Bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit
Fondatrice
de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée (✝ 1943)
Marie de la Charité
du Saint-Esprit, née en 1860 en Suisse Marie-Josèphe-Caroline Brader.
"Au cours de l'histoire, de nombreux hommes et femmes ont
annoncé le Royaume de Dieu. Parmi ceux-ci, il faut mentionner Mère Caridad
Brader, Fondatrice des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée.
Un jour, la nouvelle bienheureuse quitta son intense vie religieuse dans le
couvent de Maria Hilf, dans sa patrie suisse, afin de se consacrer entièrement,
tout d'abord en Équateur puis en Colombie, à la mission ad gentes. Avec une
confiance illimitée dans la Divine Providence, elle fonda des écoles et des
instituts, en particulier dans les quartiers pauvres, et elle diffusa ainsi une
profonde dévotion eucharistique.
Sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: 'N'abandonnez pas les bonnes
œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des
pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques
et aux prêtres'. Quelle belle leçon d'une vie missionnaire au service de Dieu
et des hommes!"
Béatifiée le 23 mars 2003 par Jean-Paul II - homélie
María Caridad Brader (1860-1943) biographie en anglais
À Pasto en Colombie, l’an 1943, la bienheureuse Marie de la
Charité du Saint-Esprit (Marie-Josèphe-Caroline Brader), vierge, qui mit le
plus grand soin à joindre à une vie contemplative une activité missionnaire, et
pour cela fonda la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée pour
la promotion du peuple grâce à une formation chrétienne.
Martyrologe
romain
SOURCE :
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11488/Bienheureuse-Marie-de-la-Charite-du-Saint-Esprit.html
Elle naquit le 14 août 1860 à Kalt-brunn, Saint-Gall (Suisse). Dotée
d'une intelligence hors du commun, elle entra à 20 ans à Alstätten au couvent
franciscain de clôture "Maria Hilf" et, en 1882, émit ses voeux,
recevant le nom de Marie Charité de l'Amour du Saint-Esprit, et fut destinée à
l'enseignement. Répondant à la demande de l'Evêque de Portoviejo (Equateur),
qui cherchait des volontaires pour travailler comme missionnaires en Equateur,
elle partit en 1888 avec ses compagnes vers Chone.
En 1893, après avoir catéchisé d'innombrables groupes d'enfants, elle
fut destinée à la fondation à Túquerres, en Colombie, où elle manifesta son
ardeur missionnaire auprès des autochtones, en particulier des pauvres et des
marginaux.
En 1894, elle fonda la Congrégation des Franciscaines de Marie
Immaculée, composée de religieuses suisses et colombiennes. Dans son activité
apostolique, qui se déroula principalement dans le domaine de l'éducation, elle
sut mêler la contemplation et l'action et exhorta ses filles à une préparation
académique efficace, unie à un esprit de sainte oraison et dévotion. Ame
eucharistique, elle trouva en Jésus Sacrement les valeurs spirituelles qui
l'encouragèrent toute sa vie, et s'engagea à obtenir le privilège de
l'Adoration perpétuelle diurne et nocturne, qu'elle laissa en héritage à sa
communauté. Elle vécut constamment en présence de Dieu et sa devise
était: "Il le veut".
En tant que Supérieure générale, elle fut guide spirituelle de sa
Congrégation de 1893 à 1919 et de 1928 à 1940.
En 1933, elle reçut l'approbation pontificale de sa
Congrégation.
Elle mourut le 27 février 1943.
Bse María Caridad Brader
Religieuse et fondatrice des :
‘Sœurs franciscaines de Marie Immaculée’
María Caridad, dans le siècle
Marie-Josèphe-Caroline, fille de Joseph Sebastien Brader et de Marie-Caroline
Zahaner, naît le 14 août 1860 à Kalt-brunn, Saint-Gall (Suisse).
Dotée d'une intelligence hors du commun,
elle entra à 20 ans à Alstätten au couvent franciscain de clôture "Maria Hilf"
et, en 1882, émit ses vœux, recevant le nom de Marie Charité de l'Amour du
Saint-Esprit, et fut destinée à l'enseignement.
Répondant à la demande de l'Évêque de
Portoviejo (Equateur), qui cherchait des volontaires pour travailler comme
missionnaires en Equateur, elle partit en 1888 avec ses compagnes vers
Chone.
En 1893, après avoir catéchisé d'innombrables groupes d'enfants, elle fut destinée à la fondation à Túquerres, en Colombie, où elle manifesta son ardeur missionnaire auprès des autochtones, en particulier, des pauvres et des marginaux.
En 1894, elle fonda la Congrégation des Franciscaines
de Marie Immaculée, composée de religieuses suisses et
colombiennes. Dans son activité apostolique, qui se déroula principalement dans
le domaine de l'éducation, elle sut mêler la contemplation et l'action et
exhorta ses filles à une préparation académique efficace, unie à un esprit de
sainte oraison et dévotion.
Âme eucharistique, elle trouva en Jésus
Sacrement les valeurs spirituelles qui l'encouragèrent toute sa vie, et
s'engagea à obtenir le privilège de l'Adoration perpétuelle diurne et nocturne,
qu'elle laissa en héritage à sa communauté. Elle vécut constamment en présence
de Dieu et sa devise était : « Il le veut ».
En tant que Supérieure générale, elle fut guide spirituelle de sa Congrégation de 1893 à 1919 et de 1928 à 1940.
En 1933, elle reçut l'approbation pontificale de sa Congrégation.
Sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: « N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques et aux prêtres ».
Quelle belle leçon d'une vie missionnaire au service de Dieu et des hommes!
Le 27 février 1943 elle quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, en disant : « Jésus…je meurs ».
María Caridad
Brader a été béatifiée le 23 mars 2003, avec Pierre Bonhomme, prêtre, fondateur de la Congrégation des
Sœurs de Notre-Dame du Calvaire; María Dolores
Rodríguez Sopeña, vierge, fondatrice de
l'Institut catéchétique « Dolores Sopeña »; Juana María Condesa Lluch, fondatrice de la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée ; László Batthyány-Strattmann, laïc, père de famille, sur la Place Saint Pierre de Rome, par Saint
Jean-Paul II (>>>
Homélie du pape).
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
©Evangelizo.org
2001-2017
Beata Carità (Maria Giuseppa Carolina Brader) Religiosa, fondatrice
Kaltbrunn, St. Gallen,
Svizzera, 14 agosto 1860 - 27 febbraio 1943
Nata a Kaltbrunn, nel cantone svizzero di San Gallo il 14 agosto 1860, a
vent'anni Maria Giuseppa Carolina Brader entrò nel convento francescano di
clausura «Maria Hilf» di Alstãtten. Ma alla vita contemplativa affiancò, ben
presto, l'azione: nel 1888, accogliendo l'invito del vescovo missionario,
Pietro Schumacher, insieme a cinque consorelle partì per l'Ecuador per
dedicarsi all'evangelizzazione. L'anno dopo venne destinata ad una nuova
comunità in Colombia. Per meglio rispondere a questa sfida nel 1894 fondò la
Congregazione delle Francescane di Maria Immacolata. Il suo carisma specifico fu
l'incontro tra l'azione e la contemplazione: come eredità alla comunità lasciò
la cura dell'Adorazione perpetua diurna e notturna. Morì il 27 febbraio 1943.
Giovanni Paolo II l'ha proclamata beata il 23 marzo 2003.
Martirologio
Romano: A Pasto in Colombia, beata Maria Carità dello Spirito Santo (Carolina)
Brader, vergine, che con ogni sforzo cercò di unire la vita contemplativa con
l’impegno missionario e istituì le Suore Francescane di Maria Immacolata per il
progresso del popolo attraverso l’educazione cristiana.
Carità
Brader, figlia di Giuseppe Sebastiano Brader e di Maria Carolina Zahaner,
nacque il 14 agosto 1860 a Kaltbrunn, St. Gallen (Svizzera). Fu battezzata il
giorno dopo con il nome di Maria Giuseppa Carolina.
Dotata di un'intelligenza fuori dal comune e guidata per le vie del sapere e
della virtù da una madre affettuosa e premurosa, la piccola Carolina crebbe con
una solida formazione cristiana, un intenso amore a Gesù Cristo ed
un'affettuosa devozione alla Vergine Maria.
Conoscendo il talento e le capacità di sua figlia, la madre si preoccupò di
darle una accurata educazione. Nella scuola di Kaltbrunn fece gli studi
primari, gli studi medi poi all'istituto di Maria Hilf di Altstätten, diretto
da una comunità di religiose del Terzo Ordine Regolare di San Francesco.
Intanto la voce di Cristo cominciò a farsi sentire nel suo cuore e Maria
Caridad decise di abbracciare la vita consacrata. Questa scelta di vita provocò
in un primo momento l'opposizione di sua madre, che era rimasta vedova e con
questa unica figlia.
Il primo ottobre 1880 entrò ad Altstätten nel convento francescano di clausura
“Maria Hilf”. Il primo marzo 1881 vestì l'abito francescano ricevendo il nome
di Maria Carità dell'Amore dello Spirito Santo. Il 22 agosto dell'anno dopo
emise i voti religiosi. Grazie alla sua preparazione pedagogica fu destinata
all'insegnamento nel collegio unito al monastero.
Aperta alle religiose di clausura la possibilità di lasciare il monastero e di
collaborare all'estensione del Regno di Dio, i Vescovi missionari, alla fine
del XIX secolo, si recarono nei conventi in cerca di suore disposte a lavorare
nei territori di missione.
Monsignor Pietro Schumacher, missionario di San Vincenzo de' Paoli e Vescovo di
Portoviejo (Ecuador), scrisse una lettera alle religiose di Maria Hilf,
chiedendo volontarie per lavorare come missionarie nella sua diocesi.
Le religiose risposero con entusiasmo a questo invito. Una delle più entusiaste
ad andare in missione fu Madre Carità Brader. La beata Maria Bernarda Bütler,
superiora del convento che guiderà il gruppo delle sei missionarie, la scelse
tra le volontarie dicendo: «Alla fondazione missionaria va madre Carità,
generosa in sommo grado, che non retrocede dinanzi a nessun sacrificio e con il
suo straordinario saper fare e la sua pedagogia potrà dare alla missione grandi
servizi».
Il 19 giugno 1888 Madre Carità e le sue compagne intrapresero il viaggio verso
Chone, in Ecuador. Nel 1893, dopo un duro lavoro a Chone e dopo aver
catechizzato tanti gruppi di bambini, Madre Carità fu destinata alla fondazione
in Túquerres, Colombia. Lì manifestò il suo ardore missionario: amava gli
indigeni e non risparmiava alcuno sforzo per andare da loro, sfidando la furia
delle onde dell'oceano, le intricate selve e il freddo intenso degli altipiani.
Il suo zelo non conosceva riposo. La preoccupavano soprattutto i più poveri,
gli emarginati, coloro che ancora non conoscevano il Vangelo.
Di fronte all'urgente necessità di trovare più missionarie per un così vasto
campo di apostolato, appoggiata dal Padre tedesco Reinaldo Herbrand, fondò nel
1894 la Congregazione delle Francescane di Maria Immacolata. Presto alla
Congregazione, composta all'inizio da giovani, si unirono le vocazioni
autoctone, soprattutto della Colombia.
Madre Carità, nella sua attività apostolica, seppe unire molto bene la
contemplazione e l'azione. Esortava le sue figlie ad una preparazione
accademica efficiente, ma «senza che si spegnesse lo spirito della santa
orazione e devozione». «Non dimenticate - diceva loro - che quanta più
istruzione e capacità possiede l'educatrice, tanto più potrà fare in favore
della santa religione a gloria di Dio, soprattutto quando la virtù è
l'avanguardia del sapere. Quanto più intensa e visibile è l'attività esterna,
più profonda e fervorosa deve essere la vita interiore».
Indirizzò il suo apostolato principalmente verso l'educazione, soprattutto
negli ambienti poveri ed emarginati.
Anima eucaristica, per eccellenza, trovò in Gesù Sacramentato i valori
spirituali che dettero calore e senso alla sua vita. Mise tutto il suo impegno
nell'ottenere il privilegio dell'Adorazione Perpetua diurna e notturna che
lasciò come il patrimonio più stimato alla sua comunità, insieme con l'amore e
la venerazione ai sacerdoti come ministri di Dio.
Amante della vita interiore, visse in continua presenza di Dio. Per questo
vedeva in tutti gli avvenimenti la sua mano provvidente e misericordiosa. «Egli
lo vuole», fu il programma della sua vita.
Come superiora generale fu la guida spirituale della sua Congregazione dal 1893
al 1919 e dal 1928 al 1940. Nel 1933 ebbe la gioia di ricevere l'approvazione
pontificia della sua Congregazione.
A 82 anni, presentendo la propria morte, esortava le sue figlie: «Me ne vado.
Non lasciate le buone opere che ha nelle mani la Congregazione, l'elemosina e
la molta carità verso i poveri, la grandissima carità tra le Suore, l'adesione
ai Vescovi e ai sacerdoti».
Il 27 febbraio 1943, senza sospettare che quello fosse l'ultimo giorno della
sua vita, disse all'infermiera: «Gesù, ... muoio». Furono le ultime parole con
le quali consegnò la sua anima al Signore.
Appena si diffuse la notizia della sua morte, cominciò a passare davanti ai
suoi resti mortali un'interminabile processione di devoti che chiedevano reliquie
e si raccomandavano alla sua intercessione. I funerali ebbero luogo il 2 marzo
1943 alla presenza delle autorità ecclesiastiche e civili e di una moltitudine
di fedeli, che dicevano: «È morta una santa».
Dopo la sua morte, la sua tomba è stata costante meta di devoti che l'invocano
per le loro necessità.
Le virtù che praticò si coniugano ammirevolmente con le caratteristiche che sua
Santità Giovanni Paolo II fa risaltare nella sua Enciclica «Redemptoris Missio»
e che devono identificare l'autentico missionario. Tra queste parole, come
diceva Gesù ai suoi apostoli: «la povertà, la mansuetudine e l'accettazione
delle sofferenze».
Madre Carità praticò la povertà secondo lo spirito di San Francesco e mantenne
durante tutta la vita un distacco totale. Come missionaria a Chone, sperimentò
la gioia di sentirsi autenticamente povera, allo stesso livello della gente che
era andata a istruire e a evangelizzare. Tra i valori evangelici che come
fondatrice si sforzò di mantenere nella Congregazione, la povertà occupava un
posto di rilievo.
L'accettazione delle sofferenze, secondo il Papa, è segno distintivo del vero
missionario. Quanto ben realizzato troviamo questo aspetto nella vita
spirituale di Madre Carità! La sua vita scorse giorno dopo giorno sotto
l'austera ombra della croce. La sofferenza fu un'inseparabile compagna ed ella
sopportò con ammirevole pazienza fino alla morte.
Un altro aspetto della vita missionaria che il Papa evidenzia è la gioia
interiore che nasce dalla fede. Anche Madre Carità visse intensamente questa
gioia all'interno della sua vita austera. Era allegra d'animo e voleva che
tutte le sue figlie fossero contente e confidassero nel Signore.
Queste e molte altre virtù furono riconosciute dalla Congregazione delle Cause
dei Santi e approvate come primo passo per giungere alla Beatificazione. Si
dirà che Dio ha voluto ratificare la santità di Madre Carità con un mirabile
miracolo concesso per sua intercessione in favore della bambina Giovanna
Mercedes Melo Díaz. Una encefalite acuta aveva prodotto un danno cerebrale che
le impediva il linguaggio e la deambulazione. Al termine di una novena che sua
madre fece con una fede viva e con profonda devozione, la bambina pronunciò le
prime parole chiamando sua madre e cominciò a camminare spontaneamente, acquistando
in poco tempo la normalità. Oggi è qui per ringraziare la Madre Carità in
occasione della sua solenne Beatificazione.
Papa Giovanni Paolo II l'ha proclamata beata il 23 marzo 2003.
Fonte:
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Santa
Sede
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