Saint Toribio Romo
Prêtre mexicain (+ 1928)
Né en 1900 à Sainte Anne
de Guadalupe dans le diocèse de Guadalajara, Toribio Romo González, curé de
Tequila, fut assassiné le 25 février 1928.
A voir aussi:
Toribio
Romo González (1900-1928) en espagnol
Biographie
site du Vatican en espagnol
Homélie
du pape Jean-Paul II pour la canonisation de 27 saints le 21 mai 2000.
À Tequila, au territoire
de Guadalajara au Mexique, en 1928, saint Turibio Romo, prêtre et martyr, mis à
mort en haine du sacerdoce durant la persécution religieuse en ce pays.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10175/Saint-Toribio-Romo.html
HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ
JEAN PAUL II
CANONISATIONS DE 27
NOUVEAUX SAINTS
Dimanche 21 mai 2000
1. "N'aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en
vérité" (1 Jn 3, 18). Cette exhortation, tirée de l'Apôtre Jean
dans le texte de la seconde lecture de cette célébration, nous invite à imiter
le Christ en vivant dans le même temps en étroite union avec Lui. Jésus
lui-même nous l'a dit dans l'Evangile qui vient d'être proclamé: "De
même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure sur la
vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi" ( Jn 15,
4).
A travers l'union profonde avec le Christ, commencée dans le Baptême et
alimentée par la prière, par les sacrements et par la pratique des vertus
évangéliques, des hommes et des femmes de toutes les époques, en tant que fils
de l'Eglise, ont atteint l'objectif de la sainteté. Ils sont saints car ils ont
placé Dieu au centre de leur vie et ont fait de la recherche et de la diffusion
de son Royaume la raison de leur existence; saints car leurs oeuvres continuent
à parler de leur amour total pour le Seigneur et leurs frères, portant des
fruits abondants, grâce à leur foi vivante en Jésus-Christ et à leur engagement
à aimer, même leurs ennemis, comme Il nous a aimés.
2. Au cours du pèlerinage jubilaire des Mexicains, l'Eglise est heureuse
de proclamer saints ces fils du Mexique: Cristóbal Magallanes et 24
compagnons martyrs, prêtres et laïcs; José María de Yermo y Parres, prêtre
fondateur des Religieuses servantes du Sacré-Coeur de Jésus, et María de Jesús
Sacramentado Venegas, fondatrice des Filles du Sacré-Coeur de Jésus.
Pour participer à cette célébration solennelle, honorant ainsi la mémoire de
l'Eglise et de votre patrie, vous, pèlerins mexicains, êtes venus en grand
nombre, accompagnés d'un groupe nombreux d'évêques. Je vous salue tous avec une
grande affection. L'Eglise qui est au Mexique se réjouit de pouvoir compter sur
ces intercesseurs dans le ciel, modèles de charité suprême, ayant suivi les
traces de Jésus-Christ. Tous donnèrent leur propre vie à Dieu et à leurs
frères, à travers le martyre ou le chemin de l'offrande généreuse au service
des indigents. La fermeté de leur foi et l'espérance les soutinrent dans les
diverses épreuves auxquelles ils furent confrontés. Ils constituent un héritage
précieux, fruit de la foi enracinée dans les terres mexicaines, qui, à l'aube
du troisième millénaire du christianisme, doit être conservée et revitalisée
afin que vous puissiez continuer à être fidèles au Christ et à son Eglise,
comme vous l'avez fait par le passé. Mexique, sois toujours fidèle!
3. Dans la première lecture, nous avons entendu la façon dont Paul
agissait à Jérusalem: "prêchant avec assurance au nom du Seigneur.
Il s'adressait aussi aux Hellénistes et discutait avec eux; mais ceux-ci
machinaient sa perte" (Ac 9, 28-29). Avec la mission de Paul se
prépare l'oeuvre de propagation de l'Eglise, qui apporte le message évangélique
en chaque lieu. Dans cette oeuvre, les persécutions et les violences contre les
annonciateurs de la Bonne Nouvelle n'ont jamais manqué. Toutefois, au-delà des
adversités humaines, l'Eglise peut compter sur la promesse de l'assistance
divine. C'est pourquoi nous avons entendu que "les Eglises
jouissaient de la paix... elles s'édifiaient et vivaient dans la crainte du
Seigneur, et elles étaient comblées de la consolation du Saint-Esprit" (Ac 9,
31).
Nous pouvons appliquer ce passage des Actes des Apôtres à la situation que
durent vivre Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons, martyrs au cours des
trente premières années du XXème siècle. La majeure partie appartenait au
clergé séculier et trois d'entre eux étaient des laïcs profondément engagés
dans l'assistance aux prêtres. Ils n'abandonnèrent pas
le courageux exercice de leur ministère lorsque la persécution religieuse
s'accrut sur la terre mexicaine bien-aimée, déchaînant la haine contre la
religion catholique. Tous acceptèrent librement et sereinement le martyre comme
témoignage de leur propre foi, pardonnant de façon explicite à leurs
persécuteurs. Fidèles à Dieu et à la foi catholique enracinée dans les
communautés ecclésiales qu'ils servaient, promouvant également leur bien-être
matériel, ils sont aujourd'hui un exemple pour toute l'Eglise et pour la
société mexicaine en particulier.
Après les dures épreuves que l'Eglise subit au Mexique au cours de ces années
tourmentées, les chrétiens mexicains, encouragés par le témoignage de ces
témoins de la foi, peuvent aujourd'hui vivre en paix et en harmonie, en
apportant à la société la richesse des valeurs évangéliques. L'Eglise croît et
progresse, étant le creuset où naissent d'abondantes vocations sacerdotales et
religieuses, où se forment les familles selon le plan de Dieu et où les jeunes,
partie considérable du peuple mexicain, peuvent grandir dans l'espérance d'un
avenir meilleur. Que le lumineux exemple de Cristóbal Magallanes et de ses
compagnons martyrs vous pousse à un engagement renouvelé de fidélité à Dieu,
capable de continuer à transformer la société mexicaine afin qu'y règnent la
justice, la fraternité et l'harmonie entre tous!
4. "Or voici son commandement: croire au nom de son Fils
Jésus-Christ et nous aimer les uns les autres comme il nous en a donné le
commandement" (1 Jn 3, 23). Le mandat par excellence que Jésus a
donné aux siens est de s'aimer fraternellement comme il nous a aimés (cf. Jn 15,
12). Dans la seconde lecture que nous avons entendue, le commandement possède
un double aspect: croire dans la personne de Jésus-Christ, Fils de Dieu,
en le professant à chaque instant, et nous aimer les uns les autres, car le
Christ lui-même nous l'a prescrit. Ce commandement est si important pour la vie
du croyant qu'il se transforme en condition nécessaire afin qu'ait lieu
l'inhabitation divine. La foi, l'espérance et l'amour conduisent à accueillir
Dieu de façon existentielle, comme le chemin sûr vers la sainteté.
On peut dire que ce fut le chemin entrepris par José María de Yermo y Parres,
qui vécut son don sacerdotal au Christ en adhérant à Lui de toutes ses forces,
et, dans le même temps, en se distinguant par son attitude fondamentale de
prière et de contemplation. Dans le Coeur de Jésus, il trouva l'orientation de
sa spiritualité, et considérant son amour infini pour les hommes, il voulut
l'imiter en faisant de la charité sa règle de vie.
Le nouveau saint fonda les religieuses Servantes du Sacré-Cæur de Jésus et des
Pauvres, réunissant ainsi ses deux grands amours, qui expriment dans l'Eglise
l'esprit et le charisme du nouveau saint. Chères Filles de saint José María de
Yermo y Parres: vous vivez avec générosité le riche héritage de votre
fondateur, à commencer par la communion fraternelle en communauté, et en
l'étendant à l'amour miséricordieux envers vos frères, avec humilité,
simplicité et efficacité, et, au-dessus de tout, en parfaite union avec Dieu.
5. "Demeurez en moi, comme moi en vous... Celui qui demeure en moi,
et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit" (Jn 15, 4-5). Dans
l'Evangile que nous avons entendu, Jésus nous a
exhortés à demeurer en Lui, pour conduire à Lui tous les hommes. Cette
invitation exige de mener à bien notre engagement baptismal, de vivre dans son
amour, de s'inspirer de sa Parole, de s'alimenter de l'Eucharistie, de recevoir
son pardon et, lorsque cela est nécessaire, de porter la croix avec Lui. La
séparation de Dieu est la tragédie la plus grande que l'homme puisse vivre. La
lymphe qui parvient au sarment le fait croître; la grâce qui provient du Christ
nous rend adultes et mûrs, afin que nous portions des fruits de vie éternelle.
Sainte María de Jesús Sacramentado Venegas, première Mexicaine canonisée, sut
rester unie au Christ au cours de sa longue existence terrestre et c'est
pourquoi elle porta des fruits abondants de vie éternelle. Sa spiritualité fut
caractérisée par une singulière piété eucharistique, car il est clair que le
chemin par excellence pour s'unir au Seigneur est de le chercher, de l'adorer,
de l'aimer dans le très saint mystère de sa présence réelle dans le Sacrement
de l'Autel.
Elle voulut prolonger son oeuvre par la fondation des Filles du Sacré-Coeur de
Jésus, qui poursuivent aujourd'hui dans l'Eglise son charisme de la charité
envers les pauvres et les malades. De fait, l'amour de Dieu est universel, il
désire parvenir à tous les hommes; c'est pourquoi la nouvelle sainte comprit
que son devoir était de le diffuser, en prodiguant ses attentions à l'égard de
tous jusqu'à la fin de ses jours, même lorsque son énergie physique diminua et
que les dures épreuves traversées au cours de son existence affaiblirent ses
forces. Très fidèle dans l'observance des constitutions, respectueuse envers
les évêques et les prêtres, attentive aux séminaristes, sainte María de Jesús
Sacramentado constitue un témoignage éloquent de consécration absolue au
service de Dieu et de l'humanité qui souffre.
6. Cette célébration solennelle nous rappelle que la foi comporte une
relation profonde avec le Seigneur. Les nouveaux saints nous enseignent que les
fidèles et les disciples véritables de Jésus sont ceux qui accomplissent la
volonté de Dieu et qui sont unis à Lui à travers la foi et la grâce.
Ecouter la Parole de Dieu, rendre sa propre existence harmonieuse, en mettant
le Christ à la première place, a pour effet que la vie de l'être humain se
configure à Lui. L'expression "demeurer en moi et moi en vous"
continue à être l'invitation de Jésus, qui doit retentir sans cesse en chacun
de nous et dans notre milieu. Saint Paul, accueillant ce même appel, put
s'exclamer: "Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en
moi" (Ga 2, 20). Que la Parole de Dieu, proclamée au cours de cette
liturgie, fasse en sorte que notre vie soit authentique en restant
existentiellement unis au Seigneur, en aimant non seulement en paroles mais
dans les faits et dans la vérité (cf. 1 Jn 3, 18)! Ainsi notre vie
sera réellement "pour le Christ, avec le Christ et dans le Christ".
Nous sommes en train de vivre le grand Jubilé de l'An 2000. Parmi ses objectifs
se trouve celui de "susciter en chaque fidèle une aspiration véritable à
la sainteté" (Tertio millennio adveniente, n. 42). Que l'exemple de ces
nouveaux saints incite les fidèles, par tous les moyens qui sont à leur
disposition et surtout avec l'aide de la grâce de Dieu, à rechercher avec
courage et décision la sainteté!
Que la Vierge de Guadalupe, invoquée par les martyrs au moment suprême du don
d'eux-mêmes, pour laquelle saint José María de Yermo et sainte María de Jesús
Sacramentado Venegas professèrent une si tendre dévotion, accompagne de sa
protection maternelle les bonnes intentions de ceux qui honorent aujourd'hui
les nouveaux saints et aide ceux qui suivent leur exemple; qu'Elle guide et
protège également l'Eglise afin que, par son action évangélisatrice et le
témoignage chrétien de ses enfants, elle illumine le chemin de l'humanité au
cours du troisième millénaire chrétien! Amen!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Also
known as
Turibio
21 May as
one of the Martyrs
of the Mexican Revolution
Profile
Ordained at
age 21; he had to receive special dispensation from the Vatican to be ordained so
young. Parish priest in
Tequila, Jalisco, archdiocese of Guadalajara, Mexico. Parish priest in
Agua Caliente, Mexico.
Known for a great devotion to the Eucharist. Murdered during
the Mexican Revolution for being a priest.
One of the Martyrs of the Cristero Wars.
Born
16
April 1900 in
Santa Ana de Guadalupe, Jalostotitlán parish, San
Juan de los Lagos diocese,
Jalisco, Mexico
shot
in the back around 5am on Saturday 25
February 1928 in
his rectory in
Agua Caliente, Jalisco, Mexico
relics in
the Santa Ana de Guadalupe Church, Jalisco
7 March 1992 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
22
November 1992 by Pope John
Paul II
Sunday 21 May 2000 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
sitios
en español
José Francisco
Zermeño Cárdenas
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
Readings
Lord, do not leave me nor
permit a day of my life pass without my saying the Mass, without receiving your
embrace in communion. – prayer of Saint Toribio
MLA
Citation
“Saint Toribio Romo
González“. CatholicSaints.Info. 19 February 2023. Web. 22 December 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-toribio-romo-gonzalez/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-toribio-romo-gonzalez/
1. "Let us not love
in word or speech but in deed and in truth" (1 Jn 3:18).
This exhortation taken from the Apostle John in the second reading of this Mass
invites us to imitate Christ and to live in close union with him. Jesus himself
also told us this in the Gospel just proclaimed: "As the branch cannot
bear fruit by itself, unless it abides in the vine, neither can you, unless you
abide in me" (Jn 15:4).
Through profound union
with Christ, begun in Baptism and nourished by prayer, the sacraments and the
practice of the Gospel virtues, men and women of all times, as children of the
Church, have reached the goal of holiness. They are saints because they put God
at the centre of their lives and made seeking and extending his kingdom the
purpose of their existence; saints because their deeds continue to speak of
their total love for the Lord and for their brethren by bearing abundant
fruits, thanks to their living faith in Jesus Christ and their commitment to
loving as he loved us, including their enemies.
2. During the Jubilee
pilgrimage of Mexicans, the Church rejoices in canonizing these children of
Mexico: Cristóbal Magallanes and his 24 companion martyrs, priests and laymen;
José María de Yermo y Parres, priest and founder of the Religious Servants of
the Sacred Heart of Jesus, and María de Jesús Sacramentado Venegas, foundress
of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus.
You Mexican pilgrims have
come in great numbers, accompanied by a large group of Bishops, to take part in
this solemn celebration honouring the memory of these illustrious children of
the Church and of your homeland. I greet you all affectionately. The Church in
Mexico rejoices at relying on these intercessors in heaven, models of supreme
charity who followed in the footsteps of Jesus Christ. They all dedicated their
lives to God and their brethren through martyrdom or by generously serving the
needy. The firmness of their faith and hope sustained them in the various
trials they had to endure. They are a precious legacy, a fruit of the faith
rooted in the lands of Mexico, a faith which, at the dawn of the third
millennium of Christianity, must be preserved and revitalized so that you may
continue to be faithful to Christ and to his Church as you were in the past.
Mexico ever faithful!
3. In the first reading
we heard how Paul moved about Jerusalem, "preaching boldly in the name of
the Lord. And he spoke and disputed against the Hellenists; but they were
seeking to kill him" (Acts 9: 28-29). Paul's mission prepares for the
growth of the Church, which will take the Gospel message everywhere. And in
this expansion, persecution and violence against those who preached the Good
News were not lacking. But despite human adversities, the Church relies on the
promise of divine help. This is why we heard that "the Church ... had
peace and was built up; and walking in the fear of the Lord and in the comfort
of the Holy Spirit, it was multiplied" (Acts 9: 31).
We can well apply this
passage from the Acts of the Apostles to the situation which Cristóbal
Magallanes and his 24 companion martyrs had to endure in the first 30 years of
the 20th century.
Most of them belonged to
the secular clergy and three were laymen seriously committed to helping
priests. They did not stop courageously exercising their ministry when
religious persecution intensified in the beloved land of Mexico, unleashing
hatred of the Catholic religion. They all freely and calmly accepted martyrdom
as a witness to their faith, explicitly forgiving their persecutors. Faithful
to God and to the Catholic faith so deeply rooted in the ecclesial communities
which they served by also promoting their material well-being, today they are
an example to the whole Church and to Mexican society in particular.
After the harsh trials
that the Church endured in Mexico during those turbulent years, today Mexican
Christians, encouraged by the witness of these witnesses to the faith, can live
in peace and harmony, contributing the wealth of Gospel values to society. The
Church grows and advances, since she is the crucible in which many priestly and
religious vocations are born, where families are formed according to God's
plan, and where young people, a substantial part of the Mexican population, can
grow up with the hope of a better future. May the shining example of Cristóbal
Magallanes and his companion martyrs help you to make a renewed commitment of
fidelity to God, which can continue to transform Mexican society so that
justice, fraternity and harmony will prevail among all.
4. "This is his
commandment, that we should believe in the name of his Son Jesus Christ and
love one another, just as he has commanded us" (1 Jn 3:23).
The command par excellence that Jesus gave to his disciples is to
love one another fraternally as he has loved us (cf. Jn 15:12). In
the second reading we heard, the command has a twofold aspect: to believe in
the person of Jesus Christ, the Son of God, confessing him at every moment, and
to love one another because Christ himself has commanded us to do so. This
command is so fundamental to the lives of believers that it becomes the
prerequisite for the divine indwelling. Faith, hope and love lead to the existential
acceptance of God as the sure path to holiness.
It could be said that
this was the path taken by José María de Yermo y Parres, who lived his priestly
commitment to Christ by following him with all his might, distinguishing
himself at the same time by an essentially prayerful and contemplative
attitude. In the Heart of Christ he found guidance for his spirituality and, in
reflecting on his infinite love for men, he desired to imitate him by making
charity the rule of his life.
The new saint founded the
Religious Servants of the Sacred Heart of Jesus and of the Poor, a name which
combines the two great loves that express the new saint's spirit and charism in
the Church.
Dear daughters of St José
María de Yermo y Parres, generously live your founder's rich heritage,
beginning with fraternal communion in community and extending it in merciful
love to your brothers and sisters with humility, simplicity, effectiveness and,
above all, perfect union with God.
5. "Abide in me, and
I in you.... He who abides in me, and I in him, he it is that bears much fruit,
for apart from me you can do nothing" (Jn 15: 4, 5). In the
Gospel we have just heard, Jesus urged us to abide in him in order to unite all
men and women with him. This invitation requires us to fulfil our baptismal
commitment by living in his love, drawing inspiration from his Word, being
nourished by the Eucharist, receiving his forgiveness and, when necessary,
carrying the cross with him. Separation from God is the greatest tragedy a
person can experience. The sap that flows to the branch makes it grow; the
grace that comes to us through Christ makes us grow to adulthood so that we can
bear fruits of eternal life.
St María de Jesús
Sacramentado Venegas, the first Mexican woman to be canonized, knew how to remain
united to Christ during her long earthly life and thus she bore abundant fruits
of eternal life. Her spirituality was marked by an exceptional Eucharistic
piety, since it is clear that an excellent way to union with the Lord is to
seek him, to adore him, to love him in the most holy mystery of his real
presence in the Sacrament of the Altar.
She wanted to continue his work by founding the Daughters of the Sacred Heart
of Jesus, who today in the Church follow her charism of charity to the poor and
the sick. Indeed, the love of God is universal; it is meant for all human
beings and for this reason the new saint understood that it was her duty to
spread it, generously caring for everyone until the end of her days, even when
her physical energy was declining and the heavy trials that she had to endure
throughout her life had sapped her strength. Very faithful in her observance of
the Constitutions, respectful to Bishops and priests, attentive to seminarians,
St María de Jesús Sacramentado is an eloquent example of total dedication to
the service of God and to suffering humanity.
6. This solemn
celebration reminds us that faith involves a deep relationship with the Lord.
The new saints teach us that the true followers and disciples of Jesus are
those who do God's will and are united with him through faith and grace.
Listening to God's word,
living one's life in harmony with it and giving priority to Christ configure a
human being's life to him. "Abide in me and I in you" continues
to be Jesus' invitation and must constantly echo in each of us and in our
surroundings. St Paul, in accepting this call, could exclaim: "It is
no longer I who live, but Christ who lives in me" (Gal 2:20). May the
Word of God proclaimed in this liturgy make our lives authentic by remaining
existentially one with the Lord, loving not only in word, but in deed and in
truth (cf. 1 Jn 3:18). Thus our life will truly be "through
Christ, with him and in him".
We are celebrating the
Great Jubilee of the Year 2000. One of its aims is to "inspire in all the
faithful a true longing for holiness" (Tertio
millennio adveniente, n. 42). May the example of these new saints, a
gift of the Church in Mexico to the universal Church, spur all the faithful,
using all the means within their reach and especially with the help of God's
grace, to seek holiness with courage and determination.
May Our Lady of
Guadalupe, to whom the martyrs prayed at the supreme moment of their sacrifice
and to whom St José María de Yermo and St María de Jesús Sacramentado Venegas
professed such tender devotion, accompany with her motherly protection the good
intentions of all who honour the new saints today, and help those who follow
their example. May she also guide and protect the Church so that, through her
evangelizing activity and the Christian witness of all her children, she may
light humanity's path in the third Christian millennium. Amen.
© Copyright 2000 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
The “protector” saint of
the Mexican border has a way of popping up
Larry Peterson - published
on 06/22/16
Saint Toribio Romo,
martyred during the Cristero War, continues to watch over immigrants
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Sometime during the early
summer of 1973, Jesús Gaytan and two friends began making their way north to
the United States. They were planning to cross the border and find work as
farmhands. They didn't care where, they just wanted, and needed, to work.
At the border their plans
quickly unraveled. Jesús became separated from his friends and began wandering
around the desert. He had no idea where he was. After several days of walking
and wandering and without any food or water left, Jesús was sure he would die.
As he stared across the
bleak landscape, peering through the undulating heat waves rising from the
ground, he saw a pickup coming his way. Not knowing who was approaching, he
became instantly afraid and yet also relieved. The truck pulled up and a young
man stepped out. He smiled and gave Jesús food and water. Then he directed him
to a nearby farm where they needed workers. He also gave Jesús a few dollars to
keep in his pocket. Jesús thanked him profusely and asked him where he could
return the money to him.
Speaking perfect Spanish
the man said to him, “When you finally get a job and money, look for me in
Santa Ana de Guadalupe, Jalisco. Ask for Toribio Romo.”
And so the story goes
that years later Gaytan did make a trip to Santa Ana de Guadalupe. When he
arrived he asked how he could find Toribio Romo. He was directed to the small
church nearby. Hanging on the outside of the chapel was a large picture. Jesús
stared at the picture wide-eyed. It was the man from the desert, Toribio Romo.
Jesús had arrived at
Toribio’s shrine where his remains are kept. He was shocked to learn that the
man who had helped him in the desert 20 years before had been beatified in 1992
by Pope John Paul II. He was doubly shocked that his rescuer had been murdered
in 1928 during the Cristero War. Jesús Gaytan realized he had been saved
by a man sent from heaven.
Luciano Lopez tells of
being on his way to Colorado to find work when he got lost in the heat of the
Arizona desert. Luciano tells of seeing a “shadowy” figure standing next to
what appeared to be an ocean. Luciano told how the person waved to him and how
he began walking. He was led right to a rest-stop with food and water and he
was saved. When he told his wife back in Mexico, she said, “It was St. Toribio.
I have been praying to him for your well-being.”
Toribio Romo was born on
April 16, 1900, in Santa Ana de Guadalupe, Jalisco, Mexico. He was, with
permission from the bishop, ordained a priest at the young age of 22. His age
did not matter to the authorities. The anti-religious Constitution of Mexico
had been enacted in 1917 and Toribio was immediately placed under watch by the
government. Then came the fateful year of 1927. That was the year that the
president of Mexico, Plutarco Elías Calles, ordered his soldiers to strictly
enforce the anti-religious Constitution of 1917.
Besides saying Mass under
the radar and making sick calls and hearing confessions, Father Toribio had
also been teaching catechism to both children and adults. Now he was told to
confine himself to his residence and to not say the Rosary in public or offer
Mass. The young priest took up refuge in an old factory near a town called
Aguascalientes. Here he defied the secular authority and celebrated Mass and
tended to his ministry the best he could.
On February 22,
1928, Father Toribio began organizing his parish registry. He finished on
February 24. Father Toribio knew the danger he was in and he was afraid. He
prayed daily for God’s grace and strength but would not let his fears stop him
from doing his work. It was 4:00 a.m. on February 25 when the young priest
climbed into his bed to get some sleep.
An hour later government
troops stormed the place and broke into the priest’s bedroom. One soldier
shouted, “I have found the priest. Kill him!”
Father Toribio said,
“Here I am, but you do not have to kill me.”
One soldier fired and the
wounded priest stood up and began to walk toward the soldiers. They opened fire
and Father Toribio Romo fell dead. The story of the young priest’s martyrdom
spread quickly and his popularity soared.
In 2000, Pope John Paul
II canonized Father Toribio and 24 other martyrs murdered for their faith
during the Cristero War. Today, Santo Toribio Romo is honored as a patron of
immigrants.
Saint Toribio Romo, pray
for us.
SOURCE : https://aleteia.org/2016/06/22/the-protector-saint-of-the-mexican-border-has-a-way-of-popping-up
Saint Toribio Romo:
Mexican Martyr and Angel to Migrants
Santo Toribio Romo – in
Latin, Saint Thuribius – was a humble parish priest born in the Mexican state
of Jalisco who has become one of the most venerated saints among the
Mexicans. Unlike the Santa Muerte and Jesus Malverde, profiled here on
Mexico Unexplained in episodes 9 and 7 respectively, Saint Toribio was a real
living person who is formally recognized by the Catholic Church and was
canonized by then Pope John Paul the Second in the year 2000.
Our story begins in the
deserts of the American Southwest in the early 1980s. We find a young man
from Zacatecas stranded in the desert somewhere north of the US Mexico border
near Mexicali. His name is Jesús Buendía Gaytán. A few days of
wandering, lost, exhausted from the heat and with no water, a truck approached
Jesús when he thought all hope was lost. Out of the truck emerged a
blue-eyed Mexican man in his 20s, who offered Jesús water and food and told him
of a place to get work. When Jesús asked the stranger what he wanted for
payment, the young, man told him that when he had enough money to return to
Mexico, to look for him at a small church in the town of Santa Ana de Guadalupe
in Jalisco where he served as a parish priest. Years later, Jesús did
just that and was amazed to see the portrait of his desert savior hanging over
the altar of town’s church. The only problem here was that the Good
Samaritan who had helped him had died some 50 years before that desert
encounter. There are many other stories of a man who fits Toribio Romo’s
description helping migrants in the desert. Sometimes he appears to offer
tangible things like water or money. Sometimes he appears to console the
travelers or encourage them to keep going. Sometimes he has even been
known to encourage people to return to Mexico. Sometimes he appears fully
frocked as a priest and sometimes wearing the simple clothes of a Mexican
cowboy. In all cases, he is there to help with the journey.
No one knows how Toribio
Romo became the de facto patron saint of border crossers or those undertaking
perilous journeys. While the Catholic Church recognizes him as a saint,
they do not recognize him as the patron saint of migrants, a role he has
assumed seemingly spontaneously. The Vatican’s official saint for
migrants, ironically, is the first American citizen to become a saint, Mother
Frances Cabrini, an Italian nun who helped Italian immigrants in the US in the
late 19th Century. As Mexicans have a hard time identifying with
Mother Cabrini, Santo Toribio has filled the void and has been growing in
popularity as the patron saint of Mexican migrants ever since his canonization.
So who was Toribio Romo,
the man? He was born in the year 1900 in the small farming town of Santa
Ana de Guadalupe in Jalisco a little ways off the main road leading from
Guadalajara to San Juan de los Lagos. He was from a very poor family, but
early on young Toribio stood out from the other children for his intelligent
and contemplative nature. From an early age he wanted to go to seminary
and become a priest but his family hesitated in sending him away. In 1912
Romo entered the Auxiliary Seminary about 25 miles away in San Juan de los Lagos.
Ten years later he became a priest, one of the youngest to be ordained in
Mexico which required special permission from the Vatican.
Toribio Romo has been
described as a deep thinker and scholar, constantly challenged by matters of
faith and always examining his conscience. He was known for having a fine
mind and gentle nature. He also loved writing. In an ironic twist,
in 1920, while still in seminary, Toribio Romo published a play called “Let’s
Go North!” a comedy about the perils of crossing the border to find work in the
United States and what would happen to a man after spending too much time on
the other side of the border. Like many Catholic priests of the time,
Romo discouraged people from leaving their small towns to seek work in the
United States. His one-act play consists of two characters, the
Americanized Mexican Don Rogaciano who returns to his town with money and fancy
clothes, and an attitude of superiority and worldliness, and Sancho, a
smart-mouthed local who never left Mexico. Don Rogaciano tries to impress
the townsfolk with his command of English and his city ways, and denounces
village priests as “money-grubbing retrograde obscurantists.” In the end
Sancho gets the best of Rogaciano by beating him with a cane, but Toribio
Romo’s main message of the play can be found in some of the final words of the
Sancho character when he says this: “Take a good look at what becomes of
the Mexican who goes north. He ends up a man without religion, without a
country or home… a coward, a feminized man who is incapable of feeling shame
for having abandoned his responsibilities to his family. Despite this,
the roads are packed with Mexicans headed toward the United States in search of
bitter bread. Everywhere you hear the rallying cry: ‘Let’s go north!’”
To understand the saint’s
life and death, we have to examine the times in which he was alive.
Toribio Romo lived during a dark and often unexamined period in Mexican
history. As a young priest Father Romo found himself in the middle of the
Cristero War also known as the Cristero Rebellion or La Cristiada, a brutal
internal conflict that lasted between 1926 and 1929 and pitted rural Catholic
lay people and clergymen against the forces of the anti-Catholic, anti-clerical
central government in Mexico City headed by President Plutarco Calles.
Calles sought to enforce the anti-clerical articles of the new Constitution of
1917 produced by the Mexican Revolution and enacted legislation to reduce the
power of the Church. This so-called Calles Law was seen as a continuation
of the long struggle of Church versus State that dated back to La Reforma of
the mid-19th Century. Under this law restrictions were placed on the
Catholic clergy and the power of the Church was further limited. Popular
religious celebrations were suppressed in local communities along with the
number of priests allowed to serve in Mexico as a whole. A few uprisings
happened in 1926 and full-scale violence ensued by 1927, most notably in the
countryside of the states of Zacatecas, Jalisco and Michoacan. By 1927
all priests were prohibited from celebrating the mass and ordered confined to
their residences or to relocate to urban areas. Most clergy did not take
part in violence, although many, like Father Toribio, defied the authorities
and continued performing Catholic rites. The Church hierarchy in Mexico
tacitly supported the grassroots rebellion and the authorities in Rome
condemned the Mexican government. Curiously, two groups from the United
States involved themselves in this war. The Knights of Columbus, a
service arm of the Catholic Church, donated money to the Cristero
movement. When the first donation of the Knights was announced, another
group of Americans calling themselves knights – the Ku Klux Klan – offered
President Calles $10,000 to fight against the Cristeros. By 1928, Dwight
Whitney Morrow, the US Ambassador to Mexico at the time became involved and
eventually helped broker a truce between government forces and the
Cristeros. In the end, approximately a quarter million people died in the
fighting, and Toribio Romo was among them. On Friday, February 24, 1928,
just a year before the end of the war, soldiers broke into the bedroom of
Father Romo who had been taking an afternoon nap. A few tense moments and
two bullets later, the humble priest, who never took up arms or antagonized any
uprising against the authorities, was dead. He was 27 years old.
Father Toribio Romo later
became one of the 25 Mexican Martyrs of the Cristero War honored by the
Catholic Church. He was later beatified and then canonized. Since his
canonization in the year 2000 great interest has developed in the saint and
thousands of people flock to the tiny town of Santa Ana de Guadalupe to visit
his shrine and to see where he spent his youth. As with many shrines in
Mexico, supporting businesses have grown up alongside the attraction to serve
the multitudes of pilgrims who come each year. Where there were no
restaurants in Santa Ana, there are now 3, along with an ice cream shop and
many other stores to cater to tourists. It was said by one of the locals
that Santo Toribio managed to accomplish in death what he couldn’t in
life: the local population is more permanent now. The people of
Santa Ana are not forced to go to the United States looking for work, rather,
they now live off the steady income that the tourist trade provides.
The official saint statue
of Toribio Romo went on tour to various Mexican-American parishes in California
in 2013. The statue includes a relic of the saint, a piece of Romo’s ankle
bone, encased in glass affixed to the torso of the statue. People flocked
to Indio, Hawthorn, Reseda and other cities to catch a glimpse of the saint, to
thank him or to ask for a miracle. The traveling saint proved more
popular than the Church could have imagined with thousands of pilgrims showing
up at events.
Returning to the migrants
in the desert, alone, beaten by the sun, dehydrated, running from the
authorities and threatened by rattlesnakes. Who comes to them in the
middle of the wasteland when all hope is nearly lost? Is this angelic
coyote a mere hallucination or a product of wishful thinking, or is this
mysterious blue-eyed man sent by the divine to help those unfortunate people
along to live a life on earth that for him was cut short? You decide.
REFERENCES
No book references were used in this episode, only online research. A recommended movie to see, in Spanish only, about Santo Toribio Romo is “Santo Toribio Romo: Del Sueño a la Gloria.”
SOURCE : http://mexicounexplained.com/saint-toribio-romo-mexican-martyr-angelic-coyote/
News Around the Republic
of Mexico | July 2006
The Migrant's Saint: Toribio Romo is a Favorite of Mexicans Crossing the Border
Alfredo Corchado - Dallas Morning News
Santa Ana de Guadalupe,
Mexico – As the United States calls out the National Guard and prepares to
build new fences along the border, some migrants in this deeply Catholic area
are seeking assistance – but not from some ordinary coyote or guide.
They're turning to a saint.
His name is Toribio Romo González, a priest whose rise to sainthood began in
the 1920s, after he was killed during a Christian uprising in this
central-coastal state of Jalisco
To many, he's known as a
patron of migrants – a figure who, legend has it, has led to safety many who
have braved the hazards of border crossings.
The popularity of the priest has soared since he died in 1928. Many Mexicans
who have headed north or returned home tell inspirational stories about being
spared through St. Toribio's intervention.
Luciano González López, 45, who returned not long ago to his hometown of
Teocatilche from Denver, tells such a tale.
Last year, he said, he and two other men were on their way to Colorado in
search of work, when they got lost in the smoldering Arizona desert.
They walked for nearly two days without water, he said, when suddenly they saw
a shadowy figure standing next to what looked like an ocean.
"It wasn't an ocean," he said. (They were, after all, in the middle
of the Sonoran Desert.) "But the sight of this man next to an ocean gave
us enough hope to follow him out."
With tears rolling down his cheek as his son Benito put an arm around him, he
went on:
"When I told my wife back in Mexico, she responded: 'It was St. Toribio,
the migrant-smuggling saint, leading you to safety. I had been praying to him
for your well-being.'"
"Suddenly,
everything made sense. It was a santo coyote who saved us."
Such stories – and such faith – have made St. Toribio's hometown a thriving
destination for tourists and religious pilgrims. A few years ago, The New York
Times described Santa Ana de Guadalupe as "once a dying village of 400
cattle farmers." Today, the remote town attracts hundreds, sometimes
thousands, of visitors each week. Many are Mexicans living in the U.S. who are
home for a visit. Many are migrants about to head north.
A new, larger church is under construction. Street vendors do a brisk trade
hawking everything from religious medals to pirated CDs, including one
compilation of Mexican folk songs heralding St. Toribio's works.
"He was killed years ago, but his soul is still very much with us
today," said Juana Romo, a 79-year-old vendor who identified herself as a
cousin of the dead saint.
Father Romo was killed on Feb. 25, 1928, by Mexican soldiers during the
Cristero War, a popular uprising against the anti-clerical provisions of the
1917 Mexican Constitution. In 2000, Pope John Paul II canonized him and 24
other Catholics martyred in the war.
"He was a priest with a sensitive heart, an ardent homilist,"
according to the Vatican's official Web site. "A lover of the Eucharist,
he often prayed, 'Lord, do not leave me, nor permit a day of my life to pass,
without my saying the Mass, without receiving your embrace in Communion.'
"
Some Mexicans said even more migrants will seek the protection of St. Toribio,
as Americans step up efforts to curb illegal border crossings.
Yet, few people here
expect the border measures – from more troops to higher walls to costly
night-vision cameras – to much discourage illegal migration, despite its risks.
Last year, almost 500 people, most of them Mexicans, died trying to reach U.S.
soil.
And so, many people from across Mexico are flocking to this region, known as
Los Altos de Jalisco, in search of a guide with a reputation for divine powers.
Many maintain that only a miracle can help them overcome the growing array of
obstacles.
"The number of migrants coming here in search of miracles is growing and
will only get bigger," said the Rev. Gabriel González Pérez, parish priest
of the small chapel where the remains of St. Toribio are buried.
"Father Toribio's philosophy was that hunger knows no border. That's why
many migrants come here and pray to him. And then they ask us to bless key
chains or pictures of Father Toribio before they put them around their
necks."
"They're putting their faith and lives in his hands."
According to legend, it was in the late 1970s that migrants began telling
stories about St. Toribio's coming to their rescue.
One such tale, from the 1990s, is about a man named Jesús Buendía Gaytán. He
reported that he'd been walking several days in the desert, barely alive, when
he saw a thin young man with white skin and piercing blue eyes. The man offered
him food and water, spoke to him in Spanish, and even gave him a few dollars.
The young man had one request: "When you finally get a job and money, look
for me in Santa Ana de Guadalupe, Jalisco. Ask for Toribio Romo."
Years later, the story goes, Señor Gaytán visited Santa Ana de Guadalupe, in
search of his Good Samaritan. He was said to be dumbfounded, on seeing a photo
of St. Toribio, to recognize the face of his coyote.
The Catholic Church does
not officially confirm such miracles by the saint along the border.
Nonetheless, said Father González, some dioceses in Mexico and the U.S. are
lobbying to have Toribio declared the official patron saint of migrants.
Among the visitors to Santa Ana de Guadalupe on a recent Saturday was Alberto
González, 23. He had returned to Mexico from North Texas, where he'd worked for
three years in construction.
Outside the chapel, the family munched on corn on the cob and listened as a
local band jammed.
Mr. González said his thoughts were already on his next journey northward. He
plans a return to the Dallas area later this year.
"For sure, it'll be the most difficult crossing," he said.
"That's why I'm here – asking Father Toribio to guide me across, to
perform another miracle."
Email acorchado@dallasnews.com
SOURCE : https://www.banderasnews.com/0607/nr-migrantssaint.htm
Cristero martyr now
popular patron of Mexican migrants headed to US
By
May 31, 2012
A man who had been living
as an undocumented immigrant in the U.S. for four years before being caught and
returned recently to Mexico displays small images of St. Toribio Romo, himself
and Our Lady of Guadalupe July 26 as he waits for breakfast at a migrants'
center in Nogales, Mexico. St. Toribio, a Mexican martyr, is widely considered
the patron of immigrants. (CNS photo/David Maung)
SANTA ANA DE GUADALUPE,
Mexico (CNS) — The road signs leading to this hamlet of 292 souls in the dry
highlands northeast of Guadalajara read “Santo Toribio Romo.”
The hamlet’s proper name,
Santa Ana de Guadalupe, is seldom spotted — perhaps because of the popular
appeal of its native son, St. Toribio Romo Gonzalez, patron saint of migrants
and the most famous of the canonized 25 martyrs of the 1920s Cristero
Rebellion.
“None of the saints was
especially well-known,” says Father Antonio Gutierrez, spokesman for the
Archdiocese of Guadalajara.
But with time, St.
Toribio became known throughout the region and in migrant communities on both
sides of the border — something Father Gutierrez called “a phenomenon that no
one expected.”
Catholics in the Los
Altos region of Jalisco state rebelled against the anti-clerical policies of
the central government between 1926 and 1929 in a conflict that left church and
state at odds for much of the last century.
The conflict remains
contentious in some political and intellectual circles, but times have
progressed to the point that signage on public roads can signal the birth place
of a Cristero martyr, and the road itself might be known as the Cristero Trail.
Victor Ramos Cortes, a
former seminarian and church observer, said the signs changed as St. Toribio
became better known and pilgrims plied the highways leading to Santa Ana in
ever bigger numbers.
The saint’s popularity
corresponds with a tendency that observers like Ramos call “religion popular,”
or the people’s religion, in which people worship in their own way and adapt
Catholicism and saints — including some not recognized by the church — to suit
their purposes.
St. Toribio was born in
1900 and became a priest at age 21. He was murdered by soldiers in 1928 near
the town of Tequila during height of the Cristero Rebellion, and his remains
were brought back to the parish in Santa Ana.
How he became so popular
remains a mystery, although local priests have told Ramos of attempts by
prelates to gather relics and promote the popularity of St. Toribio Romo.
Attempts to locate Father Gabriel Gonzalez, the local priest in St. Ana, were
unsuccessful.
What remains certain is that
a martyr of the Cristero Rebellion became known as the patron saint of
undocumented migrants and colloquially known as “Santo Pollero,” referring to
the handlers paid by migrants to smuggle them over the border.
Migrants seek his
intervention before heading north, while those en route say sightings of St.
Toribio are commonly reported during difficult times on the journey.
Visitors to St. Toribio
Romo Sanctuary in Santa Ana say he makes migrants invisible to border agents.
Other histories suggest he simply appears.
“It’s as if he’s there
waiting for them on the other side with a pickup truck,” Ramos said of many of
the accounts.
Stories of St. Toribio
helping migrants started surfacing in the 1970s. Many such stories were told by
migrants from Los Altos, a region famed for ranching, tequila distilling and
blue-eyed inhabitants. Others were recounted by migrants heading for the United
States.
The migrants, said Father
Jose Luis Aceves, rector of the Catholic basilica in San Juan de Los Lagos,
would say of their experiences with St. Toribio, “This is what gave me passage
to the United States.”
“It’s the legend that
legitimized him,” Father Aceves added.
Others say he visits the
sick, appearing to them in the hospital.
“I was desperate after
six months … and came to ask for a miracle,” said Octavio Martinez, who came to
Santa Ana to give thanks after his broken arm healed due to what he believes
was St. Toribio’s intervention.
Visitors like Martinez
are common at the small sanctuary in Santa Ana, where St. Toribio celebrated
his first Mass. Because of the number of pilgrims, a bigger church, with
seating for 2,000 people, is being built.
Much of the town now
dedicates itself to serving the pilgrims, said Alicia Romo, a mother of four
who grew up in St. Ana and works at the sanctuary.
“On Sundays, people don’t
fit inside,” she said. The hamlet swells with pilgrims on May 25, too, the
feast of St. Toribio.
The devotion to St.
Toribio extends beyond Los Altos. Taxi drivers in Guadalajara, for example,
hang small portraits of the saint from the rearview mirrors of their vehicles.
A parish in Tulsa, Okla., dedicated a diocesan shrine to St. Toribio in 2008.
Whether other Cristero
saints reach the prominence of St. Toribio is uncertain — although church
officials are promoting projects such as the massive Sanctuary of the Mexican
Martyrs in suburban Guadalajara.
“It’s a permanent
promotion of the saints,” Father Gutierrez said.
— By David Agren,
Catholic News Service
Cuando
se llevó a cabo el proceso de canonización, varios fieles de su iglesia
rindieron testimonio ante la Comisión para las Causas de los Santos. "Aquí
han llegado enfermos de peritonitis, gente desahuciada, con tumores malignos...
Todos se han curado por la intercesión de Santo Toribio.
Mural
of Padre Toribio near Tequila, Jalisco
>>> Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
Santa Ana de Guadalupe, Messico, 16 aprile 1900 - Tequila, Messico, 25 febbraio 1928
Nacque a Santa Ana de Guadalupe, appartenente alla parrocchia di Jalostotitlán, Jalisco, (Diocesi di San Juan de los Lagos) il 16 aprile del 1900. Vicario con funzioni di parroco a Tequila, Jalisco (Arcidiocesi di Guadalajara). Sacerdote dal cuore sensibile e di assidua orazione. Profondamente preso dal mistero dell'Eucarestia chiese molte volte: "Signore non mi lasciare nemmeno per un giorno senza dire la Messa, senza abbracciarti nella Comunione". In occasione di una Prima Comunione, tenendo l'Ostia Sacra nelle sue mani disse: "Signore, accetteresti il mio sangue che ti offro per la pace della chiesa?". Mentre si trovava ad "Agua caliente", luogo vicino a Tequila, che serviva come rifugio e centro del suo apostolato, volle aggiornare i registri parrocchiali. Lavorò tutto il giorno del venerdí ed anche la notte. Alle cinque della mattina del sabato 25 febbraio 1928, volle celebrare l'Eucarestia ma, sentendosi molto stanco e con sonno, preferì dormire un po' per celebrare meglio. Si era appena addormentato quando un gruppo di contadini e soldati entrarono nella stanza e uno di questi lo indicò dicendo: "Quello è il sacerdote, uccidetelo", el Padre Toribio si svegliò impaurito, si sollevò e lo colpirono. Ferito e vaccillante camminò un po, ma una nuova scarica, alle spalle gli tolse la vita ed il suo sangue generoso tinse di rosso la terra di questa zona di Jalisco.
Emblema: Palma
Martirologio Romano: In località Tequila nel territorio di Guadalajara in Messico, san Turibio Romo, sacerdote e martire, che fu ucciso nell’imperversare della persecuzione in odio del suo sacerdozio.
Per ordinarlo prete, dato
che ha solo 22 anni e qualche mese, ci vuole a norma di codice la dispensa
papale, ma gli inizi del suo ministero non sono dei migliori. Nella prima
parrocchia la gente non lo capisce e gli crea un mucchio di difficoltà; nella
seconda gli proibiscono addirittura di celebrar messa e recitare il rosario in
pubblico. Forse è un po’ troppo schierato dalla parte dei poveri, forse dà noia
a qualcuno, certamente è un elemento che disturba e che bisogna “tenere a
bada”. Lui ingoia, sopporta, soffre in silenzio; al vescovo ricorre non per
chiedere giustizia, ma per spiegare le cose secondo verità. Il vescovo ascolta
e…lo trasferisce: quattro parrocchie in appena cinque anni e nell’ultima lo
manda come parroco perché il clima di quegli anni, da generalmente caldo, lì si
è fatto rovente e nessuno vuole andarci. Anche così si forma un prete: tra le
incomprensioni del parroco, le diffidenze dei fedeli e le cattiverie delle
malelingue. Toribio Romo Gonzalez nasce nel 1900 in una famiglia messicana di
umili condizioni, dove davvero si lavora per mangiare e dove anche i più
piccoli devono fare la loro parte. Così nessuno è più contrario dei genitori al
suo ingresso in seminario: perché le sue braccia si stan facendo robuste e
servono per mantenere la famiglia; ma anche perchè non ci sono soldi per
comprare i libri. Fortuna sua che in casa c’è anche Maria, la sorella maggiore,
che si prende cura della sua vocazione, lavorando nei campi al posto suo e
mettendo da parte i soldi per gli studi. E’ forse per questa povertà che lo
accompagna fin dalla nascita, che Toribio, non appena prete, si schiera dalla
parte dei poveri. Nelle varie parrocchie in cui lo mandano, per prima cosa
organizza l’Azione Cattolica, insegna catechismo ai bambini, ma soprattutto
aiuta i poveri e sostiene i lavoratori.. A settembre del 1927, nel pieno della
persecuzione religiosa e della rivolta dei “cristeros”, diventa parroco di
Tequila. Vi porta il suo grande amore per l’Eucaristia, la sua spiritualità
forte, la sua prolungata preghiera: quando non è in giro ad amministra
sacramenti, per trovarlo bisogna cercarlo in chiesa, ai piedi del tabernacolo.
“Non lasciarmi un solo giorno senza Eucaristia”, è la sua preghiera di ogni
giorno, ma intanto diventa un “prete in incognito”, che battezza, predica e
celebra in clandestinità per sfuggire alla “caccia al prete” che il generale Calles
ha instaurato in Messico. A dicembre 1927 il fratello Roman è ordinato prete e
il vescovo glielo assegna come viceparroco: con loro va ad abitare anche la
sorella Maria, che continua a prendersi cura delle due vocazioni di cui è stata
“mamma” e li aiuta a fare catechismo. Hanno stabilito il loro “quartier
generale” in una vecchia fabbrica di tequila, dove celebrano di
nascosto. Qui, durante la prima comunione di un gruppetto di bambini,
padre Toribio ha trovato la forza di dire: “Gesù, accetteresti il mio sangue
per la pace del Messico?” All’alba del 25 febbraio 1928, dopo una notte
trascorsa a sistemare i registri parrocchiali, viene svegliato da un gruppo
armato che fa irruzione nella casa che lo ospita e che è guidato da un
contadino della zona. E’ lui ad indicarlo agli altri: “Questo è il prete”.
Nella risposta di Padre Toribio non c’è nulla di eroico: “Sì, sono il prete, ma
non uccidermi”. Lo crivellano di colpi e Maria raccoglie tra le lacrime il suo
ultimo respiro. Su una barella improvvisata il corpo del martire viene portato
in piazza ed esposto allo scherno e alle oscenità dei suoi assassini, ma i
parrocchiani riescono a recuperarlo e a dargli degna sepoltura il giorno dopo,
con un funerale che sembra la “canonizzazione popolare” di padre Toribio. Che
di lì a poco comincia davvero a far miracoli: a lui ricorrono, soprattutto, i
malati di tumore, le donne desiderose di un figlio e gli emigranti, sia
regolari che clandestini per necessità, che nell’attraversare le frontiere si
raccomandano a lui. Alla sua tomba accorrono anche i “vip” e i calciatori,
anch’essi contagiati da quello che i “media” messicani hanno definito la
“toribiomania”. Nessuno riesce a spiegarsi la popolarità che gode questo umile
e giovane prete, mentre fioccano grazie speciali, insieme a veri e propri
miracoli, che attirano nel suo piccolo villaggio natale anche duecento pulman
ogni domenica. Giovanni Paolo II° lo ha beatificato nel 1992 e lo ha proclamato
santo il 21 maggio 2000.
Autore: Gianpiero
Pettiti
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90132
Nacque
a Santa Ana de Guadalupe, appartenente alla parrocchia di Jalostotitlán,
Jalisco, (Diocesi di San Juan de los Lagos) il 16 aprile del 1900. Vicario con
funzioni di parroco a Tequila, Jalisco (Arcidiocesi di Guadalajara). Sacerdote
dal cuore sensibile e di assidua orazione. Profondamente preso dal mistero
dell'Eucaristia chiese molte volte: «Signore non mi lasciare nemmeno per un
giorno senza dire la Messa, senza abbracciarti nella Comunione». In occasione
di una Prima Comunione, tenendo l'Ostia Sacra nelle sue mani disse: «Signore,
accetteresti il mio sangue che ti offro per la pace della Chiesa?». Mentre si
trovava ad Aguascalientes, luogo vicino a Tequila, che serviva come rifugio e
centro del suo apostolato, volle aggiornare i registri parrocchiali. Lavorò
tutto il giorno del venerdì ed anche la notte. Alle cinque del mattino di
sabato 25 febbraio 1928, volle celebrare l'Eucaristia ma, sentendosi molto
stanco e con sonno, preferì dormire un poco per celebrare meglio. Si era appena
addormentato quando un gruppo di contadini e soldati entrarono nella stanza e
uno di questi lo indicò dicendo: «Quello è il sacerdote, uccidetelo». Il Padre
Toribio si svegliò impaurito, si sollevò e lo colpirono. Ferito e vacillante
camminò un po', ma una nuova scarica alle spalle gli tolse la vita ed il suo
sangue generoso tinse di rosso la terra di questa zona di Jalisco.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000521_romo-gonzalez_it.html
OMELIA DI SUA SANTITÀ
GIOVANNI PAOLO II
CANONIZZAZIONE DI 27
NUOVI SANTI
Domenica, 21 maggio 2000
1. "Non amiamo a
parole né con la lingua, ma coi fatti e nella verità" (1 Gv 3, 18).
Questa esortazione, presa dall'Apostolo Giovanni nel testo della seconda
lettura di questa celebrazione, ci invita a imitare Cristo, vivendo al contempo
in stretta unione con Lui. Gesù stesso ce lo ha detto nel Vangelo appena
proclamato: "Come il tralcio non può fare frutto da se stesso se non
rimane nella vite, così anche voi se non rimanete in me" (Gv 15, 4).
Attraverso l'unione
profonda con Cristo, iniziata nel Battesimo e alimentata dalla preghiera, dai
sacramenti e dalla pratica delle virtù evangeliche, uomini e donne di tutti i
tempi, quali figli della Chiesa, hanno raggiunto la meta della santità. Sono
santi perché hanno posto Dio al centro della loro vita e hanno fatto della
ricerca e della diffusione del suo Regno la ragione della loro esistenza; santi
perché le loro opere continuano a parlare del loro amore totale per il Signore
e i fratelli, recando copiosi frutti, grazie alla loro fede viva in Gesù Cristo
e al loro impegno ad amare, anche i nemici, come Lui ci ha amato.
2. All'interno del
pellegrinaggio giubilare dei messicani, la Chiesa è lieta di proclamare santi
questi figli del Messico: Cristóbal Magallanes e 24 compagni martiri,
sacerdoti e laici; José María de Yermo y Parres, sacerdote fondatore delle
Religiose Serve del Sacro Cuore di Gesù, e María de Jesús Sacramentado Venegas,
fondatrice delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù.
Per partecipare a questa
solenne celebrazione, onorando così la memoria di questi illustri figli della
Chiesa e della vostra Patria, voi pellegrini messicani siete venuti in gran
numero, accompagnati da un nutrito gruppo di Vescovi. Vi saluto tutti con
grande affetto. La Chiesa in Messico si rallegra di poter contare su questi
intercessori nel cielo, modelli di carità suprema, avendo seguito le orme di
Gesù Cristo. Tutti donarono la propria vita a Dio e ai fratelli, attraverso il
martirio o il cammino dell'offerta generosa al servizio dei bisognosi. La
fermezza della loro fede e la speranza li sostennero nelle diverse prove alle
quali furono sottoposti. Sono una preziosa eredità, frutto della fede radicata
nelle terre messicane, la quale, agli albori del terzo millennio del
cristianesimo, deve essere conservata e rivitalizzata affinché continuiate ad
essere fedeli a Cristo e alla sua Chiesa come avete fatto nel passato. Messico
sempre fedele!
3. Nella prima lettura
abbiamo ascoltato come Paolo si muoveva a Gerusalemme: "parlando
apertamente nel nome del Signore e parlava e discuteva con gli Ebrei di lingua
greca; ma questi tentarono di ucciderlo" (At 9, 28-29). Con la
missione di Paolo si prepara l'opera di propagazione della Chiesa, portando il
messaggio evangelico in ogni luogo. In questa opera non sono mai mancate le
persecuzioni e le violenze contro gli annunciatori della Buona Novella.
Tuttavia, al di sopra delle avversità umane, la Chiesa può contare sulla
promessa dell'assistenza divina. Perciò abbiamo udito che "la Chiesa era
dunque in pace... essa cresceva e camminava nel timore del Signore, colma del
conforto dello Spirito Santo" (At 9, 31).
Possiamo applicare questo
passo degli Atti degli Apostoli alla situazione che dovettero vivere Cristóbal
Magallanes e i suoi 24 compagni, martiri nel primo trentennio del XX secolo. La
maggior parte apparteneva al clero secolare e tre di essi erano laici
seriamente impegnati ad aiutare i sacerdoti. Non abbandonarono il coraggioso
esercizio del loro ministero quando la persecuzione religiosa aumentò
nell'amata terra messicana, scatenando un odio per la religione cattolica.
Tutti accettarono liberamente e serenamente il martirio come testimonianza
della propria fede, perdonando in modo esplicito i loro persecutori. Fedeli a
Dio e alla fede cattolica tanto radicata nelle comunità ecclesiali che
servivano, promuovendo anche il loro benessere materiale, sono oggi un esempio
per tutta la Chiesa e per la società messicana in particolare.
Dopo le dure prove che la
Chiesa sostenne in Messico in quegli anni convulsi, oggi i cristiani messicani,
incoraggiati dalla testimonianza di questi testimoni della fede, possono vivere
in pace e in armonia, apportando alla società la ricchezza dei valori
evangelici. La Chiesa cresce e progredisce, essendo il crogiolo dove nascono
abbondanti vocazioni sacerdotali e religiose, dove si formano famiglie secondo
il piano di Dio e dove i giovani, parte considerevole del popolo messicano,
possono crescere con la speranza in un futuro migliore. Che il luminoso esempio
di Cristóbal Magallanes e dei suoi compagni martiri vi spinga a un rinnovato
impegno di fedeltà a Dio, capace di continuare a trasformare la società
messicana affinché in essa regnino la giustizia, la fraternità e l'armonia fra
tutti!
4. "Questo è il mio
comandamento: che crediamo nel nome del Figlio suo Gesù Cristo e ci
amiamo gli uni gli altri, secondo il precetto che ci ha dato" (1 Gv 3,
23). Il mandato per eccellenza che Gesù ha dato ai suoi è di amarsi
fraternamente come egli ci ha amato (cfr Gv 15, 12). Nella seconda
lettura che abbiamo ascoltato, il comandamento ha un duplice aspetto:
credere nella persona di Gesù Cristo, Figlio di Dio, professandolo in ogni
momento, e amarci gli uni gli altri perché Cristo stesso ce lo ha prescritto.
Questo comandamento è così importante per la vita del credente da trasformarsi
nel presupposto necessario affinché abbia luogo la inabitazione divina. La
fede, la speranza e l'amore portano ad accogliere esistenzialmente Dio come
cammino sicuro verso la santità.
Si può dire che fu questo
il cammino intrapreso da José María de Yermo y Parres, che visse il suo dono
sacerdotale a Cristo aderendo a Lui con tutte le sue forze, e al contempo
distinguendosi per il suo atteggiamento fondamentalmente orante e
contemplativo. Nel Cuore di Cristo trovò la guida per la sua spiritualità, e
considerando il suo amore infinito per gli uomini, volle imitarlo facendo della
carità la regola della sua vita.
Il nuovo Santo fondò le
religiose Serve del Sacro Cuore di Gesù e dei Poveri, denominazione che
riunisce i suoi due grandi amori, che esprimono nella Chiesa lo spirito e il
carisma del nuovo santo.
Care Figlie di San José
María de Yermo y Parres: vivete con generosità la ricca eredità del
vostro fondatore, cominciando dalla comunione fraterna in comunità e
prolungandola nell'amore misericordioso per il fratello, con umiltà, semplicità
ed efficacia, e, al di sopra di tutto, in perfetta unione con Dio.
5. "Rimanete in me e
io in voi... Chi rimane in me e io in lui, fa molto frutto, perché senza di me
non potete fare nulla" (Gv 15, 4-5). Nel Vangelo che abbiamo
ascoltato, Gesù ci ha esortato a rimanere in Lui, per unire a sé tutti gli
uomini. Questo invito esige di portare a termine il nostro impegno battesimale,
di vivere nel suo amore, d'ispirarsi alla sua Parola, di alimentarsi con
l'Eucaristia, di ricevere il suo perdono e, quand'è necessario, di portare con
Lui la croce. La separazione da Dio è la tragedia più grande che l'uomo possa
vivere. La linfa che giunge al tralcio lo fa crescere; la grazia che proviene
da Cristo ci rende adulti e maturi affinché rechiamo frutti di vita eterna.
Santa María de Jesús
Sacramentado Venegas, prima messicana canonizzata, seppe rimanere unita a
Cristo nella sua lunga esistenza terrena e per questo recò frutti abbondanti di
vita eterna. La sua spiritualità fu caratterizzata da una singolare pietà
eucaristica, poiché è chiaro che cammino eccellente per l'unione con il Signore
è cercarlo, adorarlo, amarlo nel santissimo mistero della sua presenza reale
nel Sacramento dell'Altare.
Volle prolungare la sua
opera con la fondazione delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù, che proseguono
oggi nella Chiesa il suo carisma della carità verso i poveri e i malati. Di
fatto, l'amore di Dio è universale, intende giungere a tutti gli uomini; perciò
la nuova Santa comprese che il suo dovere era di diffonderlo, prodigandosi in
attenzioni verso tutti fino alla fine dei suoi giorni, anche quando l'energia
fisica diminuì e le dure prove attraversate nel corso dell'esistenza ridussero
le sue forze. Fedelissima nell'osservanza delle costituzioni, rispettosa verso
i Vescovi e i sacerdoti, sollecita con i seminaristi, Santa María de Jesús
Sacramentado è un'eloquente testimonianza di consacrazione assoluta al servizio
di Dio e dell'umanità dolente.
6. Questa solenne
celebrazione ci ricorda che la fede comporta una relazione profonda con il
Signore. I nuovi santi ci insegnano che i veri seguaci e discepoli di Gesù sono
coloro che compiono la volontà di Dio e che sono uniti a Lui mediante la fede e
la grazia.
Ascoltare la parola di
Dio, rendere armoniosa la propria esistenza, mettendo al primo posto Cristo, fa
sì che la vita dell'essere umano si configuri a Lui. Il "rimanete in me e
io in voi" continua ad essere l'invito di Gesù che deve risuonare continuamente
in ognuno di noi e nel nostro ambiente. San Paolo, accogliendo questa stessa
chiamata, poté esclamare: "non sono più io che vivo, ma Cristo vive
in me" (Gal 2, 20). Che la Parola di Dio proclamata in questa
liturgia faccia sì che la nostra vita sia autentica rimanendo esistenzialmente
uniti al Signore, amando non solo a parole ma con i fatti e nella verità
(cfr 1 Gv 3, 18)! Così la nostra vita sarà realmente "per
Cristo, con Cristo ed in Cristo".
Stiamo vivendo il Grande
Giubileo dell'Anno 2000. Fra i suoi obiettivi vi è quello di "suscitare in
ogni fedele un vero anelito alla santità" (Tertio
Millennio adveniente, n. 42). Che l'esempio di questi nuovi Santi, dono
della Chiesa in Messico alla Chiesa universale, spinga i fedeli, con tutti i
mezzi a loro disposizione e soprattutto con l'aiuto della grazia di Dio, a
ricercare con coraggio e decisione la santità!
Che la Vergine di
Guadalupe, invocata dai martiri nel momento supremo del loro dono di sé, alla
quale San José María de Yermo e Santa María de Jesús Sacramentado Venegas
professarono una così tenera devozione, accompagni con la sua materna
protezione i buoni propositi di quanto onorano oggi i nuovi Santi e aiuti
coloro che seguono il loro esempio, guidi e protegga anche la Chiesa affinché,
con la sua azione evangelizzatrice e la testimonianza cristiana di tutti i suoi
figli, illumini il cammino dell'umanità nel terzo millennio cristiano! Amen.
© Copyright 2000 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Chapel
of Saint Toribio Romo González in the main church of Tequila, Jalisco, Mexico.
TORIBIO ROMO GONZÁLEZ
Nació en Santa Ana de
Guadalupe, perteneciente a la parroquia de Jalostotitlán, Jal. (Diócesis de San
Juan de los Lagos), el 16 de abril de 1900. Vicario con funciones de párroco en
Tequila, Jal., (Arquidiócesis de Guadalajara). Sacerdote de corazón sensible,
de oración asidua. Apasionado de la Eucaristía pidió muchas veces: «Señor, no
me dejes ni un día de mi vida sin decir la Misa, sin abrazarte en la Comunión».
En una Primera Comunión, al tener la sagrada Hostia en sus manos, dijo: «¿Y
aceptarías mi sangre, Señor, que te ofrezco por la paz de la Iglesia?» Estando
en Aguascalientes, un lugar cercano a Tequila que le servía de refugio y centro
de su apostolado, quiso poner al corriente los libros parroquiales. Trabajó el
viernes todo el día y toda la noche. A las cinco de la mañana del sábado 25 de
febrero de 1928, quiso celebrar la Eucaristía pero, sintiéndose muy cansado y
con sueño prefirió dormir un poco para celebrar mejor. Apenas se había quedado
dormido cuando un grupo de agraristas y soldados entraron en la habitación y
cuando uno de ellos le señaló diciendo: «Ése es el cura, mátenlo», el Padre
Toribio se despertó asustado, se incorporó y recibió una descarga. Herido y
vacilante caminó un poco, una nueva descarga, por la espalda, cortó la vida del
mártir y su sangre generosa enrojeció la tierra de esa barranca jalisciense.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000521_romo-gonzalez_sp.html
CANONIZACIÓN DE 27 SANTOS
MEXICANOS
1. "No amemos de
palabra ni de boca, sino con obras y según la verdad" (1 Jn 3, 18).
Esta exhortación, tomada del apóstol Juan en el texto de la segunda lectura de
esta celebración, nos invita a imitar a Cristo, viviendo a la vez en estrecha
unión con Él. Jesús mismo nos lo ha dicho también en el Evangelio recién
proclamado: "Como el sarmiento no puede dar fruto por sí, si no permanece
en la vid, así tampoco vosotros, si no permanecéis en mí" (Jn 15,4).
A través de la unión
profunda con Cristo, iniciada en el bautismo y alimentada por la oración, los
sacramentos y la práctica de las virtudes evangélicas, hombres y mujeres de
todos los tiempos, como hijos de la Iglesia, han alcanzado la meta de la
santidad. Son santos porque pusieron a Dios en el centro de su vida e hicieron
de la búsqueda y extensión de su Reino el móvil de su propia existencia; santos
porque sus obras siguen hablando de su amor total al Señor y a los hermanos
dando copiosos frutos, gracias a su fe viva en Jesucristo, y a su compromiso de
amar como Él nos ha amado, incluso a los enemigos.
2. Dentro de la
peregrinación jubilar de los mexicanos, la Iglesia se alegra al proclamar
santos a estos hijos de México: Cristóbal Magallanes y 24 compañeros mártires,
sacerdotes y laicos; José María de Yermo y Parres, sacerdote fundador de las
Religiosas Siervas del Sagrado Corazón de Jesús, y María de Jesús Sacramentado
Venegas, fundadora de las Hijas del Sagrado Corazón de Jesús.
Para participar en esta
solemne celebración, honrando así la memoria de estos ilustres hijos de la
Iglesia y de vuestra Patria, habéis venido numerosos peregrinos mexicanos,
acompañados por un nutrido grupo de Obispos. A todos os saludo con gran afecto.
La Iglesia en México se regocija al contar con estos intercesores en el cielo,
modelos de caridad suprema siguiendo las huellas de Jesucristo. Todos ellos entregaron
su vida a Dios y a los hermanos, por la vía del martirio o por el camino de la
ofrenda generosa al servicio de los necesitados. La firmeza de su fe y
esperanza les sostuvo en las diversas pruebas a las que fueron sometidos. Son
un precioso legado, fruto de la fe arraigada en tierras mexicanas, la cual, en
los albores del Tercer milenio del cristianismo, ha de ser mantenida y
revitalizada para que sigáis siendo fieles a Cristo y a su Iglesia como lo
habéis sido en el pasado.
3. En la primera lectura
hemos escuchado cómo Pablo se movía en Jerusalén "predicando públicamente
el nombre del Señor. Hablaba y discutía también con los judíos de lengua
griega, que se propusieron suprimirlo" (Hch 9, 28-29). Con la misión
de Pablo se prepara la propagación de la Iglesia, llevando el mensaje
evangélico a todas las partes. Y en esta expansión, no han faltado nunca las
persecuciones y violencias contra los anunciadores de la Buena Nueva. Pero, por
encima de las adversidades humanas, la Iglesia cuenta con la promesa de la
asistencia divina. Por eso, hemos oído que "la Iglesia gozaba de paz [...]
Se iba construyendo y progresaba en la fidelidad al Señor y se multiplicaba
animada por el Espíritu Santo" (Hch 9,31).
Bien podemos aplicar este
fragmento de los Hechos de los Apóstoles a la situación que tuvieron que vivir
Cristóbal Magallanes y sus 24 compañeros, mártires en el primer tercio del
siglo XX. La mayoría pertenecía al clero secular y tres de ellos eran laicos
seriamente comprometidos en la ayuda a los sacerdotes. No abandonaron el
valiente ejercicio de su ministerio cuando la persecución religiosa arreció en
la amada tierra mexicana, desatando un odio a la religión católica. Todos
aceptaron libre y serenamente el martirio como testimonio de su fe, perdonando
explícitamente a sus perseguidores. Fieles a Dios y a la fe católica tan
arraigada en sus comunidades eclesiales a las cuales sirvieron promoviendo
también su bienestar material, son hoy ejemplo para toda la Iglesia y para la
sociedad mexicana en particular.
Tras las duras pruebas
que la Iglesia pasó en México en aquellos convulsos años, hoy los cristianos
mexicanos, alentados por el testimonio de estos testigos de la fe, pueden vivir
en paz y armonía, aportando a la sociedad la riqueza de los valores evangélicos.
La Iglesia crece y progresa, siendo crisol donde nacen abundantes vocaciones
sacerdotales y religiosas, donde se forman familias según el plan de Dios y
donde los jóvenes, parte notable del pueblo mexicano, pueden crecer con
esperanza en un futuro mejor. Que el luminoso ejemplo de Cristóbal Magallanes y
compañeros mártires os ayude a un renovado empeño de fidelidad a Dios, capaz de
seguir transformando la sociedad mexicana para que en ella reine la justicia,
la fraternidad y la armonía entre todos.
4. "Éste es su
mandamiento: que creamos en el nombre de su Hijo Jesucristo, y que nos amemos
unos a otros tal como nos lo mandó" (1 Jn 3, 23). El mandato por
excelencia que Jesús dio a los suyos es amarse fraternalmente como él nos ha
amado (cf. Jn 15,12). En la segunda lectura que hemos escuchado, el
mandamiento tiene un doble aspecto: creer en la persona de Jesucristo, Hijo de
Dios, confesándolo en todo momento, y amarnos unos a otros porque Cristo mismo
nos lo ha mandado. Este mandamiento es tan fundamental para la vida del
creyente que se convierte como en el presupuesto necesario para que tenga lugar
la inhabitación divina. La fe, la esperanza, el amor llevan a acoger
existencialmente a Dios como camino seguro hacia la santidad.
Este se puede decir que
fue el camino emprendido por José María de Yermo y Parres, que vivió su entrega
sacerdotal a Cristo adhiriéndose a Él con todas sus fuerzas, a la vez que se
destacaba por una actitud primordialmente orante y contemplativa. En el Corazón
de Cristo encontró la guía para su espiritualidad, y considerando su amor
infinito a los hombres, quiso imitarlo haciendo la regla de su vida la caridad.
El nuevo Santo fundó las
Religiosas Siervas del Sagrado Corazón de Jesús y de los Pobres, denominación
que recoge sus dos grandes amores, que expresan en la Iglesia el espíritu y el
carisma del nuevo santo. Queridas hijas de San José María de Yermo y Parres:
vivid con generosidad la rica herencia de vuestro fundador, empezando por la
comunión fraterna en comunidad y prolongándola después en el amor
misericordioso al hermano, con humildad, sencillez y eficacia, y, por encima de
todo, en perfecta unión con Dios.
5. "Permaneced en mí
y yo en vosotros [...] El que permanece en mí y yo en él, ése da fruto
abundante; porque sin mí no podéis hacer nada" (Jn 15, 4.5). En el
evangelio que hemos escuchado, Jesús nos ha exhortado a permanecer en Él, para
unir consigo a todos los hombres. Esta invitación exige llevar a cabo nuestro
compromiso bautismal, vivir en su amor, inspirarse en su Palabra, alimentarse
con la Eucaristía, recibir su perdón y, cuando sea el caso, llevar con Él la
cruz. La separación de Dios es la tragedia más grande que el hombre puede
vivir. La savia que llega al sarmiento lo hace crecer; la gracia que nos viene
por Cristo nos hace adultos y maduros a fin de que demos frutos de vida eterna.
Santa María de Jesús
Sacramentado Venegas, primera mexicana canonizada, supo permanecer unida a
Cristo en su larga existencia terrena y por eso dio frutos abundantes de vida
eterna. Su espiritualidad se caracterizó por una singular piedad eucarística,
pues es claro que un camino excelente para la unión con el Señor es buscarlo,
adorarlo, amarlo en el santísimo misterio de su presencia real en el Sacramento
del Altar.
Quiso prolongar su obra
con la fundación de las Hijas del Sagrado Corazón de Jesús, que siguen hoy en
la Iglesia su carisma de la caridad con los pobres y enfermos. En efecto, el
amor de Dios es universal, quiere llegar a todos los hombres y por eso la nueva
Santa comprendió que su deber era difundirlo, prodigándose en atenciones con
todos hasta el fin de sus días, incluso cuando la energía física declinaba y
las duras pruebas que pasó a lo largo de su existencia habían mermado sus
fuerzas. Fidelísima en la observancia de las constituciones, respetuosa con los
obispos y sacerdotes, solícita con los seminaristas, Santa María de Jesús
Sacramentado es un elocuente testimonio de consagración absoluta al servicio de
Dios y de la humanidad doliente.
6. Esta solemne
celebración nos recuerda que la fe comporta una relación profunda con el Señor.
Los nuevos santos nos enseñan que los verdaderos seguidores y discípulos de
Jesús son aquellos que cumplen la voluntad de Dios y que están unidos a Él
mediante la fe y la gracia.
Escuchar la Palabra de
Dios, armonizar la propia existencia, dando el primer espacio a Cristo, hace
que la vida del ser humano se configure a Él. "Permaneced en mí y yo en
vosotros", sigue siendo la invitación de Jesús que debe resonar
continuamente en cada uno de nosotros y en nuestro ambiente. San Pablo,
acogiendo este mismo llamado pudo exclamar: "vivo yo, pero no soy yo; es
Cristo quien vive en mí" (Gal 2,20). Que la Palabra de Dios
proclamada en esta liturgia haga que nuestra vida sea auténtica permaneciendo
existencialmente unidos al Señor, amando no sólo de palabra sino con obras y de
verdad (cf. 1 Jn 3,18). Así nuestra vida será realmente "por
Cristo, con Él y en Él".
Estamos viviendo el Gran
Jubileo del Año 2000. Entre sus objetivos está el de "suscitar en cada fiel
un verdadero anhelo de santidad" (Tertio
millennio adveniente, 42). Que el ejemplo de estos nuevos Santos, don de la
Iglesia en México a la Iglesia universal, mueva a todos los fieles, con todos
los medios a su alcance y sobre todo con la ayuda de la gracia de Dios, a
buscar con valentía y decisión la santidad.
Que la Virgen de
Guadalupe, invocada por los mártires en el momento supremo de su entrega, y a
la que San José María de Yermo y Santa María de Jesús Sacramentado Venegas
profesaron tan tierna devoción, acompañe con su materna protección los buenos
propósitos de quienes honran hoy a los nuevos Santos y ayude a los que siguen
sus ejemplos, guíe y proteja también a la Iglesia para que, con su acción
evangelizadora y el testimonio cristiano de todos sus hijos, ilumine el camino
de la humanidad en el tercer milenio. Amen.
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25 de febrero: santo
Toribio Romo, el mártir que se aparece a los migrantes
Numerosos testigos
aseguran que este cura de Jalisco continúa hoy dando agua y ayudando a los
migrantes que se pierden en el desierto en su camino hacia Estados Unidos
Juan Luis Vázquez Díaz-Mayordomo 25
de Febrero de 2024
El santo mártir mexicano Toribio Romo.
Hace algunos años, un
migrante se encontraba perdido en el desierto en algún lugar entre México y
Estados Unidos. De pronto apareció de la nada un joven alto, de piel y ojos
claros, que le ofreció agua, algo de dinero e indicaciones precisas para poder
seguir su viaje. Cuando el migrante le dio las gracias y le preguntó dónde
podría encontrarle de nuevo, el joven respondió que en el santuario de Santa
Ana de Guadalupe, en el estado de Jalisco. Años más tarde, aquel hombre volvió
a su país con el objetivo de encontrarse de nuevo con aquel joven que le había
ayudado en su búsqueda de un futuro mejor. Al llegar al pueblo y entrar en la
iglesia, no pudo creer lo que vio: la imagen de su benefactor estaba por todas
partes, pues se trataba de un mártir que había fallecido muchos años antes,
santo Toribio Romo.
Esta no es una historia
desconocida para los mexicanos. Son multitud los que afirman haber sido
ayudados por santo Toribio en su trayecto hacia el país del norte. Algunos
manifiestan que el santo les ayudó cuando morían de sed en el desierto; otros
declaran que les protegió para no ser vistos por las patrullas fronterizas, y
muchos le agradecen la rapidez a la hora de haber obtenido el permiso de
residencia. Por este motivo, no pocos en su país le consideran el patrono de
los migrantes.
Bio
1900: Nace en Santa
Ana de Guadalupe
1922: Es ordenado
sacerdote
1927: Su obispo le
envía a la ciudad de Tequila
1928: Una tropa de
soldados le acribilla hasta matarlo
2000: Es canonizado
por Juan Pablo II
Toribio nació en el 16 de
abril de 1900 en Santa Ana de Guadalupe, estado de Jalisco, una zona muy
marcada por la migración, pues muchos de sus habitantes ya habían probado
suerte en Estados Unidos desde hacía décadas. Su familia era bien conocida en
la parroquia y su madre y sus hermanas cosían para sus necesidades. Un día,
mientras elaboraban un alba para un sacerdote recién ordenado, Toribio exclamó:
«¿Algún día me pondré una de estas?», a lo que una hermana le espetó que «no se
hizo la miel para el hocico de los burros». Sin embargo, otra de ellas le dijo
en bajo al niño: «Sí, no se hizo, pero tú te pondrás una de estas». Y así fue:
a los 13 años ingresó en el seminario, donde, con otros compañeros, fundó una
asociación para jóvenes mientras al mismo tiempo daba clases nocturnas de
alfabetización a obreros que trabajaban en las fábricas. Cuando se ordenó sacerdote,
en 1922, una multitud de niños y adultos ya le conocía con afecto con el
apelativo de padre Tori.
Destinado después a
diferentes pueblos de Jalisco, el comienzo de su ministerio estuvo marcado por
la persecución que sufrió el clero durante aquellos años. En junio de 1926,
mientras Toribio ejercía su ministerio en Yahualica, en la capital del país, el
presidente Plutarco Elías Calles decretó la Ley de Tolerancia de Cultos, una
normativa que limitó considerablemente la actividad del clero en todo México.
En julio, los obispos acordaron como protesta la suspensión del culto en todo
el territorio, un pulso al Gobierno que al final acabaron perdiendo y que
propició una abierta persecución a muerte contra los sacerdotes y sus
colaboradores.
«¿Aceptarías mi sangre?»
En el estado de Jalisco,
las tropas gubernamentales comenzaron a matar a los curas y a colgar de los
postes de telégrafos a los catequistas, mientras el obispo dirigía como podía
la diócesis desde su escondite en las montañas. Toribio Romo inició entonces
una vida nómada, en la que seguía dando catequesis y administrando los
sacramentos allá donde podía, desde fábricas abandonadas hasta ranchos
apartados. Así, escribió en su diario que, en numerosas ocasiones, tuvo que
escapar a la carrera de sus perseguidores, pasando varios días a la intemperie,
ya quemara el sol o arreciara la lluvia, hasta que volvía a encontrar de nuevo
un lugar seguro. En una de esas ocasiones llegó a pasar literalmente mojado
diez días seguidos, «pero a pesar de todo, qué dulce es ser perseguido por la
justicia», escribió.
En 1927, su obispo envió
a Toribio a la localidad de Tequila, donde encontró una destilería abandonada
para seguir con su labor a escondidas. A finales de diciembre, mientras daba la
Primera Comunión a un grupo de 20 niños, le dijo al Señor: «¿Aceptarías mi
sangre, que te ofrezco por la paz de la Iglesia?». No tardó mucho Dios en
aceptar su propuesta, pues los soldados descubrieron su escondite el 25 de
febrero y ya no pudo escapar más.
El día anterior había
trabajado poniendo al corriente los libros de sacramentos y se acostó de
madrugada. Al poco de empezar el sueño, los militares irrumpieron en su cuarto
y se oyó una voz: «¡Ese es el cura, mátenlo!». «Sí soy, pero no me maten» fue
todo lo que alcanzó a decir Toribio antes de recibir dos descargas allí mismo.
Santo Toribio Romo «es
ejemplo de una devoción permanente, porque no fallaba en la oración y en la
celebración de la Eucaristía. De hecho, le pidió a Dios que no lo dejara sin
celebrar Misa un día en su vida, cosa que cumplió», afirma Gutiérrez Montaño,
portavoz de la diócesis
de Guadalajara, cuna del santo. Hoy, a nosotros «nos enseña el cumplimiento
fiel de nuestros compromisos, a pesar de las dificultades, retos y
adversidades». De este modo, «aunque fuera destinado a un pueblo donde era más
fuerte la persecución religiosa, no abandonó a sus fieles en ningún momento y
hasta el último suspiro llevó una administración disciplinada de la parroquia en
la que estaba al frente», añade Gutiérrez Montaño.
SOURCE : https://alfayomega.es/25-de-febrero-santo-toribio-romo-el-martir-que-se-aparece-a-los-migrantes/
Toribio Romo González, Santo.
El santo protector de los Mojados
Por: Luis Alfonso Orozco | Fuente: libro
Presbítero y Mártir
Martirologio Romano: En
la aldea de Tequila, en el territorio de Guadalajara, en México, santo Toribio
Romo, presbítero y mártir, que a causa de su condición sacerdotal fue asesinado
en tiempo de persecución religiosa (1928).
Etimología: Toribio = "Ruidoso" o "Movido", es de
origen griego.
Fecha de canonización: 21 de mayo de 2000 por el Papa Juan Pablo II.
Breve Biografía
Fuente: www.santotoribioromo.com
Nació en Santa Ana de
Guadalupe, ranchería (actualmente, con 390 habitantes) que pertenece al
municipio de Jalostotitlán, en la zona de Los Altos de Jalisco, el 16 de abril
de 1900. Fue hijo de Patricio Romo Pérez y de Juana González Romo, quienes lo
llevaron a bautizar al día siguiente de su nacimiento a la parroquia de la
Virgen de la Asunción.
Como todos los niños, acudió a la escuela parroquial de su pueblo y a la edad
de doce años, por consejo de su hermana y con el apoyo de sus padres, ingresó
al Seminario auxiliar de San Juan de los Lagos. María, además de hermana, fue
una celosa promotora de la educación de Toribio. Sus padres oponían resistencia
a que estudiara, pues era un apoyo en las faenas propias del campo.
"Quica", como era llamada familiarmente María por sus parientes más
cercanos, incluso contribuyó a infundir en él su vocación y fue quien lo
acompañó en todos sus destinos para auxiliarlo.
SACERDOCIO
Después de ocho años pasó al Seminario de Guadalajara. a los 21 años de edad
debió solicitar dispensa de edad a la Santa Sede antes de proceder a la
recepción del orden presbiteral. El señor arzobispo Francisco Orozco y Jiménez
le confirió el diaconado el 22 de septiembre de 1922, y el 23 de diciembre del
mismo año administró la ordenación sacerdotal. Prestó su servicios
ministeriales en Sayula, Tuxpan, Yahualica y Cuquío. En la parroquia de este
último destino se encontró con el señor cura Justino Orona, padre bondadoso que
le brindó su amistad.
La persecución callista contra la Iglesia Católica enardeció los ánimos de los
habitantes de Cuquío y el 9 de noviembre de 1926 se levantaron en armas más de
trescientos hombres para repeler la opresión del Gobierno, que perseguía a
muerte al párroco y a los sacerdotes, quienes anduvieron a salto de mata
huyendo de un lugar a otro, esperando de un momento a otro la muerte. El padre
Toribio escribió en su diario: ..."Pido a Dios verdadero mande que cambie
este tiempo de persecución. Mira que ni la Misa podemos celebrar tus Cristos;
sácanos de esta dura prueba, vivir los sacerdotes sin celebrar la Santa Misa...
Sin embargo, qué dulce es ser perseguido por la justicia. Tormenta de duras
persecuciones ha dejado Dios venir sobre mi alma pecadora. Bendito sea El. A la
fecha, 24 de junio, diez veces he tenido que huir escondiéndome de los
perseguidores, unas salidas han durado quince días otras ocho... unas me han
tenido sepultado hasta cuatro largos días en estrecha y hedionda cueva; otras
me han hecho pasar ocho días en la cumbre de los montes a toda la voluntad de
la intemperie; a sol, agua y sereno. La tormenta que nos ha mojado, ha tenido
el gusto de ver otra que viene a no dejarnos secar, y así hasta pasar mojados
los diez días..."
Su gran amor a la Eucaristía le hacía repetir con frecuencia esta oración: Señor,
perdóname si soy atrevido, pero te ruego me concedas este favor: no me dejes ni
un día de mi vida sin decir la Misa, sin abrazarte en la Comunión... dame mucha
hambre de Ti, una sed de recibirte que me atormente todo el día hasta que no
haya bebido de esa agua que brota hasta la Vida Eterna, de la roca bendita de
tu costado herido. ¡Mi Buen Jesús!, yo te ruego me concedas morir sin dejar de
decir Misa ni un solo día.
En septiembre de 1927, el padre Toribio tuvo que retirarse y desde el cerro de
Cristo Rey lloró afligido porque tenía que dejar el pueblo, decir adiós a su
querido párroco; porque los superiores le ordenaban que se hiciera cargo de la
parroquia de Tequila, Jalisco, lo cual no era una misión apetecible ya que el
municipio era entonces uno de los lugares donde las autoridades civiles y
militares más perseguían a los sacerdotes.
No se intimidó por ello y localizó una antigua fábrica de tequila que se
encontraba abandonada cerca del rancho Agua Caliente, la utilizó como refugio y
lugar para seguir celebrando misas.; presintió que allí sería su muerte
inevitable, y lo dijo: "Tequila, tú me brindas una tumba, yo te doy mi
corazón".
Por los graves peligros el padre Toribio no podía vivir en el curato de
Tequila, y se hospedó en la barranca de Agua Caliete en la casa del señor León
Aguirre. En diciembre de 1927, el hermano menor de Toribio fue ordenado
sacerdote y enviado también a Tequila como vicario cooperador; a los pocos días
llegó también su hermana María para atenderlos y ayudarlos.
MARTIRIO
El padre Toribio había ofrecido su sangre por la paz de la Iglesia y pronto el
Señor aceptó el ofrecimiento. El Miércoles de Ceniza, 22 de febrero, el padre
Toribio pidió al padre Román (su hermano) que le oyera en confesión sacramental
y le diera una larga bendición; antes de irse le entregó una carta con el
encargo de que no la abriera sin orden expresa. También pasó jueves y viernes
arreglando los asuntos parroquiales para dejar todo al corriente. A las 4 de la
mañana del sábado 25 acabó de escribir, se recostó en su pobre cama de otates y
se quedó dormido.
De pronto una tropa compuesta por soldados federales y agraristas, avisados por
un delator, sitió el lugar, brincaron las bardas y tomaron las habitaciones del
señor León Aguirre, encargado de la finca y unagrarista grita: "¡Este es
el cura, mátenlo!" Al grito despertaron el padre y su hermana y él
contestó asustado: "Sí soy... pero no me maten"... No le dejaron
decir más y dispararon contra él; con pasos vacilantes y chorreando sangre se
dirigió hacia la puerta de la habitación, pero una nueva descarga lo derribó.
Su hermana María lo tomó en sus brazos y le gritó al oído: "Valor, padre
Toribio... ¡Jesús misericordioso, recíbelo! y ¡Viva Cristo Rey!" El padre
Toribio le dirigió una mirada con sus ojos claros y murió.
Estando muerto ya su hermano, la amarraron espalda con espalda con el cadáver,
en tanto armaban una camilla de ramajes para transportar el cuerpo del Padre
Toribio.
Los verdugos lo despojaron de sus vestiduras y saquearon la casa para después
llevarse presa a su hermana María a pie hasta el poblado de “La Quemada”, sin
permitirle que sepultara a su hermano, pero antes habían pasado frente a la
presidencia municipal con el cadáver del Mártir Toribio sobre la camilla
improvisada con palos que transportaban unos vecinos, pero ahí, los soldados
que, además, iban silbando y cantando obscenidades al tiempo que los demás
rezaban.
María, ya liberada de su breve aprisionamiento, descalza, así como estaba,
viajó a pie hasta Guadalajara, a casa de sus padres, para aislarse del odio,
cobijarse en el amor paterno y llorar con los suyos la pérdida de su «querido
niño».
La familia Plascencia consiguió permiso de velarlo en su casa y al día
siguiente, domingo 26 de febrero, con mucha gente que rezaba y lloraba, lo
sepultaron en el panteón municipal.
Pasados algunos días su hermano el Padre Román, obediente, abrió la carta en
Guadalajara, encontrándose con que era el testamento del Padre Toribio y leyó
su contenido: "Padre Román, te encargo mucho a nuestros ancianitos padres,
haz cuanto puedas por evitarles sufrimientos. También te encargo a nuestra
hermana Quica que ha sido para nosotros una verdadera madre... a todos, a todos
te los encargo. Aplica dos misas que debo por las Almas del Purgatorio, y pagas
tres pesos cincuenta centavos que le quedé debiendo al señor cura de
Yahualica..."
RELIQUIAS
El padre Toribio murió como mártir de la fe cristiana el 25 de febrero de 1928.
Veinte años después de su sacrificio, los restos del mártir Toribio Romo regresaron
a su lugar de origen, y fueron depositados en la capilla construida por él, en
Jalostotitlán.. El 22 de noviembre de 1992 fue beatificado, y el 21 de mayo de
2000 fue canonizado junto con 24 compañeros.
RELATO DE MARGARITA ROMO
sobrina de Santo Toribio
Aún es posible rescatar la memoria histórica de nuestros Santos Mártires, pues
sobreviven testigos, familiares y personas que tuvieron contacto personal con
ellos o con algún familiar directo. Tal es el caso de Margarita Romo Enríquez,
sobrina carnal de Santo Toribio. Hija de Francisco Romo, hermano del santo y
vecina del tradicional barrio de Santa Teresita, -lugar entrañablemente
relacionado con la vida de los Romo-, ella tiene mucho qué decir de Santo
Toribio. A sus 73 años su figura es erguida; de tez blanca y ojos azules, como
los de mucha gente bella de Los Altos, su rostro amable, sereno y la gran
lucidez en el discurso de su charla, descubren en ella la envidiable madurez y
la satisfacción que deja el deber cumplido.
De su padre, Francisco, y de su tía María, «Quica» para la gente más cercana a
ella, conserva frescas en su memoria las palabras, expresiones y anécdotas que
les oyó decir.
Relata Margarita que desde pequeño, Toribio empezó a evidenciar rasgos de su
vocación:
«En una ocasión, allá en Santa Ana de Guadalupe, Jalisco, lugar donde nació el
santo, `Quica´ y su hermana Hipólita, a quien cariñosamente decían `Pola´, se
encontraban haciendo una alba debajo de un mezquite, para el Cantamisa del
Padre Juan Pérez, quien iba a celebrar ahí.
El pequeño Toribio, de cuatro o cinco años de edad, rondaba el lugar;
llegándose a ellas tocó el alba y preguntó a Quica: -¿Qué están haciendo?...
-Una alba para el padre. -`¿Algún día me pondré una de éstas?... Pola se volteó
y le dijo: `No se hizo la miel para el hocico de los burros´. Quica, como
reprendiendo a su hermana, respondió a Toribio: `Sí, no se hizo la miel para el
hocico de los burros pero tú te pondrás una de éstas´, ante la admiración del
pequeño y la misma `Pola´»... Estas palabras resultaron proféticas.
Doña Margarita sonríe al recordar las travesuras de su tío, hoy santo: «Tanto
Toribio como su hermano Román eran muy traviesos cuando pequeños. En una
ocasión, Toribio pidió a su cuñado Luis prestarse a una travesura; este último
se haría pasar por muerto y Toribio sería quien diera el anuncio. Por supuesto
que la broma era pesada; causó alboroto, duelo y conmoción en los que ahí
estaban. La farsa duró hasta que le pegaron un cigarro encendido en la boca al
«difunto». Se comprende que ahí terminó todo, no sin graves reclamos para los
dos bromistas.
«Era un niño particularmente devoto y trabajador -abunda-. Además de asistir a
la escuela en Jalostotitlán, empleaba su tiempo en hacer mandados: repartía
tortillas en las casas, entregaba la ropa que hilaban, pero también iba
temprano a la parroquia a cumplir sus deberes de acólito. Se le veía con
frecuencia hacer la visita al Santísimo y sorprendía verlo desde pequeño muy
dedicado a la oración. Él mismo invitaba a otros jovencitos, chiquillos, al
rezo del Rosario a la orilla del río». Muchos recuerdos se agolpan de pronto en
la mente y corazón de Margarita, y sus ojos se rasan de emoción.
Su preparación al sacerdocio la completó en Guadalajara, en el Seminario de San
José, a donde pasó el mes de octubre de 1920. Ahí se distinguió no sólo por ser
buen estudiante, sino por otros méritos así como por ser muy juguetón y alegre.
Por ello sus compañeros le pusieron el alias de “El Chirlo”. Hay una anécdota
muy especial en la vida del Padre Toribio:
Desde que era seminarista, se había empeñado en la construcción de una
capillita en su rancho natal, siendo cosa notable que, el día 5 de enero de
1923, prácticamente unas horas antes de su Cantamisa, se cerró la última bóveda
que faltaba en dicha edificación, lo cual le permitió decir su primera misa con
gran devoción, en compañía de sus familiares y amigos.
Su inicial destino fue Sayula, Jal., pero ahí la gente, en general, no lo
comprendió, ocasionándole ello muchas dificultades, al punto de que la jerarquía
eclesiástica tuvo que mudarlo a la parroquia de Tuxpan, Jal., pueblo que está
situado prácticamente al pie del Volcán de Colima y cuyos habitantes lo
trataron con verdadero cariño.
A poco lo volvieron a cambiar, pero ahora a Yahualica, Jal., región totalmente
distinta a la anterior, pero de “aires alteños” y muy cercana a su lugar de
nacimiento. Quizá eso le infundió muchos bríos para trabajar en su apostolado
pero, como paradoja, ahí lo frenaron prohibiéndole hasta que rezara el rosario
en público y celebrara misa, lo cual lo llevó rumbo al arzobispado para poner
las cosas en claro.
El resultado fue un nuevo cambio, ahora a Cuquío, Jal., que tenía como párroco
al señor cura Justino Orona Madrigal (ahora Santo Mártir). En el encontró a un
padre bondadoso que supo comprenderlo y apoyarlo en su entusiasmo para llevar a
cabo los trabajos pastorales. La persecución callista llegó a Cuquío
enardeciendo los ánimos de los habitantes, de quienes se dice que
"anochecían cristianos y amanecían cristeros".
En diciembre de 1927 fue ordenado sacerdote el diácono Román Romo González,
hermano menor del Padre Toribio, siendo destinado también a Tequila, Jal., como
vicario cooperador y entre los dos hermanos se repartieron el trabajo
ministerial, a los pocos días también llegó su hermana María, para atenderlos
en los trabajos de casa y ayudar en el catecismo.
Francisco y Toribio fueron siempre muy hermanables, -explica Margarita-;
prácticamente estuvieron cercanos durante toda la vida.
«En las proximidades de Tequila, andaban mi tío Toribio y mi padre
escondiéndose, a `salto de mata´. Los iban siguiendo los `guachos´, como les
decían a los federales, y no hallaban dónde meterse, pues ahí el terreno era
más o menos parejo. Entonces descubrieron una noria y se metieron al agua. Ahí,
entre la maleza y carrizos que crecían con abundancia en los bordes interiores,
lograron burlar la revisión; permanecieron escondidos ahí toda la noche y el
día siguiente. Se cuidaban uno al otro, pues cabeceaban de sueño y debilidad
por la fatiga excesiva».
TESTIMONIOS
El séptimo día de la semana es el más socorrido por los fieles para visitar el
templo donde se veneran los restos de Santo Toribio. Vienen de diversos puntos
de Jalisco, Zacatecas y Aguascalientes, aunque también han llegado algunos de
Tabasco, Sinaloa y Michoacán.
1.-En el improvisado estacionamiento se observan carros con placas
estadounidenses, pero de dueños mexicanos. En uno de ellos viaja Otilio, un
joven moreno que viste botas vaqueras y sombrero tejano. Viene desde Nevada
para ver al santo, quien hace poco más de un año lo ayudó a cruzar la frontera.
"Un amigo y yo nos fuimos de Jalos con la intención de trabajar en el otro
lado, pero estando cerca de la frontera nos asaltaron y nos golpearon. Se
llevaron todo nuestro dinero y estábamos desconsolados", cuenta Otilio
mientras abre los ojos como si pudiera ver de nueva cuenta lo que sucedió
aquella noche. "No teníamos para pagarle al “pollero” ni para regresar a
la casa. De repente, un carro se detuvo a nuestro lado y un sacerdote nos
invitó a subir. Le platicamos nuestra situación y nos dijo que no nos
preocupáramos, que él nos ayudaría a cruzar la frontera. Y eso hizo. No sabemos
cómo, pero nos pasó por una vereda solitaria. Cuando nos dimos cuenta, ya
estábamos en Estados Unidos. Al bajar nos dio dinero y nos dijo que buscáramos
trabajo en una fábrica cercana, que ahí nos iban a contratar".
La voz de Otilio todavía se quiebra de emoción al narrar que, sumamente
agradecidos, le preguntaron al cura su dirección para pagarle el préstamo con
su primer sueldo.
"Nos dijo: `Ustedes son de Jalisco, ¿verdad? Cuando ganen lo suficiente,
vayan a Santa Ana y pregunten por Toribio Romo. Ése es mi nombre´. Con el
dinero pagamos el hospedaje y, efectivamente, conseguimos trabajo en el lugar
que nos mencionó. Unos meses después venimos a Santa Ana. Cuando entramos a la
iglesia y vimos el retrato del altar, luego luego lo identificamos como el
padre que nos ayudó. Al preguntar por él nos dijeron que había muerto hacía 70
años. Nos pusimos a llorar y dimos nuestro testimonio". Desde entonces,
visita por lo menos una vez al año el templo de quien se ha convertido en su
protector.
2.- El zacatecano Jesús Buendía Gaytán, un campesino de 45 años de edad, cuenta
que hace 2 décadas decidió irse de indocumentado a California para buscar
empleo en alguna plantación. Se puso en contacto con un "pollero" en
Mexicali pero, apenas cruzaron la frontera, fueron descubiertos por la patrulla
fronteriza y para escapar Jesús se internó en el desierto.
Después de caminar varios días por veredas desoladas y más muerto que vivo de
calor y sed, vio acercarse una camioneta. De ella bajó un individuo de
apariencia juvenil, delgado, tez blanca y ojos azules, quien en perfecto
español le ofreció agua y alimentos. Le dijo que no se preocupara porque le
indicaría dónde solicitaban peones. También le prestó unos dólares para
imprevistos. A manera de despedida el buen samaritano le dijo: "Cuando
tengas dinero y trabajo búscame en Jalostotitlán, Jalisco, pregunta por Toribio
Romo".
Luego de una temporada en California, Jesús regresó y quiso visitar a Toribio.
En Jalostotitlán lo mandaron a la ranchería de Santa Ana, a unos 10 kilómetros
del pueblo. “Ahí pregunté por Toribio Romo y me dijeron que estaba en el
templo. Casi me da un infarto cuando vi la fotografía de mi amigo en el altar
mayor. Se trataba del sacerdote Toribio Romo, asesinado durante la guerra
cristera. Desde entonces me encomiendo a él cada vez que voy a Estados Unidos a
trabajar”.
PROCESO DE CANONIZACIÓN
Poco a poco, los fieles fueron llevando las reliquias que habían guardado con
celo y aquellas que permanecían en el ataúd cuando lo exhumaron: la ropa que
portaba Toribio cuando lo mataron, su escapulario, su Biblia y gotas de su
sangre cuidadosamente guardadas en borlas de algodón.
A partir de ese momento comenzó a rendírsele culto en su iglesia y en la de
Tequila. Casi de inmediato empezaron atribuírsele milagros por su intercesión.
El hermano del Padre Toribio, Ramón Romo, también sacerdote, y otros familiares
se encargaron de recopilar testimonios en unos cuadernitos que atesoraron por
décadas con la esperanza de que sirvieran para canonizarlo.
A pesar de los numerosos milagros, el proceso de canonización duró años, debido
a la complejidad del trámite.
Según el Concilio Vaticano II, "los discípulos de Cristo que pueden ser
santificados han sido llamados no según sus obras, sino según el designio y la
gracia de Dios". Por lo mismo, las indagaciones tienen que ser muy
precisas. Cada proceso de averiguación o de recogida de pruebas debe estar a
cargo del obispo, previo permiso de la Santa Sede. A ellos compete el derecho
de investigar sobre la vida, virtudes, martirio, fama de santidad y milagros.
Para ello, primero se recaban documentos o escritos inéditos y se interroga a
los testigos. Luego se elabora el examen de los milagros atribuidos y el de las
virtudes y el martirio. Las investigaciones se envían por duplicado a la
Comisión, junto con un ejemplar de los libros de cada Siervo de Dios, para que
se lleve a cabo una relación del juicio y se envíe al Vaticano, donde proceden
a la misma investigación de nueva cuenta.
Encuestas efectuadas en meses pasados por la Conferencia del Episcopado
Mexicano revelaron que Toribio es uno de los santos más populares, de los 29
mexicanos canonizados hasta ahora, gracias a los favores que concede a quienes
emigran legal o ilegalmente a Estados Unidos.
Autor: Luis Alfonso Orozco
Fuente:Libro "Madera de Héroes"
Uno de los santos mexicanos actualmente más conocidos en el país y también en
los Estados Unidos. Se le conoce popularmente como el Patrono de los Mojados.
El Padre Toribio Romo González es uno de los santos mexicanos actualmente más
conocidos en el país y también en los Estados Unidos. Se le conoce popularmente
como el Patrono de los Mojados, es decir, de los obreros mexicanos que pasan
temporadas en los Estados Unidos en busca del sustento familiar. Muchos de
ellos, en la actualidad, se encomiendan a su protección y no quedan
defraudados.
Algunos fines de semana, la población de Santa Ana Guadalupe, que cuenta con
300 habitantes, en la región de Los Altos de Jalisco, contempla la llegada de
más de 50 autobuses repletos de peregrinos de diversas partes del país, quienes
van a rezar ante la tumba de santo Toribio Romo, a pedirle favores o también a
agradecerle su protección durante algún momento difícil mientras se encontraban
de jornaleros en el vecino país norteño. A la entrada de la población se
levanta un arco monumental de cantera rosa, erigido en el 2000, el año de su
canonización, por un grupo de agradecidos braceros de Zacatecas que le
reconocen como su protector.
Se cuentan algunos casos singulares. Entre ellos el del señor Jesús Buendía, un
campesino zacatecano de 45 años, quien en la década de los ochenta decidió
pasarse como indocumentado a California en busca de empleo en alguna plantación
agrícola. Un “pollero” en Mexicali le hizo cru¬zar la frontera, pero fueron
descubiertos por la patrulla de vigilancia y aquel hombre lo abandonó a su
suerte. Buendía se internó en el desierto para escapar de la guardia.
Después de caminar varios días por veredas desoladas, y desfalleciendo de calor
y sed, vio acercarse una camioneta. De ella bajó un joven delgado, de tez
blanca y ojos azules, quien en perfecto español le ofreció agua y alimento. Le
dijo que no se preocupara porque le indicaría dónde solicitaban peones. También
le dejó unos dólares como ayuda.
A manera de despedida, aquel buen samaritano salido del desierto le dijo:
- Cuando tengas dinero y trabajo, si vuelves a México búscame en Jalostotitlán, Jalisco. Pregunta por Toribio Romo.
Pasados unos años en California, Jesús Buendía regresó a México y quiso agradecer a Toribio su ayuda tan importante en aquella ocasión dramática. Se dirigió a Jalostotitlán y de allí lo mandaron a Santa Ana Guadalupe, a unos 10 kilómetros del pueblo.
“Ahí pregunté por Toribio Romo y me dijeron que estaba en el templo. Casi me da
un infarto cuando vi la fotografía de mi amigo y protector en el altar mayor.
Supe que se trataba del sacerdote Toribio Romo, asesinado durante la Guerra
Cristera. Desde entonces me encomiendo a él cada vez que me voy a los Estados
Unidos a trabajar.”
Sacerdote a los 23 años
Despierta el interés conocer por qué este santo jalisciense, muerto a los 27
años, se ha constituido en el protector de los trabajadores que emigran al gran
país del norte en busca de mejores medios de subsistencia. Dios lo sabe,
seguramente. Hay algunos datos de su biografía que hacen entrever su
preocupación, desde muy joven, por mejorar la situación de los obreros y su
progreso social y moral. Tal vez por haber experimentado en su propia carne
desde pequeño las duras condiciones de la pobreza y el trabajo, pues Toribio
siendo niño ayudó como pastor para colaborar en el sustento familiar. Además,
está el hecho de haber nacido en una tierra de emigrantes, que saben las
penurias que se pasan lejos de los seres queridos.
Los datos principales de la vida y martirio de este santo sacerdote son
bastante conocidos31. El P. Toribio no había cumplido aún 27 años cuando fue
asesinado por un grupo de soldados del gobierno y campesinos agraristas,
contrarios a los cristeros, en el lugar donde había una fábrica de tequila en
Agua Caliente, Jalisco. Llevaba apenas cuatro como sacerdote, pues había sido
ordenado muy joven, poco antes de cumplir los 23 años.
De los altos de Jalisco
Toribio era hijo de Patricio Romo y Juana González, dos sencillos campesinos
del rancho de Santa Ana de Guadalupe, perteneciente a la parroquia de
Jalostotitlán, donde nació el 16 de abril de 1900. Al día siguiente de su
naci¬miento fue bautizado por el párroco D. Miguel Romo. A los siete años
recibió la Primera Comunión. Toribio creció y se educó en una familia
cristiana, en un pueblo sencillo y fervoroso que acostumbraba realizar la
Adoración nocturna al Santísimo y vivía una filial devoción a la Santísima
Virgen de Guadalupe; era costumbre arraigada en todos los hogares rezar el
rosario en honor de la Santísima Virgen, todas las noches al volver de las
jornadas del campo, generalmente después de cenar y antes de entregarse al
sueño reparador.
Desde niño estuvo muy unido de modo especial a su hermana mayor María, “Quica”,
quien hizo las veces de segunda madre y le inculcó un gran amor por la
Santísima Virgen. También estuvo muy unido a Román, su hermano menor, quien
también llegó al sacerdocio y vivió como él las penurias de la persecución
contra la Iglesia y sus ministros. Desde pequeño, el P. Toribio expresó su
deseo de ir al cielo, y hablaba con frecuencia de él con alegría y esperanza.
Una noche, contemplando el cielo tachonado de estrellas brillantes, le dijo a
su hermana:
—Quica, yo creo que en la cumbre de la “Mesita” está el cielo. ¡Cómo deseo ir
allá! (En esa pequeña cumbre se construyó años más tarde una capilla).
sensible a las Necesidades de los pobres
Toribio pasó su niñez como pastor. Fue un muchacho sencillo, jovial,
acostumbrado a la austeridad, y muy perceptivo de las necesidades de los demás.
Desde pequeño también mostró su inclinación por el sacerdocio, ya que fungió
como acólito o monaguillo de su parroquia y se distinguió por su piedad y
atención en el momento de ayudar al sacerdote en la Santa Misa.
A los 13 años se hizo realidad su sueño de comenzar la carrera sacerdotal. Entró primero en el Seminario de San Juan de los Lagos, ciudad en donde también ingresó en la Acción Católica, y desde entonces mostró una sensibilidad especial por los problemas sociales y sindicales de los obreros y sus familias, cuya existencia transcurría entre la marginación y la pobreza.
Le interesaba mucho la educación de los niños. Como seminarista, el joven Toribio
era muy dedicado a la oración, asistía a la santa misa, comulgaba diariamente y
durante el día hacía frecuentes visitas al Santísimo Sacramento. Todos los días
rezaba el rosario en honor de la Madre de Dios. Al cumplir los 20 años, pasó al
seminario de Guadalajara para continuar y concluir sus estudios sacerdotales.
Finalmente, llegó el año de su ordenación, en que pudo culminar todos sus
esfuerzos y privaciones que le parecieron muy poca cosa delante del magno don
que Dios le otorgaba: ser sacerdote de Jesucristo. Tenía muy presentes aquellas
palabras de Jesús: “No me habéis elegido vosotros a Mí, sino que Yo os elegí a
vosotros”. El P. Toribio recibió el diaconado el 3 de septiembre de 1922, y el
23 de diciembre del mismo año fue ordenado sacerdote. En su diario dejó escrito
sus propósitos y resoluciones al recibir las órdenes sagradas. Allí se
encuentra la consagración que hizo de su compromiso sacerdotal al Corazón de
Jesús:
“A ti, Corazón divino de Jesús, a ti Azucena del Tepeyac, mi adorada Madre y mi
única soberana, a ti castísimo San José, consagro de hoy y para siempre el voto
de mi perpetua castidad. Ayudadme y llevadme de la mano por este camino.”
Cantó su Primera Misa de un modo solemne en Santa Ana, el 5 de enero de 1923,
en el templo dedicado a la Virgen de Guadalupe, cuyos cimientos había iniciado
él mismo, siendo todavía seminarista, y donde un día descansarían sus restos
mortales. Sus cuatro años de sacerdote los pasó en varias parroquias rurales,
donde destacó por el celo con que trabajó en su ministerio sacerdotal durante
los años de persecución, atendiendo especialmente a los niños y a los obreros,
quienes vivían en duras condiciones de pobreza y marginación.
El P. Toribio mostró un gran amor a la Eucaristía, consciente de que en Ella se contiene toda la gracia y toda la fortaleza del sacerdote para su ministerio y para afrontar las más duras pruebas como el martirio. Solía rezar delante de Jesucristo Sacramentado:
“Señor, perdóname si soy atrevido, pero te ruego me concedas este favor: no me
dejes ni un día de mi vida sin decir la misa, sin abrazarte en la comunión...
dame mucha hambre de ti, una sed de recibirte que me atormente todo el día
hasta no haya bebido de esa agua que brota hasta la vida eterna, de la roca
bendita de tu costado herido.”
Vocaciónal martirio
En septiembre de 1927, cuando la guerra cristera estaba en su apogeo, el Sr.
Arzobispo de Guadalajara, Francisco Orozco y Jiménez, le dio la orden de
encargarse de la parroquia de Tequila, que era entonces uno de los lugares
donde las autoridades civiles y militares odiaban más a los sacerdotes. Otro
sacerdote había rechazado ir a la población de Tequila por este motivo. El P.
Toribio, obedeciendo dócilmente a su prelado y venciendo el miedo natural que
la nueva misión le inspiraba, se dispuso a marchar allá después de recibir la
bendición de su obispo para cumplir con un mandato que también le llevaría al
martirio.
En los planes de Dios no hay casualidades. Se trata más bien de su santa
Providencia, que permite las cosas y los acontecimientos para nuestro bien
espiritual, aunque tardemos en darnos cuenta. Al P. Toribio Dios lo había
elegido también para la vocación martirial. Quería que su sangre sacerdotal
sirviera para la reconciliación y para el bien de la Iglesia perseguida en
México, para derramar abundantes frutos de perdón y de conversión en muchas
almas.
Durante sus años de seminarista, Toribio había sufrido muchas limitaciones
materiales, como carecer de la ropa necesaria, de alimentos, de libros para
completar sus estudios; su familia era tan pobre que no podía costearle apenas
nada. Sin embargo, nunca se le oyó quejarse, sino que confió plenamente en la
providencia divina. Practicó con sencillez la virtud de la fortaleza cristiana
y la resignación en medio de las dificultades. Sufrió con paciencia las burlas
y bromas pesadas de algunos compañeros en el seminario, pero eso nunca le hizo
apartarse lo más mínimo de su camino, pues él tenía muy claro que Dios lo
llamaba al sacerdocio.
Después, en Tequila, con el nombramiento de encargado de la parroquia, ejerció
su ministerio especialmente en la administración de los sacramentos, pero sin
abandonar la catequesis y la preparación de los niños a la Primera Comunión.
Llevó adelante su ministerio en Tequila de un modo heroico, puesto que el P.
Toribio sabía que lo podían asesinar, y sin embargo afrontaba el peligro con
tal de asistir a los enfermos que lo solicitaban. En las poblaciones donde san
Toribio Romo cumplió su ministerio sacerdotal, los fieles siempre vieron en él un
sacerdote abnegado y apostólico; un pastor que amaba a las personas del lugar y
trataba de conducirlas hacia Cristo.
Anteriormente, en los primeros años de su ministerio estuvo en diversas
poblaciones de su estado natal: Sayula, después en Tuxpan y poco más adelante
en Yahualica, donde se le ordenó recluirse en su casa y le prohibieron rezar
públicamente el rosario y celebrar la misa. Fue una prueba dolorosa que Dios
permitió y que el padre Toribio llevó con resignación y paciencia. Así se iba
templando su ánimo para el sacrificio supremo que le esperaba.
Después lo destinaron a Cuquío, otra población de Jalisco, en donde encontró un
párroco santo, el futuro mártir P. Justino Orona. En lo más duro de la
persecución contra la Iglesia y sus ministros, los dos buenos sacerdotes
pasaron meses por demás azarosos, siempre a salto de mata y espe¬rando de un
momento a otro la muerte de mano de los perseguidores. La jovialidad del Padre
Toribio le permitía estar siempre alegre y procurando cada día una mayor intensidad
de espíritu y constante oración por la Iglesia y la patria.
A la carne de chivo
El P. Justino Orona, párroco de Cuquío, era sacerdote desde 1904 y fue
sacrificado por sus enemigos el 1 de julio de 1928 en una ranchería cercana a
Cuquío35. Era la madrugada de aquel inicio de julio cuando los soldados
llegaron al rancho “Las Cruces” y rompieron a culatazos la puerta del cuarto
donde se encontraba el P. Orona, con su vicario el P. Atilano Cruz, también
mártir.
- Miren quiénes estaban por aquí... ¡dos curas, dos pe¬ces gordos! ¡Qué calladitos estaban! ¡P’a fuera, desgraciados. Ora verán lo que es bueno!..
Con fuertes risotadas e insultándoles, los soldados echaron una soga al cuello del P. Orona y a la cabeza de la silla de montar: con los caballos lo arrastraron fuera del rancho. Su cuerpo quedó materialmente despedazado contra los pedruscos, arbustos y espinas del camino. Metieron en un costal los despojos sangrantes del Padre Orona y a continuación fusilaron al padre vicario Atilano Cruz, en un sitio apartado del poblado. Todo esto ocurrió de madrugada para ocultar sus fechorías al amparo de las sombras.
Después se dirigieron a Cuquío llevando en sendos bu¬rros los cadáveres de
ambos sacerdotes martirizados. Arreando los animales, los soldados llegaron hasta
la plaza del pueblo. Desmontaron los cadáveres sangrantes de las cabalgaduras y
los arrojaron como sacos al duro empedrado. Mientras la gente salía de sus
casas para hacer las compras o dirigirse a sus trabajos, los soldados
comenzaron a gritar como endemoniados: “A la carne de chivo”, burlándose así de
los sacerdotes que acaban de asesinar.
Con gran consternación, con lágrimas e impotencia en sus corazones creyentes,
los buenos vecinos de Cuquío contemplaron aquel terrible holocausto de sus
pastores y la mofa satánica de los verdugos. Por fin, éstos se retiraron y
entonces pudieron recuperar ambos cuerpos para darles cristiana sepultura en el
cementerio.
En la barranca de Tequila
Pero unos meses antes de estos tristes sucesos, en septiembre de 1927 el P.
Toribio se había ido ya a la población de Tequila, donde al poco tiempo se vio
obligado a esconderse en una fábrica destiladora de este famoso licor que había
en un rancho de las cercanías, acogido por sus propietarios. La casa cural de
Tequila había sido convertida en caballeriza por los soldados de guarnición.
Por lo demás, el pueblo no era lugar seguro para él ni para ningún sacerdote.
Desde su escondite en la barranca, el buen sacerdote no se dio descanso; fundó varios centros clandestinos de catequesis para los niños, visitaba a los católicos en sus ranchos interesándose por su situación, y por las noches entraba en el pueblo, visitaba a los enfermos de su parroquia y celebraba la Eucaristía de modo oculto en las casas. En todas estas aventuras le asistía y cuidaba con amor de madre su hermana mayor, María, que en todo compartía las privaciones y sacrificios de su hermano sacerdote.
Aquella barranca, escenario de su martirio, también pre¬senció la acción
pastoral de santo Toribio Romo, pues ahí bautizó a centenares de niños, unió en
matrimonio a muchas parejas y dio pláticas de instrucción religiosa y moral a
los habitantes del lugar, quienes le cuidaban y protegían cuando merodeaban los
soldados federales.
En las diversas poblaciones donde estuvo santo Toribio, los fieles vieron en él
un sacerdote abnegado y apostólico, que se interesaba por sus problemas y
trataba por acercarlos a Cristo. Como le tocó vivir su sacerdocio durante la
dura prueba de la persecución, por amor a sus almas encomendadas, aceptó los
mayores sacrificios y nunca dejó de atenderlos espiritualmente.
Cuenta un testigo de aquellos años heroicos:
“El día de Cristo Rey del año 1927 se concentraron en el pueblo unos quince mil
fieles que asistieron a Misa en un cerro abierto y juraron ante el Santísimo
expuesto de defender la fe, aun a costa de la propia vida. La montaña se
estremeció con los gritos de ¡Viva Cristo Rey! ¡Viva la Virgen Santísima de
Guadalupe!”
Los testigos que le conocieron hablan de él dando una lista de cualidades y de
virtudes que lo igualan a los demás mártires que la Iglesia ha engendrado en
sus veinte siglos de historia: fuerte espíritu de caridad, pasión por la
Iglesia, amor a la Eucaristía (sobre todo se le veía esto en su ma¬nera de
celebrar la Misa) y a la Virgen de Guadalupe, celo apostólico, amor a obreros y
a los niños. Así mismo, destacó por su pobreza de vida y austeridad. Vivía en
una zona plenamente cristera y sin embargo, aun comprendiendo sus motivaciones
y su dolor, se mantuvo al margen de toda lucha armada. Él era un sacerdote y se
consagró a ejercer su ministerio espiritual en bien de todos.
El gobierno federal, viendo que no podía doblegar la re¬sistencia de los
católicos, empleó la técnica de las “reconcentraciones” de la población rural
con el fin de cortar los suministros a los cristeros. Con ello no hizo sino
aumentar los sufrimientos y padecimientos de la pobre gente en Los Altos, que
se vieron obligados a abandonar sus pobres ranchos y aldeas para reconcentrarse
en las poblaciones grandes o en las ciudades como León, en condiciones de
extrema pobreza. El P. Toribio sufría entrañablemente al conocer todo lo que
padecían los pacíficos pobladores de manos del ejército federal y de los
agraristas. Tal vez por ello se ha constituido en especial protector, desde el
cielo, de los migrantes y trabajadores que sufren la pobreza y el alejamiento
forzoso de sus hogares.
La emigraciónforzada
Todas las guerras han arrastrado los fantasmas del hambre, de las enfermedades
y de los desplazamientos forzosos de población para salvar la vida. En esos
duros años en que fue probado el temple del heroico pueblo católico, la
emigración de miles de mexicanos hacia las grandes ciudades o hacia los Estados
Unidos creció en grandes proporciones, constituyendo un serio problema social.
La gente salía de sus pueblos o aldeas cargando sus pocas posesiones
materiales, y muchas veces tenía que esperar varios días y noches en las
estaciones para abordar un tren o el autobús con destino a las ciudades grandes
donde podrían reconstruir su vida.
Fue la época en que ciudades como León y Guadalajara registraron un aumento
considerable de población, procedente sobre todo de la región de los Altos de
Jalisco, que fue la zona más castigada por las reconcentraciones forzosas
planeadas por el ejército federal, al mando de Joaquín Amaro, en su intento por
estrechar el cerco contra los cristeros.
Los vehículos de motor o de tracción animal dejaban atrás los pobres ranchos y
los pueblos repletos de gente con sus humildes enseres domésticos, su
animalitos de granja y lo que pudieran llevar consigo; muchas mujeres con sus
niños en brazos no tenían otro remedio que viajar de pie hasta doce o catorce
horas en los camiones. Se calcula que el éxodo hacia el interior del país llegó
a contar más de 200 mil personas, mientras que otras 400 mil cruzaron las
fron¬teras norteamericanas.
Llegó el día de su martirio
En Tequila, el P. Toribio estuvo acompañado de su hermana mayor María, Quica;
después por temporadas de su hermano menor Román, también sacerdote, quien
llegó para ayudarle. Varias veces ambos hermanos sacerdotes tuvieron que
esconderse, porque los perseguidores buscaban continuamente víctimas, y sus
predilectos eran precisamente los párrocos y sacerdotes de las zonas rurales, a
quienes el gobierno federal calumniaba con la mentira de ser los instigadores
de los cristeros. Del propio diario del P. Toribio se puede leer este
testimonio:
“He tenido que esconderme por días enteros, a veces en hediondas cuevas, a veces en la cumbre de alguna montaña.”
Sus enemigos lo buscaban con rabia y odio criminal. El viernes 24 de febrero de 1928 pasó el día retirado y el sábado 25 quiso celebrar la Misa a las cuatro de la mañana, pero se caía de sueño. Se fue a descansar un rato, vestido como estaba y se quedó dormido. Los soldados lo descubrieron en su escondite el 25 de enero de 1928, pero para esto no faltó un judas que ya lo había delatado a cambio de unas cuantas monedas.
A las cinco de la mañana, siguiendo las indicaciones del judas traidor que lo denunció, bajaron sigilosamente la barranca y penetraron en la habitación del señor León Aguirre, encargado de cuidar la finca39. Pero al abrir la puerta, uno de los agraristas exclamó: “Este no es el cura”. A continuación dieron con la puerta del cuarto donde dormía el Padre Toribio, y uno de los esbirros le quitó el brazo que le cubría la cara y gritó:
- Este es el cura. ¡Mátenlo!
Sorprendidísimo se despertó el padre Toribio, quien apenas tuvo tiempo para darse cuenta de lo que ocurría y decir:
- Sí, soy, pero no me maten...
No pudo concluir la frase. Los soldados y agraristas lo acribillaron a balazos
inmediatamente al grito de “¡Muera el cura!” Con pasos vacilantes, el Padre
Toribio caminó hacia la puerta y una segunda descarga lo hizo caer en brazos de
su hermana María que en aquellos momentos se encontraba con él en la casa.
“¡Valor, padre Toribio...! ¡Jesús misericordioso, recíbelo...! ¡Viva Cristo
Rey!”
Fueron las palabras que su heroica hermana gritó ante los asesinos. Los soldados sacaron el cadáver del sacerdote mártir, mientras entre burlas y con palabras gruesas mortiticaban a la pobre María, que en esos momentos también vivía un martirio moral en su propia alma. Los vecinos del rancho, mortificados por la pena tan grande de ver asesina¬do a su santo pastor, improvisaron con palos y ramas una humilde camilla y así subieron la barranca, con el cuerpo del sacerdote mártir hacia la población de Tequila, en medio de la tropa de soldados que cantaban canciones vulgares y silbaban.
El cadáver fue regando con su sangre el suelo pedregoso de la barranca, el
camino y la entrada a Tequila. Detrás de él iba su hermana María rezando el
rosario, descalza.
Presentía su martirio
El P. Lauro L. Beltrán es del parecer que santo Toribio tenía el presentimiento
de su muerte:
“El viernes 24 celebró su última misa, con una devoción tan grande como si
fuera la primera, cuando fue ungido sacerdote, y como la última, de quien ya
está con un pie en el sepulcro. Todo este día lo pasó como el anterior, en su
agonía de Getsemaní. Por la noche, abrumado de presentimientos, quiso dormir,
pero no conciliaba el sueño. A eso de las tres de la mañana del sábado 25, el
día de su martirio, le dijo a su hermana que preparara todo para la celebración
de la santa misa. Ya encendidas las velas, como a las cuatro de la mañana, se
puso la sotana y entró en el Oratorio. Pero le dijo a su hermana que el sueño
lo dominaba. Se quitó la sotana y así vestido se tendió en la cama, donde pasó
los últimos minutos de su vida, pues los federales habían llegado a la barranca
y lo buscaban con odio implacable y necio para victimarlo. Si lo hubieran
encontrado oficiando la santa misa podría haber habido una profanación, un
sacrilegio. ¿Lo presintió? Ofreció tan sólo su propio sacrificio... Se durmió
en la tierra y despertó en el cielo.”40
¡No debemos llorar... ya está en el cielo!
Dignísima, hermana del sacerdote mártir, en todo fue María, Quica, quien hizo
de segunda madre para él y también Román, su hermano menor sacerdote. Al llegar
a la po¬blación de Tequila, los soldados y agraristas, armando gran alboroto,
tiraron el cadáver en la plaza, frente a la presidencia municipal, como si se
tratara de un animal cazado en el monte. Y a la hermana la llevaron detenida, a
pie, al cuartel de los soldados en La Quemada. Para despedirse de su hermano
mártir, María se arrodilló junto a su cadáver y rezó una oración. Empapó su
rebozo de la sangre y en la frente le dio el último beso.
Mientras tanto, la gente del pueblo reclamaba su cuerpo, pero los militares y los clerófobos se lo impedían; finalmente por la tarde, con mucha dificultad, un vecino del pueblo, tras violenta discusión, logró el permiso de retirar el cadáver y llevarlo a su casa, donde lo amortajaron para velarlo y disponerlo para el sepelio. La gente empezó a llegar. Los rosarios se sucedían uno tras otro; la gente rezaba de rodillas, velando el cuerpo del mártir. Muchos tomaban algodones y los mojaban en la sangre, que aún manaba de sus heridas, para guardarlos como reliquia. Durante dos días aquella sangre permaneció fresca y sin mal olor.
El domingo 26 de febrero, en imponente procesión por la tarde, todo el pueblo condujo el cadáver del sacerdote mártir al cementerio, llevándolo triunfante en hombros. Era su canonización popular.
Finalmente, después de tres días de hambre, sed, burlas e insomnio y con el dolor de no haber podido acompañar a su hermano en el entierro, María fue liberada por aquellos hombres indignos que no merecen el título de soldados. Llevaba la pobre sus humildes vestidos, aún manchados con la sangre de su hermano, y en al alma las huellas del martirio moral a que también la sometieron los verdugos. Ella se trasladó a Guadalajara, donde sus familiares la recibieron con un gran abrazo, entre abundantes lágrimas y con todo el amor que ameritaba. Aunque demacrada y débil, María supo consolar a su familia, con estas palabras admirables de una mujer de fe:
“¡No debemos llorar: el Padre Toribio ya está en el cielo! Démosle gracias a
Dios porque le concedió la palma del martirio, que él quiso sufrir por el
triunfo de la Iglesia.”
Santa Ana de Guadalupe
Sobre las ruinas de la humilde casa donde nació santo Toribio Romo se levanta
hoy una ermita consagrada a la Sagrada Familia. En la cumbre de La Mesita
también se levanta una capilla, para mirar más de cerca el cielo y para
recordar a los fieles que hasta allá se llega después de cumplir la voluntad de
Dios en esta tierra y de amar al prójimo por amor a Cristo.
Por el fervor guadalupano del Padre Toribio y de sus habitantes, la población
se llama hoy Santa Ana de Guadalupe, Jalisco.
El heroísmo de los sacerdotes
Los sacerdotes por su parte imitaron maravillosamente e hicieron propia la
constancia de los obispos en medio de las mayores calamidades; los ejemplos
egregios de virtudes que ellos nos han dado y de los cuales hemos recibido
nosotros grande consuelo los proponemos y los alabamos ante todo el universo
católico, porque son dignos de ello. Y en este asunto, pensamos que a pesar de
que en México se han utilizado todos los artificios, y que todo el esfuerzo y
todas las vejaciones de los adversarios se han dirigido principalmente a este
punto, es decir, a que el Clero y el pueblo se aparten de la jerarquía sagrada
y de la Seda Apostólica, y que sin embargo de todos los sacerdotes, que pasan
de cuatro mil, solamente uno que otro ha faltado a su obligación, no hay nada
que no podamos esperar del Clero mexicano.
Pues estos ministros sagrados unidos estrechamente entre sí obedecieron reverente y libremente a los mandatos de sus obis¬pos, aunque esto las más de las veces no podría hacerse sin grave perjuicio para ellos... debieron sobrellevar con paciencia y fortaleza la pobreza y la necesidad; debían celebrar Misa en privado; mirar por las necesidades espirituales de los fieles en la medida de sus fuerzas y fomentar y mantener el fuego de la piedad en todos; y además, con su ejemplo, con sus consejos y exhortaciones procuraban levantar la mente de los fieles hacia lo alto, y confirmar los ánimos para perseverar pacientemente.
¿Quién se admirará de que la ira y la rabia de los enemigos se haya dirigido principalmente contra los sacerdotes? Pero ellos, siempre que fue necesario, no dudaron en sobrellevar con rostro sereno y con fortaleza de ánimo la cárcel y la misma muerte.
(Papa Pío XI, “Sobre la durísima situación del catolicismo en México”, en la
carta Iniquis afflictisque, 18 de noviembre de 1926).
Este artículo es parte del libro "Madera de Héroes" Semblanza de
algunos héroes mexicanos de nuestro tiempo, de Luis Alfonso Orozco.
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SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/53246/toribio-romo-gonzlez-santo.html#modal
Canonización de los
Santos Mártires Mexicanos 21/05/2000 : https://www.youtube.com/watch?v=Um3hvA304Pw&ab_channel=SanJuanPabloII
Voir aussi : https://abbey-roads.blogspot.ca/2010/04/santo-toribio-romo-gonzalez-patron-of.html
https://catholiccharitiesdom.org/donate-now/the-saint-toribio-romo-fund/
https://www.liderempresarial.com/santo-toribio-patrono-de-los-mojados/