dimanche 26 février 2017

Sainte PAULE de SAINT JOSEPH de CALASANZ (PAULA MONTAL FORNÉS), religieuse et fondatrice de l'Institut des Filles de Marie des Écoles pies


Sainte Paule Montal Fornés de Saint-Joseph de Calasanz

Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles religieuses (+ 1889)

Paula Montal Fornés De San José De Calasanz (1799-1889) béatifiée le 18 avril 1993 - canonisée le 25 novembre 2001 - homélie de Jean-Paul II:

"En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi au paradis" (Lc 23, 43). C'est au paradis, dans la plénitude du Royaume de Dieu, que fut accueillie sainte Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fondatrice de l'Institut des Filles de Marie, religieuses scolopes, après une vie de sainteté. Tout d'abord dans sa ville natale, Arenys del Mar, engagée dans diverses activités apostoliques et pénétrant, à travers la prière et la piété sincère, les mystères de Dieu; ensuite, en tant que fondatrice d'une famille religieuse, s'inspirant de la devise de Giuseppe Calasanz "piété et instruction", elle se consacra à la promotion de la femme et de la famille en suivant son idéal de "sauver la famille, en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu"; pour finir, elle fit preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit, un esprit modelé par Dieu, au cours des trente années de vie retirée à Olesa de Montserrat.

La nouvelle sainte appartient à ce groupe de fondateurs d'instituts religieux qui, au XIXe siècle, se consacrèrent aux nombreuses nécessités qui se présentaient alors et auxquelles l'Église, en suivant l'Évangile et l'inspiration de l'Esprit, devait répondre pour le bien de la société. Le message de sainte Paula continue à être actuel et son charisme éducatif est une source d'inspiration pour la formation des générations du troisième millénaire chrétien.

À Olesa de Montserrat en Catalogne, l’an 1889, sainte Paule de Saint-Joseph de Calasanz (Paule Montal Fornès), vierge, fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles religieuses.

Martyrologe romain


Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz MONTAL FORNÉS

Nom: MONTAL FORNÉS
Prénom: Paule
Nom de religion: Paule de St Joseph de Calasanz
Pays: Espagne

Naissance: 11.10.1799  à Arenys de Mar (Barcelone)
Mort: 26.02.1889  à Olesa de Montserrat (Barcelone)

Etat: Religieuse - Fondatrice
Note: Fondatrice des "Filles de Marie, religieuses des écoles pies". Elle consacre sa vie à l'éducation de la jeunesse et à la promotion religieuse et sociale de la femme.

Béatification: 18.04.1993  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation: 25.11.2001  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 26 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1993 n.16 & 17   -   2001 n.48 p.1-3  -  n.49 p.2
Réf. dans la Documentation Catholique: 1993 p.549
Notice

Paula (Paule) Montal Fornés naît en 1799 à Arenys del Mar (Barcelone) dans une famille chrétienne modeste. Elle est baptisée le jour même. Aînée de cinq enfants, elle doit dès l'âge de dix ans, aider sa mère qui est veuve et elle comprend d'expérience que les filles, et les femmes en général, ont peu d'accès à l'éducation et à la culture. Elle se sent poussée par Dieu à agir en leur faveur. Son projet sera de "sauver la famille en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu". En 1829, elle se rend à Figueras (Gerone, Catalogne) suivie de son amie inconditionnelle Inés Busquets, pour ouvrir une première école de filles fondée sur un vaste projet éducatif, lequel dépasse largement le système pédagogique de l'époque, même en ce qui concerne les garçons. Elle veut une éducation complète, humaine et chrétienne, des femmes, sachant que cela ne peut avoir qu'une influence bénéfique sur la société. Elle prévoit un quatrième vœu pour les religieuses à venir: celui d'enseigner.

En 1837, elle se transfère à Sabadel (Barcelone). Cette femme, cette "mystique enracinée dans l'action", déploie une intense activité. A partir de cette époque, elle s'identifie entièrement avec le charisme de Saint Joseph de Calasanz (le saint espagnol fondateur des Scolopes, qui s'est voué à la scolarisation des enfants pauvres à Rome au 17e siècle). Elle veut vivre selon la spiritualité de ce grand éducateur et selon sa règle qui se résume par la devise: "piété et instruction". Elle fonde une deuxième école à Arenys del Mar, sa ville d'origine, en 1842, puis une troisième à Sabadell en 1846. Elle est toujours en contact avec les Pères Scolopes et grâce à l'aide de deux d'entre eux, elle réussit à obtenir rapidement la structure canonique des Scolopes pour sa Congrégation naissante. Le 2 février 1847, avec trois autres compagnes dont Inés, elle prononce ses vœux comme "Fille de Marie, religieuse des écoles pies" (ou religieuse scolope). En tout, de 1829 à 1859, la sainte a fondé 7 écoles et aidé à la fondation de 4 autres. De plus, elle a été la formatrice de 130 Sœurs de la Congrégation.

En 1859, elle fonde sa dernière école dans le petit village de Olesa de Montserrat, au pied du Monastère et de la Vierge de Montserrat à laquelle elle est particulièrement attachée. Là, pendant une trentaine d'années jusqu'à sa mort, elle mène une vie retirée. Elle donne alors la preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit: un esprit modelé par Dieu. Dans ce collège qui bénéficie de sa présence et auquel va sa préférence, elle est entourée de l'affection et de la vénération de toutes ses Filles. Lorsqu'elle meurt très âgée en 1889, la Congrégation compte 346 religieuses réparties dans 19 collèges en Espagne. Aujourd'hui elles sont 800, qui enseignent à environ 30'000 élèves dans 19 pays et sur 4 continents.

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX

HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II

Dimanche 25 novembre 2001

 

1. "Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui:  "Celui-ci est le roi des Juifs"" (Lc 23, 38).

Cette inscription, que Pilate avait faite placer sur la croix (cf. Jn 19, 19), contient à la fois le motif de la condamnation et la vérité sur la personne du Christ. Jésus est roi - lui-même l'a affirmé - mais son royaume n'est pas de ce monde (cf. Jn 18, 36-37). Devant Lui, l'humanité se divise:  ceux qui le méprisent pour son échec apparent, et ceux qui le reconnaissent comme le Christ, "image du Dieu invisible, Premier-Né de toute créature" (Col 1, 15), selon l'expression de l'Apôtre Paul dans l'Epître aux Colossiens, que nous avons entendue.

Face à la croix du Christ s'ouvre, d'une certaine façon, la grande scène du monde et s'accomplit le drame de l'histoire collective et de chacun. Sous le regard de Dieu, qui dans son Fils unique immolé pour nous s'est fait la mesure de chaque personne, de chaque institution, de chaque civilisation, chacun est appelé à se décider.

2. Face au divin Roi crucifié se sont également présentés ceux qui viennent d'être proclamés saints:  Giuseppe Marello, Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, Léonie Françoise de Sales Aviat et Maria Crescentia Höss. Chacun d'eux s'est confié à sa royauté mystérieuse, en proclamant à travers toute leur vie:  "Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton royaume" (Lc 23, 42). Chacun d'eux a reçu, d'une façon totalement personnelle, la réponse du Roi immortel:  "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis" (Lc 23, 43).

Aujourd'hui! Cet "aujourd'hui" appartient au temps de Dieu, au dessein de salut, dont parle saint Paul dans l'Epître aux Romains:  "Ceux que [Dieu] d'avance a discernés, il les a aussi prédestinés... appelés... justifiés... glorifiés" (Rm 8, 29-30). Cet "aujourd'hui" contient également le moment historique de la canonisation de ce jour, au cours duquel ces quatre témoins exemplaires de la vie évangélique sont élevés à la gloire des autels.

Giuseppe Marello

3. "Car Dieu s'est plu à faire habiter en lui [le Christ] toute la Plénitude" (Col 1, 19). A cette plénitude participa saint Giuseppe Marello, en tant que prêtre du clergé d'Asti et en tant qu'évêque du diocèse d'Acqui. Plénitude de grâce, fomentée en lui par l'intense dévotion à la Très Sainte Vierge Marie; plénitude du sacerdoce, que Dieu lui conféra comme un don et un engagement; plénitude de la sainteté, qu'il atteint en se conformant au Christ, Bon Pasteur. Mgr Marello se forma au cours de la période glorieuse de la sainteté piémontaise, lorsque face à de multiples formes d'hostilités contre l'Eglise et la foi catholique, fleurirent des héros de l'esprit et de la charité, tels que Cottolengo, Cafasso, Dom Bosco, Murialdo et Allamano. Jeune homme bon et intelligent, passionné par la culture et l'engagement civil, notre saint ne trouva que dans le Christ la synthèse de tous les idéaux et c'est à Lui qu'il se consacra dans le sacerdoce. "Protéger les intérêts de Jésus" fut la devise de sa vie, et c'est pour cela qu'il s'identifia totalement à saint Joseph, l'époux de Marie, le "gardien du Rédempteur". Ce qui l'attira profondément chez saint Joseph, fut le service caché, nourri d'une profonde intériorité. Il sut transmettre ce style aux Oblats de saint Joseph, la Congrégation qu'il fonda. Il aimait à leur répéter:  "Soyez extraordinaires dans les choses ordinaires" et il ajoutait:  "Soyez des ermites chez vous et des apôtres à l'extérieur". Le Seigneur voulut utiliser sa forte personnalité, en l'appelant à l'épiscopat dans le diocèse d'Acqui, où, en quelques années, il dépensa toutes ses énergies pour le troupeau, laissant une empreinte que le temps n'a pas effacée.

Paula Montal Fornés de San José de Calasanz

4. "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi au paradis" (Lc 23, 43). C'est au paradis, dans la plénitude du Royaume de Dieu, que fut accueillie sainte Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fondatrice de l'Institut des Filles de Marie, religieuses scolopes, après une vie de sainteté. Tout d'abord dans sa ville natale, Arenys del Mar, engagée dans diverses activités apostoliques et pénétrant, à travers la prière et la piété sincère, les mystères de Dieu; ensuite, en tant que fondatrice d'une famille religieuse, s'inspirant de la devise de Giuseppe Calasanz "piété et instruction", elle se consacra à la promotion de la femme et de la famille en suivant son idéal de "sauver la famille, en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu"; pour finir, elle fit preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit, un esprit modelé par Dieu, au cours des trente années de vie retirée à Olesa de Montserrat.

La nouvelle sainte appartient à ce groupe de fondateurs d'instituts religieux qui, au XIXème siècle, se consacrèrent aux nombreuses nécessités qui se présentaient alors et auxquelles l'Eglise, en suivant l'Evangile et l'inspiration de l'Esprit, devait répondre pour le bien de la société. Le message de sainte Paula continue à être actuel et son charisme éducatif est une source d'inspiration pour la formation des générations du troisième millénaire chrétien.

Léonie Françoise de Sales Aviat

5. Le dessein bienveillant du Père qui "nous fait entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé" trouve en sainte Françoise de Sales Aviat une splendide réalisation:  elle a vécu jusqu'au bout l'offrande d'elle-même. Au coeur de son engagement et de son apostolat, Soeur Françoise de Sales place l'oraison et l'union à Dieu, où elle trouve lumière et force pour surmonter les épreuves et les difficultés, et jusqu'à la fin de son existence elle persévère dans cette vie de foi, désirant se laisser conduire par le Seigneur:  "Ô mon Dieu, que mon bonheur soit de vous sacrifier toutes mes volontés, tous mes désirs!". La résolution qui caractérise si bien Mère Aviat, "M'oublier entièrement", est aussi pour nous un appel à aller à contre-courant de l'égoïsme et des jouissances faciles, et à nous ouvrir aux nécessités sociales et spirituelles de notre temps. Chères Soeurs Oblates de Saint-François-de-Sales, à l'école de votre fondatrice, en communion profonde avec l'Eglise, là où Dieu  vous  a plantées, soyez bien déterminées à recevoir les grâces présentes et à en profiter, car c'est en Dieu que l'on trouve la lumière et le secours nécessaires en chaque circonstance! Confiantes en l'intercession puissante de la nouvelle Sainte, accueillez dans la joie l'invitation à vivre, dans une fidélité renouvelée, les intuitions qu'elle a si parfaitement vécues.

Maria Crescentia Höss

6. Rendre gloire au Christ, le Roi:  ce désir a animé sainte Maria Crescentia Höss dès son enfance! Elle plaça ses qualités à son service. Dieu lui avait doné une belle voix. Jeune fille, elle eut l'occasion de chanter dans une chorale comme soliste, non pour se mettre en valeur, mais pour chanter et jouer de la musique pour le Christ-Roi.

Elle plaça également ses connaissances au service du Seigneur. Cette franciscaine fut une conseillère très sollicitée. Les personnes se pressaient devant la porte du couvent:  des hommes et des femmes simples, mais également des princes et des impératrices, des prêtres et des religieux, des abbés et des évêques. Elle devint ainsi une  sorte de "sage-femme" qui tentait d'accoucher la vérité dans le coeur de celui qui lui demandait conseil.

Toutefois, la douleur ne lui fut pas non plus épargnée. Les rivalités internes existaient déjà à cette époque. Elle supporta les intrigues au sein de sa communauté sans jamais mettre en doute sa vocation.

Le vaste souffle de la passion fit mûrir en elle la vertu de la patience. Elle réussit à devenir Supérieure:  pour elle, diriger spirituellement signifiait servir. Elle avait une attitude généreuse envers les pauvres, maternelle envers ses consoeurs et sensible à l'égard de ceux qui avaient besoin d'une bonne parole. Sainte Crescentia a aimé la signification du Royaume du Christ:  "Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40).


7. "Vous remercierez le Père qui vous a mis en mesure de partager le sort des saints dans la lumière" (Col 1, 12). Jamais autant qu'en ce moment, ces paroles de saint Paul résonnent en nous! La communion des saints nous fait véritablement goûter à l'avance le Royaume céleste et, dans le même temps, elle nous pousse, sur leur exemple, à le construire dans le monde et dans l'histoire.
"Oportet illum regnare", "Car il faut qu'il règne" (1 Cor 15, 25), écrivait l'Apôtre en se référant au Christ.

"Oportet illum regnare" nous répètent, à travers votre témoignage, saint Giuseppe Marello, sainte Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, sainte Léonie Françoise de Sales Aviat et sainte Maria Crescentia Höss! Que votre exemple nous incite à une plus vive contemplation du Christ-Roi, crucifié et ressuscité. Que votre soutien nous aide à marcher fidèlement sur les traces du Rédempteur, afin de partager un jour, avec vous, avec Marie et tous les saints, sa gloire éternelle au paradis. Amen!

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011125_canonization.html

Saint Paula of Saint Joseph of Calasanz

Also known as

Paula Montal Fornes

Paula Montal

Paola Montal

Paola Montal Fornes

Memorial

26 February

Profile

Daughter of Ramon and Vicenta Fornes Montal. Raised in a large and pious family in a small seaside village. Her father died when Paula was 10 years old. She worked as a seamstress and lace-maker, and helped raise her siblings, then helped in her parish to care for other children.

At age thirty, still single and devoting herself privately to God, she and her friend Inez Busquets opened a school in Gerona to provide a good education mixed with spiritual guidance. The school was such a success that she was able to found a college in May 1842, and another school in 1846. To staff and manage the schools, she founded the Daughters of Mary (Pious School Sisters; Escolapias) on 2 February 1847, and took the name Paula of Saint Joseph of Calasanz. Paula served as the leader of the congregation, and they received approval from Pope Blessed Pius IX in 1860. These schools have now spread to four continents.

Born

11 October 1799 at Arenys de Mar, near BarcelonaSpain

Died

26 February 1889 at Olesa de Montserrat, BarcelonaSpain of natural causes

Venerated

28 November 1988 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

18 April 1993 by Pope John Paul II at Rome

Canonized

25 November 2001 by Pope John Paul II

Additional Information

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Martirologio Romano2001 edición

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Cathopedia

L’Osservatore Romano

Santi e Beati

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MLA Citation

“Saint Paula of Saint Joseph of Calasanz“. CatholicSaints.Info. 10 November 2019. Web. 26 February 2021. <https://catholicsaints.info/saint-paula-of-saint-joseph-of-calasanz/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-paula-of-saint-joseph-of-calasanz/



The life of Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fruitful and prophetic, almost centennial, unfolded within a broad historical context (1799-1889), a crisis period during the troubled 19th Century in Spain, torn between the postulates of the Old Regime and the new liberal trends, with significant socio-political, cultural and religious repercussions.

Four cities were especially representative of her life, well-rooted in the land and historical surroundings:

In Arenys de Mar (Barcelona), she spent her childhood and youth (1799-1829). A coastal village, facing the sea, cosmopolitan and industrial, is where she was born into this life, on October 11, 1799, and born into grace that same afternoon. She was brought up in a modest Christian family atmosphere. She participated in the spiritual life of her parish. She stood out because of her love for the Virgin Mary. From the age of 10, she learned the harshness of working to help her mother, a widow with five children. She was the eldest. During that time, through her own experience, she realized that girls, young ladies, women, had scarce possibilities for access to education, to culture,... and she felt called by God to carry out that task. 

Figueras (Gerona), a border city between Spain and France and a military stronghold famous for its weaponry castle, was where she had set her sights. Accompanied by her unconditional friend Inés Busquets, in 1829, she moved to the capital of that area to open her first school for girls, with broad educational programs which far surpassed those required for boys. It was a new school. Figueras was where her special educational apostolate for girls began. A new charisma was born in the Church, an Apostolic Work aimed toward the complete human Christian education of girls and young women, and toward the advancement of women, to save families and transform society. Her followers would distinguish themselves by professing a fourth vow of teaching. 

Sabadell (Barcelona) signifies the origin of her educational work in the Pious Schools. We know that, at least since 1837, she felt totally identified with the spirit of Saint Joseph of Calasanz, and wanted to live by the Calasanz spirituality and rules. With that purpose, after founding a second school in her hometown of Arenys de Mar in 1842, where she came into direct contact with the Piarist Fathers of Mataró, she opened a third school in Sabadell in 1846. The presence of the Piarist Fathers, Fr. Jacinto Felíu and Fr. Agustín Casanovas in the Sabadell school, was providential. There, with their help and guidance, she achieved in a short time, the canonical structure of her newly formed Congregation. On February 2 in 1847, she made her profession as a Daughter of Mary Religious of the Pious Schools, along with her first three companions, Inés Busquets, Felicia Clavell and Francisca de Domingo. At the General Chapter meeting, held in Sabadell on March 14 in 1847, she was not elected General Superior, or even Assistant General.

During the period from 1829 to 1859, she was intensely active, personally founding 7 schools: Figueras (1829), Arenys de Mar (1842), Sabadell (1846), Igualada (1849), Vendrell (1850), Masnou (1852) and Olesa de Montserrat (1959). She inspired and helped to found 4 others: Gerona (1853), Blanes (1854), Barcelona (1857) and Sóller (1857). She was also the formator of the first 130 Sisters of the Pious Schools of the Congregation. A very active and prophetic period in her life. 

Olesa de Montserrat (Barcelona), 1859.The last school personally founded by her. A poor small town, at the foot of the Monastery of Our Lady of Montserrat, to whom she professed great devotion. It was her favorite School, where she stayed until her death (December 15, 1859 to February 26, 1889). Those were 30 years of grace for the girls and young women of Olesa, who benefited from her rich testimony with the example of her generous and holy life. "Everyone loved and adored her...". And for the Congregation: a total yes to God; the Escolapian pedagogy in action and the living of the virtues that should characterize the Pious Schools' educator. And the twilight of a life in God.

The design of Mother Paula Montal's spirituality is comprised of two facets: her participation in the Calasanz spirituality and her unique educational charisma, directed toward the complete human Christian education of women.

Upon her death, the Congregation of the Daughters of Mary, Sisters of the Pious Schools, founded by her, was made up of 346 Escolapias (Sisters of the Pious Schools), who carried out the spirit of the Pious Schools teaching, the legacy of their Foundress, in 19 schools extending throughout the Spanish region.

The canonical process for her Beatification began in Barcelona on May 3, 1957. Pope John Paul II beatified her in Rome on April 18, 1993. The miracle of her Canonization, performed in September of 1993, in Blanquizal, a very marginal and violent area of Medellín (Colombia), for a little 8-year old girl, Natalia García Mora, was approved by Pope John Paul II on July 1, 2000.

To our society, wounded by so many pressures, where the subjects of education for all, the advancement of women, the family, and youth are currently unresolved issues, the new Saint delivers the message of her life and her educational work, a message of love and of service. Her charisma in the 19th Century was a statement of love and hope, especially for women, who found in her a mother and teacher for the young women and girls. And today it continues to be as urgent and current an issue as it was back then.

The educational work of Saint Paula Montal Fornés de San José de Calasanz continues today in the Church, particularly through the more than 800 Sisters of the Pious Schools, spread out over 112 communities, who educate some 30,000 students, in 19 nations on four continents, for the development of women, so that the "civilization of love" may become a reality.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20011125_montal-fornes-de-calasanz_en.html

CANONIZATION OF 4 BLESSEDS

HOMILY OF JOHN PAUL II

Sunday, 25 November 2001

 

1. "There was an inscription over his head,"This is the King of the Jews" (Lk 23,38).

That inscription, which Pilate had placed on the cross (cf. Jn 19,19), contains the motive of the condemnation and the truth about the person of Christ. Jesus is king ... he affirmed it ... but his kingdom is not of this world (cf. Jn 18,36-37). Before him humanity is divided into two parts:  those who reject him on account of his apparent failure, and those who recognize him as theChrist, "the image of the invisible God, begotten before all creation" (Col 1,15), according to the expression of the Apostle Paul in the Letter to the Colossians, that we have heard.

Before the Cross of Christ, the great scene of the world is opened up and the drama of our personal and collective history takes place. Under the gaze of God, who in his Only begotten Son immolated for us, has become the measure of every person, institution, and civilization, each one is called to decide for or against Christ.

2. Those who were just proclaimed saints: Joseph MarelloPaula Montal Fornés de San José de CalasanzLeonie Frances de Sales Aviat and Maria Crescenzia Höss come before the crucified divine king. Each of them entrusted himself/herself to his mysterious kingship, proclaiming with their entire life:  "Jesus, remember me when you enter into your kingdom" (Lk 23,42). And in an absolutely personal way, each received the reply from the immortal King:  "Truly, I say to you, today you will be with me in Paradise" (Lk 23,43).

Today! That "today" belongs to the time of God, to the plan of salvation, of which St Paul speaks in the Letter to the Romans:  "Those whom he foreknew he also predestined ... he also called ... justified ... glorified" (Rom 8,29-20). That "today" contains the historical moment of today's canonization, in which these four exemplary witnesses of evangelical life are raised to the glory of the altars.

 

3. "It pleased God to make every fullness dwell in him Christ" (Col 1,19). St Joseph Marello participated in that fullness, as priest of the clergy of Asti and as Bishop of the Diocese of Acqui. Fullness of grace, fostered in him by an intense devotion to the Blessed Virgin Mary; fullness of the priesthood, which God conferred on him as gift and mission; fullness of holiness which he ahieved, by being conformed to Christ, the Good Shepherd. Bishop Marello was formed in the golden period of holiness in the Piedmont area, when, in the midst of numerous forms of hostility against the Church and the Catholic faith, the champions of the spirit and of charity flourished, Sts Cottolengo, Cafasso, Don Bosco, Murialdo and Allamano. Joseph was a good and intelligent young man, enthusiastic about cultural and social movements, but our saint only found in Christ the synthesis of every ideal and was consecrated to him in the priesthood. "To take care of the interests of Jesus" was his motto inlife, and for this reason he wanted to imitate St Joseph, the spouse of Mary, the custodian of the Redeemer. What strongly attracted him to St Joseph was the life of hidden service, joined with deep interior life. He knew how to transmit this style to the Oblates of St Joseph, the Congregation he founded. He liked to repeat to them, "Be extraordinary in ordinary things" and he added, "Be Carthusians inside your house and apostles outside". The Lord wanted to use his robust personality for his Church, calling him to govern the Diocese of Acqui, where, in the span of a few years, he spent himself for his flock, leaving a memory that has only grown with time.

 

4. "I say to you:  today you will be with me in Paradise" (Lk 23,43). St Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, foundress of the Institute of the Daughters of Mary, Sisters of the Pious Schools, was received in paradise, into the fullness of the kingdom of God, after a life of holiness. First in her native city, Arenys del Mar, she was involved in many apostolic activities and in prayer and interior devotion she was led into the mystery of God; then as foundress of a religious family, inspired by the slogan of St Joseph Calasanz "Piety and Letters", she gave herself to advancing women and the family with her ideal:  "Save the family, educating the young girls in a holy fear of God"; in the end, she was to give proof of the authenticity, the firmness and the beauty of her spirit, a spirit shaped by God during the 30 years of hidden life in Olesa de Montserrat.

The new saint belongs to the group of founders of religious orders who in the 19th century came forward to meet the many needs that were present and that the Church, inspired by the Gospel and by the Spirit, wanted to respond to for the good of society. The message of St Paula is still valid today and her educational charism is a source of inspiration in the formation of the generations of the third Christian millennium.

 

5. The loving plan of the Father "who has made us enter the kingdom of his beloved Son" found a splendid realization in St Frances de Sales Aviat:  who lived her self offering to the end. At the heart of her dedication and of her apostolate, Sister Frances de Sales put prayer and union with God, where she found the light and the energy to overcome trials and difficulties, and to persevere to the end of her life in the life of faith, desiring to be led by the Lord:  "O my God, let my happiness be found in sacrificing my will and my desires for you!". The resolution which distinguished Mother Aviat so well, "Forget oneself completely", is also for us an appeal to go against the current of egotism and easy pleasures, and open ourselves to the social and spiritual needs of our time. Dear Oblate Sisters of St Francis-de-Sales, at the school of your foundress, in profound communion with the Church and wherever God has placed you, be determined to receive the present graces and to benefit from them, for it is in God that we find the light and the help necessary in every circumstance! Trusting in the powerful intercession of the new saint, accept with joy the invitation to live, with renewed fidelity, the intuitions which she so perfectly lived.

 

6. Give glory to Christ the King:  this wish inspired St Maria Crescenzia Höss from her childhood. It was for his service that she used her talents. God gave her a beautiful voice. Already as a young lady she could sing a solo part, not to display herself but to sing and to play for Christ the King.

Her knowledge of her fellow men she placed at the service of the Lord. This Franciscan was an esteemed advisor. To her convent came many visitors:  both simple men and women, princes and empresses, priests and religious, abbots and bishops. In a certain way she became a kind of "midwife" and helped those seeking counsel to bring forth the truth in their hearts.

Sorrow did not spare the saint. "Mobbing" took place in her time. She endured the intrigues of her own community, without ever doubting her own vocation. The long period of suffering allowed her to grow in the virtue of patience. That was helpful for her when she became superior:  for her to direct meant spiritually to serve. She was generous with the poor, motherly with her sisters, and kind to all who needed a kind word. St Crescenzia lived what the Kingdom of Christ means:  "Whatever you do to the least of your brothers, that you do to me" (Mt 25,40).

 

7."Let us give thanks with joy to the Father who has qualified us to share in the inheritance of the saints in light" (Col 1,12). Never as at the present time do the words of St Paul find an echo in our hearts! Truly the communion of saints gives us the foretaste of the Kingdom of heaven, and, at the same time, inspires us, following their example, to build it in the world and in history.

"He must reign" (I Cor 15,25), the Apostle wrote referring to Christ.

"He must reign", you repeat to us with the example of your lives, St Joseph Marello, St Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, St Leonie de Sales Aviat and St Maria Crescenzia Höss. May your example inspire us to living contemplation of Christ the King, crucified and risen. May your support help us to walk faithfully in the footsteps of the Redeemer, to share one day with you together with Mary and all the saints, his eternal glory in heaven. Amen.

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SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011125_canonization.html


Santa Paola di S. Giuseppe di Calasanzio (Paola Montal y Fornes) Fondatrice delle Figlie di Maria


Arenys de Mar, Barcellona, Spagna, 11 ottobre 1799 - Olesa di Montserrat, 26 febbraio 1889

Il suo motto era «Piedad y letras». Il nome da religiosa di questa santa spagnola fu Paola di san Giuseppe Calasanzio. L'incontro con il carisma degli Scolopi, nel 1837, diede infatti una svolta alla sua attività di educatrice, che già aveva fondato due scuole: a Figueras (Gerona) e ad Arenys de Mar (Barcellona), dove era nata nel 1799. A Sabadell (Barcellona) questi istituti confluirono nelle Scuole Pie. Nel 1847 fece la professione religiosa come Figlia di Maria Scolopia insieme a tre compagne. Con la nuova congregazione fondò molte opere. L'ultima a Olesa di Montserrat, dove morì nel 1889. (Avvenire)

Martirologio Romano: A Olésa di Montserrat vicino a Barcellona in Spagna, santa Paola di San Giuseppe Calasanzio Montal y Fornés, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie di Maria delle Scuole Pie.

La vita di Paula Montal Fornés di San Giuseppe Calasanzio, feconda e profetica, quasi centenaria, si svolse in un contesto storico ampio (1799-1889), un periodo di crisi dell'agitato XIX secolo spagnolo, che si dibatteva tra i postulati dell'Antico Regime e le nuove correnti liberali, con ripercussioni socio-politiche, culturali e religiose assai note.

Quattro furono le città specialmente rappresentative nella sua vita, ben radicata nella sua terra e nel suo ambiente storico:

Ad Arenys de Mar (Barcellona), visse la sua infanzia e la sua gioventù (1799-1829). Città della costa, aperta sul mare, cosmopolita ed industriale, lì nacque alla vita, l'11 ottobre del 1799, e nel pomeriggio di quello stesso giorno alla vita della grazia. Si formò in un ambiente familiare cristiano e molto semplice. Partecipò alla vita spirituale della parrocchia. Si distinse per il suo amore verso la Vergine Maria. Da quando aveva 10 anni conobbe la durezza del lavoro per aiutare sua madre, vedova con cinque figli dei quali era la maggiore. In questo periodo, per esperienza propria, constatò che le bambine, le giovani, le donne avevano scarse possibilità di accesso all'educazione, alla cultura... e si sentì chiamata da Dio a svolgere questo compito.

Figueras (Gerona), fu la sua meta. Città di frontiera con la Francia e bastione militare con il suo famoso castello di armi. Accompagnata dalla sua fedelissima amica Inés Busquets, nel 1829, si trasferì nella capitale dell'Ampurdán per aprire la prima scuola femminile, con vasti programmi educativi che superavano abbondantemente il sistema pedagogico per bambini. Si trattava di una scuola nuova. A Figueras, iniziò, quindi, in modo esclusivo, il suo apostolato educativo con le bambine. Lì nacque un carisma nuovo nella Chiesa, un'Opera Apostolica orientata verso l'educazione integrale umana e cristiana delle bambine e delle giovani, verso l'educazione della donna, per salvare le famiglie e trasformare la società. Le sue seguaci si distingueranno perché fanno professione di un quarto voto di insegnamento.

Sabadell (Barcellona), fu la città dove avvenne il trapianto della sua opera educativa nelle Scuole Pie. Sappiamo che almeno a partire dal 1837, si sentì del tutto identificata con il carisma di San Giuseppe Calasanzio e volle vivere la spiritualità e le regole calasanziane. Spinta da questo fine, dopo la fondazione della seconda scuola nella sua città natale (Arenys de Mar, 1842) dove entrò in contatto diretto con i Padri Scolopi di Mataró, aprì una terza scuola a Sabadell nel 1846. E fu provvidenziale la presenza dei Padri Scolopi, Jacinto Felíu ed Agustín Casanovas, nel collegio di Sabadell. Con il loro orientamento ed il loro aiuto, in breve tempo, riuscì ad ottenere la struttura canonica scolopica della sua nascente Congregazione. Il 2 febbraio del 1847, fece professione di Figlia di Maria Scolopia, insieme alle sue prime tre compagne, Inés Busquets, Felicia Clavell e Francisca de Domingo. Nel Capitolo generale, svoltosi a Sabadell, il 14 marzo del 1847, non fu eletta né superiora generale, né assistente generale.

Nel periodo 1829-1859, svolse un'intensa attività, e fondò personalmente 7 scuole: Figueras (1829), Arenys de Mar (1842), Sabadell (1846), Igualada (1849), Vendrell (1850), Masnou (1852) e Olesa de Montserrat (1859). Ispirò ed aiutò la fondazione di altre 4: Gerona (1853), Blanes (1854), Barcelona (1857) e Sóller (1857). Inoltre fu formatrice delle prime 130 Scolopie della Congregazione, che attraversava un periodo di grande attività di vita e di profetismo.

Olesa de Montserrat (Barcellona), 1859: la sua ultima fondazione personale. Un piccolo e povero paese, ai piedi del Monastero della Vergine di Montserrat, per la quale sentì sempre una grande devozione. Fu la sua fondazione prediletta, in cui rimase fino alla morte (15 dicembre 1859-26 febbraio 1889). Furono 30 anni di grazia per le bambine e per le giovani olesane, che godettero della sua testimonianza cristiana e del suo magistero fecondo; per la città di Olesa di Montserrat, arricchita dall'esempio della sua vita totalmente dedicata e santa: "Le volevano bene tutti e la veneravano...."; e per la Congregazione Scolopica: un sì totale a Dio; la pedagogia scolopica in azione ed il vissuto delle virtù che devono caratterizzare l'educatrice scolopica; ed il tramonto di una via in Dio.

Il tracciato della fisionomia spirituale di Madre Paula Montal comprende due sfaccettature: la sua partecipazione alla spiritualità calasanziana ed il suo particolare carisma educativo, orientato verso la formazione umana e cristiana integrale della donna.

Alla sua morte, la Congregazione delle Figlie di Maria Religiose delle Scuole Pie, da lei fondata, era formata da 346 Scolopie che vivevano il carisma educativo scolopico, ereditato dalla loro Fondatrice, in 19 collegi, siti in tutta la geografia spagnola.

Il processo canonico per la sua Beatificazione iniziò a Barcellona, il 3 maggio del 1957. Il Papa Giovanni Paolo II la beatificò a Roma il 18 aprile del 1993. Il miracolo per la sua Canonizzazione, compiuto nel settembre del 1993, a Blanquizal, un quartiere molto emarginato e violento di Medellín (Colombia), a favore della bambina di 8 anni Natalia García Mora, fu approvato da Papa Giovanni Paolo II il 1 luglio del 2000.

Alla nostra società, lacerata da molte tensioni, e dove il tema dell'educazione integrale per tutti, la promozione della donna, la famiglia, la gioventù, sono temi spinosi ed attuali, spesso irrisolti, la nuova Santa dirige il messaggio della sua vita e della sua opera educativa, messaggio d'amore e di servizio. Il suo carisma nel XIX secolo, è stato annuncio di amore e speranza, specialmente per la donna, che scopre in lei la madre e la maestra della gioventù femminile. Ed oggi continua ad essere urgente e piena di attualità, come lo fu allora.

L'opera educativa di Madre Paula Montal Fornés di San Giuseppe Calasanzio, continua oggi nella Chiesa, in particolare attraverso oltre 800 Religiose Scolopie, distribuite in 112 comunità, che educano circa 30.000 alunni in 19 nazioni dei quattro continenti, per la promozione della donna, in modo che "la civiltà dell'amore" diventi una realtà.

Fonte:
Santa Sede 

CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DEI BEATI

OMELIA DI SUA SANTITÀ GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 25 novembre 2001

 

1. "C'era una scritta, sopra il suo capo: Questi è il re dei Giudei" (Lc 23,38).

Quella scritta, che Pilato aveva fatto porre sulla croce (cfr Gv 19,19), contiene al tempo stesso il motivo della condanna e la verità sulla persona di Cristo. Gesù è re - Lui stesso lo ha affermato -, ma il suo regno non è di questo mondo (cfr Gv 18,36-37). Davanti a Lui, l'umanità si divide: chi lo disprezza per il suo apparente fallimento, e chi lo riconosce come il Cristo, "immagine del Dio invisibile, generato prima di ogni creatura" (Col 1,15), secondo l'espressione dell’apostolo Paolo nella Lettera ai Colossesi, che abbiamo ascoltato.

Dinanzi alla croce di Cristo si spalanca, in un certo senso, la grande scena del mondo e si compie il dramma della storia personale e collettiva. Sotto lo sguardo di Dio, che nel Figlio Unigenito immolato per noi si è fatto misura di ogni persona, di ogni istituzione, di ogni civiltà, ciascuno è chiamato a decidersi.

2. Dinanzi al divin Re crocifisso si sono presentati anche coloro che poc'anzi sono stati proclamati Santi: Giuseppe MarelloPaula Montal Fornés de San José de CalasanzLéonie Françoise de Sales Aviat e Maria Crescentia Höss. Ognuno di loro si è affidato alla sua misteriosa regalità, proclamando con tutta la propria vita: "Gesù, ricordati di me quando entrerai nel tuo regno" (Lc 23,42). E, in modo assolutamente personale, ciascuno di loro ha ricevuto dal Re immortale la risposta: "In verità ti dico, oggi sarai con me nel paradiso" (Lc 23,43).

Oggi! Quell'"oggi" appartiene al tempo di Dio, al disegno di salvezza, di cui parla san Paolo nella Lettera ai Romani: "Quelli che [Dio] da sempre ha conosciuto, li ha anche predestinati… chiamati…giustificati…glorificati"(Rm 8,29-30). Quell'"oggi" contiene anche il momento storico dell'odierna canonizzazione, in cui questi quattro esemplari testimoni di vita evangelica sono elevati alla gloria degli altari.

3. "Piacque a Dio di fare abitare in [Cristo]ogni pienezza" (Col 1,19). Di tale pienezza fu reso partecipe san Giuseppe Marello, come sacerdote del clero di Asti e come vescovo della diocesi di Acqui. Pienezza di grazia, fomentata in lui dall'intensa devozione a Maria santissima; pienezza del sacerdozio, che Dio gli conferì come dono ed impegno; pienezza di santità, che egli attinse conformandosi a Cristo, Buon Pastore. Mons. Marello si formò nel periodo aureo della santità piemontese, quando, in mezzo a molteplici forme di ostilità contro la Chiesa e la fede cattolica, fiorirono campioni dello spirito e della carità, quali il Cottolengo, il Cafasso, Don Bosco, il Murialdo e l’Allamano. Giovane buono e intelligente, appassionato della cultura e dell'impegno civile, il nostro Santo trovò solo in Cristo la sintesi di ogni ideale e a Lui si consacrò nel Sacerdozio. "Fare gli interessi di Gesù" fu il motto della sua vita, e per questo si rispecchiò totalmente in san Giuseppe, lo sposo di Maria, il "custode del Redentore". Di san Giuseppe lo attrasse fortemente il servizio nascosto, nutrito di profonda interiorità. Questo stile egli seppe trasfondere negli Oblati di San Giuseppe, la Congregazione religiosa da lui fondata. Ad essi amava ripetere: "Siate straordinari nelle cose ordinarie" e aggiungeva: "Siate certosini in casa e apostoli fuori casa". Della sua robusta personalità, il Signore volle servirsi per la sua Chiesa, chiamandolo all'Episcopato nella Diocesi di Acqui, dove, in pochi anni, spese per il gregge tutte le sue energie, lasciando un’impronta che il tempo non ha cancellato.

4. "In verità ti dico, oggi sarai con me in paradiso" (Lc 23, 43). Nel paradiso, nella pienezza del Regno di Dio, fu accolta Santa Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fondatrice dell'Istituto delle Figlie di Maria, Religiose Scolopie, dopo una vita di santità. Prima nella sua città natale, Arenys del Mar, impegnata in diverse attività apostoliche e addentrandosi, con la preghiere e la pietà sincera, nei misteri di Dio; poi, come fondatrice di una famiglia religiosa, ispirandosi al motto "pietà e lettere", si dedicò alla promozione della donna e della famiglia con il suo ideale di "Salvare la famiglia, educando le bambine nel santo timore di Dio"; alla fine diede prova dell'autenticità, del coraggio e della tenerezza del suo spirito, uno spirito modellato da Dio, durante i trent'anni di vita ritirata a Olesa de Montserrat.

La nuova Santa appartiene a quel gruppo di fondatori di istituti religiosi che nel XIX secolo andarono incontro alle molte necessità che allora si presentavano e alle quali la Chiesa, nella prospettiva del Vangelo e secondo i suggerimenti dello Spirito, doveva rispondere per il bene della società. Il messaggio di Santa Paula continua a essere attuale e il suo carisma educativo è fonte di ispirazione per la formazione delle generazioni dl terzo millennio cristiano.

5. Il disegno benevolo del Padre che "ci fa entrare nel regno del suo Figlio prediletto", trova in San Françoise-de-Sales Aviat una splendida realizzazione:  ella ha vissuto fino alla fine il dono di se stessa. Al centro del suo impegno e del suo apostolato, suor Françoise-de-Sales mise la preghiera e l'unione con Dio, dove trovò luce e forza per superare le prove e le difficoltà, e fino alla fine della sua esistenza perseverò in quella vita di fede, desiderando lasciarsi guidare dal Signore:  "O mio Dio, che la mia felicità sia di sacrificarti tutte le mie volontà, tutti i miei desideri!". La risoluzione che caratterizzò bene Madre Aviat, "Dimenticarmi completamente" è anche per noi un invito ad andare contro corrente rispetto all'egoismo e ai piaceri facili, e ad aprirci alle necessità sociali e spirituali del nostro tempo. Care Sorelle Oblate di San Francesco di Sales, sull'esempio della vostra fondatrice, in comunione profonda con la Chiesa, laddove Dio vi ha poste siate ben determinate a ricevere le grazie presenti e ad approfittarne, poiché è in Dio che si trovano la luce e l'aiuto necessari in ogni circostanza! Confidando nella potente intercessione della nuova Santa, accogliete nella gioia l'invito a vivere, in una fedeltà rinnovata, le intuizioni che lei ha così perfettamente vissuto.

6. Rendere onore a Cristo, il Re:  questo desiderio ha animato santa Maria Crescentia Höss fin dall'infanzia. Al suo servizio mise le sue capacità. Dio le aveva donato una bella voce. Già da ragazza poté cantare nel coro come solista non per far bella mostra di sé, ma per cantare e suonare per Cristo Re.

Mise anche le sue conoscenze a servizio del Signore. Questa francescana fu una consigliera molto richiesta. Le persone si accalcavano davanti alle porte del convento:  oltre a uomini e donne semplici, c'erano principi e imperatrici, sacerdoti e religiosi, abati e Vescovi. Divenne così una specie di "levatrice" che tentava di far partorire la verità nel cuore di chiedeva consiglio.

Tuttavia, neanche a lei fu risparmiato il dolore. Il "Mobbing" esisteva già a quel tempo. Sopportò gli intriganti presenti nella sua comunità senza mai mettere in dubbio la propria vocazione.

L'ampio respiro della passione fece maturare in lei la virtù della pazienza. Riuscì a divenire Superiora: dirigere spiritualmente per lei significava servire. Aveva un atteggiamento generoso verso i poveri, materno verso le consorelle e sensibile verso quanti avevano bisogno di una parola buona. Santa Crescentia ha amato il significato del Regno di Cristo:  "Ogni volta che avete fatto queste cosa a uno dei miei fratelli, l'avete fatto a me" (Mt 25, 40)

7. "Ringraziamo con gioia il Padre che ci ha messi in grado di partecipare alla sorte dei santi nella luce" (Col 1,12). Mai come in questi momenti trovano eco in noi queste parole di san Paolo! Veramente la comunione dei santi ci fa pregustare il Regno celeste e, al tempo stesso, ci spinge, sul loro esempio, a costruirlo nel mondo e nella storia.

"Oportet illum regnare", "Bisogna che egli regni" (1 Cor 15,25), scriveva l'Apostolo, riferendosi a Cristo.

"Oportet illum regnare" ci ripetete, con la vostra testimonianza, voi, san Giuseppe Marello, santa Paula Montal Fornès de San Josè de Calasanz, santa Lèonie de Sales Aviat e santa Maria Crescentia Hoss! Il vostro esempio ci stimoli a una più viva contemplazione di Cristo Re, crocifisso e risorto. Il vostro sostegno ci aiuti a camminare fedelmente sulle orme del Redentore, per condividere un giorno, insieme a voi, insieme a Maria e a tutti i santi, l’eterna sua gloria in paradiso. Amen!

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SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011125_canonization.html

Paula Montal Fornés de San José de Calasanz 

(1799-1889)

La vida de Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fecunda y profética, casi centenaria, se desenvolvió en un contexto histórico amplio (1799-1889), un período en crisis del agitado siglo XIX español, que se debatía entre los postulados del Antiguo Régimen y las nuevas corrientes liberales, con repercusiones socio-políticas, culturales y religiosas muy notorias.

Cuatro ciudades fueron especialmente representativas en su vida, bien enraízada en su tierra y en su entorno histórico:

En Arenys de Mar (Barcelona), vivió su infancia y su juventud (1799-1829). Villa costera, abierta al mar, cosmopolita e industrial, allí nació a la vida, el 11 de octubre de 1799, y a la vida de la gracia, esa misma tarde. Se formó en un ambiente familiar cristiano y muy sencillo. Participó en la vida espiritual de la parroquia. Destacó por su amor a la Virgen María. Desde los 10 años conoció la dureza del trabajo para ayudar a su madre, viuda con cinco hijos. Ella era la mayor. En este período, por propia experiencia, constató que la niña, la joven, la mujer, tenían escasas posibilidades de acceso a la educación, a la cultura..., y se sintió llamada por Dios a realizar esa tarea. 

Figueras (Gerona), ciudad fronteriza con Francia y baluarte militar con su famoso castillo de armas, fue su meta. Acompañada por su incondicional amiga Inés Busquets, en 1829, se trasladó a la capital del Ampurdán para abrir su primera escuela de niñas, con amplios programas educativos, que superaban con creces lo legislado para los niños. Era una escuela nueva. En Figueras comenzó, pues, de manera exclusiva, su apostolado educativo con las niñas. Allí nació un carisma nuevo en la Iglesia, una obra apostólica encaminada a la educación integral humano cristiana de las niñas y jóvenes, a la promoción de la mujer, para salvar las familias y transformar la sociedad. Sus seguidoras se distinguirían por profesar un cuarto voto de enseñanza. 

Sabadell (Barcelona), significó el injerto de su obra educativa en la Escuela Pía. Sabemos, que por lo menos desde 1837, se sentía totalmente identificada con el carisma de San José de Calasanz, y quería vivir la espiritualidad y reglas calasancias. Con esa finalidad, tras la fundación de la segunda escuela en su villa natal, Arenys de Mar, 1842, donde entró en contacto directo con los Padres Escolapios de Mataró, abrió una tercera escuela en Sabadell, 1846.La presencia de los PP.Escolapios, Jacinto Felíu y Agustín Casanovas en el colegio de Sabadell, fue providencial. Allí con su orientación y ayuda, logró en breve tiempo, la estructuración canónica escolapia de su naciente Congregación. El 2 de febrero de 1847, ya profesó, como Hija de María Escolapia, junto a sus tres primeras compañeras, Inés Busquets, Felicia Clavell y Francisca de Domingo.En el capítulo general, tenido en Sabadell, 14 de marzo de 1847, no fue elegida superiora general, ni asistenta general.  

En el período 1829-1859, realizó una intensa actividad fundando personalmente 7 escuelas: Figueras (1829), Arenys de Mar (1842), Sabadell (1846), Igualada (1849), Vendrell (1850), Masnou (1852) y Olesa de Montserrat (1859). Inspiró y ayudó a la fundación de otras 4: Gerona (1853), Blanes (1854), Barcelona (1857) y Sóller (1857). Fue además la formadora de las 130 primeras Escolapias de la Congregación. Período de una gran actividad de vida y profetismo de la misma. 

Olesa de Montserrat (Barcelona), 1859. Su última fundación personal. Un pueblo pequeño y pobre, al pie del Monasterio de la Virgen de Montserrat, a la que profesó una gran devoción. Fue su fundación predilecta, en la que permaneció hasta su muerte (15 de diciembre de 1859, 26 de febrero de 1889). Fueron 30 años de gracia para las niñas y jóvenes olesanas, que se beneficiaron de su testimonio cristiano y de su fecundo magisterio; y para la villa de Olesa de Montserrat, enriquecida con el ejemplo de su vida entregada y santa. "Todos la querían y veneraban..." Y para la Congregación Escolapia: un sí total a Dios; la pedagogía escolapia en acción y la vivencia de las virtudes que deben caracterizar a la educadora escolapia.Y el ocaso de una vida en Dios.

El trazado de la fisonomía espiritual de Madre Paula Montal comprende dos facetas: su participación en la espiritualidad calasancia y su peculiar carisma educativo, encaminado a la formación integral humano cristiana de la mujer.

A su muerte, la Congregación de Hijas de María, Religiosas de las Escuelas Pías, por ella fundada, la formaban 346 Escolapias, que ejercitaban el carisma educativo escolapio, legado por su Fundadora, en 19 colegios, extendidos por toda la Geografía española. El proceso canónico para su Beatificación se inició en Barcelona, el 3 de mayo de 1957. El Papa Juan Pablo II la Beatificó en Roma, el 18 de abril de 1993. El milagro para su Canonización, obrado en septiembre de 1993, en Blanquizal, un barrio muy marginado y violento de Medellín (Colombia), en favor de la niña de 8 años, Natalia García Mora, fue aprobado por el Papa Juan Pablo II, el 1 de julio del 2000.

A nuestra sociedad, lacerada por tantas tensiones, donde la educación integral para todos, la promoción de la mujer, la familia, la juventud, son temas candentes sin resolver, la nueva Santa le dirige el mensaje de su vida y de su obra educativa, mensaje de amor y de servicio. Su carisma en el siglo XIX, fue anuncio de amor y esperanza, especialmente para la mujer, que descubrió en ella a la madre y maestra de la juventud femenina.Y hoy sigue siendo tan urgente y de plena actualidad como entonces.

La obra educativa de Santa Paula Montal Fornés de San José de Calasanz continúa hoy en la Iglesia, particularmente a través de más de 800 Religiosas Escolapias, distribuidas en 112 comunidades, que educan a unos 30.000 alumnos, en 19 naciones de los cuatro continentes, para la promoción de la mujer, para que sea una realidad la "civilización del amor". 

* * * * *

La profunda i profètica vida de Paula Montal i Furnés de Sant Josep de Calassanç, va ser gairebé centenària i es desemvolupà en l'ample marc històric del S. XIX, temps de crisi en l'Antic Règim i les noves corrents lliberals , amb les conseqüents repercussions socio-polítiques, culturals i religioses.

En la seva vida tan arrelada a la terra i a l'entorn històric hi ha quatre ciutats especialment significatives. 

Arenys de Mar (Barcelona), on va viure la infància i la juventud. Vila costanera, oberta a la mar, cosmopolita i industrial: nasqué el dia 11 d'octubre de 1799 i el mateix dia fou batejada. Formada en un ambient familiar cristià, va participar en la vida parroquial o destacà pel seu amor a la Mare de Déu. Era la grant de cinc germans, i des dels deu anys, al morir el pare, s'enfrentà amb la duresa del treball per ajudar a la seva mare viuda. Fou en aquestes circunstàncies on constatà les poques possibilitats de la nena, la noia i la dona per accedir a l'educació, al treball i a la cultura... fou aquí on sentí la crida de Déu per llançar-se a aquesta tasca. 

Figueres (Girona), ciutat frontanera amb França i baluart militar amb el seu famós castell d'armes. Fou el seu inici: acompanyada per la seva incondicional amiga Inés Busquets, l'any 1829, es traslladà a la capital de l'Empordà per obrir la primera escola de nenes, dotada de programes educatius més amples que els que hi havia pels nens en aquella época. Era una escola nova.A Figueres doncs començà el seu apostolat amb dedicació exclusiva a les nenes. Allà va néixer un nou carisma en l'Església: una Obra Apostòlica encaminada a l'educació integral hunano- cristiana per a nenes i joves, a la promoció de la dona, amb l'objectiu de salvar les famílies i transformar la societat. Obra que es distingiria per professar un quart vot d'ensenyança. (Cal a dir que és la única Institució religiosa que en professar emet un quart vot d'ensenyança).

Sabadell(Barcelona), durant la seva nova estada a Arenys de Mar on fundà la segona escola, tingué contacte amb els Pares Escolàpis de Mataró, que en veure-la tant convençuda en el seu projecte, l'adreçaren als Pares Joan Feliu i Agustí Casanovas que estaven en el collegi de Sabadell.Paula es dirigí a Sabadell i va fundar la seva tercera escola.

Amb l'orientació i ajuda dels Pares Escolàpis, en molt poc temps aconseguí l'aprovació canònica de la recent Congragació. El dia 2 de Febrer de 1847, professà ella i les tres primeres companyes, Inés Busquets, Felícia Clavell i Francesca de Domingo, com a Filles de Maria, Religioses Escolàpies.

El dia 14 de març d'aquell mateix any celebraren el Capítol General, en el que se li encomanà el càrrec de Mestra de Novícies, càrrec que li va permetre ser formadora de les 130 primeres Escolàpies. 

Paula vivia plenament l'època profètica de la seva vida. El peíode 1829-1859 fou de gran dinamisme i intensa activitat. Fundà personalment set escoles: Figueres (1829), Arenys de Mar (1842), Sabadell (1846), Igualada (1849), Vendrell (1850), El Masnou (1852) i Olesa de Montserrat (1859). En aquests mateixos anys inspirà i ajudà a la fundació dels collegis de Girona (1853), Blanes (1854), Barcelona (1857) i Sòller (1857). 

Olesa de Montserrat (Barcelona), 1859. Última fundació de la Mare Paula. Un pople petit i senzill. Al peu de la muntanya de la Mare de Déu de Montserrat, a qui tenia molta devoció. Fou la seva casa preferida.Allà visqué els seus anys de plenitud i hi romangué fins a la mort. (Des del dia 15 de septembre de 1859 fins el dia 26 de Fefrer de 1889).

Aquest període final de la seva vida, foren trenta anys de gràcia per les nenes i noies olesanes, que es beneficiaren del seu testimoni cristià i del seu magisteri; i per la villa d'Olesa de Montserrat un exemple de vida entregada i santa. "Tots l'estimaven i la veneraven..." i per la Congregació Escolàpia esdevingué: el sí total a Déu, el model de la pedagogia escolàpia en acció i de la vivència de les virtuds que han de caractiritzar l'educadora escolàpia. I la fí d'una vida viscuda en Déu.

La fisonomia espiritual de la M. Paula Montal comprèn dues vessants: la participació en l'espiritualitat escolàpia, i el carisma educatiu propi, abocat a la formació integral humano-cristiana de la dona.

A la mort de M. Paula, la Congregació de Filles de Maria, Religioses Escolàpies, fundada per ella, comptava amb 346 religioses que exercien el carisma educatiu escolàpi, heretat de la seva fundadora, en 19 collegis distribuits per tota España.

El procés canònic per la seva Beatificació s'inicià a Barcelona, el dia 3 de Maig de 1957. El Papa Juan Pau II la Beatificà a Roma, el dia 18 d'Abril de 1993. El miracle per a la Canonització, fet el 23 de Setembre de 1993, a Blanquizabal, un barri molt marginat i violent de Medellín (Colombia), a favor d'una nena de 8 anys, Natàlia García Mora, va ser aprovat pel Papa Joan Pau II, el dia 1 de Julio de 2000.

A la nostra societat, marcada per tantes tensions, on l'educació integral per a tothom, la promoció de la dona, la família i la juventud són temes candents sense resoldre, la nova Santa ens ofereix el missatge de la seva vida i la seva obra educativa, missatge d'amor i servei.

El seu carisma en el S. XIX, fou anunci d'amor i d'esperança, especialment per la dona, que descubrí en ella la mare i la mestra de la juventud femenina. Avui dia, com en el segle passat, aquest tema és urgent i d'actualitat.

L'obra educativa de Santa Paula Montal i Furnés de Sant Josep de Calassanç continua en l'Església particularment a través de les més de 800 Religioses Escolàpies, distribuides en 112 comunitats, que eduquen uns 30.000 alumnes de 19 nacions de quatre continents, per la promoció de la dona, per tal que esdevingui una realitat la "civilització de l'amor".

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20011125_montal-fornes-de-calasanz_sp.html

MISA DE CANONIZACIÓN DE CUATRO BEATOS
EN LA SOLEMNIDAD DE CRISTO REY

HOMILÍA DE SU SANTIDAD JUAN PABLO II

Domingo 25 de noviembre de 2001

 

1. «Había encima de él una inscripción:  "Este es el rey de los judíos"» (Lc 23, 38).

Esta inscripción, que Pilato había hecho poner sobre la cruz (cf. Jn 19, 19), contiene el motivo de la condena y, al mismo tiempo, la verdad sobre la persona de Cristo. Jesús es rey -él mismo lo afirmó-, pero su reino no es de este mundo (cf. Jn 18, 36-37). Ante él, la humanidad se divide:  unos lo desprecian por su aparente fracaso, y otros lo reconocen como el Cristo, "imagen de Dios invisible, primogénito de toda criatura" (Col 1, 15), según la expresión del apóstol san Pablo en la carta a los Colosenses, que hemos escuchado.

Ante la cruz de Cristo se abre, en cierto sentido, el gran escenario del mundo y se realiza el drama de la historia personal y colectiva. Bajo la mirada de Dios, que en el Hijo unigénito inmolado por nosotros se ha convertido en medida de toda persona, de toda institución y de toda civilización, cada uno está llamado a decidirse.

2. Ante el divino Rey crucificado se han presentado también los que acaban de ser proclamados santos:  José MarelloPaula Montal Fornés de San José de CalasanzLeonia Francisca de Sales Aviat y María Crescencia Höss. Cada uno de ellos se encomendó a su misteriosa realeza, proclamando con toda su vida:  "Jesús, acuérdate de mí cuando llegues a tu reino" (Lc 23, 42). Y, de modo absolutamente personal, cada uno de ellos recibió del Rey inmortal la respuesta:  "Te lo aseguro:  hoy estarás conmigo en el paraíso" (Lc 23, 43).

¡Hoy! Este "hoy" pertenece al tiempo de Dios, al designio de salvación, del que habla san Pablo en la carta a los Romanos:  "A los que de antemano [Dios] conoció, también los predestinó (...), los llamó (...), los justificó (...) y los glorificó" (Rm 8, 29-30). Este "hoy" encierra también el momento histórico de esta canonización, en la que estos cuatro testigos ejemplares de vida evangélica son elevados a la gloria de los altares.

3. "Quiso Dios que residiera en [Cristo] toda plenitud" (Col 1, 19). De esta plenitud fue hecho partícipe san José Marello, como sacerdote del clero de Asti y obispo de la diócesis de Acqui. Plenitud de gracia, fomentada en él por la intensa devoción a María santísima; plenitud del sacerdocio, que Dios le confirió como don y compromiso; plenitud de santidad, que él alcanzó conformándose a Cristo, buen pastor. Monseñor Marello se formó en el período de oro de la santidad piamontesa, cuando, en medio de múltiples formas de hostilidad contra la Iglesia y la fe católica, florecieron campeones  del  espíritu y de la caridad, como Cottolengo, Cafasso, don Bosco, Murialdo y Allamano. Joven bueno e inteligente, apasionado por la cultura y el compromiso civil, nuestro santo encontró únicamente en Cristo la síntesis de todo ideal y a él se consagró en el sacerdocio:  "Cuidar de los intereses de Jesús" fue el lema de su vida, y por esto se reflejó totalmente en san José, el esposo de María, el "custodio del Redentor". De san José lo atrajo fuertemente el servicio oculto, alimentado por una profunda vida interior. Supo infundir este estilo en los Oblatos de San José, la congregación religiosa que fundó. Solía repetirles:  "Sed extraordinarios en las cosas ordinarias", y añadía:  "Sed cartujos en casa y apóstoles fuera de ella"

El Señor quiso servirse de su fuerte personalidad en bien de su Iglesia, llamándolo al episcopado en la diócesis de Acqui, donde, en pocos años, consumió en favor de su grey todas sus energías, dejando una huella que el tiempo no ha borrado.

4. "Te lo aseguro:  hoy estarás conmigo en el paraíso" (Lc 23, 43). En el paraíso, en la plenitud del reino de Dios, fue acogida santa Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fundadora del Instituto de las Hijas de María, Religiosas Escolapias, tras una vida de santidad. Primero en su ciudad natal, Arenys del Mar, comprometida en diversas actividades apostólicas y adentrándose, con la oración y la piedad sincera, en los misterios de Dios; luego, como fundadora de una familia religiosa, inspirada en el lema calasancio "piedad y letras", se dedica a la promoción de la mujer y de la familia con su ideal de "Salvar la familia, educando a las niñas en el santo temor de Dios"; al final dará muestra de la autenticidad, el temple y la ternura de su espíritu, un espíritu modelado por Dios durante los treinta años de vida escondida en Olesa de Montserrat.

La nueva santa pertenece a ese grupo de fundadores de institutos religiosos que en el siglo XIX salieron al paso de las muchas necesidades que entonces se presentaban y a las cuales la Iglesia, desde las perspectivas del Evangelio y las insinuaciones del Espíritu, tenía que responder en bien de la sociedad. El mensaje de santa Paula sigue siendo actual y su carisma educativo es fuente de inspiración en la formación de las generaciones del tercer milenio cristiano.

5. El designio providencial del Padre, que "nos hace entrar en el reino de su Hijo amado", encuentra en santa Francisca de Sales Aviat una espléndida realización:  vivió hasta el fin la entrega de sí misma. En el centro de su compromiso y de su apostolado, sor Francisca de Sales pone la oración y la unión con Dios, en las que encuentra luz y fuerza para superar las pruebas y las dificultades, y hasta el final de su existencia persevera en esta vida de fe, deseando dejarse guiar por el Señor:  "¡Oh, Dios mío, que mi felicidad sea sacrificarte toda mi voluntad y todos mis deseos!". La decisión que caracteriza tan bien a la madre Aviat, "olvidarme totalmente de mí", es también para nosotros una exhortación a ir contra la corriente del egoísmo y de los goces fáciles, y a abrirnos a las necesidades sociales y espirituales de nuestro tiempo. Queridas hermanas Oblatas de San Francisco de Sales, en la escuela de vuestra fundadora, en comunión profunda con la Iglesia, donde Dios os ha situado, estad dispuestas a recibir las gracias presentes y a aprovecharlas, puesto que en Dios se encuentran la luz y la ayuda necesarias en cada circunstancia

Confiando en la poderosa intercesión de la nueva santa, acoged con alegría la invitación a vivir, con una fidelidad renovada, las intuiciones que ella vivió tan perfectamente.

6. Honrar a Cristo Rey:  este deseo animó a santa María Crescencia Höss desde su más tierna infancia. Para ello utilizó sus talentos. Dios le concedió una hermosa voz. Cuando era una muchacha cantó como solista en el coro, no para brillar ella, sino para cantar y tocar para Cristo Rey.

También puso su conocimiento de las personas al servicio del Señor. Esta franciscana era una consejera muy solicitada. Ante la puerta del monasterio se apiñaban los visitantes:  hombres y mujeres sencillos, príncipes y emperatrices, sacerdotes y religiosos, abades y obispos. Así, se convirtió en una especie de "comadrona", para ayudar a dar a luz la verdad en el corazón de quienes le pedían consejo.

A esta santa no se le ahorró el sufrimiento. Las "presiones" ya existían en su tiempo. Soportó humillaciones en su propia comunidad, sin dudar por ello de su vocación. La meditación de la Pasión hizo que madurara en ella la virtud de la paciencia. Llegó a ser superiora:  dirigir espiritualmente significaba para ella servir. Fue generosa con los pobres, maternal con sus hermanas, y sensible con todos los que necesitaban una palabra amable. Santa Crescencia vivió lo que significa el reino de Cristo:  "Cuanto hicisteis a uno de estos hermanos míos más pequeños, a mí me lo hicisteis" (Mt 25, 40).

7. "Damos gracias a Dios Padre, que nos ha hecho capaces de compartir la herencia del pueblo santo en la luz" (Col 1, 12). En estos momentos, más que nunca, resuenan en nosotros estas palabras de san Pablo. Verdaderamente la comunión de los santos nos hace pregustar el Reino celestial y, al mismo tiempo, nos  impulsa, con  su  ejemplo, a construirlo  en  el mundo y en la historia.

"Oportet illum regnare", "es necesario que él reine" (1 Co 15, 25), escribió el Apóstol refiriéndose a Cristo.

"Oportet illum regnare", nos repetís con vuestro testimonio vosotros, san José Marello, santa Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, santa Leonia Francisca de Sales Aviat y santa María Crescencia Höss. Ojalá que vuestro ejemplo nos estimule a una contemplación más viva de Cristo Rey, crucificado y resucitado. Que vuestro apoyo nos ayude a caminar fielmente tras las huellas del Redentor, para compartir un día con vosotros, juntamente con María y todos los santos, su gloria eterna en el paraíso. Amén.

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SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011125_canonization.html