Sainte Paule Montal Fornés de Saint-Joseph de Calasanz
Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des
Écoles religieuses (+ 1889)
Paula Montal Fornés De San José De Calasanz (1799-1889) béatifiée le 18 avril 1993 - canonisée le 25 novembre 2001 - homélie de Jean-Paul II:
"En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi au paradis" (Lc 23, 43). C'est au paradis, dans la plénitude du Royaume de Dieu, que fut accueillie sainte Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fondatrice de l'Institut des Filles de Marie, religieuses scolopes, après une vie de sainteté. Tout d'abord dans sa ville natale, Arenys del Mar, engagée dans diverses activités apostoliques et pénétrant, à travers la prière et la piété sincère, les mystères de Dieu; ensuite, en tant que fondatrice d'une famille religieuse, s'inspirant de la devise de Giuseppe Calasanz "piété et instruction", elle se consacra à la promotion de la femme et de la famille en suivant son idéal de "sauver la famille, en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu"; pour finir, elle fit preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit, un esprit modelé par Dieu, au cours des trente années de vie retirée à Olesa de Montserrat.
La nouvelle sainte appartient à ce groupe de fondateurs d'instituts religieux qui, au XIXe siècle, se consacrèrent aux nombreuses nécessités qui se présentaient alors et auxquelles l'Église, en suivant l'Évangile et l'inspiration de l'Esprit, devait répondre pour le bien de la société. Le message de sainte Paula continue à être actuel et son charisme éducatif est une source d'inspiration pour la formation des générations du troisième millénaire chrétien.
À Olesa de Montserrat en Catalogne, l’an 1889, sainte Paule de Saint-Joseph de Calasanz (Paule Montal Fornès), vierge, fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles religieuses.
Martyrologe romain
CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II
Dimanche 25 novembre 2001
1. "Il y avait aussi une inscription
au-dessus de lui: "Celui-ci est le roi des Juifs"" (Lc 23,
38).
Cette inscription, que Pilate avait faite placer sur la croix (cf. Jn 19,
19), contient à la fois le motif de la condamnation et la vérité sur la
personne du Christ. Jésus est roi - lui-même l'a affirmé - mais son royaume
n'est pas de ce monde (cf. Jn 18, 36-37). Devant Lui, l'humanité se
divise: ceux qui le méprisent pour son échec apparent, et ceux qui le
reconnaissent comme le Christ, "image du Dieu invisible, Premier-Né de
toute créature" (Col 1, 15), selon l'expression de l'Apôtre Paul dans
l'Epître aux Colossiens, que nous avons entendue.
Face à la croix du Christ s'ouvre, d'une certaine façon, la grande scène du
monde et s'accomplit le drame de l'histoire collective et de chacun. Sous le
regard de Dieu, qui dans son Fils unique immolé pour nous s'est fait la mesure
de chaque personne, de chaque institution, de chaque civilisation, chacun est
appelé à se décider.
2. Face au divin Roi crucifié se sont également présentés ceux qui
viennent d'être proclamés saints: Giuseppe Marello, Paula Montal Fornés
de San José de Calasanz, Léonie Françoise de Sales Aviat et Maria Crescentia
Höss. Chacun d'eux s'est confié à sa royauté mystérieuse, en proclamant à
travers toute leur vie: "Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu
viendras avec ton royaume" (Lc 23, 42). Chacun d'eux a reçu, d'une
façon totalement personnelle, la réponse du Roi immortel: "En
vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis" (Lc 23,
43).
Aujourd'hui! Cet "aujourd'hui" appartient au temps de Dieu, au
dessein de salut, dont parle saint Paul dans l'Epître aux Romains:
"Ceux que [Dieu] d'avance a discernés, il les a aussi prédestinés...
appelés... justifiés... glorifiés" (Rm 8, 29-30). Cet
"aujourd'hui" contient également le moment historique de la
canonisation de ce jour, au cours duquel ces quatre témoins exemplaires de la
vie évangélique sont élevés à la gloire des autels.
Giuseppe Marello
3. "Car Dieu s'est plu à faire habiter en lui [le Christ] toute la
Plénitude" (Col 1, 19). A cette plénitude participa saint Giuseppe
Marello, en tant que prêtre du clergé d'Asti et en tant qu'évêque du diocèse
d'Acqui. Plénitude de grâce, fomentée en lui par l'intense dévotion à la Très
Sainte Vierge Marie; plénitude du sacerdoce, que Dieu lui conféra comme un don
et un engagement; plénitude de la sainteté, qu'il atteint en se conformant au
Christ, Bon Pasteur. Mgr Marello se forma au cours de la période glorieuse de
la sainteté piémontaise, lorsque face à de multiples formes d'hostilités contre
l'Eglise et la foi catholique, fleurirent des héros de l'esprit et de la
charité, tels que Cottolengo, Cafasso, Dom Bosco, Murialdo et Allamano. Jeune
homme bon et intelligent, passionné par la culture et l'engagement civil, notre
saint ne trouva que dans le Christ la synthèse de tous les idéaux et c'est à
Lui qu'il se consacra dans le sacerdoce. "Protéger les intérêts de
Jésus" fut la devise de sa vie, et c'est pour cela qu'il s'identifia
totalement à saint Joseph, l'époux de Marie, le "gardien du
Rédempteur". Ce qui l'attira profondément chez saint Joseph, fut le service
caché, nourri d'une profonde intériorité. Il sut transmettre ce style aux
Oblats de saint Joseph, la Congrégation qu'il fonda. Il aimait à leur
répéter: "Soyez extraordinaires dans les choses ordinaires" et
il ajoutait: "Soyez des ermites chez vous et des apôtres à l'extérieur".
Le Seigneur voulut utiliser sa forte personnalité, en l'appelant à l'épiscopat
dans le diocèse d'Acqui, où, en quelques années, il dépensa toutes ses énergies
pour le troupeau, laissant une empreinte que le temps n'a pas effacée.
Paula Montal Fornés de San José de Calasanz
4. "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi au
paradis" (Lc 23, 43). C'est au paradis, dans la plénitude du Royaume
de Dieu, que fut accueillie sainte Paula Montal Fornés de San José de Calasanz,
fondatrice de l'Institut des Filles de Marie, religieuses scolopes, après une
vie de sainteté. Tout d'abord dans sa ville natale, Arenys del Mar, engagée
dans diverses activités apostoliques et pénétrant, à travers la prière et la
piété sincère, les mystères de Dieu; ensuite, en tant que fondatrice d'une
famille religieuse, s'inspirant de la devise de Giuseppe Calasanz "piété
et instruction", elle se consacra à la promotion de la femme et de la
famille en suivant son idéal de "sauver la famille, en éduquant les
petites filles dans la sainte crainte de Dieu"; pour finir, elle fit
preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit, un
esprit modelé par Dieu, au cours des trente années de vie retirée à Olesa de
Montserrat.
La nouvelle sainte appartient à ce groupe de fondateurs d'instituts religieux
qui, au XIXème siècle, se consacrèrent aux nombreuses nécessités qui se
présentaient alors et auxquelles l'Eglise, en suivant l'Evangile et
l'inspiration de l'Esprit, devait répondre pour le bien de la société. Le
message de sainte Paula continue à être actuel et son charisme éducatif est une
source d'inspiration pour la formation des générations du troisième millénaire
chrétien.
Léonie Françoise de Sales Aviat
5. Le dessein bienveillant du Père qui "nous fait entrer dans le
royaume de son Fils bien-aimé" trouve en sainte Françoise de Sales Aviat
une splendide réalisation: elle a vécu jusqu'au bout l'offrande
d'elle-même. Au coeur de son engagement et de son apostolat, Soeur Françoise de
Sales place l'oraison et l'union à Dieu, où elle trouve lumière et force pour
surmonter les épreuves et les difficultés, et jusqu'à la fin de son existence
elle persévère dans cette vie de foi, désirant se laisser conduire par le
Seigneur: "Ô mon Dieu, que mon bonheur soit de vous sacrifier toutes
mes volontés, tous mes désirs!". La résolution qui caractérise si bien
Mère Aviat, "M'oublier entièrement", est aussi pour nous un appel à
aller à contre-courant de l'égoïsme et des jouissances faciles, et à nous ouvrir
aux nécessités sociales et spirituelles de notre temps. Chères Soeurs Oblates
de Saint-François-de-Sales, à l'école de votre fondatrice, en communion
profonde avec l'Eglise, là où Dieu vous a plantées, soyez bien
déterminées à recevoir les grâces présentes et à en profiter, car c'est en Dieu
que l'on trouve la lumière et le secours nécessaires en chaque circonstance!
Confiantes en l'intercession puissante de la nouvelle Sainte, accueillez dans
la joie l'invitation à vivre, dans une fidélité renouvelée, les intuitions qu'elle
a si parfaitement vécues.
Maria Crescentia Höss
6. Rendre gloire au Christ, le Roi: ce désir a animé sainte Maria
Crescentia Höss dès son enfance! Elle plaça ses qualités à son service. Dieu
lui avait doné une belle voix. Jeune fille, elle eut l'occasion de chanter dans
une chorale comme soliste, non pour se mettre en valeur, mais pour chanter et
jouer de la musique pour le Christ-Roi.
Elle plaça également ses connaissances au service du Seigneur. Cette
franciscaine fut une conseillère très sollicitée. Les personnes se pressaient
devant la porte du couvent: des hommes et des femmes simples, mais
également des princes et des impératrices, des prêtres et des religieux, des
abbés et des évêques. Elle devint ainsi une sorte de "sage-femme"
qui tentait d'accoucher la vérité dans le coeur de celui qui lui demandait
conseil.
Toutefois, la douleur ne lui fut pas non plus épargnée. Les rivalités internes
existaient déjà à cette époque. Elle supporta les intrigues au sein de sa
communauté sans jamais mettre en doute sa vocation.
Le vaste souffle de la passion fit mûrir en elle la vertu de la patience. Elle
réussit à devenir Supérieure: pour elle, diriger spirituellement
signifiait servir. Elle avait une attitude généreuse envers les pauvres,
maternelle envers ses consoeurs et sensible à l'égard de ceux qui avaient
besoin d'une bonne parole. Sainte Crescentia a aimé la signification du Royaume
du Christ: "Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus
petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40).
7. "Vous remercierez le Père qui vous a mis en mesure de partager le
sort des saints dans la lumière" (Col 1, 12). Jamais autant qu'en ce
moment, ces paroles de saint Paul résonnent en nous! La communion des saints
nous fait véritablement goûter à l'avance le Royaume céleste et, dans le même
temps, elle nous pousse, sur leur exemple, à le construire dans le monde et
dans l'histoire.
"Oportet illum regnare", "Car il faut qu'il règne" (1 Cor 15,
25), écrivait l'Apôtre en se référant au Christ.
"Oportet illum regnare" nous répètent, à travers votre témoignage,
saint Giuseppe Marello, sainte Paula Montal Fornés de San José de Calasanz,
sainte Léonie Françoise de Sales Aviat et sainte Maria Crescentia Höss! Que
votre exemple nous incite à une plus vive contemplation du Christ-Roi, crucifié
et ressuscité. Que votre soutien nous aide à marcher fidèlement sur les traces
du Rédempteur, afin de partager un jour, avec vous, avec Marie et tous les
saints, sa gloire éternelle au paradis. Amen!
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Saint Paula of Saint Joseph of
Calasanz
Also known as
Paula Montal
Fornes
Paula Montal
Paola Montal
Paola Montal
Fornes
Profile
Daughter of Ramon and Vicenta Fornes Montal. Raised in
a large and
pious family in a small seaside village. Her father died when
Paula was 10 years old. She worked as a seamstress and lace-maker,
and helped raise her siblings, then helped in her parish to
care for other children.
At age thirty, still single and devoting herself
privately to God,
she and her friend Inez Busquets opened a school in
Gerona to provide a good education mixed
with spiritual guidance. The school was
such a success that she was able to found a college in
May 1842,
and another school in 1846.
To staff and
manage the schools,
she founded the Daughters of Mary (Pious School Sisters; Escolapias)
on 2
February 1847,
and took the name Paula of Saint Joseph of Calasanz. Paula served as the
leader of the congregation, and they received approval from Pope Blessed Pius
IX in 1860.
These schools have
now spread to four continents.
Born
11
October 1799 at
Arenys de Mar, near Barcelona, Spain
26
February 1889 at
Olesa de Montserrat, Barcelona, Spain of
natural causes
28
November 1988 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
18
April 1993 by Pope John
Paul II at Rome
25
November 2001 by Pope John
Paul II
Additional Information
other sites in english
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Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Saint Paula of Saint Joseph of Calasanz“. CatholicSaints.Info. 10 November 2019. Web. 26 February 2021. <https://catholicsaints.info/saint-paula-of-saint-joseph-of-calasanz/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-paula-of-saint-joseph-of-calasanz/
The life of Paula Montal
Fornés de San José de Calasanz, fruitful and prophetic, almost centennial,
unfolded within a broad historical context (1799-1889), a crisis period during
the troubled 19th Century in Spain, torn between the postulates of the Old
Regime and the new liberal trends, with significant socio-political, cultural
and religious repercussions.
Four cities were
especially representative of her life, well-rooted in the land and historical
surroundings:
In Arenys de
Mar (Barcelona), she spent her childhood and youth (1799-1829). A coastal
village, facing the sea, cosmopolitan and industrial, is where she was born
into this life, on October 11, 1799, and born into grace that same afternoon.
She was brought up in a modest Christian family atmosphere. She participated in
the spiritual life of her parish. She stood out because of her love for the
Virgin Mary. From the age of 10, she learned the harshness of working to help
her mother, a widow with five children. She was the eldest. During that time,
through her own experience, she realized that girls, young ladies, women, had
scarce possibilities for access to education, to culture,... and she felt
called by God to carry out that task.
Figueras (Gerona), a
border city between Spain and France and a military stronghold famous for its
weaponry castle, was where she had set her sights. Accompanied by her
unconditional friend Inés Busquets, in 1829, she moved to the capital of that
area to open her first school for girls, with broad educational programs which
far surpassed those required for boys. It was a new school. Figueras was where
her special educational apostolate for girls began. A new charisma was born in
the Church, an Apostolic Work aimed toward the complete human Christian
education of girls and young women, and toward the advancement of women, to
save families and transform society. Her followers would distinguish themselves
by professing a fourth vow of teaching.
Sabadell (Barcelona)
signifies the origin of her educational work in the Pious Schools. We know
that, at least since 1837, she felt totally identified with the spirit of Saint
Joseph of Calasanz, and wanted to live by the Calasanz spirituality and rules.
With that purpose, after founding a second school in her hometown of Arenys de
Mar in 1842, where she came into direct contact with the Piarist Fathers of
Mataró, she opened a third school in Sabadell in 1846. The presence of the
Piarist Fathers, Fr. Jacinto Felíu and Fr. Agustín Casanovas in the Sabadell
school, was providential. There, with their help and guidance, she achieved in
a short time, the canonical structure of her newly formed Congregation. On
February 2 in 1847, she made her profession as a Daughter of Mary Religious of
the Pious Schools, along with her first three companions, Inés Busquets,
Felicia Clavell and Francisca de Domingo. At the General Chapter meeting, held
in Sabadell on March 14 in 1847, she was not elected General Superior, or even
Assistant General.
During the period from
1829 to 1859, she was intensely active, personally founding 7 schools: Figueras
(1829), Arenys de Mar (1842), Sabadell (1846), Igualada (1849), Vendrell
(1850), Masnou (1852) and Olesa de Montserrat (1959). She inspired and helped
to found 4 others: Gerona (1853), Blanes (1854), Barcelona (1857) and Sóller
(1857). She was also the formator of the first 130 Sisters of the Pious Schools
of the Congregation. A very active and prophetic period in her life.
Olesa de Montserrat (Barcelona),
1859.The last school personally founded by her. A poor small town, at the foot
of the Monastery of Our Lady of Montserrat, to whom she professed great devotion.
It was her favorite School, where she stayed until her death (December 15, 1859
to February 26, 1889). Those were 30 years of grace for the girls and young
women of Olesa, who benefited from her rich testimony with the example of her
generous and holy life. "Everyone loved and adored her...". And for
the Congregation: a total yes to God; the Escolapian pedagogy in action and the
living of the virtues that should characterize the Pious Schools' educator. And
the twilight of a life in God.
The design of Mother
Paula Montal's spirituality is comprised of two facets: her participation in
the Calasanz spirituality and her unique educational charisma, directed toward
the complete human Christian education of women.
Upon her death, the
Congregation of the Daughters of Mary, Sisters of the Pious Schools, founded by
her, was made up of 346 Escolapias (Sisters of the Pious Schools), who carried
out the spirit of the Pious Schools teaching, the legacy of their Foundress, in
19 schools extending throughout the Spanish region.
The canonical process for
her Beatification began in Barcelona on May 3, 1957. Pope John Paul II
beatified her in Rome on April 18, 1993. The miracle of her Canonization,
performed in September of 1993, in Blanquizal, a very marginal and violent area
of Medellín (Colombia), for a little 8-year old girl, Natalia García Mora, was
approved by Pope John Paul II on July 1, 2000.
To our society, wounded
by so many pressures, where the subjects of education for all, the advancement
of women, the family, and youth are currently unresolved issues, the new Saint
delivers the message of her life and her educational work, a message of love
and of service. Her charisma in the 19th Century was a statement of love and
hope, especially for women, who found in her a mother and teacher for the young
women and girls. And today it continues to be as urgent and current an issue as
it was back then.
The educational work of
Saint Paula Montal Fornés de San José de Calasanz continues today in the
Church, particularly through the more than 800 Sisters of the Pious Schools,
spread out over 112 communities, who educate some 30,000 students, in 19
nations on four continents, for the development of women, so that the
"civilization of love" may become a reality.
CANONIZATION OF 4 BLESSEDS
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday, 25 November 2001
1. "There was an inscription over his
head,"This is the King of the Jews" (Lk 23,38).
That inscription, which Pilate had placed on the cross
(cf. Jn 19,19), contains the motive of the condemnation and the truth about the
person of Christ. Jesus is king ... he affirmed it ... but his
kingdom is not of this world (cf. Jn 18,36-37). Before him humanity is
divided into two parts: those who reject him on account of his apparent
failure, and those who recognize him as theChrist, "the image of the
invisible God, begotten before all creation" (Col 1,15), according to the
expression of the Apostle Paul in the Letter to the Colossians, that we have
heard.
Before the Cross of Christ, the great scene of the
world is opened up and the drama of our personal and collective history
takes place. Under the gaze of God, who in his Only begotten Son immolated for
us, has become the measure of every person, institution, and civilization, each
one is called to decide for or against Christ.
2. Those who were just proclaimed saints: Joseph
Marello, Paula
Montal Fornés de San José de Calasanz, Leonie
Frances de Sales Aviat and Maria
Crescenzia Höss come before the crucified divine king. Each of them
entrusted himself/herself to his mysterious kingship, proclaiming with their
entire life: "Jesus, remember me when you enter into your
kingdom" (Lk 23,42). And in an absolutely personal way, each received the
reply from the immortal King: "Truly, I say to you, today you will
be with me in Paradise" (Lk 23,43).
Today! That "today" belongs to the time of
God, to the plan of salvation, of which St Paul speaks in the Letter to the
Romans: "Those whom he foreknew he also predestined ... he also
called ... justified ... glorified" (Rom 8,29-20). That
"today" contains the historical moment of today's
canonization, in which these four exemplary witnesses of evangelical life
are raised to the glory of the altars.
3. "It pleased God to make every fullness dwell
in him Christ" (Col 1,19). St
Joseph Marello participated in that fullness, as priest of the clergy
of Asti and as Bishop of the Diocese of Acqui. Fullness of grace, fostered in
him by an intense devotion to the Blessed Virgin Mary; fullness of the
priesthood, which God conferred on him as gift and mission; fullness of
holiness which he ahieved, by being conformed to Christ, the Good Shepherd.
Bishop Marello was formed in the golden period of holiness in the Piedmont
area, when, in the midst of numerous forms of hostility against the Church and
the Catholic faith, the champions of the spirit and of charity flourished, Sts
Cottolengo, Cafasso, Don Bosco, Murialdo and Allamano. Joseph was a good and
intelligent young man, enthusiastic about cultural and social movements, but
our saint only found in Christ the synthesis of every ideal and was consecrated
to him in the priesthood. "To take care of the interests of Jesus"
was his motto inlife, and for this reason he wanted to imitate St Joseph, the
spouse of Mary, the custodian of the Redeemer. What strongly attracted him to
St Joseph was the life of hidden service, joined with deep interior life. He
knew how to transmit this style to the Oblates of St Joseph, the Congregation
he founded. He liked to repeat to them, "Be extraordinary in ordinary
things" and he added, "Be Carthusians inside your house and apostles
outside". The Lord wanted to use his robust personality for his Church,
calling him to govern the Diocese of Acqui, where, in the span of a few years,
he spent himself for his flock, leaving a memory that has only grown with time.
4. "I say to you: today you will be with me
in Paradise" (Lk 23,43). St
Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, foundress of the Institute of
the Daughters of Mary, Sisters of the Pious Schools, was received in paradise,
into the fullness of the kingdom of God, after a life of holiness. First in her
native city, Arenys del Mar, she was involved in many apostolic activities and
in prayer and interior devotion she was led into the mystery of God; then as
foundress of a religious family, inspired by the slogan of St Joseph Calasanz
"Piety and Letters", she gave herself to advancing women and the
family with her ideal: "Save the family, educating the young girls
in a holy fear of God"; in the end, she was to give proof of the
authenticity, the firmness and the beauty of her spirit, a spirit shaped by God
during the 30 years of hidden life in Olesa de Montserrat.
The new saint belongs to the group of founders of
religious orders who in the 19th century came forward to meet the many needs
that were present and that the Church, inspired by the Gospel and by the
Spirit, wanted to respond to for the good of society. The message of St Paula
is still valid today and her educational charism is a source of inspiration in
the formation of the generations of the third Christian millennium.
5. The loving plan of the Father "who has made us
enter the kingdom of his beloved Son" found a splendid realization
in St
Frances de Sales Aviat: who lived her self offering to the end. At
the heart of her dedication and of her apostolate, Sister Frances de Sales put
prayer and union with God, where she found the light and the energy to overcome
trials and difficulties, and to persevere to the end of her life in the life of
faith, desiring to be led by the Lord: "O my God, let my happiness
be found in sacrificing my will and my desires for you!". The resolution
which distinguished Mother Aviat so well, "Forget oneself
completely", is also for us an appeal to go against the current of egotism
and easy pleasures, and open ourselves to the social and spiritual needs of our
time. Dear Oblate Sisters of St Francis-de-Sales, at the school of your
foundress, in profound communion with the Church and wherever God has placed
you, be determined to receive the present graces and to benefit from them, for
it is in God that we find the light and the help necessary in every
circumstance! Trusting in the powerful intercession of the new saint, accept
with joy the invitation to live, with renewed fidelity, the intuitions which
she so perfectly lived.
6. Give glory to Christ the King: this wish
inspired St
Maria Crescenzia Höss from her childhood. It was for his service that
she used her talents. God gave her a beautiful voice. Already as a young lady
she could sing a solo part, not to display herself but to sing and to play for
Christ the King.
Her knowledge of her fellow men she placed at the
service of the Lord. This Franciscan was an esteemed advisor. To her convent
came many visitors: both simple men and women, princes and empresses,
priests and religious, abbots and bishops. In a certain way she became a kind
of "midwife" and helped those seeking counsel to bring forth the
truth in their hearts.
Sorrow did not spare the saint. "Mobbing"
took place in her time. She endured the intrigues of her own community, without
ever doubting her own vocation. The long period of suffering allowed her to
grow in the virtue of patience. That was helpful for her when she became
superior: for her to direct meant spiritually to serve. She was generous
with the poor, motherly with her sisters, and kind to all who needed a kind
word. St Crescenzia lived what the Kingdom of Christ means:
"Whatever you do to the least of your brothers, that you do to me"
(Mt 25,40).
7."Let us give thanks with joy to the Father who
has qualified us to share in the inheritance of the saints in light" (Col
1,12). Never as at the present time do the words of St Paul find an echo in our
hearts! Truly the communion of saints gives us the foretaste of the Kingdom of
heaven, and, at the same time, inspires us, following their example, to build
it in the world and in history.
"He must reign" (I Cor 15,25), the Apostle
wrote referring to Christ.
"He must reign", you repeat to us with the
example of your lives, St Joseph Marello, St Paula Montal Fornés de San José de
Calasanz, St Leonie de Sales Aviat and St Maria Crescenzia Höss. May your
example inspire us to living contemplation of Christ the King, crucified and
risen. May your support help us to walk faithfully in the footsteps of the
Redeemer, to share one day with you together with Mary and all the
saints, his eternal glory in heaven. Amen.
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Fonte:
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Santa
Sede
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CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DEI BEATI
OMELIA DI SUA SANTITÀ GIOVANNI PAOLO II
Domenica, 25 novembre 2001
1. "C'era una scritta, sopra il suo capo: Questi
è il re dei Giudei" (Lc 23,38).
Quella scritta, che Pilato aveva fatto porre sulla
croce (cfr Gv 19,19), contiene al tempo stesso il motivo della
condanna e la verità sulla persona di Cristo. Gesù è re - Lui stesso
lo ha affermato -, ma il suo regno non è di questo mondo (cfr Gv 18,36-37).
Davanti a Lui, l'umanità si divide: chi lo disprezza per il suo apparente
fallimento, e chi lo riconosce come il Cristo, "immagine del Dio
invisibile, generato prima di ogni creatura" (Col 1,15), secondo
l'espressione dell’apostolo Paolo nella Lettera ai Colossesi, che abbiamo
ascoltato.
Dinanzi alla croce di Cristo si spalanca, in un certo
senso, la grande scena del mondo e si compie il dramma della storia
personale e collettiva. Sotto lo sguardo di Dio, che nel Figlio Unigenito
immolato per noi si è fatto misura di ogni persona, di ogni istituzione, di
ogni civiltà, ciascuno è chiamato a decidersi.
2. Dinanzi al divin Re crocifisso si sono presentati
anche coloro che poc'anzi sono stati proclamati Santi: Giuseppe
Marello, Paula
Montal Fornés de San José de Calasanz, Léonie
Françoise de Sales Aviat e Maria
Crescentia Höss. Ognuno di loro si è affidato alla sua misteriosa regalità,
proclamando con tutta la propria vita: "Gesù, ricordati di me quando
entrerai nel tuo regno" (Lc 23,42). E, in modo assolutamente
personale, ciascuno di loro ha ricevuto dal Re immortale la risposta: "In
verità ti dico, oggi sarai con me nel paradiso" (Lc 23,43).
Oggi! Quell'"oggi" appartiene al tempo di
Dio, al disegno di salvezza, di cui parla san Paolo nella Lettera ai Romani:
"Quelli che [Dio] da sempre ha conosciuto, li ha anche predestinati…
chiamati…giustificati…glorificati"(Rm 8,29-30).
Quell'"oggi" contiene anche il momento storico dell'odierna
canonizzazione, in cui questi quattro esemplari testimoni di vita evangelica
sono elevati alla gloria degli altari.
3. "Piacque a Dio di fare abitare in [Cristo]ogni
pienezza" (Col 1,19). Di tale pienezza fu reso partecipe san
Giuseppe Marello, come sacerdote del clero di Asti e come vescovo della
diocesi di Acqui. Pienezza di grazia, fomentata in lui dall'intensa devozione a
Maria santissima; pienezza del sacerdozio, che Dio gli conferì come dono ed
impegno; pienezza di santità, che egli attinse conformandosi a Cristo, Buon
Pastore. Mons. Marello si formò nel periodo aureo della santità piemontese,
quando, in mezzo a molteplici forme di ostilità contro la Chiesa e la fede
cattolica, fiorirono campioni dello spirito e della carità, quali il
Cottolengo, il Cafasso, Don Bosco, il Murialdo e l’Allamano. Giovane buono e
intelligente, appassionato della cultura e dell'impegno civile, il nostro Santo
trovò solo in Cristo la sintesi di ogni ideale e a Lui si consacrò nel
Sacerdozio. "Fare gli interessi di Gesù" fu il motto della sua vita,
e per questo si rispecchiò totalmente in san Giuseppe, lo sposo di Maria, il
"custode del Redentore". Di san Giuseppe lo attrasse fortemente il
servizio nascosto, nutrito di profonda interiorità. Questo stile egli seppe
trasfondere negli Oblati di San Giuseppe, la Congregazione religiosa da lui
fondata. Ad essi amava ripetere: "Siate straordinari nelle cose
ordinarie" e aggiungeva: "Siate certosini in casa e apostoli fuori
casa". Della sua robusta personalità, il Signore volle servirsi per la sua
Chiesa, chiamandolo all'Episcopato nella Diocesi di Acqui, dove, in pochi anni,
spese per il gregge tutte le sue energie, lasciando un’impronta che il tempo
non ha cancellato.
4. "In verità ti dico, oggi sarai con me in
paradiso" (Lc 23, 43). Nel paradiso, nella pienezza del Regno di
Dio, fu accolta Santa
Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fondatrice dell'Istituto delle
Figlie di Maria, Religiose Scolopie, dopo una vita di santità. Prima nella sua
città natale, Arenys del Mar, impegnata in diverse attività apostoliche e
addentrandosi, con la preghiere e la pietà sincera, nei misteri di Dio; poi,
come fondatrice di una famiglia religiosa, ispirandosi al motto "pietà e
lettere", si dedicò alla promozione della donna e della famiglia con il
suo ideale di "Salvare la famiglia, educando le bambine nel santo timore
di Dio"; alla fine diede prova dell'autenticità, del coraggio e della
tenerezza del suo spirito, uno spirito modellato da Dio, durante i trent'anni
di vita ritirata a Olesa de Montserrat.
La nuova Santa appartiene a quel gruppo di fondatori
di istituti religiosi che nel XIX secolo andarono incontro alle molte necessità
che allora si presentavano e alle quali la Chiesa, nella prospettiva del
Vangelo e secondo i suggerimenti dello Spirito, doveva rispondere per il bene
della società. Il messaggio di Santa Paula continua a essere attuale e il suo
carisma educativo è fonte di ispirazione per la formazione delle generazioni dl
terzo millennio cristiano.
5. Il disegno benevolo del Padre che "ci fa
entrare nel regno del suo Figlio prediletto", trova in San
Françoise-de-Sales Aviat una splendida realizzazione: ella ha
vissuto fino alla fine il dono di se stessa. Al centro del suo impegno e del
suo apostolato, suor Françoise-de-Sales mise la preghiera e l'unione con Dio,
dove trovò luce e forza per superare le prove e le difficoltà, e fino alla fine
della sua esistenza perseverò in quella vita di fede, desiderando lasciarsi
guidare dal Signore: "O mio Dio, che la mia felicità sia di
sacrificarti tutte le mie volontà, tutti i miei desideri!". La risoluzione
che caratterizzò bene Madre Aviat, "Dimenticarmi completamente" è
anche per noi un invito ad andare contro corrente rispetto all'egoismo e ai
piaceri facili, e ad aprirci alle necessità sociali e spirituali del nostro
tempo. Care Sorelle Oblate di San Francesco di Sales, sull'esempio della vostra
fondatrice, in comunione profonda con la Chiesa, laddove Dio vi ha poste siate
ben determinate a ricevere le grazie presenti e ad approfittarne, poiché è in
Dio che si trovano la luce e l'aiuto necessari in ogni circostanza! Confidando
nella potente intercessione della nuova Santa, accogliete nella gioia l'invito
a vivere, in una fedeltà rinnovata, le intuizioni che lei ha così perfettamente
vissuto.
6. Rendere onore a Cristo, il Re: questo
desiderio ha animato santa
Maria Crescentia Höss fin dall'infanzia. Al suo servizio mise le sue
capacità. Dio le aveva donato una bella voce. Già da ragazza poté cantare nel
coro come solista non per far bella mostra di sé, ma per cantare e suonare
per Cristo Re.
Mise anche le sue conoscenze a servizio del Signore.
Questa francescana fu una consigliera molto richiesta. Le persone si
accalcavano davanti alle porte del convento: oltre a uomini e donne
semplici, c'erano principi e imperatrici, sacerdoti e religiosi, abati e
Vescovi. Divenne così una specie di "levatrice" che tentava di far
partorire la verità nel cuore di chiedeva consiglio.
Tuttavia, neanche a lei fu risparmiato il dolore. Il
"Mobbing" esisteva già a quel tempo. Sopportò gli intriganti presenti
nella sua comunità senza mai mettere in dubbio la propria vocazione.
L'ampio respiro della passione fece maturare in lei la
virtù della pazienza. Riuscì a divenire Superiora: dirigere spiritualmente per
lei significava servire. Aveva un atteggiamento generoso verso i poveri,
materno verso le consorelle e sensibile verso quanti avevano bisogno di una
parola buona. Santa Crescentia ha amato il significato del Regno di
Cristo: "Ogni volta che avete fatto queste cosa a uno dei miei
fratelli, l'avete fatto a me" (Mt 25, 40)
7. "Ringraziamo con gioia il Padre che ci ha
messi in grado di partecipare alla sorte dei santi nella luce" (Col 1,12).
Mai come in questi momenti trovano eco in noi queste parole di san Paolo!
Veramente la comunione dei santi ci fa pregustare il Regno celeste e, al tempo
stesso, ci spinge, sul loro esempio, a costruirlo nel mondo e nella storia.
"Oportet illum regnare", "Bisogna che
egli regni" (1 Cor 15,25), scriveva l'Apostolo, riferendosi a Cristo.
"Oportet illum regnare" ci ripetete, con la
vostra testimonianza, voi, san Giuseppe Marello, santa Paula Montal Fornès de
San Josè de Calasanz, santa Lèonie de Sales Aviat e santa Maria Crescentia
Hoss! Il vostro esempio ci stimoli a una più viva contemplazione di Cristo Re,
crocifisso e risorto. Il vostro sostegno ci aiuti a camminare fedelmente sulle
orme del Redentore, per condividere un giorno, insieme a voi, insieme a Maria e
a tutti i santi, l’eterna sua gloria in paradiso. Amen!
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Paula Montal Fornés de San José de Calasanz
La vida de Paula Montal
Fornés de San José de Calasanz, fecunda y profética, casi centenaria, se
desenvolvió en un contexto histórico amplio (1799-1889), un período en crisis
del agitado siglo XIX español, que se debatía entre los postulados del Antiguo
Régimen y las nuevas corrientes liberales, con repercusiones socio-políticas,
culturales y religiosas muy notorias.
Cuatro ciudades fueron
especialmente representativas en su vida, bien enraízada en su tierra y en su
entorno histórico:
En Arenys de
Mar (Barcelona), vivió su infancia y su juventud (1799-1829). Villa
costera, abierta al mar, cosmopolita e industrial, allí nació a la vida, el 11
de octubre de 1799, y a la vida de la gracia, esa misma tarde. Se formó en un
ambiente familiar cristiano y muy sencillo. Participó en la vida espiritual de
la parroquia. Destacó por su amor a la Virgen María. Desde los 10 años conoció
la dureza del trabajo para ayudar a su madre, viuda con cinco hijos. Ella era
la mayor. En este período, por propia experiencia, constató que la niña, la
joven, la mujer, tenían escasas posibilidades de acceso a la educación, a la
cultura..., y se sintió llamada por Dios a realizar esa tarea.
Figueras (Gerona),
ciudad fronteriza con Francia y baluarte militar con su famoso castillo de armas,
fue su meta. Acompañada por su incondicional amiga Inés Busquets, en 1829, se
trasladó a la capital del Ampurdán para abrir su primera escuela de niñas, con
amplios programas educativos, que superaban con creces lo legislado para los
niños. Era una escuela nueva. En Figueras comenzó, pues, de manera exclusiva,
su apostolado educativo con las niñas. Allí nació un carisma nuevo en la
Iglesia, una obra apostólica encaminada a la educación integral humano
cristiana de las niñas y jóvenes, a la promoción de la mujer, para salvar las
familias y transformar la sociedad. Sus seguidoras se distinguirían por
profesar un cuarto voto de enseñanza.
Sabadell (Barcelona),
significó el injerto de su obra educativa en la Escuela Pía. Sabemos, que por
lo menos desde 1837, se sentía totalmente identificada con el carisma de San
José de Calasanz, y quería vivir la espiritualidad y reglas calasancias. Con
esa finalidad, tras la fundación de la segunda escuela en su villa natal,
Arenys de Mar, 1842, donde entró en contacto directo con los Padres Escolapios
de Mataró, abrió una tercera escuela en Sabadell, 1846.La presencia de los
PP.Escolapios, Jacinto Felíu y Agustín Casanovas en el colegio de Sabadell, fue
providencial. Allí con su orientación y ayuda, logró en breve tiempo, la
estructuración canónica escolapia de su naciente Congregación. El 2 de febrero
de 1847, ya profesó, como Hija de María Escolapia, junto a sus tres primeras
compañeras, Inés Busquets, Felicia Clavell y Francisca de Domingo.En el
capítulo general, tenido en Sabadell, 14 de marzo de 1847, no fue elegida
superiora general, ni asistenta general.
En el período 1829-1859,
realizó una intensa actividad fundando personalmente 7 escuelas: Figueras
(1829), Arenys de Mar (1842), Sabadell (1846), Igualada (1849), Vendrell
(1850), Masnou (1852) y Olesa de Montserrat (1859). Inspiró y ayudó a la
fundación de otras 4: Gerona (1853), Blanes (1854), Barcelona (1857) y Sóller
(1857). Fue además la formadora de las 130 primeras Escolapias de la
Congregación. Período de una gran actividad de vida y profetismo de la
misma.
Olesa de Montserrat (Barcelona),
1859. Su última fundación personal. Un pueblo pequeño y pobre, al pie del
Monasterio de la Virgen de Montserrat, a la que profesó una gran devoción. Fue
su fundación predilecta, en la que permaneció hasta su muerte (15 de diciembre
de 1859, 26 de febrero de 1889). Fueron 30 años de gracia para las niñas y
jóvenes olesanas, que se beneficiaron de su testimonio cristiano y de su
fecundo magisterio; y para la villa de Olesa de Montserrat, enriquecida con el
ejemplo de su vida entregada y santa. "Todos la querían y
veneraban..." Y para la Congregación Escolapia: un sí total a Dios; la
pedagogía escolapia en acción y la vivencia de las virtudes que deben
caracterizar a la educadora escolapia.Y el ocaso de una vida en Dios.
El trazado de la
fisonomía espiritual de Madre Paula Montal comprende dos facetas: su
participación en la espiritualidad calasancia y su peculiar carisma educativo,
encaminado a la formación integral humano cristiana de la mujer.
A su muerte, la
Congregación de Hijas de María, Religiosas de las Escuelas Pías, por ella
fundada, la formaban 346 Escolapias, que ejercitaban el carisma educativo
escolapio, legado por su Fundadora, en 19 colegios, extendidos por toda la
Geografía española. El proceso canónico para su Beatificación se inició en
Barcelona, el 3 de mayo de 1957. El Papa Juan Pablo II la Beatificó en Roma, el
18 de abril de 1993. El milagro para su Canonización, obrado en septiembre de
1993, en Blanquizal, un barrio muy marginado y violento de Medellín (Colombia),
en favor de la niña de 8 años, Natalia García Mora, fue aprobado por el Papa
Juan Pablo II, el 1 de julio del 2000.
A nuestra sociedad,
lacerada por tantas tensiones, donde la educación integral para todos, la
promoción de la mujer, la familia, la juventud, son temas candentes sin
resolver, la nueva Santa le dirige el mensaje de su vida y de su obra
educativa, mensaje de amor y de servicio. Su carisma en el siglo XIX, fue
anuncio de amor y esperanza, especialmente para la mujer, que descubrió en ella
a la madre y maestra de la juventud femenina.Y hoy sigue siendo tan urgente y
de plena actualidad como entonces.
La obra educativa de
Santa Paula Montal Fornés de San José de Calasanz continúa hoy en la Iglesia,
particularmente a través de más de 800 Religiosas Escolapias, distribuidas en
112 comunidades, que educan a unos 30.000 alumnos, en 19 naciones de los cuatro
continentes, para la promoción de la mujer, para que sea una realidad la
"civilización del amor".
* * * * *
La profunda i profètica
vida de Paula Montal i Furnés de Sant Josep de Calassanç, va ser gairebé
centenària i es desemvolupà en l'ample marc històric del S. XIX, temps de crisi
en l'Antic Règim i les noves corrents lliberals , amb les conseqüents
repercussions socio-polítiques, culturals i religioses.
En la seva vida tan
arrelada a la terra i a l'entorn històric hi ha quatre ciutats especialment
significatives.
Arenys de Mar (Barcelona),
on va viure la infància i la juventud. Vila costanera, oberta a la mar,
cosmopolita i industrial: nasqué el dia 11 d'octubre de 1799 i el mateix dia
fou batejada. Formada en un ambient familiar cristià, va participar en la vida
parroquial o destacà pel seu amor a la Mare de Déu. Era la grant de cinc germans,
i des dels deu anys, al morir el pare, s'enfrentà amb la duresa del treball per
ajudar a la seva mare viuda. Fou en aquestes circunstàncies on constatà les
poques possibilitats de la nena, la noia i la dona per accedir a l'educació, al
treball i a la cultura... fou aquí on sentí la crida de Déu per llançar-se a
aquesta tasca.
Figueres (Girona),
ciutat frontanera amb França i baluart militar amb el seu famós castell
d'armes. Fou el seu inici: acompanyada per la seva incondicional amiga Inés
Busquets, l'any 1829, es traslladà a la capital de l'Empordà per obrir la
primera escola de nenes, dotada de programes educatius més amples que els que
hi havia pels nens en aquella época. Era una escola nova.A Figueres doncs
començà el seu apostolat amb dedicació exclusiva a les nenes. Allà va néixer un
nou carisma en l'Església: una Obra Apostòlica encaminada a l'educació integral
hunano- cristiana per a nenes i joves, a la promoció de la dona, amb l'objectiu
de salvar les famílies i transformar la societat. Obra que es distingiria per
professar un quart vot d'ensenyança. (Cal a dir que és la única Institució
religiosa que en professar emet un quart vot d'ensenyança).
Sabadell(Barcelona),
durant la seva nova estada a Arenys de Mar on fundà la segona escola, tingué
contacte amb els Pares Escolàpis de Mataró, que en veure-la tant convençuda en
el seu projecte, l'adreçaren als Pares Joan Feliu i Agustí Casanovas que
estaven en el collegi de Sabadell.Paula es dirigí a Sabadell i va fundar la
seva tercera escola.
Amb l'orientació i ajuda
dels Pares Escolàpis, en molt poc temps aconseguí l'aprovació canònica de la
recent Congragació. El dia 2 de Febrer de 1847, professà ella i les tres
primeres companyes, Inés Busquets, Felícia Clavell i Francesca de Domingo, com
a Filles de Maria, Religioses Escolàpies.
El dia 14 de març
d'aquell mateix any celebraren el Capítol General, en el que se li encomanà el
càrrec de Mestra de Novícies, càrrec que li va permetre ser formadora de les
130 primeres Escolàpies.
Paula vivia plenament l'època
profètica de la seva vida. El peíode 1829-1859 fou de gran dinamisme i intensa
activitat. Fundà personalment set escoles: Figueres (1829), Arenys de Mar
(1842), Sabadell (1846), Igualada (1849), Vendrell (1850), El Masnou (1852) i
Olesa de Montserrat (1859). En aquests mateixos anys inspirà i ajudà a la
fundació dels collegis de Girona (1853), Blanes (1854), Barcelona (1857) i
Sòller (1857).
Olesa de Montserrat (Barcelona),
1859. Última fundació de la Mare Paula. Un pople petit i senzill. Al peu de la
muntanya de la Mare de Déu de Montserrat, a qui tenia molta devoció. Fou la
seva casa preferida.Allà visqué els seus anys de plenitud i hi romangué fins a
la mort. (Des del dia 15 de septembre de 1859 fins el dia 26 de Fefrer de
1889).
Aquest període final de
la seva vida, foren trenta anys de gràcia per les nenes i noies olesanes, que
es beneficiaren del seu testimoni cristià i del seu magisteri; i per la villa
d'Olesa de Montserrat un exemple de vida entregada i santa. "Tots
l'estimaven i la veneraven..." i per la Congregació Escolàpia esdevingué:
el sí total a Déu, el model de la pedagogia escolàpia en acció i de la vivència
de les virtuds que han de caractiritzar l'educadora escolàpia. I la fí d'una
vida viscuda en Déu.
La fisonomia espiritual
de la M. Paula Montal comprèn dues vessants: la participació en
l'espiritualitat escolàpia, i el carisma educatiu propi, abocat a la formació
integral humano-cristiana de la dona.
A la mort de M. Paula, la
Congregació de Filles de Maria, Religioses Escolàpies, fundada per ella,
comptava amb 346 religioses que exercien el carisma educatiu escolàpi, heretat
de la seva fundadora, en 19 collegis distribuits per tota España.
El procés canònic per la
seva Beatificació s'inicià a Barcelona, el dia 3 de Maig de 1957. El Papa Juan
Pau II la Beatificà a Roma, el dia 18 d'Abril de 1993. El miracle per a la
Canonització, fet el 23 de Setembre de 1993, a Blanquizabal, un barri molt
marginat i violent de Medellín (Colombia), a favor d'una nena de 8 anys,
Natàlia García Mora, va ser aprovat pel Papa Joan Pau II, el dia 1 de Julio de
2000.
A la nostra societat,
marcada per tantes tensions, on l'educació integral per a tothom, la promoció
de la dona, la família i la juventud són temes candents sense resoldre, la nova
Santa ens ofereix el missatge de la seva vida i la seva obra educativa,
missatge d'amor i servei.
El seu carisma en el S.
XIX, fou anunci d'amor i d'esperança, especialment per la dona, que descubrí en
ella la mare i la mestra de la juventud femenina. Avui dia, com en el segle
passat, aquest tema és urgent i d'actualitat.
L'obra educativa de Santa
Paula Montal i Furnés de Sant Josep de Calassanç continua en l'Església
particularment a través de les més de 800 Religioses Escolàpies, distribuides
en 112 comunitats, que eduquen uns 30.000 alumnes de 19 nacions de quatre
continents, per la promoció de la dona, per tal que esdevingui una realitat la
"civilització de l'amor".
1. «Había encima de él una inscripción:
"Este es el rey de los judíos"» (Lc 23, 38).
Esta inscripción, que Pilato había hecho poner sobre
la cruz (cf. Jn 19, 19), contiene el motivo de la condena y, al mismo
tiempo, la verdad sobre la persona de Cristo. Jesús es rey -él mismo lo
afirmó-, pero su reino no es de este mundo (cf. Jn 18,
36-37). Ante él, la humanidad se divide: unos lo desprecian por su
aparente fracaso, y otros lo reconocen como el Cristo, "imagen de Dios
invisible, primogénito de toda criatura" (Col 1, 15), según la
expresión del apóstol san Pablo en la carta a los Colosenses, que hemos
escuchado.
Ante la cruz de Cristo se abre, en cierto sentido, el
gran escenario del mundo y se realiza el drama de la historia personal y
colectiva. Bajo la mirada de Dios, que en el Hijo unigénito inmolado por
nosotros se ha convertido en medida de toda persona, de toda institución y de
toda civilización, cada uno está llamado a decidirse.
2. Ante el divino Rey crucificado se han
presentado también los que acaban de ser proclamados santos: José
Marello, Paula
Montal Fornés de San José de Calasanz, Leonia
Francisca de Sales Aviat y María
Crescencia Höss. Cada uno de ellos se encomendó a su misteriosa realeza,
proclamando con toda su vida: "Jesús, acuérdate de mí cuando llegues
a tu reino" (Lc 23, 42). Y, de modo absolutamente personal, cada uno
de ellos recibió del Rey inmortal la respuesta: "Te lo
aseguro: hoy estarás conmigo en el paraíso" (Lc 23, 43).
¡Hoy! Este "hoy" pertenece al tiempo de
Dios, al designio de salvación, del que habla san Pablo en la carta a los
Romanos: "A los que de antemano [Dios] conoció, también los
predestinó (...), los llamó (...), los justificó (...) y los glorificó" (Rm 8,
29-30). Este "hoy" encierra también el momento histórico de esta
canonización, en la que estos cuatro testigos ejemplares de vida evangélica son
elevados a la gloria de los altares.
3. "Quiso Dios que residiera en [Cristo]
toda plenitud" (Col 1, 19). De esta plenitud fue hecho
partícipe san
José Marello, como sacerdote del clero de Asti y obispo de la diócesis de
Acqui. Plenitud de gracia, fomentada en él por la intensa devoción a María
santísima; plenitud del sacerdocio, que Dios le confirió como don y compromiso;
plenitud de santidad, que él alcanzó conformándose a Cristo, buen pastor.
Monseñor Marello se formó en el período de oro de la santidad piamontesa,
cuando, en medio de múltiples formas de hostilidad contra la Iglesia y la fe
católica, florecieron campeones del espíritu y de la caridad, como
Cottolengo, Cafasso, don Bosco, Murialdo y Allamano. Joven bueno e inteligente,
apasionado por la cultura y el compromiso civil, nuestro santo encontró
únicamente en Cristo la síntesis de todo ideal y a él se consagró en el
sacerdocio: "Cuidar de los intereses de Jesús" fue el lema de
su vida, y por esto se reflejó totalmente en san José, el esposo de María, el
"custodio del Redentor". De san José lo atrajo fuertemente el
servicio oculto, alimentado por una profunda vida interior. Supo infundir este
estilo en los Oblatos de San José, la congregación religiosa que fundó. Solía
repetirles: "Sed extraordinarios en las cosas ordinarias", y
añadía: "Sed cartujos en casa y apóstoles fuera de ella"
El Señor quiso servirse de su fuerte personalidad en
bien de su Iglesia, llamándolo al episcopado en la diócesis de Acqui, donde, en
pocos años, consumió en favor de su grey todas sus energías, dejando una huella
que el tiempo no ha borrado.
4. "Te lo aseguro: hoy estarás conmigo
en el paraíso" (Lc 23, 43). En el paraíso, en la plenitud del reino
de Dios, fue acogida santa
Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, fundadora del Instituto de las
Hijas de María, Religiosas Escolapias, tras una vida de santidad. Primero en su
ciudad natal, Arenys del Mar, comprometida en diversas actividades apostólicas
y adentrándose, con la oración y la piedad sincera, en los misterios de Dios;
luego, como fundadora de una familia religiosa, inspirada en el lema calasancio
"piedad y letras", se dedica a la promoción de la mujer y de la
familia con su ideal de "Salvar la familia, educando a las niñas en el
santo temor de Dios"; al final dará muestra de la autenticidad, el temple
y la ternura de su espíritu, un espíritu modelado por Dios durante los treinta
años de vida escondida en Olesa de Montserrat.
La nueva santa pertenece a ese grupo de fundadores de
institutos religiosos que en el siglo XIX salieron al paso de las muchas
necesidades que entonces se presentaban y a las cuales la Iglesia, desde las
perspectivas del Evangelio y las insinuaciones del Espíritu, tenía que
responder en bien de la sociedad. El mensaje de santa Paula sigue siendo actual
y su carisma educativo es fuente de inspiración en la formación de las
generaciones del tercer milenio cristiano.
5. El designio providencial del Padre, que
"nos hace entrar en el reino de su Hijo amado", encuentra en santa
Francisca de Sales Aviat una espléndida realización: vivió hasta
el fin la entrega de sí misma. En el centro de su compromiso y de su
apostolado, sor Francisca de Sales pone la oración y la unión con Dios, en las
que encuentra luz y fuerza para superar las pruebas y las dificultades, y hasta
el final de su existencia persevera en esta vida de fe, deseando dejarse guiar
por el Señor: "¡Oh, Dios mío, que mi felicidad sea sacrificarte toda
mi voluntad y todos mis deseos!". La decisión que caracteriza tan bien a
la madre Aviat, "olvidarme totalmente de mí", es también para
nosotros una exhortación a ir contra la corriente del egoísmo y de los goces
fáciles, y a abrirnos a las necesidades sociales y espirituales de nuestro
tiempo. Queridas hermanas Oblatas de San Francisco de Sales, en la escuela de
vuestra fundadora, en comunión profunda con la Iglesia, donde Dios os ha
situado, estad dispuestas a recibir las gracias presentes y a aprovecharlas,
puesto que en Dios se encuentran la luz y la ayuda necesarias en cada
circunstancia
Confiando en la poderosa intercesión de la nueva
santa, acoged con alegría la invitación a vivir, con una fidelidad renovada,
las intuiciones que ella vivió tan perfectamente.
6. Honrar a Cristo Rey:
este deseo animó a santa
María Crescencia Höss desde su más tierna infancia. Para ello utilizó
sus talentos. Dios le concedió una hermosa voz. Cuando era una muchacha cantó
como solista en el coro, no para brillar ella, sino para cantar y tocar para
Cristo Rey.
También puso su conocimiento de las personas al
servicio del Señor. Esta franciscana era una consejera muy solicitada. Ante la
puerta del monasterio se apiñaban los visitantes: hombres y mujeres
sencillos, príncipes y emperatrices, sacerdotes y religiosos, abades y obispos.
Así, se convirtió en una especie de "comadrona", para ayudar a dar a
luz la verdad en el corazón de quienes le pedían consejo.
A esta santa no se le ahorró el sufrimiento. Las
"presiones" ya existían en su tiempo. Soportó humillaciones en su
propia comunidad, sin dudar por ello de su vocación. La meditación de la Pasión
hizo que madurara en ella la virtud de la paciencia. Llegó a ser
superiora: dirigir espiritualmente significaba para ella servir. Fue
generosa con los pobres, maternal con sus hermanas, y sensible con todos los
que necesitaban una palabra amable. Santa Crescencia vivió lo que significa el
reino de Cristo: "Cuanto hicisteis a uno de estos hermanos míos más
pequeños, a mí me lo hicisteis" (Mt 25, 40).
7. "Damos gracias a Dios Padre, que nos ha
hecho capaces de compartir la herencia del pueblo santo en la luz" (Col 1,
12). En estos momentos, más que nunca, resuenan en nosotros estas palabras de
san Pablo. Verdaderamente la comunión de los santos nos hace pregustar el Reino
celestial y, al mismo tiempo, nos impulsa, con su ejemplo, a
construirlo en el mundo y en la historia.
"Oportet illum regnare", "es necesario
que él reine" (1 Co 15, 25), escribió el Apóstol refiriéndose a
Cristo.
"Oportet illum regnare", nos repetís
con vuestro testimonio vosotros, san José Marello, santa Paula Montal Fornés de
San José de Calasanz, santa Leonia Francisca de Sales Aviat y santa María
Crescencia Höss. Ojalá que vuestro ejemplo nos estimule a una contemplación más
viva de Cristo Rey, crucificado y resucitado. Que vuestro apoyo nos ayude a
caminar fielmente tras las huellas del Redentor, para compartir un día con
vosotros, juntamente con María y todos los santos, su gloria eterna en el
paraíso. Amén.
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