dimanche 19 février 2017

Saint MESROB (MESROP), moine, confesseur et Docteur


Mesrob Mashtots, créateur de l’ alphabet Arménien, 
Grammaire de Simeon de Julfa, Matenadaran, Ms. 5996, 1776. 
- Русский: создателя армянского алфавита Месропа Маштоца

Saint Mesrop

Docteur des arméniens ( 441)

Tout d'abord militaire, il se retire dans la solitude monastique avant de prêcher la foi à ses compatriotes. La nation arménienne lui est reconnaissante de l'avoir dotée d'un merveilleux alphabet à la demande de saint Isaac, le patriarche catholicos, afin de lutter contre le paganisme perse en rendant accessibles à son peuple les saintes Écritures.

Neveu du catholicos saint Houssik, il fit de brillantes études dans les lettres syriaques et helléniques. Secrétaire du roi, il interrompit sa carrière administrative pour devenir moine et prêtre. Il constata que beaucoup des fidèles chrétiens avaient un christianisme superficiel, ne lisant pas les Saintes Écritures, la langue arménienne n'étant pas alors une langue écrite. Il perfectionna un alphabet et commença aussitôt la traduction de l'Écriture Sainte et celle des Pères de l'Église de Cappadoce. L'un de ses disciples, Koriun, fit de même pour la langue géorgienne. Il multiplia les voyages apostoliques, ouvrant des écoles et fondant des monastères aux nombreux calligraphes. Il travaillait à préserver l'identité culturelle de son peuple et il est l'un des plus grands docteurs de cette Église. 

L'Église apostolique arménienne en fait mémoire le 5 juillet.  

A lire aussi Saint Mesrop, docteur des arméniens sur le site de l'Eglise de Polynésie:

"Mesrob (Mesrop, Mastots) a donné à l'Église arménienne une personnalité en lui composant un alphabet à son usage : par là son rôle est comparable à celui des saints Cyrille et Méthode pour les Églises slaves d'Europe. Des deux côtés, initiative importante dont les effets n'ont pas fini de se développer."... "En 440,  inventeur de l’alphabet arménien et traducteur, en cette langue, de la Bible et de divers livres liturgiques. Son œuvre littéraire favorisa l’unité du peuple arménien en dépit des vicissitudes de son histoire."...

En Arménie, vers 440, saint Mesrob, docteur des Arméniens. D’abord soldat puis fonctionnaire au palais royal, il reçut le baptême et se fit moine, composa un alphabet pour la langue arménienne, pour que le peuple soit formé par les saintes Écritures. On lui attribue la traduction en arménien des deux Testaments, des hymnes et d’autres cantiques. (au 17 février au martyrologe romain)

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9345/Saint-Mesrop.html

Stepanos Nersisian (1815-1884). Mesrop Mashtots, Etchmiadzin Cathedral

Saint Mesrop (+439)

 Fêté le 19 février

Confesseur. Neveu du catholicos saint Houssik, il fit de brillantes études dans les lettres syriaques et helléniques. Secrétaire du roi, il interrompit sa carrière administrative pour devenir moine et prêtre. Il constata que beaucoup des fidèles chrétiens avaient un christianisme superficiel, ne lisant pas les Saintes Ecritures, la langue arménienne n’étant pas alors une langue écrite. Il perfectionna un alphabet et commença aussitôt la traduction de l’Ecriture Sainte et celle des Pères de l’Eglise de Cappadoce. L’un de ses disciples, Koriun, fit de même pour la langue géorgienne. Il multiplia les voyages apostoliques, ouvrant des écoles et fondant des monastères aux nombreux calligraphes. Il travaillait à préserver l’identité culturelle de son peuple et il est l’un des plus grands docteurs de cette Eglise. L’Eglise apostolique arménienne en fait mémoire le 5 juillet.
Francesco Maggiotto (1750-1805). Mesrop Mashtots créant l’alphabet arménien
Nom complet: Mesrop Machtots

Activités: Militaire, administrateur, religieux, théologien, linguiste, hymnologue

Né: en 361/362 à Hatsekats, province de Taron, Grande Arménie (auj. Hac'ik, province de Muş, Turquie)

Mort: le 17 février 440 à Vagharchapat, Arménie perse (auj. Etchmiadzin en Arménie)

Mesrop Machtots (Մեսրոպ Մաշտոց en arménien), né en 361 ou 362 et décédé le 17 février 440 était un moine, théologien, linguiste et hymnologue arménien. Il est surtout connu pour avoir inventé l'alphabet arménien vers 405 de notre ère. Différentes sources et un certain nombre de chercheurs contemporains le créditent aussi de l'origine des alphabets géorgien et aghbanien.

Biographie.

Mesrop Machtots est le fils d'un azat (noble de classe inférieure) nommé Vardan. Il nait  en Arménie occidentale et reçoit une éducation libérale. Il fait de brillantes études et parle couramment quatre langues : le grec, l'araméen, le perse et le géorgien. De plus, il manie l'arménien avec une rare maîtrise.

Il occupe d'abord des fonctions militaires avant de se tourner vers l'administration. Par sa piété et son érudition, il est vite remarqué par les plus hautes instances de l'État et finit comme secrétaire du Roi. Son rôle consistait à écrire en caractères grecs, persans et araméens les décrets et édits du souverain. C'était parce qu'à l'époque la pratique de l'arménien était uniquement orale.

Il quitte ensuite la cour des Arsacides et se consacre à la religion et se retira dans un monastère avec quelques compagnons soigneusement choisis. Là, il choisit une vie pleine d'austérité entre ses nombreux jeûnes et la pauvreté. Il dormait à même le sol et passait souvent des nuits entières dans l'étude et la prière des Saintes Écritures. Cette vie fut la sienne pendant quelques années.

Il constate que malgré que le Christianisme est religion d'État depuis 301, beaucoup de fidèles ne sont que superficiellement chrétiens, car ne lisant pas les Saintes Écritures. La non écriture de la langue nationale apparait alors clairement comme une barrière à l'évangélisation du peuple.

Avec le soutien du Roi et du Patriarche, il se fixe pour objectif la création d'un alphabet arménien de trente-six lettres (trente-huit à partir du XIIème siècle) en partie inspiré du grec. Cette écriture à deux buts : d'une part créée une liturgie arménienne écrite et d'autre part assurer l'unité culturelle et linguistique des Arméniens. Le premier texte rédigé en Grabar (arménien classique, actuelle langue liturgique de l'Église arménienne) est une traduction de la Bible. L'intégralité de son travail va ainsi faire naître la littérature arménienne.

Mesrop Machtots rassembla autour de lui de nombreux disciples et les envoya à Edesse, Constantinople, Athènes, Antioche, Alexandrie, Rome ... dans le but de ramener des chefs-d'œuvre littéraires. Il s'emploie au travail titanesque d'en rédiger des copies en arménien. Beaucoup de ces textes originellement rédigés en grec et en araméen n'ont survécu que par l'exemplaire arménien.

Soucieux que d'autres puissent pleinement profiter de son œuvre, et avec l'encouragement du Roi et du Patriarche, Mesrop fonde de nombreuses écoles dans les différentes régions du pays, là l'alphabet est enseigné. Avec l'aide du Patriarche, il se rendit à Constantinople et obtint l'autorisation de l'Empereur de prêcher et d'enseigner dans ses possessions arméniennes.

Par la suite, il est à l'origine des alphabets géorgien et aghbanien, créées dans le même but que celui des Arméniens.

A la suite de la mort du Patriarche, il se retrouva à la tête de l'administration du patriarcat pendant six mois avant de mourir à son tour.
Le 17 février 440, Mesrop Machtots s'éteint. Korioun, un de ses talentueux et fidèles élèves écrivit : " Saint Mesrop a trouvé sa juste place dans le royaume de Dieu au paradis avec notre tout-puissant Sauveur ". Sa mort fut un véritable deuil pour toute l'Arménie. Il fut inhumé avec tous les honneurs à Ochakan. Sa tombe reste à ce jour un haut lieu de pèlerinage. 
Postérité.

Selon le poète moderne Parouir Sévak, Mesrop Machtots fut " le plus grand homme politique que l'Arménie ait connu ". En créant l'alphabet arménien, il permit l'unité linguistique et culturelle et fit ainsi perdurer sa nation politiquement divisée.

C'est aujourd'hui un saint vénéré par l'Église apostolique arménienne, l'Église catholique arménienne, l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe.

Pratiquement chaque ville en Arménie possède une rue nommée d'après l'érudit Machtots. Par exemple, à Erevan la rue Machtots est l'une des plus importantes du centre-ville. Il existe aussi une statue à sa gloire devant le Matenadaran (qui de son complet est un énième hommage), l'un des plus riches dépôts de manuscrits et de documents au monde. A Ochakan, où sa dépouille repose, une église lui est dédiée. Enfin, il apparait fréquemment sur les timbres émis par l'Arménie.

Il est largement considéré par les spécialistes du sujet comme étant à l'origine de l'alphabet arménien. Cependant, un certain nombre remettent en doute ce qui semblait être une vérité absolue. Selon cette théorie, Mesrop ne serait non pas le créateur mais le restaurateur d'une écriture oubliée et disparue. Cela expliquerait l'étonnante richesse de la langue arménienne déjà à l'époque.

Giovanni Battista Tiepolo (1696-1770). Mesrop Mashtots, fresque, Würzburg Residence, Bavaria.

MESROP saint (360 env.-440)
Moine, théologien et linguiste inventeur de l'alphabet arménien, Mesrop Machtots (ou Mesrob Machtotz) est né vers 360 à Hatsik (ou Hatsekats), près de Taron, en Arménie (auj. Mus en Turquie), et mort le 17 février 440 à Vagharshapat (auj. Etchmiadzine). Après des études dans les lettres et langues classiques sous la direction du patriarche Nersès Ier, il embrasse la vie monastique vers 395. Ordonné prêtre, il continue à nourrir un grand respect pour l'ascétisme et fonde plusieurs monastères. Il va s'employer à propager la parole des Saintes Écritures dans les contrées reculées d'Arménie, ce qui permet d'éradiquer le mazdéisme, religion héritière du zoroastrisme. Plus tard, il devient secrétaire du roi Vramchapouh, dont il reçoit le soutien dans sa tâche de systématisation d'un alphabet arménien définitif de trente-six lettres, calqué sur le grec (405). On considère qu'il bénéficie également de l'aide de Sahak Partev (Isaac le Grand), patriarche de l'Église apostolique arménienne, ainsi que d'un érudit grec du nom de Rufanos. Deux lettres seront ajoutées au xiie siècle. Cet alphabet va servir en premier lieu à traduire, à partir du grec, la première Bible arménienne populaire (vers 410), en krapar (langue arménienne de cette époque, ve-viie siècles, et langue liturgique actuelle). Mesrop Machtots assure dans ce cadre la traduction du Nouveau Testament et du Livre des Proverbes de l'Ancien Testament. Il procédera par la suite à une révision de l'intégralité du texte biblique. Tous ses efforts vont ainsi participer à l'âge d'or de la littérature chrétienne en Arménie.
Mesrop Machtots envoie ses disciples à Constantinople, Alexandrie et Rome rechercher des manuscrits bibliques et liturgiques. La tradition lui attribue un recueil de commentaires bibliques, la traduction des écrits patristiques, ainsi que des prières et hymnes liturgiques composées sur la base de l'octave. Autant d'éléments qui viennent conforter sa réputation de fondateur des bases de la liturgie nationale arménienne.

SOURCE : http://www.universalis.fr/encyclopedie/mesrop/

Mesrob the Teacher B (AC)

(also known as Mesrop)

Born at Taron, Armenia, c. 345; died at Valarshapat, February 19, 441; feast day formerly November 25.


Saint Mesrob 'the Great' was a government official in Armenia, then a hermit and a disciple of Saint Nerses the Great. Mesrob was ordained and devoted himself to the study of Greek, Syriac, and Persian because Armenia had recently been partitioned between Persia and the Empire.

With Saint Isaac the Great, Mesrob was the founder of the Armenian church through his missionary efforts. He is credited with inventing the Armenian alphabet and translating the New Testament and Proverbs into Armenian from the Syriac version.

Mesrob's missionary activities took him into Georgia, where he also had a literary influence, and is said to have sent students as far as Rome in search of manuscripts. He also organized schools in Armenia and Georgia and created a Georgian alphabet.

Mesrob and Isaac began the formation of a distinctly Armenian liturgy of worship based on that of the mother church at Caesarea in Cappadocia. He also founded his own school in Armenia, and continued preaching until his death at Valarshapat aged of 80. The Armenian translation of the Bible has a special value for scholars (Attwater, Benedictines, Delaney, Encyclopedia).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0219.shtml

Mesrob the Vartabed (known as Mashdotz) (438 A.D.)

St. Mesrob was born in the village of Hatzegatz in the province of Daron.  In his early years, he learned both Greek and Persian and served in the Armenian royal court.  Later, he decided to enter the ranks of the clergy, and with some other young men he went to preach in the province of Koghtn around 395 A.D.  During this period, he felt the great need of the Armenian people for an alphabet of their own, so he petitioned Catholicos Sahag, and together they requested the aid of King Vramshabouh.

After much research and travel, Mesrob was able to come up with the skeleton of an alphabet.  However, it did not meet the needs of the Armenian language.  According to tradition, while meditating in a cave near the village of Palu, the saint had a vision, in which "the hand of God wrote the alphabet in letters of fire."  Upon his return to the Catholicos and king, the saint was received with great honors and much joy.

Immediately after the discovery of the alphabet, the Holy Translators worked to translate the Bible; the first words written in the Armenian language were from the Book of Proverbs: "To know wisdom and instruction; to perceive the words of understanding" (Proverbs 1:2).  They also opened schools to teach the newly-discovered alphabet, among whose students were the famous translators Yeghisheh, Movses, Tavit, and Vartan.

After the discovery of the alphabet, St. Mesrob spent many years translating and writing literary and ecclesiastical works.  He went to many provinces where paganism still existed and preached the word of God in the people's own language, with the light of the Holy Gospels.  During this period, he was invited to Georgia and Caucasian Albania, where he likewise invented alphabets to suit the respective local languages.  His life's works have been recorded by one of his famous students, Goriun, in his book, The Life of Mashdotz.  St. Mesrob was buried in Oshagan in the province of Vaspouragan, where a beautiful cathedral has been built in his honor, and where one may go and pay homage at the saint's tomb to the present day.

The Book of Ritual used in the Armenian Church bears the name "Mashdotz" and is dedicated to this great saint.  Although compiled at a later date, it is based on an earlier sacramental anthology attributed to Mashdotz.

St. Mesrob gave the Armenian people the most precious of gifts, and continues to serve as an inspiration to all generations.  Beloved by all, St. Mesrob is a special inspiration to Armenian writers and poets.


San Mesrop Dottore della Chiesa armena


362 – 441

Martirologio Romano: In Armenia, san Mesrop, dottore degli Armeni: discepolo di san Narsete e scrivano nel palazzo reale, divenuto monaco, creò un alfabeto, perché il popolo potesse essere avviato alle sante Scritture, tradusse i due Testamenti e compose inni e altri cantici in lingua armena.

La tradizione vuole che il primitivo annuncio del Vangelo in terra armena avvenne ad opera dei santi apostoli Bartolomeo e Giuda, ma indipendentemente dalla veridicità di tale notizia l’Armenia venne cristianizzata alcuni secoli dopo dal celebre San Gregorio l’Illuminatore. Questi, con il determinante appoggio del re San Tiridate III, nel 310 fece proclamare il cristianesimo religione di stato, undici anni prima che Costantino si limitasse a concedere la libertà di culto nell’impero romano. La Chiesa armena venne poi meglio strutturata da San Narsete I il Parto, il cui figlio Sant’Isacco ne confermò l’autocefalia da quella della Cappadocia, edificando monasteri, eliminando i vescovi coniugati e ponendo le basi di una letteratura in lingua armena. Suo principale collaboratore in questa opera fu proprio San Mesrop, oggi festeggiato.

Ex funzionario statale, quando il territorio armeno fu spartito fra la Persia e l’impero romano d’Oriente, tra il 420 ed il 430, Mesrop meditò di ritirarsi a vita solitaria e, ricevuta l’ordinazione presbiterale, si diede allo studio del greco, del siriaco e del persiano. Si accorse però ben presto come l’efficacia della sua opera missionaria tra la popolazione armena fosse non poco ostacolata dall’assenza di una versione della Bibbia e dei libri liturgici in lingua vernacolare. Fu innanzitutto necessario dotarsi di un alfabeto: con la collaborazione di Sant’Isacco e di un calligrafo greco di nome Rufino, adattò i caratteri minuscoli dell’alfabeto greco insieme ad altri elementi provenienti da diverse fonti, dando così vita ad un nuovo alfabeto composto di trentasei lettere. La sua introduzione diede un grande impulso allo sviluppo della letteratura nazionale ed in pochi anni fu tradotta l’intera Bibbia. Mesrop, che pare abbia curato la traduzione del Nuovo Testamento, meritò così di essere considerato il padre della letteratura ecclesiastica armena. Egli si cimentò inoltre nella traduzione di numerosi testi liturgici e patristici. In seguito si spinse a predicare anche in Georgia, ove condusse a termine un lavoro simile con l’alfabeto di tale nazione. Dopo aver fondato alcune scuole, Mesrop fece ritorno nel suo paese ed incoraggiato da Isacco ne fondò una propria per cimentarsi in nuove traduzioni dal greco e dal siriaco all’armeno.

Il santo morì ormai ultraottantenne nel febbraio del 441 e nel 1962 la Chiesa armena ne ha commemorato solennemente il sedicesimo centenario della nascita. Esistono almeno due versioni della sua Vita, redatte in lingua armena dal fedele discepolo Gorìun.

Autore: Fabio Arduino