Mesrob Mashtots, créateur de l’ alphabet
Arménien,
Grammaire de Simeon
de Julfa, Matenadaran, Ms. 5996, 1776.
- Русский: создателя армянского
алфавита Месропа Маштоца
Saint Mesrop
Docteur
des arméniens (✝ 441)
Tout
d'abord militaire, il se retire dans la solitude monastique avant de prêcher la
foi à ses compatriotes. La nation arménienne lui est reconnaissante de l'avoir
dotée d'un merveilleux alphabet à la demande de saint Isaac, le patriarche
catholicos, afin de lutter contre le paganisme perse en rendant accessibles à
son peuple les saintes Écritures.
Neveu du catholicos saint Houssik, il fit de brillantes études dans les lettres syriaques et helléniques. Secrétaire du roi, il interrompit sa carrière administrative pour devenir moine et prêtre. Il constata que beaucoup des fidèles chrétiens avaient un christianisme superficiel, ne lisant pas les Saintes Écritures, la langue arménienne n'étant pas alors une langue écrite. Il perfectionna un alphabet et commença aussitôt la traduction de l'Écriture Sainte et celle des Pères de l'Église de Cappadoce. L'un de ses disciples, Koriun, fit de même pour la langue géorgienne. Il multiplia les voyages apostoliques, ouvrant des écoles et fondant des monastères aux nombreux calligraphes. Il travaillait à préserver l'identité culturelle de son peuple et il est l'un des plus grands docteurs de cette Église.
L'Église apostolique arménienne en fait mémoire le 5 juillet.
A lire aussi Saint Mesrop, docteur des arméniens sur le site de l'Eglise de Polynésie:
"Mesrob (Mesrop, Mastots) a donné à l'Église arménienne une personnalité en lui composant un alphabet à son usage : par là son rôle est comparable à celui des saints Cyrille et Méthode pour les Églises slaves d'Europe. Des deux côtés, initiative importante dont les effets n'ont pas fini de se développer."... "En 440, inventeur de l’alphabet arménien et traducteur, en cette langue, de la Bible et de divers livres liturgiques. Son œuvre littéraire favorisa l’unité du peuple arménien en dépit des vicissitudes de son histoire."...
En Arménie, vers 440, saint Mesrob, docteur des Arméniens. D’abord soldat puis fonctionnaire au palais royal, il reçut le baptême et se fit moine, composa un alphabet pour la langue arménienne, pour que le peuple soit formé par les saintes Écritures. On lui attribue la traduction en arménien des deux Testaments, des hymnes et d’autres cantiques. (au 17 février au martyrologe romain)
Martyrologe
romain
Stepanos Nersisian (1815-1884). Mesrop Mashtots, Etchmiadzin Cathedral
Saint Mesrop (+439)
Fêté le 19
février
Confesseur. Neveu du
catholicos saint Houssik, il fit de brillantes études dans les lettres
syriaques et helléniques. Secrétaire du roi, il interrompit sa carrière
administrative pour devenir moine et prêtre. Il constata que beaucoup des
fidèles chrétiens avaient un christianisme superficiel, ne lisant pas les
Saintes Ecritures, la langue arménienne n’étant pas alors une langue écrite. Il
perfectionna un alphabet et commença aussitôt la traduction de l’Ecriture
Sainte et celle des Pères de l’Eglise de Cappadoce. L’un de ses disciples,
Koriun, fit de même pour la langue géorgienne. Il multiplia les voyages
apostoliques, ouvrant des écoles et fondant des monastères aux nombreux
calligraphes. Il travaillait à préserver l’identité culturelle de son peuple et
il est l’un des plus grands docteurs de cette Eglise. L’Eglise apostolique
arménienne en fait mémoire le 5 juillet.
Nom complet: Mesrop Machtots
Activités: Militaire, administrateur, religieux,
théologien, linguiste, hymnologue
Né:
en 361/362 à Hatsekats, province de Taron, Grande Arménie (auj. Hac'ik,
province de Muş, Turquie)
Mort:
le 17 février 440 à Vagharchapat, Arménie perse (auj. Etchmiadzin en
Arménie)
Mesrop Machtots (Մեսրոպ
Մաշտոց en arménien), né en 361 ou 362 et décédé le 17
février 440 était un moine, théologien, linguiste et hymnologue arménien. Il
est surtout connu pour avoir inventé l'alphabet arménien vers 405 de notre ère.
Différentes sources et un certain nombre de chercheurs contemporains le
créditent aussi de l'origine des alphabets géorgien et aghbanien.
Biographie.
Mesrop Machtots est le fils
d'un azat (noble de classe inférieure) nommé Vardan. Il nait en Arménie
occidentale et reçoit une éducation libérale. Il fait de brillantes études et
parle couramment quatre langues : le grec, l'araméen, le perse et le géorgien.
De plus, il manie l'arménien avec une rare maîtrise.
Il occupe d'abord des
fonctions militaires avant de se tourner vers l'administration. Par sa piété et
son érudition, il est vite remarqué par les plus hautes instances de l'État et
finit comme secrétaire du Roi. Son rôle consistait à écrire en caractères
grecs, persans et araméens les décrets et édits du souverain. C'était parce
qu'à l'époque la pratique de l'arménien était uniquement orale.
Il quitte ensuite la cour des
Arsacides et se consacre à la religion et se retira dans un monastère avec
quelques compagnons soigneusement choisis. Là, il choisit une vie pleine
d'austérité entre ses nombreux jeûnes et la pauvreté. Il dormait à même le sol
et passait souvent des nuits entières dans l'étude et la prière des Saintes
Écritures. Cette vie fut la sienne pendant quelques années.
Il constate que malgré que le
Christianisme est religion d'État depuis 301, beaucoup de fidèles ne sont que
superficiellement chrétiens, car ne lisant pas les Saintes Écritures. La non
écriture de la langue nationale apparait alors clairement comme une barrière à
l'évangélisation du peuple.
Avec le soutien du Roi et du Patriarche, il se fixe pour objectif la création d'un alphabet arménien de trente-six lettres (trente-huit à partir du XIIème siècle) en partie inspiré du grec. Cette écriture à deux buts : d'une part créée une liturgie arménienne écrite et d'autre part assurer l'unité culturelle et linguistique des Arméniens. Le premier texte rédigé en Grabar (arménien classique, actuelle langue liturgique de l'Église arménienne) est une traduction de la Bible. L'intégralité de son travail va ainsi faire naître la littérature arménienne.
Mesrop Machtots rassembla autour de lui de nombreux disciples et les envoya à Edesse, Constantinople, Athènes, Antioche, Alexandrie, Rome ... dans le but de ramener des chefs-d'œuvre littéraires. Il s'emploie au travail titanesque d'en rédiger des copies en arménien. Beaucoup de ces textes originellement rédigés en grec et en araméen n'ont survécu que par l'exemplaire arménien.
Avec le soutien du Roi et du Patriarche, il se fixe pour objectif la création d'un alphabet arménien de trente-six lettres (trente-huit à partir du XIIème siècle) en partie inspiré du grec. Cette écriture à deux buts : d'une part créée une liturgie arménienne écrite et d'autre part assurer l'unité culturelle et linguistique des Arméniens. Le premier texte rédigé en Grabar (arménien classique, actuelle langue liturgique de l'Église arménienne) est une traduction de la Bible. L'intégralité de son travail va ainsi faire naître la littérature arménienne.
Mesrop Machtots rassembla autour de lui de nombreux disciples et les envoya à Edesse, Constantinople, Athènes, Antioche, Alexandrie, Rome ... dans le but de ramener des chefs-d'œuvre littéraires. Il s'emploie au travail titanesque d'en rédiger des copies en arménien. Beaucoup de ces textes originellement rédigés en grec et en araméen n'ont survécu que par l'exemplaire arménien.
Soucieux que d'autres puissent pleinement profiter de son œuvre, et avec l'encouragement du Roi et du Patriarche, Mesrop fonde de nombreuses écoles dans les différentes régions du pays, là l'alphabet est enseigné. Avec l'aide du Patriarche, il se rendit à Constantinople et obtint l'autorisation de l'Empereur de prêcher et d'enseigner dans ses possessions arméniennes.
Par la suite, il est à l'origine des alphabets géorgien et aghbanien, créées dans le même but que celui des Arméniens.
A la suite de la mort du Patriarche, il se retrouva
à la tête de l'administration du patriarcat pendant six mois avant de mourir à
son tour.
Le
17 février 440, Mesrop Machtots s'éteint. Korioun, un de ses talentueux et
fidèles élèves écrivit : " Saint Mesrop a trouvé sa juste place dans le
royaume de Dieu au paradis avec notre tout-puissant Sauveur ". Sa mort
fut un véritable deuil pour toute l'Arménie. Il fut inhumé avec tous les
honneurs à Ochakan. Sa tombe reste à ce jour un haut lieu de pèlerinage.
Postérité.
Selon le poète moderne Parouir
Sévak, Mesrop Machtots fut " le plus grand homme politique que l'Arménie
ait connu ". En créant l'alphabet arménien, il permit l'unité
linguistique et culturelle et fit ainsi perdurer sa nation politiquement
divisée.
C'est aujourd'hui un saint
vénéré par l'Église apostolique arménienne, l'Église catholique arménienne, l'Église
catholique romaine et l'Église orthodoxe.
Pratiquement chaque ville en
Arménie possède une rue nommée d'après l'érudit Machtots. Par exemple, à Erevan
la rue Machtots est l'une des plus importantes du centre-ville. Il existe aussi
une statue à sa gloire devant le Matenadaran (qui de son complet est un énième
hommage), l'un des plus riches dépôts de manuscrits et de documents au monde. A
Ochakan, où sa dépouille repose, une église lui est dédiée. Enfin, il apparait
fréquemment sur les timbres émis par l'Arménie.
Il est largement considéré par les spécialistes du
sujet comme étant à l'origine de l'alphabet arménien. Cependant, un certain
nombre remettent en doute ce qui semblait être une vérité absolue. Selon cette
théorie, Mesrop ne serait non pas le créateur mais le restaurateur d'une
écriture oubliée et disparue. Cela expliquerait l'étonnante richesse de la
langue arménienne déjà à l'époque.
SOURCE :
http://volti.skyrock.com/3249433796-Saint-Mesrop-Machtots-l-inventeur-de-l-alphabet-armenien.html
MESROP saint (360 env.-440)
Moine, théologien et linguiste inventeur de l'alphabet arménien,
Mesrop Machtots (ou Mesrob Machtotz) est né vers 360 à Hatsik (ou Hatsekats),
près de Taron, en Arménie (auj.
Mus en Turquie), et mort le 17 février 440 à Vagharshapat (auj.
Etchmiadzine). Après des études dans les lettres et langues classiques sous la
direction du patriarche Nersès Ier, il embrasse la vie monastique
vers 395. Ordonné prêtre, il continue à nourrir un grand respect pour
l'ascétisme et fonde plusieurs monastères. Il va s'employer à propager la
parole des Saintes Écritures dans les contrées reculées d'Arménie, ce qui
permet d'éradiquer le mazdéisme, religion héritière du zoroastrisme. Plus tard,
il devient secrétaire du roi Vramchapouh, dont il reçoit le soutien dans sa
tâche de systématisation d'un alphabet arménien définitif de trente-six
lettres, calqué sur le grec (405). On considère qu'il bénéficie également de
l'aide de Sahak Partev (Isaac le Grand), patriarche de l'Église apostolique
arménienne, ainsi que d'un érudit grec du nom de Rufanos. Deux lettres seront
ajoutées au xiie siècle.
Cet alphabet va servir en premier lieu à traduire, à partir du grec, la
première Bible arménienne
populaire (vers 410), en krapar (langue arménienne de cette époque, ve-viie siècles,
et langue liturgique actuelle). Mesrop Machtots assure dans ce cadre la traduction
du Nouveau Testament et du Livre des Proverbes de l'Ancien Testament. Il
procédera par la suite à une révision de l'intégralité du texte biblique. Tous
ses efforts vont ainsi participer à l'âge d'or de la littérature chrétienne en
Arménie.
Mesrop Machtots envoie ses disciples à Constantinople,
Alexandrie et Rome rechercher des manuscrits bibliques et liturgiques. La
tradition lui attribue un recueil de commentaires bibliques, la traduction des
écrits patristiques, ainsi que des prières et hymnes liturgiques composées sur
la base de l'octave. Autant d'éléments qui viennent conforter sa réputation de fondateur
des bases de la liturgie nationale arménienne.
SOURCE : http://www.universalis.fr/encyclopedie/mesrop/
Mesrob the Teacher B (AC)
(also known as Mesrop)
Born at Taron, Armenia, c. 345; died at Valarshapat, February 19, 441; feast
day formerly November 25.
Saint Mesrob 'the
Great' was a government official in Armenia, then a hermit and a disciple of
Saint Nerses the Great. Mesrob was ordained and devoted himself to the study of
Greek, Syriac, and Persian because Armenia had recently been partitioned
between Persia and the Empire.
With Saint Isaac
the Great, Mesrob was the founder of the Armenian church through his missionary
efforts. He is credited with inventing the Armenian alphabet and translating
the New Testament and Proverbs into Armenian from the Syriac version.
Mesrob's missionary
activities took him into Georgia, where he also had a literary influence, and
is said to have sent students as far as Rome in search of manuscripts. He also
organized schools in Armenia and Georgia and created a Georgian alphabet.
Mesrob and Isaac
began the formation of a distinctly Armenian liturgy of worship based on that
of the mother church at Caesarea in Cappadocia. He also founded his own school
in Armenia, and continued preaching until his death at Valarshapat aged of 80.
The Armenian translation of the Bible has a special value for scholars
(Attwater, Benedictines, Delaney, Encyclopedia).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0219.shtml
Mesrob the Vartabed (known as
Mashdotz) (438 A.D.)
Ex funzionario statale, quando il territorio armeno fu spartito fra la Persia e l’impero romano d’Oriente, tra il 420 ed il 430, Mesrop meditò di ritirarsi a vita solitaria e, ricevuta l’ordinazione presbiterale, si diede allo studio del greco, del siriaco e del persiano. Si accorse però ben presto come l’efficacia della sua opera missionaria tra la popolazione armena fosse non poco ostacolata dall’assenza di una versione della Bibbia e dei libri liturgici in lingua vernacolare. Fu innanzitutto necessario dotarsi di un alfabeto: con la collaborazione di Sant’Isacco e di un calligrafo greco di nome Rufino, adattò i caratteri minuscoli dell’alfabeto greco insieme ad altri elementi provenienti da diverse fonti, dando così vita ad un nuovo alfabeto composto di trentasei lettere. La sua introduzione diede un grande impulso allo sviluppo della letteratura nazionale ed in pochi anni fu tradotta l’intera Bibbia. Mesrop, che pare abbia curato la traduzione del Nuovo Testamento, meritò così di essere considerato il padre della letteratura ecclesiastica armena. Egli si cimentò inoltre nella traduzione di numerosi testi liturgici e patristici. In seguito si spinse a predicare anche in Georgia, ove condusse a termine un lavoro simile con l’alfabeto di tale nazione. Dopo aver fondato alcune scuole, Mesrop fece ritorno nel suo paese ed incoraggiato da Isacco ne fondò una propria per cimentarsi in nuove traduzioni dal greco e dal siriaco all’armeno.
Il santo morì ormai ultraottantenne nel febbraio del 441 e nel 1962 la Chiesa armena ne ha commemorato solennemente il sedicesimo centenario della nascita. Esistono almeno due versioni della sua Vita, redatte in lingua armena dal fedele discepolo Gorìun.
Autore: Fabio Arduino
Mesrob the Vartabed (known as
Mashdotz) (438 A.D.)
St. Mesrob was born
in the village of Hatzegatz in the province of Daron. In his early years,
he learned both Greek and Persian and served in the Armenian royal court.
Later, he decided to enter the ranks of the clergy, and with some other young
men he went to preach in the province of Koghtn around 395 A.D. During
this period, he felt the great need of the Armenian people for an alphabet of
their own, so he petitioned Catholicos Sahag, and together they requested the
aid of King Vramshabouh.
After much research
and travel, Mesrob was able to come up with the skeleton of an alphabet.
However, it did not meet the needs of the Armenian language. According to
tradition, while meditating in a cave near the village of Palu, the saint had a
vision, in which "the hand of God wrote the alphabet in letters of
fire." Upon his return to the Catholicos and king, the saint was
received with great honors and much joy.
Immediately after
the discovery of the alphabet, the Holy Translators worked to translate the
Bible; the first words written in the Armenian language were from the Book of
Proverbs: "To know wisdom and instruction; to perceive the
words of understanding" (Proverbs 1:2). They also opened
schools to teach the newly-discovered alphabet, among whose students were the
famous translators Yeghisheh, Movses, Tavit, and Vartan.
After the discovery
of the alphabet, St. Mesrob spent many years translating and writing literary
and ecclesiastical works. He went to many provinces where paganism still
existed and preached the word of God in the people's own language, with the
light of the Holy Gospels. During this period, he was invited to Georgia
and Caucasian Albania, where he likewise invented alphabets to suit the
respective local languages. His life's works have been recorded by one of
his famous students, Goriun, in his book, The Life of Mashdotz.
St. Mesrob was buried in Oshagan in the province of Vaspouragan, where a
beautiful cathedral has been built in his honor, and where one may go and pay
homage at the saint's tomb to the present day.
The Book
of Ritual used in the Armenian Church bears the name "Mashdotz"
and is dedicated to this great saint. Although compiled at a later date,
it is based on an earlier sacramental anthology attributed to Mashdotz.
St. Mesrob gave the
Armenian people the most precious of gifts, and continues to serve as an
inspiration to all generations. Beloved by all, St. Mesrob is a special
inspiration to Armenian writers and poets.
San Mesrop
Dottore della Chiesa armena
362 – 441
Martirologio Romano: In Armenia, san Mesrop, dottore degli Armeni:
discepolo di san Narsete e scrivano nel palazzo reale, divenuto monaco, creò un
alfabeto, perché il popolo potesse essere avviato alle sante Scritture,
tradusse i due Testamenti e compose inni e altri cantici in lingua armena.
La tradizione vuole che il primitivo annuncio del Vangelo in terra
armena avvenne ad opera dei santi apostoli Bartolomeo e Giuda, ma
indipendentemente dalla veridicità di tale notizia l’Armenia venne
cristianizzata alcuni secoli dopo dal celebre San Gregorio l’Illuminatore.
Questi, con il determinante appoggio del re San Tiridate III, nel 310 fece
proclamare il cristianesimo religione di stato, undici anni prima che
Costantino si limitasse a concedere la libertà di culto nell’impero romano. La
Chiesa armena venne poi meglio strutturata da San Narsete I il Parto, il cui
figlio Sant’Isacco ne confermò l’autocefalia da quella della Cappadocia,
edificando monasteri, eliminando i vescovi coniugati e ponendo le basi di una
letteratura in lingua armena. Suo principale collaboratore in questa opera fu
proprio San Mesrop, oggi festeggiato.
Ex funzionario statale, quando il territorio armeno fu spartito fra la Persia e l’impero romano d’Oriente, tra il 420 ed il 430, Mesrop meditò di ritirarsi a vita solitaria e, ricevuta l’ordinazione presbiterale, si diede allo studio del greco, del siriaco e del persiano. Si accorse però ben presto come l’efficacia della sua opera missionaria tra la popolazione armena fosse non poco ostacolata dall’assenza di una versione della Bibbia e dei libri liturgici in lingua vernacolare. Fu innanzitutto necessario dotarsi di un alfabeto: con la collaborazione di Sant’Isacco e di un calligrafo greco di nome Rufino, adattò i caratteri minuscoli dell’alfabeto greco insieme ad altri elementi provenienti da diverse fonti, dando così vita ad un nuovo alfabeto composto di trentasei lettere. La sua introduzione diede un grande impulso allo sviluppo della letteratura nazionale ed in pochi anni fu tradotta l’intera Bibbia. Mesrop, che pare abbia curato la traduzione del Nuovo Testamento, meritò così di essere considerato il padre della letteratura ecclesiastica armena. Egli si cimentò inoltre nella traduzione di numerosi testi liturgici e patristici. In seguito si spinse a predicare anche in Georgia, ove condusse a termine un lavoro simile con l’alfabeto di tale nazione. Dopo aver fondato alcune scuole, Mesrop fece ritorno nel suo paese ed incoraggiato da Isacco ne fondò una propria per cimentarsi in nuove traduzioni dal greco e dal siriaco all’armeno.
Il santo morì ormai ultraottantenne nel febbraio del 441 e nel 1962 la Chiesa armena ne ha commemorato solennemente il sedicesimo centenario della nascita. Esistono almeno due versioni della sua Vita, redatte in lingua armena dal fedele discepolo Gorìun.
Autore: Fabio Arduino
Voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=lMNJJ9tzOMY