samedi 25 février 2017

Saint LUIGI VERSIGLIA, évêque missionnaire salésien et martyr


Saints Luigi Versiglia et Calliste Caravario

Martyrs en Chine (+ 1930)

Premier missionnaire salésien envoyé en Chine, il fut aussi le premier évêque de Shiu Chow, où il créa un séminaire, un orphelinat et un asile de vieillards. Attaqué par des milices communistes, il est fusillé en haine de la foi et pour avoir tenté de protéger les jeunes filles du convoi qui l'accompagnaient.

Béatifié le 15 mai 1983 à Rome par le pape Jean-Paul II (homélie en italien), il a été canonisé avec les martyrs de Chine, durant le jubilé le 1er octobre 2000.

"2 membres de la Société Salésienne de S. Jean Bosco vinrent s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs énumérés ci-dessus. Ce sont: le Bienheureux Louis Versiglia, évêque, et le Bienheureux Callixte Caravario, prêtre. Ils furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul."

(source site du Vatican)

fêté le 13 novembre qui est la date à laquelle les salésiens fêtent les membres et bienfaiteurs de la famille salésienne.

Au martyrologe romain au 25 février: Sur les bords du Beijiang, près de Shiuchow dans la province chinoise de Guandong, en 1930, les saints martyrs Louis Versiglia, évêque, et Calliste Caravario, prêtre, tous deux salésiens, qui étaient en barque pour une visite pastorale et furent tués par des soldats communistes en prenant la défense des jeunes femmes.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5871/Saint-Luigi-Versiglia.html

Saint Louis VERSIGLIA

Nom: VERSIGLIA

Prénom: Louis (Luigi)

Pays: Italie - Chine

Naissance: 05.06.1873  à Oliva Gessi (Pavie)

Mort: 25.02.1930  à Li-Thaul-Tseul (Chine)

Etat: Évêque - Salésien  - Martyr du Groupe des 120 martyrs de Chine  2

Note: Salésien, prêtre en 1895, missionnaire en Chine en 1906, évêque en 1921 à Macao, vicaire apostolique de Shiu Chow, tué par un groupe de pirates lors d'une visite pastorale.

Béatification: 15.05.1983  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation: 01.10.2000  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 9 juillet

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.21 et 25  -  2000 n.39 p.9-10  -  n. 40 p.1-7  -  n.41 p.7.10

Réf. dans la Documentation Catholique: 1983 p.701-702  -  2000 n.19 p.906-908

Notice

Luigi Versiglia naît le 5 juin 1873 à Oliva Gessi (Pavie). A 12 ans, il est envoyé à Turin par Don Bosco pour faire ses études. Il entre chez les Salésiens à 16 ans et étudie la philosophie à l'Université grégorienne de Rome. Ordonné prêtre le 21 décembre 1895, il est directeur et maître des novices pendant 9 ans à Genzano (Rome). Le 7 janvier 1906, il fait partie de la première expédition missionnaire des Salésiens en Chine. Il travaille à Macao. Le 9 janvier 1921, il est consacré évêque et désigné pour diriger le vicariat apostolique de Shiu Chow, dans la région de Kwangtung, au sud de la Chine. Malgré les graves tensions qui menacent la sécurité des missionnaires, il développe la catéchèse, ouvre des écoles et des séminaires. A la fin de janvier 1930, il décide de faire une visite pastorale aux chrétiens de Lin-Chow. Il prend avec lui un jeune prêtre salésien, le Père Callisto Caravario  2 et les deux missionnaires prennent sous leur protection trois jeunes filles, élèves de la mission, pour les ramener dans leur famille ou les conduire sur leur champ d'apostolat catéchétique. Le départ a lieu en train le 24 février. Le jour suivant, ils continuent le voyage en bateau sur le fleuve Pak-Kong. Après une brève halte à Ling-Kong-How, ils se dirigent vers Li-Thau-Tseul. A midi, ils récitent l'Angelus. Arrivent des pirates. Alors "les noms de Jésus, Marie et Joseph résonnent vigoureusement sur les lèvres des pasteurs et des brebis du troupeau aussitôt que se profile la brutale rencontre avec les ennemis de la foi et de la pureté, qui n'entendent pas laisser fuir leur proie, même au prix d'un crime". Les deux missionnaires s'interposent pour défendre l'honneur des trois jeunes filles. Ils sont tués par les pirates à coups de fusil.

Jean Paul II note dans l'homélie du 15 mai 1983 pour la béatification de Mgr Versiglia et du Père Caravario que "Le martyr - dit-on traditionnellement - suppose chez les meurtriers "la haine de la foi": c'est à cause d'elle que les martyrs sont assassinés". Or la foi s'exprime par les œuvres de charité. "Avec mes œuvres, dit Saint Jacques, je te montrerai ma foi". Cette foi s'est exprimée par le respect de la femme que les martyrs avaient puisé "à la lumière du modèle marial". Au contraire, les agresseurs ne voyaient en elle qu'un objet de plaisir. Ces deux conceptions ne pouvaient que s'affronter. Ce martyre "réalise une vision prophétique du fondateur Saint Jean Bosco qui, en rêvant avec prédilection à l'Extrême-Orient pour ses fils, parlait de 'calices pleins de sang' et annonçait des fruits merveilleux".

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0237.htm

SAINT LOUIS VERSIGLIA (1873-1930)

A douze ans, il fut accueilli par don Bosco

Luigi Versiglia naquit à Oliva Gessi, dans la province de Pavia, le 5 juin 1873. Depuis son enfance il servait déjà la messe, au point que les gens le voyaient déjà comme prêtre, mais Louis ne voulait pas en entendre parler, parce qu’il voulait devenir vétérinaire.

A douze ans, il fut accueilli par don Bosco, qui le fascina au point de le faire changer d’avis. En 1888, peu de temps après la mort du saint, Louis fut frappé par la cérémonie de remise du crucifix à sept missionnaires et décida de se faire salésien, avec l’espoir d’aller en mission.

Après une maîtrise en philosophie, il fut très vite prêt pour l’ordination sacerdotale qui eut lieu en 1895.

Maître de novices à seulement 23 ans à Genzano di Roma

Don Rua le nomma maître des novices à seulement 23 ans à Genzano di Roma, ce qu’il fit pendant dix ans avec bonté, fermeté et patience.

Réclamés avec insistance par l’évêque de Macao, six salésiens arrivèrent en Chine en 1906, guidés par don Versiglia. Ils réalisèrent ainsi une prophétie plusieurs fois répétée par don Bosco.

Chine: évêque de la mission de Shiuchow

Une fois la “maison mère” salésienne établie à Macao, on ouvrit aussi la mission de Heungchow. Don Louis anima le territoire à la manière de don Bosco, en constituant une fanfare très appréciée. Il ouvrit des orphelinats et des oratoires.

En 1918 les salésiens reçurent du Vicariat apostolique de Canton la mission de Shiuchow, et, le 9 janvier 1921, don Versiglia en fut consacré évêque.

Sage, infatigable et pauvre, il voyageait continuellement pour visiter et encourager les confrères et les chrétiens du territoire. A son arrivée les villages étaient en fête, surtout les enfants.

Un vrai pasteur

Il fut un vrai pasteur, tout à fait dévoué à son troupeau. Il donna une structure solide au Vicariat avec un séminaire, une maison de formation, projetant lui-même différentes résidences et hospices pour les anciens et les nécessiteux.

Il soigna avec conviction la formation des catéchistes. Il écrit dans ses notes: “Le missionnaire qui ne serait pas uni à Dieu est un canal qui se détache de la source”. “Le missionnaire qui prie beaucoup, fera aussi beaucoup”. Comme don Bosco il était un exemple de travail et de tempérance.

Entretemps la situation politique en Chine était devenue très tendue, surtout par rapport aux chrétiens et aux missionnaires étrangers. Les persécutions commencèrent.

Martyr

Le 13 février 1930, avec don Caravario, l’évêque est à Shiuchow pour la visite pastorale dans la mission de Linchow. Quelques garçons et jeunes filles les accompagnent qui ont étudié à Shiuchow. Le 25 février un groupe de pirate d’orientation bolchévique arrête la barque de l’évêque, en cherchant à prendre les jeunes filles. L’évêque et don Caravario les en empêchent de toutes leurs forces.

Ils sont frappés avec force et finalement fusillés. Avant d’être tués, ils réussirent à se confesser mutuellement. Leur dernier souffre fut pour les âmes de leur Chine tant aimée.

Paul VI les a déclarés martyrs en 1976, Jean-Paul II les a béatifiés en 1983 et canonisés le 1er octobre 2000

SOURCE : http://donboscoafo.org/saint-louis-versiglia-1873-1930/

Pañuelo manchado de sangre perteneciente al mártir salesiano Luis Versiglia


Saint Luigi Versiglia

Also known as

Aloisius Versiglia

Memorial

25 February

13 November (Salesians)

28 September as one of the Martyrs of China

Profile

Studied at Don Bosco’s Oratory from age 12. SalesianOrdained on 21 December 1895Missonary to China in 1906. Appointed vicar apostolic of Shiuchow, China, and titular bishop of Carystus, on 22 April 1920. On 25 February 1930, while travelling with Saint Callistus Caravario, his ship was boarded by Bolshevik pirates who planned to abduct and enslave the girls on their ship; Callistus and Luigi fought to prevent them. One of the Martyrs of China.

Born

5 June 1873 in Oliva Gessi, PaduaLombardyItaly

Died

shot on 25 February 1930 in Shiuchow [Shaoguan] China

Venerated

13 November 1976 by Pope Paul VI (decree of martyrdom)

Beatified

15 May 1983 by Pope John Paul II

Canonized

1 October 2000 by Pope John Paul II

Additional Information

other sites in english

Beatifications of Pope John Paul II

Catholic-Hierarchy.Org

Catholic Online

Catholic Saints Guy

Executed Today

Hagiography Circle

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

Wikimedia Commons

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Luigi Versiglia“. CatholicSaints.Info.

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-luigi-versiglia/

St. Luigi Versiglia

Feastday: February 25

Birth: 1873

Death: 1930

Beatified: Pope John Paul II

Canonized: Pope John Paul II

Luigi Versiglia was born at Oliva Gessi (Pavia) on 5th June 1873. He came to Don Bosco's Oratory when he was twelve years old and went on to become a Salesian Priest. After his ordination in 1895 he spent ten years as novice master at Genzano di Roma. In 1906 he led the first Salesian missionary expedition to China, fulfilling a prophecy often repeated by Don Bosco. Once he had established a 'mother house' in Macau, he opened a mission in the area of Shiu Chow. He became its first bishop on 22nd April 1920.

He was a man of wisdom and tireless energy, a real shepherd totally dedicated to his flock. He gave his Vicariate a solid infrastructure with a seminary, houses of formation, various residences, an orphanage and old people's homes. He was more of a father than an authoritarian. He led by his example of hard work and Christian love and never asked people to do anything without first weighing up their capabilities.

On 25th February 1930 he was with Don Caravario and five others, all young people, on the way to visit the small Christian Community at Lin Chow (Li Tau Tseu). They were stopped by a group of armed men, who first demanded protection money and then made to take away the three women in the party. Don Versiglia and Don Caravario stood in their way and were knocked to the ground and tied up. Their crucifixes were ripped away and, as they prayed, they were shot dead.

Don Versiglia and Don Caravario were canonized by Pope John Paul II on 1st October 2000 and their Feast Day is on 13th November, which is the day on which each Salesian Community celebrates Mass for deceased benefactors and members of the Salesian Family.

Biography Provided By: Salesians of Don Bosco UK

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7381

BLESSED LOUIS VERSIGLIA AND CALLISTUS CARABARIO

"The good shepherd gives his life for his flock".

This came true also in far-off China in the 30's. The Celestial Empire, land of mystery, aroused a strange fascination among the first generations of Salesians. Not even Don Bosco was immune to it. In 1874 before beginning the American missions he had negotiated the foundation—not then completed—of a technical school in Hong Kong, and had assured his confreres that when time would be right, a mission would be established in China.

According to a dream handed down by the first Salesians only by word of mouth and directly concerned with this future mission, Don Bosco had seen two large chalices raised up in the sky, one filled with sweat and the other with the blood of Salesians. This dream recounted to the Salesian clerics had increased their fascination for the Celestial Empire.

A Padded Hammer

Among those clerics was Louis Versiglia, born at Oliva Gessi, Pavia in 1873, lively and gifted with a penchant for mathematics and horses. In 1885 he had been a student at Don Bosco's Oratory in Valdocco. Being "a studious, disciplined and pleasant lad", he had the honor of reading a composition on Don Bosco's feast day two years later.

"Come and see me", the Saint had added congratulating him, "I have something to say to you". However, through shyness or because Don Bosco towards the end of his life was not easy to reach, little Louis had not gone to see him. He would spend the rest of his life wondering what it was that Don Bosco wanted to say to him... Was it perhaps the dream of the two chalices.

Meanwhile, he decided to stay with Don Bosco, and in 1889 he became a Salesian. Tall and slim, endowed with steady nerves and physical strength, almost distinguished looking; he was a natural leader among his companions without losing his friendly and cheerful touch. He became a student at the Gregorian University and obtained a doctorate in philosophy, just like Don Delaney many years later. At 22, with a dispensation because of age, he was ordained a priest. At 23, again with a dispensation, he was appointed rector and Novice Master at Genzano, Rome. (The Congregation too was young and had great confidence in her young members).

"How severe and exacting!", someone recalled of him at Genzano.

Demanding with us, he was even more demanding with himself. He was a padded hammer with those who showed a tendency to laziness".

For nine years he was Master of Novices, idolized by them, despite his austere method of forming them. In the meantime he waited impatiently to go to the missions. "My trunk", he would say, " can be ready at a minute's notice". He prepared himself with physical exercises and, when time allowed him, horseback riding on the Alban hills.

Sons Of An Unfortunate Father

The order to depart came at the end of 1905. By the beginning of the following year he was in Macao (then a Portuguese colony on the Chinese coast) at the head of the first Salesian missionary expedition to the Far East. There he founded an orphanage which was to become the mother house of the Salesian foundations in those lands.

The enormous country of China was still quite poor, without railways and with rudimentary industries—exploited by foreign powers which for centuries had carried away her best products and resources on their ships. In 1902 a revolution had overthrown the last emperor, and with him the Celestial Empire had fallen.

In the new republic internal difficulties and hatred for foreigners—there were solid reasons for such hatred—created waves of tension, revolt and destruction. But in spite of all these difficulties, the Catholic missionaries continued their works. In 1917 a region in the interior of China was offered to the Salesians. The following year Fr. Versiglia sent there the newly arrived confreres, taking also some from the mission of Macao.

The leader of the new expedition, Fr. Sante Garelli, had brought him a gift from the Rector Major, and gave it to him at the end of the dinner the day after he arrived. It was a chalice—a thing that did not mean anything special to Fr. Garelli, but which awakened in Versiglia a host of disturbing memories. "You brought me a chalice", he said, "and I accept it. Don Bosco saw the Chinese missions flourish when a chalice would be filled with the blood of his sons. This chalice was sent to me and—his voice trailing away in a whisper—I will have to fill it".

In 1920 the territory entrusted to the Salesians was erected by the Holy See into the Vicariate Apostolic of Shiu Chow, and Fr. Versiglia became its first bishop. The consecration took place in the cathedral of Canton. The Salesian Fr. Charles Braga was at the organ. For the final hymn Father, caught unawares, played a hymn very dear to the first Salesians, which speaking of Adam said: "We are the sons of an unfortunate father". The choir sang vigorously, but perhaps too few did notice the unsuitability of those words. The new bishop smiled and murmured: "You're right, I'm a miserable father, but I'll do my best to be a real father." He absolved them all embracing them in his first episcopal blessing.

Callistus—Totally The Lord's

At Shiu Chow he plunged into his work. Each small mission center would have its school. He began by founding at the main center a secondary school for boys and girls, a training school for catechists, a trade school, a home for the aged, a medical dispensary and a junior seminary. He knew how to do everything, and he did it. He was printer, sacristan, gardener, painter, even barber. In 1922 he went to Turin for the General Chapter. His long beard added an extra touch to his charming personality. His words could arouse great enthusiasm. Many a young Salesian at Valdocco wanted to go with him. "Monsignor, I'll join you in China", a cleric assured him. "You will see, I'll keep my promise".

His Name Was Callistus Caravario.

Born at Cuorgne near Turin in 1903, he had grown up in the Salesian Oratories at the school of an active apostolate, and had decided to give his life to the missions. He kept his promise. In fact in 1924, still a cleric, he was sent to Macao, and later to Shanghai and Timor in far-away Indonesia. Meanwhile the situation in China was deteriorating. The revolutionary party in power, the "Kuomintang" (in which Chiang Kaishek was the new rising star) allied itself in 1925 with the Chinese communist party (which among its brilliant intellectuals had Mao Tse-tung).

Two years later, however, the two parties split up and then opposed each other. Official troops and irregulars, armed bands and pirates ran riot through the country and fought to gain control of the government. The situation of the missionaries became critical. Many of them were accused of being enemies of the people. The Vicariate of Shiu Chow was especially vulnerable. "We are completely under Bolshevik control" Versiglia had written in 1926, "and we don't know how things will turn out."

Fr. Caravario returned to China in March 1929, because Monsignor wanted him to be with him in Shiu Chow. In May of that year he ordained him a priest. "Now your Callistus is no longer yours", he wrote to his mother in Italy, "he must be entirely the Lord's, wholly consecrated to his service".

Sent to Lin Chow, which was a very promising Salesian mission center, Fr. Caravario threw himself into his work. His small community was growing in size and strength with each passing day. He was highly esteemed by everyone.

Six months later he returned to Shiu Chow to report to his bishop, and the latter decided to go and see for himself. So both set out on the two-day journey for Lin Chow—but were never to arrive.

The Ambush

The first day they travelled by train, the second they hired a boat. They had with them four young school teachers—two male and two female—who had recently qualified at the mission school, and a young school girl. All of them were happily returning home, never imagining that someone was hidden among the bamboo on the bank waiting for them. The ambush had been set up in an ideal spot out of sight. There were about ten or twelve men—some were communist soldiers, others plain bandits and a young man was after one of the female school teachers. (He had asked her to marry him, but she had refused since she wanted to become a nun. Nevertheless, he was determined to take her by force).

It was noon on the 25th of February 1930. The large boat was gliding along the edge of the Lin Chow river. At one point a voice called out loudly: "Stop". The men jumped out suddenly from the bush with their guns levelled. "Get on board", the voice ordered. There was nothing to do but obey.

At first Bishop Versiglia was not too worried. He had been captured by bandits before—once on that very spot—and he had always been set free, leaving them whatever he had. But this time the pirates' demand was excessively absurd: 500 dollars on the spot. Bishop Versiglia, ready to do anything to save the defenseless girls from attack, tried to bargain with the bandits, but when these jumped on board to seize the girls, he shielded them with his own body.

Fr. Caravario was standing his side. An uneven and desperate struggle ensued. The two missionaries were clubbed with rifle butts on their chests, arms and heads. They fell back into the boat unconscious. The three young girls were forced to get off the boat and then the two missionaries were dragged ashore. They were bound, searched and pushed around. No longer could they do anything to protect the girls. "We're going to destroy all religions" screamed one of the soldiers. "If we win, no woman in China will ever go back to study catechism".

The missionaries were dragged into a thicket a short distance away. Bishop Versiglia knew what was about to happen and told the soldiers: "I'm an old man. Kill me if you will. But he is young, spare him". (Fr. Caravario was 27). " No", they retorted, "the foreign devils must all die". The missionaries prayed in silence.

A moment later the silence was shattered by five rifle shots.

"There's something inexplicable here", wondered aloud one of the soldiers after the executions. "I've already seen many die, and they all were afraid. These, instead, were happy".

The good shepherds are indeed happy to give their lives for their flocks.

Source: from First Centenary of Don Bosco's Missions

Provided Courtesy of:
Eternal Word Television Network
5817 Old Leeds Road
Irondale, AL 35210
www.ewtn.com

SOURCE : http://www.ewtn.com/library/MARY/LOUCAL.htm

VERSIGLIA, LUIGI, ST.

Also known as Aloysius of John Bosco, missionary bishop, Salesian protomartyr; b. June 5, 1873, Oliva Gessi (near Pavia), Italy; d. Feb. 25, 1930, Lin-Chow Tsieu, southern China. Versiglia studied at the oratory of St. John Bosco in Valdocco (1885–89), before joining the Salesians at age 16. He earned a doctorate in philosophy from the Gregorian University (1893), received presbyteral ordination in 1895 (with a dispensation because he was only 22), then served as the rector and the demanding, but idolized, novice master at the Genzano, Rome (1896 to 1905). On Jan. 7, 1906, he arrived in Macao as head of the first Salesian mission to the Far East. In the Portuguese colony he founded an orphanage, which later became the Salesian motherhouse in the Orient. After his consecration (Jan. 9, 1921) in Canton cathedral as vicar apostolic, he took up his work in Shiu Chow. All his many skills were engaged to found schools, a seminary, two leper colonies, and medical facilities; he served as printer, catechist, sacristan, gardener, builder, painter, and barber, in addition to his priestly duties. The turmoil following the 1902 overthrow of the last emperor permitted armed bands and pirates to roam the countryside. In 1930, the river boat on which Bishop Versiglia, Fr. Caravario, and four young teachers traveled to the Lin-Chow mission was ambushed. The bishop successfully intervened to save the female teachers. He pleaded for Caravario's life to be spared, but both bishop and priest were shot to death. Versiglia's body was enshrined at the cathedral of Lin Kong-How, which was vandalized by the Red Guards during the Cultural RevolutionJohn Paul II beatified (May 15, 1983) and canonized (Oct. 1, 2000) Bishop Versiglia.

Feast: Nov. 13 (Salesians).

Bibliography: Acta Apostolicae Sedis 78 (1986): 137–39. L'Osservatore Romano, English edition, no. 21 (1983): L. G. Bosio, Monsignor Versiglia e Don Caravario (Turin 1935); Martiri in China (Turin 1977). B. Lareno, Assassinio di Mons. Luigi Versiglia e di Don Callisto Caravario (Hong Kong 1933). T. Lewicki, "Ten kielich mam wypelniać krwiaą": opowiesc o pierwszych meczennikach salezjanskich (Warsaw 1985). A. J. Ortas, "Protomartiri Salesiani in missione," Martirio e spiritualità apostolica 12 (1983) 17–65. M. Rassiga, Blood on the River Bank, tr. J. Carpella (Hong Kong 1980).

[K. I. Rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/versiglia-luigi-st

The priests who lay down their lives for their daughters

Meg Hunter-Kilmer - published on 02/23/17

St. Luigi Versiglia and St. Callisto Caravario gave their lives to save the lives of lay people threatened by Chinese Communist pirates

The history of the Church in China is a long and complicated one, with mission after mission that lasted only a time before being driven out by persecution. In the 19th century, St. John Bosco (who influenced so many saints it sometimes seems everything he touched turned to a halo) had a dream about the future of the Church in China: a chalice filled with sweat and another filled with the blood of Salesians.

St. Luigi Versiglia (1873-1930) had no idea that this dream would guide his life. A faithful altar server, the young Luigi still had no intention of becoming a priest, focused instead on his goal of being a veterinarian. His attempts to get a good education led him to John Bosco’s Oratory in Turin, where his hard work earned him the Saint’s attention and his open heart led him to a Salesian vocation.

Received into the order by Blessed Michael Rua, Luigi was ordained at 22 and settled into a life that was far from the missionary vocation he desired. For nearly a decade, he worked on the formation of young Salesians but frequently reminded those around him of his longing to be a missionary. “My trunk can be packed at a moment’s notice,” he would say.

In God’s time, Father Versiglia’s wish was granted: he was sent to China where, with 5 other Salesians, he opened an orphanage and school. A priest in the model of St. John Bosco, himself, Father Versiglia was gentle and loving, willing to do whatever it took to love and serve his people. He was a true father to them and as the political situation of China became more unstable and the position of Christians more precarious, Father Versiglia had no desire to leave. Whatever his people suffered, he would suffer with them.

With this attitude in his heart and the dream of John Bosco on his mind, Father Versiglia was offered a gift by his superiors: a chalice. As he received this chalice, he submitted: “Don Bosco saw the Chinese missions flourish when a chalice would be filled with the blood of his sons. This chalice was sent to me, and I will have to fill it.” Father Versiglia accepted the chalice of suffering for his Chinese children and he would not turn back.

When Versiglia heard that the area in which he served was going to become a vicariate, he immediately wrote to his superiors asking not to be made a bishop; he preferred to stay with his people. He was ordained a bishop not long after, but refused to allow the dignity of his office to keep him from his vocation to serve. Loved by his people, he spent much of his time traveling (always in the cheapest possible way) to visit his people all over the diocese. Bishop Versiglia anchored his life in the Eucharist, before which he prayed every morning and night, while spending all the rest of his time in direct service to his children.

It was this desire to know his people personally that led him to drink the chalice of martyrdom. He was traveling with one of his priests, St. Callisto Caravario, to Father Caravario’s parish, when the group was attacked by Communist pirates. When the Saints realized that the pirates were after the three young women in their party, they began by trying to reason with them and finally tried to fight them off physically, putting themselves between the women and danger. Bishop Versiglia and Father Caravario were beaten with sticks and rifle butts until the bishop collapsed, still weakly begging that the pirates leave them.

As the two clerics were dragged off into the wilderness, one of their captors asked why they begged only for the lives of the lay people with them. “Do you not fear death?” Bishop Versiglia responded calmly, “We are priests; why should we fear death?” As they watched the pirates rummage through their luggage, the two saints heard each other’s confessions. The other captives were then released. Father Caravario and Bishop Versiglia were shot.

The image never left these women: as they cowered in the bottom of the boat, their fathers fought for them tooth and nail, were beaten for them, and finally died for them. These were no foreign imperialists, no bachelor priests seeking glory in a successful career; these were their fathers, fathers who had laid down their lives for their daughters. Bishop Versiglia and Father Caravario had filled the chalice with their blood, never once hesitating to give their lives for their children. On their feast day (February 25), let’s ask their intercession for all priests and bishops, that they would live as true fathers of their spiritual children, whatever the cost. Sts. Luigi and Callisto, pray for us.

SOURCE : https://aleteia.org/2017/02/23/the-priests-who-lay-down-their-lives-for-their-daughters/

San Luigi Versiglia

1930: Luigi Versiglia and Callistus Caravario, missionary martyrs

Posted on 25 February, 2018 by Headsman

From Butler’s Lives of the Saints: February:

BB Aloysius Versaglia, Bishop and Martyr (1873-1930), and Callistus Caravario, Martyr (1903-1930)

These two martyrs in China are the first two martyrs of the Salesians of Don Bosco (St. John Bosco; 31 Jan.). They belong to a later period than the Martyrs of China considered on 17 February, above, and though they inherited much of the same history, merit separate consideration here. They died in a period marked by continued feuding between local warlords, the rise of the Kuomintang government of Sun-Yat-Sen and then Chiang-Kai-Shek, the birth of the Chinese Communist party, its initial alliance and then break with the Nationalists, and the continued “imperialist” protection of foreign interests and nationals in China.

Aloysius (Luigi) Versaglia was born in Olivia Gessi, near Pavia in the Lombardy region of Italy, on 5 June 1873. Don Bosco sent him to study at his Valdocco “Oratory” in Turin when he was twelve. At that stage his great passions were mathematics and horses, and he told his parents that he was going to study there not to become a priest but to be a veterinary surgeon. He had counted without the extraordinary charism of Don Bosco, however; he changed his mind and joined the Salesians four years later, making his simple profession on 11 October 1889. He studied for a doctorate in philosophy from 1890 to 1893, was ordained in 1895, and spent ten years as superior and novice-master of the new Salesian seminary at Genzano, near Rome. In 1905 the bishop of Macao appealed to the Salesians for missionaries. Aloysius had always longed for a missionary summons; he was appointed leader of the first Salesian missionary expedition to China, setting sail on 7 January 1906 and based initially in Macao. There he was put in charge of a small orphanage, which he transformed into a highly respected school with two hundred pupils and a spiritual centre for the whole town.

secularizing revolution in Portugal in 1910 deprived the religious of their school, at least for a time, and the bishop sent him into China, on the Heung-Shan mission, between Macao and Canton. This was also the year of the downfall of the Chinese “Heavenly Empire,” which gave way to a republic plunged into civil turmoil. Aloysius organized residences, schools, and hospitals; he trained catechists and dreamed of a wider mission entrusted to the Salesians alone. This was to come about in 1918, when the superior of the College of Foreign Missions in Paris persuaded the pope to split the apostolic vicariate of Kwangtung (Canton and surrounding area) into two, entrusting the northern portion, with its centre at Shiu-Chow (where Matteo Ricci had landed in 1589), to the Salesians. New missionaries were sent from Turin: their leader brought Aloysius a fine chalice as a presence from the superior general of the Salesians in Turin; he took it in his hands and recalled a dream Don Bosco had had — that the Salesian mission in China would grow when a chalice was filled with blood: “It is that chalice you have brought me; it is my task to fill it,” he said. In 1920 the area was constituted an “autonomous apostolic vicariate,” and Aloysius was the obvious person to take charge of this. He was consecrated bishop on 9 January 1920 in the cathedral of Canton.

He took charge at a dangerous time, which made his presentiment of a martyr’s death entirely probable of fulfilment. The Kuomintang government of Sun-Yat-Sen had not succeeded in unifying the country, and local warlords still ruled in the north. The apostolic vacariate [sic] straddled the north-south divide. Sun-Yat-Sen appealed to the newly-formed Communist party for help; its ideology had inherited violent anti-foreign feeling from the Boxers. In such conditions, nevertheless, Aloysius over the next nine years built elementary, secondary, and tertiary schools and colleges, a cathedral, orphanages, and a seminary for Chinese candidates to the priesthood. The continued development of a native clergy was the outstanding missionary achievment [sic] of the 1920s, and Aloysius played a leading part in it. The bishop undertook endless and exhausting pastoral visitations throughout his territory, and the number of Christians trebled. Monsignor, later Cardinal, Constantini, then representative of the Holy See in China, was to say of him:

He was the best type of missionary bishop: simple, courageous, inspired by the apostolic fervour stemming from a deep communion with God and seeking nothing other than God’s reign and glory. Father and brother rather than commander, and so deeply loved and obeyed by missionaries and faithful, from whom he asked no more than he himself had done or was prepared to do.

Callistus (Callisto) Caravario was born into a working-class family in Cuorgne oin Piedmont on 8 June 1903, was educated by the Salesians, and joined the Order, taking his first vows on 19 September 1919. In 1922 he met Bishop Versaglia when the latter made a visit to Turin and promised him that he would rejoin him in China. He was sent on the China mission in October 1924. His first appointment was in Shanghai, where the Salesians had opened a school for orphans; there he learned English, French, and Chinese, began to study theology, and prepared children for baptism. The city was attacked by Nationalist-Communist militia in 1926, and his superior sent him away for safety to the island of Timor in the Indonesian archipelago, then a Portuguese colony. The Nationalists broke with the Communists in 1927, taking charge of Shanghai. After spending two years teaching and studying on Timor, Callistus returned to China, saying that he would die a martyr’s death there; he was ordained by Aloysius Versaglia in Shanghai on 18 May 1829 as a priest for the vicariate of Shiu-Chow. Thereafter the bishop and priest worked in close collaboration for what were to prove the last eight months of Callistus’ life. He was sent to join another priest in the distant mission station of Lin-Chow in a ministry caring for 150 converts and two schools, one for boys and one for girls. He was back in Shiu-Chow on 13 February 1930, when Bishop Aloysius asked him to accompany him on a pastoral visit to Lin-Chow. They were never to get there; Aloysius knew the risks but declared that if they were to wait until the passage was safe, they would never leave.

On 24 February the bishop and priest with others, including two male Chinese teachers, a sister of each of these, and a young woman catechist destined for the Lin-Chow mission, embarked by boat on the Pak-Kong Rier. The three young women were Mary Tong Su-lien, aged twenty-one, returning home to inform her parents of her decision to become a nun; Pauline Ng Yu-che, aged sixteen; and the catechist, Clare Tzen Tz-yung. The presence of these attractive young women on the boat was to play a decisive part in the subsequent course of events.

The previous year, Chiang-Kai-Shek had defeated a Communist force under General Chang-Fat-Kwai, whose soldiers were roaming the countryside living by brigandage. The bishop’s junk, after a day’s journey, happened on a band of river pirates, who regularly operated on the river and generally let missionaries pass unharmed. But this group had been joined by some soldiers from the defeated Communist army, who had been indoctrinated with anti-foreign and anti-Christian attitudes. They demanded $500 to allow the boat to proceed, threatening to shoot its occupants if this was not paid. Aloysius and Callistus protested that they were missionaries, who had usually been treated with respect, but the soldiers called them “European devils” and boarded the junk. there they found the young women and tried to drag them off to rape them. (It is possible that one of them may have been a rejected suitor of Mary Tong.) The bishop and priest stood in the doorway of their cabin to prevent this but were knocked to the ground with rifle-butts and bamboo canes.

They were all dragged on to the river bank, where Aloysius and Callistus were bound and shoved into a clump of bamboo. The women were asked why they wanted to follow the missionaries to their death; they were told that the Communists were going to destroy the Catholic Church and that they should follow them instead. Callistus made a last attempt to save them, offering to send money, but the soldiers replied that they no longer wanted the money, only to kill them because they belonged to the hated foreign religion. Aloysius begged them to kill him only, as he was old, and to spare the young, but to no avail. The brigands shot him and Callistus, battering in their skulls and putting out their eyes after they were dead. The two teachers were sent on their way on the junk. Their sisters and the catechists were taken off into the mountains. They were freed three days later by soldiers of the Nationalist army and told the whole story, declaring that Aloysius and Callistus had given their lives for them. The soldiers had paid some local villagers to bury the two bodies, which were recovered two days later. They were given an honourable burial in Shiu-Chow on 13 March. The two martyrs were regarded locally as heroes by both Christians and non-Christians because they had died to defend the women. The evidence of the specifically anti-Christian motives of the soldiers was sufficient for the Vatican to decide that they had died for the Faith; both were beatified by Pope John Paul II on 15 May 1983.

SOURCE : https://www.executedtoday.com/2018/02/25/1930-luigi-versiglia-and-callistus-caravario-missionary-martyrs/

San Luigi Versiglia Vescovo e martire

25 febbraio

Oliva Gessi, Pavia, 5 giugno 1873 – Li Thau Tseui, Cina, 25 febbraio 1930

Il vescovo Luigi Versiglia, salesiano, è uno dei 120 martiri della Cina canonizzati da Giovanni Paolo II il 1° ottobre 2000. Nato nel 1873 a Oliva Gessi, in provincia di Pavia, conobbe personalmente don Bosco. Ordinato sacerdote nel 1895, fu per dieci anni maestro dei novizi nella Casa salesiana di Genzano. Fin da giovanissimo portava nel cuore il desiderio di partire missionario. Così nel 1906 fu scelto come capogruppo dei primi missionari salesiani in partenza per la Cina. Visse il suo apostolato prima a Macao e poi nella regione del Kwangtung, nel Sud della Cina, dove fondò la missione di Shiu Chow di cui nel 1920 divenne vicario apostolico e primo vescovo. Mentre la Cina sprofondava sempre più nella guerra civile, verso la fine del gennaio 1930 si mise in viaggio assieme al giovane confratello don Callisto Caravario (anche lui nel gruppo dei 120 martiri) per raggiungere i cristiani della piccola missione di Lin-Chow. Furono uccisi insieme da un gruppo di banditi il 25 febbraio 1930. (Avvenire)

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: Sulle rive del fiume Beijang vicino alla città di Shaoguan nella provincia del Guandong in Cina, santi martiri Luigi Versiglia, vescovo, e Callisto Caravario, sacerdote della Società Salesiana, che subirono il martirio per aver dato assistenza cristiana alle anime loro affidate.

Fra i martiri canonizzati il 1° ottobre dell’anno giubilare del 2000, papa Giovanni Paolo II ha proclamato santi due membri della Famiglia Salesiana, monsignor Luigi Versiglia e padre Callisto Caravario, che insieme furono assassinati dalla furia dei briganti, che odiavano i missionari.

Luigi Versiglia nacque il 5 giugno 1873 a Oliva Gessi, in provincia di Pavia; a 12 anni venne mandato a Torino a studiare alla scuola di san Giovanni Bosco, il quale, in un fugace incontro nel 1887, gli disse: «Vieni a trovarmi ho qualcosa da dirti», ma don Bosco non potè più parlare con Luigi perché si ammalò e morì. Il giovane era legatissimo alla figura di don Bosco, tanto che, per rispondere alla chiamata vocazionale, decise a 16 anni di emettere i voti religiosi nella congregazione dei Salesiani.

Dopo aver completato gli studi superiori, frequentò la Facoltà di Filosofia all’Università Gregoriana di Roma e le ore libere le trascorreva fra i giovani. Venne ordinato sacerdote nel 1895 a soli 22 anni. L’anno dopo fu nominato direttore e maestro dei novizi nella Casa di Genzano di Roma, carica che tenne per dieci anni, durante i quali si distinse per le notevoli capacità formative sui futuri sacerdoti.

Fin dal principio la sua aspirazione era quella di raggiungere le missioni per portare Cristo ai popoli, aspirazione che si realizzò a 33 anni, diventando il responsabile dei primi Salesiani che nel 1906, con coraggio e fede indomita, partirono alla volta della lontanissima, per quei tempi molto più di oggi, nazione cinese.

Padre Versiglia si stabilì a Macao dove fondò la Casa Madre dei Salesiani, che divenne un attivo centro di apostolato e di fede per tutti i cattolici della città e dove il missionario si occupò con grande amore dei bambini soli. Nella città era da tutti conosciuto come il «padre degli orfani».

Aprì la missione di Shiu Chow nella regione del Kwangtung, nel sud della Cina, della quale nel 1920 venne nominato e consacrato primo vescovo e Vicario Apostolico. Fu un vero pastore, completamente dedito ai fedeli e nonostante le molte difficoltà, in un tempo di gravi tensioni sociali e politiche, che culmineranno con la nascita della nuova Repubblica cinese, il Vescovo riuscì a dare una solida struttura alla diocesi, realizzando un seminario, alcune case di formazione, delle residenze, un orfanotrofio, scuole, casa di riposo per anziani e lavorando notevolmente nell’opera catechistica. Monsignor Versiglia fu un vero maestro, padre e pastore dall’enorme anima caritatevole, un punto di riferimento sia per i sacerdoti salesiani che per i cinesi, nel quale riconoscevano la dedizione totale e disinteressata.

Intanto la situazione politica in Cina era alquanto agitata: la nuova Repubblica Cinese, nata il 10 ottobre 1911, con il generale Chang Kai-shek, aveva riportato all’unità la Cina, sconfiggendo nel 1927 i signori della guerra che tiranneggiavano varie regioni. Ma la pesante infiltrazione comunista nella nazione e nell’esercito, sostenuta dall’Unione Sovietica di Stalin, aveva persuaso il generale ad appoggiarsi alla destra e a dichiarare fuori legge i comunisti (aprile 1927), avviando così una feroce guerra civile.

La provincia di Shiu-Chow di monsignor Luigi Vermiglia era territorio di fitto passaggio e di sosta dei vari gruppi combattenti, perciò divennero frequenti i furti e le violenze perpetrate anche ai danni di coloro che venivano definiti «diavoli bianchi», cioè i missionari, amati dalla gente più povera, che spesso trovava, proprio nelle Missioni, il rifugio da ladri, assassini e dai loro saccheggi. I più temibili erano i pirati e la soldataglia comunista, per la quale la distruzione del Cristianesimo era un dovere programmato. In questo contesto di terrore, le attività missionarie subirono un forte danno, soprattutto quando si trattava di spostasi nei vari e sparsi villaggi: le catechiste e le maestre non si mettevano in viaggio se non accompagnate dai missionari; d’altronde per il pericolo incombente sia sulle vie di terra che sui fiumi, il Vescovo Luigi Versiglia non aveva più potuto visitare i cristiani della missione di Lin-Chow (villaggio di 40 mila abitanti, devastato dalla guerra civile), composta da due piccole scuole e duecento fedeli, 

Tuttavia, verso la fine del gennaio 1930, il Vescovo, dopo molta attesa, decise di partire per non lasciare più solo il suo piccolo gregge, affidandosi unicamente alla volontà di Dio.

Autore: Cristina Siccardi

Il 1° ottobre del 2000, papa Giovanni Paolo II ha solennemente canonizzato ben 120 martiri in Cina, di cui sei vescovi, un buon numero di sacerdoti missionari di vari Ordini religiosi, alcune suore e un sostanzioso numero di fedeli cinesi.

I martiri testimoniarono con il loro sangue la fedeltà a Cristo e alla sua religione, in varie epoche e in vari luoghi dell’immenso Impero asiatico, a partire dal 1648 e fino al XX secolo.

Fra loro vi sono due componenti della grande Famiglia Salesiana, mons. Luigi Versiglia e padre Callisto Caravario, che insieme furono uccisi dalla furia di bande di briganti, contrari ai missionari.

In questa scheda parliamo solo del vescovo Versiglia, per padre Caravario (1903-1930), esiste una scheda propria.

Luigi Versiglia nacque il 5 giugno 1873 a Oliva Gessi (Pavia); a 12 anni venne mandato a Torino a studiare da don Bosco, il quale in un fugace incontro nel 1887, gli disse: “Vieni a trovarmi ho qualcosa da dirti”, purtroppo la successiva malattia e la morte del santo, impedì quel colloquio, ma l’adolescente Luigi ne rimase comunque conquistato.

A 16 anni emise i voti religiosi diventando un Salesiano; dopo aver completato gli studi superiori, frequentò la Facoltà di Filosofia all’Università Gregoriana di Roma, trascorrendo le ore libere fra i giovani; fu ordinato sacerdote ad appena 22 anni nel 1895.

Ma già nell’anno successivo fu nominato direttore e maestro dei novizi nella Casa di Genzano di Roma, carica che tenne per dieci anni, dimostrandosi un accorto e adeguato formatore di futuri sacerdoti.

Ma la sua aspirazione fin dalla giovinezza, erano le Missioni e quindi diventò a 33 anni il capogruppo dei primi salesiani, che nel 1906 partirono per la Cina.

Esplicò il suo apostolato a Macao dove stabilì la ‘Casa madre’ dei salesiani, facendola diventare un centro di fede per tutti i cattolici della città; venne chiamato ‘padre degli orfani’.

Aprì la missione di Shiu Chow nella regione del Kwangtung nel sud della Cina, della quale nel 1920 è nominato e consacrato primo vescovo e Vicario Apostolico.

Fu un vero pastore tutto dedito al suo gregge e pur tra tante difficoltà, in quei tempi di gravi tensioni sociali e politiche, che investirono anche le Missioni cattoliche, egli diede al Vicariato una solida struttura con un seminario, case di formazione, residenze, orfanotrofio, scuole, ricoveri per anziani, moltiplicando le opere catechistiche.

Si dimostrò più un padre che uomo di autorità, dando l’esempio del lavoro e della carità, sempre conforme alla valutazione delle reali forze dei confratelli.

Intanto la situazione politica in Cina non era tranquilla, la nuova Repubblica Cinese nata il 10 ottobre 1911, con il generale Chang Kai-shek, aveva riportato all’unità la Cina, sconfiggendo nel 1927 i ‘signori della guerra’ che tiranneggiavano varie regioni.

Ma la pesante infiltrazione comunista nella nazione e nell’esercito, sostenuta da Stalin, aveva persuaso il generale ad appoggiarsi alla destra e a dichiarare fuori legge i comunisti (aprile 1927), per questo la guerra civile era ricominciata.

La provincia di Shiu-Chow posta tra il Nord e il Sud era luogo di passaggio o di sosta dei vari gruppi combattenti fra loro e quindi erano usuali, furti, incendi, violenze, delitti, sequestri. 

Era pure difficile distinguere in queste bande che saccheggiavano, i soldati sbandati, i mercenari, i killer prezzolati, i pirati che approfittavano del caos.

In quei tristi tempi anche gli stranieri rischiavano la vita e venivano classificati con disprezzo “diavoli bianchi”; i missionari erano in genere amati dalla gente più povera e le Missioni diventavano il rifugio nei momenti di saccheggio, ma i più temibili erano i pirati, che non avevano riguardo per nessuno e i soldati comunisti, per i quali la distruzione del Cristianesimo era un loro programma.

Per questo negli spostamenti necessari per le attività missionarie nei vari e sparsi villaggi, i catechisti e le catechiste, le maestre e le ragazze, non si mettevano in viaggio se non accompagnate dai missionari; d’altronde per il pericolo incombente sulle vie di terra e sui fiumi, anche il vescovo Luigi Versiglia non aveva potuto fino allora visitare i cristiani della piccola missione di Lin-Chow composta da due scuolette e duecento fedeli, nella devastata città di 40mila abitanti, turbata dalla guerra civile.

Ma verso la fine di gennaio 1930 si convinse che bisognava partire, senza aspettare più che le vie fossero sicure, affidandosi alla volontà di Dio; ai primi di febbraio giunse al centro salesiano di Shiu-Chow il giovane missionario don Callisto Caravario di 26 anni, responsabile della missione di Lin-Chow, per accompagnare il Vicario Versiglia nel viaggio.

Fatti i rifornimenti, sia per il viaggio previsto di otto giorni, sia per i bisogni della piccola missione, all’alba del 24 febbraio ci fu la partenza in treno del gruppo, composto da mons. Versiglia, padre Caravario, due giovani maestri diplomati all’Istituto Don Bosco, uno cristiano l’altro pagano, le loro due sorelle Maria di 21 anni maestra e Paola 16 anni che lasciati gli studi tornava in famiglia, inoltre la catechista Clara di 22 anni.

Dopo una sosta notturna alla Casa Salesiana di Lin-kong-how, s’imbarcarono il 25 febbraio sulla barca che doveva risalire il fiume Pak-kong, fino a Lin-Chow dalla piccola comunità di don Caravario; al gruppo si aggiunse un’anziana catechista che doveva affiancare la più giovane Clara e un ragazzo di 10 anni, che si recava alla scuola di don Caravario.

La grossa barca era condotta da quattro barcaioli e risalendo il fiume verso mezzogiorno, avvistarono sulla riva, dei fuochi ravvivati da una decina di uomini; giunti alla loro altezza essi intimarono alla barca di accostare e fermarsi.

Chiesero ai barcaioli, puntando fucili e pistole, chi trasportavano e saputo che si trattava del vescovo e di un missionario, dissero: “Non potete portare nessuno senza la nostra protezione. I missionari devono pagarci 500 dollari o vi fucileremo tutti”.

Pagare un pedaggio lungo i fiumi, era diventata una triste abitudine, ma 500 dollari era una cifra che nessuno portava in un viaggio.

I missionari allora cercarono di far capire loro che non possedevano tanto denaro, ma i pirati saltarono sulla barca e la esplorarono; scorsero le ragazze rifugiate in quella specie di baracca situata a poppa della barca, allora esclamarono: “Portiamo via le loro mogli!”.

I missionari ribatterono che non erano loro mogli, ma alunne che venivano accompagnate a casa, nel contempo con i loro corpi cercavano di bloccare l’entrata della baracca. I pirati allora minacciarono di dar fuoco alla barca, prendendo fascine di legna da una vicina barca, ma la legna era fresca e non si accendeva subito, nel mentre i missionari riuscivano a soffocare le prime fiamme.

Infuriati i pirati presero dei rami più grossi dalle fascine e bastonarono i due missionari, dopo molti minuti il cinquantasettenne vescovo cadde e dopo qualche minuto anche don Caravario; a questo punto i malviventi si avventarono sulle donne trascinandole sulla riva fra i loro disperati pianti.

Anche i due missionari furono portati a terra, i barcaioli con l’anziana catechista, il ragazzo e i due fratelli delle donne, furono lasciati liberi di proseguire, una volta giunti alla tappa precedente furono avvisati i missionari del luogo e le autorità, che mandarono drappelli di soldati.

Ma intanto sulla riva del fiume si consumava la tragedia, i due salesiani legati si confessarono a vicenda, esortando le tre ragazze ad essere forti nella fede, poi i pirati li fecero incamminare per una stradetta lungo il corso del Shiu-pin, piccolo affluente del Pak-kong, nella zona di Li Thau Tseui; il vescovo Versiglia li implorò: “Io sono vecchio, ammazzatemi pure. Ma lui è giovane risparmiatelo!”.

Le donne mentre venivano spinte verso una pagoda, udirono cinque colpi di fucile e dieci minuti dopo gli esecutori tornarono dicendo: “Sono cose inspiegabili, ne abbiamo visto tanti… tutti temono la morte. Questi due invece sono morti contenti e queste ragazze non desiderano altro che morire…”.

Era il 25 febbraio 1930; le ragazze furono trascinate sulla montagna, restando in balia dei banditi per cinque giorni. Il 2 marzo i soldati raggiunsero il covo dei banditi, i quali dopo un breve scontro a fuoco, fuggirono lasciando libere le ragazze; che divennero preziose e veritiere testimoni del martirio dei due missionari salesiani, che avevano dato la vita per difenderle.

Papa Paolo VI nel 1976 li dichiarò ‘martiri’ e papa Giovanni Paolo II il 15 maggio 1983 li beatificò.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90079

Luigi Versiglia e Callisto Caravario

(†1930)

BEATIFICAZIONE:

- 15 maggio 1983

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 25 febbraio

Luigi Versiglia (1873-1930), Vescovo di Caristo e Callisto Caravario (1903-1930), presbitero, martiri della Società di S. Francesco di Sales; sulle rive del fiume Beijang vicino alla città di Shaoguan nella provincia del Guandong in Cina, subirono il martirio per aver dato assistenza cristiana alle anime loro affidate

Essi difesero a prezzo del loro sangue la scelta responsabile della castità, operata da quelle giovani, in pericolo di cadere nelle mani di chi non le avrebbe rispettate" (Giovanni Paolo II)

Luigi Versiglia nacque a Oliva Gessi, provincia di Pavia, il 3 giugno 1873 e fece gli studi ginnasiali a Torino presso l’oratorio di Valdocco, ancora vivente Don Bosco.

Fattosi salesiano e ordinato sacerdote nel 1895, nel 1906 partì a capo della prima spedizione di missionari salesiani in Cina; diresse un orfanotrofio a Macao a cui aggiunse una attrezzata scuola professionale, poi nel 1910 gli fu affidata la missione dell’Heung Shan e, dopo il ritorno a Macao, quella del Kwang Tung, che divenne il Vicariato Apostolico di Shiu-chow del quale egli fu il primo vescovo. Il suo fervore apostolico suscitò numerose opere: residenze missionarie, asili, orfanotrofi e istituti.

Don Callisto Caravario era nato a Cuorgné (Torino) l’8 giugno 1903 da una famiglia di operai che nel 1908 si trasferì a Torino, dove il giovane Callisto frequentò il Collegio Salesiano S. Giovanni Evangelista. Entrato nella Congregazione, fece la prima professione nel 1919 e nel 1924 ottenne dai superiori di partire missionario per la Cina, venendo ordinato sacerdote laggiù nel 1929 dallo stesso mons. Versiglia. Inviato nella missione di Lin-chow, in una comunità cristiana incipiente, dimostrò subito non comuni doti di zelo e di virtù sacerdotali.

Erano passati sei mesi dal suo arrivo, quando seppe che mons. Versiglia sarebbe venuto in visita pastorale alla sua comunità. Si recò subito a Shiu-chow per accompagnarvelo. Si unirono a loro nel viaggio due maestri, una maestra e una catechista della missione.

Il 25 febbraio 1930 la barca dei missionari che stava risalendo il fiume verso Lin-chow fu assalita da pirati bolscevichi che percossero barbaramente i missionari perché si opponevano al rapimento delle due ragazze, li trascinarono a riva e li uccisero a fucilate in odio alla fede, dopo aver bruciato, tra gli scherni e gli insulti alla religione, tutti gli oggetti trovati nella barca. Le due giovani furono liberate cinque giorni dopo alle truppe regolari.

I due martiri sono stati beatificati nel 1983 da Giovanni Paolo II e da lui, nel 2000, canonizzati insieme ad altri 118 martiri della Cina.

(fonte: Famiglia Cristiana)

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/luigi-versigliae-e-callisto-caravario.html

SOLENNE BEATIFICAZIONE DI MONSIGNOR LUIGI VERSIGLIA 

E DI DON CALLISTO CARAVARIO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Domenica, 15 maggio 1983


Cari fratelli e sorelle.

Il Vangelo di questa domenica, tra l’Ascensione di Cristo al cielo e l’attesa dello Spirito Santo, nel suo contenuto più profondo ben si adatta alla solenne beatificazione dei due novelli martiri, che oggi la Chiesa presenta alla venerazione dei fedeli. E ben si accorda anche la prima lettura della Messa, che ricorda il sacrificio del protomartire Stefano. Il Vescovo Luigi Versiglia e il giovane sacerdote don Callisto Caravario, infatti, sono i “protomartiri” della Congregazione Salesiana, qui riunita in questa gioiosa circostanza attorno all’altare del Signore. La sua esultanza è quella di tutta la Chiesa: ma si capisce che per l’Istituto Salesiano possa avere un carattere tutto particolare, poiché questa solenne cerimonia viene in qualche modo a suggellare, in misura eloquente, oltre un secolo di lavoro nelle missioni in tutti i continenti, a partire dalla Patagonia e dalle terre Magellaniche. Si realizza così una visione profetica del fondatore san Giovanni Bosco, il quale, sognando con predilezione per i suoi figli l’Estremo Oriente, vaticinò frutti meravigliosi e parlò di “calici colmi di sangue”.

Chi riceve la Parola di Dio e la custodisce nel suo cuore, diventa inevitabilmente oggetto dell’odio del mondo (cf. Gv 17, 14). I martiri sono coloro che, pur di star fedeli a questa parola di vita eterna, accettano che l’odio del mondo giunga fino al punto di toglier loro la vita terrena. Essi danno una testimonianza particolarmente viva del detto del Signore, secondo il quale chi “perde” per lui la propria vita, la ritrova (cf. Mt 10, 39).

2. Il martirio - si dice tradizionalmente - suppone negli uccisori “l’odio contro la fede”: è a causa di essa che il Martire viene ucciso. Ed è vero. Questo odio contro la fede può però manifestarsi obiettivamente in due modi diversi: o a causa dell’annuncio stesso della Parola di Dio, oppure a causa di una certa azione morale, che trova nella fede il suo principio e la sua ragione d’essere.

È sempre per la sua testimonianza di fede, che il Martire viene ucciso: nel primo caso, per una testimonianza esplicita e diretta; nel secondo, per una testimonianza implicita ed indiretta, ma non meno reale, e anzi in un certo senso più completa, in quanto attuata nei frutti della fede, che sono le opere della carità. In tal senso, l’apostolo Giacomo può dire con tutta proprietà: “Con le mie opere ti mostrerò la mia fede” (Gc 2, 18).

Ne viene quindi che gli uccisori danno mostra di odiare la fede non solo quando la loro violenza si getta contro l’annuncio esplicito della fede, come nel caso di Stefano, che dichiara di “contemplare i cieli aperti e il Figlio dell’Uomo alla destra di Dio” (At 7, 56), ma anche quando tale violenza si scaglia contro le opere della carità verso il prossimo, opere che obiettivamente e realmente hanno nella fede la loro giustificazione e il loro motivo. Odiando ciò che sorge dalla fede, mostrano di odiare quella fede che ne è la sorgente. Questo è il caso dei due Martiri Salesiani. A questa conclusione sono giunti gli atti del processo canonico.

3. Secondo l’insegnamento e l’esempio del Divin Maestro, il martirio con cui si dona la vita per i propri amici, è il segno del più grande amore (cf. Gv 15, 13). A ciò fanno eco le parole del Concilio Vaticano II, allorché si afferma: “Il martirio, col quale il discepolo è reso simile al Maestro che liberamente accetta la morte per la salute del mondo e a lui si conforma nell’effusione del sangue, è stimato dalla Chiesa come insigne e suprema prova di carità” (Lumen Gentium, 42). E questo perché, come spiega san Tommaso (S. Tommaso, Summa theologiae, II-II, q. 124, a 3) col martirio si dimostra di rinunciare a ciò che abbiamo di più prezioso, cioè la vita, e di accettare ciò che vi è di più ripugnante, cioè la morte, specie se preceduta dal dolore dei tormenti.

I due Martiri Salesiani hanno dato la loro vita per la salvezza e l’integrità morale del prossimo. Si posero infatti a scudo e difesa della persona di tre giovani alunne della missione, che stavano accompagnando in famiglia o sul campo dell’apostolato catechistico.

Essi difesero a prezzo del loro sangue la scelta responsabile della castità, operata da quelle giovani, in pericolo di cadere nelle mani di chi non le avrebbe rispettate. Un’eroica testimonianza, dunque, a favore della castità, che ricorda ancora alla società di oggi il valore e il prezzo altissimi di questa virtù, la cui salvaguardia, connessa col rispetto e la promozione della vita umana, ben merita che si metta a repentaglio la stessa vita, come possiamo vedere e ammirare in altri fulgidi esempi della storia cristiana, da sant’Agnese fino a santa Maria Goretti.

4. Il gesto di supremo amore dei due Martiri trova un suo più vasto significato nel quadro di quel ministero evangelico, che la Chiesa svolge a favore del grande e nobile popolo cinese, a partire dai tempi del padre Matteo Ricci. Infatti, in ogni tempo e in ogni luogo il martirio è offerta di amore anche per i fratelli e in particolare per il popolo a favore del quale il martire si offre. Il sangue dei due Beati sta perciò alle fondamenta della Chiesa cinese, come il sangue di Pietro sta alle fondamenta della Chiesa di Roma. Dobbiamo quindi intendere la testimonianza del loro amore e del loro servizio come un segno della profonda convenienza tra il Vangelo e i valori più alti della cultura e della spiritualità della Cina. Non si può separare, in tale testimonianza, il sacrificio offerto a Dio e il dono di sé fatto al popolo e alla Chiesa della Cina.

Il Cristianesimo, come dimostra la sua storia millenaria fino ai nostri giorni, si trova a suo agio presso tutte le culture e tutte le civiltà, senza identificarsi con nessuna. Esso trova una spontanea consonanza con tutto quanto c’è di valido in esse, perché l’uno e le altre hanno una medesima origine divina, senza il rischio della confusione o della competizione, perché si pongono su due ordini differenti di realtà: rispettivamente quello della grazia e quello della natura.

La gioiosa circostanza di questo rito di beatificazione suscita e rinforza in noi la speranza di un progresso nella elaborazione delle strutture e del dialogo, destinati a favorire questa esigenza di armonizzazione, nel popolo cristiano della Cina, tra la dimensione dell’impegno sociale e della coscienza nazionale, e quella della comunione con la Chiesa universale: un’esigenza intrinseca al messaggio di Cristo e conforme alle istanze più profonde delle Nazioni e delle culture. La cultura, ogni cultura, sale verso Cristo, e Cristo discende verso ogni cultura. Possa anche la Cina, come ogni altra nazione della terra, comprendere sempre meglio questo punto d’incontro.

5. Ma un altro pensiero s’impone alla nostra attenzione. Nello sfondo di questo tragico e grandioso episodio si collocano con evidenza due concezioni della donna tra loro inconciliabili: o la donna come persona, responsabilmente protesa all’attuazione della sua dignità morale, e convenientemente facilitata e protetta in ciò dall’ambiente umano e sociale: ed ecco la scelta dei due Martiri e delle tre giovani ad essi affidate; oppure la donna come oggetto e strumento del piacere e degli scopi altrui. Ecco allora la scelta degli uccisori.

Queste due opposte concezioni della donna hanno, nella Scrittura e nella Tradizione cristiana, una stretta relazione con la figura di Maria santissima, della quale sono rispettivamente la fedele incarnazione e la totale negazione. I due Martiri da tempo avevano forgiato la loro concezione della donna e della sua dignità alla luce del modello mariano. Lo scontro con gli aggressori, per quanto subitaneo e imprevisto, li trovava quindi pronti. Essi si spengono nella luce di Maria, che avevano filialmente onorato e predicato per tutta la vita.

Il viaggio che li porta all’immolazione inizia con la benedizione e sotto gli auspici di Maria Ausiliatrice, Patrona della Congregazione Salesiana. La fatale aggressione si scatena a mezzogiorno, dopo che la comitiva aveva salutato la Madre di Dio con la recita dell’Angelus. Questa dolce preghiera prepara la lotta vittoriosa contro le insidie del male. I nomi di Gesù, Maria e Giuseppe risuonano forti sulla bocca dei Pastori e delle pecorelle del gregge, non appena si profila l’aspro scontro con i nemici della fede e della purezza, che non intendono lasciarsi sfuggire la preda neppure davanti al delitto.

6. Monsignor Versiglia e don Caravario, sull’esempio di Cristo, hanno incarnato in modo perfetto l’ideale del Pastore evangelico: Pastore che è ad un tempo “agnello” (cf. Ap 7, 17), che dà la vita per il gregge (Gv 10, 11), espressione della misericordia e della tenerezza del Padre; ma, allo stesso tempo, agnello “che sta in mezzo al trono” (Ap 7, 17); “leone” vincitore (cf. Ap 5, 5), valoroso combattente per la causa della verità e della giustizia, difensore dei deboli e dei poveri, trionfatore sul male del peccato e della morte.

Perciò, oggi, a poco più di mezzo secolo dal loro eccidio, il messaggio dei novelli Beati è chiaro e attuale. Quando la Chiesa propone qualche modello di vita per i fedeli, lo fa anche in considerazione dei particolari bisogni pastorali del tempo nel quale avviene tale proclamazione.

A noi dunque il dovere di ringraziare innanzitutto il Signore che, con l’intercessione dei nuovi Beati, ci dona una nuova luce e un nuovo conforto nel nostro cammino verso la santità, ma anche nello stesso tempo il proposito di meditare il loro esempio e di imitarlo, in proporzione delle nostre forze, e in relazione alle diverse responsabilità e circostanze. Penso soprattutto ai Confratelli Salesiani, ma l’esempio di un Santo vale sempre per tutta la Chiesa. Cristo ci doni il suo Spirito affinché possiamo riuscire in ciò. La Vergine santissima, Maria Ausiliatrice, ci assista maternamente in questi santi propositi.

© Copyright 1983 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1983/documents/hf_jp-ii_hom_19830515_due-beatificazioni.html

De hellige Aloisius Versiglia og Callistus Caravario ( -1930)

Minnedag: 28. september

To av de hellige martyrene fra Kina (Den hellige Augustin Zhao Rong og hans 119 ledsagere)

Den hellige Aloisius (it: Luigi) Versiglia ble født den 5. juni 1873 i Oliva Gessi i provinsen Pavia i Lombardia i Nord-Italia og døpt dagen etter. Han vokste opp i en enkel, katolsk familie sammen med to søstre. Han ble konfirmert den 21. september 1881. Da han var tolv år gammel, sendte den hellige Johannes Don Bosco (1815-88) ham til Torino for å studere på sitt oratorium i Valdocco. Han var livlig og begavet med en forkjærlighet for matematikk og hester, og ville opprinnelig bli veterinær. Men han hadde ikke regnet med Don Boscos usedvanlige karisma, så han ombestemte seg. 16 år gammel trådte han inn i salesianerordenen. De kalles oftest Salesiani di Don Bosco - SDB; «Salesianere av St. Johannes Don Bosco», men det offisielle navnet er Societas S. Francisci Salesii. Den 11. oktober 1889 avla han de foreløpige løftene.

Aloisius var høy og slank og hadde gode nerver og fysisk styrke, og han var en naturlig leder blant sine kamerater uten å miste sitt vennlige og lystige preg. Han studerte filosofi og teologi på det pontifikale universitetet Gregoriana i Roma fra 1890 og tok en doktorgrad i filosofi i 1893. Han ble presteviet den 21. desember 1895 i katedralen i Ivrea ved Torino, bare 22 år gammel, etter å ha fått dispensasjon fra aldersbestemmelsene. Året etter ble han utnevnt til rektor og novisemester i salesianernes hus i Genzano ved Roma, igjen med dispensasjon. Kongregasjonen var ung og hadde stor tiltro til sine unge medlemmer. I ni år var han en høyt elsket novisemester, til tross for de strenge metodene han brukte for å forme novisene. Men det var også en tid med økonomiske bekymringer og også personlige prøvelser, da hans unge medbrødre beskyldte ham for en «foreldet» stil.

Men hele tiden ventet han utålmodig etter å få reise ut som misjonær. Han sa: «Min koffert kan være ferdigpakket på et øyeblikk». Han forberedte seg med fysiske øvelser, og når tiden tillot det, red han i Albanerhøydene. I 1905 appellerte biskopen av Macao til salesianerordenen om å sende misjonærer, og avreiseordren kom i slutten av 1905. Etter språkstudier i Portugal og England reiste p. Versiglia den 7. januar 1906 ut som leder for de første salesianere som dro for å misjonærer i Kina. Sammen med ham reiste to prester og tre legbrødre. Deres base ble Macao, den daværende portugisiske kolonien på den kinesiske kysten, og dit kom de den 17. februar 1906. Der overtok han ledelsen for et barnehjem som han bygde ut til en høyt respektert skole med 200 elever og et åndelig senter for hele byen. Barnehjemmet skulle bli moderhuset for de salesianske grunnleggelsene i Det fjerne østen.

Det enorme Kina var fremdeles temmelig fattig, uten jernbaner og med lite industri, utbyttet av fremmede makter som i århundrer hadde fraktet bort landets beste produkter og ressurser om bord på sine skip. I 1902 hadde en revolusjon styrtet den siste keiseren. I den nye republikken skapte interne vanskeligheter og et ikke ubegrunnet hat mot utlendinger bølger av spenninger, opprør og ødeleggelser. Men til tross for disse vanskelighetene fortsatte de katolske misjonærene sitt arbeid. I 1910 måtte p. Versiglia flykte fra Macao, da den antiklerikale revolusjonen som var brutt ut i Portugal, også fikk virkninger i koloniene og ordenene ble fratatt sine skoler. Han dro sammen med sine medbrødre til Hong Kong. Biskopen av Macao tilbød salesianerne misjonen i Heung Shan mellom Macao og Guangzhou [Canton], og i fire år virket p. Versiglia offervillig som misjonær der. I 1914 overtok han igjen ledelsen av barnehjemmet i Macao.

I 1917 ble en stor del av området Kwang Tung nord for Guangzhou i Sør-Kina tilbudt salesianerne. Nye misjonærer ble sendt fra Torino, og deres leder brakte p. Versiglia en vakker kalk som gave fra salesianernes generalsuperior i Torino. Han tok den i hendene og mintes en drøm som Don Bosco hadde hatt om at den salesianske misjonen i Kina ville vokse når en kalk ble fylt med blod. «Det er den kalken du har brakt meg, det er min oppgave å fylle den». I 1918 sendte p. Versiglia de nylig ankomne medbrødrene til salesianernes område og tok også noen fra misjonen i Macao. I 1920 ble området som var betrodd salesianerne, opphøyd til det apostoliske vikariatet Xiujou [Shiu Chow] av Den hellige Stol ved at det apostoliske vikariatet Guangdong [Kwangtung] (Guangzhou [Canton] og omliggende områder) ble delt i to etter anmodning fra superioren ved kollegiet for utenlandsmisjonen i Paris.

Salesianerne fikk den nordlige delen med sentrum i Xiujou, der hvor Matteo Ricci hadde gått i land i 1589. Aloisius Versiglia ble den første apostoliske vikaren og utnevnt til titularbiskop av Carystus. Han ble bispeviet den 9. januar 1921 i katedralen i Guangzhou. I Xiujou kastet han seg ut i arbeidet. Alle små misjonssentrene fikk sin egen skole. Han begynte med å grunnlegge videregående skoler for gutter og jenter ved hovedkvarteret, en skole for å lære opp kateketer, en yrkesskole, et gamlehjem, et medisinutsalg og et gutteseminar. Selv var han trykker, sakristan, gartner, maler og til og med barberer. Han bygde også en katedral i Xiujou.

I 1922 reiste han til Torino til ordenens 12. generalkapittel, og i den forbindelse foretok han en rundreise i Europa. Hans lange skjegg ga et ekstra tillegg til hans sjarmerende personlighet. Hans ord kunne skape stor entusiasme, og mange av de unge salesianerne i Valdocco ønsket å reise sammen med ham. En av dem forsikret ham om at han skulle slutte seg til ham i Kina. Det var Callistus Caravario.

Den hellige Callistus (it: Callisto) Caravario ble født den 8. juni 1903 i Cuorgné Canavese nær Torino i Piemonte i Nord-Italia i en beskjeden arbeiderfamilie. Han ble døpt den 14. juni. Da familien i 1908 flyttet til Torino, kom Callistus allerede på grunnskolen i kontakt med salesianerne. Han ble konfirmert den 10. mai 1912. Han fikk sin gymnasutdannelse i det salesianske oratoriet i Valdocco og bestemte seg for å gi sitt liv til misjonen. Han trådte inn i salesianerordenen i 1918 og begynte i novisiatet i Foglizzo Canavese. Han avla sine første løfter den 19. september 1919. Her ble han tent av en stor lengsel etter å virke i hedningemisjonen, og i oktober 1924 fikk han tillatelse til å bli sendt som misjonær til Kina etter å ha avlagt de evige løftene den 14. september 1924. Han reiste til Macao, og ble først sendt til Shanghai, hvor salesianerne hadde åpnet en skole for foreldreløse. Der lærte han engelsk, fransk og kinesisk, begynte å studere teologi og forberedte barn til dåpen. Men byen ble angrepet av nasjonalistisk og kommunistisk milits i 1926, og hans superior sendte ham i sikkerhet til øya Timor i det fjerntliggende Indonesia, da en portugisisk koloni. Der virket han i to år med undervisning og studier.

I mellomtiden ble situasjonen i Kina forverret. Det revolusjonære partiet som hadde makten, «Kuomintang», hvor Jiang Jieshi [Chiang Kai-Shek] var den nye stigende stjernen, allierte seg i 1925 med det kinesiske kommunistpartiet, som blant sine skarpeste intellektuelle hadde Mao Zedong [Tse-tung]. Men to år senere tok alliansen slutt og de to partiene ble motstandere. Offisielle tropper og irregulære væpnede bander og pirater gikk amok over hele landet og kjempet om å få kontroll over regjeringen. Misjonærenes situasjon ble kritisk, og mange av dem ble anklaget for å være fiender av folket. Vikariatet Xiujou var spesielt sårbart. I 1926 skrev biskop Versiglia: «Vi er fullstendig under bolsjevikenes kontroll, og vi vet ikke hvordan det vil utvikle seg». I 1927, etter bruddet med kommunistene, overtok nasjonalistene kontrollen over Shanghai.

I 1924 hadde biskop Versiglia deltatt på det første «kinesiske konsil» i Shanghai, og i 1926-27 reiste han til den eukaristiske verdenskongressen i Chicago. Callistus vendte tilbake til Kina i mars 1929 da biskopen ønsket ham i Xiujou, og da han reiste fra Timor, sa han at han kom til å lide martyrdøden i Kina. Den 18. mai 1929 viet biskop Versiglia ham til prest i Shanghai og sendte ham til Linjou [Lin Chow], som var et svært lovende salesiansk misjonssenter ni mil unna med rundt 150 konvertitter og to skoler, en for gutter og en for jenter. Der kastet den nyordinerte presten seg ut i arbeidet. Hans lille menighet vokste i størrelse og styrke for hver dag. Han ble aktet høyt av alle. Seks måneder senere, den 13. februar 1930, vendte han tilbake til Xiujou for å rapportere for biskopen, som bestemte seg for å bli med ham tilbake og visitere menigheten selv. Sammen la de ut på den to dager lange reisen, men de skulle aldri nå frem.

Den første dagen reiste de med tog til Lin Kong How, mens de dagen etter leide en båt på elva Pak Kong. De hadde med seg to unge mannlige lærere, som nylig var ferdig utdannet ved misjonsskolen, og to kvinner som var hver deres søster, og en ung kvinnelig kateket som skulle til misjonen i Linjou. De tre kvinnene var Maria Tong Su-lien (21), som vendte hjem for å fortelle sine foreldre om sin beslutning om å bli nonne, Pauline Ng Yu-che (16) og kateketen Klara Tzen Tz-yung. Ingen kunne forestille seg at noen lå gjemt i bambusen på elvebredden og ventet på dem.

Året før hadde Jiang Jieshi [Chiang Kai-Shek] bekjempet en kommunistisk styrke under general Chang Fat-Kwai, og kommunistenes soldater flakket nå omkring på landsbygda og levde av plyndring. På elva Pak Kong opererte det jevnlig elvepirater, som vanligvis lot misjonærene passere uskadd. Men nå hadde noen kommunistiske soldater sluttet seg til dem, og de var indoktrinert med anti-utenlandske og anti-kristne holdninger. Bakholdet som ventet på misjonærenes båt, var satt opp på et ideelt sted ute av syne. Det var rundt 10-12 menn. En ung mann var ute etter den ene kvinnen, Maria Tong. Han hadde fridd til henne, men hun hadde avslått, siden hun ville bli nonne. Men nå var han fast bestemt på å ta henne med makt.

Ved middagstid tirsdag den 25. februar 1930 i Litaoqui [Li Thau Tsuei] stormet mennene plutselig ut foran båten med geværene hevet og beordret følget på land. Først var biskop Versiglia ikke så veldig bekymret. Han hadde blitt fanget av banditter før, en gang til og med på det samme stedet, men han hadde alltid blitt satt fri etter å ha gitt dem det han hadde. Men denne gangen var piratenes krav ytterst absurd: 500 dollar på stedet. Biskopen var rede til å gjøre hva som helst for å redde de forsvarsløse jentene mot angrep, så han begynte å forhandle med bandittene. Men da de hoppet om bord på båten for å ta jentene, beskyttet han dem med sin egen kropp i døren til kabinen.

P. Caravario sto ved hans side, og en desperat kamp begynte. De to misjonærene ble slått med geværkolbene i brystet, armene og hodet. De falt bakover i båten, bevisstløse. De tre unge jentene ble tvunget ut av båten og deretter ble de to misjonærene trukket på land. De ble bundet, ransakt og trukket rundt, og de kunne ikke lenger gjøre noe for å beskytte kvinnene. En av soldatene ropte: «Vi skal ødelegge alle regioner. Hvis vi vinner, vil ingen kvinne i Kina lenger studere katekismen». Alle andakts- og liturgiske gjenstander som piratene hadde funnet i båten, ble ødelagt og brent under vedvarende hån og spott av den kristne religion.

Misjonærene ble trukket inn i et buskas et kort stykke unna. Biskop Versiglia skjønte hva som kom til å skje og sa til soldatene: «Jeg er en gammel mann. Drep meg om dere vil. Men han er ung, spar ham» (p. Caravario var 27 år gammel). Men de svarte: «Nei, alle de utenlandske djevlene må dø». Misjonærene ba i taushet. Et øyeblikk senere ble stillheten brutt av fem geværskudd. Deretter slo piratene inn hodeskallene og stakk ut øynene på likene.

De to lærerne ble sendt videre med djunken, mens de tre kvinnene ble tvunget til å bli med bandittene opp i fjellene. I tre dager ble de dratt omkring mens de ble forfulgt av nasjonalistenes tropper. En medskyldig røpet deres gjemmested, og etter en kort skuddveksling kunne kvinnene befris, og de fortalte hele historien og erklærte at de to misjonærene hadde gitt sitt liv for dem. I mellomtiden lette biskopens sekretær og en annen salesianer etter misjonærene sammen med politisjefen. Piratene hadde betalt noen lokale landsbyboere for å begrave likene, og de ble funnet to dager senere. De ble fraktet til Lin Kong How og lagt i trekister. Der lå de til den 4. mars, da myndighetene foretok den offisielle identifiseringen av likene. De ble da lagt i to sinkkister og tatt med til Xiujou. Den 6. mars ble p. Caravario gravlagt i Ho Sai til venstre for døren til kirken St. Josef. Biskopen fikk en svært høytidelig begravelse den 13. mars med deltakelse av biskoper, myndigheter, misjonærer og kristne. Han ble gravlagt i sin pro-katedral. De to martyrene ble lokalt betraktet som helter av både kristne og ikke-kristne fordi de døde for å forsvare kvinner. Selv om gjerningsmennene var kjent, ble de aldri straffet. Under kulturrevolusjonen i 1966 ble deres graver ødelagt, og deres relikvier er forsvunnet.

Aloisius Versiglia og Callistus Caravario er salesianernes første martyrer. Deres saligkåringsprosess ble åpnet sent i desember 1934. Den 13. november 1976 ble de to anerkjent som kristne martyrer i et dekret fra pave Paul VI (1963-78), etter at mordernes spesifikke anti-kristne motiver ble regnet som bevist. De ble saligkåret den 15. mai 1983 av pave Johannes Paul II, i det ekstraordinære hellige år i anledning 1950-årsjubileet for frelsen på Golgata. Den 1. oktober 2000, i et nytt hellig år, ble de helligkåret på Petersplassen av pave Johannes Paul II som en del av gruppen «den hellige Augustin Zhao Rong og hans 119 ledsagere».

De 120 martyrene fra Kina har minnedag den 28. september. Deres minnedag er ellers dødsdagen 25. februar, men 13. november nevnes også.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (II), Schauber/Schindler, Holböck (1), Index99, Helligkåringskongregasjonen 2000, CRBC, Abbaye Saint-Benoît, salesianmissions.org, donbosco.de, bautz.de - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2000-10-15 01:03

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/lversigl

Voir aussi : https://catholicsaintsguy.wordpress.com/2016/02/25/february-25-martyred-in-china/