Détail
d'une mosaïque de la basilique Santa Prassede. Vers 822. Rome.
Pope Paschalis
I, mosaic,
circa 822, Basilica di Santa
Prassede, Roma
Saint Pascal Ier
Pape (98 ème) de 817 à
824 (+ 824)
Abbé du monastère de
Saint Etienne près de la basilique vaticane, il fut tout de suite distingué par
sa piété et sa charité à l'égard des pèlerins. Devenu Pape, il eut le souci
d'assurer les garanties territoriales assurées par l'empereur Charlemagne, tout
en maintenant une autonomie réelle dans les affaires intérieures de l'Eglise.
Mais l'aristocratie romaine réagit devant cette alliance du Pape et de
l'empereur Lothaire. Pascal fit même arrêter deux hauts dignitaires du Latran,
qui furent aveuglés puis exécutés. Le Pape assura qu'il était étranger à ces
assassinats, mais il dut se rétracter publiquement devant une assemblée
d'évêques. On ne connut jamais la vérité. L'histoire garde de ce pape
autocratique l'image sainte d'un pape qui sut favoriser le culte des martyrs en
retirant leurs corps des catacombes pour les placer dans les églises
construites et ornées en leur honneur. Comme quoi la sainteté finale n'empêche
pas quelques écarts en cours de route....
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5687/Saint-Pascal-Ier.html
Saint Pascal I (817-824)
Né à Rome.
Pendant son pontificat,
il se rapprocha davantage de la France et couronna Lothaire empereur en
823.
Il avait un culte très
sincère envers les martyrs, ce qui l’amena à faire plusieurs translations de
reliques de saints martyrs vers les églises, dont celles de sainte Cécile qu’il
découvrit dans les catacombes de saint Calixte.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_07.htm
Biographies des papes -
Catholic Encyclopedia 1913
St Pascal Ier
Sa date de naissance est
inconnue; il décéda en avril, mai ou juin 824. Il était le fils d'un Romain
nommé Bonose. Alors qu'il était encore jeune, il entra dans le clergé romain et
fut intégré dans le patriarcat pontifical (au Palais du Latran) où il fut
instruit au Service Divin et dans les Saintes Ecritures. Léon III l'ayant nommé
supérieur du monastère Saint-Etienne près de la basilique Saint-Pierre au
Vatican, il prit part au soin des pèlerins qui venaient à Rome. A la mort
d'Etienne IV, le 24 juin 817, Pascal lui fut unanimement choisi comme
successeur. Le jour suivant, il fut consacré et intronisé. Il entra en
relations avec l'empereur Louis, lui envoyant rapidement plusieurs ambassades.
En 817, il reçut de l'empereur un document, le Pactum Ludovicianum,
confirmant les droits et les possessions du Saint-Siège. Ce document, qui fut
plus tard amendé, existe toujours.(cf. en particulier Sickel, Das Privileg
Ottos I für die römische Kirche, Innsbruck, 1883, 50 sqq., 174 sqq.). Pascal
resta en termes amicaux avec la noblesse française et envoya une délégation
spéciale dotée de riches présents pour le mariage du Roi Lothaire Ier, fils de
l'empereur Louis. Au printemps 823, Lothaire vint à Rome et le 5 avril il fut
solennellement couronné empereur par Pascal. Bien que le pape lui-même
s'opposât à la souveraineté des empereurs Francs sur la ville de Rome et les
territoires romains, de hauts fonctionnaires du palais pontifical, notamment
Primicerius Theodore et son beau-fils Léon Nomenculator, se placèrent à la tête
du parti qui soutenait les Francs et prirent cause pour la suprématie de
l'empereur. Peu après le départ du roi Lothaire en 823, ces deux officiers
furent aveuglés et tués par les serviteurs du pape. Pascal lui-même fut accusé
d'être à l'origine de cette forfaiture, mais il se lava de ces soupçons en
prêtant serment. Les ambassadeurs envoyés à Rome par l'empereur Louis pour
enquêter sur cette affaire ne purent punir les coupables, car le pape déclara
les dignitaires assassinés coupables de trahison. Pascal soutint de nouvelles
expéditions missionnaires qui partirent de l'empire Franc. il envoya une lettre
d'introduction à l'évêque Halitgar de Cambrie, et nomma l'Archevêque Ebo de
Reims légat pontifical pour les contrées du Nord de l'Europe.
En 814, sous Léon l'Arménien, la controverse iconoclaste reprit avec une violence accrue dans l'Empire Byzantin. Théodore de Studium, le grand champion de l'orthodoxie, écrivit à plusieurs reprises au pape Pascal, qui l'encouragea à persévérer dans sa lutte. Dans le même temps, Théodose de Constantinople, illégalement fait patriarche par l'empereur Léon, envoya au pape une délégation. Ce dernier, cependant, demeura loyal envers la cause de Théodore de Studium, et envoya à Léon des légats afin de le gagner à la cause pontificale contre les iconoclastes, mais sans succès. De nombreux moines qui avaient été chassés de Grèce par Léon vinrent à Rome où le pape les reçut affectueusement, les plaçant dans les monastères nouvellement fondés, tels Ste-Praxède, Ste-Cécile, St-Serge-et-Bacchus, près du palais du Latran. Pascal fut très actif dans la restauration, l'achèvement et l'embellissement des églises et des monastères: C'est lui qui fit reconstruire les basiliques Ste-Praxède, Ste-Cécile et Sainte-Marie-de-Dominica. Les mosaïques qui ornaient à cette époque les absides de ces trois églises ainsi que la chapelle St-Zeno dans Ste-Praxède, démontrent aujourd'hui à quel point cet art avait régressé. A Saint-Pierre, il érigea des chapelles et des autels, où furent placés les reliques de martyrs des catacombes, et en particulier celles des saints Processus et Marinianus. Il plaça aussi les reliques de nombreux martyrs romains dans l'église Ste-Praxède, où l'on peut encore lire leurs noms. La découverte des reliques de Sainte Cécile et de ses compagnons et leur transfert à la nouvelle église Ste-Cécile-en-Trastevere, est bien décrite dans le Liber Pontificalis (cf. Kirsch, Die hl. Cäcilia in der römischen Kirche des Altertums, Paderborn, 1910). Il fit de grandes améliorations dans le choeur de l'église Sainte-Marie-Majeure. Pascal fut enterré dans l'église Ste-Praxède, et il est honoré comme saint le 14 mai.
Liber Pontificalis, ed.
DUCHESNE, II, 52 sqq.; Einhardi Annals in Mon. Germ, hist.: Script., I,
124 sqq.; JAFFÉ, Regesta Rom. Pont., 2e éd., I (Leipzig, 1885), 318 sqq.;
SIMSON, Jahrbücher der deutschen Reiches unter Ludwig dem Frommen (Leipzig,
1874-76); DUCHESNE, Les premiers temps de l'Etat pontifical in Revue
d'hist. et de littér. religeuses, I (Paris, 1896), 297 sqq.; HARTMANN, Geschichte
Italiens im Mittelalter, III, pt. i (Gotha, 1008); MARUCCHI, Basiliques et
églises de Rome (Rome, 1902).
J. P. KIRSCH,
Tiré de "Catholic
Encyclopedia", copyright © 1913 by the Encyclopedia Press, Inc. Traduction
française : Bertrand Blochet, Septembre 2003.
SOURCE : https://www.recatho.com/bibliotheque/o/blochet-bertrand--biographie-des-papes-2000/099-pascal-1.html
Pascal Ier (saint)
(? - 11 mai 824, à Rome)
98ème pape - Pape du 25 janvier 817 au 11 mai 824
Fêté le 11 février
© France-Spiritualités™
Biographie universelle
ancienne et moderne
Saint Pascal Ier, élu pape le 25 janvier 817, successeur d'Etienne IV, était Romain et fils de Bonose. Son éducation religieuse, son application aux saintes Ecritures, au
jeûne, à la prière ; son attachement aux moines les plus recommandables de son
temps, lui avaient fait donner par Léon III la direction du monastère de St-Etienne près St-Pierre, où il faisait
de grandes aumônes à tous les pèlerins qui affluaient à Rome. Aussitôt après sa
consécration, il envoya en France des légats qui portèrent des présents à l'empereur Louis
le Débonnaire, et protestèrent, de la part du nouveau pape,
qu'il n'avait accepté le pontificat que par force et à regret. Ces députés rapportèrent, dit-on, à
Rome un acte important ; ce fut la confirmation de la donation de Pépin et
de Charlemagne, à laquelle Louis ajouta les îles de Corse,
de Sardaigne et de Sicile. Fleury pense que ce dernier nom a été ajouté depuis,
parce qu'alors la Sicile était sous la domination des Grecs ; mais il
convient que l'empereur pouvait bien y posséder quelques propriétés
personnelles, quoique sous une domination étrangère. Il remarque cette clause
importante : « Sauf sur ces duchés notre domination en tout et leur sujétion » ; ce
qui doit s'entendre, ajoute-t-il, principalement de la duché de Rome, où Louis et ses successeurs conservèrent la
souveraineté, ainsi qu'il est prouvé par la suite de l'histoire. Le même écrivain relève une clause de cet acte, où
il est dit « que les Romains éliront librement le pape, et qu'après sa
consécration, il enverra des légats au roi des Français pour entretenir la paix ».
Cette convention lui paraît suspecte, attendu que l'usage contraire d'approuver
l'élection du pape avant qu'il fût sacré subsista même sous le règne de Louis.
Quoi qu'il en soit, cette donation fut souscrite par l'empereur, ses trois
fils, dix évêques, huit abbés, quinze comtes, et quelques officiers du
palais.
L'Orient était désolé par les fureurs des iconoclastes : quelques Grecs, chassés par la
persécution, se réfugièrent à Rome. Pascal y fonda pour eux un monastère, où ils trouvèrent un asile et le libre exercice
de la religion. En France, Lothaire venait d'être associé à
l'empire et couronné ensuite à Rome par le pape, en 823, après la révolte et la
mort de Bernard. L'autorité du nouveau souverain avait néanmoins
beaucoup d'ennemis. Ils tuèrent dans le palais de Latran deux partisans de Lothaire : Théodore, primicier de l'Eglise romaine, et Léon, nomenclateur, son gendre. Le pape fut soupçonné d'avoir
ordonné ou conseillé ces meurtres. L'empereur Louis voulut être exactement
informé. Ses envoyés avaient déjà été prévenus en France par ceux du pape, qui
venaient protester de son innocence. Les fils de l'empereur vinrent aussi à
Rome, pour s'assurer de la vérité du fait, et n'y réussirent point. Le pape se
purgea par serment en leur présence, devant le peuple romain, dans le palais
de Latran, assisté de trente-quatre évêques, avec des prêtres et des diacres. Telle était alors la forme
des jugements criminels, lorsque le combat judiciaire
n'avait pas lieu ; telle fut l'origine de ces conjurateurs, dont le
témoignage suffisait pour absoudre un accusé. Pascal, au surplus, refusa de
livrer les véritables meurtriers, parce qu'ils étaient de la famille de
St-Pierre, et sous prétexte que Théodore et Paul, assassinés, étaient coupables
de lèse-majesté. L'histoire n'en fournit pas les preuves. Quoi qu'il en
soit, Louis, après avoir entendu de nouveaux députés du pape, ne donna pas
d'autre suite à ses recherches, suivant son inclination naturelle, qui le
portait à la clémence.
Pascal survécut peu à cet événement. Il mourut le 11 mai 824, après un pontificat de sept ans trois mois et dix-sept jours. Il avait réparé quantité d'églises et de monuments, qu'il avait ensuite
magnifiquement ornés. L'Eglise romaine, qui l'a mis au nombre des saints, honore
sa mémoire le 14 mai. Pascal eut pour successeur Eugène II. (Biographie
universelle ancienne et moderne - Tome 32 - Pages 191-192)
Vierge
à l'Enfant entourée par des anges, le pape Pascal Ier à ses pieds, avec un
nimbe carré. Mosaïque de l'abside de Santa Marie in Domnica à Rome, Renaissance
carolingienne (VIIIe–IXe siècles).
Madonna
with Child and angels, with Pope Paschal I at
her feet (square halo). Apsis mosaic from Santa Maria in Domnica, Carolingian
Renaissance (8th–9th centuries), Rome.
Paschal I, OSB, Pope (RM)
Died 824; feast day
formerly May 14. Saint Pascal, son of the Roman Bonosus, studied at the Lateran
and was named abbot of Saint Stephen's monastery, which housed pilgrims to
Rome. He was elected as the 94th pope on the day Pope Stephen IV (V) died,
January 25, 817.
Emperor Louis the Pious
agreed to respect papal jurisdiction, but when Louis's son Lothair I came to
Rome in 823 to be consecrated king, he broke the pact by presiding at a trial
involving a group of nobles opposing the pope. When two papal officials who had
testified for the nobles were found blinded and murdered, Paschal was accused
of the crime.
Paschal denied any
complicity but refused to surrender the murderers, who were members of his
household, declaring that the two dead officials were traitors and the secular
authorities had no jurisdiction in the case. The result was the Constitution of
Lothair, severely restricting papal jurisdiction and police powers in Italy.
Paschal loved religious
art even though he lived at a time when many people in the Eastern churches
were breaking up sacred pictures in the belief that these were idolatrous
images. Fanatics would even murder those who supported the use of fine art to
decorate Christian churches and foster the spirit of worship.
Though he was
unsuccessful in ending the iconoclast heresy of Emperor Leo V, Pascal did his
best to help Eastern Christians who were fighting to stop this destruction of
great religious art. He sent his aides to try to secure the release of Abbot
Theodore the Studite, who had been imprisoned for defending sacred icons, and
encouraged Saint Nicephorus. And Paschal gave shelter to many Greek monks who
had fled from the east in fear of those who were destroying what they held to
be precious aids to the Christian life.
While Pascal did not
succeed in ending this strife, the influence of Eastern artists can be seen in
the work done between 817 and 824 (while he was pope) to embellish Rome.
Pascal, for instance, rebuilt the Roman church of Santa Cecilia in Trastevere,
and made it into a fitting shrine for the bones of Saint Cecilia. This church
has been considerably rebuilt since then, but another church in Rome, Santa
Maria in Domnica, remains substantially as it was after Pascal had restored it
and shows his deeply held beliefs.
Paschal also supported
missionary activities in Denmark. Although Paschal is listed in the Roman
Martyrology, he has never been formally canonized (Benedictines, Bentley,
Delaney, Encyclopedia, Schamoni).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0211.shtml
Pope Paschal I
(817-824)
The date of his birth is
unknown; he died in April, May, or June, 824. He was the son of
a Roman named Bonosus. While still young he joined
the Roman clergy and
was taken into the papal patriarchate (Lateran
Palace) where he was instructed in the Divine Service and the Holy
Scripture. Leo
III having appointed him superior of the monastery of St.
Stephen near the Basilica
of St. Peter in the Vatican, he took care of the pilgrims who
came to Rome.
On the death of Stephen
IV (24 January, 817) Paschal was unanimously chosen as
his successor. On the following day he was consecrated and enthroned.
He entered into relations with Emperor Louis, sending him
several ambassadors in rapid succession. In 817 he received from the
emperor a document, "Pactum Ludovicianum", confirming the rights and possessions of
the Holy
See. This document with later amendments is still extant (cf. especially
Sickel, "Das Privileg Ottos I für die römische Kirche", Innsbruck,
1883, 50 sqq., 174 sqq.). Paschal remained on friendly terms with
the Frankish nobility
and sent a special legation with rich gifts to
the marriage of King Lothair I, son of Emperor Louis. In
spring, 823, Lothair went to Rome and
on 5 April he was solemnly crowned emperor
by Paschal. Although the pope himself
opposed the sovereignty of the Frankish emperors
over Rome and Roman territory,
high officials in the papal palace,
especially Primicerius Theodore and his son-in-law Leo
Nomenculator, were at the head of the party which supported the Franks,
and advocated the supremacy of the emperor. Shortly after the departure of King
Lothair in 823, both these officials were blinded and killed by
the pope's servants. Paschal himself
was accused of being the originator of this deed, but he cleared himself
of suspicion by an oath.
The ambassadors sent to Rome by Emperor Louis to
investigate the affair could not punish the perpetrators, as the pope declared
the murdered officials
guilty of treason. Paschal supported new missionary expeditions
which went out from the Frankish Empire.
He sent a letter of introduction to Bishop Halitgar of Cambria,
and appointed Archbishop Ebo of Rheims as papal
legate to the pagan countries
in Northern Europe.
In 814
under Leo the Armenian,
the Iconoclastic
controversy broke out with renewed violence in
the Byzantine
Empire. Theodore
of Studium, the great champion of orthodoxy,
wrote repeatedly to Pope Paschal, who encouraged him to persevere. At the
same time Theodosius of Constantinople, unlawfully
made patriarch by Emperor Leo, sent a legation to the pope.
The latter, however, remained loyal to the cause of Theodore
of Studium, and dispatched legates to Leo to
win him from the Iconoclasts,
but without success. Numerous monks who
had been driven out of Greece by Leo came
to Rome where
the pope received
them kindly, assigning them places in the newly-erected monasteries,
such as St. Praxedis, St. Cecilia, Sts. Sergius and Bacchus, near the
Lateran Palace. Paschal was very active in completing, restoring, and
beautifying churches and monasteries.
The basilicas of St.
Praxedis, St. Cecilia, and S. Maria in Dominica were completely
rebuilt by him. The mosaics,
which at that time ornamented the apses of
these three churches as well as the chapel of
St. Zeno in St. Praxedis, demonstrate today the deterioration of this art.
In St. Peter's he erected chapels and altars,
in which the remains of martyrs from
the Roman
catacombs, especially those of
Sts. Processus and Marinianus, were placed. He also placed
the relics of
many Roman martyrs in
the church of
St. Praxedis where their names are still legible. The discovery of
the relics of St. Cecilia and companions, and their
translation to the new church of
St. Cecilia in Trastevere, are well described in "Liber
Pontificalis" (cf. Kirsch, "Die hl. Cäcilia in der römischen
Kirche des Altertums", Paderborn, 1910). He made great improvements in
the choir of the church of
S. Maria Maggiore. Paschal was interred in
the church of
St. Praxedis, and is honoured as
a saint on 14 May.
Sources
Liber Pontificalis, ed.
DUCHESNE, II, 52 sqq.; Einhardi Annals in Mon. Germ, hist.:
Script., I, 124 sqq.; JAFFÉ, Regesta Rom. Pont., 2nd ed., I
(Leipzig, 1885), 318 sqq.; SIMSON, Jahrbücher der deutschen Reiches unter
Ludwig dem Frommen (Leipzig, 1874-76); DUCHESNE, Les premiers temps
de l'Etat pontifical in Revue d'hist. et de littér. religeuses, I
(Paris, 1896), 297 sqq.; HARTMANN, Geschichte Italiens im Mittelalter, III,
pt. i (Gotha, 1008); MARUCCHI, Basiliques et églises de Rome (Rome,
1902).
Kirsch, Johann Peter.
"Pope Paschal I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 11. New York:
Robert Appleton Company, 1911. 11 Feb. 2017
<http://www.newadvent.org/cathen/11514a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the
Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/11514a.htm
The 98th Pope
Saint Paschal I
Pope St. Paschal I
(817-824) – The emperor, Louis the Pius, and Pope Paschal enjoyed a positive
relationship, but the pope's harsh governing style caused him to be detested by
the people. The Pactum Ludovicianum was an important document that
solidified the pope's governance of the Papal States and deterred the emperor
from interfering in ecclesiastical affairs. When the son of Louis the Pius,
Lothair became emperor, he was more individualistic in his relationship with
the pope. After an incident involving the murder of two supporters of Lothair
and enemies of Paschal, the emperor was intending to look closely into the
pattern of rule exercised by the pope. The death of Pope Paschal ended the
matter.
From the East, iconoclasm
was rearing its ugly head again. Pope Paschal tried in vain to convince the
Byzantine emperor, Leo V, to suppress the movement. In Rome, he did effect the
refurbishing of a number of churches. As mentioned above, the pope was so
despised by the people of Rome that, at death, he was not allowed to be buried
in the Basilica of Saint Peter. Although designated as a saint, even his feast
day was suppressed in the twentieth century. What can one say? Apparently, he
was a very difficult man to like.
Habemus papam
SOURCE : http://www.spirituality.org/is/231/pope_98.asp
San Pasquale I Papa
m. 824
(Papa dal 25/01/817 al 11/02/824)
Pasquale I, abate della basilica di Santo Stefano fu consacrato il 25 gennaio
817. Fu Papa dal 817 al 11 febbraio 824. Fu consacrato il 25 gennaio 817, vale
a dire: nemmeno un giorno dalla morte del suo predecessore. Durante il suo
pontificato promosse le prime missioni verso i Paesi scandinavi. Fece
ricostruire la Chiesa di Santa Cecilia. A Pasquale I si debbono i primi
interventi sociali, oltre che a due giustiziati. Fu dichiarato santo perché la
leggenda vuole che durante una Messa sia caduto in "trance" ed abbia
rivelato il punto esatto della sepoltura di santa Cecilia e di suo marito
Valeirano, martirizzati durante l'Impero romano. I corpi furono estratti dal
cimitero di San Callisto. Pasquale morì il giorno 11 febbraio del 824, il
popolo romano, nonostante il suo interessamento sociale impedì la sepoltura a
San Pietro e si ritiene che le sue spoglie riposino nella basilica romana di
Santa Prassede.
Martirologio Romano:
Sempre a Roma, deposizione di san Pasquale I, papa, il quale tolse dalle
catacombe molti corpi di santi martiri, che volle trasferire nel desiderio di
farli venerare, collocandoli con ogni onore in diverse chiese di Roma.
Pasquale I, abate della basilica di Santo Stefano fu consacrato il 25 gennaio 817, vale a dire : nemmeno un giorno dalla morte del suo predecessore. D'altro canto il timore di ingerenze esterne permaneva sempre forte.
Il "legato" (ambasciatore) pontificale Teodoro fu subito inviato presso la corte di Ludovico con la missiva del nuovo annuncio; ritornò recando in una mano una semplice lettera di felicitazioni, dall'altra una sorta di diploma imperiale definito "Pactum cum Paschali pontefice".
La storia volle che quest' ultimo documento dovesse assumere un valore immenso proprio perchè Ludovico, detto il "Pio", non impugnò le "false riproduzioni", artatamente spacciate dal clero romano , di volta in volta presso le piccole signorie feudali in maniera tale da riuscir a recuperare non solo le promesse di Pipino e Carlomagno ma anche importantissimi feudi quali le odierne Calabria, Sicilia, Sardegna, Corsica e Napoli.
Una ulteriore concessione fu fatta ai romani e di conseguenza al clero, da Ludovico: la libertà di scelta del proprio pontefice con la sola presenza di alcuni legati esentati dal dover imporre la conferma e con il solo obbligo di rinnovare il patto di alleanza tra l'imperatore attraverso il pactum fidelis ....
L'imperatore fu per altro occupato in questioni ben più gravi e fondamentali per doversi anche interessare del solo potere romano, ad ogni buon conto quello che doveva essere sembrato un'atto di magnanimità nei confronti del papato, si dimostrò subito esattamente il contrario, tantè che il "patto fidelis" fu ratificao dalla nobiltà imperiale nel luglio 817 ad Aquisgrana, ed assunse il nome di Ordinatio Imperii, che di fatto limitò quasi totalmente il potere temporale della Chiesa.
Il resoconto del disinteresse verso la penisola italica fu costituito da caos più totale con scorribande di predoni e banditi da ogni angolo della penisola stessa.
Le cose si metterono per il peggio perchè la nobiltà romana filo-franca si dovette confrontare con i nobili dissidenti che si erano visti espropriati di ogni autorità temporale.
Capi della rivolta antimperiale furono il primicerio Teodoro ed il nomenclatore Leone (genero del pontefice). La rivolta fu stroncata dalle stesse truppe papaline rinforzate dalle squadre provenienti dai quartieramenti dei nobili filo-franchi.
Sbaragliate le ultime resistrenze i due furono catturati, accecati e poi decapitati, correva l'anno 821.
Solamente nel 818 Ludovico si era deciso a nominare re d'Italia il proprio primogenito Lotario. il quale giunse però solamente nel 822, fermandosi a Pavia.
Le suppliche del pontefice Pasquale lo portarono comunque a Roma solamente la Pasqua dell'anno successivo (823), quando con il consenso di Ludovico il Pio fu consacrato imperatore Augusto del popolo romano.
A seguito dei continuati malumori, Lotario ordinò un'inchiesta sui fatti precedentemente accaduti. Il Pontefice si sottomise spontaneamente al giuranmento di purificazione attraverso il giuramento di fede a Dio, maledendo contemporaneamente i sobillatori giustiziati.
I legati tornarono ad Aquisgrana e riferirono a Ludovico quanto accaduto e quanto sentito. L'inchiesta fu archiviata dallo stesso imperatore.
A Pasquale I si debbono i primi interventi sociali, oltre che a due giustiziati.
Fu dichiarato santo perchè la leggenda vuole che durante una messa sia caduto in "trance" ed abbia rivelato il punto esatto della sepoltura di Santa Cecilia e di suo marito Valeriano, martirizzati durante l'impero romano. I corpi furono estratti dal cimitero di San Callisto con abiti interamente ricoperti d'oro.
Pasquale I morì il giorno 11 febbraio del 824, il popolo romano, nonostante il
suo interessamento sociale impedì la sepoltura a San Pietro e si ritiene che le
sue spoglie giacciano in San Prassede.
San Pasquale viene festeggiato l'11 febbraio.
Autore: Franco Prevato