Fresque représentant la bienheureuse Antoinette de
Florence
dans le cloître du couvent des frères à Ocre (L'Aquila), Italie
Bienheureuse Antoinette de Florence
Clarisse à Florence (✝ 1472)
Elle se maria à quinze ans et devint veuve très jeune
encore. Elle se remaria et mais elle connut à nouveau le veuvage. Alors elle
décida d'entrer chez les clarisses de sa ville natale, Florence. Elle eut
beaucoup à souffrir à cause de l'un de ses fils qui ne cessa de la tourmenter.
Mais son père spirituel, saint
Jean de Capistran, la réconfortait et elle reçut de Dieu de grandes
consolations.
À L’Aquila dans les Abruzzes, en 1472, la bienheureuse
Antonie de Florence, veuve, qui entra chez les Clarisses et fut ensuite la
fondatrice et la première abbesse du monastère du Corpus Christi, sous la Règle
primitive de sainte Claire. (éloge omis le 28 février les années bissextiles)
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5896/Bienheureuse-Antoinette-de-Florence.html
ANTONIA DE FLORENCE
Religieuse Clarisse, Bienheureuse
1400-1472
Antonia naquit à Florence en 1400. Jeune veuve avec un
enfant, elle s’opposa à sa famille qui lui proposait de secondes noces. De son
côté, elle considérait les adversités de la vie comme un dessein particulier du
Seigneur.
A cette époque, saint Bernardin de Sienne, avec ses
compagnons, répandait en maintes villes d’Italie le mouvement de l’Observance,
avec un retour au “francescanisme” des origines. La plupart des homélies se
faisaient sur la place publique, car les églises étaient trop petites pour
contenir toutes les foules qui accouraient. C’est ainsi que frère Bernardino se
fit entendre à Sainte Croix de Florence du 8 mars au 3 mai 1425. Après l’avoir
entendu, Antonia répondit “oui” sans conditions à l’appel de Dieu. Elle avait
connu la vie matrimoniale, elle était mère, mais le Seigneur apportait un
tournant à sa vie. Quatre ans plus tard, après avoir réglé les affaires
familiales, elle entra parmi les tertiaires franciscaines fondées par la
bienheureuse Angiolina de Marsciano, elle aussi jeune veuve.
Le couvent florentin de saint Onofrio était déjà le
cinquième qui se fondait. Peu après sa profession, Antonia fut envoyée, au vu
de son charisme, dans le monastère le plus ancien de l’Ordre, érigé à Foligno
en 1397. La fondatrice la transféra successivement à Assise, puis à Todi, enfin
à L’Aquila en vue de fonder une nouvelle communauté. C’était le 2 février 1433,
fête de la Présentation de Jésus au Temple. Ce couvent de L’Aquila, mis sous la
protection de sainte Elisabeth, fut guidé par Antonia pendant quatorze années,
durant lesquelles elle se voua corps et âme à la croissance de la communauté
dans les préceptes de l’Evangile.
Toutefois, dans le cœur d’Antonia mûrissait le désir
d’une vie davantage contemplative. Il faut signaler aussi que pendant plusieurs
années elle subit une pénible épreuve à cause des désordres de Battista, son
fils, qui dilapidait tout le patrimoine familial, engendrant aussi des litiges
entre parents.
Concernant la réforme de l’Observance, plusieurs
communautés de Clarisses y adhérèrent, et ce fut saint Giovanni de Capistran
qui guida la réforme à L’Aquila. Antonia fut parmi les premières de ce groupe.
Le Saint trouva l’édifice adéquat pour abriter le monastère, et présida à la
solennelle fondation le 16 juillet 1447. Partant de Collemaggio, le cortège
accompagna Antonia, nouvellement élue abbesse par volonté de Jean de Capistran,
avec ses treize compagnes, pour rejoindre le monastère de l’Eucharistie (appelé
aussi du “Corpus Domini”). Les débuts furent marqués par une extrême pauvreté,
on manquait du plus nécessaire et Antonia n’hésita pas à aller mendier. Les
religieuses vivaient la pauvreté avec une joie évangélique, leur Mère leur en
donnait un exemple courageux et maternel, tout cela dans un climat
authentiquement fraternel. Il en résulta des fruits abondants et de nombreuses
vocations.
Même le fils d’Antonia bénéficia de l’influence de
saint Jean de Capistran : Battista vêtit en effet l’habit franciscain au
couvent de Campli où sa conduite fut exemplaire.
Après sept années, Antonia obtint enfin de pouvoir
s’adonner exclusivement à la contemplation et au silence. Sainte Claire
d’Assise disait d’elle : “Elle se taisait, mais sa renommée hurlait”. Modeste
et obéissante, elle se mettait à la dernière place aussi bien à table qu’au
chœur, et se mettait les habits les plus usés, que ses consœurs ne pouvaient
plus mettre. Certaines moniales la virent ravie en extase, avec une auréole
lumineuse au-dessus de sa tête. Dans les dernières années de sa vie, elle
dissimula une plaie qu’elle avait contractée à la jambe. Elle mourut à
vingt-et-une heures le 29 février 1472, entourée de ses chères consœurs.
Des miracles eurent lieu avant même sa sépulture. Une
des moniales s’étendit près d’elle et guérit de plusieurs plaies. Les
magistrats de la ville voulurent assumer les frais des obsèques. Quinze jours
après la sépulture, les consœurs l’exhumèrent pour en revoir encore une fois
les traits, et la trouvèrent comme si elle venait de s’éteindre. Le bruit s’en
répandit dans la ville et l’évêque Agnifili ordonna qu’on l’ensevelît dans un
endroit choisi. Cinq ans plus tard en 1477, l’évêque Borgio ordonna une
nouvelle reconnaissance de la dépouille, constata la parfaite conservation du
corps de Mère Antonia et, connaissant bien sa renommée de sainteté, en autorisa
le culte. Le culte fut à nouveau confirmé en 1848.
Récemment, les reliques de la Bienheureuse ont été
transférées du monastère de l’Eucharistie à celui des Clarisses de Paganica,
non sans quelques manifestations de mécontentement des habitants de l’Aquila.
La Bienheureuse est donc inscrite au Martyrologe le 29
février.
Bruno Kiefer, Prêtre
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/antonia_de_florence.htm
Blessed Antonia
(Antoinette) of Florence
OFM Widow (AC)
February 28
Born in Florence, Italy, in 1400; died 1472; cultus confirmed in 1847.
Twice widowed, twice prioress, Antonia joined the Franciscan tertiaries when
she was widowed while still very young. She was chosen as superioress of Aquila
and adopted the original rule of the Poor Clares. She contracted a painful
disease, which afflicted her for 15 years, but this and other trials she bore
bravely under the guidance of Saint John of Capistrano (Benedictines,
Encyclopedia).
Blessed Antonia of Florence
(Beata Antonia de Firenze)
Feast Day – February 26
Blessed
Antonia of Florence was born of a noble family at Florence, Italy, in 1401. She
entered the married state at a very early age, in compliance with the wish of
her parents. When her husband died in 1428, she allowed nothing to induce her
to contract a second marriage, but resolved to withdraw from the world and live
only for God and the salvation of her soul.
In the
following year she entered the convent of Tertiaries which Blessed Angelina had
recently founded at Florence. Here she so distinguished herself by virtue and
wisdom, that after a few years the superiors called her to Foligno to preside
as superior of the convent there.
Although
in her humility she found it difficult to accept the advancement, she was happy
to carry out the appointment under the guidance of Blessed Angelina, who, as
superior general of the several convents she had founded, dwelt at Foligno.
Antonia so availed herself of the opportunity to profit by the holy example and
the good counsel of the foundress, that she could be held up as a model
superior.
In
consequence, after a few years, Blessed Antonia of Florence was sent to
establish a convent in Aquila. There, under her maternal direction, a veritable
sanctuary of holiness budded forth, the fame of which brought joy to that city
and the entire vicinity.
Although
the religious community zealously served God according to the rule of the Third
Order, it did not satisfy Blessed Antonia in her yearning for personal
perfection. She felt strongly drawn to a stricter life, to more perfect
poverty, and to more complete renunciation of the world, as practiced in the
Order of St Clare.
At a
visitation she communicated her desire to her spiritual director, St John
Capistran. He approved it, and at his suggestion and with the sanction of the
Holy Father, a new convent of the Poor Clares was founded at Aquila, which
Antonia with twelve consecrated virgins entered in 1447. She was appointed
superior and abbess; but, while she occupied the highest place, she always
strove to find the last. The lowliest tasks, worn clothes, the most
disagreeable occupations she assigned to herself, while she shunned all honor
and distinction. In all she did and said there shone forth the most sincere
humility.
Just as
pronounced was the patience with which she bore the burdens of her position,
the weakness of all her subjects, the many importunities of her relatives, and
finally the sufferings of a lingering illness.
While
she was extraordinarily severe with herself, she possessed truly motherly
concern for her sisters. They in turn clung to her with filial love, and when
after seven years of administration she was relieved of the burden, she was
still considered by the sisters as their mother and model.
God
distinguished His faithful servant with special graces. Her prayer amounted to
perfect contemplation of heavenly things, the ardor of her devotion sometimes
causing her to be raised aloft bodily. Once a glowing sphere was seen suspended
over her head.
Blessed
Antonia of Florence reached the age of seventy-one years, and died on February
18, 1472, addressing words of comfort and holy exhortation to her sorrowing
fellow sisters about her.
Numerous
miracles occurred at her grave, and her body is a constant miracle, for, up to
the present time it is preserved wholly incorrupt and is of an extraordinary
freshness which is emphasized by the open eyes. The uninterrupted veneration
which began with the day of her death received the sanction of Pope Pius IX.
*from:
The Franciscan Book of Saints, ed. by Marion Habig, ofm
Profile
Born
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-antonia-of-florence/
Beata Antonia di Firenze
Badessa
† 29 febbraio 1472
Nata a
Firenze, giovanissima si sposò ed ebbe un figlio. Rimasta vedova, entrò nel
monastero delle terziarie di s. Francesco, fondato a Firenze nel 1429 dalla
beata Angelina. Fu badessa a Foligno (1430-33) e poi a L'Aquila dove, nel 1447,
confortata dal consiglio di S. Giovanni da Capistrano, fondò il monastero del
Corpus Domini sotto la regola prima di s. Chiara. Allora, come era avvenuto ad
Assisi ai tempi di s. Chiara, molte fanciulle aquilane, per seguire Antonia che
ne rispecchiava le virtù, abbandonarono il mondo. La beata morì il 29 febbraio
1472. Il suo corpo si conserva, tuttora intatto e flessibilie, nel monastero di
s. Chiara dell'eucarestia a L'Aquila. Pio IX approvò il culto il 17 settembre
1847.
Etimologia:
Antonia = nata prima, o che fa fronte ai suoi avversari, dal greco
Martirologio
Romano: All’Aquila, beata Antonia da Firenze, vedova, poi fondatrice e prima
badessa del monastero del Corpo di Cristo sotto la prima regola di santa
Chiara.
Antonia
nacque a Firenze nel 1400. Giovane vedova, con un figlio, si oppose alla
famiglia che era favorevole ad un nuovo matrimonio. Vedeva, nelle avversità
della vita, un disegno singolare del Signore. Erano gli anni in cui san
Bernardino da Siena, con alcuni compagni, diffondeva in molte città italiane il
movimento dell'Osservanza e il ritorno di un "francescanesimo" delle
origini. La maggior parte delle prediche erano fatte in piazza, le chiese non
riuscivano a contenere le folle che puntualmente accorrevano. Frate Bernardino predicò in Santa Croce a Firenze dall'8 marzo al 3
maggio 1425. Antonia,
ascoltandolo, rispose sì, senza condizioni, alla chiamata di Dio. Aveva
conosciuto l´esperienza della vita matrimoniale, era madre, ma il Signore dava
una svolta alla sua vita. Quattro anni dopo, sistemate le questioni familiari,
entrò tra le terziarie francescane fondate dalla b. Angiolina da Marsciano,
anch'essa giovane vedova. Il convento fiorentino di sant'Onofrio era il quinto
che veniva fondato. Poco dopo la sua professione Antonia fu mandata, per il suo
carisma, nel monastero più antico dell'Ordine, sorto a Foligno nel 1397. La
fondatrice la trasferì in seguito ad Assisi, a Todi, poi definitivamente a
L´Aquila, per fondare una nuova comunità. Era il 2 febbraio 1433. Il convento
aquilano, posto sotto la protezione di s. Elisabetta, la ebbe come guida per
quattordici anni, durante i quali diede tutta se stessa perché la comunità
crescesse secondo i precetti del Vangelo. Nel cuore di Antonia maturava però il
desiderio di una vita maggiormente contemplativa. Motivo di pena fu, per
diversi anni, la vita disordinata del figlio, che aveva sperperato il
patrimonio, causando litigi tra i parenti. Al movimento dell'Osservanza
aderirono diverse comunità di clarisse e a L´Aquila fu san Giovanni da
Capestrano a guidare la riforma. Antonia fu tra le prime che vi aderì. Il santo
trovò l'edificio per il monastero, presenziando alla solenne fondazione del 16
luglio 1447. Il corteo, partendo da Collemaggio, accompagnò Antonia, eletta
badessa per volontà del Capestrano, e le tredici compagne al monastero
dell'Eucaristia (o del Corpus Domini). Si cominciò nelle ristrettezze più
assolute, mancava anche lo stretto necessario, e Antonia non esitò a farsi
questuante. La povertà era vissuta con letizia evangelica, l'esempio della
Madre era forte e materno e il clima sinceramente fraterno. I frutti furono
abbondanti e molte giovani chiesero di vestire l'abito e di consacrarsi al
Signore. Anche per il figlio di Antonia, Battista, s. Giovanni ebbe un ruolo
determinante. Il giovane vestì il saio francescano nel convento di Campli,
conducendo una vita esemplare. Trascorsi sette anni, Antonia finalmente ottenne
di potersi dedicare esclusivamente alla contemplazione e al silenzio.
"Taceva ma la sua fama gridava", come si disse di S. Chiara. Era
modesta ed obbediente, in mensa e in coro stava all'ultimo posto, indossava le
vesti più logore, lasciate dalle consorelle. Alcune monache la videro rapita in
estasi, con una aureola luminosa sul capo. Negli ultimi anni ebbe una piaga
alla gamba che tenne nascosta. La Beata morì alle 21 del 29 febbraio 1472,
vegliata con amore dalle sorelle. Alcuni miracoli si verificarono prima ancora
che venisse sepolta. Una monaca si distese al suo fianco e guarì da alcune
piaghe. I magistrati della città vollero sostenere le spese del funerale.
Quindici giorni dopo la sepoltura, le consorelle, volendo ancora vedere le sue
sembianze, la disseppellirono, trovandola come se fosse appena morta. Si
diffuse la voce in città e il vescovo Agnifili ordinò che fosse sepolta in un
luogo distinto. Nel 1477 il vescovo Borgio, dopo una nuova ricognizione,
constatato lo stato di perfetta conservazione del corpo di Madre Antonia e,
soprattutto, ben conoscendone la fama di santità, ne autorizzò il culto che fu
poi confermato il 28 luglio 1848. Le clarisse di Paganica, custodi del suo
corpo, sono oggi fedeli testimoni del suo carisma.
Preghiera
Padre delle Misericordie,
Tu che hai scelto la Beata Antonia,
come figlia, sorella e sposa
del Tuo Figlio Gesù Cristo
sulla via tracciata da Francesco e
Chiara d’ Assisi e l’hai colmata
dei doni del tuo Spirito
rendendola modello di povertà
e di vita evangelica per l’ardente
desiderio del Crocifisso povero,
concedi, per sua intercessione,
la semplicità, la purezza di vita
e la grazia che ti chiediamo
perché tutto di noi sia una lode
senza fine a Te che vivi e regni
nei secoli dei secoli.
Amen
Per informazioni:
Monastero S. Chiara (Paganica – L'Aquila)
tel.: 0862.6899778
mail: clarissepaganica@libero.it
Autore: Daniele
Bolognini
BEATA ANTONIA DI FIRENZE
Clarissa (1400-1472 ca) 28 febbraio
Di lei si disse:
“Taceva ma la sua fama gridava.”
Seppe vivere l’austera povertà con letizia evangelica e il
suo trapasso fu segnato da miracoli, ma ancor prima si
parla di fenomeni di levitazione e luce
infuocata attorno al capo.
Nata a Firenze tra il
1400 e il 1401, trascorse la fanciullezza nell’anonimato di una famiglia ordinaria. Sposatasi in giovane età,
Antonia rimase vedova dopo pochi anni di matrimonio. Senza dare
ascolto ai genitori che tentavano di persuaderla a risposarsi, decise di
dedicarsi alla vita religiosa.
San Bernardino predicava nelle chiese e sulle piazze di tutta
Italia, suscitando una vera primavera di vita cristiana. Predicò anche nella
Chiesa di S. Croce a Firenze, dall’8 marzo al 3 maggio 1425. Antonia lo ascoltò
e le nacque nel cuore la decisione di consacrarsi a Dio. Era attratta
da un amore più grande, al quale seppe rispondere con una generosità
piena e incondizionata, diventando una
delle prime postulanti delle terziarie di S. Francesco, costituite a Firenze nel 1429 da B.
Angelina di Marsciano (14 lug.).
Ebbe un
figlio che
curò da sola e da sola attese alla sua prima educazione. Quella fiorentina era
la quinta delle fondazioni di Angelina: la prima era sorta a Foligno nel 1397 e
Antonia vi fu trasferita l’anno successivo al suo ingresso in considerazione
dei suoi eccezionali meriti. Qui lavorò per tre anni sotto la diretta guida
della fondatrice e poi venne inviata a L’Aquila come
responsabile di una nuova fondazione, dando ancora una volta prova
della sua santità nelle attività caritative.
Sentendo
tuttavia che la regola delle terziarie di S. Francesco non era sufficientemente austera per lei,
espresse a S. Giovanni da Capestrano (23 ott.), durante una visita di
quest’ultimo a L’Aquila, il suo desiderio di uno stile di vita
più duro; questi allora decise che Antonia si trasferisse, insieme ad altre undici suore, nel nuovo convento del Corpus
Domini, dove le religiose abbracciarono l’originaria regola di S. Chiara (11 ago.) alla lettera. Il convento, rivelatosi ben presto
troppo piccolo per contenere tutte le aspiranti accorse numerosissime,
dovette essere allargato per ospitare oltre cento religiose. Antonia chiamò la povertà la “Regina della casa”, mostrando un’inesauribile umiltà e cortesia nei rapporti con le consorelle, di cui fu
superiora per sette anni.
Era
tale la povertà che s’imposero che alcuni giorni dopo
l’ingresso in Monastero mancava anche lo stretto necessario per sopravvivere
e lei di persona decise di uscire con una compagna per chiedere
elemosina. Tuttavia seppe vivere l’austera povertà con letizia
evangelica, tanto che raccontano le compagne – era sempre tanto
allegra che pareva abbondasse di ogni cosa. Sapeva trascinare tutte con la
parola e l’esempio; era forte e materna con tutte, coltivando l’unità e
l’armonia della vita fraterna. – Le altre sorelle della
fraternità subirono il fascino del suo esempio e molte di esse offrirono alla Chiesa un genuino esempio di santità. Ne citiamo alcune: beata Ludovica Branconío dell’Aquila,
beata Giacoma dell’Aquila, beata Bonaventura d’Antrodoco, beata Paola da
Foligno, beata Gabriella di Pizzoli, beata Giacoma da Fossa e tante altre.
Visse sempre in obbedienza e umiltà. Il suo stile di vita era limpidamente
evangelico: occupava a mensa e in coro l’ultimo posto; indossava i vestiti più
logori della comunità, messi fuori uso dalle sorelle; si faceva, per amore di
Dio tutta a tutte. Le sorelle inferme, deboli, tentate e scoraggiate, trovavano
sempre in lei conforto e l’amore tenero di madre pur essendo lei stessa affetta da un’orribile piaga che volle mantenere nascosta.
Dovette
superare molte difficoltà personali dovute alla cattiva salute,
logorata anche dalle apprensioni per il figlio dissoluto che
dissipò l’intera eredità e per un gruppo di parenti litigiosi;
non mancarono altre pene spirituali. Quando diede infine le
dimissioni dall’incarico di superiora, dedicò il resto della propria vita alla preghiera. Si racconta che l’abbiano spesso vista in estasi, e che a volte abbia mostrato fenomeni fisici ancor
più sorprendenti, come la levitazione o l’apparizione
di un’aureola di luce infuocata attorno al capo. Morì nel
1472 e fu sepolta con una cerimonia solenne; i vescovi, i magistrati
e tutta la cittadinanza vollero a ogni costo sostenere gli oneri del funerale.
Il suo trapasso fu segnato
da miracoli prima ancora che fosse inumata la salma. Celebri rimasero
le guarigioni
istantanee del cittadino aquilano Zingarelli sofferente di idropsia e
di suor Innocenza clarissa, aquilana anche lei che fu guarita dalle numerose
piaghe dopo essersi distesa sul corpo di Antonia ad esequie
avvenute. Dallo stesso male furono risanate una Maria aquilana e sr.
Orsola clarissa anche lei. Quindici giorni dopo l’inumazione le suore
disseppellirono il sacro corpo
per rivederlo prima che si disfacesse completamente. Con grande meraviglia lo rinvennero fresco e incorrotto. Ripeterono
più volte l’esperienza e se ne diffuse la voce in città; ma il
vescovo Cardinale Agnifili, per evitare esagerazioni, ordinò
che la salma fosse sepolta allo scoperto, fuori del luogo sacro. Beatificata
nel 1847, le sue reliquie si trovano a
L’Aquila, dove sono conservati anche i resti di S. Bernardino da Siena (20 mag.) e del B. Vincenzo da L’Aquila (7
ago.). Ancora oggi, le sorelle povere, trascinate dal suo esempio e da quello
della Madre S. Chiara, vivono una vita semplice, nel silenzio del chiostro,
ponendo Dio come il “tutto” della loro vita.