Saint Saturnin et ses compagnons
martyrs d’Abitène (✝ 304)
Martyrs à Carthage,
arrêtés à Abitène* pendant qu'ils célébraient les Saints
Mystères.
*aujourd'hui Chaoud en Tunisie.
Les uns furent mis à mort après de cruelles tortures. L'un des enfants de saint
Saturnin, ayant affirmé: "C'est de ma propre volonté que j'ai assisté à
nos réunions avec mon père et mon frère" fut jeté en prison. C'est là, en
prison, que beaucoup moururent sous les coups, la faim, le froid, la pesanteur
des chaînes, l'infection des lieux. "Un martyre plus obscur mais pas moins
méritoire que le martyre sanglant sur la place publique." Noms de certains
de ces martyrs: Saturnin, Datif, Félix, Marie, Thélice, Ampèle, Emérite,
Rogatien, Victoire, Hilarion... qui sont fêtés ce jour.
Au martyrologe romain:
"Commémoraison des saints martyrs d’Abitène. En 304, durant la
persécution de Dioclétien, ils s’étaient rassemblés selon l’habitude, malgré
l’interdiction du prince, pour célébrer le jour du Seigneur. Arrêtés par les
magistrats de la colonie et les soldats de garde, conduits à Carthage et
interrogés par le proconsul, ils se proclamèrent tous chrétiens, même sous la
torture, et déclarèrent qu’ils ne pouvaient pas suspendre l’assemblée
dominicale. Ils moururent pour le Christ Seigneur en des lieux et à des jours
différents.
Saint Saturnin, prêtre, avec ses quatre enfants : Saturnin le jeune et
Félix, tous deux lecteurs, Marie, vierge consacrée, et le petit Hilarion ; le
sénateur Dativus, Félix ; un autre Félix, Émérite et Ampelius, lecteurs ;
Rogatien, Quintus, Maximien ou Maxime, Telica ou Tazelita, un autre Rogatien,
Rogatus, Janvier, Cassien, Victorien, Vincent, Cécilien, Restitute, Prima, Éve,
encore un autre Rogatien, Givalius, Rogatus, Pomponia, Secunde, Januaria,
Saturnine, Martin, Clautus, Félix le jeune, Marguerite, Major, Honorata,
Regiola, Victorin, Peluse, Fauste, Dacien, Matrone, Cécile, Victoire, vierge de
Carthage, Berectina, Secunde, Matrone, Januaria."
Martyrologe romain
Martyre de saint
Saturnin et de saint Dative.
Speculum historiale. V. de Beauvais. XVe.
(† 304)
Saturnin,
prêtre, avec ses quatre enfants : Saturnin le jeune et Félix, tous deux
lecteurs, Marie, vierge consacrée, et le petit Hilarion. Le sénateur Dativus,
Félix ; un autre Félix, Émérite et Ampelius, lecteurs. Rogatien, Quintus,
Maximien ou Maxime, Telica ou Tazelita, un autre Rogatien, Rogatus, Janvier,
Cassien, Victorien, Vincent, Cécilien, Restitute, Prima, Éve, encore un autre
Rogatien, Givalius, Rogatus, Pomponia, Secunde, Januaria, Saturnine, Martin,
Clautus, Félix le jeune, Marguerite, Major, Honorata, Regiola, Victorin,
Peluse, Fauste, Dacien, Matrone, Cécile, Victoire, vierge de Carthage,
Berectina, Secunde, Matrone, Januaria. (Martyrologe
Romain)
Visite Pastorale du Pape Benoît XVI
à Bari pour la Clôture du
XXIV Congrès Eucharistique Italien
XXIV Congrès Eucharistique Italien
Esplanade de Marisabella
Dimanche 29 mai 2005
Dimanche 29 mai 2005
Extraits de l’Homélie du Pape
Très
chers frères et sœurs,
[...] Ce
Congrès eucharistique, qui arrive aujourd'hui à sa conclusion, a voulu
présenter le dimanche comme la « Pâque
hebdomadaire », expression de l'identité de la communauté chrétienne
et centre de sa vie et de sa mission.
Le thème
choisi - « Sans le dimanche nous ne
pouvons pas vivre » - nous ramène à l'an 304, lorsque l'empereur
Dioclétien interdit aux chrétiens, sous peine de mort, de posséder les
Écritures, de se réunir le dimanche pour célébrer l'Eucharistie et de
construire des lieux pour leurs assemblées.
A
Abitène, une petite ville située dans l'actuelle Tunisie, 49 chrétiens furent
surpris un dimanche alors que, réunis dans la maison d'Octave Félix, ils
célébraient l'Eucharistie, bravant ainsi les interdictions impériales. Arrêtés,
ils furent conduits à Carthage pour être interrogés par le Proconsul Anulinus.
La réponse, parmi d'autres, qu'un certain Eméritus donna au Proconsul qui lui
demandait pourquoi ils avaient transgressé l'ordre sévère de l'empereur, est
significative. Il répondit : « Sine
dominico non possumus » : sans nous réunir en assemblée le dimanche
pour célébrer l'Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre.
Les forces
nous manqueraient pour affronter les difficultés quotidiennes et ne pas
succomber. Après d'atroces tortures, ces 49 martyrs d'Abitène furent mis à
mort. Ils confirmèrent ainsi leur foi, à travers l'effusion de leur sang. Ils
moururent, mais ils vainquirent : nous les rappelons à présent dans la gloire
du Christ ressuscité.
Les
martyrs d'Abitène représentent une expérience sur laquelle nous, chrétiens du
XXI siècle, nous devons réfléchir. Pour nous non plus, il n'est pas facile de
vivre en chrétiens, même s'il n'y a pas ces interdictions de l'empereur. Mais,
d'un point de vue spirituel, le monde dans lequel nous nous trouvons, souvent
marqué par une consommation effrénée, par l'indifférence religieuse, par un
sécularisme fermé à la transcendance, peut apparaître comme un désert aussi
aride que celui « grand et
redoutable » (Dt 8, 15) dont nous a parlé la première lecture, tirée
du Livre du Deutéronome. [...]
« Comment pourrions-nous vivre sans Lui ? ».
Nous entendons retentir dans ces paroles de saint Ignace l'affirmation des
martyrs d'Abitène : « Sine dominico
non possumus ». C'est précisément de là que jaillit notre prière : que
nous aussi, chrétiens d'aujourd'hui, retrouvions la conscience de l'importance
décisive de la Célébration dominicale et sachions tirer de la participation à
l'Eucharistie l'élan nécessaire pour un nouvel engagement dans l'annonce au
monde du Christ « notre paix » (Ep 2, 14). Amen !
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »). ©Evangelizo.org 2001-2016
Saints martyrs d’Abitène
Lors de la persécution de
Dioclétien, en 304, de nombreux chrétiens d'Afrique du Nord subirent le martyre
dont ceux que nous célébrons ce jour : arrêtés à Abitène pendant qu'ils
célébraient les Saints Mystères, ils furent conduits à Carthage et interrogés
par le proconsul. Ils se proclamèrent tous chrétiens, même sous la torture, et
déclarèrent qu’ils ne pouvaient pas suspendre l’assemblée dominicale. Ils
moururent pour le Christ Seigneur en des lieux et à des jours différents sous
les coups, la torture, la faim, le froid, la pesanteur des chaînes, l'infection
des lieux. "Un martyr plus obscur mais pas moins méritoire que le martyre
sanglant sur la place publique." Parmi eux, on retient : Saturnin, prêtre,
avec ses quatre enfants : Saturnin le jeune et Félix, tous deux lecteurs,
Marie, vierge consacrée, et le petit Hilarion (l'un des enfants de saint
Saturnin, avait affirmé: "C'est de ma propre volonté que j'ai assisté à
nos réunions avec mon père et mon frère" ); le sénateur Dativus, Félix ;
un autre Félix, Émérite et Ampelius, lecteurs ; Rogatien, Quintus, Maximien ou
Maxime, Telica ou Tazelita, un autre Rogatien, Rogatus, Janvier, Cassien,
Victorien, Vincent, Cécilien, Restitute, Prima, Éve, encore un autre Rogatien,
Givalius, Rogatus, Pomponia, Secunde, Januaria, Saturnine, Martin, Clautus,
Félix le jeune, Marguerite, Major, Honorata, Regiola, Victorin, Peluse, Fauste,
Dacien, Matrone, Cécile, Victoire, vierge de Carthage, Berectina, Secunde,
Matrone, Januaria.
Le martyrologe romain fait mémoire, le 12 février,
des saints martyrs d’Abitène, saint Saturnin et ses compagnons, 31
hommes et 18 femmes, martyrs pour avoir défendu le dimanche. Le pape Benoit XVI
a ainsi résumé leur message : « Sans nous réunir en assemblée le dimanche
pour célébrer l’Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre. »
« Sans le dimanche, nous ne pouvons pas
vivre », disait en effet le prêtre Saturnin, d’Abitène, sur les bords
de la Mjerda, en Tunisie, près de Carthage, tué en haine de la foi, en 304,
sous l’empereur romain Dioclétien.
Ils furent arrêtés par les magistrats de la colonie
et les soldats de garde dans la maison d’un particulier où ils célébraient le
Jour du Seigneur et l’Eucharistie, malgré l’interdiction du prince.
Ils ont ensuite été conduits à Carthage et
interrogés par le proconsul. Ils se proclamèrent tous chrétiens, même sous la
torture, et déclarèrent qu’ils ne pouvaient pas suspendre l’assemblée
dominicale.
Parmi eux se trouvaient des jeunes: Félix le jeune,
fils de Saturnius, son frère Saturnius le Jeune, Marie, jeune consacrée, le
petit Hilarius, une jeune femme, Victoria, que son frère, Fortianus, païen,
voulait sauver malgré elle. Ils sont restés jusqu’au bout incroyablement
solidaires.
Le pape Benoît XVI a évoqué ces saints martyrs, le
29 mai 2005, lors du congrès eucharistique italien, à Bari, en disant: « A
Abitène, une petite ville situé dans l’actuelle Tunisie, 49 chrétiens furent
surpris un dimanche alors que, réunis dans la maison d’Octave Félix, ils
célébraient l’Eucharistie, bravant ainsi les interdictions impériales. Arrêtés,
ils furent conduits à Carthage pour être interrogés par le Proconsul Anulinus.
La réponse, parmi d’autres, qu’un certain Eméritus donna au Proconsul qui lui
demandait pourquoi ils avaient transgressé l’ordre sévère de l’empereur, est
significative. Il répondit: « Sine dominico non
possumus »: sans nous réunir en assemblée le dimanche pour
célébrer l’Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre. Les forces nous manqueraient
pour affronter les difficultés quotidiennes et ne pas succomber. Après
d’atroces tortures, ces 49 martyrs d’Abitène furent mis à
mort. Ils confirmèrent ainsi leur foi, à travers l’effusion de leur
sang. Ils moururent, mais ils vainquirent: nous les rappelons à présent
dans la gloire du Christ ressuscité. »
« Les martyrs d’Abitène représentent, a
expliqué le pape Benoît XVI, une expérience sur laquelle nous, chrétiens du XXI
siècle, nous devons réfléchir. Pour nous non plus, il n’est pas facile de vivre
en chrétiens, même s’il n’y a pas ces interdictions de l’empereur. Mais, d’un
point de vue spirituel, le monde dans lequel nous nous trouvons, souvent
marqué par une consommation effrénée, par l’indifférence religieuse, par un
sécularisme fermé à la transcendance, peut apparaître comme un désert aussi
aride que celui« grand et redoutable » (Dt 8,
15) dont nous a parlé la première lecture, tirée du Livre du Deutéronome. Dieu
vint à l’aide du peuple hébreu en difficulté dans ce désert avec le don de la
manne, pour lui faire comprendre que « l’homme ne vit pas
seulement de pain, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche du
Seigneur » (Dt 8, 3). Dans l’Evangile d’aujourd’hui,
Jésus nous a expliqué à quel pain Dieu, à travers le don de la manne, voulait
préparer le peuple de la Nouvelle Alliance. Faisant allusion à l’Eucharistie,
il a dit: « Voici le Pain descendu du ciel; il n’est pas
comme celui qu’ont mangé les pères et ils sont morts; qui mange ce pain vivra à
jamais »(Jn 6, 58). le Fils de Dieu, s’étant fait chair,
pouvait devenir Pain, et être ainsi la nourriture de son peuple, de nous qui
sommes en marche en ce monde vers la terre promise du Ciel. Nous avons
besoin de ce Pain pour affronter les difficultés et la fatigue du
voyage. »
SOURCE : http://www.repos-dominical.com/2014/02/12-fevrier-lheritage-des-martyrs-dabitene/Saturninus, Dativus, Felix, Ampelius & Comps. MM (RM)
Died 304. The Acta of these African martyrs are believed to be authentic,
contemporaneous to their deaths. Emperor Diocletian had order Christians to
give up the holy Scriptures during a year- long persecution.
In the town of Abitina,
Saturninus celebrated the Eucharist on a Sunday in the house of Octavius Felix.
The officials became aware of it and sent soldiers to arrest the entire
congregation of 49 people. Arrested with Saturninus were his four children
Saturninus (junior) and Felix (both lectors), Mary (who had consecrated her
virginity to God), and Hilarianus (a child); and Dativus and another Felix
(senators), Thelica, Emeritus, Ampelius, Rogatus, and Victoria.
The procession of prisoners
was led by the senator and Saturninus, who were followed immediately by the
latter's children. Their courage in professing Jesus was in stark contrast to
the infamous sacrilege committed just before by Bishop Fundanus of Abitina, who
had given up the sacred books to be burned, but a violent storm put out the
fire.
After their resolute
confession, the Christians were shackled and set to Carthage, residence of the
proconsul Anulinus. They thought themselves blessed to be chained for Christ
and sang hymns of praise along the way.
Dativus was the first to be
questioned, racked, torn with iron hooks, and then beaten with cudgels as was
each in turn. The women no less than the men resolutely underwent the trials.
When Anulinus continuously
asked why they presumed to celebrate the Lord's Day against imperial orders,
they repeatedly answered: "The obligation of Sunday is indispensable. It
is not lawful for us to omit the duty of that day. We celebrated it as well as
we could. We never passed a Sunday without meeting at our assembly. We will
keep the commandments of God at the expense of our lives." No dangers nor
torments could deter them from this duty, from which so many now seek to excuse
themselves.
Previously, Victoria, a
professed virgin of pagan parents, had leaped from her window on her wedding
day to prevent the marriage but was miraculously saved from death and escaped
to the refuge of a church. Because she was counted among the nobility and her
brother was a pagan, Anulinus tried every means to prevail upon her to renounce
her faith and save herself.
She continued to profess
her faith. Her pagan brother Fortunatianus undertook her defense, but she
refuted his intimation that she had simply been led astray. Anulinus asked Victoria
if she would return home with her brother. She said that she could not because
she only acknowledged as brethren those who kept the law of God. Continued
entreaties did not move her.
Anulinus then turned his
attention to the child Hilarianus, son of Saturninus, thinking that he could
sway one of such a tender age. But the child showed more contempt than fear of
the tyrant's threats, and continued to answer that he was a Christian of his
own free will. While his elders were being tortured, he replied, "Yes,
torture me, too; anyhow, I am a Christian."
These
Christians died from the hardships of their confinement and are all honored in
the ancient calendar of Carthage and the Roman Martyrology on February 11,
though only two (both named Felix) actually died on that day (Benedictines,
Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0211.shtml
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0211.shtml
SS. Saturninus, Dativus, and Others, Martyrs of
Africa
From their contemporary acts, received as authentic by St. Austin,
Brevic. Coll. die 3. c. 17. The Donatists added a preface to them and a few
glosses, in which condition they are published by Baluzius, t. 2. But Bollandus
and Ruinart give them genuine.
A.D. 304
THE EMPEROR Dioclesian had commanded all Christians under pain of death
to deliver up the holy scriptures to be burnt. This persecution had raged a
whole year in Africa; some had betrayed the cause of religion, but many more
had defended it with their blood, when these saints were apprehended. Abitina,
a city of the proconsular province of Africa, was the theatre of their triumph.
Saturninus, priest of that city, celebrated the divine mysteries on a Sunday,
in the house of Octavius Felix. The magistrates having notice of it, came with
a troop of soldiers, and seized forty-nine persons of both sexes. The principal
among them were the priest Saturninus, with his four children, viz.: young
Saturninus, and Felix, both Lectors, Mary, who had consecrated her virginity to
God, and Hilarianus, yet a child; also Dativus, a noble senator, Ampelius,
Rogatianus, and Victoria. Dativus, the ornament of the senate of Abitina, whom
God destined to be one of the principal senators of heaven, marched at the head
of this holy troop. Saturninus walked by his side, surrounded by his
illustrious family. The others followed in silence. Being brought before the
magistrates, they confessed Jesus Christ so resolutely, that their very judges
applauded their courage, which repaired the infamous sacrilege committed there
a little before by Fundanus, the bishop of Abitina, who in that same place had
given up to the magistrates the sacred books to be burned: but a violent shower
suddenly falling, put out the fire, and a prodigious hail ravaged the whole country.
The confessors were shackled and sent to Carthage, the residence of the
proconsul. They rejoiced to see themselves in chains for Christ, and sung hymns
and canticles during their whole journey to Carthage, praising and thanking
God. The proconsul, Anulinus, addressing himself first to Dativus, asked him of
what condition he was, and if he had assisted at the collect or assembly of the
Christians? He answered, that he was a Christian, and had been present at it.
The proconsul bid him discover who presided, and in whose house those religious
assemblies were held: but without waiting for his answer, commanded him to be
put on the rack and torn with iron hooks, to oblige him to a discovery. They
underwent severally the tortures of the rack, iron hooks, and cudgels. The
weaker sex fought no less gloriously, particularly the illustrious Victoria;
who, being converted to Christ in her tender years, had signified a desire of
leading a single life, which her pagan parents would not agree to, having
promised her in marriage to a rich young nobleman. Victoria, on the day
appointed for the wedding, full of confidence in the protection of Him, whom
she had chosen for the only spouse of her soul, leaped out of a window, and was
miraculously preserved from hurt. Having made her escape, she took shelter in a
church; after which she consecrated her virginity to God, with the ceremonies
then used on such occasions at Carthage in Italy, Gaul, and all over the West. 1 To the crown of virginity, she
earnestly desired to join that of martyrdom. The proconsul, on account of her
quality, and for the sake of her brother, a pagan, tried all means to prevail
with her to renounce her faith. He inquired what was her religion? Her answer
was: “I am a Christian.” Her brother Fortunatianus undertook her defence, and
endeavoured to prove her lunatic. The saint, fearing his plea might be the
means of her losing the crown of martyrdom, made it appear by her wise confutations
of it, that she was in her perfect senses, and protested that she had not been
brought over to Christianity against her will. The proconsul asked her if she
would return with her brother? She said: “She could not, being a Christian, and
acknowledging none as brethren but those who kept the law of God.” The
proconsul then laid aside the quality of judge to become her humble suppliant,
and entreated her not to throw away her life. But she rejected his entreaties
with disdain, and said to him: “I have already told you my mind. I am a
Christian, and I assisted at the collect.” Anulinus, provoked at this
constancy, reassumed his rage, and ordered her to prison with the rest to wait
the sentence of death which he not long after pronounced upon them all.
The proconsul would yet try to gain Hilarianus, Saturninus’s youngest
son, not doubting to vanquish one of his tender age. But the child showed more
contempt than fear of the tyrant’s threats, and answered his interrogatories:
“I am a Christian: I have been at the collect, and it was of my own voluntary
choice without any compulsion.” The proconsul threatened him with those little
punishments with which children are accustomed to be chastised, little knowing
that God himself fights in his martyrs. The child only laughed at him. The
governor then said to him: “I will cut off your nose and ears.” Hilarianus
replied: “You may do it; but I am a Christian.” The proconsul, dissembling his
confusion, ordered him to prison. Upon which the child said: “Lord, I give thee
thanks.” These martyrs ended their lives under the hardships of their
confinement, and are honoured in the ancient calendar of Carthage, and the
Roman Martyrology, on the 11th of February, though only two (of the name of
Felix) died on that day of their wounds.
The example of these martyrs condemns the sloth with which many
Christians in this age celebrate the Lord’s Day. When the judge asked them, how
they durst presume to hold their assembly against the imperial orders, they
always repeated, even on the rack: “The obligation of the Sunday is
indispensable. It is not lawful for us to omit the duty of that day. We
celebrated it as well as we could. We never passed a Sunday without meeting at
our assembly. We will keep the commandments of God at the expense of our
lives.” No dangers nor torments could deter them from this duty. A rare example
of fervour in keeping that holy precept, from which too many, upon lame
pretences, seek to excuse themselves. As the Jew was known by the religious
observance of the Sabbath, so is the true Christian by his manner of
celebrating the Sunday. And as our law is more holy and more perfect than the
Jewish, so must our manner of sanctifying the Lord’s Day. This is the proof of
our religion, and of our piety towards God. The primitive Christians kept this
day in the most holy manner, assembling at public prayer, in dens and caves,
knowing that, “without this religious observance, a man cannot be a Christian,”
to use the expression of an ancient father.
Note 1. These were, by laying her head on the altar to offer it to God, and all
her life after wearing her hair long, as the ancient Nazarens did: (Act. p.
417. St. Optatus, l. 6. S. Ambr. ad Virg. c. 8.) Whereas the ceremony of this
consecration in Egypt and Syria was for the virgin to cut off her hair in the
presence of a priest. (Bulteau, Hist. Mod. p. 170.) [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume
II: February. The Lives of the Saints. 1866