Saint Amand d'Elnone
Évêque de Maastricht (+ v. 676)
Un des grands missionnaires de l'époque
mérovingienne.
Né en Aquitaine, il s'en vint d'abord mener quelques années de vie solitaire en
Flandre puis partit sur les routes évangéliser la Flandre et le Brabant. Cet
évêque "régionnaire", c'est-à-dire itinérant, exerça son zèle surtout
dans le nord de la France et en Belgique. Il lui advint même d'être battu
jusqu'au sang et jeté dans la rivière par ceux qu'il voulait convertir. Il
attendit 90 ans pour se reposer dans l'une des abbayes qu'il avait fondées et
dont la localité prendra son nom: Saint-Amand-les-Eaux-59230.
Du latin “digne d’être aimé”, né en Aquitaine, Amand reçut une formation
littéraire et monastique dans l'île d'Yeu, puis à Tours et à Bourges, où il
vécut pendant quinze ans en reclus. Sa vie missionnaire commença à la suite
d'un pèlerinage à Rome. Il lui arriva d’être battu jusqu’au sang et jeté dans
la rivière par ceux qu’il voulait convertir. Sacré évêque vers 630, il
parcourut les régions de la Flandre et du Brabant. II s'installa à l'abbaye
d'Elnone, aujourd'hui Saint-Amand-les-Eaux, qui lui servait de base pour ses
pérégrinations apostoliques. II y mourut nonagénaire, le 6 février 675 ou 676.
Patron des brasseurs. (source: Saints
du Pas de Calais - diocèse d'Arras)
Saint Amand, novice dans un monastère de l’île d’Yeu, mort évêque missionnaire
en 679... (liste
des Saints et Bienheureux du Diocèse de Luçon)
Saint
Amand d'Elnone, texte de sœur Pascale du diocèse de Bayonne, Lescar et
Oloron, extrait de son ouvrage 'Témoins
du Christ en Béarn et au Pays Basque' (1.6Mo)
A lire aussi: Saint Amand (Amandus) (vers 585 – 676) Évêque de Tongres
(Belgique) - Fondateur du monastère d’Elnone (639) Participe aux fondations de
Marchiennes et Nivelles. (site internet des amis
de saint Colomban)
À Elnone sur la Scarpe, qui prit ensuite son nom
(Saint-Amand-les-Eaux), en 675 ou 676, la mise au tombeau de saint Amand,
évêque. De l’île d’Yeu où il fut moine, il partit annoncer la parole de Dieu en
Gaule Belgique. Il fut attaché au siège de Maestricht, mais, après trois ans,
préféra rester évêque missionnaire, fondant des communautés et des monastères
pour être des centres de rayonnement chrétien. Il acheva sa vie dans l’abbaye
qu’il avait fondée et où il s’était retiré.
Martyrologe romain
Saint Amand (Amandus) (vers 585 – 676) Evêque de Tongres (Belgique).
Fondateur du monastère d’Elnone. (639) Participe aux fondations de Marchiennes
et Nivelles Fêté le 6 février Saint apparenté n’ayant pas été moine à Luxeuil
mais a contribué au développement de la mouvance colombanienne. Ce n'est pas un
moine de Luxeuil et nous n'avons aucun témoignage qu'il y soit jamais venu.
Malgré tout, il eut des relations si étroites et tant de liens avec la cohorte
de moines partis à la demande d'Eustaise, puis de Walbert, pour évangéliser les
régions du nord, que nous pouvons le considérer comme l'un des nôtres. Nous
connaissons ses liens par Jonas qui les rappelle dans le prologue de la Vita Colombani.
Sa Vie a été écrite par un moine d'Elnone nommé Baudemond. Sa vocation s'était
affirmée lorsqu'il était venu à Tours (Indre-et-Loire) avec ses parents pour
vénérer le tombeau de saint Martin. Il y demeura même quelque temps et y devint
clerc. Vers 612 il partit pour Bourges (Cher) afin de parfaire son instruction
auprès de l'évêque Austrégésile (ou saint Oustrille mort en 634) qui accepta de
le voir vivre comme reclus dans une cellule proche de la cathédrale. Vers 627
Amand réalisa le désir qu'il avait formulé depuis longtemps : visiter les
tombeaux des saints Pierre et Paul à Rome. Une nuit où il était en prières,
saint Pierre lui serait apparu et l'aurait exhorté à retourner en Gaule afin
d'y prêcher la foi chrétienne. Peu après son retour, il fut admis à l'école du
Palais en même temps que Didier, futur évêque de Cahors (Lot), et devint même
l'aumônier de la Cour. En décembre 616, il célébra à Clichy (Haut-de-Seine) le
mariage du jeune Dagobert et de Gomatrude, âgée de 16 ans. Au Concile de Clichy
de 628, il fut contraint par le roi Clotaire II d'accepter d'être nommé évêque
et fut sacré à Noyon (Oise) par Achaire. On ne lui attribua aucun diocèse
spécial, mais il avait les pouvoirs d'un évêque « régionnaire » sur toutes les
régions dont on lui avait confié l'évangélisation, en particulier la région
septentrionale des Flandres et le nord de la Belgique actuelle. Dagobert Ier
étant devenu seul roi des Francs à la mort de son père Clotaire II en 629,
continua à favoriser ses entreprises et en fit même l'un de ses conseillers et
confidents. Lorsque Amand lui fit des reproches sur sa vie dissolue, sur la
répudiation de la reine Gomatrude et sa liaison avec Ragnetrude, le roi se mit
en colère et l'exila en Gascogne où il fut assigné à résidence à Toulouse (il
serait à l’origine de plusieurs fondations en Aquitaine, Nant de Rouergue, prés
de Saint-Affrique et de Saint Amand de Coly en Périgord). Un peu plus tard,
lorsque dans sa villa de Clichy Dagobert tomba gravement malade, il se souvint
d'Amand et le rappela pour le guérir, ce qui en effet arriva. En 631,
Ragnetrude lui donna un fils qui fut déclaré enfant royal et Amand, sur les
conseils d'Éloi, accepta d'en être le parrain lorsqu’on le baptisa à Orléans
(Loiret). Il devint Sigebert III, roi d'Austrasie en 639 à 656. Revenu dans les
Flandres, il y établit des monastères, en particulier celui qui eut toujours sa
préférence : Elnone. Edifié vers 639, à douze kilomètres au sud de Tournai
(Hainaut-Belgique), sur la rive gauche de la Scarpe, au confluent de la petite
rivière qui lui donna son nom, Elnon, il y établit sa sépulture. Aussitôt après
sa mort vers 675, ce monastère prit le nom de Saint-Amand, aujourd'hui
Saint-Amand-les-Eaux dans le Nord. Il fut également à l'origine de plusieurs
monastères : Nivelles (Brabant wallon – Belgique) - vers 640 -, monastère
double fondé par sainte Itta, épouse de Pépin de Landen, dont la fille Gertrude
consacrée par Amand, fut la première abbesse. On y suivait la Règle de Walbert.
Son biographe, vers 670, dit qu'elle était fort instruite dans les sciences
religieuses et avait fait venir des livres d'Irlande et de Rome : sa réputation
s'était étendue dans toute l'Europe. Morte à 33 ans le 27 mars 659, elle fut
remplacée par la fille de Grimoald, Vulfrétude. Citons également les monastères
de Leuze (Lutoza) dans le Hainaut, de Renaix (Rotnace) dans la Flandre
orientale, Barisy (Barisiacum) près de Coucy, Condé-sur-l'Escaut et
Moustier-sur-Sambre occupés par des moniales. En 646 il avait fondé également
le monastère de Marchiennes, monastère double dont Jonas de Bobbio, le
biographe de saint Colomban, fut l'abbé et où il fut enterré. Au confluent de
la Lys et de l'Escaut, il fonda un coenobium à Gand, qui prit le nom de
SaintBavon lorsque le corps du saint ermite y fut inhumé en 653, en même temps
que le monastère du Mont-Blandin à l'extérieur de la ville. En 647, à la mort
de saint Jean l'Agneau, il devint l'évêque de Tongres, dont le siège se
trouvait à Maastricht, et le resta pendant trois ans avant d'être remplacé par
Remacle. Écœuré par la corruption de son entourage et les difficultés énormes
de sa tâche, il abandonna son siège épiscopal à son disciple Remacle et se
retira à Elnone où il mourut assez âgé, un 6 février vers 676, (la date est
imprécise). Sources bibliographiques : Gilles Cugnier, Histoire du monastère de
Luxeuil à travers ses abbés, 2004-2006, tome 1, pages 2-3, 142, 145, 172-174,
179, 191, 204, 210, 216-217, 219-222, 300, édition Guéniot, Langres, en vente
auprès de notre association, page Publications. Voir E. de Moro, Saint Amand,
principal évangélisateur de la Belgique, Bruxelles 1942. Association Les Amis
de Saint Colomban de Luxeuil
AMAND
DE MAASTRICHT
Évêque, Saint
† 675
Ce Saint
naquit aux environs de Nantes, de parents recommandables par leur piété, et qui
étaient Seigneurs du pays. Il quitta le monde à l'âge de vingt ans, et choisit
pour sa demeure un monastère de la petite île d’Oye, voisine de celle de
Rhé. Il y avait à peine un an qu'il y goûtait les douceurs de la retraite,
lorsqu'il se vit exposé à une tentation fort délicate. Son père l'ayant découvert,
l'alla voir, et employa les raisons les plus pressantes pour le porter à sortir
du monastère ; il le menaça même de le déshériter, s'il ne
reprenait l'habit séculier : mais le Saint lui répondit respectueusement qu'il
n'avait d'autre prétention que celle de vivre pour Jésus-Christ, qu'il avait
choisi pour son unique partage. Il alla quelque temps après visiter le tombeau
de saint Martin à Tours. L'année suivante, il se retira à Bourges, où il vécut
près de quinze ans dans une petite cellule voisine de la cathédrale, sous la
direction du saint évêque Austrégisile. Il y pratiqua tout ce que la pénitence
a de plus austère, portant continuellement le cilice, et ne prenant pour toute
nourriture que du pain d'orge et de l'eau. Il fit ensuite un pèlerinage à Rome,
puis revint en France, où il fut sacré évêque en 628. On ne l'attacha à aucun
siège particulier, et sa fonction devait être de prêcher la foi aux infidèles.
Le nouvel évêque ne s'occupa plus que des moyens de
correspondre à la grâce de sa vocation. Il alla porter la lumière de l'évangile
dans la Flandre, et chez les Slaves dans la Carinthie et dans les provinces
voisines du Danube. Ayant été ensuite banni par le Roi Dagobert, qu'il avait
généreusement averti de ses désordres, il employa le temps de son exil à
instruire les Gascons et les Navarrais des mystères de notre sainte Religion.
Sa disgrâce ne fut pas de longue durée ; Dagobert le rappela peu de temps
après. Ce prince se jeta même aux pieds du Saint pour lui demander pardon, et
le pria de baptiser le fils que Dieu venait de lui donner. Ce fils était saint
Sigebert, qui mourut Roi d'Austrasie. Amand, toujours dévoré de zèle pour le
salut des âmes, se chargea d'une mission dans le territoire de Gand. Les
peuples qui l'habitaient étaient si barbares, qu'on ne trouvait point
d'ouvriers évangéliques qui osassent aller chez eux : ce fut un motif de plus
pour engager notre Saint à travailler à leur instruction. Il ne rencontra
d'abord que des cœurs endurcis, et des esprits livrés à la plus grossière superstition
; on en vint même jusqu'à le battre et à le jeter dans l'eau : mais rien ne fut
capable de déconcerter son zèle ; il continua ses prédications, quoiqu'elles ne
produisissent aucun fruit, espérant toujours que le moment des miséricordes
arriverait. Il ne se trompa point ; et Dieu, pour accélérer ce moment si
attendu par le Saint, le favorisa du don des miracles. Le bruit s'étant répandu
qu'il avait ressuscité un mort, les barbares renoncèrent à leurs superstitions,
abattirent les temples de leurs idoles, et accoururent en foule pour recevoir
le baptême. Notre Saint bâtit plusieurs églises en 633, et fonda deux grands
monastères à Gand, l'un et l'autre sous l'invocation de saint Pierre[1].
Quelques années après, il en bâtit encore un autre à trois lieues de Tournai,
sur la petite rivière d'Elnon, dont il prit le nom, et que l'on appelle
aujourd'hui Saint-Amand, avec la ville qui s'y est formée.
Notre Saint fut élu évêque de Maastricht en 649 ;
mais il ne resta pas longtemps sur un siège où il avait été élevé malgré lui.
La vue de sa première vocation, jointe à l'espérance de faire plus de fruit
hors de son diocèse, le détermina à donner sa démission de l'évêché de
Maastricht, après l'avoir gouverné trois ans. Il désigna lui- même son
successeur, qui fut saint Remacle, abbé de Cougnon. Libre désormais, il reprit
ses travaux apostoliques, et consacra le reste de ses jours à la conversion des
païens. Enfin, cassé de vieillesse et de fatigues, il se retira à l'abbaye
d'Elnon, qu'il gouverna en qualité d'abbé, un peu plus de quatre ans, et mourut
en 675, âge de quatre-vingt-dix ans. Il fut enterré dans l'abbaye de saint
Pierre d'Elnon. Son culte était autrefois fort célèbre en Angleterre, puisqu'il
a un office à neuf leçons dans le bréviaire de Sarum. Ses reliques étaient dans
J'église de l'abbaye de son nom. Il est nommé en ce jour dans le martyrologe
romain.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères,
Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godescard.
[1] L'un fut appelé
Blandinberg, du mont Blandin sur lequel il était situé (ce fut depuis l'abbaye de
saint Pierre) ; l'autre prit le nom de S. Bavon, de celui qui avait donné des
fonds pour le bâtir. La ville <le Gand ayant été érigée en évêché, l'église
de ce dernier monastère en devint la cathédrale en 1558.
SAINT AMAND *
Saint
Amand est appelé ainsi, parce qu'il fut aimable. Il posséda en effet les trois
qualités qui rendent l’homme aimable: 1° Sa société fut agréable (Proverbes, c.
XVIII). « L'homme dont la société est agréable sera plus aimé que le frère. »
2° Sa manière de vivre le rendait honorable : c'est ainsi qu'il est dit
d'Esther (c. II) qu'elle était agréable à tous ceux qui la voyaient. 3° Il
était plein de coeur (II, Rois, c. I). : « Paul et Jonathan étaient aimables et
beaux. »
Amand, qui avait
de nobles parents, entra dans un monastère. Un jour qu'il s'y promenait, il
trouva un énorme serpent ; par la vertu du signe de la croix et par sa prière
il le força à rentrer dans son antre avec ordre de n'en plus sortir jamais **.
Il vint au tombeau de saint Martin où il resta quinze ans couvert d’un cilice
et ne se soutenant qu'avec de l’eau et du pain d'orge ***. Ensuite, il alla à
Rome où il voulut passer la nuit en prières dans l’église de saint Pierre, mais
le gardien de l’église le mit à la porte avec irrévérence.
Par l’ordre de saint Pierre qui lui
apparut devant la porte de l’église où il dormait, il alla dans les Gaules pour
réprimander Dagobert de ses crimes. Mais le roi irrité le chassa de son
royaume. Enfin, comme le prince n'avait point de fils, et qu'après s'être
adressé à Dieu, il en eut obtenu un, il se demanda par qui il ferait baptiser
son enfant et il lui vint à l’esprit de lui faire donner le baptême par Amand.
On chercha donc le saint et on l’amena au roi qui se jeta à ses pieds, le pria
de lui pardonner et de baptiser le fils que le Seigneur lui avait accordé.
D'abord Amand consentit une première fois, mais redoutant les embarras des
affaires du siècle, il refusa après une seconde demande et partit. Vaincu enfin
par les sollicitations, il céda au voeu du roi. Pendant le baptême, comme
personne ne répondait, l’enfant, dit : Amen ****. Après quoi, le roi fit élever
Amand sur le siège de Maestricht. Quand il vit que la
plupart des habitants méprisaient ses prédications, il alla en Gascogne, où un
bouffon, qui se moquait de ses paroles, fut saisi par le démon : il se
déchirait lui-même avec ses dents. Après avoir confessé qu'il avait fait injure
à l’homme de Dieu, il mourut de suite misérablement *****.
Un jour que
saint Amand se lavait les mains, un évêque fit conserver l’eau dont il s'était
servi, et elle procura la guérison d'un aveugle, quelque temps après ******.
Comme il voulait, avec l’agrément du roi, bâtir un monastère, l’évêque de la
ville voisine, qui voyait cela de mauvais oeil, envoya ses gens pour le tuer ou
pour le chasser. Arrivés auprès du saint, ils employèrent la ruse en lui disant
de venir avec eux et qu'ils lui montreraient un endroit convenable pour bâtir
un monastère. Amand, qui connaissait d'avance leur malice, alla avec eux
jusqu'au sommet de la montagne ait ils voulaient le tuer, tant il aspirait au
martyre ! Mais voici qu'une pluie tellement abondante et une si grande tempête
enveloppèrent la montagne, qu'ils ne pouvaient se voir les uns les autres.
Comme ils se croyaient près de mourir, ils se prosternèrent en demandant pardon
au saint, en le priant de les laisser aller en vie. Alors il adressa une prière
fervente et obtint une très grande sérénité. Ils revinrent donc chez eux, et
saint Amand échappa ainsi à la mort*. Il opéra encore beaucoup d'autres
miracles et mourut en paix, Il vécut vers l’an du Seigneur 653, au temps
d'Héraclius.
La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec
introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M.
Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur,
76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci
Saint Amandus
Amandus (ca.
584–675) bishop of Maastricht. Amandus was a monk in Flanders and in Northern
France who preached throughout the region and founded several monasteries and
nunneries, including ones in Ghent and Elnon. He served as abbot of Elnon for
four years and was made a bishop in 628. The cult of Amandus was celebrated in
Flanders, Picardy, and England.
Excerpt from The
Golden Legend
It happed that ... by the will of the king,
[St. Amandus] would edify a monastery of monks; then a bishop that was of the
next city took it grievously and was much angry therewith, and commanded his
servants to cast him out or else they [w]ould slay him. And anon they came to
him and said to him, in guile and treason, that he should go with them and they
would show to him a place apt and good, and water enough, for to edify upon a
monastery for monks.
And he that knew their malice and their evil
purpose went with them unto the top of an high mountain whereas they would have
slain him, and he desired much the martyrdom for the love of our Lord, and for
to come in his company; but anon suddenly descended from heaven such a tempest
of rain and of orage, that it covered all the mountain so much that that one
could not see that other, and supposed to have died suddenly. And they fell
down to the earth upon their knees, praying him to pardon them, and that they
might depart thence alive. For whom he put himself to prayer, and anon the
storm was appeased and the weather fair. They went to their place, and [St.
Amandus] thus escaped from this peril.
St. Amandus, Bishop and Confessor
HE was born near Nantes, of pious parents, lords of that
territory. At twenty years of age, he retired into a small monastery in the
little isle of Oye, near that of Rhé. He had not been there above a year, when
his father found him out, and made use of every persuasive argument in his
power to prevail with him to quit that state of life. To his threats of
disinheriting him, the saint cheerfully answered: “Christ is my only inheritance.”
The saint went to Tours, and a year after to Bourges, where he lived near
fifteen years under the direction of St. Austregisilus, the bishop, in a cell
near the cathedral. His clothing was a single sack-cloth, and his sustenance
barley-bread and water. After a pilgrimage to Rome, he was ordained in France a
missionary bishop, without any fixed see, in 628, and commissioned to preach
the faith to infidels. He preached the gospel in Flanders, and among the Sclavi
in Carinthia and other provinces near the Danube: 1 but
being banished by King Dagobert, whom he had boldly reproved for his scandalous
crimes, he preached to the pagans of Gascony and Navarre. Dagobert soon
recalled him, threw himself at his feet to beg his pardon, and caused him to
baptize his new-born son, Saint Sigebert, afterwards king. The idolatrous
people about Ghent were so savage, that no preacher durst venture himself
amongst them. This moved the saint to choose that mission; during the course of
which he was often beaten, and sometimes thrown into the river: he continued
preaching, though for a long time he saw no fruit, and supported himself by his
labour. The miracle of his raising a dead man to life, at last opened the eyes
of the barbarians, and the country came in crowds to receive baptism,
destroying the temples of their idols with their own hands. In 633, the saint
having built them several churches, founded two great monasteries in Ghent,
both under the patronage St. Peter; one was named Blandinberg, from the hill of
Blandin on which it stands, now the rich abbey of St. Peter’s; the other took
the name of St. Bavo, from him who gave his estate for its foundation; this
became the cathedral in 1559, when the city was created a bishop’s see. Besides
many pious foundations, both in France and Flanders, in 639, he built the great
abbey three leagues from Tournay, called Elnon, from the river on which it
stands; but it has long since taken the name of St. Amand, with its town and
warm mineral baths. In 649 he was chosen bishop of Maestricht; but three years
after he resigned that see to St. Remaclus, and returned to his missions, to
which his compassion for the blindness of infidels always inclined his heart.
He continued his labours amongst them till the age of eighty-six, when, broken
with infirmities, he retired to Elnon, which house he governed as abbot four
years more, spending that time in preparing his soul for his passage to
eternity, which happened in 675. His body is honourably kept in that abbey. The
Sarum Breviary honoured St. Amandus and St. Vedast with an office of nine
lessons. See Buzelin, Gallo-Flandria, and Henschenius, 6 Feb. p. 815, who has
published five different lives of this saint.
Note 1. See Henschenius, p. 828. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume II: February. The Lives of the Saints. 1866.
St. Amandus
One of the
great apostles of Flanders; born near Nantes, in France, about the end of the
sixth century. He was, apparently, of noble extraction. When a youth of twenty,
he fled from his home and became a monk near Tours, resisting all the
efforts of his family to withdraw him from his mode of life. Following what he regarded as
divineinspiration, he betook himself to Bourges, where under the
direction of St. Austregisile, the bishop of the city, he remained in solitude for fifteen years, living in a cell
and subsisting on bread and water. After a pilgrimage toRome, he was consecrated in France as a missionary bishop at the age of thirty-three. At the request of Clotaire II, he began
first to evangelize the inhabitants of Ghent, who were then degraded idolaters, and afterwards
extended his work throughout all Flanders, suffering persecution, and undergoing great
hardship but achieving nothing, until the miracle of restoring the life of a criminal who had been hanged,
changed the feelings of the people to reverence and affection and brought many converts to the faith. Monasteries at Ghent and Mt. Blandinwere
erected. They were the first monuments to the Faith in Belgium. Returning to France, in 630, he incurred
the enmity of King Dagobert, who he had endeavoured to recall from a sinful life, and was expelled from thekingdom. Dagobert afterwards entreated
him to return, asked pardon for the wrong done, and requested him to be tutor
of the heir of the throne. The
danger of living at court prompted the Saint to refuse the honour. His next apostolate
was among of the Slavs of the Danube, but it met with no success, and we find him then in Rome, reporting to the pope what results had been achieved.
While returning
to France he is said to have calmed a storm at sea. He was made Bishop of Maastricht about the year 649, but unable the repress the disorders
of the place, he appealed to the Pope, Martin I, for instructions. The
reply traced his plan of action with regard to fractious clerics, and also contained
information about theMonothelite heresy, which was then
desolating the East. Amandus was
also commissioned to convoke councils in Neustria and Austrasia in order to
have the decrees which had been passed at Rome read to the bishops of Gaul, who in turn
commissioned him to bear the acts of their councils to the Sovereign Pontiff. He availed himself
of this occasion to obtain his release from the bishopric of Maastricht, and to resume his work as a missionary. It was at this
time that he entered into relations with the family of Pepin of Landen,
and helped St. Gertrude and St. Itta to establish their famous monastery of Nivelles. Thirty years
before he had gone into the Basque country to preach, but had met with little
success. He was now requested by the inhabitants to return, and although
seventy years old, he undertook the work of evangelizing them and appears to have banished idolatry from the land. Returning again to his country, he founded several monasteries, on one occasion at the
risk of his life. Belgiumespecially boasts many
of his foundations. Dagobert made great concessions to him for his various
establishments. He died in his monastery of Elnon, at the age of
ninety. His feast is kept 6 February.
Campbell, Thomas. "St.
Amandus." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 6 Feb. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/01380b.htm>.
Transcription. This article
was transcribed for New Advent by Christine J. Murray. Dedicated to
Amanda Knox.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John
Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
Also
known as
- Apostle
of Belgium
- Apostle
of Flanders
- Amand
of Belgium
- Amand
of Elnone
- Amand
of France
- Amandus
of….
- Amantius
of….
- Amatius
of….
Profile
Lived some time as a hermit, then became a monk at age 20 at the Abbey of Saint Martin at Tours, France. When he took the cowl, his family tried to kidnap him to bring him home for “deprogramming”, but failed. Given a
commission to wander and preach, he evangelized in France, Flanders, Carinthia, Gascony, and Germany, sometimes getting
beaten by the locals for his trouble. Bishop of Maastricht, Netherlands in 649. Founded several monasteries and convents. Abbot of the monastery at Elnone-en-Pevele, France. Friend and spiritual
director of Saint Humbert of Pelagius, and was assisted in
his work by Saint Acharius. In his declining years
he retired to Elnon Abbey and ended his days as a prayerful monk. His association withbrewers and vintners and related fields comes from spending so much time preaching and teaching in beer-making and wine-making regions.
Born
Amand of Maastricht, OSB
Abbot B (RM)
(also known as Amandus)
Born at Nantes, Lower Poitou, France, c. 584; died at Elnon in Belgium, c. 679;
feast day formerly February 1.
Amand's pious
parents are said to have been lords of the region where he was born. By
vocation, Amand became a monk about 604 at a monastery on the island of Yeu
(Oye). He had been there less than one year, when his father found him out, and
desperately tried to persuade him to quit that state of life. To his threats of
disinheritance, the saint cheerfully answered: "Christ is my only inheritance."
Amand moved to Tours where he was ordained, and then was a hermit near the
cathedral at Bourges, France, for 15 years under the direction of Bishop Saint
Austregisilius before setting out to convert unbelievers. At Bourges he lived
an austere life. His clothing was a single sackcloth, and his sustenance
barley-bread and water.
On his return from a
pilgrimage to Rome at about age 45, he was consecrated a missionary bishop in
629, with no see. Amand was a tireless preacher, a wandering saint who worked
as far afield as Flanders, among the Slavs of Carinthia along the River Danube,
among the Basques in Navarre, and possibly in Gascony. Although the saint was
exiled for censuring King Dagobert I, Amand continued his work elsewhere. He
was soon recalled by Dagobert, who threw himself at Amand's feet to beg his
pardon and had him baptize his new-born son, Saint Sigebert III, afterwards
king.
Despite initial
difficulties, Amand was highly successful in evangelizing the area around
Ghent. The idolatrous people about Ghent were so savage, that no preacher
wanted to venture among them. This moved the saint to choose that mission.
While he had the support of the Frankish kings, he often met with so much
opposition from the peoples he tried to convert that Dagobert strongly
suggested that Amand use force. During the course of his evangelizing Amand was
often beaten, and sometimes thrown into the river. Undaunted, he continued
preaching, though for a long time he saw no fruit, and supported himself by his
labor. The miracle of his raising a dead man to life, at last opened the eyes
of the barbarians, and the country came in crowds to receive baptism,
destroying the temples of their idols with their own hands.
He founded numerous
monasteries in Belgium, including Mont-Blandin (and perhaps Mount Bavon) at
Ghent and the Abbey of Elnon (later called Saint-Amand), as well as a convent
at Nivelles. Some incorrectly say that he was chosen bishop of Maastricht, and
that after three years he resigned to return to missionary work, although Pope
Saint Martin had encouraged him to persevere. He spent the last four years of
his life as abbot of Elnon Monastery near Tournai and died there, aged almost
90, after dictating his testament which has survived. His relics are kept at
the monastery where he died.
Amand's cultus was
widespread in Flanders and Picardy, and reached England through visits of
churchmen such as Saint Dunstan to his monasteries in Ghent or Elnon. His name
occurs in several medieval English calendars, and a chapel is dedicated to him
at East Hendred. The Sarum Breviary honored Saint Amandus and Saint Vedast with
an office of nine lessons (Attwater, Benedictines, Bentley, Delaney, Duckett,
Encyclopedia, Farmer, Husenbeth). In art he is represented as carrying a church
in his hand (Benedictines).
SOURCE :
http://www.saintpatrickdc.org/ss/0206.shtml
Sant' Amando di Maastricht Vescovo
Poitou, ca. 584 - Elnon, 679
La
cittadina olandese di Maastricht, nota oggi per il trattato europeo, ha avuto
nei primi secoli cristiani un santo vescovo, Amando. Nato intorno al 584 nel
Poitou, fu monaco sull'ìsola di Yeu ed eremita a Bourges prima di iniziare, a
45 anni, una lunga missione itinerante. Ordinato vescovo, ma senza una sede
fissa, predicò il Vangelo nelle Fiandre, tra gli slavi lungo il Danubio e nella
regione di Anversa. Qui ebbe difficoltà a convertire quei popoli, nonostante
l'appoggio dei re franchi. Attento alla "genuinità" delle
conversioni, rimproverò re Dagoberto per averne estorte con la forza. Per un
breve periodo risiedette a Maastricht, ma le difficoltà nell'esercitare il
ministero erano tali che, nonostante il conforto di Papa Martino, se ne andò,
ricominciando a viaggiare. Fondò case religiose a Mont-Blandin e a Gand, nonché
l'abbazia di Elnon, dove morì ultranovantenne nel 679. Il culto è diffuso anche
in Inghilterra. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Elnon sempre in
Francia, deposizione di sant’Amando, vescovo di Maastricht, che annunciò la
parola di Dio a molte province e popoli fino agli Slavi, chiudendo poi la sua
vita mortale in un monastero da lui stesso costruito.
Visse come eremita a
Bourges per quindici anni prima di iniziare una lunga e fruttuosa carriera
missionaria all'età di quarantacinque anni. Essendo stato ordinato vescovo
senza sede fissa, predicò il Vangelo nelle Fiandre, fra gli Slavi danubiani,
forse in Guascogna e intorno ad Anversa, dove non ebbe molto successo. Poi, per un breve periodo, fu vescovo residente a
Maastricht; ma le difficoltà che vi incontrò erano troppo grandi per lui e,
benché il papa - san Martino lo avesse incoraggiato a perseverare, egli tornò
alla sua vita itinerante di missionario. Sant'Amando ebbe l'appoggio dei re franchi,
ma spesso incontrò una forte opposizione da parte dei popoli che tentava di
convertire; rimproverò aspramente re Dagoberto I per aver incoraggiato l'uso
della forza per ottenere le conversioni, e così pure per altri crimini. Per
consolidare la sua opera missionaria fondò diverse case religiose, in
particolare Mont-Blandín (e forse Saint-Bavon) a Gand e l'abbazia di Elnon. In
quest'ultima si ritirò quando fu vicino ai novant'anni, e là morì, dopo aver
dettato il suo testamento di cui sopravvive il testo.
Il suo culto si diffuse nelle Fiandre e in Piccardia e raggiunse anche
l'Inghilterra tramite ecclesiastici, come Dunstan, in visita ai monasteri di
Gand o Elnon.
Vi sono diversi altri santi di nome Amando, venerati in Francia.
Autore: Donald Attwater
Voir aussi : http://nominis.cef.fr/contenus/SaintAmandElnone.pdf