Francesco Trevisani, Saint Pierre
baptisant le centurion Corneille, 1709
Saint Corneille le
Centurion
Centurion
romain (1er s.)
Le centurion romain de
Césarée de Palestine dont la conversion marque la rupture entre l'Église
naissante et la Synagogue (Actes des Apôtres 10 et 11). Pierre lui
dit: "Je ne suis qu'un homme, relève-toi." Il le baptisa et il fut
entendu dès lors qu'un chrétien n'avait plus à se soucier des rites et
pratiques de l'ancienne Loi.
Il aurait été le premier
évêque de Césarée.
Commémoraison de saint
Corneille, le centurion que l’Apôtre saint Pierre baptisa à Césarée de
Palestine, prémices de l’Église des nations.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5527/Saint-Corneille-le-Centurion.html
Saint Corneille le
Centurion
et de ses compagnons
qu'il amena à la foi :
Dimitris
Evanthia son épouse
et Dimitrien
leur fils.
Saint Corneille vécut au
temps des Apôtres. Il n'était ni juif, ni de ceux qui sont soumis à l'ancienne
Loi, mais païen et incirconcis. Il était centurion de la cohorte italique; mais
par ses moeurs et sa conduite, il était pieux, craignant Dieu, et vivait, lui
et toute sa maison, comme les Chrétiens, bien qu'il n'ait pas encore reçu la
grâce du Saint Baptême.
Un jour, alors que
l'Apôtre Pierre priait dans la ville de Joppé, sur le toit de la maison où il
était reçu, il eut une vision dont il ne comprit pas d'abord le sens. Mais
lorsque des hommes de Césarée vinrent vers lui, envoyés par Corneille, qui lui
aussi avait eu une vision d'un Ange lui demandant de faire venir Pierre, alors
l'Apôtre comprit que «Dieu ne fait pas acception des personnes, mais qu'en
toute nation celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable». Il
annonça le Christ ressuscité à Corneille et à sa maison, et l'Esprit Saint
descendit alors sur Corneille et les siens, en signe de la vocation des païens.
Docile aux voies de l'Esprit Saint, Pierre n'osa pas leur refuser le Baptême, à
la stupeur de ceux qui venaient du Judaïsme.
Dès lors, Corneille resta
en compagnie des Apôtres. Lorsque ceux-ci s'enfuirent de Jérusalem à la suite
du meurtre de Saint Etienne et se dispersèrent dans toutes les parties du
monde, Corneille se rendit en Phénicie, à Chypre, à Antioche et suivit les
Apôtres jusqu'à Ephèse. Il fut désigné par le sort pour aller évangéliser la
ville de Sképsis, qui était alors dirigée par un certain Dimitris, philosophe
méprisant la foi des Chrétiens. Celui-ci fit interroger Corneille et voulut le
contraindre à sacrifier aux idoles, mais le centurion confessa audacieusement
le Christ, sans crainte des menaces. Quelque temps plus tard, il feignit
d'accepter de sacrifier et fut amené au temple des idoles. Mais à peine y
était-il entré que par sa prière la terre trembla et fit écrouler tout
l'édifice, détruisant les statues et ensevelissant sous les décombres la femme
de Dimitris, Evanthia et son fils Dimitrien. Lorsque Dimitris apprit que sa
femme et son fils avaient été miraculeusement préservés et que de l'intérieur
des ruines, ils invoquaient le seul vrai Dieu et son serviteur Corneille, il se
précipita vers la prison où il avait fait enfermer le Saint, lui demanda pardon
et lui promit de croire au Christ, si seulement il pouvait revoir vivants
Evanthia et Dimitrien. Corneille les fit sortir des décombres et les baptisa,
ainsi que Dimitris et toute sa maison, lesquels furent bientôt suivis par tous
les habitants de la ville. Saint Corneille passa le reste de ses jours dans la
paix et s'endormit dans le Seigneur à un âge avancé.
Une plante poussa auprès
de son tombeau, laquelle guérissait toutes les maladies. Lorsqu'on voulut
transférer ses Reliques dans l'église construite en son honneur à proximité, la
châsse se déplaça d'elle-même et alla se placer auprès de l'Autel.
SOURCE : http://www.histoire-russie.fr/icone/saints_fetes/textes/corneille_centurion.html
Le Centurion romain
Corneille ou Le spirituel militaire romain
Actes 10 : 1-8
Introduction :
De tout temps l’homme a eu du mal à entrer dans le plan de Dieu. L’histoire du peuple choisi par l’Eternel, Israël, en est la démonstration. Au lieu d’assumer leur vocation de porte–parole des messages divins, ce peuple s’est replié sur lui-même, et a, quelque part, confisqué cette belle parole d’espérance. De ce fait les dirigeants spirituels du sanhédrin ont occulté l’évidence. Ils ont refusé d’identifier le Messie à Yéchoua (Jésus).
On pense couramment que la naissance de l’église chrétienne a modifié cet état
d’esprit et produit tout naturellement un décloisonnement de la diffusion de la
parole divine. Il n’en fut rien. Bien sûr, les chrétiens ont reconnu en Yéchoua
le Messie promis, mais la majorité des chrétiens issue du monde juif, a eu
beaucoup de mal à accepter que ce nouvel évangile concerne toutes les nations.
Si Dieu par le
Saint-Esprit n’était intervenu puissamment, l’histoire se serait répétée, et on
se serait contenté d’un enseignement secret pour initiés. On aurait
recommencé à confisquer la bonne nouvelle au monde. Il a fallu la pentecôte
(Cf. Actes 2), pour que tous les peuples entendent ce message d’espoir ; il a
fallu que Dieu agisse au travers de personnalités ouvertes, comme le diacre
Philippe, pour que des samaritains adhèrent au message du Christ (Cf. Actes 8).
Et encore, avec ce même Philippe, il a fallu qu’un ange intervienne pour qu’un ministre des finances éthiopien devienne messager auprès des siens. Aujourd’hui, nous allons voir les efforts persévérants que Dieu a du déployer pour que l’apôtre Pierre oriente aussi son ministère vers les païens (non-juifs) et intègre complètement cette réalité. Comment Dieu a-t-il préparé ce bouleversement dans les habitudes ? Par une révélation à « un païen » qui occupait par la force la Palestine. C’est un drôle de choix, provocateur, voire même gênant aux entournures !
Ce processus impulsé par l’action du Saint-Esprit, va conduire, inévitablement
mais progressivement les apôtres, à la convocation du premier concile à
Jérusalem pour définir une position commune (Cf. Concile de Jérusalem en l’an
50 de notre ère). Elle aura toutefois bien du mal à s’installer dans les faits.
(Cf. Actes 15) Le ministère de l’apôtre Paul en sera la démonstration. (Cf.
Actes 13 :44-52) Cela met en évidence notre incurable tendance à garder pour
nous-mêmes, ce qui nous est donné de bon (évangile= bonne nouvelle) à partager
et notre petite disponibilité à nous laisser conduire par l’Esprit-Saint.
Développement :
Mais examinons maintenant le texte d’Actes 10 :1-8.
On apprend que dans la ville de Césarée, principal port romain dans les
liaisons avec l’Italie, lieu de résidence du procurateur romain, capitale
administrative de la province, un centurion du nom de Corneille craignait Dieu
avec toute sa famille. On verse déjà dans l’étonnement !
Ce personnage était
responsable de la cohorte appelée italique. Il était responsable de plusieurs
dizaines, voire d’une bonne centaine d’hommes ; cette cohorte était
principalement constituée d’italiens. Ils avaient pour tâche d’être le cordon
ombilical entre Rome et la Palestine. Ils avaient du être triés sur le volet
pour parer à toute insurrection. L’acheminement des troupes d’occupation, le
transit des esclaves et des prisonniers, tout était sous leur contrôle.
Rappelons que pour les juifs de Jérusalem, les romains étaient des occupants à
poigne. Tout en eux était de fer : discipline, organisation, autorité etc ...
Or le texte met en évidence que ce centurion était pieux (ευσεβης), autrement dit qu’il était dans le respect de Dieu. Il avait fait le choix du Dieu unique en délaissant les dieux païens de sa nation. Il faisait partie des craignant Dieu. (Φοβουμενος τον Өεον) Cette expression désignait plus généralement les non juifs, sympathisants du Judaïsme. Ils se différenciaient des prosélytes par le fait qu’ils n’étaient pas circoncis. (Cf. Actes 2 :11) Leur adhésion au Dieu unique d’Israël relevait de l’exploit.
Mais le texte nous surprend encore plus, quand on apprend que ce centurion
agissait avec amour en faveur du peuple d’Israël opprimé. (Cf. Actes 10 :2) Le
mot grec ελεημοσυνη= don d’amour, don charitable, donner des
aumônes... De plus, il priait constamment (Litt. en tout temps).
La première question qui nous vient à l’esprit est la suivante : Comment cet homme pouvait-il concilier son travail avec sa foi ? Il y a là déjà un élément de réflexion et d’interpellation ! Méfions-nous des apparences ! Ce qui paraissait incompatible avec l’éclosion de la foi en milieu païen est pourtant devenu réalité, chez ce serviteur du pouvoir romain. Pourtant, quand on lit les descriptions des historiens concernant l’armée romaine, un comportement, tel que celui de notre centurion, parait inconcevable.
Et cependant, cet homme était dans la cohérence de sa foi et de ses actes. Cela
relève de l’incroyable ; il n’en demeure pas moins qu’on est sur le terrain du
vrai. Alors, disons-le tout net, ne faudrait-il pas se garder de tout jugement
sur la situation des gens en recherche de Dieu ?
Or, non seulement ce centurion avait fait un choix de relation avec Dieu, mais qui plus est, il avait entrainé par son témoignage toute sa famille derrière lui. C’est donc avec une certaine stupéfaction que nous découvrons un authentique leader spirituel.
« Avec toute sa maison, il était pieux... » En fait dans l’original, c’est le mot οικος= maison d’habitation. Sous son toit, outre la famille, il faut ajouter les serviteurs, souvent les esclaves ou affranchis, ou toute personne se mettant sous sa protection (Cf. Note Bible Segond révisée, p. 1445 // Actes10 :2)
Le témoignage de cet homme est donc exceptionnel et admirable. Il n’a pas craint d’affirmer sa foi en un Dieu qui était différent de ceux des romains. Il n’a pas craint de perdre sa fonction, sa situation. Tout comme le ministre éthiopien (Cf. Actes 8), Il a agi simplement et au grand jour. C’est pourquoi, Dieu a vu le besoin de son cœur et y a répondu. « L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. » 1 Samuel 16 :7
Ainsi, ce simple récit ouvre des perspectives intéressantes, et démontre, à qui veut prendre le temps de bien voir, que ceux qui cherchent sincèrement Dieu, le trouvent. Cette affirmation ne supporte aucune hésitation, ni aucun doute.
« Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement en vision, un ange entrer chez lui et lui dire : Corneille ! Il le fixa et, saisi de crainte, il lui dit : Qu’y a-t-il, Seigneur ? » Actes 10 :3-4. (Version Nouvelle Bible Segond)
Notre centurion a eu vers 15h de l’après midi une vision. La Bible nous dit que Dieu a parlé aux hommes de différentes manières (Cf. Hébreux11 :1) et entre autres manifestations, par les visions. Le livre des Actes est très prolixe en la matière, il n’y a donc rien d’étonnant sur ce fait.(Cf.9 :10 ;10 :3,17,19 ;11 :5 ;12 :9 ;16 :9 ;18 :9 ;22 :17 ;23 :11 ;27 :23). Dans certains cas, Il est impossible de savoir si la vision relève du domaine du virtuel ou du réel. Par contre ce qui est sûr, c’est que la personne voit réellement et entend la voix.
Ici les termes grecs sont sans équivoque, notre centurion voit. D’ailleurs
l’adverbe supprime toute ambigüité (φανερώς= manifestement, visiblement,
ouvertement, Cf. Marc 1 :45 ; Jean 7 :10).
Et non seulement il voit
un ange entrer chez lui, mais il entend prononcer son nom : Corneille !
Assurément, il y avait de quoi être impressionné ! D’ailleurs, Corneille est
tout craintif ne sachant pas ce qui va arriver. Pourtant, il fixe l’ange
(il le décrira comme un homme en habit resplendissant, Cf. v.30) et lui
dit : « Qu’y a-t-il Seigneur »ou plus littéralement « qu’est-ce Seigneur
».
Ce mot de Seigneur est-il un générique de respect ? Une reconnaissance d’un personnage qui relève du divin ? Ou, en fonction des derniers évènements passés à Jérusalem, un moment fort de rencontre avec celui qu’il ne connaît pas encore et que l’on appelle le Seigneur Jésus à Jérusalem et en Galilée ? Peut-être un peu de tout cela ?
Il est clair qu’une initiative de contact est prise par cet être merveilleux
qui l’appelle par son nom. (Ce qui a du lui faire tout drôle !).
Il ressort toutefois de
ce détail que nous sommes tous connus individuellement par notre nom. Cette
marque d’attention est peut-être la meilleure démonstration que Dieu est en
désir de relation personnelle. Et cela soustend, un bon projet pour chacun. Alors,
cette démarche affectueuse n’est-elle pas invitation à lui répondre, quand Il
nous invite à entrer dans un espace d’espérance et de bien-être ?
Le coté touchant de la situation est que notre centurion habitué à donner des
ordres, répond au quart de tour, à l’appel de son nom. De mille et une façons,
Dieu cherche à entrer chez nous pour nous parler et nous faire découvrir un
autre sens à la vie...
Prenons-nous le temps de répondre ? Sommes-nous aussi empressé que notre chef militaire à répondre positivement à l’appel de Dieu ?
« L’ange lui dit : Tes prières et tes actes de compassion sont montés devant Dieu, et il s’en est souvenu. Envoie maintenant des hommes à Joppé et fais venir un certain Simon surnommé Pierre ; il loge chez un autre Simon, qui est tanneur et dont la maison est au bord de la mer. Dès que l’ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses domestiques et un soldat pieux parmi ceux qui lui était attachés ; après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé. » v.4-8 (version N.B.S)
La réponse de cet ange nous fait entrevoir la raison profonde de l’intervention
de Dieu dans la vie de ce centurion. Dieu a entendu les prières de cet homme de
paix, tout guerrier qu’il était, et a vu les actes de compassion qu’il
prodiguait.
Autrement dit, rien n’échappe au regard bienveillant du Tout-Puissant. « Chacun, esclave ou homme libre, recueillera du Seigneur le bien qu’il aura lui-même fait » Ephésiens 6 :8
Demander à Dieu de nous éclairer dans nos choix de vie et les actions de notre quotidien, apprendre à faire le bien non pour être vu des hommes, mais par besoin ou par plaisir, tel est le sens profond de la prière et de ses conséquences pratiques. C’est le philosophe Alain qui disait : « Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi. » Les croyants pourraient rajouter : « et en Dieu »
Tisser des relations sincères avec le Créateur, c’est se ressourcer pour mieux vivre dès ici bas...
Mais revenons à notre récit. Dieu s’est souvenu... La mémoire de nos ordinateurs est une pale copie de la capacité d’amour et de mémoire de Dieu. Même dans la mort nous ne sommes pas oubliés, nous demeurons toujours vivants pour notre Père- Eternel, et il nous redonnera vie, à la résurrection, lors de son retour. Nous n’avons aucune crainte à avoir à ce sujet, sinon d’oublier de lui faire totalement confiance.
Ce centurion vivait sa foi d’une façon générale, et Dieu va lui permettre d’approfondir sa foi, et de mettre un nom sur l’auteur de son salut. Pour cela, Corneille doit dépêcher des messagers pour aller chercher l’apôtre Pierre. On est frappé par la précision de cet ordre de mission. Que de détails ! Rien n’est laissé au hasard... Joppé est aussi un port du coté du sud vers le midi, à quelques 60 kms environ de Césarée. Corneille ne pose aucune question complémentaire, il obéit sur le champ. L’ange lui donne le nom de la personne qu’il doit aller trouver. Il précise le nom ancien Simon, (certains continuaient à l’appeler ainsi ; c’est le cas de l’apôtre Jacques au premier concile de Jérusalem Cf. Actes 15 :13-14) et le nom nouveau, celui que le Seigneur lui avait donné : Pierre (Cf. Luc 6 :14, Jean 1 :42). Peut-être aussi que la précision était rendu nécessaire par le prénom du propriétaire de la maison chez qui Pierre dormait. Il s’appelait aussi Simon, il était tanneur et avait sa maison au bord de la mer. Ce devait donc être facile à trouver. Notons au passage que l’apôtre Pierre, faisait parti de ces gens simples qui s’adaptent facilement. Pour avoir visité des tanneries à ciel ouvert au Maroc, je peux dire qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour supporter l’odeur. Heureusement la proximité de la mer devait atténuer l’effet pestilentiel...
L’ange parti, Corneille agit. Il appelle deux οικετης (esclave, serviteur ou
domestique Cf. Luc 16 :13) auquel il adjoint un soldat trié sur le volet. Un
homme complètement dévoué à sa cause, et qui plus est, partage sa foi. On voit
le sens de l’organisation chez Corneille, rien n’est laissé au hasard. Et comme
pour les motiver, notre centurion leur raconte sa vision. Cela laisse entendre
qu’il fut le seul à la voir, puisque les serviteurs étaient aussi dans la
maison. Il fallait peut-être convaincre les serviteurs qu’il n’avait pas était
l’objet d’une hallucination ou autre manifestation de ce genre. C’est sûrement
la raison pour laquelle notre récit utilise le verbe εξηγέομαι qui peut être
traduit par raconter, mais aussi par expliquer, présenter, dans le sens de
faire connaître (Cf. Jean 1 :18).
Pour ce chef militaire,
habitué à traiter tous les aspects de maintenance de l’occupation du territoire
d’Israël, il a fallu assurément beaucoup d’humilité et de foi pour
s’ouvrir ainsi à ses subordonnés ! Cet homme a vraiment expérimenté le
dicton biblique : « c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » (Cf.
Matthieu 12 :34)
Conclusion :
Ce récit, présenté
dans le livre des actes des apôtres, contribue à souligner le tournant capital
pris par l’église chrétienne dans sa mission face au monde. Après la
conversion de l’eunuque d’Ethiopie, nous venons d’assister à l’amorce de la
conversion d’un païen romain. En répondant aux prières de Corneille, Dieu
a montré qu’il était à l’écoute de tous ceux et celles qui sont en recherche.
Le fait que « des païens » soient apparemment loin de la foi, n’empêche pas Dieu d’agir et de répondre à leur attente sincère.
Cette histoire met aussi en relief le fait que la pratique religieuse
n’est pas suffisante. Elle nécessite une révélation dans la découverte d’un
sauveur personnel. Corneille était dans le désir d’aller au-delà de sa
pratique, il voulait en savoir davantage... Tous ceux et celles qui veulent aller
au-delà d’une pratique, certes recommandable, trouveront avec Dieu l’occasion
d’approfondir leur foi et d’expérimenter une relation personnelle avec l’auteur
de leur salut.
Quand on a entrepris la
marche de la foi, le champ de découverte est quasi permanent. Dès lors, on
ressent la nécessité d’aller au-delà des formes, des rites, des dogmes, de tout
ce qui se fige.
L’aventure de la foi,
c’est comme un ramassage de branches, quand on traverse nos forets de vie pour
en faire un beau feu de joie, de chaleur, de lumière, de bonheur dans
l’espérance.
Une fois de plus, cette histoire est le témoignage patent de l’accomplissement
de la volonté de Dieu dans la marche générale de l’histoire des hommes. En
effet, sans l’intervention divine par les divers ministères (ceux des anges et
de l’Esprit saint) aucune diffusion mondiale de cette histoire du salut
n’aurait été possible.
Le fait que Dieu ait
cette autorité, est une garantie pour tous ceux qui veulent espérer en des
promesses certaines. N’oublions jamais cette affirmation de l’apôtre
Paul, le témoin par excellence de ce projet pour notre humanité : « L’espérance
ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le
Saint-Esprit qui nous a été donné. » Romains 5 :5 et ailleurs du même
auteur : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de
ceux qui aiment Dieu... » Ou, suivant d’anciens manuscrits : « Dieu fait agir
toutes choses ensemble pour le bien ... » Romains 8 :28
Alors, voulons-nous faire l’expérience de Corneille ?
Jacques Eychenne
13 September (Eastern calendar)
2 February on some calendars
Profile
Centurion of
the Roman cohort stationed at Caesarea, Palestine in
the early 1st
century. A Roman pagan,
he received the Holy
Spirit while listening to the preaching of Saint Peter
the Apostle; he sent for Peter who baptized the
entire family. He was the first known Gentile convert to Christianity,
and the baptism of
his whole household points to the first
century use of infant baptism.
First bishop of Caesarea.
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Small
Geographical Historical and Archaeological Dictionary for Understanding the New
Testament
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
websites
in nederlandse
Readings
Now in Caesarea there was
a man named Cornelius, a centurion of the Cohort called the Italica, devout and
God-fearing along with his whole household, who used to give alms generously to
the Jewish people and pray to God constantly. One afternoon about three
o’clock, he saw plainly in a vision an angel of God come in to him and say to
him, “Cornelius.” He looked intently at him and, seized with fear, said, “What
is it, sir?” He said to him, “Your prayers and almsgiving have ascended as a
memorial offering before God. Now send some men to Joppa and summon one Simon
who is called Peter. He is staying with another Simon, a tanner, who has a
house by the sea.” When the angel who spoke to him had left, he called two of
his servants and a devout soldier from his staff, explained everything to them,
and sent them to Joppa.
The next day, while they
were on their way and nearing the city, Peter went up to the roof terrace to
pray at about noontime. He was hungry and wished to eat, and while they were
making preparations he fell into a trance. He saw heaven opened and something
resembling a large sheet coming down, lowered to the ground by its four
corners. In it were all the earth’s four-legged animals and reptiles and the
birds of the sky. A voice said to him, “Get up, Peter. Slaughter and eat.” But
Peter said, “Certainly not, sir. For never have I eaten anything profane and
unclean.” The voice spoke to him again, a second time, “What God has made
clean, you are not to call profane.”e This happened three times, and then the
object was taken up into the sky.
While Peter was in doubt
about the meaning of the vision he had seen, the men sent by Cornelius asked
for Simon’s house and arrived at the entrance. They called out inquiring
whether Simon, who is called Peter, was staying there. As Peter was pondering
the vision, the Spirit said [to him], “There are three men here looking for
you. So get up, go downstairs, and accompany them without hesitation, because I
have sent them.” Then Peter went down to the men and said, “I am the one you
are looking for. What is the reason for your being here?” They answered,
“Cornelius, a centurion, an upright and God-fearing man, respected by the whole
Jewish nation, was directed by a holy angel to summon you to his house and to
hear what you have to say.”g So he invited them in and showed them hospitality.
The next day he got up and went with them, and some of the brothers from Joppa
went with him.
On the following day he
entered Caesarea. Cornelius was expecting them and had called together his
relatives and close friends. When Peter entered, Cornelius met him and, falling
at his feet, paid him homage. Peter, however, raised him up, saying, “Get up. I
myself am also a human being.” While he conversed with him, he went in and
found many people gathered together and said to them, “You know that it is
unlawful for a Jewish man to associate with, or visit, a Gentile, but God has
shown me that I should not call any person profane or unclean. And that is why
I came without objection when sent for. May I ask, then, why you summoned me?”
Cornelius replied, “Four days ago at this hour, three o’clock in the afternoon,
I was at prayer in my house when suddenly a man in dazzling robes stood before
me and said, ‘Cornelius, your prayer has been heard and your almsgiving
remembered before God. Send therefore to Joppa and summon Simon, who is called
Peter. He is a guest in the house of Simon, a tanner, by the sea.’ So I sent
for you immediately, and you were kind enough to come. Now therefore we are all
here in the presence of God to listen to all that you have been commanded by
the Lord.”
Then Peter proceeded to
speak and said, “In truth, I see that God shows no partiality. Rather, in every
nation whoever fears him and acts uprightly is acceptable to him. You know the
word [that] he sent to the Israelites as he proclaimed peace through Jesus
Christ, who is Lord of all,k what has happened all over Judea, beginning in
Galilee after the baptism that John preached, how God anointed Jesus of
Nazareth with the holy Spirit and power. He went about doing good and healing
all those oppressed by the devil, for God was with him.m We are witnesses of
all that he did both in the country of the Jews and (in) Jerusalem. They put
him to death by hanging him on a tree. This man God raised (on) the third day
and granted that he be visible, not to all the people, but to us, the witnesses
chosen by God in advance, who ate and drank with him after he rose from the
dead.n He commissioned uso to preach to the people and testify that he is the
one appointed by God as judge of the living and the dead. To him all the
prophets bear witness, that everyone who believes in him will receive
forgiveness of sins through his name.”
While Peter was still
speaking these things, the holy Spirit fell upon all who were listening to the
word. The circumcised believers who had accompanied Peter were astounded that
the gift of the holy Spirit should have been poured out on the Gentiles also,
for they could hear them speaking in tongues and glorifying God. Then Peter
responded, “Can anyone withhold the water for baptizing these people, who have
received the holy Spirit even as we have?”q He ordered them to be baptized in
the name of Jesus Christ. Then they invited him to stay for a few days. -Acts
10:1-49
MLA
Citation
“Saint Cornelius the
Centurion“. CatholicSaints.Info. 26 June 2022. Web. 18 October 2022.
<https://catholicsaints.info/saint-cornelius-the-centurion/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-cornelius-the-centurion/
Saint
Peter batizing Cornelius the Centurion - Detail
at Baptismal font from 1592 by Mante Pelkinck
in Holy Cross Church Hildesheim (Germany)
Petrus tauft
den Hauptmann Kornelius - Reliefbild am
Deckel des bronzenen Taufbecken von
1592 (Gießer: Mante Pelkinck) in der Heilig-Kreuz-Kirche in Hildesheim
(Fotografie von Hildesia)
Cornelius the Centurion B (RM)
1st century. Cornelius was the centurion of the Italica cohort stationed at
Caesarea, Palestine, who was baptized by Saint Peter. He had a vision telling
him to send for Peter, who came to his home and baptized him and his whole
family (Acts 10), which points to the legitimacy of infant baptism. According
to tradition and the Roman Martyrology, he became the first bishop of Caesarea
(Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Gill).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0202.shtml
Netherlandish
15th Century. The Vision of the Centurion Cornelius, circa 1460, tapestry:
undyed wool warp, dyed wool and silk weft, 156,2 x 138,2, National Gallery of Art
What Do We Know About St.
Cornelius the Centurion?
For one thing, St.
Cornelius was Italian. To all non-Italians reading this article, you're welcome.
Angelo Stagnaro BlogsFebruary 2, 2017
I was at an exploratory
meeting for the Sons of Italy at my parish a little bit ago and the topic of
naming the chapter came up. The only provision given was that the chapter had
to be named after an Italian or Italo-American.
The men and women
assembled in the church hall proffered several Italians but all of them were
already taken by other parish chapters.
Having run out of other
names, I raised my hand and made a recommendation.
"How about St.
Cornelius the Centurion?" I suggested.
"Who's he?"
came back the reply.
That's not an uncommon
question considering the Church has more than 17,000 saints and beati―no
one could know all of them. So, I explained.
"St. Cornelius
the Centurion is the first gentile, that is, non-Jew, who converted
to Christianity. He's Italian."
All one-hundred people in
the parish hall froze amid cannoli and snapped around to look at me. The
gentleman leading the meeting had an almost panicked look on his face.
"Wait! What!?!"
he demanded.
"The first non-Jew
to convert to Christianity was Italian," I reiterated.
More accusatory silence.
"Where did you get
this information?!" asked the group's elected leader.
I was half expecting
someone to yell out, "Leave the gun―take the cannolis."
"From the
Bible," I replied, surprised at the crowd's reaction.
"Anyone got a
Bible?" the leader asked, unsure if he should put any confidence in some
random guy from the audience saying crazy, impossible things like Italians
mentioned in the Bible.
I pulled out my tablet
and found Acts of the Apostle, Chapter 10 and read aloud:
There was a man in
Caesarea named Cornelius, who was a captain in the Roman army regiment called
"The Italian Regiment." He was a religious man; he and his
whole family worshiped God. He also did much to help the Jewish poor people and
was constantly praying to God. It was about three o'clock one afternoon when he
had a vision, in which he clearly saw an angel of God come in and say to him,
"Cornelius!" He stared at the angel in fear and said, "What is
it, sir?" The angel answered, "God is pleased with your prayers and
works of charity, and is ready to answer you.
It doesn't take a great
deal to inflate an Italian's self-perception or his ethnic pride, and I speak
from experience when I say this. No less than twenty people came up to me after
the meeting to verify what they thought I had said.
"Why didn't anyone
tell me this before?
"I went to a Catholic school
in an Italian parish and no one told me this!"
"I can't wait to rub
this in my Irish friends' faces!"
I love Italian hyperbole.
Despite not many
Christians recalling who St. Cornelius is, there's a surprisingly long passage
in the New Testament that deals with him.
Cornelius was
a centurion in the Roman Empire's Cohors II Italica Civium
Romanorum which was stationed in Caesarea, the capital of Roman Iudaea
province, to keep the Pax Romana.
The Acts of the Apostles
describes Cornelius as a man who had abandoned his earlier paganism and came to
believe in God through his interactions with Jews he helped through alms and
good works. (Acts 10:1).
Cornelius received a
vision in which an angel tells him God had heard his prayers and invited him to
closer association with Him. The angel instructs the saint to send his envoys
to find St. Peter who was at that point, staying with a Christian tanner named
Simon in Joppa.
As Cornelius' men make
their way to meet Peter, Peter received a vision in which God releases him and
all Christians from the strict dietary restrictions of Mosaic Law. (Acts
10:10–16)
When Cornelius' men
arrive, Peter realizes that the vision he received referred to the
Roman centurion and all other gentiles who wish to convert to the
Church. He accompanies Cornelius' men back to Caesarea. When Cornelius sees
Peter, he falls at the Pope's feet. Peter, unaccustomed to such formality,
commands him to rise. He then teaches Cornelius and his household of Jesus'
life, Passion and Resurrection. At that point, the Holy Spirit descends on
everyone present and Cornelius and other gentiles speak in tongues and praise
God. He and his household then accepted Baptism.
Cornelius was thus the
first non-Jew to be accepted into the Church.
This is where Scriptures
cease referring to Cornelius. Tradition, however, teaches that Cornelius retired
from the army and accompanied Peter as they preached the Gospel. When they
entered Ephesus, Peter, Timothy and Cornelius were told of a popular pagan
temple in the city of Skepsis.
Cornelius went to the
city alone but when the Prince Demetrius, the leader of the city, himself a
pagan scholar of philosophy and who actively hated Christians, learned of the
saint's arrival in his city, summoned and interrogated him at the palace.
Cornelius replied that he come to free the prince and his city from the ignorant
darkness of paganism.
The prince was furious at
the perceived insult but Cornelius pressed onwards and spoke of the Light of
Christ. The prince, not being in the mood to convert, demanded Cornelius offer
sacrifice to his pagan idols.
The saint was brought to
the temple of Zeus but as soon as he entered, he turned to the east and prayed
to God. At that, an earthquake struck the city and the temple crumbled around
him terrifying the prince and citizens of the city.
The prince was incensed
and had bound Cornelius in the city prison for the night. It was then that the
prince was informed that his wife and child had perished in the collapsed
temple.
As the prince grieved for
his loss, Barbates, one of the priests of Zeus told the prince that he
distinctly heard the voice of the prince's wife and son amidst the destroyed
temple's rubble. The pair were loudly praising the God of the Christians. The
prince and Barbates ran to the prison begging the saint to free his wife and
child. Cornelius arrived at the destroyed temple and the prayers of all present
were answered.
At this, Prince
Demetrius, his newly rescued family, Barbates and all their relatives and
friends asked to be baptized. Upon hearing of the miracle, St. Peter made
Cornelius the city's bishop and, together, labored to convert the entire city
to Christ. Eunomios, a new convert from Skepsis, was made a presbyter of the
Church. St Cornelius died at a venerable age and was buried near the pagan
temple he destroyed.
His feast day is
celebrated on February 2, though most Catholics are too busy on that day celebrating
Feast of the Presentation of Jesus at the Temple, also known as Candlemas.
Cornelius is the Patron Saint of Soldiers, Benefactors, Philanthropists and
Jewish Converts.
The baptism of Cornelius
is a fundamentally important event in the history of the Early Church. Prior to
him, only Jews had converted to Christianity.
So, what do we know about
St. Cornelius the Centurion?
He was the first Gentile
to convert to Christianity
He was a pious mystic and
humanitarian
He a high-ranking army
officer in the Roman army
He had many Jewish
friends and through them abandoned his original paganism and was brought to a
love of Yahweh.
He was personally invited
to become Christian by one of God's angels
He met and befriended
Peter, the first pope
He was blessed by the
Holy Spirit in the presence of Peter, the Apostles and the first Jewish
converts to Christianity
Since Peter baptized his
entire family/household, this is proof and validity of infant baptism in the
first century of the Early Church.
He was the first bishop
of Caesarea.
It was at his meeting
when Peter, when he, the first pope, decreed to no longer require Christians to
adhere to Mosaic laws of ritual purity. And for all of us who enjoy
bacon-wrapped scallops, we should be very grateful.
The newly formed chapter
of the Sons of Italy at my parish, though very impressed with their
newly-acquired knowledge and freshly pumped-up ethnic pride, ultimately
chose against naming themselves after St. Cornelius
the Centurion. Apparently, if they chose a living Italian or
Italo-American after whom they could name the chapter, that person could help
sponsor the group. And though St. Cornelius is great to have on your side,
someone's got to pay for the electricity.
There are many advantages
to having a Christian and surname both ending with vowels. (Check my byline.)
First, you sure to get a nice meal. Second, you get a lot of cousins to play
with growing up. Third, you get all of the jokes in Louis Prima's song Zooma
Zooma. And fourth, you can rest of your ecclesiastical laurels when you remind
Christians that it was one of your paisanos who helped make all of
this possible.
To all non-Italians
reading this article, you're welcome.
Angelo Stagnaro Angelo
Stagnaro ("Erasmus") performs as a stage magician and mentalist and
divides his time between Europe and North America. He is the editor of “Smoke
& Mirrors,” the Net's largest e-zine for professional magicians. He’s also
the Guildmaster of the Catholic Magicians’ Guild and a professed member of the
Secular Franciscans (Third Order Franciscans). Angelo has published articles in
most of the major Catholic journals in the United States and Great Britain and
had worked as a correspondent for the Catholic News Service having served as
principle liaison for the wire service to the United Nations and to the Holy
See's Office to the United Nations. Angelo has written six books on
mentalism/cold reading including Conspiracy, Something from Nothing, The
Other Side, Shibboleth and his upcoming Spur of the Moment. In
addition, he’s written an instructional book for catechists which uses stage
magic as a teaching tool for children and young adults entitled The
Catechist's Magic Kit (Crossroad). His other books include How to
Pray the Dominican Way (Paraclete) and The Christian Book of the Dead (Crossroad).
His most recent book was release
SOURCE : https://www.ncregister.com/blog/what-do-we-know-about-st-cornelius-the-centurion
Zanobi
Rosi, Vision of the Centurion Cornelius, oil on canvas, 148 x 233
San Cornelio il
centurione
Cesarea di Palestina, I
secolo
Era un centurione romano
noto come uomo pio e timorato, che pregava ed era generoso nelle elemosine. La
sua residenza era a Cesarea di Palestina, sede del governatore romano e
apparteneva alla coorte detta «Italica». Gli Atti degli Apostoli narrano che
mentre un giorno verso le tre del pomeriggio, pregava Dio desideroso di
conoscerne la volontà, ebbe la visione di un angelo che gli disse di mandare
degli uomini a Giaffa (Ioppe) per invitare nella sua casa un uomo di nome Simone
detto anche Pietro, il quale l'avrebbe istruito su quanto chiedeva. Cornelio
inviò allora due servitori ed un soldato alla sua ricerca. Pietro l'Apostolo,
che era in visita alle Chiese della Giudea, aveva nel frattempo avuto una
visione simbolica che gli chiariva la volontà di Dio sull'ammissione dei
Gentili nella Chiesa. Pertanto incontrati i messi di Cornelio, accettò l'invito
e venne a Cesarea nella sua casa. Entrato, si mise a predicare il Vangelo e
mentre parlava lo Spirito Santo scese su tutti i presenti, manifestandosi con
il dono delle lingue. Da qui ebbe inizio l'evangelizzazione dei
«gentili». (Avvenire)
Martirologio
Romano: Commemorazione di san Cornelio centurione, che fu battezzato da
san Pietro Apostolo a Cesarea in Palestina, primizia della Chiesa dei gentili.
Di Cornelio si parla negli ‘Atti degli Apostoli’ cap. 10, egli era un centurione romano noto come uomo pio e timorato, che pregava ed era largo di elemosine.
La sua residenza era a Cesarea di Palestina, sede del governatore romano e apparteneva alla coorte detta ‘Italica’; è probabile che sapesse del cristianesimo e che il suo cuore fosse turbato e alla ricerca di Dio, non accontentandosi più degli dei pagani.
E mentre un giorno verso le tre del pomeriggio, pregava Dio desideroso di conoscerne la volontà, ebbe la visione di un angelo che chiamandolo per nome, gli disse che le sue preghiere e le sue elemosine erano gradite a Dio, e poi gli disse di mandare degli uomini a Giaffa (Ioppe) ad invitare nella sua casa, un uomo di nome Simone detto anche Pietro, che era ospite di un certo Simone conciatore, nella sua casa in riva al mare, il quale l’avrebbe istruito su quanto chiedeva.
Cornelio inviò allora due servitori ed un soldato alla sua ricerca; Pietro l’Apostolo, che era in visita alle Chiese della Giudea, aveva nel frattempo avuta una visione simbolica che gli chiariva la volontà di Dio sull’ammissione dei Gentili nella Chiesa.
Pertanto incontrati i messi di Cornelio, accettò l’invito e venne a Cesarea nella sua casa. Cornelio attorniato dai familiari, quando lo vide, lo accolse con gli onori dovuti ad un inviato di Dio, prostrandovisi davanti, ma Pietro lo esortò ad alzarsi dicendo: “Alzati anche io sono un uomo!”, quindi entrato prese a predicare di Gesù il Risorto “per il quale ottengono la remissione dei peccati, tutti coloro che credono in Lui”.
E mentre proseguiva nel suo parlare apostolico, ecco lo Spirito Santo scendere su tutti i presenti, manifestandosi con il dono delle lingue; dietro il verificarsi di questa nuova Pentecoste, Pietro comprende chiaramente la volontà di Dio, quindi li battezza aggregandoli alla Chiesa, senza la prescritta circoncisione della legge mosaica, per cui anche i pagani potevano così essere ammessi nella nuova religione, che inizialmente sembrava riservata solo agli ebrei circoncisi.
Da qui parte l’inizio ufficiale dell’evangelizzazione dei Gentili e della loro ammissione “non come ospiti e forestieri, ma come cittadini e membri della famiglia di Dio”. A questo punto finisce la narrazione apostolica che riguarda Cornelio il centurione, tutto quanto poi si sa sul suo futuro, non ha carattere di certezza, anzi è argomento di diverse interpretazioni fra la Chiesa latina e la Chiesa Greca, che nei suoi ‘Menologi’ lo classifica a volte come vescovo a volte come martire.
Egli certamente soffrì per la fede in Skepsi in Misia, dove i greci lo pongono se non come vescovo, come ‘prefetto’ ecclesiastico di quella città, con la sua predicazione ‘testimoniò’ unitamente ai patimenti, quel Gesù che così prodigiosamente gli si era rivelato.
Le sue sofferenze inflitte da Demetrio prefetto della città, ebbero fine quando questi, veduti i miracoli operati dal centurione, anche in favore di sua moglie e del figlio, si convertì al cristianesimo e non solo lo liberò dal carcere, ma lo ricoprì di onori.
Quindi Cornelio fu si incarcerato, ma poi morì in pace; tutti i menologi greci portano la sua ricorrenza al 13 settembre. La sua casa, tramutata in chiesa, fu visitata dalla matrona romana santa Paola, alla fine del IV secolo, nel suo pellegrinaggio in Terra Santa, descritto da s. Girolamo.
Inoltre la Chiesa Greca lo ricorda insieme con i santi martiri Demetrio, la moglie Evanzia e il figlio Demetriano, convertiti da Cornelio; la Chiesa Latina lo ricordava da solo il 12 febbraio, i vari ‘Martirologi’ occidentali lo qualificavano come vescovo di Cesarea di Palestina, ma il silenzio su ciò di autorevoli storici ecclesiastici dell’antichità, come Eusebio di Cesarea e Origine, tanto legati a Cesarea, non fa confermare questo episcopato.
La recente edizione del ‘Martyrologium Romanum’ porta s. Cornelio il centurione al 20 ottobre.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE http://www.santiebeati.it/dettaglio/91032
Jan Erasmus Quellinus (1634–1715).
Saint Peter baptizing the centurion Cornelius, charcoal on paper, National Museum in Warsaw
Cornelius de Honderdman (ook Centurio, van Cesarea of van Joppe), Palestina; bisschop & martelaar(?); † 1e eeuw.
Feest 2 & 12 februari & 13 september (oosterse kerk) & 20
oktober.
Hij was de Romeinse
honderdman die door Petrus zelf werd bekeerd. Petrus had aanvankelijk enige
aarzelingen, omdat Cornelius een heiden was. Maar door een gebedsvisioen werd
hem duidelijk gemaakt dat hij niet als onrein mocht beschouwen wat door de
hemel rein werd verklaard. Toen is Petrus naar Cornelius toegegaan, logeerde
bij hem, en doopte hem en zijn hele huishouding. Zo wordt verteld in het
Nieuwtestamentische bijbelboek Handelingen van de Apostelen:
01 Er woonde in Caesarea een zekere Cornelius, een honderdman van de Italische cohort.
02 Hij en al zijn huisgenoten waren vroom en godvrezend. Hij gaf veel aalmoezen aan het volk en bad voortdurend tot God.
03 Eens, omtrent het negende uur van de dag, zag hij duidelijk in een visioen een engel Gods binnenkomen, die hem aansprak: 'Cornelius!'
04 Deze staarde hem aan en zei door vrees bevangen: 'Wat is er, heer?' Hij antwoordde: 'Uw gebeden en aalmoezen zijn omhoog gestegen en zijn voortdurend in Gods gedachte.
05 Zend daarom dadelijk mannen naar Joppe en laat vragen of een zekere Simon wil komen, die de bijnaam Petrus draagt.
06 Hij is de gast van de leerlooier, Simon, wiens huis aan de zee staat.'
07 Zodra de engel die tot hem sprak was weggegaan, riep hij twee van zijn knechten en een vroom soldaat, een van zijn getrouwen,
08 legde hun alles uit en zond
ze naar Joppe.
09 De volgende dag, terwijl dezen nog onderweg waren maar de stad reeds naderden, ging Petrus naar het dak om te bidden. Het was omstreeks het zesde uur.
10 Toen hij honger kreeg, wilde hij iets eten. Terwijl men het klaarmaakte, overviel hem een geestverrukking.
11 Hij zag de hemel geopend en een voorwerp naar beneden komen in de vorm van een groot laken, dat aan vier punten op aarde neergelaten werd.
12 Daarin bevonden zich allerlei viervoetige en kruipende dieren en allerlei soorten vogels.
13 Een stem sprak tot hem: 'Komaan Petrus, slacht en eet.'
14 Maar Petrus zei: 'Dat in geen geval, Heer, want nog nooit heb ik iets gegeten dat onheilig of onrein was.'
15 Weer klonk de stem tot hem, voor de tweede maal: 'Beschouw niet als onheilig wat God rein heeft verklaard.'
16 Dit gebeurde tot drie keer
toe, waarna het voorwerp weer naar de hemel werd opgehaald.
17 Terwijl Petrus nog niet bij zichzelf kon uitmaken wat wel de betekenis mocht zijn van het visioen dat hij gezien had, stonden opeens de mannen aan de poort, die door Cornelius gezonden waren en navraag hadden gedaan naar het huis van Simon.
18 Zij riepen of Simon, die ook Petrus genoemd werd, daar verbleef.
19 Petrus dacht nog na over het visioen, toen de Geest tot hem sprak: 'Daar zijn twee mannen die naar u vragen.
20 Ga terstond naar beneden en reis zonder bedenken met hen mee, want Ik heb hen gezonden.'
21 Petrus ging naar beneden en zei tot de mannen: 'Ik ben degene die gij zoekt; wat is de reden van uw komst?'
22 Zij antwoordden: 'De honderdman Cornelius, een rechtschapen en godvrezend man, die te goeder naam en faam bekend staat bij heel de Joodse bevolking, heeft door een heilige engel het bevel gekregen u bij zich aan huis te ontbieden om te horen wat gij te zeggen hebt.'
23 Hierop verzocht Petrus hun
binnen te komen en verleende hun gastvrijheid. De volgende dag begaf hij zich
met hen op weg en enige van de broeders uit Joppe vergezelden hem.
24 De dag daarna kwam hij in Caesarea aan. Cornelius verwachtte hen al en had zijn verwanten en beste vrienden bijeengroepen.
25 Toen Petrus binnentrad kwam Cornelius hem tegemoet en eerde hem met een voetval.
26 Maar Petrus deed hem opstaan en zei: 'Sta op, ik ben ook maar een mens.'
27 Zich met hem onderhoudend ging hij naar binnen en vond er een groot gezelschap bijeen. Hij sprak hun aldus toe:
28 'Gij weet dat het voor een Jood tegen de wet is omgang te hebben met iemand van een ander volk of bij hem aan huis te komen; maar mij heeft God duidelijk gemaakt, dat men geen enkel mens onheilig of onrein mag noemen.
29 Daarom ben ik dan ook zonder enig bezwaar op uw uitnodiging hierheen gekomen. Nu vraag ik u dus: Waarom hebt ge mij ontboden?'
30 Cornelius zei daarop: 'Het is precies vier dagen geleden dat ik op het negende uur in mijn huis aan het bidden was, toen opeens een man voor mij stond in een schitterend gewaad
31 en zei: Cornelius, uw gebed is verhoord en uw aalmoezen zijn voortdurend in Gods gedachte.
32 Stuur dus iemand naar Joppe om Simon, bijgenaamd Petrus, te halen. Hij verblijft als gast in het huis van Simon de leerlooier, aan zee.
33 Terstond zond ik toen mensen naar u toe en gij hebt goed gedaan om mee te komen. Nu zijn we dus allen onder Gods ogen bijeen om alles te vernemen wat u door de Heer is opgedragen.'
34 Petrus nam het woord en sprak: 'Nu besef ik pas goed, dat er bij God geen aanzien des persoons bestaat,
35 maar dat uit welk volk ook ieder die Hem vreest en het goede doet, Hem welgevallig is.
36 Het woord heeft Hij tot de zonen van Israël gezonden, toen Hij door Jezus Christus de blijde boodschap van vrede verkondigde: Deze is de Heer van allen.
37 Gij weet wat er overal in het joodse land gebeurd is; hoe Jezus van Nazaret zijn optreden begon in Galilea na het doopsel dat Johannes predikte,
38 en hoe God Hem gezalfd heeft met de heilige Geest en met kracht. Hij ging weldoende rond en genas allen, die onder de dwingelandij van de duivel stonden, want God was met Hem.
39 En wij zijn getuigen van alles wat Hij in het land van de Joden en in Jeruzalem gedaan heeft. Hem hebben ze aan het kruishout geslagen en vermoord.
40 God heeft Hem echter op de derde dag doen opstaan en laten verschijnen,
41 niet aan het hele volk, maar aan de getuigen die door God tevoren waren uitgekozen, aan ons, die met Hem gegeten en gedronken hebben nadat Hij uit de doden was opgestaan.
42 Hij gaf ons de opdracht aan het volk te prediken, en te getuigen dat Hij de door God aangestelde rechter is over de levenden en de doden.
43 Van Hem leggen alle profeten
het getuigenis af, dat ieder die in Hem gelooft, door zijn Naam vergiffenis van
zonden verkrijgt.'
44 Terwijl Petrus nog zo aan het spreken was, kwam de heilige Geest plotseling neer op allen die naar de toespraak luisterden.
45 De gelovigen uit de besnijdenis, die met Petrus meegekomen waren, stonden verbaasd dat ook over de heidenen de gave van de heilige Geest was uitgestort;
46 want zij hoorden hen talen spreken en God verheerlijken. Toen zei Petrus:
47 'Kan iemand nog het water weigeren, zodat deze mensen, die juist als wij de heilige Geest ontvangen hebben, niet gedoopt zouden worden?'
48 En hij beval hen te dopen in de naam van Jezus Christus. Daarop verzochten zij hem nog enige dagen te blijven.
[Handelingen 10,01-48]
Wat hier gebeurt, is
beslissend en karakteristiek voor de christelijke godsdienst: zij staat open
voor iedereen. Dit in tegenstelling tot het jodendom (van die dagen?). De God
van de bijbel is er niet alleen voor het eigen volk, maar voor alle mensen.
Edith Stein wijst erop dat aan dit beslissende moment in de kerkgeschiedenis
gebedsstilte voorafgaat…
Volgens de traditie zou Cornelius later bisschop worden van Caesarea. Er zijn bronnen die van hem zeggen dat hij als martelaar is gestorven. Daarover is echter geen enkele bericht bewaard. Na zijn dood werd zijn huis omgebouwd tot een kerk.
Sinds de hervorming van de liturgische kalender in 1969 wordt zijn gedachtenis
gevierd op 20 oktober.
$Br1$
[AAS;Ha1.1838p:222;Rge.1989;Rgf.1991; Dries van den Akker s.j./2020.10.09]$BR2$
© A. van den Akker
s.j.
SOURCE http://heiligen-3s.nl/heiligen/10/20/10-20-0100-cornelius.php
Voir aussi : http://www.notredamedeparis.fr/spip.php?article581