Sainte Mechtilde de Diessen
Abbesse
bénédictine (✝ 1160)
Née en 1125 à
Andechs en Bavière, fille du comte Berthold, elle fut placée à 5 ans dans un
couvent de bénédictines fondé par ses parents à Diessen; elle y fit ensuite
profession et en devint abbesse. Chargée en 1153 par l'évêque d'Augsbourg de la
réforme du couvent féminin d'Edelstetten, elle la réalisa malgré une forte
opposition qui l'obligea à expulser quelques moniales rebelles.
Elle fut très honorée par ses contemporains qui lui attribuèrent des dons miraculeux.
(source: le Carmel en
France)
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10928/Sainte-Mechtilde-de-Diessen.html
Sainte Mechtilde de Edelstetten
Fête
le 31 mai
† 1160
A
l’âge de cinq ans, ses parents l’envoyèrent faire son éducation dans le
monastère double de Diessen en Bavière, qu’ils avaient fondé. Plus tard, elle
devint abbesse, mais fut appelée par l’évêque d’Augsbourg pour reprendre en
main le couvent d’Edelstetten, près d’Ulm (Bade-Wurtemberg), qui avait grand
besoin de réforme. Elle accepta, et sa mission fut finalement couronnée de
succès.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/mechtilde-de-edelstetten/
Mechtilde d’Edelstetten
Abbesse, Bienheureuse
ca. 1125-1160
Mechtilde eut pour père Berthold, comte d'Andech, et pour mère Sophie
d'Amertala, remarquables tous deux par leur vertu et leur naissance, puisque
Frédéric Barberousse appelait notre Bienheureuse sa parente. Elle naquit vers
l'an 1125, et dès l'âge de cinq ans elle fut consacrée au Seigneur dans le
couvent des Augustines de Diessen, situé près du lac d'Ambre, et fondé, vers
l'an 1130, par son père et Othon de Wolfratshausen. Dans cette pépinière son
esprit et son corps se développèrent, mais plus encore sa vertu et sa piété.
Elle soumit, par des jeûnes continuels, la chair à l'empire de l'esprit, et
donna, de cette manière, a son âme des armes pour combattre le vice. Elle
s'interdisait l'usage de la viande, du vin et des bains, et forte de sa
confiance en Dieu, elle refusait dans ses maladies toute espèce de remèdes.
Elle ne se fortifiait que plus souvent à la table de l'Agneau qui porte les
péchés du monde, et elle lui préparait toujours un temple pur et agréable.
Elle joignait à ces vertus une obéissance absolue, et ne voyait dans les
ordres de ses supérieures que la volonté de Dieu. Pour acquérir cette vertu
dans toute sa perfection, elle quittait son ouvrage au premier coup de la
cloche, persuadée qu'elle suivait ainsi la voix du Seigneur, et qu'elle se
fortifiait de plus en plus dans le combat qu'elle livrait aux penchants pervers
du cœur, et aux insinuations de l'esprit malin.
Élevée dans son esprit, au-dessus des régions terrestres, toujours couvertes
de brouillards et de nuages, elle voyait à ses pieds toutes les choses de la
terre, et contemplait avec pitié ceux qui courent avec une si inconcevable
ardeur après ces vains fantômes. Pleine de cette sérénité d'esprit et de ce
calme du cœur qu'on remarque dans les enfants de Dieu, il n'y avait pas un
moment où elle ne pût répéter du fond de son âme ce cantique de virginité et
d'amour : « J'ai méprisé le monde et sa gloire, par amour pour mon
Seigneur Jésus-Christ, que j'ai vu avec une foi pure, que j'ai cherché, avec
une espérance inébranlable , que j'ai aimé d'un amour parfait. »
Les peines et les épreuves auxquelles Mechtilde se vit soumise lui donnèrent
plus d'une occasion de pratiquer la patience chrétienne. Malgré les grands
progrès qu'elle avait déjà faits dans la vertu, elle fut exposée à des
tentations de plus d'un genre, qu'elle sut toujours surmonter, en reconnaissant
sa faiblesse, et par la confiance filiale qu'elle plaçait en Dieu. Éloignée
elle-même de toute espèce d'envie, elle fut forcée plus d'une fois de goûter
des fruits amers de cet arbre ; mais son humilité et son affabilité
parvinrent toujours à en arrêter les effets. Car, bien que la noblesse de sa
naissance la plaçât au-dessus de toutes les autres sœurs, elle se regardait
comme leur servante, et voulait non-seulement ne pas leur être préférée, mais
encore ne pas être considérée comme leur égale. — Sa conduite
vérifiait d'une 'manière frappante, ce que le Prophète dit de l'homme
juste : Celui qui marche dans la justice et qui parle dans la
vérité ; qui a horreur d'un bien acquis par extorsion ; qui garde ses
mains pures et rejette tous les présents ; qui bouche ses oreilles, pour
ne pas entendre des paroles de sang, et qui ferme ses yeux afin de ne
pas voir le mal : celui-là demeurera dans les lieux élevés ; il se
retirera dans de hautes roches fortifiées de toutes parts ; et ses y eux
contempleront le Roi dans l'éclat de sa beauté[1].
Elle exerçait en effet un si grand empire sur ses sens, que jamais elle ne fut
dans le cas de devoir déplorer une faiblesse. Elle répondait aux injures par un
silence si extraordinaire, qu'on eût dit que pas un mot n'était parvenu jusqu'à
son âme, et qu'elle était privée de la parole ; mais dès qu'elle ouvrait
la bouche pour prononcer des paroles de vie et d'amour, on croyait converser
avec un esprit céleste.
Ces moyens infaillibles qu'elle employait pour assurer son salut
préservèrent son cœur de tout péché , et les yeux de Dieu comme ceux des hommes
reposaient sur elle avec satisfaction. Aussi les charmes de sa vertu durent-ils
lui attirer bien des louanges, qu'elle n'écoutait qu'avec une impatience qu'il
lui était impossible de cacher. Pour se mettre à l'abri des dangers de ce
genre, elle ne recevait que rarement des visites, même de ses frères, et elle
savait les rendre courtes. Dans tout ce qu'elle faisait elle était un miroir de
sainteté. Elle ne voulait rien posséder en propre, et regardait toute sa
fortune comme un bien commun ; elle s'amusait avec ceux qui étaient gais,
s'affligeait avec ceux qui étaient tristes, partageait les douleurs de ceux qui
souffraient ; elle était respectueuse envers ses parents, sévère et
affectueuse envers ceux qui étaient plus jeunes qu'elle, prévenante, douce et
humble envers tous.
L'épouse du Seigneur aurait bien voulu passer toute sa vie dans l'obscurité
; mais ses sœurs en jugèrent autrement, et, malgré sa jeunesse, la placèrent
sur le chandelier, et la choisirent unanimement pour leur supérieure. Mechtilde
se fit une loi, du moment où elle entra dans ses nouvelles fonctions, de ne se
distinguer en rien de ses inférieures, à moins que ce fût par son zèle à
observer la règle de l'ordre. Marchant avec fermeté dans cette voie de la
perfection, servant de modèle à ses sœurs dans toutes les vertus, portant
toujours le nom de sœur et non celui de supérieure, et choisissant
toujours pour elle-même ce qu'il y avait de moins bon, elle s'attacha tous les
cœurs, qu'il lui fut facile d'élever au plus haut point de la perfection
évangélique. Elle fit en peu de temps du couvent de Diessen une pépinière
féconde pour le ciel, et on admirait de tous côtés l'héroïsme de ces pieuses
épouses de Jésus.
La haute sagesse de Mechtilde ne put échapper à l'attention de Conrad,
évêque d'Augsbourg, qui, à. la mort de Gisèle, abbesse d'Edelstetten en Souabe[2],
nomma en sa place la servante de Dieu, pour porter remède au relâchement dans
lequel ce monastère était tombé. Elle employa diverses raisons pour éloigner
d'elle ce fardeau, et persista dans ses refus jusqu'à ce que le Pape Anastase
IV la déterminât par une lettre à accepter cette dignité. Il lui en coûta bien
des larmes pour se séparer d'une communauté qui lui était devenue si chère, et
ce qui seul fut capable de porter quelque adoucissement à sa douleur, ce fut la
joie inattendue avec laquelle la reçurent les religieuses d'Edelstetten. En
1153 l'évêque Conrad l'installa solennellement comme abbesse.
La nouvelle supérieure rétablit en peu de temps l'ancien ordre et l'esprit
d'une parfaite régularité. Son extérieur imposant, sa douceur, son affabilité,
ses manières modestes, humbles et pleines de l'Esprit divin, ses paroles sages
et persuasives, en un mot toute sa personne qui ne respirait qu'amour et
bienveillance, fit bientôt l'impression la plus salutaire sur les religieuses.
Quoique sévère en tout, elle savait approprier ses préceptes à tous les
caractères et à toutes les forces : les plus zélées s'y soumettaient avec
une joie, évidente ; celles qui étaient plus faibles se sentaient attirées
par les autres d'une manière irrésistible, et les âmes tièdes plièrent d'abord
sans murmure, et éprouvèrent plus tard un attrait inconnu pour la vertu. La
seule mesure qui rencontra quelque opposition, ce fut la sévère clôture que
l'on exigea des religieuses, cet égide du recueillement et de la modestie
virginale ; et l'évêque d'Augsbourg fut obligé d'intervenir, pour
amener, par la sévérité et la douceur, toute l'entreprise au but auquel on
aspirait. Usant avec énergie de son autorité épiscopale, il ferma la porte du
couvent, et pour couper court à toute espèce de désordre, on renvoya
quelques-unes des plus rebelles.
Dès ce moment une vie nouvelle anima l'abbesse, ses années semblèrent se
rajeunir, et avec elles son esprit de charité, ses élans vers les lieux élevés
de la contemplation. Fidèle aux paroles de l'Apôtre, elle ne tenait à la terre
que par son corps, car elle vivait déjà dans le ciel[3].
Elle passait la plupart de son temps à l'église, où elle se joignait aux Anges
et aux Saints pour déposer devant le trône du Très-Haut l'offrande de sa prière
et de ses soupirs. Elle ne négligeait cependant en aucune manière les intérêts
de sa maison, qu'elle regardait au contraire comme l'objet principal de son
zèle. D'une austérité inflexible pour elle-même, elle usait de bonté et
d'indulgence envers ses sœurs, sans transgresser néanmoins les règles de la
prudence et de l'ordre.
Sa compassion était si grande, qu'elle sentait au fond de l'âme les besoins
et la misère de son prochain, et il n'y avait que les larmes et de prompts
bienfaits qui pussent guérir les plaies que sa sensibilité avait faites à son
cœur. C'est pourquoi tous les pauvres et les malheureux, les veuves surtout et
les orphelins étaient ses amis et ses protégés, qui par reconnaissance, mais au
grand regret de leur bienfaitrice, publiaient partout ses louanges.
Avançant rapidement dans la carrière de sa vie, où chaque pas était marqué
par un bienfait et glorifié par quelque vertu, elle approcha enfin du terme
après lequel elle soupirait, et se réjouit dans le Seigneur, lorsqu'elle se
sentit au point de passer à l'éternité. Dans sa dernière maladie, elle quitta
le couvent d'Edelstetten, et se rendit à Diessen, pour y terminer ses jours.
Elle donna encore, avant sa mort, d'utiles leçons à ses sœurs, fit des dons
considérables à la communauté, reçut ensuite les saints sacrements des mourants
et entra dans les joies du Seigneur le 31 Mai 1160. Son corps fut enterré dans
l'église du couvent, où sa fête se célèbre le lendemain du dimanche de Trinité.
[1] Isaïe, XXXIII, i5, 16 et 17.
[2]
Entre Augsbourg et Ulm.
[3]
Phil. III, 20.
Admission de sainte Mechtildis à l’abbaye de Edelstetten
Mechtildis of
Edelstetten, OSB Abbess V (AC)
(also known as Mechtildis of Diessen)
Born at Andechs, Bavaria, in 1125; died at Diessen on the Ammersee, Bavaria,
May 31, 1160. At the age of five Mechtildis, the daughter of Count Berthold of
Andechs and his wife Sophia, and sister of Blessed Euphemia, was given into the
care of the double monastery of Diessen in Bavaria, which they had founded. Her
education by the sisters helped her to grow into a pious maiden of prayer and
austerity. The Cistercian monk, Engelhard, tells us that she rarely spoke, but
when she did her words were jewels. She stayed at the convent, received the
habit, and eventually was elected abbess.
The bishop of Augsburg, who
highly esteemed her, requested that she take charge of the convent of
Edelstetten, which was in need of reform. Mechtildis knew that at the age of
28, she was incapable of handling the situation with her own powers. With the
Holy Spirit's help, however, all things are possible. When Pope Anastasius IV
enjoined her to meet the challenge, she allowed herself to be installed as
abbess. At first the young, noblewoman was well received, but when she began to
enforce the rule, she met opposition. The bishop came to her assistance and
expelled the worst malcontents.
The rest of the sisters
were won over by the holy life of their superior, enhanced as it was by the
extraordinary gifts and graces which became evident to all. She healed the
sick, restored speech to the dumb, and sight to one of the nuns. Often she was
rapt in ecstasy for hours. Her fame spread. Emperor Frederick I (Barbarossa)
was proud to claim her as a kinswoman. Having a premonition of her own death,
Mechtildis resigned from her office and returned to Diessen, where she died
(Benedictines, Encyclopedia, Walsh).
SOURCE
: http://www.saintpatrickdc.org/ss/0531.shtml
Saint Mechtildis of
Edelstetten
Also
known as
- Mechthildis of Diessen
- Mechthildis of Ammersee
- Mechthildis of Andechs
- Mathildis of….
- Mechtild of….
- Mechtilde of….
- Meta of….
Profile
Born to the nobility, the
daughter of Count
Berthold and Sophie of Andechs; sister of Saint Euphemia of Altomünster. Raised
in a Benedictine
convent at Diessen, Germany
that had been founded by her parents. Benedictine
nun.
Abbess
at Driessen and then of Edelstetten
Abbey in 1153
where she was known as a reformer, mystic and miracle
worker.
Born
- 31
May 1160
at Diessen, Bavaria,
Germany
- relics
enshrined
in 1468
- relics
transferred to the Saint Sebastian chapel
in the Diessen abbey
in 1488
- relics
transferred to the Saint Magdalen altar
in the early 18th
century
- being received with great celebration at the Edelstetten
Abbey
- Benedictine
abbess
with chalice
and wafers
- healing
the eyes
of a sister nun
by a touch
SOURCE
: http://catholicsaints.info/saint-mechtildis-of-edelstetten/
Saint Mechtildis of
Edelstetten
·
Century: 12th Century
·
Patronage:
·
Feast Day: May 31st
St.
Mechtildis was born around 1125 in Bavaria. Here parents were Count
Berthold of Andechs and Sophia. When Mechtildis was five, her parents
placed her in the Monastery they had founded on their estate at Diessen,
Bavaria. The Nuns brought her up, and Mechtildis grew up to be a devout
and prayerful young lady. She grew in piety and eventually became a
Benedictine Nun. She was elected Abbess at a young age after her Superior
died. Although her parents founded the Monastery, she felt God chose her
calling to become a Nun.
Her holiness
and reputation spread, and when she was twenty eight, the Bishop of Augsburg
appointed her Abbess of Edelstetten and told her to reform the Convent.
Despite her protests that she was not old enough for the task and could be
unable to cope with the problems of the Convent, she accepted the
appointment. She received instructions from Pope Anastasius IV about the
reform that he desired. She received a warm welcome at first, but soon
into her new position she was met with a great deal of resistance. When
she began to enforce discipline, they were not cooperative with her. The
measures that she took were that the Nuns start observing the Benedictine Rule,
that the enclosure of the Convent be followed, especially the rule denying
admission to visitors who came to spread gossip. She was only able to
succeed after the Bishop expelled the main troublemakers. Soon she won
over the other Sisters.
In addition
to her reputation for holiness, she had strong administration skills. She
became well know for her miracles of healing, restoring speech and vision, and
her mystical trances and ecstasies that would often last for hours. She
was considered a model of Religious life. Shortly before her death in
1160, St. Mechtildis resigned as Abbess and returned to Diessen, where she died
on May 31. Her life is an example that reminds us, whether we are
Religious, Married or Single, we are all called to enter into the holiness and
love of God, and to be of service to others.
Practical
Take Away
St.
Mechtildis was born around 1125 in Bavaria. Here parents were Count
Berthold of Andechs and Sophia. When Mechtildis was five, her parents
placed her in the Monastery they had founded on their estate at Diessen,
Bavaria. The Nuns brought her up, and Mechtildis grew up to be a devout
and prayerful young lady. She grew in piety and eventually became a
Benedictine Nun. She was elected Abbess at a young age after her Superior
died. The Bishop of Augsburg appointed her Abbess of Edelstetten and told
her to reform the Convent. After much resistance, she was able to reform
the convent. She became well know for her miracles of healing, restoring
speech and vision, and her mystical trances and ecstasies that would often last
for hours. She was considered a model of Religious life. Her life
is an example that reminds us, whether we are Religious, Married or Single, we
are all called to enter into the holiness and love of God, and to be of service
to others. We are all called to be saints.