Sainte Marie-Dominique Mazzarello
Fondatrice
de l'Institut de Marie-Auxiliatrice (✝ 1881)
Elle réunit d'abord des jeunes filles pour les instruire et
leur enseigner le catéchisme. Selon le désir de saint Jean Bosco, son œuvre prit le nom de
Congrégation de Marie-Auxiliatrice. Elle essaima ses religieuses du Piémont
jusqu'aux cinq continents.
"Si Don Bosco a reçu l'inspiration de l'Institut des Filles de Marie
Auxiliatrice et créa leur formule de vie en suscitant et en organisant les
premières communautés, il n'en a pas pour autant fait l'expérience de la vie
salésienne au féminin. Cette expérience revint à Marie Dominique Mazzarello et
aux sœurs salésiennes... Quoique ayant une vie courte, Marie Dominique a
pu voir fleurir et répandre son œuvre en d'autres points d'Italie, en France et
s'établir en Amérique du Sud. Elle a été béatifiée le 20 Novembre 1938 et
proclamée sainte le 24 Juin 1951." (Salésiennes de Don Bosco - fondateurs)
À Nizza Monferrato dans le Piémont, en 1881, sainte Marie-Dominique
Mazzarello, vierge. Avec saint Jean Bosco, elle fonda l’Institut des Filles de
Marie Auxiliatrice pour l’éducation des jeunes filles pauvres, qu’elle dirigea
avec humilité, prudence et charité.
Martyrologe
romain
Marie Dominique Mazzarello naît près de Mornèse,
au Piémont, le 9 mai 1837. Elle aura 6 frères et sœurs. Il n'y a pas d'école au
village. Son père lui apprend un peu à lire et à compter. Très tôt, elle
s’adonne au travail des champs. A partir de 1849, elle prend comme directeur
spirituel le vicaire de Mornèse, don Pestarino.
Un premier engagement
Or en 1852, une fille de 22 ans, Angela Maccagno,
crée à Mornèse une association de jeunes filles consacrées à Dieu dans le
monde, et vouées à l'apostolat paroissial. Marie Dominique s'y inscrit. Et le 9
décembre 1855, les 5 jeunes du premier groupe des Filles de L'Immaculée
consacrent leur vie à Dieu en présence de don Pestarino. Durant l'été 1860,
Marie Dominique se dévoue pour soigner les gens du village atteint du typhus.
Elle contracte à son tour la maladie. Elle arrive cependant à se rétablir, mais
elle a définitivement perdu sa vigueur physique d'antan. Elle décide avec une
amie, Petronilla, d'apprendre la couture auprès du tailleur du village
afin d'ouvrir un atelier-école pour les adolescentes. Elles lancent un
patronage du dimanche.
Une rencontre providentielle
Le 7 octobre 1864, Don Bosco passe à Mornèse.
Marie-Dominique est comme transportée par cette rencontre. Ses paroles
expriment ce qu'elle avait au fond d'elle même et ne savait dire. A l'automne
1867, don Pestarino déménage dans les locaux d'un collège pour garçons qu'il
vient de faire construire. Il offre son presbytère aux Filles de l'Immaculée.
Marie Dominique vient y habiter avec trois de ses compagnes. Le groupe y mène
vie commune, et la "Maison de l'Immaculée" est atelier de couture,
orphelinat et patronage. Marie Dominique est la responsable du petit groupe.
Sur proposition de Don Bosco, elles acceptent de devenir religieuses, et
le 29 janvier 1872, en présence de don Pestarino, l'assemblée fondatrice des
"Filles de Marie Auxiliatrice" se réunit, adoptant la règle proposée
par Don Bosco. Marie Dominique est élue "supérieure ». La communauté de
Mornèse, tient alors don Bosco pour le "supérieur général" de leur
congrégation. Un vrai souffle emplit la communauté, attirant des vocations :
fondations de nouvelles communautés, en Italie, en mission (Amérique Latine),
en France (Nice, Marseille, Saint-Cyr, La Navarre)...
En 1879, la maison-mère s'installe à
Nizza-Montferrato. Marie Dominique contracte une pneumonie au début de
1881. Elle vient en France pour accompagner les missionnaires qui prennent le
bateau à Marseille. Tombée malade à Saint-Cyr-sur-mer, elle peut rentrer à
Nizza, mais meurt le 14 mai 1881, à 44 ans.
Neuf ans après sa création, l'Institut des Filles
de Marie Auxiliatrice compte déjà 139 religieuses, et 50 novices, réparties
dans 26 communautés. Déclarée bienheureuse par Pie XI en 1938, Marie-Dominique
Mazzarello est proclamée sainte par Pie XII le 24 juin 1951. Sa fête se
célèbre le 14 mai.
SOURCE :
http://www.don-bosco.net/index.php/qui-est-don-bosco/biographie-de-marie-dominique-mazzarello.html
Sainte Marie-Dominique Mazzarello (1837-1881)
Co-Fondatrice de lInstitut
des Filles de Marie-Auxiliatrice
Béatifiée le 20-11-1938
Canonisée le 24-6-1951
Lhistoire
de la vie terrestre de Sainte Marie-Dominique est relativement brève (44
ans) et on peut la diviser en quatre parties, comme autant détapes de maturité dans sa
vie de chrétienne et de consacrée.
La première étape dure 13 ans, de sa naissance à Mornèse dans le Haut
Monferrat (1837) à sa première communion (1850). Ces années se passèrent dans
une ambiance familiale caractérisée par une solide vie chrétienne et par le
lourd travail des champs.
Intelligente et volontaire, douée d'une riche sensibilité, Marie-Dominique
s'ouvrit à la foi, accompagnée par ses parents et par Don Pestarino, son
directeur spirituel.
Au cours de la seconde étape (1850-1860) on remarque un
approfondissement de sa foi à partir de sa rencontre avec Jésus-Eucharistie qui
la porte à donner sa jeunesse au Seigneur par le vu de virginité et à participer intensément à la
vie paroissiale, surtout en adhérant à lUnion
des Filles de Marie-Immaculée. À 23 ans elle tomba gravement malade,
contractant le typhus, ce qui ne fut pas sans conséquence pour sa vie. Elle
abandonna alors le travail des champs, non seulement parce quelle navait plus la force physique
nécessaire mais parce quelle
avait lintuition
qu'une mission éducative l'attendait. Cest
ainsi quelle se
consacra à léducation
des enfants du pays en les accueillant dans un atelier de couture, un patronage
du dimanche et une maison de famille pour les petites filles orphelines.
Pendant la troisième étape, (1860-1872) elle souvre toujours davantage au projet de Dieu sur
sa vie et elle trouve dans sa rencontre avec Saint Jean Bosco (1864) une
réponse plus complète à son désir apostolique. Ensemble ils fondèrent le 5 août
1872 une nouvelle famille religieuse dans lEglise
au service de la jeunesse; Don Bosco en est donc le Fondateur et
Marie-Dominique la co-Fondatrice.
Enfin, pendant la quatrième et dernière étape de sa vie (1872-1881)
Marie-Dominique Mazzarello exerce sa maternité spirituelle, s'occupant de la
formation de ses surs,
voyageant souvent pour visiter les nouvelles fondations, accueillant les
nouvelles vocations toujours plus nombreuses. Cette période est caractérisée
par lexpansion
missionnaire de l'Institut: Mère Mazzarello rejoint ses filles, désormais loin
de Mornèse, par la parole écrite. Ces dernières années sont marquées par le don
quotidien de sa vie dans lexercice
de la « charité patiente et bienveillante ».
Elle mourut à Nice Monferrat le 14 mai 1881, laissant à ses filles une solide
tradition éducative. La fête liturgique de cette femme, simple et sage qui
reçut le don de discernement, se célèbre le 13 mai.
Sainte Marie-Dominique MAZARELLO
Nom: MAZARELLO
Prénom: Marie-Dominique
Nom de religion: Marie-Dominique
Pays: Italie
Naissance: 09.05.1837 à Mornèse Montferrato (Piémont)
Mort:
14.05.1881 à Nice
État: Religieuse -
Fondatrice
Note: Paysanne
fervente, infirmière bénévole, elle forme l'association des "Filles de
Marie Immaculée" (cours professionnels aux jeunes filles). Don Bosco en
fait la Congrégation des "Filles de Marie Auxiliatrice".
Béatification: 20.11.1938 à Rome
par Pie XI
Canonisation: 24.06.1951 à Rome
par Pie XII
Fête: 14 mai
Réf. dans l’Osservatore
Romano:
Réf.
dans la Documentation Catholique:
1951 col.833-840
Notice
Marie-Dominique Mazarello naît en 1837, à
Mornese-Montferrato en Piémont. Ses parents sont cultivateurs et
Marie-Dominique ne recevra que peu d'instruction scolaire. Avec d'autres jeunes
filles de la paroisse, groupées en Congrégation, elle enseigne le catéchisme et
donne des soins gratuits. Son curé, entré chez les Salésiens, revient pour lui
demander de fonder une école de filles et, selon le désir de Don Bosco, la
Congrégation prendra le nom de "Marie-Auxiliatrice". Le saint
espérait qu'elle deviendrait le pendant de son œuvre pour les garçons. De fait,
quand sainte Marie-Dominique meurt en 1887, à 44 ans, sa Congrégation comptait
déjà 250 religieuses avec des fondations en France, en Uruguay et jusque chez
les Indiens de Patagonie.
Sainte Marie-Dominique Mazzarello
Co-fondatrice avec Don Bosco des
« Filles de Marie
Auxiliatrice »
Maria
Domenica Mazzarello naît près de Mornèse, au Piémont, le 9 mai 1837, de
Giuseppe et Maddalena Calcagno, un couple de cultivateurs. Elle aura 6 frères
et sœurs. Il n'y a pas d'école au village et son père lui apprend un peu à lire
et à compter.
Très tôt,
elle s’adonne au travail des champs.
A partir
de 1849, elle prend comme directeur spirituel le vicaire de Mornèse, don
Pestarino.
Or en
1852, une fille de 22 ans, Angela Maccagno, crée à Mornèse une association de
jeunes filles consacrées à Dieu dans le monde, et vouées à l'apostolat
paroissial.
Marie
Dominique s'y inscrit. Et le 9 décembre 1855, les 5 jeunes du premier groupe
des Filles de L'Immaculée consacrent leur vie à Dieu en présence de don
Pestarino.
Durant
l'été 1860, Marie Dominique se dévoue pour soigner les gens du village atteint
du typhus. Elle contracte à son tour la maladie. Elle arrive cependant à se
rétablir, mais elle a définitivement perdu sa vigueur physique d'antan. Elle
décide avec une amie, Petronilla, d'apprendre la couture auprès du tailleur du
village afin d'ouvrir un atelier-école pour les adolescentes. Elles lancent un
patronage du dimanche.
Le 7
octobre 1864, don Bosco passe à Mornèse. Marie-Dominique est comme transportée
par cette rencontre. Ses paroles expriment ce qu'elle avait au fond d'elle même
et ne savait dire.
A
l'automne 1867, don Pestarino déménage dans les locaux d'un collège pour
garçons qu'il vient de faire construire. Il offre son presbytère aux Filles de
l'Immaculée. Marie Dominique vient y habiter avec trois de ses compagnes. Le
groupe y mène vie commune, et la « Maison de l'Immaculée » est
atelier de couture, orphelinat et patronage. Marie Dominique est la responsable
du petit groupe.
Sur
proposition de Don Bosco, elles acceptent de devenir religieuses, et le 29
janvier 1872, en présence de don Pestarino, l'assemblée fondatrice des « Filles de Marie Auxiliatrice » se
réunit, adoptant la règle proposée par Don Bosco. Marie Dominique est élue
supérieure ; la communauté de Mornèse, tient alors don Bosco pour le
« supérieur général » de
leur congrégation. Un vrai souffle emplit la communauté, attirant des vocations
: fondations de nouvelles communautés, en Italie, en mission (Amérique Latine),
en France (Nice, Marseille, Saint-Cyr, La Navarre)...
En 1879,
la maison-mère s'installe à Nizza-Montferrato. Marie Dominique contracte une
pneumonie au début de 1881. Elle vient en France pour accompagner les
missionnaires qui prennent le bateau à Marseille. Tombée malade à
Saint-Cyr-sur-mer, elle peut rentrer à Nizza, mais meurt le 14 mai 1881, à 44
ans.
Neuf ans
après sa création, l'Institut des « Filles
de Marie Auxiliatrice » compte déjà 139 religieuses et 50 novices,
réparties dans 26 communautés.
Déclarée
bienheureuse par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le 20 novembre
1938, Maria Domenica Mazzarello est proclamée sainte le 24 juin 1951,
par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Source principale : don-bosco.net (« Rév. x gpm »).
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Sainte Maria Domenica Mazzarello, fondatrice de la
branche féminine salésienne, avec Don Bosco.
Sa châsse est dans la basilique de
Marie Auxiliatrice, Valdocco, à Turin.
Maria-Domenica Mazzarello V (AC)
(also known as Mary Dominic)
Born at Mornese near Genoa, Piedmont, Italy, 1837; died at Nizza Monferrato,
Italy, on April 27, 1881; canonized in 1951 by Pope Pius XII. Maria-Domenica
was the daughter of a peasant. She worked in the fields as a child, and when 17
joined the sodality of Daughters of Mary Immaculate founded at the inspiration
of Saint John Bosco. In 1860, she contracted typhoid while nursing her sick
relatives. Thereafter, unable to work in the fields, she started a dressmaking
business with a friend, Petronilla.
A brush with death often
teaches us to order our priorities aright. Thus it was with Maria-Domenica. The
young woman became devout and joined the parish sodality. In 1864, Don Bosco
visited Mornese hoping to found a boys' school. While he was unable to see his
hope become a reality there, he managed to interest Maria-Domenica and
Petronilla in working with girls, as he had been with boys. First one and then
other companions joined her in a life of regular piety, and so her institute, Daughters
of Our Lady Help of Christians, came into being with eleven sisters professing
themselves that same year (1864) and fifteen more receiving the habit under the
governance of Maria-Domenica.
Although she was
uneducated, Maria-Domenica was an outstanding leader. The sisters used John
Bosco's model for teaching through encouragement, charity, and joy. In 1872,
Don Bosco received permission from Pope Pius IX to canonically found the
congregation of nuns for teaching girls. In 1874, Maria-Domenica was elected
superior-general of the Daughters of Our Lady Help of Christians, popularly
known as the Salesian Sisters with the mother-house at Nizza Monferrato.
The congregation grew
rapidly. In 1876, she sent six nuns to found a house in Argentina to which many
Italians emigrated. By 1900 there were nearly 800 foundations in existence and
activities expanded to charitable works as well as teaching. Today the
congregation has 1,400 houses in 54 countries.
In
1881, she had to return suddenly from Marseilles due to illness. John Bosco met
and comforted her, but she said that it was time for her to leave because she
now had her passport. She died soon after at the age of 44. Her body is
enshrined beside that of John Bosco in Turin (Attwater, Benedictines, Delaney,
Farmer).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0514.shtml
St
Mary Domenica Mazzarello was born in Mornese, Alessandria, Italy on May 9,
1837 to hardworking parents.
Her
family was not of abundant means, so each day brought with it long days in the
vineyards, carefully tending to the delicate vines in the glaring sun.
Mary
Mazzarello was know for her cheerful spirit and willingness to help others,
even at a cost to herself. She was not without a temper, though! Her quick wit
could often turn sour when vexed, and controlling her temper was something,
like Don Bosco, she would have to work at all of her life.
When
she was fifteen she the Association of the Daughters of Mary Immaculate, run by
her parish priest, Father Pestarino; it was a precursor to the founding of the
Salesian Sisters.
The
Daughters were known for their charitable works and Mary soon set herself apart
for her sound judgment, dedication, joy, and love of the young. Wherever she
want the village children were drawn to her like a magnet, eager to hear her
jokes and stories, or to ask her a multitude of questions.
When
she was 23 a typhoid epidemic hit Morenese and villagers started rapidly dying.
Soon her uncle and aunt were taken ill and Mary, typical of her generous
nature, volunteered to care for them and their many children.
After
a week under her loving care they were healed, but when she returned home Mary
became ill with the very sickness that she healed and was brought to the brink
of death. She received the last rites of the Church and recovered, but the
illness left her weak. The strength which had formerly sustained her in the
fields was no more. Mary was now thin and frail; a shell of her formerly robust
self.
Her
practicality leads her to find other means to sustain herself, so she took an
apprenticeship with the town seamstress and worked diligently at the craft.
Like Don Bosco, the skills which she learned in her youth she was later able to
pass onto those who would come after her. Unbeknownst to Mary, God setting the
groundwork for the foundation of a new religious community with her as its
co-foundress.
After
she recovered from her illness, in the month of October, Mary was walking in
her village and was suddenly astounded to see before her a large building with
a courtyard and many girls playing and laughing. A voice, immeasurably majestic
and kind said to her, “I entrust them to you.”
At
the same time St John Bosco had a similar experience where he was shown a group
of girls abandoned in a courtyard. The same voice said to him, “These are my
daughters; take care of them.”
The
Holy Spirit was preparing St Mary Mazzarello and St John Bosco’s hearts to act
upon their inspiration to found a society to care for young girls, just as the
Salesian priest and brothers cared for young boys.
Fifteen
young women now comprised the Daughters of Mary Immaculate. Fr Pestarino had
busied himself with training them in the spiritual life and managed to secure a
place for some of them to live in community, thus was the beginning of
religious life in Mornese.
The
Daughters took in a few young girls and housed them, schooling them in the
faith and handing down to them their knowledge of dress making. Their work was
in high demand because of the great attention which Mary paid to detail,
insisting that nothing be done half heartedly, and she was always perfectly
just, returning all of the unused materials to their customers.
Life
was difficult and full of sacrifices; they would often have to beg for food and
scrounge for wood and sticks for the fire. They were cold in the winter, and
often hungry, yet they all accepted it with a cheerful spirit, sharing what
they could with the young girls who would come to them for aid.
Don Bosco was told of
the Daughters by Fr Pestarino, who himself was training as a Salesian under the
saint. Considering his vision of the young girls, Don Bosco felt an interior
impulse to meet with them. He went to Mornese with his boy band under the guise
of raising funds for his Oratory, but his true intention was to investigate the
possibility of founding a female counterpart of the Salesian Sisters from the
Daughters of Mary Immaculate.
In 1867, after meeting
with them and receiving the Daughter’s enthusiastic response to his proposal,
Don Bosco drew up their first rule of life. A source of the community’s good
spirit, sense of humor, optimism and charity, Mary Mazzarello was a natural
choice as the first superior, although she did all that she could to not accept
the title. Eventually obedience won out and she was the first Mother of the
young community at age thirty, albeit in an informal sense.
After
much formation, struggles, the well-intentioned but misdirected advice of
others, and difficulties with the townspeople (whose school for boys which they
had raised money for and built was turned over to the Daughters for their work
by Don Bosco), the day of their profession arrived. The fifteen young women,
lead by Mary Mazzarello, knelt on the cold floor of the chapel of the new
school and professed their vows as religious women in the presence of the
Bishop of Acqui, their spiritual father Don Bosco, and Fr Pestarino, their
immutable guide. July 31, 1872 was the birthday of the new religious family.
At
age thirty-five, donned in a habit which she herself had designed, she was now
Sister Mary Mazzarello. She and the fourteen other newly professed brides of
Christ that were the founding community beamed with joy, and a sense of relief
that their sentiment that God had called them into his vineyard was correct.
Don Bosco looked on his new daughters as a happy father; indeed the mutual
visions of the founders had come to pass.
The
Daughters of Mary Help of Christians were officially founded.
Mary was asked by Don
Bosco to temporarily fulfill the role of superior until he could call together
a council of the sisters to for an election. At first she did not want the
role, feeling that she was too ignorant and poorly educated to guide a newly
founded religious congregation, but she yielded to Don Bosco’s pleas (and few
people found it easy to resist him). For two years she was the “temporary”
superior until the election took place in which she was permanently elected,
much to her chagrin. “So the last shall be first and the first shall be last.”
(Matthew 20:16)
As
the feminine branch of the Salesian religious family, the Daughters of Mary
Help of Christians sought to do for girls what the priests and brothers were doing
in Turin for boys. They brought to their ministry the particular feminine
genius which lends itself so well to nurturing, teaching, and encouraging the
young along the way of salvation and personal growth; they became well-loved by
the townsfolk.
After being elected
Mother General of the Salesian Sisters, Mary Mazzarello felt that it was
important that she and the other sisters have a good understanding of how to
read and write; it was a skill which many of them had never had the opportunity
to acquire. Mother Mazzarello would sit along side all of the other Sisters and
learn with them – an example of humility and dedication, as well as an
encouragement to the others in their struggles.
Her dedication to her
sisters was not limited to their intellectual development alone. In every way
she was an attentive mother, which is why to this day she is still fondly
called “Mother Mazzarello”. When several of the sisters were headed to the
South American missions, she accompanied them to their port of call in Genoa,
Italy, and then took a boat to France so that she could visit the sisters
there.
In Marseilles their
ship broke down and had to be repaired. All of the passengers were forced to
disembark while it was dry docked. Although the Sisters had been told that
lodging had been prepared for them, there was a mix-up and they were left
without beds to sleep on.
Mother Mazzarello was
not one to let events such as that discourage her; eminently practical, she
took the sheets that they brought with them stuffed them with straw, and made
makeshift beds for all of them.
After a miserable
night of sleep they all awoke, but Mother Mazzarello could not get up. A fever
was ravaging her body and she was in terrible pain. The next morning, more out
of a concern for worrying her already exhausted companions, she was able to get
up, see the missionaries off, and then journey with her remaining Sisters to
their house and orphanage in St. Cyr.
Once in St. Cyr she
collapsed and was in bed for forty days; the diagnosis was pleurisy. Although
she felt very ill, Mother Mazzarello did all that she could to be cheerful and
alleviate the worry of her Sisters. Eventually she returned to Italy, even
though the doctor advised against it. She said that she wanted to die in her
own community.
She made her return
journey in stages, as she did not want to push herself too much; she was
painfully aware of her delicate condtion. Fortunately on one of her stops Don
Bosco was near and they were able to meet for the last time.
As soon as Mother
Mazzarello saw Don Bosco she smiled even more than she normally did; when she
asked Don Bosco if she was going to die and he replied in the affirmative, her
smile did not cease – here was a strong woman’s whose greatest consolation came
from knowing that she was doing the Lord’s will.
Mother Mazzarello knew
that after her death there would be another sister to replace her and that God
would carry on the great Salesian work, as it was the work of Mary, the Help of
Christians. As her daughter she had nothing to fear.
In early April Mary
returned to Mornese. Her native air strengthened her and since she felt
stronger she insisted on keeping the community schedule and doing her usual
work. Unfortunately it was too much for her and she relapsed.
Near
the end of April it seemed that death was coming for her and ever the caring
and concerned mother, she was able to force out a few painful words, “I am
afraid jealousies will crop up among you after my death, envy of a younger
Sister who may be placed as Superior. Remember that Our Lady is Superior of
this Congregation. Always obey the one who receives the task of leading. And,
secondly, always help each other, but let your spiritual guidance be in the
hands of the one appointed for that purpose.”
Regarding those who
would enter the religious life she said, “The Sisters must not leave the world
only to build up a new one of their own in the Congregation! And then they say
they desire Christ! Dear Lord, if they only knew You as I know You now!”
Finally, in the
pre-dawn hours of May 14th,
1881, Mother Mazzarello began her death agony. It was a terrible thing to
witness, but ever resolute to praise God for all that he sent her, she began to
force out a weak, yet sincere hymn to the Blessed Mother. It exhausted her and
she fell into a deep sleep.
After receiving the
last rites she turned her attention to those around her and weakly whispered,
“Good-bye. I am going now. I will see you in heaven.” Shortly after she died at
the age of forty-four.
She was beatified on
November 20, 1938 and canonized on June 24, 1951. A life of utter devotion to
the will of God and love for others, Mary Mazzarello continues to serve as an
example of dedication and holiness, a true mother in every way.
SOURCE
: https://salesiansisters.wordpress.com/mary-mazzarello/
Maria Domenica nasce a Mornese, in provincia di Alessandria, il 9 maggio 1837 in una numerosa famiglia di contadini.
Dotata di una non comune forza fisica, fin da ragazza lavora nei campi con il padre Giuseppe: “Perché Dio non ci lasci mancare il pane, bisogna pregare e lavorare”, diceva lui.
Grazie all’educazione profondamente cristiana ricevuta in famiglia, Maria fa grandi sacrifici per incontrare quotidianamente Gesù nell’Eucaristia: “Senza di lui non potrei vivere”. Nel 1860 arriva il tifo a Mornese. Il suo confessore don Pestarino le chiede aiuto per curare alcuni parenti della famiglia Mazzarello. Maria accetta, ma si ammala. Guarisce inaspettatamente, perdendo però la forza fisica di un tempo, ma non la fede. Camminando per strada ha una visione misteriosa: un grosso edificio con tante ragazze che corrono nel cortile, e una voce che le dice: “A te le affido”.
Lo Spirito Santo formò in lei un cuore materno
Non potendo più fare la contadina, d’accordo con l’amica Petronilla decide di diventare sarta, per insegnare alle ragazze povere a cucire. Lo Spirito Santo formò in lei un cuore materno. Prudente e saggia, educò le ragazze con amore preventivo. Aperto il piccolo laboratorio – come capitò anche a don Bosco –, il Signore le inviò le prime orfane da accogliere. Arrivano le prime collaboratrici, che don Pestarino chiamerà Figlie dell’Immacolata.
Don Bosco arriva a Mornese con i suoi giovani nel 1864 per aprire un collegio per i ragazzi del paese. Maria lo guarda ed esclama: “Don Bosco è un santo, e io lo sento”. Don Bosco visita il piccolo laboratorio delle Figlie dell’Immacolata e ne resta molto colpito.
Figlie dell’Immacolata...Figlie di Maria Ausiliatrice
Pio IX chiede a don Bosco di fondare un Istituto femminile, e lui, convocato don Pestarino, sceglie le Figlie dell’Immacolata, inviandole nel collegio appena costruito. Maria e le compagne soffrono la fame, anche a causa dell’iniziale ostilità dei compaesani, ma sono sempre allegre e la loro fede non vacilla mai.
Nel 1872 le prime quindici Figlie dell’Immacolata diventano Figlie di Maria Ausiliatrice. Maria è chiamata al governo, ma inizialmente si fa chiamare la Vicaria, perché, diceva, “la vera superiora è la Madonna”.
L’Istituto cresce e sciama e si aprono le prime case, le prime missioni in America. Maria è chiamata “la madre”. Nonostante tutto è semplice e premurosa con tutti, dà sempre l’esempio anche nei lavori più umili.
Con la sua saggezza indirizza la spiritualità dell’Istituto, incarnando nelle Figlie di Maria Ausiliatrice il carisma dato a don Bosco.
Morì a Nizza Monferrato il 14 maggio 1881, all’età di 44 anni. Alla sua morte l’Istituto contava già 165 suore e 65 novizie sparse in 28 case (19 in Italia, 3 in Francia e 6 in America).
Fu beatificata da Pio XI nel 1938 e canonizzata da Pio XII il 24 giugno del 1951.
La memoria liturgica della santa è stata fissata al 14 maggio, mentre la Famiglia Salesiana la ricorda al 13 maggio.
Il 3 maggio 1936 è dichiarata l’eroicità delle sue virtù.
Il 20 novembre 1938 è’ beatificata.
Il 24 giugno 1951 è canonizzata.
La sua opera continua e le Figlie di Maria Ausiliatrice fanno vivere ancora oggi il suo sogno in tutto il mondo.
Per saperne di più puoi visitare i siti:
Autore: Monica Roncari
SOURCE :
http://www.santiebeati.it/dettaglio/32600
Ricevette
in famiglia un’educazione fortemente religiosa che seguì con particolare
trasporto e dedizione. Apprese il catechismo dal sacerdote D. Pestarino che si
era formato in seminario a Genova (dove era diventato amico del teologo
genovese G. Frassinetti) che le fu fino alla morte (1874) guida spirituale.
L’Unione,
che nel 1857 ottenne l’approvazione vescovile all’interno della diocesi, aveva
in particolare lo scopo di formare fanciulle devote, dedite all’aiuto del
prossimo e alla propria maturazione religiosa interiore attraverso meditazioni,
letture, esami di coscienza, oltre che con la frequenza ai sacramenti secondo
il consiglio del proprio direttore spirituale.
M.
svolse l’incarico di superiora generale, affidatole nel 1874 e poi di nuovo nel
1880, con grande convinzione e coinvolgimento, ispirandosi ai principî
salesiani, con una forte impronta mariana: il modello di maternità della
Vergine venne riproposto nell’educazione delle giovani, in un’azione che univa
dolcezza e fermezza, attenzione alla riflessione interiore e all’attività
pratica nella società. Le sue doti organizzative nella gestione della nuova
Congregazione furono notevoli, ottenendo dallo stesso Giovanni Bosco costanti
lodi, fiducia e riconoscimento per la crescita dell’istituzione che si andava a
porre, secondo i disegni e le aspirazioni di questo, come il corrispettivo
femminile salesiano sia nei principî costitutivi sia negli intenti: rendere
gloria a Dio e contribuire alla missione della Chiesa attraverso l’educazione
delle giovani, basandosi sul «sistema preventivo» (comune quest’ultimo a una
serie non trascurabile di pedagogisti ed educatori ottocenteschi), con
attenzione particolare alle ragazze in situazioni di svantaggio, tanto nei
paesi cristiani che in quelli in via di evangelizzazione.
L’istituto
femminile (che contava alla sua morte poco meno di 200 religiose e 26 case
distribuite tra l’Italia, la Francia, l’Uruguay, e l’Argentina, di cui una in
Patagonia) sarebbe divenuto autonomo dal ramo maschile salesiano nel 1907,
ottenendo nel 1911 l’approvazione pontificia con incluso il decreto di lode. M.
fu beatificata da Pio XI il 20 nov. 1938 e canonizzata il 24 giugno 1951 da Pio
XII.
S. Veneziani
SOURCE :
http://www.treccani.it/enciclopedia/maria-domenica-mazzarello-santa_(Dizionario-Biografico)/
Chiesa parrocchiale di Santa Maria Domenica Mazzarello,
a Roma, nel quartiere Don Bosco
Santa Maria Domenica Mazzarello Vergine
Mornese, Alessandria, 9 maggio 1837 -
Nizza Monferrato, Asti, 14 maggio 1881
Nacque
il 9 maggio 1837 a Mornese (Al). Nel 1860 il paese fu colpito da un'epidemia di
tifo e il parroco chiese a Maria di assitere i parenti ammalati. Dopo aver
assistito gli zii nella frazione dei Mazzarelli, Maria contrasse la malattia il
15 agosto. Potè rialzarsi soltanto il 7 ottobre. Indebolita dalla malattia, non
poté più lavorare nei campi. Decise così di aprire un piccolo laboratorio di
sartoria per le ragazze di Mornese. Realizzò questo desiderio insieme all'amica
Petronilla. Grazie all'intervento del parroco alcune giovani, fra le quali
anche Maria e Petronilla, si consacrarono a Maria come «Figlie dell'Immacolata».
Nell'ottobre 1867 le giovani fondarono una loro comunità che nel 1872 si
trasferì al collegio di Mornese, destinato loro da Don Bosco. Qui Maria
Mazzarello e 10 sue compagne diedero inizio all'Istituto delle Figlie di Maria
Ausiliatrice, consacrandosi a Dio con i voti. Nel 1879 la Casa Madre venne
trasferita a Nizza Monferrato. Qui Madre Mazzarello morì il 14 maggio
1881. (Avvenire)
Etimologia: Maria
= amata da Dio, dall'egiziano; signora, dall'ebraico - Domenica = consacra
Emblema: Giglio
Martirologio
Romano: A Nizza Monferrato in Piemonte, santa Maria Domenica Mazzarello,
che insieme a san Giovanni Bosco fondò l’Istituto delle Figlie di Maria
Ausiliatrice per l’educazione delle ragazze povere e rifulse per umiltà,
prudenza e carità.
“A te le affido”
Maria Domenica nasce a Mornese, in provincia di Alessandria, il 9 maggio 1837 in una numerosa famiglia di contadini.
Dotata di una non comune forza fisica, fin da ragazza lavora nei campi con il padre Giuseppe: “Perché Dio non ci lasci mancare il pane, bisogna pregare e lavorare”, diceva lui.
Grazie all’educazione profondamente cristiana ricevuta in famiglia, Maria fa grandi sacrifici per incontrare quotidianamente Gesù nell’Eucaristia: “Senza di lui non potrei vivere”. Nel 1860 arriva il tifo a Mornese. Il suo confessore don Pestarino le chiede aiuto per curare alcuni parenti della famiglia Mazzarello. Maria accetta, ma si ammala. Guarisce inaspettatamente, perdendo però la forza fisica di un tempo, ma non la fede. Camminando per strada ha una visione misteriosa: un grosso edificio con tante ragazze che corrono nel cortile, e una voce che le dice: “A te le affido”.
Lo Spirito Santo formò in lei un cuore materno
Non potendo più fare la contadina, d’accordo con l’amica Petronilla decide di diventare sarta, per insegnare alle ragazze povere a cucire. Lo Spirito Santo formò in lei un cuore materno. Prudente e saggia, educò le ragazze con amore preventivo. Aperto il piccolo laboratorio – come capitò anche a don Bosco –, il Signore le inviò le prime orfane da accogliere. Arrivano le prime collaboratrici, che don Pestarino chiamerà Figlie dell’Immacolata.
Don Bosco arriva a Mornese con i suoi giovani nel 1864 per aprire un collegio per i ragazzi del paese. Maria lo guarda ed esclama: “Don Bosco è un santo, e io lo sento”. Don Bosco visita il piccolo laboratorio delle Figlie dell’Immacolata e ne resta molto colpito.
Figlie dell’Immacolata...Figlie di Maria Ausiliatrice
Pio IX chiede a don Bosco di fondare un Istituto femminile, e lui, convocato don Pestarino, sceglie le Figlie dell’Immacolata, inviandole nel collegio appena costruito. Maria e le compagne soffrono la fame, anche a causa dell’iniziale ostilità dei compaesani, ma sono sempre allegre e la loro fede non vacilla mai.
Nel 1872 le prime quindici Figlie dell’Immacolata diventano Figlie di Maria Ausiliatrice. Maria è chiamata al governo, ma inizialmente si fa chiamare la Vicaria, perché, diceva, “la vera superiora è la Madonna”.
L’Istituto cresce e sciama e si aprono le prime case, le prime missioni in America. Maria è chiamata “la madre”. Nonostante tutto è semplice e premurosa con tutti, dà sempre l’esempio anche nei lavori più umili.
Con la sua saggezza indirizza la spiritualità dell’Istituto, incarnando nelle Figlie di Maria Ausiliatrice il carisma dato a don Bosco.
Morì a Nizza Monferrato il 14 maggio 1881, all’età di 44 anni. Alla sua morte l’Istituto contava già 165 suore e 65 novizie sparse in 28 case (19 in Italia, 3 in Francia e 6 in America).
Fu beatificata da Pio XI nel 1938 e canonizzata da Pio XII il 24 giugno del 1951.
La memoria liturgica della santa è stata fissata al 14 maggio, mentre la Famiglia Salesiana la ricorda al 13 maggio.
Autore: Sac. Domenico Paternò Sdb
Maria Domenica Mazzarello, Santa Cofondatrice
dell’Istituto delle Figlie di Maria Ausiliatrice, nacque il 9 maggio 1837 a
Mornese, nella frazione dei "Mazzarelli di qua", dove il padre e la
madre vivevano insieme alle famiglie di alcuni fratelli di lui. Qui, Maria
abitò fino al 1849 o 1850, data che attesta la nuova residenza alla Cascina
Valponasca che il nonno paterno di Maria Mazzarello,nel 1827, aveva preso in
locazione per sé, figli ed eredi. Essendo aumentati i membri della famiglia,
Giuseppe Mazzarello, il padre di Maria, decise di andare ad abitare alla
Valponasca. In questa casa, Maria Mazzarello visse gli anni dell’adolescenza e
della giovinezza. Era una ragazza come tante: piena di energia, vivace,
intelligente. Qui il ritmo della sua vita si modificò. Fino allora era stata il
braccio destro della madre, ma ora che la sorellina Felicita si era fatta più
grande, lei poteva seguire il padre in campagna. "Quando prevedeva fin
dalla sera innanzi di dover tornare un po’ tardi dalla chiesa, e si era nel
buono del lavoro in campagna [...] si levava ancor più presto del consueto e
prima di svegliare la sorella andava nella vigna a sbrigare buona parte del
proprio compito [...]. La sua vigoria fisica e il suo stesso carattere, oltre
al desiderio di rendersi utile, la portavano prepotentemente a un lavoro
virile" (dalla "Cronistoria dell’Istituto FMA"). Il 16 marzo
1858, il padre di Maria decise di lasciare la Valponasca, in seguito ad una
rapina avvenuta nella loro casa. La famiglia si trasferì, dunque, in paese, più
vicino alla Chiesa, con garnde gioia di Maria. Nel 1860 in Mornese ci fu una
grande epidemia di tifo. Don Pestarino aveva chiesto al padre la presenza di
Maria presso i parenti ammalati, alla frazione dei Mazzarelli. Egli si era
opposto, ma senza togliere a Maria la libertà di fare la sua scelta. E lei
l’aveva fatta dicendo a don Pestarino: "Se lei vuole, io vado, ma sono
sicura di prendermi la malattia". Dopo aver assistito gli zii malati,
Maria contrasse il tifo. Fu una malattia gravissima e lunga. Dio aveva i suoi
disegni. Maria si ammalò il giorno dell’Assunta (1860) e potè alzarsi soltanto
il 7 ottobre, dopo 52 giorni di letto. Il forte tralcio della sua vita,
spezzato, tornava a vivere con la fiducia riposta solo in Dio. Non più le
vigne, non più i campi: altra messe il Signore le aveva preparato. Maria,
indebolita dalla malattia, decise di imparare il lavoro di sarta, in modo da
poter aprire un piccolo laboratorio per le ragazze di Mornese. Questo le
avrebbe consentito, non solo di insegnare loro un mestiere, ma anche di
avvicinarle a Dio. realizzò questo desiderio insieme all’amica Petronilla.
Intanto, don Pestarino, pastore zelante, aveva proposto ad alcune giovani, fra
le quali anche Maria e Petronilla, di consacrarsi a Maria come "Figlie
dell’Immacolata". La casa adiacente alla parrocchia era stata fatta
costruire da don Pestarino, che vi abitava, con l’intenzione di cederla con il
tempo alle Figlie dell’Immacolata, perché vi potessero abitare insieme, quando
fossero rimaste senza parenti. Qui, nell’ottobre 1867, le Figlie
dell’Immacolata iniziarono a vivere in comunità. Le prime furono: Maria,
Petronilla, Giovanna Ferrettino e Teresa Pampuro. Con loro vissero anche alcune
altre ragazze. Maria, anche se gracile di salute, ebbe la piena approvazione
del padre che, da autentico educatore cristiano, assecondò le buone
inclinazioni di Maria, accompagnandola con il suo affetto. Maria Mazzarello non
sapeva dove il Signore la stava conducendo, ma si fidava di Lui; è certo che
sceglieva la via del radicalismo evangelico espresso nel semplice quotidiano e
nella gioia del cuore innamorato di Cristo. Ivi restarono fino al 23 maggio 1872 per trasferirsi successivamente al
collegio di Mornese, destinato loro da Don Bosco. Il 5 agosto dello stesso
anno, Maria Mazzarello e 10 sue compagne diedero inzio all’Istituto delle
Figlie di Maria Ausiliatrice, conscarandosi a Dio con i voti religiosi. Nel 1879 la Casa
Madre venne trasferita a Nizza Monferrato, luogo più facilmente accessibile
alle linee di comunicazione di quel tempo. Qui Madre Mazzarello morirà il 14
maggio 1881, all’età di 44 anni. Alla sua morte, l’Istituto delle Figlie di
Maria Ausililatrice contava già 165 suore e 65 novizie sparse in 28 case (19 in
Italia, 3 in Francia e 6 in America).
Il 3 maggio 1936 è dichiarata l’eroicità delle sue virtù.
Il 20 novembre 1938 è’ beatificata.
Il 24 giugno 1951 è canonizzata.
La sua opera continua e le Figlie di Maria Ausiliatrice fanno vivere ancora oggi il suo sogno in tutto il mondo.
Per saperne di più puoi visitare i siti:
Autore: Monica Roncari
SOURCE :
http://www.santiebeati.it/dettaglio/32600
MARIA DOMENICA Mazzarello,
santa
di Serena Veneziani - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 70
(2008)
MARIA DOMENICA Mazzarello, santa. – Nacque il 9 maggio 1837 nel piccolo
borgo di Mornese, nell’alto Monferrato, da Giuseppe e Maria Maddalena Calcagno,
contadini. Primogenita di dieci figli (di cui tre morti in giovane età)
trascorse gli anni della prima giovinezza aiutando i genitori nel lavoro dei
campi e prendendosi cura dei fratelli minori.
Nel 1854-55 nacque a Mornese, per iniziativa della maestra
Angela Maccagno e di Pestarino, consigliati nella redazione del regolamento da
Frassinetti, la Pia Unione delle figlie dell’Immacolata, cui M. aderì con la
maestra Maccagno e altre tre giovani.
Nel 1860 scoppiò in paese un’epidemia di tifo che M., allora
ventitreenne, contrasse nell’assistere una famiglia di parenti. La malattia la
portò quasi alla morte e, dopo la guarigione, ne rese la salute più
cagionevole. Si dedicò in seguito con l’amica Petronilla Mazzarello a imparare
e poi insegnare il mestiere di sarta alle fanciulle della zona, proponendosi
nel contempo di educarle ai precetti religiosi. Poiché le richieste di
apprendistato aumentavano, venne presto affittato un locale adeguato, adibito a
laboratorio, accanto alla chiesa del paese, cui si aggiunse la fondazione di un
ospizio per ragazze orfane e di un luogo di ritrovo per le giovani nei giorni
festivi e nelle brevi pause del lavoro quotidiano.
Nell’ottobre 1864 Giovanni Bosco visitò Mornese con un gruppo
di allievi ed ebbe modo di conoscere e apprezzare le iniziative dell’Unione.
Poco dopo la partenza degli ospiti, Pestarino mise a disposizione di M.,
dell’amica Petronilla e di altre due giovani una nuova dimora affinché
continuassero l’opera da loro iniziata attuando una scelta di vita comunitaria
fuori dall’ambito familiare.
Attraverso la collaborazione con Pestarino e appoggiato nel
progetto dallo stesso papa Pio IX, Giovanni Bosco maturò l’idea della
fondazione a Mornese di un’istituzione religiosa femminile con le stesse
finalità della Congregazione maschile dei salesiani. Tale progetto, facilitato
dalla concordanza tra le linee guida salesiane e il progetto educativo e
religioso che M. aveva portato avanti con le sue compagne, fu realizzato
dapprima con la compilazione di un abbozzo delle costituzioni consegnate nel
1871 a Pestarino, poi, all’inizio del 1872, attraverso la trasformazione vera e
propria delle figlie dell’Immacolata nell’Istituto delle figlie di Maria
Ausiliatrice, poi conosciute anche con il nome di salesiane di S. Giovanni
Bosco.
M., in seguito riconosciuta accanto a Giovanni Bosco
cofondatrice della Congregazione femminile, venne eletta il 29 genn. 1872 prima
superiora. Fu tra le prime undici giovani che il 5 ag. 1872 fecero professione
dei voti per tre anni (poi perpetui dal 1875) davanti al vescovo di Acqui,
mons. G.M. Sciandra. Esse si trasferirono in un apposito spazio, il collegio di
Borgoalto, in un primo tempo pensato da Giovanni Bosco come luogo di educazione
maschile. Cominciarono così ad affluire a Mornese fanciulle per ricevere
un’istruzione nella nuova istituzione, insieme con il necessario personale
docente qualificato. Tra le discenti fu anche M., impegnata nello studio della
scrittura e della pronuncia dell’italiano, parlato diffusamente nella zona solo
in forma dialettale.
Le costituzioni della Società salesiana (cui era aggregato
anche il nuovo istituto femminile) furono approvate in ogni loro parte dalla
commissione cardinalizia e con decreto papale il 3 apr. 1874. In esse era prevista
una dipendenza diretta del nascituro ramo femminile dal rettore maggiore del
ramo maschile. Le regole per le figlie di Maria Ausiliatrice, scritte da
Giovanni Bosco, furono approvate all’interno della diocesi da mons. Sciandra
nel 1876 e pubblicate per la prima volta a Torino nel 1878.
Negli anni che seguirono le case dell’istituto si
moltiplicarono, dapprima in Piemonte e in Liguria, poi in altre parti d’Italia,
tra cui nel 1880 a Catania e a Bronte. L’attività delle appartenenti alla
Congregazione, la cui casa generalizia, fino al 1879 a Mornese, fu poi
trasferita da Giovanni Bosco a Nizza Monferrato, si diffuse presto anche fuori
dai confini italiani: nel 1877 in Francia (Nizza Marittima) e in America Latina
(Montevideo), dando il via a spedizioni di stampo missionaristico che
investirono con successo, oltre l’Uruguay e l’Argentina, altri luoghi del
continente americano non ancora toccati da missioni, come la Patagonia (1880).
M. aveva appena salutato, nel febbraio 1881, la terza
spedizione missionaria in partenza da Marsiglia per la Terra del Fuoco, quando,
colta da grave malore, fu trasportata per la convalescenza a Saint-Cyr, e
quindi in Italia.
M. morì poco dopo, il 14 maggio 1881, presso la casa
generalizia di Nizza Monferrato.
Fonti e Bibl.: Lettere e scritti di M. sono riuniti in Cronistoria
dell’Istituto delle figlie di Maria Ausiliatrice, a cura di G. Capetti,
I-III, Roma 1974-77; Lettere
di s. Maria Domenica Mazzarello, a cura di M.E. Posada, Milano 1975; M.E.
Posada - A. Costa - P. Cavaglià, La sapienza della vita. Lettere di Maria
Domenica Mazzarello, Torino 1994; P. Cavaglià - A. Costa, Orme di
vita, tracce di futuro. Fonti e testimonianze sulla prima comunità delle figlie
di Maria Ausiliatrice (1870-1881), Roma 1996. Si vedano ancora: G.B.
Francesia, Suor
M. M. e i primi due lustri delle figlie di Maria Ausiliatrice, San Benigno
Canavese 1906; G. Mainetti, M.
M. Profilo, Torino 1933; Id., La prima discepola di s. Giovanni Bosco,
Torino 1938; E. Ceria, La
beata M. M., confondatrice delle figlie di Maria Ausiliatrice, Torino
1938; G. Favini, Santa
M.D. M., confondatrice e prima superiora generale delle figlie di Maria
Ausiliatrice, Torino 1951; F. Maccono, Santa M.D. M. confondatrice e prima
superiora generale delle figlie di Maria Ausiliatrice, I-II, Torino
1960; M.P. Giudici, Una
donna di ieri e di oggi. S. M.D. M. (1837-1881), Torino 1980; L. Castano, Madre M.,
santa e confondatrice delle figlie di Maria Ausiliatrice, Torino 1981; Attuale
perché vera. Contributi su s. M.D. M., a cura di M.E. Posada, Roma 1987;
A. Deleidi, La
dimensione mariana della vocazione della figlia di Maria Ausiliatrice alle
origini dell’Istituto, in Madre ed educatrice: contributi
sull’identità mariana dell’Istituto delle figlie di Maria Ausiliatrice, a
cura di M.P. Manello, Roma 1988, pp. 27-36; M.E. Posada, Storia e
santità. Influsso del teologo G. Frassinetti sulla spiritualità di s. M. M.,
Roma 1992; D. Agasso, M.
M.: il comandamento della gioia, Torino 1993; Un progetto di vita per l’educazione della
donna. Contributi sull’identità educativa delle figlie di Maria Ausiliatrice,
a cura di P. Cavaglià - P. Del Core, Roma 1994, pp. 67-78, 109-129, 131-162; La maestra
delle novizie di fronte alle nuove istanze formative. Approccio
interdisciplinare ad una identità complessa, a cura di E. Rosanna - G.
Niro, Roma 1995, pp. 21-30, 193-206; L. Castano, Perfezione cristiana in don Bosco e madre
M., Torino 1996, pp. 81-111; A. Caviglia - G.B. Lemoyne - A. Kothgasser, M.D. M.: profezia di
una vita, Roma 1996; M. Ko - P. Cavaglià - J. Colomer, Da
Gerusalemme a Mornese e a tutto il mondo. Meditazioni sulla prima comunità
cristiana e sulla prima comunità delle figlie di Maria Ausiliatrice, Roma
1996, pp. 96-173; S. Vrancken, Tempo della scelta. M.D. M. sulle vie
dell’educazione, Roma 2000; Enc. cattolica, VIII, p. 134; Bibliotheca
sanctorum, VIII, coll. 1061-1063; Diz. degli istituti di perfezione,
III, coll. 1609-1613 (s.v.
Figlie di Maria Ausiliatrice); V, coll. 950 s. (s.v. M.D. M.); Enc.
pedagogica, IV, pp. 7474-7477.