Sigismond, fresque sur le mur nord de la nef de l'église
de la Trinité de Constance
, peinte entre 1417 et 1437
Saint Sigismond
Roi martyr (✝ 524)
Fils du roi de
Bourgogne, il épousa la fille du roi d'Italie Ostrogothe. Attaché à l'arianisme
par sa famille, il se convertit à la vraie foi grâce à
saint Avit, l'évêque
de Vienne en Gaule. Il s'employa alors à expurger l'hérésie de son royaume et
il fit construire la célèbre abbaye d'Agaune, Saint Maurice dans le Valais
suisse.
Sa vie ne fut pas exempte de crimes, en particulier lorsqu'il fit étrangler
Sigéric, le fils d'Ostrogothe pour plaire à sa seconde femme qui voulait que ce
soit l'un de ses enfants qui monte sur le trône. Il s'en repentit et fit
pénitence en se retirant au monastère d'Agaune.
Mais lorsque les fils de Clovis envahirent la Bourgogne, il dut fuir pour
chercher un refuge où se cacher. Il fut rattrapé par les soldats de Clodomir
qui le jetèrent dans un puits avec sa femme et ses enfants. Depuis, il est
considéré comme un martyr.
"On raconte que saint Sigismond fut martyrisé et précipité dans un
puits en 524: l'eau de ce puits avait la propriété de guérir toutes les
fièvres." (site de la vallée de la Loire)
"Saint Sigismond a été jeté dans un puits au lieu dit 'Le Champ Rosé'
près d'un lieu appelé 'La Colonne' hameau existant encore sous le nom de
Coulemelle sur la commune de Saint-Peravy-la-Colombe (45310), commune jouxtant
celle de Saint-Sigismond (Loiret)" (un internaute)
"Saint Sigismond fut jeté dans un puits qui se situe dans un petit
village proche de Coulmiers, qui s'appelle d'ailleurs Saint Sigismond. L'église
de ce village est construite sur ce puits, et l'eau de ce puits était réputée
pour guérir des fièvres. Des pèlerinages étaient organisés encore au début du
XXe siècle." (un internaute)
"Le corps du roi repose à St-Maurice en Valais/Suisse" (un
internaute)
À Agaune en Suisse, la mise au tombeau de saint Sigismond, roi de
Bourgogne, qui se convertit de l’hérésie arienne à la foi catholique, établit
en ce lieu devant les tombes des martyrs un chœur de religieux tenus de chanter
l’office sans interruption, lava un crime abominable dans la pénitence, les
larmes et les jeûnes, et trouva la mort dans l’Orléanais, jeté dans un puits
par ses ennemis.
Martyrologe
romain
Saint
Sigismond était fils de Gondebaud, roi des Burgondes qui était arien. Converti
de l’arianisme à la foi orthodoxe grâce à l’influence de Saint Avit de Vienne
(Fêté le 5 Février), Saint Sigismond montra dès son élévation au trône de
Bourgogne ( 516) un grand souci pour la vie de l’Eglise Orthodoxe.
Dès 513,
le roi Gondebaud son père l’avait associé au trône et l’avait fait couronner à
Genève. Il fut alors nommé Patrice de l’Empire dans les Gaules, dignité que
conféraient aux princes burgondes les empereurs d’Orient dont ils se
glorifiaient d’être les mandataires.
Il réunit
des conciles contre les ariens et restaura le monastère de Saint Maurice
d’Agaune. En fait, il y fonda véritablement l’abbaye actuelle qui n’était
jusques alors ( 516) qu’un lieu où vivaient de saints ermites dans des cellules
séparées.
En 517,
il fit convoquer par son zèle le Concile d’Epaone présidé par Saint Avit. Il
tenta de purger son royaume des poisons du vice et de l’hérésie.
*
Malgré sa
piété, Saint Sigismond gardait néanmoins la grossièreté et l’impulsivité des
mœurs barbares. Après la mort de sa première épouse, il s’était remarié.
L’inimitié était grande entre son fils Sigeric et sa nouvelle épouse. Un jour
de fête, le fils reprocha à sa marâtre de porter les vêtements de sa mère
défunte. Celle-ci fut transportée de fureur et se mit à exciter Sigismond par
des paroles insidieuses. Elle prétendit que Sigeric voulait tuer son père et
s’emparer du royaume.
A cause
de cette accusation calomnieuse de complot, le roi fit étrangler son fils en sa
présence. Il tomba dans le piège de son épouse manœuvrée par le Malin. Mais à
peine le crime fut-il commis, qu’il se précipita en pleurs sur le cadavre et
alla se retirer à Agaune ( actuellement Monastère de Saint Maurice en Valais
Suisse) pour tenter d’expier son péché par une sévère pénitence. La tradition
rapporte qu’un vieillard lui dit alors: " C'est sur toi que tu dois
pleurer maintenant, toi qui, par suite d'un perfide conseil est devenu un cruel
parricide; celui que tu as fait périr innocent, n'a pas besoin qu'on le
pleure!"
Le roi
passa de longs jours dans les larmes et les jeûnes pour implorer de Dieu son
pardon. Il demanda au Seigneur que Celui-ci lui envoie son châtiment dans cette
vie terrestre. C’est pendant ce séjour au monastère d’Agaune qu’il y fit
instituer la Laus perennis, louange perpétuelle inspirée de la tradition des
Acémètes de Saint Marcel de Constantinople. Profitant de l’affaiblissement du
royaume burgonde, les princes francs du Nord lui déclarèrent la guerre. Vaincu,
le roi Sigismond s’enfuit et resta en un lieu alors appelé Verrosa ( actuel
Verrosaz) où il vêcut en ermite dans une grotte.
Il
s’était fait couper les cheveux et portait l’habit de moine. Quelques burgondes
vinrent le trouver et lui conseillèrent de se retirer au monastère d’Agaune,
mais c’était un piège par lequel on le livrait à ses ennemis. Il fut capturé
alors qu’il cherchait à atteindre Saint-Maurice et il fut conduit en Gaule et
jeté dans un puits près d’Orléans ( France), avec sa femme et ses enfants qui
étaient déjà prisonniers de Clodomir, un de ses plus farouches ennemis ( 1er
Mai 524).
Dieu, à
la demande suppliante du saint, punit son crime par la révolte de ses sujets,
mais il glorifia son repentir en illustrant son tombeau par des miracles et il
reçut le titre de saint comme le saint roi et prophète David pénitent.
Le corps
du saint resta trois ans dans ce puits. Souventes fois, on y vit une lampe
miraculeusement allumée. Le peuple accourut à ce lieu pour vénérer le saint
roi. On y bâtit peu à peu une chapelle, et des maisons s’élevèrent autour de ce
sanctuaire, formant unvillage que l’on appela le Puits de Saint Sigismond ou
simplement Saint Sigismond.[1]
Mais
c’est à Saint Maurice en Valais que le saint devint célèbre. Son corps ayant
été transféré à Agaune ( actuel Saint-Maurice en Valais), puis en partie à
Prague (son chef), il fut vénéré comme un martyr et des miracles nombreux
s’accomplirent auprès de son tombeau. Saint Grégoire de Tours qui est mort en
595, donc 71 ans après Saint Sigismond, rapporte déjà dans son livre des
martyrs et des confesseurs que les fidèles étaient guéris de la fièvre par
l’intercession de Saint Sigismond. Il guérissait également les hernies par son
intercession.
Une
antique prière éditée avec les œuvres de Saint Grégoire de Tours témoigne de la
puissance de cette intercession pour les pieux fidèles atteints de
fièvres...
C'est par un pur don, Seigneur
qu'au nom de ton élu Sigismond,
par la communion au Corps et au Sang de
Jésus-Christ Ton Fils,
que Tu chasseras de Ton Servieur N... que voici,
les frissons et l'ardeur des fièvres,
et que Tu daigneras lui rendre sa santé
première.
Amen!
C. L.-G.
[1] Ce village existe toujours.
Dans l’église se trouve le puits du saint. On en distribue l’eau qui a la vertu
de guérir des fièvres. La vénération du saint continue à ce jour.
SOURCE : http://orthodoxologie.blogspot.ca/2008/03/saint-sigismond-roi-des-burgondes.html
SOURCE : http://orthodoxologie.blogspot.ca/2008/03/saint-sigismond-roi-des-burgondes.html
Saint Sigismond
Roi des Burgondes
† 524
Fête le 1er Mai
Rien n’est plus admirable que ce choix de moyens dont se sert la
Providence pour opérer la sanctification des élus. Nous l’allons voir dans la
vie de Saint Sigismond. Saint Sigismond était fils de Gondebaud, roi des
burgondes qui était arien. Converti de l’arianisme à la foi orthodoxe grâce à
l’influence de Saint Avit de Vienne ( Fêté le 5 Février), Saint Sigismond
montra dès son élévation au trône de Bourgogne ( 516) un grand souci pour la
vie de l’Eglise Orthodoxe. Dès 513, le roi Gondebaud son père l’avait associé
au trône et l’avait fait couronner à Genève. Il fut alors nommé Patrice de
l’Empire dans les Gaules, dignité que conféraient aux princes burgondes les
empereurs d’Orient dont ils se glorifiaient d’être les mandataires. Il réunit
des conciles contre les ariens et restaura le monastère de Saint Maurice
d’Agaune. En fait, il y fonda véritablement l’abbaye actuelle qui n’était
jusqu’alors ( 516) qu’un lieu où vivaient de saints ermites dans des cellules
séparées. En 517, il fit convoquer par son zèle le Concile d’Epaone présidé par
Saint Avit. Il tenta de purger son royaume des poisons du vice et de l’hérésie.
Malgré sa piété, Saint Sigismond gardait néanmoins la grossièreté et
l’impulsivité des mœurs barbares. Après le mort de sa première épouse, il s’était
remarié. L’inimitié était grande entre son fils Sigeric et sa nouvelle épouse.
Un jour de fête, le fils reprocha à sa marâtre de porter les vêtements de sa
mère défunte. Celle-ci fut transportée de fureur et se mit à exciter Sigismond
par des paroles insidieuses. Elle prétendit que Sigeric voulait tuer son père
et s’emparer du royaume. A cause de cette accusation calomnieuse de complot, le
roi fit étrangler son fils en sa présence. Il tomba dans le piège de son épouse
manœuvrée par le Malin. Mais à peine le crime fut-il commis, qu’il se précipita
en pleurs sur le cadavre et alla se retirer à Agaune ( actuellement Monastère
de Saint Maurice) pour tenter d’expier son péché par une sévère pénitence. La
tradition rapporte qu’un vieillard lui dit alors: “C’est sur toi que tu dois
pleurer maintenant, toi qui par suite d’un perfide conseil, est devenu un cruel
parricide; celui que tu as fait périr innocent n’a pas besoin qu’on le pleure.
“ Le roi passa de longs jours dans les larmes et les jeûnes pour implorer de
Dieu son pardon. Il demanda au Seigneur que Celui-ci lui envoie son châtiment
dans cette vie terrestre. C’est pendant ce séjour au monastère d’Agaune qu’il y
fit instituer la Laus perennis, louange perpétuelle inspirée de la tradition
des Acémètes de Saint Marcel de Constantinople. Profitant de l’affaiblissement
du royaume burgonde, les princes francs du nord lui déclarèrent la guerre.
Vaincu, le roi Sigismond s’enfuit et resta en un lieu alors appelé Verrosa (
actuel Verrosaz) où il vêcut en ermite dans une grotte. Il s’était fait couper
les cheveux et portait l’habit de moine. Quelques burgondes vinrent le trouver
et lui conseillèrent de se retirer au monastère d’Agaune, mais c’était un piège
par lequel on le livrait à ses ennemis. Il fut capturé alors qu’il cherchait à
atteindre Saint-Maurice et il fut conduit en Gaule et jeté dans un puits près
d’Orléans ( France), avec sa femme et ses enfants qui étaient déjà prisonniers
de Clodomir, un de ses plus farouches ennemis ( 1er Mai 524). Dieu, à la demande
suppliante du saint, punit son crime par la révolte de ses sujets, mais il
glorifia son repentir en illustrant son tombeau par des miracles et il reçut le
titre de saint comme le saint roi et prophète David pénitent. Le corps du saint
séjourna trois ans dans ce puits. Souventes fois, on y vit une lampe
miraculeusement allumée. Le peuple accourut à ce lieu pour vénérer le saint
roi. On y bâtit peu à peu une chapelle, et des maisons s’élevèrent autour de ce
sanctuaire, formant un village que l’on appela le Puits de Saint Sigismond ou
simplement Saint Sigismond. Ce village existe encore dans l'Orléanais. Le puits
du saint s'y trouve et l'on vient encore y puiser de l'eau pour la guérison du
corps et de l'âme. Une relique du saint est aussi présente dans ce lieu, chose
rare à notre époque... Mais c’est à Saint Maurice en Valais que le saint devint
célèbre. Son corps ayant été transféré à Agaune ( actuel Saint-Maurice en
Valais), puis en partie à Prague ( son chef), il fut vénéré comme un martyr et
des miracles nombreux s’accomplirent auprès de son tombeau. Saint Grégoire de
Tours qui est mort en 595, donc 71 ans après Saint Sigismond, rapporte déjà
dans son livre des martyrs et des confesseurs que les fidèles étaient guéris de
la fièvre par l’intercession de Saint Sigismond. Il faut noter qu'en ces temps
reculés, on appelait fièvres toutes sortes de maladies. Il guérissait également
les hernies par son intercession. Une antique prière éditée avec les œuvres de
Saint Grégoire de Tours témoigne de la puissance de son intercession pour les
pieux fidèles atteints de fièvres...
Prière à Saint Sigismond
C’est par un pur don Seigneur, qu’au nom de Ton élu Sigismond, par la
communion au corps et au sang de Jésus-Christ Ton fils, Tu chasseras de Ton
serviteur N... que voici, les frissons et l’ardeur des fièvres et que Tu
daigneras lui rendre sa santé première. Amen!
Hymne Acathiste à Saint Sigismond
Kondakion 1
Roi pénitent, reçois nos hymnes de louanges ô Saint Sigismond par
l’exemple de ta vie, le Seigneur nous apprend sa grande compassion, car en te
retirant de l’abîme du mal il t’éleva jusques au ciel où l’on te chante: Réjouis-toi,
Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Ikos 1
Tu étais l’illustre fils du Roi Gondebaud, élevé au sein de l’hérésie
des ariens, mai,s par l’influence de Saint Avit de Vienne tu retrouvas la foi
des Pères orthodoxes dans l’Eglise où l’on célèbre ainsi ta mémoire:
Réjouis-toi, Qui retrouvas le chemin de l’Orthodoxie
Réjouis-toi Souverain pieux sujet du monarque des Cieux
Réjouis-toi, Qui fus guidé dès ton jeune âge par un saint,
Réjouis-toi, Qui fus nourri du miel de la saine doctrine;
Réjouis-toi, Qui marchas sur la voie royale de l’Eglise,
Réjouis-toi Prince qui jamais ne méconnut le Christ-Roi
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 2
Ton père t’avait fait couronner à Genève et tu étais devenu patrice des
Gaules, titre donné par les empereurs d’Orient, garants de l’orthodoxie de la
Sainte Église où sans cesse monte vers Dieu l’Alléluia!
Ikos 2
Lorsque tu montras sur le trône des Burgondes, tu voulus devenir
bouclier de l’Eglise, tu lui fit de ton autorité un rempart, tu veillas à ce
qu’elle possède la paix pour ce les Saints Pères te louent dans les hauteurs:
Réjouis-toi Défenseur attentif de l’Eglise du Christ
Réjouis-toi Protection invincible contre les félons
Réjouis-toi Abri sûr contre les fourberies du Malin
Réjouis-toi Forteresse imprenable de la Paix céleste
Réjouis-toi Armure sans failles des serviteurs dévots
Réjouis-toi Escorte sur les chemins tortueux du monde
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 3
Portant Dieu dans ton cœur tu cheminas sur terre comme un subordonné du
monarque des cieux, tu fus la sentinelle de la tradition et la forteresse de
Dieu contre l’erreur, toujours psalmodiant vers son trône: Alléluia!
Ikos 3
Ton royaume fut toujours lié à l’Eglise, tu étais investi de la mission
sacrée de garder l’héritage qui te fut transmis par la grâce du Saint évêque
Avit de Vienne qui te chante avec les élus du haut des cieux:
Réjouis-toi Gardien consacré de la Sainte Orthodoxie
Réjouis-toi Champion sur la terre de la cause céleste
Réjouis-toiAthlète victorieux du saint combat
Réjouis-toi Prince garant des richesses spirituelles
Réjouis-toi Sauvegarde du dépôt de la Tradition
Réjouis-toi Bouclier ferme des saints canons de la foi
Réjouis-toi Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 4
Tu entrepris de débarrasser ton royaume de l’ivraie des ronces et des
filets mortels, que le malin avait jetés sur le terreau des vices ignominieux
et de l’hérésie, couvrant la voix de ceux qui chantaient: Alléluia!
Ikos 4
Les pasteurs de l’Eglise vinrent au Concile* Par lequel tu les
convoquais à Epaone* Où sous la présidence du hiérarque Avit* Tu rétablis
l’orthodoxie et la foi droite* Pour les fidèles qui te chantèrent alors :
Réjouis-toi Juge très droit des querelles ecclésiastiques
Réjouis-toi Qui rétablis les bornes de l’Orthodoxie
Réjouis-toi Qui préservas les fidèles de l’hérésie
Réjouis-toi Arbitre terrestre inspiré par le Très Haut
Réjouis-toi Souverain soucieux des brebis spirituelles
Réjouis-toi Voix de l’Eglise qui ne saurait défaillir
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 5
Dirigés par la grâce de Dieu en Avit, les pasteurs suivirent la clarté
doctrinale qui mena sans coup férir vers le Christ Dieu, affermis dans leur foi
pour mener leur troupeau dans la nef de l’Eglise comme l’Arche sûre, Où
retentit au long des jours l’Alléluia!
Ikos 5
Les saints évêques reconnaissants de ton appui, et louant la fermeté de
ta confession, te virent comme le protecteur de la foi et au plus haut des
cieux t’honorant de leurs chants, les anges clamèrent ces hymnes de louanges :
Réjouis-toi Parangon du gouvernement selon la foi
Réjouis-toi Illustration de la symphonie des pouvoirs
Réjouis-toi Accomplissement pur des principes chrétiens
Réjouis-toi Nef de l’état mené par le souffle de l’Esprit
Réjouis-toi Paradigme du souverain guidé par Dieu
Réjouis-toi Autorité qui s’incarne dans l’Evangile
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 6
Ayant établi la paix religieuse en Gaule, tu allas vers ce qui devint un
jour Agaune, tu y organisas la vie en communion établissant véritablement
l’Abbaye* Des martyrs qui chantent vers Dieu: Alléluia!
Ikos 6
Ayant dissipé les ténèbres de l’erreur, tu fis organiser la vie
cénobitique, tu contribuas par ta générosité à la dotation des biens pour le
Monastère et les saints martyrs d’Agaune du ciel te clamèrent:
Réjouis-toi Ami des hommes consacrés à Jésus-Christ
Réjouis-toi Soutien impeccable de la vie monastique
Réjouis-toi Aide généreuse des consacrés à Dieu
Réjouis-toi Manne terrestre sur le dur chemin du Ciel
Réjouis-toi Pierre qui soutient l’édifice de prières
Réjouis-toi Protection assurée de la Maison du Christ
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 7
Le saint martyr Maurice avec ses compagnons, Théories de témoins dont le
sang a rougi la terre d’Helvétie pour la rendre féconde, clamèrent vers Dieu
devant l’autel de l’Agneau, avec toi un immarcescible: Alléluia!
Ikos 7
L’Abbaye devint phare de l’Orthodoxie pour les voyageurs égarés de notre
monde, les voix s’élevèrent en puissant unisson, apportant au Seigneur le
sacrifice pur, des fidèles qui te louèrent en te chantant:
Réjouis-toi Qui fournis un havre sûr aux pèlerins d’Agaune
Réjouis-toi Membre terrestre de la céleste milice
Réjouis-toi Qui embellis le sanctuaire des saints martyrs
Réjouis-toi Qui changeas tes richesses mondaines en prières
Réjouis-toi Compagnon orant des soldats de Saint Maurice
Réjouis-toi Qui accumulas un trésor dans les Hauteurs
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 8
Ta deuxième épouse par le fait du Malin t’arracha violemment au Royaume
des Cieux, excitant ta fureur contre ton propre fils, elle te poussa à le faire
assassiner, t’empêchant de chanter vers Dieu: Alléluia!
Ikos 8
Aussitôt cette abomination accomplie, tu t’aperçus que tu te livrais au
Malin, tu te repentis de ton forfait, et par tes larmes comme rivières coulant,
tu voulus te purifier et nous te disons:
Réjouis-toi Qui chus dans le piège mais qui se relevas
Réjouis-toi Qui t’éloignas du Diable pour aller au Christ
Réjouis-toi Eclair de clarté après la noirceur du crime
Réjouis-toi Conscience de l’abomination du péché
Réjouis-toi Espoir dans l’abandon au Seigneur Tout Puissant
Réjouis-toi Reddition totale aux lois de la Providence
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 9
Tu t’enfuis au monastère de Saint Maurice, Cherchant refuge dans le
jeûne et dans l’ascèse, tu y créas la louange perpétuelle, où à l’instar des
acémètes de Byzance, les moines psalmodiaient sans cesse: Alléluia!
Ikos 9
Tu demandas à Dieu ton châtiment sur terre, désirant recouvrer le chemin
du salut comme un ermite tu vécus dans une grotte où tes gens vinrent par
trahison pour te perdre, tu allas calme vers la mort et nous chantons:
Réjouis-toi Repentir prompt et ferme après le manquement
Réjouis-toi Conscience aiguë de la gravité du péché
Réjouis-toi Eloignement du monde pour retrouver Dieu
Réjouis-toi Face à face permanent avec Ton Seigneur
Réjouis-toi Baptême des larmes amères du remords
Réjouis-toi Purification ultime par le martyre
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 10
Lors tu fus dépouillé de ta gloire terrestre, jeté en un puits avec
toute ta famille, la prière que tu fis à Dieu s’accomplit, ce châtiment que ton
oraison demandait remit dans ton cœur le chant de l’Alléluia!
Ikos 10
Maintes fois dans ce séjour de trois années une lumière jaillit au sein
des ténèbres et des fidèles par ta sainte intercession parvinrent jusques à
Dieu et furent guéris, chantant clamant et disant pour te remercier:
Réjouis-toi Dieu t’appela des ténèbres par la Lumière
Réjouis-toi Dont le pardon fut manifesté par le Ciel
Réjouis-toi Ecrin magnifique de la grâce du Christ
Réjouis-toi Dont le corps martyrisé fut source de Vie
Réjouis-toi Fontaine pure d’où jaillit la guérison
Réjouis-toi Dont les os clamèrent le pardon accordé
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 11
Toute hymne est impuissante qui tente de dire* Le mystère si profond de
ce repentir* Même si nous avions le langage de anges* Jamais nous ne pourrions
louer en suffisance* Notre Dieu qui agréa ton Alléluia!
Ikos 11
Car ton corps livré aux abîmes de la mort dans le puits reçut comme un
baptême de larmes, Sûr témoignage de ton repentir extrême effaçant ton péché
aux yeux de notre Dieu, c’est pourquoi admiratifs nous disons vers toi :
Réjouis-toi Guide vers la miséricorde du Seigneur
Réjouis-toi Icône de la magnanimité de Dieu
Réjouis-toi Espérance affirmée du pardon des péchés
Réjouis-toi Présentoir de l’abandon complet au Seigneur
Réjouis-toi Foi qui déplace les montagnes du malheur
Réjouis-toi Capitulation féconde devant l’Amour
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 12
Notre Dieu nous fait grâce des dettes anciennes, Il déchire la créance
de nos péchés, ton exemple ô Saint Sigismond Roi de Burgondie, nous apprend que
Sa Miséricorde insigne sauve ceux qui pleurent vers Lui: Alléluia!
Ikos 12
Le Christ par ta vie nous enseigne désormais que nul péché jamais
n’excède son pardon et que par sa seule grâce nous relevant, Il oublie notre
chute et nous élève aux cieux où résonne la louange de ton martyr:
Réjouis-toi Preuve obvie de la grande pitié du Seigneur
Réjouis-toi Exemple sûr pour les pécheurs qui se repentent
Réjouis-toi Témoignage évident de la bonté divine
Réjouis-toi Image vive et pieuse de la componction
Réjouis-toi Manifestation de la grâce salvifique
Réjouis-toi Incarnation subtile du retour vers Dieu
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 13
O Saint Roi Sigismond digne de nos louanges, au repentir semblable à
celui de David, intercède pour nous auprès du Dieu de Miséricorde, afin qu’il
nous enseigne aussi la componction, pour qu’imitant l’exemple de ta repentance,
nous clamions vers lui dans nos pleurs: Alléluia! ( ce Kondakion est répété
trois fois)
Ikos 1
Tu étais l’illustre fils du Roi Gondebaud, élevé au sein de l’hérésie des
ariens, mais par l’influence de Saint Avit de Vienne, tu retrouvas la foi des
Pères orthodoxes, d ans l’Eglise où l’on célèbre ainsi ta mémoire:
Réjouis-toi, Qui retrouvas le chemin de l’Orthodoxie
Réjouis-toi Souverain pieux sujet du monarque des Cieux
Réjouis-toi, Qui fus guidé dès ton jeune âge par un saint,
Réjouis-toi, Qui fus nourri du miel de la saine doctrine;
Réjouis-toi, Qui marchas sur la voie royale de l’Eglise,
Réjouis-toi Prince qui jamais ne méconnut le Christ Roi
Réjouis-toi, Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Kondakion 1
Roi pénitent, reçois nos hymnes de louanges ô Saint Sigismond par
l’exemple de ta vie, Le Seigneur nous apprend sa grande compassion, car en te
retirant de l’abîme du mal, Il t’éleva jusques au ciel où l’on te chante: Réjouis-toi,
Saint Sigismond Roi de Burgondie!
Prière à Saint Sigismond
O Saint Roi Sigismond modèle des chrétiens et gloire des pécheurs qui se
sont repentis, toi qui supportas avec vaillance pour Christ les peines et les
tourments du saint martyre, modèle de la repentance véritable, Fais que par ton
intercession auprès du Maître, nous puissions imiter ta grande pénitence,
purifiant nos âmes et nos corps du péché, en posant nos pas dans tes empreintes
sacrées. Et lorsque viendra l’heure de l’ultime combat, que par la grâce de tes
prières pour nous, le Seigneur nous accueille au sein de Son Royaume. Amen!
Tropaire
O Saint Roi Martyr Sigismond par ton exemple, tu nous guides sur le
chemin du repentir en nous montrant la miséricorde du Christ, tu ouvres pour
nous les portes du Paradis et nous ramènes dans les bras du Père aimant,
intercède auprès du Seigneur de compassion afin qu’Il accorde à nos âmes le
salut!
Kondakion ton 2
A l’instar du Saint Roi et Prophète David , tu souillas ton âme par un
ignoble meurtre, mais ayant perdu la grâce de notre Dieu, dans le jeûne et la
pénitence tu partis pour retrouver la voie du Royaume céleste, ton sacrifice au
Christ miséricordieux te réintégras dans l’amour de notre Dieu, Prie-Le pour
qu’Il daigne accorder à nous pécheurs Sa miséricorde et le salut de nos âmes!
Acathiste composé pour la gloire de Dieu et de Son saint martyr
Sigismond, Roi des Burgondes, par Claude Lopez-Ginisty
Texte extrait du blog http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.com
Saint Sigismond priant à Agaune pour l'absolution du
meurtre de son fils devant son cercueil en verre,
église Strobl,
Salzbourg
Died 523. Gunebald, ruler of the kingdom of Burgundy, in the early 6th century,
claimed to be a Christian but denied the divinity of Jesus Christ. His son and heir,
Sigismund, under the influence of Bishop Saint Avitus of Vienne, accepted the
truth. In 515, Sigismund built the famous monastery of Saint- Maurice at Agaune
in Valais, where many hermits had lived in scattered cells.
Sigismund succeeded his
father in 516. Although he had intellectually become a Christian, his temper
and savage ways remained those of a Vandal pagan. He had been king for scarcely
a year when his son Sigeric fell out with his stepmother, Sigismund's second
wife, who accused him of conspiracy to kill his father. The king took the
stepmother's part. So great became his rage during the course of the quarrel
that he ordered his officers to strangle the prince.
When Sigismund's temper
cooled, he was appalled at what he had done to his son. He strove to make
amends. He retired to the monastery of Saint-Maurice, bringing with him enough
monks to ensure that the voice of praise could be heard at all times.
The king became a lover of
the poor, liberally distributing his goods in their service. But still he felt
he had not properly made amends for the murder of Sigeric. Only some great
calamity, he felt, could atone for such an action; and in his prayers Saint
Sigismund welcomed anything that might happen to him by way of punishment in
this life that he might not suffer in the next.
Gunebald had killed the
grandfather of three royal sons of Clovis, king of the Franks. They decided not
only to take revenge by attacking Sigismund; they also aimed at overrunning
Burgundy, too. The three men conquered Sigismund in battle.
Sigismund disguised himself
in a monk's habit and hid in a cell near the abbey of Agaunum. For some time
Sigismund escaped their swords, but he was eventually found, captured, and
taken to Orléans for execution. His corpse was flung down a well at Columelle.
His shrine is near the Abbey of Agaunum, where he is honored as a martyr;
however his relics were translated to the cathedral of Prague by Emperor
Charles IV (Benedictines, Bentley, Husenbeth).
Sigismund
is depicted in art as an old king with a sword and well or font near him. At
times he may be shown (1) with his two sons by him; (2) enthroned with royal
regalia, a greyhound at his feet, Sigismondo Malatesta before him; (3) with a
sword and palm, armor by him; or (4) as a young ruler, crowned holding an orb
and scepter (Roeder). Sigismund is venerated at Rimini (Templo Malatestiana)
and is invoked against fever (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0501.shtml
Détail de La Vie de saint Sigismond,
Hepbach, chapelle Saint-Sigismond.
St. Sigismund, King of Burgundy, Martyr
WONDERFUL is the providence of God in the means by
which he preserves his elect from the contagion of vice, and conducts them to
eternal life. This saint was son of Gondebald, the Arian king of the
Burgundians; but embraced the Catholic faith through the instructions of St.
Alcimus Avitus, bishop of Vienne. 1 He succeeded to the kingdom of his father in 516, and in the midst of
barbarism lived humble, mortified, penitent, devout, and charitable, even on
the throne; a station in which the very name of true virtue is too often
scarcely known. Before the death of his father, he built the famous monastery
of St. Maurice at Agaune, in the Valais, in the year 515, where many holy
hermits lived before that time in scattered cells.—God permitted this good
prince to fall into a snare. He suffered his son Sigeric to be put to death,
upon an accusation forged by his second wife, of a conspiracy against his life:
but afterwards discovering the calumny, and pierced to the quick with remorse,
he retired to Agaune, where he did penance in tears and sack-cloth. He made it
his prayer to God that he might be punished in this life, to escape the divine
vengeance in the next.—His prayer was heard:—for being taken prisoner by
Chlodomir, the barbarous king of the Franks, he was, by his order, drowned in a
well at Columelle, four leagues from Orleans, after he had reigned one year.
His body was kept honourably at Agaune, till it was removed to the cathedral of
Prague by the emperor Charles IV. 2 It has been famous for many miracles. See St. Gregory of Tours, Hist.
Fr. l. 3, c. 5 and 6; and Henschenius’s Collections, t. 1, Maij. p. 83.
Note 1. The Burgundians were a principal tribe of the Vandals,
as Pliny and Zozimus assure us, and is further proved in the late history of
Burgundy, and in L’Essai sur les premiers Rois de Bourgone, et sur l’Origine
des Bourguignons, à Dijon, 4to. 1771. They are first met with on the banks of
the Vistula, in Prussia. When Procopius wrote, on this side of the Elbe, below
the Thuringi; in 407, they passed the Rhine into Gaul, and, under their first
king, Gondicaire, in 413, conquered the country between the Upper Rhine, the
Rhone, and the Saone, where they settled their kingdom, and shortly after
extended its limits, so that it comprised what was afterwards the duchy of
Burgundy, the Franche Comté, Provence, Lyonnois, Dauphiné, Savoye, &c.,
with the cities Geneva, Lyons, Autun, Basil, Nevers, Grenoble, Besançon,
Langres, Viviers, Embrun, Vienne, Orange, Carpentras, Apt, &c. Gondicarius,
the first king of the Burgundians, reigned fifty years, from 413 to 463, as
appears from his letter to Pope Hilary, and that pope’s answer, in which he
styles him his son, &c. Chilperic, his son, who succeeded him, was a
zealous Catholic prince; but, having reigned about twenty-eight years, was
assassinated with his wife, two sons, and brother Godomar, by his ambitious
brother, Gondebald, who had embraced the Arian heresy. After a reign of
twenty-five years, he died, in 516, leaving two sons, Sigismund and Godomar. He
reformed the code of the Burgundian laws, called from him Loi Gombette. His
brother Chilperic’s two daughters were brought up at his court at Geneva:
Chrone, the eldest, took the religious veil, Clotildis, the second, was married
to Clovis, king of the Franks, who waged war against him, to revenge the murder
of Chilperic, and besieged him in Avignon, but afterwards made peace with him.
Clodomir, king of Orleans, with his brothers, renewed this war against St.
Sigismund, whom he took and caused to be drowned at Orleans, in 524. Clodomir
pursued his brother and successor Godomar; but was defeated by him and slain.
Ten years after, Clotaire and Childebert vanquished him, in 533, from which
time the ancient kingdom of Burgundy was divided among the kings of the Franks.
Among these, Gontran, son of Clotaire I. took the title of King of Burgundy,
and reigned at Chalons sur Saone, though his brother Sigebert possessed a large
part of that country. Childebert, son of Sigebert, in 523, and Thierri II. the
son of Childebert, in 596, bore the same title. After the death of the latter,
in 613, Burgundy lost its title of a kingdom in the hands of French monarchs;
but was revived for a short time in Charles, youngest son of the Emperor
Lothaire, with the title of King of Provence, afterwards of Arles. Upper
Burgundy was called Franche Comté, because it owed only military service.
We find the Burgundians Christians and Catholics, under Gondicaire,
soon after they had crossed the Rhine, and were settled in France. From Sozomen
it appears that their conversion happened about the year 317. Those moderns who
imagine them infected with Arianism almost as soon as they were Christians, are
certainly mistaken. For it is manifest from Socrates, Nicephorus, Orosius,
&c., that they remained zealous Catholics above a century and a half after
their conversion to Christianity; not only to the year 440, fixed by Tillemont,
but down to 491. They fell into Arianism only in the close of that century, and
remained attached to that heresy no longer than about twenty years, during the
reign of Gondebald, their third king. See
Abrègè Chronologique de l’Hist. Eccl. Civile et Littèr, de Bourgogne, par M.
Mille, 8vo. 1770. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume V:
May. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/015.html
Détail de La Vie de saint Sigismond,
Hepbach, chapelle Saint-Sigismond.