samedi 21 janvier 2017

Saint FRUCTUEUX de TARRAGONE, évêque et martyr, et ses compagnons AUGURE et EULOGE, diacres et martyr

Saint Fructueux

et ses compagnons, Augure et Euloge de Tarragone, martyrs ( 259)

Evêque de Tarragone, martyr avec ses deux diacres, saint Augure et saint Euloge. Durant la persécution de l'empereur Gallien, ils furent d'abord jetés en prison, puis condamnés à être brûlés vifs. Quand leurs liens furent consumés, ils se mirent à prier les bras en croix et c'est ainsi qu'ils terminèrent leur martyre.


À Tarragone en Espagne, l’an 259, la passion des saints martyrs Fructueux, évêque, Augure et Euloge, diacres. Dans la persécution des empereurs Valérien et Gallien, après leur confession de foi devant le gouverneur, ils furent conduits à l’amphithéâtre, où l’évêque, en présence des fidèles, pria à haute voix pour l’Église catholique répandue dans la paix de l’Orient à l’Occident ; enfin précipités dans les flammes, et priant à genoux, ils achevèrent leur martyre.


Martyrologe romain




Les saints Fructueux, Augure et Euloge dans la chapelle des saints martyrs de la Cathédrale de Tarragone;
 statues du XVIIe siècle et reliquaire 

Saint Fructueux de Tarragone

Évêque et martyr

Fête le 21 janvier

† Tarraco, Espagne citérieure, 259

Évangélisateur historique de l’Espagne

Au cours des persécutions des empereurs romains Valérien Ier (253-260) et Gallien (253-268), le gouverneur Émilien fit arrêter cet évêque de Tarragone, en Catalogne, et ses diacres Augure et Euloge. Ils restèrent fermes dans leur foi et furent brûlés vifs. Les « Actes » détaillant leur martyre sont indiscutablement authentiques. Le site de l’église romane Santa María del Miracle à Tarragone, occupait l’emplacement d’un oratoire wisigothique consacré à la mémoire de saint Fructueux.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/fructueux-de-tarragone/


Fructueux de Tarragone

et ses compagnons martyrs

Évêque, Saint

† 259
Le feu de la persécution s'étant allumé sous le règne de Valérien et de Gallien, Fructueux, évêque de Tarragone, fut arrêté dans sa maison avec les diacres Augure et Euloge, par les soldats qu'on nommait bénéficiers ; c'était un dimanche 16 Janvier 259. Le saint évêque s'était jeté sur son lit pour y prendre un peu de repos : le bruit que les soldats faisaient à la porte de son logis étant venu frapper ses oreilles, il se leva promptement, et s'avança vers eux. Informé du sujet qui les amenait, il leur demanda seulement le temps de mettre sa chaussure, et les suivit avec joie. On le conduisit, avec ses deux diacres, dans une obscure prison, où il baptisa un catéchumène nommé Rogalien. Il consolait les fidèles qui venaient se recommander à ses prières, et les renvoyait après leur avoir donné sa bénédiction. Le vendredi, sixième jour de l'emprisonnement des confesseurs de Jésus-Christ, le gouverneur Émilien les envoya chercher. Il commença par demander à Fructueux s'il connaissait le dernier édit des Empereurs. « Je n'en ai aucune connaissance, répondit le Saint ; mais en tout cas, je vous déclare que je suis chrétien. Émilien : Les Empereurs ordonnent que tous leurs sujets sacrifient aux dieux. Fructueux : J'adore un Dieu qui a fait le ciel, la terre, et tout ce qu'ils renferment. Émilien : Ne savez-vous pas qu'il y a des dieux ? Fructueux : Je n'en sais rien. Émilien : Eh bien ! on vous l'apprendra. » Le Saint dans ce moment leva les yeux au ciel, et se mit à prier en lui-même. Le gouverneur reprit : « Qui craindra-t-on, qui adorera-t-on sur la terre, si l'on méprise le culte des dieux immortels et celui des Empereurs ? » Ensuite, se tournant vers Augure, il lui conseille de ne pas s arrêter à ce que Fructueux venait de dire. Mais le diacre lui répond en peu de mots, qu'il adore aussi le Dieu tout-puissant. Émilien ayant enfin demandé à Euloge s'il n'adorait pas aussi Fructueux, il en reçut cette réponse : « Je n'adore point mon évêque, mais le Dieu que mon évêque adore. Vous êtes donc évêque, dit Émilien à Fructueux ? Oui, je le suis, répondit le Saint. Émilien : Dites que vous l'avez été. » Ces dernières paroles donnaient à entendre que Fructueux allait perdre sa dignité avec sa vie. Les trois confesseurs furent aussitôt condamnés à être brûlés vifs.
Les païens eux-mêmes ne purent retenir leurs larmes, lorsqu'ils les virent conduire à l'amphithéâtre : ils aimaient Fructueux à cause de ses rares vertus. Pour les chrétiens, ils les suivirent avec une douleur mêlée de joie. Les martyrs triomphaient à la vue de la glorieuse éternité dans laquelle ils allaient entrer. Quelques-uns des frères présentèrent à leur évêque un verre d'eau et de vin pour le fortifier; mais il le refusa, en disant qu'il n'était pas encore l'heure de rompre le jeûne. Il était alors dix heures du matin. « Je remets, ajouta le Saint, à rompre le jeûne dans le ciel avec les patriarches et les prophètes. » Lorsqu'il fut arrivé à l'amphithéâtre, Augustal, son lecteur, s'approcha de lui, fondant en larmes, et le pria de trouver bon qu'il le déchaussât. « Mon fils, répondit le Saint, ne prenez pas cette peine, je me déchausserai bien moi-même. » En même temps Félix, soldat chrétien, le conjura de se souvenir de lui dans ses prières. « Je dois, dit Fructueux en élevant la voix, prier pour toute l'Église répandue par toute la terre, depuis l'Orient jusqu'à l'Occident. C'est comme s'il eût dit : Restez toujours dans le sein de l'Église, et vous aurez part à mes prières, » Martial l'ayant conjuré d'adresser au moins quelques paroles de consolation à son Église affligée : « Mes frères, dit-il, en se tournant vers les chrétiens, mes frères, le Seigneur ne vous laissera point sans pasteur ; il est fidèle à ses promesses. Ne vous attristez n point sur mon sort, une heure de souffrance est bientôt passée. » Cependant on attache les trois Saints au poteau, et on allume le feu : mais les flammes parurent d'abord les respecter. Lorsque les liens qui serraient leurs mains eurent été consumés, ils les étendirent en forme de croix pour prier, et remirent leurs âmes à Dieu avant que le feu eût endommagé leurs corps.
Après leur mort, Babylas et Mygdonius, domestiques du gouverneur, et du nombre des chrétiens, les virent monter glorieusement au ciel. Ils les montrèrent à la fille d'Emilien, qui les vit aussi ; ils allèrent promptement avertir Émilien lui-même, afin qu'il fût témoin du triomphe de ces hommes qu'il avait condamnés au feu. Il vint ; mais il ne vit rien, son infidélité l'en rendant indigne.
La nuit suivante, les chrétiens s'étant rendus à l'amphithéâtre, enlevèrent les corps des martyrs à demi-brûlés, et en partagèrent entre eux les précieux restes : mais sur un avertissement du ciel, chacun rapporta ce qu'il avait pris, et on enferma dans un même tombeau les reliques des soldats de Jésus-Christ.
Source : Alban Butler : Vies des pères des martyrs et des autres principaux saints. Tome  1. Traduction: Godescard.

Fructuosus B, Augurius & Eulogius MM (RM)


Died 259. Fructuosus was the bishop of Tarragoña, Spain, who was martyred with his deacons SS Augurius and Eulogius, during the persecutions of Valerian and Gallienus--that is all that is really known about him.


Their authentic 'acts' relate that they were arrested on Sunday, January 16, just as they were going to bed. The bishop asked for permission to put on his shoes, after which he cheerfully followed the arresting guards. In prison they spent their time in fervent prayer, full of joy at the prospect of the crown prepared for them. Fructuosus blessed those who visited him and on Monday baptized a catechumen named Rogatianus. On Wednesday they kept the usual fast of the stations until 3:00 p.m.
A few days later, on Friday, January 21, the three were brought before the governor. Their examination was short and to the point: the prisoners affirmed their worship of one God, and were sentenced to be burned to death.

Officers were posted to prevent any demonstration because even the pagans loved Fructuosus due to his rare virtues. The Christians accompanied them with sorrow tempered with joy. The faithful offered Saint Fructuosus a cup of wine, which he refused because, being it was only 10:00 a.m., it was too early to break the fast.

Even with the guards at the gate of the amphitheater some of the Christians were able to get close. The bishop's lector, Augustalis, weepingly asked permission to remove his bishop's shoes. Felix, a Christian soldier stepped in and asked the bishop for his prayers. Fructuosus replied so that all could hear, "I am bound to bear in mind the whole universal church from East to West. Remain always in the bosom of the Catholic Church, and you will have a share in my prayers" and added words of comfort to his flock. As the flames enveloped them and burned through their bonds, say the 'acts,' "they stretched forth their arms in token of the Lord's victory, praying to him till they gave up their souls." The account of their examination is still extant and thoroughly authentic.

Tradition adds that Babylas and Mygdone, two Christian servants of the governor, saw the heavens open and the saints carried up with crowns on their heads. By night the faithful came and each took some part of the martyrs' bodies to their own home, but heaven admonished them and they each returned the relics to a single grave. (Attwater, Benedictines, Encyclopedia, Husenbeth).

In art this trio is portrayed as a bishop and two deacons singing on their funeral pyre. They are venerated at Tarragona and in Africa (Husenbeth, Roeder).

St. Fructuosus of Tarragona

A bishop and martyr; d. 21 January, 259. During the night of 16 January, he, together with his deacons Augurius and Eulogius, was led into prison, and on 21 January tried by the judge Aemilianus. He confessed that he was a Christian and a bishop, whereupon all three were sentenced to be burnt alive. They underwent the ordeal courageously, and, praying and with outstretched hands, gave up the ghost. In this position they are depicted. St. Augustine mentions them in one of his sermons (273), and the Spanish poet Prudentius has celebrated them in a hymn (Peristephanon, hymn, 6).
Meier, Gabriel. "St. Fructuosus of Tarragona." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 21 Jan. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/06311b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06311b.htm

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06311b.htm



Fructuosus (1) M., bp. of Tarragona
Fructuosus (1), M., bp. of Tarragona in the 3rd cent. The Acta of his martyrdom and of his two deacons and fellow-sufferers, Eulogius and Augurius, are the most ancient Spanish Acta, and marked by a realistic simplicity which contrasts very favourably with many of the Acta of Diocletian's persecution. Prudentius made use of them in his hymn to the martyrs (Felix Tarraco Fructuose vestris, etc., Peristeph. vi.), and they are largely quoted by St. Augustine (Serm. 273, Migne, Patr. Lat. xxxviii.). Under Valerian and Gallienus in the consulate of Aemilianus and Bassus (a.d. 259), Aemilianus Praeses of Tarragona issued an edict against the Christians, compelling all to sacrifice to the gods. Hearing this, bp. Fructuosus and the whole church of Tarragona gave themselves to unceasing prayer. One night, after Fructuosus had retired, four apparitores appeared at his gate and summoned him and his deacons before the Praeses. This was Sunday, and they remained in prison till Friday, enjoying, however, some intercourse with the brethren outside. Fructuosus even baptized a catechumen within the prison. Appearing before the Praeses, all three simply and steadfastly avowed their faith. Finally the Praeses asked Fructuosus, "Art thou the bishop of the Christians?" He answered, "I am." The Praeses retorted, "Thou wast," and gave orders for them to be scourged and burnt alive. On their way to the amphitheatre Christians and heathens alike crowded around in sympathy. Some offered Fructuosus a cup of aromatic strengthening drink. He refused, saying, "It is not yet time to break the fast " (it being Friday, and ten o'clock; the Friday fast lasting till three). At the gate of the amphitheatre Fructuosus addressed the people. "Be of good cheer; a pastor shall not be wanting to you, nor shall the love and promise of God fail you, either here or hereafter. For this which you behold is but the infirmity of an hour." After the flames were kindled, the ligatures binding their hands were quickly burnt; then Fructuosus, consuetudinis memor, fell on his knees and so passed away.
This is the account of the Acta printed by Tamayo in the Martyr. Hisp. (vol. i. Jan. 21) from a 14th-cent. calendar in the library of the cathedral of Astorga. It omits important points contained in the Bollandist Acta (A.A. S.S. Jan. ii.), which are the same as those printed by Florez (Esp. Sag. xxv.).
[M.A.W.]



SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0121.shtml

Santi Fruttuoso, Augurio ed Eulogio Martiri



Martirologio Romano: A Tarragona nella Spagna Citeriore, passione dei santi martiri Fruttuoso, vescovo, Augurio ed Eulogio, suoi diaconi: sotto gli imperatori Valeriano e Gallieno, dopo aver confessato la loro fede al cospetto del procuratore Emiliano, furono condotti nell’anfiteatro, dove, rivolta a chiara voce dal vescovo verso i fedeli presenti una preghiera per la pace della Chiesa, portarono a compimento il loro martirio gettati tra le fiamme e pregando in ginocchio.

La Spagna, terra di martiri anche recenti, vanta una tradizione di eroismo cristiano che risale ai primi secoli., come attesta la “passione” dei Santi Fruttuoso, Augurio ed Eulogio, forse il primo documento storico sulla persecuzione anticristiana arrivato fino a noi. Una tradizione che sconfina nella leggenda attribuisce il primo annuncio del cristianesimo in questa terra direttamente all’apostolo Paolo. Certo è che nel terzo secolo la Chiesa nella penisola iberica è consolidata e ben impiantata. Sulla cattedra episcopale di Tarragona siede il vescovo Fruttuoso, di cui non conosciamo l’età e neppure la durata dell’episcopato, anche se dalla popolarità e dalla stima di cui gode, e che traspaiono dal racconto del martirio, possiamo desumere non fosse troppo giovane e comunque alla guida di questa chiesa da un periodo sufficiente a farsi conoscere ed apprezzare anche dai pagani. Nel primo pomeriggio di domenica 16 gennaio dell’anno 259, all’ora della siesta, alcuni soldati bussano alla porta del vescovo, che li accoglie in pantofole nell’ingresso di casa. E’ appena stato emanato il secondo editto dell’imperatore Valeriano contro i cristiani e i soldati sono stati inviati con il preciso scopo di accompagnare il vescovo Fruttuoso davanti al console Emiliano. Gli viene concesso di posare le pantofole e di calzare un paio di scarpe e insieme a lui portano via anche i due diaconi, Augurio ed Eulogio. Che non si tratti di una semplice convocazione, ma di un arresto in piena regola, lo dimostra il fatto che i tre vengono subito rinchiusi in carcere.. I cristiani tarragonesi non abbandonano il loro vescovo e non si vergognano di lui: fanno anzi la fila per andarlo a trovare e a portargli un po’ di viveri, e tutto questo movimento probabilmente induce il console ad accelerare i tempi del processo. Senza contare che Fruttuoso non cessa neppure in cella di esercitare il suo ministero: di sicuro si sa che amministra un battesimo, ma è probabile che abbia anche confessato fino all’ultimo. Cioè fino al venerdì successivo, 21 gennaio, quando Fruttuoso e i suoi due diaconi, vengono portati in tribunale. La loro testimonianza è limpida e coraggiosa, resa con una serenità ed una forza che impressionano. Li condannano ad essere bruciati vivi, quel giorno stesso, nell’anfiteatro. “Devo custodire nel mio animo l’intera chiesa cattolica che si espande da oriente a occidente”, risponde Fruttuoso a quei suoi fedeli che pretenderebbero da lui un ricordo particolare dall’aldilà. Su una catasta di legno si consuma lentamente e dolorosamente il loro sacrificio, mentre i tre martiri si sostengono a vicenda e cantano la loro fede fino all’ultimo. A sera, quando anche le ultime fiamme si sono spente, i cristiani si precipitano su quello che resta dei poveri corpi per accaparrarsi almeno una manciata delle loro ceneri, ma devono restituirle quanto prima, perché è lo stesso Fruttuoso ad esigerlo, apparendo in sogno a quei fedeli troppo devoti: quasi una prosecuzione “post mortem” del suo magistero, per tutelare la fede dei suoi cristiani da ogni forma di fanatismo o superstizione. Quelle ceneri, probabilmente sotto la spinta delle invasioni saracene, arrivano poi in Liguria, nella baia di Capodimonte, (dove da 50 anni è stata immersa la statua del “Cristo degli Abissi”) e tutt’ora sono conservate nell’abbazia dedicata a San Fruttuoso, il cui culto, probabilmente in virtù della dignità episcopale, ha finito per prevalere su quello dei due “poveri” diaconi Augurio ed Eulogio, caduti un po’ nel dimenticatoio.


Autore: Gianpiero Pettiti