Saint Maxime de Turin
Évêque (+ v.
423)
Il est le patron de cette ville. On pense qu'il serait né à Verceil en Italie. Il aurait assisté au concile de Milan où sa position dans la hiérarchie témoigne de son influence.
"Saint Maxime, Évêque de Turin (Italie). Il est cité en 398, alors que sa ville, dotée d'une garnison et menacée par des bandes barbares en déplacement vers les Alpes occidentales, servait de refuge à des populations rurales en fuite.
Devant une telle situation, Maxime, dont on connaît près de quatre-vingt-dix homélies, encourageait à réagir à cette dégradation du sens civique et à la désagrégation sociale. L'évêque n'hésitait pas à stigmatiser les fidèles profitant du malheur des temps, rappelant avec force le lien profond existant entre devoir du chrétien et devoir du citoyen. Saint Maxime rappelait aussi que l'amour traditionnel de la patrie inclut le devoir fiscal.
L'analyse historique et littéraire de ce grand personnage, a ajouté le Pape, "montre la croissante prise de responsabilité de l'autorité ecclésiastique dans un contexte où elle devait progressivement se substituer à une autorité civile disparaissant... Il est évident que si les choses sont très différentes aujourd'hui... les devoirs des croyants dans la société et envers leur pays demeurent valides. La convergence des devoirs de l'honnête citoyen et ceux du bon chrétien demeure des plus actuelles".
Source: VIS 071031 (320) Le 31 octobre 2007, catéchèse de Benoît XVI pour l'audience générale.
À Turin, entre 408 et 413, saint Maxime, premier évêque de cette ville. Par sa
prédication toute paternelle, il amena les foules païennes à la foi du Christ
et les dirigea par son enseignement plein de sagesse à la récompense du salut.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1389/Saint-Maxime-de-Turin.html
Saint Maxime de Turin
Il fut un des
prédicateurs de l’Évangile les plus en vue de l’époque patristique, et tout ce
que nous savons à son sujet nous est parvenu par son corpus d’homélies
reconstitué de façon critique à l’époque contemporaine.
Parmi les rares données
biographiques certaines, on sait que Maxime n’était pas originaire de Turin
mais qu’il y fut présent, comme Évêque de cette ville, lors d’un Concile qui
s’y tint au début du V ème siècle.
À ses capacités
oratoires, fruit d’une lecture assidue des Écritures et de la fréquentation des
vénérables Pères de son temps, Maxime joignait une nette sensibilité
liturgique, qui lui permit de fournir des interprétations subtiles et
originales sur les Sacrements, et plus généralement sur le Culte Chrétien.
Il voua son activité
pastorale surtout à l’élimination de toute forme de syncrétisme et de tout
résidu de paganisme dans la pratique des Chrétiens, et plus encore à la
diffusion dans les campagnes du message évangélique qui, à cette époque, restait
encore très circonscrit au monde urbain.
Saint Maxime de Turin
Ier Évêque de la ville
Maxime, Ier Évêque de
Turin, florissait dans le Ve siècle. On pense, d’après quelques passages de ses
homélies, qu’il était né à Verceil.
Il avait fait dans sa
jeunesse une étude approfondie des Écritures et dès qu’il fut élevé au
Sacerdoce, il signala son zèle pour la Foi Chrétienne par de continuelles
prédications dans les diverses provinces de la Lombardie.
Il assista, comme Évêque,
au Concile de Milan en 451 et il souscrivit à celui de Rome en 465,
immédiatement après le Pape Saint Hilaire, ce qui prouve qu’il était le plus
âgé de tous les prélats ; on croit qu’il mourut peu de temps après son
retour dan son diocèse.
Il nous reste de Saint Maxime de Turin un grand nombre de Sermons, dont
plusieurs avaient été attribuées à Saint Ambroise, à Saint Augustin, à Eusèbe
d’Émèse, sur les principales Fêtes de l’année et sur différents sujet de
morale.
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 31 octobre 2007
Saint Maxime de Turin
Chers frères et sœurs!
Entre la fin du quatrième
siècle et le début du cinquième, un autre Père de l'Eglise, après saint
Ambroise, contribua de manière décisive à la diffusion et à la consolidation du
christianisme dans l'Italie du Nord: il s'agit de saint Maxime, que nous
retrouvons Evêque de Turin en 398, un an après la mort d'Ambroise. Les
informations sur lui sont peu nombreuses; en revanche, un recueil d'environ
quatre-vingt-dix Sermons est parvenu jusqu'à nous, d'où ressort le lien profond
et vital de l'Evêque avec sa ville, qui atteste un point de contact évident
entre le ministère épiscopal d'Ambroise et celui de Maxime.
A cette époque, de graves
tensions troublaient le bon déroulement de la coexistence civile ordonnée. Dans
ce contexte, Maxime réussit à rassembler le peuple chrétien autour de sa
personne de pasteur et de maître. La ville était menacée par des groupes
dispersés de barbares qui, entrés par les frontières de l'Est, avançaient
jusqu'aux Alpes occidentales. C'est pourquoi Turin était protégée de manière stable
par des garnisons militaires, et devenait, lors des moments critiques, le
refuge des populations en fuite des campagnes et des centres urbains manquant
de protection. Les interventions de Maxime, face à cette situation, témoignent
de son engagement pour réagir à la dégradation civile et à la désagrégation.
Même s'il reste difficile de déterminer la composition sociale des
destinataires des Sermons, il semble que la prédication de Maxime - pour éviter
le risque de rester générique - s'adressait de manière spécifique à un groupe
sélectionné de la communauté chrétienne de Turin, constitué par de riches
propriétaires terriens, dont les possessions se trouvaient dans la campagne
turinoise et leur maison en ville. Ce fut un choix pastoral lucide de l'Evêque,
qui entrevit dans ce type de prédication la voie la plus efficace pour
conserver et renforcer son lien avec le peuple.
Pour illustrer dans cette
perspective le ministère de Maxime dans sa ville, on peut s'appuyer par exemple
sur les Sermons 17 et 18, consacrés à un thème toujours actuel, qui est celui
de la richesse et de la pauvreté dans les communautés chrétiennes. Même dans ce
domaine, la ville était parcourue par de graves tensions. Les richesses étaient
accumulées et cachées. "Personne ne pense au besoin de l'autre",
constate avec amertume l'Evêque dans son dix-septième Sermon. "En effet,
de nombreux chrétiens non seulement ne distribuent pas les choses qui leur
appartiennent, mais volent également celles des autres. Non seulement, disais-je,
en recueillant leur argent, ils ne l'apportent pas aux pieds des apôtres, mais
ils éloignent aussi des prêtres leurs frères qui cherchent de l'aide". Et
il conclut: "Dans notre ville, il y a beaucoup de visiteurs ou de
pèlerins. Faites ce que vous avez promis" en adhérant à la foi, "pour
que l'on ne vous dise pas à vous aussi ce qui fut dit à Ananie:
"Vous n'avez pas menti aux hommes, mais à Dieu"" (Sermon 17,
2-3).
Dans le Sermon suivant,
le dix-huitième, Maxime dénonce des formes récurrentes de
spéculations sur les malheurs d'autrui. "Dis-moi,
chrétien", ainsi l'Evêque apostrophe-t-il ses fidèles,
"dis-moi: pourquoi as-tu pris la proie abandonnée par les pillards?
Pourquoi as-tu introduit dans ta maison un "gain", comme tu le penses
toi-même, déchiré et contaminé?". "Mais peut-être", poursuit-il,
"dis-tu l'avoir acheté, et crois pour cette raison éviter l'accusation
d'avarice. Mais ce n'est pas de cette façon que l'on peut faire correspondre
l'achat à la vente. C'est une bonne chose d'acheter, mais en temps de paix, ce
que l'on vend librement, et non au cours d'un pillage ce qui a été volé... Agis
donc en chrétien et en citoyen qui achète pour restituer" (Sermon
18, 3). Sans en avoir l'air, Maxime arrive ainsi à prêcher une relation
profonde entre les devoirs du chrétien et ceux du citoyen. A ses yeux, vivre la
vie chrétienne signifie également assumer les engagements civils. Inversement,
chaque chrétien qui, "bien que pouvant vivre de son travail, capture la
proie d'autrui avec la fureur des fauves"; qui "menace son voisin,
qui chaque jour tente de ronger les frontières d'autrui, de s'emparer des
produits", ne lui apparaît même plus semblable au renard qui égorge les
poules, mais au loup qui se jette sur les porcs (Sermon 41, 4).
Par rapport à l'attitude
prudente de défense prise par Ambroise pour justifier sa célèbre initiative de
racheter les prisonniers de guerre, apparaissent clairement les changements
historiques intervenus dans la relation entre l'Evêque et les institutions de
la ville. Désormais soutenu par une législation qui invitait les chrétiens à
racheter les prisonniers, Maxime, face à l'écroulement des autorités civiles de
l'Empire romain, se sentait pleinement autorisé à exercer dans ce sens un
véritable pouvoir de contrôle sur la ville. Ce pouvoir serait ensuite devenu
toujours plus vaste et efficace, jusqu'à remplacer l'absence des magistrats et
des institutions civiles. Dans ce contexte, Maxime œuvre non seulement pour
rallumer chez les fidèles l'amour traditionnel envers la patrie de la ville,
mais il proclame également le devoir précis de faire face aux charges fiscales,
aussi lourdes et désagréables que celles-ci puissent paraître" (Sermon 26,
2). En somme, le ton et la substance des Sermons cités semblent supposer une
conscience accrue de la responsabilité politique de l'Evêque dans les
circonstances historiques spécifiques. Il est la "sentinelle" placée
dans la ville. Qui sont ces sentinelles, se demande en effet Maxime dans le
Sermon 92, "sinon les bienheureux Evêques, qui, placés pour ainsi dire sur
un rocher élevé de sagesse pour la défense des peuples, voient de loin les maux
qui surviennent?". Et dans le Sermon 89, l'Evêque de Turin illustre aux
fidèles ses tâches, utilisant une comparaison singulière entre la fonction
épiscopale et celle des abeilles: "Comme l'abeille", dit-il,
les Evêques "observent la chasteté du corps, présentent la nourriture de
la vie céleste, utilisent l'aiguillon de la loi. Ils sont purs pour sanctifier,
doux pour restaurer, sévères pour punir". C'est ainsi que saint Maxime
décrit la tâche de l'Evêque à son époque.
En définitive, l'analyse
historique et littéraire révèle une conscience croissante de la responsabilité
politique de l'autorité ecclésiastique, dans un contexte dans lequel celle-ci
commençait, de fait, à remplacer l'autorité civile. Telle est, en effet, la
ligne du développement du ministère de l'Evêque en Italie du nord-ouest, à
partir d'Eusèbe, qui "comme un moine" habitait dans sa ville de
Verceil, jusqu'à Maxime de Turin, placé "comme sentinelle" sur le
rocher le plus haut de la ville. Il est évident que le contexte historique,
culturel et social est aujourd'hui profondément différent. Le contexte actuel
est plutôt celui qui est dessiné par mon vénéré prédécesseur, le Pape Jean-Paul
II, dans l'Exhortation Ecclesia
in Europa, dans laquelle il offre une analyse articulée des défis et des
signes d'espérance pour l'Eglise en Europe aujourd'hui (6-22). Quoi qu'il en
soit, en dehors des conditions différentes, les devoirs du croyant envers sa
ville et sa patrie restent toujours valables. Le lien des engagements du
"citoyen honnête" avec ceux du "bon chrétien" n'est pas du
tout dépassé.
En conclusion, je
voudrais rappeler ce que dit la Constitution pastorale Gaudium
et spes, pour éclairer l'un des aspects les plus importants de l'unité de
la vie du chrétien: la cohérence entre foi et comportement, entre
Evangile et culture. Le Concile exhorte les fidèles à "remplir avec zèle
et fidélité leurs tâches terrestres, en se laissant conduire par l'esprit de
l'Evangile. Ils s'éloignent de la vérité ceux qui, sachant que nous n'avons
point ici-bas de cité permanente, mais que nous marchons vers la cité future,
croient pouvoir, pour cela, négliger leurs tâches humaines, sans s'apercevoir
que la foi même, compte tenu de la vocation de chacun, leur en fait un devoir
plus pressant" (n. 43). En suivant le magistère de saint Maxime et de
nombreux autres Pères, nous faisons nôtre le souhait du Concile, que les
fidèles soient toujours plus désireux de "mener toutes leurs activités
terrestres, en unissant dans une synthèse vitale tous les efforts humains,
familiaux, professionnels, scientifiques, techniques, avec les
valeurs religieuses, sous la souveraine ordonnance desquelles tout se trouve
coordonné à la gloire de Dieu" (ibid.) et donc au bien de
l'humanité.
* * *
Je salue les pèlerins
francophones, tout particulièrement les jeunes servants de messe et les membres
des aumôneries de lycées. En suivant l’enseignement de saint Maxime, je vous
invite tous à vivre une cohérence toujours plus résolue entre la foi et la vie,
entre l’Évangile et la culture.
© Copyright 2007 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071031.html
19e-
of 20e-eeuwse reliekhouder van de Heilige Maximus in de Schatkamer van de
Onze-Lieve-Vrouwebasiliek in Maastricht. De reliekhouder van gedreven koper
bevat een antieke kelkcuppa.
« Voici le jour que le Seigneur a fait » (Ps 117,24)
Par Saint Maxime de
Turin (?-v. 420),
Évêque . Sermon 36 ; PL
57, 605 (trad. coll. Icthus t. 10, p. 262)
Laissons éclater notre
joie, mes frères, aujourd'hui comme hier.
Si les ombres de la nuit
ont interrompu nos réjouissances, le jour saint n'est pas achevé :
-la clarté que répand la
joie du Seigneur est éternelle. Le Christ nous illuminait hier ; aujourd'hui
encore resplendit sa lumière.
« Jésus Christ est le
même hier et aujourd'hui » dit le bienheureux apôtre Paul (He 13,8).
Oui, pour nous le Christ
s'est fait le jour. Pour nous, il est né aujourd'hui, comme l'annonce Dieu son
Père par la voix de David :
-« Tu es mon fils ;
aujourd'hui je t'ai engendré » (Ps 2,7).
Qu'est-ce à dire ?
Qu'il n'a pas engendré
son fils un jour, mais qu'il l'a engendré jour et lumière lui-même.
Oui, le Christ est notre aujourd'hui : splendeur vivante et sans déclin, il ne
cesse d'embraser le monde qu'il porte (He 1,3) et ce flamboiement éternel
semble n'être qu'un jour.
« Mille ans sont à tes
yeux comme un seul jour » s'écrie le prophète (Ps 89,4).
Oui, le Christ est ce
jour unique, parce que unique est l'éternité de Dieu.
Il est notre aujourd'hui
: le passé, enfui, ne lui échappe pas ; l'avenir, inconnu, n'a pas de secrets
pour lui. Lumière souveraine, il étreint tout, il connaît tout, à tous les
temps il est présent et il les possède tous.
Devant lui, le passé ne
peut pas s'effondrer, ni l'avenir se dérober.
Cet aujourd'hui n'est pas
le temps où selon la chair il est né de la Vierge Marie, ni celui où selon la
divinité, il sort de la bouche de Dieu son Père, mais le temps où il est
ressuscité d'entre les morts :
-« Il a ressuscité Jésus,
dit l'apôtre Paul ; ainsi est-il écrit au psaume deuxième : ' Tu es mon fils ;
aujourd'hui je t'ai engendré ' » (Ac 13,33).
Vraiment, il est notre aujourd'hui, quand, jailli de la nuit épaisse des enfers,
il embrase les hommes.
Vraiment, il est notre
jour, celui que les noirs complots de ses ennemis n'ont pas pu obscurcir.
Nul jour mieux que ce
jour n'a su accueillir la lumière : à tous les morts, il a rendu et le jour et
la vie.
La vieillesse avait étendu
les hommes dans la mort ; il les a relevés dans la vigueur de son aujourd'hui.
BENEDICT XVI
GENERAL AUDIENCE
Saint Peter's Square
Wednesday, 31 October 2007
Saint Maximus of Turin
Dear Brothers and
Sisters,
Between the end of the
fourth century and the beginning of the fifth, another Father of the Church
after St Ambrose made a great contribution to the spread and consolidation of
Christianity in Northern Italy: St Maximus, whom we come across in 398 as Bishop
of Turin, a year after St Ambrose's death. Very little is known about him; in
compensation, we have inherited a collection of about 90 of his Sermons. It
is possible to perceive in them the Bishop's profound and vital bond with his
city, which attests to an evident point of contact between the episcopal
ministry of Ambrose and that of Maximus.
At that time serious
tensions were disturbing orderly civil coexistence. In this context, as pastor
and teacher, Maximus succeeded in obtaining the Christian people's support. The
city was threatened by various groups of barbarians. They entered by the
Eastern passes, which went as far as the Western Alps. Turin was therefore
permanently garrisoned by troops and at critical moments became a refuge for
the populations fleeing from the countryside and urban centres where there was
no protection. Maximus' interventions in the face of this situation testify to
his commitment to respond to the civil degradation and disintegration. Although
it is still difficult to determine the social composition of those for whom
the Sermons were intended, it would seem that Maximus' preaching - to
avoid the risk of vagueness - was specifically addressed to a chosen nucleus of
the Christian community of Turin, consisting of rich landowners who had
property in the Turinese countryside and a house in the city. This was a
clear-sighted pastoral decision by the Bishop, who saw this type of preaching
as the most effective way to preserve and strengthen his own ties with the
people.
To illustrate this view
of Maximus' ministry in his city, I would like to point out for example Sermons 17
and 18, dedicated to an ever timely topic: wealth and poverty in Christian
communities. In this context too, the city was fraught with serious tensions.
Riches were accumulated and hidden. "No one thinks about the needs of
others", the Bishop remarked bitterly in his 17th Sermon. "In
fact, not only do many Christians not share their own possessions but they also
rob others of theirs. Not only, I say, do they not bring the money they collect
to the feet of the apostles, but in addition, they drag from priests' feet
their own brethren who are seeking help". And he concluded: "In our
cities there are many guests or pilgrims. Do what you have promised",
adhering to faith, "so that what was said to Ananias will not be said to
you as well: "You have not lied to men, but to God'" (Sermon 17,
2-3).
In the next Sermon, the
18th, Maximus condemns the recurring forms of exploitation of others'
misfortunes. "Tell me, Christian", the Bishop reprimands his
faithful, "tell me why you snatched the booty abandoned by the plunderers?
Why did you take home "ill-gotten gains' as you yourself think, torn apart
and contaminated?". "But perhaps", he continues, "you say
you have purchased them, and thereby believe you are avoiding the accusation of
avarice. However, this is not the way to equate purchasing with selling.
"It is a good thing to make purchases, but that means what is sold freely
in times of peace, not goods looted during the sack of a city... So act as a
Christian and a citizen who purchases in order to repay" (Sermon 18:
3). Without being too obvious, Maximus thus managed to preach a profound
relationship between a Christian's and a citizen's duties. In his eyes, living
a Christian life also meant assuming civil commitments. Vice-versa, every
Christian who, "despite being able to live by his own work, seizes the
booty of others with the ferocity of wild beasts"; who "tricks his
neighbour, who tries every day to nibble away at the boundaries of others, to
gain possession of their produce", does not compare to a fox biting off
the heads of chickens but rather to a wolf savaging pigs (Sermon 41, 4).
In comparison with the
cautious, defensive attitude that Ambrose adopted to justify his famous project
of redeeming prisoners of war, the historical changes that occurred in the
relationship between the Bishop and the municipal institutions are clearly
evident. By now sustained through legislation that invited Christians to redeem
prisoners, Maximus, with the collapse of the civil authority of the Roman
Empire, felt fully authorized in this regard to exercise true control over the
city. This control was to become increasingly extensive and effective until it
replaced the irresponsible evasion of the magistrates and civil institutions.
In this context, Maximus not only strove to rekindle in the faithful the
traditional love for their hometown, but he also proclaimed the precise
duty to pay taxes, however burdensome and unpleasant they might appear
(cf. Sermon 26, 2). In short, the tone and substance of theSermons imply
an increased awareness of the Bishop's political responsibility in the specific
historical circumstances. He was "the lookout tower" posted in the
city. Whoever could these watchmen be, Maximus wonders in Sermon 92,
"other than the most blessed Bishops set on a lofty rock of wisdom, so to
speak, to defend the peoples and to warn them about the evils approaching in
the distance?". And in Sermon 89 the Bishop of Turin describes
his tasks to his faithful, making a unique comparison between the Bishop's
function and the function of bees: "Like the bee", he said, Bishops
"observe bodily chastity, they offer the food of heavenly life using the
sting of the law. They are pure in sanctifying, gentle in restoring and severe
in punishing". With these words, St Maximus described the task of the
Bishop in his time.
In short, historical and literary analysis show an increasing awareness of the political responsibility of the ecclesiastical authority in a context in which it continued de facto to replace the civil authority.
Indeed, the ministry of the Bishop of Northwest Italy, starting with Eusebius
who dwelled in his Vercelli "like a monk" to Maximus of Turin,
positioned "like a sentinel" on the highest rock in the city,
developed along these lines. It is obvious that the contemporary historical,
cultural and social context is profoundly different. Today's context is rather
the context outlined by my venerable Predecessor, Pope John Paul II, in the
Post-Synodal Apostolic Exhortation Ecclesia
in Europa, in which he offers an articulate analysis of the challenges and
signs of hope for the Church in Europe today (nn. 6-22). In any case, on the
basis of the changed conditions, the believer's duties to his city and his
homeland still remain effective. The combination of the commitments of the
"honest citizen" with those of the "good Christian" has not
in fact disappeared.
In conclusion, to
highlight one of the most important aspects of the unity of Christian life, I
would like to recall the words of the Pastoral Constitution Gaudium
et Spes: consistency between faith and conduct, between Gospel and culture.
The Council exhorts the faithful "to perform their duties faithfully in
the spirit of the Gospel. It is a mistake to think that, because we have here
no lasting city, but seek the city which is to come, we are entitled to shirk
our earthly responsibilities; this is to forget that by our faith we are bound
all the more to fulfil these responsibilities according to the vocation of each
one" (n. 43). In following the Magisterium of St Maximus and of many other
Fathers, let us make our own the Council's desire that the faithful may be
increasingly anxious to "carry out their earthly activity in such a way as
to integrate human, domestic, professional, scientific and technical
enterprises with religious values, under whose supreme direction all things are
ordered to the glory of God" (ibid.) and thus for humanity's good.
To special groups:
Dear Brothers and
Sisters,
I warmly greet the
Sisters of the Resurrection present in Rome for the Beatification of their
Foundress Mother Celine Chludzinska Borzecka. May the Lord grant them the grace
of following generously in her footsteps. I also welcome the members of the
Risso Kossei-kai Buddhist group from Japan. Upon all the English-speaking
visitors, including those from England, Wales, Ireland, Australia, Denmark,
Sweden, Canada, the Philippines and the United States, I invoke God's abundant
Blessings.
Lastly, I address my
greeting to the young people, the sick and the newly-weds. May
the forthcoming celebrations of the Solemnity of All Saints and the
Commemoration of All Souls be a favourable opportunity for each and every one
to raise their gaze to Heaven and to contemplate the future, ultimate and
definitive realities that await us.
© Copyright 2007 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071031.html
Profile
First known bishop of Turin, Italy.
In 451 he
attended the synod of Milan where
northern Italian bishops accepted
the letter of Pope Leo
I which set forth the orthodox doctrine of the Incarnation. Attended
the the Synod of Rome in 465. Theological writer with
118 homilies, 116 sermons, and 6 treatises surviving.
Legend says that a cleric
one day followed him with evil intention to a retired chapel.
The cleric suddenly became so thirsty that he implored Maximus for help.
A roe happened
to pass by, which Maximus caused to stop so the cleric could drink its milk.
Born
c.380 at
Rhaetia (in modern Switzerland)
c.466 of
natural causes
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maximus-of-turin/
IN
HONOREM SANCTI MAXIMI ORDO POPVLVSQUE TAVRINENSIS
La chiesa
di San Massimo, dedicata al primo vescovo di Torino, è un edificio di culto cattolico che si trova nella zona centrale
di Torino, in via San Massimo angolo via Mazzini, non lontano
da corso Vittorio Emanuele II.
Maximus, Bishop of Turin
Maximus (16) , bp.
of Turin, writer, reckoned as Maximus II., the third bishop, by Cappelletti (Le
Chiese d’Ital. xiv. 12, 14, 76), who puts a Maximus I. in 390 as the first
bishop. Ughelli ( Ital. Sac. iv. 1022) counts them as one (cf.
Boll. Acta SS. 25 Jun. v. 48). He was present at the council of Milan
in 451 and signed the letter to pope Leo (Leo, Ep. 97; Labbe, iv.
583). He was also at the council of Rome in 465, where his name appears next
after pope Hilary's, apparently on account of his seniority (Labbe, v. 86).
Gennadius of Massilia (d. 496) gives a sketch of his works, most of which are
still extant, but strangely says that he died in the reign of Arcadius and
Honorius, i.e.before 423. This has led some to think that there were two
bishops of this name, but the early date given by Gennadius seems
irreconcilable with the many allusions to Nestorian doctrines in the homilies
on the Nativity, and the general opinion is that he is wrong (Gennad. de
Scrip. Eccl. c. xl. in Patr. Lat. lviii. 1081). The works of
Maximus are in vol. lvii. of Migne's Patrologia Latina . They consist
of 117 homilies, 116 sermons, 3 tractates on baptism, 2 (of very doubtful
authority) entitled respectively contra Paganosand contra Judaeos ,
and a collection of expositions de Capitulis Evangeliorum (also
doubtful). Many of the sermons and homilies were formerly ascribed to St.
Ambrose, St. Augustine, St. Leo, etc. Several are on the great church
festivals.
Points of interest in the homilies and sermons are: the notice of fixed
lections (e.g. Hom, 36 and 37); abstinence from flesh meat in Lent (Hom.
44); no fasting or kneeling at prayer between Easter and Pentecost (Hom. 61).
In Hom. 62, on the other hand, he mentions that the vigil of Pentecost was
observed as a fast. This custom therefore probably originated in his time. St.
Leo, mentioning the fast of Pentecost, makes it clear that he means the fast
immediately following the festival. In Hom. 83 Maximus comments on the creed,
which is exactly the same as the Roman creed given by Rufinus. Among
contemporary events alluded to may be noticed the synod of Milan in 389, at
which Jovinian was condemned (Hom. 9). Seven homilies (86–92) refer to the
terror of the city at an impending barbaric invasion, apparently Attila's
inroad, 452. Another homily (94) refers to the destruction of the church of
Milan on the same occasion. He several times refers to superstitions in his
diocese; their observance of the Calends of Jan. (16), their tumults during an
eclipse (100), the idolatry still lurking among the lower orders (Serm. 101,
102). There are homilies on the feast of the Nativity of St. John the Baptist,
on St. Lawrence, St. Cyprian, St. Agnes, and St. Eusebius of Vercelli, and
several on the festival of SS. Peter and Paul which are worth particular
attention. In some of these he uses very decided language on the supremacy of
St. Peter, e.g. , speaking of him as the keystone of the church (Hom.
54), the "magister navis" (Serm. 114); and as entrusted with
"totius Ecclesiae gubernacula" (Hom. 70). But in other places he
speaks of St. Peter as supreme in discipline, St. Paul in doctrine, and remarks
"inter ipsos quis cui praeponatur incertum est" (72). Nowhere does he
allude to the church of Rome as inheriting exclusively the supremacy of St.
Peter. Gennadius mentions a work of Maximus de Spiritali Baptismi Gratia ,
and three treatises on this subject, formerly ascribed to St. Augustine, are
published by Migne with the works of Maximus, on the strength of three ancient
MSS., one of which the church of Turin possesses. Nothing in their style is
against Migne's conclusion. The first treatise dwells on the significance of
the anointing of the ears before baptism; the second gives an interrogatory
creed identical with the one mentioned above in the homilies, and alludes to
the custom of baptizing on the third day after the profession of faith; the
third speaks of the anointing of the head after baptism, by which is conferred
the full regal and sacerdotal dignity spoken of by St. Peter, and of the custom
of washing the feet at the same time, after the example of Christ. See F.
Savio's Gli Antichi Veseovi d'Italia (Turin, 1899), p. 283.
[M.F.A.]
Copyright Statement
These files are public domain.
Text Courtesy of BibleSupport.com.
Used by Permission.
Bibliography Information
Wace, Henry. Entry for 'Maximus, Bishop of Turin'. A Dictionary of Early
Christian Biography.
http://.studylight.org/dictionaries/hwd/view.cgi?n=554. 1911.
SOURCE : http://www.studylight.org/dictionaries/hwd/view.cgi?n=554
La chiesa di San Massimo, dedicata al primo vescovo di Torino,
St. Maximus of Turin
Bishop and theological writer,
b. probably in Rhaetia, about 380; d. shortly after 465. Only two dates are
historically established in his life. In 451 he was at the synod of Milan where
the bishops of
Northern Italy accepted
the celebrated letter (epistola dogmatica) of Leo
I, setting forth the orthodox doctrine of
the Incarnation against the Nestorians and Eutychians (Mansi,
"SS. Conc. Coll. Ampl.", VI, 143). Among nineteen subscribers Maximus
is the eighth, and since the order was determined by age, Maximus must then
have been about seventy years old. The second established date is 465, when he
was at the Synod of Rome.
(Mansi,
VII, 959, 965 sq.) Here the subscription of Maximus follows immediately after
the pope's,
showing he was the oldest of the forty-eight bishops present.
The approximate time and place of his birth may be surmised from a passage in
Sermo 81 (P.L., LVII, 695), where he designates himself as a witness of
the martyrdom of
three missionary priests in
397 at Anaunia in the Rhaetian Alps. History does not mention him after 465. He
is the first known bishop of Turin,
then a suffragan see of Milan.
His successor was St. Victor. His name is in the Roman martyrology on
25 June, and the city of Turin honours him
as its patron. A life which, however, is entirely unreliable, was written after
the eleventh century, and is printed in "Acta SS.", June, VII, 3rd
ed., 44-46. It states that a cleric one
day followed him with an evil intention
to a retired chapel,
where the saint was
wont to pray.
The cleric suddenly became so thirsty that he implored Maximus for help. A roe
happened to pass which the saint caused
to stop, so that the cleric could partake of its milk. This legend accounts for
the fact that St. Maximus is represented in art as pointing at a roe.
He is the author of
numerous discourses, first edited by Bruni, and published by order of Pius
VI at the Propaganda in
1784 (reprinted in P.L., LVII). These discourses, delivered to the people by
the saint,
consist of one hundred and eighteen homilies,
one hundred and sixteen sermons, and six treatises (tractatus). Homilies 1-63
are de tempore, i.e. on the seasons of the ecclesiastical year
and on the feasts of Our
Lord; 64-82, de sanctis, i.e. on the saints whose
feast was commemorated on the day on which they were delivered; 83-118, de
diversis, i.e. exegetical,
dogmatical or moral. Sermons 1-55 are de tempore; 56-93, de sanctis;
93-116, de diversis. Three of the treatises are on baptism,
one against the Pagans,
and one against the Jews.
The last two are extant only in fragments, and their genuineness is doubtful.
The sixth treatise, whose genuineness is also doubtful,
contains short discourses on twenty-three topics taken from the Four
Gospels. An appendix contains writings of uncertain authorship; thirty-one
sermons, three homilies,
and two long epistles addressed to a sick friend. Many writings, however, which
Bruni ascribes to Maximus are of doubtful origin.
The discourses are usually very brief, and couched in forcible, though at times
over flowery language. Among the many facts of liturgy and history touched on
in the discourses are: abstinence during Lent (hom.
44), no fasting or
kneeling at prayers during paschal
time (hom. 61), fasting on
the Vigil of Pentecost (hom. 62), the synod of Milan in
389 at which Jovinianus was condemned (hom. 9), the impending barbarian
invasion (hom. 86-92), the destruction of the Church of Milan by
the barbarians (hom. 94), various pagan superstitions still
prevalent at his time (hom. 16, 100-02), the supremacy of St. Peter (hom. 54,
70, 72, serm. 114). All his discourses manifest his solicitude for the eternal
welfare of his flock, and in many he fearlessly rebukes the survivals of paganism and
defends the orthodox faith against
the inroads of heresy.
Sources
Ferreri, S. Massimo,
vescovo di Torino e i suoi tempi (3rd ed., Turin, 1868); Savio, Gli
antichi vescovi d'Italia (Turin, 1899), 283-294; Fessler-Jungmann, Institutiones
Patrologiae, II (Innsbruck, 1892), ii, 256-76; Argles in Dict. Christ.
Biog., s.v. Maximus (16); Bardenhewer, Patrology, tr. Shahan
(St. Louis, 1908), 527-8.
Ott,
Michael. "St. Maximus of Turin." The Catholic Encyclopedia. Vol.
10. New York: Robert Appleton Company, 1911. 25 Jun.
2020 <http://www.newadvent.org/cathen/10081a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Fr. Paul-Dominique Masiclat, O.P.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/10081a.htm
HE was one of the lights of the fifth century, and was indefatigable in preaching the word of God, as Gennadius takes notice; for which function he eminently qualified himself by making the holy scriptures the subject of his continual study and meditation. He assisted at the council of Milan in 451, and at that of Rome under Pope Hilary, in 465, in which latter he subscribed the first after the pope. He died soon after this year. We have a considerable number of his homilies extant on the principal festivals of the year, and on several saints, as St. Stephen, St. Agnes, St. Laurence, St. Cyprian, &c. In his homily on the holy martyrs Octavius, Aventius, and Solutor, whose relics were kept at Turin, where they had received their crowns, he says, “All the martyrs are to be honoured by us, but especially those whose relics we possess. They assist us by their prayers; they preserve us as to our bodies in this life, and receive us when we depart hence.” In his two homilies on Thanksgiving, 1 he earnestly inculcates the duty of paying daily the homage of praise to our Creator, for which he recommends the Psalms: he strongly insists that no one ought ever to neglect morning and evening prayer, or his thanksgiving before and after every meal; he exhorts all persons to make the sign of the cross before every action, saying, “that by the sign of Jesus Christ (devoutly used) a blessing is ensured to us in all things.” We have several other sermons of St. Maximus in the new edition of St. Ambrose’s works; and Mabillon 2 has published twelve others. In the fifth, the saint declaims against the abuses of New Year’s Day, reprehends the custom of making presents to the rich at that time without giving alms to the poor, and condemns hypocritical formalities of friendship in which the heart has no share. The tenth is written “Against heretics who sell the pardon of sins,” whose pretended priests exacted money for absolving penitents instead of bidding them do penance, and weep for their offences. M. Muratori, in his Anecdota, 3 has given us several other homilies of St. Maximus from a manuscript of the Ambrosian library above one thousand years old, written in Longobardic letters. From those on St. Eusebius of Vercelli it appears that the author was himself a native of Vercelli. 4 The name of St. Maximus occurs in the Roman Martyrology, and several lessons from his homilies are inserted in the Roman Breviary. See Cave, Labbe, de Script. Eccl. Ceillier.
Note 1. P. 43, 44. [back]
Note 2. Musæum Italicum, t. 1, p. 9. [back]
Note 3. Anecdot. t. 3, p. 6. [back]
Note 4. The whole collection of the sermons of St. Maximus which are extant, is most correctly given, with Muratori’s remarks, &c. by Polet, a printer at Venice, at the end of his edition of the works of St. Leo, anno 1748. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/252.html
La chiesa di San Massimo, dedicata al primo vescovo di Torino,
Maximus of Turin B (RM)
Born in Vercelli, Italy;
died c. 470. Bishop Saint Maximus of Turin (Italy) was indefatigable in his
preaching. Many of his famous homilies about the primary feasts, several saints
(Stephen, Agnes, Cyprian, Laurence, and others, especially the martyrs of Turin),
and other associated writings are still available for our study. He writes:
"All the martyrs are to be honored by us, but especially those whose
relics we possess. They assist us by their prayers; they preserve us as to our
bodies in this life, and receive us when we depart hence."
In his two homilies on
thanksgiving, he earnestly inculcates the duty of praising God daily,
especially using the Psalms. He strongly insists that no one ought ever to
neglect morning and evening prayer, or his thanksgiving before and after every
meal. This saintly bishop exhorts us to make the sign of the cross before every
action, saying, "that by the sign of Jesus Christ (devoutly used) a
blessing is ensured to us in all things." The saint criticizes the abuses
of New Year's Day, especially the then prevalent custom of giving presents to
the rich without at the same time giving alms to the poor, and the hypocritical
formalities of friendship in which the heart has no share. He also wrote
"Against heretics who sell the pardon of sins," whose pretended
priests exacted money for absolving penitents instead of bidding them do
penance, and weep for their offenses.
Maximus participated in
the council of Milan in 451, and at that of Rome under Pope Saint Hilary, in
465, in which latter he subscribed just after the pope. He had to endure much
during his episcopacy because of the barbarian incursions into Italy
(Benedictines, Encyclopedia, Husenbeth). In art, Saint Maximus is a bishop with
a hind near him (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0625.shtml
BENEDETTO XVI
UDIENZA GENERALE
Piazza San Pietro
Mercoledì, 31 ottobre 2007
San Massimo di Torino
Cari fratelli e sorelle,
tra la fine del quarto
secolo e l’inizio del quinto, un altro Padre della Chiesa, dopo sant’Ambrogio,
contribuì decisamente alla diffusione e al consolidamento del cristianesimo
nell’Italia settentrionale: è san Massimo, che incontriamo Vescovo a Torino nel
398, un anno dopo la morte di Ambrogio. Ben poche sono le notizie su di lui; in
compenso è giunta fino a noi una sua raccolta di circa novanta Sermoni. Da
essi emerge quel legame profondo e vitale del Vescovo con la sua città, che
attesta un punto di contatto evidente tra il ministero episcopale di Ambrogio e
quello di Massimo.
In quel tempo gravi
tensioni turbavano l’ordinata convivenza civile. Massimo, in questo contesto,
riuscì a coagulare il popolo cristiano attorno alla sua persona di Pastore e di
maestro. La città era minacciata da gruppi sparsi di barbari che, entrati dai valichi
orientali, si spingevano fino alle Alpi occidentali. Per questo Torino era
stabilmente presidiata da guarnigioni militari e diventava, nei momenti
critici, il rifugio delle popolazioni in fuga dalle campagne e dai centri
urbani sguarniti di protezione. Gli interventi di Massimo, di fronte a questa
situazione, testimoniano l’impegno di reagire al degrado civile e alla
disgregazione. Anche se resta difficile determinare la composizione sociale dei
destinatari dei Sermoni, pare che la predicazione di Massimo – per
superare il rischio della genericità – si rivolgesse in modo specifico a un
nucleo selezionato della comunità cristiana di Torino, costituito da ricchi
proprietari terrieri, che avevano i loro possedimenti nella campagna torinese e
la casa in città. Fu una lucida scelta pastorale del Vescovo, che intravide in
questo tipo di predicazione la via più efficace per mantenere e rinsaldare il
proprio legame con il popolo.
Per illustrare in tale
prospettiva il ministero di Massimo nella sua città, vorrei addurre ad esempio
i Sermoni 17 e 18, dedicati a un tema sempre attuale, quello della
ricchezza e della povertà nelle comunità cristiane. Anche in questo ambito la
città era percorsa da gravi tensioni. Le ricchezze venivano accumulate e
occultate. «Uno non pensa al bisogno dell’altro», constata amaramente il
Vescovo nel suo diciassettesimo Sermone. «Infatti molti cristiani non solo
non distribuiscono le cose proprie, ma rapinano anche quelle degli altri. Non
solo, dico, raccogliendo i loro danari non li portano ai piedi degli Apostoli,
ma anche trascinano via dai piedi dei sacerdoti i loro fratelli che cercano
aiuto». E conclude: «Nella nostra città ci sono molti ospiti o pellegrini. Fate
ciò che avete promesso» aderendo alla fede, «perché non si dica anche a voi ciò
che fu detto ad Anania: “Non avete mentito agli uomini, ma a Dio”» (Sermone 17,2-3).
Nel Sermone successivo,
il diciottesimo, Massimo stigmatizza forme ricorrenti di sciacallaggio sulle
altrui disgrazie. «Dimmi, cristiano», così il Vescovo apostrofa i suoi fedeli,
«dimmi: perché hai preso la preda abbandonata dai predoni? Perché hai
introdotto nella tua casa un “guadagno”, come pensi tu stesso, sbranato e
contaminato?». «Ma forse», prosegue, «tu dici di aver comperato, e per questo
pensi di evitare l’accusa di avarizia. Ma non è in questo modo che si può far
corrispondere la compera alla vendita. E’ una buona cosa comperare, ma in tempo
di pace ciò che si vende liberamente, non durante un saccheggio ciò che è stato
rapinato ... Agisce dunque da cristiano e da cittadino chi compera per
restituire» (Sermone 18,3). Senza darlo troppo a vedere, Massimo giunge
così a predicare una relazione profonda tra i doveri del cristiano e quelli del
cittadino. Ai suoi occhi, vivere la vita cristiana significa anche assumere gli
impegni civili. Viceversa, ogni cristiano che, «pur potendo vivere col suo
lavoro, cattura la preda altrui col furore delle fiere»; che «insidia il suo
vicino, che ogni giorno tenta di rosicchiare i confini altrui, di impadronirsi
dei prodotti», non gli appare neanche più simile alla volpe che sgozza le
galline, ma al lupo che si avventa sui porci (Sermone 41,4).
Rispetto al prudente
atteggiamento di difesa assunto da Ambrogio per giustificare la sua famosa
iniziativa di riscattare i prigionieri di guerra, emergono chiaramente i
mutamenti storici intervenuti nel rapporto tra il Vescovo e le istituzioni
cittadine. Sostenuto ormai da una legislazione che sollecitava i cristiani a
redimere i prigionieri, Massimo, nel crollo delle autorità civili dell’Impero
romano, si sentiva pienamente autorizzato ad esercitare in tale senso un vero e
proprio potere di controllo sulla città. Questo potere sarebbe poi diventato
sempre più ampio ed efficace, fino a supplire la latitanza dei magistrati e delle
istituzioni civili. In questo contesto Massimo non solo si adopera per
rinfocolare nei fedeli l’amore tradizionale verso la patria cittadina,
ma proclama anche il preciso dovere di far fronte agli oneri fiscali, per
quanto gravosi e sgraditi essi possano apparire (Sermone 26,2). Insomma,
il tono e la sostanza dei Sermoni suppongono un’accresciuta
consapevolezza della responsabilità politica del Vescovo nelle specifiche
circostanze storiche. Egli è «la vedetta» collocata nella città. Chi mai sono
queste vedette, si chiede infatti Massimo nel Sermone 92, «se non i
beatissimi Vescovi che, collocati per così dire su un’elevata rocca di sapienza
per la difesa dei popoli, vedono da lontano i mali che sopraggiungono?». E
nel Sermone 89 il Vescovo di Torino illustra ai fedeli i suoi
compiti, avvalendosi di un paragone singolare tra la funzione episcopale e
quella delle api: «Come l’ape», egli dice, i Vescovi «osservano la castità del
corpo, porgono il cibo della vita celeste, usano il pungiglione della legge. Sono
puri per santificare, dolci per ristorare, severi per punire». Così san
Massimo descrive il compito del Vescovo nel suo tempo.
In definitiva, l’analisi
storica e letteraria dimostra una crescente consapevolezza della responsabilità
politica dell’autorità ecclesiastica, in un contesto nel quale essa andava di
fatto sostituendosi a quella civile. E’ questa infatti la linea di sviluppo del
ministero del Vescovo nell’Italia nord-occidentale, a partire da Eusebio, che
«come un monaco» abitava la sua Vercelli, fino a Massimo di Torino, posto «come
sentinella» sulla rocca più alta della città. E’ evidente che il contesto
storico, culturale e sociale è oggi profondamente diverso. Il contesto odierno
è piuttosto quello disegnato dal mio venerato Predecessore, Papa Giovanni Paolo
II, nell’Esortazione post-sinodale Ecclesia
in Europa, là dove egli offre un’articolata analisi delle sfide e dei segni
di speranza per la Chiesa in Europa oggi (6-22). In ogni caso, a parte le
mutate condizioni, restano sempre validi i doveri del credente verso la sua
città e la sua patria. L’intreccio degli impegni dell’«onesto cittadino» con
quelli del «buon cristiano» non è affatto tramontato.
In conclusione, vorrei
ricordare ciò che dice la Costituzione pastorale Gaudium
et spes per illuminare uno dei più importanti aspetti dell’unità di
vita del cristiano: la coerenza tra fede e comportamento, tra Vangelo e
cultura. Il Concilio esorta i fedeli a «compiere fedelmente i propri doveri
terreni, facendosi guidare dallo spirito del Vangelo. Sbagliano coloro che,
sapendo che qui noi non abbiamo una cittadinanza stabile, ma che cerchiamo
quella futura, pensano di potere per questo trascurare i propri doveri terreni
e non riflettono che invece proprio la fede li obbliga ancora di più a
compierli, secondo la vocazione di ciascuno» (n. 43). Seguendo il magistero di
san Massimo e di molti altri Padri, facciamo nostro l’auspicio del Concilio,
che sempre di più i fedeli siano desiderosi di «esplicare tutte le loro
attività terrene, unificando gli sforzi umani, domestici, professionali,
scientifici e tecnici in una sola sintesi vitale insieme con i beni religiosi,
sotto la cui altissima direzione tutto viene coordinato a gloria di Dio»
(ibid.) e così al bene dell’umanità.
Saluti:
Je salue les pèlerins
francophones, tout particulièrement les jeunes servants de messe et les membres
des aumôneries de lycées. En suivant l’enseignement de saint Maxime, je vous
invite tous à vivre une cohérence toujours plus résolue entre la foi et la vie,
entre l’Évangile et la culture.
I warmly greet the
Sisters of the Resurrection present in Rome for the beatification of their
foundress Mother Celine Chludjinska Borzencka. May the Lord grant them the
grace of following generously in her footsteps. I also welcome the members of
the Risso Kossei-kai Buddhist group from Japan. Upon all the English-speaking
visitors, including those from England, Wales, Ireland, Australia, Denmark,
Sweden, Canada, the Philippines and the United States, I invoke God’s abundant
blessings.
Herzlich heiße ich alle
Brüder und Schwestern aus dem deutschen Sprachraum willkommen. Ein besonderer
Gruß gilt heute den Fußpilgern der Schönstattbewegung, die zu Fuß nach Rom
gegangen sind. Und natürlich grüße ich herzlich alle Chöre und die beiden
Blaskapellen, die uns wundervolle Beiträge geschenkt haben. Herzlichen Dank!
Bemühen wir uns alle nach dem Beispiel des hl. Maximus, die Anstrengungen des
täglichen Lebens in Einklang mit den Werten des Glaubens zu erfüllen. Dann
findet unser Tun Sinn und Halt in Gott, und dann wächst auch die rechte
Gemeinschaft im staatlichen Leben. Der Herr segne euch alle.
Saludo cordialmente a los
peregrinos de lengua española. En particular, a los grupos parroquiales, a la
Hermandad de María Santísima en su Soledad, de Sevilla, a los peregrinos de
Zaragoza y Menorca, así como a los venidos de México y otros países
latinoamericanos. Acogiendo la exhortación de San Máximo de Turín, tratemos de
afrontar nuestros deberes cívicos a la luz del Evangelio. Muchas gracias.
Saúdo com amizade todos
os peregrinos de língua portuguesa, nomeadamente os grupos brasileiros de
paróquias de Jaboticabal, São Paulo e Tambaú, que vieram junto do túmulo do
Apóstolo São Pedro renovar a profissão de fé e a promessa de maior coerência
entre a fé e a vida. Para os presentes e seus familiares, vão meus votos de
graça e paz divina, com a minha Bênção Apostólica.
Saluto in lingua croata:
Od srca pozdravljam sve
hrvatske hodočasnike, osobito vjernike župe Svetoga Marka iz Zagreba te mlade
iz Sindelfingena, Esslingena i Ludwigsburga. Upoznajte i oduševljeno slijedite
primjere svetaca koji su Boga zavoljeli iznad svega i posvetili mu sav svoj
život. Hvaljen Isus i Marija!
Traduzione italiana:
Di cuore saluto i
pellegrini croati, particolarmente i fedeli della parrocchia di San Marco di
Zagreb e i giovani di Sindelfingen, Esslingen e Ludwigsburg. Fate conoscere e
seguite con entusiasmo gli esempi dei santi che hanno amato Dio sopra ogni cosa
e a Lui hanno dedicato tutta la loro vita. Siano lodati Gesù e Maria!
Saluto in lingua polacca:
Witam serdecznie obecnych
tu Polaków. Pozdrawiam Siostry Zmartwychwstanki i uczestników beatyfikacji Matki
Celiny Borzęckiej. Błogosławiona Celina jest dla nas wzorem wypełniania
codziennych obowiązków z wiarą, miłością i poddaniem się woli Bożej. Na
realizację jej duchowego testamentu i zawołania: „W Bogu na zawsze szczęście”,
„Świętymi bądźcie”, całemu Zgromadzeniu Sióstr Zmartwychwstanek i wam wszystkim
serdecznie błogosławię.
Traduzione italiana:
Saluto cordialmente i
Polacchi qui presenti. Saluto Suore della Risurrezione e quanti hanno
partecipato alla beatificazione di Madre Celina Borzęcka. Ella è per tutti noi
esempio nell’adempimento dei doveri quotidiani mediante la fede, la carità e la
sottomissione alla volontà divina. Di cuore benedico la Congregazione delle
Suore della Risurrezione e tutti voi, affinché possiate attuare il testamento
spirituale della nuova Beata, espresso con le seguenti parole: “In Dio per
sempre la prosperità”, “Siate santi”.
Saluto in lingua slovena:
Lepo pozdravljam romarje
iz Prekmurja v Sloveniji! Evangelij in njegove vrednote naj vam bodo še naprej
v pomoč in vodilo, da boste v prizadevanju za osebno rast in skupno dobro vedno
bolj napredovali. Vsem, ki ste prišli na srečanje s Petrovim naslednikom,
podeljujem apostolski blagoslov!
Traduzione italiana:
Rivolgo un cordiale
saluto ai pellegrini da Prekmurje in Slovenia! Il Vangelo e i suoi valori
continuino ad aiutarvi ed a guidarvi, affinché possiate progredire sempre di
più nell’impegno per la crescita personale e per il bene comune. A tutti
voi presenti a questo incontro con il Successore di Pietro, imparto
l’Apostolica Benedizione!
Saluto in lingua
ungherese:
Szeretettel köszöntöm a
magyar zarándokokat, elsősorban a domonkos rendi nővéreket! A szentek,
különösen is Árpádházi Szent Margit példájára, bizalommal és bátran tekintsetek
az élet problémái elé és növekedjetek életszentségben. Szívesen adom
apostoli áldásomat Mindannyiotokra. Dicsértessék a Jézus Krisztus!
Traduzione italiana:
Saluto di cuore do il
benvenuto ai pellegrini ungheresi, in particolare le Suore domenicane.
Sull’esempio dei Santi, specialmente di Santa Margherita, possano trovare
fiducia e coraggio nei vari problemi della vita e crescere nella vita
spirituale. Volentieri imparto a voi tutti la Benedizione Apostolica! Sia
lodato Gesù Cristo!
* * *
Rivolgo il mio cordiale
benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare, saluto i
rappresentanti dell'Associazione Nazionale Famiglie dei Caduti e Dispersi
in Guerra, e li incoraggio a proseguire generosamente nella loro significativa
opera di solidarietà. Saluto poi i fedeli della parrocchia Santa Maria
della Misericordia, di Roma ed auspico che il 70° anniversario di fondazione
della loro comunità parrocchiale susciti in tutti un rinnovato impegno nel
costruire il Regno di Dio con un amore sempre più fedele alla Chiesa.
Rivolgo, infine, il mio
saluto ai giovani, agli ammalati ed agli sposi novelli. Le
imminenti celebrazioni della Solennità di Tutti i Santi e della Commemorazione
dei fedeli defunti, sia per ciascuno occasione propizia per innalzare lo
sguardo al cielo e contemplare le realtà future, ultime e definitive che ci
attendono.
© Copyright 2007 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071031.html
Altare
della Presentazione della Consolata, Torino, Santuario della Consolata
San Massimo di Torino Vescovo
Metà IV secolo - 423
circa
Massimo guidò la diocesi
di Torino, di cui è considerato il fondatore, nel travagliato periodo delle
invasioni barbariche. Nato verso la metà del IV secolo, fu discepolo di
sant'Ambrogio e di sant'Eusebio di Vercelli. Nonostante il suo carattere mite,
che traspare dalle «Omelie» e dai «Sermoni» che ci sono pervenuti, propose ai
sui fedeli un esempio di fermezza. «È figlio ingiusto ed empio - così li
spronava a non lasciare la città - colui che abbandona la madre in pericolo.
Dolce madre è in qualche modo la patria». Li esortava a anche a mantenersi
irreprensibili nei costumi e a non confidare in superstizioni come
l'invocazione della luna: «Veramente presso di voi la luna è in travaglio -
scriveva con ironia -, quando una copiosa cena vi distende il ventre e il capo
vi ciondola per troppe libagioni». La data della sua morte non è certa: avvenne
tra il 408 e il 423. (Avvenire)
Etimologia: Massimo =
grandissimo, dal latino
Emblema: Bastone
pastorale, Mitra, Casula, Pallio
Martirologio Romano: A
Torino, san Massimo, primo vescovo di questa sede, che con la sua parola di
padre chiamò folle di pagani alla fede di Cristo e le guidò con la celeste
dottrina al premio della salvezza.
Nella lista dei vescovi torinesi figura al primo posto San Massimo, semplicemente in quanto non è storicamente accertata la presenza di suoi eventuali predecessori. Alcune improbabili leggende vorrebbero invece che Massimo sia succeduto ad un certo San Vittore.
Massimo nacque in un imprecisato paese dell’Italia settentrionale nella seconda metà del IV secolo e fu chiamato a reggere la nuova cattedra episcopale di Julia Augusta Taurinorum appena eretta dal suo maestro Sant’Eusebio di Vercelli. Il sacerdote marsigliese Gennaio, storico cristiano, nella sua opera “De viris illustribus” ci presenta Massimo quale profondo conoscitore delle Sacre Scritture, forbito predicatore ed autore di parecchie preziose opere che gli hanno meritato di essere considerato uno dei padri minori della Chiesa universale. La citazione di Gennaio termina precisando che Massimo visse regnati Onorio e Teodosio il Giovane. Soppravisse però ad entrambi e prese parte al Sinodo di Milano nel 451, comparendo tra i firmatari di una lettera inviata in tale occasione al papa San Leone Magno. Presenziò inoltre al Concilio di Roma nel 465. In un documento di quest’ultimo la firma di Massimo segue immediatamente la firma del papa Ilario ed essendo la precedenza determinata dall’età si può supporre che fosse già parecchio anziano e si morto non molto tempo dopo. Molti storici collocano però la sua morte assai prima, solitamente verso il 423.
La poderosa mole di scritti tradizionalmente attribuiti a San Massimo costituisce indubbiamente un tesoro di inestimabile interesse per gli storici della teologia. L’edizione del 1784 curata da Bruno Bruni comprendeva ben 116 sermoni, 118 omelie e 6 trattati, oggi oggetto di un attento esame di autenticità, in quanto alcuni di essi potrebbero essere in realtà attribuibili ad altri autori, anche se non mette in dubbio che il corpus principale di tali opere sia innegabilmente di Massimo e ciò permetta di ricavarne alcuni dati storici e spirituali circa la sua vita terrena. Nel 397 fu testimone del martirio dei Santi Alessandro, Sisinnio e Martirio, vescovi missionari in Rezia. I suoi testi ci danno l’opportunità di scoprire i costumi e le condizioni di vita della popolazione lombarda ai tempi delle invasioni gotiche, in un’omelia è contenuta la descrizione della distruzione di Milano operata da Attila. Tramandò così la memoria dei primi martiri torinesi: “Tutti i martiri devono essere onorati con grandissima devozione, ma devono essere onorati da noi in modo speciale questi di cui possediamo le reliquie […] dimorarono con noi, sia che ci custodiscano mentre viviamo nel corpo sia che ci accolgano quando lo abbandoniamo”. Purtroppo si limitò però a citarne nel titolo i loro nomi, Ottavio, Avventore e Solutore, senza specificare nulla di più sul loro conto.
Approfittò di due omelie di ringraziamento per rammentare ai cristiani il dovere di lodare Dio quotidianamente in particolar modo con l’ausilio dei Salmi, mattino e sera, prima e dopo i pasti. Famose inoltre le sue esortazioni a fare il segno della croce prima di compiere qualsiasi azione, per assicurarsi sempre una benedizione. Condannò infine coloro che vendevano in cambio di denaro il perdono dei peccati anziché prescrivere adeguate penitenze.
Indubbiamente una grande fama di santità circondò il vescovo Massimo già in
vita e la venerazione nei suoi confronti fu perpetuata dai fedeli dopo la sua
morte. Il suo culto non incontrò però purtroppo particolare fortune nei secoli
successivi, forse anche a causa della mancanza dei suoi resti mortali,
solitamente centro della devozione popolare nei confronti di un santo. A
Collegno ancora oggi sorge un’antica chiesa e ciò ha portato a supporre che
essa avesse accolto per motivi ignoti la tomba di San Massimo, anche se dopo
vari scavi archeologici nulla è mai venuto alla luce. A Torino solo nel XIX
secolo gli furono dedicati un edificio sacro e la strada ad esso adiacente e
sempre in tale secolo si tentò un processo per attribuirgli il prestigioso
titolo di “Dottore della Chiesa”. Solo dal 2004 nella Basilica Cattedrale
Metropolitana di San Giovanni Battista, in occasione del rinnovo degli arredi
liturgici del presbiterio voluto dall’arcivescovo cardinal Severino Poletto,
San Massimo è stato raffigurato sulla nuova cattedra episcopale destinata ai
suoi successori. Recentemente anche la nuova parrocchia ortodossa russa di Torino
è stata a lui dedicata. L’intera Regione Pastorale Piemontese, comprendente le
diocesi di Valle d’Aosta e Piemonte tranne Tortona, commemora il protovescovo
torinese al 25 giugno nel suo calendario liturgico.
PREGHIERA
O Dio, che in San Massimo, vescovo e servitore del tuo popolo,
hai dato alla Chiesa un’immagine viva del Cristo, buon pastore,
per la sua preghiera concedi a noi di giungere ai pascoli della vita eterna.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con Te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.
(nella diocesi di Torino:)
Proteggi, o Signore, questa Chiesa
Che san Massimo ha fondato con la parola di verità e i sacramenti della vita.
Con la sua predicazione ci hai dato di conoscere il Cristo salvatore:
per la sua intercessione fa che viviamo con coerenza la nostra vocazione di
cristiani.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con Te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.
Autore: Fabio Arduino