mercredi 10 juin 2015

Bienheureux GIOVANNI DOMENICI de BANCHINI, prêtre dominicain, fondateur, évêque et cardinal



Bienheureux Jean Dominici

Frère prêcheur, évêque de Budapest ( 1413)

A lire:

"La plus grande vertu est la charité"  

Du Traité de l’amour de charité du bienheureux Jean Dominici -
préparé par l’Université Pontificale Urbaniana, avec la collaboration des Instituts Missionnaires (site du Vatican)

À Buda en Hongrie, l’an 1419, le trépas du bienheureux Jean Dominici, évêque de Raguse. Après la peste noire, il rétablit dans les couvents de Prêcheurs en Italie, l’observance de la règle et, envoyé en Bohême et en Hongrie pour s’opposer à la prédication de Jean Hus, c’est là qu’il mourut.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1301/Bienheureux-Jean-Dominici.html

La plus grande vertu est la charité 

"La foi et l’espérance n’ont leur raison d’être que pour l’homme; la charité existe en Dieu. La foi peut transporter les montagnes; la charité crée les montagnes, le ciel et la terre. La foi exhorte la créature à faire tous ses efforts pour s’acheminer vers le paradis; la charité demande à Dieu de la faire descendre sur la terre pour que l’homme parvienne au ciel par la route de sa propre charité. La foi dit à l’homme: Sers Dieu, comme c’est ton devoir. La charité dit à Dieu: Fais-toi homme et mets-toi au service de l’homme car il te doit plus qu’il ne peut te donner. 

La foi dit à l’homme: Frappe à la porte du ciel, pour qu’il s’ouvre à toi. La charité dit à Dieu: Déchire le ciel pour que l’homme le trouve ouvert.La foi enseigne à l’homme à mourir par amour pour Dieu. La charité invite Dieu à mourir pour l’homme, et l’homme à mourir pour son Dieu.La foi montre Dieu à l’homme, mais de loin. La charité rapproche l’homme de Dieu; elle qui a fait de Dieu un homme, elle fait que l’homme soit Dieu. 

La foi est une dame parce qu’elle règne seulement ici-bas où nous n’avons pas de cité permanente, mais où nous attendons la cité future. La charité est l’impératrice du ciel et de la terre. La foi est paysanne, la charité est citadine.La foi est l’impératrice de beaucoup d’humbles créatures; la charité est l’impératrice des anges. La foi est située au-dessus des esclaves; la charité au-dessus des enfants bien-aimés et des saints. 

Réfléchissez bien à ceci.S’il y avait dans le soleil un monde pareil au nôtre, par quoi ce monde serait-t-il éclairé, chauffé, réjoui et dirigé? Nullement par les rayons du soleil, mais par sa substance seulement, puisque le soleil contiendrait dans sa substance cet univers entier. En fait, il éclaire, chauffe, réjouit et dirige notre monde non par lui-même, car il ne peut venir jusqu’à nous, mais par son rayon. La raison pour laquelle le soleil accom­plit tout cela par son rayon est qu’il ne peut venir à nous. Songe que cela est encore plus vrai de Dieu. 

Le Père, comparable au soleil, engendre son rayon, qui est son Verbe éternel et essentiel. Le Père et le Verbe, comme le soleil et le rayon, pro­duisent la chaleur essentielle qui est l’Esprit Saint, si bien que ce soleil divin est puissance, lumiere et feu; Père, Fils et Saint-Esprit; puissance, vérité et charité; un seul Dieu et trois personnes; et ce soleil divin est tout entier puissant, tout entier brillant, tout entier ardent.Non pas trois puissant mais une seule; non pas trois lumières, mais une seule, non pas trois feux, mais un seul. 

Néanmoins, ici peut naître un léger doute, On a dit que nous tous sommes en Dieu, et que Dieu est amour; il peut donc sembler que nous sommes tous dans l’amour de charité et qu’ainsi nous sommes tous dans la vérité, et tous dans la vraie puissance. Mais cela est faux, parce que peu d’hommes sont dans la charité; beaucoup, au contraire, vivent dans l’erreur et le mensonge, et le plus grand nombre est faible et paralysé par sa fragilité. 

Je réponds d’abord par un exemple. Beaucoup de poissons sont au soleil, mais comme ils sont protégés par l’eau, ils ne succombent pas à la chaleur. Beaucoup d’aveugles sont dans la lumière et ne voient pas; beaucoup de récipients contiennent des aliments et ne mangent pas.Vous voyez donc qu’il ne suffit pas d’être dans un lieu pour participer à sa vertu, si l’on n’y est pas disposé. Un malade mange sans profit, un mort approché du feu ne sent pas la chaleur. Quelqu’un qui se trouve au soleil et qui se fait asperger sans cesse d’eau glacée ne se réchauffe pas et ne cesse de frissonner. 

Ainsi, bien que nous soyons placés dans le feu divin, qui ne réchauffe pas le corps mais qui embrase l’âme, nous ne retirons aucun bénéfice de ce feu divin si l’on ne cesse de jeter sur notre âme la grêle des désirs charnels, la glace de l’esprit du monde, la bise des tentations. Il est nécessaire que nous tenions notre âme éloignée de tout cela et alors il sera vrai, comme dit le psalmiste, que nul n’échappe à son ardeur."  

Du Traité de l’amour de charité du bienheureux Jean Dominici 

Préparé par l’Université Pontificale URBANIANA, 

avec la collaboration des Instituts Missionnaires

SOURCE : http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010130_dominici_fr.html

JEAN DOMINICI

Dominicain, Évêque, Cardinal, Saint

ca. 1359-1419

Le bienheureux Jean Dominici, dominicain, cardinal et archevêque de Raguse, né vers l'an 1359, à Florence, d'une famille pauvre, mais pieuse, qui ne pouvant lui donner une éducation brillante, s'appliqua à l'élever dans la piété. Il passa sa première jeunesse dans les travaux communs et dans les pratiques de la religion. Il fréquentait souvent l'église des dominicains de Florence, et à dix-huit ans il demanda d'entrer d.tns leur couvent. On ne voulait pas d'abord le recevoir, lorsqu'un des frères prédit que le postulant rendrait un jour de grands services à l'Église, et là-dessus il fut admis sans difficulté. Pendant son noviciat, Jean Dominici montra tant de régularité et de ferveur qu'il devint bientôt un objet d'admiration pour la communauté. Après sa profession il s'appliqua à l'étude : comme il donnait au travail tous les moments qui n'étaient pas consacrés à des exercices de piété, et qu'il ne prenait de nourriture et de sommeil qu'autant qu'il le fallait rigoureusement pour se soutenir, il faisait des progrès étonnants ; bientôt il fut en étal de suivre un cours de théologie. Il devint si habile dans celle science que les supérieurs voulaient qu'il se fit recevoir docteur ; titre qu'il refusa par humilité.


Il obtint des succès remarquables dans la prédication ; il prêchait souvent jusqu'à cinq fois par jour, et ses discours, aussi soldes que touchants, remuaient tous les cœurs. Après avoir exercé son talent à Florence et dans d'autres villes de la Toscane, il alla se faire entendre à Rome, où il opéra de nombreuses conversions dans toutes les classes, mais surtout parmi les débauchés et les femmes de mauvaise vie. Son zèle s'étendit aussi jusqu'aux monastères, qui, à cette époque, avaient grand besoin de réforme, et il en fonda plusieurs dans lesquels il établit une régularité parfaite, afin qu'ils pussent servir de modèle aux maisons qui étaient tombées dans le relâchement ; aussi mérita-t-il le litre de restaurateur de la discipline régulière eu Italie. Parmi les personnes qu'il gagna à Dieu et qu'il conduisit dans les voies de la perfection, on peut citer saint Antonin, qui devint ensuite archevêque de Florence.


Le pape Boniface IX, ayant cru devoir publier une croisade contre Bayezid I, qui menaçait la chrétienté, chargea eu 1394 le P. Jean Dominici de la prêcher dans diverses provinces d'Italie; mais celle croisade n'eut pas lieu, à cause de la division que le grand schisme d'Occident mettait parmi les princes chrétiens. Grégoire XII, qui connaissait depuis longtemps le mérite du bienheureux Jean, le fit venir auprès de lui, lorsqu'il eut été élevé sur le Saint-Siège, pour l'aider à pacifier l'Église. L'ayant ensuite nommé dans un archevêché important, l'humble dominicain fut obligé par obéissance d'accepter cette dignité ; mais il s'abstint de se faire sacrer, dans l'espérance qu'il pourrait se soustraire au fardeau de l'épiscopat, et aussi parce que, se trouvant retenu à Rome, il se voyait dans l'impossibilité de résider dans son diocèse. Grégoire XII, pour récompenser ses talents et ses services, le créa, en 1408, cardinal du titre de Saint-Sixte. Cette élévation, que Jean n'avait pas recherchée, fut pour lui une source d'amertume ; comme il possédait l'estime et la confiance du pape, on l'accusa de s'être emparé de l'esprit du pontife, et on le regardait comme un ambitieux avide d'honneurs. Le bienheureux Jean ne fut pas plus ébranlé par ces calomnies qu'il ne l'avait été parles applaudissements que lui avaient valus ses succès dans la prédication. Il montra la même patience envers d'anciens cardinaux, qui, mécontents de sa promotion, refusaient de reconnaître en lui la dignité dont il était revêtu.


Après que le concile de Pisé eut élu Alexandre V, il pressa vivement Grégoire XII de renoncer à la tiare ; mais il ne put obtenir cette renonciation qu'au concile de Constance. Aussitôt que cette importante affaire, à laquelle il eut plus de part que personne, eut été consommée, il quitta en plein concile les insignes du cardinalat, qu'il ne se croyait plus en doit de porter, et il alla se placer parmi les évêques. Le concile, touché de celle noble conduite, l'engagea à reprendre son rang et le confirma dans ses dignités. L'humble cardinal continua donc à siéger dans cette auguste assemblée, qui le regardait comme une de ses lumières. Il y ménagea autant qu'il put les intérêts de Grégoire XII, son bienfaiteur, et contribua à l'élection de Martin V, qui mit fin au schisme : il eut lui-même plusieurs voix pour la papauté.


L'empereur Sigismond, qui savait apprécier la haute sagesse du cardinal, désira qu'il fût chargé de faire recevoir en Bohême les décrets du concile et de ramener les Hussites à l'unité catholique. En conséquence, Martin V le chargea de cette mission par une lettre très flatteuse, datée du 10 juillet 1418, et Jean partit aussitôt pour ce royaume, désolé par les révoltes et les cruautés des disciples fanatiques de Jean Hus. Le saint cardinal, voyant que ses efforts étaient sans résultat, passa en Hongrie, où il espérait plus de succès, et il se trouvait à Bude lorsque Dieu lui fit connaître que sa fin était prochaine. Atteint d'une fièvre grave, il se fit administrer les derniers sacrements de l'Église et demanda d'être enterré sans cérémonie et comme un simple religieux, chez les frères de Saint-Paul-Ermite. Il mourut le 10 juin 1419, âgé de près de soixante ans. Le pape Grégoire XVI approuva en 1832 le culte qu'on lui rendait de temps immémorial.


Le bienheureux Jean Dominici a laissé des Commentaires sur divers livres de l'Écriture sainte, et un livre de piété qui fut accueilli avec beaucoup de ferveur lors de sa publication.


SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/jean_dominici.htm

Prière du Bienheureux Jean Dominici




Voici la Prière « Dis, douce Marie, avec quel amour Tu regardas ton petit enfant, le Christ, mon Dieu ! » du Bienheureux Jean Dominici (1357-1419), Cardinal dominicain italien et Archevêque de Raguse en Dalmatie, auteur de nombreux hymnes et poèmes religieux, déclaré Bienheureux par le Pape Grégoire XVI.


La Prière du Bienheureux Jean Dominici « Dis, douce Marie, avec quel amour Tu regardas ton petit enfant, le Christ, mon Dieu ! » :

« Dis, douce Marie, avec quel amour Tu regardas ton petit enfant, le Christ, mon Dieu ! Quand Tu L’eus enfanté sans peine, la première chose, je crois que Tu fis fut de L’adorer, ô Pleine de grâce ! Puis sur le foin, dans la crèche, Tu Le posas ; Tu L’enveloppas dans quelques pauvres langes, L’admirant et Te réjouissant, je crois. Oh ! Quelle joie Tu avais et quel bonheur quand Tu Le tenais dans Tes bras ! Dis-le, Marie, car peut-être conviendrait-il que par pitié du moins, Tu me satisfasses un peu. Tu L’embrassais alors sur le Visage, si je crois bien, et Tu Lui disais : « Ô mon petit enfant ! » Tantôt enfant, tantôt père et seigneur, tantôt Dieu et tantôt Jésus, ainsi Tu L’appelais. Ô quel doux amour Tu sentais en Ton cœur, quand sur Ton sein Tu Le tenais et L’allaitais ! Que de doux et suaves gestes d’amour charmaient Tes yeux, quand Tu regardais ton Fils ! Si parfois dans le jour Il s’endormait un peu et que Tu voulusses éveiller ce Trésor de paradis ; Tu marchais tout doucement, tout doucement, pour qu’il ne T’entendît pas et Tu posais Ta bouche sur Son visage, et puis Tu Lui disais avec un sourire maternel : « Ne dors plus, cela Te ferait mal ». Fille du souverain Père, humble servante du Seigneur, très pieusement par Lui Tu fus appelé « Mère ». À cette seule pensée, le cœur se fond à qui sent quelque douce étincelle de cet Amour, dont toujours je m’éloigne. Va, ma chanson, vers Marie, notre chère Avocate, agenouillée devant Elle, prie-La pour moi afin qu’elle ne me soit pas trop avare de son Fils, qui jamais ne Lui refusa, ni ne Lui refuse rien. Et dis-Lui : « Ah ! Retiens, retiens pour jamais celui qui toujours s’éloigne de Toi ! » Amen. » 

Giovanni Dominici (1357-1419)

SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-du-Bienheureux-Jean-Dominici

Blessed John Dominici de Banchini, OP B (AC)

Born in Florence, Italy, 1376 (or 1350?); died in Hungary 1419; cultus confirmed in 1832; beatified in 1837 by Pope Gregory XVI.

John is an example of the triumph of spirit over difficulty, and an indication that God can use any type of instrument He chooses, if He has a certain work to be done. John was almost rejected by the Dominicans because he had such a severe speech defect that the superior felt he would never be able to preach--a real impediment in the Order of Preachers.

The saint was born into a poor Florentine family. His early years were noted for piety. In fact, if anyone came looking for him, his mother would say, "Go and look in the church. He spends most of his time there." He had a special love for the Dominican church of Santa Maria Novella, and he haunted it from early morning to late at night. It was not a surprise to anyone when, at the age of 17, he decided to enter the Dominican order.

Here several difficulties presented themselves. John had no background of education, which was absolutely necessary in an order of scholars. To make matters worse, he had the speech defect. Some of the fathers felt that he should support his parents, although they protested that this should not stand in the way of their son's vocation. It was two years before John was allowed to begin his novitiate at Santa Maria Novella. The order soon discovered the treasure they had. John excelled in theology and Sacred Scripture, and so he was sent, with the other superior students, to finish his studies in Paris.

Now he was face to face with the difficulty that his superiors had seen from the beginning. An ordained priest, member of a preaching order, he must fulfill his vocation by preaching. His superiors attempted to forestall any embarrassment by assigning him work in the house. John felt that the intervention of heaven was required, so with the utmost simplicity he prayed to Saint Catherine of Siena, who had just died, to cure him. The impediment disappeared, and John joyfully began to preach. He became one of the most famous Dominican preachers.

In 1392, after years of successful missionary work in all the cities of Italy, John was appointed vicar-provincial of the Roman province. It was a task that, both intellectually and spiritually, called for a giant.

The plague had cut into the order with such devastating effect that regular life barely existed. The convent of Santa Maria Novella had lost 77 friars within a few months; other convents were in even worse condition. The mortality had been higher among the friars than anywhere else, because they had gone quite unselfishly to the aid of the stricken people. However, this misfortune had left the order perilously understaffed, and there were a good many members who believed quite sincerely that the conditions of the time called for a mitigated observance of the rule. Many of the houses were already operating in this fashion. It was to be the principal work of Blessed John Dominici to right this condition, and bring back the order to its first fervor.

He began his work with a foundation at Fiesole. Before he had even erected the new convent, four young men received the habit, one of whom was Antoninus--future saintly archbishop of Florence. Two years later, two of the most gifted young artists in Italy, whom history would know as Fra Angelico and his brother, Fra Benedetto, received the habit. With these and other earnest young men, John Dominici set about the difficult work of building anew an order that had suffered a diminution of its original fervor. Soon the house at Fiesole,and others modeled upon it, could be described, as the first houses of the order were, the "homes of angels."

Difficult days were in preparation for John Dominici. He was appointed cardinal in 1407, named archbishop of Ragusa, and chosen as confessor to the pope. Due to schism, there were two claimants to the papacy. The situation grew even worse when, after another election, no less than three powerful men claimed to have been lawfully elected pope.

Largely through the diplomacy and wise counsel of John Cardinal Dominici, the rival claimants to the papal throne agreed to withdraw their claims, and the groundwork was laid for the election of a new and acceptable candidate. At this time, John Dominici publicly renounced his cardinalate, thus indicating to the enemies who accused him of political ambition that he cared nothing for honors in this world.

John was preaching in Hungary against the heresies of John Hus at the behest of the pope when he died. He was buried in the Church of Saint Paul the Hermit in Buda. Many miracles were worked at his tomb before it was destroyed by the Turks (Benedictines, Dorcy).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0610.shtml

Blessed Giovanni Dominici

(BANCHINI or BACCHINI was his family name).

Cardinal, statesman and writer, born at Florence, 1356; died at Buda, 10 July, 1420. He entered the Dominican Order at Santa Maria Novella in 1372 after having been cured, through the intercession of St. Catherine of Siena, of an impediment of speech for which he had been refused admission to the order two years before. On his return from Paris, where he completed his theological studies, he laboured as professor and preacher for twelve years at Venice. With the sanction of the master general, Blessed Raymond of Capua, he established convents of strict observance of his order at Venice (1391) and Fiesole (1406), and founded the convent of Corpus Christi at Venice for the Dominican Nuns of the Strict Observance. He was sent as envoy of Venice to the conclave of 1406 in which Gregory XII was elected; the following year the pope, whose confessor and counsellor he was, appointed him Archbishop of Ragusa, created him cardinal in 1408 and sent him as ambassador to Hungary, to secure the adhesion of Sigismund to the pope. At the Council of Constance Dominici read the voluntary resignation which Gregory XII had adopted, on his advice, as the surest means of ending the schism. Martin V appointed him legate to Bohemia on 19 July, 1418, but he accomplished little with the followers of Hus, owing to the supineness of King Wenceslaus. He was declared blessed by Gregory XVI in 1832 and his feast is observed 10 June.

Dominici was not only a prolific writer on spiritual subjects but also a graceful poet, as his many vernacular hymns, or Laudi, show. His "Regola del governo di cura familiare", written between 1400 and 1405, is a valuable pedagogical work (edited by Salvi, Florence, 1860) which treats, in four books, of the faculties of the soul, the powers and senses of the body, the uses of earthly goods, and the education of children. This last book has been translated into German by Rosler (Herder's Bibliothek der katholischen Pädagogik, VII, Freiburg, 1894). His "Lucula Noctis" (R. Coulon, O.P., Latin text of the fifteenth century with an introduction, Paris, 1908) in reply to a letter of Nicola di Piero Salutati, is the most important treatise of that day on the study of the pagan authors. Dominici does not flatly condemn classical studies, but strenuously opposes the paganizing humanism of the day.

Schwertner, Thomas. "Blessed Giovanni Dominici." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company, 1909. 10 Jun. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/05112a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Marcia L. Bellafiore.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05112a.htm

Blessed John Dominici, B.C.O.P.

Memorial Day: June 10th

Profile

    John is an example of the triumph of spirit over difficulty, and an indication that God can use any type of instrument He chooses, if He has a certain work to be done. John was almost rejected by the Dominicans because he had such a severe speech defect that the superior felt he would never be able to preach--a real impediment in the Order of Preachers.

    The saint was born into a poor Florentine family. His early years were noted for piety. In fact, if anyone came looking for him, his mother would say, "Go and look in the church. He spends most of his time there." He had a special love for the Dominican church of Santa Maria Novella, and he haunted it from early morning to late at night. It was not a surprise to anyone when, at the age of 17, he decided to enter the Dominican order.

    Here several difficulties presented themselves. John had no background of education, which was absolutely necessary in an order of scholars. To make matters worse, he had the speech defect. Some of the fathers felt that he should support his parents, although they protested that this should not stand in the way of their son's vocation. It was two years before John was allowed to begin his novitiate at Santa Maria Novella. The order soon discovered the treasure they had. John excelled in theology and Sacred Scripture, and so he was sent, with the other superior students, to finish his studies in Paris.

    Now he was face to face with the difficulty that his superiors had seen from the beginning. An ordained priest, member of a preaching order, he must fulfill his vocation by preaching. His superiors attempted to forestall any embarrassment by assigning him work in the house. John felt that the intervention of heaven was required, so with the utmost simplicity he prayed to Saint Catherine of Siena, who had just died, to cure him. The impediment disappeared, and John joyfully began to preach. He became one of the most famous Dominican preachers.

    In 1392, after years of successful missionary work in all the cities of Italy, John was appointed vicar-provincial of the Roman province. It was a task that, both intellectually and spiritually, called for a giant.

    The plague had cut into the order with such devastating effect that regular life barely existed. The convent of Santa Maria Novella had lost 77 friars within a few months; other convents were in even worse condition. The mortality had been higher among the friars than anywhere else, because they had gone quite unselfishly to the aid of the stricken people. However, this misfortune had left the order perilously understaffed, and there were a good many members who believed quite sincerely that the conditions of the time called for a mitigated observance of the rule. Many of the houses were already operating in this fashion. It was to be the principal work of Blessed John Dominici to right this condition, and bring back the order to its first fervor.

    He began his work with a foundation at Fiesole. Before he had even erected the new convent, four young men received the habit, one of whom was Antoninus--future saintly archbishop of Florence. Two years later, two of the most gifted young artists in Italy, whom history would know as Fra Angelico and his brother, Fra Benedetto, received the habit. With these and other earnest young men, John Dominici set about the difficult work of building anew an order that had suffered a diminution of its original fervor. Soon the house at Fiesole,and others modeled upon it, could be described, as the first houses of the order were, the "homes of angels."

    Difficult days were in preparation for John Dominici. He was appointed cardinal in 1407, named archbishop of Ragusa, and chosen as confessor to the pope. Due to schism, there were two claimants to the papacy. The situation grew even worse when, after another election, no less than three powerful men claimed to have been lawfully elected pope.

    Largely through the diplomacy and wise counsel of John Cardinal Dominici, the rival claimants to the papal throne agreed to withdraw their claims, and the groundwork was laid for the election of a new and acceptable candidate. At this time, John Dominici publicly renounced his cardinalate, thus indicating to the enemies who accused him of political ambition that he cared nothing for honors in this world.

    John was preaching in Hungary against the heresies of John Hus at the behest of the pope when he died. He was buried in the Church of Saint Paul the Hermit in Buda. Many miracles were worked at his tomb before it was destroyed by the Turks (Benedictines, Dorcy).

Born: 1356 at Florence, Italy

Died: June 10, 1419 of a fever at Buda, Hungary; buried in the Church of Saint Paul the Hermit in Buda; his tomb became noted for miracles, and was briefly a pilgrimage point; it was destroyed by the Turks

Beatified: 1832 (cultus confirmed); 1837 (beatified) by Pope Gregory XVI

Prayers/Commemorations

First Vespers:

Ant. Strengthen by holy intercession, O John, Confessor of the Lord, those here present, that we who are burdened with the weight of our offenses may be relieved by the glory of thy blessedness, and may by thy guidance attain eternal rewards.

V. Pray for us, Blessed John.

R. That we may be made worthy of the promises of Christ.

Lauds:

Ant. Well done, good and faithful servant, because Thou hast been faithful in a few things, I will set thee over many, sayeth the Lord.

V. The just man shall blossom like the lily.

R. And shall flourish forever before the Lord.

Second Vespers:

Ant. I will liken him unto a wise man, who built his house upon a rock..

V. Pray for us. Blessed John.

R. That we may be made worthy of the promises of Christ.

Prayer:

Let us Pray: O God, the giver of charity, who dist strengthen Blessed John, Confessor and Bishop, in the work of preserving the unity of the Church and establishing regular discipline, grant, through his intercession, that we may be of one mind and perform our actions in Christ Jesus our Lord, who with Thee liveth and reigneth world without end. Amen.

Pascal Time

First Vespers:

Ant.  Come, O daughters of Jerusalem, and behold a Martyr with a crown wherewith the Lord crowned him on the day of solemnity and rejoicing, alleluia, alleluia

V. Pray for us, Blessed John with thy companions, alleluia

R. That we may be made worthy of the promises of Christ, alleluia.

Lauds:

Ant. Perpetual light will shine upon Thy Saints, O Lord, alleluia, and an eternity of ages, alleluia, alleluia, alleluia

V. The just man shall blossom like the lily, alleluia.

R. And shall flourish forever before the Lord, alleluia

Second Vespers:

Ant. In the city of the Lord the music of the Saints incessantly resounds: there the angels and archangels sing a canticle before the throne of God, alleluia.

V. Pray for us, Blessed John with thy companions, alleluia

R. That we may be made worthy of the promises of Christ. alleluia

Prayer:

Let us Pray: O God, the giver of charity, who dist strengthen Blessed John, Confessor and Bishop, in the work of preserving the unity of the Church and establishing regular discipline, grant, through his intercession, that we may be of one mind and perform our actions in Christ Jesus our Lord, who with Thee liveth and reigneth world without end. Amen.

SOURCE : http://www.willingshepherds.org/Dominican%20Saints%20May.html#John Dominici

Beato Giovanni Dominici Domenicano


Firenze 1355 - Buda 1419

Giovanni Banchini, o Bacchini, meglio noto come "Dominici" è stato uno dei protagonisti della vita ecclesiale a cavallo tra Trecento e Quattrocento. Fu il braccio destro del beato Raimondo di Capua nella riforma dell'ordine domenicano. Era entrato a 17 anni tra i frati predicatori del convento di Santa Maria Novella a Firenze, città dove era nato nel 1355. Coinvolse nella riforma il convento di San Domenico a Venezia e ne fondò uno di stratta osservanza a Fiesole. Nel 1408 fu nominato arcivescovo di Ragusa e cardinale da Papa Gregorio XII. Ne divenne consigliere tanto da convincerlo ad abdicare. C'erano al tempo due Papi e Giovanni portò al Concilio di Costanza la rinuncia di Gregorio; e la propria al cardinalato, che gli venne reso. Nel 1418 fu inviato in Boemia, Polonia e Ungheria dove si diffondevano eresie. Morì a Buda nel 1419. È beato dal 1832. (Avvenire)

Martirologio Romano: A Budapest in Ungheria, transito del beato Giovanni Dominici, vescovo di Dubrovnik, che, al termine della Peste Nera, riportò nei conventi dei Predicatori in Italia l’osservanza della disciplina e, mandato in Boemia e in Ungheria per contrastare la predicazione di Giovanni Hus, morì in questa città.

Giovanni Banchini o Bacchini, detto “Dominici” entrò nell’Ordine Domenicano a diciassette anni, a Firenze, nel Convento di S. Maria Novella. Ben presto s’infiammo di quello zelo che lo distinse in tutta la vita. Fu il braccio destro del Beato Raimondo da Capua per il ritorno dell’Ordine ai suoi sacri ideali e, in Italia, egli fu il promotore principale della Riforma. Nel 1395 iniziò l’opera restauratrice nel Convento di S. Domenico di Venezia. Da Venezia il sacro fuoco divampò di convento in convento, preparando la più promettente fioritura di santità e di apostolato, così come Domenico aveva voluto. Per opera sua, nel 1406, sorse il Convento di stretta osservanza di S. Domenico di Fiesole, che fu fabbrica di santi e di apostoli, tra i quali brilla Sant’Antonino Pierozzi. Ambasciatore nel 1406 di Firenze nel presso il Pontefice, Papa Gregorio XII, ammirato dalle virtù del Dominici, lo nominò, nel 1408, Arcivescovo di Ragusa e Cardinale del titolo di S. Sisto. La Chiesa era allora afflitta dal doloroso Scisma d’Occidente e la cristianità, disorientata, non sapeva più quale fosse il vero Papa dei tre continenti. Giovanni Dominici si valse della stima e dell’affetto del Pontefice per indurlo ad abdicare. Egli stesso portò al Concilio di Costanza (1414-1418) la rinunzia di Gregorio XII, rinunziando da parte sua al Cardinalato, ma i Padri gli resero la porpora. Al nuovo Pontefice, Martino V, il Re Sigismondo, nel 1418, richiese il Beato per inviarlo quale Legato in Boemia, Polonia e Ungheria, dove serpeggiavano nefaste eresie. Egli vi si portò col suo zelo di apostolo. Una febbre ardente lo colse a Buda il 10 giugno 1419. Si spense tra una festa di angeli. Le sue reliquie andarono disperse con la distruzione, nel 1541, della chiesa degli Eremiti di San Paolo, dove erano state deposte. Papa Gregorio XVI il 9 aprile 1832 ha confermato il culto.

Autore: Franco Mariani