Saint Félix III
Pape (48e) de 483 à 492 (✝ 492)
Son pontificat fut marqué par le début du schisme qui devait séparer pendant plus de trente ans les Eglises orientales de la communion romaine. Il dut faire face à une situation politique difficile. Il n'y a plus d'empereur en Occident au moment de son élection, les catholiques d'Afrique sont persécutés par les Vandales ariens, le patriarche de Constantinople excommunie le patriarche de Rome. Il met tous ses efforts au service de la foi orthodoxe et son diacre, Gélase, d'une grande érudition, inspire sa manière d'agir avant de devenir son successeur.
À Rome, près de saint Paul sur la voie d'Ostie, en 492, la mise au tombeau du
pape saint Félix III, qui fut l'aïeul du pape saint Grégoire le Grand.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/726/Saint-Felix-III.html
Félix III (II)
Félix, fils d’un prêtre, est romain, veuf et père de 2 enfants.
Pontificat du 13 mars 483 au 1er mars 492 (+).
Félix III ou II 1 montre plus d’énergie que de prudence dans la poursuite des hérésies et des schismes et occasionne de grands troubles par l’âpreté de son zèle.
Il encourage les catholiques d'Afrique persécutés par Gunthamond, roi des Vandales.
Il reste de lui des lettres, dont quelques-unes sont apocryphes.
"Son pontificat fut marqué par le début du schisme qui devait séparer pendant plus de trente ans les Eglises orientales de la communion romaine. Il dut faire face à une situation politique difficile. Il n'y a plus d'empereur en Occident au moment de son élection, les catholiques d'Afrique sont persécutés par les Vandales ariens, le patriarche de Constantinople excommunie le patriarche de Rome. Il met tous ses efforts au service de la foi orthodoxe et son diacre, Gélase, d'une grande érudition, inspire sa manière d'agir avant de devenir son successeur." 2
Saint Félix III est fêté le 1er mars.
483. 13 mars, élection du pape (appuyé par le roi des Hérules, Odoacre). 21 août, Clermont (Auvergne), mort de l’évêque (depuis 472), écrivain et sénateur, Sidoine Apollinaire [qui avait épousé la fille de Avitus, fut préfet à Rome (468) et organisa la résistance auvergnate en soutenant à Clermont un siège de plusieurs années contre le wisigoth Euric avant de capituler (475)].
483-484. En Afrique du Nord, les Vandales, ariens, déclenchent une violente persécution contre les catholiques. Par son édit du 25 février 484, Hunéric, roi des Vandales et des Alains d'Afrique (Rex Wandalorum et Alanorum) abolit le culte orthodoxe, transfère toutes les églises et les biens de l'Église aux ariens, envoie en exil les évêques et le clergé (4 966 clercs), et prive de droits civils à tous ceux qui ne reçoivent pas le baptême arien. Pas moins de 466 évêques sont internés dans des baraquements au sud de Gafsa, après avoir parcouru le chemin du désert à pied, sous bonne escorte ; 88 périssent en chemin ou sont emprisonnés. D'autres opposants sont exilés en Gaule, en Sardaigne, jusqu'en Corse ou sont condamnés à travailler dans des mines ; beaucoup s'exilent volontairement en Italie, en Espagne et en Gaule ; les survivants seront rappelés en 487 sous le règne du roi Gunthamund. 3
484. Après avoir rejeté l’Hénotique, édit d’union publié par l’empereur Zénon pour concilier les catholiques et les eutychéens, le pape lance l’anathème contre le patriarche de Constantinople Acace pour atteinte au dogme défini à Chalcédoine ; le patriarche réplique en rayant le nom de l'évêque de Rome des diptyques liturgiques : c’est le premier schisme entre les deux Eglises (il durera 35 ans). 23 décembre, mort (gangrène de Fournier) d'Hunéric, roi des Vandales et des Alains d'Afrique : son neveu, Gunthamund, lui succède.
Vers 485. A Constantinople, les moines du monastère de Die, trouvés porteurs des lettres du pape Félix III contre Acace, sont mis à mort.
486. Fin de la Gaule romaine : Clovis bat l’armée romaine de Syagrius (fils d’Egidius) à Soissons où il établit sa capitale ; Clovis a soin de ménager les autorités ecclésiastiques qui, par la voix de Remi, archevêque de Reims, ont reconnu sa conquête ; après la prise de Soissons, il veut écarter du pillage un vase d’église que l’un de ses guerriers, furieux de cette entorse aux lois de la guerre, préfère endommager d’un coup de hache plutôt que de renoncer à ce butin : « Tu n’auras rien ici que ce que le sort t’attribuera vraiment » ; Syagrius cherche refuge auprès du roi wisigoth Alaric, mais celui-ci le livre à Clovis qui le fait mettre à mort (ainsi disparaît le dernier représentant de l’autorité romaine en Gaule). Perse, le IIe concile de Séleucie, réunit les chrétiens ralliés à l’hérésie nestorienne.
487. 1er mars, à Soissons, Clovis, passant ses troupes en revue, reconnaît le guerrier qui l’avait défié, un an auparavant, en fracassant d’un coup de hache un vase liturgique en argent que le roi voulait offrir à Rémi, l’évêque de Reims (+533) ; Clovis reproche à l’homme sa tenue négligée et jette ses armes à terre ; le guerrier se penche pour les ramasser et Clovis en profite pour lui asséner un coup de sa propre hache sur la tête en disant : «Ainsi as-tu fait, à Soissons, avec le vase ! ».
488. Le chef ostrogoth Théodoric fonde un royaume en Italie.
491. 9 avril, mort de Zénon, empereur byzantin ; Flavius Anastasius (+ 518), né à Dyrrhachium (aujourd’hui Durrës, en Albanie), officier du palais à Constantinople, est proclamé empereur (Anastase Ier) le 11 avril ; il épouse Aelia Ariadnè, la veuve de Zénon, le 20 mai ; le règne d'Anastase est troublé par la révolte des Isauriens (qu’il a exclus du pouvoir), la guerre contre la Perse (502-505) et les invasions de Huns, de Slaves et de Bulgares(qui s’installent dans les Balkans v. 500) ; pour protéger la capitale et ses alentours, Anastase construit en 512 un mur qui porte toujours son nom, à 55 km environ à l’ouest de Constantinople ; impopulaire parce qu’il favorise la doctrine sectariste du monophysisme, il supprime les danses licencieuses et les combats entre gladiateurs et animaux sauvages ; à sa mort, l’Empire est intact ; il laisse un trésor substantiel et une armée disciplinée. Clovis bat les Thuringiens. Le roi Saxon Ælle ou Ella de Sussex assiège le fort d'Anderitum (Pevensey) et massacre ses occupants Bretons jusqu'au dernier.
492. 1er mars, mort de Félix III.
Notes
1 Félix II (355-358) était autrefois considéré comme un pape légitime ; les deux numéros suivant les noms de Félix III (II) et de Félix IV (III), indiquent que Félix II était légitime (premier numéro) ou non (second numéro) ; le numéro utilisé correspond à l’acceptation ou au rejet de l’hypothèse ancienne.
2 http://nominis.cef.fr/contenus/saint/726/Saint-Felix-III.html
3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Hun%C3%A9ric
Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Référence publication : Compilhistoire ; toute reproduction à but non lucratif est autorisée.
Date de mise à jour : 09/02/2020
SOURCE : https://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/FelixIII.htm
Pope Saint Felix III
- 1 March
- 25 February on some calendars
- “Pope Saint Felix III”. New
Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
2 October 2015. Web. 1 March 2020.
<http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-felix-iii/>
Book of Saints – Felix III
- Monks of Ramsgate.
“Felix III”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
26 February 2017. Web. 1 March 2020.
<http://catholicsaints.info/book-of-saints-felix-iii/>
Pope St. Felix III
Pope Saint Felix III
Saint Felix can be said to be the first pope of the
Dark Ages. The Western Roman Empire had fallen when the barbarians, under
leadership of Odoacer of the Herouli tribe, had overcome the weak Roman
emperor. So, starting in 476, the previously highly civilized, organized
Italian peninsula was run by the relatively unschooled Germanic barbarians.
Italy had been partitioned off and given to a barbarian group in much the same
way that North Africa had been given to the Vandals forty years earlier. There
was no emperor left in the West, but Zeno was still emperor of the East, and
felt himself to be emperor of all. Odoacer acted as if he was representing Zeno
in all his actions and made a very smooth transition to king of Italy from his
position in the Roman army. Felix did not fear Odoacer during his papacy.
A descendant of a Roman senatorial family. Felix was
the son of a priest. He, himself, was a widower with two children, in a time
when priests could still be married. Traditionally, he is the great great
grandfather of Pope Gregory the Great.
Soon after the election of Felix to the See of Peter,
in March 483, he became the first bishop of Rome to notify the emperor in
Constantinople of the election results. At the time, this was Zeno,
mentioned above.
Felix's predecessor, Simplicius, had left some unfinished
work, which Felix attended to as soon as he was elected. This was the question
of the nature of Christ. The Council of Chalcedon was supposed to solve that
question. But it just created more problems. Simplicius tried to fix what had
become a political disaster. He died before he could achieve his goal. Just a
few years before Felix took the throne, the emperor Zeno, instigated by the
patriarch Acacius of Constantinople, wrote the Henoticon. This was a deed of
union to control the disagreement between the Monophysite Christians and the
orthodox Christians. It was written in a way that looked like a final
appeasement to all but, reading it carefully, accepted the heresy. Felix
immediately repudiated the deed. He wanted to call Acacius to Rome to explain
himself. However, sending legates to Constantinople to summon Acacius did not
work well (Acacius thought they were there to agree with him) and Felix ended
up excommunicating the legates as well as Acacius. The excommunication ended up
causing a decades-long schism between East and West, not ending until 519.
Felix's stiff stance on orthodoxy carried over to
North Africa, also. When the Vandals took over, Christians had to either go
into hiding or have forced rebaptism by the Arian Vandals. When times changed
forty years later, the Arians wanted back into the Church. Lay people were
allowed back after intense penance and priests were only allowed back on their
death beds.
At the Council of the Lateran, Felix excommunicated
Peter the Fuller, who had taken over the See of Antioch, and Peter Mongus, who
had illegally taken over the See of Alexandria. The schism only increased in
intensity. By the time of his death, on March 1, 492, the schism was to last
another 27 years.
From the writings of Pope St. Felix III: "Not to
oppose error is to approve it; and not to defend truth is to suppress it; and
indeed to neglect to confound evil men, when we can do it, is no less a sin
than to encourage them."
Saint Felix, pray for us.
SOURCE : http://www.catholic365.com/article/6268/pope-saint-felix-iii.html
Pope St. Felix III (483-492)
This pope's notoriety surrounded a document known as the Henoticon. The work was the initiative of the emperor Zeno and the patriarch of Constantinople, Acacius as an attempt to resolve the contention between orthodoxy and the heresy of Monophysitism which taught that Jesus Christ did not have both a divine nature and a human nature, but only a divine nature. The Henoticon was cleverly constructed to try to placate all the parties involved with the intent of offending no one. It affirmed Catholic orthodoxy and yet avoided the particular catchwords and phrases surrounding the Monophysite heresy. Pope Felix was outraged over the replacement of the orthodox bishop of Alexandria with a Monophysite bishop and the support given to this heretical bishop by Acacius. The pope summoned Acacius to Rome to acquit himself before the pope regarding this matter. In an example of the adage: "If you want something done right, do it yourself," the representatives of the pope botched their mission so badly that Acacius and many in Constantinople actually thought that the Pope was in favor of the patriarch's viewpoint. The pope responded by excommunicating his legates and Acacius himself. With the fall of the Western empire, Constantinople as the see of the Eastern Church was "feeling its oats" and the excommunication resulted in a decades long schism between the East and West. With the death of Acacius and the restoration of an orthodox bishop in Alexandria, the termination of the schism was expected. The pope, however, would not entertain any progress toward establishing harmony once again between East and West until the name of the late patriarch was expunged from mention in the liturgy.
This intractable pastoral modus operandi was evident also in his dealings with the priests and laity of North Africa who acquiesced to the act of re-baptism required by the conquering Arian barbarians. Reconciliation was accomplished for some after the performance of rigorous penance and for the priests and deacons who gave in to the pressures of the Arians, reconciliation was possible only at the point of one's death.
Pope Felix was buried within Saint Peter's Basilica.
Habemus papam
Encyclopedia Britannica – Pope Felix III
- “Pope Felix III”. Encyclopedia Britannica, 1911. CatholicSaints.Info. 18 January 2020. Web. 1 March 2020. <http://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-pope-felix-iii/>
FELICE III, papa, santo
di Rajko Bratoz - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 46 (1996)
FELICE III, papa, santo. - Appartenente alla potente
famiglia aristocratica degli Anici, nacque con ogni probabilità a Roma, nella
prima metà del sec. V, da Felice, il presbitero che per incarico del papa Leone
I Magno aveva sovrinteso ai lavori di restauro della basilica di S. Paolo fuori
le Mura e che morì nel 471.
La gens Anicia, convertitasi al cristianesimo al
più tardi intorno alla metà dei sec. IV, ebbe da allora sino alla fine del sec.
VI una parte importantissima nella storia di Roma e dell'Impero, con numerose
personalità insigni nella vita pubblica e in quella della cultura, tra cui
Olibrio, che fu console nel 464 e imperatore nel 471. Appartenne alla gens
Aniciaanche Gregorio I Magno, papa dal 590 al 604, il quale nelle sue opere
ricorda F. III come "atavus meus" in due passi stilisticamente
identici.
Abbracciata la vita ecclesiastica, F. ne percorse gli
ordini all'interno del clero romano; era diacono quando scomparve il papa
Simplicio (10 marzo 483), in un periodo particolarmente difficile per l'Italia
e l'Urbe.
Erano infatti gli anni immediatamente successivi al
colpo di Stato, che aveva portato alla deposizione di Romolo Augustolo ed alla
presa di potere, in Ravenna, di Odoacre (476), durante i quali la Chiesa di
Roma aveva dovuto destreggiarsi, nei suoi rapporti col potere temporale, in un
difficile giuoco di equilibrio fra il rex gentium, padrone di fatto
dell'Italia, e l'augusto Zenone, rimasto in linea teorica l'unico sovrano
dell'Impero sia in Oriente sia in Occidente. Ciascuna delle due autorità - quella
di Ravenna e quella di Costantinopoli - aveva suoi partigiani in Roma e
attraverso di essi cercava di influire, per il proprio vantaggio, sugli eventi
della città e della stessa penisola. D'altro canto, sul piano
religioso-dottrinale le relazioni tra la Sede apostolica e Costantinopoli si
erano fatte assai tese proprio in quello stesso periodo, sullo scorcio del
pontificato di Simplicio, a causa della controversia monofisita e questo
peggioramento aveva avuto ripercussioni negative, nella stessa Roma, sui
rapporti di forza tra i gruppi di potere e di pressione locali.
In tale clima di tensione e di antagonismo tra una
fazione filobizantina ed una favorevole al governo di Ravenna cominciarono a
Roma, non appena peggiorò lo stato di salute di Simplicio, i maneggi in vista
dell'elezione del nuovo pontefice. Dopo la scomparsa del papa giunse nell'Urbe
la più alta carica dell'amministrazione civile in Italia, il patricius e praefectus
praetorio Cecina Mavorzio Basilio Decio, esponente più ragguardevole della
aristocratica famiglia romana dei Decii (gens Caecina Decia). Questi,
intervenuto in forza di una delle ultime disposizioni di Simplicio A'assemblea
dei rappresentanti del clero e dei senatori romani, tenutasi il 13 marzo 483
"in mausoleo, quod est apud beatissimuni Petruin apdstolum.", nella
sua qualità di prefetto del pretorio e, insieme, di "agens vices
praecellentissimi regis Odovacris" (Actasynhodi ann. DII) fece
approvare dai convenuti un decreto che vietava - pena l'anatema - l'alienazione
di beni ecclesiastici da parte di chi, allora e in futuro, fosse stato eletto
papa, e sanciva la nullità di eventuali impegni in proposito presi per iscritto
dall'eletto. Tale misura può intendersi - alla luce degli avvenimenti
successivi - come rivolta contro il candidato della fazione filobizantina, il
quale evidentemente aveva cercato di accaparrarsi voti con la promessa di
donazioni tratte dal patrimonio della Chiesa di Roma. Basilio Decio, infatti,
riuscì a far quindi eleggere al soglio di S. Pietro il diacono F., la persona
che il papa Simplicio aveva auspicato come proprio successore e che era, almeno
in via indiretta, il candidato dello stesso Odoacre. Il nuovo pontefice, appena
ordinato, si inserì immediatamente nel gioco dei rapporti - allora già tesi - fra
il rex gentium e Bisanzio, perseguendo nei confronti di quest'ultima
una politica di ferma intransigenza a proposito della questione monofisita.
Onde giungere ad una pacificazione all'interno della
Chiesa costantinopolitana, divisa tra i fedeli all'ortodossia cattolica ed i
monofisiti, l'imperatore Zenone aveva promulgato nel 482, su consiglio del
patriarca di Costantinopoli Acacio, il cosiddetto Henotikon: una formula
di fede, che era un compromesso tra le tesi cattoliche e quelle monofisite.
Essa poteva sembrare a prima vista accettabile per ambo le parti ma in realtà
invalidava le decisioni del concilio di Calcedonia. Che l'imperatore fosse su
posizioni filornonofisite era stato del resto di li a poco dimostrato
dall'ascesa di un monofisita, Pietro (III) Mongo, sulla importante cattedra
patriarcale di Alessandria, ascesa imposta nel dicembre di quello stesso anno
482 da Zenone e da Acacio, i quali avevano - ad onta delle proteste dei papa
Simplicio - deposto il patriarca Giovanni (I) Talaia, fedele all'ortodossia
cattolica: questi era stato in seguito costretto ad abbandonare la capitale e a
cercare rifugio a Roma.
F. III controbatté con tempestività e decisione.
Subito dopo la sua elezione il papa, infatti, inviò a Costantinopoli una
delegazione: ne facevano parte Vitale, vescovo di Truentum (La
Civita, nel Piceno), e Miseno, vescovo di Cumae. Essi dovevano consegnare
all'imperatore delle lettere, intese come contributo del nuovo pontefice in
vista di una normalizzazione dei rapporti tra la Sede apostolica, l'Impero e la
Chiesa costantinopolitana.
Nella prima, un'ampia lettera indirizzata a Zenone, il
papa esordiva informando l'imperatore - prassi fino a quel momento mai usata -
della propria elezione e lo esortava a seguire, in campo religioso, i predecessori
Marciano e Leone. Il pontefice quindi illustrava i pericoli insiti nel
monofisismo, descriveva le condizioni scandalose in cui versava la Chiesa
alessandrina e si appellava al sovrano perché destituisse Pietro (III) Mongo,
contribuendo in tale modo alla riunione di Alessandria con la Chiesa
universale. Nella seconda missiva, andata perduta, F. III si rivolgeva
all'imperatore esortandolo ad intervenire in difesa dei cattolici dell'Africa
settentrionale, vittime delle persecuzioni dei Vandali, che avevano costituito
un loro regno in quella regione. In una terza lettera, indirizzata ad Acacio,
il papa ricordava al patriarca l'obbligo di osservare le decisioni del concilio
di Calcedonia e ne sottolineava l'influenza sull'imperatore. Gli rimproverava
quindi la posizione assunta in occasione dei recenti fatti di Alessandria,
quando era prevalsa la parte monofisita. Per quanto redatta in termini affatto
decisi - il pontefice redarguiva aspramente il patriarca e gli chiedeva di
prendere una chiara posizione nei confronti dei problemi chiave - quest'ultima
lettera non significò ancora rottura fra Roma e Costantinopoli, sebbene risulti
evidente, sia dal contenuto sia dal tono generale di essa, che tale rottura non
era paventata dal papa.
Prima che i legati papali raggiungessero
Costantinopoli, arrivarono a Roma monaci cattolici del monastero di Acemeti,
presso Costantinopoli. Essi recavano due lettere per il papa: una di Cirillo,
il priore del monastero, e degli archimandriti della capitale dell'Impero;
l'altra dei vescovi e del clero cattolici d'Egitto, che si erano rifugiati a
Bisanzio per sfuggire alla violenza dei monofisiti. Le due lettere contenevano
una serie di lagnanze nel confronti di Pietro (III) Mongo, che - vi si diceva -
aveva usurpato la sede di Alessandria e perseguitava quanti rimanevano fedeli
all'ortodossia cattolica. Esse contenevano inoltre la preghiera, rivolta al
papa, di intervenire contro Acacio, primo complice e alleato di Pietro Mongo.
F. III, del resto ottimamente informato da Giovanni (I) Talaia, esule a Roma,
circa i fatti di Alessandria e circa la parte che vi aveva avuto Acacio, reagì
con prontezza. Inviò immediatamente ai suoi legati in Costantinopoli - per
mezzo del defensor Ecclesiae Felice, il quale poi si sarebbe dovuto
unire ad essi - due nuove lettere. Nella prima, destinata ad Acacio, il papa
invitava quest'ultimo a venire a Roma per chiarire, in un sinodo di vescovi
("apud beatum Petrum. ... in conventu fratrum et coepiscoporum": cfr.
Thiel, pp. 239 s.), la propria posizione nei confronti dei fatti di
Alessandria. Nella seconda, indirizzata a Zenone, comunicava a quest'ultimo di
aver convocato a Roma il patriarca Acacio a causa delle scandalose vicende e
delle critiche condizioni della Chiesa di Alessandria, che significavano un totale
sconvolgimento delle decisioni del concilio di Calcedonia. Ai suoi legati il
papa aveva inoltre ordinato di consultarsi, prima di ogni loro intervento, con
l'archimandrita Cirillo; aveva inviato al riguardo un altro commonitortum,
di cui non conosciamo il contenuto.
I legati papali non riuscirono nel loro compito, anzi,
rinunziarono a presentare le energiche richieste del papa. Così accettarono di
assistere ad una messa solenne officiata da Acacio e quando costui, leggendo i
dittici, tra i nomi dei vescovi in comunione con la Chiesa constantinopolitana,
fece quello di Pietro Mongo, non solo non protestarono ma successivamente
fecero anchessi pubblicamente, leggendo i dittici, il nome del patriarca
eretico, mostrando così di riconoscere apertamente la sua ortodossia. Per
questo loro comportamento i monaci acemeti li denunciarono al papa.
Il monaco Simeone, inviato di Cirillo a Roma, accusò
infatti Vitale e Miseno di aver apertamente riconosciuto l'ortodossia di Pietro
Mongo, ricordandolo nella lettura dei dittici, e di non essersi mai consultati,
durante tutto il loro soggiorno nella capitale, con i locali esponenti
dell'ortodossia cattolica. Il presbitero Silvano, che aveva accompagnato i
vescovi Vitale e Miseno a Costantinopoli, confermò tali lagnanze. Le fonti
comunque non spiegano in modo sufficientemente chiaro i motivi del cambiamento
di opinione dei legati e la loro rinunzia di fatto ad adempiere alla missione
loro affidata. Possiamo soltanto supporre che Vitale e Miseno vi si fossero
associati o perché costretti dalla minaccia di violenze fisiche - "in
custodiam sunt redacti, chartis sublatis" (Liberati archidiaconiBreviarium,
18, col. 1028) - o perché adescati da lusinghe e promesse di Acacio -
"praemiisque corruperis" (Epp. Roman. pont. genuinae,
p. 245) -, operché non erano riusciti a contattare la parte fedele
all'ortodossia cattolica (specie i monaci acemeti). Prima che Miseno e Vitale
facessero ritorno a Roma, il patriarca e l'imperatore consegnarono loro lettere
per il pontefice. Il contenuto della missiva imperiale ci è noto solo in parte:
di tono conciliativo, in quanto l'imperatore assicurava, tra l'altro, che tanto
lui quanto la Chiesa orientale si sarebbero attenuti alle decisioni del
concilio di Calcedonia.
F. III non attese, per agire, il rientro dei suoi
legati. Il 28 luglio 484 convocò a Roma un sinodo, che si riunì lo stesso
giorno ed al quale intervennero 77 vescovi italici. La principale decisione di
tale assemblea fu la scomunica del patriarca di Costantinopoli Acacio per
l'appoggio costante da lui fornito agli eretici, per il contributo essenziale
da lui dato all'ascesa dell'eretico Pietro Mongo sulla cattedra di
Alessandria., per il suo comportamento nei confronti dei legati papali Vitale e
Miseno da lui dapprima trattati con violenza e poi da lui corrotti, per il
rifiuto, infine, di ricevere in udienza il defensor Ecclesiae Felice.
La scomunica era a vita e coinvolgeva chiunque avesse intrattenuto col
patriarca scomunicato rapporti di qualsiasi sorta, come risulta dalla lettera
(cfr. Thiel, p. 247), con cui F. III notificò ad Acacio il durissimo
provvedimento e come si desume anche da altre fonti. Pure Vitale e Miseno
furono colpiti dalla medesima sanzione.
In una lettera all'imperatore, inviata alcuni giorni
più tardi, il 10 ag. 484, il papa informava Zenone delta scomunica inflitta al
patriarca, colpevole - così scriveva il pontefice - di aver aiutato l'eretico
Pietro Mongo a insediarsi nella sede patriarcale di Alessandria nascondendosi
dietro l'autorità dell'imperatore. F. III esortava poi il sovrano a piegarsi,
per quanto riguardava la religione, al magistero della Chiesa e a dare
esecuzione alla scomunica. In apertura di lettera, inoltre, il papa elevava
proteste per il trattamento inflitto a Costantinopoli ai suoi legati. A Vitale
e Miseno - affermava - non era stata concessa libertà di movimento; erano stati
privati delle credenziali e costretti a riconoscere come ortodossi gli eretici.
Si trattava dunque di una lettera oltre modo chiara, recisa nel tono come mai
prima nella corrispondenza con gli imperatori: una lettera che di per sé
rappresentava un duro colpo all'idea del cesaropapismo. Con un'altra lettera il
pontefice informò i vescovi dell'Egitto, della Tebaide, della Libia e della
Pentapoli della scomunica perpetua lanc;iata contro Pietro Mongo. Con una terza
lettera F. III comunicò al clero e ai laici di Costantinopoli la dura sanzione
inflitta ad Acacio e li esortò ad adeguarvisi. Scrisse anche ai monaci e al
clero orientale d'Egitto e di Bitinia, ordinando loro di interrompere ogni
rapporto con Pietro Mongo e con i suoi seguaci.
La pubblicazione della scomunica di Acacio a
Costantinopoli, anche per il modo con cui avvenne, provocò disordini nella
capitale e suscitò resistenze tra gli stessi fedeli dell'ortodossia cattolica.
I dispacci relativi ai provvedimenti presi dal sinodo
romano del 484furono portati a Costantinopoli, per volontà di F. III, da un
chierico, il defensor Ecclesiae Tuto, il quale, giunto nella capitale
a dispetto delle difficoltà incontrate (nello stretto di Abido gli venne tesa
un'imboscata allaquale scampò fortunosamente), riuscì a farli pervenire ai
destinatari e a mettersi in contatto con i monaci acemeti. Alcuni di questi
ultimi, desiderando dare la più ampia pubblicità alla scomunica di Acacio, per
eccesso di zelo non esitarono a rendere noto, nel corso di una solenne funzione
presieduta dallo stesso Acacio, il contenuto delle lettere Runte da Roma. Ciò
provocò un'immediata e violenta reazione da parte dei fedeli del patriarca: dei
temerari monaci acemeti, diversi furono uccisi sul posto, altri furono
arrestati e rinchiusi in prigione. D'altro canto la scomunica di Acacio non
trovò unanime consenso nemmeno tra coloro che si opponevano alla politica
religiosa del patriarca. Infatti, come risulta da una lettera di F. III
dell'anno successivo, dopo questi avvenimenti due archimandriti di comunità
fedeli all'ortodossia calcedoniana, Rufo e Talassio, scrissero al papa per
informarlo circa le difficoltà che incontravano nel far accettare dai loro
monaci i provvedimenti sinodali, e gli fecero contestualmente pervenire copia
di una lettera, scritta da Tuto durante il suo soggiorno nella capitale, dal
cui tenore si traeva - a loro parere - che anche il defensor Ecclesiae aveva
finito con l'allinearsi sulle posizioni di Acacio.
La spaccatura si approfondì ulteriormente quando ad
Antiochia, la terza sede patriarcale d'Oriente, tra la fine del 484 e gli inizi
del 485 venne deposto il vescovo Calandione fedele all'ortodossia calcedoniana,
sostituito, con l'aiuto di Acacio, dal monofisita Pietro Fullone, il quale,
come già alcuni anni prima aveva fatto ad Alessandria Pietro Mongo, prese a
perseguitare il clero cattolico. L'aggravarsi della situazione indusse F. III a
convocare a Roma un nuovo sinodo per l'autunno successivo. Il 5 ott. 485 sotto
la presidenza del pontefice si riunirono "apud. beatum Petrum" 43
vescovi ed esaminarono il problema dei conflitto religioso con Bisanzio alla
luce dei suoi ultimi sviluppi, specialmente in relazione con i recenti avvenimenti
di Antiochia. L'assemblea prese una sola decisione: quella di confermare la
scomunica di Acacio, di Pietro Mongo, di Pietro Fullone e dei loro seguaci e
sostenitori.
A conclusione dei lavori F. III fece approvare dai
padri sinodali un documento da inviare ai presbiteri ed agli archimandriti di
Costantmopoli e della Bitinia nel quale, dopo aver ricostruito la storia della
controversia a partire dall'insediamento di Pietro Mongo sulla cattedra di
Alessandria sino all'avvento di Pietro Fullone su quella di Antiochia, si
comunicava la conferma della condanna dei tre patriarchi orientali e dei loro
fautori. In una lettera a parte, inviata verso la fine di quello stesso anno
485, F. III comunicava a Rufino, a Talasio, al presbiteri, agli archimandriti
ed agli altri monaci della capitale e della Bitinia di aver scomunicato anche
Tuto, per essersi lasciato corrompere, ed ordinava loro di espellere dalle loro
comunità tutti coloro che, per scelta personale o per timore, erano passati
dalla parte di Acacio.
Dopo queste, non ci sono state conservate lettere
pontificie sino al 490: per gli anni 486-489, dunque, non abbiamo fonti sicure
circa la politica di F. III nei confronti delle Chiese d'Oriente. Le due
lettere dirette a Pietro Fullone, così come l'altra indirizzata a Zenone, che
la tradizione manoscritta attribuisce a F. III e che sono state edite dal Migne
sotto il nome di quel papa, rispettivamente alle coll. 903-911/2, 911/2-918, 917/8-922 del vol. LVIII dellaPatrologia Latina,
sono infatti apocrife (cfr. Thiel, in Ep. Roman. pontif. genuinae,
pp. 19-21, 284).
Nei primi anni del suo pontificato F. III dovette
occuparsi anche delle difficoltà della Chiesa d'Occidente. Nel 483, tornando in
Spagna dopo un prolungato soggiorno in Italia, il senatore Terenziano portò una
lettera del papa per il vescovo di Siviglia Zenone. In essa il pontefice
esprimeva il suo vivo apprezzamento per l'opera svolta dal presule nel
difficile momento che stava attraversando il suo paese a causa della durezza
della occupazione sueba. "Inter mundi turbines gubernator Ecclesiae
praecipuus" (Thiel, p. 242), così il pontefice definiva Zenone e gli
raccomandava Terenziano con parole piene di lode e di fiducia.
Le persecuzioni di cui erano fatti oggetto i cattolici
nel Regno vandalico in Africa settentrionale ed i rapporti con i cattolici che,
piegatisi alle pressioni degli invasori germanici, avevano abiurato
convertendosi all'arianesimo costituirono un altro problema con cui F. III
dovette misurarsi all'indomani della sua ascesa al soglio pontificio.
Già agli inizi del 484, infatti, egli si rivolgeva per
lettera all'imperatore Zenone, scongiurandolo di intervenire presso la corte
vandalica per far revocare le misure oppressive e discriminatorie nei confronti
dei cattolici da quella decretate. In effetti l'imperatore inviò in Africa, a
questo scopo, una missione, di cui fu capo un alto dignitario
dell'amministrazione bizantina, Uranio. Essa fallì il suo obiettivo. Il re
Unerico non solo non si curò delle sollecitazioni che gli venivano dal governo
di Costantinopoli, ma intensificò la persecuzione: a causa delle violenze e
della paura, in gran numero i cattolici - laici ed ecclesiastici - si
convertirono, in quello e nell'anno successivo, all'arianesimo. La persecuzione
ebbe fine solo quando, morto Unerico (23 dic. 484), il nipote di questo,
Guntamundo, fu riconosciuto re dei Vandali.
Tornata la pace religiosa, la Chiesa africana ed il
pontefice si trovarono a dover affrontare e risolvere un nuovo delicato
problema: quello dei rapporti con i lapsi, i cattolici che, per paura, si
erano macchiati di apostasia. Per definire la comune linea di condotta, che le
autorità ecclesiastiche avrebbero dovuto tenere nei confronti dei lapsi che
avessero chiesto di essere riammessi nella comunità dei cattolici, F. III
convocò a Roma un sinodo, che fu celebrato sotto la sua presidenza "in
basilica Constantiniana" il 13 marzo 487 e nel corso della quale il
pontefice, di fronte a 42 vescovi, per lo più italiani (solo quattro venivano
dall'Africa), espose il proprio punto di vista sull'argomento.
Oltremodo severi furono i decreti sinodali nei
confronti degli apostati pentiti. Essi prescrivevano infatti la penitenza
perpetua per quanti fossero stati - prima dell'atto di abiura - vescovi,
presbiteri e diaconi: solo in punto di morte, dunque, essi sarebbero stati
ammessi alla comunione della Chiesa ed ai sacramenti. Per i chierici che
avevano ricevuto gli ordini minori, per i monaci e per i laici, i padri
sinodali stabilirono che dovessero rimanere per tre anni "inter
audientes", per sette "inter poenitentes" e che solo dopo altri
due anni potessero essere riammessi ai sacramenti ed alla comunione della
Chiesa cattolica. Molto più miti furono le pene previste per i minorenni. I
decreti sinodali furono immediatamente trasmessi in Africa per mezzo dei
vescovi locali che avevano partecipato al sinodo. Più tardi furono comunicati
anche alle altre Chiese d'Occidente: in una lettera del 15 marzo 488, indirizzata
"universis episcopis per diversas provincias constitutis" il papa
ribadiva le decisioni del sinodo di Roma dell'anno precedente (Patr. Lat.,
LVIII, coll. 924-927). Purtroppo nessuna fonte coeva ci riferisce come essi
furono applicati in Africa fino alla fine del pontificato di F. III.
F. III si mantenne fedele alla linea di ferma
intransigenza nella difesa dell'ortodossia anche nell'ultimo periodo del suo
pontificato, quando il governo di Ravenna e lo stesso Senato di Roma, prima, e
le autorità religiose e civili di Costantinopoli, poi, dettero il via a nuove
iniziative nell'intento di giungere ad un riavvicinamento che consentisse di
sanare la frattura tra Oriente e Occidente.
Dopo la conclusione vittoriosa della guerra contro i
Rugi, sollevatigli contro dall'imperatore Zenone (seconda metà del 487-488),
Odoacre, nella speranza di scongiurare la minaccia rappresentata dai Goti di
Teodorico, i quali si erano mossi dalle loro sedi nella Mesia Inferiore, sul
basso Danubio, per venire a conquistare l'Italia col tacito consenso dello
stesso Zenone, tentò un passo estremo per migliorare i suoi rapporti con
Bisanzio, fattisi assai tesi anche per motivi d'ordine religioso (in occasione
della controversia monofisita il rex gentium aveva appoggiato
apertamente la Sede apostolica). Nel marzo del 489 inviò nella capitale
dell'Impero un'ambasceria, che riferisse a Zenone della liberazione del Norico
e gli consegnasse una parte del bottino di guerra. Essa doveva inoltre cercare
di comporre - a dimostrazione della buona volontà del governo di Ravenna - il
conflitto religioso, trattando con Acacio. La guidava un illustre esponente di
una famiglia dell'aristocrazia senatoria romana, il magister officiorum Andromaco, consiliarius dello
stesso Odoacre.
Andromaco, ricevuto l'incarico, si incontrò con F.
III, per consultarlo. Il papa, in quella occasione, si rifiutò di scrivere ad
Acacio: lo fece, nel suo interesse, il Senato di Roma. Infatti, quando lasciò
l'Italia, Andromaco, oltre ai donativi, portava con sé una lettera delrex
gentium per l'imperatore ed un messaggio del Senato per Acacio. La
missione fallì il suo obiettivo. Giunto a Costantinopoli, Andromaco consegnò
all'imperatore i doni e la lettera di Odoacre; ad Acacio la missiva del Senato.
Tuttavia né lo scritto né i doni del rex gentiumné le parole del magister
officiorum valsero a distogliere Zenone dalla linea avversa al governo di
Ravenna da lui assunta. Quanto ad Acacio, questi, affatto ligio alla politica
imperiale, non rispose nemmeno all'indirizzo del Senato di Roma. Quando
Andromaco rientrò in Italia e si conobbe l'esito della sua missione, critiche
nei confronti della politica perseguita dal papa furono mosse dallo stesso
Senato di Roma: per confutarle, F. III compose e rese di pubblica ragione uno
scritto su Acacio conservatoci in versione frammentaria nel De evitanda
communione Acacii.
La situazione sembrò mutare, sul piano religioso, con
la morte di Acacio (28 nov. 489) e con l'assunzione di Fravita al soglio
patriarcale di Costantinopoli (fine novembre 489-marzo 490). Il nuovo
patriarca, infatti, se cercò da un lato di riallacciare i rapporti con Roma
inviando al papa una legazione, di cui fecero parte gli archimandriti ortodossi
di Costantinopoli Rufo, Ilario e Talasio, e numerosi monaci, dall'altro scrisse
a Pietro Mongo di voler conservare i legami con lui e non col papa. La fine
dello scisma era auspicata anche in una lettera che l'imperatore Zenone inviò
allora a F. III, ed in un'altra, indirizzata al pontefice dal vescovo di
Salonicco Andrea. Di tali proposte di riappacificazione F. III prese atto con
soddisfazione. Fece tuttavia rilevare agli inviati di Fravita che non poteva
aderirvi se prima le autorità ecclesiastiche di Costantinopoli non avessero
accettato di ottemperare ad alcune condizioni pregiudiziali: quella di
allontanare Pietro Mongo dalla cattedra di Alessandria e quella di cancellare i
nomi dello stesso Pietro Mongo e di Acacio dai dittici della Chiesa
costantinopolitana. Poiché Rufo, Ilario e Talasio non gli poterono garantire
che tali condizioni sarebbero state accolte ed eseguite - non avevano infatti
ricevuto i poteri per concludere un accordo su queste basi - F. III lasciò
cadere la loro proposta e, poco dopo, inviò all'imperatore e a Fravita e - ma
più tardi - allo stesso Talasio lettere nelle quali spiegava i motivi della sua
presa di posizione e rinnovava i suoi ammonimenti.
Nella lettera a Zenone, che è dei primi del 490, il
papa, dopo aver lodato il sovrano per aver innalzato alla cattedra
costantinopolitana un arcivescovo ortodosso e dopo averlo informato circa i
motivi del fallimento della missione inviatagli da Fravita, lo esortava a
esaudire le richieste della Sede apostolica in vista della composizione dello
scisma acaciano: ne sarebbe stato ricompensato in questa e nella vita a venire
dal Cristo. Nella lettera a Fravita, che è pure dei primi del 4903 il papa,
dopo essersi congratulato col nuovo patriarca per il suo avvento e dopo aver
elogiato la sua ortodossia, rinnovava, come unica condizione alla
riconciliazione, la richiesta sia della condanna di Acacio e di Pietro Mongo
sia della esclusione dei loro nomi dai dittici della Chiesa costantinopolitana.
Il pontefice concludeva assicurando il suo interlocutore che la Chiesa di Roma
non avrebbe preteso l'annullamento delle consacrazioni e dei battesimi
amministrati da Acacio purché gli interessati accogliessero la fede cattolica.
Nella lettera all'archimandrita Talasio - che è datata 1º maggio 490 ed è
quindi posteriore sia alla morte di Fravita sia all'avvento di Eufemio - il
papa esortava il suo interlocutore, un fedelissimo dell'ortodossia romana, a
vegliare perché i monaci da lui dipendenti non riallacciassero i rapporti con
la Chiesa costantinopolitana prima della Sede apostolica: poiché la situazione
generale era poco chiara e ancora sconosciuta la posizione dottrinale del nuovo
patriarca constantinopolitano, era infatti il caso di attendere. Nella lettera
di risposta al ve scovo salonicense Andrea, infine, F. III lodava il desiderio
da lui espresso di ritornare in seno alla Chiesa cattolica, ma - faceva
rilevare al presule - era necessario che tale desiderio trovasse riscontro in
adeguati atti concreti.
Quando, dopo la morte di Fravita, uomo politicamente
astuto e calcolatore, nella primavera del 490 divenne patriarca di Costantinopoli
Eufemio, convinto cattolico e vicino ai circoli monastici della capitale,
migliorarono anche le prospettive di una composizione dello scisma. Eufemio
troncò immediatamente i rapporti con Pietro Mongo (l'eretico patriarca di
Alessandria morì il 29 ottobre dello stesso anno) e ne cancellò il nome dai
dittici della sua Chiesa. Il 9 apr. 491 scomparve anche Zenone e gli succedette
sul trono imperiale ilsilentiarius Anastasio.
Questi, sebbene fosse personalmente favorevole alle
dottrine monofisite, quando venne consacrato dal patriarca Eufemio depositò -
fu il primo imperatore a farlo - un documento contenente la sua professione di
fede ortodossa ed il suo solenne impegno a non violare i decreti del concilio
di Calcedonia. Dopo, la sua intronizzazione il nuovo sovrano si affrettò a
comunicare ufficialmente al papa e al Senato di Roma la notizia del suo
avvento: probabilmente in quel medesimo torno di tempo Eufemio indirizzò al
pontefice una lettera, nella quale auspicava la ripresa dei buoni rapporti tra
la sua e la Chiesa romana.
F. III rispose all'imperatore con il consueto
messaggio formale di felicitazioni; ad Eufemio, con un sostanziale rifiuto.
Nella lettera, che in quella occasione scrisse al patriarca di Costantinopoli,
infatti, egli, dopo aver lodato la devozione e la fedeltà dimostrate dal suo
interlocutore nei confronti dell'ortodossia cattolica, dichiarava di non poter
consentire a riammettere nella comunione della Chiesa romana la Chiesa di
Costantinopoli, dato che quest'ultima non aveva ancora provveduto a cancellare
dai propri dittici dei defunti il nome degli eretici Acacio e Fravita.
Si perdeva così il momento più propizio ad una
soluzione dello scisma. Più a causa della politica filomonofisita in seguito
promossa da Anastasio I (questi negli anni successivi adottò una linea
fortemente repressiva nei confronti dei vescovi fedeli all'ortodossia
cattolica) che per la coerente e ferma presa di posizione dell'inflessibile
papa F. III, lo scisma acaciano, prima grande rottura fra Roma e l'Oriente, perdurò
fino all'estate del 518, quando sali sul trono imperiale il cattolico Giustino;
le trattative per la riconciliazione con la Sede apostolica, da lui subito
avviate, si conclusero infatti nella primavera del 519.
Poco sappiamo dei rapporti intercorsi tra la Sede
apostolica e le altre Chiese occidentali negli ultimi anni del pontificato di
Felice III. Ciò è dovuto tanto alla circostanza che anche in quel periodo di
tempo l'attenzione delle fonti note appare soprattutto rivolta ai nuovi
sviluppi della questione monofosita, quanto al fatto che controversa è la
datazione dei due soli documenti coevi relativi a vicende di Chiese occidentali
sino a noi pervenuti. Si tratta di due lettere concernenti la lotta contro
l'eresia pelagiana in Dalinazia, indirizzate al vescovo di Salona Onorio: la
tradizione manoscritta che ce le ha conservate le attribuisce infatti
all'immediato successore di F. III, Gelasio I, ma la prima di esse, la Licet
inter varias, reca la data "V Kal. Aug., Fausto consule", che riporta
al 28 luglio 490, quando era ancora papa F. III (per la discussione su tale
data, si veda R. S. Bagnall, in Consulsin the later Roman Empire, Atlanta
1987, p. 515).
Nella lettera Licet inter varias il
pontefice, il cui nome non compare nel testo a noi tràdito, riferiva di essere
stato informato che alcuni vescovi della Dalmazia professavano l'eresia
pelagiana; ricordava quindi ad Onorio che essa era stata più volte condannata
dai papi e dagli imperatori; gli chiedeva con energia, infine, di mettere
ordine nel clero locale. Alla risposta di Onorio - il quale gli aveva scritto
di aver trovato esagerate le sue preoccupazioni e di considerare ingiusti i
suoi rilievi e le sue accuse, che, affermava, si fondavano su informazioni
incomplete - il pontefice replicò con la lettera Miramur dilectionem, in
cui ribadi con forza il concetto che la Sede apostolica, avendo la
responsabilità di tutte le Chiese locali, aveva anche il dovere di intervenire
dovunque con la massima tempestività in caso di sospetta eresia, e corredò il
suo scritto con un ampio trattato contro il pelagianesimo. Si è a lungo
discusso sulla paternità delle due lettere: secondo l'ipotesi più probabile
(che ha il pregio di dare ragione così dell'attribuzione a Gelasio I
testimoniata dalle rubriche dei manoscritti come della datazione al 490
contenuta nel tenore della Licet inter varias), esse furono redatte a nome
e per mandato di F. III proprio da Gelasio, quando era ancora diacono e
svolgeva le mansioni di segretario di quel papa.
F. III morì agli inizi del 492. L'anno è certo: lo
registra, tra gli scrittori coevi, Vittore Tunnunense. Incerto è, invece, il
giorno della morte: basandosi sulla data della sua assunzione al soglio
pontificio - 14 marzo 483 - e sulla durata del suo pontificato riportata
nel Liber pontificalis della Chiesa romana - anni 8, mesi 11, giorni
17 -, pone la morte di questo papa Sotto il 25 febbraio il Baronio, sotto il 1º
marzo il Duchesne.
F. III fu l'unico papa il cui corpo sia stato inumato
nella basilica di S. Paolo fuori le Mura: ciò si spiega con la circostanza che
là erano stati sepolti i corpi dei suoi avi e dei suoi stessi familiari.
Aveva sposato una nobildonna, Petronia, morta nel 472.
Da lei aveva avuto almeno tre figli, dei quali ci sono pervenuti gli epitaffi:
Paola, "dulcis, benigna, gratiosa filia", morta nel 484; Gordiano,
"dulcissimus puer", scomparso nel 485; Emiliana, "sacra
virgo", deceduta nel 489.
Tra i santi lo colloca il Martirologio romano del
1583 in cui l'elogio del pontefice è stato redatto sulla scorta di due annotazioni
di Gregorio Magno.
F. III fu il primo papa appartenente all'alta
aristocrazia romana salito sul soglio di Pietro all'indomani della caduta
dell'Impero Romano d'Occidente. Fu anche il primo pontefice che ritenne
necessario comunicare la notizia della propria elezione all'imperatore
bizantino. Con la sua politica ferma e decisa nei confronti sia del patriarca
sia del sovrano di Costantinopoli F. III fu pure, tra i pontefici romani, uno
dei maggiori assertori del primato papale in campo ecclesiastico e religioso
avanti Gelasio I (quest'ultimo, del resto, fu suo segretario e, in tale
qualità, influi fortemente sulle sue decisioni). F. III fu pontefice di grande
energia e di severi principi. Il primo grande scisma fra Roma e Costantinopoli,
che si apri durante il suo pontificato, fu il risultato di tensioni nei
rapporti tra le due sedi patriarcali accumulatesi in epoche precedenti, e di
problemi avuti in eredità: una frattura che egli, anche se avesse adottato una
linea politica meno inflessibile e rigorosa, non avrebbe potuto impedire.
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SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/felice-iii-papa-santo_(Dizionario-Biografico)