dimanche 1 mars 2020

Saint FÉLIX III (II), Pape


Saint Félix III

Pape (48e) de 483 à 492 ( 492)

Son pontificat fut marqué par le début du schisme qui devait séparer pendant plus de trente ans les Eglises orientales de la communion romaine. Il dut faire face à une situation politique difficile. Il n'y a plus d'empereur en Occident au moment de son élection, les catholiques d'Afrique sont persécutés par les Vandales ariens, le patriarche de Constantinople excommunie le patriarche de Rome. Il met tous ses efforts au service de la foi orthodoxe et son diacre, Gélase, d'une grande érudition, inspire sa manière d'agir avant de devenir son successeur. 

À Rome, près de saint Paul sur la voie d'Ostie, en 492, la mise au tombeau du pape saint Félix III, qui fut l'aïeul du pape saint Grégoire le Grand.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/726/Saint-Felix-III.html

Félix III (II)

Félix, fils d’un prêtre, est romain, veuf et père de 2 enfants.

Pontificat du 13 mars 483 au 1er mars 492 (+). 

Félix III ou II 1 montre plus d’énergie que de prudence dans la poursuite des hérésies et des schismes et occasionne de grands troubles par l’âpreté de son zèle.

Il encourage les catholiques d'Afrique persécutés par Gunthamond, roi des Vandales.

Il reste de lui des lettres, dont quelques-unes sont apocryphes.

"Son pontificat fut marqué par le début du schisme qui devait séparer pendant plus de trente ans les Eglises orientales de la communion romaine. Il dut faire face à une situation politique difficile. Il n'y a plus d'empereur en Occident au moment de son élection, les catholiques d'Afrique sont persécutés par les Vandales ariens, le patriarche de Constantinople excommunie le patriarche de Rome. Il met tous ses efforts au service de la foi orthodoxe et son diacre, Gélase, d'une grande érudition, inspire sa manière d'agir avant de devenir son successeur." 2 

Saint Félix III est fêté le 1er mars.


483. 13 mars, élection du pape (appuyé par le roi des Hérules, Odoacre). 21 août, Clermont (Auvergne), mort de l’évêque (depuis 472), écrivain et sénateur, Sidoine Apollinaire [qui avait épousé la fille de Avitus, fut préfet à Rome (468) et organisa la résistance auvergnate en soutenant à Clermont un siège de plusieurs années contre le wisigoth Euric avant de capituler (475)].

483-484. En Afrique du Nord, les Vandalesariens, déclenchent une violente persécution contre les catholiques. Par son édit du 25 février 484, Hunéric, roi des Vandales et des Alains d'Afrique (Rex Wandalorum et Alanorum) abolit le culte orthodoxe, transfère toutes les églises et les biens de l'Église aux ariens, envoie en exil les évêques et le clergé (4 966 clercs), et prive de droits civils à tous ceux qui ne reçoivent pas le baptême arien. Pas moins de 466 évêques sont internés dans des baraquements au sud de Gafsa, après avoir parcouru le chemin du désert à pied, sous bonne escorte ; 88 périssent en chemin ou sont emprisonnés. D'autres opposants sont exilés en Gaule, en Sardaigne, jusqu'en Corse ou sont condamnés à travailler dans des mines ; beaucoup s'exilent volontairement en Italie, en Espagne et en Gaule ; les survivants seront rappelés en 487 sous le règne du roi Gunthamund. 3

484. Après avoir rejeté l’Hénotique, édit d’union publié par l’empereur Zénon pour concilier les catholiques et les eutychéens, le pape lance l’anathème contre le patriarche de Constantinople Acace pour atteinte au dogme défini à Chalcédoine ; le patriarche réplique en rayant le nom de l'évêque de Rome des diptyques liturgiques : c’est le premier schisme entre les deux Eglises (il durera 35 ans). 23 décembre, mort (gangrène de Fournier) d'Hunéric, roi des Vandales et des Alains d'Afrique : son neveu, Gunthamund, lui succède.

Vers 485. A Constantinople, les moines du monastère de Die, trouvés porteurs des lettres du pape Félix III contre Acace, sont mis à mort.

486. Fin de la Gaule romaine : Clovis bat l’armée romaine de Syagrius (fils d’Egidius) à Soissons où il établit sa capitale ; Clovis a soin de ménager les autorités ecclésiastiques qui, par la voix de Remi, archevêque de Reims, ont reconnu sa conquête ; après la prise de Soissons, il veut écarter du pillage un vase d’église que l’un de ses guerriers, furieux de cette entorse aux lois de la guerre, préfère endommager d’un coup de hache plutôt que de renoncer à ce butin : « Tu n’auras rien ici que ce que le sort t’attribuera vraiment » ; Syagrius cherche refuge auprès du roi wisigoth Alaric, mais celui-ci le livre à Clovis qui le fait mettre à mort (ainsi disparaît le dernier représentant de l’autorité romaine en Gaule). Perse, le IIe concile de Séleucie, réunit les chrétiens ralliés à l’hérésie nestorienne.

487. 1er mars, à Soissons, Clovis, passant ses troupes en revue, reconnaît le guerrier qui l’avait défié, un an auparavant, en fracassant d’un coup de hache un vase liturgique en argent que le roi voulait offrir à Rémi, l’évêque de Reims (+533) ; Clovis reproche à l’homme sa tenue négligée et jette ses armes à terre ; le guerrier se penche pour les ramasser et Clovis en profite pour lui asséner un coup de sa propre hache sur la tête en disant : «Ainsi as-tu fait, à Soissons, avec le vase ! ».

488. Le chef ostrogoth Théodoric fonde un royaume en Italie.

491. 9 avril, mort de Zénon, empereur byzantin ; Flavius Anastasius (+ 518), né à Dyrrhachium (aujourd’hui Durrës, en Albanie), officier du palais à Constantinople, est proclamé empereur (Anastase Ier) le 11 avril ; il épouse Aelia Ariadnè, la veuve de Zénon, le 20 mai ; le règne d'Anastase est troublé par la révolte des Isauriens (qu’il a exclus du pouvoir), la guerre contre la Perse (502-505) et les invasions de Huns, de Slaves et de Bulgares(qui s’installent dans les Balkans v. 500) ; pour protéger la capitale et ses alentours, Anastase construit en 512 un mur qui porte toujours son nom, à 55 km environ à l’ouest de Constantinople ; impopulaire parce qu’il favorise la doctrine sectariste du monophysisme, il supprime les danses licencieuses et les combats entre gladiateurs et animaux sauvages ; à sa mort, l’Empire est intact ; il laisse un trésor substantiel et une armée disciplinée. Clovis bat les Thuringiens. Le roi Saxon Ælle ou Ella de Sussex assiège le fort d'Anderitum (Pevensey) et massacre ses occupants Bretons jusqu'au dernier.

492. 1er mars, mort de Félix III.

Notes

Félix II (355-358) était autrefois considéré comme un pape légitime ; les deux numéros suivant les noms de Félix III (II) et de Félix IV (III), indiquent que Félix II était légitime (premier numéro) ou non (second numéro) ; le numéro utilisé correspond à l’acceptation ou au rejet de l’hypothèse ancienne.

2 http://nominis.cef.fr/contenus/saint/726/Saint-Felix-III.html

3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Hun%C3%A9ric

Sources

Liste des papes

Auteur : Jean-Paul Coudeyrette

Référence publication : Compilhistoire ; toute reproduction à but non lucratif est autorisée.

Date de mise à jour : 09/02/2020

SOURCE : https://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/FelixIII.htm

Papa Felice III

Ritratto di it:Papa Felice III nella it:Basilica di San Paolo fuori la Mura, Roma

Portait of en:Pope Felix III in the en:Basilica of Saint Paul Outside the Walls, Rome

Medaillon, um 1848, in der Kirche San Paolo fuori le Mura in Rom / Basilica of Saint Paul Outside the Walls

Pape Félix III. Médaillon de la frise des papes à Saint-Paul-hors-les-Murs. Il s'agit d'une mosaïque représentant Félix III, 48e pape de l'Église catholique (13 mars 483-25 février ou 1er mars 492). Il fait partie de la série de médaillons voulue par Grégoire XVI destinée à remplacer ceux de l'ancienne basilique après l'incendie de 1823.


Pope Saint Felix III

Memorial

1 March

25 February on some calendars

Profile

Born to a Roman senatorial family. Great-grandfather of Pope Saint Gregory the GreatMarriedfather, and widowerPriest. Nothing else is known of his early life. Elected 48th pope.

At the time of his ascension the Eastern Church had been split by the Act of Union of Emperor Zeno, which tried but failed reconcile the Church and Eutychianism. Felix excommunicated the schismatic bishops and paved the way for re-union in 518, during the reign of Justinian. He drew up the conditions for the return of African Christians who had apostatized during the Vandal persecutions.

Born

at RomeItaly

Papal Ascension

13 March 483

Died

1 March 492 at RomeItaly of natural causes

buried in Saint Paul’s on the Ostian Way

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia, by Ambrose Coleman

Encyclopedia Britannica

New Catholic Dictionary

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

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Catholic Online

Encyclopaedia Britannica

Medieval Religion Listserv, by John Dillon

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MLA Citation

“Pope Saint Felix III“. CatholicSaints.Info. 28 February 2023. Web. 14 November 2024. <https://catholicsaints.info/pope-saint-felix-iii/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-felix-iii/

St. Felix III

Death: 492

Felix III Descendant of aristocrats and the son of a priest, St. Felix III was a widower with two children when he was elected to the papacy in 483. He was the first pope to announce his election to the emperor in Constantinople. The following year, he excommunicated Patriarch Acacius of Constantinople, who was a monothelite. A synod in 485 confirmed the pope's decision and action. Felix addressed the issue of readmitting to the church those whom Arians had forcibly rebaptized: lay people were allowed back after penance, and clergy were allowed back only on their deathbed. Felix died in 492.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=973

Book of Saints – Felix III

Article

(SaintPope (February 25) (5th century) An ancestor of Saint Gregory the Great. Saint Felix succeeded Pope Saint Simplicius, A.D. 483, and fought against Monophytism or Eutychianism, which heresy denied that Christ had the nature of man besides that of God. He deposed Acacius, Bishop of Constantinople, for heresy and schism. Before his death (A.D. 492) he held a Synod to decide the measures to be taken with those who had apostatised during the Vandal persecution. He is by many reputed the author of the so-called Sacramentarium Leonianum.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Felix III”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 26 February 2017. Web. 15 November 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-felix-iii/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-felix-iii/

Felix III

(II?) was elected successor of Simplicius A.D. 483, under the influence of the Gothic emperor Odoacer. He and Acacius, bishop of Constantinople, mutually excommunicated each other, and thus gave occasion to the first schism between the Greek and Latin churches. He died Feb. 24 or 25, 492. He is commemorated by the Roman Church as a saint (Feb. 25).-Mosheim, Ch. Hist. cent. v, pt. ii, ch. v, § 18, 21; Bower, History of the Popes, ii, 193 sq. SEE MONOPHYSITES.

SOURCE : https://www.biblicalcyclopedia.com/F/felix-iii.html

New Catholic Dictionary – Pope Saint Felix III

Article

Reigned from 483 to 492Confessor; born in Rome, Italydied there. At his ascension to the papacy the Eastern Church had been split by the Act of Union (Henoticon) of Emperor Zeno, which was intended to reconcile the Church and Eutychianism. The pope excommunicated the eastern bishops Peter the Tanner, Peter Mongus, and the Patriarch Acacius, and thus paved the way for the healing of the schism in 518 during the reign of Justinian. He also drew up the conditions to which the Africans who hadapostatized during the Vandal persecutions were required to subscribe. Feast25 February.

MLA Citation

“Pope Saint Felix III”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 2 October 2015. Web. 1 March 2020. <http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-felix-iii/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-felix-iii/

Pope St. Felix III

(Reigned 483-492).

Born of a Roman senatorial family and said to have been an ancestor of Saint Gregory the Great. Nothing certain is known of Felix, till he succeeded St. Simplicitus in the Chair of Peter (483). At that time the Church was still in the midst of her long conflict with the Eutychian heresy. In the preceding year, the Emperor Zeno, at the suggestion of Acacius, the perfidious Patriarch of Constantinople, had issued an edict known as the Hereticon or Act of Union, in which he declared that no symbol of faith, other than that of Nice, with the additions of 381, should be received. The edict was intended as a bond of reconciliation betweenCatholics and Eutychians, but it caused greater conflicts than ever, and split the Church of the East into three or four parties. As the Catholics everywhere spurned the edict, the emperor had driven the Patriarchs of Antioch and Alexandria from their sees. Peter the Tanner, a notorious heretic, had again intruded himself into the See of Antioch, and Peter Mongus, who was to be the real source of trouble during the pontificate of Felix, had seized that of Alexandria. In his first synod Felix excommunicated Peter the Tanner, who was likewise condemned by Acacius in a synod of Constantinoble. In 484, Felix also excommunicated Peter Mongus — an act, which brought about a schism between East and West, that was not healed for thirty-five years. This Peter, being a time-server and of a crafty deposition, ingratiated himself with the emperor and Acacius by subscribing to the Henoticon, and was thereupon, to the displeasure of many of the bishops, admitted to communion by Acacius.

Felix, having convened a synod, sent legates to the emperor and Acacius, with the request that they should expel Peter Mongusfrom Alexandria and that Acacius himself should come to Rome to explain his conduct. The legates were detained and imprisoned; then urged by threats and promises, they held communion with the heretics by distinctly uttering the name of Peter in the readings of the sacred diptychs. When their treason was made known at Rome by Simeon, one of the "Acaemeti" monks, Felix convened a synod of seventy-seven bishops in the Lateran Basilica, in which Acacius as well as the papal legates were also excommunicated. Supported by the emperor Acacius disregarded the excommunication, removed the pope's name from the sacreddiptychs, and remained in the see till his death, which took place one or two years later. His successor Phravitas, sent messengers to Felix, assuring him that he would not hold communion with Peter, but, the pope learning that this was a deception, the schismcontinued. Peter, having died in the meantime Ethymus who succeeded Phravitas, also sought communion with Rome, but the poperefused, as Euthymius would not remove the names of his two predecessors from the sacred diptychs. The schism, known as the Acacian Schism was not finally healed till 518 in the reign of Justinian. In Africa the Arian Vandals, Genseric and his son Huneric had been persecuting the Church for more than 50 years and had driven many Catholics into exile. When peace was restored, numbers of those who through fear had fallen into heresy and had been rebaptized by the Arians desired to return to the Church. On being repulsed by those who had remained firm, they appealed to Felix who convened a synod in 487, and sent a letter to thebishops of Africa, expounding the conditions under which they were to be received back. Felix died in 492, having reigned eight years, eleven months and twenty-three days.

Coleman, Ambrose. "Pope St. Felix III." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company,1909. 1 Mar. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/06030b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06030b.htm

Pope Saint Felix III

BY DEBRA BOOTON MCCOY

3/16/2017 11:00:10 AM

Saint Felix can be said to be the first pope of the Dark Ages. The Western Roman Empire had fallen when the barbarians, under leadership of Odoacer of the Herouli tribe, had overcome the weak Roman emperor. So, starting in 476, the previously highly civilized, organized Italian peninsula was run by the relatively unschooled Germanic barbarians. Italy had been partitioned off and given to a barbarian group in much the same way that North Africa had been given to the Vandals forty years earlier. There was no emperor left in the West, but Zeno was still emperor of the East, and felt himself to be emperor of all. Odoacer acted as if he was representing Zeno in all his actions and made a very smooth transition to king of Italy from his position in the Roman army. Felix did not fear Odoacer during his papacy.

A descendant of a Roman senatorial family. Felix was the son of a priest. He, himself, was a widower with two children, in a time when priests could still be married. Traditionally, he is the great great grandfather of Pope Gregory the Great.

Soon after the election of Felix to the See of Peter, in March 483, he became the first bishop of Rome to notify the emperor in Constantinople of the election results. At the time, this was Zeno, mentioned above.

Felix's predecessor, Simplicius, had left some unfinished work, which Felix attended to as soon as he was elected. This was the question of the nature of Christ. The Council of Chalcedon was supposed to solve that question. But it just created more problems. Simplicius tried to fix what had become a political disaster. He died before he could achieve his goal. Just a few years before Felix took the throne, the emperor Zeno, instigated by the patriarch Acacius of Constantinople, wrote the Henoticon. This was a deed of union to control the disagreement between the Monophysite Christians and the orthodox Christians. It was written in a way that looked like a final appeasement to all but, reading it carefully, accepted the heresy. Felix immediately repudiated the deed. He wanted to call Acacius to Rome to explain himself. However, sending legates to Constantinople to summon Acacius did not work well (Acacius thought they were there to agree with him) and Felix ended up excommunicating the legates as well as Acacius. The excommunication ended up causing a decades-long schism between East and West, not ending until 519.

Felix's stiff stance on orthodoxy carried over to North Africa, also. When the Vandals took over, Christians had to either go into hiding or have forced rebaptism by the Arian Vandals. When times changed forty years later, the Arians wanted back into the Church. Lay people were allowed back after intense penance and priests were only allowed back on their death beds.

At the Council of the Lateran, Felix excommunicated Peter the Fuller, who had taken over the See of Antioch, and Peter Mongus, who had illegally taken over the See of Alexandria. The schism only increased in intensity. By the time of his death, on March 1, 492, the schism was to last another 27 years.

From the writings of Pope St. Felix III: "Not to oppose error is to approve it; and not to defend truth is to suppress it; and indeed to neglect to confound evil men, when we can do it, is no less a sin than to encourage them."

Saint Felix, pray for us.

SOURCE : http://www.catholic365.com/article/6268/pope-saint-felix-iii.html

Pope St. Felix III (483-492)

This pope's notoriety surrounded a document known as the Henoticon. The work was the initiative of the emperor Zeno and the patriarch of Constantinople, Acacius as an attempt to resolve the contention between orthodoxy and the heresy of Monophysitism which taught that Jesus Christ did not have both a divine nature and a human nature, but only a divine nature. The Henoticon was cleverly constructed to try to placate all the parties involved with the intent of offending no one. It affirmed Catholic orthodoxy and yet avoided the particular catchwords and phrases surrounding the Monophysite heresy. Pope Felix was outraged over the replacement of the orthodox bishop of Alexandria with a Monophysite bishop and the support given to this heretical bishop by Acacius. The pope summoned Acacius to Rome to acquit himself before the pope regarding this matter. In an example of the adage: "If you want something done right, do it yourself," the representatives of the pope botched their mission so badly that Acacius and many in Constantinople actually thought that the Pope was in favor of the patriarch's viewpoint. The pope responded by excommunicating his legates and Acacius himself. With the fall of the Western empire, Constantinople as the see of the Eastern Church was "feeling its oats" and the excommunication resulted in a decades long schism between the East and West. With the death of Acacius and the restoration of an orthodox bishop in Alexandria, the termination of the schism was expected. The pope, however, would not entertain any progress toward establishing harmony once again between East and West until the name of the late patriarch was expunged from mention in the liturgy.

This intractable pastoral modus operandi was evident also in his dealings with the priests and laity of North Africa who acquiesced to the act of re-baptism required by the conquering Arian barbarians. Reconciliation was accomplished for some after the performance of rigorous penance and for the priests and deacons who gave in to the pressures of the Arians, reconciliation was possible only at the point of one's death.

Pope Felix was buried within Saint Peter's Basilica.

Habemus papam

SOURCE : http://www.spirituality.org/is/181/pope_48.asp

Encyclopedia Britannica – Pope Felix III

Article

Felix III, pope, was descended from one of the most influential families of Rome, and was a direct ancestor of Gregory the Great. He succeeded Simplicius in the papal chair on the 2nd of March 483. His first act was to repudiate the Henoticon, a deed of union, originating, it is supposed, with Acacius, patriarch of Constantinople, and published by the emperor Zeno with the view of allaying the strife between the Monophysites and their opponents in the Eastern church. He also addressed a letter of remonstrance to Acacius; but the latter proved refractory, and sentence of deposition was passed against him. As Acacius, however, had the support of the emperor, a schism arose between the Eastern and Western churches, which lasted for 34 years. Felix died in 492.

MLA Citation

“Pope Felix III”. Encyclopedia Britannica, 1911. CatholicSaints.Info. 18 January 2020. Web. 1 March 2020. <http://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-pope-felix-iii/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-pope-felix-iii/

Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Stadtbibliothek von Trento


San Felice III (II) Papa

1 marzo

m. 492

(Papa dal 13/03/483 al 01/03/492)

Romano, scomunicò Aracio, patriarca di Costantinopoli, che aveva favorito gli eretici che si opponevano alla autorità del concilio di Calcedonia.

Martirologio Romano: A Roma presso San Paolo sulla via Ostiense, san Felice III, papa, che fu antenato del papa san Gregorio Magno. 

Ad essere precisi si dovrebbe chiamare Felice II, perché il precedente pontefice con questo nome (355-365) fu in realtà un antipapa imposto dall’imperatore Costanzo II e come si sa gli antipapa non vengono considerati nella cronologia numerica dei papi, ma questo antipapa Felice II fu un martire e la Chiesa lo commemora comunque il 29 luglio come santo, per questo motivo il successore pontefice con il nome Felice è diventato III e non II.

Ritornando al papa s. Felice III, egli era di Roma e il suo prenome era Coelius; si era nel tempo in cui il celibato per gli ecclesiastici non era stato ancora reso obbligatorio, si cominciò a disciplinarlo con papa san Siricio (384-399) e perciò non bisogna meravigliarsi se era figlio di un prete di nome Felice, anzi Coelius era sposato ed aveva avuto tre figli, morti poi durante il suo pontificato (483-492), uno di loro fu padre del futuro papa s. Gregorio Magno (590-604).

S. Felice III succedendo a papa s. Simplicio (468-483) venne eletto nel marzo del 483 e dovette occuparsi subito e soprattutto dello scisma che susciterà il patriarca di Costantinopoli Acacio († 489), si era al tempo dell’eresia monofisita (eresia cristologica del V secolo, che sosteneva l’esistenza in Cristo di una sola natura) e al nuovo papa giunse la notizia della pubblicazione dell’”Enotico”, da parte dell’imperatore d’Oriente Zenone, (l’Enotico era una formula promulgata appunto dall’imperatore nel 482 dietro suggerimento di Acacio, per porre fine alle controversie tra cattolici e monofisiti e ristabilire l’unità religiosa, ma come spesso accade non soddisfece nessuno).

Inoltre il papa fu informato dei sotterfugi imperiali per negare la sede vescovile di Alessandria al vescovo cattolico Giovanni Talaia, per concederla al monofisita Pietro Mongo. Allora papa Felice III inviò in Oriente una delegazione, composta da due vescovi Vitale e Miseno e il ‘defensor’ romano Felice, perché portassero le sue lettere ed argomentazioni all’imperatore e al patriarca Acacio, invitando quest’ultimo a dare spiegazioni sul suo comportamento contro Giovanni Talaia.

Ma i Legati pontifici si lasciarono invece corrompere, anzi furono presenti alla solenne celebrazione in cui il patriarca Acacio consacrò Pietro Mongo come vescovo di Alessandria.

Il papa fu informato di ciò dai monaci Acemeti (Comunità di monaci bizantini fondati all’inizio del V secolo da sant’Alessandro l’Acemeta, sulla riva asiatica del Bosforo; il loro nome significava “quelli che non dormono” per la continua preghiera fatta a turno giorno e notte) e al ritorno della sua delegazione si mostrò sdegnato e convocò un Concilio di 77 vescovi e il 28 luglio 484 scomunicò Acacio e lo depose dalla carica, perché non si era presentato a dare conto del suo operato.

Questa sentenza fu portata poi in Oriente dal ‘defensor’ Tuto, il quale non potendola pubblicare in alcun modo, con l’aiuto dei monaci, fedeli a Roma, attaccò il documento al pallio patriarcale di Acacio, mentre celebrava con solennità in S. Sofia.

La reazione di Acacio fu che cancellò il nome del papa dai dittici (forma di registro con tavolette, poggiato sull’altare contenente i nomi dei vescovi e benefattori) e castigò i monaci, mentre ancora una volta, Tuto come i precedenti, si fece corrompere dai doni bizantini e così rientrato a Roma, fu a sua volta scomunicato dal papa nel 485.

La lotta che vide contrapposte le Chiese d’Oriente ed Occidente durò 35 anni, e che portò tante divisioni anche nei secoli successivi per altre eresie e scismi, continuò perché Felice III impose al clero e fedeli di Costantinopoli ed Alessandria di disconoscere come loro vescovi Acacio e Pietro Mongo e pur essendo stati sostituiti, richiese ripetutamente all’imperatore Zenone e agli altri vescovi, che essi fossero condannati.

Fu impegnato a sostenere inoltre i vescovi dell’Africa, aggrediti dalle invasioni dei Vandali; approvò il Concilio africano del 467 ed emanò norme per ammettere alla Chiesa Cattolica tutti quelli che erano stati battezzati dagli eretici.

Morì il 1° marzo 492 e fu sepolto nella Basilica di S. Paolo a Roma, perché lì vi era la tomba di famiglia. Alcuni affreschi lo ritraggono in vari luoghi, riportando a volte l’errore di chiamarlo Felice II; che solo successivi studi storici, hanno poi riportato come III, secondo quanto detto all’inizio di questa scheda.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/89048

Papa Felice III

Ambito umbro, San Felice papa (prima metà del XVIII secolo), olio su tela; Città della Pieve


FELICE III, papa, santo

di Rajko Bratoz - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 46 (1996)

FELICE III, papa, santo. - Appartenente alla potente famiglia aristocratica degli Anici, nacque con ogni probabilità a Roma, nella prima metà del sec. V, da Felice, il presbitero che per incarico del papa Leone I Magno aveva sovrinteso ai lavori di restauro della basilica di S. Paolo fuori le Mura e che morì nel 471.

La gens Anicia, convertitasi al cristianesimo al più tardi intorno alla metà dei sec. IV, ebbe da allora sino alla fine del sec. VI una parte importantissima nella storia di Roma e dell'Impero, con numerose personalità insigni nella vita pubblica e in quella della cultura, tra cui Olibrio, che fu console nel 464 e imperatore nel 471. Appartenne alla gens Aniciaanche Gregorio I Magno, papa dal 590 al 604, il quale nelle sue opere ricorda F. III come "atavus meus" in due passi stilisticamente identici.

Abbracciata la vita ecclesiastica, F. ne percorse gli ordini all'interno del clero romano; era diacono quando scomparve il papa Simplicio (10 marzo 483), in un periodo particolarmente difficile per l'Italia e l'Urbe.

Erano infatti gli anni immediatamente successivi al colpo di Stato, che aveva portato alla deposizione di Romolo Augustolo ed alla presa di potere, in Ravenna, di Odoacre (476), durante i quali la Chiesa di Roma aveva dovuto destreggiarsi, nei suoi rapporti col potere temporale, in un difficile giuoco di equilibrio fra il rex gentium, padrone di fatto dell'Italia, e l'augusto Zenone, rimasto in linea teorica l'unico sovrano dell'Impero sia in Oriente sia in Occidente. Ciascuna delle due autorità - quella di Ravenna e quella di Costantinopoli - aveva suoi partigiani in Roma e attraverso di essi cercava di influire, per il proprio vantaggio, sugli eventi della città e della stessa penisola. D'altro canto, sul piano religioso-dottrinale le relazioni tra la Sede apostolica e Costantinopoli si erano fatte assai tese proprio in quello stesso periodo, sullo scorcio del pontificato di Simplicio, a causa della controversia monofisita e questo peggioramento aveva avuto ripercussioni negative, nella stessa Roma, sui rapporti di forza tra i gruppi di potere e di pressione locali.

In tale clima di tensione e di antagonismo tra una fazione filobizantina ed una favorevole al governo di Ravenna cominciarono a Roma, non appena peggiorò lo stato di salute di Simplicio, i maneggi in vista dell'elezione del nuovo pontefice. Dopo la scomparsa del papa giunse nell'Urbe la più alta carica dell'amministrazione civile in Italia, il patricius e praefectus praetorio Cecina Mavorzio Basilio Decio, esponente più ragguardevole della aristocratica famiglia romana dei Decii (gens Caecina Decia). Questi, intervenuto in forza di una delle ultime disposizioni di Simplicio A'assemblea dei rappresentanti del clero e dei senatori romani, tenutasi il 13 marzo 483 "in mausoleo, quod est apud beatissimuni Petruin apdstolum.", nella sua qualità di prefetto del pretorio e, insieme, di "agens vices praecellentissimi regis Odovacris" (Actasynhodi ann. DII) fece approvare dai convenuti un decreto che vietava - pena l'anatema - l'alienazione di beni ecclesiastici da parte di chi, allora e in futuro, fosse stato eletto papa, e sanciva la nullità di eventuali impegni in proposito presi per iscritto dall'eletto. Tale misura può intendersi - alla luce degli avvenimenti successivi - come rivolta contro il candidato della fazione filobizantina, il quale evidentemente aveva cercato di accaparrarsi voti con la promessa di donazioni tratte dal patrimonio della Chiesa di Roma. Basilio Decio, infatti, riuscì a far quindi eleggere al soglio di S. Pietro il diacono F., la persona che il papa Simplicio aveva auspicato come proprio successore e che era, almeno in via indiretta, il candidato dello stesso Odoacre. Il nuovo pontefice, appena ordinato, si inserì immediatamente nel gioco dei rapporti - allora già tesi - fra il rex gentium e Bisanzio, perseguendo nei confronti di quest'ultima una politica di ferma intransigenza a proposito della questione monofisita.

Onde giungere ad una pacificazione all'interno della Chiesa costantinopolitana, divisa tra i fedeli all'ortodossia cattolica ed i monofisiti, l'imperatore Zenone aveva promulgato nel 482, su consiglio del patriarca di Costantinopoli Acacio, il cosiddetto Henotikon: una formula di fede, che era un compromesso tra le tesi cattoliche e quelle monofisite. Essa poteva sembrare a prima vista accettabile per ambo le parti ma in realtà invalidava le decisioni del concilio di Calcedonia. Che l'imperatore fosse su posizioni filornonofisite era stato del resto di li a poco dimostrato dall'ascesa di un monofisita, Pietro (III) Mongo, sulla importante cattedra patriarcale di Alessandria, ascesa imposta nel dicembre di quello stesso anno 482 da Zenone e da Acacio, i quali avevano - ad onta delle proteste dei papa Simplicio - deposto il patriarca Giovanni (I) Talaia, fedele all'ortodossia cattolica: questi era stato in seguito costretto ad abbandonare la capitale e a cercare rifugio a Roma.

F. III controbatté con tempestività e decisione. Subito dopo la sua elezione il papa, infatti, inviò a Costantinopoli una delegazione: ne facevano parte Vitale, vescovo di Truentum (La Civita, nel Piceno), e Miseno, vescovo di Cumae. Essi dovevano consegnare all'imperatore delle lettere, intese come contributo del nuovo pontefice in vista di una normalizzazione dei rapporti tra la Sede apostolica, l'Impero e la Chiesa costantinopolitana.

Nella prima, un'ampia lettera indirizzata a Zenone, il papa esordiva informando l'imperatore - prassi fino a quel momento mai usata - della propria elezione e lo esortava a seguire, in campo religioso, i predecessori Marciano e Leone. Il pontefice quindi illustrava i pericoli insiti nel monofisismo, descriveva le condizioni scandalose in cui versava la Chiesa alessandrina e si appellava al sovrano perché destituisse Pietro (III) Mongo, contribuendo in tale modo alla riunione di Alessandria con la Chiesa universale. Nella seconda missiva, andata perduta, F. III si rivolgeva all'imperatore esortandolo ad intervenire in difesa dei cattolici dell'Africa settentrionale, vittime delle persecuzioni dei Vandali, che avevano costituito un loro regno in quella regione. In una terza lettera, indirizzata ad Acacio, il papa ricordava al patriarca l'obbligo di osservare le decisioni del concilio di Calcedonia e ne sottolineava l'influenza sull'imperatore. Gli rimproverava quindi la posizione assunta in occasione dei recenti fatti di Alessandria, quando era prevalsa la parte monofisita. Per quanto redatta in termini affatto decisi - il pontefice redarguiva aspramente il patriarca e gli chiedeva di prendere una chiara posizione nei confronti dei problemi chiave - quest'ultima lettera non significò ancora rottura fra Roma e Costantinopoli, sebbene risulti evidente, sia dal contenuto sia dal tono generale di essa, che tale rottura non era paventata dal papa.

Prima che i legati papali raggiungessero Costantinopoli, arrivarono a Roma monaci cattolici del monastero di Acemeti, presso Costantinopoli. Essi recavano due lettere per il papa: una di Cirillo, il priore del monastero, e degli archimandriti della capitale dell'Impero; l'altra dei vescovi e del clero cattolici d'Egitto, che si erano rifugiati a Bisanzio per sfuggire alla violenza dei monofisiti. Le due lettere contenevano una serie di lagnanze nel confronti di Pietro (III) Mongo, che - vi si diceva - aveva usurpato la sede di Alessandria e perseguitava quanti rimanevano fedeli all'ortodossia cattolica. Esse contenevano inoltre la preghiera, rivolta al papa, di intervenire contro Acacio, primo complice e alleato di Pietro Mongo. F. III, del resto ottimamente informato da Giovanni (I) Talaia, esule a Roma, circa i fatti di Alessandria e circa la parte che vi aveva avuto Acacio, reagì con prontezza. Inviò immediatamente ai suoi legati in Costantinopoli - per mezzo del defensor Ecclesiae Felice, il quale poi si sarebbe dovuto unire ad essi - due nuove lettere. Nella prima, destinata ad Acacio, il papa invitava quest'ultimo a venire a Roma per chiarire, in un sinodo di vescovi ("apud beatum Petrum. ... in conventu fratrum et coepiscoporum": cfr. Thiel, pp. 239 s.), la propria posizione nei confronti dei fatti di Alessandria. Nella seconda, indirizzata a Zenone, comunicava a quest'ultimo di aver convocato a Roma il patriarca Acacio a causa delle scandalose vicende e delle critiche condizioni della Chiesa di Alessandria, che significavano un totale sconvolgimento delle decisioni del concilio di Calcedonia. Ai suoi legati il papa aveva inoltre ordinato di consultarsi, prima di ogni loro intervento, con l'archimandrita Cirillo; aveva inviato al riguardo un altro commonitortum, di cui non conosciamo il contenuto.

I legati papali non riuscirono nel loro compito, anzi, rinunziarono a presentare le energiche richieste del papa. Così accettarono di assistere ad una messa solenne officiata da Acacio e quando costui, leggendo i dittici, tra i nomi dei vescovi in comunione con la Chiesa constantinopolitana, fece quello di Pietro Mongo, non solo non protestarono ma successivamente fecero anchessi pubblicamente, leggendo i dittici, il nome del patriarca eretico, mostrando così di riconoscere apertamente la sua ortodossia. Per questo loro comportamento i monaci acemeti li denunciarono al papa.

Il monaco Simeone, inviato di Cirillo a Roma, accusò infatti Vitale e Miseno di aver apertamente riconosciuto l'ortodossia di Pietro Mongo, ricordandolo nella lettura dei dittici, e di non essersi mai consultati, durante tutto il loro soggiorno nella capitale, con i locali esponenti dell'ortodossia cattolica. Il presbitero Silvano, che aveva accompagnato i vescovi Vitale e Miseno a Costantinopoli, confermò tali lagnanze. Le fonti comunque non spiegano in modo sufficientemente chiaro i motivi del cambiamento di opinione dei legati e la loro rinunzia di fatto ad adempiere alla missione loro affidata. Possiamo soltanto supporre che Vitale e Miseno vi si fossero associati o perché costretti dalla minaccia di violenze fisiche - "in custodiam sunt redacti, chartis sublatis" (Liberati archidiaconiBreviarium, 18, col. 1028) - o perché adescati da lusinghe e promesse di Acacio - "praemiisque corruperis" (Epp. Roman. pont. genuinae, p. 245) -, operché non erano riusciti a contattare la parte fedele all'ortodossia cattolica (specie i monaci acemeti). Prima che Miseno e Vitale facessero ritorno a Roma, il patriarca e l'imperatore consegnarono loro lettere per il pontefice. Il contenuto della missiva imperiale ci è noto solo in parte: di tono conciliativo, in quanto l'imperatore assicurava, tra l'altro, che tanto lui quanto la Chiesa orientale si sarebbero attenuti alle decisioni del concilio di Calcedonia.

F. III non attese, per agire, il rientro dei suoi legati. Il 28 luglio 484 convocò a Roma un sinodo, che si riunì lo stesso giorno ed al quale intervennero 77 vescovi italici. La principale decisione di tale assemblea fu la scomunica del patriarca di Costantinopoli Acacio per l'appoggio costante da lui fornito agli eretici, per il contributo essenziale da lui dato all'ascesa dell'eretico Pietro Mongo sulla cattedra di Alessandria., per il suo comportamento nei confronti dei legati papali Vitale e Miseno da lui dapprima trattati con violenza e poi da lui corrotti, per il rifiuto, infine, di ricevere in udienza il defensor Ecclesiae Felice. La scomunica era a vita e coinvolgeva chiunque avesse intrattenuto col patriarca scomunicato rapporti di qualsiasi sorta, come risulta dalla lettera (cfr. Thiel, p. 247), con cui F. III notificò ad Acacio il durissimo provvedimento e come si desume anche da altre fonti. Pure Vitale e Miseno furono colpiti dalla medesima sanzione.

In una lettera all'imperatore, inviata alcuni giorni più tardi, il 10 ag. 484, il papa informava Zenone delta scomunica inflitta al patriarca, colpevole - così scriveva il pontefice - di aver aiutato l'eretico Pietro Mongo a insediarsi nella sede patriarcale di Alessandria nascondendosi dietro l'autorità dell'imperatore. F. III esortava poi il sovrano a piegarsi, per quanto riguardava la religione, al magistero della Chiesa e a dare esecuzione alla scomunica. In apertura di lettera, inoltre, il papa elevava proteste per il trattamento inflitto a Costantinopoli ai suoi legati. A Vitale e Miseno - affermava - non era stata concessa libertà di movimento; erano stati privati delle credenziali e costretti a riconoscere come ortodossi gli eretici. Si trattava dunque di una lettera oltre modo chiara, recisa nel tono come mai prima nella corrispondenza con gli imperatori: una lettera che di per sé rappresentava un duro colpo all'idea del cesaropapismo. Con un'altra lettera il pontefice informò i vescovi dell'Egitto, della Tebaide, della Libia e della Pentapoli della scomunica perpetua lanc;iata contro Pietro Mongo. Con una terza lettera F. III comunicò al clero e ai laici di Costantinopoli la dura sanzione inflitta ad Acacio e li esortò ad adeguarvisi. Scrisse anche ai monaci e al clero orientale d'Egitto e di Bitinia, ordinando loro di interrompere ogni rapporto con Pietro Mongo e con i suoi seguaci.

La pubblicazione della scomunica di Acacio a Costantinopoli, anche per il modo con cui avvenne, provocò disordini nella capitale e suscitò resistenze tra gli stessi fedeli dell'ortodossia cattolica.

I dispacci relativi ai provvedimenti presi dal sinodo romano del 484furono portati a Costantinopoli, per volontà di F. III, da un chierico, il defensor Ecclesiae Tuto, il quale, giunto nella capitale a dispetto delle difficoltà incontrate (nello stretto di Abido gli venne tesa un'imboscata allaquale scampò fortunosamente), riuscì a farli pervenire ai destinatari e a mettersi in contatto con i monaci acemeti. Alcuni di questi ultimi, desiderando dare la più ampia pubblicità alla scomunica di Acacio, per eccesso di zelo non esitarono a rendere noto, nel corso di una solenne funzione presieduta dallo stesso Acacio, il contenuto delle lettere Runte da Roma. Ciò provocò un'immediata e violenta reazione da parte dei fedeli del patriarca: dei temerari monaci acemeti, diversi furono uccisi sul posto, altri furono arrestati e rinchiusi in prigione. D'altro canto la scomunica di Acacio non trovò unanime consenso nemmeno tra coloro che si opponevano alla politica religiosa del patriarca. Infatti, come risulta da una lettera di F. III dell'anno successivo, dopo questi avvenimenti due archimandriti di comunità fedeli all'ortodossia calcedoniana, Rufo e Talassio, scrissero al papa per informarlo circa le difficoltà che incontravano nel far accettare dai loro monaci i provvedimenti sinodali, e gli fecero contestualmente pervenire copia di una lettera, scritta da Tuto durante il suo soggiorno nella capitale, dal cui tenore si traeva - a loro parere - che anche il defensor Ecclesiae aveva finito con l'allinearsi sulle posizioni di Acacio.

La spaccatura si approfondì ulteriormente quando ad Antiochia, la terza sede patriarcale d'Oriente, tra la fine del 484 e gli inizi del 485 venne deposto il vescovo Calandione fedele all'ortodossia calcedoniana, sostituito, con l'aiuto di Acacio, dal monofisita Pietro Fullone, il quale, come già alcuni anni prima aveva fatto ad Alessandria Pietro Mongo, prese a perseguitare il clero cattolico. L'aggravarsi della situazione indusse F. III a convocare a Roma un nuovo sinodo per l'autunno successivo. Il 5 ott. 485 sotto la presidenza del pontefice si riunirono "apud. beatum Petrum" 43 vescovi ed esaminarono il problema dei conflitto religioso con Bisanzio alla luce dei suoi ultimi sviluppi, specialmente in relazione con i recenti avvenimenti di Antiochia. L'assemblea prese una sola decisione: quella di confermare la scomunica di Acacio, di Pietro Mongo, di Pietro Fullone e dei loro seguaci e sostenitori.

A conclusione dei lavori F. III fece approvare dai padri sinodali un documento da inviare ai presbiteri ed agli archimandriti di Costantmopoli e della Bitinia nel quale, dopo aver ricostruito la storia della controversia a partire dall'insediamento di Pietro Mongo sulla cattedra di Alessandria sino all'avvento di Pietro Fullone su quella di Antiochia, si comunicava la conferma della condanna dei tre patriarchi orientali e dei loro fautori. In una lettera a parte, inviata verso la fine di quello stesso anno 485, F. III comunicava a Rufino, a Talasio, al presbiteri, agli archimandriti ed agli altri monaci della capitale e della Bitinia di aver scomunicato anche Tuto, per essersi lasciato corrompere, ed ordinava loro di espellere dalle loro comunità tutti coloro che, per scelta personale o per timore, erano passati dalla parte di Acacio.

Dopo queste, non ci sono state conservate lettere pontificie sino al 490: per gli anni 486-489, dunque, non abbiamo fonti sicure circa la politica di F. III nei confronti delle Chiese d'Oriente. Le due lettere dirette a Pietro Fullone, così come l'altra indirizzata a Zenone, che la tradizione manoscritta attribuisce a F. III e che sono state edite dal Migne sotto il nome di quel papa, rispettivamente alle coll. 903-911/2, 911/2-918, 917/8-922 del vol. LVIII dellaPatrologia Latina, sono infatti apocrife (cfr. Thiel, in Ep. Roman. pontif. genuinae, pp. 19-21, 284).

Nei primi anni del suo pontificato F. III dovette occuparsi anche delle difficoltà della Chiesa d'Occidente. Nel 483, tornando in Spagna dopo un prolungato soggiorno in Italia, il senatore Terenziano portò una lettera del papa per il vescovo di Siviglia Zenone. In essa il pontefice esprimeva il suo vivo apprezzamento per l'opera svolta dal presule nel difficile momento che stava attraversando il suo paese a causa della durezza della occupazione sueba. "Inter mundi turbines gubernator Ecclesiae praecipuus" (Thiel, p. 242), così il pontefice definiva Zenone e gli raccomandava Terenziano con parole piene di lode e di fiducia.

Le persecuzioni di cui erano fatti oggetto i cattolici nel Regno vandalico in Africa settentrionale ed i rapporti con i cattolici che, piegatisi alle pressioni degli invasori germanici, avevano abiurato convertendosi all'arianesimo costituirono un altro problema con cui F. III dovette misurarsi all'indomani della sua ascesa al soglio pontificio.

Già agli inizi del 484, infatti, egli si rivolgeva per lettera all'imperatore Zenone, scongiurandolo di intervenire presso la corte vandalica per far revocare le misure oppressive e discriminatorie nei confronti dei cattolici da quella decretate. In effetti l'imperatore inviò in Africa, a questo scopo, una missione, di cui fu capo un alto dignitario dell'amministrazione bizantina, Uranio. Essa fallì il suo obiettivo. Il re Unerico non solo non si curò delle sollecitazioni che gli venivano dal governo di Costantinopoli, ma intensificò la persecuzione: a causa delle violenze e della paura, in gran numero i cattolici - laici ed ecclesiastici - si convertirono, in quello e nell'anno successivo, all'arianesimo. La persecuzione ebbe fine solo quando, morto Unerico (23 dic. 484), il nipote di questo, Guntamundo, fu riconosciuto re dei Vandali.

Tornata la pace religiosa, la Chiesa africana ed il pontefice si trovarono a dover affrontare e risolvere un nuovo delicato problema: quello dei rapporti con i lapsi, i cattolici che, per paura, si erano macchiati di apostasia. Per definire la comune linea di condotta, che le autorità ecclesiastiche avrebbero dovuto tenere nei confronti dei lapsi che avessero chiesto di essere riammessi nella comunità dei cattolici, F. III convocò a Roma un sinodo, che fu celebrato sotto la sua presidenza "in basilica Constantiniana" il 13 marzo 487 e nel corso della quale il pontefice, di fronte a 42 vescovi, per lo più italiani (solo quattro venivano dall'Africa), espose il proprio punto di vista sull'argomento.

Oltremodo severi furono i decreti sinodali nei confronti degli apostati pentiti. Essi prescrivevano infatti la penitenza perpetua per quanti fossero stati - prima dell'atto di abiura - vescovi, presbiteri e diaconi: solo in punto di morte, dunque, essi sarebbero stati ammessi alla comunione della Chiesa ed ai sacramenti. Per i chierici che avevano ricevuto gli ordini minori, per i monaci e per i laici, i padri sinodali stabilirono che dovessero rimanere per tre anni "inter audientes", per sette "inter poenitentes" e che solo dopo altri due anni potessero essere riammessi ai sacramenti ed alla comunione della Chiesa cattolica. Molto più miti furono le pene previste per i minorenni. I decreti sinodali furono immediatamente trasmessi in Africa per mezzo dei vescovi locali che avevano partecipato al sinodo. Più tardi furono comunicati anche alle altre Chiese d'Occidente: in una lettera del 15 marzo 488, indirizzata "universis episcopis per diversas provincias constitutis" il papa ribadiva le decisioni del sinodo di Roma dell'anno precedente (Patr. Lat., LVIII, coll. 924-927). Purtroppo nessuna fonte coeva ci riferisce come essi furono applicati in Africa fino alla fine del pontificato di F. III.

F. III si mantenne fedele alla linea di ferma intransigenza nella difesa dell'ortodossia anche nell'ultimo periodo del suo pontificato, quando il governo di Ravenna e lo stesso Senato di Roma, prima, e le autorità religiose e civili di Costantinopoli, poi, dettero il via a nuove iniziative nell'intento di giungere ad un riavvicinamento che consentisse di sanare la frattura tra Oriente e Occidente.

Dopo la conclusione vittoriosa della guerra contro i Rugi, sollevatigli contro dall'imperatore Zenone (seconda metà del 487-488), Odoacre, nella speranza di scongiurare la minaccia rappresentata dai Goti di Teodorico, i quali si erano mossi dalle loro sedi nella Mesia Inferiore, sul basso Danubio, per venire a conquistare l'Italia col tacito consenso dello stesso Zenone, tentò un passo estremo per migliorare i suoi rapporti con Bisanzio, fattisi assai tesi anche per motivi d'ordine religioso (in occasione della controversia monofisita il rex gentium aveva appoggiato apertamente la Sede apostolica). Nel marzo del 489 inviò nella capitale dell'Impero un'ambasceria, che riferisse a Zenone della liberazione del Norico e gli consegnasse una parte del bottino di guerra. Essa doveva inoltre cercare di comporre - a dimostrazione della buona volontà del governo di Ravenna - il conflitto religioso, trattando con Acacio. La guidava un illustre esponente di una famiglia dell'aristocrazia senatoria romana, il magister officiorum Andromaco, consiliarius dello stesso Odoacre.

Andromaco, ricevuto l'incarico, si incontrò con F. III, per consultarlo. Il papa, in quella occasione, si rifiutò di scrivere ad Acacio: lo fece, nel suo interesse, il Senato di Roma. Infatti, quando lasciò l'Italia, Andromaco, oltre ai donativi, portava con sé una lettera delrex gentium per l'imperatore ed un messaggio del Senato per Acacio. La missione fallì il suo obiettivo. Giunto a Costantinopoli, Andromaco consegnò all'imperatore i doni e la lettera di Odoacre; ad Acacio la missiva del Senato. Tuttavia né lo scritto né i doni del rex gentiumné le parole del magister officiorum valsero a distogliere Zenone dalla linea avversa al governo di Ravenna da lui assunta. Quanto ad Acacio, questi, affatto ligio alla politica imperiale, non rispose nemmeno all'indirizzo del Senato di Roma. Quando Andromaco rientrò in Italia e si conobbe l'esito della sua missione, critiche nei confronti della politica perseguita dal papa furono mosse dallo stesso Senato di Roma: per confutarle, F. III compose e rese di pubblica ragione uno scritto su Acacio conservatoci in versione frammentaria nel De evitanda communione Acacii.

La situazione sembrò mutare, sul piano religioso, con la morte di Acacio (28 nov. 489) e con l'assunzione di Fravita al soglio patriarcale di Costantinopoli (fine novembre 489-marzo 490). Il nuovo patriarca, infatti, se cercò da un lato di riallacciare i rapporti con Roma inviando al papa una legazione, di cui fecero parte gli archimandriti ortodossi di Costantinopoli Rufo, Ilario e Talasio, e numerosi monaci, dall'altro scrisse a Pietro Mongo di voler conservare i legami con lui e non col papa. La fine dello scisma era auspicata anche in una lettera che l'imperatore Zenone inviò allora a F. III, ed in un'altra, indirizzata al pontefice dal vescovo di Salonicco Andrea. Di tali proposte di riappacificazione F. III prese atto con soddisfazione. Fece tuttavia rilevare agli inviati di Fravita che non poteva aderirvi se prima le autorità ecclesiastiche di Costantinopoli non avessero accettato di ottemperare ad alcune condizioni pregiudiziali: quella di allontanare Pietro Mongo dalla cattedra di Alessandria e quella di cancellare i nomi dello stesso Pietro Mongo e di Acacio dai dittici della Chiesa costantinopolitana. Poiché Rufo, Ilario e Talasio non gli poterono garantire che tali condizioni sarebbero state accolte ed eseguite - non avevano infatti ricevuto i poteri per concludere un accordo su queste basi - F. III lasciò cadere la loro proposta e, poco dopo, inviò all'imperatore e a Fravita e - ma più tardi - allo stesso Talasio lettere nelle quali spiegava i motivi della sua presa di posizione e rinnovava i suoi ammonimenti.

Nella lettera a Zenone, che è dei primi del 490, il papa, dopo aver lodato il sovrano per aver innalzato alla cattedra costantinopolitana un arcivescovo ortodosso e dopo averlo informato circa i motivi del fallimento della missione inviatagli da Fravita, lo esortava a esaudire le richieste della Sede apostolica in vista della composizione dello scisma acaciano: ne sarebbe stato ricompensato in questa e nella vita a venire dal Cristo. Nella lettera a Fravita, che è pure dei primi del 4903 il papa, dopo essersi congratulato col nuovo patriarca per il suo avvento e dopo aver elogiato la sua ortodossia, rinnovava, come unica condizione alla riconciliazione, la richiesta sia della condanna di Acacio e di Pietro Mongo sia della esclusione dei loro nomi dai dittici della Chiesa costantinopolitana. Il pontefice concludeva assicurando il suo interlocutore che la Chiesa di Roma non avrebbe preteso l'annullamento delle consacrazioni e dei battesimi amministrati da Acacio purché gli interessati accogliessero la fede cattolica. Nella lettera all'archimandrita Talasio - che è datata 1º maggio 490 ed è quindi posteriore sia alla morte di Fravita sia all'avvento di Eufemio - il papa esortava il suo interlocutore, un fedelissimo dell'ortodossia romana, a vegliare perché i monaci da lui dipendenti non riallacciassero i rapporti con la Chiesa costantinopolitana prima della Sede apostolica: poiché la situazione generale era poco chiara e ancora sconosciuta la posizione dottrinale del nuovo patriarca constantinopolitano, era infatti il caso di attendere. Nella lettera di risposta al ve scovo salonicense Andrea, infine, F. III lodava il desiderio da lui espresso di ritornare in seno alla Chiesa cattolica, ma - faceva rilevare al presule - era necessario che tale desiderio trovasse riscontro in adeguati atti concreti.

Quando, dopo la morte di Fravita, uomo politicamente astuto e calcolatore, nella primavera del 490 divenne patriarca di Costantinopoli Eufemio, convinto cattolico e vicino ai circoli monastici della capitale, migliorarono anche le prospettive di una composizione dello scisma. Eufemio troncò immediatamente i rapporti con Pietro Mongo (l'eretico patriarca di Alessandria morì il 29 ottobre dello stesso anno) e ne cancellò il nome dai dittici della sua Chiesa. Il 9 apr. 491 scomparve anche Zenone e gli succedette sul trono imperiale ilsilentiarius Anastasio.

Questi, sebbene fosse personalmente favorevole alle dottrine monofisite, quando venne consacrato dal patriarca Eufemio depositò - fu il primo imperatore a farlo - un documento contenente la sua professione di fede ortodossa ed il suo solenne impegno a non violare i decreti del concilio di Calcedonia. Dopo, la sua intronizzazione il nuovo sovrano si affrettò a comunicare ufficialmente al papa e al Senato di Roma la notizia del suo avvento: probabilmente in quel medesimo torno di tempo Eufemio indirizzò al pontefice una lettera, nella quale auspicava la ripresa dei buoni rapporti tra la sua e la Chiesa romana.

F. III rispose all'imperatore con il consueto messaggio formale di felicitazioni; ad Eufemio, con un sostanziale rifiuto. Nella lettera, che in quella occasione scrisse al patriarca di Costantinopoli, infatti, egli, dopo aver lodato la devozione e la fedeltà dimostrate dal suo interlocutore nei confronti dell'ortodossia cattolica, dichiarava di non poter consentire a riammettere nella comunione della Chiesa romana la Chiesa di Costantinopoli, dato che quest'ultima non aveva ancora provveduto a cancellare dai propri dittici dei defunti il nome degli eretici Acacio e Fravita.

Si perdeva così il momento più propizio ad una soluzione dello scisma. Più a causa della politica filomonofisita in seguito promossa da Anastasio I (questi negli anni successivi adottò una linea fortemente repressiva nei confronti dei vescovi fedeli all'ortodossia cattolica) che per la coerente e ferma presa di posizione dell'inflessibile papa F. III, lo scisma acaciano, prima grande rottura fra Roma e l'Oriente, perdurò fino all'estate del 518, quando sali sul trono imperiale il cattolico Giustino; le trattative per la riconciliazione con la Sede apostolica, da lui subito avviate, si conclusero infatti nella primavera del 519.

Poco sappiamo dei rapporti intercorsi tra la Sede apostolica e le altre Chiese occidentali negli ultimi anni del pontificato di Felice III. Ciò è dovuto tanto alla circostanza che anche in quel periodo di tempo l'attenzione delle fonti note appare soprattutto rivolta ai nuovi sviluppi della questione monofosita, quanto al fatto che controversa è la datazione dei due soli documenti coevi relativi a vicende di Chiese occidentali sino a noi pervenuti. Si tratta di due lettere concernenti la lotta contro l'eresia pelagiana in Dalinazia, indirizzate al vescovo di Salona Onorio: la tradizione manoscritta che ce le ha conservate le attribuisce infatti all'immediato successore di F. III, Gelasio I, ma la prima di esse, la Licet inter varias, reca la data "V Kal. Aug., Fausto consule", che riporta al 28 luglio 490, quando era ancora papa F. III (per la discussione su tale data, si veda R. S. Bagnall, in Consulsin the later Roman Empire, Atlanta 1987, p. 515).

Nella lettera Licet inter varias il pontefice, il cui nome non compare nel testo a noi tràdito, riferiva di essere stato informato che alcuni vescovi della Dalmazia professavano l'eresia pelagiana; ricordava quindi ad Onorio che essa era stata più volte condannata dai papi e dagli imperatori; gli chiedeva con energia, infine, di mettere ordine nel clero locale. Alla risposta di Onorio - il quale gli aveva scritto di aver trovato esagerate le sue preoccupazioni e di considerare ingiusti i suoi rilievi e le sue accuse, che, affermava, si fondavano su informazioni incomplete - il pontefice replicò con la lettera Miramur dilectionem, in cui ribadi con forza il concetto che la Sede apostolica, avendo la responsabilità di tutte le Chiese locali, aveva anche il dovere di intervenire dovunque con la massima tempestività in caso di sospetta eresia, e corredò il suo scritto con un ampio trattato contro il pelagianesimo. Si è a lungo discusso sulla paternità delle due lettere: secondo l'ipotesi più probabile (che ha il pregio di dare ragione così dell'attribuzione a Gelasio I testimoniata dalle rubriche dei manoscritti come della datazione al 490 contenuta nel tenore della Licet inter varias), esse furono redatte a nome e per mandato di F. III proprio da Gelasio, quando era ancora diacono e svolgeva le mansioni di segretario di quel papa.

F. III morì agli inizi del 492. L'anno è certo: lo registra, tra gli scrittori coevi, Vittore Tunnunense. Incerto è, invece, il giorno della morte: basandosi sulla data della sua assunzione al soglio pontificio - 14 marzo 483 - e sulla durata del suo pontificato riportata nel Liber pontificalis della Chiesa romana - anni 8, mesi 11, giorni 17 -, pone la morte di questo papa Sotto il 25 febbraio il Baronio, sotto il 1º marzo il Duchesne.

F. III fu l'unico papa il cui corpo sia stato inumato nella basilica di S. Paolo fuori le Mura: ciò si spiega con la circostanza che là erano stati sepolti i corpi dei suoi avi e dei suoi stessi familiari.

Aveva sposato una nobildonna, Petronia, morta nel 472. Da lei aveva avuto almeno tre figli, dei quali ci sono pervenuti gli epitaffi: Paola, "dulcis, benigna, gratiosa filia", morta nel 484; Gordiano, "dulcissimus puer", scomparso nel 485; Emiliana, "sacra virgo", deceduta nel 489.

Tra i santi lo colloca il Martirologio romano del 1583 in cui l'elogio del pontefice è stato redatto sulla scorta di due annotazioni di Gregorio Magno.

F. III fu il primo papa appartenente all'alta aristocrazia romana salito sul soglio di Pietro all'indomani della caduta dell'Impero Romano d'Occidente. Fu anche il primo pontefice che ritenne necessario comunicare la notizia della propria elezione all'imperatore bizantino. Con la sua politica ferma e decisa nei confronti sia del patriarca sia del sovrano di Costantinopoli F. III fu pure, tra i pontefici romani, uno dei maggiori assertori del primato papale in campo ecclesiastico e religioso avanti Gelasio I (quest'ultimo, del resto, fu suo segretario e, in tale qualità, influi fortemente sulle sue decisioni). F. III fu pontefice di grande energia e di severi principi. Il primo grande scisma fra Roma e Costantinopoli, che si apri durante il suo pontificato, fu il risultato di tensioni nei rapporti tra le due sedi patriarcali accumulatesi in epoche precedenti, e di problemi avuti in eredità: una frattura che egli, anche se avesse adottato una linea politica meno inflessibile e rigorosa, non avrebbe potuto impedire.

Fonti e Bibl.: Felicis papae III Epistolae et decreta, in I.-P. Migne, Patrologia Latina..., LVIII, coll. 893-944, 967-973;Eiusdem De evitanda communione Acacii, ibid., coll. 944-967;Liberati archidiaconi Ecclesiae Carthaginensis Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum, ibid., cap. 18, coll. 1016-1029; Gregorii papae I Homiliae in Evangeliaibid., LXXVI, n. XXXVIII, 15, col. 1291; Nicephori Callisti Xantopuli Ecclesiasticae historiae libri XVIII, in J.-P. Migne, Patrologia Graeca, CXLVII, libro XVI, cap. 16, coll. 145 ss.; Excerpta ex ecclesiastica historia Theodoris Lectoris, ibid., LXXXVI, 1, libro II, cap. 6, col. 185; Euagrii ScholasticiHistoria ecclesiastica, ibid., 2, libro III, capp. 18-21, coll. 2633-41; Epistolae Romanorum pontificum genuinae, a cura di A. Thiel, I, Braunsbergae 1868, pp. 15 ss., 23, 222-277, 279, 282 ss., 321-325, 342, 346, 686 s.; Victoris de Vita Historia persecutionis, a cura di M. Petschenig, in Corpus scriptorum ecclesiasticorum Latinorum, VII, Wien 1881, libro III, cap. 32, p. 88; Theophanis Chronographia, a cura di C. de Boor, I-II, Lipsiae 1883-1885, ad ann. X Zenonis, I, p. 130; II, pp. 114 s.; ad annos Mundi 5977, 5979-5981, 5983, I, pp. 130-133, 135; II, pp. 115 ss.; Liber pontificalis, I, Felix, in L. Duchesne, Le Liber pontificalis. Texte, introduction et commentaire, I, Paris 1886, p. 252 (cfr. ibid., pp. 253 s.); Victoris Tunnunensis. Chronica, a cura di Th. Mommsen, in Mon. Germ. Hist., Auctores antiquissimi, XI, Berolini 1893, ad ann. 484, 492, pp. 190, 192; Acta synhodi ann. DII, a cura di Th. Monunsen, ibid., XII, Ibid. 1894, p. 445; Epistolae imperatorum, pontificum, aliorum inde ab ann. 367 usque ad ann.553 datae, Avellana quae dicitur collectio, a cura di O. Guenther, in Corpus script. eccles. Latin., XXXV, 1-2, Vindobonae-Pragae-Lipsiae 1895-1898, nn. 70, 96 s., 99 s., pp. 156-161, 398 ss., 400-436, 452 ss.; Gesta de nomine Acacii, a cura di O. Guenther, Ibid., n. 99, pp. 440-453; Gregorii Magni Dialogi, a cura di U. Moricca, Roma 1924, in Fonti per la storia d'Italia, LVII, libro IV, cap. 17, pp. 254 s.; E. Diehl, Inscriptiones Latinae christianae veteres, Dublin-Zürich 1970, nn. 167 a, 167 d, 1762 a; J. R. Martindale, The prosopography of the later Roman Empire, II, A. D. 395-527, Cambridge 1980, pp. 15, 78 ss., 89, 518, 525, 572 s., 844, 861 s.; Regesta pontificum Romanorum..., a cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach, Lipsiae 1885, nn. 591-618 pp. 80-83, 625-626 p. 84 (sono le lettere pontificie Licet inter varias e Miramur dilectionem dirette al vescovo di Salona Onorio, che i curatori attribuiscono a Gelasio I e datano "493"); C. Baronio, Martyrologium Romanum..., Romae 1586, sub die 25 febbraio, 3; Acta sanctorum ...Februarii, III, Parisiis 1865, pp. 507-514; Ch.-J. Hefele-H. Leclercq, Histoire des conciles, II, 2, Paris 1908, pp. 921-35; A. Clerval, Félix II ou III, in Dict. de théologie cath., V, 2, Paris 1924, coll. 2130 s.; S. Salaville, Les conséquences de l'Hénotique: le schisme acacien, in Echos d'Orient, XIX (1925), pp. 49-68; E. Caspar, Geschichte des Papsttums, II, Tübingen 1933, pp. 25-44, 749, 810; E. Schwartz, Publizistische Sammiungen zum acacianischen Schisma, in Abhandlungen der Boyerischen Akademie der Wissenschaften, n. s., X (1934), pp. 18, 210 s., 264 ss. (secondo lo studioso i Gestade nomine Acacii sono opera di F. III; il papa li avrebbe composti e consegnati nel 489 al magister officiorum Andromaco prima della sua partenza dall'Italia, perché gli servissero di base e di guida nelle trattative che doveva condurre a Costantinopoli con l'imperatore e con Acacio); H. Koch, Gelasius im kirchenpolitischen Dienste seiner Vorgänger, der Päpste Simplicius (468-483) und Felix III. (483-492), in Sitzungsberichte der Boyerischen Akademie der Wissenschaften, Phil-hist. Klasse, n. 6, 1935; H. Leclercq, Félix III, pape, in Dict. d'archéol. chrétienne et de liturgie, XIII, Paris 1937, coll. 1211 s.; G. B. Picotti, Sulle relazioni fra re Odoacre e il Senato e la Chiesa di Roma, in Riv. stor. ital., s. 5, IV (1939), pp. 363-386; Propylaeum ad Acta sanctorum Decembris, Bruxellis 1940, p. 76; O. Bertolini, Roma di fronte a Bisanzio e ai Longobardi, Bologna 1949, pp. 31 ss.; E. Stein, Histoire du Bas-Empire, II, Paris-Bruxelles-Amsterdam 1949, pp. 26 ss.; A. Amore, F. III, papa, in Enc.cattolica, V, Roma 1950, col. 1135; F. Hofmann, Der Kampf der Päpste um Konzil und Dogma von Chalkedon von Leo dem Grossen bis Hormisdas (451-519). Das Konzil von Chalkedon, II, Würzburg 1953, pp. 43-51; G. 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SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/felice-iii-papa-santo_(Dizionario-Biografico)

FELICE III, santo

di Rajko Bratož

Enciclopedia dei Papi (2000)

Appartenente alla potente famiglia aristocratica degli Anici, nacque con ogni probabilità a Roma, nella prima metà del sec. V, da Felice, il presbitero che per incarico di papa Leone aveva sovrinteso ai lavori di restauro della basilica di S. Paolo fuori le Mura e che morì nel 471.

La "gens Anicia", convertitasi al cristianesimo al più tardi intorno alla metà del sec. IV, ebbe da allora sino alla fine del sec. VI una parte importantissima nella storia di Roma e dell'Impero, con numerose personalità insigni nella vita pubblica e in quella della cultura, tra cui Olibrio, che fu console nel 464 e imperatore nel 471. Non sarebbe appartenuto invece alla "gens Anicia" Gregorio I Magno, malgrado una consolidata tradizione (v. Gregorio I, santo).

Abbracciata la vita ecclesiastica, F. ne percorse gli ordini all'interno del clero romano; era diacono quando scomparve il papa Simplicio (10 marzo 483), in un periodo particolarmente difficile per l'Italia e l'Urbe.

Erano infatti gli anni immediatamente successivi al colpo di Stato, che aveva portato alla deposizione di Romolo Augustolo ed alla presa di potere, in Ravenna, di Odoacre (476), durante i quali la Chiesa di Roma aveva dovuto destreggiarsi, nei suoi rapporti col potere temporale, in un difficile giuoco di equilibrio fra il "rex gentium", padrone di fatto dell'Italia, e l'augusto Zenone, rimasto in linea teorica l'unico sovrano dell'Impero sia in Oriente sia in Occidente. Ciascuna delle due autorità - quella di Ravenna e quella di Costantinopoli - aveva suoi partigiani in Roma e attraverso di essi cercava di influire, per il proprio vantaggio, sugli eventi della città e della stessa penisola. D'altro canto, sul piano religioso-dottrinale le relazioni tra la Sede apostolica e Costantinopoli si erano fatte assai tese proprio in quello stesso periodo, sullo scorcio del pontificato di Simplicio, a causa della controversia monofisita, e questo peggioramento aveva avuto ripercussioni negative, nella stessa Roma, sui rapporti di forza tra i gruppi di potere e di pressione locali.

In tale clima di tensione e di antagonismo tra una fazione filobizantina ed una favorevole al governo di Ravenna cominciarono a Roma, non appena peggiorò lo stato di salute di Simplicio, i maneggi in vista dell'elezione del nuovo pontefice. Dopo la scomparsa del papa giunse nell'Urbe la più alta carica dell'amministrazione civile in Italia, il "patricius" e "praefectus praetorio" Cecina Mavorzio Basilio Decio, l'esponente più ragguardevole della aristocratica famiglia romana dei Decii ("gens Caecina Decia"). Questi, intervenuto in forza di una delle ultime disposizioni di Simplicio all'assemblea dei rappresentanti del clero e dei senatori romani tenutasi il 13 marzo 483 "in mausoleo, quod est apud beatissimum Petrum apostolum", nella sua qualità di prefetto del pretorio e, insieme, di "agens vices praecellentissimi regis Odovacris" (Acta synhodi a. DII) fece approvare dai convenuti un decreto che vietava - pena l'anatema - l'alienazione di beni ecclesiastici da parte di chi, allora e in futuro, fosse stato eletto papa, e sanciva la nullità di eventuali impegni in proposito presi per iscritto dall'eletto. Tale misura può intendersi - alla luce degli avvenimenti successivi - come rivolta contro il candidato della fazione filobizantina, il quale evidentemente aveva cercato di accaparrarsi voti con la promessa di donazioni tratte dal patrimonio della Chiesa di Roma. Basilio Decio, infatti, riuscì a far quindi eleggere papa il diacono F., la persona che Simplicio aveva auspicato come proprio successore e che era, almeno in via indiretta, il candidato dello stesso Odoacre. L'appena ordinato pontefice si inserì subito nel gioco dei rapporti, allora già tesi, fra il "rex gentium" e Bisanzio, perseguendo nei confronti di quest'ultima una politica di ferma intransigenza a proposito della questione monofisita.

Onde giungere ad una pacificazione all'interno della Chiesa costantinopolitana, divisa tra i fedeli all'ortodossia cattolica ed i monofisiti, l'imperatore Zenone aveva promulgato nel 482, su consiglio del patriarca di Costantinopoli Acacio, il cosiddetto Henotikon: una formula di fede, che era un compromesso tra le tesi cattoliche e quelle monofisite. Essa poteva sembrare a prima vista accettabile per ambo le parti ma in realtà invalidava le decisioni del concilio di Calcedonia. Che l'imperatore fosse su posizioni filomonofisite era stato del resto di lì a poco dimostrato dall'ascesa di un monofisita, Pietro (III) Mongo, sulla importante cattedra patriarcale di Alessandria, ascesa imposta nel dicembre di quello stesso anno 482 da Zenone e da Acacio, i quali avevano - ad onta delle proteste del papa Simplicio - deposto il patriarca Giovanni (I) Talaia, fedele all'ortodossia cattolica: questi era stato in seguito costretto ad abbandonare la capitale e a cercare rifugio a Roma.

F. controbatté con tempestività e decisione. Subito dopo la sua elezione inviò infatti a Costantinopoli una delegazione: ne facevano parte Vitale, vescovo di Truentum (La Civita, nel Piceno), e Miseno, vescovo di Cuma. Essi dovevano consegnare all'imperatore delle lettere, intese come contributo del nuovo papa in vista di una normalizzazione dei rapporti tra la Sede apostolica, l'Impero e la Chiesa costantinopolitana.

Nella prima, un'ampia lettera indirizzata a Zenone, il papa esordiva informando l'imperatore - prassi fino a quel momento mai usata - della propria elezione e lo esortava a seguire, in campo religioso, i predecessori Marciano e Leone. F. quindi illustrava i pericoli insiti nel monofisismo, descriveva le condizioni scandalose in cui versava la Chiesa alessandrina e si appellava al sovrano perché destituisse Pietro Mongo, contribuendo in tale modo alla riunione di Alessandria con la Chiesa universale. Nella seconda missiva, andata perduta, F. si rivolgeva all'imperatore esortandolo ad intervenire in difesa dei cattolici dell'Africa settentrionale, vittime delle persecuzioni dei Vandali, che avevano costituito un loro Regno in quella regione. In una terza lettera, indirizzata ad Acacio, il papa ricordava al patriarca l'obbligo di osservare le decisioni del concilio di Calcedonia e ne sottolineava l'influenza sull'imperatore. Gli rimproverava quindi la posizione assunta in occasione dei recenti fatti di Alessandria, quando era prevalsa la parte monofisita. Per quanto redatta in termini affatto decisi - F. redarguiva aspramente il patriarca e gli chiedeva di prendere una chiara posizione nei confronti dei problemi chiave - quest'ultima lettera non significò ancora rottura fra Roma e Costantinopoli, sebbene risulti evidente, sia dal contenuto sia dal tono generale di essa, che tale rottura non era paventata dal papa.

Prima dell'arrivo dei legati papali a Costantinopoli giunsero a Roma monaci cattolici del monastero di Acemeti. Essi recavano due lettere per il papa: una di Cirillo, il priore del monastero, e degli archimandriti della capitale dell'Impero, nei cui pressi il monastero si trovava; l'altra dei vescovi e del clero cattolici d'Egitto, che si erano rifugiati a Bisanzio per sfuggire alla violenza dei monofisiti. Le due lettere contenevano una serie di lagnanze nei confronti di Pietro Mongo, che - vi si diceva - aveva usurpato la sede di Alessandria e perseguitava quanti rimanevano fedeli all'ortodossia cattolica. Esse contenevano inoltre la preghiera, rivolta al papa, di intervenire contro Acacio, primo complice e alleato di Pietro Mongo. F., del resto ottimamente informato da Giovanni (I) Talaia, esule a Roma, circa i fatti di Alessandria e la parte che vi aveva avuto Acacio, reagì con prontezza. Inviò immediatamente ai suoi legati in Costantinopoli - per mezzo del "defensor Ecclesiae" Felice, il quale poi si sarebbe dovuto unire ad essi - due nuove lettere. Nella prima, destinata ad Acacio, il papa invitava quest'ultimo a venire a Roma per chiarire, in un sinodo di vescovi ("apud beatum Petrum [...] in conventu fratrum et coepiscoporum": cfr. Epistolae Romanorum Pontificum genuinae, pp. 239 s.), la propria posizione nei confronti dei fatti di Alessandria. Nella seconda, indirizzata a Zenone, comunicava a quest'ultimo di aver convocato a Roma il patriarca Acacio a causa delle scandalose vicende e delle critiche condizioni della Chiesa di Alessandria, che significavano un totale sconvolgimento dei risultati del concilio di Calcedonia. Ai suoi legati F. aveva inoltre ordinato di consultarsi con l'archimandrita Cirillo prima di ogni intervento; aveva inviato al riguardo un altro "commonitorium", di cui non si conosce il contenuto. I legati papali non riuscirono nel loro compito, anzi, rinunziarono a presentare le energiche richieste del papa. Così accettarono di assistere ad una messa solenne officiata da Acacio e quando questi, leggendo i dittici, inserì il nome di Pietro Mongo tra quelli dei vescovi in comunione con la Chiesa costantinopolitana, non solo non protestarono ma in seguito fecero anch'essi pubblicamente, leggendo i dittici, il nome del patriarca eretico, mostrando così di riconoscere la sua ortodossia. Per questo loro comportamento furono denunciati al papa dai monaci acemeti.

Il monaco Simeone, inviato di Cirillo a Roma, accusò infatti Vitale e Miseno di aver apertamente riconosciuto l'ortodossia di Pietro Mongo, ricordandolo nella lettura dei dittici, e di non essersi mai consultati, durante tutto il loro soggiorno nella capitale, con i locali esponenti dell'ortodossia cattolica. Il presbitero Silvano, che aveva accompagnato Vitale e Miseno a Costantinopoli, confermò tali lagnanze. Le fonti comunque non spiegano in modo sufficientemente chiaro i motivi del cambiamento di opinione dei legati e la loro rinunzia di fatto ad adempiere alla missione loro affidata. Possiamo soltanto supporre che Vitale e Miseno vi si fossero associati o perché costretti dalla minaccia di violenze fisiche - "in custodiam sunt redacti, chartis sublatis" (Liberati archidiaconi Breviarium 18, col. 1028) - o perché adescati da lusinghe e promesse di Acacio - "praemiisque corruperis" (Epistolae Romanorum Pontificum genuinae, p. 245) -, o perché non erano riusciti a contattare la parte fedele all'ortodossia cattolica (specie i monaci acemeti). Prima che Miseno e Vitale facessero ritorno a Roma, il patriarca e l'imperatore consegnarono loro lettere per il papa. Il contenuto della missiva imperiale ci è noto solo in parte. Aveva un tono conciliativo e l'imperatore assicurava, tra l'altro, che sia lui che la Chiesa orientale si sarebbero attenuti alle decisioni del concilio di Calcedonia.

F. non attese, per agire, il rientro dei suoi legati. Il 28 luglio 484 convocò a Roma un sinodo, che si riunì lo stesso giorno ed al quale intervennero settantasette vescovi italici. La principale decisione di tale assemblea fu la scomunica del patriarca di Costantinopoli Acacio per l'appoggio costante fornito agli eretici, per il contributo essenziale da lui dato all'ascesa dell'eretico Pietro Mongo sulla cattedra di Alessandria, per il suo comportamento nei confronti dei legati papali Vitale e Miseno da lui dapprima trattati con violenza e poi corrotti, per il rifiuto, infine, di ricevere in udienza il "defensor Ecclesiae" Felice. La scomunica era a vita e coinvolgeva chiunque avesse intrattenuto col patriarca scomunicato rapporti di ogni sorta, come risulta dalla lettera (cfr. ibid., p. 247) con cui F. notificò ad Acacio il durissimo provvedimento e come si desume anche da altre fonti. Pure Vitale e Miseno furono colpiti dalla medesima sanzione.

In una lettera all'imperatore, inviata alcuni giorni più tardi, il 1° agosto 484, il papa informava Zenone della scomunica inflitta al patriarca, colpevole - così scriveva F. - di aver aiutato l'eretico Pietro Mongo a insediarsi nella sede patriarcale di Alessandria nascondendosi dietro l'autorità dell'imperatore. F. esortava poi il sovrano a piegarsi, per quanto riguardava la religione, al magistero della Chiesa e a dare esecuzione alla scomunica. In apertura di lettera, inoltre, il papa elevava proteste per il trattamento inflitto in Costantinopoli ai suoi legati. A Vitale e Miseno - affermava - non era stata concessa libertà di movimento; erano stati privati delle credenziali e costretti a riconoscere come ortodossi gli eretici. Si trattava dunque di una lettera oltre modo chiara, recisa nel tono come mai prima nella corrispondenza con gli imperatori: una lettera che di per sé rappresentava un duro colpo all'idea del cesaropapismo. Con un'altra lettera il papa informò i vescovi dell'Egitto, della Tebaide, della Libia e della Pentapoli della scomunica perpetua lanciata contro Pietro Mongo. Con una terza lettera F. comunicò al clero e ai laici di Costantinopoli la dura sanzione inflitta ad Acacio e li esortò ad adeguarvisi. Scrisse anche ai monaci e al clero orientale d'Egitto e di Bitinia, ordinando loro di interrompere ogni rapporto con Pietro Mongo e con i suoi seguaci.

La pubblicazione della scomunica di Acacio a Costantinopoli, anche per il modo con cui avvenne, provocò disordini nella capitale e suscitò resistenze tra gli stessi fedeli dell'ortodossia cattolica.

I dispacci relativi ai provvedimenti presi dal sinodo romano del 484 furono portati a Costantinopoli, per volontà di F., da un chierico, il "defensor Ecclesiae" Tuto, il quale, giunto nella capitale a dispetto delle difficoltà incontrate (nello stretto di Abido gli venne tesa un'imboscata alla quale scampò fortunosamente), riuscì a farli pervenire ai destinatari e a mettersi in contatto con i monaci acemeti. Alcuni di questi ultimi, desiderando dare la più ampia pubblicità alla scomunica di Acacio, per eccesso di zelo non esitarono a rendere noto, nel corso di una solenne funzione presieduta dallo stesso Acacio, il contenuto delle lettere giunte da Roma. Ciò provocò un'immediata e violenta reazione da parte dei fedeli del patriarca: dei temerari monaci acemeti, diversi furono uccisi sul posto, altri furono arrestati e rinchiusi in prigione. D'altro canto la scomunica di Acacio non trovò unanime consenso nemmeno tra coloro che si opponevano alla politica religiosa del patriarca. Infatti, come risulta da una lettera di F. dell'anno successivo, dopo questi avvenimenti due archimandriti di comunità fedeli all'ortodossia calcedoniana, Rufo e Talasio, scrissero al papa per informarlo circa le difficoltà che incontravano nel far accettare dai loro monaci i provvedimenti sinodali, e gli fecero contestualmente pervenire copia di una lettera, scritta da Tuto durante il suo soggiorno nella capitale, dal cui tenore si traeva - a loro parere - che anche il "defensor Ecclesiae" aveva finito con l'allinearsi sulle posizioni di Acacio.

La spaccatura si approfondì ulteriormente quando ad Antiochia, la terza sede patriarcale d'Oriente, tra la fine del 484 e gli inizi del 485 venne deposto il vescovo Calandione, fedele all'ortodossia calcedonese, sostituito, con l'aiuto di Acacio, dal monofisita Pietro Fullone, il quale, come già alcuni anni prima aveva fatto ad Alessandria Pietro Mongo, prese a perseguitare il clero cattolico. L'aggravarsi della situazione indusse F. a convocare a Roma un nuovo sinodo per l'autunno successivo. Il 5 ottobre 485 sotto la presidenza del pontefice quarantatré vescovi si riunirono "apud beatum Petrum" ed esaminarono il problema del conflitto religioso con Bisanzio alla luce degli ultimi sviluppi, specialmente in relazione con i recenti avvenimenti di Antiochia. Fu presa una sola decisione: si confermò la scomunica di Acacio, di Pietro Mongo, di Pietro Fullone e dei loro seguaci e sostenitori.

A conclusione dei lavori F. fece approvare dai padri sinodali un documento da inviare ai presbiteri ed agli archimandriti di Costantinopoli e della Bitinia nel quale, dopo aver ricostruito la storia della controversia a partire dall'insediamento di Pietro Mongo sulla cattedra di Alessandria sino all'avvento di Pietro Fullone su quella di Antiochia, si comunicava la conferma della condanna dei tre patriarchi orientali e dei loro fautori. In una lettera a parte, inviata verso la fine di quello stesso anno 485, F. comunicava a Rufo, a Talasio, ai presbiteri, agli archimandriti ed agli altri monaci della capitale e della Bitinia di aver scomunicato anche Tuto, per essersi lasciato corrompere, ed ordinava di espellere dalle loro comunità tutti coloro che, per scelta personale o per timore, erano passati dalla parte di Acacio. Dopo queste, fino al 490 non si sono conservate altre lettere pontificie: dal 486 al 489, dunque, non abbiamo fonti sicure circa la politica di F. nei confronti delle Chiese d'Oriente. Le due lettere dirette a Pietro Fullone, così come l'altra indirizzata a Zenone, che la tradizione manoscritta attribuisce a F. e che sono state edite sotto il nome di quel papa (P.L., LVIII, coll. 903-22), sono infatti apocrife (cfr. Epistolae Romanorum Pontificum genuinae, pp. 19-21, 284).

Nei primi anni del suo pontificato F. dovette pure occuparsi delle difficoltà della Chiesa d'Occidente. Nel 483, tornando in Spagna dopo un prolungato soggiorno in Italia, il senatore Terenziano portò una lettera del papa per il vescovo di Siviglia Zenone. In essa F. esprimeva il suo vivo apprezzamento per l'opera svolta dal presule nel difficile momento che stava attraversando il suo paese a causa della durezza della occupazione sueba. "Inter mundi turbines gubernator Ecclesiae praecipuus" (ibid., p. 242), così il papa definiva Zenone cui raccomandava Terenziano con parole piene di lode e di fiducia. Le persecuzioni di cui erano fatti oggetto i cattolici nel Regno vandalico in Africa settentrionale ed i rapporti con i cattolici che, piegatisi alle pressioni degli invasori germanici, si erano convertiti all'arianesimo costituirono un altro problema con cui F. dovette misurarsi all'indomani della sua elezione.

Già agli inizi del 484, infatti, egli si rivolgeva per lettera all'imperatore Zenone, scongiurandolo di intervenire presso la corte vandalica per far revocare le misure oppressive e discriminatorie nei confronti dei cattolici da quella decretate. In effetti l'imperatore inviò in Africa, a questo scopo, una missione, di cui fu capo un alto dignitario dell'amministrazione bizantina, Uranio. Essa fallì il suo obiettivo. Il re Unerico non solo non si curò delle sollecitazioni che gli venivano dal governo di Costantinopoli, ma intensificò la persecuzione: a causa delle violenze e della paura, in gran numero i cattolici - laici ed ecclesiastici - si convertirono, in quell'anno e nel successivo, all'arianesimo. La persecuzione ebbe fine solo quando, morto Unerico (23 dicembre 484), il nipote di questo, Guntamundo, fu riconosciuto re dei Vandali.

Tornata la pace religiosa, la Chiesa africana e il papa si trovarono a dover affrontare e risolvere un nuovo delicato problema: quello dei rapporti con i "lapsi", i cattolici che, per paura, si erano macchiati di apostasia. Per definire la comune linea di condotta, che le autorità ecclesiastiche avrebbero dovuto tenere nei confronti dei "lapsi" che avessero chiesto di essere riammessi nella comunità dei cattolici, F. convocò a Roma un sinodo, che fu celebrato sotto la sua presidenza "in basilica Constantiniana" il 13 marzo 487 e nel corso del quale il papa, di fronte a quarantadue vescovi, per lo più italiani (solo quattro venivano dall'Africa), espose il proprio punto di vista sull'argomento.

Oltremodo severi furono i decreti sinodali nei confronti degli apostati pentiti. Essi prescrivevano infatti la penitenza perpetua per quanti fossero stati - prima dell'atto di abiura - vescovi, presbiteri e diaconi: solo in punto di morte, dunque, essi sarebbero stati ammessi alla comunione della Chiesa ed ai sacramenti. Per i chierici che avevano ricevuto gli ordini minori, per i monaci e per i laici, i padri sinodali stabilirono che dovessero rimanere per tre anni "inter audientes", per sette "inter poenitentes" e che solo dopo altri due anni potessero essere riammessi ai sacramenti ed alla comunione della Chiesa cattolica. Molto più miti furono le pene previste per i minorenni. I decreti sinodali furono immediatamente trasmessi in Africa per mezzo dei vescovi locali che avevano partecipato al sinodo. Più tardi furono comunicati anche alle altre Chiese d'Occidente: in una lettera del 15 marzo 488, indirizzata "universis episcopis per diversas provincias constitutis", il papa ribadiva le decisioni del sinodo di Roma dell'anno precedente (P.L., LVIII, coll. 924-27). Purtroppo nessuna fonte coeva riferisce come essi furono applicati in Africa sino alla fine del pontificato di Felice.

F. si mantenne fedele alla linea di ferma intransigenza nella difesa dell'ortodossia anche nell'ultimo periodo del suo pontificato, quando il governo di Ravenna e lo stesso Senato di Roma, prima, e le autorità religiose e civili di Costantinopoli, poi, dettero il via a nuove iniziative nell'intento di giungere ad un riavvicinamento che consentisse di sanare la frattura tra Oriente e Occidente.

Dopo la conclusione vittoriosa della guerra contro i Rugi, sollevatigli contro dall'imperatore Zenone (seconda metà del 487-488), Odoacre, nella speranza di scongiurare la minaccia rappresentata dai Goti di Teodorico, i quali si erano mossi dalle loro sedi nella Mesia Inferiore, sul basso Danubio, per venire a conquistare l'Italia col tacito consenso dello stesso Zenone, tentò un passo estremo per migliorare i suoi rapporti con Bisanzio, fattisi assai tesi anche per motivi d'ordine religioso (in occasione della controversia monofisita il "rex gentium" aveva appoggiato apertamente la Sede apostolica). Nel marzo del 489 inviò nella capitale dell'Impero un'ambasceria, che riferisse a Zenone della liberazione del Norico e gli consegnasse una parte del bottino di guerra. Essa doveva inoltre cercare di comporre - a dimostrazione della buona volontà del governo di Ravenna - il conflitto religioso, trattando con Acacio. La guidava un illustre esponente di una famiglia dell'aristocrazia senatoria romana, il "magister officiorum" Andromaco, "consiliarius" dello stesso Odoacre.

Andromaco, ricevuto l'incarico, si incontrò con F. per consultarlo. Il papa, in quella occasione, si rifiutò di scrivere ad Acacio: lo fece, nel suo interesse, il Senato di Roma. Infatti, quando lasciò l'Italia, Andromaco, oltre ai donativi, portava con sé una lettera del "rex gentium" per l'imperatore ed un messaggio del Senato per Acacio. La missione fallì il suo obiettivo. Giunto a Costantinopoli, Andromaco consegnò all'imperatore i doni e la lettera di Odoacre; ad Acacio la missiva del Senato. Tuttavia né lo scritto né i doni del "rex gentium" né le parole del "magister officiorum" valsero a distogliere Zenone dalla linea avversa al governo di Ravenna da lui assunta. Quanto ad Acacio, questi, affatto ligio alla politica imperiale, non rispose nemmeno all'indirizzo del Senato di Roma. Quando Andromaco rientrò in Italia e si conobbe l'esito della sua missione, critiche nei confronti della politica perseguita dal papa furono mosse dallo stesso Senato di Roma: per confutarle, F. compose e rese di pubblica ragione uno scritto su Acacio conservato in versione frammentaria nel De evitanda communione Acacii. La situazione sembrò mutare, sul piano religioso, con la morte di Acacio (28 novembre 489) e con l'assunzione di Fravita al soglio patriarcale di Costantinopoli (fine novembre 489-marzo 490). Il nuovo patriarca, infatti, se cercò da un lato di riallacciare i rapporti con Roma inviando al papa una legazione, di cui fecero parte gli archimandriti ortodossi di Costantinopoli Rufo, Ilario e Talasio, e numerosi monaci, dall'altro scrisse a Pietro Mongo di voler conservare i legami con lui e non col papa. La fine dello scisma era auspicata anche in una lettera che l'imperatore Zenone inviò allora a F., ed in un'altra, indirizzata al papa dal vescovo di Salonicco Andrea. Di tali proposte di riappacificazione F. prese atto con soddisfazione. Fece tuttavia rilevare agli inviati di Fravita che non poteva aderirvi se prima le autorità ecclesiastiche di Costantinopoli non avessero accettato di ottemperare ad alcune condizioni pregiudiziali: quella di allontanare Pietro Mongo dalla cattedra di Alessandria e quella di cancellare i nomi dello stesso Pietro Mongo e di Acacio dai dittici della Chiesa costantinopolitana. Poiché Rufo, Ilario e Talasio non gli poterono garantire che tali condizioni sarebbero state accolte ed eseguite - non avevano infatti ricevuto i poteri per concludere un accordo su queste basi - F. lasciò cadere la loro proposta e, poco dopo, inviò all'imperatore e a Fravita e - ma più tardi - allo stesso Talasio lettere nelle quali spiegava i motivi della sua presa di posizione e rinnovava i suoi ammonimenti.

Nella lettera a Zenone, che è dei primi del 490, il papa, dopo aver lodato il sovrano per aver innalzato alla cattedra costantinopolitana un arcivescovo ortodosso e dopo averlo informato circa i motivi del fallimento della missione inviatagli da Fravita, lo esortava a esaudire le richieste della Sede apostolica in vista della composizione dello scisma acaciano: ne sarebbe stato ricompensato in questa e nella vita a venire dal Cristo. Nella lettera a Fravita, che è pure dei primi del 490, F., dopo essersi congratulato col nuovo patriarca per il suo avvento e dopo aver elogiato la sua ortodossia, rinnovava, come unica condizione alla riconciliazione, la richiesta sia della condanna di Acacio e di Pietro Mongo sia della esclusione dei loro nomi dai dittici della Chiesa costantinopolitana. Il papa concludeva assicurando il suo interlocutore che la Chiesa di Roma non avrebbe preteso l'annullamento delle consacrazioni e dei battesimi amministrati da Acacio purché gli interessati accogliessero la fede cattolica. Nella lettera a Talasio, datata 1° maggio 490 e quindi posteriore sia alla morte di Fravita sia all'avvento di Eufemio, il papa esortava l'interlocutore, un fedelissimo dell'ortodossia romana, a vegliare perché i monaci da lui dipendenti non riallacciassero i rapporti con la Chiesa costantinopolitana prima della Sede apostolica: era il caso d'attendere, poiché la situazione generale era poco chiara e ancora sconosciuta la posizione dottrinale del nuovo patriarca costantinopolitano. Nella lettera di risposta al vescovo di Tessalonica Andrea, infine, F. lodava il desiderio da lui espresso di ritornare in seno alla Chiesa cattolica, ma, era necessario che tale desiderio trovasse riscontro in adeguati atti concreti.

Quando, dopo la morte di Fravita, uomo politicamente astuto e calcolatore, nella primavera del 490 divenne patriarca di Costantinopoli Eufemio, convinto cattolico e vicino ai circoli monastici della capitale, migliorarono anche le prospettive di una composizione dello scisma. Immediatamente Eufemio troncò i rapporti con Pietro Mongo (l'eretico patriarca di Alessandria morì il 29 ottobre dello stesso anno) e ne cancellò il nome dai dittici della sua Chiesa. Il 9 aprile 491 scomparve anche Zenone e gli succedette sul trono imperiale il "silentiarius" Anastasio. Questi, sebbene fosse personalmente favorevole alle dottrine monofisite, quando venne consacrato dal patriarca Eufemio depositò - fu il primo imperatore a farlo - un documento contenente la sua professione di fede ortodossa ed il suo solenne impegno a non violare i decreti del concilio di Calcedonia. Dopo la sua intronizzazione il nuovo sovrano si affrettò a comunicare ufficialmente al papa e al Senato di Roma la notizia del suo avvento: probabilmente in quel medesimo torno di tempo Eufemio indirizzò al pontefice una lettera, nella quale auspicava la ripresa dei buoni rapporti tra la sua Chiesa e quella romana. F. rispose all'imperatore con il consueto messaggio formale di felicitazioni; ad Eufemio, con un sostanziale rifiuto. Nella lettera che in quella occasione scrisse al patriarca di Costantinopoli, infatti, egli, dopo aver lodato la devozione e la fedeltà dimostrate dal suo interlocutore nei confronti dell'ortodossia cattolica, dichiarava di non poter consentire a riammettere nella comunione della Chiesa romana la Chiesa di Costantinopoli, dato che quest'ultima non aveva ancora provveduto a cancellare dai propri dittici dei defunti il nome degli eretici Acacio e Fravita.

Si perdeva così il momento più propizio ad una soluzione dello scisma. Più a causa della politica filomonofisita in seguito promossa da Anastasio I (questi negli anni successivi adottò una linea fortemente repressiva nei confronti dei vescovi fedeli all'ortodossia cattolica) che per la coerente e ferma presa di posizione dell'inflessibile papa F., lo scisma acaciano, prima grande rottura fra Roma e l'Oriente, perdurò fino all'estate del 518, quando salì sul trono imperiale il cattolico Giustino; le trattative per la riconciliazione con la Sede apostolica, da lui subito avviate, si conclusero infatti nella primavera del 519.

Poco si sa dei rapporti intercorsi tra la Chiesa romana e le altre Chiese occidentali negli ultimi anni del pontificato. Ciò è dovuto tanto alla circostanza che anche in quel periodo di tempo l'attenzione delle fonti note appare soprattutto rivolta ai nuovi sviluppi della questione monofisita, quanto al fatto che controversa è la datazione dei due soli documenti coevi relativi a vicende di Chiese occidentali sino a noi pervenuti. Si tratta di due lettere concernenti la lotta contro l'eresia pelagiana in Dalmazia, indirizzate al vescovo di Salona Onorio: la tradizione manoscritta che ce le ha conservate le attribuisce infatti all'immediato successore di F., papa Gelasio I, ma la prima di esse, la Licet inter varias, reca la data "V Kal. Aug., Fausto consule", che riporta al 28 luglio 490, quando era ancora papa F. (per la discussione su tale data, si veda R.S. Bagnall, in Consuls of the Later Roman Empire, Atlanta 1987, p. 515). Nella lettera Licet inter varias F., il cui nome non compare nel testo tramandato, riferiva di essere stato informato che alcuni vescovi della Dalmazia professavano l'eresia pelagiana; ricordava quindi ad Onorio che essa era stata più volte condannata dai papi e dagli imperatori; gli chiedeva con energia, infine, di mettere ordine nel clero locale. Alla risposta di Onorio, il quale gli aveva scritto di aver trovato esagerate le sue preoccupazioni e di considerare ingiusti i suoi rilievi e le sue accuse, che, affermava, si fondavano su informazioni incomplete, il papa replicò con la lettera Miramur dilectionem, in cui ribadì con forza il concetto che la Sede apostolica, avendo la responsabilità di tutte le Chiese locali, aveva anche il dovere di intervenire dovunque con la massima tempestività in caso di sospetta eresia, e corredò il suo scritto con un ampio trattato contro il pelagianesimo. Si è molto discusso sulla paternità delle due lettere: secondo l'ipotesi più probabile (che ha il pregio di dare ragione così dell'attribuzione a Gelasio I testimoniata dalle rubriche dei manoscritti, come della datazione al 490 contenuta nel tenore della Licet inter varias), esse furono redatte a nome e per mandato di F. proprio da Gelasio, quando era ancora diacono e svolgeva le mansioni di segretario di quel papa.

Del Liber pontificalis è la notizia che F. dispose la costruzio-ne di una chiesa votiva presso S. Lorenzo sulla via Tiburtina (p. 252), in onore di Agapito, diacono martirizzato con Sisto II e sepolto nel cimitero di Pretestato sulla via Appia. L'edificio faceva parte del complesso laurenziano, già potenziato con nuove costruzioni dai predecessori Ilaro e Simplicio, ma non se ne conosce l'esatta ubicazione. Dall'itinerario altomedievale Notitia ecclesiarum sembra che fosse situato su una collina, dopo la basilica di S. Lorenzo per chi si dirigeva verso Roma (Codice topografico della città di Roma, p. 82 e n. 4).

F. morì agli inizi del 492. L'anno è certo: lo registra, tra gli scrittori coevi, Vittore Tunnunense. Incerto è, invece, il giorno della morte: basandosi sulla data della sua assunzione al soglio pontificio (13 marzo 483) e sulla durata del suo pontificato riportata nel Liber pontificalis della Chiesa romana (otto anni, undici mesi, diciassette giorni), pone la morte di questo papa al 25 febbraio il Baronio, al 1° marzo (giorno in cui se ne celebra la memoria) il Duchesne.

Fu l'unico papa il cui corpo sia stato inumato nella basilica di S. Paolo fuori le Mura: ciò si spiega con la circostanza che là erano stati sepolti i corpi dei suoi avi e dei suoi stessi familiari (J.Ch. Picard, pp. 742-43). Furono sepolti infatti nella basilica ostiense la moglie, la nobildonna Petronia, morta nel 472, i figli Paola, "dulcis, benigna, gratiosa filia", morta nel 484, Gordiano, "dulcissimus puer", scomparso nel 485 e Emiliana, "sacra virgo", deceduta nel 489, ricordati in un'unica lapide (Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, nr. 4964). L'iscrizione sepolcrale di F. è perduta. Anche il padre di F. ebbe il privilegio di essere sepolto nella basilica ostiense: ne è testimonianza il suo epitaffio, parzialmente mutilo (ibid., nr. 4958), in cui è esplicitamente ricordato il suo intervento per il risanamento della basilica ostiense, ricordata nella iscrizione come "veneranda culmina Pauli". Nella medesima basilica fu anche deposto il protodiacono della Sede apostolica Adeodato ("sedis apostolicae levites primus") che insieme a Felice padre condivise la responsabilità dei lavori di restauro (ibid., nr. 4926). L'uno e l'altro sono peraltro esplicitamente menzionati nell'iscrizione dedicatoria di Sisto III che ne ricorda con riconoscenza la devota e vigile attività ("fidelis atque pervigil labor") che consentì di restituire l'edificio al popolo di Dio (la "plebs sancta") e al culto consueto ("solita officia") del "beatus doctor mundi" (Paolo).

Tra i santi lo colloca il Martyrologium Romanum del 1583 in cui l'elogio di F. è stato redatto sulla scorta di due annotazioni di Gregorio Magno.

Fu il primo papa appartenente all'alta aristocrazia romana salito sul soglio di Pietro all'indomani della caduta dell'Impero Romano d'Occidente. Fu anche il primo papa che ritenne necessario comunicare la notizia della propria elezione all'imperatore bizantino. Con la sua politica ferma e decisa nei confronti sia del patriarca sia del sovrano di Costantinopoli F. fu pure, tra i pontefici romani, uno dei maggiori assertori del primato papale in campo ecclesiastico e religioso prima di Gelasio (quest'ultimo, del resto, fu suo segretario e, in tale qualità, influì fortemente sulle sue decisioni). F. fu papa di grande energia e di severi principi. Il primo grande scisma fra Roma e Costantinopoli, che si aprì durante il suo pontificato, fu il risultato di tensioni nei rapporti tra le due sedi patriarcali accumulatesi in epoche precedenti, e di problemi avuti in eredità: una frattura che egli, anche se avesse adottato una linea politica meno inflessibile e rigorosa, non avrebbe potuto impedire.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-felice-iii_(Enciclopedia-dei-Papi)/

Papa Felice III

Giovanni Battista de' Cavalieri  (1525–1601), Pontificum Romanorum effigies, Roma, Basa Domenico, \Zanetti Francesco, 158. Stadtbibliothek von Trento


Den hellige pave Felix II (III) ( -492)

Minnedag: 1. mars

Den hellige Felix II (III) var i følge LP fra Roma og sønn av den adelige presten Felix fra «gens Anicia», en gammel romersk senatorfamilie. Han var enkemann og hadde minst to barn, en av sønnene skulle bli bestefar til den berømte pave Gregor den Store. Hans kone var død før han ble prest.

Etter at Simplicius døde den 10. mars 483, ble Felix den 13. mars valgt til hans etterfølger. På grunn av den posthume medregningen av motpave Felix (II) i listen over legitime paver som Felix II, har de to senere Felix-pavene to nummer, det riktige samt det uriktige (i parentes).

Etter ønske fra hans forgjenger ble en avgjørende rolle i valget av den nye paven spilt av Basilius, pretorianerprefekt hos Odovaker, konge av Italia (476-93). Basilius hadde også kunngjort en kirkelig lov som under trussel om bannlysning forbød paven å selge kirkelig eiendom.

Odovaker var den germanske generalen som hadde styrtet den siste vestromerske keiseren Romulus Augustulus i 476. Odovaker på sin side ble styrtet i 489 og myrdet i 493 av østgoterkongen (eg ostrogoter) Theoderik den Store (493-526). Selv om han overfor den østromerske keiseren godtok rollen som romersk undersått, var han for østgoterne deres konge, og selv om han var arianer, behandlet han Kirken godt. Først etter hans død lyktes det den østromerske keiseren Justinian (527-565) gjennom en ødeleggende krig mot goterne igjen å legge Italia inn under seg.

I Frankrike hadde vestgoterne grunnlagt et rike som strakte seg helt til Spania, og i Afrika hersket vandalene. Alle disse germanerne var arianere, og i Nord-Afrika kom det under Hunerik til voldsomme forfølgelser av de katolske menighetene, og mange falt fra.

Felix, som var svært avhengig av sin erkediakon (og etterfølger) Gelasius, var helt fra starten tett involvert i hendelsene i øst. Nyheter hadde nettopp nådd Roma om Henotikon, den doktrinære kompromissuttalelsen som keiser Zeno (476-91) publiserte i 482 i et uheldig forsøk på å forsone den monofysittiske opposisjonen til «to-natur»-kristologien som ble vedtatt på konsilet i Kalkedon i 451. Monofysitten Petros III Mongos hadde blitt gjeninnsatt som biskop av Antiokia, og hans ortodokse, men utstøtte forgjenger, Johannes Talaia, var kommet til Roma, full av bitre anklager. Det lyktes keiser Zeno å få de tre østlige patriarkene over på sin side i det monofysittiske spørsmål.

Felix sendte to delegater til Konstantinopel med brev til keiser og patriark. Til Zeno meldte han fra om sitt valg (det er det første eksempel på at en pave gjorde det) og søkte hjelp for katolikker i Nord-Afrika som var forfulgt av de arianske vandalene under Hunerik. Men han oppnådde lite. Etter Huneriks død dabbet forfølgelsen av og paven hjalp da med å få Kirken i Afrika på føttene. Han fulgte den vanlige pavelige politikken av mildhet overfor svake brødre som hadde gitt etter i stormen.

Men først og fremst krevde Felix avsettelsen av Petros Mongos og opprettholdelsen av kristologien fra Kalkedon. Han advarte keiseren mot å blande seg inn i teologiske spørsmål og «å tillate Den katolske kirke å styre seg selv etter sine egne regler».

Et første brev til patriark Akakios klandret ham for å ha støttet Petros Mongos og Henotikon, mens et senere brev innstevnet ham til Roma for å svare på anklagene fra Johannes Talaia. Dette gjorde han under henvisning til Matt 16,19:

«Deg vil jeg gi nøklene på himlenes rike; det du binder på jorden, skal være bundet i himlene, og det du løser på jorden, skal være løst i himlene.»

Her bygde han på primat-tenkningen til Leo den Store, men den møtte sterk motstand i Konstantinopel. Legatene ble kastet i fengsel «som krigsfanger», og ved hjelp av trusler lot de seg føre bak lyset og unnlot å protestere da Akakios inkluderte Petros Mongos i diptykene, det vil si listen over navnene på de levende og døde som det offentlig ble bedt for i messen. Slik ga legatene uttrykk for at Roma godkjente Akakios og Henotikon.

Men da de kom tilbake til Roma, holdt den rasende pave Felix en romersk synode den 28. juli 484. Her ble foruten de to legatene Vitalis og Misenus også Akakios og hans tilhengere (altså også keiseren, uten å nevne ham direkte) utelukket fra kirkefellesskapet. I et skarpt skriv til keiseren, hvor man allerede aner at etterfølgeren Gelasius står bak, klager Felix bittert over den skammelige behandlingen av hans to legater, utsendinger fra den hellige apostel Peters stol, og over at keiseren hadde tatt opp kirkefellesskapet med monofysitten Petros Mongos av Alexandria. Truende advarte paven keiseren mot å blande seg inn i saker som hørte inn under Kirkens biskoper, og han sendte brevet med ekskommunikasjonen av Akakios til Konstantinopel med en spesialutsending. Noen geskjeftige munker i byen gjorde det kjent på en temmelig vulgær måte, da de festet det til Akakios' messeklær mens han feiret messen.

Felix' dom hadde ingen praktisk virkning på Akakios, bortsett fra å provosere ham til å fjerne pavens navn fra diptykene. De inneholdt navnene på ledende menn, levende og døde. Siden de var et synlig tegn på de helliges samfunn, ble navnene på alle som var havnet i kjetteri eller skisma, fjernet fra diptykene. Dette var altså i praksis en ekskommunikasjon. Med dette startet den første store splittelsen mellom Roma og østkirken, «Det akakianske Skisma», som varte i 35 år (484-519). Alle forsøk fra øst på gjenforening strandet på Romas klare avvisning av det monofysittiske kjetteri, men også på unødvendig stivsinn.

Til og med noen av Felix' tilhengere i Konstantinopel var rystet over pavens ekskommunikasjon av Akakios, men rapporter om dette og om erstatningen av den kalkedonske biskopen av Antiokia med en monofysitt, styrket bare pavens holdning. Han holdt en ny synode den 5. oktober 485 som godkjente et brev hvor paven bekreftet, «til det beste for folket i Konstantinopel», sin ekskommunikasjon av Akakios. Han avsatte også (uten noen effekt) den monofysittiske biskopen av Antiokia.

Ca år 490 var alle de fire patriarkstolene i øst - Konstantinopel, Alexandria, Antiokia og Jerusalem - besatt av monofysitter.

I 488/89 kom en mulighet for å hele bruddet, da kong Odovaker, truet av østgoteren Theoderik, konge av Italia (493-526), søkte en politisk tilnærming til Zeno. Men Felix' betingelser var en total underkastelse fra Akakios. Det ble nytt håp om gjenforening da Akakios døde den 28. november 489, men paven nektet å akseptere noen tilnærmelse så lenge Petros Mongos okkuperte setet i Alexandria og hans og Akakios' navn var nevnt i diptykene.

Da Petros Mongos (død 29. oktober 490) og keiser Zeno (død 9. april 491) begge var døde, skrev den nye patriarken Eufemius, en ortodoks kalkedonianer, i 491 et brev til pave Felix og søkte om å gjenopprette kirkefellesskapet mellom de to kirkene. Han var bekymret ved tronbestigelsen til en keiser med monofysittiske sympatier, Anastasios I (419-518). Men mens han roste patriarken for hans ortodoksi, nektet paven å ta noen skritt før Akakios' navn var fjernet fra diptykene.

Få glimt er bevart om Felix' virksomhet i vesten. Da vandalenes forfølgelser i Nord-Afrika døde ut under kong Guntamond (484-96), måtte paven avgjøre hva som skulle gjøres med de mange katolikkene som med tvang hadde mottatt ariansk gjendåp. Hans avgjørelse den 13. mars 487 var uvanlig streng: Ordinerte personer kunne bare få tilgang til kommunion på dødsleiet, andre etter mange års streng bot.

I følge noen forskere var Felix den virkelige forfatteren av et brev som tordnet mot en gjenoppstandelse av pelagianismen i Dalmatia, og av en avhandling mot den hedenske Lupercalia-festivalen (15. februar), som tradisjonelt tilskrives Gelasius I.

Felix II (III) var autoritær og grov, og med sin uforsonlighet holdt han levende det første skisma mellom øst og vest.

Han døde den 1. mars 492 og ble gravlagt i St. Paulusbasilikaen på Via Ostia, i nærheten av sin far (som hadde blitt ansatt av Leo I for å reparere den), sin kone og sine barn. Hans minnedag er 1. mars.

Paverekken - Kildehenvisninger - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 1998-02-05 13:35

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/felix2

Papa Felice III

Portret van paus Felix III (IV), prent albumblad boekillustratie. Prent gebruikt in: Panvinio, Onofrio. Accuratae Effigies Pontificum (...). Straatsburg: Bernhard Jobin, 1573.


Felix III. (II.) 1

Gedenktag katholisch: 1. März

Niederlegung der Gebeine: 13. Mai

Name bedeutet: der Glückliche (latein.)

Papst

* in Rom

† 1. März (?) 492 daselbst

Felix stammte aus einer adeligen Senatorenfamilie - er war der erste römische Bischof mit solch vornehmer Abstammung. Sein Vater - auch er hieß Felix - war Priester; auch er selbst wurde erst nach einer Ehe, aus der auch Kinder hervorgingen, durch die er Urgroßvater von Gregor „dem Großen” wurde, Kleriker und wirkte als Diakon an der Kirche San Paolo fuori le Mura. 483 wurde er unter dem Einfluss des am Hof von Hunnenkönig Attila aufgewachsenen, 476 zum König von Italien ausgerufenen Odoaker, als Nachfolger von Simplicius zum Papst gewählt; er war somit der erste Papst nach dem Ende des weströmischen Kaisertums, als Westeuropa durch die Völkerwanderung und die Kirche in Afrika durch die Vandalen, die Anhänger des Arianismus waren, verunsichert wurden.

Felix sandte erstmals eine Anzeige seiner Wahl an den Kaiserhof nach Byzanz - dem heutigen Ístanbul - und hat diesen damit anerkannt. Aber Felix widerstand dem Henotikon von Kaiser Zenon - einem Erlass, mit dem dieser die Lehren des Konzils von Chalkedon mit denen des Monophysitismus versöhnen wollte -, verlangte die Absetzung des Patriarchen Petrus von Konstantinopel und erklärte auf einer Synode am damaligen Sitz des Papstes in der Basilika San Giovanni in Laterano in Rom 484 die Bannung und Absetzung des Patriarchen Achatius von Konstantinopel, der das Henotikon verfasst hatte. Dadurch kam es 484 zum Acacianischen Schisma, der ersten Kirchenspaltung zwischen der östlichen und der westlichen Christenheit: Achatius ließ Felix nämlich aus dem Diptychon, dem Verzeichnis der Patriarchen, Bischöfe, Persönlichkeiten und von Wohltäter der Kirche streichen, was eine Aberkennung der Amtswürde Felix' bedeutete. Dieses Schisma konnte dann 519 unter Papst Hormisdas und Kaiser Justin I. wieder aufgehoben werden.

Auf einer Synode in Rom wurden unter der Leitung von Felix 487 Bußbestimmungen für die im Vandalenreich vom Glauben abgefallene Christen erlassen. Felix setzte sich für die von den Vandalen verfolgten Anhänger der katholischen Kirche ein und kämpfte gegen die Versuche des Kaisers, Einfluss auf die Kirche zu nehmen. Entscheidenden Einfluss auf die Politik und Lehren von Felix übte sein Archidiakon Gelasius aus, der auch sein Nachfolger wurde.

Felix wurde in der Basilika San Paolo fuori le Mura bestattet.

1 Gegenpapst Felix II. wurde lange Zeit als rechtmäßiger Papst angesehen. Die zwei Nummerierungen hinter dem Namen Felix III. (II.) und Felix IV. (III.) zeigen an, dass Felix II. rechtmäßig (die erste Zahl) oder nicht rechtmäßig (die zweite Zahl) Papst war; die angewandte Nummerierung spiegelt also wider, ob die alte Ansicht akzeptiert wird oder nicht. Das offizielle Martyrologium Romanum von 2001/2004 benützt die Zählung einschließlich des Gegenpapstes.

Worte des Heiligen

Felix beklagt sich über seine Missachtung durch den (byzantinischen) Kaiser Zenon (Regierungszeit: 474 - 491) und erinnert ihn daran, dass er doch ihm, dem Bischof von Rom, seine ihm von seinen Gegnern entrissene Macht verdankt:

Christlicher Kaiser, warum lässt du mich von dem Bande der Liebe, mit welchem die ganze Kirche umschlungen ist, getrennt sein? Warum zerreißt du, was mich betrifft, die Zustimmung des ganzes Erdkreises? Ich bitte dich, gottesfürchtiger Sohn, lass das Kleid des Herrn, das von oben herab über den einen Leib im Ganzen gewebt war und welches die durch die stete Leitung des hl. Geistes unzertrennliche Kirche darstellte, durch keinen Schmutz verunstalten, noch möge man dasselbe, welches selbst die unversehrt gelassen, die den Heiland gekreuzigt haben, zu deiner Zeit zerreißen sehen. Ist es nicht mein Glaube, welchen als den allein wahren und durch keine Widrigkeit zu überwältigenden der Herr selbst bezeichnete, der seiner auf mein Bekenntnis gegründete Kirche die Verheißung gegeben, dass die Pforten der Hölle sie nie überwältigen werden? Dieses Bekenntnis erhob dich doch abermals zur Kaiserwürde und, nachdem dir von deinen Gegnern die Macht entrissen war, öffnete es dir bei ihrer Verteidigung den Weg zum neuerlichen Sieg über die Feinde.

Felix fordert den Kaiser auch auf, sich in geistlichen Angelegenheiten nicht als Herr und Befehlshaber aufzuspielen, sondern den Geistlichen unterzuordnen:

Ich glaube, es dürfte jedenfalls für euch vorteilhaft sein, wenn ihr die katholische Kirche unter eurer Herrschaft ihre Gesetze handhaben und durch niemanden ihre Freiheit beeinträchtigen lasst, da sie euch die Herrschergewalt wiedergewann. Denn es ist gewiss, dass es eurer Sache zum Heil gereicht, wenn ihr, wo es sich um Gottes Angelegenheiten handelt, nach seiner Anordnung euren kaiserlichen Willen den Priestern Christi unterzuordnen, nicht aber vorzuziehen sucht; wie auch das Heilige von seinen Vorstehen viel eher zu lernen, als es zu lehren; dem Vorbild der Kirche zu folgen und ihr nicht menschliche Rechte [und Gesetze] aufzuoktruieren; noch über ihre Anordnungen herrschen zu wollen; denn nach Gottes Willen soll sich euer Gnaden in frommer Ergebung unterwerfen, damit nicht, wenn das Maß der göttlichen Anordnung überschritten wird, ihr von dem, der die Anordnungen trifft, Schmach und Schande erntet.

Quelle: Die Briefe der Päpste. In: Bibliothek der Kirchenväter, Bd. 6. Kempten 1879, S. 208f. 243f

Zitat von Felix:

Felix wiederholt das Glaubensbekenntnis des Konzils von Chalkedon; dieses richtet sich einerseits gegen die Lehren des Nestorianismus, der zwar an der Existenz zweier vollkommener und unvermischten Naturen in Christus festhielt, die Gottesmutter aber nur als Christusmutter bezeichnete, weil sie nach seiner Lehre nur den Menschen geboren haben konnte, andererseits gegen die des Eutyches (um 378 bis nach 454), nach dem die göttliche Natur in Christus die menschliche gänzlich in sich aufgesogen habe:

Die denkwürdige Versammlung [das Konzil von Chalkedon] wich, wie das Wort Gottes uns lehrt [5. Mose 5, 32) … bekennt, das wesensgleiche und gleichewige Wort des allmächtigen Gottes des Vaters, welches in unveränderlicher Gottheit herabstieg und Fleisch annahm, sei von dem unaussprechlichen Anfang seiner Empfängnis an, welche es sich im Schoß der jungfräulichen Mutter mit Macht bewirkte, nachdem es als der eine und selbe Jesus Christus unser Herr, als ein und derselbe Sohn Gottes und des Menschen, ein und derselbe unvermischt, da er ungeteilt wahrhaft Gott und Mensch und sein Verhältnis zum Vater unversehrt blieb, geboren worden war, auf dieser Welt erschienen, habe Göttliches und Menschliches gewirkt, sei gestorben und sitze, nachdem es von den Toten wieder auferstanden, zur Rechten des Vaters und werde also von da ebenso kommen, wie man es in den Himmel eingehen sah.

Quelle: Die Briefe der Päpste. In: Bibliothek der Kirchenväter, Bd. 6. Kempten 1879, S. 214f

zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,

Benediktinerabtei Schäftlarn,

für die Katholische SonntagsZeitung

Stadlers Vollständiges Heiligenlexikon

Catholic Encyclopedia

Briefe von Felix und seine Lebensgeschichte gibt es online zu lesen in den Documenta Catholica Omnia.

Die Kirche San Paolo fuori le Mura in Rom ist täglich von 7 Uhr bis 18.30 Uhr geöffnet; der Eintritt in den Kreuzgang und das Museum beträgt 4 €. (2017)

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 27.02.2021

Quellen:

• Karl Heussi: Kompendium der Kirchengeschichte. J.C.B. Mohr (Paul Siebeck), Tübingen 1976

• Charlotte Bretscher-Gisinger, Thomas Meier (Hg.): Lexikon des Mittelalters. CD-ROM-Ausgabe. J.B. Metzler, Stuttgart / Weimar 2000

• Friedrich-Wilhelm Bautz. In: Friedrich-Wilhelm Bautz (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. II, Hamm 1990

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 3. Herder, Freiburg im Breisgau 1995

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Felix III., aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienF/Felix_III_II_.htm, abgerufen am 15. 11. 2024

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienF/Felix_III_II_.htm

San Félix III, papa. Era romano, de la nobleza senatorial. Contrajo matrimonio, y uno de sus hijos es abuelo de san Gregorio Magno. Al enviudar se hizo clérigo, y en el 483 fue elegido papa. Tuvo que ocuparse del cisma de Acacio, Patriarca de Constantinopla, al que se vio en la obligación de excomulgar por sus concesiones a los monofisitas; esto llevó consigo la ruptura entre Roma y Constantinopla. Murió en Roma el año 492.

SOURCE : https://www.franciscanos.org/agnofranciscano/m03/dia0301.html

Voir aussi : http://www.histoireetspiritualite.com/religions-fois-philosophie/christianisme/papes-antipapes/S/pape-felix-iii.html