Saint Félix III
Pape (48e) de 483 à 492 (✝ 492)
Son pontificat fut marqué par le début du schisme qui devait séparer pendant plus de trente ans les Eglises orientales de la communion romaine. Il dut faire face à une situation politique difficile. Il n'y a plus d'empereur en Occident au moment de son élection, les catholiques d'Afrique sont persécutés par les Vandales ariens, le patriarche de Constantinople excommunie le patriarche de Rome. Il met tous ses efforts au service de la foi orthodoxe et son diacre, Gélase, d'une grande érudition, inspire sa manière d'agir avant de devenir son successeur.
À Rome, près de saint Paul sur la voie d'Ostie, en 492, la mise au tombeau du
pape saint Félix III, qui fut l'aïeul du pape saint Grégoire le Grand.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/726/Saint-Felix-III.html
Félix III (II)
Félix, fils d’un prêtre, est romain, veuf et père de 2 enfants.
Pontificat du 13 mars 483 au 1er mars 492 (+).
Félix III ou II 1 montre plus d’énergie que de prudence dans la poursuite des hérésies et des schismes et occasionne de grands troubles par l’âpreté de son zèle.
Il encourage les catholiques d'Afrique persécutés par Gunthamond, roi des Vandales.
Il reste de lui des lettres, dont quelques-unes sont apocryphes.
"Son pontificat fut marqué par le début du schisme qui devait séparer pendant plus de trente ans les Eglises orientales de la communion romaine. Il dut faire face à une situation politique difficile. Il n'y a plus d'empereur en Occident au moment de son élection, les catholiques d'Afrique sont persécutés par les Vandales ariens, le patriarche de Constantinople excommunie le patriarche de Rome. Il met tous ses efforts au service de la foi orthodoxe et son diacre, Gélase, d'une grande érudition, inspire sa manière d'agir avant de devenir son successeur." 2
Saint Félix III est fêté le 1er mars.
483. 13 mars, élection du pape (appuyé par le roi des Hérules, Odoacre). 21 août, Clermont (Auvergne), mort de l’évêque (depuis 472), écrivain et sénateur, Sidoine Apollinaire [qui avait épousé la fille de Avitus, fut préfet à Rome (468) et organisa la résistance auvergnate en soutenant à Clermont un siège de plusieurs années contre le wisigoth Euric avant de capituler (475)].
483-484. En Afrique du Nord, les Vandales, ariens, déclenchent une violente persécution contre les catholiques. Par son édit du 25 février 484, Hunéric, roi des Vandales et des Alains d'Afrique (Rex Wandalorum et Alanorum) abolit le culte orthodoxe, transfère toutes les églises et les biens de l'Église aux ariens, envoie en exil les évêques et le clergé (4 966 clercs), et prive de droits civils à tous ceux qui ne reçoivent pas le baptême arien. Pas moins de 466 évêques sont internés dans des baraquements au sud de Gafsa, après avoir parcouru le chemin du désert à pied, sous bonne escorte ; 88 périssent en chemin ou sont emprisonnés. D'autres opposants sont exilés en Gaule, en Sardaigne, jusqu'en Corse ou sont condamnés à travailler dans des mines ; beaucoup s'exilent volontairement en Italie, en Espagne et en Gaule ; les survivants seront rappelés en 487 sous le règne du roi Gunthamund. 3
484. Après avoir rejeté l’Hénotique, édit d’union publié par l’empereur Zénon pour concilier les catholiques et les eutychéens, le pape lance l’anathème contre le patriarche de Constantinople Acace pour atteinte au dogme défini à Chalcédoine ; le patriarche réplique en rayant le nom de l'évêque de Rome des diptyques liturgiques : c’est le premier schisme entre les deux Eglises (il durera 35 ans). 23 décembre, mort (gangrène de Fournier) d'Hunéric, roi des Vandales et des Alains d'Afrique : son neveu, Gunthamund, lui succède.
Vers 485. A Constantinople, les moines du monastère de Die, trouvés porteurs des lettres du pape Félix III contre Acace, sont mis à mort.
486. Fin de la Gaule romaine : Clovis bat l’armée romaine de Syagrius (fils d’Egidius) à Soissons où il établit sa capitale ; Clovis a soin de ménager les autorités ecclésiastiques qui, par la voix de Remi, archevêque de Reims, ont reconnu sa conquête ; après la prise de Soissons, il veut écarter du pillage un vase d’église que l’un de ses guerriers, furieux de cette entorse aux lois de la guerre, préfère endommager d’un coup de hache plutôt que de renoncer à ce butin : « Tu n’auras rien ici que ce que le sort t’attribuera vraiment » ; Syagrius cherche refuge auprès du roi wisigoth Alaric, mais celui-ci le livre à Clovis qui le fait mettre à mort (ainsi disparaît le dernier représentant de l’autorité romaine en Gaule). Perse, le IIe concile de Séleucie, réunit les chrétiens ralliés à l’hérésie nestorienne.
487. 1er mars, à Soissons, Clovis, passant ses troupes en revue, reconnaît le guerrier qui l’avait défié, un an auparavant, en fracassant d’un coup de hache un vase liturgique en argent que le roi voulait offrir à Rémi, l’évêque de Reims (+533) ; Clovis reproche à l’homme sa tenue négligée et jette ses armes à terre ; le guerrier se penche pour les ramasser et Clovis en profite pour lui asséner un coup de sa propre hache sur la tête en disant : «Ainsi as-tu fait, à Soissons, avec le vase ! ».
488. Le chef ostrogoth Théodoric fonde un royaume en Italie.
491. 9 avril, mort de Zénon, empereur byzantin ; Flavius Anastasius (+ 518), né à Dyrrhachium (aujourd’hui Durrës, en Albanie), officier du palais à Constantinople, est proclamé empereur (Anastase Ier) le 11 avril ; il épouse Aelia Ariadnè, la veuve de Zénon, le 20 mai ; le règne d'Anastase est troublé par la révolte des Isauriens (qu’il a exclus du pouvoir), la guerre contre la Perse (502-505) et les invasions de Huns, de Slaves et de Bulgares(qui s’installent dans les Balkans v. 500) ; pour protéger la capitale et ses alentours, Anastase construit en 512 un mur qui porte toujours son nom, à 55 km environ à l’ouest de Constantinople ; impopulaire parce qu’il favorise la doctrine sectariste du monophysisme, il supprime les danses licencieuses et les combats entre gladiateurs et animaux sauvages ; à sa mort, l’Empire est intact ; il laisse un trésor substantiel et une armée disciplinée. Clovis bat les Thuringiens. Le roi Saxon Ælle ou Ella de Sussex assiège le fort d'Anderitum (Pevensey) et massacre ses occupants Bretons jusqu'au dernier.
492. 1er mars, mort de Félix III.
Notes
1 Félix II (355-358) était autrefois considéré comme un pape légitime ; les deux numéros suivant les noms de Félix III (II) et de Félix IV (III), indiquent que Félix II était légitime (premier numéro) ou non (second numéro) ; le numéro utilisé correspond à l’acceptation ou au rejet de l’hypothèse ancienne.
2 http://nominis.cef.fr/contenus/saint/726/Saint-Felix-III.html
3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Hun%C3%A9ric
Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Référence publication : Compilhistoire ; toute reproduction à but non lucratif est autorisée.
Date de mise à jour : 09/02/2020
SOURCE : https://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/FelixIII.htm
Ritratto
di it:Papa Felice III nella it:Basilica di San Paolo fuori
la Mura, Roma
Portait
of en:Pope Felix III in the en:Basilica of Saint Paul
Outside the Walls, Rome
Medaillon,
um 1848, in der Kirche San
Paolo fuori le Mura in Rom / Basilica of Saint Paul Outside the Walls
Pape
Félix III. Médaillon de la frise des papes à Saint-Paul-hors-les-Murs. Il
s'agit d'une mosaïque représentant Félix III, 48e pape de l'Église catholique
(13 mars 483-25 février ou 1er mars 492). Il fait partie de la série de
médaillons voulue par Grégoire XVI destinée à remplacer ceux de l'ancienne
basilique après l'incendie de 1823.
25 February on
some calendars
Profile
Born to a Roman
senatorial family. Great-grandfather of Pope Saint Gregory
the Great. Married, father,
and widower. Priest.
Nothing else is known of his early life. Elected 48th pope.
At the time of his
ascension the Eastern
Church had been split by the Act of Union of Emperor Zeno,
which tried but failed reconcile the Church and
Eutychianism. Felix excommunicated the schismatic bishops and
paved the way for re-union in 518,
during the reign of Justinian. He drew up the conditions for the return
of African Christians who
had apostatized during
the Vandal persecutions.
Born
Papal Ascension
1 March 492 at Rome, Italy of
natural causes
buried in
Saint Paul’s on the Ostian Way
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia, by Ambrose Coleman
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Medieval Religion Listserv, by John Dillon
images
webseiten
auf deutsch
Stadler’s
Bollstandiges Heiligenlexikon
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dizionario Biogragico degli Italiani
notitia
in latin
nettsteder
i norsk
strony
w jezyku polskim
Conference of the Polish Episcopate
MLA
Citation
“Pope Saint Felix
III“. CatholicSaints.Info. 28 February 2023. Web. 14 November 2024.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-felix-iii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-felix-iii/
St. Felix III
Death: 492
Felix III Descendant of
aristocrats and the son of a priest, St. Felix III was
a widower with two children when
he was elected to the papacy in 483. He was the first pope to announce his election to
the emperor in Constantinople. The following year, he excommunicated Patriarch Acacius of
Constantinople, who was a monothelite. A synod in
485 confirmed the pope's decision and action. Felix addressed the issue of
readmitting to the church those whom Arians had forcibly rebaptized: lay people
were allowed back after penance, and clergy were allowed back only on their
deathbed. Felix died in 492.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=973
Article
(Saint) Pope (February
25) (5th century) An ancestor of Saint Gregory the Great. Saint Felix
succeeded Pope Saint Simplicius, A.D. 483, and fought against Monophytism or
Eutychianism, which heresy denied that Christ had the nature of man besides
that of God. He deposed Acacius, Bishop of Constantinople, for heresy and
schism. Before his death (A.D. 492)
he held a Synod to decide the measures to be taken with those who had
apostatised during the Vandal persecution. He is by many reputed the author of
the so-called Sacramentarium Leonianum.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Felix
III”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
26 February 2017. Web. 15 November 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-felix-iii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-felix-iii/
Felix III
(II?) was elected
successor of Simplicius A.D. 483, under the influence of the Gothic emperor
Odoacer. He and Acacius, bishop of Constantinople, mutually excommunicated each
other, and thus gave occasion to the first schism between the Greek and Latin
churches. He died Feb. 24 or 25, 492. He is commemorated by the Roman Church as
a saint (Feb. 25).-Mosheim, Ch. Hist. cent. v, pt. ii, ch. v, § 18,
21; Bower, History of the Popes, ii, 193 sq. SEE MONOPHYSITES.
SOURCE : https://www.biblicalcyclopedia.com/F/felix-iii.html
New
Catholic Dictionary – Pope Saint Felix III
Article
Reigned from 483 to 492. Confessor;
born in Rome, Italy; died there.
At his ascension to the papacy the Eastern
Church had been split by the Act of Union (Henoticon) of
Emperor Zeno, which was intended to reconcile the Church and
Eutychianism. The pope excommunicated the eastern bishops Peter
the Tanner, Peter Mongus, and the Patriarch Acacius, and thus paved the way for
the healing of the schism in 518 during
the reign of Justinian. He also drew up the conditions to which the Africans
who hadapostatized during the Vandal persecutions were
required to subscribe. Feast, 25
February.
MLA
Citation
“Pope Saint Felix
III”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
2 October 2015. Web. 1 March 2020. <http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-felix-iii/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-felix-iii/
Pope St. Felix III
(Reigned 483-492).
Born of a Roman
senatorial family and
said to have been an ancestor of Saint
Gregory the Great. Nothing certain is known of Felix, till he succeeded St.
Simplicitus in the Chair of Peter (483). At that time the Church was
still in the midst of her long conflict with the Eutychian
heresy. In the preceding year, the Emperor Zeno, at the suggestion of
Acacius, the perfidious Patriarch of Constantinople,
had issued an edict known as the Hereticon or Act of Union, in which he
declared that no symbol of faith,
other than that of Nice,
with the additions of 381, should be received. The edict was intended as a bond
of reconciliation betweenCatholics and Eutychians,
but it caused greater conflicts than ever, and split the Church of
the East into three or four parties. As the Catholics everywhere
spurned the edict, the emperor had driven the Patriarchs of Antioch and
Alexandria from their sees.
Peter the Tanner, a notorious heretic,
had again intruded himself into the See of Antioch, and Peter
Mongus, who was to be the real source of trouble during the pontificate of
Felix, had seized that of Alexandria. In his first synod Felix excommunicated Peter
the Tanner, who was likewise condemned by Acacius in a synod of Constantinoble.
In 484, Felix also excommunicated Peter
Mongus — an act, which brought about a schism between
East and West, that was not healed for thirty-five years. This Peter, being a
time-server and of a crafty deposition, ingratiated himself with the emperor
and Acacius by subscribing to the Henoticon,
and was thereupon, to the displeasure of many of the bishops,
admitted to communion by Acacius.
Felix, having convened
a synod,
sent legates to
the emperor and Acacius, with the request that they should expel Peter
Mongusfrom Alexandria and that Acacius himself should come to Rome to
explain his conduct. The legates were
detained and imprisoned;
then urged by threats and promises, they held communion with the heretics by
distinctly uttering the name of Peter in the readings of the sacred diptychs.
When their treason was made known at Rome by
Simeon, one of the "Acaemeti" monks,
Felix convened a synod of
seventy-seven bishops in
the Lateran
Basilica, in which Acacius as well as the papal
legates were also excommunicated.
Supported by the emperor Acacius disregarded the excommunication,
removed the pope's name
from the sacreddiptychs,
and remained in the see till
his death, which took place one or two years later. His successor Phravitas,
sent messengers to Felix, assuring him that he would not hold communion with
Peter, but, the pope learning
that this was a deception, the schismcontinued.
Peter, having died in the meantime Ethymus who succeeded Phravitas, also sought
communion with Rome,
but the poperefused,
as Euthymius would not remove the names of his two predecessors from the
sacred diptychs.
The schism,
known as the Acacian Schism was
not finally healed till 518 in the reign of Justinian. In Africa the Arian Vandals,
Genseric and his son Huneric had been persecuting the Church for
more than 50 years and had driven many Catholics into
exile. When peace was restored, numbers of those who through fear had fallen
into heresy and
had been rebaptized by the Arians desired
to return to the Church.
On being repulsed by those who had remained firm, they appealed to Felix who
convened a synod in
487, and sent a letter to thebishops of
Africa, expounding the conditions under which they were to be received back.
Felix died in 492, having reigned eight years, eleven months and twenty-three
days.
Coleman,
Ambrose. "Pope St. Felix III." The Catholic Encyclopedia. Vol.
6. New York: Robert Appleton Company,1909. 1 Mar.
2020 <http://www.newadvent.org/cathen/06030b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06030b.htm
Pope Saint Felix III
Saint Felix can be said
to be the first pope of the Dark Ages. The Western Roman Empire had fallen when
the barbarians, under leadership of Odoacer of the Herouli tribe, had overcome
the weak Roman emperor. So, starting in 476, the previously highly civilized,
organized Italian peninsula was run by the relatively unschooled Germanic
barbarians. Italy had been partitioned off and given to a barbarian group in
much the same way that North Africa had been given to the Vandals forty years
earlier. There was no emperor left in the West, but Zeno was still emperor of
the East, and felt himself to be emperor of all. Odoacer acted as if he was
representing Zeno in all his actions and made a very smooth transition to king
of Italy from his position in the Roman army. Felix did not fear Odoacer during
his papacy.
A descendant of a Roman
senatorial family. Felix was the son of a priest. He, himself, was a widower
with two children, in a time when priests could still be married. Traditionally,
he is the great great grandfather of Pope Gregory the Great.
Soon after the election
of Felix to the See of Peter, in March 483, he became the first bishop of Rome
to notify the emperor in Constantinople of the election results. At the
time, this was Zeno, mentioned above.
Felix's predecessor,
Simplicius, had left some unfinished work, which Felix attended to as soon as
he was elected. This was the question of the nature of Christ. The Council of
Chalcedon was supposed to solve that question. But it just created more
problems. Simplicius tried to fix what had become a political disaster. He died
before he could achieve his goal. Just a few years before Felix took the
throne, the emperor Zeno, instigated by the patriarch Acacius of Constantinople,
wrote the Henoticon. This was a deed of union to control the disagreement
between the Monophysite Christians and the orthodox Christians. It was written
in a way that looked like a final appeasement to all but, reading it carefully,
accepted the heresy. Felix immediately repudiated the deed. He wanted to call
Acacius to Rome to explain himself. However, sending legates to Constantinople
to summon Acacius did not work well (Acacius thought they were there to agree
with him) and Felix ended up excommunicating the legates as well as Acacius.
The excommunication ended up causing a decades-long schism between East and
West, not ending until 519.
Felix's stiff stance on
orthodoxy carried over to North Africa, also. When the Vandals took over,
Christians had to either go into hiding or have forced rebaptism by the Arian
Vandals. When times changed forty years later, the Arians wanted back into the
Church. Lay people were allowed back after intense penance and priests were
only allowed back on their death beds.
At the Council of the
Lateran, Felix excommunicated Peter the Fuller, who had taken over the See of
Antioch, and Peter Mongus, who had illegally taken over the See of Alexandria.
The schism only increased in intensity. By the time of his death, on March 1, 492,
the schism was to last another 27 years.
From the writings of Pope
St. Felix III: "Not to oppose error is to approve it; and not to defend
truth is to suppress it; and indeed to neglect to confound evil men, when we
can do it, is no less a sin than to encourage them."
Saint Felix, pray for us.
SOURCE : http://www.catholic365.com/article/6268/pope-saint-felix-iii.html
Pope St. Felix III (483-492)
This pope's notoriety
surrounded a document known as the Henoticon. The work was the initiative of
the emperor Zeno and the patriarch of Constantinople, Acacius as an attempt to
resolve the contention between orthodoxy and the heresy of Monophysitism which
taught that Jesus Christ did not have both a divine nature and a human nature,
but only a divine nature. The Henoticon was cleverly constructed to try to
placate all the parties involved with the intent of offending no one. It
affirmed Catholic orthodoxy and yet avoided the particular catchwords and
phrases surrounding the Monophysite heresy. Pope Felix was outraged over the
replacement of the orthodox bishop of Alexandria with a Monophysite bishop and
the support given to this heretical bishop by Acacius. The pope summoned
Acacius to Rome to acquit himself before the pope regarding this matter. In an
example of the adage: "If you want something done right, do it
yourself," the representatives of the pope botched their mission so badly
that Acacius and many in Constantinople actually thought that the Pope was in
favor of the patriarch's viewpoint. The pope responded by excommunicating his
legates and Acacius himself. With the fall of the Western empire,
Constantinople as the see of the Eastern Church was "feeling its oats"
and the excommunication resulted in a decades long schism between the East and
West. With the death of Acacius and the restoration of an orthodox bishop in
Alexandria, the termination of the schism was expected. The pope, however,
would not entertain any progress toward establishing harmony once again between
East and West until the name of the late patriarch was expunged from mention in
the liturgy.
This intractable pastoral
modus operandi was evident also in his dealings with the priests and laity of North
Africa who acquiesced to the act of re-baptism required by the conquering Arian
barbarians. Reconciliation was accomplished for some after the performance of
rigorous penance and for the priests and deacons who gave in to the pressures
of the Arians, reconciliation was possible only at the point of one's death.
Pope Felix was buried
within Saint Peter's Basilica.
Habemus papam
SOURCE : http://www.spirituality.org/is/181/pope_48.asp
Encyclopedia
Britannica – Pope Felix III
Article
Felix III, pope, was
descended from one of the most influential families of Rome, and was a direct
ancestor of Gregory the Great. He succeeded Simplicius in the papal chair on
the 2nd of March 483. His first act was to repudiate the Henoticon, a deed of union,
originating, it is supposed, with Acacius, patriarch of Constantinople, and
published by the emperor Zeno with the view of allaying the strife between the
Monophysites and their opponents in the Eastern church. He also addressed a
letter of remonstrance to Acacius; but the latter proved refractory, and
sentence of deposition was passed against him. As Acacius, however, had the
support of the emperor, a schism arose between the Eastern and Western
churches, which lasted for 34 years. Felix died in 492.
MLA
Citation
“Pope Felix III”. Encyclopedia Britannica, 1911. CatholicSaints.Info.
18 January 2020. Web. 1 March 2020.
<http://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-pope-felix-iii/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-pope-felix-iii/
Cromolitografia
in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone
13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Stadtbibliothek
von Trento
San Felice III (II) Papa
m. 492
(Papa dal 13/03/483 al
01/03/492)
Romano, scomunicò Aracio,
patriarca di Costantinopoli, che aveva favorito gli eretici che si opponevano
alla autorità del concilio di Calcedonia.
Martirologio
Romano: A Roma presso San Paolo sulla via Ostiense, san Felice III, papa,
che fu antenato del papa san Gregorio Magno.
Ad essere precisi si
dovrebbe chiamare Felice II, perché il precedente pontefice con questo nome
(355-365) fu in realtà un antipapa imposto dall’imperatore Costanzo II e come
si sa gli antipapa non vengono considerati nella cronologia numerica dei papi,
ma questo antipapa Felice II fu un martire e la Chiesa lo commemora comunque il
29 luglio come santo, per questo motivo il successore pontefice con il nome
Felice è diventato III e non II.
Ritornando al papa s.
Felice III, egli era di Roma e il suo prenome era Coelius; si era nel tempo in
cui il celibato per gli ecclesiastici non era stato ancora reso obbligatorio,
si cominciò a disciplinarlo con papa san Siricio (384-399) e perciò non bisogna
meravigliarsi se era figlio di un prete di nome Felice, anzi Coelius era
sposato ed aveva avuto tre figli, morti poi durante il suo pontificato
(483-492), uno di loro fu padre del futuro papa s. Gregorio Magno (590-604).
S. Felice III succedendo
a papa s. Simplicio (468-483) venne eletto nel marzo del 483 e dovette
occuparsi subito e soprattutto dello scisma che susciterà il patriarca di
Costantinopoli Acacio († 489), si era al tempo dell’eresia monofisita (eresia
cristologica del V secolo, che sosteneva l’esistenza in Cristo di una sola
natura) e al nuovo papa giunse la notizia della pubblicazione dell’”Enotico”,
da parte dell’imperatore d’Oriente Zenone, (l’Enotico era una formula
promulgata appunto dall’imperatore nel 482 dietro suggerimento di Acacio, per
porre fine alle controversie tra cattolici e monofisiti e ristabilire l’unità
religiosa, ma come spesso accade non soddisfece nessuno).
Inoltre il papa fu
informato dei sotterfugi imperiali per negare la sede vescovile di Alessandria
al vescovo cattolico Giovanni Talaia, per concederla al monofisita Pietro
Mongo. Allora papa Felice III inviò in Oriente una delegazione, composta da due
vescovi Vitale e Miseno e il ‘defensor’ romano Felice, perché portassero le sue
lettere ed argomentazioni all’imperatore e al patriarca Acacio, invitando
quest’ultimo a dare spiegazioni sul suo comportamento contro Giovanni Talaia.
Ma i Legati pontifici si
lasciarono invece corrompere, anzi furono presenti alla solenne celebrazione in
cui il patriarca Acacio consacrò Pietro Mongo come vescovo di Alessandria.
Il papa fu informato di
ciò dai monaci Acemeti (Comunità di monaci bizantini fondati all’inizio del V
secolo da sant’Alessandro l’Acemeta, sulla riva asiatica del Bosforo; il loro
nome significava “quelli che non dormono” per la continua preghiera fatta a
turno giorno e notte) e al ritorno della sua delegazione si mostrò sdegnato e
convocò un Concilio di 77 vescovi e il 28 luglio 484 scomunicò Acacio e lo
depose dalla carica, perché non si era presentato a dare conto del suo operato.
Questa sentenza fu
portata poi in Oriente dal ‘defensor’ Tuto, il quale non potendola pubblicare
in alcun modo, con l’aiuto dei monaci, fedeli a Roma, attaccò il documento al
pallio patriarcale di Acacio, mentre celebrava con solennità in S. Sofia.
La reazione di Acacio fu
che cancellò il nome del papa dai dittici (forma di registro con tavolette,
poggiato sull’altare contenente i nomi dei vescovi e benefattori) e castigò i
monaci, mentre ancora una volta, Tuto come i precedenti, si fece corrompere dai
doni bizantini e così rientrato a Roma, fu a sua volta scomunicato dal papa nel
485.
La lotta che vide
contrapposte le Chiese d’Oriente ed Occidente durò 35 anni, e che portò tante
divisioni anche nei secoli successivi per altre eresie e scismi, continuò
perché Felice III impose al clero e fedeli di Costantinopoli ed Alessandria di
disconoscere come loro vescovi Acacio e Pietro Mongo e pur essendo stati
sostituiti, richiese ripetutamente all’imperatore Zenone e agli altri vescovi,
che essi fossero condannati.
Fu impegnato a sostenere
inoltre i vescovi dell’Africa, aggrediti dalle invasioni dei Vandali; approvò
il Concilio africano del 467 ed emanò norme per ammettere alla Chiesa Cattolica
tutti quelli che erano stati battezzati dagli eretici.
Morì il 1° marzo 492 e fu
sepolto nella Basilica di S. Paolo a Roma, perché lì vi era la tomba di
famiglia. Alcuni affreschi lo ritraggono in vari luoghi, riportando a volte
l’errore di chiamarlo Felice II; che solo successivi studi storici, hanno poi
riportato come III, secondo quanto detto all’inizio di questa scheda.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/89048
FELICE III, papa, santo
di Rajko Bratoz -
Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 46 (1996)
FELICE III, papa, santo.
- Appartenente alla potente famiglia aristocratica degli Anici, nacque con ogni
probabilità a Roma, nella prima metà del sec. V, da Felice, il presbitero che
per incarico del papa Leone I Magno aveva sovrinteso ai lavori di restauro
della basilica di S. Paolo fuori le Mura e che morì nel 471.
La gens Anicia,
convertitasi al cristianesimo al più tardi intorno alla metà dei sec. IV, ebbe
da allora sino alla fine del sec. VI una parte importantissima nella storia di
Roma e dell'Impero, con numerose personalità insigni nella vita pubblica e in
quella della cultura, tra cui Olibrio, che fu console nel 464 e imperatore nel
471. Appartenne alla gens Aniciaanche Gregorio I Magno, papa dal 590 al
604, il quale nelle sue opere ricorda F. III come "atavus meus" in
due passi stilisticamente identici.
Abbracciata la vita
ecclesiastica, F. ne percorse gli ordini all'interno del clero romano; era
diacono quando scomparve il papa Simplicio (10 marzo 483), in un periodo
particolarmente difficile per l'Italia e l'Urbe.
Erano infatti gli anni
immediatamente successivi al colpo di Stato, che aveva portato alla deposizione
di Romolo Augustolo ed alla presa di potere, in Ravenna, di Odoacre (476),
durante i quali la Chiesa di Roma aveva dovuto destreggiarsi, nei suoi rapporti
col potere temporale, in un difficile giuoco di equilibrio fra il rex
gentium, padrone di fatto dell'Italia, e l'augusto Zenone, rimasto in
linea teorica l'unico sovrano dell'Impero sia in Oriente sia in Occidente.
Ciascuna delle due autorità - quella di Ravenna e quella di Costantinopoli -
aveva suoi partigiani in Roma e attraverso di essi cercava di influire, per il
proprio vantaggio, sugli eventi della città e della stessa penisola. D'altro
canto, sul piano religioso-dottrinale le relazioni tra la Sede apostolica e
Costantinopoli si erano fatte assai tese proprio in quello stesso periodo, sullo
scorcio del pontificato di Simplicio, a causa della controversia monofisita e
questo peggioramento aveva avuto ripercussioni negative, nella stessa Roma, sui
rapporti di forza tra i gruppi di potere e di pressione locali.
In tale clima di tensione
e di antagonismo tra una fazione filobizantina ed una favorevole al governo di
Ravenna cominciarono a Roma, non appena peggiorò lo stato di salute di
Simplicio, i maneggi in vista dell'elezione del nuovo pontefice. Dopo la
scomparsa del papa giunse nell'Urbe la più alta carica dell'amministrazione
civile in Italia, il patricius e praefectus
praetorio Cecina Mavorzio Basilio Decio, esponente più ragguardevole della
aristocratica famiglia romana dei Decii (gens Caecina Decia). Questi, intervenuto
in forza di una delle ultime disposizioni di Simplicio A'assemblea dei
rappresentanti del clero e dei senatori romani, tenutasi il 13 marzo 483
"in mausoleo, quod est apud beatissimuni Petruin apdstolum.", nella
sua qualità di prefetto del pretorio e, insieme, di "agens vices
praecellentissimi regis Odovacris" (Actasynhodi ann. DII) fece
approvare dai convenuti un decreto che vietava - pena l'anatema - l'alienazione
di beni ecclesiastici da parte di chi, allora e in futuro, fosse stato eletto
papa, e sanciva la nullità di eventuali impegni in proposito presi per iscritto
dall'eletto. Tale misura può intendersi - alla luce degli avvenimenti
successivi - come rivolta contro il candidato della fazione filobizantina, il
quale evidentemente aveva cercato di accaparrarsi voti con la promessa di
donazioni tratte dal patrimonio della Chiesa di Roma. Basilio Decio, infatti,
riuscì a far quindi eleggere al soglio di S. Pietro il diacono F., la persona
che il papa Simplicio aveva auspicato come proprio successore e che era, almeno
in via indiretta, il candidato dello stesso Odoacre. Il nuovo pontefice, appena
ordinato, si inserì immediatamente nel gioco dei rapporti - allora già tesi -
fra il rex gentium e Bisanzio, perseguendo nei confronti di
quest'ultima una politica di ferma intransigenza a proposito della questione
monofisita.
Onde giungere ad una
pacificazione all'interno della Chiesa costantinopolitana, divisa tra i fedeli
all'ortodossia cattolica ed i monofisiti, l'imperatore Zenone aveva promulgato
nel 482, su consiglio del patriarca di Costantinopoli Acacio, il
cosiddetto Henotikon: una formula di fede, che era un compromesso tra le
tesi cattoliche e quelle monofisite. Essa poteva sembrare a prima vista
accettabile per ambo le parti ma in realtà invalidava le decisioni del concilio
di Calcedonia. Che l'imperatore fosse su posizioni filornonofisite era stato
del resto di li a poco dimostrato dall'ascesa di un monofisita, Pietro (III)
Mongo, sulla importante cattedra patriarcale di Alessandria, ascesa imposta nel
dicembre di quello stesso anno 482 da Zenone e da Acacio, i quali avevano - ad
onta delle proteste dei papa Simplicio - deposto il patriarca Giovanni (I)
Talaia, fedele all'ortodossia cattolica: questi era stato in seguito costretto
ad abbandonare la capitale e a cercare rifugio a Roma.
F. III controbatté con
tempestività e decisione. Subito dopo la sua elezione il papa, infatti, inviò a
Costantinopoli una delegazione: ne facevano parte Vitale, vescovo
di Truentum (La Civita, nel Piceno), e Miseno, vescovo di Cumae.
Essi dovevano consegnare all'imperatore delle lettere, intese come contributo
del nuovo pontefice in vista di una normalizzazione dei rapporti tra la Sede
apostolica, l'Impero e la Chiesa costantinopolitana.
Nella prima, un'ampia
lettera indirizzata a Zenone, il papa esordiva informando l'imperatore - prassi
fino a quel momento mai usata - della propria elezione e lo esortava a seguire,
in campo religioso, i predecessori Marciano e Leone. Il pontefice quindi
illustrava i pericoli insiti nel monofisismo, descriveva le condizioni
scandalose in cui versava la Chiesa alessandrina e si appellava al sovrano
perché destituisse Pietro (III) Mongo, contribuendo in tale modo alla riunione
di Alessandria con la Chiesa universale. Nella seconda missiva, andata perduta,
F. III si rivolgeva all'imperatore esortandolo ad intervenire in difesa dei
cattolici dell'Africa settentrionale, vittime delle persecuzioni dei Vandali,
che avevano costituito un loro regno in quella regione. In una terza lettera,
indirizzata ad Acacio, il papa ricordava al patriarca l'obbligo di osservare le
decisioni del concilio di Calcedonia e ne sottolineava l'influenza
sull'imperatore. Gli rimproverava quindi la posizione assunta in occasione dei
recenti fatti di Alessandria, quando era prevalsa la parte monofisita. Per
quanto redatta in termini affatto decisi - il pontefice redarguiva aspramente
il patriarca e gli chiedeva di prendere una chiara posizione nei confronti dei
problemi chiave - quest'ultima lettera non significò ancora rottura fra Roma e
Costantinopoli, sebbene risulti evidente, sia dal contenuto sia dal tono
generale di essa, che tale rottura non era paventata dal papa.
Prima che i legati papali
raggiungessero Costantinopoli, arrivarono a Roma monaci cattolici del monastero
di Acemeti, presso Costantinopoli. Essi recavano due lettere per il papa: una
di Cirillo, il priore del monastero, e degli archimandriti della capitale
dell'Impero; l'altra dei vescovi e del clero cattolici d'Egitto, che si erano
rifugiati a Bisanzio per sfuggire alla violenza dei monofisiti. Le due lettere
contenevano una serie di lagnanze nel confronti di Pietro (III) Mongo, che - vi
si diceva - aveva usurpato la sede di Alessandria e perseguitava quanti
rimanevano fedeli all'ortodossia cattolica. Esse contenevano inoltre la preghiera,
rivolta al papa, di intervenire contro Acacio, primo complice e alleato di
Pietro Mongo. F. III, del resto ottimamente informato da Giovanni (I) Talaia,
esule a Roma, circa i fatti di Alessandria e circa la parte che vi aveva avuto
Acacio, reagì con prontezza. Inviò immediatamente ai suoi legati in
Costantinopoli - per mezzo del defensor Ecclesiae Felice, il quale
poi si sarebbe dovuto unire ad essi - due nuove lettere. Nella prima, destinata
ad Acacio, il papa invitava quest'ultimo a venire a Roma per chiarire, in un
sinodo di vescovi ("apud beatum Petrum. ... in conventu fratrum et
coepiscoporum": cfr. Thiel, pp. 239 s.), la propria posizione nei
confronti dei fatti di Alessandria. Nella seconda, indirizzata a Zenone,
comunicava a quest'ultimo di aver convocato a Roma il patriarca Acacio a causa
delle scandalose vicende e delle critiche condizioni della Chiesa di
Alessandria, che significavano un totale sconvolgimento delle decisioni del
concilio di Calcedonia. Ai suoi legati il papa aveva inoltre ordinato di
consultarsi, prima di ogni loro intervento, con l'archimandrita Cirillo; aveva
inviato al riguardo un altro commonitortum, di cui non conosciamo il
contenuto.
I legati papali non
riuscirono nel loro compito, anzi, rinunziarono a presentare le energiche
richieste del papa. Così accettarono di assistere ad una messa solenne
officiata da Acacio e quando costui, leggendo i dittici, tra i nomi dei vescovi
in comunione con la Chiesa constantinopolitana, fece quello di Pietro Mongo,
non solo non protestarono ma successivamente fecero anchessi pubblicamente,
leggendo i dittici, il nome del patriarca eretico, mostrando così di
riconoscere apertamente la sua ortodossia. Per questo loro comportamento i
monaci acemeti li denunciarono al papa.
Il monaco Simeone,
inviato di Cirillo a Roma, accusò infatti Vitale e Miseno di aver apertamente
riconosciuto l'ortodossia di Pietro Mongo, ricordandolo nella lettura dei
dittici, e di non essersi mai consultati, durante tutto il loro soggiorno nella
capitale, con i locali esponenti dell'ortodossia cattolica. Il presbitero
Silvano, che aveva accompagnato i vescovi Vitale e Miseno a Costantinopoli,
confermò tali lagnanze. Le fonti comunque non spiegano in modo sufficientemente
chiaro i motivi del cambiamento di opinione dei legati e la loro rinunzia di
fatto ad adempiere alla missione loro affidata. Possiamo soltanto supporre che
Vitale e Miseno vi si fossero associati o perché costretti dalla minaccia di
violenze fisiche - "in custodiam sunt redacti, chartis sublatis" (Liberati
archidiaconiBreviarium, 18, col. 1028) - o perché adescati da lusinghe e
promesse di Acacio - "praemiisque corruperis"
(Epp. Roman. pont. genuinae, p. 245) -, operché non erano
riusciti a contattare la parte fedele all'ortodossia cattolica (specie i monaci
acemeti). Prima che Miseno e Vitale facessero ritorno a Roma, il patriarca e
l'imperatore consegnarono loro lettere per il pontefice. Il contenuto della
missiva imperiale ci è noto solo in parte: di tono conciliativo, in quanto
l'imperatore assicurava, tra l'altro, che tanto lui quanto la Chiesa orientale
si sarebbero attenuti alle decisioni del concilio di Calcedonia.
F. III non attese, per
agire, il rientro dei suoi legati. Il 28 luglio 484 convocò a Roma un sinodo,
che si riunì lo stesso giorno ed al quale intervennero 77 vescovi italici. La
principale decisione di tale assemblea fu la scomunica del patriarca di
Costantinopoli Acacio per l'appoggio costante da lui fornito agli eretici, per
il contributo essenziale da lui dato all'ascesa dell'eretico Pietro Mongo sulla
cattedra di Alessandria., per il suo comportamento nei confronti dei legati
papali Vitale e Miseno da lui dapprima trattati con violenza e poi da lui
corrotti, per il rifiuto, infine, di ricevere in udienza il defensor
Ecclesiae Felice. La scomunica era a vita e coinvolgeva chiunque avesse
intrattenuto col patriarca scomunicato rapporti di qualsiasi sorta, come
risulta dalla lettera (cfr. Thiel, p. 247), con cui F. III notificò ad Acacio
il durissimo provvedimento e come si desume anche da altre fonti. Pure Vitale e
Miseno furono colpiti dalla medesima sanzione.
In una lettera
all'imperatore, inviata alcuni giorni più tardi, il 10 ag. 484, il papa
informava Zenone delta scomunica inflitta al patriarca, colpevole - così
scriveva il pontefice - di aver aiutato l'eretico Pietro Mongo a insediarsi
nella sede patriarcale di Alessandria nascondendosi dietro l'autorità
dell'imperatore. F. III esortava poi il sovrano a piegarsi, per quanto
riguardava la religione, al magistero della Chiesa e a dare esecuzione alla
scomunica. In apertura di lettera, inoltre, il papa elevava proteste per il
trattamento inflitto a Costantinopoli ai suoi legati. A Vitale e Miseno -
affermava - non era stata concessa libertà di movimento; erano stati privati
delle credenziali e costretti a riconoscere come ortodossi gli eretici. Si
trattava dunque di una lettera oltre modo chiara, recisa nel tono come mai
prima nella corrispondenza con gli imperatori: una lettera che di per sé
rappresentava un duro colpo all'idea del cesaropapismo. Con un'altra lettera il
pontefice informò i vescovi dell'Egitto, della Tebaide, della Libia e della
Pentapoli della scomunica perpetua lanc;iata contro Pietro Mongo. Con una terza
lettera F. III comunicò al clero e ai laici di Costantinopoli la dura sanzione
inflitta ad Acacio e li esortò ad adeguarvisi. Scrisse anche ai monaci e al
clero orientale d'Egitto e di Bitinia, ordinando loro di interrompere ogni
rapporto con Pietro Mongo e con i suoi seguaci.
La pubblicazione della
scomunica di Acacio a Costantinopoli, anche per il modo con cui avvenne,
provocò disordini nella capitale e suscitò resistenze tra gli stessi fedeli
dell'ortodossia cattolica.
I dispacci relativi ai
provvedimenti presi dal sinodo romano del 484furono portati a Costantinopoli,
per volontà di F. III, da un chierico, il defensor Ecclesiae Tuto, il
quale, giunto nella capitale a dispetto delle difficoltà incontrate (nello
stretto di Abido gli venne tesa un'imboscata allaquale scampò fortunosamente),
riuscì a farli pervenire ai destinatari e a mettersi in contatto con i monaci
acemeti. Alcuni di questi ultimi, desiderando dare la più ampia pubblicità alla
scomunica di Acacio, per eccesso di zelo non esitarono a rendere noto, nel
corso di una solenne funzione presieduta dallo stesso Acacio, il contenuto
delle lettere Runte da Roma. Ciò provocò un'immediata e violenta reazione da
parte dei fedeli del patriarca: dei temerari monaci acemeti, diversi furono
uccisi sul posto, altri furono arrestati e rinchiusi in prigione. D'altro canto
la scomunica di Acacio non trovò unanime consenso nemmeno tra coloro che si
opponevano alla politica religiosa del patriarca. Infatti, come risulta da una
lettera di F. III dell'anno successivo, dopo questi avvenimenti due
archimandriti di comunità fedeli all'ortodossia calcedoniana, Rufo e Talassio,
scrissero al papa per informarlo circa le difficoltà che incontravano nel far
accettare dai loro monaci i provvedimenti sinodali, e gli fecero
contestualmente pervenire copia di una lettera, scritta da Tuto durante il suo
soggiorno nella capitale, dal cui tenore si traeva - a loro parere - che anche
il defensor Ecclesiae aveva finito con l'allinearsi sulle posizioni
di Acacio.
La spaccatura si
approfondì ulteriormente quando ad Antiochia, la terza sede patriarcale
d'Oriente, tra la fine del 484 e gli inizi del 485 venne deposto il vescovo
Calandione fedele all'ortodossia calcedoniana, sostituito, con l'aiuto di
Acacio, dal monofisita Pietro Fullone, il quale, come già alcuni anni prima
aveva fatto ad Alessandria Pietro Mongo, prese a perseguitare il clero
cattolico. L'aggravarsi della situazione indusse F. III a convocare a Roma un
nuovo sinodo per l'autunno successivo. Il 5 ott. 485 sotto la presidenza del
pontefice si riunirono "apud. beatum Petrum" 43 vescovi ed
esaminarono il problema dei conflitto religioso con Bisanzio alla luce dei suoi
ultimi sviluppi, specialmente in relazione con i recenti avvenimenti di
Antiochia. L'assemblea prese una sola decisione: quella di confermare la
scomunica di Acacio, di Pietro Mongo, di Pietro Fullone e dei loro seguaci e
sostenitori.
A conclusione dei lavori
F. III fece approvare dai padri sinodali un documento da inviare ai presbiteri
ed agli archimandriti di Costantmopoli e della Bitinia nel quale, dopo aver
ricostruito la storia della controversia a partire dall'insediamento di Pietro
Mongo sulla cattedra di Alessandria sino all'avvento di Pietro Fullone su
quella di Antiochia, si comunicava la conferma della condanna dei tre
patriarchi orientali e dei loro fautori. In una lettera a parte, inviata verso
la fine di quello stesso anno 485, F. III comunicava a Rufino, a Talasio, al
presbiteri, agli archimandriti ed agli altri monaci della capitale e della
Bitinia di aver scomunicato anche Tuto, per essersi lasciato corrompere, ed
ordinava loro di espellere dalle loro comunità tutti coloro che, per scelta
personale o per timore, erano passati dalla parte di Acacio.
Dopo queste, non ci sono
state conservate lettere pontificie sino al 490: per gli anni 486-489, dunque,
non abbiamo fonti sicure circa la politica di F. III nei confronti delle Chiese
d'Oriente. Le due lettere dirette a Pietro Fullone, così come l'altra
indirizzata a Zenone, che la tradizione manoscritta attribuisce a F. III e che
sono state edite dal Migne sotto il nome di quel papa, rispettivamente alle
coll. 903-911/2, 911/2-918, 917/8-922 del vol. LVIII
dellaPatrologia Latina, sono infatti apocrife (cfr. Thiel,
in Ep. Roman. pontif. genuinae, pp. 19-21, 284).
Nei primi anni del suo
pontificato F. III dovette occuparsi anche delle difficoltà della Chiesa
d'Occidente. Nel 483, tornando in Spagna dopo un prolungato soggiorno in
Italia, il senatore Terenziano portò una lettera del papa per il vescovo di
Siviglia Zenone. In essa il pontefice esprimeva il suo vivo apprezzamento per
l'opera svolta dal presule nel difficile momento che stava attraversando il suo
paese a causa della durezza della occupazione sueba. "Inter mundi turbines
gubernator Ecclesiae praecipuus" (Thiel, p. 242), così il pontefice
definiva Zenone e gli raccomandava Terenziano con parole piene di lode e di
fiducia.
Le persecuzioni di cui
erano fatti oggetto i cattolici nel Regno vandalico in Africa settentrionale ed
i rapporti con i cattolici che, piegatisi alle pressioni degli invasori
germanici, avevano abiurato convertendosi all'arianesimo costituirono un altro
problema con cui F. III dovette misurarsi all'indomani della sua ascesa al
soglio pontificio.
Già agli inizi del 484,
infatti, egli si rivolgeva per lettera all'imperatore Zenone, scongiurandolo di
intervenire presso la corte vandalica per far revocare le misure oppressive e
discriminatorie nei confronti dei cattolici da quella decretate. In effetti
l'imperatore inviò in Africa, a questo scopo, una missione, di cui fu capo un
alto dignitario dell'amministrazione bizantina, Uranio. Essa fallì il suo
obiettivo. Il re Unerico non solo non si curò delle sollecitazioni che gli
venivano dal governo di Costantinopoli, ma intensificò la persecuzione: a causa
delle violenze e della paura, in gran numero i cattolici - laici ed
ecclesiastici - si convertirono, in quello e nell'anno successivo,
all'arianesimo. La persecuzione ebbe fine solo quando, morto Unerico (23 dic.
484), il nipote di questo, Guntamundo, fu riconosciuto re dei Vandali.
Tornata la pace
religiosa, la Chiesa africana ed il pontefice si trovarono a dover affrontare e
risolvere un nuovo delicato problema: quello dei rapporti con i lapsi, i
cattolici che, per paura, si erano macchiati di apostasia. Per definire la
comune linea di condotta, che le autorità ecclesiastiche avrebbero dovuto
tenere nei confronti dei lapsi che avessero chiesto di essere
riammessi nella comunità dei cattolici, F. III convocò a Roma un sinodo, che fu
celebrato sotto la sua presidenza "in basilica Constantiniana" il 13
marzo 487 e nel corso della quale il pontefice, di fronte a 42 vescovi, per lo
più italiani (solo quattro venivano dall'Africa), espose il proprio punto di vista
sull'argomento.
Oltremodo severi furono i
decreti sinodali nei confronti degli apostati pentiti. Essi prescrivevano
infatti la penitenza perpetua per quanti fossero stati - prima dell'atto di
abiura - vescovi, presbiteri e diaconi: solo in punto di morte, dunque, essi
sarebbero stati ammessi alla comunione della Chiesa ed ai sacramenti. Per i
chierici che avevano ricevuto gli ordini minori, per i monaci e per i laici, i
padri sinodali stabilirono che dovessero rimanere per tre anni "inter
audientes", per sette "inter poenitentes" e che solo dopo altri
due anni potessero essere riammessi ai sacramenti ed alla comunione della
Chiesa cattolica. Molto più miti furono le pene previste per i minorenni. I
decreti sinodali furono immediatamente trasmessi in Africa per mezzo dei
vescovi locali che avevano partecipato al sinodo. Più tardi furono comunicati
anche alle altre Chiese d'Occidente: in una lettera del 15 marzo 488,
indirizzata "universis episcopis per diversas provincias constitutis"
il papa ribadiva le decisioni del sinodo di Roma dell'anno precedente
(Patr. Lat., LVIII, coll. 924-927). Purtroppo nessuna fonte coeva ci
riferisce come essi furono applicati in Africa fino alla fine del pontificato
di F. III.
F. III si mantenne fedele
alla linea di ferma intransigenza nella difesa dell'ortodossia anche
nell'ultimo periodo del suo pontificato, quando il governo di Ravenna e lo
stesso Senato di Roma, prima, e le autorità religiose e civili di
Costantinopoli, poi, dettero il via a nuove iniziative nell'intento di giungere
ad un riavvicinamento che consentisse di sanare la frattura tra Oriente e
Occidente.
Dopo la conclusione
vittoriosa della guerra contro i Rugi, sollevatigli contro dall'imperatore
Zenone (seconda metà del 487-488), Odoacre, nella speranza di scongiurare la
minaccia rappresentata dai Goti di Teodorico, i quali si erano mossi dalle loro
sedi nella Mesia Inferiore, sul basso Danubio, per venire a conquistare
l'Italia col tacito consenso dello stesso Zenone, tentò un passo estremo per
migliorare i suoi rapporti con Bisanzio, fattisi assai tesi anche per motivi
d'ordine religioso (in occasione della controversia monofisita il rex
gentium aveva appoggiato apertamente la Sede apostolica). Nel marzo del
489 inviò nella capitale dell'Impero un'ambasceria, che riferisse a Zenone
della liberazione del Norico e gli consegnasse una parte del bottino di guerra.
Essa doveva inoltre cercare di comporre - a dimostrazione della buona volontà
del governo di Ravenna - il conflitto religioso, trattando con Acacio. La
guidava un illustre esponente di una famiglia dell'aristocrazia senatoria
romana, il magister
officiorum Andromaco, consiliarius dello stesso Odoacre.
Andromaco, ricevuto
l'incarico, si incontrò con F. III, per consultarlo. Il papa, in quella
occasione, si rifiutò di scrivere ad Acacio: lo fece, nel suo interesse, il
Senato di Roma. Infatti, quando lasciò l'Italia, Andromaco, oltre ai donativi,
portava con sé una lettera delrex gentium per l'imperatore ed un messaggio
del Senato per Acacio. La missione fallì il suo obiettivo. Giunto a
Costantinopoli, Andromaco consegnò all'imperatore i doni e la lettera di
Odoacre; ad Acacio la missiva del Senato. Tuttavia né lo scritto né i doni
del rex gentiumné le parole del magister officiorum valsero a
distogliere Zenone dalla linea avversa al governo di Ravenna da lui assunta.
Quanto ad Acacio, questi, affatto ligio alla politica imperiale, non rispose
nemmeno all'indirizzo del Senato di Roma. Quando Andromaco rientrò in Italia e
si conobbe l'esito della sua missione, critiche nei confronti della politica
perseguita dal papa furono mosse dallo stesso Senato di Roma: per confutarle,
F. III compose e rese di pubblica ragione uno scritto su Acacio conservatoci in
versione frammentaria nel De evitanda communione Acacii.
La situazione sembrò
mutare, sul piano religioso, con la morte di Acacio (28 nov. 489) e con
l'assunzione di Fravita al soglio patriarcale di Costantinopoli (fine novembre
489-marzo 490). Il nuovo patriarca, infatti, se cercò da un lato di
riallacciare i rapporti con Roma inviando al papa una legazione, di cui fecero
parte gli archimandriti ortodossi di Costantinopoli Rufo, Ilario e Talasio, e
numerosi monaci, dall'altro scrisse a Pietro Mongo di voler conservare i legami
con lui e non col papa. La fine dello scisma era auspicata anche in una lettera
che l'imperatore Zenone inviò allora a F. III, ed in un'altra, indirizzata al
pontefice dal vescovo di Salonicco Andrea. Di tali proposte di
riappacificazione F. III prese atto con soddisfazione. Fece tuttavia rilevare
agli inviati di Fravita che non poteva aderirvi se prima le autorità
ecclesiastiche di Costantinopoli non avessero accettato di ottemperare ad
alcune condizioni pregiudiziali: quella di allontanare Pietro Mongo dalla
cattedra di Alessandria e quella di cancellare i nomi dello stesso Pietro Mongo
e di Acacio dai dittici della Chiesa costantinopolitana. Poiché Rufo, Ilario e
Talasio non gli poterono garantire che tali condizioni sarebbero state accolte
ed eseguite - non avevano infatti ricevuto i poteri per concludere un accordo
su queste basi - F. III lasciò cadere la loro proposta e, poco dopo, inviò
all'imperatore e a Fravita e - ma più tardi - allo stesso Talasio lettere nelle
quali spiegava i motivi della sua presa di posizione e rinnovava i suoi
ammonimenti.
Nella lettera a Zenone,
che è dei primi del 490, il papa, dopo aver lodato il sovrano per aver
innalzato alla cattedra costantinopolitana un arcivescovo ortodosso e dopo
averlo informato circa i motivi del fallimento della missione inviatagli da
Fravita, lo esortava a esaudire le richieste della Sede apostolica in vista
della composizione dello scisma acaciano: ne sarebbe stato ricompensato in
questa e nella vita a venire dal Cristo. Nella lettera a Fravita, che è pure
dei primi del 4903 il papa, dopo essersi congratulato col nuovo patriarca per
il suo avvento e dopo aver elogiato la sua ortodossia, rinnovava, come unica
condizione alla riconciliazione, la richiesta sia della condanna di Acacio e di
Pietro Mongo sia della esclusione dei loro nomi dai dittici della Chiesa
costantinopolitana. Il pontefice concludeva assicurando il suo interlocutore
che la Chiesa di Roma non avrebbe preteso l'annullamento delle consacrazioni e
dei battesimi amministrati da Acacio purché gli interessati accogliessero la
fede cattolica. Nella lettera all'archimandrita Talasio - che è datata 1º
maggio 490 ed è quindi posteriore sia alla morte di Fravita sia all'avvento di
Eufemio - il papa esortava il suo interlocutore, un fedelissimo dell'ortodossia
romana, a vegliare perché i monaci da lui dipendenti non riallacciassero i
rapporti con la Chiesa costantinopolitana prima della Sede apostolica: poiché
la situazione generale era poco chiara e ancora sconosciuta la posizione dottrinale
del nuovo patriarca constantinopolitano, era infatti il caso di attendere.
Nella lettera di risposta al ve scovo salonicense Andrea, infine, F. III lodava
il desiderio da lui espresso di ritornare in seno alla Chiesa cattolica, ma -
faceva rilevare al presule - era necessario che tale desiderio trovasse
riscontro in adeguati atti concreti.
Quando, dopo la morte di
Fravita, uomo politicamente astuto e calcolatore, nella primavera del 490
divenne patriarca di Costantinopoli Eufemio, convinto cattolico e vicino ai
circoli monastici della capitale, migliorarono anche le prospettive di una
composizione dello scisma. Eufemio troncò immediatamente i rapporti con Pietro
Mongo (l'eretico patriarca di Alessandria morì il 29 ottobre dello stesso anno)
e ne cancellò il nome dai dittici della sua Chiesa. Il 9 apr. 491 scomparve
anche Zenone e gli succedette sul trono imperiale
ilsilentiarius Anastasio.
Questi, sebbene fosse
personalmente favorevole alle dottrine monofisite, quando venne consacrato dal
patriarca Eufemio depositò - fu il primo imperatore a farlo - un documento
contenente la sua professione di fede ortodossa ed il suo solenne impegno a non
violare i decreti del concilio di Calcedonia. Dopo, la sua intronizzazione il
nuovo sovrano si affrettò a comunicare ufficialmente al papa e al Senato di
Roma la notizia del suo avvento: probabilmente in quel medesimo torno di tempo
Eufemio indirizzò al pontefice una lettera, nella quale auspicava la ripresa
dei buoni rapporti tra la sua e la Chiesa romana.
F. III rispose
all'imperatore con il consueto messaggio formale di felicitazioni; ad Eufemio,
con un sostanziale rifiuto. Nella lettera, che in quella occasione scrisse al
patriarca di Costantinopoli, infatti, egli, dopo aver lodato la devozione e la
fedeltà dimostrate dal suo interlocutore nei confronti dell'ortodossia
cattolica, dichiarava di non poter consentire a riammettere nella comunione
della Chiesa romana la Chiesa di Costantinopoli, dato che quest'ultima non
aveva ancora provveduto a cancellare dai propri dittici dei defunti il nome
degli eretici Acacio e Fravita.
Si perdeva così il
momento più propizio ad una soluzione dello scisma. Più a causa della politica
filomonofisita in seguito promossa da Anastasio I (questi negli anni successivi
adottò una linea fortemente repressiva nei confronti dei vescovi fedeli
all'ortodossia cattolica) che per la coerente e ferma presa di posizione
dell'inflessibile papa F. III, lo scisma acaciano, prima grande rottura fra
Roma e l'Oriente, perdurò fino all'estate del 518, quando sali sul trono
imperiale il cattolico Giustino; le trattative per la riconciliazione con la
Sede apostolica, da lui subito avviate, si conclusero infatti nella primavera
del 519.
Poco sappiamo dei
rapporti intercorsi tra la Sede apostolica e le altre Chiese occidentali negli
ultimi anni del pontificato di Felice III. Ciò è dovuto tanto alla circostanza
che anche in quel periodo di tempo l'attenzione delle fonti note appare
soprattutto rivolta ai nuovi sviluppi della questione monofosita, quanto al
fatto che controversa è la datazione dei due soli documenti coevi relativi a
vicende di Chiese occidentali sino a noi pervenuti. Si tratta di due lettere
concernenti la lotta contro l'eresia pelagiana in Dalinazia, indirizzate al
vescovo di Salona Onorio: la tradizione manoscritta che ce le ha conservate le
attribuisce infatti all'immediato successore di F. III, Gelasio I, ma la prima
di esse, la Licet inter varias, reca la data "V Kal. Aug., Fausto
consule", che riporta al 28 luglio 490, quando era ancora papa F. III (per
la discussione su tale data, si veda R. S. Bagnall, in Consulsin the later
Roman Empire, Atlanta 1987, p. 515).
Nella lettera Licet
inter varias il pontefice, il cui nome non compare nel testo a noi
tràdito, riferiva di essere stato informato che alcuni vescovi della Dalmazia
professavano l'eresia pelagiana; ricordava quindi ad Onorio che essa era stata
più volte condannata dai papi e dagli imperatori; gli chiedeva con energia,
infine, di mettere ordine nel clero locale. Alla risposta di Onorio - il quale
gli aveva scritto di aver trovato esagerate le sue preoccupazioni e di
considerare ingiusti i suoi rilievi e le sue accuse, che, affermava, si
fondavano su informazioni incomplete - il pontefice replicò con la
lettera Miramur dilectionem, in cui ribadi con forza il concetto che la
Sede apostolica, avendo la responsabilità di tutte le Chiese locali, aveva
anche il dovere di intervenire dovunque con la massima tempestività in caso di
sospetta eresia, e corredò il suo scritto con un ampio trattato contro il
pelagianesimo. Si è a lungo discusso sulla paternità delle due lettere: secondo
l'ipotesi più probabile (che ha il pregio di dare ragione così
dell'attribuzione a Gelasio I testimoniata dalle rubriche dei manoscritti come
della datazione al 490 contenuta nel tenore della Licet inter varias),
esse furono redatte a nome e per mandato di F. III proprio da Gelasio, quando
era ancora diacono e svolgeva le mansioni di segretario di quel papa.
F. III morì agli inizi
del 492. L'anno è certo: lo registra, tra gli scrittori coevi, Vittore
Tunnunense. Incerto è, invece, il giorno della morte: basandosi sulla data
della sua assunzione al soglio pontificio - 14 marzo 483 - e sulla durata del
suo pontificato riportata nel Liber pontificalis della Chiesa romana
- anni 8, mesi 11, giorni 17 -, pone la morte di questo papa Sotto il 25
febbraio il Baronio, sotto il 1º marzo il Duchesne.
F. III fu l'unico papa il
cui corpo sia stato inumato nella basilica di S. Paolo fuori le Mura: ciò si
spiega con la circostanza che là erano stati sepolti i corpi dei suoi avi e dei
suoi stessi familiari.
Aveva sposato una
nobildonna, Petronia, morta nel 472. Da lei aveva avuto almeno tre figli, dei
quali ci sono pervenuti gli epitaffi: Paola, "dulcis, benigna, gratiosa
filia", morta nel 484; Gordiano, "dulcissimus puer", scomparso
nel 485; Emiliana, "sacra virgo", deceduta nel 489.
Tra i santi lo colloca
il Martirologio romano del 1583 in cui l'elogio del pontefice è stato
redatto sulla scorta di due annotazioni di Gregorio Magno.
F. III fu il primo papa
appartenente all'alta aristocrazia romana salito sul soglio di Pietro
all'indomani della caduta dell'Impero Romano d'Occidente. Fu anche il primo
pontefice che ritenne necessario comunicare la notizia della propria elezione
all'imperatore bizantino. Con la sua politica ferma e decisa nei confronti sia
del patriarca sia del sovrano di Costantinopoli F. III fu pure, tra i pontefici
romani, uno dei maggiori assertori del primato papale in campo ecclesiastico e
religioso avanti Gelasio I (quest'ultimo, del resto, fu suo segretario e, in
tale qualità, influi fortemente sulle sue decisioni). F. III fu pontefice di
grande energia e di severi principi. Il primo grande scisma fra Roma e
Costantinopoli, che si apri durante il suo pontificato, fu il risultato di
tensioni nei rapporti tra le due sedi patriarcali accumulatesi in epoche
precedenti, e di problemi avuti in eredità: una frattura che egli, anche se
avesse adottato una linea politica meno inflessibile e rigorosa, non avrebbe
potuto impedire.
Fonti e
Bibl.: Felicis papae III Epistolae et decreta, in I.-P. Migne, Patrologia
Latina..., LVIII, coll. 893-944, 967-973;Eiusdem De evitanda
communione Acacii, ibid., coll. 944-967;Liberati archidiaconi
Ecclesiae Carthaginensis Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum, ibid., cap. 18, coll. 1016-1029; Gregorii papae I Homiliae in
Evangelia, ibid., LXXVI, n. XXXVIII, 15, col. 1291; Nicephori Callisti
Xantopuli Ecclesiasticae historiae libri XVIII, in J.-P. Migne, Patrologia
Graeca, CXLVII, libro XVI, cap. 16, coll. 145 ss.; Excerpta ex
ecclesiastica historia Theodoris Lectoris, ibid., LXXXVI, 1, libro II,
cap. 6, col. 185; Euagrii ScholasticiHistoria ecclesiastica, ibid., 2,
libro III, capp. 18-21, coll. 2633-41; Epistolae Romanorum pontificum
genuinae, a cura di A. Thiel, I, Braunsbergae 1868, pp. 15 ss., 23, 222-277,
279, 282 ss., 321-325, 342, 346, 686 s.; Victoris de Vita Historia
persecutionis, a cura di M. Petschenig, in Corpus scriptorum
ecclesiasticorum Latinorum, VII, Wien 1881, libro III, cap. 32, p. 88; Theophanis Chronographia, a
cura di C. de Boor, I-II, Lipsiae 1883-1885, ad ann. X Zenonis, I, p. 130;
II, pp. 114 s.; ad annos Mundi 5977, 5979-5981, 5983, I, pp.
130-133, 135; II, pp. 115 ss.; Liber pontificalis, I, Felix, in L.
Duchesne, Le Liber pontificalis. Texte, introduction et
commentaire, I, Paris 1886, p. 252 (cfr. ibid., pp. 253 s.); Victoris
Tunnunensis. Chronica, a cura di Th. Mommsen, in Mon. Germ. Hist., Auctores
antiquissimi, XI, Berolini 1893, ad ann. 484, 492, pp. 190,
192; Acta synhodi ann. DII, a cura di Th. Monunsen, ibid.,
XII, Ibid. 1894, p. 445; Epistolae
imperatorum, pontificum, aliorum inde ab ann. 367 usque ad
ann.553 datae, Avellana quae dicitur collectio, a cura di O. Guenther,
in Corpus script. eccles. Latin., XXXV, 1-2, Vindobonae-Pragae-Lipsiae 1895-1898,
nn. 70, 96 s., 99 s., pp. 156-161, 398 ss., 400-436, 452 ss.; Gesta de
nomine Acacii, a cura di O. Guenther, Ibid., n. 99, pp. 440-453; Gregorii
Magni Dialogi, a cura di U. Moricca, Roma 1924, in Fonti per la storia
d'Italia, LVII, libro IV, cap. 17, pp. 254 s.; E. Diehl, Inscriptiones
Latinae christianae veteres, Dublin-Zürich 1970, nn. 167 a, 167 d, 1762 a; J.
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II, A. D. 395-527, Cambridge 1980, pp. 15, 78 ss., 89, 518, 525,
572 s., 844, 861 s.; Regesta pontificum Romanorum..., a cura di Ph.
Jaffé-G. Wattenbach, Lipsiae 1885, nn. 591-618 pp. 80-83, 625-626 p. 84 (sono
le lettere pontificie Licet inter varias e Miramur
dilectionem dirette al vescovo di Salona Onorio, che i curatori
attribuiscono a Gelasio I e datano "493"); C. Baronio, Martyrologium
Romanum..., Romae 1586, sub die 25 febbraio, 3; Acta
sanctorum ...Februarii, III, Parisiis 1865, pp. 507-514;
Ch.-J. Hefele-H. Leclercq, Histoire des conciles, II, 2, Paris 1908,
pp. 921-35; A. Clerval, Félix II ou III, in Dict. de théologie
cath., V, 2, Paris 1924, coll. 2130 s.; S. Salaville, Les conséquences de
l'Hénotique: le schisme acacien, in Echos d'Orient, XIX (1925), pp.
49-68; E. Caspar, Geschichte des Papsttums, II, Tübingen 1933, pp. 25-44,
749, 810; E. Schwartz, Publizistische Sammiungen zum acacianischen
Schisma, in Abhandlungen der Boyerischen Akademie der Wissenschaften, n.
s., X (1934), pp. 18, 210 s., 264 ss. (secondo lo studioso i Gestade nomine
Acacii sono opera di F. III; il papa li avrebbe composti e consegnati nel
489 al magister officiorum Andromaco prima della sua partenza
dall'Italia, perché gli servissero di base e di guida nelle trattative che
doveva condurre a Costantinopoli con l'imperatore e con Acacio); H.
Koch, Gelasius im kirchenpolitischen Dienste seiner Vorgänger, der
Päpste Simplicius (468-483) und Felix III. (483-492), in Sitzungsberichte
der Boyerischen Akademie der Wissenschaften, Phil-hist. Klasse, n. 6, 1935; H.
Leclercq, Félix III, pape, in Dict. d'archéol. chrétienne
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relazioni fra re Odoacre e il Senato e la Chiesa di Roma, in Riv. stor. ital.,
s. 5, IV (1939), pp. 363-386; Propylaeum ad Acta sanctorum Decembris,
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Longobardi, Bologna 1949, pp. 31 ss.; E. Stein, Histoire du Bas-Empire,
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Spätantike. Römische Geschichte von Diocletian bis lustinian 284-565
n. Chr., München 1989, ad Indicem; Félix III., in Bioraphisch-bibliographisches
Kirchenlexikon, II, Herzberg 1990, col. 10.
SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/felice-iii-papa-santo_(Dizionario-Biografico)
FELICE III, santo
di Rajko Bratož
Enciclopedia dei Papi (2000)
Appartenente alla potente
famiglia aristocratica degli Anici, nacque con ogni probabilità a Roma, nella
prima metà del sec. V, da Felice, il presbitero che per incarico di papa Leone aveva
sovrinteso ai lavori di restauro della basilica di S. Paolo fuori le Mura e che
morì nel 471.
La "gens
Anicia", convertitasi al cristianesimo al più tardi intorno alla metà del
sec. IV, ebbe da allora sino alla fine del sec. VI una parte importantissima
nella storia di Roma e dell'Impero, con numerose personalità insigni nella vita
pubblica e in quella della cultura, tra cui Olibrio, che fu console nel 464 e
imperatore nel 471. Non sarebbe appartenuto invece alla "gens Anicia"
Gregorio I Magno, malgrado una consolidata tradizione (v. Gregorio
I, santo).
Abbracciata la vita
ecclesiastica, F. ne percorse gli ordini all'interno del clero romano; era
diacono quando scomparve il papa Simplicio (10
marzo 483), in un periodo particolarmente difficile per l'Italia e l'Urbe.
Erano infatti gli anni
immediatamente successivi al colpo di Stato, che aveva portato alla deposizione
di Romolo Augustolo ed alla presa di potere, in Ravenna, di Odoacre (476),
durante i quali la Chiesa di Roma aveva dovuto destreggiarsi, nei suoi rapporti
col potere temporale, in un difficile giuoco di equilibrio fra il "rex
gentium", padrone di fatto dell'Italia, e l'augusto Zenone, rimasto in
linea teorica l'unico sovrano dell'Impero sia in Oriente sia in Occidente.
Ciascuna delle due autorità - quella di Ravenna e quella di Costantinopoli -
aveva suoi partigiani in Roma e attraverso di essi cercava di influire, per il
proprio vantaggio, sugli eventi della città e della stessa penisola. D'altro
canto, sul piano religioso-dottrinale le relazioni tra la Sede apostolica e
Costantinopoli si erano fatte assai tese proprio in quello stesso periodo,
sullo scorcio del pontificato di Simplicio, a causa della controversia
monofisita, e questo peggioramento aveva avuto ripercussioni negative, nella
stessa Roma, sui rapporti di forza tra i gruppi di potere e di pressione
locali.
In tale clima di tensione
e di antagonismo tra una fazione filobizantina ed una favorevole al governo di
Ravenna cominciarono a Roma, non appena peggiorò lo stato di salute di
Simplicio, i maneggi in vista dell'elezione del nuovo pontefice. Dopo la
scomparsa del papa giunse nell'Urbe la più alta carica dell'amministrazione
civile in Italia, il "patricius" e "praefectus praetorio"
Cecina Mavorzio Basilio Decio, l'esponente più ragguardevole della
aristocratica famiglia romana dei Decii ("gens Caecina Decia").
Questi, intervenuto in forza di una delle ultime disposizioni di Simplicio
all'assemblea dei rappresentanti del clero e dei senatori romani tenutasi il 13
marzo 483 "in mausoleo, quod est apud beatissimum Petrum apostolum",
nella sua qualità di prefetto del pretorio e, insieme, di "agens vices
praecellentissimi regis Odovacris" (Acta synhodi a. DII) fece approvare dai
convenuti un decreto che vietava - pena l'anatema - l'alienazione di beni
ecclesiastici da parte di chi, allora e in futuro, fosse stato eletto papa, e
sanciva la nullità di eventuali impegni in proposito presi per iscritto
dall'eletto. Tale misura può intendersi - alla luce degli avvenimenti
successivi - come rivolta contro il candidato della fazione filobizantina, il
quale evidentemente aveva cercato di accaparrarsi voti con la promessa di
donazioni tratte dal patrimonio della Chiesa di Roma. Basilio Decio, infatti,
riuscì a far quindi eleggere papa il diacono F., la persona che Simplicio aveva
auspicato come proprio successore e che era, almeno in via indiretta, il
candidato dello stesso Odoacre. L'appena ordinato pontefice si inserì subito
nel gioco dei rapporti, allora già tesi, fra il "rex gentium" e
Bisanzio, perseguendo nei confronti di quest'ultima una politica di ferma
intransigenza a proposito della questione monofisita.
Onde giungere ad una
pacificazione all'interno della Chiesa costantinopolitana, divisa tra i fedeli
all'ortodossia cattolica ed i monofisiti, l'imperatore Zenone aveva promulgato
nel 482, su consiglio del patriarca di Costantinopoli Acacio, il cosiddetto
Henotikon: una formula di fede, che era un compromesso tra le tesi cattoliche e
quelle monofisite. Essa poteva sembrare a prima vista accettabile per ambo le
parti ma in realtà invalidava le decisioni del concilio di Calcedonia. Che
l'imperatore fosse su posizioni filomonofisite era stato del resto di lì a poco
dimostrato dall'ascesa di un monofisita, Pietro (III) Mongo, sulla importante
cattedra patriarcale di Alessandria, ascesa imposta nel dicembre di quello
stesso anno 482 da Zenone e da Acacio, i quali avevano - ad onta delle proteste
del papa Simplicio - deposto il patriarca Giovanni (I) Talaia, fedele
all'ortodossia cattolica: questi era stato in seguito costretto ad abbandonare
la capitale e a cercare rifugio a Roma.
F. controbatté con
tempestività e decisione. Subito dopo la sua elezione inviò infatti a
Costantinopoli una delegazione: ne facevano parte Vitale, vescovo di Truentum
(La Civita, nel Piceno), e Miseno, vescovo di Cuma. Essi dovevano consegnare
all'imperatore delle lettere, intese come contributo del nuovo papa in vista di
una normalizzazione dei rapporti tra la Sede apostolica, l'Impero e la Chiesa
costantinopolitana.
Nella prima, un'ampia
lettera indirizzata a Zenone, il papa esordiva informando l'imperatore - prassi
fino a quel momento mai usata - della propria elezione e lo esortava a seguire,
in campo religioso, i predecessori Marciano e Leone. F. quindi illustrava i
pericoli insiti nel monofisismo, descriveva le condizioni scandalose in cui
versava la Chiesa alessandrina e si appellava al sovrano perché destituisse
Pietro Mongo, contribuendo in tale modo alla riunione di Alessandria con la
Chiesa universale. Nella seconda missiva, andata perduta, F. si rivolgeva
all'imperatore esortandolo ad intervenire in difesa dei cattolici dell'Africa
settentrionale, vittime delle persecuzioni dei Vandali, che avevano costituito
un loro Regno in quella regione. In una terza lettera, indirizzata ad Acacio,
il papa ricordava al patriarca l'obbligo di osservare le decisioni del concilio
di Calcedonia e ne sottolineava l'influenza sull'imperatore. Gli rimproverava
quindi la posizione assunta in occasione dei recenti fatti di Alessandria,
quando era prevalsa la parte monofisita. Per quanto redatta in termini affatto
decisi - F. redarguiva aspramente il patriarca e gli chiedeva di prendere una
chiara posizione nei confronti dei problemi chiave - quest'ultima lettera non
significò ancora rottura fra Roma e Costantinopoli, sebbene risulti evidente,
sia dal contenuto sia dal tono generale di essa, che tale rottura non era
paventata dal papa.
Prima dell'arrivo dei
legati papali a Costantinopoli giunsero a Roma monaci cattolici del monastero
di Acemeti. Essi recavano due lettere per il papa: una di Cirillo, il priore
del monastero, e degli archimandriti della capitale dell'Impero, nei cui pressi
il monastero si trovava; l'altra dei vescovi e del clero cattolici d'Egitto,
che si erano rifugiati a Bisanzio per sfuggire alla violenza dei monofisiti. Le
due lettere contenevano una serie di lagnanze nei confronti di Pietro Mongo,
che - vi si diceva - aveva usurpato la sede di Alessandria e perseguitava
quanti rimanevano fedeli all'ortodossia cattolica. Esse contenevano inoltre la
preghiera, rivolta al papa, di intervenire contro Acacio, primo complice e
alleato di Pietro Mongo. F., del resto ottimamente informato da Giovanni (I)
Talaia, esule a Roma, circa i fatti di Alessandria e la parte che vi aveva
avuto Acacio, reagì con prontezza. Inviò immediatamente ai suoi legati in
Costantinopoli - per mezzo del "defensor Ecclesiae" Felice, il quale
poi si sarebbe dovuto unire ad essi - due nuove lettere. Nella prima, destinata
ad Acacio, il papa invitava quest'ultimo a venire a Roma per chiarire, in un
sinodo di vescovi ("apud beatum Petrum [...] in conventu fratrum et
coepiscoporum": cfr. Epistolae Romanorum Pontificum genuinae, pp. 239 s.),
la propria posizione nei confronti dei fatti di Alessandria. Nella seconda,
indirizzata a Zenone, comunicava a quest'ultimo di aver convocato a Roma il
patriarca Acacio a causa delle scandalose vicende e delle critiche condizioni
della Chiesa di Alessandria, che significavano un totale sconvolgimento dei
risultati del concilio di Calcedonia. Ai suoi legati F. aveva inoltre ordinato
di consultarsi con l'archimandrita Cirillo prima di ogni intervento; aveva
inviato al riguardo un altro "commonitorium", di cui non si conosce
il contenuto. I legati papali non riuscirono nel loro compito, anzi,
rinunziarono a presentare le energiche richieste del papa. Così accettarono di
assistere ad una messa solenne officiata da Acacio e quando questi, leggendo i
dittici, inserì il nome di Pietro Mongo tra quelli dei vescovi in comunione con
la Chiesa costantinopolitana, non solo non protestarono ma in seguito fecero
anch'essi pubblicamente, leggendo i dittici, il nome del patriarca eretico,
mostrando così di riconoscere la sua ortodossia. Per questo loro comportamento
furono denunciati al papa dai monaci acemeti.
Il monaco Simeone,
inviato di Cirillo a Roma, accusò infatti Vitale e Miseno di aver apertamente
riconosciuto l'ortodossia di Pietro Mongo, ricordandolo nella lettura dei
dittici, e di non essersi mai consultati, durante tutto il loro soggiorno nella
capitale, con i locali esponenti dell'ortodossia cattolica. Il presbitero
Silvano, che aveva accompagnato Vitale e Miseno a Costantinopoli, confermò tali
lagnanze. Le fonti comunque non spiegano in modo sufficientemente chiaro i
motivi del cambiamento di opinione dei legati e la loro rinunzia di fatto ad
adempiere alla missione loro affidata. Possiamo soltanto supporre che Vitale e
Miseno vi si fossero associati o perché costretti dalla minaccia di violenze
fisiche - "in custodiam sunt redacti, chartis sublatis" (Liberati
archidiaconi Breviarium 18, col. 1028) - o perché adescati da lusinghe e
promesse di Acacio - "praemiisque corruperis" (Epistolae Romanorum
Pontificum genuinae, p. 245) -, o perché non erano riusciti a contattare la
parte fedele all'ortodossia cattolica (specie i monaci acemeti). Prima che
Miseno e Vitale facessero ritorno a Roma, il patriarca e l'imperatore
consegnarono loro lettere per il papa. Il contenuto della missiva imperiale ci
è noto solo in parte. Aveva un tono conciliativo e l'imperatore assicurava, tra
l'altro, che sia lui che la Chiesa orientale si sarebbero attenuti alle
decisioni del concilio di Calcedonia.
F. non attese, per agire,
il rientro dei suoi legati. Il 28 luglio 484 convocò a Roma un sinodo, che si
riunì lo stesso giorno ed al quale intervennero settantasette vescovi italici.
La principale decisione di tale assemblea fu la scomunica del patriarca di
Costantinopoli Acacio per l'appoggio costante fornito agli eretici, per il
contributo essenziale da lui dato all'ascesa dell'eretico Pietro Mongo sulla
cattedra di Alessandria, per il suo comportamento nei confronti dei legati
papali Vitale e Miseno da lui dapprima trattati con violenza e poi corrotti,
per il rifiuto, infine, di ricevere in udienza il "defensor
Ecclesiae" Felice. La scomunica era a vita e coinvolgeva chiunque avesse
intrattenuto col patriarca scomunicato rapporti di ogni sorta, come risulta
dalla lettera (cfr. ibid., p. 247) con cui F. notificò ad Acacio il durissimo
provvedimento e come si desume anche da altre fonti. Pure Vitale e Miseno
furono colpiti dalla medesima sanzione.
In una lettera
all'imperatore, inviata alcuni giorni più tardi, il 1° agosto 484, il papa
informava Zenone della scomunica inflitta al patriarca, colpevole - così
scriveva F. - di aver aiutato l'eretico Pietro Mongo a insediarsi nella sede
patriarcale di Alessandria nascondendosi dietro l'autorità dell'imperatore. F.
esortava poi il sovrano a piegarsi, per quanto riguardava la religione, al
magistero della Chiesa e a dare esecuzione alla scomunica. In apertura di
lettera, inoltre, il papa elevava proteste per il trattamento inflitto in
Costantinopoli ai suoi legati. A Vitale e Miseno - affermava - non era stata
concessa libertà di movimento; erano stati privati delle credenziali e
costretti a riconoscere come ortodossi gli eretici. Si trattava dunque di una
lettera oltre modo chiara, recisa nel tono come mai prima nella corrispondenza
con gli imperatori: una lettera che di per sé rappresentava un duro colpo
all'idea del cesaropapismo. Con un'altra lettera il papa informò i vescovi
dell'Egitto, della Tebaide, della Libia e della Pentapoli della scomunica
perpetua lanciata contro Pietro Mongo. Con una terza lettera F. comunicò al
clero e ai laici di Costantinopoli la dura sanzione inflitta ad Acacio e li
esortò ad adeguarvisi. Scrisse anche ai monaci e al clero orientale d'Egitto e
di Bitinia, ordinando loro di interrompere ogni rapporto con Pietro Mongo e con
i suoi seguaci.
La pubblicazione della
scomunica di Acacio a Costantinopoli, anche per il modo con cui avvenne,
provocò disordini nella capitale e suscitò resistenze tra gli stessi fedeli
dell'ortodossia cattolica.
I dispacci relativi ai
provvedimenti presi dal sinodo romano del 484 furono portati a Costantinopoli,
per volontà di F., da un chierico, il "defensor Ecclesiae" Tuto, il
quale, giunto nella capitale a dispetto delle difficoltà incontrate (nello
stretto di Abido gli venne tesa un'imboscata alla quale scampò fortunosamente),
riuscì a farli pervenire ai destinatari e a mettersi in contatto con i monaci
acemeti. Alcuni di questi ultimi, desiderando dare la più ampia pubblicità alla
scomunica di Acacio, per eccesso di zelo non esitarono a rendere noto, nel
corso di una solenne funzione presieduta dallo stesso Acacio, il contenuto
delle lettere giunte da Roma. Ciò provocò un'immediata e violenta reazione da
parte dei fedeli del patriarca: dei temerari monaci acemeti, diversi furono
uccisi sul posto, altri furono arrestati e rinchiusi in prigione. D'altro canto
la scomunica di Acacio non trovò unanime consenso nemmeno tra coloro che si
opponevano alla politica religiosa del patriarca. Infatti, come risulta da una
lettera di F. dell'anno successivo, dopo questi avvenimenti due archimandriti
di comunità fedeli all'ortodossia calcedoniana, Rufo e Talasio, scrissero al
papa per informarlo circa le difficoltà che incontravano nel far accettare dai
loro monaci i provvedimenti sinodali, e gli fecero contestualmente pervenire
copia di una lettera, scritta da Tuto durante il suo soggiorno nella capitale,
dal cui tenore si traeva - a loro parere - che anche il "defensor
Ecclesiae" aveva finito con l'allinearsi sulle posizioni di Acacio.
La spaccatura si
approfondì ulteriormente quando ad Antiochia, la terza sede patriarcale
d'Oriente, tra la fine del 484 e gli inizi del 485 venne deposto il vescovo
Calandione, fedele all'ortodossia calcedonese, sostituito, con l'aiuto di
Acacio, dal monofisita Pietro Fullone, il quale, come già alcuni anni prima aveva
fatto ad Alessandria Pietro Mongo, prese a perseguitare il clero cattolico.
L'aggravarsi della situazione indusse F. a convocare a Roma un nuovo sinodo per
l'autunno successivo. Il 5 ottobre 485 sotto la presidenza del pontefice
quarantatré vescovi si riunirono "apud beatum Petrum" ed esaminarono
il problema del conflitto religioso con Bisanzio alla luce degli ultimi
sviluppi, specialmente in relazione con i recenti avvenimenti di Antiochia. Fu
presa una sola decisione: si confermò la scomunica di Acacio, di Pietro Mongo,
di Pietro Fullone e dei loro seguaci e sostenitori.
A conclusione dei lavori
F. fece approvare dai padri sinodali un documento da inviare ai presbiteri ed
agli archimandriti di Costantinopoli e della Bitinia nel quale, dopo aver
ricostruito la storia della controversia a partire dall'insediamento di Pietro
Mongo sulla cattedra di Alessandria sino all'avvento di Pietro Fullone su
quella di Antiochia, si comunicava la conferma della condanna dei tre
patriarchi orientali e dei loro fautori. In una lettera a parte, inviata verso
la fine di quello stesso anno 485, F. comunicava a Rufo, a Talasio, ai
presbiteri, agli archimandriti ed agli altri monaci della capitale e della
Bitinia di aver scomunicato anche Tuto, per essersi lasciato corrompere, ed
ordinava di espellere dalle loro comunità tutti coloro che, per scelta
personale o per timore, erano passati dalla parte di Acacio. Dopo queste, fino
al 490 non si sono conservate altre lettere pontificie: dal 486 al 489, dunque,
non abbiamo fonti sicure circa la politica di F. nei confronti delle Chiese
d'Oriente. Le due lettere dirette a Pietro Fullone, così come l'altra
indirizzata a Zenone, che la tradizione manoscritta attribuisce a F. e che sono
state edite sotto il nome di quel papa (P.L., LVIII, coll. 903-22), sono
infatti apocrife (cfr. Epistolae Romanorum Pontificum genuinae, pp. 19-21,
284).
Nei primi anni del suo
pontificato F. dovette pure occuparsi delle difficoltà della Chiesa
d'Occidente. Nel 483, tornando in Spagna dopo un prolungato soggiorno in
Italia, il senatore Terenziano portò una lettera del papa per il vescovo di
Siviglia Zenone. In essa F. esprimeva il suo vivo apprezzamento per l'opera
svolta dal presule nel difficile momento che stava attraversando il suo paese a
causa della durezza della occupazione sueba. "Inter mundi turbines
gubernator Ecclesiae praecipuus" (ibid., p. 242), così il papa definiva
Zenone cui raccomandava Terenziano con parole piene di lode e di fiducia. Le
persecuzioni di cui erano fatti oggetto i cattolici nel Regno vandalico in
Africa settentrionale ed i rapporti con i cattolici che, piegatisi alle
pressioni degli invasori germanici, si erano convertiti all'arianesimo
costituirono un altro problema con cui F. dovette misurarsi all'indomani della
sua elezione.
Già agli inizi del 484,
infatti, egli si rivolgeva per lettera all'imperatore Zenone, scongiurandolo di
intervenire presso la corte vandalica per far revocare le misure oppressive e
discriminatorie nei confronti dei cattolici da quella decretate. In effetti
l'imperatore inviò in Africa, a questo scopo, una missione, di cui fu capo un
alto dignitario dell'amministrazione bizantina, Uranio. Essa fallì il suo
obiettivo. Il re Unerico non solo non si curò delle sollecitazioni che gli
venivano dal governo di Costantinopoli, ma intensificò la persecuzione: a causa
delle violenze e della paura, in gran numero i cattolici - laici ed
ecclesiastici - si convertirono, in quell'anno e nel successivo,
all'arianesimo. La persecuzione ebbe fine solo quando, morto Unerico (23
dicembre 484), il nipote di questo, Guntamundo, fu riconosciuto re dei Vandali.
Tornata la pace
religiosa, la Chiesa africana e il papa si trovarono a dover affrontare e
risolvere un nuovo delicato problema: quello dei rapporti con i
"lapsi", i cattolici che, per paura, si erano macchiati di apostasia.
Per definire la comune linea di condotta, che le autorità ecclesiastiche
avrebbero dovuto tenere nei confronti dei "lapsi" che avessero
chiesto di essere riammessi nella comunità dei cattolici, F. convocò a Roma un
sinodo, che fu celebrato sotto la sua presidenza "in basilica
Constantiniana" il 13 marzo 487 e nel corso del quale il papa, di fronte a
quarantadue vescovi, per lo più italiani (solo quattro venivano dall'Africa),
espose il proprio punto di vista sull'argomento.
Oltremodo severi furono i
decreti sinodali nei confronti degli apostati pentiti. Essi prescrivevano
infatti la penitenza perpetua per quanti fossero stati - prima dell'atto di
abiura - vescovi, presbiteri e diaconi: solo in punto di morte, dunque, essi
sarebbero stati ammessi alla comunione della Chiesa ed ai sacramenti. Per i
chierici che avevano ricevuto gli ordini minori, per i monaci e per i laici, i
padri sinodali stabilirono che dovessero rimanere per tre anni "inter
audientes", per sette "inter poenitentes" e che solo dopo altri
due anni potessero essere riammessi ai sacramenti ed alla comunione della
Chiesa cattolica. Molto più miti furono le pene previste per i minorenni. I
decreti sinodali furono immediatamente trasmessi in Africa per mezzo dei
vescovi locali che avevano partecipato al sinodo. Più tardi furono comunicati
anche alle altre Chiese d'Occidente: in una lettera del 15 marzo 488,
indirizzata "universis episcopis per diversas provincias
constitutis", il papa ribadiva le decisioni del sinodo di Roma dell'anno
precedente (P.L., LVIII, coll. 924-27). Purtroppo nessuna fonte coeva riferisce
come essi furono applicati in Africa sino alla fine del pontificato di Felice.
F. si mantenne fedele
alla linea di ferma intransigenza nella difesa dell'ortodossia anche
nell'ultimo periodo del suo pontificato, quando il governo di Ravenna e lo
stesso Senato di Roma, prima, e le autorità religiose e civili di
Costantinopoli, poi, dettero il via a nuove iniziative nell'intento di giungere
ad un riavvicinamento che consentisse di sanare la frattura tra Oriente e
Occidente.
Dopo la conclusione
vittoriosa della guerra contro i Rugi, sollevatigli contro dall'imperatore
Zenone (seconda metà del 487-488), Odoacre, nella speranza di scongiurare la minaccia
rappresentata dai Goti di Teodorico, i quali si erano mossi dalle loro sedi
nella Mesia Inferiore, sul basso Danubio, per venire a conquistare l'Italia col
tacito consenso dello stesso Zenone, tentò un passo estremo per migliorare i
suoi rapporti con Bisanzio, fattisi assai tesi anche per motivi d'ordine
religioso (in occasione della controversia monofisita il "rex
gentium" aveva appoggiato apertamente la Sede apostolica). Nel marzo del
489 inviò nella capitale dell'Impero un'ambasceria, che riferisse a Zenone
della liberazione del Norico e gli consegnasse una parte del bottino di guerra.
Essa doveva inoltre cercare di comporre - a dimostrazione della buona volontà
del governo di Ravenna - il conflitto religioso, trattando con Acacio. La
guidava un illustre esponente di una famiglia dell'aristocrazia senatoria
romana, il "magister officiorum" Andromaco, "consiliarius"
dello stesso Odoacre.
Andromaco, ricevuto
l'incarico, si incontrò con F. per consultarlo. Il papa, in quella occasione,
si rifiutò di scrivere ad Acacio: lo fece, nel suo interesse, il Senato di
Roma. Infatti, quando lasciò l'Italia, Andromaco, oltre ai donativi, portava
con sé una lettera del "rex gentium" per l'imperatore ed un messaggio
del Senato per Acacio. La missione fallì il suo obiettivo. Giunto a
Costantinopoli, Andromaco consegnò all'imperatore i doni e la lettera di
Odoacre; ad Acacio la missiva del Senato. Tuttavia né lo scritto né i doni del
"rex gentium" né le parole del "magister officiorum"
valsero a distogliere Zenone dalla linea avversa al governo di Ravenna da lui
assunta. Quanto ad Acacio, questi, affatto ligio alla politica imperiale, non
rispose nemmeno all'indirizzo del Senato di Roma. Quando Andromaco rientrò in
Italia e si conobbe l'esito della sua missione, critiche nei confronti della
politica perseguita dal papa furono mosse dallo stesso Senato di Roma: per
confutarle, F. compose e rese di pubblica ragione uno scritto su Acacio
conservato in versione frammentaria nel De evitanda communione Acacii. La
situazione sembrò mutare, sul piano religioso, con la morte di Acacio (28
novembre 489) e con l'assunzione di Fravita al soglio patriarcale di Costantinopoli
(fine novembre 489-marzo 490). Il nuovo patriarca, infatti, se cercò da un lato
di riallacciare i rapporti con Roma inviando al papa una legazione, di cui
fecero parte gli archimandriti ortodossi di Costantinopoli Rufo, Ilario e
Talasio, e numerosi monaci, dall'altro scrisse a Pietro Mongo di voler
conservare i legami con lui e non col papa. La fine dello scisma era auspicata
anche in una lettera che l'imperatore Zenone inviò allora a F., ed in un'altra,
indirizzata al papa dal vescovo di Salonicco Andrea. Di tali proposte di
riappacificazione F. prese atto con soddisfazione. Fece tuttavia rilevare agli
inviati di Fravita che non poteva aderirvi se prima le autorità ecclesiastiche
di Costantinopoli non avessero accettato di ottemperare ad alcune condizioni
pregiudiziali: quella di allontanare Pietro Mongo dalla cattedra di Alessandria
e quella di cancellare i nomi dello stesso Pietro Mongo e di Acacio dai dittici
della Chiesa costantinopolitana. Poiché Rufo, Ilario e Talasio non gli poterono
garantire che tali condizioni sarebbero state accolte ed eseguite - non avevano
infatti ricevuto i poteri per concludere un accordo su queste basi - F. lasciò
cadere la loro proposta e, poco dopo, inviò all'imperatore e a Fravita e - ma
più tardi - allo stesso Talasio lettere nelle quali spiegava i motivi della sua
presa di posizione e rinnovava i suoi ammonimenti.
Nella lettera a Zenone,
che è dei primi del 490, il papa, dopo aver lodato il sovrano per aver
innalzato alla cattedra costantinopolitana un arcivescovo ortodosso e dopo
averlo informato circa i motivi del fallimento della missione inviatagli da
Fravita, lo esortava a esaudire le richieste della Sede apostolica in vista
della composizione dello scisma acaciano: ne sarebbe stato ricompensato in
questa e nella vita a venire dal Cristo. Nella lettera a Fravita, che è pure
dei primi del 490, F., dopo essersi congratulato col nuovo patriarca per il suo
avvento e dopo aver elogiato la sua ortodossia, rinnovava, come unica
condizione alla riconciliazione, la richiesta sia della condanna di Acacio e di
Pietro Mongo sia della esclusione dei loro nomi dai dittici della Chiesa
costantinopolitana. Il papa concludeva assicurando il suo interlocutore che la
Chiesa di Roma non avrebbe preteso l'annullamento delle consacrazioni e dei
battesimi amministrati da Acacio purché gli interessati accogliessero la fede
cattolica. Nella lettera a Talasio, datata 1° maggio 490 e quindi posteriore
sia alla morte di Fravita sia all'avvento di Eufemio, il papa esortava
l'interlocutore, un fedelissimo dell'ortodossia romana, a vegliare perché i
monaci da lui dipendenti non riallacciassero i rapporti con la Chiesa
costantinopolitana prima della Sede apostolica: era il caso d'attendere, poiché
la situazione generale era poco chiara e ancora sconosciuta la posizione
dottrinale del nuovo patriarca costantinopolitano. Nella lettera di risposta al
vescovo di Tessalonica Andrea, infine, F. lodava il desiderio da lui espresso
di ritornare in seno alla Chiesa cattolica, ma, era necessario che tale desiderio
trovasse riscontro in adeguati atti concreti.
Quando, dopo la morte di
Fravita, uomo politicamente astuto e calcolatore, nella primavera del 490
divenne patriarca di Costantinopoli Eufemio, convinto cattolico e vicino ai
circoli monastici della capitale, migliorarono anche le prospettive di una
composizione dello scisma. Immediatamente Eufemio troncò i rapporti con Pietro
Mongo (l'eretico patriarca di Alessandria morì il 29 ottobre dello stesso anno)
e ne cancellò il nome dai dittici della sua Chiesa. Il 9 aprile 491 scomparve
anche Zenone e gli succedette sul trono imperiale il "silentiarius"
Anastasio. Questi, sebbene fosse personalmente favorevole alle dottrine
monofisite, quando venne consacrato dal patriarca Eufemio depositò - fu il
primo imperatore a farlo - un documento contenente la sua professione di fede
ortodossa ed il suo solenne impegno a non violare i decreti del concilio di
Calcedonia. Dopo la sua intronizzazione il nuovo sovrano si affrettò a
comunicare ufficialmente al papa e al Senato di Roma la notizia del suo
avvento: probabilmente in quel medesimo torno di tempo Eufemio indirizzò al
pontefice una lettera, nella quale auspicava la ripresa dei buoni rapporti tra
la sua Chiesa e quella romana. F. rispose all'imperatore con il consueto messaggio
formale di felicitazioni; ad Eufemio, con un sostanziale rifiuto. Nella lettera
che in quella occasione scrisse al patriarca di Costantinopoli, infatti, egli,
dopo aver lodato la devozione e la fedeltà dimostrate dal suo interlocutore nei
confronti dell'ortodossia cattolica, dichiarava di non poter consentire a
riammettere nella comunione della Chiesa romana la Chiesa di Costantinopoli,
dato che quest'ultima non aveva ancora provveduto a cancellare dai propri
dittici dei defunti il nome degli eretici Acacio e Fravita.
Si perdeva così il
momento più propizio ad una soluzione dello scisma. Più a causa della politica
filomonofisita in seguito promossa da Anastasio I (questi negli anni successivi
adottò una linea fortemente repressiva nei confronti dei vescovi fedeli
all'ortodossia cattolica) che per la coerente e ferma presa di posizione
dell'inflessibile papa F., lo scisma acaciano, prima grande rottura fra Roma e
l'Oriente, perdurò fino all'estate del 518, quando salì sul trono imperiale il
cattolico Giustino; le trattative per la riconciliazione con la Sede
apostolica, da lui subito avviate, si conclusero infatti nella primavera del
519.
Poco si sa dei rapporti
intercorsi tra la Chiesa romana e le altre Chiese occidentali negli ultimi anni
del pontificato. Ciò è dovuto tanto alla circostanza che anche in quel periodo
di tempo l'attenzione delle fonti note appare soprattutto rivolta ai nuovi
sviluppi della questione monofisita, quanto al fatto che controversa è la
datazione dei due soli documenti coevi relativi a vicende di Chiese occidentali
sino a noi pervenuti. Si tratta di due lettere concernenti la lotta contro
l'eresia pelagiana in Dalmazia, indirizzate al vescovo di Salona Onorio: la
tradizione manoscritta che ce le ha conservate le attribuisce infatti
all'immediato successore di F., papa Gelasio I, ma la prima di esse, la Licet
inter varias, reca la data "V Kal. Aug., Fausto consule", che riporta
al 28 luglio 490, quando era ancora papa F. (per la discussione su tale data,
si veda R.S. Bagnall, in Consuls of the Later Roman Empire, Atlanta 1987, p.
515). Nella lettera Licet inter varias F., il cui nome non compare nel testo
tramandato, riferiva di essere stato informato che alcuni vescovi della
Dalmazia professavano l'eresia pelagiana; ricordava quindi ad Onorio che essa
era stata più volte condannata dai papi e dagli imperatori; gli chiedeva con
energia, infine, di mettere ordine nel clero locale. Alla risposta di Onorio,
il quale gli aveva scritto di aver trovato esagerate le sue preoccupazioni e di
considerare ingiusti i suoi rilievi e le sue accuse, che, affermava, si
fondavano su informazioni incomplete, il papa replicò con la lettera Miramur
dilectionem, in cui ribadì con forza il concetto che la Sede apostolica, avendo
la responsabilità di tutte le Chiese locali, aveva anche il dovere di
intervenire dovunque con la massima tempestività in caso di sospetta eresia, e
corredò il suo scritto con un ampio trattato contro il pelagianesimo. Si è
molto discusso sulla paternità delle due lettere: secondo l'ipotesi più
probabile (che ha il pregio di dare ragione così dell'attribuzione a Gelasio I
testimoniata dalle rubriche dei manoscritti, come della datazione al 490
contenuta nel tenore della Licet inter varias), esse furono redatte a nome e
per mandato di F. proprio da Gelasio, quando era ancora diacono e svolgeva le
mansioni di segretario di quel papa.
Del Liber pontificalis è
la notizia che F. dispose la costruzio-ne di una chiesa votiva presso S.
Lorenzo sulla via Tiburtina (p. 252), in onore di Agapito, diacono martirizzato
con Sisto II e sepolto nel cimitero di Pretestato sulla via Appia. L'edificio
faceva parte del complesso laurenziano, già potenziato con nuove costruzioni
dai predecessori Ilaro e Simplicio, ma non se ne conosce l'esatta ubicazione. Dall'itinerario
altomedievale Notitia ecclesiarum sembra che fosse situato su una collina, dopo
la basilica di S. Lorenzo per chi si dirigeva verso Roma (Codice topografico
della città di Roma, p. 82 e n. 4).
F. morì agli inizi del
492. L'anno è certo: lo registra, tra gli scrittori coevi, Vittore Tunnunense.
Incerto è, invece, il giorno della morte: basandosi sulla data della sua
assunzione al soglio pontificio (13 marzo 483) e sulla durata del suo
pontificato riportata nel Liber pontificalis della Chiesa romana (otto anni,
undici mesi, diciassette giorni), pone la morte di questo papa al 25 febbraio
il Baronio, al 1° marzo (giorno in cui se ne celebra la memoria) il Duchesne.
Fu l'unico papa il cui
corpo sia stato inumato nella basilica di S. Paolo fuori le Mura: ciò si spiega
con la circostanza che là erano stati sepolti i corpi dei suoi avi e dei suoi
stessi familiari (J.Ch. Picard, pp. 742-43). Furono sepolti infatti nella
basilica ostiense la moglie, la nobildonna Petronia, morta nel 472, i figli
Paola, "dulcis, benigna, gratiosa filia", morta nel 484, Gordiano,
"dulcissimus puer", scomparso nel 485 e Emiliana, "sacra
virgo", deceduta nel 489, ricordati in un'unica lapide (Inscriptiones
Christianae urbis Romae. Nova series, nr. 4964). L'iscrizione sepolcrale di F.
è perduta. Anche il padre di F. ebbe il privilegio di essere sepolto nella
basilica ostiense: ne è testimonianza il suo epitaffio, parzialmente mutilo
(ibid., nr. 4958), in cui è esplicitamente ricordato il suo intervento per il
risanamento della basilica ostiense, ricordata nella iscrizione come
"veneranda culmina Pauli". Nella medesima basilica fu anche deposto
il protodiacono della Sede apostolica Adeodato ("sedis apostolicae levites
primus") che insieme a Felice padre condivise la responsabilità dei lavori
di restauro (ibid., nr. 4926). L'uno e l'altro sono peraltro esplicitamente
menzionati nell'iscrizione dedicatoria di Sisto III che ne ricorda con
riconoscenza la devota e vigile attività ("fidelis atque pervigil
labor") che consentì di restituire l'edificio al popolo di Dio (la
"plebs sancta") e al culto consueto ("solita officia") del
"beatus doctor mundi" (Paolo).
Tra i santi lo colloca il
Martyrologium Romanum del 1583 in cui l'elogio di F. è stato redatto sulla
scorta di due annotazioni di Gregorio Magno.
Fu il primo papa
appartenente all'alta aristocrazia romana salito sul soglio di Pietro
all'indomani della caduta dell'Impero Romano d'Occidente. Fu anche il primo
papa che ritenne necessario comunicare la notizia della propria elezione
all'imperatore bizantino. Con la sua politica ferma e decisa nei confronti sia
del patriarca sia del sovrano di Costantinopoli F. fu pure, tra i pontefici
romani, uno dei maggiori assertori del primato papale in campo ecclesiastico e
religioso prima di Gelasio (quest'ultimo,
del resto, fu suo segretario e, in tale qualità, influì fortemente sulle sue
decisioni). F. fu papa di grande energia e di severi principi. Il primo grande
scisma fra Roma e Costantinopoli, che si aprì durante il suo pontificato, fu il
risultato di tensioni nei rapporti tra le due sedi patriarcali accumulatesi in
epoche precedenti, e di problemi avuti in eredità: una frattura che egli, anche
se avesse adottato una linea politica meno inflessibile e rigorosa, non avrebbe
potuto impedire.
fonti e bibliografia
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Epistolae et decreta, in P.L., LVIII, coll. 893-944, 967-73.
Id., De evitanda
communione Acacii, ibid., coll. 944-67.
Liberati archidiaconi
Ecclesiae Carthaginensis Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum 18,
ibid., LXVIII, coll. 1016-29.
Sancti Gregorii Magni XL
Homiliarum in Evangelia II, nr. XXXVIII, 15, ibid., LXXVI, col. 1291.
Nicephori Callisti
Xantopuli Ecclesiasticae historiae libri XVIII XVI, 16, in P.G., CXLVII, coll.
145 ss.
Excerpta ex ecclesiastica
historia Theodoris Lectoris II, 6, ibid., LXXXVI, 1, col. 185.
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Victoris de Vita Historia
persecutionis Africanae provinciae III, 32, a cura di M. Petschenig, Wien 1881
(Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, 7), p. 88.
Theophanis Chronographia,
a cura di C. de Boor, I-II, Lipsiae 1883-85: ad annum X Zenonis, I, p. 130; II,
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115 ss.
Le Liber pontificalis, a
cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, p. 252 (cfr. ibid., pp. 253 s.).
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Chronica a. CCCCXLIV-DLXVII, in M.G.H., Auctores antiquissimi, XI, 2, a
cura di Th. Mommsen, 1894, pp. 190, 192.
Acta synhodi a. DII, a
cura di Th. Mommsen, ibid., XII, a cura di Th. Mommsen-L. Traube, 1894, p. 445.
Collectio Avellana 70,
96 s., 99 s., a cura di O. Guenther, Pragae-Vindobonae-Lipsiae 1895-98 (Corpus
Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, 35, 1-2), pp. 156-61, 398 ss., 400-36,
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Lipsiae 1885, nrr. 591-618, pp. 80-3; nrr. 625-26, p. 84 (sono le lettere
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Salona Onorio, che i curatori attribuiscono a Gelasio I e datano al 493).
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(secondo lo studioso i Gesta de nomine Acacii sono opera di F.; il papa li
avrebbe composti e consegnati nel 489 al "magister officiorum"
Andromaco prima della sua partenza dall'Italia, perché gli servissero di base e
di guida nelle trattative che aveva l'incarico di condurre a Costantinopoli con
l'imperatore e con Acacio).
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Giovanni Battista de' Cavalieri (1525–1601), Pontificum Romanorum effigies, Roma, Basa Domenico, \Zanetti Francesco, 158. Stadtbibliothek von Trento
Den hellige pave Felix II
(III) ( -492)
Minnedag: 1.
mars
Den hellige Felix II
(III) var i følge LP fra
Roma og sønn av den adelige presten Felix fra «gens Anicia», en gammel romersk
senatorfamilie. Han var enkemann og hadde minst to barn, en av sønnene skulle
bli bestefar til den berømte pave Gregor den Store.
Hans kone var død før han ble prest.
Etter at Simplicius døde
den 10. mars 483, ble Felix den 13. mars valgt til hans etterfølger. På grunn
av den posthume medregningen av motpave Felix (II) i listen over legitime paver
som Felix II, har de to senere Felix-pavene to nummer, det riktige samt det
uriktige (i parentes).
Etter ønske fra hans
forgjenger ble en avgjørende rolle i valget av den nye paven spilt av Basilius,
pretorianerprefekt hos Odovaker, konge av Italia (476-93). Basilius hadde også
kunngjort en kirkelig lov som under trussel om bannlysning forbød paven å selge
kirkelig eiendom.
Odovaker var den
germanske generalen som hadde styrtet den siste vestromerske keiseren Romulus
Augustulus i 476. Odovaker på sin side ble styrtet i 489 og myrdet i 493 av
østgoterkongen (eg ostrogoter) Theoderik den Store (493-526). Selv om han
overfor den østromerske keiseren godtok rollen som romersk undersått, var han
for østgoterne deres konge, og selv om han var arianer, behandlet han Kirken
godt. Først etter hans død lyktes det den østromerske keiseren Justinian
(527-565) gjennom en ødeleggende krig mot goterne igjen å legge Italia inn
under seg.
I Frankrike hadde
vestgoterne grunnlagt et rike som strakte seg helt til Spania, og i Afrika
hersket vandalene. Alle disse germanerne var arianere, og i Nord-Afrika kom det
under Hunerik til voldsomme forfølgelser av de katolske menighetene, og mange
falt fra.
Felix, som var svært
avhengig av sin erkediakon (og etterfølger) Gelasius, var helt fra starten tett
involvert i hendelsene i øst. Nyheter hadde nettopp nådd Roma om Henotikon,
den doktrinære kompromissuttalelsen som keiser Zeno (476-91) publiserte i 482 i
et uheldig forsøk på å forsone den monofysittiske opposisjonen til
«to-natur»-kristologien som ble vedtatt på konsilet i Kalkedon i 451.
Monofysitten Petros III Mongos hadde blitt gjeninnsatt som biskop av Antiokia,
og hans ortodokse, men utstøtte forgjenger, Johannes Talaia, var kommet til
Roma, full av bitre anklager. Det lyktes keiser Zeno å få de tre østlige
patriarkene over på sin side i det monofysittiske spørsmål.
Felix sendte to delegater
til Konstantinopel med brev til keiser og patriark. Til Zeno meldte han fra om
sitt valg (det er det første eksempel på at en pave gjorde det) og søkte hjelp
for katolikker i Nord-Afrika som var forfulgt av de arianske vandalene under
Hunerik. Men han oppnådde lite. Etter Huneriks død dabbet forfølgelsen av og
paven hjalp da med å få Kirken i Afrika på føttene. Han fulgte den vanlige
pavelige politikken av mildhet overfor svake brødre som hadde gitt etter i
stormen.
Men først og fremst
krevde Felix avsettelsen av Petros Mongos og opprettholdelsen av kristologien
fra Kalkedon. Han advarte keiseren mot å blande seg inn i teologiske spørsmål
og «å tillate Den katolske kirke å styre seg selv etter sine egne regler».
Et første brev til
patriark Akakios klandret ham for å ha støttet Petros Mongos og Henotikon,
mens et senere brev innstevnet ham til Roma for å svare på anklagene fra
Johannes Talaia. Dette gjorde han under henvisning til Matt 16,19:
«Deg vil jeg gi nøklene
på himlenes rike; det du binder på jorden, skal være bundet i himlene, og det
du løser på jorden, skal være løst i himlene.»
Her bygde han på
primat-tenkningen til Leo den Store, men
den møtte sterk motstand i Konstantinopel. Legatene ble kastet i fengsel «som
krigsfanger», og ved hjelp av trusler lot de seg føre bak lyset og unnlot å
protestere da Akakios inkluderte Petros Mongos i diptykene, det vil si
listen over navnene på de levende og døde som det offentlig ble bedt for i
messen. Slik ga legatene uttrykk for at Roma godkjente Akakios og Henotikon.
Men da de kom tilbake til
Roma, holdt den rasende pave Felix en romersk synode den 28. juli 484. Her ble
foruten de to legatene Vitalis og Misenus også Akakios og hans tilhengere
(altså også keiseren, uten å nevne ham direkte) utelukket fra
kirkefellesskapet. I et skarpt skriv til keiseren, hvor man allerede aner at
etterfølgeren Gelasius står bak, klager Felix bittert over den skammelige
behandlingen av hans to legater, utsendinger fra den hellige apostel Peters
stol, og over at keiseren hadde tatt opp kirkefellesskapet med monofysitten
Petros Mongos av Alexandria. Truende advarte paven keiseren mot å blande seg
inn i saker som hørte inn under Kirkens biskoper, og han sendte brevet med
ekskommunikasjonen av Akakios til Konstantinopel med en spesialutsending. Noen
geskjeftige munker i byen gjorde det kjent på en temmelig vulgær måte, da de
festet det til Akakios' messeklær mens han feiret messen.
Felix' dom hadde ingen
praktisk virkning på Akakios, bortsett fra å provosere ham til å fjerne pavens
navn fra diptykene. De inneholdt navnene på ledende menn, levende og døde.
Siden de var et synlig tegn på de helliges samfunn, ble navnene på alle som var
havnet i kjetteri eller skisma, fjernet fra diptykene. Dette var altså i
praksis en ekskommunikasjon. Med dette startet den første store splittelsen
mellom Roma og østkirken, «Det akakianske Skisma», som varte i 35 år (484-519).
Alle forsøk fra øst på gjenforening strandet på Romas klare avvisning av det monofysittiske
kjetteri, men også på unødvendig stivsinn.
Til og med noen av Felix'
tilhengere i Konstantinopel var rystet over pavens ekskommunikasjon av Akakios,
men rapporter om dette og om erstatningen av den kalkedonske biskopen av
Antiokia med en monofysitt, styrket bare pavens holdning. Han holdt en ny
synode den 5. oktober 485 som godkjente et brev hvor paven bekreftet, «til det
beste for folket i Konstantinopel», sin ekskommunikasjon av Akakios. Han
avsatte også (uten noen effekt) den monofysittiske biskopen av Antiokia.
Ca år 490 var alle de
fire patriarkstolene i øst - Konstantinopel, Alexandria, Antiokia og
Jerusalem - besatt av monofysitter.
I 488/89 kom en mulighet
for å hele bruddet, da kong Odovaker, truet av østgoteren Theoderik, konge av
Italia (493-526), søkte en politisk tilnærming til Zeno. Men Felix' betingelser
var en total underkastelse fra Akakios. Det ble nytt håp om gjenforening da
Akakios døde den 28. november 489, men paven nektet å akseptere noen
tilnærmelse så lenge Petros Mongos okkuperte setet i Alexandria og hans og
Akakios' navn var nevnt i diptykene.
Da Petros Mongos (død 29.
oktober 490) og keiser Zeno (død 9. april 491) begge var døde, skrev den nye
patriarken Eufemius, en ortodoks kalkedonianer, i 491 et brev til pave Felix og
søkte om å gjenopprette kirkefellesskapet mellom de to kirkene. Han var
bekymret ved tronbestigelsen til en keiser med monofysittiske sympatier,
Anastasios I (419-518). Men mens han roste patriarken for hans ortodoksi,
nektet paven å ta noen skritt før Akakios' navn var fjernet fra diptykene.
Få glimt er bevart om
Felix' virksomhet i vesten. Da vandalenes forfølgelser i Nord-Afrika døde ut
under kong Guntamond (484-96), måtte paven avgjøre hva som skulle gjøres med de
mange katolikkene som med tvang hadde mottatt ariansk gjendåp. Hans avgjørelse
den 13. mars 487 var uvanlig streng: Ordinerte personer kunne bare få tilgang
til kommunion på dødsleiet, andre etter mange års streng bot.
I følge noen forskere var
Felix den virkelige forfatteren av et brev som tordnet mot en gjenoppstandelse
av pelagianismen i Dalmatia, og av en avhandling mot den hedenske
Lupercalia-festivalen (15. februar), som tradisjonelt tilskrives Gelasius I.
Felix II (III) var
autoritær og grov, og med sin uforsonlighet holdt han levende det første skisma
mellom øst og vest.
Han døde den 1. mars 492
og ble gravlagt i St. Paulusbasilikaen på Via Ostia, i nærheten av sin far (som
hadde blitt ansatt av Leo I for å reparere den), sin kone og sine barn. Hans
minnedag er 1. mars.
Paverekken - Kildehenvisninger -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 1998-02-05 13:35
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/felix2
Felix III. (II.) 1
Gedenktag katholisch: 1. März
Niederlegung der Gebeine: 13. Mai
Name bedeutet: der
Glückliche (latein.)
Papst
* in Rom
† 1. März (?) 492 daselbst
Felix stammte aus einer
adeligen Senatorenfamilie - er war der erste römische Bischof mit solch
vornehmer Abstammung. Sein Vater - auch er hieß Felix - war Priester; auch er
selbst wurde erst nach einer Ehe, aus der auch Kinder hervorgingen, durch die
er Urgroßvater von Gregor
„dem Großen” wurde, Kleriker und
wirkte als Diakon an der Kirche San
Paolo fuori le Mura. 483 wurde er unter dem Einfluss des am Hof von
Hunnenkönig Attila aufgewachsenen, 476 zum König von Italien ausgerufenen
Odoaker, als Nachfolger von Simplicius zum
Papst gewählt; er war somit der erste Papst nach dem Ende des weströmischen
Kaisertums, als Westeuropa durch die Völkerwanderung und die Kirche in Afrika
durch die Vandalen, die Anhänger des Arianismus waren,
verunsichert wurden.
Felix sandte erstmals
eine Anzeige seiner Wahl an den Kaiserhof nach Byzanz - dem heutigen Ístanbul -
und hat diesen damit anerkannt. Aber Felix widerstand
dem Henotikon von Kaiser Zenon - einem Erlass, mit dem dieser die
Lehren des Konzils
von Chalkedon mit denen des Monophysitismus versöhnen
wollte -, verlangte die Absetzung des Patriarchen Petrus von Konstantinopel und
erklärte auf einer Synode am
damaligen Sitz des Papstes in der Basilika San
Giovanni in Laterano in Rom 484 die Bannung und Absetzung des
Patriarchen Achatius
von Konstantinopel, der das Henotikon verfasst hatte. Dadurch kam
es 484 zum Acacianischen Schisma, der ersten Kirchenspaltung zwischen der
östlichen und der westlichen Christenheit: Achatius ließ Felix nämlich aus
dem Diptychon, dem Verzeichnis der Patriarchen, Bischöfe, Persönlichkeiten
und von Wohltäter der Kirche streichen, was eine Aberkennung der Amtswürde
Felix' bedeutete. Dieses Schisma konnte dann 519 unter Papst Hormisdas und
Kaiser Justin I. wieder aufgehoben werden.
Auf einer Synode in Rom wurden
unter der Leitung von Felix 487 Bußbestimmungen für die im Vandalenreich vom
Glauben abgefallene Christen erlassen. Felix setzte sich für die von den
Vandalen verfolgten Anhänger der katholischen Kirche ein und kämpfte gegen die
Versuche des Kaisers, Einfluss auf die Kirche zu nehmen. Entscheidenden
Einfluss auf die Politik und Lehren von Felix übte sein Archidiakon Gelasius aus,
der auch sein Nachfolger wurde.
Felix wurde in der Basilika San
Paolo fuori le Mura bestattet.
1 Gegenpapst Felix II. wurde
lange Zeit als rechtmäßiger Papst angesehen. Die zwei Nummerierungen hinter dem
Namen Felix III. (II.) und Felix IV.
(III.) zeigen an, dass Felix II. rechtmäßig (die erste Zahl) oder
nicht rechtmäßig (die zweite Zahl) Papst war; die angewandte Nummerierung
spiegelt also wider, ob die alte Ansicht akzeptiert wird oder nicht. Das
offizielle Martyrologium
Romanum von 2001/2004 benützt die Zählung einschließlich des
Gegenpapstes.
Worte des Heiligen
Felix beklagt sich über seine Missachtung durch den (byzantinischen) Kaiser Zenon (Regierungszeit: 474 - 491) und erinnert ihn daran, dass er doch ihm, dem Bischof von Rom, seine ihm von seinen Gegnern entrissene Macht verdankt:
Christlicher Kaiser, warum lässt du mich von dem Bande der Liebe, mit welchem
die ganze Kirche umschlungen ist, getrennt sein? Warum zerreißt du, was mich
betrifft, die Zustimmung des ganzes Erdkreises? Ich bitte dich,
gottesfürchtiger Sohn, lass das Kleid des Herrn, das von oben herab über den einen
Leib im Ganzen gewebt war und welches die durch die stete Leitung des hl.
Geistes unzertrennliche Kirche darstellte, durch keinen Schmutz verunstalten,
noch möge man dasselbe, welches selbst die unversehrt gelassen, die den Heiland
gekreuzigt haben, zu deiner Zeit zerreißen sehen. Ist es nicht mein Glaube,
welchen als den allein wahren und durch keine Widrigkeit zu überwältigenden der
Herr selbst bezeichnete, der seiner auf mein Bekenntnis gegründete Kirche die
Verheißung gegeben, dass die Pforten der Hölle sie nie überwältigen werden?
Dieses Bekenntnis erhob dich doch abermals zur Kaiserwürde und, nachdem dir von
deinen Gegnern die Macht entrissen war, öffnete es dir bei ihrer Verteidigung
den Weg zum neuerlichen Sieg über die Feinde.
Felix fordert den Kaiser auch auf, sich in geistlichen Angelegenheiten nicht
als Herr und Befehlshaber aufzuspielen, sondern den Geistlichen unterzuordnen:
Ich glaube, es dürfte jedenfalls für euch vorteilhaft sein, wenn ihr die
katholische Kirche unter eurer Herrschaft ihre Gesetze handhaben und durch
niemanden ihre Freiheit beeinträchtigen lasst, da sie euch die Herrschergewalt
wiedergewann. Denn es ist gewiss, dass es eurer Sache zum Heil gereicht, wenn
ihr, wo es sich um Gottes Angelegenheiten handelt, nach seiner Anordnung euren
kaiserlichen Willen den Priestern Christi unterzuordnen, nicht aber vorzuziehen
sucht; wie auch das Heilige von seinen Vorstehen viel eher zu lernen, als es zu
lehren; dem Vorbild der Kirche zu folgen und ihr nicht menschliche Rechte [und
Gesetze] aufzuoktruieren; noch über ihre Anordnungen herrschen zu wollen; denn
nach Gottes Willen soll sich euer Gnaden in frommer Ergebung unterwerfen, damit
nicht, wenn das Maß der göttlichen Anordnung überschritten wird, ihr von dem,
der die Anordnungen trifft, Schmach und Schande erntet.
Quelle: Die Briefe der
Päpste. In: Bibliothek der Kirchenväter, Bd. 6. Kempten 1879, S. 208f. 243f
Zitat von Felix:
Felix wiederholt das Glaubensbekenntnis des Konzils von Chalkedon; dieses richtet sich einerseits gegen die Lehren des Nestorianismus, der zwar an der Existenz zweier vollkommener und unvermischten Naturen in Christus festhielt, die Gottesmutter aber nur als Christusmutter bezeichnete, weil sie nach seiner Lehre nur den Menschen geboren haben konnte, andererseits gegen die des Eutyches (um 378 bis nach 454), nach dem die göttliche Natur in Christus die menschliche gänzlich in sich aufgesogen habe:
Die denkwürdige Versammlung [das Konzil
von Chalkedon] wich, wie das Wort Gottes uns lehrt [5. Mose 5, 32) …
bekennt, das wesensgleiche und gleichewige Wort des allmächtigen Gottes des
Vaters, welches in unveränderlicher Gottheit herabstieg und Fleisch annahm, sei
von dem unaussprechlichen Anfang seiner Empfängnis an, welche es sich im Schoß
der jungfräulichen Mutter mit Macht bewirkte, nachdem es als der eine und selbe
Jesus Christus unser Herr, als ein und derselbe Sohn Gottes und des Menschen,
ein und derselbe unvermischt, da er ungeteilt wahrhaft Gott und Mensch und sein
Verhältnis zum Vater unversehrt blieb, geboren worden war, auf dieser Welt
erschienen, habe Göttliches und Menschliches gewirkt, sei gestorben und sitze,
nachdem es von den Toten wieder auferstanden, zur Rechten des Vaters und werde
also von da ebenso kommen, wie man es in den Himmel eingehen sah.
Quelle: Die Briefe der
Päpste. In: Bibliothek der Kirchenväter, Bd. 6. Kempten 1879, S. 214f
zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische
SonntagsZeitung
Stadlers
Vollständiges Heiligenlexikon
Briefe
von Felix und seine Lebensgeschichte gibt es online zu lesen in den
Documenta Catholica Omnia.
Die Kirche San
Paolo fuori le Mura in Rom ist täglich von 7 Uhr bis 18.30 Uhr
geöffnet; der Eintritt in den Kreuzgang und das Museum beträgt 4 €. (2017)
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 27.02.2021
Quellen:
• Karl Heussi: Kompendium der Kirchengeschichte. J.C.B. Mohr (Paul Siebeck), Tübingen 1976
• Charlotte Bretscher-Gisinger, Thomas Meier (Hg.): Lexikon des Mittelalters. CD-ROM-Ausgabe. J.B. Metzler, Stuttgart / Weimar 2000
• Friedrich-Wilhelm Bautz. In: Friedrich-Wilhelm Bautz (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. II, Hamm 1990
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von
Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 3. Herder, Freiburg im Breisgau
1995
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Felix III., aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienF/Felix_III_II_.htm, abgerufen am 15. 11. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienF/Felix_III_II_.htm
San Félix III, papa. Era
romano, de la nobleza senatorial. Contrajo matrimonio, y uno de sus hijos es
abuelo de san Gregorio Magno. Al enviudar se hizo clérigo, y en el 483 fue elegido
papa. Tuvo que ocuparse del cisma de Acacio, Patriarca de Constantinopla, al
que se vio en la obligación de excomulgar por sus concesiones a los
monofisitas; esto llevó consigo la ruptura entre Roma y Constantinopla. Murió
en Roma el año 492.
SOURCE : https://www.franciscanos.org/agnofranciscano/m03/dia0301.html
Voir aussi : http://www.histoireetspiritualite.com/religions-fois-philosophie/christianisme/papes-antipapes/S/pape-felix-iii.html