Bienheureux Michel
Gomez Loza, avocat de la Foi
Michel ( Miguel ) Gomez Loza naquit en 1888 au Mexique près de Tepatitlan (État de Jalisco) dans une famille de modestes petits propriétaires terriens.
Dans sa jeunesse, il s' occupa de sa mère devenue veuve, lorsque son frère aîné entra au séminaire de Guadalajara et devint prêtre. Michel avait la charge de la propriété. En plus il s' occupait de catéchisme et d' activités caritatives et sociales dans les villages alentour.
En 1912 il se lia avec le bienheureux Anaclet Gonzalez Flores de son âge, et ils décidèrent d' entamer des études supérieures. Nous étions à l' époque de l' effervescence du catholicisme social. Michel avait fait une tentative au séminaire, mais s' était aperçu qu' il avait une vocation d' apôtre laïc.
Il entra donc au Parti Catholique National et s' inscrivit à la compagnie du Sacré Coeur de Jésus dans sa paroisse de la capitale de l' Etat de Jalisco, Guadalajara. Anaclet et Michel se complétaient dans leurs caractères et leurs actions. Le bienheureux Michel était plus sanguin et le bienheureux Anaclet plus intellectuel.
En 1913 il fut délégué de Tepatitlan à la convention nationale du Parti Catholique National qui eut lieu à Guadalajara. Par la suite il fut soumis à des vexations de la police à cause de cet engagement.
En 1914 il fonda la Société de la Propagation de la Bonne Presse qui édita des écrits catholiques contre le laïcisme ambiant.
Appuyé par l' abbé Toral et le Père jésuite Castro il créa une bourse de travail, une coopérative pour les consommateurs pauvres et un cercle d' études ( le Cercle Léon XIII ) pour des ouvriers. Il fit tout cela en poursuivant ses études !
En 1916 il poursuivit son cursus à la faculté catholique de droit ( devenue la faculté libre des lois ). Il fonda alors l' Association Catholique de la Jeunesse Mexicaine ( ACJM ), et un nouveau cercle qui édita le journal : " le Croisé ".
L' année suivante il créa des cercles d' études pour des jeunes ouvriers, des artisans, des typographes. Il appuya l' action de l' archevêque de Guadalajara, Mgr Orozco y Jimenez, qui appelait à des actions de boycott contre des décrets anti-cléricaux.
En 1920 et 1921 il manifesta contre des activistes bolchéviques qui tentaient de rejoindre la cathédrale. C' était un homme courageux qui allait déployer une vertu essentielle en ces temps : la vertu de force, vertu chrétienne souvent oubliée par les hommes d' aujourd' hui. Force d' âme essentielle lorsque les moeurs vont vers la négation de la Foi. Il opposait toujours au vice la vertu, au mensonge la vérité, à la haine l' amour.
Il devint avocat en 1922 et épousa Maria Guadalupe Sanchez Barragan dans l' oratoire de l' ACJM. Il vivait la vertu de pureté sans transiger ni en paroles ni en actes, il vécut ainsi celle de l' état matrimonial. Ils eurent trois filles.
Il s' installa dans un bourg de la région des Altos de Jalisco à Arandas où il défendit la cause des nécessiteux et celle de la paroisse menée par l' abbé de Alba promoteur de la doctrine sociale de l' Eglise.
Le 21 janvier 1923 il pétitionna pour le construction du Christ-Roi à Guanajuato, béni par le délégué apostolique Mgr Filippi qui fut de ce fait expulsé du Mexique.
Ensuite le maire de la ville expulsa Michel Gomez Loza du conseil municipal où il avait été élu et il dû se réfugier pendant un trimestre dans un autre village. Il découvrit à cette époque l' adoration nocturne du Saint Sacrement lorsqu' il eut sa première fille Maria de Jesus.
Lorsqu' en décembre 1924 le gouvernement décida de fermer le séminaire diocésain, les Catholiques menés par Anaclet Gonzalez Flores décidèrent avec Michel Gomez Loza de créer l' Union Populaire pour défendre leurs droits. Ils reçurent alors la médaille Pro Ecclesia et Pontifice de la part du Pape Pie XI.
En juin 1925 l' Institut des Sciences appartenant aux Jésuites fut fermé par les autorités, et de nombreux étudiants arrêtés furent défendus par lui. Elles ne s' en tinrent pas là : le gouvernement central interdit l' Association Catholique de la Jeunesse Mexicaine en février 1926. Il fut emprisonné quelques temps.
C' est alors que les lois iniques Calles entrèrent en vigueur et interdirent de fait le culte catholique.
Le boycott massif et pacifique des entreprises nationalisées et des compagnies d' Etat fut décidé par l' Union Populaire provoquant une chute des ressources de l' Etat. La situation fut telle qu' il ne restait plus qu' à entrer dans la résistance armée face aux persécutions religieuses. Michel accepta d' être le chef civil de la région de los Altos et défendit encore de nombreux prisonniers du gouvernement franc-maçon. Toute la région était en pleine guerre civile.
Anaclet fut tué le 1er avril 1927 et la Ligue Nationale de Défense de la Liberté Religieuse conféra au bienheureux Michel Gomez Loza la charge de gouverneur provisoire de l' Etat de Jalisco. Il obtint l' appui des autorités ecclésiastiques de San Juan de los Lagos et installa une imprimerie pour raffermir les troupes catholiques. Il put rencontrer sa famille de temps en temps, mais ses responsabilités devenaient de plus en plus importantes : tours d' inspection, émissions de décrets et de circulaires, arbitrages, etc...Il dut temporiser l' action du général Gorostieta chef local des Cristeros de Jalisco.
Contrairement aux troupes des Cristeros il n' eut pas l' occasion de se servir d' armes, bien qu' il en eut en sa possession.
En octobre 1927 fut organisée un célébration solennelle de la fête du Christ Roi ( fête étendue par Pie XI qui suivait avec inquiétude les événements à toute l' Eglise catholique ). L' Union Populaire adopta la devise Por Dios y por la Patria ! ( pour Dieu et la Patrie )
Les débuts de 1928 dans la province furent calmes. Elle était acquise à la résistance des Cristeros, et les troupes fédérales reculaient.
En mars il s' établit dans la propriété agricole El Lindero près d' Atotonilco, mais une unité gouvernementale avertie par un traître se rendit sur place. Il fut fusillé le 21 mars 1928...
Son corps fut transféré à Guadalajara où il fut enterré. Ses restes reposent aujourd' hui au sanctuaire de la Guadalupe à côté de ceux de son ami Anaclet Gonzalez Flores.
Comme le déclara un journaliste neutre ( Fernando Diaz ) quelques années ensuite : le bienheureux Michel Gomez Loza " fut un modèle d' amour INTÉGRAL pour la bonne cause, un exemple de fermeté et de consistance, avec une conduite morale confinant à la pureté angélique.
SS Benoît XVI délégua le cardinal José Saraiva
Martins, préfet de la cause des saints, le 20 novembre 2005 à Guadalajara pour
sa béatification.
Liens : http://www.uag.mx/cristeros
http://posadavienahotel.com/galeria39.htm
in English, en espagnol.
Lien sur le bienheureux Anaclet Gonzalez Flores
: http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-6250073.html
SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-6105571.html
Bienheureux Michel GOMEZ LOZA
Nom: GOMEZ LOZA
Prénom: Michel (Miguel)
Pays: Mexique
Naissance: 11.08.1888 à Tepatitlan (Jalisco)
Mort: 21.03.1927 à Atotonilco (Jalisco)
Etat: Laïc, père de famille - Martyr du
groupe 9
martyrs du Mexique (1927-1928) 2
Note: Avocat. Se marie en 1902, père de 3 enfants. Milite avec son
ami Anacleto Gonzales
Flores 2 pour
la justice et la liberté religieuse.
Béatification: 20.11.2005 par Benoît XVI
Cérémonie à Guadalajara (Mexique) présidée par
le Card José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation
pour les causes des Saints
Canonisation
Fête: 20 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n.47
p.1 - n.48 p.2
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Miguel (Michel) Gomez Loza naît le 11 août
1888 à Tepatitlan dans l’État de Jalisco, au Mexique. C’est une
famille de paysans. Encore tout jeune, il s’occupe de sa mère restée veuve. Sa
grande piété ne l’empêche pas de nourrir la légitime et constante ambition de
s’élever au-dessus de sa condition. Au prix de multiples difficultés
il réussit à monter jusqu’à l’université de Morelos où il obtient
une maîtrise en droit. Finalement, il devient avocat à Arandas. C’est un
grand ami d’Anacleto Gonzales
Flores
2 qui
l’attire à Guadalajara où il pourra mieux donner sa mesure. (Notons le parcours
identique de ces deux bienheureux : naissance en 1888, dans une famille
pauvre, profession d’avocat, mariage sur le tard en 1922, enfin, ils exercent,
l’un après l’autre, la fonction de gouverneur catholique de Jalisco) En 1915, avec Anacleto,
il s’engage activement dans l’ACJM (Action Catholique des jeunes
Mexicains) récemment fondée. Il y trouve un terreau favorable pour y
épanouir sa vie morale et son sens social, lui qui, dès sa jeunesse, s’est
attaché à la doctrine sociale de l’Église. En 1919, il organise un Congrès
national d’ouvriers catholiques pour faire un trait d’union entre les ouvriers
d’usine, les employés de commerce et les ouvriers agricoles. Sa condition
d’avocat le conduit à lutter continuellement pour les droits des nécessiteux et
il élève des protestations contre le gouvernement, ce qui lui vaudra d’être
arrêté 59 fois (sic) et de subir de nombreux mauvais traitements. Il se marie
en 1922 avec Maria Guadalupe Sanchez Barragan, dont il a trois enfants.
Lorsque la persécution éclate en 1926, Miguel n’est
pas partisan de la réponse violente ; en bon avocat, il préfère utiliser
tous les moyens légaux possibles et il s’y emploie. En 1927, il adhère à la
“Ligue Nationale pour la Défense de la Liberté Religieuse”. Mais voilà que son
grand ami Anacleto est mis à mort le 1er avril, et il est appelé
par les catholiques à lui succéder comme gouverneur de Jalisco (car dans les
États qui sont aux mains des cristeros, on a établi toute une organisation
civile et ils ont même à leur disposition 300 écoles). Dans cette charge,
l’avocat Miguel Gomez lutte, autant qu’il est en son pouvoir, pour la liberté
et la justice. Bien sûr, il est pourchassé par le gouvernement ; les
troupes fédérales finissent par le découvrir dans un ranch où il séjournait
près d’Atotonilco. C’était le 21 mars 1927. Il meurt le même jour et au même
endroit sous les balles d’un peloton d’exécution.
Pour le contexte historique, voir la fiche du groupe 9 martyrs du Mexique (1927-1928) 2.
Bienheureux Martyrs du Mexique
Joseph Anaclet Gonzales Flores et ses compagnons,
martyrs au Mexique (1927-1928)
Anacleto González Flores, José Dionisio Luis Padilla
Gómez, Jorge and Ramón Vargas González, José Luciano Ezequiel Huerta Gutiérrez,
Salvador Huerta Gutiérrez, Miguel Gómez Loza, Luis Magaña Servín, José
Luis Sanchez del Rio, 14 ans, le plus jeune, et Ángel
Darío Acosta Zurita, ce dernier 3 mois après son ordination.
(biographies - en anglais, en italien, en espagnol - site
du Vatican)
Béatifiés le 20 novembre 2005, cérémonie présidée à la
cathédrale de Guadalajara par le Card
José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les Saints.
"Parmi les droits que défendirent en priorité
Anacleto González et ses compagnons martyrs se trouvait le droit à la liberté
de religion, un droit qui découle de la dignité humaine elle-même. Comme
l'affirme le Concile Vatican II, "cette liberté consiste en ce que tous
les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des
individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de
telle sorte qu'en matière religieuse, nul ne soit forcé d'agir contre sa
conscience ni empêché d'agir, dans de justes limites, en privé comme en public,
seul ou associé à d'autres" (Dignitatis humanae, n. 2)."
..."Nos martyrs doivent également être pour nous
un modèle d'amour inconditionnel envers Dieu et notre prochain. L'exemple de
leur vie et leur intercession doivent nous aider à vivre avec générosité notre
vie, face aux autres, en nous rappelant toujours des paroles de Jésus:
"Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes
frères, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40)."
Homélie
du Cardinal José Saraiva Martins au Stade Jalisco de Guadalajara en la
Solennité du Christ Roi de l'Univers pour la béatification de treize martyrs
mexicains.
Le 20 novembre 2005, après l'Angélus, Benoît XVI a
salué les évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs qui ont participé
en ce dimanche au stade Jalisco de Guadalajara (Mexique) à la béatification de
treize martyrs de la persécution religieuse du siècle dernier dans ce pays.
Trois d'entre eux étaient prêtres et dix laïcs. Le Cardinal José Saraiva
Martins, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, a présidé la
cérémonie.
Après avoir rappelé le nom de ces martyrs, Anacleto González Flores et sept compagnons, José Trinidad Rangel, Andrés Solá Molist, Leonardo Pérez, Darío Acosta Zurita et José Sánchez del Rio, âgé de 14 ans, le Pape a réaffirmé qu'ils "ont affronté le martyre pour défendre leur foi chrétienne".
"En ce jour, fête du Christ-Roi, qu'ils ont
invoqué au moment suprême de lui donner leur vie -a affirmé le Pape- les
nouveaux bienheureux sont pour nous un exemple permanent et un encouragement à
donner un témoignage cohérent de notre propre foi dans la société
actuelle". Source (VIS 051121 (330)
Le bienheureux José Luis Sanchez del Rio mérite une
mention spéciale; fervent apôtre au milieu des enfants de son village. Malgré
sa jeunesse, il est accepté en 1927 dans les rangs des cristeros où il continue
son apostolat et meurt martyr, n'ayant pas encore 15 ans. (source: abbaye saint
Benoît)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saints/10226/Bienheureux-Martyrs-du-Mexique.html
Blessed Miguel Gómez Loza
Profile
Married layman in the archdiocese of Guadalajara. Martyred in the Mexican Revolution.
Born
- 22 June 2004 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-miguel-gomez-loza/
Bl. Michael Gomez Loza, layman
Born 1888. Beatified after publication of 2004 Roman Martyrology. Joseph Anacleto Gonzalez Flores, Joseph Dionisius Louis Padilla Gómez, George and Ramón Vargas González, Joseph Luciano Ezekiel Huerta Gutiérrez, Salvador Huerta Gutiérrez, Michael Gómez Loza, Louis Magaña Servín, Joseph Sánchez del Río and Fr Ángel Darío Acosta Zurita
From vatican.va:
Miguel Gómez Loza was born on 11 August 1888 in Tepatitlán, Jalisco, Mexico. From a young age he had a strong love for God and a great devotion to the Blessed Mother.
When he was 26 Miguel entered the University of Morelos where he earned a law degree, and eventually opened an office in Arandas as an attorney.
In 1915 he became a member of the ACJM, and in 1919 he established a national congress of Catholic workers to unify industry workers, commercial employees and agricultural labourers. He also worked tirelessly to defend the rights of the needy, which caused him to be arrested 59 times for organizing protests against the Government.
In 1922 Miguel married María Guadalupe Sánchez Barragán and they had three children.
Miguel joined the "National League for the Defence of Religious Freedom" in 1927, but believed in non-violence in order to resist the persecution. After the death of Anacleto, he was appointed by Catholics as Governor of Jalisco and strove by all the means at his disposal to defend liberty and justice.
By March of 1928, Miguel was living on a ranch near Atotonilco. On 21 March, federal forces who had been hunting for him discovered his whereabouts; he was executed by firing squad the same day.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/martyrology_entry.php?n=6848
Beato Michele Gomez Loza Laico e martire
>>> Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
Tepatitlán, Messico, 11 agosto 1888 – Atotonilco, Messico, 21 marzo 1928
Nasce a Tepatitlán, Messico, l'11 agosto 1888, figlio di contadini. Da bambino aiuta sua madre rimasta vedova. Diventa un instancabile promotore della dottrina sociale della Chiesa e nelle fila dell'Associazione cattolica della gioventù messicana trova l'ambiente adatto alla sua formazione religiosa e morale. Pur tra mille difficoltà, Miguel si iscrive alla facoltà di giurisprudenza e diventa avvocato. Difendere i diritti dei bisognosi, per tale ragione viene arrestato cinquantanove volte e molte altre viene picchiato. Nel 1922 si sposa con María Guadalupe Sánchez Barragán: dal matrimonio nascono tre figli. Nel 1927, durante la persecuzione religiosa messicana, Miguel si unisce alla Lega in difesa della libertà religiosa, utilizzando tutti i mezzi pacifici consentiti per resistere agli attacchi dello Stato alla libertà di fede. Accetta la nomina di governatore di Jalisco, conferitogli dai cattolici della resistenza ma, perseguitato dalle forze federali, viene catturato e fucilato il 21 marzo 1928. È stato beatificato il 20 novembre 2005 da Benedetto XVI. (Avvenire)
Miguel Gómez Loza nacque a Tepatitlán l’11 agosto 1888, figlio di contadini. Sin da bambino si occupò di sua madre, rimasta vedova, nel paese di Paredones. Nutrì però sempre il desiderio di superare se stesso nel campo della scienza e delle virtù. Sin da giovane fu un instancabile promotore della dottrina sociale della Chiesa. Insieme al suo grande amico Anacleto González Flores, nelle fila dell’Associazione Cattolica della Gioventù Messicana (ACJM), trovò l'ambiente adatto alla sua formazione religiosa e morale e al suo anelito apostolico.
Pur affrontando mille difficoltà, Miguel si iscrisse alla Facoltà di Giurisprudenza e divenne così avvocato. Uomo coraggioso, dalle profonde convinzioni, nulla lo spaventò mai nei suoi propositi, sapendo infatti che erano giusti, leciti e dovuti. Per difendere i diritti dei bisognosi, fu arrestato cinquantanove volte e molte altre fu malmenato. Nel 1922 si sposò con María Guadalupe Sánchez Barragán. Da questo matrimonio nacquero tre figli.
Nel 1927, durante la persecuzione religiosa messicana, Miguel si unì alla Lega in Difesa della Libertà Religiosa, utilizzando tutti i mezzi pacifici consentiti per resistere agli attacchi dello Stato alla libertà di fede. Per difendere la libertà e la giustizia, accettò la nomina di Governatore di Jalisco, conferitogli dai cattolici della resistenza. Perseguitato dalle forze federali, fu infine catturato e fucilato presso Atotonilco il 21 marzo 1928.
Miguel Gómez Loza è stato beatificato il 20 novembre 2005, sotto il pontificato di Benedetto XVI, insieme con altre vittime della medesima persecuzione.
Autore: Fabio Arduino
Miguel Gómez Loza, Beato
Mártir laico, Marzo 21
Nació en Tepatitlán, Jalisco, el 11 de agosto de 1888.
Hijo de campesinos, desde su niñez hasta su juventud cuidó de su madre, viuda, en la modesta aldea de Paredones; sin embargo, nunca abandonó el deseo de superarse en ciencia y en virtud. Desde su juventud fue promotor incansable de la doctrina social de la Iglesia.
Junto con su entrañable amigo Anacleto González, en las filas de la Asociación católica de la juventud mexicana, de Guadalajara, encontró escuela y cátedra para su formación religiosa y moral, y para sus ansias apostólicas.
Sorteando mil dificultades, ingresó a la Escuela libre de Derecho, perseverando en sus estudios hasta concluir la carrera de derecho. Hombre intrépido, de convicciones, nada le arredraba en sus propósitos cuando estos eran justos, lícitos y debidos. Por defender los derechos de los necesitados, cincuenta y nueve veces fue encarcelado, y muchas veces golpeado.
En 1922 contrajo matrimonio con María Guadalupe Sánchez Barragán. De su matrimonio le nacieron tres hijas.
En 1927, durante la persecución religiosa contra la Iglesia, Miguel se unió a la Liga defensora de la libertad religiosa, empleando todos los medios pacíficos permitidos para resistir los ataques del Estado a la libertad de credo.
Para defender la libertad y la justicia, aceptó el nombramiento de gobernador de Jalisco, conferido por los católicos de la resistencia. Perseguido por las fuerzas federales, fue acribillado por el ejército federal, cerca de Atotonilco el Alto, Jalisco, el 21 de marzo del año 1928.
Para ver más sobre sus compañeros mártires haz "click" AQUI
Reproducido por autorización de Vatican.va
SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/35906/miguel-gmez-loza-beato.html#modal
Beato Miguel Gómez Loza, 21 de marzo
Impulsor de la prensa católica
MARZO 20, 2020 09:00ISABEL ORELLANA VILCHESTESTIMONIOS
DE LA FE
“Laico mexicano, mártir de Cristo Rey. Junto al
beato Anacleto González lideró la asociación católica. Fue impulsor de la
prensa católica; fundó la sociedad de Propagación de la Buena Prensa”
La intensa vida de este laico, altamente comprometido
con la Iglesia, se inició el 11 de agosto de 1888 en Paredones, Jalisco,
México, en el seno de una humilde familia de campesinos. La exquisita tutela
ejercida con su madre Victoriana, unida a un infinito agradecimiento por
haberle dado la vida, hizo que él y Elías, el primogénito y su único hermano,
alteraran el orden de sus apellidos cuando ya el cabeza de familia había muerto
y Elías se disponía a ingresar en el seminario. También influyó en las
decisiones que Miguel tuvo que tomar relacionadas con su futuro, en particular
sus estudios, ya que eso suponía tener que abandonar la aldea donde vivían y
dejar sola a la madre que dependía de él. Un gesto que da idea de la
sensibilidad de este gran hombre, que iba a coronar con su sangre su amor por
Cristo y la Iglesia.
Era valeroso, audaz, creativo, apasionado, coherente y
fiel. No le costó acceder a misiones de responsabilidad dentro de los
movimientos defensores de la Iglesia. Hermanado con el también beato Anacleto
González, ambos lideraron la Asociación católica siendo referentes ineludibles
para los jóvenes mexicanos. La huella que había dejado en su parroquia como
acólito, catequista y sacristán, unida a su actividad como promotor de acciones
que repercutían en el bien de los vecinos, como el establecimiento de cajas de
ahorros, ponían de relieve su valía.
Ingresó en el seminario de Guadalajara, que abandonó
al constatar que no tenía vocación para el sacerdocio, y cursó derecho. Pero,
poco antes, en 1913, marcando una época de febril actividad se afilió al
Partido Católico Nacional y al grupo estudiantil de La Gironda. Anacleto y él,
que fueron parejos casi hasta en la muerte, se vincularon a la Congregación
Mariana del Santuario de San José de Gracia y asumieron la dirección de la
Unión Latinoamericana, que se había creado entonces. Hombre idealista, llevado
de su pasión y ardor apostólico, Miguel no dudaba en enfrentarse a quien se
pusiera en contra de los principios cristianos. Eso le acarreó disgustos y
contratiempos, entre otros, un arresto. Siendo estudiante universitario en
Morelos el celo que le caracterizaba le llevó a mostrar su frontal oposición a
las tesis sostenidas por un partidario del presidente Juárez. Si había que ir
lejos, lo hacía. Esa fue la tónica de su vida.
Impulsó la prensa católica y fundó la sociedad de
Propagación de la Buena Prensa. Siendo uno de los instauradores de la
Asociación católica de la juventud mexicana, desde ella siguió promoviendo
numerosas acciones sociales y editoriales marcadas por la aparición de diversas
publicaciones. Su papel activo en defensa de la fe eclesial seguía
ocasionándole problemas, en este caso, profesionales. De hecho, no logró que
avalaran sus estudios con el título acreditativo correspondiente. Aún así, continuó
luchando sin desmayo.
Contrajo matrimonio con Mª Guadalupe Sánchez Barragán
a finales de 1922. De él nacerían tres hijas. Establecido con su familia en los
Altos de Jalisco se integró en la parroquia y desplegó su buen hacer entre los
vecinos, granjeándose su respeto y afecto. Fue testigo de la bendición de la
primera piedra del monumento dedicado a Cristo Rey que pensaba erigirse en
Guanajuato. Ello se produjo en un momento difícil desde el punto de vista
político, que fue derivando progresivamente a situaciones de alta incomodidad y
serio riesgo para su vida. Sufrió el destierro instigado por el alcalde de
Arandas, de manera arbitraria e injusta, sin que mediara juicio alguno. Durante
tres meses tuvo que afincarse en Jalpa de Cánovas siendo, como siempre,
ardiente y activo promotor de los valores cristianos.
De regreso a Guadalajara ingresó en la Adoración
Nocturna del Santísimo Sacramento. Cuando en 1924 el gobernador de Jalisco
decretó el cierre del seminario, tuvo en Miguel un bravo competidor a través de
la Unión Popular fundada por él junto a Anacleto en 1925. Llegó a oídos de la
Santa Sede su excepcional labor y le otorgó la cruz Pro Ecclesia et Pontifice,
siendo galardonados también sus compañeros. En febrero de 1926 volvió a ser
encarcelado y prosiguió una encendida labor apostólica orando junto a los
reclusos y difundiendo la Palabra de Dios. En abril salía de la cárcel, cuando
fue nuevamente apresado por la policía secreta. En ese instante se libró, puede
que hasta de una muerte segura, por la mediación ejercida por un puñado de
amigos. Una vez se vio en la calle lideró un movimiento de jóvenes afines a la
Unión Popular que partieron dispuestos a todo con el fin de establecer sus
principios en distintos lugares. Todo ello en medio de una precariedad
económica seria, impuesta por el boicot del que eran objeto.
El hermano de Miguel falleció a finales de diciembre
de 1926. Y en enero del año siguiente éste partió hacia los Altos. Se unió a
una vía de resistencia pacífica contra el estado, que se había empeñado en
poner contra las cuerdas a los seguidores de Cristo. Nombrado gobernador de
Jalisco en abril de 1927, se estableció en la Presa de López sosteniendo con
firmeza la fe de la gente, al tiempo que mantenía activa la revista “Glaudium”.
Hizo de comisario castrense entre los afiliados del movimiento que presidía, y
congregó a los cristeros en octubre de ese año para celebrar unidos la
festividad de Cristo Rey.
En los primeros meses de 1928 el modo de sostener la
resistencia emprendida por los católicos parecía estar más o menos bajo
control. Sin embargo, el 21 de marzo, hallándose en un lugar cercano a
Atotonilco, no pudo impedir que unos militares federales le asesinaran
acribillado a balazos por el pecho y por la espalda, junto a su secretario
Dionisio Vázquez. Antes intentó destruir la documentación que revelaba la
identidad de los integrantes que conformaban su grupo. Fue beatificado el 20 de
noviembre de 2005 junto a otros mártires mexicanos incluido Anacleto.
MARZO 20, 2020 09:00TESTIMONIOS DE LA FE
About Isabel Orellana Vilches
Isabel Orellana Vilches Misionera idente. Doctora en Filosofía por la Universidad Autónoma de Barcelona con la tesis Realismo y progreso científico en la epistemología popperiana. Ha cursado estudios de teología en la Universidad Pontificia de Salamanca. Con amplia actividad docente desde 1986, ha publicado libros como: Realismo y progreso científico en la epistemología popperiana, Universitat Autònoma de Barcelona, 1993; El evangelio habla a los jóvenes, Atenas, Madrid, 1997; Qué es... LA TOLERANCIA, Paulinas, Madrid, 1999; Pedagogía del dolor. Ensayo antropológico, Palabra, Madrid, 1999; En colaboración con Enrique Rivera de Ventosa (†) OFM. Cap. San Francisco de Asís y Fernando Rielo: Convergencias. Respuestas desde la fe a los interrogantes del hombre de hoy, Universidad Pontificia, Salamanca, 2001; La "mirada" del cine. Recursos didácticos del séptimo arte. Librería Cervantes, Salamanca, 2001; Paradojas de la convivencia, San Pablo, Madrid, 2002; En la Universidad Técnica Particular de Loja, Ecuador, ha publicado: La confianza. El arte de amar, 2002; Educar para la responsabilidad, 2003; Apuntes de ética en Karl R. Popper, 2003; De soledades y comunicación, 2005; Yo educo; tú respondes, 2008; Humanismo y fe en un crisol de culturas, 2008; Repensar lo cotidiano, 2008; Convivir: un constante desafío, 2009; La lógica del amor, 2010; El dolor del amor. Apuntes sobre la enfermedad y el dolor en relación con la virtud heroica, el martirio y la vida santa. Seminario Diocesano de Málaga, 2006 y Universidad Técnica Particular de Loja, Ecuador (2007). Cuenta con numerosas colaboraciones en obras colectivas, así como relatos, cuentos, fábula y novela juvenil, además de artículos de temática científica, pedagógica y espiritual, que viene publicando en distintas revistas nacionales e internacionales. En 2012 culminó el santoral Llamados a ser santos y poco más tarde Epopeyas de amor prologado por mons. Fernando Sebastián. Es la biógrafa oficial del fundador de su familia espiritual, autora de Fernando Rielo Pardal. Fundador de los Misioneros Identes, Desclée de Brouwer, Bilbao, 2009. Culmina la biografía completa. Tiene a su cargo el santoral de ZENIT desde noviembre de 2012.
SOURCE : https://es.zenit.org/articles/beato-miguel-gomez-loza-21-de-marzo-7/