Santuario
dell'Addolorata di Castelpetroso
La Vierge s’est manifestée de nombreuses fois en Europe. Cependant, si les apparitions de Lourdes ou Fatima sont très connues, ce n’est pas le cas de celles d’Italie. En cette fin d’année, I.MEDIA vous propose de découvrir sept de ces apparitions. Aujourd’hui, Notre-Dame des sept douleurs, apparue à deux paysannes, le 22 mars 1888, près de Castelpetroso, dans le sud de l’Italie. : https://www.cath.ch/newsf/italie-la-vierge-apparait-transpercee-de-glaives-4-5/
RENCONTRE AVEC LES JEUNES DES
DIOCÈSES DES ABRUZZES ET DU MOLISE
DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS
Esplanade du
sanctuaire de Castelpetroso
Samedi 5 juillet 2014
Chers jeunes, bon après-midi!
Je vous remercie pour votre présence nombreuse et
joyeuse. Je remercie Mgr Pietro Santoro pour son service à la pastorale des
jeunes; et merci à toi, Sara, qui as été la porte-parole des espérances et des
préoccupations des jeunes des Abruzzes et du Molise.
L’enthousiasme et le climat de fête que vous savez
créer sont contagieux. L’enthousiasme est contagieux. Mais savez-vous d’où
vient ce mot: enthousiasme? Il vient du grec et signifie «avoir
quelque chose de Dieu à l’intérieur» ou «être à l’intérieur de Dieu».
L’enthousiasme, quand il est sain, démontre cela: que quelqu’un a quelque chose
de Dieu à l’intérieur et l’exprime joyeusement. Soyez ouverts —
avec cet enthousiasme — à l’espérance et désireux de plénitude, désireux
de donner une signification à votre avenir, à votre vie tout entière,
d’entrevoir le chemin adapté à chacun de vous et de choisir la voie qui vous
apporte la sérénité et la réalisation humaine. Un chemin adapté, choisir la
voie... que signifie cela? Ne pas rester immobile — un jeune ne peut pas rester
immobile! — et marcher. Cela indique aller vers quelque
chose; car quelqu’un peut bouger et ne pas être une personne qui avance,
mais un «errant», qui tourne, tourne, tourne toute sa vie... Mais la vie n’est
pas faite pour «tourner», elle est faite pour «avancer»,
et cela est votre défi.
D’un côté, vous êtes à la recherche de ce qui
compte vraiment, qui reste stable dans le temps et qui est définitif,
vous êtes à la recherche de réponses qui illuminent votre esprit et réchauffent
votre cœur, pas seulement l’espace d’un matin ou pour un bref bout de chemin,
mais pour toujours. La lumière dans le cœur pour toujours, la lumière dans
l’esprit pour toujours, le cœur réchauffé pour toujours, de manière définitive.
D’autre part, vous éprouvez la forte crainte de vous tromper — c’est vrai celui
qui avance peut se tromper —, vous éprouvez la peur de vous laisser
trop prendre par les choses — vous l’avez sentie, tant de fois —, la
tentation de laisser toujours ouverte une petite issue, qui au besoin puisse
toujours ouvrir de nouveaux scénarios et possibilités. Je vais dans cette
direction, je choisis cette direction, mais je laisse cette porte ouverte: si
cela ne me plaît pas, je reviens et je m’en vais. Cet aspect provisoire ne fait
pas du bien; il ne fait pas du bien parce qu’il fait venir l’obscurité dans
l’esprit et un cœur froid.
La société contemporaine et ses modèles culturels
dominants — par exemple la «culture du provisoire» — n’offrent pas un
climat favorable à la formation de choix de vie stables avec des liens solides,
construits sur un roc d’amour, de responsabilité plutôt que sur le sable de
l’émotion du moment. L’aspiration à l’autonomie individuelle est poussée au
point de mettre toujours tout en discussion et de briser avec une relative
facilité des choix importants et longuement pondérés, des parcours de vie
librement entrepris avec engagement et dévouement. Cela alimente la
superficialité dans la prise des responsabilités, car au plus profond de l’âme,
celles-ci risquent d’être considérées comme quelque chose dont on peut le cas
échéant se libérer. Aujourd’hui je choisis cela, demain je choisis cette autre
chose... je vais où souffle le vent; ou bien quand mon enthousiasme finit, mon
envie, j’entreprends une autre route... Et ainsi on fait «tourner» sa vie, qui
ressemble à un labyrinthe. Mais le chemin n’est pas un labyrinthe! Quand vous
vous retrouvez à tourner dans un labyrinthe, en prenant par ici, en prenant par
là, en reprenant par là... arrêtez-vous! Cherchez le fil pour sortir du
labyrinthe; cherchez le fil: on ne peut pas brûler sa vie en tournant.
Toutefois, chers jeunes, le cœur de l’être humain
aspire à de grandes choses, à des valeurs importantes, à des amitiés profondes,
à des liens qui se fortifient dans les épreuves de la vie au lieu de se briser.
L’être humain aspire à aimer et à être aimé. Cela est notre aspiration la plus
profonde: aimer et être aimés; et cela, définitivement. La culture du
provisoire n’exalte pas notre liberté, mais nous prive de notre véritable
destin, des objectifs les plus vrais et authentiques. C’est une vie en
morceaux. Il est triste d’arriver à un certain âge, de regarder le chemin que
nous avons parcouru et de constater qu’il a été fait avec des morceaux
différents, sans unité, sans caractère définitif: entièrement provisoire... Ne
vous laissez pas voler le désir de construire de grandes choses solides dans
votre vie! C’est cela qui vous fait aller de l’avant. Ne vous contentez pas de
petits objectifs! Aspirez au bonheur, ayez-en le courage, le courage de sortir
de vous-mêmes, de jouer en plénitude votre avenir avec Jésus.
Seuls nous ne pouvons pas y arriver. Face à la
pression des événements et des modes, nous ne réussirons jamais à trouver seuls
la bonne voie, et même si nous la trouvions, nous n’aurions pas la force
suffisante pour persévérer, pour affronter les montées et les obstacles
imprévus. Et ici se présente l’invitation du Seigneur Jésus: «Si tu veux...
suis-moi». Il nous invite pour nous accompagner sur le chemin, non pour nous
exploiter, non pour nous rendre esclaves, mais pour nous rendre libres. Dans
cette liberté, il nous invite pour nous accompagner sur le chemin. C’est ainsi.
Ce n’est qu’avec Jésus, en le priant et en le suivant que nous trouvons
une vision claire et la force de la mener de l’avant. Il nous aime
définitivement, il nous a choisis définitivement, il s’est donné définitivement
à chacun de nous. Il est notre défenseur et notre frère aîné et il sera notre
unique juge. Comme il est beau de pouvoir affronter les hauts et les bas de
l’existence en compagnie de Jésus, d’avoir avec nous sa Personne et son
message! Il n’ôte pas l’autonomie ou la liberté; au contraire, en fortifiant
notre fragilité, il nous permet d’être vraiment libres, libres de faire le
bien, forts de continuer à le faire, capables de pardonner et capables de
demander pardon. C’est Jésus qui nous accompagne, ainsi est le Seigneur!
Un mot que j’aime répéter, car nous l’oublions
souvent: Dieu ne se lasse pas de pardonner. Et cela est vrai! Son amour est si
grand qu’il est toujours proche de nous. C’est nous qui nous lassons de
demander pardon, mais Lui pardonne toujours, toutes les fois que nous le lui
demandons.
Il pardonne définitivement, il efface et oublie
notre péché si nous nous adressons à Lui avec humilité et confiance. Il nous
aide à ne pas nous décourager dans les difficultés, à ne pas les considérer
comme insurmontables; et alors, en ayant confiance en Lui, vous jetterez à
nouveau les filets pour une pêche surprenante et abondante, vous aurez le
courage et l’espérance pour affronter également les difficultés dérivant des
effets de la crise économique. Le courage et l’espérance sont des qualités de
tous, mais elles appartiennent en particulier aux jeunes: courage et espérance.
L’avenir est assurément entre les mains de Dieu, les mains d’un Père
providentiel. Cela ne signifie pas nier les difficultés et les problèmes, mais
les considérer, eux oui, comme provisoires et surmontables. Les difficultés,
les crises, avec l’aide de Dieu et la bonne volonté de tous peuvent être
surmontées, vaincues, transformées.
Je ne veux pas finir sans dire un mot sur un
problème qui vous touche, un problème que vous vivez actuellement: le chômage.
Il est triste de trouver des jeunes «ni-ni». Que signifie ce «ni-ni»? Ni ils
n’étudient, parce qu’ils ne peuvent pas, ils n’en ont pas la possibilité, ni ils
ne travaillent. Et cela est le défi que nous devons tous vaincre de manière
communautaire. Nous devons aller de l’avant pour vaincre ce défi! Nous ne
pouvons pas nous résigner à perdre toute une génération de jeunes qui n’ont pas
la grande dignité du travail! Le travail nous donne la dignité, et nous devons
tous faire notre possible afin que l’on ne perde pas une génération de jeunes.
Développer notre créativité, pour que les jeunes ressentent la joie de la dignité
qui vient du travail. Une génération sans travail est une future défaite pour
la patrie et pour l’humanité. Nous devons lutter contre cela. Et nous aider les
uns les autres à trouver une voie apportant des solutions, une aide, une
solidarité. Les jeunes sont courageux, je l’ai dit, les jeunes ont l’espérance
et — troisièmement — les jeunes ont la capacité d’être solidaires. Et ce
mot solidarité est un mot que l’on n’aime pas entendre dans le
monde d’aujourd’hui. Certains pensent qu’il s’agit d’un gros mot. Non ce n’est
pas un gros mot, c’est un mot chrétien: aller de l’avant avec
notre frère pour l’aider à surmonter les problèmes. Courageux, avec espérance
et avec solidarité.
Nous sommes rassemblés devant le sanctuaire
de la Vierge des Douleurs, érigé sur le lieu où deux jeunes filles de cette
terre, Fabiana et Serafina, eurent en 1888 une vision de la Mère de Dieu alors
qu’elles travaillaient dans les champs. Marie est mère, elle nous secourt
toujours: quand nous travaillons et quand nous sommes à la recherche d’un
travail, quand nous avons les idées claires et quand nous sommes confus, quand
la prière naît spontanément et quand notre cœur est sec: Elle est toujours là
pour nous aider. Marie est la Mère de Dieu, notre mère et la mère de l’Eglise.
Tant d’hommes et de femmes, de jeunes et de personnes âgées se sont adressées à
Elle pour la remercier et implorer une grâce. Marie nous conduit à Jésus, et
Jésus nous donne la paix. Ayons recours à Elle avec confiance dans son aide,
avec courage et espérance. Que le Seigneur bénisse chacun de vous, sur votre
route, sur votre chemin de courage, d’espérance et de solidarité. Merci!
Maintenant prions la Vierge tous ensemble: Je vous
salue Marie...
[Bénédiction]
S’il vous plaît, je vous demande de prier pour moi:
s’il vous plaît, faites-le! Et n’oubliez pas: «avancer dans votre vie», ne
jamais «tourner dans la vie»! Merci!
©
Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Mary of the Day (March 22, 1888) – The Apparition of Our Sorrowful Mother in Castelpetroso (Isernia-Molise)
9
The First Apparition
Here too, as in Lourdes and Fatima, our Lady chose the humble: Bibiana Cicchino, thirty-five, simple and honest peasant, born and resident in Castelpetroso, and Serafina Valentino, thirty-four, also a native and resident of Castelpetroso.
On 22 March 1888, while looking for a missing lamb, Bibiana, attracted by the blaze that emanates from a cave, approaches it, and immediately finds herself immersed in a celestial vision: The Virgin half-kneeling, with her hands extended and his eyes turned to heaven is there, in the act of imploring and offering; at his feet lies Jesus dead covered with blood and sores.
Here too, as in Lourdes and Fatima, our Lady chose the humble: Bibiana Cicchino, thirty-five, simple and honest peasant, born and resident in Castelpetroso, and Serafina Valentino, thirty-four, also a native and resident of Castelpetroso.
On 22 March 1888, while looking for a missing lamb, Bibiana, attracted by the blaze that emanates from a cave, approaches it, and immediately finds herself immersed in a celestial vision: The Virgin half-kneeling, with her hands extended and his eyes turned to heaven is there, in the act of imploring and offering; at his feet lies Jesus dead covered with blood and sores.
His wish is in harmony with that of Bishop Palmieri:
the construction of a sacred building in honor of Our Lady is one of the
central points of the development program that Msgr. Palmieri is drafting for
“Cesa tra Santi”. The Holy Father, informed by the Bishop of the initiative,
approves and blesses. Acquaderni, after making an agreement with the Bishop,
begins his work of penetration and sensitization for the construction of the
Sanctuary. The movement spreads like wildfire. In early February 1890 Eng. Francesco
Gualandi of Bologna, in charge of the design of the temple, already delivers
the project and the drawings. Beginning the preliminary work for laying the
first cornerstone and 28 September 1890 in the presence of about thirty
thousand people, in an atmosphere of joy, intense prayer, faith and fervent
expectation, Bishop Palmieri, during a very solemn celebration, places the
first cornerstone that marks the beginning of the construction.
The message of the Our
Sorrowful Mother of Castelpetroso.
SOURCE : https://immaculate.one/mary-of-the-day-march-22-1888-the-apparition-of-our-sorrowful-mother-in-castelpetroso-isernia-molise#.XneFSvnhDIU
MARIAN
APPARITIONS – Castelpetroso, Italy
Our Lady of Sorrows (Castelpetroso,
Italy)
History
Description
Approval
Le Apparizioni più conosciute e riconosciute tali dalla Chiesa, sono: quella di Caravaggio nel 1432, alla contadina Giovannetta de’ Vacchi; quella di Guadalupe in Messico all’indio s. Juan Diego nel 1548; quella del 1830 a Parigi, alla suora Figlia della Carità, s. Caterina Labouré; quella di La Salette in Francia nel settembre 1846, ai due pastorelli Maximin Giraud e Mélanie Calvat; quella di Lourdes nel 1858 all’umile santa Bernadetta Soubirous; quella di Fatima nel 1917 ai tre pastorelli Lucia dos Santos, Giacinta e Francesco Marto.
A queste bisogna aggiungere l’apparizione della Madonna del 22 marzo 1888, ripetutasi anche il 1° aprile in una zona impervia del Comune di Castelpetroso (Isernia) nel Molise
Anche questa volta, come in tutte le altre apparizioni, la Vergine si rivela a delle persone umili, che in questo caso furono due contadine del paese suddetto, Bibiana Cicchino e Serafina Valentino.
Raccontiamo in breve l’evento; le due contadine Bibiana di 35 anni e Serafina di 34, nubili, il 22 marzo 1888 si trovano sul fianco del Monte Patalecchia, nella piccola e sperduta frazione ‘Cesa tra Santi’, del piccolo e pittoresco paese di Castelpetroso, arroccato su un colle roccioso ad 872 m. sul livello del mare, fra i bacini dei fiumi Biferno e Volturno; sono alla ricerca di un agnellino, disperso mentre loro erano occupate a zappare un pezzo di terra, quando Bibiana viene attirata da uno sfolgorio che proviene da una grotta, avvicinatosi vede da una fenditura, con stupore una visione celeste; la Vergine semi inginocchiata, con le mani allargate e gli occhi rivolti al cielo, sta in atteggiamento d’implorazione e di offerta, ai suoi piedi giace Gesù morto, steso e coperto di sangue e piaghe.
Serafina invece non vede nulla, ma dieci giorni dopo, il 1° aprile festa di Pasqua, ritornate sul luogo, l’apparizione si ripete e questa volta anche Serafina può vederla. La Vergine non parla né lascia messaggi.
La notizia dell’apparizione si diffonde subito in Castelpetroso e man mano in tutti i paesi e regioni vicine, provocando l’affluire di folle di pellegrini commossi, diretti alla grotta di ‘Cesa tra Santi’.
Non bisogna dimenticare che pochi decenni prima, la Madonna era apparsa a La Salette a due pastorelli e a Lourdes, suscitando nel mondo cattolico dell’Ottocento, una grande emozione e tanto fervore e risveglio spirituale, che dura tuttora.
Ora avveniva anche nel povero e montuoso Molise e già pochi giorni dopo a ‘Cesa tra Santi’, in un solo giorno, arrivarono circa 4.000 pellegrini, più del doppio degli abitanti di Castelpetroso. La Chiesa non poteva non essere coinvolta e informato dei fatti, il vescovo di Bojano, nella cui diocesi ricadeva Castelpetroso, mise subito sotto il controllo ecclesiastico il luogo delle apparizioni, e nello stesso tempo indisse una prima istruttoria, onde effettuare indagini sulle presunte apparizioni.
Qualche mese dopo, lo stesso papa Leone XIII, lo incaricò di effettuare una ricognizione alla grotta delle Apparizioni, per conto della Santa Sede e così il 26 settembre 1888 il vescovo mons. Francesco Palmieri, si recò alla grotta e raccoltasi in preghiera, anch’egli ebbe la grazia di vedere la Vergine nella posa descritta dalle due contadine.
La sua successiva relazione, esclude fenomeni d’isterismo o di illusione, ed accetta le Apparizioni come fenomeni di un disegno divino. La stampa dell’epoca, diede ampio risalto ai fenomeni di Castelpetroso, prima fra tutti la rivista mariana: “Il Servo di Maria” di Bologna, che continuò anche in seguito ad interessarsi sulle novità che si registravano nel Molise.
Anzi il direttore della rivista, Carlo Acquaderni, (fratello di Giovanni Acquaderni, fondatore nel 1867 dell’Azione Cattolica maschile) nel novembre del 1888 si recò alla rupe benedetta, insieme al figlio Augusto, irrimediabilmente condannato a morire per la tubercolosi ossea, allora incurabile; con la fede del padre disperato, aveva la speranza di una guarigione miracolosa e il suo desiderio, avvalorato da una fede sincera, salda, vera, venne esaudito e Augusto guarì miracolosamente, dopo che ambedue videro dalla solita crepa della roccia, la stessa visione all’interno della grotta e dopo aver bevuto l’acqua sgorgata da una piccola polla, nei pressi della rupe, dopo le prime Apparizioni.
Da quel giorno Carlo Acquaderni diventò l’alfiere ed il promotore, in sintonia con il vescovo Palmieri, di fare erigere una cappella o un oratorio sul luogo sacro. Negli anni successivi, altre persone influenti o semplici fedeli, poterono vedere la stessa Apparizione, dalla fenditura sovrastante la grotta, sempre avvolta all’interno da una luce sfolgorante.
Il papa informato dal vescovo, approvò l’idea e il direttore attraverso la sua rivista, cominciò un’opera d’informazione, sensibilizzazione, raccolta di fondi, per la costruzione di un Santuario e già nel febbraio 1890 l’ing. Francesco Gualandi di Bologna, avuto l’incarico, consegnò il progetto ed i disegni del nuovo Tempio.
Data l’asperità del luogo, non facilmente accessibile, si decise di costruire il Santuario un po’ più giù, verso la base del monte; la prima pietra fu posta il 28 settembre 1890, dal vescovo Francesco Palmieri, alla presenza di circa 30.000 fedeli, in un’atmosfera d’intensa fede e di gioia.
Sul luogo delle Apparizioni, invece nel 1948 fu eretta una cappella in pietra, che sostituì l’originaria costruzione in legno.
Il Santuario dell’Addolorata fu costruito con le offerte dei fedeli, il grande impegno architettonico dell’opera, la povertà della zona e della diocesi, fece sì che per la costruzione si alternarono tempi di intenso e veloce lavoro e altri di interruzione e crisi economica.
Ma la Provvidenza ha messo il Suo intervento e sia pur impiegando più di 80 anni, il Santuario si poté considerare finito e quindi consacrato il 21 settembre 1975. Intanto il 6 dicembre 1973, papa Paolo VI con un suo decreto, aveva proclamata la Vergine Addolorata di Castelpetroso, celeste Patrona del Molise.
Il Santuario che si staglia sul fianco del monte Patalecchia, a 8oo mt. sul livello del mare, è magnifico nella struttura e nel suo apparire isolato tutto in pietra bianca locale, specie per chi proviene dalla Statale che da Isernia conduce a Campobasso e oltre.
La pianta del Tempio, simboleggia un cuore (parte centrale) trafitto dalle sette spade dei dolori di Maria, rappresentate dalle sette cappelle poste a raggiera; lo stile è neogotico e tutto, esterno ed interno, invita al raccoglimento; nella Cappella maggiore vi è il trono dell’Addolorata con Gesù morto, nell’atteggiamento visto nelle Apparizioni, che è quello del dolore corredentivo di Maria, la sofferenza che le lacera il cuore e la sua offerta di madre sublime ed eroica.
La cupola, le guglie, i campanili, gli archi, i mosaici, le vetrate, l’organo, i marmi pregiati e poi la statua in bronzo riproducente l’Apparizione, la grande Croce monumentale di sette metri, la recente scultorea “Via Matris”, è tutto un inno artistico in omaggio alla Vergine, che pur tacendo, con la sua posizione di offerta al Padre del suo Figlio, ha detto più che se avesse parlato.
Del resto queste sue Apparizioni silenziose di Castelpetroso, possono essere associate al fenomeno prodigioso delle lacrime versate dalla statuetta di Siracusa nel 1953; un modo diverso di dimostrare il dolore di Maria, per i peccati del mondo e quindi della necessità della Redenzione, tramite il sacrificio salvifico di Gesù e del suo Cuore di madre.
Bisogna dire che le raffigurazioni dell’Addolorata nell’arte e nella devozione popolare, sono state sempre in abito scuro rappresentante il lutto, il sorreggere in grembo Gesù morto, per simboleggiare il dolore straziante materno, il cuore trafitto dalla spada, profetizzato da Simeone al Tempio ebraico; ma qui a Castelpetroso, Maria è apparsa in atteggiamento regale di maternità sacerdotale, semi inginocchiata senza stringere il Figlio morto, ma con le braccia aperte e lo sguardo rivolto in alto, ella offre Gesù al Padre, quale vittima di espiazione per i peccati umani.
Il 19 marzo 1995 papa Giovanni Paolo II, ha visitato il Santuario e reso omaggio alla Vergine Addolorata, della quale è tanto devoto; la realizzazione della prima cappella, fu offerta negli anni Cinquanta, dai fedeli della diocesi di Cracovia. La sua presenza ha dato una conferma certa, dopo più di un secolo, alla meravigliosa Apparizione e al suo silenzioso messaggio.
Dal febbraio 1993, il Santuario è affidato alle cure pastorali, liturgiche e della stampa di un periodico, a due giovani Comunità religiose, scaturite dal secolare albero francescano: i Francescani e le Francescane dell’Immacolata, fondate da padre Stefano Manelli negli anni Ottanta; mentre le opere assistenziali per i pellegrini, e l’orfanotrofio, sorte attorno al Santuario, sono affidate alle ‘Piccole Discepole’ di Marino (Roma).
Autore: Antonio Borrelli
MARIAN
APPARITIONS – Castelpetroso, Italy
On March 22, 1888, the day before the
Feast of the Compassion of Our Blessed Lady, two peasant women were shepherding
their sheep on the hills in Southern Italy near the village of Castelpetroso. Fabiana Cicchino
(35-year old virgin) and Serafina Valentino (34-year old married woman)
belonged to Pastine, a hamlet in the diocese of Bojano. One of their
sheep had strayed onto a hill nearest Castelpetroso. Fabiana found the
lost sheep in a ravine near some rocks. But a strange
light was coming from a crack in the rocks. The rays of the
bright light formed a clear image of Our Blessed Virgin on her knees with her
eyes gazing toward heaven. Her arms were outstretched
in an act of imploring and offering of her Son, full of wounds and lying dead
beneath her. It was the image
of the Pieta.
Mary
appeared as Our Lady of Sorrows, wearing a deep red dress and a dark mantle. She was a very
beautiful, fair-skinned, young woman with disheveled hair and bleeding from
wounds received from seven swords. The Blessed
Virgin never spoke. When Serafina
caught up to Fabiana, she could not see anything. They returned home, crying,
sobbing, trembling, and terrified. People naturally
inquired as to the cause of their emotions. But very few
believed them, and nobody paid much attention to their statements.
During
the Solemnity of Easter on April 1, 1888, the same vision occurred again to
these two women in the same location. This time,
Serafina also witnessed the apparition. More people
became curious after this encounter and began to believe that something was
truly happening there. People began to
go to the mountain and visit the spot of the alleged apparitions, some 2,600
feet above sea level. First, a child
saw Mary; then an avowed heretic witnessed her also. Others affirmed
that they saw Our Blessed Virgin bearing her dead Son in her arms.
Pilgrimages
began, and within a few days, some four thousand persons visited the spot –
which was double the number of those living there. Soon, this place
which had been generally unknown, suddenly became the center of attraction to
countless crowds from the neighboring countryside.
The
apparitions were accompanied by another phenomenon; in May of 1888 the body of
water at the foot of the mountain began bestowing miracles. Soon, believers
from other countries came in masses to behold and experience the extraordinary
events and the fountain of miracles. Angelo Verna, a
six-year old mute boy, was given a drink of this water by his father and was
completely healed by receiving the gift of speech.
News
of the occurrences reached Msr. Francesco Macarone-Palmieri, Bishop of the
diocese of Bojano. While in Rome on
business, he updated Pope Leo XIII on the events near Castelpetroso. On the
morning of September 26, 1888, the Bishop returned to the site and had the
privilege of witnessing the vision of Mary as Our Lady of Sorrows – just as
Fabiana and Serafina had described.
The
Bishop of Bojano formed a committee in 1889 to begin collecting funds for a
church to be built on the site of the apparitions. Pope Leo XIII
blessed their work, imparting the Apostolic Blessing to the members of the
committee and to all those who contributed to the fund. The cornerstone
for a beautiful Gothic church was laid in May of 1890 in front of 30,000
faithful.
On
December 6, 1973, Pope Paul VI proclaimed the Blessed and Sorrowful Virgin Mary
as Patroness of the region – upon a request by the Bishop of Molise. Pope John Paul II
visited the sanctuary as a pilgrim on March 19, 1995. A community of
friars and sisters has been established since 1993 — called the Franciscans of
the Immaculate.
Compiled from www.divinemysteries.info by Tej FrancisSOURCE :
https://www.oclarim.com.mo/en/2018/10/19/marian-apparitions-86-castelpetroso-italy/
Our Lady of Sorrows (Castelpetroso,
Italy)
Commemorated on March
22, September 15
Two women, Fabiana Cecchino (35) and Serafina Giovanna
Valentino (33), had a vision of Mary first as the Pieta and later as Our Lady
of Sorrows in a cave at Castelpetroso, Italy.
History
Timeline
March 22, 1888
On the day before the Feast of the Compassion of Our
Blessed Lady, two country women belonging to Pastine, a hamlet in the diocese
of Bojano, in Southern Italy, were sent to look for some sheep that had strayed
on a neighboring hill, to which Castelpetroso is the nearest village. One was
named Fabiana Cecchino, a 35-year old virgin, and the other Serafina Giovanna
Valentino, a married woman a little younger. Before long they returned home,
crying, sobbing, trembling, and terrified. People naturally inquired into the
cause of their emotion. The women reported that they had seen a light coming
through some cracks in the rocks; and when they came closer they saw distinctly
the image of Our Lady of Sorrows. She was a very beautiful, fair skinned young
woman with disheveled hair and bleeding from the wounds received from seven
swords.
No one paid much attention to these statements, which
were looked upon as absurdities ; but further evidence was forthcoming. First
of all a child and then an avowed heretic gave testimony to similar
apparitions. People began to go to the mountain and visit the spot of the
alleged apparitions, some 2,600 feet above the sea-level; and some affirmed
that they saw Our Lady bearing in her arms her dead Son. Pilgrimages began and
within a few days some four thousand persons visited the spot, that is, double
the number of those living there; and soon a place which had been generally
unknown, suddenly became the center of attraction to countless crowds from the
neighboring country
Of those who went, some testified that they saw the
Blessed Virgin under the form known as Our Lady of Mount Carmel ; others saw
her as Our Lady of Grace, others as Our Lady of the Most Holy Rosary ; but for
the most part she appeared as Our Lady of Dolors. Generally, too, she was
alone, but some times she was accompanied by St. Michael, sometimes by St.
Anthony, sometimes by St. Sebastian, and sometimes by troops of angels. Among
those who testified to these apparitions was
a well-known disbeliever, who received the grace of
seeing Our Lady four times in half an hour.
Sept 26, 1888
After some time, news of the occurrences reached Mgr.
Macarone-Palmieri, Bishop of the diocese of Bojano where Castelpetroso is
located. He was called to Rome by the business of his diocese, and while there
updated the Holy Father on what was going on at Castelpetroso, adding that he
should have liked the apparitions to have been confirmed by some clear sign.
The Pope replied by asking whether he did not think the apparitions in
themselves were signs; and requested the Bishop to return to his diocese, visit
Castelpetroso, and report again. The Bishop did as he had been directed. He
visited Castelpetroso, in company with the archpriest of Bojanoand and saw Our
Lady three times. Read the official statment of the Bishop.
May 1888
A spring of water appeared on the spot.
March 21, 1889
The Bishop of Bojano mentioned the presence of the
spring in a letter addressed to the editor of the Servo di Maria. This water
has been used by the faithful in the same manner as that of Lourdes, and many
favors are piously believed to have been received in consequence.
Dec 18, 1889
Father Joseph Lais of the Congregation of the Oratory
of St. Philip Neri a physicist and in medical doctor, sub-director of the
Vatican Observatory, examined everything was soon convinced that optical
delusion, at any rate, was out of the question. He then proceeded to examine
the evidence.
1889
The Bishop of Bojano formed a committee, of which he
took the post of president, for the purpose of collecting funds to build a
church on the spot hallowed by the presence of Our Lady ; and he has determined
to place it under the care of the Servite Order, founded, as our readers are
aware, for the express purpose of honoring Our Lady of Sorrows.
The Holy Father deigned to bless the work, and sent a
telegram, through Cardinal Rampolla, his Secretary of State, imparting the
Apostolic Blessing to the members of the committee, and to all those who
contributed to the fund.
May 1890
The cornerstone was laid for a beautiful Gothic church
later built on the spot where the Blessed Virgin appeared.
-----
-----
The March 22, 1888 Molise,
Italy, two peasant appears in Castelpetroso, Bibiana and Libera. In front of a
small cave, including flashing lights, saw the Virgin with Jesus dead, covered
with sores.
Mary was silent and painful attitude, almost on his
knees, with outstretched hands and eyes raised to heaven in prayer.
The prodigy was repeated in front of many other people
who rushed to the scene to watch the miraculous spectacle. The apparitions
continued, sometimes crying, sometimes seven swords that pierced the heart or
with Jesus dead at his feet. Paul VI proclaimed Castelpetroso Virgin of
Sorrows, patroness of Molise ...
START OF APPEARANCES IN THE CAVE
Bibiana was on his way to a place called Santi Cesatra
where the family had a small plot of land. At first his mother was not
convinced to let her go alone and that there were many wild wolves in that
area. Bibiana brought his cousin Libera and armed with a rake would also help
you prepare the ground to plant it in the spring.
On the morning of March 12, as was the custom, took a
group of sheep to graze while working the land. Around 3:00 pm they realized
that the sheep had been lost sight of. While looking passed through a small
cave whose opening saw a beam of light out. The entrance to the cave was so
small that they could not enter. Vivian was surprised and alarmed, but full of
courage to look more closely at what was happening. The fissure in the rock was
bathed in light.
Ten days later, on March 22, 1888, full of curiosity
and with the excuse to continue cultivating the land for planting got
permission to go alone to the top of Mount Patalecchio. As soon as he ceases to
tra Santi, Bibiana was the rock and saw, as before, that was lit inside. He
approached and kneeling, with much fear of the unknown, his hands tried to
enlarge the crack to see better.
It was then that, for the first time could see the
image of the Mother of Sorrows with the dead body of Jesus to his feet. The
Sorrowful Mother was with one knee on the ground, in adoration, his head facing
the sky imploringly and tears fell from his eyes, his hands, palms directed
skyward. The Virgin Mary wearing a purple veil on his chest and his heart
pierced by seven swords looked.
THE NEWS OF EMERGENCE SE ESPARECE
Bibiana hurried back to his eager to share this
experience with your family home. They were not impressed nor excited and
believed that she had hallucinated. After all, they reasoned, that has
previously occurred under the same conditions.
But when people were nearby heard what happened in
haste went to climb the cave to see with their own eyes. A reporter from the
Sicilian newspaper reported that 4,000 people made their way to reach the small
mountain that was previously unknown days. He marveled that before the appearance
to the most famous geographers have had difficulty trying to find on the map
Castelpetroso more Detailed Italy.
FIRST MIRACLE CURE
In Bologna, Count Carlos Aquaderni, editor of
"The Servant of Mary", began writing a series of articles based on
the reports Castelpetroso priest, Father Achille Ferrara, constantly sent.
Decided to investigate for himself, took his son
Aquaderni 19, Aquaderni Augusto, who suffered from bone tuberculosis, a disease
that was incurable in those days. Both expected a miracle. Aquaderni knew about
the cave had appeared a small pool of water that was miraculous, in fact, a
child of Abruzzi who was deaf and dumb was healed.
With strong faith, Carlos and his son went to the cave
and the two were favored seeing the emergence two days. 's son reporter was
cured using water from the pool. Aquaderni reported miracle in your magazine
and appealed to A chapel was built in the place which the Sorrowful Mother had
chosen to be venerated.
HOME CHURCH OF RESEARCH
When the local bishop, Francis Palmieri, learned of
the onset, took the advice of Pope Leo XIII, conducted research and interviewed
Bibiana seer. Bishop decided to go to the mountain itself, arriving he found
about twenty people knees praying.
His Excellency took a candle to explore the cave but
found that there was no need because the light was lit cave. Looking inside he
saw the Mother of Sorrows and Christ died to Bibiana and Bologna journalist had
reported .
Moved by such a scene, the bishop spoke to the
pilgrims on what he had seen and all broke to mourn. Bishop Pope Leo XIII
assured that everything was in order and that Castelpetroso apparitions of the
Mother of Sorrows were true.
TESTIMONY OF BISHOP PALMIERI
The February 23, 1889, came out in the magazine,
"The Servant of Mary", the personal testimony of the bishop on the
authenticity of the Sorrowful Mother of Castelpetroso:
"I can also testify that the address that holy
place, while I was absorbed in prayer, I experienced the apparition of the
Virgin. He appeared with the attitude and the greatness of the Sorrowful Mother
as shown on the cover of this volume of "The Servant of Mary." There
are many other testimonies besides mine therefore consider it my duty, as
bishop of this diocese, I associate myself with her and extend a fervent
request to all devotees of the Virgin Mary, who with their generous donations
make possible the construction of a chapel or oratory in place that is sacred
and the hope that one day with the help of Divine Providence to become a
world-famous basilica " .
Interestingly, usually Our Lady appears to privileged
souls whether children or shepherds, but Castelpetroso appeared to people of
different classes, pastors, clergy, royalty and wealthy and others.
BASILICA
Castelpetroso Basilica of Our Lady of Sorrows is of
recent origin (XIX century) and is in the custody of the Franciscans of the
Immaculate.
The beautiful church in neo-Gothic style is becoming
more known for being half way between Rome and San Giovanno Rotondo, the tomb
of Blessed Padre Pio.
It was designed in the form of heart, has seven
chapels surrounding the nave, each representing the Feel Pain sword pierced
Mary's heart.
The Chapel of Our Lady sixth pain has special significance
because it represents exactly the appearance there in 1888 to Pastor Vivian
Ciccino. She saw this image of Jesus placed in the arms of Mary.
Started work Aquaderni grateful Conde, who appealed
for the construction of a temple to all the devotees of the Sorrowful Mother.
In early February 1890 Bologna Gualandi Francis
presented the project and on 28 September the same year the ceremony of laying
the first stone of the majestic sanctuary came, attended by 30,000 faithful.
The work was done for a century, with the generous offerings of the faithful,
Italians and foreigners.
In 1931 the bishop Romita orphanage founded the
Sanctuary.
The December 6, 1973, at the request of the Bishops of
Molise, Pope Paul VI proclaimed Patroness of the region to the Blessed Virgin
Mary of Sorrows.
The consecration of the new church took place on
September 21, 1975, by the prayer of consecration of Archbishop Carinci.
A painting on canvas, 1890, the painter John Gagliardi
of Rome, shows the appearance described. The painting preserved in the
Sanctuary is the first sign of Marian devotion Castelpetroso.
1778 pipe organ work Ruffatti brothers Papua remains.
In one of the seven side chapels there an artistic
reliquary containing a tooth of St. Gabriel of the Sorrowful Mother.
The October 12, 1980, provided in Castelpetroso (IS),
Molise consecration to the Immaculate Heart of Mary was made.
The March 19, 1995 was visited by Pope John Paul II,
as a pilgrim.
Today when you see the great basilica of the Seven
Sorrows of Mary in Castelpetroso, it is clear that the bishop's request was
taken seriously by many generous Catholics. Pilgrims find, besides the
beautiful sanctuary, monasteries for the Franciscan Sisters of the Immaculate,
Friars of the Immaculate in charge of the basilica, a Marian bookstore and a
gift shop, a small orphanage for girls and an auditorium for conferences Marian
. There is also a hotel and restaurant for the pilgrims at the foot of the
mountain.
To reach the cave climbing the sloping steppe. The
small slot through which Vivian, Carlos Augusto Aquaderni Palmieri and Bishop
could see the apparition of Our Lady of Sorrows is protected by a wooden
structure. The area around it retains the rustic appearance when the
apparitions began over a hundred years ago. In the area of the basilica
surrounded by trees is a beautiful sculpture made according to the testimony of
the visionaries.
A MESSAGE WITHOUT WORDS
What is the message that the Virgin Mary, Mother of
Sorrows, wants to impart to their children?. He said no word but looking at the
image is not necessary. This scene alone is a rich and profound theological
dimension.
Mary resting on one knee recognizes the divinity of
his Son. Its painful and heart pierced by seven swords and tears running down
her cheeks emphasize the price paid for accepting the vocation of co-redeemer,
next to her Son Redeemer, for the salvation of his spiritual children.
The dead body lying in the mantle Redeemer price
attests that God made His Son to pay for the remission of sins and satisfaction
in the world. The hands of the Madonna directed and open to the sky signify the
perfect offering to the Father in his plan to redeem the world chose the bitter
Passion and death of her Son.
In 1975, during an ad limina visit of the bishops of
the province of Molise (where Castelpetroso is located), was given to Pope Paul
VI a small replica of the statue of the Sorrowful Mother. Examining the statue
near the Holy Father exclaimed spontaneously, "That looks the
Co-redeemer." There is a nobility in the form and features of the
Sorrowful Mother, who not only gave the fiat of his heart, but he gave all his
heart .
Description
The women reported that they had seen a light coming through some cracks
in the rocks; and when they came closer they saw distinctly the image of Our
Lady of Sorrows. She was a very beautiful, fair skinned young woman with
disheveled hair and bleeding from the wounds received from seven swords.
Approval
The priest of the diocese of Castelpetroso not only
treated the whole affair as a delusion, but publicly preached against it from
the pulpit of his church. He could not, however, prevent his congregation from
going in pilgrimage to the spot of the apparitions. Another priest, a very old
man, who had also disbelieved in the apparitions, went and saw and was changed.
The following is his own narrative of what took place :
"I had many times derided those who visited the
mountain on which these wondrous apparitions took place. On May 16, 1888,
however, more to pass the time than for anything else, I felt a desire to visit
the place. When I arrived I began to look into one of the fissures, and I saw
with great clearness Our Lady, like a statuette, with a little Child in her
arms. After a short interval I looked again at the same spot; and,
in place of the Most Holy Virgin I saw, quite clearly, the dead Saviour bearing
the crown of thorns and all covered with blood. From that time forward when I have heard a mention of that
thrice- blessed mountain and of the Apparition I have felt myself moved to
tears, and have not been able to say a word."
This testimony was authenticated by the signature of
Don Luigi Ferrara, the priest in question.
After some time, news of the occurrences reached Mgr.
Macarone-Palmieri, Bishop of the diocese of Bojano where Castelpetroso is
located. He was called to Rome by the business of his diocese, and while there
updated the Holy Father on what was going on at Castelpetroso, adding that he
should have liked the Apparitions to have been confirmed by some clear sign.
The Pope replied by asking whether he did not think the apparitions in
themselves were signs; and requested the Bishop to return to his diocese, visit
Castelpetroso, and report again. The Bishop did as he had been directed. He
visited Castelpetroso, in company with the archpriest of Bojano, on September
26, 1888, and saw Our Lady three times.
The Vicar-General and many other clergy of the diocese
were no less favored; but perhaps the most remarkable evidence of all was that
rendered by a man who believed neither in God nor Saints, though he frequented
the Sacraments out of human respect. This man, who had been leading so miserable
a life, went to Castelpetroso, saw the Blessed Virgin, and was converted.
Among those who were drawn to Castelpetroso by the
fame of the apparitions was Father Joseph Lais, of the Congregation of the
Oratory of St. Philip Neri ; a man learned in physics and in medicine,
sub-director of the Vatican Observatory, and an eminent, "all-round"
scientist. He left Rome on December 18, 1889, in company with Father Morini, a
Servite. They examined everything, and Father Lais was soon
convinced that optical delusion, at any rate, was out of the question. He then
proceeded to examine the evidence.
"The observations I made of the character of the
people lead me to recognize that they are profoundly convinced of the event
having taken place; and, on the other hand, their simple and ingenuous demeanor
does not suggest the suspicion that the fact should be, to some extent,
fanciful or the effect of the imagination; whilst the natural formation of the
rocks excludes the theory of trickery."
Father Lais saw nothing himself ; in fact, the
apparitions ceased for a time, though new ones are reported in Il Servo for
June, 1890; but, short of personal ocular experience, he could hardly have
given stronger reason for believing in the truth of the statements made by those
who verify that they have been blessed by the sight of God's holy Mother.
And, to give full force to his judgment, it must be
remembered that not only is he a stranger in the district, and not a member of
the venerable Order devoted to the service of the Our Lady of Sorrows, but he
is a man of necessity accustomed to weigh evidence, and one who, from his
training and skill in physics, must be naturally inclined to look for physical
explanations of matters of this kind.
SOURCE : https://www.oclarim.com.mo/en/2018/10/19/marian-apparitions-86-castelpetroso-italy/
Saturday, 5 July 2014
MEETING WITH THE YOUNG PEOPLE OF THE DIOCESES OF ABRUZZI AND MOLISE
ADDRESS OF POPE FRANCIS
Piazzale del Santuario di Castelpetroso
Saturday, 5 July 2014
Dear Young
People, Good afternoon!
Thank you for
your abundant and joyous presence. I thank Bishop Pietro Santoro for his
service to the pastoral care of young people; and thank you, Sara, for being
the spokesperson of the hopes and concerns of the young people of Abruzzo and
Molise.
The enthusiasm
and festive atmosphere which you know how to create are contagious. Enthusiasm
is contagious. But do you know where this word comes from: enthusiasm?
It comes from Greek and it means “to have something of God inside” or “to be
inside God”. Enthusiasm, when it is healthy, demonstrates this: that one has
something of God inside and expresses him joyously. Be open —
with this enthusiasm — to hope and to yearn for fullness, yearn to
give meaning to your future, to your whole life, to imagine the appropriate
journey for each of you and to choose the path that brings you peace and human
fulfillment. Appropriate journey, choose the path... what does this mean? Do
not stand still — a young person cannot stand still! — and journey.
This means go toward something; because a person can move and not
be one who journeys, but a “wanderer”, who roams, roams, roams through life...
But life is not made for “roaming through”, it is made to “journey
through”, and this is your challenge!
On the one
hand, you are searching for what really counts, what remains stable over time
and is definitive, you are searching for answers that enlighten
your mind and warm your heart not only for a morning or for a short stretch of
road, but for ever. Light in your heart for ever, light in your mind for ever,
the heart warmed for ever, definitively. On the other hand, you have great fear
of making mistakes — it is true, one who journeys can go the wrong way — you
are afraid of getting too involved in things — you have felt,
many times; the temptation to always leave open a little means of escape, that
can always lead to new scenarios and opportunities. I will go in this
direction, but I will leave this door open: if I do not like it, I shall turn
back and I can leave. This temporary nature is not good; it is not good because
it makes the mind dark and the heart cold.
Contemporary
society and its prevailing cultural models — for example, the “culture of the
temporary” — do not offer an atmosphere that promotes the cultivation
of stable life choices with strong bonds, built on the rock of love and
responsibility rather than on the sand of temporary emotion. The aspiration for
individual autonomy is pushed to the point of always questioning everything, so
it becomes relatively easy to go back on important and well-thought-out
decisions for the future, which were taken freely with commitment and
dedication. This fosters superficiality in the assumption of responsibilities,
such that deep in the mind they risk being considered as something which can be
ignored anyway. Today I choose this, tomorrow I shall choose the other
thing.... I am fancy free; or when my enthusiasm is spent, my desire, I shall
start on another path.... And this way one “roams through” life, really in a
labyrinth. But life is not a labyrinth! When you catch yourselves roaming in a
labyrinth, I go here, I go here, I go here... stop! Search for the thread
leading out of the labyrinth; search for the thread: life cannot be burnt out
roaming around.
However, dear
young people, the heart of the human being aspires to great things, lofty
values, deep friendships, ties that are strengthened rather than broken by the
trials of life. The human being aspires to love and to be loved. This is our
deepest aspiration: to love and be loved; and definitively. The culture of the
temporary does not honour our freedom, but deprives us of our true destiny, of
our truest and most authentic goals. It is a piecemeal life. It is sad to reach
a certain age, to look back over the journey we have made and find that it was
made up of different pieces, without unity, without decisiveness: everything
temporary.... Do not allow yourselves to be robbed of the will to build great
and lasting things in your life! This is what leads you forward. Do not content
yourselves with little goals. Aspire to happiness, have courage, the courage to
go outside of yourselves and bet on the fullness of your future together with
Jesus.
We cannot do it
alone. In facing the pressure of events and trends, we
will never manage to find the right path alone, and should we find it, we would
not have enough strength to persevere, to face the climb and the unexpected
obstacles. And this is where the Lord Jesus’ invitation comes in: “If you
would... follow me”. He invites us in order to accompany us on the journey, not
to exploit us, not to make slaves of us, but to free us. To this freedom he
invites us in order to accompany us on the journey. That is how it is.
Only together with Jesus, praying to him and following him do we
find clarity of vision and strength to go forward. He loves us definitively, he
has chosen us definitively, he gave himself to each of us definitively. He is
our defender and big brother and will be our only judge. How beautiful it is to
be able to face life’s ups and downs in Jesus’ company, to have his Person and
his message with us! He does not take away autonomy or liberty; on the
contrary, by fortifying our fragility, he permits us to be truly free, free to
do good, strong to continue doing it, capable of forgiving, capable of asking
for forgiveness. This is Jesus who accompanies us, the Lord is like this!
One word that I
like to repeat, because we often forget it: God never tires of forgiving. And
this is true! So great is his love, which is always near us. It is we who tire
of asking for forgiveness, but He always forgives, every time with ask him to.
He forgives
definitively, he wipes out and forgets our sin if we turn to him with humility
and trust. He helps us not to become discouraged in the face of difficulties,
not to consider them insurmountable; and then, trusting in Him, you will again
cast the nets for a surprising and abundant catch, you will have courage and
hope in facing even difficulties that arise from the effects of the economic
crisis. Courage and hope are qualities that everyone has, but they are most
befitting in young people: courage and hope. The future is surely in the hands
of God, the hands of a provident Father. This does not mean denying
difficulties and problems, but seeing them, yes, as temporary and surmountable.
Difficulties, crises, can with God’s help and the good will of all, be
overcome, defeated, transformed.
I do not want
to end without saying a word about a problem that affects you, a problem that
you actually experience: unemployment. It is sad to find “neither-nor” young
people. What does it mean, this “neither-nor”? They neither study
because they cannot, they do not have the means, nor work. And
this is the challenge that all of us in the community must defy. We must go
forward to defy this challenge! We cannot resign ourselves to losing a whole
generation of young people who do not have the powerful dignity of work! Work
gives us dignity, and all of us need to do everything possible so as not to
lose a generation of young people. To develop our creativity, so the young
people feel the joy of dignity that comes from work. A generation without work
is a loss for their homeland and for future humanity. We must fight against
this. And help one another to find a way of solution, of aid, of solidarity.
Young people are courageous, I have said this, the young have hope and — third
— the young have the capacity for solidarity. And this word solidarity is
a word that the world today does not like to hear. Some people think that it is
a bad word. No, it is not a bad word, it is a Christian word:
go forward with your brother and sister to help them overcome problems.
Courageous, with hope and with solidarity.
We are gathered
here in front of the Shrine of Our Lady of Sorrows, built in 1888
in the place where two girls from this area, Fabiana and Serafina, had a vision
of the Mother of God while they were working in the fields. Mary is mother, she
always assists us: when we are working and when we are looking for work, when
we have clear ideas and when we are confused, when prayer flows spontaneously
and when the heart is desolate: She is always there to help us. Mary is the
Mother of God, our mother and mother of the Church. So many men and women,
young and old have turned to Her to say ‘thank you’ and to beg a favour. Mary
takes us to Jesus and Jesus gives us peace. Let us turn to Her, trusting in her
assistance, with courage and hope. May the Lord bless each of you, on your
path, on your journey of courage, of hope and of solidarity. Thank you!
Now let us all
pray together to Our Lady: Hail Mary, ....
[Blessing]
Please, I ask
you to pray for me: please, do so! And do not forget: “journey through life”,
never “roam through life”!
Thank you!
©
Copyright - Libreria Editrice Vaticana
On Overcoming the ‘Culture of the
Provisional’
Pope Urges Young
People to Follow Jesus to Pursue Life Paths With Commitment and Dedication
Pope Francis has urged young people
to follow Jesus to overcome a prevailing “culture of the provisional” that
feeds a lack of commitment and superficiality in taking responsibility.
Speaking this afternoon to an
estimated 20,000 young people from the diocese of Molise and Abruzzo at the
Shrine of Castelpetroso in southern Italy, the Holy Father called on the young
faithful present to look out for what really matters in life and that which
remains stable over time.
“Contemporary society and its
prevailing cultural models – the ‘culture of the provisional’ – do not provide
a climate conducive to the formation of stable life choices with solid bonds,
built on the rock of love and responsibility rather than on the sand of
emotion,” the Pope said.
Such a culture, he added, places
everything in question and breaks “with relative ease” the possibility of
pursuing life paths “with commitment and dedication.”
“This feeds superficiality in taking
responsibility,” he said, “because in the depths of the soul they risk being
regarded as something from which we can still be free.”
But he stressed the human heart
aspires to “great things” and urged young people to “take courage” and pursue
their future “together with Jesus.”
“Alone we cannot do it,” the Pope
said. “Faced with the pressure of events and fashions, we will not be able to
find the right path, and even if we could find it, we would not have enough
strength to persevere…
“And here comes the invitation of
the Lord Jesus: ‘If you want … follow me.’ He invites us to accompany us on the
journey.”
The Pope said that only with Jesus,
praying and following him, can each person “find clarity of vision and the
strength” to carry on. “He loves us, definitively, he has chosen us
definitively, he has given himself to each of us definitively,” the Pope said.
“He is our defender and brother and will be our only judge.
“How nice to be able to face the
vicissitudes of life in the company of Jesus, to have with us his person and
his message! He does not take away autonomy or freedom; on the contrary, he
strengthens our fragility, allowing us to be truly free, free to do good,
strong to continue doing so, able to forgive and to ask for forgiveness.”
Journeying through life with Jesus
does not “deny difficulties and problems,” he stressed, but to see them “as
temporary and surmountable.”
The Pope closed by pointing out that
Mary “always helps us when we work and when we are in search of work, when we
have clear ideas and when we are confused, when prayer comes spontaneously and
when the heart is dry.
“Mary is the Mother of God, our
Mother, and Mother of the Church. Many men and women, young and old have turned
to you to say thank you and supplicate a favor,” he said. “Mary leads us to
Jesus, our peace. We have recourse to you, trusting in his help, with courage
and hope.”
The Shrine of Castelpetroso is
dedicated to Our Lady of Sorrows who was proclaimed patron saint of the
area by Paul VI in 1973. John Paul II celebrated Mass at the shrine on March
19, 1995. The Virgin Mary appeared there in 1888.
On ZENIT’s webpage:
Translation of full text of Pope’s
address to young people:http://www.zenit.org/en/articles/pope-s-address-to-young-people-of-abruzzo-and-molise
Beata Vergine Addolorata di
Castelpetroso
La Beata Vergine, che
certamente accompagna la Chiesa e la cristianità nei secoli, sin da quando
l’umanità le fu affidata da Gesù Cristo sulla Croce, indicando lei come madre
degli uomini, è apparsa tante volte, in posti, tempi e modalità diverse, sempre
a sollecitare la speranza e la fede nel suo Divino Figlio.
Le Apparizioni più conosciute e riconosciute tali dalla Chiesa, sono: quella di Caravaggio nel 1432, alla contadina Giovannetta de’ Vacchi; quella di Guadalupe in Messico all’indio s. Juan Diego nel 1548; quella del 1830 a Parigi, alla suora Figlia della Carità, s. Caterina Labouré; quella di La Salette in Francia nel settembre 1846, ai due pastorelli Maximin Giraud e Mélanie Calvat; quella di Lourdes nel 1858 all’umile santa Bernadetta Soubirous; quella di Fatima nel 1917 ai tre pastorelli Lucia dos Santos, Giacinta e Francesco Marto.
A queste bisogna aggiungere l’apparizione della Madonna del 22 marzo 1888, ripetutasi anche il 1° aprile in una zona impervia del Comune di Castelpetroso (Isernia) nel Molise
Anche questa volta, come in tutte le altre apparizioni, la Vergine si rivela a delle persone umili, che in questo caso furono due contadine del paese suddetto, Bibiana Cicchino e Serafina Valentino.
Raccontiamo in breve l’evento; le due contadine Bibiana di 35 anni e Serafina di 34, nubili, il 22 marzo 1888 si trovano sul fianco del Monte Patalecchia, nella piccola e sperduta frazione ‘Cesa tra Santi’, del piccolo e pittoresco paese di Castelpetroso, arroccato su un colle roccioso ad 872 m. sul livello del mare, fra i bacini dei fiumi Biferno e Volturno; sono alla ricerca di un agnellino, disperso mentre loro erano occupate a zappare un pezzo di terra, quando Bibiana viene attirata da uno sfolgorio che proviene da una grotta, avvicinatosi vede da una fenditura, con stupore una visione celeste; la Vergine semi inginocchiata, con le mani allargate e gli occhi rivolti al cielo, sta in atteggiamento d’implorazione e di offerta, ai suoi piedi giace Gesù morto, steso e coperto di sangue e piaghe.
Serafina invece non vede nulla, ma dieci giorni dopo, il 1° aprile festa di Pasqua, ritornate sul luogo, l’apparizione si ripete e questa volta anche Serafina può vederla. La Vergine non parla né lascia messaggi.
La notizia dell’apparizione si diffonde subito in Castelpetroso e man mano in tutti i paesi e regioni vicine, provocando l’affluire di folle di pellegrini commossi, diretti alla grotta di ‘Cesa tra Santi’.
Non bisogna dimenticare che pochi decenni prima, la Madonna era apparsa a La Salette a due pastorelli e a Lourdes, suscitando nel mondo cattolico dell’Ottocento, una grande emozione e tanto fervore e risveglio spirituale, che dura tuttora.
Ora avveniva anche nel povero e montuoso Molise e già pochi giorni dopo a ‘Cesa tra Santi’, in un solo giorno, arrivarono circa 4.000 pellegrini, più del doppio degli abitanti di Castelpetroso. La Chiesa non poteva non essere coinvolta e informato dei fatti, il vescovo di Bojano, nella cui diocesi ricadeva Castelpetroso, mise subito sotto il controllo ecclesiastico il luogo delle apparizioni, e nello stesso tempo indisse una prima istruttoria, onde effettuare indagini sulle presunte apparizioni.
Qualche mese dopo, lo stesso papa Leone XIII, lo incaricò di effettuare una ricognizione alla grotta delle Apparizioni, per conto della Santa Sede e così il 26 settembre 1888 il vescovo mons. Francesco Palmieri, si recò alla grotta e raccoltasi in preghiera, anch’egli ebbe la grazia di vedere la Vergine nella posa descritta dalle due contadine.
La sua successiva relazione, esclude fenomeni d’isterismo o di illusione, ed accetta le Apparizioni come fenomeni di un disegno divino. La stampa dell’epoca, diede ampio risalto ai fenomeni di Castelpetroso, prima fra tutti la rivista mariana: “Il Servo di Maria” di Bologna, che continuò anche in seguito ad interessarsi sulle novità che si registravano nel Molise.
Anzi il direttore della rivista, Carlo Acquaderni, (fratello di Giovanni Acquaderni, fondatore nel 1867 dell’Azione Cattolica maschile) nel novembre del 1888 si recò alla rupe benedetta, insieme al figlio Augusto, irrimediabilmente condannato a morire per la tubercolosi ossea, allora incurabile; con la fede del padre disperato, aveva la speranza di una guarigione miracolosa e il suo desiderio, avvalorato da una fede sincera, salda, vera, venne esaudito e Augusto guarì miracolosamente, dopo che ambedue videro dalla solita crepa della roccia, la stessa visione all’interno della grotta e dopo aver bevuto l’acqua sgorgata da una piccola polla, nei pressi della rupe, dopo le prime Apparizioni.
Da quel giorno Carlo Acquaderni diventò l’alfiere ed il promotore, in sintonia con il vescovo Palmieri, di fare erigere una cappella o un oratorio sul luogo sacro. Negli anni successivi, altre persone influenti o semplici fedeli, poterono vedere la stessa Apparizione, dalla fenditura sovrastante la grotta, sempre avvolta all’interno da una luce sfolgorante.
Il papa informato dal vescovo, approvò l’idea e il direttore attraverso la sua rivista, cominciò un’opera d’informazione, sensibilizzazione, raccolta di fondi, per la costruzione di un Santuario e già nel febbraio 1890 l’ing. Francesco Gualandi di Bologna, avuto l’incarico, consegnò il progetto ed i disegni del nuovo Tempio.
Data l’asperità del luogo, non facilmente accessibile, si decise di costruire il Santuario un po’ più giù, verso la base del monte; la prima pietra fu posta il 28 settembre 1890, dal vescovo Francesco Palmieri, alla presenza di circa 30.000 fedeli, in un’atmosfera d’intensa fede e di gioia.
Sul luogo delle Apparizioni, invece nel 1948 fu eretta una cappella in pietra, che sostituì l’originaria costruzione in legno.
Il Santuario dell’Addolorata fu costruito con le offerte dei fedeli, il grande impegno architettonico dell’opera, la povertà della zona e della diocesi, fece sì che per la costruzione si alternarono tempi di intenso e veloce lavoro e altri di interruzione e crisi economica.
Ma la Provvidenza ha messo il Suo intervento e sia pur impiegando più di 80 anni, il Santuario si poté considerare finito e quindi consacrato il 21 settembre 1975. Intanto il 6 dicembre 1973, papa Paolo VI con un suo decreto, aveva proclamata la Vergine Addolorata di Castelpetroso, celeste Patrona del Molise.
Il Santuario che si staglia sul fianco del monte Patalecchia, a 8oo mt. sul livello del mare, è magnifico nella struttura e nel suo apparire isolato tutto in pietra bianca locale, specie per chi proviene dalla Statale che da Isernia conduce a Campobasso e oltre.
La pianta del Tempio, simboleggia un cuore (parte centrale) trafitto dalle sette spade dei dolori di Maria, rappresentate dalle sette cappelle poste a raggiera; lo stile è neogotico e tutto, esterno ed interno, invita al raccoglimento; nella Cappella maggiore vi è il trono dell’Addolorata con Gesù morto, nell’atteggiamento visto nelle Apparizioni, che è quello del dolore corredentivo di Maria, la sofferenza che le lacera il cuore e la sua offerta di madre sublime ed eroica.
La cupola, le guglie, i campanili, gli archi, i mosaici, le vetrate, l’organo, i marmi pregiati e poi la statua in bronzo riproducente l’Apparizione, la grande Croce monumentale di sette metri, la recente scultorea “Via Matris”, è tutto un inno artistico in omaggio alla Vergine, che pur tacendo, con la sua posizione di offerta al Padre del suo Figlio, ha detto più che se avesse parlato.
Del resto queste sue Apparizioni silenziose di Castelpetroso, possono essere associate al fenomeno prodigioso delle lacrime versate dalla statuetta di Siracusa nel 1953; un modo diverso di dimostrare il dolore di Maria, per i peccati del mondo e quindi della necessità della Redenzione, tramite il sacrificio salvifico di Gesù e del suo Cuore di madre.
Bisogna dire che le raffigurazioni dell’Addolorata nell’arte e nella devozione popolare, sono state sempre in abito scuro rappresentante il lutto, il sorreggere in grembo Gesù morto, per simboleggiare il dolore straziante materno, il cuore trafitto dalla spada, profetizzato da Simeone al Tempio ebraico; ma qui a Castelpetroso, Maria è apparsa in atteggiamento regale di maternità sacerdotale, semi inginocchiata senza stringere il Figlio morto, ma con le braccia aperte e lo sguardo rivolto in alto, ella offre Gesù al Padre, quale vittima di espiazione per i peccati umani.
Il 19 marzo 1995 papa Giovanni Paolo II, ha visitato il Santuario e reso omaggio alla Vergine Addolorata, della quale è tanto devoto; la realizzazione della prima cappella, fu offerta negli anni Cinquanta, dai fedeli della diocesi di Cracovia. La sua presenza ha dato una conferma certa, dopo più di un secolo, alla meravigliosa Apparizione e al suo silenzioso messaggio.
Dal febbraio 1993, il Santuario è affidato alle cure pastorali, liturgiche e della stampa di un periodico, a due giovani Comunità religiose, scaturite dal secolare albero francescano: i Francescani e le Francescane dell’Immacolata, fondate da padre Stefano Manelli negli anni Ottanta; mentre le opere assistenziali per i pellegrini, e l’orfanotrofio, sorte attorno al Santuario, sono affidate alle ‘Piccole Discepole’ di Marino (Roma).
Autore: Antonio Borrelli
VISITA PASTORALE IN MOLISE
SANTA
MESSA DAVANTI AL SANTUARIO DELLA MADONNA ADDOLORATA
OMELIA
DI GIOVANNI PAOLO II
Festa
di San Giuseppe - Castelpetroso (Campobasso)
Domenica, 19 marzo 1995
Domenica, 19 marzo 1995
“Io sono il Dio di tuo padre, il
Dio di Abramo, il Dio di Isacco, il Dio di Giacobbe” (Es 3,
6).
1. La liturgia di questa III
Domenica di Quaresima ci introduce profondamente nel mistero dell’Alleanza di Dio con
l’uomo. La prima lettura, tratta dal Libro dell’Esodo, ci colloca
nell’ambiente del deserto, simbolo tipico del tempo quaresimale, ed ha per
protagonista Mosè. È il racconto del “roveto ardente”, uno tra i più suggestivi
e ricchi di significato dell’intera Scrittura santa, capace di alimentare in
ogni tempo la meditazione dei credenti. Dal misterioso roveto, che arde senza
consumarsi, Dio parla a Mosè: lo chiama, si fa conoscere a lui e lo incarica di
condurre gli Israeliti fuori dall’Egitto. Infine, Dio rivela il proprio nome:
“Io sono colui che sono – Jahvè – il Dio di Abramo, il Dio di Isacco, il Dio di
Giacobbe” (cf. Es 3, 14-15).
Questo episodio, che ebbe luogo
alle pendici del monte Oreb, “monte di Dio” (Es 3, 1), costituisce come un nuovo inizio dell’antica Alleanza di Dio col suo popolo. In conformità
coll’annunzio dato a Mosè, Dio guiderà Israele fuori dall’Egitto, dalla
condizione di schiavitù, per condurlo attraverso il deserto nella Terra
promessa. L’avvenimento dell’Oreb introduce l’intera azione salvifica di Dio
nei riguardi di Israele: essa culminerà nel Patto del Sinai, il cui contenuto
sarà il Decalogo.
2. “Tutte queste cose – avverte
l’apostolo Paolo – ... sono state scritte per ammonimento nostro” (1 Cor 10, 11), affinché facciamo “opere
degne della conversione” (Lc 3,
8) e non siamo come la pianta della parabola evangelica, sterile e priva di
frutti (cf. Lc 13, 6-7). Infatti, “ogni albero che non porta
buon frutto sarà tagliato e gettato nel fuoco” (Lc 3, 9; cf. Gv 15, 6).
Il tempo di Quaresima che stiamo vivendo, carissimi Fratelli
e Sorelle, dobbiamo intenderlo come una
rinnovata offerta di Alleanzada parte di Dio, il quale è “buono e pietoso,
lento all’ira e grande nell’amore” (Salmo resp.). La grazia del Signore, la sua infinita misericordia ci
impegna – come singoli e come comunità – a coltivare la “pianta” della vita
spirituale, a “zapparvi attorno” con la penitenza, a “mettervi il concime”
della parola di Dio, affinché “porti frutto per l’avvenire” (cf. Lc 13, 8-9).
3. Oggi, 19 marzo, la Chiesa venera
San Giuseppe, Sposo della Beata Vergine Maria, anche se quest’anno la solennità
liturgica verrà celebrata domani. È per me motivo di grande gioia trovarmi
proprio oggi a Castelpetroso, in questo bell’ambiente, rigido ma bello e
suggestivo, in questo bel Santuario
dell’Addolorata, proclamata Patrona
del Molise dal mio venerato
predecessore, il servo di Dio Paolo VI. Qui, dove novant’anni or sono venne un
gruppo di pellegrini dalla lontana Cracovia, giunge ora il Papa figlio di
quella città e della terra polacca, che un singolare vincolo di fede e di
sofferenza lega alla Madre Addolorata.
Vorrei rivolgere un saluto cordiale
e riconoscente ai venerati Fratelli Cardinali qui presenti, all’Arcivescovo
Metropolita, Mons. Ettore Di Filippo, e agli altri Presuli della regione ecclesiastica
Abruzzo-Molise e il Nunzio Apostolico in Italia Monsignor Colasuonno. Saluto i
Prefetti di Campobasso e di Isernia, i Presidenti della Giunta e del Consiglio
Regionale, il Sindaco di Castelpetroso e quelli di tutti i paesi della Regione,
oltre ai Parlamentari e agli Amministratori della Regione e delle Provincie di
Campobasso e d’Isernia, alle altre Autorità civili, militari della cultura e
del lavoro che hanno voluto presenziare a questo rito. Saluto abbracciandoli i miei fratelli Sacerdoti e i diaconi
qui convenuti, come pure quelli anziani e ammalati, che sono in questo momento
uniti a noi nella preghiera. Saluto le Piccole Discepole di Gesù con le bambine
del villaggio, i Frati Francescani e le Suore Francescane dell’Immacolata, che
curano il servizio liturgico e pastorale nel Santuario.
Ringrazio quanti hanno collaborato
alla preparazione e all’organizzazione dell’odierna mia Visita, e tutti voi,
Religiosi, Religiose e laici, che prendete parte a questo significativo evento
spirituale. Vorrei esortare ciascuno a rimanere
fedele alle tradizioni cristiane
di questa terra, con quel fervore che spinse i vostri padri a contribuire
generosamente all’edificazione del Santuario, offrendo anche il rame per la
copertura del tetto.
Carissimi Fratelli e Sorelle,
sappiate anche voi offrire al Signore le gioie e le fatiche quotidiane, in
comunione con Cristo e per intercessione della Madre sua, qui venerata mentre
presenta al Padre il Figlio immolato per la nostra salvezza. Sappiate offrire
in particolare l’impegno per una profonda e fattiva unità: unità nelle Comunità
familiari, unità nelle parrocchie, unità particolarmente fra il clero. Mai il
cuore della Madre debba addolorarsi per le divisioni dei suoi figli!
Trovandomi
poi vicino alla patria del mio venerato predecessore Celestino V, di cui si è
celebrato lo scorso anno il settimo centenario dell’elezione al Pontificato,
invio un caro saluto alla Comunità diocesana di Isernia ed al suo Pastore,
Mons. Andrea Gemma. Auspico di cuore che, seguendo l’esempio di san Celestino,
essa cresca nella fedeltà a Cristo e nella testimonianza evangelica.
4. Il nostro sguardo non può
quest’oggi non soffermarsi sulla figura di San
Giuseppe. Egli si colloca sulla
soglia della Nuova Alleanza, che Dio ha stretto con l’umanità in Gesù
Cristo, Figlio di Maria. Di questa Alleanza la Chiesa celebrerà tra pochi
giorni il vero e proprio inizio, cioè l’Annunciazione.
In questo mistero, nel quale la Vergine “piena di grazia” (Lc 1, 28), adombrata dallo Spirito Santo
(cf. Lc 1, 35), pronuncia il suo “fiat”
(Lc 1, 38), il Verbo si fa
carne (cf. Gv 1, 14), il Figlio di Dio prende la
natura umana nel grembo di Maria: inizia
così la Nuova e definitiva Alleanza di Dio con l’uomo.
In tale nuovo inizio, Giuseppe,
promesso sposo di Maria, ha la sua parte.
A dissipare in lui il legittimo sconcerto dovuto alla scoperta che la sua sposa
attende un figlio, giunge anche a lui da Dio un messaggio chiarificatore, che
nel suo contenuto essenziale è simile all’annuncio a Maria. L’angelo del
Signore gli dice: “Giuseppe, figlio di Davide, non temere di prendere con te
Maria, tua sposa, perché quel che è generato in lei viene dallo Spirito Santo.
Essa partorirà un figlio e tu lo chiamerai Gesù: egli infatti salverà il suo
popolo dai suoi peccati” (Mt 1,
20-21).
La liturgia, pertanto, loda
l’obbedienza della fede di cui sia Maria che Giuseppe han dato prova, un’obbedienza simile a quella dimostrata da parte di
Abramo, “nostro padre nella fede” (Canone romano).
5. Ma cosa significa che Dio stringe
alleanza con l’uomo? Come è
possibile che ciò avvenga? È possibile perché Dio ha creato l’uomo a propria
immagine e somiglianza. Diversamente da tutte le altre creature, l’essere umano
è in grado di parlare con Dio. E Dio vuole che questo rapporto sia vissuto nella forma del dialogo. Così,
sin dal principio, Dio affida all’uomo l’intero mondo creato, dicendo:
“Soggiogate la terra” (cf. Gen 1, 28), ed istituisce con tali parole l’ordine del lavoro umano,
inscritto nel disegno dell’Alleanza. Lavorando gli uomini sottomettono la
terra, ricavano dalle realtà create sempre nuove risorse, indispensabili per
mantenere in vita loro stessi e le loro famiglie.
La Chiesa considera suo precipuo
dovere annunziare il “vangelo del lavoro”,
che costituisce un aspetto essenziale della sua dottrina sulla giustizia
sociale. E
qui possiamo ritornare al Libro dell’Esodo ed alla missione liberatrice
affidata da Dio a Mosè. Si tratta infatti di
una liberazione anche in senso sociale. L’ingiustizia che i figli e le figlie di Israele
sperimentano consiste nello
sfruttamento del loro lavoro, anche allo scopo di distoglierli dalla vita
familiare e dal servizio di Dio. Il
faraone ritiene che in questo modo cesseranno di essere pericolosi per
l’Egitto.
La strategia del faraone, di
assoggettare mediante il lavoro, costituisce un significativo paradigma, entro
il quale Mosè rappresenta quanti nel corso della storia non cessano di
intraprendere la lotta per la giustizia
sociale. Questa consiste per un aspetto essenziale nel riconoscimento della giusta dignità
del lavoro umano e in un’equa remunerazione, grazie
alla quale il lavoratore possa mantenersi insieme con la propria famiglia.
D’altra parte, essa richiede anche adeguati interventi a favore di coloro che,
pur non volendolo, si trovano nella precaria e avvilente situazione di disoccupati.
Il lavoro deve contribuire allo
sviluppo dell’uomo e non al soffocamento servile della sua dignità. Questo è il
postulato fondamentale del “vangelo del lavoro”. Gesù, impegnato accanto a
Giuseppe al banco di lavoro, proclama questo vangelo mediante la sua stessa
vita nascosta a Nazaret. La dottrina
sociale cristiana e tutte le
Encicliche sociali, cominciando dalla Rerum Novarum, rappresentano la manifestazione di tale “Sollicitudo
rei socialis”, di quella sollecitudine per la giustizia sociale, che la
Chiesa non si stanca di promuovere e di attuare annunziando il Vangelo dell’Alleanza di Dio con
l’uomo. E questa tematica deve essere sempre riproposta nella giornata
festiva di San Giuseppe. Questo umile carpentiere di Nazaret, accanto a Gesù di
Nazaret, rappresenta anche la problematica della giustizia sociale per tutti
noi, per il mondo del lavoro e per la Chiesa.
6. Carissimi, da questo Santuario,
espressione della fede di un popolo laborioso e tenace, affido alla Madre
Addolorata le attese e le speranze dell’odierna società, in particolare le
attese del mondo del lavoro. Colei che al Calvario è stata unita al Sacrificio
redentore di Cristo, ottenga ai suoi figli di essere sempre fedeli al Dio
dell’Alleanza. Ottenga di portare frutti abbondanti di giustizia e di pace,
mangiando “lo stesso cibo spirituale” e bevendo “la stessa bevanda spirituale”
di cui ci parla la liturgia di oggi.
I nostri Padri – ricorda san Paolo
– bevevano “da una roccia spirituale che li accompagnava, e quella roccia era
Cristo” (1 Cor 10, 4).
Cristo resta la roccia alle cui acque beviamo anche noi.
Amen!
© Copyright 1995 - Libreria Editrice Vaticana
VISITA PASTORALE IN MOLISE
GIOVANNI PAOLO II
ANGELUS
Santuario di
Castelpetroso (Campobasso) - Festa di San Giuseppe
Domenica, 19 marzo 1995
Domenica, 19 marzo 1995
Carissimi Fratelli e Sorelle!
1. Questo odierno mio
pellegrinaggio si compie in occasione della festa di san Giuseppe, ed il
pensiero va naturalmente al
mondo del lavoro, segnato quest’anno, in particolare, dall’incontro con gli artigiani. Come non pensare allora alla casa di Nazaret, doveGiuseppe
e Maria si aiutavano
reciprocamente nella conduzione della loro famiglia e nella cura del bambino
Gesù? Giuseppe, come falegname, era un artigiano nel senso più vero del
termine. Maria, che si occupava delle faccende domestiche, potrebbe essere oggi
considerata una casalinga e, come tale, modello di tutte quelle
donne che sono delle vere “artigiane
della casa”.
2. Da
più parti oggi, dopo un periodo caratterizzato da una certa confusione e
pressione di tipo ideologico, viene l’invito ad affrontare con maggiore
serenità ed obiettività il
rapporto tra donna, famiglia e lavoro, al fine di poter rivalutare la
presenza femminile nell’ambito familiare. “L’esperienza conferma – scrivevo nell’Enciclica Laborem Exercens – che bisogna adoperarsi per la rivalutazione sociale dei
compiti materni, della fatica ad essi unita e del bisogno che i figli hanno
di cura, di amore e di affetto” (n. 9).
Anche
in questo la Famiglia di Nazaret offre un significativo esempio: Maria lavora
accanto a Giuseppe, secondo uno stile
personale e femminile, che i racconti evangelici lasciano intuire. La loro
armonia è senza dubbio maggiormente favorita
dal lavoro artigianale del marito: Giuseppe infatti può operare vicino alla
famiglia, avviando il piccolo Gesù al suo stesso mestiere di carpentiere.
È a
Maria che ora vogliamo rivolgere la nostra preghiera, affidandole le speranze e
le preoccupazioni d’ogni famiglia, specialmente di quelle esposte alle
difficoltà connesse con il lavoro.
3. O
Maria, Madre di Gesù
e sposa di Giuseppe artigiano,
nel tuo cuore sono raccolte
le gioie e le fatiche
della Santa Famiglia.
Anche
le ore del dolore
offrivi a Dio
sempre confidando
nella sua Provvidenza.
Proteggi,
ti preghiamo,
tutte le donne
che faticano quotidianamente,
perché la comunità domestica
possa vivere in operosa armonia.
Ottieni
loro di essere donne
cristianamente sapienti,
esperte di preghiera e di umanità,
forti nella speranza
e nelle tribolazioni,
artigiane, come Te,
dell’autentica pace. Amen.
Al
termine della recita dell’“Angelus Domini” il Santo Padre aggiunge alcune brevi
espressioni.
Ci
vuole ancora una parola sul vento, che ci ha assistito tutto il tempo, ha
lottato con noi, sembrava che volesse lottare con noi. E noi abbiamo vinto in
qualche modo. Ma io penso che questo vento ci ha protetto contro la pioggia.
Non è da escludere, un’ipotesi non del tutto scientifica. Allora vi auguro una
buona continuazione in questa domenica. Auguro tutto il bene a coloro che
portano il nome di San Giuseppe, Giuseppe e Giuseppina.
Sia
lodato Gesù Cristo!
© Copyright - Libreria Editrice
Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/angelus/1995/documents/hf_jp-ii_ang_19950319.html
Sabato, 5 luglio 2014
INCONTRO CON I GIOVANI DELLE
DIOCESI DI ABRUZZO E MOLISE
DISCORSO DEL SANTO PADRE
FRANCESCO
Piazzale del Santuario di
Castelpetroso
Sabato, 5 luglio 2014
Cari giovani, buon pomeriggio!
Vi ringrazio per la vostra numerosa e gioiosa
presenza. Ringrazio mons. Pietro Santoro per il suo servizio alla pastorale
giovanile; e grazie a te, Sara, che ti sei fatta portavoce delle speranze e
delle preoccupazioni dei giovani di Abruzzo e Molise.
L’entusiasmo e il clima di festa che sapete creare
sono contagiosi. L’entusiasmo è contagioso. Ma voi sapete da dove viene questa
parola: entusiasmo? Viene dal greco e vuol dire “avere qualcosa di
Dio dentro” o “essere dentro Dio”. L’entusiasmo, quando è sano, dimostra
questo: che uno ha dentro qualcosa di Dio e lo esprime gioiosamente. Siete
aperti – con questo entusiasmo - alla speranza e desiderosi di
pienezza, desiderosi di dare significato al vostro futuro, alla vostra
intera vita, di intravedere il cammino adatto per ciascuno di voi e scegliere
la via che vi porti serenità e realizzazione umana. Cammino adatto, scegliere
la via… cosa significa questo? Non stare fermi – un giovane non può stare
fermo! – e camminare. Ciò indica andare verso qualcosa;
perché uno può muoversi e non essere uno che cammina, ma un “errante”, che
gira, gira, gira per la vita… Ma la vita non è fatta per “girarla”, è
fatta per “camminarla”, e questa è la vostra sfida!
Da un lato, siete alla ricerca di ciò che veramente
conta, che rimane stabile nel tempo ed è definitivo, siete alla
ricerca di risposte che illuminino la vostra mente e scaldino il vostro cuore
non soltanto per lo spazio di un mattino o per un breve tratto di strada, ma
per sempre. La luce nel cuore per sempre, la luce nella mente per sempre, il
cuore riscaldato per sempre, definitivo. Dall’altro lato, provate il forte
timore di sbagliare - è vero, chi cammina può sbagliare –, provate la paura
di coinvolgervi troppo nelle cose - l’avete sentita, tante volte -, la
tentazione di lasciare sempre aperta una piccola via di fuga, che
all’occorrenza possa aprire sempre nuovi scenari e possibilità. Io vado in
questa direzione, scelgo questa direzione, ma lascio aperta questa porta: se
non mi piace, torno e me ne vado. Questa provvisorietà non fa bene; non fa bene
perché ti fa venire la mente buia e il cuore freddo.
La società contemporanea e i suoi prevalenti
modelli culturali – per esempio, la “cultura del provvisorio” – non
offrono un clima favorevole alla formazione di scelte di vita stabili
con legami solidi, costruiti su una roccia d’amore, di responsabilità
piuttosto che sulla sabbia dell’emozione del momento. L’aspirazione
all’autonomia individuale è spinta fino al punto da mettere sempre tutto in
discussione e da spezzare con relativa facilità scelte importanti e lungamente
ponderate, percorsi di vita liberamente intrapresi con impegno e dedizione.
Questo alimenta la superficialità nell’assunzione delle responsabilità, poiché
nel profondo dell’animo esse rischiano di venir considerate come qualcosa di
cui ci si possa comunque liberare. Oggi scelgo questo, domani scelgo
quell’altro… come va il vento vado io; o quando finisce il mio entusiasmo, la
mia voglia, incomincio un’altra strada… E così si fa questo “girare” la vita,
proprio del labirinto. Ma il cammino non è il labirinto! Quando voi vi trovate
a girare in un labirinto, che prendo di qua, prendo di qua, prendo di qua…
fermatevi! Cercate il filo per uscire dal labirinto; cercate il filo: non si
può bruciare la vita girando.
Tuttavia, cari giovani, il cuore dell’essere umano
aspira a cose grandi, a valori importanti, ad amicizie profonde, a legami che
si irrobustiscono nelle prove della vita anziché spezzarsi. L’essere umano
aspira ad amare e ad essere amato. Questa è la nostra aspirazione più profonda:
amare e essere amato; e questo, definitivamente. La cultura del provvisorio non
esalta la nostra libertà, ma ci priva del nostro vero destino, delle mete più
vere ed autentiche. E’ una vita a pezzi. E’ triste arrivare a una certa età,
guardare il cammino che abbiamo fatto e trovare che è stato fatto a pezzi
diversi, senza unità, senza definitività: tutto provvisorio… Non lasciatevi
rubare il desiderio di costruire nella vostra vita cose grandi e solide! E’
questo che vi porta avanti. Non accontentatevi di piccole mete! Aspirate alla
felicità, abbiatene il coraggio, il coraggio di uscire da voi stessi, di
giocare in pienezza il vostro futuro insieme a Gesù.
Da soli non possiamo farcela. Di fronte alla
pressione degli eventi e delle mode, da soli mai riusciremo a trovare la via
giusta, e se anche la trovassimo, non avremmo la forza sufficiente per
perseverare, per affrontare le salite e gli ostacoli imprevisti. E qui entra
l’invito del Signore Gesù: “Se vuoi… seguimi”. Ci invita per accompagnarci nel
cammino, non per sfruttarci, non per farci schiavi, ma per farci liberi. In
questa libertà ci invita per accompagnarci nel cammino. E’ così. Solo insieme
con Gesù, pregandolo e seguendolo troviamo chiarezza di visione e forza di
portarla avanti. Egli ci ama definitivamente, ci ha scelti definitivamente, si
è donato definitivamente a ciascuno di noi. È il nostro difensore e fratello
maggiore e sarà l’unico nostro giudice. Com’è bello poter affrontare le alterne
vicende dell’esistenza in compagnia di Gesù, avere con noi la sua Persona e il
suo messaggio! Egli non toglie autonomia o libertà; al contrario, irrobustendo
la nostra fragilità, ci permette di essere veramente liberi, liberi di fare il
bene, forti di continuare a farlo, capaci di perdonare e capaci di chiedere
perdono. Questo è Gesù che ci accompagna, così è il Signore!
Una parola che a me piace ripetere, perché spesso
la dimentichiamo: Dio non si stanca di perdonare. E questo è vero! E’ tanto
grande il suo amore, che è sempre vicino a noi. Siamo noi che ci stanchiamo di
chiedere perdono, ma Lui perdona sempre, tutte le volte che glielo chiediamo.
Egli perdona definitivamente, cancella e dimentica
il nostro peccato se ci rivolgiamo a Lui con umiltà e fiducia. Egli ci aiuta a
non scoraggiarci nelle difficoltà, a non considerarle insormontabili; e allora,
fidandoci di Lui, getterete nuovamente le reti per una pesca sorprendente e
abbondante, avrete coraggio e speranza anche nell’affrontare le difficoltà
derivanti dagli effetti della crisi economica. Il coraggio e la speranza sono
doti di tutti ma in particolare si addicono ai giovani: coraggio e speranza. Il
futuro certamente è nelle mani di Dio, le mani di un Padre provvidente. Questo
non significa negare le difficoltà e i problemi, ma vederli, questi sì, come
provvisori e superabili. Le difficoltà, le crisi, con l’aiuto di Dio e la buona
volontà di tutti possono essere superate, vinte, trasformate.
Non voglio finire senza dire una parola su un
problema che vi tocca, un problema che voi vivete nell’attualità: la
disoccupazione. E’ triste trovare giovani “né-né”. Cosa significa, questo
“né-né”? Né studiano, perché non possono, non hanno la
possibilità, né lavorano. E questa è la sfida che
comunitariamente tutti noi dobbiamo vincere. Dobbiamo andare avanti per vincere
questa sfida! Non possiamo rassegnarci a perdere tutta una generazione di
giovani che non hanno la forte dignità del lavoro! Il lavoro ci dà dignità, e
tutti noi dobbiamo fare il possibile perché non si perda una generazione di
giovani. Sviluppare la nostra creatività, perché i giovani sentano la gioia
della dignità che viene dal lavoro. Una generazione senza lavoro è una
sconfitta futura per la patria e per l’umanità. Dobbiamo lottare contro questo.
E aiutarci gli uni gli altri a trovare una via di soluzione, di aiuto, di
solidarietà. I giovani sono coraggiosi, l’ho detto, i giovani
hanno speranza e – terzo – i giovani hanno la capacità di essere solidali. E questa parola solidarietà è
una parola che non piace sentire, al mondo d’oggi. Alcuni pensano che sia una
parolaccia. No, non è una parolaccia, è una parola cristiana:
andare avanti con il fratello per aiutare a superare i problemi. Coraggiosi,
con speranza e con solidarietà.
Siamo radunati davanti al Santuario della
Madonna Addolorata, eretto nel luogo dove due ragazze di questa terra,
Fabiana e Serafina, nel 1888 ebbero una visione della Madre di Dio mentre
lavoravano nei campi. Maria è madre, ci soccorre sempre: quando lavoriamo e
quando siamo in cerca di lavoro, quando abbiamo le idee chiare e quando siamo
confusi, quando la preghiera sgorga spontanea e quando il cuore è arido: Lei
sempre è lì per aiutarci. Maria è Madre di Dio, madre nostra e madre della
Chiesa. Tanti uomini e donne, giovani e anziani si sono rivolti a Lei per dirle
grazie e supplicare una grazia. Maria ci porta a Gesù, e Gesù ci dà la pace. Ricorriamo a Lei fiduciosi nel suo aiuto, con
coraggio e speranza. Il Signore benedica ciascuno di voi, nella vostra strada, nel vostro
cammino di coraggio, di speranza e di solidarietà. Grazie!
Adesso preghiamo la Madonna, tutti insieme: Ave o
Maria, …
[Benedizione]
Per favore, vi
chiedo di pregare per me: per favore, fatelo! E non dimenticatevi: “camminare la
vita”, mai “girare la vita”! Grazie!
©
Copyright - Libreria Editrice Vaticana
L'apparizione di Castelpetroso - Isernia - Molise
La Prima Apparizione
Anche
qui, come a Lourdes e a Fatima, Ella ha scelto gli umili: Bibiana Cicchino,
trentacinquenne, semplice e onesta contadina, nata e residente a Castelpetroso,
e Serafina Valentino, trentaquattrenne, anch’ella nativa e residente a
Castelpetroso.
IL 22
Marzo 1888, mentre è alla ricerca di un agnellino disperso, Bibiana, attirata
dallo sfolgorio che promana da una grotta, si avvicina, e subito si trova
immersa in una visione celeste: la Vergine SS.ma semi inginocchiata, con le
mani allargate e gli occhi rivolti al cielo è lì, in atto di implorazione e di
offerta; ai suoi piedi giace Gesù morto coperto di sangue e di piaghe.
La
notizia delle apparizioni si propaga con la rapidità di un lampo per tutta
Castelpetroso e si allarga a ondate successive in tutti i paesi e le regioni
vicine. Folle di fedeli, come percorse da un fremito, si sentono spinte a
pellegrinare verso la grotta di Cesa tra Santi e il loro numero cresce di
giorno in giorno: la montagna dà ben presto l’impressione di un formicaio
umano. Già pochi giorni dopo le apparizioni si contano a Cesa tra Santi circa
4000 pellegrini in una sola giornata.
Mons. Francesco Palmieri
Mons.
Francesco Palmieri, Vescovo di Bojano, al primo manifestarsi di questi eventi
straordinari, mette subito sotto controllo Cesa tra Santi e indice un primo
processo istruttorio per effettuare indagini sulle presunte apparizioni. In
seguito, lo stesso Santo Padre Leone XIII, sia pure oralmente, lo nomina
Delegato Apostolico, dandogli l’incarico di effettuare un sopralluogo alla
grotta delle Apparizioni per conto della Santa Sede.
La mattina del 26 Settembre 1888 il Vescovo si porta alla grotta di Cesa tra
Santi, e anche lui ha la grazia di vedere la Madre Addolorata, nello stesso
atteggiamento descritto dalle prime due veggenti. Sono queste le sue parole
testuali: "Con lieto animo posso affermare che i portenti di Castelpetroso
sono gli ultimi tratti della Divina Misericordia, per richiamare i traviati al
retto sentiero. Anche io posso testificare che, recatomi nel luogo sacro,
riconcentrandomi nella preghiera ebbi l’apparizione della Vergine".
Il
Vescovo Palmieri parla in termini di piena accettazione dei fenomeni di
Castelpetroso che vengono configurati in un disegno divino e non nella cornice
dell’isterismo e dell’illusione.
La stampa fa subito eco ai fatti di Castelpetroso:
"Il Servo di Maria", rivista mariana bimensile edita a Bologna a cura
dei Servi di Maria e di alcuni laici, è uno dei primi a pubblicare e divulgare
la notizia delle Apparizioni, continuando anche in seguito, con puntuale
fedeltà, a tenere aggiornati i lettori sulle novità che di volta in volta qui
si registrano. Il direttore della rivista, Carlo Acquaderni, nel novembre del
1888 si reca alla rupe benedetta insieme con il figlio Augusto: nel cuore del
padre c’è la grande speranza di ottenere la guarigione del figlio, condannato a
morire per le tragiche conseguenze di una malattia incurabile, la tubercolosi
ossea. La Fede, quando è salda, vera, sincera, non può che ottenere miracoli:
Augusto guarisce miracolosamente!
28 Settembre 1890: posa della prima
pietra del Santuario
Nella
esplosione del suo entusiasmo per la salute ricuperata dal figlio, Carlo
Acquaderni, mediante la rivista mariana che dirige, lancia un appello a tutti i
devoti della Vergine Addolorata per la raccolta di offerte da utilizzare per la
costruzione di "un oratorio, una cappelletta" - egli afferma - presso
quel luogo benedetto dalla presenza speciale di Maria.
Il suo desiderio è in sintonia con quello del Vescovo Palmieri: la costruzione
di un sacro edificio in onore della Madonna è uno dei punti centrali del
programma di sviluppo che Mons. Palmieri sta abbozzando per Cesa tra Santi. Il
Santo Padre, informato dal Vescovo dell’iniziativa, approva e benedice.
Acquaderni, dopo aver preso accordi con il Vescovo, inizia la sua opera di
penetrazione e sensibilizzazione per la costruzione del Santuario. Il movimento
si propaga a macchia d’olio. Ai primi di febbraio del 1890 l’ing. Francesco
Gualandi di Bologna, incaricato della progettazione del tempio, già consegna il
progetto e i disegni. Iniziano i lavori preliminari per la posa della prima
pietra e il 28 settembre 1890 alla presenza di circa trenta mila persone, in
un’atmosfera di gioia, di preghiera intensa, di fede e di fervida attesa, il
Vescovo Palmieri, nel corso di una solennissima celebrazione, pone la prima
pietra che segna il via ai lavori.
L’opera
di costruzione del Santuario è stata portata avanti mediante le offerte
generose dei fedeli e ha visto alternarsi momenti di intenso e sollecito lavoro
a momenti di interruzioni e crisi.
Il fatto
che un’opera così impegnativa sia stata portata a termine, sia pure in lunghi
anni, con pochi mezzi e poche disponibilità finanziarie, sta a dimostrare il
ruolo essenziale della Provvidenza.
IL 6 dicembre 1973, su richiesta
dei Vescovi del Molise, il Santo Padre Paolo VI emana un decreto con il quale
proclama la Beata Vergine Maria Addolorata, venerata nel Santuario di
Castelpetroso, PATRONA DEL MOLISE.
Il Messaggio dell'Addolorata di
Castelpetroso
Qual’è il
messaggio che la Madonna ha voluto lasciare all’Italia e al mondo intero
tramite le apparizioni di Castelpetroso? A Lourdes
ha chiesto preghiera e penitenza, a Fatima anche ha chiesto sacrifici per i
peccatori e ha additato il S. Rosario per ottenere qualunque grazia. A
Castelpetroso la Madonna non ha parlato, o meglio, ha parlato attraverso il suo
stesso atteggiamento. Nelle apparizioni di Castelpetroso Maria SS. è in un
atteggiamento assai diverso da quello con cui viene di solito presentata l’Addolorata,
soprattutto dalla pietà popolare: anche qui il suo volto esprime immenso
dolore, ma Ella è in un atteggiamento regale di maternità sacerdotale; semi
inginocchiata, ha le braccia allargate in un atto di offerta: offre Gesù, il
frutto del suo grembo, al Padre, quale Vittima di espiazione per i peccati
dell’umanità. Consapevole della missione redentiva di Gesù che deve riscattare
l’umanità proprio tramite la sofferenza, davanti al Figlio Crocifisso, Ella,
"già amorosamente consenziente all’immolazione della vittima da Lei
generata", come dice la Lumen Gentium (n. 58), accetta la Volontà del
Padre, unendosi al sacrificio redentivo di Gesù.
Questo atteggiamento della Madonna, conferma una verità teologica: Dio
ha associato all’opera della Redenzione la Vergine SS. ed Ella, conformandosi
pienamente a tale volontà, con la Sua sofferenza accettata ed offerta, è
divenuta Corredentrice del genere umano. Tutti i sacrifici e i dolori offerti,
tutte le lagrime e le sofferenze dell’Addolorata che hanno raggiunto il culmine al momento della
morte di Gesù, per beneplacito di Dio, hanno corredento l’umanità intera, in
unione con le sofferenze del Redentore, "mescolate", si potrebbe
dire, con le sofferenze stesse di Cristo.
Il messaggio di Castelpetroso è assai profondo e ci invita a riflettere sul
dolore corredentivo di Maria, sulla sovrabbondanza e sovraeffusione del suo
amore di Madre: come Madre Corredentrice Ella ci ha generati alla vita della
grazia a prezzo di sofferenze indicibili.
La Madonna di Castelpetroso
ci insegnava la necessitá di cooperare alle sofferenze di Cristo come diceva S.
Paulo. L'apparizione mostrava Lei, in un atteggiamento regale di
maternità sacerdotale; semi inginocchiata, ha le braccia allargate in un atto
di offerta: offre Gesù, il frutto del suo grembo, al Padre, quale Vittima di
espiazione per i peccati dell’umanità. Dio ha associato all'opera della
Redenzione la Vergine, ed Ella, conformandosi pienamente a tale volontà, con la
sua sofferenza accettata ed offerta, è divenuta Corredemtrice del genere umano.
Questo è il messaggio di castelpetroso: Maria SS.ma, quale Madre Corredentrice,
ci ha rigenerati alla vita della grazia a prezzo di indicibili sofferenze.
Il santuario italiano in cui la Vergine Addolorata è apparsa a due contadine
Un luogo splendido situato in mezzo a un bosco
Il
22 marzo 1888 la Vergine decise di apparire su una collina di Castelpetroso, in
Molise, a due contadine che stavano cercando una pecora smarrita.
All’improvviso una di loro ebbe una
visione celestiale. Nella luce riconobbe la
Vergine Maria inginocchiata con il Figlio morto ai suoi piedi. I suoi occhi guardavano
al cielo, e le braccia erano tese come in un atto di offerta.
Il 26 settembre 1888 monsignor Francesco Macarone Palmieri,
vescovo di Bojano, si recò sul luogo per indagare sulle presunte apparizioni,
ed ebbe anche lui la grazia di vedere la Vergine Addolorata com’era apparsa
alle due contadine.
Il presule decise subito di far costruire un santuario in
quel luogo in onore della Vergine Addolorata. Il 28 settembre 1890 venne posta
la prima pietra. Il 6 dicembre 1973 Papa Paolo VI ha proclamato la Vergine di
Castelpetroso Patrona del Molise, ma la consacrazione è avvenuta solo il 21
settembre 1975.
Il 21 settembre
2013, nel 123° anniversario della posa della prima pietra, il santuario è stato
elevato alla dignità di basilica minore da Papa Francesco, che l’ha visitata il
5 luglio 2014.
Oggi la basilica è molto visitata per la sua suggestiva
maestosità, che contrasta con il paesaggio naturale che la circonda, essendo situata
in mezzo al bosco, un autentico spettacolo per gli occhi.
La basilica, in stile neogotico, è stata progettata
dall’architetto bolognese Francesco Gualandi.
La facciata ha tre portali decorati con preziosi mosaici
che rappresentano Gesù sulla croce tra Maria e Giovanni, l’Annunciazione e
l’Incoronazione di Maria. Le splendide porte sono un inno alla mariologia, e
sui battenti di bronzo sono rappresentate scene dell’Antico e del Nuovo
Testamento.
L’interno è spettacolare. La base è ottagonale, e dal centro,
alzando lo sguardo verso la cupola, si possono vedere i mosaici dei santi più
venerati in Molise. Ancora più in alto si trovano gli evangelisti e i profeti.
Dietro l’altar maggiore c’è il tabernacolo di marmo
neogotico riccamente decorato, nel quale c’è un’immagine che rappresenta
l’apparizione di Maria Santissima Addolorata di Castelpetroso.
La visita non sarebbe completa se non si ammirasse anche la
prima piccola chiesa di pietra dedicata alla Vergine, molto vicina al luogo
della prima apparizione. Per arrivarci si possono meditare le sette stazioni
della Via Matris dolorosa poste lungo il percorso, respirando al contempo
l’aria pura che attraversa il bosco naturale di Castelpetroso.
Voir
aussi : https://santuarioaddolorata.it/