dimanche 22 mars 2020

Bienheureuse VIERGE DES DOULEURS de CASTELPETROSO, Beata VERGINE ADDOLORATA di CASTELPETROSO


Santuario dell'Addolorata di Castelpetroso

La Vierge s’est manifestée de nombreuses fois en Europe. Cependant, si les apparitions de Lourdes ou Fatima sont très connues, ce n’est pas le cas de celles d’Italie. En cette fin d’année, I.MEDIA vous propose de découvrir sept de ces apparitions. Aujourd’hui, Notre-Dame des sept douleurs, apparue à deux paysannes, le 22 mars 1888, près de Castelpetroso, dans le sud de l’Italie. : https://www.cath.ch/newsf/italie-la-vierge-apparait-transpercee-de-glaives-4-5/



RENCONTRE AVEC LES JEUNES DES DIOCÈSES DES ABRUZZES ET DU MOLISE
DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS

 Esplanade du sanctuaire de Castelpetroso

Samedi 5 juillet 2014

Chers jeunes, bon après-midi!

Je vous remercie pour votre présence nombreuse et joyeuse. Je remercie Mgr Pietro Santoro pour son service à la pastorale des jeunes; et merci à toi, Sara, qui as été la porte-parole des espérances et des préoccupations des jeunes des Abruzzes et du Molise.

L’enthousiasme et le climat de fête que vous savez créer sont contagieux. L’enthousiasme est contagieux. Mais savez-vous d’où vient ce mot: enthousiasme? Il vient du grec et signifie «avoir quelque chose de Dieu à l’intérieur» ou «être à l’intérieur de Dieu». L’enthousiasme, quand il est sain, démontre cela: que quelqu’un a quelque chose de Dieu à l’intérieur et l’exprime joyeusement. Soyez ouverts — avec cet enthousiasme — à l’espérance et désireux de plénitude, désireux de donner une signification à votre avenir, à votre vie tout entière, d’entrevoir le chemin adapté à chacun de vous et de choisir la voie qui vous apporte la sérénité et la réalisation humaine. Un chemin adapté, choisir la voie... que signifie cela? Ne pas rester immobile — un jeune ne peut pas rester immobile! — et marcher. Cela indique aller vers quelque chose; car quelqu’un peut bouger et ne pas être une personne qui avance, mais un «errant», qui tourne, tourne, tourne toute sa vie... Mais la vie n’est pas faite pour «tourner», elle est faite pour «avancer», et cela est votre défi.

D’un côté, vous êtes à la recherche de ce qui compte vraiment, qui reste stable dans le temps et qui est définitif, vous êtes à la recherche de réponses qui illuminent votre esprit et réchauffent votre cœur, pas seulement l’espace d’un matin ou pour un bref bout de chemin, mais pour toujours. La lumière dans le cœur pour toujours, la lumière dans l’esprit pour toujours, le cœur réchauffé pour toujours, de manière définitive. D’autre part, vous éprouvez la forte crainte de vous tromper — c’est vrai celui qui avance peut se tromper —, vous éprouvez la peur de vous laisser trop prendre par les choses — vous l’avez sentie, tant de fois —, la tentation de laisser toujours ouverte une petite issue, qui au besoin puisse toujours ouvrir de nouveaux scénarios et possibilités. Je vais dans cette direction, je choisis cette direction, mais je laisse cette porte ouverte: si cela ne me plaît pas, je reviens et je m’en vais. Cet aspect provisoire ne fait pas du bien; il ne fait pas du bien parce qu’il fait venir l’obscurité dans l’esprit et un cœur froid.

La société contemporaine et ses modèles culturels dominants — par exemple la «culture du provisoire» — n’offrent pas un climat favorable à la formation de choix de vie stables avec des liens solides, construits sur un roc d’amour, de responsabilité plutôt que sur le sable de l’émotion du moment. L’aspiration à l’autonomie individuelle est poussée au point de mettre toujours tout en discussion et de briser avec une relative facilité des choix importants et longuement pondérés, des parcours de vie librement entrepris avec engagement et dévouement. Cela alimente la superficialité dans la prise des responsabilités, car au plus profond de l’âme, celles-ci risquent d’être considérées comme quelque chose dont on peut le cas échéant se libérer. Aujourd’hui je choisis cela, demain je choisis cette autre chose... je vais où souffle le vent; ou bien quand mon enthousiasme finit, mon envie, j’entreprends une autre route... Et ainsi on fait «tourner» sa vie, qui ressemble à un labyrinthe. Mais le chemin n’est pas un labyrinthe! Quand vous vous retrouvez à tourner dans un labyrinthe, en prenant par ici, en prenant par là, en reprenant par là... arrêtez-vous! Cherchez le fil pour sortir du labyrinthe; cherchez le fil: on ne peut pas brûler sa vie en tournant.

Toutefois, chers jeunes, le cœur de l’être humain aspire à de grandes choses, à des valeurs importantes, à des amitiés profondes, à des liens qui se fortifient dans les épreuves de la vie au lieu de se briser. L’être humain aspire à aimer et à être aimé. Cela est notre aspiration la plus profonde: aimer et être aimés; et cela, définitivement. La culture du provisoire n’exalte pas notre liberté, mais nous prive de notre véritable destin, des objectifs les plus vrais et authentiques. C’est une vie en morceaux. Il est triste d’arriver à un certain âge, de regarder le chemin que nous avons parcouru et de constater qu’il a été fait avec des morceaux différents, sans unité, sans caractère définitif: entièrement provisoire... Ne vous laissez pas voler le désir de construire de grandes choses solides dans votre vie! C’est cela qui vous fait aller de l’avant. Ne vous contentez pas de petits objectifs! Aspirez au bonheur, ayez-en le courage, le courage de sortir de vous-mêmes, de jouer en plénitude votre avenir avec Jésus.

Seuls nous ne pouvons pas y arriver. Face à la pression des événements et des modes, nous ne réussirons jamais à trouver seuls la bonne voie, et même si nous la trouvions, nous n’aurions pas la force suffisante pour persévérer, pour affronter les montées et les obstacles imprévus. Et ici se présente l’invitation du Seigneur Jésus: «Si tu veux... suis-moi». Il nous invite pour nous accompagner sur le chemin, non pour nous exploiter, non pour nous rendre esclaves, mais pour nous rendre libres. Dans cette liberté, il nous invite pour nous accompagner sur le chemin. C’est ainsi. Ce n’est qu’avec Jésus, en le priant et en le suivant que nous trouvons une vision claire et la force de la mener de l’avant. Il nous aime définitivement, il nous a choisis définitivement, il s’est donné définitivement à chacun de nous. Il est notre défenseur et notre frère aîné et il sera notre unique juge. Comme il est beau de pouvoir affronter les hauts et les bas de l’existence en compagnie de Jésus, d’avoir avec nous sa Personne et son message! Il n’ôte pas l’autonomie ou la liberté; au contraire, en fortifiant notre fragilité, il nous permet d’être vraiment libres, libres de faire le bien, forts de continuer à le faire, capables de pardonner et capables de demander pardon. C’est Jésus qui nous accompagne, ainsi est le Seigneur!

Un mot que j’aime répéter, car nous l’oublions souvent: Dieu ne se lasse pas de pardonner. Et cela est vrai! Son amour est si grand qu’il est toujours proche de nous. C’est nous qui nous lassons de demander pardon, mais Lui pardonne toujours, toutes les fois que nous le lui demandons.

Il pardonne définitivement, il efface et oublie notre péché si nous nous adressons à Lui avec humilité et confiance. Il nous aide à ne pas nous décourager dans les difficultés, à ne pas les considérer comme insurmontables; et alors, en ayant confiance en Lui, vous jetterez à nouveau les filets pour une pêche surprenante et abondante, vous aurez le courage et l’espérance pour affronter également les difficultés dérivant des effets de la crise économique. Le courage et l’espérance sont des qualités de tous, mais elles appartiennent en particulier aux jeunes: courage et espérance. L’avenir est assurément entre les mains de Dieu, les mains d’un Père providentiel. Cela ne signifie pas nier les difficultés et les problèmes, mais les considérer, eux oui, comme provisoires et surmontables. Les difficultés, les crises, avec l’aide de Dieu et la bonne volonté de tous peuvent être surmontées, vaincues, transformées.

Je ne veux pas finir sans dire un mot sur un problème qui vous touche, un problème que vous vivez actuellement: le chômage. Il est triste de trouver des jeunes «ni-ni». Que signifie ce «ni-ni»? Ni ils n’étudient, parce qu’ils ne peuvent pas, ils n’en ont pas la possibilité, ni ils ne travaillent. Et cela est le défi que nous devons tous vaincre de manière communautaire. Nous devons aller de l’avant pour vaincre ce défi! Nous ne pouvons pas nous résigner à perdre toute une génération de jeunes qui n’ont pas la grande dignité du travail! Le travail nous donne la dignité, et nous devons tous faire notre possible afin que l’on ne perde pas une génération de jeunes. Développer notre créativité, pour que les jeunes ressentent la joie de la dignité qui vient du travail. Une génération sans travail est une future défaite pour la patrie et pour l’humanité. Nous devons lutter contre cela. Et nous aider les uns les autres à trouver une voie apportant des solutions, une aide, une solidarité. Les jeunes sont courageux, je l’ai dit, les jeunes ont l’espérance et — troisièmement — les jeunes ont la capacité d’être solidaires. Et ce mot solidarité est un mot que l’on n’aime pas entendre dans le monde d’aujourd’hui. Certains pensent qu’il s’agit d’un gros mot. Non ce n’est pas un gros mot, c’est un mot chrétien: aller de l’avant avec notre frère pour l’aider à surmonter les problèmes. Courageux, avec espérance et avec solidarité.

Nous sommes rassemblés devant le sanctuaire de la Vierge des Douleurs, érigé sur le lieu où deux jeunes filles de cette terre, Fabiana et Serafina, eurent en 1888 une vision de la Mère de Dieu alors qu’elles travaillaient dans les champs. Marie est mère, elle nous secourt toujours: quand nous travaillons et quand nous sommes à la recherche d’un travail, quand nous avons les idées claires et quand nous sommes confus, quand la prière naît spontanément et quand notre cœur est sec: Elle est toujours là pour nous aider. Marie est la Mère de Dieu, notre mère et la mère de l’Eglise. Tant d’hommes et de femmes, de jeunes et de personnes âgées se sont adressées à Elle pour la remercier et implorer une grâce. Marie nous conduit à Jésus, et Jésus nous donne la paix. Ayons recours à Elle avec confiance dans son aide, avec courage et espérance. Que le Seigneur bénisse chacun de vous, sur votre route, sur votre chemin de courage, d’espérance et de solidarité. Merci!

Maintenant prions la Vierge tous ensemble: Je vous salue Marie...

[Bénédiction]

S’il vous plaît, je vous demande de prier pour moi: s’il vous plaît, faites-le! Et n’oubliez pas: «avancer dans votre vie», ne jamais «tourner dans la vie»! Merci!
   

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Mary of the Day (March 22, 1888) – The Apparition of Our Sorrowful Mother in Castelpetroso (Isernia-Molise)

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The First Apparition

Here too, as in Lourdes and Fatima, our Lady chose the humble: Bibiana Cicchino, thirty-five, simple and honest peasant, born and resident in Castelpetroso, and Serafina Valentino, thirty-four, also a native and resident of Castelpetroso.

On 22 March 1888, while looking for a missing lamb, Bibiana, attracted by the blaze that emanates from a cave, approaches it, and immediately finds herself immersed in a celestial vision: The Virgin half-kneeling, with her hands extended and his eyes turned to heaven is there, in the act of imploring and offering; at his feet lies Jesus dead covered with blood and sores.

The news of the apparition’s spreads with the rapidity of a flash throughout Castelpetroso and spreads to successive waves in all the neighboring countries and regions. Crowds of faithful, as if struck by a thrill, feel attracted to make a pilgrimage towards the cave of “Cesa tra Santi” (name of the apparition site) and their number grows day by day: the mountain soon gives the impression of a human anthill. Only a few days after the apparitions, around 4000 pilgrims are counted in apparition site in a single day.

Monsignor Francesco Palmieri, Bishop of Bojano, at the first manifestation of these extraordinary events, immediately puts the apparition site under control and indicates a first preliminary investigation to carry out investigations into the alleged apparitions. Later, the same Holy Father Leo XIII, even if only orally, appointed him Apostolic Delegate, giving him the task of carrying out an inspection of the cave of the Apparitions on behalf of the Holy See.

On the morning of September 26, 1888, the Bishop went to the cave of “Cesa tra Santi!”, and he too had the grace to see the Sorrowful Mother, in the same attitude described by the first two visionaries. These are his words: “With joy I can say that the portents of Castelpetroso are the last traces of Divine Mercy, to recall the lost souls to the right path. I also can testify that, having gone myself in the sacred place, and focusing myself in prayer I had the ‘apparition of the Virgin “.

Bishop Palmieri speaks in terms of full acceptance of the phenomena of Castelpetroso that are configured in a divine plan and not in the sense of only of a hysteria and an illusion.

The press immediately echoes the facts of Castelpetroso: “The Servant of Mary”, a bi-monthly Mariana magazine published in Bologna by the Servants of Mary and some lay people, is one of the first to publish and disseminate the news of the Apparitions, also keeping update on the events, with punctual loyalty, to keepreaders updated on the news that are recorded about the apparition from time to time. The director of the magazine, Carlo Acquaderni, in November 1888 goes to the blessed cliff site together with his son Augusto: in the heart of his father there is the great hope of obtaining the healing of his son, condemned to die for the tragic consequences of an incurable illness, the tuberculosis of the bone. Faith, when it is firm, true and sincere, can only obtain miracles: Augustus miraculously heals!

The First Cornerstone

28 September 1890: the laying of the first cornerstone of the Sanctuary

In the explosion of his enthusiasm, for recovered health of his son, Carlo Acquaderni, through the Marian magazine he directs, appeals to all the devotees of Our Lady of Sorrows for the collection of offers to be used for the construction of “an oratorio or a small chapel” – he affirms – in that place blessed by the special presence of Mary.

His wish is in harmony with that of Bishop Palmieri: the construction of a sacred building in honor of Our Lady is one of the central points of the development program that Msgr. Palmieri is drafting for “Cesa tra Santi”. The Holy Father, informed by the Bishop of the initiative, approves and blesses. Acquaderni, after making an agreement with the Bishop, begins his work of penetration and sensitization for the construction of the Sanctuary. The movement spreads like wildfire. In early February 1890 Eng. Francesco Gualandi of Bologna, in charge of the design of the temple, already delivers the project and the drawings. Beginning the preliminary work for laying the first cornerstone and 28 September 1890 in the presence of about thirty thousand people, in an atmosphere of joy, intense prayer, faith and fervent expectation, Bishop Palmieri, during a very solemn celebration, places the first cornerstone that marks the beginning of the construction.

The construction of the Sanctuary was carried out through the generous offerings of the faithful and saw alternating moments of intense and solicitous work and also moments of interruption and crisis.

The fact that such a demanding work has been carried out, albeit in a prolonged timeframe, with few resources and few financial resources, is to demonstrate the essential role of Providence.

On 6 December 1973, at the request of the Bishops of Molise, the Holy Father Paul VI issued a decree proclaiming the Blessed Virgin Mary of Sorrows, venerated in the Sanctuary of Castelpetroso, PATRONESS OF MOLISE.

The message of the Our Sorrowful Mother of Castelpetroso.

What is the message that Our Lady wanted to leave to Italy and to the world through the apparitions of Castelpetroso? In Lourdes she asked for prayer and penance, in Fatima she also asked for sacrifices for sinners and pointed to the Holy Rosary to obtain any grace. At Castelpetroso, Our Lady did not speak, or rather, spoke through her own attitude. In the apparitions of Castelpetroso, the Virgin Mary is in a very different attitude from the one with which the Lady of Sorrows is usually presented, as commonly evidenced from popular piety: even here her face expresses immense sorrow, but she is in a regal attitude of priestly motherhood; kneeling, She has Her arms extended in an act of offering: She offers Jesus, the fruit of Her womb, to the Father, as the Victim of expiation for the sins of humanity. Aware of the redemptive mission of Jesus who must redeem humanity precisely through suffering and before the Crucified Son, She, “lovingly consenting to the immolation of the victim generated by Her”, as Lumen Gentium says (No. 58), accepts the Will of the Father, uniting Herself with the redemptive sacrifice of Jesus.

This attitude of Our Lady confirms a theological truth: God has associated the Blessed Virgin with the work of the Redemption. and She, conforming herself fully to this will, with Her suffering accepted and offered, has become Coredemptrix of the human race. All the sacrifices and pains offered, all the tears and sufferings of Our Lady of Sorrows, which reached their climax at the moment of Jesus’ death, by God’s pleasure, have coredeemed the whole of humanity, in union with the sufferings of the Redeemer, “mixing (Mary’s suffering)” , as it could be said, with Christ’s own sufferings.

The message of Castelpetroso is very profound and invites us to reflect on Mary’s coredemptive pains, on the overabundance and super-effusion of the Mother’s love: as Mother Coredemptrix, She has generated us in the life of the grace at the price of indescribable suffering. Our Lady of Castelpetroso taught us the need to cooperate in the sufferings of Christ as St. Paul said. The apparition showed Her in a regal attitude of priestly motherhood; kneeling, She has his arms extended in an act of offering: She offers Jesus, the fruit of his womb, to the Father, as the Victim of expiation for the sins of humanity. God has associated the Virgin with the work of Redemption, and she, fully conforming to this will, with Her suffering accepted and offered, has become Coredemptrix of the human race. This is the message of Castelpetroso: Holy Mary, as Mother Coredemptrix, has regenerated us to the life of grace at the price of unspeakable suffering.


VIDEO PILGRIMAGE (in italian):
SOURCE : https://immaculate.one/mary-of-the-day-march-22-1888-the-apparition-of-our-sorrowful-mother-in-castelpetroso-isernia-molise#.XneFSvnhDIU


MARIAN APPARITIONS – Castelpetroso, Italy

On March 22, 1888, the day before the Feast of the Compassion of Our Blessed Lady, two peasant women were shepherding their sheep on the hills in Southern Italy near the village of Castelpetroso.  Fabiana Cicchino (35-year old virgin) and Serafina Valentino (34-year old married woman) belonged to Pastine, a hamlet in the diocese of Bojano.  One of their sheep had strayed onto a hill nearest Castelpetroso.  Fabiana found the lost sheep in a ravine near some rocks.  But a strange light was coming from a crack in the rocks.  The rays of the bright light formed a clear image of Our Blessed Virgin on her knees with her eyes gazing toward heaven.  Her arms were outstretched in an act of imploring and offering of her Son, full of wounds and lying dead beneath her.  It was the image of the Pieta.
Mary appeared as Our Lady of Sorrows, wearing a deep red dress and a dark mantle.  She was a very beautiful, fair-skinned, young woman with disheveled hair and bleeding from wounds received from seven swords.  The Blessed Virgin never spoke.  When Serafina caught up to Fabiana, she could not see anything. They returned home, crying, sobbing, trembling, and terrified.  People naturally inquired as to the cause of their emotions.  But very few believed them, and nobody paid much attention to their statements.
During the Solemnity of Easter on April 1, 1888, the same vision occurred again to these two women in the same location.  This time, Serafina also witnessed the apparition.  More people became curious after this encounter and began to believe that something was truly happening there.  People began to go to the mountain and visit the spot of the alleged apparitions, some 2,600 feet above sea level.  First, a child saw Mary; then an avowed heretic witnessed her also. Others affirmed that they saw Our Blessed Virgin bearing her dead Son in her arms.
Pilgrimages began, and within a few days, some four thousand persons visited the spot – which was double the number of those living there.  Soon, this place which had been generally unknown, suddenly became the center of attraction to countless crowds from the neighboring countryside. 
The apparitions were accompanied by another phenomenon; in May of 1888 the body of water at the foot of the mountain began bestowing miracles.  Soon, believers from other countries came in masses to behold and experience the extraordinary events and the fountain of miracles. Angelo Verna, a six-year old mute boy, was given a drink of this water by his father and was completely healed by receiving the gift of speech.
News of the occurrences reached Msr. Francesco Macarone-Palmieri, Bishop of the diocese of Bojano.  While in Rome on business, he updated Pope Leo XIII on the events near Castelpetroso. On the morning of September 26, 1888, the Bishop returned to the site and had the privilege of witnessing the vision of Mary as Our Lady of Sorrows – just as Fabiana and Serafina had described. 
The Bishop of Bojano formed a committee in 1889 to begin collecting funds for a church to be built on the site of the apparitions.  Pope Leo XIII blessed their work, imparting the Apostolic Blessing to the members of the committee and to all those who contributed to the fund.  The cornerstone for a beautiful Gothic church was laid in May of 1890 in front of 30,000 faithful.
On December 6, 1973, Pope Paul VI proclaimed the Blessed and Sorrowful Virgin Mary as Patroness of the region – upon a request by the Bishop of Molise.  Pope John Paul II visited the sanctuary as a pilgrim on March 19, 1995.  A community of friars and sisters has been established since 1993 — called the Franciscans of the Immaculate.
Compiled from www.divinemysteries.info by Tej FrancisSOURCE : 
https://www.oclarim.com.mo/en/2018/10/19/marian-apparitions-86-castelpetroso-italy/

Our Lady of Sorrows (Castelpetroso, Italy)

Commemorated on March 22, September 15

Two women, Fabiana Cecchino (35) and Serafina Giovanna Valentino (33), had a vision of Mary first as the Pieta and later as Our Lady of Sorrows in a cave at Castelpetroso, Italy.

History

Timeline

March 22, 1888

On the day before the Feast of the Compassion of Our Blessed Lady, two country women belonging to Pastine, a hamlet in the diocese of Bojano, in Southern Italy, were sent to look for some sheep that had strayed on a neighboring hill, to which Castelpetroso is the nearest village. One was named Fabiana Cecchino, a 35-year old virgin, and the other Serafina Giovanna Valentino, a married woman a little younger. Before long they returned home, crying, sobbing, trembling, and terrified. People naturally inquired into the cause of their emotion. The women reported that they had seen a light coming through some cracks in the rocks; and when they came closer they saw distinctly the image of Our Lady of Sorrows. She was a very beautiful, fair skinned young woman with disheveled hair and bleeding from the wounds received from seven swords.

No one paid much attention to these statements, which were looked upon as absurdities ; but further evidence was forthcoming. First of all a child and then an avowed heretic gave testimony to similar apparitions. People began to go to the mountain and visit the spot of the alleged apparitions, some 2,600 feet above the sea-level; and some affirmed that they saw Our Lady bearing in her arms her dead Son. Pilgrimages began and within a few days some four thousand persons visited the spot, that is, double the number of those living there; and soon a place which had been generally unknown, suddenly became the center of attraction to countless crowds from the neighboring country

Of those who went, some testified that they saw the Blessed Virgin under the form known as Our Lady of Mount Carmel ; others saw her as Our Lady of Grace, others as Our Lady of the Most Holy Rosary ; but for the most part she appeared as Our Lady of Dolors. Generally, too, she was alone, but some times she was accompanied by St. Michael, sometimes by St. Anthony, sometimes by St. Sebastian, and sometimes by troops of angels. Among those who testified to these apparitions was 
a well-known disbeliever, who received the grace of seeing Our Lady four times in half an hour.

Sept 26, 1888

After some time, news of the occurrences reached Mgr. Macarone-Palmieri, Bishop of the diocese of Bojano where Castelpetroso is located. He was called to Rome by the business of his diocese, and while there updated the Holy Father on what was going on at Castelpetroso, adding that he should have liked the apparitions to have been confirmed by some clear sign. The Pope replied by asking whether he did not think the apparitions in themselves were signs; and requested the Bishop to return to his diocese, visit Castelpetroso, and report again. The Bishop did as he had been directed. He visited Castelpetroso, in company with the archpriest of Bojanoand and saw Our Lady three times. Read the official statment of the Bishop.

May 1888

A spring of water appeared on the spot.

March 21, 1889

The Bishop of Bojano mentioned the presence of the spring in a letter addressed to the editor of the Servo di Maria. This water has been used by the faithful in the same manner as that of Lourdes, and many favors are piously believed to have been received in consequence. 

Dec 18, 1889

Father Joseph Lais of the Congregation of the Oratory of St. Philip Neri a physicist and in medical doctor, sub-director of the Vatican Observatory, examined everything was soon convinced that optical delusion, at any rate, was out of the question. He then proceeded to examine the evidence.

1889

The Bishop of Bojano formed a committee, of which he took the post of president, for the purpose of collecting funds to build a church on the spot hallowed by the presence of Our Lady ; and he has determined to place it under the care of the Servite Order, founded, as our readers are aware, for the express purpose of honoring Our Lady of Sorrows. 

The Holy Father deigned to bless the work, and sent a telegram, through Cardinal Rampolla, his Secretary of State, imparting the Apostolic Blessing to the members of the committee, and to all those who contributed to the fund.

May 1890

The cornerstone was laid for a beautiful Gothic church later built on the spot where the Blessed Virgin appeared.

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The March 22, 1888 Molise, Italy, two peasant appears in Castelpetroso, Bibiana and Libera. In front of a small cave, including flashing lights, saw the Virgin with Jesus dead, covered with sores. 

Mary was silent and painful attitude, almost on his knees, with outstretched hands and eyes raised to heaven in prayer.

The prodigy was repeated in front of many other people who rushed to the scene to watch the miraculous spectacle. The apparitions continued, sometimes crying, sometimes seven swords that pierced the heart or with Jesus dead at his feet. Paul VI proclaimed Castelpetroso Virgin of Sorrows, patroness of Molise ...

START OF APPEARANCES IN THE CAVE

Bibiana was on his way to a place called Santi Cesatra where the family had a small plot of land. At first his mother was not convinced to let her go alone and that there were many wild wolves in that area. Bibiana brought his cousin Libera and armed with a rake would also help you prepare the ground to plant it in the spring.

On the morning of March 12, as was the custom, took a group of sheep to graze while working the land. Around 3:00 pm they realized that the sheep had been lost sight of. While looking passed through a small cave whose opening saw a beam of light out. The entrance to the cave was so small that they could not enter. Vivian was surprised and alarmed, but full of courage to look more closely at what was happening. The fissure in the rock was bathed in light.

Ten days later, on March 22, 1888, full of curiosity and with the excuse to continue cultivating the land for planting got permission to go alone to the top of Mount Patalecchio. As soon as he ceases to tra Santi, Bibiana was the rock and saw, as before, that was lit inside. He approached and kneeling, with much fear of the unknown, his hands tried to enlarge the crack to see better.

It was then that, for the first time could see the image of the Mother of Sorrows with the dead body of Jesus to his feet. The Sorrowful Mother was with one knee on the ground, in adoration, his head facing the sky imploringly and tears fell from his eyes, his hands, palms directed skyward. The Virgin Mary wearing a purple veil on his chest and his heart pierced by seven swords looked.

THE NEWS OF EMERGENCE SE ESPARECE

Bibiana hurried back to his eager to share this experience with your family home. They were not impressed nor excited and believed that she had hallucinated. After all, they reasoned, that has previously occurred under the same conditions.

But when people were nearby heard what happened in haste went to climb the cave to see with their own eyes. A reporter from the Sicilian newspaper reported that 4,000 people made their way to reach the small mountain that was previously unknown days. He marveled that before the appearance to the most famous geographers have had difficulty trying to find on the map Castelpetroso more Detailed Italy.

FIRST MIRACLE CURE

In Bologna, Count Carlos Aquaderni, editor of "The Servant of Mary", began writing a series of articles based on the reports Castelpetroso priest, Father Achille Ferrara, constantly sent.

Decided to investigate for himself, took his son Aquaderni 19, Aquaderni Augusto, who suffered from bone tuberculosis, a disease that was incurable in those days. Both expected a miracle. Aquaderni knew about the cave had appeared a small pool of water that was miraculous, in fact, a child of Abruzzi who was deaf and dumb was healed.

With strong faith, Carlos and his son went to the cave and the two were favored seeing the emergence two days. 's son reporter was cured using water from the pool. Aquaderni reported miracle in your magazine and appealed to A chapel was built in the place which the Sorrowful Mother had chosen to be venerated.

HOME CHURCH OF RESEARCH

When the local bishop, Francis Palmieri, learned of the onset, took the advice of Pope Leo XIII, conducted research and interviewed Bibiana seer. Bishop decided to go to the mountain itself, arriving he found about twenty people knees praying.

His Excellency took a candle to explore the cave but found that there was no need because the light was lit cave. Looking inside he saw the Mother of Sorrows and Christ died to Bibiana and Bologna journalist had reported .

Moved by such a scene, the bishop spoke to the pilgrims on what he had seen and all broke to mourn. Bishop Pope Leo XIII assured that everything was in order and that Castelpetroso apparitions of the Mother of Sorrows were true.

TESTIMONY OF BISHOP PALMIERI

The February 23, 1889, came out in the magazine, "The Servant of Mary", the personal testimony of the bishop on the authenticity of the Sorrowful Mother of Castelpetroso:

"I can also testify that the address that holy place, while I was absorbed in prayer, I experienced the apparition of the Virgin. He appeared with the attitude and the greatness of the Sorrowful Mother as shown on the cover of this volume of "The Servant of Mary." There are many other testimonies besides mine therefore consider it my duty, as bishop of this diocese, I associate myself with her and extend a fervent request to all devotees of the Virgin Mary, who with their generous donations make possible the construction of a chapel or oratory in place that is sacred and the hope that one day with the help of Divine Providence to become a world-famous basilica " .

Interestingly, usually Our Lady appears to privileged souls whether children or shepherds, but Castelpetroso appeared to people of different classes, pastors, clergy, royalty and wealthy and others.

BASILICA

Castelpetroso Basilica of Our Lady of Sorrows is of recent origin (XIX century) and is in the custody of the Franciscans of the Immaculate.

The beautiful church in neo-Gothic style is becoming more known for being half way between Rome and San Giovanno Rotondo, the tomb of Blessed Padre Pio.

It was designed in the form of heart, has seven chapels surrounding the nave, each representing the Feel Pain sword pierced Mary's heart.

The Chapel of Our Lady sixth pain has special significance because it represents exactly the appearance there in 1888 to Pastor Vivian Ciccino. She saw this image of Jesus placed in the arms of Mary.

Started work Aquaderni grateful Conde, who appealed for the construction of a temple to all the devotees of the Sorrowful Mother.

In early February 1890 Bologna Gualandi Francis presented the project and on 28 September the same year the ceremony of laying the first stone of the majestic sanctuary came, attended by 30,000 faithful. The work was done for a century, with the generous offerings of the faithful, Italians and foreigners.

In 1931 the bishop Romita orphanage founded the Sanctuary.

The December 6, 1973, at the request of the Bishops of Molise, Pope Paul VI proclaimed Patroness of the region to the Blessed Virgin Mary of Sorrows.

The consecration of the new church took place on September 21, 1975, by the prayer of consecration of Archbishop Carinci.

A painting on canvas, 1890, the painter John Gagliardi of Rome, shows the appearance described. The painting preserved in the Sanctuary is the first sign of Marian devotion Castelpetroso.

1778 pipe organ work Ruffatti brothers Papua remains.

In one of the seven side chapels there an artistic reliquary containing a tooth of St. Gabriel of the Sorrowful Mother.

The October 12, 1980, provided in Castelpetroso (IS), Molise consecration to the Immaculate Heart of Mary was made.

The March 19, 1995 was visited by Pope John Paul II, as a pilgrim.

Today when you see the great basilica of the Seven Sorrows of Mary in Castelpetroso, it is clear that the bishop's request was taken seriously by many generous Catholics. Pilgrims find, besides the beautiful sanctuary, monasteries for the Franciscan Sisters of the Immaculate, Friars of the Immaculate in charge of the basilica, a Marian bookstore and a gift shop, a small orphanage for girls and an auditorium for conferences Marian . There is also a hotel and restaurant for the pilgrims at the foot of the mountain.

To reach the cave climbing the sloping steppe. The small slot through which Vivian, Carlos Augusto Aquaderni Palmieri and Bishop could see the apparition of Our Lady of Sorrows is protected by a wooden structure. The area around it retains the rustic appearance when the apparitions began over a hundred years ago. In the area of the basilica surrounded by trees is a beautiful sculpture made according to the testimony of the visionaries.

A MESSAGE WITHOUT WORDS

What is the message that the Virgin Mary, Mother of Sorrows, wants to impart to their children?. He said no word but looking at the image is not necessary. This scene alone is a rich and profound theological dimension.

Mary resting on one knee recognizes the divinity of his Son. Its painful and heart pierced by seven swords and tears running down her cheeks emphasize the price paid for accepting the vocation of co-redeemer, next to her Son Redeemer, for the salvation of his spiritual children.

The dead body lying in the mantle Redeemer price attests that God made His Son to pay for the remission of sins and satisfaction in the world. The hands of the Madonna directed and open to the sky signify the perfect offering to the Father in his plan to redeem the world chose the bitter Passion and death of her Son.

In 1975, during an ad limina visit of the bishops of the province of Molise (where Castelpetroso is located), was given to Pope Paul VI a small replica of the statue of the Sorrowful Mother. Examining the statue near the Holy Father exclaimed spontaneously, "That looks the Co-redeemer." There is a nobility in the form and features of the Sorrowful Mother, who not only gave the fiat of his heart, but he gave all his heart . 

Description

The women reported that they had seen a light coming through some cracks in the rocks; and when they came closer they saw distinctly the image of Our Lady of Sorrows. She was a very beautiful, fair skinned young woman with disheveled hair and bleeding from the wounds received from seven swords.

Approval

The priest of the diocese of Castelpetroso not only treated the whole affair as a delusion, but publicly preached against it from the pulpit of his church. He could not, however, prevent his congregation from going in pilgrimage to the spot of the apparitions. Another priest, a very old man, who had also disbelieved in the apparitions, went and saw and was changed. The following is his own narrative of what took place :

"I had many times derided those who visited the mountain on which these wondrous apparitions took place. On May 16, 1888, however, more to pass the time than for anything else, I felt a desire to visit the place. When I arrived I began to look into one of the fissures, and I saw with great clearness Our Lady, like a statuette, with a little Child in her arms. After a short interval I looked again at the same spot; and, in place of the Most Holy Virgin I saw, quite clearly, the dead Saviour bearing the crown of thorns and all covered with blood. From that time forward when I have heard a mention of that thrice- blessed mountain and of the Apparition I have felt myself moved to tears, and have not been able to say a word." 

This testimony was authenticated by the signature of Don Luigi Ferrara, the priest in question.

After some time, news of the occurrences reached Mgr. Macarone-Palmieri, Bishop of the diocese of Bojano where Castelpetroso is located. He was called to Rome by the business of his diocese, and while there updated the Holy Father on what was going on at Castelpetroso, adding that he should have liked the Apparitions to have been confirmed by some clear sign. The Pope replied by asking whether he did not think the apparitions in themselves were signs; and requested the Bishop to return to his diocese, visit Castelpetroso, and report again. The Bishop did as he had been directed. He visited Castelpetroso, in company with the archpriest of Bojano, on September 26, 1888, and saw Our Lady three times.

The Vicar-General and many other clergy of the diocese were no less favored; but perhaps the most remarkable evidence of all was that rendered by a man who believed neither in God nor Saints, though he frequented the Sacraments out of human respect. This man, who had been leading so miserable a life, went to Castelpetroso, saw the Blessed Virgin, and was converted. 

Among those who were drawn to Castelpetroso by the fame of the apparitions was Father Joseph Lais, of the Congregation of the Oratory of St. Philip Neri ; a man learned in physics and in medicine, sub-director of the Vatican Observatory, and an eminent, "all-round" scientist. He left Rome on December 18, 1889, in company with Father Morini, a Servite. They examined everything, and Father Lais was soon convinced that optical delusion, at any rate, was out of the question. He then proceeded to examine the evidence. 

"The observations I made of the character of the people lead me to recognize that they are profoundly convinced of the event having taken place; and, on the other hand, their simple and ingenuous demeanor does not suggest the suspicion that the fact should be, to some extent, fanciful or the effect of the imagination; whilst the natural formation of the rocks excludes the theory of trickery."

Father Lais saw nothing himself ; in fact, the apparitions ceased for a time, though new ones are reported in Il Servo for June, 1890; but, short of personal ocular experience, he could hardly have given stronger reason for believing in the truth of the statements made by those who verify that they have been blessed by the sight of God's holy Mother.

And, to give full force to his judgment, it must be remembered that not only is he a stranger in the district, and not a member of the venerable Order devoted to the service of the Our Lady of Sorrows, but he is a man of necessity accustomed to weigh evidence, and one who, from his training and skill in physics, must be naturally inclined to look for physical explanations of matters of this kind.

SOURCE : https://www.oclarim.com.mo/en/2018/10/19/marian-apparitions-86-castelpetroso-italy/


MEETING WITH THE YOUNG PEOPLE OF THE DIOCESES OF ABRUZZI AND MOLISE

ADDRESS OF POPE FRANCIS

 Piazzale del Santuario di Castelpetroso

Saturday, 5 July 2014


Dear Young People, Good afternoon!

Thank you for your abundant and joyous presence. I thank Bishop Pietro Santoro for his service to the pastoral care of young people; and thank you, Sara, for being the spokesperson of the hopes and concerns of the young people of Abruzzo and Molise.

The enthusiasm and festive atmosphere which you know how to create are contagious. Enthusiasm is contagious. But do you know where this word comes from: enthusiasm? It comes from Greek and it means “to have something of God inside” or “to be inside God”. Enthusiasm, when it is healthy, demonstrates this: that one has something of God inside and expresses him joyously. Be open — with this enthusiasm — to hope and to yearn for fullness, yearn to give meaning to your future, to your whole life, to imagine the appropriate journey for each of you and to choose the path that brings you peace and human fulfillment. Appropriate journey, choose the path... what does this mean? Do not stand still — a young person cannot stand still! — and journey. This means go toward something; because a person can move and not be one who journeys, but a “wanderer”, who roams, roams, roams through life... But life is not made for “roaming through”, it is made to “journey through”, and this is your challenge!

On the one hand, you are searching for what really counts, what remains stable over time and is definitive, you are searching for answers that enlighten your mind and warm your heart not only for a morning or for a short stretch of road, but for ever. Light in your heart for ever, light in your mind for ever, the heart warmed for ever, definitively. On the other hand, you have great fear of making mistakes — it is true, one who journeys can go the wrong way — you are afraid of getting too involved in things — you have felt, many times; the temptation to always leave open a little means of escape, that can always lead to new scenarios and opportunities. I will go in this direction, but I will leave this door open: if I do not like it, I shall turn back and I can leave. This temporary nature is not good; it is not good because it makes the mind dark and the heart cold.

Contemporary society and its prevailing cultural models — for example, the “culture of the temporary” — do not offer an atmosphere that promotes the cultivation of stable life choices with strong bonds, built on the rock of love and responsibility rather than on the sand of temporary emotion. The aspiration for individual autonomy is pushed to the point of always questioning everything, so it becomes relatively easy to go back on important and well-thought-out decisions for the future, which were taken freely with commitment and dedication. This fosters superficiality in the assumption of responsibilities, such that deep in the mind they risk being considered as something which can be ignored anyway. Today I choose this, tomorrow I shall choose the other thing.... I am fancy free; or when my enthusiasm is spent, my desire, I shall start on another path.... And this way one “roams through” life, really in a labyrinth. But life is not a labyrinth! When you catch yourselves roaming in a labyrinth, I go here, I go here, I go here... stop! Search for the thread leading out of the labyrinth; search for the thread: life cannot be burnt out roaming around.

However, dear young people, the heart of the human being aspires to great things, lofty values, deep friendships, ties that are strengthened rather than broken by the trials of life. The human being aspires to love and to be loved. This is our deepest aspiration: to love and be loved; and definitively. The culture of the temporary does not honour our freedom, but deprives us of our true destiny, of our truest and most authentic goals. It is a piecemeal life. It is sad to reach a certain age, to look back over the journey we have made and find that it was made up of different pieces, without unity, without decisiveness: everything temporary.... Do not allow yourselves to be robbed of the will to build great and lasting things in your life! This is what leads you forward. Do not content yourselves with little goals. Aspire to happiness, have courage, the courage to go outside of yourselves and bet on the fullness of your future together with Jesus.

We cannot do it alone. In facing the pressure of events and trends, we will never manage to find the right path alone, and should we find it, we would not have enough strength to persevere, to face the climb and the unexpected obstacles. And this is where the Lord Jesus’ invitation comes in: “If you would... follow me”. He invites us in order to accompany us on the journey, not to exploit us, not to make slaves of us, but to free us. To this freedom he invites us in order to accompany us on the journey. That is how it is. Only together with Jesus, praying to him and following him do we find clarity of vision and strength to go forward. He loves us definitively, he has chosen us definitively, he gave himself to each of us definitively. He is our defender and big brother and will be our only judge. How beautiful it is to be able to face life’s ups and downs in Jesus’ company, to have his Person and his message with us! He does not take away autonomy or liberty; on the contrary, by fortifying our fragility, he permits us to be truly free, free to do good, strong to continue doing it, capable of forgiving, capable of asking for forgiveness. This is Jesus who accompanies us, the Lord is like this!
One word that I like to repeat, because we often forget it: God never tires of forgiving. And this is true! So great is his love, which is always near us. It is we who tire of asking for forgiveness, but He always forgives, every time with ask him to.

He forgives definitively, he wipes out and forgets our sin if we turn to him with humility and trust. He helps us not to become discouraged in the face of difficulties, not to consider them insurmountable; and then, trusting in Him, you will again cast the nets for a surprising and abundant catch, you will have courage and hope in facing even difficulties that arise from the effects of the economic crisis. Courage and hope are qualities that everyone has, but they are most befitting in young people: courage and hope. The future is surely in the hands of God, the hands of a provident Father. This does not mean denying difficulties and problems, but seeing them, yes, as temporary and surmountable. Difficulties, crises, can with God’s help and the good will of all, be overcome, defeated, transformed.
I do not want to end without saying a word about a problem that affects you, a problem that you actually experience: unemployment. It is sad to find “neither-nor” young people. What does it mean, this “neither-nor”? They neither study because they cannot, they do not have the means, nor work. And this is the challenge that all of us in the community must defy. We must go forward to defy this challenge! We cannot resign ourselves to losing a whole generation of young people who do not have the powerful dignity of work! Work gives us dignity, and all of us need to do everything possible so as not to lose a generation of young people. To develop our creativity, so the young people feel the joy of dignity that comes from work. A generation without work is a loss for their homeland and for future humanity. We must fight against this. And help one another to find a way of solution, of aid, of solidarity. Young people are courageous, I have said this, the young have hope and — third — the young have the capacity for solidarity. And this word solidarity is a word that the world today does not like to hear. Some people think that it is a bad word. No, it is not a bad word, it is a Christian word: go forward with your brother and sister to help them overcome problems. Courageous, with hope and with solidarity.

We are gathered here in front of the Shrine of Our Lady of Sorrows, built in 1888 in the place where two girls from this area, Fabiana and Serafina, had a vision of the Mother of God while they were working in the fields. Mary is mother, she always assists us: when we are working and when we are looking for work, when we have clear ideas and when we are confused, when prayer flows spontaneously and when the heart is desolate: She is always there to help us. Mary is the Mother of God, our mother and mother of the Church. So many men and women, young and old have turned to Her to say ‘thank you’ and to beg a favour. Mary takes us to Jesus and Jesus gives us peace. Let us turn to Her, trusting in her assistance, with courage and hope. May the Lord bless each of you, on your path, on your journey of courage, of hope and of solidarity. Thank you!

Now let us all pray together to Our Lady: Hail Mary, ....

[Blessing]

Please, I ask you to pray for me: please, do so! And do not forget: “journey through life”, never “roam through life”!

Thank you!

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana


On Overcoming the ‘Culture of the Provisional’
Pope Urges Young People to Follow Jesus to Pursue Life Paths With Commitment and Dedication
JULY 05, 2014 00:00FRANCIS

Pope Francis has urged young people to follow Jesus to overcome a prevailing “culture of the provisional” that feeds a lack of commitment and superficiality in taking responsibility.
Speaking this afternoon to an estimated 20,000 young people from the diocese of Molise and Abruzzo at the Shrine of Castelpetroso in southern Italy, the Holy Father called on the young faithful present to look out for what really matters in life and that which remains stable over time.
“Contemporary society and its prevailing cultural models – the ‘culture of the provisional’ – do not provide a climate conducive to the formation of stable life choices with solid bonds, built on the rock of love and responsibility rather than on the sand of emotion,” the Pope said.
Such a culture, he added, places everything in question and breaks “with relative ease” the possibility of pursuing life paths “with commitment and dedication.”
“This feeds superficiality in taking responsibility,” he said, “because in the depths of the soul they risk being regarded as something from which we can still be free.”
But he stressed the human heart aspires to “great things” and urged young people to “take courage” and pursue their future “together with Jesus.”
“Alone we cannot do it,” the Pope said. “Faced with the pressure of events and fashions, we will not be able to find the right path, and even if we could find it, we would not have enough strength to persevere…
“And here comes the invitation of the Lord Jesus: ‘If you want … follow me.’ He invites us to accompany us on the journey.”
The Pope said that only with Jesus, praying and following him, can each person “find clarity of vision and the strength” to carry on. “He loves us, definitively, he has chosen us definitively, he has given himself to each of us definitively,” the Pope said. “He is our defender and brother and will be our only judge.
“How nice to be able to face the vicissitudes of life in the company of Jesus, to have with us his person and his message! He does not take away autonomy or freedom; on the contrary, he strengthens our fragility, allowing us to be truly free, free to do good, strong to continue doing so, able to forgive and to ask for forgiveness.”
Journeying through life with Jesus does not “deny difficulties and problems,” he stressed, but to see them “as temporary and surmountable.”
The Pope closed by pointing out that Mary “always helps us when we work and when we are in search of work, when we have clear ideas and when we are confused, when prayer comes spontaneously and when the heart is dry.
“Mary is the Mother of God, our Mother, and Mother of the Church. Many men and women, young and old have turned to you to say thank you and supplicate a favor,” he said. “Mary leads us to Jesus, our peace. We have recourse to you, trusting in his help, with courage and hope.”
The Shrine of Castelpetroso is dedicated to Our ​​Lady of Sorrows who was proclaimed patron saint of the area by Paul VI in 1973. John Paul II celebrated Mass at the shrine on March 19, 1995. The Virgin Mary appeared there in 1888.
On ZENIT’s webpage:
Translation of full text of Pope’s address to young people:http://www.zenit.org/en/articles/pope-s-address-to-young-people-of-abruzzo-and-molise
JULY 05, 2014 00:00FRANCIS



Beata Vergine Addolorata di Castelpetroso


La Beata Vergine, che certamente accompagna la Chiesa e la cristianità nei secoli, sin da quando l’umanità le fu affidata da Gesù Cristo sulla Croce, indicando lei come madre degli uomini, è apparsa tante volte, in posti, tempi e modalità diverse, sempre a sollecitare la speranza e la fede nel suo Divino Figlio.

Le Apparizioni più conosciute e riconosciute tali dalla Chiesa, sono: quella di Caravaggio nel 1432, alla contadina Giovannetta de’ Vacchi; quella di Guadalupe in Messico all’indio s. Juan Diego nel 1548; quella del 1830 a Parigi, alla suora Figlia della Carità, s. Caterina Labouré; quella di La Salette in Francia nel settembre 1846, ai due pastorelli Maximin Giraud e Mélanie Calvat; quella di Lourdes nel 1858 all’umile santa Bernadetta Soubirous; quella di Fatima nel 1917 ai tre pastorelli Lucia dos Santos, Giacinta e Francesco Marto.

A queste bisogna aggiungere l’apparizione della Madonna del 22 marzo 1888, ripetutasi anche il 1° aprile in una zona impervia del Comune di Castelpetroso (Isernia) nel Molise

Anche questa volta, come in tutte le altre apparizioni, la Vergine si rivela a delle persone umili, che in questo caso furono due contadine del paese suddetto, Bibiana Cicchino e Serafina Valentino.

Raccontiamo in breve l’evento; le due contadine Bibiana di 35 anni e Serafina di 34, nubili, il 22 marzo 1888 si trovano sul fianco del Monte Patalecchia, nella piccola e sperduta frazione ‘Cesa tra Santi’, del piccolo e pittoresco paese di Castelpetroso, arroccato su un colle roccioso ad 872 m. sul livello del mare, fra i bacini dei fiumi Biferno e Volturno; sono alla ricerca di un agnellino, disperso mentre loro erano occupate a zappare un pezzo di terra, quando Bibiana viene attirata da uno sfolgorio che proviene da una grotta, avvicinatosi vede da una fenditura, con stupore una visione celeste; la Vergine semi inginocchiata, con le mani allargate e gli occhi rivolti al cielo, sta in atteggiamento d’implorazione e di offerta, ai suoi piedi giace Gesù morto, steso e coperto di sangue e piaghe.

Serafina invece non vede nulla, ma dieci giorni dopo, il 1° aprile festa di Pasqua, ritornate sul luogo, l’apparizione si ripete e questa volta anche Serafina può vederla. La Vergine non parla né lascia messaggi.

La notizia dell’apparizione si diffonde subito in Castelpetroso e man mano in tutti i paesi e regioni vicine, provocando l’affluire di folle di pellegrini commossi, diretti alla grotta di ‘Cesa tra Santi’.

Non bisogna dimenticare che pochi decenni prima, la Madonna era apparsa a La Salette a due pastorelli e a Lourdes, suscitando nel mondo cattolico dell’Ottocento, una grande emozione e tanto fervore e risveglio spirituale, che dura tuttora.

Ora avveniva anche nel povero e montuoso Molise e già pochi giorni dopo a ‘Cesa tra Santi’, in un solo giorno, arrivarono circa 4.000 pellegrini, più del doppio degli abitanti di Castelpetroso. La Chiesa non poteva non essere coinvolta e informato dei fatti, il vescovo di Bojano, nella cui diocesi ricadeva Castelpetroso, mise subito sotto il controllo ecclesiastico il luogo delle apparizioni, e nello stesso tempo indisse una prima istruttoria, onde effettuare indagini sulle presunte apparizioni.

Qualche mese dopo, lo stesso papa Leone XIII, lo incaricò di effettuare una ricognizione alla grotta delle Apparizioni, per conto della Santa Sede e così il 26 settembre 1888 il vescovo mons. Francesco Palmieri, si recò alla grotta e raccoltasi in preghiera, anch’egli ebbe la grazia di vedere la Vergine nella posa descritta dalle due contadine.

La sua successiva relazione, esclude fenomeni d’isterismo o di illusione, ed accetta le Apparizioni come fenomeni di un disegno divino. La stampa dell’epoca, diede ampio risalto ai fenomeni di Castelpetroso, prima fra tutti la rivista mariana: “Il Servo di Maria” di Bologna, che continuò anche in seguito ad interessarsi sulle novità che si registravano nel Molise.

Anzi il direttore della rivista, Carlo Acquaderni, (fratello di Giovanni Acquaderni, fondatore nel 1867 dell’Azione Cattolica maschile) nel novembre del 1888 si recò alla rupe benedetta, insieme al figlio Augusto, irrimediabilmente condannato a morire per la tubercolosi ossea, allora incurabile; con la fede del padre disperato, aveva la speranza di una guarigione miracolosa e il suo desiderio, avvalorato da una fede sincera, salda, vera, venne esaudito e Augusto guarì miracolosamente, dopo che ambedue videro dalla solita crepa della roccia, la stessa visione all’interno della grotta e dopo aver bevuto l’acqua sgorgata da una piccola polla, nei pressi della rupe, dopo le prime Apparizioni.

Da quel giorno Carlo Acquaderni diventò l’alfiere ed il promotore, in sintonia con il vescovo Palmieri, di fare erigere una cappella o un oratorio sul luogo sacro. Negli anni successivi, altre persone influenti o semplici fedeli, poterono vedere la stessa Apparizione, dalla fenditura sovrastante la grotta, sempre avvolta all’interno da una luce sfolgorante.

Il papa informato dal vescovo, approvò l’idea e il direttore attraverso la sua rivista, cominciò un’opera d’informazione, sensibilizzazione, raccolta di fondi, per la costruzione di un Santuario e già nel febbraio 1890 l’ing. Francesco Gualandi di Bologna, avuto l’incarico, consegnò il progetto ed i disegni del nuovo Tempio.

Data l’asperità del luogo, non facilmente accessibile, si decise di costruire il Santuario un po’ più giù, verso la base del monte; la prima pietra fu posta il 28 settembre 1890, dal vescovo Francesco Palmieri, alla presenza di circa 30.000 fedeli, in un’atmosfera d’intensa fede e di gioia.

Sul luogo delle Apparizioni, invece nel 1948 fu eretta una cappella in pietra, che sostituì l’originaria costruzione in legno.

Il Santuario dell’Addolorata fu costruito con le offerte dei fedeli, il grande impegno architettonico dell’opera, la povertà della zona e della diocesi, fece sì che per la costruzione si alternarono tempi di intenso e veloce lavoro e altri di interruzione e crisi economica.

Ma la Provvidenza ha messo il Suo intervento e sia pur impiegando più di 80 anni, il Santuario si poté considerare finito e quindi consacrato il 21 settembre 1975. Intanto il 6 dicembre 1973, papa Paolo VI con un suo decreto, aveva proclamata la Vergine Addolorata di Castelpetroso, celeste Patrona del Molise.

Il Santuario che si staglia sul fianco del monte Patalecchia, a 8oo mt. sul livello del mare, è magnifico nella struttura e nel suo apparire isolato tutto in pietra bianca locale, specie per chi proviene dalla Statale che da Isernia conduce a Campobasso e oltre.

La pianta del Tempio, simboleggia un cuore (parte centrale) trafitto dalle sette spade dei dolori di Maria, rappresentate dalle sette cappelle poste a raggiera; lo stile è neogotico e tutto, esterno ed interno, invita al raccoglimento; nella Cappella maggiore vi è il trono dell’Addolorata con Gesù morto, nell’atteggiamento visto nelle Apparizioni, che è quello del dolore corredentivo di Maria, la sofferenza che le lacera il cuore e la sua offerta di madre sublime ed eroica.

La cupola, le guglie, i campanili, gli archi, i mosaici, le vetrate, l’organo, i marmi pregiati e poi la statua in bronzo riproducente l’Apparizione, la grande Croce monumentale di sette metri, la recente scultorea “Via Matris”, è tutto un inno artistico in omaggio alla Vergine, che pur tacendo, con la sua posizione di offerta al Padre del suo Figlio, ha detto più che se avesse parlato.

Del resto queste sue Apparizioni silenziose di Castelpetroso, possono essere associate al fenomeno prodigioso delle lacrime versate dalla statuetta di Siracusa nel 1953; un modo diverso di dimostrare il dolore di Maria, per i peccati del mondo e quindi della necessità della Redenzione, tramite il sacrificio salvifico di Gesù e del suo Cuore di madre.

Bisogna dire che le raffigurazioni dell’Addolorata nell’arte e nella devozione popolare, sono state sempre in abito scuro rappresentante il lutto, il sorreggere in grembo Gesù morto, per simboleggiare il dolore straziante materno, il cuore trafitto dalla spada, profetizzato da Simeone al Tempio ebraico; ma qui a Castelpetroso, Maria è apparsa in atteggiamento regale di maternità sacerdotale, semi inginocchiata senza stringere il Figlio morto, ma con le braccia aperte e lo sguardo rivolto in alto, ella offre Gesù al Padre, quale vittima di espiazione per i peccati umani.

Il 19 marzo 1995 papa Giovanni Paolo II, ha visitato il Santuario e reso omaggio alla Vergine Addolorata, della quale è tanto devoto; la realizzazione della prima cappella, fu offerta negli anni Cinquanta, dai fedeli della diocesi di Cracovia. La sua presenza ha dato una conferma certa, dopo più di un secolo, alla meravigliosa Apparizione e al suo silenzioso messaggio.

Dal febbraio 1993, il Santuario è affidato alle cure pastorali, liturgiche e della stampa di un periodico, a due giovani Comunità religiose, scaturite dal secolare albero francescano: i Francescani e le Francescane dell’Immacolata, fondate da padre Stefano Manelli negli anni Ottanta; mentre le opere assistenziali per i pellegrini, e l’orfanotrofio, sorte attorno al Santuario, sono affidate alle ‘Piccole Discepole’ di Marino (Roma).

Autore: 
Antonio Borrelli


VISITA PASTORALE IN MOLISE

SANTA MESSA DAVANTI AL SANTUARIO DELLA MADONNA ADDOLORATA

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Festa di San Giuseppe - Castelpetroso (Campobasso)
Domenica, 19 marzo 1995

“Io sono il Dio di tuo padre, il Dio di Abramo, il Dio di Isacco, il Dio di Giacobbe” (Es 3, 6).

1. La liturgia di questa III Domenica di Quaresima ci introduce profondamente nel mistero dell’Alleanza di Dio con l’uomo. La prima lettura, tratta dal Libro dell’Esodo, ci colloca nell’ambiente del deserto, simbolo tipico del tempo quaresimale, ed ha per protagonista Mosè. È il racconto del “roveto ardente”, uno tra i più suggestivi e ricchi di significato dell’intera Scrittura santa, capace di alimentare in ogni tempo la meditazione dei credenti. Dal misterioso roveto, che arde senza consumarsi, Dio parla a Mosè: lo chiama, si fa conoscere a lui e lo incarica di condurre gli Israeliti fuori dall’Egitto. Infine, Dio rivela il proprio nome: “Io sono colui che sono – Jahvè – il Dio di Abramo, il Dio di Isacco, il Dio di Giacobbe” (cf. Es 3, 14-15).

Questo episodio, che ebbe luogo alle pendici del monte Oreb, “monte di Dio” (Es 3, 1), costituisce come un nuovo inizio dell’antica Alleanza di Dio col suo popolo. In conformità coll’annunzio dato a Mosè, Dio guiderà Israele fuori dall’Egitto, dalla condizione di schiavitù, per condurlo attraverso il deserto nella Terra promessa. L’avvenimento dell’Oreb introduce l’intera azione salvifica di Dio nei riguardi di Israele: essa culminerà nel Patto del Sinai, il cui contenuto sarà il Decalogo.

2. “Tutte queste cose – avverte l’apostolo Paolo – ... sono state scritte per ammonimento nostro” (1 Cor 10, 11), affinché facciamo “opere degne della conversione” (Lc 3, 8) e non siamo come la pianta della parabola evangelica, sterile e priva di frutti (cf. Lc 13, 6-7). Infatti, “ogni albero che non porta buon frutto sarà tagliato e gettato nel fuoco” (Lc 3, 9; cf. Gv 15, 6).

Il tempo di Quaresima che stiamo vivendo, carissimi Fratelli e Sorelle, dobbiamo intenderlo come una rinnovata offerta di Alleanzada parte di Dio, il quale è “buono e pietoso, lento all’ira e grande nell’amore” (Salmo resp.). La grazia del Signore, la sua infinita misericordia ci impegna – come singoli e come comunità – a coltivare la “pianta” della vita spirituale, a “zapparvi attorno” con la penitenza, a “mettervi il concime” della parola di Dio, affinché “porti frutto per l’avvenire” (cf. Lc 13, 8-9).

3. Oggi, 19 marzo, la Chiesa venera San Giuseppe, Sposo della Beata Vergine Maria, anche se quest’anno la solennità liturgica verrà celebrata domani. È per me motivo di grande gioia trovarmi proprio oggi a Castelpetroso, in questo bell’ambiente, rigido ma bello e suggestivo, in questo bel Santuario dell’Addolorata, proclamata Patrona del Molise dal mio venerato predecessore, il servo di Dio Paolo VI. Qui, dove novant’anni or sono venne un gruppo di pellegrini dalla lontana Cracovia, giunge ora il Papa figlio di quella città e della terra polacca, che un singolare vincolo di fede e di sofferenza lega alla Madre Addolorata.

Vorrei rivolgere un saluto cordiale e riconoscente ai venerati Fratelli Cardinali qui presenti, all’Arcivescovo Metropolita, Mons. Ettore Di Filippo, e agli altri Presuli della regione ecclesiastica Abruzzo-Molise e il Nunzio Apostolico in Italia Monsignor Colasuonno. Saluto i Prefetti di Campobasso e di Isernia, i Presidenti della Giunta e del Consiglio Regionale, il Sindaco di Castelpetroso e quelli di tutti i paesi della Regione, oltre ai Parlamentari e agli Amministratori della Regione e delle Provincie di Campobasso e d’Isernia, alle altre Autorità civili, militari della cultura e del lavoro che hanno voluto presenziare a questo rito. Saluto abbracciandoli i miei fratelli Sacerdoti e i diaconi qui convenuti, come pure quelli anziani e ammalati, che sono in questo momento uniti a noi nella preghiera. Saluto le Piccole Discepole di Gesù con le bambine del villaggio, i Frati Francescani e le Suore Francescane dell’Immacolata, che curano il servizio liturgico e pastorale nel Santuario.

Ringrazio quanti hanno collaborato alla preparazione e all’organizzazione dell’odierna mia Visita, e tutti voi, Religiosi, Religiose e laici, che prendete parte a questo significativo evento spirituale. Vorrei esortare ciascuno a rimanere fedele alle tradizioni cristiane di questa terra, con quel fervore che spinse i vostri padri a contribuire generosamente all’edificazione del Santuario, offrendo anche il rame per la copertura del tetto.

Carissimi Fratelli e Sorelle, sappiate anche voi offrire al Signore le gioie e le fatiche quotidiane, in comunione con Cristo e per intercessione della Madre sua, qui venerata mentre presenta al Padre il Figlio immolato per la nostra salvezza. Sappiate offrire in particolare l’impegno per una profonda e fattiva unità: unità nelle Comunità familiari, unità nelle parrocchie, unità particolarmente fra il clero. Mai il cuore della Madre debba addolorarsi per le divisioni dei suoi figli!

Trovandomi poi vicino alla patria del mio venerato predecessore Celestino V, di cui si è celebrato lo scorso anno il settimo centenario dell’elezione al Pontificato, invio un caro saluto alla Comunità diocesana di Isernia ed al suo Pastore, Mons. Andrea Gemma. Auspico di cuore che, seguendo l’esempio di san Celestino, essa cresca nella fedeltà a Cristo e nella testimonianza evangelica.

4. Il nostro sguardo non può quest’oggi non soffermarsi sulla figura di San Giuseppe. Egli si colloca sulla soglia della Nuova Alleanza, che Dio ha stretto con l’umanità in Gesù Cristo, Figlio di Maria. Di questa Alleanza la Chiesa celebrerà tra pochi giorni il vero e proprio inizio, cioè l’Annunciazione. In questo mistero, nel quale la Vergine “piena di grazia” (Lc 1, 28), adombrata dallo Spirito Santo (cf. Lc 1, 35), pronuncia il suo “fiat” (Lc 1, 38), il Verbo si fa carne (cf. Gv 1, 14), il Figlio di Dio prende la natura umana nel grembo di Maria: inizia così la Nuova e definitiva Alleanza di Dio con l’uomo.

In tale nuovo inizio, Giuseppe, promesso sposo di Maria, ha la sua parte. A dissipare in lui il legittimo sconcerto dovuto alla scoperta che la sua sposa attende un figlio, giunge anche a lui da Dio un messaggio chiarificatore, che nel suo contenuto essenziale è simile all’annuncio a Maria. L’angelo del Signore gli dice: “Giuseppe, figlio di Davide, non temere di prendere con te Maria, tua sposa, perché quel che è generato in lei viene dallo Spirito Santo. Essa partorirà un figlio e tu lo chiamerai Gesù: egli infatti salverà il suo popolo dai suoi peccati” (Mt 1, 20-21).

La liturgia, pertanto, loda l’obbedienza della fede di cui sia Maria che Giuseppe han dato prova, un’obbedienza simile a quella dimostrata da parte di Abramo, “nostro padre nella fede” (Canone romano).

5. Ma cosa significa che Dio stringe alleanza con l’uomo? Come è possibile che ciò avvenga? È possibile perché Dio ha creato l’uomo a propria immagine e somiglianza. Diversamente da tutte le altre creature, l’essere umano è in grado di parlare con Dio. E Dio vuole che questo rapporto sia vissuto nella forma del dialogo. Così, sin dal principio, Dio affida all’uomo l’intero mondo creato, dicendo: “Soggiogate la terra” (cf. Gen 1, 28), ed istituisce con tali parole l’ordine del lavoro umano, inscritto nel disegno dell’Alleanza. Lavorando gli uomini sottomettono la terra, ricavano dalle realtà create sempre nuove risorse, indispensabili per mantenere in vita loro stessi e le loro famiglie.

La Chiesa considera suo precipuo dovere annunziare il “vangelo del lavoro”, che costituisce un aspetto essenziale della sua dottrina sulla giustizia sociale. E qui possiamo ritornare al Libro dell’Esodo ed alla missione liberatrice affidata da Dio a Mosè. Si tratta infatti di una liberazione anche in senso sociale. L’ingiustizia che i figli e le figlie di Israele sperimentano consiste nello sfruttamento del loro lavoro, anche allo scopo di distoglierli dalla vita familiare e dal servizio di Dio. Il faraone ritiene che in questo modo cesseranno di essere pericolosi per l’Egitto.

La strategia del faraone, di assoggettare mediante il lavoro, costituisce un significativo paradigma, entro il quale Mosè rappresenta quanti nel corso della storia non cessano di intraprendere la lotta per la giustizia sociale. Questa consiste per un aspetto essenziale nel riconoscimento della giusta dignità del lavoro umano e in un’equa remunerazione, grazie alla quale il lavoratore possa mantenersi insieme con la propria famiglia. D’altra parte, essa richiede anche adeguati interventi a favore di coloro che, pur non volendolo, si trovano nella precaria e avvilente situazione di disoccupati.

Il lavoro deve contribuire allo sviluppo dell’uomo e non al soffocamento servile della sua dignità. Questo è il postulato fondamentale del “vangelo del lavoro”. Gesù, impegnato accanto a Giuseppe al banco di lavoro, proclama questo vangelo mediante la sua stessa vita nascosta a Nazaret. La dottrina sociale cristiana e tutte le Encicliche sociali, cominciando dalla Rerum Novarum, rappresentano la manifestazione di tale “Sollicitudo rei socialis”, di quella sollecitudine per la giustizia sociale, che la Chiesa non si stanca di promuovere e di attuare annunziando il Vangelo dell’Alleanza di Dio con l’uomo. E questa tematica deve essere sempre riproposta nella giornata festiva di San Giuseppe. Questo umile carpentiere di Nazaret, accanto a Gesù di Nazaret, rappresenta anche la problematica della giustizia sociale per tutti noi, per il mondo del lavoro e per la Chiesa.

6. Carissimi, da questo Santuario, espressione della fede di un popolo laborioso e tenace, affido alla Madre Addolorata le attese e le speranze dell’odierna società, in particolare le attese del mondo del lavoro. Colei che al Calvario è stata unita al Sacrificio redentore di Cristo, ottenga ai suoi figli di essere sempre fedeli al Dio dell’Alleanza. Ottenga di portare frutti abbondanti di giustizia e di pace, mangiando “lo stesso cibo spirituale” e bevendo “la stessa bevanda spirituale” di cui ci parla la liturgia di oggi.

I nostri Padri – ricorda san Paolo – bevevano “da una roccia spirituale che li accompagnava, e quella roccia era Cristo” (1 Cor 10, 4). Cristo resta la roccia alle cui acque beviamo anche noi.
Amen!

© Copyright 1995 - Libreria Editrice Vaticana



VISITA PASTORALE IN MOLISE

GIOVANNI PAOLO II

ANGELUS

Santuario di Castelpetroso (Campobasso) - Festa di San Giuseppe
Domenica, 19 marzo 1995

Carissimi Fratelli e Sorelle!

1. Questo odierno mio pellegrinaggio si compie in occasione della festa di san Giuseppe, ed il pensiero va naturalmente al mondo del lavoro, segnato quest’anno, in particolare, dall’incontro con gli artigiani. Come non pensare allora alla casa di Nazaret, doveGiuseppe e Maria si aiutavano reciprocamente nella conduzione della loro famiglia e nella cura del bambino Gesù? Giuseppe, come falegname, era un artigiano nel senso più vero del termine. Maria, che si occupava delle faccende domestiche, potrebbe essere oggi considerata una casalinga e, come tale, modello di tutte quelle donne che sono delle vere “artigiane della casa”.

2. Da più parti oggi, dopo un periodo caratterizzato da una certa confusione e pressione di tipo ideologico, viene l’invito ad affrontare con maggiore serenità ed obiettività il rapporto tra donna, famiglia e lavoro, al fine di poter rivalutare la presenza femminile nell’ambito familiare. “L’esperienza conferma – scrivevo nell’Enciclica Laborem Exercens – che bisogna adoperarsi per la rivalutazione sociale dei compiti materni, della fatica ad essi unita e del bisogno che i figli hanno di cura, di amore e di affetto” (n. 9).

Anche in questo la Famiglia di Nazaret offre un significativo esempio: Maria lavora accanto a Giuseppe, secondo uno stile personale e femminile, che i racconti evangelici lasciano intuire. La loro armonia è senza dubbio maggiormente favorita dal lavoro artigianale del marito: Giuseppe infatti può operare vicino alla famiglia, avviando il piccolo Gesù al suo stesso mestiere di carpentiere.

È a Maria che ora vogliamo rivolgere la nostra preghiera, affidandole le speranze e le preoccupazioni d’ogni famiglia, specialmente di quelle esposte alle difficoltà connesse con il lavoro.

3. O Maria, Madre di Gesù 
e sposa di Giuseppe artigiano, 
nel tuo cuore sono raccolte 
le gioie e le fatiche 
della Santa Famiglia.

Anche le ore del dolore 
offrivi a Dio 
sempre confidando 
nella sua Provvidenza.

Proteggi, ti preghiamo, 
tutte le donne 
che faticano quotidianamente, 
perché la comunità domestica 
possa vivere in operosa armonia.

Ottieni loro di essere donne 
cristianamente sapienti, 
esperte di preghiera e di umanità, 
forti nella speranza 
e nelle tribolazioni, 
artigiane, come Te, 
dell’autentica pace. Amen.  


Al termine della recita dell’“Angelus Domini” il Santo Padre aggiunge alcune brevi espressioni.  

Ci vuole ancora una parola sul vento, che ci ha assistito tutto il tempo, ha lottato con noi, sembrava che volesse lottare con noi. E noi abbiamo vinto in qualche modo. Ma io penso che questo vento ci ha protetto contro la pioggia. Non è da escludere, un’ipotesi non del tutto scientifica. Allora vi auguro una buona continuazione in questa domenica. Auguro tutto il bene a coloro che portano il nome di San Giuseppe, Giuseppe e Giuseppina.

Sia lodato Gesù Cristo!

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/angelus/1995/documents/hf_jp-ii_ang_19950319.html


INCONTRO CON I GIOVANI DELLE DIOCESI DI ABRUZZO E MOLISE
DISCORSO DEL SANTO PADRE FRANCESCO

 Piazzale del Santuario di Castelpetroso

Sabato, 5 luglio 2014


Cari giovani, buon pomeriggio!

Vi ringrazio per la vostra numerosa e gioiosa presenza. Ringrazio mons. Pietro Santoro per il suo servizio alla pastorale giovanile; e grazie a te, Sara, che ti sei fatta portavoce delle speranze e delle preoccupazioni dei giovani di Abruzzo e Molise.

L’entusiasmo e il clima di festa che sapete creare sono contagiosi. L’entusiasmo è contagioso. Ma voi sapete da dove viene questa parola: entusiasmo? Viene dal greco e vuol dire “avere qualcosa di Dio dentro” o “essere dentro Dio”. L’entusiasmo, quando è sano, dimostra questo: che uno ha dentro qualcosa di Dio e lo esprime gioiosamente.  Siete aperti – con questo entusiasmo - alla speranza e desiderosi di pienezza, desiderosi di dare significato al vostro futuro, alla vostra intera vita, di intravedere il cammino adatto per ciascuno di voi e scegliere la via che vi porti serenità e realizzazione umana. Cammino adatto, scegliere la via… cosa significa questo? Non stare fermi – un giovane non può stare fermo! – e camminare. Ciò indica andare verso qualcosa; perché uno può muoversi e non essere uno che cammina, ma un “errante”, che gira, gira, gira per la vita… Ma la vita non è fatta per “girarla”, è fatta per “camminarla”, e questa è la vostra sfida!

Da un lato, siete alla ricerca di ciò che veramente conta, che rimane stabile nel tempo ed è definitivo, siete alla ricerca di risposte che illuminino la vostra mente e scaldino il vostro cuore non soltanto per lo spazio di un mattino o per un breve tratto di strada, ma per sempre. La luce nel cuore per sempre, la luce nella mente per sempre, il cuore riscaldato per sempre, definitivo. Dall’altro lato, provate il forte timore di sbagliare - è vero, chi cammina può sbagliare –, provate la paura di coinvolgervi troppo nelle cose - l’avete sentita, tante volte -, la tentazione di lasciare sempre aperta una piccola via di fuga, che all’occorrenza possa aprire sempre nuovi scenari e possibilità. Io vado in questa direzione, scelgo questa direzione, ma lascio aperta questa porta: se non mi piace, torno e me ne vado. Questa provvisorietà non fa bene; non fa bene perché ti fa venire la mente buia e il cuore freddo.

La società contemporanea e i suoi prevalenti modelli culturali – per esempio, la “cultura del provvisorio” – non offrono un clima favorevole alla formazione di scelte di vita stabili con legami solidi, costruiti su una roccia d’amore, di responsabilità piuttosto che sulla sabbia dell’emozione del momento. L’aspirazione all’autonomia individuale è spinta fino al punto da mettere sempre tutto in discussione e da spezzare con relativa facilità scelte importanti e lungamente ponderate, percorsi di vita liberamente intrapresi con impegno e dedizione. Questo alimenta la superficialità nell’assunzione delle responsabilità, poiché nel profondo dell’animo esse rischiano di venir considerate come qualcosa di cui ci si possa comunque liberare. Oggi scelgo questo, domani scelgo quell’altro… come va il vento vado io; o quando finisce il mio entusiasmo, la mia voglia, incomincio un’altra strada… E così si fa questo “girare” la vita, proprio del labirinto. Ma il cammino non è il labirinto! Quando voi vi trovate a girare in un labirinto, che prendo di qua, prendo di qua, prendo di qua… fermatevi! Cercate il filo per uscire dal labirinto; cercate il filo: non si può bruciare la vita girando.

Tuttavia, cari giovani, il cuore dell’essere umano aspira a cose grandi, a valori importanti, ad amicizie profonde, a legami che si irrobustiscono nelle prove della vita anziché spezzarsi. L’essere umano aspira ad amare e ad essere amato. Questa è la nostra aspirazione più profonda: amare e essere amato; e questo, definitivamente. La cultura del provvisorio non esalta la nostra libertà, ma ci priva del nostro vero destino, delle mete più vere ed autentiche. E’ una vita a pezzi. E’ triste arrivare a una certa età, guardare il cammino che abbiamo fatto e trovare che è stato fatto a pezzi diversi, senza unità, senza definitività: tutto provvisorio… Non lasciatevi rubare il desiderio di costruire nella vostra vita cose grandi e solide! E’ questo che vi porta avanti. Non accontentatevi di piccole mete! Aspirate alla felicità, abbiatene il coraggio, il coraggio di uscire da voi stessi, di giocare in pienezza il vostro futuro insieme a Gesù.

Da soli non possiamo farcela. Di fronte alla pressione degli eventi e delle mode, da soli mai riusciremo a trovare la via giusta, e se anche la trovassimo, non avremmo la forza sufficiente per perseverare, per affrontare le salite e gli ostacoli imprevisti. E qui entra l’invito del Signore Gesù: “Se vuoi… seguimi”. Ci invita per accompagnarci nel cammino, non per sfruttarci, non per farci schiavi, ma per farci liberi. In questa libertà ci invita per accompagnarci nel cammino. E’ così. Solo insieme con Gesù, pregandolo e seguendolo troviamo chiarezza di visione e forza di portarla avanti. Egli ci ama definitivamente, ci ha scelti definitivamente, si è donato definitivamente a ciascuno di noi. È il nostro difensore e fratello maggiore e sarà l’unico nostro giudice. Com’è bello poter affrontare le alterne vicende dell’esistenza in compagnia di Gesù, avere con noi la sua Persona e il suo messaggio! Egli non toglie autonomia o libertà; al contrario, irrobustendo la nostra fragilità, ci permette di essere veramente liberi, liberi di fare il bene, forti di continuare a farlo, capaci di perdonare e capaci di chiedere perdono. Questo è Gesù che ci accompagna, così è il Signore!

Una parola che a me piace ripetere, perché spesso la dimentichiamo: Dio non si stanca di perdonare. E questo è vero! E’ tanto grande il suo amore, che è sempre vicino a noi. Siamo noi che ci stanchiamo di chiedere perdono, ma Lui perdona sempre, tutte le volte che glielo chiediamo.

Egli perdona definitivamente, cancella e dimentica il nostro peccato se ci rivolgiamo a Lui con umiltà e fiducia. Egli ci aiuta a non scoraggiarci nelle difficoltà, a non considerarle insormontabili; e allora, fidandoci di Lui, getterete nuovamente le reti per una pesca sorprendente e abbondante, avrete coraggio e speranza anche nell’affrontare le difficoltà derivanti dagli effetti della crisi economica. Il coraggio e la speranza sono doti di tutti ma in particolare si addicono ai giovani: coraggio e speranza. Il futuro certamente è nelle mani di Dio, le mani di un Padre provvidente. Questo non significa negare le difficoltà e i problemi, ma vederli, questi sì, come provvisori e superabili. Le difficoltà, le crisi, con l’aiuto di Dio e la buona volontà di tutti possono essere superate, vinte, trasformate.

Non voglio finire senza dire una parola su un problema che vi tocca, un problema che voi vivete nell’attualità: la disoccupazione. E’ triste trovare giovani “né-né”. Cosa significa, questo “né-né”?  studiano, perché non possono, non hanno la possibilità,  lavorano. E questa è la sfida che comunitariamente tutti noi dobbiamo vincere. Dobbiamo andare avanti per vincere questa sfida! Non possiamo rassegnarci a perdere tutta una generazione di giovani che non hanno la forte dignità del lavoro! Il lavoro ci dà dignità, e tutti noi dobbiamo fare il possibile perché non si perda una generazione di giovani. Sviluppare la nostra creatività, perché i giovani sentano la gioia della dignità che viene dal lavoro. Una generazione senza lavoro è una sconfitta futura per la patria e per l’umanità. Dobbiamo lottare contro questo. E aiutarci gli uni gli altri a trovare una via di soluzione, di aiuto, di solidarietà. I giovani sono coraggiosi, l’ho detto, i giovani hanno speranza e – terzo – i giovani hanno la capacità di essere solidali. E questa parola solidarietà è una parola che non piace sentire, al mondo d’oggi. Alcuni pensano che sia una parolaccia. No, non è una parolaccia, è una parola cristiana: andare avanti con il fratello per aiutare a superare i problemi. Coraggiosi, con speranza e con solidarietà.

Siamo radunati davanti al Santuario della Madonna Addolorata, eretto nel luogo dove due ragazze di questa terra, Fabiana e Serafina, nel 1888 ebbero una visione della Madre di Dio mentre lavoravano nei campi. Maria è madre, ci soccorre sempre: quando lavoriamo e quando siamo in cerca di lavoro, quando abbiamo le idee chiare e quando siamo confusi, quando la preghiera sgorga spontanea e quando il cuore è arido: Lei sempre è lì per aiutarci. Maria è Madre di Dio, madre nostra e madre della Chiesa. Tanti uomini e donne, giovani e anziani si sono rivolti a Lei per dirle grazie e supplicare una grazia. Maria ci porta a Gesù, e Gesù ci dà la pace. Ricorriamo a Lei fiduciosi nel suo aiuto, con coraggio e speranza. Il Signore benedica ciascuno di voi, nella vostra strada, nel vostro cammino di coraggio, di speranza e di solidarietà. Grazie!

Adesso preghiamo la Madonna, tutti insieme: Ave o Maria, …

[Benedizione]

Per favore, vi chiedo di pregare per me: per favore, fatelo! E non dimenticatevi: “camminare la vita”, mai “girare la vita”! Grazie!
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L'apparizione di Castelpetroso - Isernia - Molise

La Prima Apparizione 

Anche qui, come a Lourdes e a Fatima, Ella ha scelto gli umili: Bibiana Cicchino, trentacinquenne, semplice e onesta contadina, nata e residente a Castelpetroso, e Serafina Valentino, trentaquattrenne, anch’ella nativa e residente a Castelpetroso.

IL 22 Marzo 1888, mentre è alla ricerca di un agnellino disperso, Bibiana, attirata dallo sfolgorio che promana da una grotta, si avvicina, e subito si trova immersa in una visione celeste: la Vergine SS.ma semi inginocchiata, con le mani allargate e gli occhi rivolti al cielo è lì, in atto di implorazione e di offerta; ai suoi piedi giace Gesù morto coperto di sangue e di piaghe.


La notizia delle apparizioni si propaga con la rapidità di un lampo per tutta Castelpetroso e si allarga a ondate successive in tutti i paesi e le regioni vicine. Folle di fedeli, come percorse da un fremito, si sentono spinte a pellegrinare verso la grotta di Cesa tra Santi e il loro numero cresce di giorno in giorno: la montagna dà ben presto l’impressione di un formicaio umano. Già pochi giorni dopo le apparizioni si contano a Cesa tra Santi circa 4000 pellegrini in una sola giornata.


Mons. Francesco Palmieri

Mons. Francesco Palmieri, Vescovo di Bojano, al primo manifestarsi di questi eventi straordinari, mette subito sotto controllo Cesa tra Santi e indice un primo processo istruttorio per effettuare indagini sulle presunte apparizioni. In seguito, lo stesso Santo Padre Leone XIII, sia pure oralmente, lo nomina Delegato Apostolico, dandogli l’incarico di effettuare un sopralluogo alla grotta delle Apparizioni per conto della Santa Sede.


La mattina del 26 Settembre 1888 il Vescovo si porta alla grotta di Cesa tra Santi, e anche lui ha la grazia di vedere la Madre Addolorata, nello stesso atteggiamento descritto dalle prime due veggenti. Sono queste le sue parole testuali: "Con lieto animo posso affermare che i portenti di Castelpetroso sono gli ultimi tratti della Divina Misericordia, per richiamare i traviati al retto sentiero. Anche io posso testificare che, recatomi nel luogo sacro, riconcentrandomi nella preghiera ebbi l’apparizione della Vergine".



Il Vescovo Palmieri parla in termini di piena accettazione dei fenomeni di Castelpetroso che vengono configurati in un disegno divino e non nella cornice dell’isterismo e dell’illusione.

La stampa fa subito eco ai fatti di Castelpetroso: "Il Servo di Maria", rivista mariana bimensile edita a Bologna a cura dei Servi di Maria e di alcuni laici, è uno dei primi a pubblicare e divulgare la notizia delle Apparizioni, continuando anche in seguito, con puntuale fedeltà, a tenere aggiornati i lettori sulle novità che di volta in volta qui si registrano. Il direttore della rivista, Carlo Acquaderni, nel novembre del 1888 si reca alla rupe benedetta insieme con il figlio Augusto: nel cuore del padre c’è la grande speranza di ottenere la guarigione del figlio, condannato a morire per le tragiche conseguenze di una malattia incurabile, la tubercolosi ossea. La Fede, quando è salda, vera, sincera, non può che ottenere miracoli: Augusto guarisce miracolosamente!


28 Settembre 1890: posa della prima pietra del Santuario

Nella esplosione del suo entusiasmo per la salute ricuperata dal figlio, Carlo Acquaderni, mediante la rivista mariana che dirige, lancia un appello a tutti i devoti della Vergine Addolorata per la raccolta di offerte da utilizzare per la costruzione di "un oratorio, una cappelletta" - egli afferma - presso quel luogo benedetto dalla presenza speciale di Maria.


Il suo desiderio è in sintonia con quello del Vescovo Palmieri: la costruzione di un sacro edificio in onore della Madonna è uno dei punti centrali del programma di sviluppo che Mons. Palmieri sta abbozzando per Cesa tra Santi. Il Santo Padre, informato dal Vescovo dell’iniziativa, approva e benedice. Acquaderni, dopo aver preso accordi con il Vescovo, inizia la sua opera di penetrazione e sensibilizzazione per la costruzione del Santuario. Il movimento si propaga a macchia d’olio. Ai primi di febbraio del 1890 l’ing. Francesco Gualandi di Bologna, incaricato della progettazione del tempio, già consegna il progetto e i disegni. Iniziano i lavori preliminari per la posa della prima pietra e il 28 settembre 1890 alla presenza di circa trenta mila persone, in un’atmosfera di gioia, di preghiera intensa, di fede e di fervida attesa, il Vescovo Palmieri, nel corso di una solennissima celebrazione, pone la prima pietra che segna il via ai lavori.





L’opera di costruzione del Santuario è stata portata avanti mediante le offerte generose dei fedeli e ha visto alternarsi momenti di intenso e sollecito lavoro a momenti di interruzioni e crisi.

Il fatto che un’opera così impegnativa sia stata portata a termine, sia pure in lunghi anni, con pochi mezzi e poche disponibilità finanziarie, sta a dimostrare il ruolo essenziale della Provvidenza. 

IL 6 dicembre 1973, su richiesta dei Vescovi del Molise, il Santo Padre Paolo VI emana un decreto con il quale proclama la Beata Vergine Maria Addolorata, venerata nel Santuario di Castelpetroso, PATRONA DEL MOLISE.


Il Messaggio dell'Addolorata di Castelpetroso

 Qual’è il messaggio che la Madonna ha voluto lasciare all’Italia e al mondo intero tramite le apparizioni di Castelpetroso? A Lourdes ha chiesto preghiera e penitenza, a Fatima anche ha chiesto sacrifici per i peccatori e ha additato il S. Rosario per ottenere qualunque grazia. A Castelpetroso la Madonna non ha parlato, o meglio, ha parlato attraverso il suo stesso atteggiamento. Nelle apparizioni di Castelpetroso Maria SS. è in un atteggiamento assai diverso da quello con cui viene di solito presentata l’Addolorata, soprattutto dalla pietà popolare: anche qui il suo volto esprime immenso dolore, ma Ella è in un atteggiamento regale di maternità sacerdotale; semi inginocchiata, ha le braccia allargate in un atto di offerta: offre Gesù, il frutto del suo grembo, al Padre, quale Vittima di espiazione per i peccati dell’umanità. Consapevole della missione redentiva di Gesù che deve riscattare l’umanità proprio tramite la sofferenza, davanti al Figlio Crocifisso, Ella, "già amorosamente consenziente all’immolazione della vittima da Lei generata", come dice la Lumen Gentium (n. 58), accetta la Volontà del Padre, unendosi al sacrificio redentivo di Gesù.

Questo atteggiamento della Madonna, conferma una verità teologica: Dio ha associato all’opera della Redenzione la Vergine SS. ed Ella, conformandosi pienamente a tale volontà, con la Sua sofferenza accettata ed offerta, è divenuta Corredentrice del genere umano. Tutti i sacrifici e i dolori offerti, tutte le lagrime e le sofferenze dell’Addolorata che hanno raggiunto il culmine al momento della morte di Gesù, per beneplacito di Dio, hanno corredento l’umanità intera, in unione con le sofferenze del Redentore, "mescolate", si potrebbe dire, con le sofferenze stesse di Cristo.


Il messaggio di Castelpetroso è assai profondo e ci invita a riflettere sul dolore corredentivo di Maria, sulla sovrabbondanza e sovraeffusione del suo amore di Madre: come Madre Corredentrice Ella ci ha generati alla vita della grazia a prezzo di sofferenze indicibili.



La Madonna di Castelpetroso ci insegnava la necessitá di cooperare alle sofferenze di Cristo come diceva S. Paulo. L'apparizione mostrava Lei,  in un atteggiamento regale di maternità sacerdotale; semi inginocchiata, ha le braccia allargate in un atto di offerta: offre Gesù, il frutto del suo grembo, al Padre, quale Vittima di espiazione per i peccati dell’umanità. Dio ha associato all'opera della Redenzione la Vergine, ed Ella, conformandosi pienamente a tale volontà, con la sua sofferenza accettata ed offerta, è divenuta Corredemtrice del genere umano. Questo è il messaggio di castelpetroso: Maria SS.ma, quale Madre Corredentrice, ci ha rigenerati alla vita della grazia a prezzo di indicibili sofferenze.


Il santuario italiano in cui la Vergine Addolorata è apparsa a due contadine

Un luogo splendido situato in mezzo a un bosco


Il 22 marzo 1888 la Vergine decise di apparire su una collina di Castelpetroso, in Molise, a due contadine che stavano cercando una pecora smarrita.
All’improvviso una di loro ebbe una visione celestiale. Nella luce riconobbe la Vergine Maria inginocchiata con il Figlio morto ai suoi piedi. I suoi occhi guardavano al cielo, e le braccia erano tese come in un atto di offerta.
Il 26 settembre 1888 monsignor Francesco Macarone Palmieri, vescovo di Bojano, si recò sul luogo per indagare sulle presunte apparizioni, ed ebbe anche lui la grazia di vedere la Vergine Addolorata com’era apparsa alle due contadine.
Il presule decise subito di far costruire un santuario in quel luogo in onore della Vergine Addolorata. Il 28 settembre 1890 venne posta la prima pietra. Il 6 dicembre 1973 Papa Paolo VI ha proclamato la Vergine di Castelpetroso Patrona del Molise, ma la consacrazione è avvenuta solo il 21 settembre 1975.
Il 21 settembre 2013, nel 123° anniversario della posa della prima pietra, il santuario è stato elevato alla dignità di basilica minore da Papa Francesco, che l’ha visitata il 5 luglio 2014.
Oggi la basilica è molto visitata per la sua suggestiva maestosità, che contrasta con il paesaggio naturale che la circonda, essendo situata in mezzo al bosco, un autentico spettacolo per gli occhi.
La basilica, in stile neogotico, è stata progettata dall’architetto bolognese Francesco Gualandi.
La facciata ha tre portali decorati con preziosi mosaici che rappresentano Gesù sulla croce tra Maria e Giovanni, l’Annunciazione e l’Incoronazione di Maria. Le splendide porte sono un inno alla mariologia, e sui battenti di bronzo sono rappresentate scene dell’Antico e del Nuovo Testamento.
L’interno è spettacolare. La base è ottagonale, e dal centro, alzando lo sguardo verso la cupola, si possono vedere i mosaici dei santi più venerati in Molise. Ancora più in alto si trovano gli evangelisti e i profeti.
Dietro l’altar maggiore c’è il tabernacolo di marmo neogotico riccamente decorato, nel quale c’è un’immagine che rappresenta l’apparizione di Maria Santissima Addolorata di Castelpetroso.
La visita non sarebbe completa se non si ammirasse anche la prima piccola chiesa di pietra dedicata alla Vergine, molto vicina al luogo della prima apparizione. Per arrivarci si possono meditare le sette stazioni della Via Matris dolorosa poste lungo il percorso, respirando al contempo l’aria pura che attraversa il bosco naturale di Castelpetroso.