Bienheureuse Annonciade Cocchetti
Cofondatrice des
religieuses de Sainte Dorothée (+1882)
Née en 1800 dans la province de
Brescia au nord de l'Italie, dans une riche famille, elle fut orpheline très
tôt et fut élevée par sa grand-mère qui la confia aux religieuses ursulines.
Quand les religieuses furent supprimées, elle reçut son instruction par des
cours particuliers. Mais dès ce moment, elle entendit un appel intérieur pour
se mettre au service des jeunes filles abandonnées.
Établie à Milan, à la mort de sa grand-mère, elle rejoignit une directrice d'école qui menait également une vie religieuse dans le monde. A 40 ans, elle fonda les religieuses de Sainte Dorothée pour réaliser l'appel qu'elle avait entendu.
Durant les 40 années suivantes et jusqu'à sa mort, elle fut un modèle de patience et de charité.
Au bourg de Cemmo en Lombardie, l'an 1882, la bienheureuse Annonciade Cocchetti, vierge, qui dirigea avec sagesse, force et humilité l'Institut, récemment fondé, des Sœurs de Sainte-Dorothée.
Martyrologe romain
Annunciata Cocchetti
1800-1882
Annunciata naquit à
Rovato (province de Brescia, nord de l’Italie), le 9 mai 1800 ; elle avait une
grande sœur, Giuseppina, et un grand frère, Vincenzo. Elle n’a que sept ans
quand meurent ses parents : ce fut sa grand-mère paternelle qui s’en
occupa, mais aussi et surtout elle fut guidée spirituellement par les prêtres
de la paroisse, en particulier don Luca dei Conti Passi.
A dix-sept ans, elle inaugura dans sa maison une petite école
pour les filles pauvres de son village. A vingt-deux ans, elle se diplôma comme
maîtresse et fut la première enseignante de l’école de filles de Rovato. Elle
rencontra à cette époque Maddalena di Canossa (voir au 10 avril), laquelle
s’apprêtait à ouvrir dans la même province de Brescia une maison de sa propre Congrégation,
mais Maddalena comprit qu’Annunciata avait un autre idéal et lui prédit qu’elle
suivrait un autre chemin que le sien.
En 1824, nouveau deuil : la grand-mère meurt et l’oncle
Carlo, homme d’affaires et politicien, qui s’occupait de ses trois autres
frères, l’invita à venir à Milan non pas vraiment pour l’aider, mais pensant
l’orienter vers un bonne alliance, un heureux mariage et la sortir de ses
pieuses orientations. Mais Annunciata, toujours plus convaincue de sa propre
vocation, laissa Milan en 1831 pour rejoindre Cemmo in Valcamonica, un petit
village perdu où le bon don Luca Passi lui suggérait de se rendre, car là
s’était ouverte une école pour petites filles par les soins de la noble Erminia
Panzerini : cette école, depuis 1821, fonctionnait grâce à de pieuses femmes,
selon l’esprit de l’Œuvre de sainte Dorothée, mais ne rencontrait pas un franc
succès.
Annunciata appuya de toutes ses forces le travail de Erminia,
mit à profit son diplôme de maîtresse, promut maintes initiatives au niveau de
l’enseignement et de l’assistance aux petites filles. Cette collaboration dura
dix années pendant lesquelles, malgré leur profonde diversité de caractère et
de mentalité, Annunciata sut montrer envers Erminia de véritables sentiments
d’amitié, de respect et d’obéissance. Elle se fit toute à toutes et fut
réellement une mère et une maîtresse pour toutes les fillettes de la région,
qui ne demandaient qu’à être instruites et formées.
A la mort de Erminia, en 1842, Annunciata se sentit libre de
suivre l’appel à la vie religieuse et vint à Venise pour y vêtir l’habit des
Sœurs de Sainte Dorothée, que don Luca Passi venait de fonder. Après seulement
deux mois de noviciat, on la juge mûre et en octobre, elle revient alors à
Cemmo avec deux autres religieuses pour y fonder cet Institut, où elles firent
leurs vœux en 1843.
Dès lors, Annunciata devint la véritable apôtre de la
Valcamonica ; femme de grande spiritualité, à l’esprit pratique et robuste,
elle donna l’exemple d’une vie toute centrée sur la prière, la dévotion
eucharistique, un zèle ardent pour le salut de la jeunesse. Chaque dimanche,
par tous les temps, elle parcourait à pied les paroisses voisines, où
l’attendaient les animatrices de l’Œuvre de Sainte-Dorothée pour collaborer
ensemble à l’apostolat dans ces paroisses.
Elle même reste très discrète, très effacée. Elle visite les
familles pauvres, donne ici et là un bon conseil. Elle demandera à ses Sœurs de toujours laisser sur le mur un pain bien frais,
pour le pauvre qui n’osera pas venir demander.
Tout en développant cette Œuvre, elle donna à son Institut
une physionomie particulière, en y instituant dès 1853 son propre noviciat où
elle forma elle-même de jeunes religieuses qu’elle put ensuite envoyer en
mission à l’étranger. Les vocations sont nombreuses et enthousiastes. Elle leur
disait : Aimez-vous comme de vraies
sœurs gentilles… devenez saintes, faites beaucoup de bien aux jeunes filles
qu’on vous a confiées.
Don Luca meurt en 1866. L’évêque confie alors toute la
responsabilité de l’Institut à Annunciata, qui accepte humblement par
obéissance. Les difficultés ne manqueront pas. Après avoir dû reconstruire la
maison dévastée par un incendie, elle doit affronter les lois de suppression
des corporations religieuses ; elle résiste, défend la cause de l’Institut, qui
est finalement reconnu en 1871.
En 1876 ses yeux fatigués ne voient plus, mais la lumière
intérieure se fait plus intense. En mars 1882, un léger malaise, une petite
fièvre : elle s’éteint doucement le 23 mars 1882 ; son corps repose dans la
maison de Cemmo.
Béatifiée en 1991,
elle est inscrite au Martyrologe Romain le 23 mars.
Bienheureuse
Annonciade Cocchetti
cofondatrice des religieuses de
Sainte Dorothée ( 1882)
Née en
1800 dans la province de Brescia au nord de l’Italie, dans une riche famille,
elle fut orpheline très tôt et fut élevée par sa grand-mère qui la confia aux
religieuses ursulines. Quand les religieuses furent supprimées, elle reçut son
instruction par des cours particuliers. Mais dès ce moment, elle entendit un
appel intérieur pour se mettre au service des jeunes filles abandonnées.
Établie à Milan, à la mort de sa grand-mère, elle rejoignit une directrice
d’école qui menait également une vie religieuse dans le monde. A 40 ans, elle
fonda les religieuses de Sainte Dorothée pour réaliser l’appel qu’elle avait
entendu.
Durant les 40 années suivantes et jusqu’à sa mort, elle fut un modèle de
patience et de charité.
Au bourg de Cemmo en Lombardie, l’an 1882, la bienheureuse Annonciade
Cocchetti, vierge, qui dirigea avec sagesse, force et humilité l’Institut,
récemment fondé, des Soeurs de Sainte-Dorothée.
Tombeau de la
Bienheureuse Annunciata Coccheti, chapelle Sainte-Dorothée, Maison Mère, Cemmo
Blessed Annunciata Asteria Cocchetti
Profile
Orphaned at age seven, she was raised
by her grandmother. At 17 she opened a school for poor girls in her home. Taught school at Rovato, Italy at 22, and then at Cemmo Valcamonica, Italy. Helped found the Sisters of Saint Dorothy of Cemmo,
and served in the order for 40 years.
Born
- 13 May 1989 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)
Beata Annunciata Cocchetti Vergine
e fondatrice
Rovato, Brescia, 9 maggio 1800 –
Cemmo di Capo di Ponte, Brescia, 23 marzo 1882
Nata
a Rovato (Bs) il 9 maggio 1800, Annunciata rimase orfana dei genitori a sette
anni. A 17 anni aprì nella sua casa una scuola per le fanciulle povere del
paese. A 22 anni divenne la prima insegnante della scuola femminile di Rovato.
Alla morte della nonna, che l'aveva allevata, passò sei anni a Milano. Nel 1831
andò a Cemmo in Valcamonica dove si trovava una scuola aperta da Erminia
Panzerini, che fin dal 1821 la gestiva secondo lo spirito dell'Opera di Santa
Dorotea. Annunciata vi prestò la sua opera di maestra per dieci anni. Alla
morte della Panzerini nel 1842 si trasferì a Venezia divenendo una suore
dorotea. Nell'ottobre dello stesso anno ritornò a Cemmo con altre due religiose
e nel 1843 emise i voti. Per 40 anni si dedicò all'apostolato nella
Valcamonica. Nel 1853 aprì a Cemmo un noviziato proprio, sviluppandolo in modo
autonomo e diffondendosi anche fuori d'Italia. Morì il 23 marzo 1882. È stata
beatificata il 21 aprile 1991. (Avvenire)
Etimologia: Annunciata
= ricorda l'annunciazione a Maria
Emblema: Giglio
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Cemmo in Lombardia, beata Annunziata Cocchetti,
vergine, che resse con saggezza, fortezza e umiltà l’Istituto delle Suore di
Santa Dorotea da poco fondato.
I primi anni
Terza dei sei figli di Marc’Antonio Cocchetti e Giulia Albarelli, di classe
sociale borghese, nacque a Rovato in provincia di Brescia il 9 maggio 1800. Col
Battesimo, ricevuto tre giorni dopo la nascita, nella Collegiata di Santa Maria
Assunta, ricevette i nomi di Annunciata Asteria.
A sette anni rimase orfana dei genitori: perse prima la madre per una probabile
broncopolmonite, poi il padre, soldato nell’esercito di Napoleone. I tre
fratelli che la seguirono, invece, morirono in tenera età, prima della madre.
Lo zio Carlo, che risiedeva a Milano ed era impegnato negli affari e in
politica fu nominato tutore degli orfani; prese con sé la nipote maggiore,
Giuseppina, e inviò Vincenzo nel Collegio degli Orfani di Guerra. Annunciata,
invece, rimase dalla nonna, che non le fece mancare affetto e cure.
La sua prima istruzione fu presso le Dimesse Orsoline di Rovato, dove fu anche
preparata alla Prima Comunione e alla Cresima: ricevette quest’ultimo
Sacramento il 28 febbraio 1810 dalle mani di monsignor Gabrio Maria Nava,
vescovo di Brescia.
Giovane educatrice in ricerca vocazionale
Quando ebbe 17 anni, la nonna le concesse di aprire nella sua casa una
scuolagratuita per le fanciulle povere del paese.Non molto tempo dopo,
Annunciata partecipò a una missione popolare, in seguito alla quale assunse un
impegnativo Metodo di vita, per un più serio cammino di fede.
In seguito alla missione, l’oratorio femminile si rinnovò con la collaborazione
di don Luca Passi e accolse la Pia Opera di Santa Dorotea con il suo metodo per
la formazione delle ragazze del popolo. Annunciata ne divenne assidua
frequentatrice.
A 22 anni, in seguito a una riforma scolastica dell’Impero austriaco,
Annunciata dovette chiudere la scuola domestica. Per continuare a insegnare,
conseguì l’abilitazione e fu assunta come prima maestra della scuola femminile
comunale di Rovato.
In quel periodo ebbe l’occasione di incontraresanta Maddalena di Canossa,
intenta a realizzare l’idea di apertura di una casa della sua Congregazione, le
Figlie della Carità, nella zona bresciana. Annunciata avrebbe desiderato
entrare fra le madri Canossiane, ma la fondatrice intuì in lei altra chiamata e
le suggerì di continuare la sua ricerca.
A Milano la decisione si compie
Alla morte della nonna, avvenuta il 19 aprile 1823, lo zio Carlo volle che
anche Annunciata lo raggiungesse a Milano. Coltivava per lei l’idea di una
sistemazione con un buon matrimonio, cercava di distoglierla dalle sue
inclinazioni religiose, ma la nipote, pur acquisendo nuove esperienze, non
rinunciò alla sua vocazione, che ormai si faceva chiara.
In seguito ad alcuni scambi con don Luca Passi, Annunciata seppe di una piccola
scuola per le ragazze, aperta in Valcamonica. Una sera del 1831, la giovane
concretizzò la propria decisione: anziché partecipare a una serata di gala al
Teatro alla Scala, lasciò una lettera sullo scrittoio dello zio e partì per
Cemmo.
A Cemmo: l’impegno nella scuola
La scuola che l’attendeva era stata fondata dalla nobildonna Erminia Panzerini
e gestita da una sua nipote con lo stesso nome. Annunciata si mise quindi al
fianco della Panzerini come maestra, incrementando le iniziative scolastiche e
di assistenza a bambine e ragazze. Fu fedele collaboratrice per dieci anni,
attiva e intelligente, amando e stimando la Direttrice, nonostante la profonda
diversità di temperamento e mentalità; divenne maestra e madre per tutte le
ragazze della valle, desiderose di istruzione e di educazione.
Annunciata nelle Suore Maestre di Santa Dorotea
Nel frattempo don Luca Passi aveva fondato a Venezia la Congregazione delle
suore Maestre di Santa Dorotea, in appoggio alla Pia Opera di Santa Dorotea.
Annunciata e Erminia Panzerini chiesero di farne parte, ma prima che il loro
desiderio si realizzasse, Erminia morì il 2 maggio 1842.
Tuttavia, sul finire dell’anno scolastico, Annunciata partì per Venezia. Dopo
un brevissimo tempo di formazione, il 3 ottobre 1842vestì l’abito religioso e
tornò a Cemmo il 9 dello stesso mese, con altre due suore; emise i voti nel
1843.
Dotata di spiritualità robustae di un notevole senso pratico, suor
Annunciatainiziò la sua vita di consacrata con profondo spirito di preghiera,
con grande amore per Gesù Eucaristico e zelo ardente per la salvezza della
gioventù. Ogni domenica, raggiungeva a piedi qualche parrocchia dei paesi
vicini, dove l’attendevano le animatrici dell’Opera di Santa Dorotea.Tutte
insieme collaboravano fattivamente all’apostolato.
La nascita delle Suore Dorotee di Cemmo
Nel 1853 fu inaugurato il noviziato a Cemmo, sotto la protezione delle sante
Dorotea e Angela Merici. Negli anni successivi Suor Annunciata si dedicò alla
sua comunità, alla scuola e particolarmente alle sezioni della Pia Opera sparse
nei vari paesi. Aprì il collegio per ospitare le ragazze che venivano da
lontano e curò progressivamente l’ampliamento del convento e delle strutture
necessarie alla crescente attività educativa.
Alla morte di don Luca Passi, avvenuta nel 1866 (è stato beatificato nel 2013),
il vescovo di Brescia,monsignor Girolamo Verzeri, chiese che la comunità della
Suore di Santa Dorotea residente a Cemmo fosse alle sue dirette dipendenze:
intendeva difenderla dagli influssi negativi di una teoria perniciosa che stava
diffondendosi.
Anni nascosti e fecondi
Suor Annunciata obbedì alle disposizioni del vescovo. Continuò con la sua
passione educativa, rimanendo semplice e nascosta, nell’accoglienza sempre più
profonda dell’Amore con cui Dio l’aveva amata per primo, nella contemplazione
del Crocifisso e testimoniando il Vangelo.
Dalle sue lettere traspare la cura che aveva per le maestre, le ragazze e le
suore. Indagini seguite all’apertura del suo processo di beatificazione hanno
fatto emergere la sua tenacia nel difendere l’istituto dalle leggi eversive del
Regno d’Italia nel 1866, ma anche la sua generosità nei confronti degli operai
che lavoravano all’ampliamento e al servizio del convento.
Trascorse gli ultimi nove anni di vita priva della vista, senza lasciarne
trasparire i disagi. Assistita da suor Illuminata Alberti per le questioni
tecniche di governo, manifestava sempre delicatamente la sua carità, fino a
lasciare tutti i giorni, sul muretto di cinta del convento, unpane perché
qualche povero potesse nutrirsene senza l’umiliazione di doverlo chiedere.
La morte
La mattina del 18 marzo 1882, madre Annunciata scese in cappella come al solito
per la Messa, ma dopo la Comunione si sentì male. Uscì solo quando tutte le
preghiere comunitarie erano concluse, sperando che il malore passasse. Invece
sopraggiunse la febbre e il medico le diagnosticò una malattia mortale.
Annunciata chiese che le fossero amministrati il Viatico, l’Unzione degli
infermi e la benedizione apostolica “in articulomortis”.
Mentre le suore la circondavano in lacrime, lasciò loro il suo testamento
spirituale: «Io muoio; sia fatta la volontà di Dio. Voi restate ancora; amatevi
da buone sorelle, compatitevi reciprocamente, vivete tranquille e concordi
nell’osservanza della Regola, fatevi sante operando molto bene nelle giovani a
voi affidate. Ricevete di buon grado la superiora che dopo la mia morte vi
verrà data e obbeditele volentieri».
Il 23 marzo, dopo cinque giorni e una breve agonia, madre Annunciata rese
l’anima a Dio; aveva 82 anni. Il cimitero di Cemmo, dopo un funerale a cui
partecipò l’intero paese, accolse le sue spoglie.
Il processo di beatificazione
Col passare degli anni, il ricordo di madre Annunciata non venne meno, benché
lei stessa, in punto di morte, avesse richiesto: «Non fate di me alcuna memoria
se non per suffragare l’anima mia». La sera del 22 gennaio 1951 avvenne in
privato latraslazione delle sue spoglie, che furono tumulate nell’atrio della
Cappella di Casa madre.
Nello stesso anno, il 6 agosto, fu aperto nella diocesi di Brescia dal Vescovo
ausiliare monsignor Pietro Gazzoli, il Processo ordinario informativo per la
causa di beatificazione; fu concluso il 17 febbraio 1955. Il 20 giugno 1972 la
Congregazione per le Cause dei Santi decretò l’introduzione della causa, che
assunse natura di “causa storica”. Il processo apostolico fu convalidato insieme
a quello informativo il 17 ottobre 1987. Nel frattempo si erano radunati, il 27
maggio 1986, i consultori storici, che approvarono la “positio super
virtutibus”.
In seguito al parere positivo dei consultori teologi, il 27 settembre 1988, e
dei cardinali e vescovi membri della Congregazione per le Cause dei Santi, il 7
marzo 1989, san Giovanni Paolo II autorizzò, il 13 maggio 1989, la
promulgazione del decreto che dichiarava Venerabile madre Annunciata.
Il miracolo e la beatificazione
In vista della beatificazione, fu preso in esame il caso veramente insolito di
Bortolina Milesi, che aveva un tumore maligno all’intestino. Invocò madre
Annunciata insieme alle suore e alla famiglia e, improvvisamente, si ritrovò
guarita; all’epoca del fatto aveva tredici anni.
La questione venne indagata negli anni 1952-’53 nel processo ordinario
diocesano sul miracolo; fu convalidato il 17 ottobre 1987. Due anni dopo, il 18
ottobre 1989, i membri della Giunta Medica si espressero positivamente circa
l’inspiegabilità scientifica della guarigione; il loro parere fu confermato il
19 gennaio 1990 dai consultori teologi e, il 24 aprile 1990, dai cardinali e
vescovi membri della Congregazione per le Cause dei Santi.
Il 10 luglio 1990 san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto
che riconosceva la guarigione di Bortolina Milesi come miracolosa e avvenuta
per intercessione di madre Annunciata Cocchetti.
La Beatificazione si svolse in piazza San Pietro a Roma il 21 aprile 1991;
nella stessa celebrazione furono elevate agli altari suor Chiara Bosatra e
madre Maria Teresa del Sacro Cuore di Gesù (al secolo Marie-Thérèse Haze).
La memoria liturgica della Beata Annunciata Cocchetti, per le Suore Dorotee di
Cemmo e la diocesi di Brescia, è stata fissata all’11 maggio. I suoi resti
mortali, dopo la beatificazione, sono stati composti in un’urna collocata sotto
l’altare della cappella di Casa madre.
Il suo carisma oggi
L’approvazione pontificia delle Suore Dorotee di Cemmo arrivò nel 1934; nello
stesso anno cominciò un periodo di forte espansione, con l’apertura della prima
casa a Brescia. Seguirono poi le fondazioni di Roma e Milano e i primi invii all’estero:
nel Regno Unito (Londra e Nottingham), in Argentina e nel Burundi, seguiti poi
dalle missioni in Uruguay, in Brasile, nella Repubblica democratica del Congo e
in Camerun.
Il carisma oggi è vissuto anche dalle
Consacrate secolari e dalla Comunità Laicale Annunciata Cocchetti (CLAC),
associazione privata di fedeli approvata dal vescovo di Brescia nel 2005. Come l’Istituto delle
suore, le due istituzioni sono presenti anche in America Latina e in Africa.
Alle suore, alle consacrate laiche, ai
genitori ed educatori, a tutti i battezzati, madre Annunciata, con la santità
della sua vita di educatrice, sottolinea l‘immenso Amore con cui Dio ci ama e
la missione di testimoniarlo vivendo il Vangelo.
Autore: Emilia Flocchini e suor Giulia
Entrade, ISDC
GIORNATA MONDIALE DI PREGHIERA
PER LE VOCAZIONI
E BEATIFICAZIONE DI TRE RELIGIOSE: ANNUNCIATA COCCHETTI,
MARIE-THÉRÈSE HAZE E CHIARA BOSATTA
E BEATIFICAZIONE DI TRE RELIGIOSE: ANNUNCIATA COCCHETTI,
MARIE-THÉRÈSE HAZE E CHIARA BOSATTA
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II
Basilica Vaticana - Domenica, 21 aprile 1991
“Nel nome di Gesù Cristo il Nazareno” (At 4,
10).
1. Desideriamo oggi ritornare su queste parole di
Pietro. Le prendiamo dalla lettura degli Atti degli Apostoli. L’Apostolo si
rivolge “ai capi del popolo e agli anziani” (cf. At 4, 8),
testimoniando la risurrezione di Cristo. Proprio nel suo nome sta innanzi a
loro un uomo sano, prima storpio fin dalla nascita. Egli ha ottenuto la salute
nel nome di questo Cristo - dice Pietro - “che voi avete crocifisso e che Dio
ha risuscitato dai morti” (At 4, 10).
“Questo Gesù è . . . la testata d’angolo .
. . non vi è, infatti, altro nome dato agli uomini sotto il cielo nel quale sia
stabilito che possiamo essere salvati” (At 4, 11-12).
Nel nome di Gesù Cristo crocifisso e risorto la
Chiesa si rallegra oggi per la glorificazione di tre nuove Beate:
Annunciata Cocchetti,
Marie-Thérèse Haze
e Chiara Bosatta.
Le nuove Beate sono state salvate con la forza
della grazia della Croce di Cristo e della sua Risurrezione.
2. L’amore grande del Padre, che consente a noi
di chiamarci suoi figli, non cessa di suscitare nella Chiesa il desiderio di
continuare l’opera di Cristo nella ricerca delle pecore e nel ricondurle sotto
la guida dell’unico Pastore, affinché ascoltino la sua voce e diventino gregge
del suo pascolo.
Fu questo il desiderio costante ed intenso
della Beata Annunciata Cocchetti, Fondatrice delle Suore di Santa
Dorotea di Cemmo, in Val Camonica, in diocesi di Brescia.
Colpita dalla predicazione delle missioni al popolo
e dal programma apostolico di uno zelante sacerdote, Don Luca Passi, iniziatore
della Pia Opera di Santa Dorotea, decise di dedicare la propria vita al bene
delle anime, applicando nella sua opera educativa il metodo della “correzione
fraterna secondo il Vangelo”. “Amerò Dio con tutto il cuore, perché egli fu il
primo ad amarmi”, fu questo il programma che ispirò tutta la sua fervida vita
spirituale. Espresse il suo amore a Dio e alle giovani con una pietà soda; con
una fedeltà a tutta prova; con un’ascesi robusta, che le faceva superare le
difficoltà incontrate lungo l’arco della sua giornata. Le prime esperienze
giovanili nell’oratorio e nella scuola di Rovato fecero di lei una saggia
educatrice, alimentando la passione per la formazione umana e cristiana delle
giovani, secondo lo spirito del Vangelo. L’azione educativa, mediante la scuola
e le iniziative parrocchiali, divenne, così, nella vita di Annunciata Cocchetti
la maniera concreta di far imitare Cristo, Pastore delle anime. Anch’essa le
cercò, le condusse all’unità nella Chiesa, ne fece delle donne e maestre di
vigorosa personalità cristiana, affinché divenissero, a loro volta, fermento e
testimonianza dell’infinito amore di Dio. “Fatevi sante - è questo il
testamento spirituale lasciato alle sue figlie - facendo del bene alle giovani
a voi affidate”.
3. “Quale grande amore ci ha dato il Padre”
(1 Gv 3, 1).
Madre Marie-Thérèse Haze ha saputo accogliere questo
amore, ha saputo rispondergli giornalmente. Ha conosciuto la prova, ma, vicino
a Nostra Signora dei Dolori, contemplava continuamente il Cuore di Cristo,
trafitto sulla Croce, per la salvezza del mondo. Mostrando la via alle sue
sorelle, ha potuto dire “che un cuore travagliato diventa il trono della
grazia” (cf. Articuli a post., 89). La presenza del Redentore nel
Santo Sacramento era per lei una sorgente costante di sottomissione serena alla
volontà di Dio, di saggezza per dirigere la sua azione, di coraggio per
cominciare numerose fondazioni.
Nell’umiltà dell’Incarnazione, nella generosità
dell’amore che ci fa tutti “figli di Dio” (1 Gv 3, 2), le Suore
della Croce trovano un esempio per mettersi al servizio del prossimo più
povero. La Beata Marie-Thérèse le invita a mettere in opera l’appello
evangelico a servire Cristo nella persona dei membri del suo Corpo più deboli e
più sofferenti. Questa ispirazione segue quella di Pietro, che proclama, dopo
la guarigione dell’infermo, che la salvezza viene dal Signore, crocifisso e
risuscitato: “Non vi è infatti altro nome dato agli uomini sotto il cielo nel
quale è stabilito che possiamo essere salvati” (At 4, 12). A modo
suo, Marie-Thérèse seguiva la lezione degli Apostoli, per il suo desiderio
ardente di aprire gli animi alla gioia e alla fede, quando alleviava le
sofferenze del corpo, e attraverso la sua passione per l’educazione religiosa
dei più diseredati.
In questa domenica pasquale, rendiamo grazie con il
discepolo diletto che ci guida nella speranza: “Quando il Figlio di Dio si
manifesterà, noi saremo simili a lui, perché lo vedremo così come egli è” (1
Gv 3, 2). La figura di Marie-Thérèse Haze e la sua testimonianza di
fedeltà instancabile ci fanno scoprire la bellezza dei figli di Dio, illuminati
dalla grazia e trasformati dall’amore del Salvatore.
4. Quale grande amore ci ha dato il
Padre, che sa suscitare nelle anime la capacità di ripetere i gesti del Buon
Pastore che dà la vita per la salvezza del mondo!
Segno della carità di Dio fu anche la Beata
Chiara Bosatta, discepola del Beato Luigi Guanella, e con lui partecipe del
carisma della dedizione agli ultimi, nella piena e incrollabile fiducia nella
Provvidenza divina.
Chiara ritenne per sé un dono della Provvidenza la
formazione alla pietà ricevuta nella parrocchia e la chiamata a dedicarsi
all’infanzia abbandonata ed agli anziani lasciati nella solitudine. Veramente
provvidenziale fu per lei l’incontro con Don Guanella, alla cui scuola si rese
disponibile per la realizzazione delle opere di assistenza spirituale e
materiale fino alla consumazione delle sue energie, con l’ultima malattia,
contratta proprio nel servizio ai sofferenti ed offerta come dono e sacrificio
in favore dei più miseri.
Nella sua mitezza e fragilità, nella semplicità dei
modi e nella delicatezza del tratto, Chiara nascondeva la forza indescrivibile
di una carità veramente evangelica. Perciò “Iddio la condusse - come testimoniò
il Beato Guanella, suo direttore spirituale - per la via delle anime forti, via
aspra e per sé pericolosa, ma la guidò così che non ponesse piede in fallo. Ed
ella non cadeva, perché si arrendeva con assoluta docilità alla mano che la
guidava”.
5. L’attualità del messaggio di queste Beate sta nel
fatto che hanno compiuto con amore le semplici azioni di ogni
giorno, stando in continua sintonia con Dio e santificando così il quotidiano.
Nella loro vita non ci sono stati fenomeni o gesti straordinari; straordinario,
invece, è stato il loro modo di porsi in relazione con Dio, lasciando spazio a
Lui in tutto il loro essere.
La loro umanità era affascinata dalla carità di
Cristo, così da renderle solidali con la sofferenza dei poveri, nei quali
vedevano splendere il volto di Cristo. In un mondo secolarizzato come il
nostro, così povero di speranza, esse ci dicono con la loro vita che Dio è
Padre, il quale ci ama e permette ogni cosa per il nostro bene. A chi rischia
di naufragare nel mare dell’egoismo, esse propongono l’ideale della carità,
della solidarietà e della condivisione; là dove non di rado viene a mancare il
senso della vita, dono di Dio, esse ricordano la necessità del rispetto per la
vita e la cura di essa, anche nelle situazioni di grande povertà umana. Le
Beate, infine, dicono che la santità è possibile, è accessibile a tutti, purché
si resti fedeli a Dio e fedeli all’uomo.
6. “Io sono il buon Pastore” (Gv 10,
11).
La quarta domenica di Pasqua, detta del Buon
Pastore, è la domenica delle vocazioni sacerdotali. È, inoltre, la
domenica della vocazione alla santità. “Il Buon Pastore conosce le
sue pecore e le sue pecore lo conoscono, come il Padre conosce il Figlio e il
Figlio il Padre” (Gv 10, 14-15).
La santità è il frutto di questa conoscenza che
mette le radici nell’amore del Padre e del figlio. Il Figlio è
buon Pastore perché offre la vita per le sue pecore (cf. Gv 10,
11).
Gesù aggiunge: “Nessuno mi toglie (questa vita), ma
la offro da me stesso, poiché ho il potere di offrirla e il potere di
riprenderla di nuovo” (Gv 10, 18).
Queste parole spiegano pienamente il
mistero dell’amore del Padre e del Figlio. Gesù dice: “per questo il Padre
mi ama: perché io offro la mia vita, per poi riprenderla di nuovo” (Gv 10,
17).
È, quindi, nel buon Pastore l’amore del Figlio per
il Padre, e anche l’amore del Padre: l’amore eterno e rivelato nel
tempo per mezzo dell’offerta della vita per le pecore: mediante il
sacrificio pasquale.
Da questo amore siamo costantemente abbracciati.
Per questo amore siete accolte voi, e siete beate:
Annunciata, Marie-Thérèse e Chiara!
La Chiesa intera si rallegra oggi perché, mediante
la risposta alla vocazione alla santità delle nuove Beate, ci fa partecipare
più profondamente alla gioia pasquale del Buon Pastore.
“Celebrate il Signore, perché è buono;
perché eterna è la sua misericordia” (Sal 118, 1).
perché eterna è la sua misericordia” (Sal 118, 1).
Amen!
©
Copyright 1991 - Libreria Editrice Vaticana
La
fondatrice – Beata Annunciata Cocchetti
1800-1825
Annunciata nasce a
Rovato il 9 maggio, da Marco Antonio e Giulia Alberelli
appartenenti alla medio-alta borghesia terriera.
A 8 anni rimane orfana di entrambi i genitori e viene affidata alla nonna
paterna, donna di fede profonda e saggia educatrice.
A 17 anni, con il consenso della nonna, apre in casa propria una
scuola gratuita per le fanciulle povere. Si impegna anche nell’oratorio
femminile appena aperto a Rovato.
A 19 anni partecipa alle Missioni Popolari e in seguito a questa
esperienza scrive la sua “Regola di vita” alla quale si atterrà sempre.
A 22 anni, in seguito ad
una riforma scolastica dell’Impero austriaco, Annunciata deve chiudere la sua
scuola domestica. Per continuare l’opera di insegnante consegue l’abilitazione
e viene assunta come prima maestra della scuola femminile comunale di Rovato.
Conosce due sacerdoti bergamaschi don Luca e don Marco Passi, ideatori della
Pia Opera di Santa Dorotea, un metodo educativo al quale Annunciata si ispirerà
nella sua azione educativa.
L’incontro con i Passi e
le missioni tenute in Rovato rendono sempre più chiara la chiamata del Signore
alla consacrazione. Ma la morte della nonna la porta a vivere a Milano,
nella casa dello zio Carlo, che non condivide i suoi ideali e la vorrebbe
sposata.
1825-1831
È di questi anni l’incontro con Maddalena di Canossa e, per un breve
momento, sembra che l’adesione alle Figlie della carità sia la risposta alla
sua ricerca. Ma è la stessa Canossa a invitare Annunciata a pazientare per
capire meglio il disegno di Dio su di lei. Infatti più tardi giunge ad Annunciata la notizia di una richiesta di
aiuto per una scuola in Valle Camonica. Decide quindi di lasciare Milano
anche contro la volontà dello zio.
1831-1842
Già dal 1818 aveva avuto inizio a Cemmo, piccolo paese della Valle
Camonica, una scuola per le ragazze povere della valle. Annunciata vi arriva
nel 1831, quando la direzione del collegio è affidata alla Sig. Erminia
Panzerini. Per 10 anni è obbediente e attiva collaboratrice della direttrice
che ama e stima nonostante la profonda diversità di temperamento e di
mentalità. Sotto la guida di don Luca Annunciata costituisce la Pia
Opera in alcune parrocchie della valle. Nel 1838 don Luca fonda la
Congregazione religiosa femminile delle Suore Maestre di S. Dorotea con lo
scopo di formare animatrici laiche. Annunciata ne chiede l’ammissione.
Nell’agosto del 1942 si reca quindi a Venezia per il periodo di noviziato che
dura solo due mesi. Il 9 ottobre Suor Annunciata torna a Cemmo e dà vita
alla prima comunità religiosa.
1842-1882
I successivi 40 anni sono spesi a servizio della comunità, nell’animazione
del collegio, e nella diffusione della Pia Opera nella Valle. Le difficoltà non
sono poche. Nonostante queste la casa si amplia: viene costruita la cappella e
si apre il noviziato.
La vita continua nel nascondimento e non sono molte le notizie giunte a
noi. La storia però ci consegna un suo gesto particolare: un pane sul muro
esterno alla casa perché possa essere preso da chi ne ha bisogno, senza
domandare nulla. Gesto che parla di una attenzione squisita all’altro.
L’ultima prova per Madre Annunciata è la cecità che non le
impedisce però di camminare spedita sulle strade di Dio.
Muore il 23 marzo 1882 dopo una brevissima malattia.
Il 21 aprile 1991 è beatificata da Giovanni Paolo II
SOURCE : http://www.doroteedicemmo.it/fondatrice-beata-annunciata-cocchetti/
COCCHETTI, ANNUNCIATA, BL.
Religious, foundress of
the Sisters of St. Dorothy of Cemmo; b. Rovato, Lombardy, Italy, May 9, 1800;
d. Cemmo, Val Camonica, Lombardy, Italy, March 23, 1882. After the death of her
parents, Annunciata was raised by her devout grandmother, a noblewoman. She
received her education from the Ursulines until their suppression by Napoleon,
then from tutors in her home. Annunciata lived with her uncle in Milan for six
years following the death of her grandmother in 1823. In 1831, she joined
Erminia Panzerini at Cemmo, where they taught girls. With the help of Bishop
Girolamo Verzeri, Annunciata founded the Sisters of Saint Dorothy of Cemmo
(1840). After receiving training as a religious in Venice, she returned to
Cemmo to govern the community until her death. Pope John Paul II beatified her on April 21, 1991.
Bibliography: a.
zucchetti, Il pane sul muricciolo: beata
Annunciata Cocchetti, fondatrice delle Suore Dorotee di Cemmo (Milan
1990). Acta Apostolicae Sedis (1991):
564.
[k. i. rabenstein]
Beata
Annunciata Cocchetti
Fondatrice
Annunciata Cocchetti nasce a Rovato (BS), il 9 maggio 1800: è la
terza dei sei figli, di cui tre morirono ancora in tenera età, che Marco
Antonio, appartenente a una famiglia di medio-alta borghesia, ebbe da Giulia
Albarelli. Pochi giorni dopo la nascita fu battezzata nella Prepositura di
Santa Maria Assunta con i nomi di Asteria e Annunciata.
Tra il 1807 e il 1808, rimase orfana prima della madre e poi del padre.
La nonna paterna, Annunciata Campana, donna religiosissima e saggia educatrice,
si prese cura dell’orfana. L’educazione della sorella Giuseppina e del fratello
Vincenzo fu invece assunta dallo zio paterno Carlo Cocchetti, medico di
professione e ministro degli esteri con Eugenio Beauharnais (†1824), viceré del
Regno d’Italia, il quale era stato nominato tutore dei tre bambini orfani.
A 17 anni aprì nella sua casa una scuola per le fanciulle povere del
paese. A 22 anni divenne la prima insegnante della scuola femminile di Rovato.
Alla morte della nonna, passò sei anni a Milano.
Nel 1831 andò a Cemmo in Valcamonica dove si trovava una scuola aperta
da Erminia Panzerini, che fin dal 1821 la gestiva secondo lo spirito dell’Opera
di Santa Dorotea. Annunciata vi prestò la sua opera di maestra per dieci anni.
Alla morte della Panzerini, nel 1842, si trasferì a Venezia divenendo una suora
dorotea. Nell’ottobre dello stesso anno ritornò a Cemmo con altre due religiose
e nel 1843 emise i voti. Per 40 anni si dedicò all’apostolato nella
Valcamonica. Nel 1853 aprì a Cemmo un noviziato proprio, sviluppandolo in modo
autonomo e diffondendosi anche fuori d’Italia.
Muore il 23 marzo 1882. I funerali furono celebrati nella parrocchia di
Cemmo alla presenza di 18 sacerdoti e di un grande concorso di popolo dopo che
la salma era stata portata in giro per tutto il paese come in trionfo. I resti
mortali della defunta, dal 1951, sono venerati nella cappella dell’Istituto di
Cemmo.
San Giovanni Paolo II (Karol Józef Wojtyła,
1978-2005) ne riconobbe l’eroicità delle virtù il 13 maggio 1989 e la
beatificò il 21 aprile 1991.