lundi 23 mars 2020

Bienheureuse ANNUNCIATA COCCHETTI, vierge religieuse et fondatrice


Image of Bl. Annunciata Cocchetti

Bienheureuse Annonciade Cocchetti

Cofondatrice des religieuses de Sainte Dorothée (+1882)

Née en 1800 dans la province de Brescia au nord de l'Italie, dans une riche famille, elle fut orpheline très tôt et fut élevée par sa grand-mère qui la confia aux religieuses ursulines. Quand les religieuses furent supprimées, elle reçut son instruction par des cours particuliers. Mais dès ce moment, elle entendit un appel intérieur pour se mettre au service des jeunes filles abandonnées.

Établie à Milan, à la mort de sa grand-mère, elle rejoignit une directrice d'école qui menait également une vie religieuse dans le monde. A 40 ans, elle fonda les religieuses de Sainte Dorothée pour réaliser l'appel qu'elle avait entendu.

Durant les 40 années suivantes et jusqu'à sa mort, elle fut un modèle de patience et de charité.

Au bourg de Cemmo en Lombardie, l'an 1882, la bienheureuse Annonciade Cocchetti, vierge, qui dirigea avec sagesse, force et humilité l'Institut, récemment fondé, des Sœurs de Sainte-Dorothée.

Martyrologe romain

Annunciata Cocchetti

1800-1882

Annunciata naquit à Rovato (province de Brescia, nord de l’Italie), le 9 mai 1800 ; elle avait une grande sœur, Giuseppina, et un grand frère, Vincenzo. Elle n’a que sept ans quand  meurent ses parents : ce fut sa grand-mère paternelle qui s’en occupa, mais aussi et surtout elle fut guidée spirituellement par les prêtres de la paroisse, en particulier don Luca dei Conti Passi.

A dix-sept ans, elle inaugura dans sa maison une petite école pour les filles pauvres de son village. A vingt-deux ans, elle se diplôma comme maîtresse et fut la première enseignante de l’école de filles de Rovato. Elle rencontra à cette époque Maddalena di Canossa (voir au 10 avril), laquelle s’apprêtait à ouvrir dans la même province de Brescia une maison de sa propre Congrégation, mais Maddalena comprit qu’Annunciata avait un autre idéal et lui prédit qu’elle suivrait un autre chemin que le sien.

En 1824, nouveau deuil : la grand-mère meurt et l’oncle Carlo, homme d’affaires et politicien, qui s’occupait de ses trois autres frères, l’invita à venir à Milan non pas vraiment pour l’aider, mais pensant l’orienter vers un bonne alliance, un heureux mariage et la sortir de ses pieuses orientations. Mais Annunciata, toujours plus convaincue de sa propre vocation, laissa Milan en 1831 pour rejoindre Cemmo in Valcamonica, un petit village perdu où le bon don Luca Passi lui suggérait de se rendre, car là s’était ouverte une école pour petites filles par les soins de la noble Erminia Panzerini : cette école, depuis 1821, fonctionnait grâce à de pieuses femmes, selon l’esprit de l’Œuvre de sainte Dorothée, mais ne rencontrait pas un franc succès.

Annunciata appuya de toutes ses forces le travail de Erminia, mit à profit son diplôme de maîtresse, promut maintes initiatives au niveau de l’enseignement et de l’assistance aux petites filles. Cette collaboration dura dix années pendant lesquelles, malgré leur profonde diversité de caractère et de mentalité, Annunciata sut montrer envers Erminia de véritables sentiments d’amitié, de respect et d’obéissance. Elle se fit toute à toutes et fut réellement une mère et une maîtresse pour toutes les fillettes de la région, qui ne demandaient qu’à être instruites et formées.

A la mort de Erminia, en 1842, Annunciata se sentit libre de suivre l’appel à la vie religieuse et vint à Venise pour y vêtir l’habit des Sœurs de Sainte Dorothée, que don Luca Passi venait de fonder. Après seulement deux mois de noviciat, on la juge mûre et en octobre, elle revient alors à Cemmo avec deux autres religieuses pour y fonder cet Institut, où elles firent leurs vœux en 1843.

Dès lors, Annunciata devint la véritable apôtre de la Valcamonica ; femme de grande spiritualité, à l’esprit pratique et robuste, elle donna l’exemple d’une vie toute centrée sur la prière, la dévotion eucharistique, un zèle ardent pour le salut de la jeunesse. Chaque dimanche, par tous les temps, elle parcourait à pied les paroisses voisines, où l’attendaient les animatrices de l’Œuvre de Sainte-Dorothée pour collaborer ensemble à l’apostolat dans ces paroisses.

Elle même reste très discrète, très effacée. Elle visite les familles pauvres, donne ici et là un bon conseil. Elle demandera à ses Sœurs de toujours laisser sur le mur un pain bien frais, pour le pauvre qui n’osera pas venir demander.

Tout en développant cette Œuvre, elle donna à son Institut une physionomie particulière, en y instituant dès 1853 son propre noviciat où elle forma elle-même de jeunes religieuses qu’elle put ensuite envoyer en mission à l’étranger. Les vocations sont nombreuses et enthousiastes. Elle leur disait : Aimez-vous comme de vraies sœurs gentilles… devenez saintes, faites beaucoup de bien aux jeunes filles qu’on vous a confiées.

Don Luca meurt en 1866. L’évêque confie alors toute la responsabilité de l’Institut à Annunciata, qui accepte humblement par obéissance. Les difficultés ne manqueront pas. Après avoir dû reconstruire la maison dévastée par un incendie, elle doit affronter les lois de suppression des corporations religieuses ; elle résiste, défend la cause de l’Institut, qui est finalement reconnu en 1871.

En 1876 ses yeux fatigués ne voient plus, mais la lumière intérieure se fait plus intense. En mars 1882, un léger malaise, une petite fièvre : elle s’éteint doucement le 23 mars 1882 ; son corps repose dans la maison de Cemmo.

Béatifiée en 1991, elle est inscrite au Martyrologe Romain le 23 mars.

Bienheureuse Annonciade Cocchetti

cofondatrice des religieuses de Sainte Dorothée ( 1882)
Née en 1800 dans la province de Brescia au nord de l’Italie, dans une riche famille, elle fut orpheline très tôt et fut élevée par sa grand-mère qui la confia aux religieuses ursulines. Quand les religieuses furent supprimées, elle reçut son instruction par des cours particuliers. Mais dès ce moment, elle entendit un appel intérieur pour se mettre au service des jeunes filles abandonnées.


Établie à Milan, à la mort de sa grand-mère, elle rejoignit une directrice d’école qui menait également une vie religieuse dans le monde. A 40 ans, elle fonda les religieuses de Sainte Dorothée pour réaliser l’appel qu’elle avait entendu.
Durant les 40 années suivantes et jusqu’à sa mort, elle fut un modèle de patience et de charité.

Au bourg de Cemmo en Lombardie, l’an 1882, la bienheureuse Annonciade Cocchetti, vierge, qui dirigea avec sagesse, force et humilité l’Institut, récemment fondé, des Soeurs de Sainte-Dorothée.




Tombeau de la Bienheureuse Annunciata Coccheti, chapelle Sainte-Dorothée, Maison Mère, Cemmo

Blessed Annunciata Asteria Cocchetti


Profile

Orphaned at age seven, she was raised by her grandmother. At 17 she opened a school for poor girls in her home. Taught school at RovatoItaly at 22, and then at Cemmo ValcamonicaItaly. Helped found the Sisters of Saint Dorothy of Cemmo, and served in the order for 40 years.

Born

Beata Annunciata Cocchetti Vergine e fondatrice


Rovato, Brescia, 9 maggio 1800 – Cemmo di Capo di Ponte, Brescia, 23 marzo 1882
Nata a Rovato (Bs) il 9 maggio 1800, Annunciata rimase orfana dei genitori a sette anni. A 17 anni aprì nella sua casa una scuola per le fanciulle povere del paese. A 22 anni divenne la prima insegnante della scuola femminile di Rovato. Alla morte della nonna, che l'aveva allevata, passò sei anni a Milano. Nel 1831 andò a Cemmo in Valcamonica dove si trovava una scuola aperta da Erminia Panzerini, che fin dal 1821 la gestiva secondo lo spirito dell'Opera di Santa Dorotea. Annunciata vi prestò la sua opera di maestra per dieci anni. Alla morte della Panzerini nel 1842 si trasferì a Venezia divenendo una suore dorotea. Nell'ottobre dello stesso anno ritornò a Cemmo con altre due religiose e nel 1843 emise i voti. Per 40 anni si dedicò all'apostolato nella Valcamonica. Nel 1853 aprì a Cemmo un noviziato proprio, sviluppandolo in modo autonomo e diffondendosi anche fuori d'Italia. Morì il 23 marzo 1882. È stata beatificata il 21 aprile 1991. (Avvenire)

Etimologia: Annunciata = ricorda l'annunciazione a Maria

Emblema: Giglio

Martirologio Romano: Nel villaggio di Cemmo in Lombardia, beata Annunziata Cocchetti, vergine, che resse con saggezza, fortezza e umiltà l’Istituto delle Suore di Santa Dorotea da poco fondato.

I primi anni

Terza dei sei figli di Marc’Antonio Cocchetti e Giulia Albarelli, di classe sociale borghese, nacque a Rovato in provincia di Brescia il 9 maggio 1800. Col Battesimo, ricevuto tre giorni dopo la nascita, nella Collegiata di Santa Maria Assunta, ricevette i nomi di Annunciata Asteria.

A sette anni rimase orfana dei genitori: perse prima la madre per una probabile broncopolmonite, poi il padre, soldato nell’esercito di Napoleone. I tre fratelli che la seguirono, invece, morirono in tenera età, prima della madre.

Lo zio Carlo, che risiedeva a Milano ed era impegnato negli affari e in politica fu nominato tutore degli orfani; prese con sé la nipote maggiore, Giuseppina, e inviò Vincenzo nel Collegio degli Orfani di Guerra. Annunciata, invece, rimase dalla nonna, che non le fece mancare affetto e cure.

La sua prima istruzione fu presso le Dimesse Orsoline di Rovato, dove fu anche preparata alla Prima Comunione e alla Cresima: ricevette quest’ultimo Sacramento il 28 febbraio 1810 dalle mani di monsignor Gabrio Maria Nava, vescovo di Brescia.


Giovane educatrice in ricerca vocazionale


Quando ebbe 17 anni, la nonna le concesse di aprire nella sua casa una scuolagratuita per le fanciulle povere del paese.Non molto tempo dopo, Annunciata partecipò a una missione popolare, in seguito alla quale assunse un impegnativo Metodo di vita, per un più serio cammino di fede.

In seguito alla missione, l’oratorio femminile si rinnovò con la collaborazione di don Luca Passi e accolse la Pia Opera di Santa Dorotea con il suo metodo per la formazione delle ragazze del popolo. Annunciata ne divenne assidua frequentatrice.

A 22 anni, in seguito a una riforma scolastica dell’Impero austriaco, Annunciata dovette chiudere la scuola domestica. Per continuare a insegnare, conseguì l’abilitazione e fu assunta come prima maestra della scuola femminile comunale di Rovato.

In quel periodo ebbe l’occasione di incontraresanta Maddalena di Canossa, intenta a realizzare l’idea di apertura di una casa della sua Congregazione, le Figlie della Carità, nella zona bresciana. Annunciata avrebbe desiderato entrare fra le madri Canossiane, ma la fondatrice intuì in lei altra chiamata e le suggerì di continuare la sua ricerca.


A Milano la decisione si compie


Alla morte della nonna, avvenuta il 19 aprile 1823, lo zio Carlo volle che anche Annunciata lo raggiungesse a Milano. Coltivava per lei l’idea di una sistemazione con un buon matrimonio, cercava di distoglierla dalle sue inclinazioni religiose, ma la nipote, pur acquisendo nuove esperienze, non rinunciò alla sua vocazione, che ormai si faceva chiara.

In seguito ad alcuni scambi con don Luca Passi, Annunciata seppe di una piccola scuola per le ragazze, aperta in Valcamonica. Una sera del 1831, la giovane concretizzò la propria decisione: anziché partecipare a una serata di gala al Teatro alla Scala, lasciò una lettera sullo scrittoio dello zio e partì per Cemmo.


A Cemmo: l’impegno nella scuola


La scuola che l’attendeva era stata fondata dalla nobildonna Erminia Panzerini e gestita da una sua nipote con lo stesso nome. Annunciata si mise quindi al fianco della Panzerini come maestra, incrementando le iniziative scolastiche e di assistenza a bambine e ragazze. Fu fedele collaboratrice per dieci anni, attiva e intelligente, amando e stimando la Direttrice, nonostante la profonda diversità di temperamento e mentalità; divenne maestra e madre per tutte le ragazze della valle, desiderose di istruzione e di educazione.


Annunciata nelle Suore Maestre di Santa Dorotea


Nel frattempo don Luca Passi aveva fondato a Venezia la Congregazione delle suore Maestre di Santa Dorotea, in appoggio alla Pia Opera di Santa Dorotea. Annunciata e Erminia Panzerini chiesero di farne parte, ma prima che il loro desiderio si realizzasse, Erminia morì il 2 maggio 1842.

Tuttavia, sul finire dell’anno scolastico, Annunciata partì per Venezia. Dopo un brevissimo tempo di formazione, il 3 ottobre 1842vestì l’abito religioso e tornò a Cemmo il 9 dello stesso mese, con altre due suore; emise i voti nel 1843.

Dotata di spiritualità robustae di un notevole senso pratico, suor Annunciatainiziò la sua vita di consacrata con profondo spirito di preghiera, con grande amore per Gesù Eucaristico e zelo ardente per la salvezza della gioventù. Ogni domenica, raggiungeva a piedi qualche parrocchia dei paesi vicini, dove l’attendevano le animatrici dell’Opera di Santa Dorotea.Tutte insieme collaboravano fattivamente all’apostolato.


La nascita delle Suore Dorotee di Cemmo


Nel 1853 fu inaugurato il noviziato a Cemmo, sotto la protezione delle sante Dorotea e Angela Merici. Negli anni successivi Suor Annunciata si dedicò alla sua comunità, alla scuola e particolarmente alle sezioni della Pia Opera sparse nei vari paesi. Aprì il collegio per ospitare le ragazze che venivano da lontano e curò progressivamente l’ampliamento del convento e delle strutture necessarie alla crescente attività educativa.

Alla morte di don Luca Passi, avvenuta nel 1866 (è stato beatificato nel 2013), il vescovo di Brescia,monsignor Girolamo Verzeri, chiese che la comunità della Suore di Santa Dorotea residente a Cemmo fosse alle sue dirette dipendenze: intendeva difenderla dagli influssi negativi di una teoria perniciosa che stava diffondendosi.


Anni nascosti e fecondi


Suor Annunciata obbedì alle disposizioni del vescovo. Continuò con la sua passione educativa, rimanendo semplice e nascosta, nell’accoglienza sempre più profonda dell’Amore con cui Dio l’aveva amata per primo, nella contemplazione del Crocifisso e testimoniando il Vangelo.

Dalle sue lettere traspare la cura che aveva per le maestre, le ragazze e le suore. Indagini seguite all’apertura del suo processo di beatificazione hanno fatto emergere la sua tenacia nel difendere l’istituto dalle leggi eversive del Regno d’Italia nel 1866, ma anche la sua generosità nei confronti degli operai che lavoravano all’ampliamento e al servizio del convento.

Trascorse gli ultimi nove anni di vita priva della vista, senza lasciarne trasparire i disagi. Assistita da suor Illuminata Alberti per le questioni tecniche di governo, manifestava sempre delicatamente la sua carità, fino a lasciare tutti i giorni, sul muretto di cinta del convento, unpane perché qualche povero potesse nutrirsene senza l’umiliazione di doverlo chiedere.


La morte


La mattina del 18 marzo 1882, madre Annunciata scese in cappella come al solito per la Messa, ma dopo la Comunione si sentì male. Uscì solo quando tutte le preghiere comunitarie erano concluse, sperando che il malore passasse. Invece sopraggiunse la febbre e il medico le diagnosticò una malattia mortale. Annunciata chiese che le fossero amministrati il Viatico, l’Unzione degli infermi e la benedizione apostolica “in articulomortis”.

Mentre le suore la circondavano in lacrime, lasciò loro il suo testamento spirituale: «Io muoio; sia fatta la volontà di Dio. Voi restate ancora; amatevi da buone sorelle, compatitevi reciprocamente, vivete tranquille e concordi nell’osservanza della Regola, fatevi sante operando molto bene nelle giovani a voi affidate. Ricevete di buon grado la superiora che dopo la mia morte vi verrà data e obbeditele volentieri».

Il 23 marzo, dopo cinque giorni e una breve agonia, madre Annunciata rese l’anima a Dio; aveva 82 anni. Il cimitero di Cemmo, dopo un funerale a cui partecipò l’intero paese, accolse le   sue spoglie.


Il processo di beatificazione


Col passare degli anni, il ricordo di madre Annunciata non venne meno, benché lei stessa, in punto di morte, avesse richiesto: «Non fate di me alcuna memoria se non per suffragare l’anima mia». La sera del 22 gennaio 1951 avvenne in privato latraslazione delle sue spoglie, che furono tumulate nell’atrio della Cappella di Casa madre.

Nello stesso anno, il 6 agosto, fu aperto nella diocesi di Brescia dal Vescovo ausiliare monsignor Pietro Gazzoli, il Processo ordinario informativo per la causa di beatificazione; fu concluso il 17 febbraio 1955. Il 20 giugno 1972 la Congregazione per le Cause dei Santi decretò l’introduzione della causa, che assunse natura di “causa storica”. Il processo apostolico fu convalidato insieme a quello informativo il 17 ottobre 1987. Nel frattempo si erano radunati, il 27 maggio 1986, i consultori storici, che approvarono la “positio super virtutibus”.

In seguito al parere positivo dei consultori teologi, il 27 settembre 1988, e dei cardinali e vescovi membri della Congregazione per le Cause dei Santi, il 7 marzo 1989, san Giovanni Paolo II autorizzò, il 13 maggio 1989, la promulgazione del decreto che dichiarava Venerabile madre Annunciata.


Il miracolo e la beatificazione


In vista della beatificazione, fu preso in esame il caso veramente insolito di Bortolina Milesi, che aveva un tumore maligno all’intestino. Invocò madre Annunciata insieme alle suore e alla famiglia e, improvvisamente, si ritrovò guarita; all’epoca del fatto aveva tredici anni.

La questione venne indagata negli anni 1952-’53 nel processo ordinario diocesano sul miracolo; fu convalidato il 17 ottobre 1987. Due anni dopo, il 18 ottobre 1989, i membri della Giunta Medica si espressero positivamente circa l’inspiegabilità scientifica della guarigione; il loro parere fu confermato il 19 gennaio 1990 dai consultori teologi e, il 24 aprile 1990, dai cardinali e vescovi membri della Congregazione per le Cause dei Santi.

Il 10 luglio 1990 san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto che riconosceva la guarigione di Bortolina Milesi come miracolosa e avvenuta per intercessione di madre Annunciata Cocchetti.

La Beatificazione si svolse in piazza San Pietro a Roma il 21 aprile 1991; nella stessa celebrazione furono elevate agli altari suor Chiara Bosatra e madre Maria Teresa del Sacro Cuore di Gesù (al secolo Marie-Thérèse Haze).

La memoria liturgica della Beata Annunciata Cocchetti, per le Suore Dorotee di Cemmo e la diocesi di Brescia, è stata fissata all’11 maggio. I suoi resti mortali, dopo la beatificazione, sono stati composti in un’urna collocata sotto l’altare della cappella di Casa madre.


Il suo carisma oggi


L’approvazione pontificia delle Suore Dorotee di Cemmo arrivò nel 1934; nello stesso anno cominciò un periodo di forte espansione, con l’apertura della prima casa a Brescia. Seguirono poi le fondazioni di Roma e Milano e i primi invii all’estero: nel Regno Unito (Londra e Nottingham), in Argentina e nel Burundi, seguiti poi dalle missioni in Uruguay, in Brasile, nella Repubblica democratica del Congo e in Camerun.


Il carisma oggi è vissuto anche dalle Consacrate secolari e dalla Comunità Laicale Annunciata Cocchetti (CLAC), associazione privata di fedeli approvata dal vescovo di Brescia nel 2005. Come l’Istituto delle suore, le due istituzioni sono presenti anche in America Latina e in Africa.

Alle suore, alle consacrate laiche, ai genitori ed educatori, a tutti i battezzati, madre Annunciata, con la santità della sua vita di educatrice, sottolinea l‘immenso Amore con cui Dio ci ama e la missione di testimoniarlo vivendo il Vangelo.



Autore: Emilia Flocchini e suor Giulia Entrade, ISDC



GIORNATA MONDIALE DI PREGHIERA PER LE VOCAZIONI
E BEATIFICAZIONE DI TRE RELIGIOSE: ANNUNCIATA COCCHETTI,
MARIE-THÉRÈSE HAZE E CHIARA BOSATTA


OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Basilica Vaticana - Domenica, 21 aprile 1991


Nel nome di Gesù Cristo il Nazareno” (At 4, 10).

1. Desideriamo oggi ritornare su queste parole di Pietro. Le prendiamo dalla lettura degli Atti degli Apostoli. L’Apostolo si rivolge “ai capi del popolo e agli anziani” (cf. At 4, 8), testimoniando la risurrezione di Cristo. Proprio nel suo nome sta innanzi a loro un uomo sano, prima storpio fin dalla nascita. Egli ha ottenuto la salute nel nome di questo Cristo - dice Pietro - “che voi avete crocifisso e che Dio ha risuscitato dai morti” (At 4, 10).

“Questo Gesù è . . . la testata d’angolo . . . non vi è, infatti, altro nome dato agli uomini sotto il cielo nel quale sia stabilito che possiamo essere salvati” (At 4, 11-12).

Nel nome di Gesù Cristo crocifisso e risorto la Chiesa si rallegra oggi per la glorificazione di tre nuove Beate:

Annunciata Cocchetti

Marie-Thérèse Haze 

e Chiara Bosatta.

Le nuove Beate sono state salvate con la forza della grazia della Croce di Cristo e della sua Risurrezione.

2. L’amore grande del Padre, che consente a noi di chiamarci suoi figli, non cessa di suscitare nella Chiesa il desiderio di continuare l’opera di Cristo nella ricerca delle pecore e nel ricondurle sotto la guida dell’unico Pastore, affinché ascoltino la sua voce e diventino gregge del suo pascolo.

Fu questo il desiderio costante ed intenso della Beata Annunciata Cocchetti, Fondatrice delle Suore di Santa Dorotea di Cemmo, in Val Camonica, in diocesi di Brescia.

Colpita dalla predicazione delle missioni al popolo e dal programma apostolico di uno zelante sacerdote, Don Luca Passi, iniziatore della Pia Opera di Santa Dorotea, decise di dedicare la propria vita al bene delle anime, applicando nella sua opera educativa il metodo della “correzione fraterna secondo il Vangelo”. “Amerò Dio con tutto il cuore, perché egli fu il primo ad amarmi”, fu questo il programma che ispirò tutta la sua fervida vita spirituale. Espresse il suo amore a Dio e alle giovani con una pietà soda; con una fedeltà a tutta prova; con un’ascesi robusta, che le faceva superare le difficoltà incontrate lungo l’arco della sua giornata. Le prime esperienze giovanili nell’oratorio e nella scuola di Rovato fecero di lei una saggia educatrice, alimentando la passione per la formazione umana e cristiana delle giovani, secondo lo spirito del Vangelo. L’azione educativa, mediante la scuola e le iniziative parrocchiali, divenne, così, nella vita di Annunciata Cocchetti la maniera concreta di far imitare Cristo, Pastore delle anime. Anch’essa le cercò, le condusse all’unità nella Chiesa, ne fece delle donne e maestre di vigorosa personalità cristiana, affinché divenissero, a loro volta, fermento e testimonianza dell’infinito amore di Dio. “Fatevi sante - è questo il testamento spirituale lasciato alle sue figlie - facendo del bene alle giovani a voi affidate”.

3. “Quale grande amore ci ha dato il Padre” (1 Gv 3, 1).

Madre Marie-Thérèse Haze ha saputo accogliere questo amore, ha saputo rispondergli giornalmente. Ha conosciuto la prova, ma, vicino a Nostra Signora dei Dolori, contemplava continuamente il Cuore di Cristo, trafitto sulla Croce, per la salvezza del mondo. Mostrando la via alle sue sorelle, ha potuto dire “che un cuore travagliato diventa il trono della grazia” (cf. Articuli a post., 89). La presenza del Redentore nel Santo Sacramento era per lei una sorgente costante di sottomissione serena alla volontà di Dio, di saggezza per dirigere la sua azione, di coraggio per cominciare numerose fondazioni.

Nell’umiltà dell’Incarnazione, nella generosità dell’amore che ci fa tutti “figli di Dio” (1 Gv 3, 2), le Suore della Croce trovano un esempio per mettersi al servizio del prossimo più povero. La Beata Marie-Thérèse le invita a mettere in opera l’appello evangelico a servire Cristo nella persona dei membri del suo Corpo più deboli e più sofferenti. Questa ispirazione segue quella di Pietro, che proclama, dopo la guarigione dell’infermo, che la salvezza viene dal Signore, crocifisso e risuscitato: “Non vi è infatti altro nome dato agli uomini sotto il cielo nel quale è stabilito che possiamo essere salvati” (At 4, 12). A modo suo, Marie-Thérèse seguiva la lezione degli Apostoli, per il suo desiderio ardente di aprire gli animi alla gioia e alla fede, quando alleviava le sofferenze del corpo, e attraverso la sua passione per l’educazione religiosa dei più diseredati.

In questa domenica pasquale, rendiamo grazie con il discepolo diletto che ci guida nella speranza: “Quando il Figlio di Dio si manifesterà, noi saremo simili a lui, perché lo vedremo così come egli è” (1 Gv 3, 2). La figura di Marie-Thérèse Haze e la sua testimonianza di fedeltà instancabile ci fanno scoprire la bellezza dei figli di Dio, illuminati dalla grazia e trasformati dall’amore del Salvatore.

4. Quale grande amore ci ha dato il Padre, che sa suscitare nelle anime la capacità di ripetere i gesti del Buon Pastore che dà la vita per la salvezza del mondo!

Segno della carità di Dio fu anche la Beata Chiara Bosatta, discepola del Beato Luigi Guanella, e con lui partecipe del carisma della dedizione agli ultimi, nella piena e incrollabile fiducia nella Provvidenza divina.

Chiara ritenne per sé un dono della Provvidenza la formazione alla pietà ricevuta nella parrocchia e la chiamata a dedicarsi all’infanzia abbandonata ed agli anziani lasciati nella solitudine. Veramente provvidenziale fu per lei l’incontro con Don Guanella, alla cui scuola si rese disponibile per la realizzazione delle opere di assistenza spirituale e materiale fino alla consumazione delle sue energie, con l’ultima malattia, contratta proprio nel servizio ai sofferenti ed offerta come dono e sacrificio in favore dei più miseri.

Nella sua mitezza e fragilità, nella semplicità dei modi e nella delicatezza del tratto, Chiara nascondeva la forza indescrivibile di una carità veramente evangelica. Perciò “Iddio la condusse - come testimoniò il Beato Guanella, suo direttore spirituale - per la via delle anime forti, via aspra e per sé pericolosa, ma la guidò così che non ponesse piede in fallo. Ed ella non cadeva, perché si arrendeva con assoluta docilità alla mano che la guidava”.

5. L’attualità del messaggio di queste Beate sta nel fatto che hanno compiuto con amore le semplici azioni di ogni giorno, stando in continua sintonia con Dio e santificando così il quotidiano. Nella loro vita non ci sono stati fenomeni o gesti straordinari; straordinario, invece, è stato il loro modo di porsi in relazione con Dio, lasciando spazio a Lui in tutto il loro essere.

La loro umanità era affascinata dalla carità di Cristo, così da renderle solidali con la sofferenza dei poveri, nei quali vedevano splendere il volto di Cristo. In un mondo secolarizzato come il nostro, così povero di speranza, esse ci dicono con la loro vita che Dio è Padre, il quale ci ama e permette ogni cosa per il nostro bene. A chi rischia di naufragare nel mare dell’egoismo, esse propongono l’ideale della carità, della solidarietà e della condivisione; là dove non di rado viene a mancare il senso della vita, dono di Dio, esse ricordano la necessità del rispetto per la vita e la cura di essa, anche nelle situazioni di grande povertà umana. Le Beate, infine, dicono che la santità è possibile, è accessibile a tutti, purché si resti fedeli a Dio e fedeli all’uomo.

6. “Io sono il buon Pastore” (Gv 10, 11).

La quarta domenica di Pasqua, detta del Buon Pastore, è la domenica delle vocazioni sacerdotali. È, inoltre, la domenica della vocazione alla santità. “Il Buon Pastore conosce le sue pecore e le sue pecore lo conoscono, come il Padre conosce il Figlio e il Figlio il Padre” (Gv 10, 14-15).

La santità è il frutto di questa conoscenza che mette le radici nell’amore del Padre e del figlio. Il Figlio è buon Pastore perché offre la vita per le sue pecore (cf. Gv 10, 11).

Gesù aggiunge: “Nessuno mi toglie (questa vita), ma la offro da me stesso, poiché ho il potere di offrirla e il potere di riprenderla di nuovo” (Gv 10, 18).

Queste parole spiegano pienamente il mistero dell’amore del Padre e del Figlio. Gesù dice: “per questo il Padre mi ama: perché io offro la mia vita, per poi riprenderla di nuovo” (Gv 10, 17).

È, quindi, nel buon Pastore l’amore del Figlio per il Padre, e anche l’amore del Padre: l’amore eterno e rivelato nel tempo per mezzo dell’offerta della vita per le pecore: mediante il sacrificio pasquale.
Da questo amore siamo costantemente abbracciati.

Per questo amore siete accolte voi, e siete beate:

Annunciata, Marie-Thérèse e Chiara!

La Chiesa intera si rallegra oggi perché, mediante la risposta alla vocazione alla santità delle nuove Beate, ci fa partecipare più profondamente alla gioia pasquale del Buon Pastore.

“Celebrate il Signore, perché è buono;
perché eterna è la sua misericordia” (Sal 118, 1). 

Amen!

© Copyright 1991 - Libreria Editrice Vaticana



La fondatrice – Beata Annunciata Cocchetti

1800-1825
Annunciata nasce a  Rovato  il 9 maggio, da  Marco Antonio e Giulia Alberelli appartenenti alla medio-alta borghesia terriera.

A 8 anni rimane orfana di entrambi i genitori e viene affidata alla nonna paterna, donna di fede profonda e saggia educatrice.

A 17 anni, con il consenso della nonna, apre in casa propria  una scuola gratuita  per le fanciulle povere. Si impegna anche nell’oratorio femminile appena aperto a Rovato.

A 19 anni partecipa alle Missioni Popolari e in seguito a questa esperienza scrive la sua “Regola di vita” alla quale si atterrà sempre.

A 22 anni, in seguito ad una riforma scolastica dell’Impero austriaco, Annunciata deve chiudere la sua scuola domestica. Per continuare l’opera di insegnante consegue l’abilitazione e viene assunta come prima maestra della scuola femminile comunale di Rovato. Conosce due sacerdoti bergamaschi don Luca e don Marco Passi, ideatori della Pia Opera di Santa Dorotea, un metodo educativo al quale Annunciata si ispirerà nella sua azione educativa.

L’incontro con i Passi e le missioni tenute in Rovato rendono sempre più chiara la chiamata del Signore alla consacrazione. Ma la morte della nonna la porta a vivere a Milano, nella casa dello zio Carlo, che non condivide i suoi ideali e la vorrebbe sposata.

1825-1831
È di questi anni l’incontro con Maddalena di Canossa e, per un breve momento, sembra che l’adesione alle Figlie della carità sia la risposta alla sua ricerca. Ma è la stessa Canossa a invitare Annunciata a pazientare per capire meglio il disegno di Dio su di lei. Infatti più tardi giunge ad Annunciata la notizia di una richiesta di aiuto per una scuola in Valle Camonica. Decide quindi di lasciare Milano anche contro la volontà dello zio.

1831-1842
Già dal 1818 aveva avuto inizio a Cemmo, piccolo paese della Valle Camonica, una scuola per le ragazze povere della valle. Annunciata vi arriva nel 1831, quando la direzione del collegio è affidata alla Sig. Erminia Panzerini. Per 10 anni è obbediente e attiva collaboratrice della direttrice che ama e stima nonostante la profonda diversità di temperamento e di mentalità. Sotto la guida di don Luca  Annunciata costituisce  la Pia Opera  in alcune parrocchie della valle. Nel 1838 don Luca fonda la Congregazione religiosa femminile delle Suore Maestre di S. Dorotea con lo scopo di formare animatrici laiche. Annunciata ne chiede l’ammissione. Nell’agosto del 1942 si reca quindi a Venezia per il periodo di noviziato che dura solo  due mesi. Il 9 ottobre Suor Annunciata torna a Cemmo e dà vita alla prima comunità religiosa.

1842-1882
I successivi 40 anni sono spesi a servizio della comunità, nell’animazione del collegio, e nella diffusione della Pia Opera nella Valle. Le difficoltà non sono poche. Nonostante queste la casa si amplia: viene costruita la cappella e si apre il noviziato.

La vita continua nel nascondimento e non sono molte le notizie giunte a noi. La storia però ci consegna un suo gesto particolare: un pane sul muro esterno alla casa perché possa essere preso da chi ne ha bisogno, senza domandare nulla.  Gesto che parla di una attenzione squisita all’altro.

L’ultima prova per Madre Annunciata è la cecità che non le impedisce però di camminare spedita sulle strade di Dio.

Muore il 23 marzo 1882 dopo una brevissima malattia.

Il 21 aprile 1991 è beatificata da Giovanni Paolo II

SOURCE : http://www.doroteedicemmo.it/fondatrice-beata-annunciata-cocchetti/

COCCHETTI, ANNUNCIATA, BL.

Religious, foundress of the Sisters of St. Dorothy of Cemmo; b. Rovato, Lombardy, Italy, May 9, 1800; d. Cemmo, Val Camonica, Lombardy, Italy, March 23, 1882. After the death of her parents, Annunciata was raised by her devout grandmother, a noblewoman. She received her education from the Ursulines until their suppression by Napoleon, then from tutors in her home. Annunciata lived with her uncle in Milan for six years following the death of her grandmother in 1823. In 1831, she joined Erminia Panzerini at Cemmo, where they taught girls. With the help of Bishop Girolamo Verzeri, Annunciata founded the Sisters of Saint Dorothy of Cemmo (1840). After receiving training as a religious in Venice, she returned to Cemmo to govern the community until her death. Pope John Paul II beatified her on April 21, 1991.
Bibliography: a. zucchetti, Il pane sul muricciolo: beata Annunciata Cocchetti, fondatrice delle Suore Dorotee di Cemmo (Milan 1990). Acta Apostolicae Sedis (1991): 564.
[k. i. rabenstein]

Beata Annunciata Cocchetti

Fondatrice
Annunciata Cocchetti nasce a Rovato (BS), il 9 maggio 1800: è la terza dei sei figli, di cui tre morirono ancora in tenera età, che Marco Antonio, appartenente a una famiglia di medio-alta borghesia, ebbe da Giulia Albarelli. Pochi giorni dopo la nascita fu battezzata nella Prepositura di Santa Maria Assunta con i nomi di Asteria e Annunciata.
Tra il 1807 e il 1808, rimase orfana prima della madre e poi del padre. La nonna paterna, Annunciata Campana, donna religiosissima e saggia educatrice, si prese cura dell’orfana. L’educazione della sorella Giuseppina e del fratello Vincenzo fu invece assunta dallo zio paterno Carlo Cocchetti, medico di professione e ministro degli esteri con Eugenio Beauharnais (†1824), viceré del Regno d’Italia, il quale era stato nominato tutore dei tre bambini orfani.
A 17 anni aprì nella sua casa una scuola per le fanciulle povere del paese. A 22 anni divenne la prima insegnante della scuola femminile di Rovato. Alla morte della nonna, passò sei anni a Milano.
Nel 1831 andò a Cemmo in Valcamonica dove si trovava una scuola aperta da Erminia Panzerini, che fin dal 1821 la gestiva secondo lo spirito dell’Opera di Santa Dorotea. Annunciata vi prestò la sua opera di maestra per dieci anni. Alla morte della Panzerini, nel 1842, si trasferì a Venezia divenendo una suora dorotea. Nell’ottobre dello stesso anno ritornò a Cemmo con altre due religiose e nel 1843 emise i voti. Per 40 anni si dedicò all’apostolato nella Valcamonica. Nel 1853 aprì a Cemmo un noviziato proprio, sviluppandolo in modo autonomo e diffondendosi anche fuori d’Italia.
Muore il 23 marzo 1882. I funerali furono celebrati nella parrocchia di Cemmo alla presenza di 18 sacerdoti e di un grande concorso di popolo dopo che la salma era stata portata in giro per tutto il paese come in trionfo. I resti mortali della defunta, dal 1951, sono venerati nella cappella dell’Istituto di Cemmo.
San Giovanni Paolo II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) ne riconobbe l’eroicità delle virtù il 13 maggio 1989 e la beatificò il 21 aprile 1991.

Voir aussi : http://archive.fo/TVwPm#selection-4399.0-4475.87