Sainte Angèle de la Croix
Fondatrice de l'Institut
de la Compagnie de la Croix (+ 1932)
"Admirée de tous et
appelée par la population la 'mère des pauvres', elle méprisa toujours toute
gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète."
Elle mourut à Séville à
l'âge de 86 ans, le 2 mars 1932.
María
de los Ángeles Guerrero González (1846-1932)
Béatifiée à Séville par
Jean-Paul II le 5 novembre 1982, canonisée le 4 mai 2003 à Madrid par Jean-Paul
II lors de son voyage apostolique en Espagne.
"Le même amour et la
même sensibilité envers les pauvres amena Sainte Angela de la Cruz à fonder sa
"Compagnie de la Croix", avec une dimension caritative et sociale en
faveur des plus démunis, et qui eut un très fort impact sur l'Eglise et sur la
société sévillane de son époque. Elle se distinguait par son naturel et sa
simplicité, en recherchant la sainteté avec un esprit de mortification, au
service de Dieu à travers ses frères."
(source: homélie
de Jean-Paul II)
À Séville en Espagne,
l'an 1932, sainte Angèle de la Croix (Marie-Ange Guerrero y Gonzalez), vierge,
Née pauvre, elle estimait qu'elle n'avait aucun droit, sinon de servir les
pauvres et elle fonda des Sœurs de la Compagnie de la Croix.
Martyrologe romain
"Se faire pauvre
avec le pauvre pour l'amener au Christ"
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10578/Sainte-Angele-de-la-Croix.html
MESSE AVEC CANONISATION
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
1. "Ainsi
était-il écrit que le Christ... ressusciterait d'entre les morts... De cela
vous êtes témoins" (cf. Lc 24, 46-48), dit Jésus à ses
Apôtres dans le passage de l'Évangile qui vient d'être proclamé. Mission
difficile et exigeante, confiée à des hommes qui n'osent pas encore se montrer
en public par peur d'être reconnus comme des disciples du Nazaréen. Mais malgré
tout, la première lecture nous a présenté Pierre qui, une fois qu'il a reçu
l'Esprit Saint lors de la Pentecôte, a le courage de proclamer devant le peuple
la résurrection de Jésus et d'exhorter au repentir et à la conversion.
Depuis lors l'Eglise, par
la force de l'Esprit Saint, continue de proclamer cette annonce extraordinaire
à tous les hommes de tous les temps. Et le Successeur de Pierre, pèlerin en
terre espagnole, vous le répète: Espagne, fidèle à un passé de courageuse
évangélisation, sois encore aujourd'hui le témoin de Jésus-Christ ressuscité!
2. Je salue avec
affection tout le Peuple de Dieu venu des différentes régions du pays et réuni
ici pour participer à cette célébration solennelle. Je présente mes salutations
respectueuses et déférentes à Leurs Majestés le roi et la reine d'Espagne et à
la Famille royale. Je remercie cordialement pour ses nobles paroles le Cardinal
Antonio María Rouco Varela, Archevêque de Madrid. Je salue les Cardinaux et les
évêques espagnols, les prêtres et les personnes consacrées; je salue également
avec affection les membres des Instituts liés aux nouveaux saints.
Je remercie de manière
particulière de leur présence ici, le Président du gouvernement et les
Présidents des Communautés autonomes, ainsi que les autorités civiles, qui ont
offert une collaboration efficace à la réalisation des différentes étapes de
cette visite.
3. Les nouveaux
saints se présentent aujourd'hui devant nous comme de vrais disciples du
Seigneur et des témoins de sa Résurrection.
Saint
Pedro Poveda, comprenant l'importance de la fonction sociale de
l'éducation, mena à bien une grande tâche humanitaire et éducative parmi les
laissés-pour-compte et les personnes en difficulté. Il fut un maître de prière,
un pédagogue de la vie chrétienne et des relations entre la foi et la science,
convaincu que les chrétiens devaient proposer des valeurs et s'engager
concrètement à la construction d'un monde plus juste et plus solidaire. Il
conclut son existence en la couronnant par le martyre.
Saint
José María Rubio vécut son sacerdoce tout d'abord comme prêtre
diocésain puis comme jésuite, avec un don total de soi à l'apostolat de la
Parole et des Sacrements, consacrant de nombreuses heures au confessionnal et
dirigeant un très grand nombre de cours d'exercices spirituels, durant lesquels
il forma de nombreux chrétiens qui devaient par la suite mourir en martyrs
pendant la persécution religieuse en Espagne. "Faire ce que Dieu veut et
vouloir ce que Dieu fait", était sa devise.
4. Sainte
Genoveva Torres fut un instrument de la tendresse de Dieu à l'égard
des personnes seules et à la recherche d'amour, de réconfort et de soin du
corps et de l'esprit. Le trait caractéristique qui donnait son élan à sa
spiritualité était l'adoration réparatrice de l'Eucharistie, le fondement à
partir duquel elle accomplit un apostolat plein d'humilité et de simplicité,
d'abnégation et de charité.
Le même amour et la même
sensibilité envers les pauvres amena Sainte
Angela de la Cruz à fonder sa "Compagnie de la Croix", avec
une dimension caritative et sociale en faveur des plus démunis, et qui eut un
très fort impact sur l'Eglise et sur la société sévillane de son époque. Elle
se distinguait par son naturel et sa simplicité, en recherchant la sainteté
avec un esprit de mortification, au service de Dieu à travers ses frères.
Sainte
Maravillas de Jesús vécut animée par une foi héroïque, formée à
travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Une fois
surmontées les tristes circonstances de la guerre civile espagnole, elle fut à
l'origine de nouvelles fondations dans l'Ordre du Carmel façonnées par l'esprit
caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie contemplative et la clôture
du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux besoins des personnes qu'elle
fréquentait et de promouvoir des oeuvres sociales et caritatives autour d'elle.
5. Les nouveaux
saints ont des visages très concrets et leur histoire est bien connue. Quel est
leur message? Leurs oeuvres, que nous admirons et pour lesquelles nous rendons
grâce à Dieu, ne sont pas le produit de leurs forces ou de la sagesse humaine,
mais sont dues à l'action mystérieuse de l'Esprit Saint, qui a suscité en eux
une adhésion indéfectible au Christ crucifié et ressuscité et la volonté de
l'imiter. Chers fidèles catholiques d'Espagne: laissez-vous interpeller par
ces merveilleux exemples!
En rendant grâce au
Seigneur pour les si nombreux dons qu'il a répandus en Espagne, je vous invite
à demander avec moi que, sur cette terre, continuent de fleurir de nouveaux
saints. D'autres fruits de sainteté naîtront si les communautés ecclésiales
conservent leur fidélité à l'Evangile qui, selon une vénérable tradition, fut
prêché dès les premiers temps du christianisme et s'est conservé à travers les
siècles.
De nouveaux fruits de
sainteté naîtront si la famille sait rester unie, en tant qu'authentique
sanctuaire de l'amour et de la vie. "Cette foi chrétienne et catholique...
constitue l'identité du peuple espagnol". Connaître et approfondir le
passé d'un peuple signifie renforcer et enrichir son identité même. N'abandonnez
pas vos racines chrétiennes! Il n'y a qu'ainsi que vous serez capables
d'apporter au monde et à l'Europe la richesse culturelle de votre histoire.
6. "Alors il
leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures" (Lc 24, 45). Le
Christ ressuscité illumine les Apôtres afin que leur annonce puisse être
comprise et soit transmise dans son intégralité à toutes les générations;
afin que l'homme en entendant, croit, en croyant, espère, et en espérant, aime
(cf. saint Augustin, De catechizandis rudibus, 4, 8). En prêchant
Jésus-Christ ressuscité, l'Eglise souhaite annoncer à tous les hommes un chemin
d'espérance et les accompagner à la rencontre du Christ.
Tout en célébrant cette
Eucharistie, j'invoque sur chacun de vous le grand don de la fidélité à vos
engagements chrétiens. Que Dieu le Père vous l'accorde par l'intercession de la
Très Sainte Vierge, vénérée en Espagne sous de nombreux titres, et par celle
des nouveaux saints.
© Copyright - Libreria
Editrice Vaticana
ANGÈLE DE LA CROIX
Religieuse, Fondatrice,
Sainte
(1846-1932)
Angèle de la Croix, en
espagnol Maria de los Angeles Guerrero Gonzalez, naquit à Séville le 30 janvier
1846. Son père était cuisinier dans un couvent des Frères Trinitaires, et sa
mère travaillait dans la buanderie de ce même couvent. Ils eurent quatorze
enfants dont six seulement arrivèrent à l'âge adulte. Encore très jeune, Angèle
priait déjà le Rosaire avec ses parents, très pieux. De plus, souvent elle
rencontrait le curé de sa paroisse en train de prier. Sa famille honorait
spécialement la Vierge Marie à qui on manifestait beaucoup d'honneur, surtout
pendant le mois de mai. Angèle fit sa première communion à l'âge de 8 ans, et
elle fut confirmée à 9 ans.
Sur le plan humain,
Angèle fut moins favorisée car elle dut rapidement quitter son école pour aller
travailler comme ouvrière dans une usine de chaussures afin de soutenir
financièrement ses parents. Son patron, Antonia Maldonado, qui lui enseignait à
réparer les chaussures, était un saint homme: tous les jours, il priait le
Rosaire avec ses employés et leur lisait la vie des saints. C'est lui qui fit
connaître à Angèle le Frère José Torres Padilla, lequel devint son directeur
spirituel.
Quand Angèle eut 16 ans,
elle désira devenir religieuse. Elle rejoignit d'abord les carmélites, qui,
après l'avoir refusée en raison de sa mauvaise santé, finirent par l'accepter
quand elle eut 19 ans. Mais Angèle tomba encore malade et dut rejoindre sa
famille. Quand sa santé fut rétablie elle porta secours aux victimes du choléra
et aux plus pauvres qu'elle.
En 1868, à 22 ans, Angèle
entra chez les Filles de la Charité de Séville, Mais de nouveau malade, elle
dut retourner chez ses parents et à l'atelier de chaussures. En 1871, avec la
bénédiction du Frère Padilla, alors qu'elle continuait à travailler, elle établit
un plan de vie spirituelle, avec des vœux, qu'elle s'engageait à vivre dans le
monde. C'est alors qu'un jour, en 1873, plongée dans la prière, elle vit une
croix vide devant la Croix du Christ. Elle comprit qu'elle devait travailler
avec Lui pour le salut des âmes, et que Dieu lui demandait de suivre le Christ
crucifié et "d'être pauvre avec les pauvres", pour les conduire
au Christ. C'était un appel du Seigneur concernant ce qui serait sa
nouvelle mission. Obéissant à son directeur, elle commença à écrire un journal
spirituel dans lequel elle rapportait ses réflexions sur ce que devrait être la
vie des futures religieuses.
Le 2 août 1875, trois
jeunes femmes se joignirent à Angèle pour vivre ensemble, dans une pièce louée
à Séville. Et, à partir de ce jour, ces quatre consacrées dans le monde, ayant
constitué une communauté, commencèrent à visiter et à assister les pauvres,
jour et nuit. Quand elles n'étaient pas avec les pauvres, les sœurs,
ayant pour guide Angèle devenue Mère Angèle de la Croix, vivaient une
authentique vie de recluses contemplatives. Dès qu'elles avaient quitté les
pauvres, elles priaient en silence, demeurant cependant toujours disponibles au
moindre appel.
"Se faire pauvre
avec le pauvre pour l'amener au Christ", telle était la devise qui
constitua le fondement de la spiritualité et de la mission de la Compagnie de
la Croix. Les Sœurs de la Compagnie de la Croix, exerçaient une "charité
d'urgence" au service des sans-domicile, des analphabètes, des orphelins,
des malheureux. Afin de pouvoir leur fournir de l'argent, un toit, des
médicaments ou des vêtements, les sœurs devaient travailler et même
demander l'aumône. Vingt trois couvents furent fondés jusqu'en 1932, date
de la mort de Mère Angèle de la Croix, "la Mère des
Pauvres", le 2 mars 1932, à Séville. Elle avait 86 ans.
Santa Angela de la Cruz
fut béatifiée à Séville par le pape Jean-Paul II le 5 novembre 1982. Elle fut
canonisée le 4 mai 2003.
Paulette Leblanc
SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/leblanc_angele_de_la_croix.htm
Sainte Angèle de la
Croix GUERRERO GONZALEZ
Nom: GUERRERO GONZALEZ
Prénom: Marie des Anges
(Maria de los Angeles)
Nom de religion: Angèle
de la Croix (Angela de la Cruz)
Pays: Espagne
Naissance:
30.01.1846 à Séville
Mort: 02.03.1932 à
Séville
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: Fonde le 4 Août
1875 la Compagnie de la Croix, au service des plus pauvres.
Béatification:
05.11.1982 à Séville par Jean Paul II
Canonisation:
04.05.2003 à Madrid par Jean Paul II
Fête: 2 Mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1982 n.47 - 2003 n.19 p.4-5
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1982 p.1109 - 2003 n.11 p.542-543
Notice
Maria de los Angeles
(Marie des Anges) Guerrero Gonzalèz naît en 1846 à Séville (sud de l’Espagne)
dans une famille laborieuse et pieuse.
A 12 ans, Angélita –
comme on l’appelle affectueusement – commence à travailler dans un atelier de
chaussures.
La patronne, Antonia
Maldonado, une sainte femme, dit le chapelet tous les jours avec ses employées
et leur lit la vie des saints.
Elle a un directeur
spirituel, le Frère Torres, qui devient aussi celui d’Angelita lorsqu’elle a 16
ans.
A 19 ans Angèle fait un
essai de vie religieuse chez les Carmélites, puis chez d’autres Religieuses,
qu’elle doit interrompre à chaque fois pour raison de santé.
Elle finit par retourner
à son atelier de chaussures.
Entre temps, sur le
conseil de Frère Torres, elle soigne les malades lors d’une épidémie de choléra
qui frappe spécialement les milieux pauvres.
En 1871, Angèle fait des
vœux privés.
Un jour qu’elle est
plongée dans la prière, elle voit, devant la Croix du Christ crucifié, une
croix vide.
Elle comprend qu’elle
doit s’immoler sur cette croix, « être pauvre avec le pauvre pour lui
apporter Le Christ ».
Cette expérience
spirituelle éclaire l’horizon de sa vie et de la vie de l’Institut qu’elle doit
fonder.
Sur les conseils de son
directeur, elle commence à écrire un journal spirituel dans lequel elle expose
en détail le style de vie qu’elle est appelée à vivre avec ses filles.
Le 2 Août 1875, avec
trois compagnes qui s’occupent des pauvres avec elle, Angela fonde les Sœurs de
la Compagnie de la Croix.
Jour et nuit, les Sœurs
sont au service des gens qui, sans elles, ne seraient pas secourus. Mère Angéla
« se distingue par son naturel et sa simplicité ; elle cherche la
sainteté avec un esprit de mortification. » (Jean-Paul II)
Admirée de tous, et
appelée par la population “la mère des pauvres”, elle n’a de goût que pour
l’humilité.
Elle meurt à Séville en
1932.
Sainte Angela de la Croix
a eu « un très fort impact sur l’Église et la société sévillane de son
époque. » (Jean Paul II)
De son vivant, 23
Couvents ont été fondés.
Sainte Ángela de la Cruz
(María de los Ángeles
Guerrero González)
Ángela de la Cruz
Guerrero Gonzáles est née à Séville le 30 Janvier 1846. Elle dut très jeune
abandonner l'école et travailler comme ouvrière dans une usine de chaussures.
En 1871, par un acte
privé, elle promit au Seigneur de vivre selon les principes évangéliques.
Un jour, alors qu'elle
était plongée dans la Prière, elle vit une croix vide devant la Croix du Christ
crucifié et aspira dès lors à s'immoler avec Lui pour le Salut des âmes.
Cette expérience
spirituelle éclaira l'horizon de sa vie et de la vie de l'Institut qu'elle
devait fonder.
Sur les conseils de son
directeur, elle commença à écrire un journal spirituel dans lequel elle
exposait en détail le style de vie de ses filles.
En 1875, elle fonda
l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix, qui se distinguera en servant
Dieu à travers les frères les plus pauvres.
« Se faire pauvre avec le
pauvre pour l'amener au Christ » : telle est la devise qui détermina toute sa
vie et constitue le fondement de la spiritualité et de la mission de la
Compagnie de la Croix.
Admirée de tous et
appelée par la population la « mère des pauvres », elle méprisa toujours toute
gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète.
Elle mourut à Séville à
l'âge de 86 ans, le 2 Mars 1932.
Ángela de la Cruz a été
Béatifiée à Séville, le 5 Novembre 1982, et Canonisée, le 4 Mai 2003, à Madrid
par le même Pape : le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła,
1978-2005).
HOMILY OF JOHN PAUL II
1. "You are
witnesses of these things" (cf. Lk 24: 46-48), Jesus said to his
Apostles in the Gospel account just proclaimed. This was a difficult and
demanding mission, entrusted to men who did not dare to show themselves in
public for fear of being recognized as disciples of the Nazarene.
Nevertheless, the first reading presented to us Peter who, once he received the
Holy Spirit at Pentecost, has the courage to proclaim the Resurrection of
Jesus to the people and urge them to repent and convert.
Since then the Church,
with the power of the Holy Spirit, continues to announce this extraordinary
news to all people of all times. And the Successor of Peter, a pilgrim on
Spanish soil, repeats to you: Spain, following a past of courageous
evangelization, continue today to be witnesses of the risen Christ!
2. I greet with affection
all the people of God who have come from the different regions of the Country
and have gathered here to participate in this solemn celebration. I offer a
respectful greeting to Their Majesties the King and Queen of Spain and to the
Royal Family. I cordially thank Cardinal Antonio María Rouco Varela, Archbishop
of Madrid, for his kind words. I greet the Spanish Cardinals and Bishops,
priests and consecrated persons; I also greet with affection the members of the
Institutes associated with the new Saints.
I am particularly
grateful for the presence here of the President of the Government and the
Presidents of the Autonomous Communities and of the civil authorities who have
offered their precious collaboration so that the various events of this Visit
could be accomplished.
3. The new Saints are
presented to us today as true disciples of the Lord and witnesses
of his Resurrection.
St
Peter Poveda, grasping the importance of the role of education in
society, undertook an important humanitarian and educational task among the
marginalized and the needy. He was a master of prayer, a teacher of the
Christian life and of the relationship between faith and knowledge, convinced
that Christians must bring essential values and commitment to building a world
that is more just and mutually supportive. His life ended with the crown of
martyrdom.
St
José María Rubio lived his priesthood first as a diocesan priest and
then as a Jesuit, giving himself totally to the apostolate of the Word and of
the Sacraments, dedicating long hours to the confessional and directing
numerous spiritual retreats in which he formed many Christians who would later
die as martyrs in the religious persecution in Spain. "Do what God wants
and want what God does!" was his motto.
4. St
Genoveva Torres was an instrument of God's tender love for lonely
people in need of love, comfort and physical and spiritual care. The
characteristic note that fuelled her spirituality was adoration of the
Eucharist for the expiation of sins, which formed the basis of an apostolate
full of humility and simplicity, of self-denial and charity.
Love and sensitivity to
the poor likewise prompted St
Angela of the Cross to found her "Company of the Cross" for
the most deprived with a charitable and social dimension that made an enormous
impact on the Church and society of Seville in her day. Her distinctive traits
were naturalness and simplicity, seeking holiness with a spirit of
mortification and at the service of God in her brothers and sisters.
St
Maravillas of Jesus was motivated by a heroic faith that shaped her
response to an austere vocation, in which she made God the centre of her life.
Having overcome the painful circumstances of the Spanish Civil War, she
established new foundations for the Order of Carmel, imbued with the
characteristic spirit of the Teresian reform. Her life of contemplation and
monastic enclosure did not prevent her from responding to the needs of the
persons she dealt with and promoting social and charitable works around her.
5. The new Saints have
very concrete faces and their history is well known. What is their message?
Their works, which we admire and for which we thank God, are not due to their
own efforts nor to human wisdom but to the mysterious action of the Holy Spirit
who inspired in them an unshakeable adherence to the risen and crucified
Christ and the decision to imitate him. Dear Catholic faithful of
Spain: let yourselves be influenced by these marvellous examples!
In giving thanks to the
Lord for the many gifts he has poured out upon Spain, I invite you to pray with
me that new saints continue to flourish in this land. Other fruits of holiness
will be produced if the ecclesial communities remain faithful to the
Gospel which, in accordance with a venerable tradition, has been preached
since the earliest times of Christianity and has been preserved down the ages.
New fruits of holiness
will be produced if the family remains united as a true shrine of
love and life. "Christian and Catholic faith constitute the identity of
the Spanish people", I said on the occasion of my pilgrimage to Santiago
de Compostela (Address at Santiago, 9 November 1982).
To know and to deepen a
people's past means to strengthen and enrich their very identity. Do not
abandon your Christian roots!Only in this way will you be able to bring the
cultural riches of your history to the world and to Europe.
6. "Then he opened
their minds to understand the Scriptures" (Lk 24: 45). The risen
Christ enlightens the Apostles so that their proclamation can be understood and
transmitted intact to all the generations, so that man, in hearing may
believe, in believing, hope, and in hoping,
love (cf. St Augustine, De Catechizandis Rudibus, 4, 8). In
proclaiming the risen Jesus Christ, the Church desires to announce a way of
hope to all men and women, and to accompany them to the encounter with Christ.
In celebrating this Mass,
I invoke upon you all the great gift of fidelity to your Christian commitments.
May God the Father grant it to you through the intercession of the Most Holy
Virgin, who is venerated in Spain under many titles, and of the Saints.
© Copyright - Libreria
Editrice Vaticana
Saint Angela of
the Cross Guerrero
Also
known as
Angela de la Cruz
Angela Guerrero Gonzalez
Angela of the Cross
Guerrero y González
Angelita (family
nickname)
Maria of the Angels
María de los Ángeles
Mother Angela
of the Cross
Mother of the Poor
Profile
One of fourteen children born
to a poor but
pious family; only five of her siblings survived to
adulthood. Her father worked
as a cook and
her mother a laundress in
a Trinitarian
Fathers convent,
and Angela had to quit school at
age twelve to work in a shoe factory
to help support her family. She made her First Communion at
age eight, Confirmation at
nine; she prayed the rosary daily,
and had a great devotion as a youth to Christ Crucified.
Her piety was so obvious that her employer, Antonia Maldonado, brought her to
the attention of Father José
Torres Padilla. He became her spiritual director when she was 16, and helped
discern if Angela had a call to religious
life.
She first tried to join
the Carmelites,
was refused, and when she was finally accepted at age 19, became so sick that
she was forced to return to her family. When she recovered, she began caring
for cholera victims,
and those even poorer than
herself. In 1868 she
entered the convent of
the Daughters of Charity of Seville, Spain,
but again her health failed,
and she was forced to return to her parents and the shoeshop.
In 1871,
with Father Padilla’s
blessing, she started a plan whereby she lived at home under a particular Rule,
yearly renewing her vows.
While in prayer in 1873 Angela
received a vision that
she understood was calling her to a mission to the poor,
and she began keeping a spiritual diary to record what she understood of the
life to which God was
calling her. Others were attracted to her life, and on 2
August 1875 the Congregation
of the Cross was born. The Congregation works with the sick,
the poor, orphans,
the homeless,
finding them food, medicine, housing, and other needs, living solely on alms,
and keeping only enough for themselves to continue their work. Though they
started with only Mother Angela
and three sisters, they had grown to 23 convents during
her life, and continue their good works today.
Born
30
January 1846 at Seville, Spain as Maria
of the Angels Guerrero Gonzalez
2
March 1932 in Seville, Spain of
natural causes
12
February 1976 by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
5
November 1982 by Pope John
Paul II at Seville, Spain
4
May 2003 by Pope John
Paul II at Plaza de Colón, Madrid, Spain
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
Readings
The nothing keeps silent,
the nothing does not want to be, the nothing suffers all. The nothing does not
impose itself, the nothing does not command with authority, and finally, the
nothing in the creature is practical humility. – Saint Angela
Love and sensitivity to
the poor…prompted Saint Angela of the Cross to found her “Company of the Cross”
for the most deprived with a charitable and social dimension that made an enormous
impact on the Church and society of Seville in
her day. Her distinctive traits were naturalness and simplicity, seeking
holiness with a spirit of mortification and at the service of God in her
brothers and sisters. – Pope John
Paul II in his homily at the canonization of Saint Angela
MLA
Citation
“Saint Angela of the
Cross Guerrero“. CatholicSaints.Info. 29 June 2023. Web. 2 March 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-angela-of-the-cross-guerrero/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-angela-of-the-cross-guerrero/
ÁNGELA
OF THE CROSS, (1846-1932)
(María de los Ángeles
Guerrero González)
Angela of the Cross,
Foundress of the Institute of the Sisters of the Company of the
Cross
Born on 30 January 1846
in Seville, Spain, and given the baptismal name "Maria of the Angels"
Guerrero Gonzalez, the future saint was affectionately known as
"Angelita". Her father worked as a cook in the convent of the
Trinitarian Fathers, where her mother also worked in the laundry. They had 14
children, with only six reaching adulthood.
Angelita was greatly
influenced by the teaching and example of her pious parents, and was taught
from an early age how to pray the Rosary. She could often be found in the
parish church praying before the image of "Our Lady of Good Health",
while her mother prepared a nearby altar. In their own home, a simple altar was
erected in honour of the Virgin Mary during the month of May, where the family
would recite the Rosary and give special honour to Our Lady.
Angelita made her First
Communion when she was eight, and her Confirmation when she was nine. She had
little formal education, beginning work as a young girl in a shoeshop. Her boss
and teacher of shoe repair, Antonia Maldonado, was a holy woman; every day the
employees prayed the Rosary together and read the lives of the saints. Canon
José Torres Padilla of Seville was Antonia's spiritual director and had a
reputation of "forming saints". Angelita was 16 years old when she
met Fr Torres and was put under his direction.
Angelita's desire to
enter religious life was growing, and when she was 19, she asked to enter the
Discalced Carmelites in Santa Cruz but was refused admission because of her
poor health. Instead, following the advice of Fr Torres, she began caring for
destitute cholera patients, because a cholera epidemic was quickly spreading
among the poor.
In 1868 Angelita tried
once again to enter the convent, this time the Daughters of Charity of Seville.
Although her health was still frail, she was admitted. The sisters tried to
improve her health and sent her to Cuenca and Valencia, but to no avail. She
left the Daughters of Charity during the novitiate and returned home to
continue working in the shoeshop.
Fr Torres believed that
God had a plan for Angelita, but this plan was still a mystery. On 1 November
1871, at the foot of the Cross, she made a private vow to live the evangelical
counsels, and in 1873 she received the call from God that would mark the
beginning of her "new mission". During prayer, Angelita saw an empty
cross standing directly in front of the one upon which Jesus was hanging. She
understood immediately that God was asking her to hang from the empty cross, to
be "poor with the poor in order to bring them to Christ".
Angelita continued to
work in the shoeshop, but under obedience to Fr Torres she dedicated her free
time to writing a detailed spiritual diary that revealed the style and ideal of
life she was being called to live. On 2 August 1875 three other women joined
Angelita, beginning community life together in a room they rented in Seville.
From that day on, they began their visits and gave assistance to the poor, day
and night.
These Sisters of the
Company of the Cross, under the guidance of Angelita, named "Mother Angela
of the Cross", lived an authentically recluse contemplative life when they
were not among the poor. Once they returned to their home, they dedicated
themselves to prayer and silence, but were always ready when needed to go out
and serve the poor and dying. Mother Angela saw the sisters as
"angels", called to help and love the poor and sick in their homes
who otherwise would have been abandoned.
In 1877 a second
community was founded in Utrera, in the province of Seville, and a year later
one in Ayamonte. Fr Torres died that same year, and Fr José María Alvarez was
appointed as the second director of the Institute.
While Mother Angela was
alive, another 23 convents were established, with the sisters edifying everyone
they served by their example of charity, poverty and humility. In fact, Mother
Angela herself was known by all as "Mother of the Poor".
Mother Angela of the
Cross died on 2 March 1932 in Seville. She was beatified by Pope John Paul II
on 5 November 1982.
With her characteristic humility,
she once wrote these words: "The nothing keeps silent, the nothing
does not want to be, the nothing suffers all.... The nothing does not impose
itself, the nothing does not command with authority, and finally, the nothing
in the creature is practical humility".
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_guerrero-gonzalez_en.html
St. Angela of the Cross:
Mother of the Poor
Today, March 2, the
Church honors St. Angela of the Cross, foundress of the Institute of the
Sisters of the Company of the Cross.
Born in 1846 in Seville,
Spain, and given the baptismal name "Maria of the Angels" Guerrero
Gonzalez, Angela was affectionately known as "Angelita". Her father
worked as a cook and her mother a laundress in a Trinitarian Fathers convent.
They had 14 children, with only six reaching adulthood.
Angelita was greatly
influenced by the teaching and example of her pious parents, and was taught
from an early age how to pray the Rosary. She could often be found in the
parish church praying before the image of "Our Lady of Good Health",
while her mother prepared a nearby altar. In their own home, a simple altar was
erected in honor of the Blessed Virgin Mary during the month of May, where the
family would recite the Rosary and give special honor to Our Lady.
Angelita made her First
Communion when she was eight, and her Confirmation when she was nine. She had
little formal education, beginning work as a young girl in a shoe shop. Her
boss and teacher of shoe repair, Antonia Maldonado, was a holy woman; every day
the employees prayed the Rosary together and read the lives of the saints.
Angelita was 16 years old when she met Fr. José Torres Padilla of Seville who
became her spiritual director.
At nineteen, Angelita
asked to enter the Discalced Carmelites in Santa Cruz but was refused admission
due to her poor health. Instead, following the advice of Fr Torres, she began
caring for destitute cholera patients, because a cholera epidemic was quickly
spreading among the poor.
At twenty-two, Angelita
tried once again to enter the convent, this time the Daughters of Charity of
Seville. Although her health was still frail, she was admitted. The sisters
tried to improve her health and sent her to Cuenca and Valencia, but to no
avail. She left the Daughters of Charity during the novitiate and returned
home.
Angelita continued to
work in the shoeshop, but under obedience to Fr Torres she dedicated her free
time to writing a detailed spiritual diary that revealed the style and ideal of
life she was being called to live. On August 2, 1875 three other women joined
Angelita, beginning community life together in a room they rented in Seville.
From that day on, they began their visits and gave assistance to the poor, day
and night.
These Sisters of the
Company of the Cross, under the guidance of Angelita, named "Mother Angela
of the Cross", lived a contemplative life when they were not among the
poor. Once they returned to their home, they dedicated themselves to prayer and
silence, but were always ready when needed to go out and serve the poor and
dying.
In 1877, a second
community was founded in Utrera, in the province of Seville, and a year later
one in Ayamonte. While Mother Angela was alive, another 23 convents were
established, with the sisters edifying everyone they served by their example of
charity, poverty and humility. In fact, Mother Angela herself was known by all
as "Mother of the Poor".
Mother Angela of the
Cross died on March 2, 1932 in Seville. She was canonized in 2003 by Pope
John Paul II.
Saint Quote
"The nothing keeps
silent, the nothing does not want to be, the nothing suffers all.... The
nothing does not impose itself, the nothing does not command with authority,
and finally, the nothing in the creature is practical humility."
-- St. Angela of the Cross
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/03/st-angela-of-cross-mother-of-poor.html
Estandarte
de Santa Ángela de la Cruz. Museo de la Hermandad de la Macarena. Sevilla,
Andalucía, España.
St. Angela of the Cross
Feast day: March 02
St. Angela of the Cross
is the Foundress of the Institute of the Sisters of the Company of the Cross.
Born on January 30, 1846
in Seville, Spain, and given the baptismal name "Maria of the Angels"
Guerrero Gonzalez, the future Saint was affectionately known as
"Angelita". Her father worked as a cook in the convent of the
Trinitarian Fathers, where her mother also worked doing the laundry. They had
14 children, with only six reaching adulthood.
Angelita was greatly
influenced by the teaching and example of her pious parents, and was taught
from an early age how to pray the Rosary. She could often be found in the
parish church praying before the image of "Our Lady of Good Health",
while her mother prepared a nearby altar. In their own home, a simple altar was
erected in honour of the Virgin Mary during the month of May, where the family
would recite the Rosary and give special honour to Our Lady.
Angelita made her First
Communion when she was eight, and her Confirmation when she was nine. She had
little formal education, and began work as a young girl in a shoeshop.
Her employer and teacher of shoe repair, Antonia Maldonado, was a holy
woman; every day the employees prayed the Rosary together and read the lives of
the Saints. Canon José Torres Padilla of Seville was Antonia's spiritual
director, and had a reputation of "forming saints". Angelita was 16
years old when she met Fr. Torres and was put under his direction.
Angelita's desire to
enter religious life was growing, and when she was 19, she asked to enter the
Discalced Carmelites in Santa Cruz but was refused admission because of her
poor health. Instead, following the advice of Fr Torres, she began caring for
destitute cholera patients, because a cholera epidemic was quickly spreading
among the poor.
In 1868 Angelita tried
once again to enter the convent, this time the Daughters of Charity of Seville.
Although her health was still frail, she was admitted. The sisters tried to
improve her health and sent her to Cuenca and Valencia, but to no avail. She
left the Daughters of Charity during the novitiate and returned home to
continue working in the shoeshop.
Fr Torres believed that
God had a plan for Angelita, but this plan was still a mystery. On 1 November
1871, at the foot of the Cross, she made a private vow to live the evangelical
counsels, and in 1873 she received the call from God that would mark the
beginning of her "new mission". During prayer, Angelita saw an empty
cross standing directly in front of the one upon which Jesus was hanging. She
understood immediately that God was asking her to hang from the empty cross, to
be "poor with the poor in order to bring them to Christ".
Angelita continued to
work in the shoeshop, but under obedience to Fr Torres she dedicated her free
time to writing a detailed spiritual diary that revealed the style and ideal of
life she was being called to live. On 2 August 1875 three other women joined
Angelita, beginning community life together in a room they rented in Seville.
From that day on, they began their visits and gave assistance to the poor, day
and night.
These Sisters of the
Company of the Cross, under the guidance of Angelita, named "Mother Angela
of the Cross", lived an authentically recluse contemplative life when they
were not among the poor. Once they returned to their home, they dedicated
themselves to prayer and silence, but were always ready when needed to go out
and serve the poor and dying. Mother Angela saw the sisters as
"angels", called to help and love the poor and sick in their homes
who otherwise would have been abandoned.
In 1877 a second
community was founded in Utrera, in the province of Seville, and a year later
one in Ayamonte. Fr Torres died that same year, and Fr José María Alvarez was
appointed as the second director of the Institute.
While Mother Angela was
alive, another 23 convents were established, with the sisters edifying everyone
they served by their example of charity, poverty and humility. In fact, Mother
Angela herself was known by all as "Mother of the Poor".
Mother Angela of the
Cross died on 2 March 1932 in Seville. She was beatified by Pope John Paul II
on 5 November 1982.
With her characteristic
humility, she once wrote these words: "The nothing keeps silent, the
nothing does not want to be, the nothing suffers all.... The nothing does not
impose itself, the nothing does not command with authority, and finally, the
nothing in the creature is practical humility".
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-angela-of-the-cross-165
Saint Angela of the Cross
Century: 19th &
20th Century
Patronage: -
Feast Day: March 2nd
Maria de los Angeles
Guerrero Gonzalez was born January 30, 1846. She was born in Seville,
Spain, and was one of 13 children, although only six of them lived to
adulthood. Her father was Francisco Guerrero, a native of Grazalema, who
immigrated to Seville. He mother was from Seville. Both of her
parents worked in a convent of the Friars of the Trinity in Seville, her father
was a cook, and her mother as a cleaner and seamstress. Her schooling was
limited as was most girls of that social class in her time.
Her name means “Maria of
the Angels” and she was baptized at three days old in the Church of Santa
Lucia, in Seville. She received her first communion when she was eight,
and was confirmed in the faith at nine. At the age of twelve she went to
work in a shoe repair shop to help the family income, and remained there almost
continually until she was 29.
Antonia Maldonado was a
devout lady who was Angela’s supervisor at the shoe repair shop. She
always encouraged her employees to pray together, recite the Rosary, and read
about the lives of the saints. Fr. Jose’ Torres Padilla, a priest born in
the Canary Islands, but established in Seville with a reputation for holiness,
was Antonia’s spiritual guide. Angela was introduced to him at the age of
sixteen, and he had a major influence on her. He became her spiritual
director and confessor.
At the age of nineteen,
she applied to enter the Convent of the Barefoot Carmelites in Santa
Cruz. She was denied because of her health. She was advised by Fr. Padilla
to start working among the ill, particularly those suffering from Cholera, a
disease that was prevalent at her time. Three years later in 1868 Angela
applied again to Convent life, this time to the Daughters of Charity of
Seville. She was still not well enough, but this time she was
accepted. The Sisters attempted to nurse her to full health, but Angela
had to finally leave the Convent during the Novitiate and return to work in the
shoe repair shop. During this time, she kept a detailed spiritual diary,
which revealed the style and life ideals that she felt called to live.
On August 2, 1875 at the
age of 29, three other women joined her. Josefa de la Pena who was
wealthy, Juana Maria Castro and Juana Magadan, both from poor families like
Angela’s. With money from Josefa, they rented a small room with access to
a kitchen in Seville. They organized a 24-hour support service for the
local poor and ill. In 1877 a second community was founded in Utrera, in
the province of Seville. Still another one in Ayamonte, a year
later. Fr. Torres died in the same year and Fr. Jose Maria Alvarez took
his place as Director of the Institute.
During her life, Angela
became known locally as Mother Angela. Mother Angela of the Cross, died
in Seville on March 2, 1932 from natural causes at the age of 86. She was
buried in the Sisters of the Cross Convent. Seventy-one years later, on
May 4, 2003, her body was transferred to the Seville Cathedral as part of the
celebration of her sainthood. Her body remained on display for a week in
a glass coffin, until it was returned to the Convent. She was venerated
on February 12, 1976 by Pope Paul VI, Beatified on November 5, 1982 by Pope
John Paul II in Seville, and Canonized on May 4, 2003 by Pope John Paul II in
the Plaza de Colon, Madrid.
While in prayer in 1873,
Angela received a vision that she understood was calling her to a mission of
the poor, and she began keeping a spiritual diary to record what she understood
of the life to which God was calling her. Many were attracted to her
life, and on August 2, 1875, the Congregation of the Cross, was born. The
Congregation works with the sick, the poor, orphans, and the homeless,
providing them with food, medicine, housing, and other needs. They live
solely on the Alms given, and keep only enough for themselves to continue their
work. Starting with just Mother Angela and three Sisters, they had grown
to 23 Convents during her life, and the good works continue today.
Practical Take Away
Sister Angela of the
Cross was born in Seville, Spain on January 30, 1846. She was one of
thirteen children, and was one of six that lived to adulthood. She grew
up working in a shoe repair store, where she prayed with the other workers, and
met her spiritual director. She was very spiritual, and attempted to
enter several Convents, to be turned away due to her health. She had a
vision where she was to start a mission to help the poor. She and three
of her friends started a house for the sick, poor, and hungry. Together
they founded the Congregation of the Cross, and in her lifetime founded 23
Convents across Spain. Her good works continue today, through her Sisters
and intercession.
SOURCE : http://www.newmanconnection.com/faith/saint/saint-angela-of-the-cross
Santa Angela de la Cruz
(María de los Ángeles Guerrero González) Fondatrice
Siviglia, 30 gennaio 1846
- Siviglia, 2 marzo 1932
"Farsi povero con il
povero per portarlo a Cristo" era il motto di santa Angela de la Cruz e
della congregazione da lei fondata, le Sorelle della Compagnia della Croce.
Nata a Siviglia nel 1846 come Maria de los Angeles Guerrero Gonzales, a 12 anni
iniziò a lavorare in un calzaturificio per aiutare la famiglia. Passava molto
tempo in preghiera e un giorno, durante le orazioni, vide Cristo in croce e
un'altra croce vuota. Capì che era la sua. Cercò allora di seguire la vocazione
entrando nella Carmelitane. Ma abbandonò presto per ragioni di salute. Tornata
a casa, iniziò un diario, nel quale cominciò ad abbozzare la fisionomia della
nuova congregazione dedita alla carità, soprattutto verso gli infermi. Essa
nacque nel 1875 e venne approvata dalla Santa Sede nel 1904. La "madre dei
poveri", così Madre Angela era nota a Siviglia, si spense a 86 anni, il 2
marzo 1932. Giovanni Paolo II l'ha beatificata a Siviglia nel 1982 e
canonizzata a Madrid nel 2003.
Martirologio
Romano: A Siviglia in Spagna, sant’Angela della Croce Guerrero González,
che, fondatrice dell’Istituto delle Suore della Croce, non tenne per sé alcun
privilegio che non riservasse anche ai poveri, che ella era solita chiamare
suoi padroni e servire in tutto.
Maria de los Angeles
Guerrero y González, nacque a Siviglia il 30 gennaio 1846 da Francesco Guerrero
e Giuseppina González, genitori di modeste condizioni sociali ma pieni di virtù
cristiane.
Crebbe per questo in un
ambiente molto religioso, aiutando i suoi genitori nei lavori manuali, specie
nel cucito; di carattere molto docile e discreta, suscitava profonda
ammirazione in quanti la conoscevano.
Ancora piccola dovette
lasciare la scuola per lavorare in un laboratorio di calzature; nonostante ciò
amava appartarsi per dedicarsi alla preghiera ed alle mortificazioni; nel 1871
a 25 anni, con un atto privato promise al Signore di vivere secondo i consigli
evangelici.
Nella sua lunga
esperienza di preghiera, vide una croce vuota davanti a quella di Cristo
crocifisso e ciò le ispirò di immolarsi insieme a Gesù per la salvezza delle
anime. Spinta da una forte vocazione, desiderò di entrare fra le Carmelitane,
ma il suo direttore spirituale la indirizzò verso le Suore di Carità, ma per le
precarie condizioni di salute fu costretta ad abbandonare, dopo poco tempo
l’Istituto.
Ritornata in famiglia si
dedicò tutta alle opere di carità verso i poveri. Seguendo con ubbidienza
i consigli del direttore spirituale, prese a scrivere un diario spirituale nel
quale esponeva dettagliatamente la regola di vita di una Comunità di religiose,
che con la sua spiccata vocazione e con l’esperienza spirituale che viveva,
sentiva di poter costituire.
Così nel 1875 a Siviglia,
diede inizio alla Congregazione delle “Sorelle della Compagnia della Croce” per
la cura degli infermi, nell’esercizio della più ardente carità. Il motto suo e
dell’Istituzione fu “Farsi povero con il povero per portarlo a Cristo” che
costituisce il fondamento della spiritualità e della missione della “Compagnia
della Croce”.
La Santa Sede approvò
l’Istituto nel 1904 che ebbe una rapida diffusione, imprimendo un impatto
enorme sulla Chiesa e sulla società Sivigliana di quel tempo. Umile ed
energica, Angela de la Cruz, questo il nome che prese quando diventò una
religiosa, seppe infondere nell’animo delle sue figlie un crescente spirito di
dedizione e di carità verso i bisognosi; per questo ammirata da tutti, venne chiamata
dal popolo “madre dei poveri”.
Naturale e semplice,
rifuggì da ogni gloria umana, ricercò la santità con uno spirito di
mortificazione al servizio di Dio e dei fratelli e con questi sentimenti,
lasciò questa terra il 2 marzo 1932 nella sua città di Siviglia, all’età di 86
anni.
La causa per la sua
beatificazione fu introdotta presso la Congregazione dei Riti il 10 febbraio
1960. Papa Giovanni Paolo II, durante il suo primo pellegrinaggio in Spagna, la
beatificò il 5 novembre 1982 nella sua Siviglia e lo stesso pontefice a
distanza di 20 anni l’ha elevata agli onori degli altari della Chiesa
universale, canonizzandola a Madrid il 4 maggio 2003, durante il suo quinto
viaggio in terra spagnola.
Ricorrenza liturgica al 2
marzo. L'arcidiocesi di Siviglia la ricorda il 5 novembre, anniversario della
beatificazione.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91488
Paso
de Santa Ángela
SANTA MESSA CON
CANONIZZAZIONI
OMELIA DEL SANTO PADRE
1. "Siate testimoni
della mia risurrezione" (cfr Lc 24, 46-48), Gesù dice ai suoi
Apostoli nel racconto del Vangelo appena proclamato. Missione difficile e
impegnativa, affidata a uomini che ancora non osano mostrarsi in
pubblico per paura di essere riconosciuti come discepoli del Nazareno.
Ciononostante, la prima lettura ci ha presentato Pietro che, una volta ricevuto
lo Spirito Santo a Pentecoste, ha il coraggio di proclamare dinanzi al
popolo la risurrezione di Gesù e di esortare al pentimento e alla
conversione.
Da allora la Chiesa, con
la forza dello Spirito Santo, continua a proclamare questo annuncio
straordinario a tutti gli uomini di tutti i tempi. E il Successore di Pietro,
pellegrino in terra spagnola, vi ripete: Spagna, seguendo un passato di
coraggiosa evangelizzazione, sii ancora oggi testimone di Gesù Cristo
risorto!
2. Saluto con affetto
tutto il popolo di Dio venuto dalle diverse regioni del Paese e qui riunito per
partecipare a questa solenne celebrazione. Porgo un rispettoso e deferente
saluto alle Loro Maestà i Reali di Spagna e alla Famiglia Reale. Ringrazio
cordialmente per le gentili parole il Cardinale Antonio María Rouco Varela,
Arcivescovo di Madrid. Saluto i Cardinali e i Vescovi spagnoli, i sacerdoti e
le persone consacrate; saluto anche con affetto i membri degli Istituti legati
ai nuovi Santi.
Ringrazio in modo
particolare per la loro presenza qui il Presidente del Governo e i Presidenti
delle Comunità Autonome, come pure le Autorità civili, che hanno offerto la
loro valida collaborazione per la realizzazione dei vari momenti di questa
visita.
3. I nuovi Santi si
presentano oggi dinanzi a noi come veri discepoli del Signore e testimoni
della sua Risurrezione.
San
Pedro Poveda, cogliendo l'importanza della funzione sociale
dell'educazione, realizzò un importante compito umanitario ed educativo fra gli
emarginati e i bisognosi. Fu maestro di preghiera, pedagogo della vita
cristiana e dei rapporti fra la fede e la scienza, convinto che i cristiani
dovessero apportare valori e impegni sostanziali per la costruzione di un mondo
più giusto e solidale. Concluse la sua esistenza con la corona del martirio.
San
José María Rubio visse il suo sacerdozio prima come diocesano e poi
come gesuita, con un dono totale di sé all'apostolato della Parola e dei
Sacramenti, dedicando molte ore al confessionale e guidando numerosi corsi di
esercizi spirituali, nei quali formò molti cristiani che poi sarebbero morti
martiri durante la persecuzione religiosa in Spagna. "Fare quello che Dio
vuole e volere quello che Dio fa", era il suo motto.
4. Santa
Genoveva Torres fu strumento della tenerezza di Dio verso le persone
sole e bisognose di amore, di consolazione e di cure nel corpo e nello spirito.
La nota caratteristica che dava impulso alla sua spiritualità era l'adorazione
riparatrice dell'Eucaristia, fondamento a partire dal quale svolse un
apostolato pieno di umiltà e semplicità, di abnegazione e di carità.
Uguale amore e
sensibilità verso i poveri portò Santa
Ángela de la Cruz a fondare la sua "Compagnia della Croce",
con una dimensione caritativa e sociale a favore dei più bisognosi e con un
impatto enorme sulla Chiesa e sulla società sivigliana della sua epoca. I suoi
tratti distintivi erano la naturalità e la semplicità, ricercando la santità
con uno spirito di mortificazione, al servizio di Dio nei fratelli.
Santa
Maravillas de Jesús visse animata da una fede eroica, plasmata nella
risposta a una vocazione austera, ponendo Dio al centro della sua esistenza.
Superate le tristi circostanze della Guerra Civile spagnola, realizzò nuove
fondazioni dell'Ordine del Carmelo informate allo spirito caratteristico della
riforma teresiana. La sua vita contemplativa e la clausura del monastero non le
impedirono di rispondere ai bisogni delle persone che frequentava e di
promuovere opere sociali e caritative attorno a sé.
5. I nuovi Santi hanno
volti molto concreti e la loro storia è ben nota. Qual è il loro messaggio? Le
loro opere, che ammiriamo e per le quali rendiamo grazie a Dio, non si devono
alle loro forze o alla sapienza umana, ma all'azione misteriosa dello Spirito
Santo, che ha suscitato in essi un'adesione incrollabile a Cristo
crocifisso e risorto e il proposito di imitarlo. Cari fedeli cattolici di
Spagna: lasciatevi interpellare da questi meravigliosi esempi!
Nel rendere grazie al
Signore per i tanti doni che ha distribuito in Spagna, vi invito a chiedere con
me che in questa terra continuino a fiorire nuovi Santi. Nasceranno altri
frutti di santità se le comunità ecclesiali mantengono la loro fedeltà al
Vangelo che, secondo una venerabile tradizione, fu predicato fin dai primi
tempi del cristianesimo e si è conservato attraverso i secoli.
Nasceranno nuovi frutti
di santità se la famiglia sa restare unita, come autentico santuario
dell'amore e della vita. "Questa fede cristiana e cattolica... costituisce
l'identità del popolo spagnolo", ho detto in occasione del mio
pellegrinaggio a Santiago de Compostela (Messa per il Pellegrino, 9-11-1982).
Conoscere e approfondire il passato di un popolo significa rafforzare e
arricchire la sua stessa identità. Non abbandonate le vostre radici
cristiane! Solo così sarete capaci di apportare al mondo e all'Europa la
ricchezza culturale della vostra storia.
6. "Aprì loro la
mente all'intelligenza delle Scritture" (Lc 24, 45). Cristo risorto
illumina gli Apostoli affinché il loro annuncio possa essere compreso e si
trasmetta integro a tutte le generazioni; affinché l'uomo udendo creda,
credendo speri, e sperando ami (cfr Sant'Agostino, De catechizandis
rudibus, 4, 8). Predicando Gesù Cristo risorto la Chiesa desidera annunciare a
tutti gli uomini un cammino di speranza e accompagnarli all'incontro con
Cristo.
Nel celebrare questa
Eucaristia, invoco su tutti voi il grande dono della fedeltà ai vostri impegni
cristiani. Ve lo conceda Dio Padre per intercessione della Santissima Vergine,
venerata in Spagna con tanti titoli, e dei nuovi Santi.
© Copyright - Libreria
Editrice Vaticana
Sor Ángela trasladada desde la Casa Madre hasta la Catedral de Sevilla
Santa Ángela de la Cruz
Nacimiento e infancia
Nació en Sevilla, el 30
de enero de 1846, en la plaza de Santa Lucía, número 5 (lugar que puede
visitarse, y que permanece cuidado, como reliquia, por las hermanas de la
Cruz). Sus padres fueron Francisco Guerrero y Josefa González, de origen muy
humilde. Francisco, cardador de lana de Grazalema, aficionado a los libros
devotos, honrado y recto en su trabajo y en su vida. Josefa, costurera, nacida
en Sevilla, a quien las primeras hermanas de la Cruz llamaban cariñosamente
"la abuelita" siendo ya anciana: una cristiana virtuosa, muy
trabajadora y limpia pese a su pobreza, que dejaría su sello de piedad y
ejemplaridad en la educación de toda la familia.
Tuvieron catorce
hijos, de los que sólo sobrevivieron seis (José, Antonio, Francisco, Joaquina,
Dolores y nuestra Ángela). Cuando nació Ángela, sus padres trabajaban
asistiendo a los frailes Trinitarios: Francisco, como cocinero, y Josefa de
lavandera y costurera. Ángela fue bautizada el 2 de febrero de 1846, a los tres
días de nacer, en la iglesia de Santa Lucía (hoy desaparecida). La pila
bautismal se conserva en la casa natal, en Santa Lucía 5. Ángela nació y se
educó en un ambiente devoto. En casa tenían un pequeño altar para rezar el
rosario en el mes de mayo. La familia también tenía a su cargo un altar en la
parroquia vecina, consagrado a la Virgen de la Salud. Para los hijos, este
altar era una prolongación de su propia casa. En la Casa Madre se venera con
especial devoción una pequeña Virgen de la Salud, proveniente originalmente de
la iglesia de Santa Lucía, donde fue bautizada Ángelita, y a la que solía
acudir en sus rezos diarios, siendo una niña.
Su educación escolar fue
mínima: algo de lectura, escritura, aritmética y el catecismo. Probablemente
asistió a algunas clases que señoras particulares ofrecían en la época en sus
propias casas, a cambio de una pequeña compensación económica. Pronto tendría
que dejarlas porque la familia no podía permitírselo y se le requería en las
labores de la casa. Sin embargo, su falta de instrucción la supo siempre compensar
con una inteligencia natural vivísima y un corazón grande y generoso.
La “Zapaterita”
Para conseguir algunos
recursos económicos, y así poder ayudar a la familia, a los 12 ó 13 años entró
de aprendiza en el taller de confección de calzado de doña Antonia Maldonado,
en la entonces calle del Huevo. Su propietaria, doña Antonia, era una persona
piadosa, y solía finalizar el trabajo, todas las tardes, con el rezo del
rosario. Ángela, la “zapaterita” destacó siempre por su empeño y habilidad para
el trabajo encomendado. Pero Dios tenía otros planes para ella.
Su religiosidad y
espiritualidad fueron precoces. A los 15 años dormía encima de una tabla sobre
la cama. A pesar de su fragilidad, realizaba ayunos y utilizaba el cilicio (en
forma de corona de espinas bajo el pelo). En el taller de calzado todos los
viernes se privaba de su comida y la daba a los pobres. Arrodillada delante de
sus compañeras, les suplicaba algo de pan para poder añadirlo a su limosna.
Una tarde, en el taller,
en la habitación donde rezaban el rosario, la encontraron arrodillada en
oración, extasiada, milagrosamente suspendida sobre el suelo. Doña Antonia
pidió a las demás operarias que no interrumpieran este momento y prosiguieran
su tarea. Al día siguiente puso este hecho extraordinario en conocimiento de su
confesor, el padre don José Torres Padilla, quien manifestó su deseo de conocer
a Angelita.
Vocación
El padre Torres fue una
figura clave para consolidar la vocación y dirigir la vida espiritual de
Angelita. Desde el primer momento descubrió sus cualidades y la animó a
continuar el apostolado con los pobres. A los 16 años, Angelita ya frecuentaba
las visitas a los pobres y enfermos. Entre ellos se encontró con una mujer muy
grave, con tumores y llagas en los pechos por la leche retenida en ellos. Una
intervención quirúrgica podía salvarla, y Angelita intentaba convencerla de
ello, pero la mujer se negaba. Sin pensárselo dos veces, Angelita chupó sus
llagas y extrajo la pus. La enferma sanó tras esta heroica acción, aunque se
llevó la reprimenda del padre Torres porque la imprudencia podía haberle
costado la salud.
Hasta los 19 años
compaginó la vida en familia con sus padres, el trabajo en el taller de calzado
y una vida dedicada a la oración y la atención a los pobres y necesitados. En
este clima de intensidad espiritual surgió su vocación religiosa. A los 19 años
pensó en ingresar como lega en un convento. El padre Torres le facilitó una
carta de recomendación para la superiora de las Carmelitas Descalzas. Sin
embargo, su fragilidad física, pensaron, no podría soportar los duros trabajos
físicos de las hermanas legas…y no fue admitida.
En 1869, cuando contaba
23 años, Angelita entró como postulante en el Hospital de las Hijas de la
Caridad en Sevilla, poco después de que el padre Torres marchara a Roma, como
consultor del Concilio Vaticano I. En las Hijas de la Caridad pasó el
postulantado y tomó el hábito de novicia. Pero su salud comenzó a resentirse,
padeciendo de vómitos continuados. La mandan a Cuenca, y de allí a Valencia, en
un intento de que su salud mejorase con el cambio de aires, pero sigue frágil,
sin restablecerse, e incapacitada para seguir esta vida religiosa.
Hacerse pobre con los
pobres
Angelita volvió a Sevilla
con el desánimo de no poder materializar su vocación religiosa. El padre Torres
no regresaría hasta 1870, y a su vuelta, fue nombrado canónigo de la catedral.
Con este cargo pudo continuar con sus actos de generosidad extrema con los más
desfavorecidos. Angelita se restableció -contaba que fue gracias a que la
“abuelita” le dio de comer unos “soldaditos de pavía”, fritura de bacalao y
harina- y en 1871, el día de Todos los Santos, pone por escrito el propósito de
vivir su vocación religiosa en el mundo, ya que había fracasado intentándolo
recluida en un convento. Escribirá: “Hoy, 1 de noviembre de 1871, hago
propósito yo, María de los Ángeles Guerrero, a los pies de Jesucristo
crucificado, de vivir conforme a los consejos evangélicos…imitar la vida oculta
de Jesús en lo exterior; y en lo interior vivir crucificada con Jesús.” En 1873
pidió permiso al padre Torres para firmar como Ángela de la Cruz, apellido que
le acompañaría desde entonces para siempre.
Entre sus
pensamientos estaba “hacerse pobre con los pobres para atraerlos a Cristo”,
constituyendo un Instituto religioso que “abrazara voluntariamente y por amor a
Dios y a los pobres y las penalidades de la pobreza”. Estamos ante la semilla
de su vocación y de su gran obra. El padre Torres le pidió que pusiera estos
pensamientos por escrito. Tras el trabajo en el taller, cada noche, fue
puntualmente dando forma al proyecto que ansiaba instituir. Las faltas de
ortografía las compensaba con un lenguaje sencillo, espontáneo, directo del
alma.
En 1875, el día de la
Inmaculada, solicitó al padre Torres autorización para realizar votos
perpetuos. De esta forma, y con el consentimiento de su confesor y guía
espiritual, quedó consagrada a Dios. Su proyecto aún no estaba maduro, y el
padre Torres vuelve a pedirle que siga escribiendo el proyecto fundacional de
la Compañía de la Cruz.
Ángela era consciente de
que una vida de austeridad y consagración a los pobres sería rigurosa y difícil
de llevar a cabo para las hermanas que formaran parte del proyecto. Pensó en
que tales dificultades se mitigarían disponiendo una figura de la Virgen en el
centro de su futuro convento, “nuestra amadísima Reina en un altar, en un trono
de gloria, radiante de hermosura”. Camino de su casa, tras el trabajo en el taller,
la Santísima Virgen se le apareció, suspendida en el aire, bellísima, sirviendo
de consuelo para todas sus preocupaciones. Su rostro “amable y hermoso” fue la
respuesta final que Ángela necesitaba.
Algunos de sus escritos
nos describen las intenciones para el proyecto que está a punto de crearse. A
Ángela le gustaría que las hermanas fueran “desprendidas de todo, hasta de
ellas mismas, sin tener más terreno ni más ropa que la puesta y esta de
limosna…para que en nada pueda apegarse el corazón. Ocultas y desconocidas, y
sin ninguna apariencia que las haga más particulares que las demás, que formen
una comunidad de una vida extraordinaria por su penitencia, su obediencia y su
mortificación en todo.”
Inicio de la Compañía de
la Cruz
En 1875 Ángela deja definitivamente
el taller de calzado y se centra en su nuevo proyecto. Sus primeras compañeras
de viaje fueron Josefa de la Peña, que solía acompañar a Ángela en las visitas
a los pobres, Juana María de Castro (la futura hermana Sacramento) y Juana
Magadón, que aportan mucha ilusión, trabajo abnegado y los pocos bienes de los
que disponen para la Compañía de la Cruz en ciernes. El padre Torres le
confiere a Ángela el título de Hermana Mayor, título al que renuncia y
transfiere a la Virgen María. Alquilan una pequeña habitación en la calle San
Luis número 13, donde se instalan e inician la andadura como comunidad.
El 2 de agosto de 1875
las cuatro primeras hermanas de la Cruz, tras oír misa en Santa Paula y
comulgar con el padre Torres, comienzan su primera jornada. Van pobremente
vestidas, en parejas, en silencio, como será la norma desde ese momento.
Visitan a los pobres para llevarles unos pequeños obsequios. Están celebrando
una pequeña fiesta inaugural de la Compañía. Esa misma noche, cuando llegan a
la habitación de la calle San Luis, la despensa está vacía. Así, ayunando, y
dándole gracias a Dios por su primer día, duermen radiantes de felicidad en
unas humildes esterillas.
En los meses siguientes
apenas recogen dinero para subsistir y seguir ayudando a los pobres y enfermos.
Tras muchas gestiones y la ayuda, entre otros, del hoy beato don Marcelo
Espínola, que sería obispo de Coria y cardenal arzobispo de Sevilla más tarde,
se trasladan a una pequeña casita en la calle Hombre de Piedra número 8. Con más
espacio que en la primitiva ubicación, las hermanas asientan la infraestructura
imprescindible para consolidar su obra. En Navidad, por disposición del
cardenal Lastra, las hermanas comienzan a vestir el hábito sencillo ideado por
Sor Ángela, signo de su consagración a la causa de los pobres: bayeta parda,
con escapulario, cordón franciscano, toca blanca y alpargatas de estameña.
Consolidación del
Instituto
El 5 de abril de 1876 el
cardenal Lastra aprueba el Instituto. Ese mismo año, desde Roma, llega la autorización
para la celebración de la Santa Misa y la reserva de la Eucaristía en la
capilla del convento de la calle Hombre de Piedra, y en todas las futuras casas
de la Compañía.
Poco a poco Sevilla las
va conociendo. Suscitaban en aquel momento, como lo siguen haciendo hoy, el
cariño y la admiración de todos por su vida sencilla llena de amor a los
pobres. Con motivo de la epidemia de viruela de 1876 (que coincidió con las
temidas inundaciones del río Guadalquivir) su labor testimonial fue inmensa, y
quedaría grabada para siempre en la memoria de todos los sevillanos.
Extendieron su obra asistencial (no prevista inicialmente en los estatutos de
la Compañía) en atender y recoger a las niñas huérfanas de los enfermos que
socorrían. Ese año con la hija de un obrero -que les había pedido, antes de
morir, que no la abandonaran-, inician su primera experiencia de internado.
Encarnación, la cuarta niña acogida por las hermanas, sanó de unos vómitos de
sangre siendo velada en su sueño, durante toda una noche, por sor Ángela. Con
el tiempo ingresaría en el Instituto con el nombre de hermana Ángeles, por el
cariño hacia la fundadora.
En 1878 falleció el
padre Torres Padilla tan santamente como vivió. Pero Dios no abandona a Sor
Ángela. El padre José Álvarez Delgado, hijo espiritual y discípulo del padre
Torres, le sucedió en el puesto de director de la Compañía. Vivió intensamente
la espiritualidad de las hermanas, con gran entrega y entusiasmo, y hasta su
muerte llevó bajo la sotana el escapulario de hermano de la Cruz. Fue en 1878,
durante una misa del padre Álvarez, cuando sor Ángela pronunció sus votos
perpetuos. Sería también el padre Álvarez el que redactara, basándose en los
escritos de sor Ángela, las Constituciones de las Hermanas de la Cruz, que
fueron aprobadas por el arzobispo Lluch. En unos ejercicios espirituales para
las hermanas, sor Ángela escribió: “La primera pobre, yo”. Era el mensaje que
quería transmitir al Instituto, y que no dejó de recalcar durante toda su vida,
especialmente a las hermanas novicias: “Pobres de hecho y de deseo hemos de ser
al pie de la cruz, para servir en su Instituto…comer de vigilia, y a veces de
lo que a los demás le sobra…como pobres limosneras; dormir sobre tablas, viajar
en tercera, no dispensarnos de ningún trabajo material dentro y fuera del
convento por humillante y pesado que sea…y llevar todo esto con alegría,
ofreciéndoselo a Dios”.
En 1880 el padre Marcelo
Espínola es nombrado obispo auxiliar. Su labor será de gran apoyo para las
Hermanas de la Cruz. En 1881 se trasladan a una nueva casa en la calle
Cervantes número 12, gracias a las ayudas de muchos benefactores, entre ellos
el arzobispo Lluch. Ese mismo año sor Ángela es nombrada Madre General (en vez
de Hermana Mayor), aunque todas continúan llamándola “Madre”. En 1882 fallecen
el padre Álvarez Delgado y el arzobispo Lluch. La Compañía queda,
momentáneamente sin director. En 1883 monseñor Spínola nombra al Padre José
Rodríguez Soto como nuevo director espiritual de las Hermanas, cargo que
desempeñó durante 24 años. Se cuenta que probó la virtud de sor Ángela, a quien
tanto admiraba, en diversas ocasiones, tratándola con severidad. Sor Ángela
siempre acató la dirección del Padre Rodríguez Soto con su humildad
característica. En aquellos días, sor Ángela propuso colocar una silla
especial, entre las Hermanas, y sobre ella, una estampa de la Virgen, a quien
siempre consideró la verdadera Superiora de la Compañía. Esta Virgen de la
Silla, presidió desde entonces las reuniones dentro de la Casa, y a su paso,
las hermanas, depositaban sobre ella un cariñoso beso.
En 1887 se
trasladan a la definitiva casa de la calle Alcázares (hoy Santa Ángela de la
Cruz). Se trataba de una antigua casa palacio propiedad del marqués de San Gil.
Se consiguió gracias a miles de donativos, entre ellos el de doña Emilia
Riquelme, la que fuera fundadora de las Misioneras del Santísimo Sacramento y
María Inmaculada. Cuando en su familia le recriminaron tan cuantioso donativo a
las hermanas, ella contestó: “No os preocupéis. No he perdido nada. Lo he
depositado en un banco que no quiebra”. En 1890 el arzobispo Sanz y Forés pidió
a las Hermanas que revisaran las Constituciones para adaptarlas a las nuevas
normas de derecho canónico. Con la ayuda del padre Soto, las nuevas
Constituciones fueron remitidas a Roma para solicitar la aprobación pontificia.
Como la aprobación se retrasaba, en 1894 sor Ángela viajó a Roma para alentar
el proceso, pero tampoco pudo conseguirlo. De su viaje a Roma destaca su
fascinación, tal y como recogen sus cartas, por la figura del santo mendigo,
San Benito José Labre, que pasó toda su vida como “mendigo entre los mendigos”.
Ese mismo año monseñor Marcelo Spínola fue nombrado arzobispo de Sevilla, lo
que fue celebrado con alegría entre las Hermanas de la Cruz, por su vinculación
y compromiso con el Instituto. Nuevas casas se abrían en Villafranca (Badajoz),
Arjones, Zalamea de la Serena y Fuentes de Andalucía. En 1897 falleció la
infanta María Luisa Fernanda de Borbón y Borbón en el palacio de San Telmo. Fue
amortajada y enterrada en el Escorial con el hábito de las Hermanas de la Cruz,
por su vinculación y amistad personal con sor Ángela.
En cierta ocasión, en el
internado se quedaron sin más pan que el del refectorio para la cena de la
comunidad. La hermana San Agustín, cocinera, corrió a buscar a sor Ángela hasta
el Oratorio, para comunicárselo. Sor Ángela sonríe. No hay que preocuparse.
Sigue orando. Al rato reciben una visita del juzgado de la plaza de la
Encarnación anunciándoles que podían ir a recoger una espuerta de pan como
limosna para las hermanas. Los panes se habían multiplicado para las niñas
internas del Instituto. La precariedad de su economía se resentía en multitud
de ocasiones, y el día a día se hacía difícil. A menos que ocurrieran cosas
extraordinarias, como cuando les llegó una factura del panadero de 250 pesetas,
y no tenían dinero para pagarla. Sor Ángela, en aquella ocasión, rogó al
panadero que volviera a cobrar la cuenta un poco más tarde. Al rato, en la
portería se recibía anónimamente un sobre con una limosna, una limosna de
exactamente 250 pesetas para pagar la cuenta del panadero.
Aprobación definitiva
En 1898 el Papa León XIII
firmó el “Decreto de Alabanza”, por el que el Instituto de las Hermanas de la
Cruz iniciaba el camino para ser aprobado definitivamente por la Santa Sede.
Esta aprobación no llegó hasta junio de 1904 y fue ratificada por el Papa Pío
X, su sucesor. La conformidad pontificia con los Estatutos, no obstante, había
suprimido el cargo de director, por lo que, desde la muerte del padre Rodríguez
Soto en 1906, sor Ángela quedó sola al frente de la Compañía. Contaba en aquel
momento 61 años, y su trabajo tuvo que multiplicarse, como también lo hizo su
correspondencia con las diferentes casas. Se conservan más de 5.000 de aquellas
cartas que sor Ángela escribió. En muchas ocasiones se trata de auténticas
guías espirituales para las hermanas. En 1908 llegó la aprobación definitiva de
las Constituciones.
En 1912 sor Ángela
cayó gravemente enferma. Todas las hermanas pensaron que llegaba el último
momento. Se le administraron los últimos sacramentos, pero se recuperó y
volvió a su trabajo diario, con renovadas fuerzas. En 1925 se cumplían las
bodas de oro de la Congregación. Sor Ángela resumió en tres palabras las
características del Instituto de las Hermanas de la Cruz: “pobreza, limpieza,
antigüedad”. En aquel año las inundaciones del río continuaban asolando
Sevilla, y las hermas de la Cruz volvían a regalar todo un ejemplo de vida y
caridad con los más necesitados.
En 1928 sor Ángela cesa
como Madre General, por razón de edad, tal y como recogían las nuevas
Constituciones. Ella siempre aceptó y acató esta decisión. Quedó como
“superiora general honoraria” y el nuevo título de Madre General recayó en la
hermana Gloria. Pese a su avanzada edad, continuaba trabajando en la cocina de
la comunidad, y cumpliendo rigurosamente con los horarios (entre ellos el de
levantarse a las cuatro y media de la madrugada). Se le habilita, por deseo
suyo, un pequeño cuartito abierto en el hueco de una escalera, con la intención
de pasar desapercibida y ser, poco a poco, olvidada. En la sala de labor se
encargaba de recordar a las hermanas la “meditación del día”. Como la describe
la entonces nueva Madre General, la hermana Gloria, en una carta circular a todas
las casas “Madre, cada día más santa”. Cuando le Ayuntamiento de Sevilla, en
noviembre de 1928, obsequia a las hermanas con dos lápidas de mármol blanco,
una con inscripciones de alabanza para el Padre Torres y otra para sor Ángela,
la suya fue a parar, vuelta al revés, como mesa en la enfermería del noviciado,
siguiendo sus instrucciones. Iba contra sus principios de hacer el bien “en
silencio, sin publicidad; trabajando ocultas como si estuviéramos bajo tierra”.
Últimos instantes
El 7 de junio de 1931 sufrió
una grave embolia cerebral, después de hacer sus oraciones y oír misa, camino
del refectorio para desayunar. Sus últimas palabras fueron: “No ser, no querer
ser; pisotear el yo, enterrarlo si posible fuera”. La humildad, la humildad
siempre. Después de pronunciarlas estuvo nueve meses sin poder hablar, mientras
esperaba con resignación que le llegara el momento de visitar la Casa del
Padre. Le había pedido a Dios que le dejara un año de preparación para la
muerte. En sus Papeles de Conciencia en 1875, a modo de testamento, señalaba
cómo deseaba su camino hacia el Señor: “Es mi voluntad que en mi última
enfermedad no me asista ningún médico…que no me muevan de la tarimita…que me
dejen como esté vestida…que así expire, llamen a los sepultureros… poniéndome
en la caja más vieja y mala que encuentren…y que nadie me acompañe…y cuando se
enteren que la hermana Ángela ha estado mala, que ya esté yo enterrada. Es mi
última voluntad, no obstante, para ser obediente hasta después de mi muerte,
entrego mi cuerpo a la obediencia”. No podrían cumplirse la mayor parte de
estas cláusulas, salvo la de la obediencia final.
Falleció el miércoles 2
de marzo de 1932 a las tres menos veinte de la madrugada. Abrió los ojos, alzó
sus brazos hacia el cielo y suspiró en tres ocasiones, al tiempo que mantenía
una dulce sonrisa en los labios.
Sevilla se despertó esa
mañana con la triste noticia. En toda la ciudad se anunciaba que acababa de
morir una santa. Una gran muchedumbre se agolpó a las puertas del convento
desde primera hora. Al alba las hermanas habían bajado el cuerpo de Madre y lo
habían situado en la capilla, sobre la misma tarima donde falleció. En la
celebración matinal no hubo lectura de meditación. No hacía falta. El cuerpo de
sor Ángela era la mejor reflexión para todas las hermanas. Se abrieron las
puertas para los fieles. Y el pueblo quiso despedirla en procesión sin fin
hasta las diez de la noche. Y así desde el miércoles hasta el sábado de esa
semana. Se calcula que más de 70.000 personas desfilaron ante el cuerpo de sor
Ángela. El alcalde de Sevilla, D. José González Fernández de Labandera,
atendiendo a “las circunstancias excepcionales que concurren, y dada la obra
eminentemente humanitaria y caritativa que desarrolló en vida”, permitió que
fuera enterrada en la cripta de la casa Generalicia de Sevilla. Además el
Ayuntamiento republicano de Sevilla acordó por unanimidad dar el nombre de Sor
Ángela de la Cruz a la antigua calle Alcázares.
El sábado estaba previsto
el entierro. En caso de corrupción del cadáver durante los tres días que
estuvo expuesto públicamente, los responsables médicos tenían instrucciones de
embalsamarlo, pero milagrosamente, no fue necesario. Sor Ángela continuaba como
dormida, con una dulce sonrisa en los labios. Presididas por el cardenal Ilundáin,
con la presencia de una representación del Ayuntamiento republicano y muchas
personalidades de la ciudad, se llevaron a cabo las exequias y se le dio
sepultura en la cripta del convento. Sobre su féretro, unas flores de última
hora: un ramo de los más hermosos claveles que un obrero había podido comprar
con su jornal diario. Ese día se quedaría sin comer, por las flores. Con
lágrimas en los ojos, recordaría en cuántas ocasiones las hermanas de la Cruz
le habían socorrido y le habían dado un plato de comida.
Beatificación y
canonización
El 5 de noviembre de
1982, Su Santidad el Papa Juan Pablo II la beatificó en el transcurso de una
eucaristía, en su visita a Sevilla. La fórmula de la beatificación fue “Nos,
declaramos que la venerable sierva de Dios Ángela de la Cruz Guerrero y González,
fundadora de la congregación de las hermanas de la Compañía de la Cruz, de
ahora en adelante podrá ser llamada beata”. Esa misma tarde el Papa visitó la
Casa Madre y rezó frente a su tumba. El Santo Padre se arrodilló ante la misma
hornacina donde hoy puede contemplarse su cuerpo incorrupto.
El 20 de diciembre de
2002, la Iglesia aprueba el milagro atribuido a sor Ángela consistente en la
curación de un niño que sufría obstrucción arterial de la retina de un ojo, y
que recuperó repentinamente la visión.
Veintiún años después de
la beatificación, el 4 de mayo de 2003, Su Santidad el Papa Juan Pablo II
vuelve a España para canonizarla en Madrid, en la Plaza de Colón, con el nombre
de Santa Ángela de la Cruz, junto a otros cuatro beatos españoles.
El 7 de mayo de 2003, su
cuerpo incorrupto es trasladado desde la Casa Madre hasta la Catedral de
Sevilla, donde presidió los actos en su honor tras la canonización.
En la procesión del
Corpus Christi celebrada el 11 de junio de 2009 en Sevilla, se incluyó por
primera vez un paso con la imagen de Santa Ángela de la Cruz.
SOURCE : https://www.hermanasdelacruz.org/p/biografias.html
Sor
Angela de la Cruz, Convento de la Caridad, Plaza Duquesa da Parcent, Ronda
Den hellige Angela
Guerrero González (1846-1932)
Minnedag: 2.
mars
Den hellige Angela ble født som Maria de los Ángeles
Guerrero González den 30. januar 1846 i Sevilla i Spania. Hun
ble kalt Angelita, «lille engel». Hun var en av fjorten barn av Francisco
Guerrero og Josefina González, hvorav bare seks vokste opp. Hennes foreldre
arbeidet i klosteret til trinitarierpatrene, faren som kokk og moren i
vaskeriet. Hennes mor hadde en spesiell hengivenhet for Vår Frue av Smertene,
for mysteriet med Marias opptakelse i himmelen og, i likhet med alle gode
borgere av Sevilla, for La Virgen de los Reyes.
Angelitas far døde mens
hun fortsatt var svært ung. Hun mottok sin første kommunion da hun var åtte år
og fermingens sakrament da hun var ni. Hun hadde en lykkelig og normal barndom,
men hun fikk ikke mye skolegang. Senere ville intensiteten i hennes åndelige
erfaring sprenge forlegenheten over denne mangelen på skolering, noe som vises
av det faktum at mer enn 4.000 av hennes er bevart i tillegg til andre
skrifter.
Hun måtte lære et yrke
for å hjelpe til med å forsørge familien, og i 1862 plasserte moren den 16-årge
datteren hos en skomaker. I hans verksted sydde en gruppe unge mennesker dyre
sko for sosietetskvinnene i Sevilla og for presteskapet. Antonia Maldonado, som
hadde ansvaret, fortalte senere at «hver fredag pleide Angelita å gi bort sitt
måltid til de fattige, og ved middagen pleide hun å tigge sine kolleger om for
nestekjærlighetens skyld å gi henne et stykke brød som hun kunne legge til sin
egen almisse.» Hennes botsøvelser var allerede velkjent.
Antonia Maldonado
fortalte også at de en dag hørte et slags skrik ovenpå og ble lamslått over å
se Angelita i ekstase med et uforstyrret ansikt mens hennes legeme svevde over
gulvet. Hun ba de unge jentene om å gå tilbake til verkstedet og ikke snakke om
det. En time senere ankom Angelita med et uskyldig «dere lot meg fortsette å
sove!» Antonia Maldonado snakket senere med kannik José Torres Padilla (d.
1878) og ba ham snakke med den unge kvinnen. Etter å ha tenkt over saken,
bestemte Angelita seg for å fortelle ham oppriktig om sine religiøse
erfaringer.
P. Torres kom fra
Kanariøyene og hadde tidligere slått seg ned i regionen Guadalquivir og var
kjent i Sevilla som en hellig mann, åndelig veileder og «helgenformer». Møtet
mellom dem var viktig, ettersom han skulle komme til å følge Angelita på hele
hennes indre reise og rådgi henne ved grunnleggelsen av hennes institutt, som
han ble utnevnt til livsvarig direktør for. Han var en dannet mann og lærd
teolog som hadde vært rådgiver ved Det første Vatikankonsil, og han respekterte
den personlige vei til dem som søkte hans veiledning.
Angelita følte et
voksende ønske om å gå i kloster, og på kannik Torres' anbefaling prøvde hun i
1865 som 19-åring sitt kall hos de reformerte karmelittsøstrene i Santa Cruz.
Men hun ble nektet opptak på grunn av sin dårlige helse. I stedet fulgte hun p.
Torres' råd og begynte å pleie fattige kolerapasienter, siden en koleraepidemi
akkurat da spredte seg raskt blant de fattige. I 1868 prøvde Angelita igjen å
gå i kloster, denne gang hos Barmhjertighetens søstre i Sevilla. Selv om hennes
helse fortsatt var dårlig, ble hun opptatt. Søstrene prøvde å bedre hennes
helsetilstand og sendte henne til Cuenca og Valencia, men til ingen nytte. Hun
forlot ordenen under novisiatet og vendte hjem for å fortsette å arbeide i
skobutikken. Det var på denne tiden hun skrev ned sine indre erfaringer i en
viss utstrekning.
P. Torres mente at Gud
hadde en plan for Angelita, men denne planen var fortsatt et mysterium. Den 1.
november 1871, ved foten av korset, avla hun et privat løfte om å leve etter de
evangeliske råd. En kveld diskuterte noen av hennes venner det gode arbeidet
til en kvinne i Sevilla. Hun ga medisiner og penger til de fattige mens hun ga
råd om resignasjon og tålmodighet, men befolkningen i barrios var
ikke takknemlige. En av de som var til stede, bemerket: «Hvis denne kvinnen
ikke var til nytte for noen, var av ingen betydning, fattig, manglet det
nødvendige i livet og samtidig fornøyd med sin situasjon og ikke mukket, da
ville jeg betrakte en slik person som en helgen.»
Dette ble en inspirasjon
for Angelita: hun ville bli fattig blant de fattige. I 1873 mottok hun det
kallet fra Gud som skulle markere begynnelsen på hennes «nye misjon». Under
bønn så hun et tomt kors som sto rett foran det korset hvor Jesus hang. Hun
forsto straks at Gud ba henne om å henge på det tomme korset, å bli «fattig med
de fattige for å bringe dem til Kristus». Hun fortsatte å arbeide i
skobutikken, men under lydighet til p. Torres viet hun fritiden til å skrive en
detaljert åndelig dagbok som avslørte de idealene og den livsstilen hun var
kalt til å leve.
Den 2. august 1875
grunnla hun kongregasjonen Søstrene av Korset (Hermanas de la Compañía de
la Cruz de Sevilla, Hermanitas de la Cruz). I et nærliggende kloster viet fire
fattigslig kledde kvinner seg til Gud for kjærlighet og tjeneste for de fattige
og pleie av syke. Torres utnevnte Angelita til «eldste søster» med ordensnavnet
Angela av Korset (Angela de la Cruz). Et lite rom med tilgang kjøkken skulle
bli deres kloster. Men det kom mange unge kvinner for å slutte seg til dem, så
de måtte se etter større lokaler. Men Angela bestemte at husværet måtte være
fattig, og som hun hadde foreskrevet selv før de begynte: «et hus hvor det
råder total stillhet, med hvite vegger og alt svært rent, ingen møbler i
korridorene, bare med jevne mellomrom noen små, billige bilder av
korsveistasjonene med et lite krusifiks over». Slik ble det, og slik er det.
Fra da av ekspanderte
kongregasjonen stadig, og i grunnleggerskens levetid ble det grunnlagt hus i
Utrerea i provinsen Sevilla (1877), Ayamonte (1878), Huelva, Jaén, Málaga og
Cádiz. Det fantes ingen nød som søstrene ikke tok seg av: arbeiderklassen med
alle dens problemer som var spesielle for 1800-tallet, arbeidere fra
landdistriktene som var i drift i byen eller i slumstrøk utenfor den, hjemløse
familier, de syke, foreldreløse og analfabetiske barn eller voksne. De
fattigste av de fattige skulle bli deres spesielle arbeidsområde. Deres eneste
inntekter skulle være deres egne henders arbeid samt almisser de måtte få av
andre. I 1878 døde p. Torres, og p. José María Alvarez ble utnevnt til
instituttets andre direktør.
Kongregasjonens medlemmer
kom stort sett fra bondefamilier og arbeidet i landdistrikter. Angela var
preget av en korssentrert spiritualitet. Hun og hennes søstre skulle ta det
tomme korset i besittelse slik at de kunne korsfestes for Herren ved sin
fattigdom, atskillelse og ydmykhet. Slik forent med ham kunne de nå ut med hans
kjærlighet og med hans medlidenhet med de fattige og de trengende. Når de ikke
var hos de fattige, levde de et kontemplativt liv og viet seg til bønn og
stillhet, men de var alltid klare når de ble tilkalt for å tjene de fattige og
døende. I 1904 ble instituttet approbert av Den hellige Stol.
Angela døde den 2. mars
1932 i Sevilla, 86 år gammel. Hun ble saligkåret den 5. november 1982 av pave
Johannes Paul II da han besøkte Sevilla. Den 20. desember 2002 undertegnet pave
Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et
mirakel på hennes forbønn. Det åpnet veien for hennes helligkåring, som fant
sted den 4. mai 2003 under pave Johannes Paul IIs besøk i Spania. Hennes
minnedag er dødsdagen 2. mars.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (III), Holböck (1), Index99, Patron Saints SQPN,
Heiligenlexikon vatican.va - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2003-06-04 22:49
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/agonzale