lundi 2 mars 2020

Sainte ÁNGELA DE LA CRUZ (MARÍA DE LOS ÁNGELES GUERRERO GONZÁLEZ), vierge religieuse et fondatrice de l'Institut de la Compagnie de la Croix



Sainte Angèle de la Croix

Fondatrice de l'Institut de la Compagnie de la Croix (+ 1932)

"Admirée de tous et appelée par la population la 'mère des pauvres', elle méprisa toujours toute gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète."

Elle mourut à Séville à l'âge de 86 ans, le 2 mars 1932.

María de los Ángeles Guerrero González (1846-1932)

Béatifiée à Séville par Jean-Paul II le 5 novembre 1982, canonisée le 4 mai 2003 à Madrid par Jean-Paul II lors de son voyage apostolique en Espagne.

"Le même amour et la même sensibilité envers les pauvres amena Sainte Angela de la Cruz à fonder sa "Compagnie de la Croix", avec une dimension caritative et sociale en faveur des plus démunis, et qui eut un très fort impact sur l'Eglise et sur la société sévillane de son époque. Elle se distinguait par son naturel et sa simplicité, en recherchant la sainteté avec un esprit de mortification, au service de Dieu à travers ses frères."

(source: homélie de Jean-Paul II)

À Séville en Espagne, l'an 1932, sainte Angèle de la Croix (Marie-Ange Guerrero y Gonzalez), vierge, Née pauvre, elle estimait qu'elle n'avait aucun droit, sinon de servir les pauvres et elle fonda des Sœurs de la Compagnie de la Croix.

Martyrologe romain

"Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ"

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10578/Sainte-Angele-de-la-Croix.html

ÁNGELA DE LA CRUZ(1846-1932)

(María de los Ángeles Guerrero González)

Angela de la Cruz Guerrero Gonzales est née à Séville le 30 janvier 1846. Elle dut très jeune abandonner l'école et travailler comme ouvrière dans une usine de chaussures.

En 1871, par un acte privé, elle promis au Seigneur de vivre selon les principes évangéliques. Un jour, alors qu'elle était plongée dans la prière, elle vit une croix vide devant la croix du Christ crucifié et aspira dès lors à s'immoler avec Lui pour le salut des âmes. Cette expérience spirituelle éclaira l'horizon de sa vie et de la vie de l'Institut qu'elle devait fonder. Sur les conseils de son directeur, elle commença à écrire un journal spirituel dans lequel elle exposait en détail le style de vie de ses filles. 

En 1875, elle fonda l'Institut des Soeurs de la Compagnie de la Croix, qui se distinguera en servant Dieu à travers les frères les plus pauvres. "Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ":  telle est la devise qui détermina toute sa vie et constitue le fondement de la spiritualité et de la mission de la Compagnie de la Croix. 

Admirée de tous et appelée par la population la "mère des pauvres", elle méprisa toujours toute gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète. 

Elle mourut à Séville à l'âge de 86 ans, le 2 mars 1952. 

Elle fut béatifiée à Séville par Jean-Paul II le 5 novembre 1982.


VOYAGE APOSTOLIQUE
DE SA SAINTETÉ JEAN-PAUL II
EN ESPAGNE

MESSE AVEC CANONISATION

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

Plaza de Colón, Madrid
III Dimanche de Pâques, 4 mai 2003


1. "Ainsi était-il écrit que le Christ... ressusciterait d'entre les morts... De cela vous êtes témoins" (cf. Lc 24, 46-48), dit Jésus à ses Apôtres dans le passage de l'Évangile qui vient d'être proclamé. Mission difficile et exigeante, confiée à des hommes qui n'osent pas encore se montrer en public par peur d'être reconnus comme des disciples du Nazaréen. Mais malgré tout, la première lecture nous a présenté Pierre qui, une fois qu'il a reçu l'Esprit Saint lors de la Pentecôte, a le courage de proclamer devant le peuple la résurrection de Jésus et d'exhorter au repentir et à la conversion.

Depuis lors l'Eglise, par la force de l'Esprit Saint, continue de proclamer cette annonce extraordinaire à tous les hommes de tous les temps. Et le Successeur de Pierre, pèlerin en terre espagnole, vous le répète:  Espagne, fidèle à un passé de courageuse évangélisation, sois encore aujourd'hui le témoin de Jésus-Christ ressuscité!

2. Je salue avec affection tout le Peuple de Dieu venu des différentes régions du pays et réuni ici pour participer à cette célébration solennelle. Je présente mes salutations respectueuses et déférentes à Leurs Majestés le roi et la reine d'Espagne et à la Famille royale. Je remercie cordialement pour ses nobles paroles le Cardinal Antonio María Rouco Varela, Archevêque de Madrid. Je salue les Cardinaux et les évêques espagnols, les prêtres et les personnes consacrées; je salue également avec affection les membres des Instituts liés aux nouveaux saints.

Je remercie de manière particulière de leur présence ici, le Président du gouvernement et les Présidents des Communautés autonomes, ainsi que les autorités civiles, qui ont offert une collaboration efficace à la réalisation des différentes étapes de cette visite.

3. Les nouveaux saints se présentent aujourd'hui devant nous comme de vrais disciples du Seigneur et des témoins de sa Résurrection.

Saint Pedro Poveda, comprenant l'importance de la fonction sociale de l'éducation, mena à bien une grande tâche humanitaire et éducative parmi les laissés-pour-compte et les personnes en difficulté. Il fut un maître de prière, un pédagogue de la vie chrétienne et des relations entre la foi et la science, convaincu que les chrétiens devaient proposer des valeurs et s'engager concrètement à la construction d'un monde plus juste et plus solidaire. Il conclut son existence en la couronnant par le martyre.

Saint José María Rubio vécut son sacerdoce tout d'abord comme prêtre diocésain puis comme jésuite, avec un don total de soi à l'apostolat de la Parole et des Sacrements, consacrant de nombreuses heures au confessionnal et dirigeant un très grand nombre de cours d'exercices spirituels, durant lesquels il forma de nombreux chrétiens qui devaient par la suite mourir en martyrs pendant la persécution religieuse en Espagne. "Faire ce que Dieu veut et vouloir ce que Dieu fait", était sa devise.

4. Sainte Genoveva Torres fut un instrument de la tendresse de Dieu à l'égard des personnes seules et à la recherche d'amour, de réconfort et de soin du corps et de l'esprit. Le trait caractéristique qui donnait son élan à sa spiritualité était l'adoration réparatrice de l'Eucharistie, le fondement à partir duquel elle accomplit un apostolat plein d'humilité et de simplicité, d'abnégation et de charité.

Le même amour et la même sensibilité envers les pauvres amena Sainte Angela de la Cruz à fonder sa "Compagnie de la Croix", avec une dimension caritative et sociale en faveur des plus démunis, et qui eut un très fort impact sur l'Eglise et sur la société sévillane de son époque. Elle se distinguait par son naturel et sa simplicité, en recherchant la sainteté avec un esprit de mortification, au service de Dieu à travers ses frères.

Sainte Maravillas de Jesús vécut animée par une foi héroïque, formée à travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Une fois surmontées les tristes circonstances de la guerre civile espagnole, elle fut à l'origine de nouvelles fondations dans l'Ordre du Carmel façonnées par l'esprit caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie contemplative et la clôture du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux besoins des personnes qu'elle fréquentait et de promouvoir des oeuvres sociales et caritatives autour d'elle.

5. Les nouveaux saints ont des visages très concrets et leur histoire est bien connue. Quel est leur message? Leurs oeuvres, que nous admirons et pour lesquelles nous rendons grâce à Dieu, ne sont pas le produit de leurs forces ou de la sagesse humaine, mais sont dues à l'action mystérieuse de l'Esprit Saint, qui a suscité en eux une adhésion indéfectible au Christ crucifié et ressuscité et la volonté de l'imiter. Chers fidèles catholiques d'Espagne:  laissez-vous interpeller par ces merveilleux exemples!

En rendant grâce au Seigneur pour les si nombreux dons qu'il a répandus en Espagne, je vous invite à demander avec moi que, sur cette terre, continuent de fleurir de nouveaux saints. D'autres fruits de sainteté naîtront si les communautés ecclésiales conservent leur fidélité à l'Evangile qui, selon une vénérable tradition, fut prêché dès les premiers temps du christianisme et s'est conservé à travers les siècles.

De nouveaux fruits de sainteté naîtront si la famille sait rester unie, en tant qu'authentique sanctuaire de l'amour et de la vie. "Cette foi chrétienne et catholique... constitue l'identité du peuple espagnol". Connaître et approfondir le passé d'un peuple signifie renforcer et enrichir son identité même. N'abandonnez pas vos racines chrétiennes! Il n'y a qu'ainsi que vous serez capables d'apporter au monde et à l'Europe la richesse culturelle de votre histoire.

6. "Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures" (Lc 24, 45). Le Christ ressuscité illumine les Apôtres afin que leur annonce puisse être comprise  et soit transmise dans son intégralité à toutes les générations; afin que l'homme en entendant, croit, en croyant, espère, et en espérant, aime (cf. saint Augustin, De catechizandis rudibus, 4, 8). En prêchant Jésus-Christ ressuscité, l'Eglise souhaite annoncer à tous les hommes un chemin d'espérance et les accompagner à la rencontre du Christ.

Tout en célébrant cette Eucharistie, j'invoque sur chacun de vous le grand don de la fidélité à vos engagements chrétiens. Que Dieu le Père vous l'accorde par l'intercession de la Très Sainte Vierge, vénérée en Espagne sous de nombreux titres, et par celle des nouveaux saints.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030504_canonization-spain.html


ANGÈLE DE LA CROIX

Religieuse, Fondatrice, Sainte

(1846-1932)

Angèle de la Croix, en espagnol Maria de los Angeles Guerrero Gonzalez, naquit à Séville le 30 janvier 1846. Son père était cuisinier dans un couvent des Frères Trinitaires, et sa mère travaillait dans la buanderie de ce même couvent. Ils eurent quatorze enfants dont six seulement arrivèrent à l'âge adulte. Encore très jeune, Angèle priait déjà le Rosaire avec ses parents, très pieux. De plus, souvent elle rencontrait le curé de sa paroisse en train de prier. Sa famille honorait spécialement la Vierge Marie à qui on manifestait beaucoup d'honneur, surtout pendant le mois de mai. Angèle fit sa première communion à l'âge de 8 ans, et elle fut confirmée à 9 ans.

Sur le plan humain, Angèle fut moins favorisée car elle dut rapidement quitter son école pour aller travailler comme ouvrière dans une usine de chaussures afin de soutenir financièrement ses parents. Son patron, Antonia Maldonado, qui lui enseignait à réparer les chaussures, était un saint homme: tous les jours, il priait le Rosaire avec ses employés et leur lisait la vie des saints. C'est lui qui fit connaître à Angèle le Frère José Torres Padilla, lequel devint son directeur spirituel.

Quand Angèle eut 16 ans, elle désira devenir religieuse. Elle rejoignit d'abord les carmélites, qui, après l'avoir refusée en raison de sa mauvaise santé, finirent par l'accepter quand elle eut 19 ans. Mais Angèle tomba encore malade et dut rejoindre sa famille. Quand sa santé fut rétablie elle porta secours aux victimes du choléra et aux plus pauvres qu'elle.

En 1868, à 22 ans, Angèle entra chez les Filles de la Charité de Séville, Mais de nouveau malade, elle dut retourner chez ses parents et à l'atelier de chaussures. En 1871, avec la bénédiction du Frère Padilla, alors qu'elle continuait à travailler, elle établit un plan de vie spirituelle, avec des vœux, qu'elle s'engageait à vivre dans le monde. C'est alors qu'un jour, en 1873, plongée dans la prière, elle vit une croix vide devant la Croix du Christ. Elle comprit qu'elle devait travailler avec Lui pour le salut des âmes, et que Dieu lui demandait de suivre le Christ crucifié et "d'être pauvre avec les pauvres", pour les conduire au Christ. C'était  un appel du Seigneur concernant ce qui serait sa nouvelle mission. Obéissant à son directeur, elle commença à écrire un journal spirituel dans lequel elle rapportait ses réflexions sur ce que devrait être la vie des futures religieuses.

Le 2 août 1875, trois jeunes femmes se joignirent à Angèle pour vivre ensemble, dans une pièce louée à Séville. Et, à partir de ce jour, ces quatre consacrées dans le monde, ayant constitué une communauté, commencèrent à visiter et à assister les pauvres, jour et nuit.  Quand elles n'étaient pas avec les pauvres, les sœurs, ayant pour guide Angèle devenue Mère Angèle de la Croix, vivaient une authentique vie de recluses contemplatives. Dès qu'elles avaient quitté les pauvres, elles priaient en silence, demeurant cependant toujours disponibles au moindre appel.

"Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ", telle était la devise qui constitua le fondement de la spiritualité et de la mission de la Compagnie de la Croix. Les Sœurs de la Compagnie de la Croix, exerçaient une "charité d'urgence" au service des sans-domicile, des analphabètes, des orphelins, des malheureux. Afin de pouvoir leur fournir de l'argent, un toit, des médicaments ou des vêtements, les sœurs devaient travailler et même  demander l'aumône. Vingt trois couvents furent fondés jusqu'en 1932, date de la mort de Mère Angèle de la Croix, "la Mère des Pauvres", le 2 mars 1932, à Séville. Elle avait 86 ans.

Santa Angela de la Cruz fut béatifiée à Séville par le pape Jean-Paul II le 5 novembre 1982. Elle fut canonisée le 4 mai 2003.

Paulette Leblanc

SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/leblanc_angele_de_la_croix.htm


Estatua de Santa Ángela de la Cruz. Morón de la Frontera, provincia de Sevilla, Andalucía, España.


Sainte Angèle de la Croix GUERRERO GONZALEZ

Nom: GUERRERO GONZALEZ

Prénom: Marie des Anges (Maria de los Angeles)

Nom de religion: Angèle de la Croix (Angela de la Cruz)

Pays: Espagne

Naissance: 30.01.1846  à Séville

Mort: 02.03.1932  à Séville

Etat: Religieuse - Fondatrice

Note: Fonde le 4 Août 1875 la Compagnie de la Croix, au service des plus pauvres.

Béatification: 05.11.1982  à Séville  par Jean Paul II

Canonisation: 04.05.2003  à Madrid  par Jean Paul II

Fête: 2 Mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.47  -  2003 n.19 p.4-5

Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.1109  -  2003 n.11 p.542-543

Notice

Maria de los Angeles (Marie des Anges) Guerrero Gonzalèz naît en 1846 à Séville (sud de l’Espagne) dans une famille laborieuse et pieuse.

A 12 ans, Angélita – comme on l’appelle affectueusement – commence à travailler dans un atelier de chaussures.

La patronne, Antonia Maldonado, une sainte femme, dit le chapelet tous les jours avec ses employées et leur lit la vie des saints.

Elle a un directeur spirituel, le Frère Torres, qui devient aussi celui d’Angelita lorsqu’elle a 16 ans.

A 19 ans Angèle fait un essai de vie religieuse chez les Carmélites, puis chez d’autres Religieuses, qu’elle doit interrompre à chaque fois pour raison de santé.

Elle finit par retourner à son atelier de chaussures.

Entre temps, sur le conseil de Frère Torres, elle soigne les malades lors d’une épidémie de choléra qui frappe spécialement les milieux pauvres.

En 1871, Angèle fait des vœux privés.

Un jour qu’elle est plongée dans la prière, elle voit, devant la Croix du Christ crucifié, une croix vide.

Elle comprend qu’elle doit s’immoler sur cette croix, « être pauvre avec le pauvre pour lui apporter Le Christ ».

Cette expérience spirituelle éclaire l’horizon de sa vie et de la vie de l’Institut qu’elle doit fonder.

Sur les conseils de son directeur, elle commence à écrire un journal spirituel dans lequel elle expose en détail le style de vie qu’elle est appelée à vivre avec ses filles.

Le 2 Août 1875, avec trois compagnes qui s’occupent des pauvres avec elle, Angela fonde les Sœurs de la Compagnie de la Croix.

Jour et nuit, les Sœurs sont au service des gens qui, sans elles, ne seraient pas secourus. Mère Angéla « se distingue par son naturel et sa simplicité ; elle cherche la sainteté avec un esprit de mortification. » (Jean-Paul II)

Admirée de tous, et appelée par la population “la mère des pauvres”, elle n’a de goût que pour l’humilité.

Elle meurt à Séville en 1932.

Sainte Angela de la Croix a eu « un très fort impact sur l’Église et la société sévillane de son époque. » (Jean Paul II)

De son vivant, 23 Couvents ont été fondés.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mars/sainte-angele-de-la-croix-religieuse-fondatrice-fete-le-02-mars.html


Monumento a santa Ángela de Cruz, en Málaga, España. La estatua en bronce fue dedicada por la ciudad de Málaga e inaugurada el 30 de enero de 2007, obra del escultor Francisco Martín Molina.


Monumento a santa Ángela de Cruz, en Málaga, España. La estatua en bronce fue dedicada por la ciudad de Málaga e inaugurada el 30 de enero de 2007, obra del escultor Francisco Martín Molina.


Monumento a santa Ángela de Cruz, en Málaga, España. La estatua en bronce fue dedicada por la ciudad de Málaga e inaugurada el 30 de enero de 2007, obra del escultor Francisco Martín Molina.


Sainte Ángela de la Cruz

(María de los Ángeles Guerrero González)

Ángela de la Cruz Guerrero Gonzáles est née à Séville le 30 Janvier 1846. Elle dut très jeune abandonner l'école et travailler comme ouvrière dans une usine de chaussures.

En 1871, par un acte privé, elle promit au Seigneur de vivre selon les principes évangéliques.

Un jour, alors qu'elle était plongée dans la Prière, elle vit une croix vide devant la Croix du Christ crucifié et aspira dès lors à s'immoler avec Lui pour le Salut des âmes.

Cette expérience spirituelle éclaira l'horizon de sa vie et de la vie de l'Institut qu'elle devait fonder.

Sur les conseils de son directeur, elle commença à écrire un journal spirituel dans lequel elle exposait en détail le style de vie de ses filles.

En 1875, elle fonda l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix, qui se distinguera en servant Dieu à travers les frères les plus pauvres.

« Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ » : telle est la devise qui détermina toute sa vie et constitue le fondement de la spiritualité et de la mission de la Compagnie de la Croix.

Admirée de tous et appelée par la population la « mère des pauvres », elle méprisa toujours toute gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète.

Elle mourut à Séville à l'âge de 86 ans, le 2 Mars 1932.

Ángela de la Cruz a été Béatifiée à Séville, le 5 Novembre 1982, et Canonisée, le 4 Mai 2003, à Madrid par le même Pape : le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mars/sainte-angele-de-la-croix-religieuse-fondatrice-fete-le-02-mars.html

St. Angela of the Cross


APOSTOLIC JOURNEY
OF HIS HOLINESS JOHN PAUL II
TO SPAIN

HOMILY OF JOHN PAUL II

Plaza de Colón, Madrid
Third Sunday of Easter, 4 May 2003

1. "You are witnesses of these things" (cf. Lk 24: 46-48), Jesus said to his Apostles in the Gospel account just proclaimed. This was a difficult and demanding mission, entrusted to men who did not dare to show themselves in public for fear of being recognized as disciples of the Nazarene. Nevertheless, the first reading presented to us Peter who, once he received the Holy Spirit at Pentecost, has the courage to proclaim the Resurrection of Jesus to the people and urge them to repent and convert.

Since then the Church, with the power of the Holy Spirit, continues to announce this extraordinary news to all people of all times. And the Successor of Peter, a pilgrim on Spanish soil, repeats to you: Spain, following a past of courageous evangelization, continue today to be witnesses of the risen Christ!

2. I greet with affection all the people of God who have come from the different regions of the Country and have gathered here to participate in this solemn celebration. I offer a respectful greeting to Their Majesties the King and Queen of Spain and to the Royal Family. I cordially thank Cardinal Antonio María Rouco Varela, Archbishop of Madrid, for his kind words. I greet the Spanish Cardinals and Bishops, priests and consecrated persons; I also greet with affection the members of the Institutes associated with the new Saints.

I am particularly grateful for the presence here of the President of the Government and the Presidents of the Autonomous Communities and of the civil authorities who have offered their precious collaboration so that the various events of this Visit could be accomplished.

3. The new Saints are presented to us today as true disciples of the Lord and witnesses of his Resurrection.

St Peter Poveda, grasping the importance of the role of education in society, undertook an important humanitarian and educational task among the marginalized and the needy. He was a master of prayer, a teacher of the Christian life and of the relationship between faith and knowledge, convinced that Christians must bring essential values and commitment to building a world that is more just and mutually supportive. His life ended with the crown of martyrdom.

St José María Rubio lived his priesthood first as a diocesan priest and then as a Jesuit, giving himself totally to the apostolate of the Word and of the Sacraments, dedicating long hours to the confessional and directing numerous spiritual retreats in which he formed many Christians who would later die as martyrs in the religious persecution in Spain. "Do what God wants and want what God does!" was his motto.

4. St Genoveva Torres was an instrument of God's tender love for lonely people in need of love, comfort and physical and spiritual care. The characteristic note that fuelled her spirituality was adoration of the Eucharist for the expiation of sins, which formed the basis of an apostolate full of humility and simplicity, of self-denial and charity.

Love and sensitivity to the poor likewise prompted St Angela of the Cross to found her "Company of the Cross" for the most deprived with a charitable and social dimension that made an enormous impact on the Church and society of Seville in her day. Her distinctive traits were naturalness and simplicity, seeking holiness with a spirit of mortification and at the service of God in her brothers and sisters.

St Maravillas of Jesus was motivated by a heroic faith that shaped her response to an austere vocation, in which she made God the centre of her life. Having overcome the painful circumstances of the Spanish Civil War, she established new foundations for the Order of Carmel, imbued with the characteristic spirit of the Teresian reform. Her life of contemplation and monastic enclosure did not prevent her from responding to the needs of the persons she dealt with and promoting social and charitable works around her.

5. The new Saints have very concrete faces and their history is well known. What is their message? Their works, which we admire and for which we thank God, are not due to their own efforts nor to human wisdom but to the mysterious action of the Holy Spirit who inspired in them an unshakeable adherence to the risen and crucified Christ and the decision to imitate him. Dear Catholic faithful of Spain:  let yourselves be influenced by these marvellous examples!

In giving thanks to the Lord for the many gifts he has poured out upon Spain, I invite you to pray with me that new saints continue to flourish in this land. Other fruits of holiness will be produced if the ecclesial communities remain faithful to the Gospel which, in accordance with a venerable tradition, has been preached since the earliest times of Christianity and has been preserved down the ages.

New fruits of holiness will be produced if the family remains united as a true shrine of love and life. "Christian and Catholic faith constitute the identity of the Spanish people", I said on the occasion of my pilgrimage to Santiago de Compostela (Address at Santiago, 9 November 1982).

To know and to deepen a people's past means to strengthen and enrich their very identity. Do not abandon your Christian roots!Only in this way will you be able to bring the cultural riches of your history to the world and to Europe.

6. "Then he opened their minds to understand the Scriptures" (Lk 24: 45). The risen Christ enlightens the Apostles so that their proclamation can be understood and transmitted intact to all the generations, so that man, in hearing may  believe,  in  believing,  hope,  and in hoping, love (cf. St Augustine, De Catechizandis Rudibus, 4, 8). In proclaiming the risen Jesus Christ, the Church desires to announce a way of hope to all men and women, and to accompany them to the encounter with Christ.

In celebrating this Mass, I invoke upon you all the great gift of fidelity to your Christian commitments. May God the Father grant it to you through the intercession of the Most Holy Virgin, who is venerated in Spain under many titles, and of the Saints.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030504_canonization-spain.html


Saint Angela of the Cross Guerrero

Also known as

Angela de la Cruz

Angela Guerrero Gonzalez

Angela of the Cross Guerrero y González

Angelita (family nickname)

Maria of the Angels

María de los Ángeles

Mother Angela of the Cross

Mother of the Poor

Memorial

2 March

Profile

One of fourteen children born to a poor but pious family; only five of her siblings survived to adulthood. Her father worked as a cook and her mother a laundress in a Trinitarian Fathers convent, and Angela had to quit school at age twelve to work in a shoe factory to help support her family. She made her First Communion at age eight, Confirmation at nine; she prayed the rosary daily, and had a great devotion as a youth to Christ Crucified. Her piety was so obvious that her employer, Antonia Maldonado, brought her to the attention of Father José Torres Padilla. He became her spiritual director when she was 16, and helped discern if Angela had a call to religious life.

She first tried to join the Carmelites, was refused, and when she was finally accepted at age 19, became so sick that she was forced to return to her family. When she recovered, she began caring for cholera victims, and those even poorer than herself. In 1868 she entered the convent of the Daughters of Charity of SevilleSpain, but again her health failed, and she was forced to return to her parents and the shoeshop. In 1871, with Father Padilla’s blessing, she started a plan whereby she lived at home under a particular Rule, yearly renewing her vows.

While in prayer in 1873 Angela received a vision that she understood was calling her to a mission to the poor, and she began keeping a spiritual diary to record what she understood of the life to which God was calling her. Others were attracted to her life, and on 2 August 1875 the Congregation of the Cross was born. The Congregation works with the sick, the poororphans, the homeless, finding them food, medicine, housing, and other needs, living solely on alms, and keeping only enough for themselves to continue their work. Though they started with only Mother Angela and three sisters, they had grown to 23 convents during her life, and continue their good works today.

Born

30 January 1846 at SevilleSpain as Maria of the Angels Guerrero Gonzalez

Died

2 March 1932 in SevilleSpain of natural causes

Venerated

12 February 1976 by Pope Paul VI (decree of heroic virtues)

Beatified

5 November 1982 by Pope John Paul II at SevilleSpain

Canonized

4 May 2003 by Pope John Paul II at Plaza de Colón, MadridSpain

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Readings

The nothing keeps silent, the nothing does not want to be, the nothing suffers all. The nothing does not impose itself, the nothing does not command with authority, and finally, the nothing in the creature is practical humility. – Saint Angela

Love and sensitivity to the poor…prompted Saint Angela of the Cross to found her “Company of the Cross” for the most deprived with a charitable and social dimension that made an enormous impact on the Church and society of Seville in her day. Her distinctive traits were naturalness and simplicity, seeking holiness with a spirit of mortification and at the service of God in her brothers and sisters. – Pope John Paul II in his homily at the canonization of Saint Angela

MLA Citation

“Saint Angela of the Cross Guerrero“. CatholicSaints.Info. 29 June 2023. Web. 2 March 2024. <https://catholicsaints.info/saint-angela-of-the-cross-guerrero/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-angela-of-the-cross-guerrero/


Santa Ángela de la Cruz. Palos de de la Frontera, provincia de Huelva, Andalucía, España.


ÁNGELA OF THE CROSS, (1846-1932)

(María de los Ángeles Guerrero González)

Angela of the Cross, Foundress of the Institute of the Sisters of the Company of the Cross 

Born on 30 January 1846 in Seville, Spain, and given the baptismal name "Maria of the Angels" Guerrero Gonzalez, the future saint was affectionately known as "Angelita". Her father worked as a cook in the convent of the Trinitarian Fathers, where her mother also worked in the laundry. They had 14 children, with only six reaching adulthood.

Angelita was greatly influenced by the teaching and example of her pious parents, and was taught from an early age how to pray the Rosary. She could often be found in the parish church praying before the image of "Our Lady of Good Health", while her mother prepared a nearby altar. In their own home, a simple altar was erected in honour of the Virgin Mary during the month of May, where the family would recite the Rosary and give special honour to Our Lady.

Angelita made her First Communion when she was eight, and her Confirmation when she was nine. She had little formal education, beginning work as a young girl in a shoeshop. Her boss and teacher of shoe repair, Antonia Maldonado, was a holy woman; every day the employees prayed the Rosary together and read the lives of the saints. Canon José Torres Padilla of Seville was Antonia's spiritual director and had a reputation of "forming saints". Angelita was 16 years old when she met Fr Torres and was put under his direction.

Angelita's desire to enter religious life was growing, and when she was 19, she asked to enter the Discalced Carmelites in Santa Cruz but was refused admission because of her poor health. Instead, following the advice of Fr Torres, she began caring for destitute cholera patients, because a cholera epidemic was quickly spreading among the poor.

In 1868 Angelita tried once again to enter the convent, this time the Daughters of Charity of Seville. Although her health was still frail, she was admitted. The sisters tried to improve her health and sent her to Cuenca and Valencia, but to no avail. She left the Daughters of Charity during the novitiate and returned home to continue working in the shoeshop.

Fr Torres believed that God had a plan for Angelita, but this plan was still a mystery. On 1 November 1871, at the foot of the Cross, she made a private vow to live the evangelical counsels, and in 1873 she received the call from God that would mark the beginning of her "new mission". During prayer, Angelita saw an empty cross standing directly in front of the one upon which Jesus was hanging. She understood immediately that God was asking her to hang from the empty cross, to be "poor with the poor in order to bring them to Christ".

Angelita continued to work in the shoeshop, but under obedience to Fr Torres she dedicated her free time to writing a detailed spiritual diary that revealed the style and ideal of life she was being called to live. On 2 August 1875 three other women joined Angelita, beginning community life together in a room they rented in Seville. From that day on, they began their visits and gave assistance to the poor, day and night.

These Sisters of the Company of the Cross, under the guidance of Angelita, named "Mother Angela of the Cross", lived an authentically recluse contemplative life when they were not among the poor. Once they returned to their home, they dedicated themselves to prayer and silence, but were always ready when needed to go out and serve the poor and dying. Mother Angela saw the sisters as "angels", called to help and love the poor and sick in their homes who otherwise would have been abandoned.

In 1877 a second community was founded in Utrera, in the province of Seville, and a year later one in Ayamonte. Fr Torres died that same year, and Fr José María Alvarez was appointed as the second director of the Institute.

While Mother Angela was alive, another 23 convents were established, with the sisters edifying everyone they served by their example of charity, poverty and humility. In fact, Mother Angela herself was known by all as "Mother of the Poor".

Mother Angela of the Cross died on 2 March 1932 in Seville. She was beatified by Pope John Paul II on 5 November 1982.

With her characteristic humility, she once wrote these words:  "The nothing keeps silent, the nothing does not want to be, the nothing suffers all.... The nothing does not impose itself, the nothing does not command with authority, and finally, the nothing in the creature is practical humility".

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_guerrero-gonzalez_en.html


St. Angela of the Cross: Mother of the Poor

Today, March 2, the Church honors St. Angela of the Cross, foundress of the Institute of the Sisters of the Company of the Cross.

Born in 1846 in Seville, Spain, and given the baptismal name "Maria of the Angels" Guerrero Gonzalez, Angela was affectionately known as "Angelita". Her father worked as a cook and her mother a laundress in a Trinitarian Fathers convent. They had 14 children, with only six reaching adulthood.

Angelita was greatly influenced by the teaching and example of her pious parents, and was taught from an early age how to pray the Rosary. She could often be found in the parish church praying before the image of "Our Lady of Good Health", while her mother prepared a nearby altar. In their own home, a simple altar was erected in honor of the Blessed Virgin Mary during the month of May, where the family would recite the Rosary and give special honor to Our Lady.

Angelita made her First Communion when she was eight, and her Confirmation when she was nine. She had little formal education, beginning work as a young girl in a shoe shop. Her boss and teacher of shoe repair, Antonia Maldonado, was a holy woman; every day the employees prayed the Rosary together and read the lives of the saints. Angelita was 16 years old when she met Fr. José Torres Padilla of Seville who became her spiritual director.

At nineteen, Angelita asked to enter the Discalced Carmelites in Santa Cruz but was refused admission due to her poor health. Instead, following the advice of Fr Torres, she began caring for destitute cholera patients, because a cholera epidemic was quickly spreading among the poor.

At twenty-two, Angelita tried once again to enter the convent, this time the Daughters of Charity of Seville. Although her health was still frail, she was admitted. The sisters tried to improve her health and sent her to Cuenca and Valencia, but to no avail. She left the Daughters of Charity during the novitiate and returned home.

Angelita continued to work in the shoeshop, but under obedience to Fr Torres she dedicated her free time to writing a detailed spiritual diary that revealed the style and ideal of life she was being called to live. On August 2, 1875 three other women joined Angelita, beginning community life together in a room they rented in Seville. From that day on, they began their visits and gave assistance to the poor, day and night.

These Sisters of the Company of the Cross, under the guidance of Angelita, named "Mother Angela of the Cross", lived a contemplative life when they were not among the poor. Once they returned to their home, they dedicated themselves to prayer and silence, but were always ready when needed to go out and serve the poor and dying.

In 1877, a second community was founded in Utrera, in the province of Seville, and a year later one in Ayamonte. While Mother Angela was alive, another 23 convents were established, with the sisters edifying everyone they served by their example of charity, poverty and humility. In fact, Mother Angela herself was known by all as "Mother of the Poor".

Mother Angela of the Cross died  on March 2, 1932 in Seville. She was canonized in 2003 by Pope John Paul II.

Saint Quote

"The nothing keeps silent, the nothing does not want to be, the nothing suffers all.... The nothing does not impose itself, the nothing does not command with authority, and finally, the nothing in the creature is practical humility." -- St. Angela of the Cross

SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/03/st-angela-of-cross-mother-of-poor.html

Estandarte de Santa Ángela de la Cruz. Museo de la Hermandad de la Macarena. Sevilla, Andalucía, España.


St. Angela of the Cross

Feast day: March 02

St. Angela of the Cross is the Foundress of the Institute of the Sisters of the Company of the Cross.

Born on January 30, 1846 in Seville, Spain, and given the baptismal name "Maria of the Angels" Guerrero Gonzalez, the future Saint was affectionately known as "Angelita". Her father worked as a cook in the convent of the Trinitarian Fathers, where her mother also worked doing the laundry. They had 14 children, with only six reaching adulthood.

Angelita was greatly influenced by the teaching and example of her pious parents, and was taught from an early age how to pray the Rosary. She could often be found in the parish church praying before the image of "Our Lady of Good Health", while her mother prepared a nearby altar. In their own home, a simple altar was erected in honour of the Virgin Mary during the month of May, where the family would recite the Rosary and give special honour to Our Lady.

Angelita made her First Communion when she was eight, and her Confirmation when she was nine. She had little formal education, and began work as a young girl in a shoeshop. Her employer and teacher of shoe repair, Antonia Maldonado, was a holy woman; every day the employees prayed the Rosary together and read the lives of the Saints. Canon José Torres Padilla of Seville was Antonia's spiritual director, and had a reputation of "forming saints". Angelita was 16 years old when she met Fr. Torres and was put under his direction.

Angelita's desire to enter religious life was growing, and when she was 19, she asked to enter the Discalced Carmelites in Santa Cruz but was refused admission because of her poor health. Instead, following the advice of Fr Torres, she began caring for destitute cholera patients, because a cholera epidemic was quickly spreading among the poor.

In 1868 Angelita tried once again to enter the convent, this time the Daughters of Charity of Seville. Although her health was still frail, she was admitted. The sisters tried to improve her health and sent her to Cuenca and Valencia, but to no avail. She left the Daughters of Charity during the novitiate and returned home to continue working in the shoeshop.

Fr Torres believed that God had a plan for Angelita, but this plan was still a mystery. On 1 November 1871, at the foot of the Cross, she made a private vow to live the evangelical counsels, and in 1873 she received the call from God that would mark the beginning of her "new mission". During prayer, Angelita saw an empty cross standing directly in front of the one upon which Jesus was hanging. She understood immediately that God was asking her to hang from the empty cross, to be "poor with the poor in order to bring them to Christ".

Angelita continued to work in the shoeshop, but under obedience to Fr Torres she dedicated her free time to writing a detailed spiritual diary that revealed the style and ideal of life she was being called to live. On 2 August 1875 three other women joined Angelita, beginning community life together in a room they rented in Seville. From that day on, they began their visits and gave assistance to the poor, day and night.

These Sisters of the Company of the Cross, under the guidance of Angelita, named "Mother Angela of the Cross", lived an authentically recluse contemplative life when they were not among the poor. Once they returned to their home, they dedicated themselves to prayer and silence, but were always ready when needed to go out and serve the poor and dying. Mother Angela saw the sisters as "angels", called to help and love the poor and sick in their homes who otherwise would have been abandoned.

In 1877 a second community was founded in Utrera, in the province of Seville, and a year later one in Ayamonte. Fr Torres died that same year, and Fr José María Alvarez was appointed as the second director of the Institute.

While Mother Angela was alive, another 23 convents were established, with the sisters edifying everyone they served by their example of charity, poverty and humility. In fact, Mother Angela herself was known by all as "Mother of the Poor".

Mother Angela of the Cross died on 2 March 1932 in Seville. She was beatified by Pope John Paul II on 5 November 1982.

With her characteristic humility, she once wrote these words:  "The nothing keeps silent, the nothing does not want to be, the nothing suffers all.... The nothing does not impose itself, the nothing does not command with authority, and finally, the nothing in the creature is practical humility".

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-angela-of-the-cross-165


Santa Ángela de la Cruz. Azulejo en el Convento de las Hermanas de la Cruz. Coria del Río, provincia de Sevilla, Andalucía, España.


Saint Angela of the Cross

Century: 19th & 20th Century

Patronage: -

Feast Day: March 2nd

Maria de los Angeles Guerrero Gonzalez was born January 30, 1846.  She was born in Seville, Spain, and was one of 13 children, although only six of them lived to adulthood.  Her father was Francisco Guerrero, a native of Grazalema, who immigrated to Seville.  He mother was from Seville.  Both of her parents worked in a convent of the Friars of the Trinity in Seville, her father was a cook, and her mother as a cleaner and seamstress.  Her schooling was limited as was most girls of that social class in her time. 

Her name means “Maria of the Angels” and she was baptized at three days old in the Church of Santa Lucia, in Seville.  She received her first communion when she was eight, and was confirmed in the faith at nine.  At the age of twelve she went to work in a shoe repair shop to help the family income, and remained there almost continually until she was 29.  

Antonia Maldonado was a devout lady who was Angela’s supervisor at the shoe repair shop.  She always encouraged her employees to pray together, recite the Rosary, and read about the lives of the saints.  Fr. Jose’ Torres Padilla, a priest born in the Canary Islands, but established in Seville with a reputation for holiness, was Antonia’s spiritual guide.  Angela was introduced to him at the age of sixteen, and he had a major influence on her.  He became her spiritual director and confessor.  

At the age of nineteen, she applied to enter the Convent of the Barefoot Carmelites in Santa Cruz.  She was denied because of her health.  She was advised by Fr. Padilla to start working among the ill, particularly those suffering from Cholera, a disease that was prevalent at her time.  Three years later in 1868 Angela applied again to Convent life, this time to the Daughters of Charity of Seville.  She was still not well enough, but this time she was accepted.  The Sisters attempted to nurse her to full health, but Angela had to finally leave the Convent during the Novitiate and return to work in the shoe repair shop.  During this time, she kept a detailed spiritual diary, which revealed the style and life ideals that she felt called to live.  

On August 2, 1875 at the age of 29, three other women joined her.  Josefa de la Pena who was wealthy, Juana Maria Castro and Juana Magadan, both from poor families like Angela’s.  With money from Josefa, they rented a small room with access to a kitchen in Seville.  They organized a 24-hour support service for the local poor and ill.  In 1877 a second community was founded in Utrera, in the province of Seville.  Still another one in Ayamonte, a year later.  Fr. Torres died in the same year and Fr. Jose Maria Alvarez took his place as Director of the Institute.  

During her life, Angela became known locally as Mother Angela.  Mother Angela of the Cross, died in Seville on March 2, 1932 from natural causes at the age of 86.  She was buried in the Sisters of the Cross Convent.  Seventy-one years later, on May 4, 2003, her body was transferred to the Seville Cathedral as part of the celebration of her sainthood.  Her body remained on display for a week in a glass coffin, until it was returned to the Convent.  She was venerated on February 12, 1976 by Pope Paul VI, Beatified on November 5, 1982 by Pope John Paul II in Seville, and Canonized on May 4, 2003 by Pope John Paul II in the Plaza de Colon, Madrid.  

While in prayer in 1873, Angela received a vision that she understood was calling her to a mission of the poor, and she began keeping a spiritual diary to record what she understood of the life to which God was calling her.  Many were attracted to her life, and on August 2, 1875, the Congregation of the Cross, was born.  The Congregation works with the sick, the poor, orphans, and the homeless, providing them with food, medicine, housing, and other needs.  They live solely on the Alms given, and keep only enough for themselves to continue their work.  Starting with just Mother Angela and three Sisters, they had grown to 23 Convents during her life, and the good works continue today.  

Practical Take Away

Sister Angela of the Cross was born in Seville, Spain on January 30, 1846.  She was one of thirteen children, and was one of six that lived to adulthood.  She grew up working in a shoe repair store, where she prayed with the other workers, and met her spiritual director.  She was very spiritual, and attempted to enter several Convents, to be turned away due to her health.  She had a vision where she was to start a mission to help the poor.  She and three of her friends started a house for the sick, poor, and hungry.  Together they founded the Congregation of the Cross, and in her lifetime founded 23 Convents across Spain.  Her good works continue today, through her Sisters and intercession.  

SOURCE : http://www.newmanconnection.com/faith/saint/saint-angela-of-the-cross

Sant'Angela de la Cruz


Santa Angela de la Cruz (María de los Ángeles Guerrero González) Fondatrice

2 marzo

Siviglia, 30 gennaio 1846 - Siviglia, 2 marzo 1932

"Farsi povero con il povero per portarlo a Cristo" era il motto di santa Angela de la Cruz e della congregazione da lei fondata, le Sorelle della Compagnia della Croce. Nata a Siviglia nel 1846 come Maria de los Angeles Guerrero Gonzales, a 12 anni iniziò a lavorare in un calzaturificio per aiutare la famiglia. Passava molto tempo in preghiera e un giorno, durante le orazioni, vide Cristo in croce e un'altra croce vuota. Capì che era la sua. Cercò allora di seguire la vocazione entrando nella Carmelitane. Ma abbandonò presto per ragioni di salute. Tornata a casa, iniziò un diario, nel quale cominciò ad abbozzare la fisionomia della nuova congregazione dedita alla carità, soprattutto verso gli infermi. Essa nacque nel 1875 e venne approvata dalla Santa Sede nel 1904. La "madre dei poveri", così Madre Angela era nota a Siviglia, si spense a 86 anni, il 2 marzo 1932. Giovanni Paolo II l'ha beatificata a Siviglia nel 1982 e canonizzata a Madrid nel 2003.

Martirologio Romano: A Siviglia in Spagna, sant’Angela della Croce Guerrero González, che, fondatrice dell’Istituto delle Suore della Croce, non tenne per sé alcun privilegio che non riservasse anche ai poveri, che ella era solita chiamare suoi padroni e servire in tutto. 

Maria de los Angeles Guerrero y González, nacque a Siviglia il 30 gennaio 1846 da Francesco Guerrero e Giuseppina González, genitori di modeste condizioni sociali ma pieni di virtù cristiane. 

Crebbe per questo in un ambiente molto religioso, aiutando i suoi genitori nei lavori manuali, specie nel cucito; di carattere molto docile e discreta, suscitava profonda ammirazione in quanti la conoscevano. 

Ancora piccola dovette lasciare la scuola per lavorare in un laboratorio di calzature; nonostante ciò amava appartarsi per dedicarsi alla preghiera ed alle mortificazioni; nel 1871 a 25 anni, con un atto privato promise al Signore di vivere secondo i consigli evangelici. 

Nella sua lunga esperienza di preghiera, vide una croce vuota davanti a quella di Cristo crocifisso e ciò le ispirò di immolarsi insieme a Gesù per la salvezza delle anime. Spinta da una forte vocazione, desiderò di entrare fra le Carmelitane, ma il suo direttore spirituale la indirizzò verso le Suore di Carità, ma per le precarie condizioni di salute fu costretta ad abbandonare, dopo poco tempo l’Istituto. 

Ritornata in famiglia si dedicò tutta alle opere di carità verso i poveri. Seguendo con ubbidienza i consigli del direttore spirituale, prese a scrivere un diario spirituale nel quale esponeva dettagliatamente la regola di vita di una Comunità di religiose, che con la sua spiccata vocazione e con l’esperienza spirituale che viveva, sentiva di poter costituire. 

Così nel 1875 a Siviglia, diede inizio alla Congregazione delle “Sorelle della Compagnia della Croce” per la cura degli infermi, nell’esercizio della più ardente carità. Il motto suo e dell’Istituzione fu “Farsi povero con il povero per portarlo a Cristo” che costituisce il fondamento della spiritualità e della missione della “Compagnia della Croce”. 

La Santa Sede approvò l’Istituto nel 1904 che ebbe una rapida diffusione, imprimendo un impatto enorme sulla Chiesa e sulla società Sivigliana di quel tempo. Umile ed energica, Angela de la Cruz, questo il nome che prese quando diventò una religiosa, seppe infondere nell’animo delle sue figlie un crescente spirito di dedizione e di carità verso i bisognosi; per questo ammirata da tutti, venne chiamata dal popolo “madre dei poveri”. 

Naturale e semplice, rifuggì da ogni gloria umana, ricercò la santità con uno spirito di mortificazione al servizio di Dio e dei fratelli e con questi sentimenti, lasciò questa terra il 2 marzo 1932 nella sua città di Siviglia, all’età di 86 anni. 

La causa per la sua beatificazione fu introdotta presso la Congregazione dei Riti il 10 febbraio 1960. Papa Giovanni Paolo II, durante il suo primo pellegrinaggio in Spagna, la beatificò il 5 novembre 1982 nella sua Siviglia e lo stesso pontefice a distanza di 20 anni l’ha elevata agli onori degli altari della Chiesa universale, canonizzandola a Madrid il 4 maggio 2003, durante il suo quinto viaggio in terra spagnola. 

Ricorrenza liturgica al 2 marzo. L'arcidiocesi di Siviglia la ricorda il 5 novembre, anniversario della beatificazione.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91488

Paso de Santa Ángela


SANTA MESSA CON CANONIZZAZIONI

OMELIA DEL SANTO PADRE

Plaza de Colón, Madrid
III Domenica di Pasqua, 4 maggio 2003

1. "Siate testimoni della mia risurrezione" (cfr Lc 24, 46-48), Gesù dice ai suoi Apostoli nel racconto del Vangelo appena proclamato. Missione difficile e impegnativa, affidata a uomini che ancora non osano mostrarsi in pubblico per paura di essere riconosciuti come discepoli del Nazareno. Ciononostante, la prima lettura ci ha presentato Pietro che, una volta ricevuto lo Spirito Santo a Pentecoste, ha il coraggio di proclamare dinanzi al popolo la risurrezione di Gesù e di esortare al pentimento e alla conversione.

Da allora la Chiesa, con la forza dello Spirito Santo, continua a proclamare questo annuncio straordinario a tutti gli uomini di tutti i tempi. E il Successore di Pietro, pellegrino in terra spagnola, vi ripete: Spagna, seguendo un passato di coraggiosa evangelizzazione, sii ancora oggi testimone di Gesù Cristo risorto!

2. Saluto con affetto tutto il popolo di Dio venuto dalle diverse regioni del Paese e qui riunito per partecipare a questa solenne celebrazione. Porgo un rispettoso e deferente saluto alle Loro Maestà i Reali di Spagna e alla Famiglia Reale. Ringrazio cordialmente per le gentili parole il Cardinale Antonio María Rouco Varela, Arcivescovo di Madrid. Saluto i Cardinali e i Vescovi spagnoli, i sacerdoti e le persone consacrate; saluto anche con affetto i membri degli Istituti legati ai nuovi Santi.

Ringrazio in modo particolare per la loro presenza qui il Presidente del Governo e i Presidenti delle Comunità Autonome, come pure le Autorità civili, che hanno offerto la loro valida collaborazione per la realizzazione dei vari momenti di questa visita.

3. I nuovi Santi si presentano oggi dinanzi a noi come veri discepoli del Signore e testimoni della sua Risurrezione.

San Pedro Poveda, cogliendo l'importanza della funzione sociale dell'educazione, realizzò un importante compito umanitario ed educativo fra gli emarginati e i bisognosi. Fu maestro di preghiera, pedagogo della vita cristiana e dei rapporti fra la fede e la scienza, convinto che i cristiani dovessero apportare valori e impegni sostanziali per la costruzione di un mondo più giusto e solidale. Concluse la sua esistenza con la corona del martirio.

San José María Rubio visse il suo sacerdozio prima come diocesano e poi come gesuita, con un dono totale di sé all'apostolato della Parola e dei Sacramenti, dedicando molte ore al confessionale e guidando numerosi corsi di esercizi spirituali, nei quali formò molti cristiani che poi sarebbero morti martiri durante la persecuzione religiosa in Spagna. "Fare quello che Dio vuole e volere quello che Dio fa", era il suo motto.

4. Santa Genoveva Torres fu strumento della tenerezza di Dio verso le persone sole e bisognose di amore, di consolazione e di cure nel corpo e nello spirito. La nota caratteristica che dava impulso alla sua spiritualità era l'adorazione riparatrice dell'Eucaristia, fondamento a partire dal quale svolse un apostolato pieno di umiltà e semplicità, di abnegazione e di carità.

Uguale amore e sensibilità verso i poveri portò Santa Ángela de la Cruz a fondare la sua "Compagnia della Croce", con una dimensione caritativa e sociale a favore dei più bisognosi e con un impatto enorme sulla Chiesa e sulla società sivigliana della sua epoca. I suoi tratti distintivi erano la naturalità e la semplicità, ricercando la santità con uno spirito di mortificazione, al servizio di Dio nei fratelli.

Santa Maravillas de Jesús visse animata da una fede eroica, plasmata nella risposta a una vocazione austera, ponendo Dio al centro della sua esistenza. Superate le tristi circostanze della Guerra Civile spagnola, realizzò nuove fondazioni dell'Ordine del Carmelo informate allo spirito caratteristico della riforma teresiana. La sua vita contemplativa e la clausura del monastero non le impedirono di rispondere ai bisogni delle persone che frequentava e di promuovere opere sociali e caritative attorno a sé.

5. I nuovi Santi hanno volti molto concreti e la loro storia è ben nota. Qual è il loro messaggio? Le loro opere, che ammiriamo e per le quali rendiamo grazie a Dio, non si devono alle loro forze o alla sapienza umana, ma all'azione misteriosa dello Spirito Santo, che ha suscitato in essi un'adesione incrollabile a Cristo crocifisso e risorto e il proposito di imitarlo. Cari fedeli cattolici di Spagna: lasciatevi interpellare da questi meravigliosi esempi!

Nel rendere grazie al Signore per i tanti doni che ha distribuito in Spagna, vi invito a chiedere con me che in questa terra continuino a fiorire nuovi Santi. Nasceranno altri frutti di santità se le comunità ecclesiali mantengono la loro fedeltà al Vangelo che, secondo una venerabile tradizione, fu predicato fin dai primi tempi del cristianesimo e si è conservato attraverso i secoli.

Nasceranno nuovi frutti di santità se la famiglia sa restare unita, come autentico santuario dell'amore e della vita. "Questa fede cristiana e cattolica... costituisce l'identità del popolo spagnolo", ho detto in occasione del mio pellegrinaggio a Santiago de Compostela (Messa per il Pellegrino, 9-11-1982). Conoscere e approfondire il passato di un popolo significa rafforzare e arricchire la sua stessa identità. Non abbandonate le vostre radici cristiane! Solo così sarete capaci di apportare al mondo e all'Europa la ricchezza culturale della vostra storia.

6. "Aprì loro la mente all'intelligenza delle Scritture" (Lc 24, 45). Cristo risorto illumina gli Apostoli affinché il loro annuncio possa essere compreso e si trasmetta integro a tutte le generazioni; affinché l'uomo udendo creda, credendo speri, e sperando ami (cfr Sant'Agostino, De catechizandis rudibus, 4, 8). Predicando Gesù Cristo risorto la Chiesa desidera annunciare a tutti gli uomini un cammino di speranza e accompagnarli all'incontro con Cristo.

Nel celebrare questa Eucaristia, invoco su tutti voi il grande dono della fedeltà ai vostri impegni cristiani. Ve lo conceda Dio Padre per intercessione della Santissima Vergine, venerata in Spagna con tanti titoli, e dei nuovi Santi.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030504_canonization-spain.html

Sor Ángela trasladada desde la Casa Madre hasta la Catedral de Sevilla


Santa Ángela de la Cruz

Nacimiento e infancia

Nació en Sevilla, el 30 de enero de 1846, en la plaza de Santa Lucía, número 5 (lugar que puede visitarse, y que permanece cuidado, como reliquia, por las hermanas de la Cruz). Sus padres fueron Francisco Guerrero y Josefa González, de origen muy humilde. Francisco, cardador de lana de Grazalema, aficionado a los libros devotos, honrado y recto en su trabajo y en su vida. Josefa, costurera, nacida en Sevilla, a quien las primeras hermanas de la Cruz llamaban cariñosamente "la abuelita" siendo ya anciana: una cristiana virtuosa, muy trabajadora y limpia pese a su pobreza, que dejaría su sello de piedad y ejemplaridad en la educación de toda la familia.

 Tuvieron catorce hijos, de los que sólo sobrevivieron seis (José, Antonio, Francisco, Joaquina, Dolores y nuestra Ángela). Cuando nació Ángela, sus padres trabajaban asistiendo a los frailes Trinitarios: Francisco, como cocinero, y Josefa de lavandera y costurera. Ángela fue bautizada el 2 de febrero de 1846, a los tres días de nacer, en la iglesia de Santa Lucía (hoy desaparecida). La pila bautismal se conserva en la casa natal, en Santa Lucía 5. Ángela nació y se educó en un ambiente devoto. En casa tenían un pequeño altar para rezar el rosario en el mes de mayo. La familia también tenía a su cargo un altar en la parroquia vecina, consagrado a la Virgen de la Salud. Para los hijos, este altar era una prolongación de su propia casa. En la Casa Madre se venera con especial devoción una pequeña Virgen de la Salud, proveniente originalmente de la iglesia de Santa Lucía, donde fue bautizada Ángelita, y a la que solía acudir en sus rezos diarios, siendo una niña.

Su educación escolar fue mínima: algo de lectura, escritura, aritmética y el catecismo. Probablemente asistió a algunas clases que señoras particulares ofrecían en la época en sus propias casas, a cambio de una pequeña compensación económica. Pronto tendría que dejarlas porque la familia no podía permitírselo y se le requería en las labores de la casa. Sin embargo, su falta de instrucción la supo siempre compensar con una inteligencia natural vivísima y un corazón grande y generoso.

La “Zapaterita”

Para conseguir algunos recursos económicos, y así poder ayudar a la familia, a los 12 ó 13 años entró de aprendiza en el taller de confección de calzado de doña Antonia Maldonado, en la entonces calle del Huevo. Su propietaria, doña Antonia, era una persona piadosa, y solía finalizar el trabajo, todas las tardes, con el rezo del rosario. Ángela, la “zapaterita” destacó siempre por su empeño y habilidad para el trabajo encomendado. Pero Dios tenía otros planes para ella.

 Su religiosidad y espiritualidad fueron precoces. A los 15 años dormía encima de una tabla sobre la cama. A pesar de su fragilidad, realizaba ayunos y utilizaba el cilicio (en forma de corona de espinas bajo el pelo). En el taller de calzado todos los viernes se privaba de su comida y la daba a los pobres. Arrodillada delante de sus compañeras, les suplicaba algo de pan para poder añadirlo a su limosna.

Una tarde, en el taller, en la habitación donde rezaban el rosario, la encontraron arrodillada en oración, extasiada, milagrosamente suspendida sobre el suelo. Doña Antonia pidió a las demás operarias que no interrumpieran este momento y prosiguieran su tarea. Al día siguiente puso este hecho extraordinario en conocimiento de su confesor, el padre don José Torres Padilla, quien manifestó su deseo de conocer a Angelita.

Vocación

El padre Torres fue una figura clave para consolidar la vocación y dirigir la vida espiritual de Angelita. Desde el primer momento descubrió sus cualidades y la animó a continuar el apostolado con los pobres. A los 16 años, Angelita ya frecuentaba las visitas a los pobres y enfermos. Entre ellos se encontró con una mujer muy grave, con tumores y llagas en los pechos por la leche retenida en ellos. Una intervención quirúrgica podía salvarla, y Angelita intentaba convencerla de ello, pero la mujer se negaba. Sin pensárselo dos veces, Angelita chupó sus llagas y extrajo la pus. La enferma sanó tras esta heroica acción, aunque se llevó la reprimenda del padre Torres porque la imprudencia podía haberle costado la salud.

 Hasta los 19 años compaginó la vida en familia con sus padres, el trabajo en el taller de calzado y una vida dedicada a la oración y la atención a los pobres y necesitados. En este clima de intensidad espiritual surgió su vocación religiosa. A los 19 años pensó en ingresar como lega en un convento. El padre Torres le facilitó una carta de recomendación para la superiora de las Carmelitas Descalzas. Sin embargo, su fragilidad física, pensaron, no podría soportar los duros trabajos físicos de las hermanas legas…y no fue admitida.

En 1869, cuando contaba 23 años, Angelita entró como postulante en el Hospital de las Hijas de la Caridad en Sevilla, poco después de que el padre Torres marchara a Roma, como consultor del Concilio Vaticano I. En las Hijas de la Caridad pasó el postulantado y tomó el hábito de novicia. Pero su salud comenzó a resentirse, padeciendo de vómitos continuados. La mandan a Cuenca, y de allí a Valencia, en un intento de que su salud mejorase con el cambio de aires, pero sigue frágil, sin restablecerse, e incapacitada para seguir esta vida religiosa.

Hacerse pobre con los pobres

Angelita volvió a Sevilla con el desánimo de no poder materializar su vocación religiosa. El padre Torres no regresaría hasta 1870, y a su vuelta, fue nombrado canónigo de la catedral. Con este cargo pudo continuar con sus actos de generosidad extrema con los más desfavorecidos. Angelita se restableció -contaba que fue gracias a que la “abuelita” le dio de comer unos “soldaditos de pavía”, fritura de bacalao y harina- y en 1871, el día de Todos los Santos, pone por escrito el propósito de vivir su vocación religiosa en el mundo, ya que había fracasado intentándolo recluida en un convento. Escribirá: “Hoy, 1 de noviembre de 1871, hago propósito yo, María de los Ángeles Guerrero, a los pies de Jesucristo crucificado, de vivir conforme a los consejos evangélicos…imitar la vida oculta de Jesús en lo exterior; y en lo interior vivir crucificada con Jesús.” En 1873 pidió permiso al padre Torres para firmar como Ángela de la Cruz, apellido que le acompañaría desde entonces para siempre.

 Entre sus pensamientos estaba “hacerse pobre con los pobres para atraerlos a Cristo”, constituyendo un Instituto religioso que “abrazara voluntariamente y por amor a Dios y a los pobres y las penalidades de la pobreza”. Estamos ante la semilla de su vocación y de su gran obra. El padre Torres le pidió que pusiera estos pensamientos por escrito. Tras el trabajo en el taller, cada noche, fue puntualmente dando forma al proyecto que ansiaba instituir. Las faltas de ortografía las compensaba con un lenguaje sencillo, espontáneo, directo del alma.

En 1875, el día de la Inmaculada, solicitó al padre Torres autorización para realizar votos perpetuos. De esta forma, y con el consentimiento de su confesor y guía espiritual, quedó consagrada a Dios. Su proyecto aún no estaba maduro, y el padre Torres vuelve a pedirle que siga escribiendo el proyecto fundacional de la Compañía de la Cruz.

Ángela era consciente de que una vida de austeridad y consagración a los pobres sería rigurosa y difícil de llevar a cabo para las hermanas que formaran parte del proyecto. Pensó en que tales dificultades se mitigarían disponiendo una figura de la Virgen en el centro de su futuro convento, “nuestra amadísima Reina en un altar, en un trono de gloria, radiante de hermosura”. Camino de su casa, tras el trabajo en el taller, la Santísima Virgen se le apareció, suspendida en el aire, bellísima, sirviendo de consuelo para todas sus preocupaciones. Su rostro “amable y hermoso” fue la respuesta final que Ángela necesitaba.

Algunos de sus escritos nos describen las intenciones para el proyecto que está a punto de crearse. A Ángela le gustaría que las hermanas fueran “desprendidas de todo, hasta de ellas mismas, sin tener más terreno ni más ropa que la puesta y esta de limosna…para que en nada pueda apegarse el corazón. Ocultas y desconocidas, y sin ninguna apariencia que las haga más particulares que las demás, que formen una comunidad de una vida extraordinaria por su penitencia, su obediencia y su mortificación en todo.”

Inicio de la Compañía de la Cruz

En 1875 Ángela deja definitivamente el taller de calzado y se centra en su nuevo proyecto. Sus primeras compañeras de viaje fueron Josefa de la Peña, que solía acompañar a Ángela en las visitas a los pobres, Juana María de Castro (la futura hermana Sacramento) y Juana Magadón, que aportan mucha ilusión, trabajo abnegado y los pocos bienes de los que disponen para la Compañía de la Cruz en ciernes. El padre Torres le confiere a Ángela el título de Hermana Mayor, título al que renuncia y transfiere a la Virgen María. Alquilan una pequeña habitación en la calle San Luis número 13, donde se instalan e inician la andadura como comunidad.

El 2 de agosto de 1875 las cuatro primeras hermanas de la Cruz, tras oír misa en Santa Paula y comulgar con el padre Torres, comienzan su primera jornada. Van pobremente vestidas, en parejas, en silencio, como será la norma desde ese momento. Visitan a los pobres para llevarles unos pequeños obsequios. Están celebrando una pequeña fiesta inaugural de la Compañía. Esa misma noche, cuando llegan a la habitación de la calle San Luis, la despensa está vacía. Así, ayunando, y dándole gracias a Dios por su primer día, duermen radiantes de felicidad en unas humildes esterillas.

En los meses siguientes apenas recogen dinero para subsistir y seguir ayudando a los pobres y enfermos. Tras muchas gestiones y la ayuda, entre otros, del hoy beato don Marcelo Espínola, que sería obispo de Coria y cardenal arzobispo de Sevilla más tarde, se trasladan a una pequeña casita en la calle Hombre de Piedra número 8. Con más espacio que en la primitiva ubicación, las hermanas asientan la infraestructura imprescindible para consolidar su obra. En Navidad, por disposición del cardenal Lastra, las hermanas comienzan a vestir el hábito sencillo ideado por Sor Ángela, signo de su consagración a la causa de los pobres: bayeta parda, con escapulario, cordón franciscano, toca blanca y alpargatas de estameña.

Consolidación del Instituto

El 5 de abril de 1876 el cardenal Lastra aprueba el Instituto. Ese mismo año, desde Roma, llega la autorización para la celebración de la Santa Misa y la reserva de la Eucaristía en la capilla del convento de la calle Hombre de Piedra, y en todas las futuras casas de la Compañía.

Poco a poco Sevilla las va conociendo. Suscitaban en aquel momento, como lo siguen haciendo hoy, el cariño y la admiración de todos por su vida sencilla llena de amor a los pobres. Con motivo de la epidemia de viruela de 1876 (que coincidió con las temidas inundaciones del río Guadalquivir) su labor testimonial fue inmensa, y quedaría grabada para siempre en la memoria de todos los sevillanos. Extendieron su obra asistencial (no prevista inicialmente en los estatutos de la Compañía) en atender y recoger a las niñas huérfanas de los enfermos que socorrían. Ese año con la hija de un obrero -que les había pedido, antes de morir, que no la abandonaran-, inician su primera experiencia de internado. Encarnación, la cuarta niña acogida por las hermanas, sanó de unos vómitos de sangre siendo velada en su sueño, durante toda una noche, por sor Ángela. Con el tiempo ingresaría en el Instituto con el nombre de hermana Ángeles, por el cariño hacia la fundadora.

 En 1878 falleció el padre Torres Padilla tan santamente como vivió. Pero Dios no abandona a Sor Ángela. El padre José Álvarez Delgado, hijo espiritual y discípulo del padre Torres, le sucedió en el puesto de director de la Compañía. Vivió intensamente la espiritualidad de las hermanas, con gran entrega y entusiasmo, y hasta su muerte llevó bajo la sotana el escapulario de hermano de la Cruz. Fue en 1878, durante una misa del padre Álvarez, cuando sor Ángela pronunció sus votos perpetuos. Sería también el padre Álvarez el que redactara, basándose en los escritos de sor Ángela, las Constituciones de las Hermanas de la Cruz, que fueron aprobadas por el arzobispo Lluch. En unos ejercicios espirituales para las hermanas, sor Ángela escribió: “La primera pobre, yo”. Era el mensaje que quería transmitir al Instituto, y que no dejó de recalcar durante toda su vida, especialmente a las hermanas novicias: “Pobres de hecho y de deseo hemos de ser al pie de la cruz, para servir en su Instituto…comer de vigilia, y a veces de lo que a los demás le sobra…como pobres limosneras; dormir sobre tablas, viajar en tercera, no dispensarnos de ningún trabajo material dentro y fuera del convento por humillante y pesado que sea…y llevar todo esto con alegría, ofreciéndoselo a Dios”.

En 1880 el padre Marcelo Espínola es nombrado obispo auxiliar. Su labor será de gran apoyo para las Hermanas de la Cruz. En 1881 se trasladan a una nueva casa en la calle Cervantes número 12, gracias a las ayudas de muchos benefactores, entre ellos el arzobispo Lluch. Ese mismo año sor Ángela es nombrada Madre General (en vez de Hermana Mayor), aunque todas continúan llamándola “Madre”. En 1882 fallecen el padre Álvarez Delgado y el arzobispo Lluch. La Compañía queda, momentáneamente sin director. En 1883 monseñor Spínola nombra al Padre José Rodríguez Soto como nuevo director espiritual de las Hermanas, cargo que desempeñó durante 24 años. Se cuenta que probó la virtud de sor Ángela, a quien tanto admiraba, en diversas ocasiones, tratándola con severidad. Sor Ángela siempre acató la dirección del Padre Rodríguez Soto con su humildad característica. En aquellos días, sor Ángela propuso colocar una silla especial, entre las Hermanas, y sobre ella, una estampa de la Virgen, a quien siempre consideró la verdadera Superiora de la Compañía. Esta Virgen de la Silla, presidió desde entonces las reuniones dentro de la Casa, y a su paso, las hermanas, depositaban sobre ella un cariñoso beso.

 En 1887 se trasladan a la definitiva casa de la calle Alcázares (hoy Santa Ángela de la Cruz). Se trataba de una antigua casa palacio propiedad del marqués de San Gil. Se consiguió gracias a miles de donativos, entre ellos el de doña Emilia Riquelme, la que fuera fundadora de las Misioneras del Santísimo Sacramento y María Inmaculada. Cuando en su familia le recriminaron tan cuantioso donativo a las hermanas, ella contestó: “No os preocupéis. No he perdido nada. Lo he depositado en un banco que no quiebra”. En 1890 el arzobispo Sanz y Forés pidió a las Hermanas que revisaran las Constituciones para adaptarlas a las nuevas normas de derecho canónico. Con la ayuda del padre Soto, las nuevas Constituciones fueron remitidas a Roma para solicitar la aprobación pontificia. Como la aprobación se retrasaba, en 1894 sor Ángela viajó a Roma para alentar el proceso, pero tampoco pudo conseguirlo. De su viaje a Roma destaca su fascinación, tal y como recogen sus cartas, por la figura del santo mendigo, San Benito José Labre, que pasó toda su vida como “mendigo entre los mendigos”. Ese mismo año monseñor Marcelo Spínola fue nombrado arzobispo de Sevilla, lo que fue celebrado con alegría entre las Hermanas de la Cruz, por su vinculación y compromiso con el Instituto. Nuevas casas se abrían en Villafranca (Badajoz), Arjones, Zalamea de la Serena y Fuentes de Andalucía. En 1897 falleció la infanta María Luisa Fernanda de Borbón y Borbón en el palacio de San Telmo. Fue amortajada y enterrada en el Escorial con el hábito de las Hermanas de la Cruz, por su vinculación y amistad personal con sor Ángela.

En cierta ocasión, en el internado se quedaron sin más pan que el del refectorio para la cena de la comunidad. La hermana San Agustín, cocinera, corrió a buscar a sor Ángela hasta el Oratorio, para comunicárselo. Sor Ángela sonríe. No hay que preocuparse. Sigue orando. Al rato reciben una visita del juzgado de la plaza de la Encarnación anunciándoles que podían ir a recoger una espuerta de pan como limosna para las hermanas. Los panes se habían multiplicado para las niñas internas del Instituto. La precariedad de su economía se resentía en multitud de ocasiones, y el día a día se hacía difícil. A menos que ocurrieran cosas extraordinarias, como cuando les llegó una factura del panadero de 250 pesetas, y no tenían dinero para pagarla. Sor Ángela, en aquella ocasión, rogó al panadero que volviera a cobrar la cuenta un poco más tarde. Al rato, en la portería se recibía anónimamente un sobre con una limosna, una limosna de exactamente 250 pesetas para pagar la cuenta del panadero.

Aprobación definitiva

En 1898 el Papa León XIII firmó el “Decreto de Alabanza”, por el que el Instituto de las Hermanas de la Cruz iniciaba el camino para ser aprobado definitivamente por la Santa Sede. Esta aprobación no llegó hasta junio de 1904 y fue ratificada por el Papa Pío X, su sucesor. La conformidad pontificia con los Estatutos, no obstante, había suprimido el cargo de director, por lo que, desde la muerte del padre Rodríguez Soto en 1906, sor Ángela quedó sola al frente de la Compañía. Contaba en aquel momento 61 años, y su trabajo tuvo que multiplicarse, como también lo hizo su correspondencia con las diferentes casas. Se conservan más de 5.000 de aquellas cartas que sor Ángela escribió. En muchas ocasiones se trata de auténticas guías espirituales para las hermanas. En 1908 llegó la aprobación definitiva de las Constituciones.

 En 1912 sor Ángela cayó gravemente enferma. Todas las hermanas pensaron que llegaba el último momento. Se le administraron los últimos sacramentos, pero se recuperó y volvió a su trabajo diario, con renovadas fuerzas. En 1925 se cumplían las bodas de oro de la Congregación. Sor Ángela resumió en tres palabras las características del Instituto de las Hermanas de la Cruz: “pobreza, limpieza, antigüedad”. En aquel año las inundaciones del río continuaban asolando Sevilla, y las hermas de la Cruz volvían a regalar todo un ejemplo de vida y caridad con los más necesitados.

En 1928 sor Ángela cesa como Madre General, por razón de edad, tal y como recogían las nuevas Constituciones. Ella siempre aceptó y acató esta decisión. Quedó como “superiora general honoraria” y el nuevo título de Madre General recayó en la hermana Gloria. Pese a su avanzada edad, continuaba trabajando en la cocina de la comunidad, y cumpliendo rigurosamente con los horarios (entre ellos el de levantarse a las cuatro y media de la madrugada). Se le habilita, por deseo suyo, un pequeño cuartito abierto en el hueco de una escalera, con la intención de pasar desapercibida y ser, poco a poco, olvidada. En la sala de labor se encargaba de recordar a las hermanas la “meditación del día”. Como la describe la entonces nueva Madre General, la hermana Gloria, en una carta circular a todas las casas “Madre, cada día más santa”. Cuando le Ayuntamiento de Sevilla, en noviembre de 1928, obsequia a las hermanas con dos lápidas de mármol blanco, una con inscripciones de alabanza para el Padre Torres y otra para sor Ángela, la suya fue a parar, vuelta al revés, como mesa en la enfermería del noviciado, siguiendo sus instrucciones. Iba contra sus principios de hacer el bien “en silencio, sin publicidad; trabajando ocultas como si estuviéramos bajo tierra”.

Últimos instantes

El 7 de junio de 1931 sufrió una grave embolia cerebral, después de hacer sus oraciones y oír misa, camino del refectorio para desayunar. Sus últimas palabras fueron: “No ser, no querer ser; pisotear el yo, enterrarlo si posible fuera”. La humildad, la humildad siempre. Después de pronunciarlas estuvo nueve meses sin poder hablar, mientras esperaba con resignación que le llegara el momento de visitar la Casa del Padre. Le había pedido a Dios que le dejara un año de preparación para la muerte. En sus Papeles de Conciencia en 1875, a modo de testamento, señalaba cómo deseaba su camino hacia el Señor: “Es mi voluntad que en mi última enfermedad no me asista ningún médico…que no me muevan de la tarimita…que me dejen como esté vestida…que así expire, llamen a los sepultureros… poniéndome en la caja más vieja y mala que encuentren…y que nadie me acompañe…y cuando se enteren que la hermana Ángela ha estado mala, que ya esté yo enterrada. Es mi última voluntad, no obstante, para ser obediente hasta después de mi muerte, entrego mi cuerpo a la obediencia”. No podrían cumplirse la mayor parte de estas cláusulas, salvo la de la obediencia final.

Falleció el miércoles 2 de marzo de 1932 a las tres menos veinte de la madrugada. Abrió los ojos, alzó sus brazos hacia el cielo y suspiró en tres ocasiones, al tiempo que mantenía una dulce sonrisa en los labios.

Sevilla se despertó esa mañana con la triste noticia. En toda la ciudad se anunciaba que acababa de morir una santa. Una gran muchedumbre se agolpó a las puertas del convento desde primera hora. Al alba las hermanas habían bajado el cuerpo de Madre y lo habían situado en la capilla, sobre la misma tarima donde falleció. En la celebración matinal no hubo lectura de meditación. No hacía falta. El cuerpo de sor Ángela era la mejor reflexión para todas las hermanas. Se abrieron las puertas para los fieles. Y el pueblo quiso despedirla en procesión sin fin hasta las diez de la noche. Y así desde el miércoles hasta el sábado de esa semana. Se calcula que más de 70.000 personas desfilaron ante el cuerpo de sor Ángela. El alcalde de Sevilla, D. José González Fernández de Labandera, atendiendo a “las circunstancias excepcionales que concurren, y dada la obra eminentemente humanitaria y caritativa que desarrolló en vida”, permitió que fuera enterrada en la cripta de la casa Generalicia de Sevilla. Además el Ayuntamiento republicano de Sevilla acordó por unanimidad dar el nombre de Sor Ángela de la Cruz a la antigua calle Alcázares.

El sábado estaba previsto el entierro. En caso de corrupción del cadáver durante los tres días que estuvo expuesto públicamente, los responsables médicos tenían instrucciones de embalsamarlo, pero milagrosamente, no fue necesario. Sor Ángela continuaba como dormida, con una dulce sonrisa en los labios. Presididas por el cardenal Ilundáin, con la presencia de una representación del Ayuntamiento republicano y muchas personalidades de la ciudad, se llevaron a cabo las exequias y se le dio sepultura en la cripta del convento. Sobre su féretro, unas flores de última hora: un ramo de los más hermosos claveles que un obrero había podido comprar con su jornal diario. Ese día se quedaría sin comer, por las flores. Con lágrimas en los ojos, recordaría en cuántas ocasiones las hermanas de la Cruz le habían socorrido y le habían dado un plato de comida.

Beatificación y canonización

El 5 de noviembre de 1982, Su Santidad el Papa Juan Pablo II la beatificó en el transcurso de una eucaristía, en su visita a Sevilla. La fórmula de la beatificación fue “Nos, declaramos que la venerable sierva de Dios Ángela de la Cruz Guerrero y González, fundadora de la congregación de las hermanas de la Compañía de la Cruz, de ahora en adelante podrá ser llamada beata”. Esa misma tarde el Papa visitó la Casa Madre y rezó frente a su tumba. El Santo Padre se arrodilló ante la misma hornacina donde hoy puede contemplarse su cuerpo incorrupto.

El 20 de diciembre de 2002, la Iglesia aprueba el milagro atribuido a sor Ángela consistente en la curación de un niño que sufría obstrucción arterial de la retina de un ojo, y que recuperó repentinamente la visión.

Veintiún años después de la beatificación, el 4 de mayo de 2003, Su Santidad el Papa Juan Pablo II vuelve a España para canonizarla en Madrid, en la Plaza de Colón, con el nombre de Santa Ángela de la Cruz, junto a otros cuatro beatos españoles.

El 7 de mayo de 2003, su cuerpo incorrupto es trasladado desde la Casa Madre hasta la Catedral de Sevilla, donde presidió los actos en su honor tras la canonización.

En la procesión del Corpus Christi celebrada el 11 de junio de 2009 en Sevilla, se incluyó por primera vez un paso con la imagen de Santa Ángela de la Cruz.

SOURCE : https://www.hermanasdelacruz.org/p/biografias.html

Sor Angela de la Cruz, Convento de la Caridad, Plaza Duquesa da Parcent, Ronda


Den hellige Angela Guerrero González (1846-1932)

Minnedag: 2. mars

Den hellige Angela ble født som Maria de los Ángeles Guerrero González den 30. januar 1846 i Sevilla i Spania. Hun ble kalt Angelita, «lille engel». Hun var en av fjorten barn av Francisco Guerrero og Josefina González, hvorav bare seks vokste opp. Hennes foreldre arbeidet i klosteret til trinitarierpatrene, faren som kokk og moren i vaskeriet. Hennes mor hadde en spesiell hengivenhet for Vår Frue av Smertene, for mysteriet med Marias opptakelse i himmelen og, i likhet med alle gode borgere av Sevilla, for La Virgen de los Reyes.

Angelitas far døde mens hun fortsatt var svært ung. Hun mottok sin første kommunion da hun var åtte år og fermingens sakrament da hun var ni. Hun hadde en lykkelig og normal barndom, men hun fikk ikke mye skolegang. Senere ville intensiteten i hennes åndelige erfaring sprenge forlegenheten over denne mangelen på skolering, noe som vises av det faktum at mer enn 4.000 av hennes er bevart i tillegg til andre skrifter.

Hun måtte lære et yrke for å hjelpe til med å forsørge familien, og i 1862 plasserte moren den 16-årge datteren hos en skomaker. I hans verksted sydde en gruppe unge mennesker dyre sko for sosietetskvinnene i Sevilla og for presteskapet. Antonia Maldonado, som hadde ansvaret, fortalte senere at «hver fredag pleide Angelita å gi bort sitt måltid til de fattige, og ved middagen pleide hun å tigge sine kolleger om for nestekjærlighetens skyld å gi henne et stykke brød som hun kunne legge til sin egen almisse.» Hennes botsøvelser var allerede velkjent.

Antonia Maldonado fortalte også at de en dag hørte et slags skrik ovenpå og ble lamslått over å se Angelita i ekstase med et uforstyrret ansikt mens hennes legeme svevde over gulvet. Hun ba de unge jentene om å gå tilbake til verkstedet og ikke snakke om det. En time senere ankom Angelita med et uskyldig «dere lot meg fortsette å sove!» Antonia Maldonado snakket senere med kannik José Torres Padilla (d. 1878) og ba ham snakke med den unge kvinnen. Etter å ha tenkt over saken, bestemte Angelita seg for å fortelle ham oppriktig om sine religiøse erfaringer.

P. Torres kom fra Kanariøyene og hadde tidligere slått seg ned i regionen Guadalquivir og var kjent i Sevilla som en hellig mann, åndelig veileder og «helgenformer». Møtet mellom dem var viktig, ettersom han skulle komme til å følge Angelita på hele hennes indre reise og rådgi henne ved grunnleggelsen av hennes institutt, som han ble utnevnt til livsvarig direktør for. Han var en dannet mann og lærd teolog som hadde vært rådgiver ved Det første Vatikankonsil, og han respekterte den personlige vei til dem som søkte hans veiledning.

Angelita følte et voksende ønske om å gå i kloster, og på kannik Torres' anbefaling prøvde hun i 1865 som 19-åring sitt kall hos de reformerte karmelittsøstrene i Santa Cruz. Men hun ble nektet opptak på grunn av sin dårlige helse. I stedet fulgte hun p. Torres' råd og begynte å pleie fattige kolerapasienter, siden en koleraepidemi akkurat da spredte seg raskt blant de fattige. I 1868 prøvde Angelita igjen å gå i kloster, denne gang hos Barmhjertighetens søstre i Sevilla. Selv om hennes helse fortsatt var dårlig, ble hun opptatt. Søstrene prøvde å bedre hennes helsetilstand og sendte henne til Cuenca og Valencia, men til ingen nytte. Hun forlot ordenen under novisiatet og vendte hjem for å fortsette å arbeide i skobutikken. Det var på denne tiden hun skrev ned sine indre erfaringer i en viss utstrekning.

P. Torres mente at Gud hadde en plan for Angelita, men denne planen var fortsatt et mysterium. Den 1. november 1871, ved foten av korset, avla hun et privat løfte om å leve etter de evangeliske råd. En kveld diskuterte noen av hennes venner det gode arbeidet til en kvinne i Sevilla. Hun ga medisiner og penger til de fattige mens hun ga råd om resignasjon og tålmodighet, men befolkningen i barrios var ikke takknemlige. En av de som var til stede, bemerket: «Hvis denne kvinnen ikke var til nytte for noen, var av ingen betydning, fattig, manglet det nødvendige i livet og samtidig fornøyd med sin situasjon og ikke mukket, da ville jeg betrakte en slik person som en helgen.»

Dette ble en inspirasjon for Angelita: hun ville bli fattig blant de fattige. I 1873 mottok hun det kallet fra Gud som skulle markere begynnelsen på hennes «nye misjon». Under bønn så hun et tomt kors som sto rett foran det korset hvor Jesus hang. Hun forsto straks at Gud ba henne om å henge på det tomme korset, å bli «fattig med de fattige for å bringe dem til Kristus». Hun fortsatte å arbeide i skobutikken, men under lydighet til p. Torres viet hun fritiden til å skrive en detaljert åndelig dagbok som avslørte de idealene og den livsstilen hun var kalt til å leve.

Den 2. august 1875 grunnla hun kongregasjonen Søstrene av Korset (Hermanas de la Compañía de la Cruz de Sevilla, Hermanitas de la Cruz). I et nærliggende kloster viet fire fattigslig kledde kvinner seg til Gud for kjærlighet og tjeneste for de fattige og pleie av syke. Torres utnevnte Angelita til «eldste søster» med ordensnavnet Angela av Korset (Angela de la Cruz). Et lite rom med tilgang kjøkken skulle bli deres kloster. Men det kom mange unge kvinner for å slutte seg til dem, så de måtte se etter større lokaler. Men Angela bestemte at husværet måtte være fattig, og som hun hadde foreskrevet selv før de begynte: «et hus hvor det råder total stillhet, med hvite vegger og alt svært rent, ingen møbler i korridorene, bare med jevne mellomrom noen små, billige bilder av korsveistasjonene med et lite krusifiks over». Slik ble det, og slik er det.

Fra da av ekspanderte kongregasjonen stadig, og i grunnleggerskens levetid ble det grunnlagt hus i Utrerea i provinsen Sevilla (1877), Ayamonte (1878), Huelva, Jaén, Málaga og Cádiz. Det fantes ingen nød som søstrene ikke tok seg av: arbeiderklassen med alle dens problemer som var spesielle for 1800-tallet, arbeidere fra landdistriktene som var i drift i byen eller i slumstrøk utenfor den, hjemløse familier, de syke, foreldreløse og analfabetiske barn eller voksne. De fattigste av de fattige skulle bli deres spesielle arbeidsområde. Deres eneste inntekter skulle være deres egne henders arbeid samt almisser de måtte få av andre. I 1878 døde p. Torres, og p. José María Alvarez ble utnevnt til instituttets andre direktør.

Kongregasjonens medlemmer kom stort sett fra bondefamilier og arbeidet i landdistrikter. Angela var preget av en korssentrert spiritualitet. Hun og hennes søstre skulle ta det tomme korset i besittelse slik at de kunne korsfestes for Herren ved sin fattigdom, atskillelse og ydmykhet. Slik forent med ham kunne de nå ut med hans kjærlighet og med hans medlidenhet med de fattige og de trengende. Når de ikke var hos de fattige, levde de et kontemplativt liv og viet seg til bønn og stillhet, men de var alltid klare når de ble tilkalt for å tjene de fattige og døende. I 1904 ble instituttet approbert av Den hellige Stol.

Angela døde den 2. mars 1932 i Sevilla, 86 år gammel. Hun ble saligkåret den 5. november 1982 av pave Johannes Paul II da han besøkte Sevilla. Den 20. desember 2002 undertegnet pave Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Det åpnet veien for hennes helligkåring, som fant sted den 4. mai 2003 under pave Johannes Paul IIs besøk i Spania. Hennes minnedag er dødsdagen 2. mars.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (III), Holböck (1), Index99, Patron Saints SQPN, Heiligenlexikon vatican.va - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2003-06-04 22:49

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/agonzale

Voir aussi ; http://faith.nd.edu/s/1210/faith/interior.aspx?sid=1210&gid=609&pgid=44713&cid=86203&ecid=86203&crid=0&calpgid=61&calcid=53508

https://www.youtube.com/watch?v=vlDqFrABXIE