mercredi 18 mars 2020

Bienheureuse CELESTINA della MADRE di DIO (MARIA ANNA DONATI), vierge religieuse et fondatrice de la Congrégation des Soeurs de Saint Joseph de Casalanz

Bienheureuse Célestine de la Mère de Dieu

Fondatrice de la congrégation de Saint Joseph de Calasanz (+ 1925)

Maria Anna Donati naquit à Marradi, près de Florence, le 26 octobre 1848. Dotée d'une profonde humilité et d'une grande simplicité, dès sa jeunesse, elle se consacre au service de Dieu avec un fervent charisme envers les frères plus pauvres, guidée spirituellement par le Père Piariste Célestin Ziani, archevêque de Sienne, elle fonda en 1889 la congrégation des Filles pauvres de Saint Joseph de Calasanz (Calasantiennes) avec le but d'aider les enfants et les jeunes en difficulté. Elle est morte à Florence le 18 mars 1925.

Elle vit la congrégation se développer au Brésil, à San Salvador Bahia, en Roumanie, au Nicaragua.

Mère Célestine de la Mère de Dieu a été béatifiée le 30 mars 2008 en la cathédrale de Florence par le Cardinal José Saraiva Martins. Son témoignage est exemple pour l'Église de nos jours.

- "Je suis heureux d'indiquer aujourd'hui comme exemple à imiter, Mère Celestina Donati, fondatrice de la Congrégation des Figlie povere di San Giuseppe Calasanzio, qui sera proclamée bienheureuse aujourd'hui à Florence." Dimanche de la divine Miséricorde, 30 mars 2008, Benoît XVI à Castelgandolfo.

- Homélie du Card. José Saraiva Martins à l'occasion de la béatification de Celestina della Madre di Dio célébrée à Florence, Italie (30 mars 2008) [Espagnol]

- La Beatificazione di Celestina della Madre di Dio: la ricorda suor Germana Filippi Farmar (Radio Vatican - 30 mars 2008 - en italien)

biographie en anglais site du Vatican.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11098/Bienheureuse-Celestine-de-la-Mere-de-Dieu.html

Béatification à Florence de Mère Célestine Donati

Une éducatrice mue par son amour maternel envers les jeunes

MARS 31, 2008 00:00REDACTIONÉGLISE CATHOLIQUE

ROME, Lundi 31 mars 2008 (ZENIT.org) – Mère Célestine de la Mère de Dieu (Maria Anna Donati, 1848 -1925), une « ardente apôtre de l’adoration perpétuelle » et une éducatrice mue par son « amour maternel » envers les jeunes, a été béatifiée dimanche après-midi, à Florence, en Italie.

Benoît XVI a annoncé cette béatification à l’occasion de la prière mariale du Regina Caeli, dimanche, de Castelgandolfo, en disant : « Je suis heureux d’indiquer aujourd’hui comme exemple à imiter, Mère Célestine Donati, fondatrice de la Congrégation des Filles pauvres de saint Joseph de Calasanz, qui sera béatifiée aujourd’hui à Florence ».

Le cardinal préfet de la Congrégation romaine pour les causes des saints, José Saraiva Martins a présidé la célébration en la cathédrale de Florence.

Il a évoqué, dans son homélie ce « témoignage splendide » de la nouvelle bienheureuse, dont la vie est marquée par l’union « de la contemplation et de l’action » et une « dévotion profonde et intense à Jésus crucifié ».

Pour le cardinal portugais, Mère Célestine s’est aussi « dévouée totalement au service des petites filles et des jeunes filles, surtout les plus défavorisées, comme par exemple les filles des prisonniers ».

Pour elle, elle a été une « mère attentive, et une éducatrice experte », car, dans son œuvre pédagogique, « faite d’humilité, de délicatesse, et de tendresse », elle était « guidée par un amour maternel exquis », a souligné le cardinal Saraiva Martins.

« En regardant vers Mère Célestine et vers le précieux héritage qu’elle nous laisse », a ajouté le cardinal préfet, « continuons à croire qu’à notre époque aussi, éduquer au bien est possible ; il s’agit même d’une passion que nous devons porter dans notre cœur, à l’exemple de la bienheureuse Mère Donati : c’est une entreprise commune à laquelle chacun est appelé à apporter sa contribution ».

Une vocation qui ne put se réaliser qu’à 41 ans, une fois surmontée l’opposition paternelle. C’est en effet en 1889 qu’avec 4 compagnes, elle put réaliser le projet auquel elle se sentait appelée par Dieu : se consacrer totalement à Lui et se mettre au service de l’éducation des petites filles et des jeunes filles pauvres.

Elle suivit les principes d’éducation mis au point par saint Joseph de Calasanz, fondateur des « Scolopes », une congrégation dont Mgr Celestino Zini, son père spirituel était membre.

La congrégation de celles qu’on appela les « Calasanziane », assuma plus particulièrement cette responsabilité auprès des enfants de détenus.

Elle fut aussi encouragée par le bienheureux Bartolo Longo, avocat qui s’occupait des détenus à Pompéi, où il fonda le sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire.

Et elle reçut également les encouragements du pape Pie XI qui lui accorda une audience.

Elle vit la congrégation se développer au Brésil, à San Salvador Bahia, en Roumanie, au Nicaragua.

Elle s’est éteinte à Florence, le 18 mars 1925. Sa cause de béatification fut ouverte une dizaine d’années plus tard. Et Jean-Paul a approuvé le décret affirmant qu’elle avait vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon héroïque. Le 1er juin 2007, Benoît XVI a ordonné la publication du décret reconnaissant l’authenticité d’un miracle dû à son intercession, ouvrant ainsi la voie à sa béatification.

Anita S. Bourdin

MARS 31, 2008 00:00ÉGLISE CATHOLIQUE

SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/beatification-a-florence-de-mere-celestine-donati/

blessed-celestina-donati-march-18

Beata Celestina della Madre di Dio Donati


Blessed Celestine of the Mother of God

Also known as

Celestina Donati

Maria Anna Donati

Marianna Donati

Memorial

18 March

Profile

She early felt drawn to religious life. Founded the Congregation of the Daughters of the Poor of Saint Joseph Calasanzio (Calasanzian Sisters) in 1889 with a mission to teach the poor and the children of prisoners.

Born

26 October 1848 in Marradi, FlorenceItaly as Maria Anna Donati

Died

18 March 1925 in FlorenceItaly of natural causes

Venerated

6 April 1998 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

30 March 2008 by Pope Benedict XVI

recognition celebrated at the Cathedral of FlorenceItaly, presided by Cardinal José Saraiva Martins

Additional Information

other sites in english

Hagiography Circle

Vatican

webseiten auf deutsch

Wikipedia

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Celestine of the Mother of God“. CatholicSaints.Info. 17 March 2023. Web. 6 June 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-celestine-of-the-mother-of-god/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-celestine-of-the-mother-of-god/

Bl. Celestina of the Mother of God (1848-1925)

Religious, Foundress of the Daughters of the Poor of St Joseph Calasanz

Marianna Donati, who became the Foundress of the Congregation of the Daughters of the Poor of St Joseph Calasanz, known as the Calasanctian Sisters, was born at Marradi, Florence, Italy, on 26 October 1848. At the age of 13 she made her first Holy Communion and felt strongly that she was being called to religious life. When her first attempt at discerning a vocation, in which she passed some time with the "Vallombrosane" Sisters, remained inconclusive, she returned to her family and entrusted herself to the spiritual guidance of a Piarist priest, Fr Celestino Zini, well known for his personal holiness. It was Fr Zini who perceived the spiritual richness within young Marianna and encouraged her to listen to the voice of the Holy Spirit.

At home, when she broached the subject of living a consecrated life within the convent, her father, Francesco, could not bear the thought of being separated from his loving daughter and adamantly forbid it. Marianna resigned herself to living with private vows to God within the confines of her parents' home. When she was 33 years old, Marianna's mother died and this led her father to become even more attached to her and rely on her presence.

At age 40, when she again expressed her will to leave home in order to take up religious life her father said that in order to leave she must take him, her aunt and sister Gemma with her. "I want you to be near me to close my eyes when my last hour strikes", he pleaded with his daughter. Finally, in March of 1889 at the age of 41, with the counsel of Fr Zini, Marianna was joined by four young women who were ready to serve Christ in the very poor in what would later become the Congregation she had long desired to found. The first residence, where she could accommodate her relatives and first four companions, was located in Florence next to the parish Church of St Julian.

Fr Zini, who had become the Archbishop of Siena on 25 March 1889, was hesitant about the combination of family-with-religious life and earnestly sought better accommodations. Divine Providence soon provided another dwelling in a different neighbourhood and the family-community benefited from more spacious premises. The religious spirit and profound union with the Lord of Mother Celestina, as she was now called, expressed itself in her desire to care for the physical and spiritual well-being of the many children who were victims of abandonment or abuse. She opened her first school outside Florence on 28 December 1889. This fledgling religious community sought to provide a Christian education for these poor children and thereby offer them a chance to live a better adult life, not only based on Christian principles but with practical, profession skills as well, according to the teaching of St Joseph Calasanz. But the joyful adventure of establishing a new religious Order, of training young Sisters in the service of the Lord and neighbour, of expressing maternal love in the education of poor children, also came with a heavy cross.

On 5 June 1890, at the age of 19, one of the founding Sisters and the secretary of the newborn Institute, Sr Maura, became sick with consumption and died. Assisting her in her illness and witnessing her slow and steady decline certainly weighed on the heart of her spiritual mother and Foundress. This illness, sorrowful though it was, proved much more bearable than the sorrowful situations of the children that landed on the Sisters' doorstep.

On 22 January 1891, a woman arrived, saying: "My daughter is in bed, completely bruised by the beating her father gave her. Yesterday evening, the poor thing was not able to sell all the matches and he reduced her to that state. She is sick and I cannot take care of her. Please take her in even for a few days. May God reward you!".

On 19 May 1892, Mother Celestina's spiritual director, co-Founder, and guide, Archbishop Zini, died. She would henceforth be the sole director of the newborn Institute. But her virtue and Fr Zini's wise counsel and Rule assisted her in governing the Institute well and in establishing various communities throughout Italy.

Years later, on a September morning in 1899, another sorrowful situation arose in Livorno. A person brought forward three children "orphaned by law", because their father was condemned to 30 years in prison and his little girls were literally left without food, a roof over their head or any support. This was the beginning of the Order's new apostolate to children of prisoners.

Mother Celestina's accomplishments were possible due to a strong spiritual life. She had great devotion to Jesus Crucified and was an ardent apostle of Eucharistic Adoration. Basing her spirituality on that of St Joseph Calasanz she dedicated herself totally to God's little ones and taught the Sisters to be attentive spiritual mothers and expert educators, guided by maternal love in their delicate duty of helping the children entrusted to their care.

She knew how to instil in her Sisters the spirit of holy poverty. Poverty, in fact, was to mark much of her religious life, especially during the period when in 1922, she undertook the establishment of the Institute at Rome, undergoing considerable financial difficulty. She died in Florence on 18 March 1925. Her cause for Beatification was introduced on 12 July 1982; on 6 April 1998 her heroic virtues were proclaimed and she was granted the title of Venerable.

On Sunday, 30 March 2008 she was beatified during a special Mass in Florence by Cardinal José Saraiva Martins, C.M.F., Prefect of Congregation for the Causes of Saints.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080330_celestina-donati_en.html

Blessed Celestina Donati Foundress

Marradi, Florence, October 28, 1848 – Firenze, 18 March 1925

Maria Anna Donati was born in Marradi (Firenze) on October 28, 1848, she soon felt attracted by the religious life, so she spent a period of reflection at the Sisters Vallombrosa, but the experience was not successful. She returned to her family and was entrusted the spiritual guidance of father Celestino Piarist Zini, who saw the hidden possibilities of the young and experienced spiritual touch, and led her to listen to the voice of the Holy Spirit. With his advice, at age 41, she founded the new Congregation of the “Daughters of St. Poor Joseph Calasanz” in 1899, known as “Calasanziane” its purpose was educating poor Christian girls, which was later expanded to education of the children of prisoners.

The message of Calasanz, endorsed by Mother Celestina Donati, who, upon taking her vows, had changed her name from Mary Anne, is always alive and present, who is active in using social skills, but also a “more” of human and civil especially the “extra soul” that comes from faith. In 1892 her spiritual director and driving force, Father Zini, died. Meanwhile he had become archbishop of Siena, all the responsibility the institution remained his, he governed wisely, spreading in all regions of Italy.

She knew how to instill in her daughters the spirit of poverty that accompanied all her life, creandole many difficulties in the management of the Institute. Humble in nature, she posed any problem to her ecclesiastical superiors, following with docility to their managerial employees, worked to establish the Institute in Rome, contracting considerable debt, and succeeded with the help of many people.

Celestina Mother died in Florence on March 18, 1925, ten years later began the cause for her beatification, July 12, 1982 was published the decree of introduction, April 6 ,1998 she was the one on heroic virtues and the title of Venerable.

Among the many houses that her Calasanziane sisters run, there is the “oasis calasanziana” Mamma Bella “on Salentine Fields, near Lecce, in whose church lie the relics of the saint Calasanz Pompilio Maria Pirrotta, who lived in these places and that the so called Madonna. The work of the sisters goes beyond that with salentini now with Albanian immigrants.

She was beatified in Florence on March 30, 2008.

Source: Santi e Beati

SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/03/18/blessed-celestina-donati-march-18/


Beata Celestina Donati Fondatrice

18 marzo

Marradi, Firenze, 28 ottobre 1848 – Firenze, 18 marzo 1925

Avere tutto e sentire che comunque ti manca qualcosa. A Maria Anna Donati davvero non manca nulla, tra affetti familiari, buona istruzione, salute e simpatia. Per di più, particolare non trascurabile, la sua famiglia ha un patrimonio ingente e per lei, forse, c’è anche un buon partito, almeno nelle fantasie di papà. Che proprio non riesce ad ammettere un futuro da religiosa per quella sua figlia, sulla quale, al di là delle di lei inclinazioni, lui ha altri progetti. Di antica e stimata famiglia fiorentina, Maria Anna nasce, ultima di sei figli, nel 1848 a Marradi, dove papà è funzionario del granducato; e poiché la sua professione di giudice lo obbliga a continui spostamenti, la famiglia lo segue anche a Cortona e a Siena, prima di ritornare a fine carriera definitivamente a Firenze. Cresce particolarmente devota, straordinariamente matura, precocemente incline alla vita religiosa. Un periodo di riflessione e di ricerca vocazionale presso le suore Vallombrosane non ha esito positivo, e questo rafforza papà nella sua contrarietà all’ingresso in convento di quella figlia un po’ speciale, che prega tanto e che si prende così a cuore i bisogni degli altri. Maria Anna pazientemente attende: fino ai 41 anni, assolvendo fedelmente anche ai suoi doveri di figlia; docilmente obbediente, ma anche fortemente determinata a seguire prima o poi la sua vocazione. E’ padre Celestino Zini a sostenerla in questo periodo di ricerca e di paziente attesa; direttore spirituale particolarmente illuminato, scopre in lei i germi di una vocazione autentica che sapientemente coltiva, aiutandola ad innamorarsi perdutamente di Dio. Per di più, da buon padre scolopio, le trasmette anche la spiritualità e il carisma del suo fondatore, San Giuseppe Calasanzio, che si concretizza nell’educazione della gioventù. Così lei, quando è libera di volare dove la vocazione la spinge, comincia con l’aprire una scuola gratuita per le ragazze povere o non accompagnate: si è accorta infatti di quanto l’ignoranza le esponga maggiormente allo sfruttamento e alla sottomissione di persone senza scrupoli, che a fine Ottocento già non mancano. Spesso le opere di Dio nascono da episodi di per sé insignificanti o molto semplici: come per don Bosco, che ha iniziato col primo orfano cui ha spalancato le porte di casa sua, così per Maria Anna, il giorno in cui si vede affidare una bimba, che la mamma vuole sottrarre alle continue violenze del papà. Sono così gettate le basi delle “Figlie Povere di San Giuseppe Calasanzio”, o, più semplicemente, delle “Calasanziane”, come la gente impara presto a chiamarle. E’ un progetto che le nasce in cuore dettato dal bisogno, che però ha tutta l’approvazione e il necessario accompagnamento di padre Celestino Zini, in omaggio al quale lei, insieme ai voti, prende il nome di Celestina. La sua attenzione si concentra subito sulle figlie dei detenuti, che oltre alla povertà hanno spesso alle spalle una miseria morale insieme alla mancanza della figura paterna. Fa, cioè, a Firenze quanto a Pompei sta facendo il beato Bartolo Longo per i figli dei detenuti., ma è un intervento che ancora suscita diffidenza e scandalo, tanto è poca la considerazione che all’epoca si ha per chi è in carcere. Ci vuole tempo e pazienza perché Madre Celestina riesca a far convergere sulla sua opera la beneficenza dei ricchi fiorentini, trasformando la loro “carità da salotto” in concreti interventi per i bisognosi. Nonostante ciò i debiti sono i suoi più fedeli compagni, fino alla morte. Per lei, figlia di un giudice e con un’educazione rigida che non ammette indebitamenti, è una sofferenza continua, tanto che la si sente esclamare più di una volta: “Cristo c’è morto sui chiodi, noi ci viviamo”, dove i chiodi sono rappresentati dalla cronica mancanza di denaro che non la fa vergognare di tendere continuamente la mano, e che malgrado tutto non bastano mai. Alle sue suore insegna che “le bambine sono il tempio della SS. Trinità”, che bisogna “venerare in loro l’infanzia di Gesù e per questo non siamo degne di stare loro appresso”, mentre raccomanda di mettere un “supplemento d’anima” in quello che fanno, perché il loro non sia semplicemente un intervento “sociale”. . Madre Celestina Donati muore il 18 marzo 1925 ed è stata beatificata il 30 marzo dello scorso anno, mentre le sue suore, ora appena un centinaio, sono presenti in Italia, Brasile, Salvador, Romania, come lei sempre a servizio dei poveri più poveri.

Autore: Gianpiero Pettiti

Maria Anna Donati nacque a Marradi (Firenze) il 28 ottobre 1848, ben presto si sentì attratta dalla vita religiosa, trascorse così un periodo di riflessione presso le Suore Vallombrosane, ma l’esperienza non ebbe buon esito.

Ritornata in famiglia si affidò alla guida spirituale del padre scolopio Celestino Zini, che intuì le possibilità nascoste della giovane e con esperto tatto spirituale, la condusse all’ascolto della voce dello Spirito Santo.

Con il suo consiglio, arrivata ai 41 anni giunse così a fondare nel 1889 la nuova Congregazione delle “Figlie Povere di S. Giuseppe Calasanzio” dette “Calasanziane” con il fine di educare cristianamente le bambine povere e qualche tempo dopo anche dell’educazione delle figlie e dei figli dei carcerati.

Il messaggio del Calasanzio, fatto proprio da madre Celestina Donati, che prendendo i voti aveva cambiato il nome di Maria Anna, è sempre vivo e presente; chi opera nel sociale usa la professionalità, ma anche un “di più” di umano e civile e soprattutto quel “supplemento d’anima” che viene dalla fede.

Nel 1892 morì il suo direttore spirituale e sua guida padre Zini, che era divenuto nel frattempo arcivescovo di Siena; tutta la responsabilità dell’Istituzione restò sua, che la governò saggiamente, diffondendola in tutte le regioni d’Italia.

Seppe infondere nelle sue figlie lo spirito di povertà, che l’accompagnò per tutta la vita, creandole tantissime difficoltà nella gestione dell’Istituto. Di natura umilissima, poneva ogni problema ai suoi superiori ecclesiastici, attenendosi docilmente alle loro direttive; si adoperò per stabilire il suo Istituto a Roma, contraendo anche debiti notevoli e ci riuscì con l’aiuto di molte persone.

Madre Celestina morì a Firenze il 18 marzo 1925; una decina d’anni dopo si cominciò ad istruire la causa per la sua beatificazione, il 12 luglio 1982 uscì il decreto d’introduzione; il 6 aprile 1998 si ebbe quello sull’eroicità delle virtù e il titolo di venerabile.

Fra le tante Case che le sue suore “Calasanziane” gestiscono, c’è l’oasi calasanziana “Mamma Bella” a Campi Salentina, vicino Lecce, nella cui chiesa riposano le reliquie del santo calasanziano Pompilio Maria Pirrotti, che visse in questi luoghi e che così chiamava la Madonna. L’opera delle suore prosegue oltre che con i salentini ora anche con gli immigrati albanesi.

E' stata beatificata a Firenze il 30 marzo 2008.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91472

Celestina della Madre di Dio

(1848-1925)

BEATIFICAZIONE:

- 30 marzo 2008

- Papa  Benedetto XVI

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 18 marzo

Religiosa italiana, fondatrice della Congregazione delle Figlie Povere di San Giuseppe Calasanzio

“Cristo c’è morto sui chiodi, noi ci viviamo”

 

Marianna Donati, who became the Foundress of the Congregation of the Daughters of the Poor of St Joseph Calasanz, known as the Calasanctian Sisters, was born at Marradi, Florence, Italy, on 26 October 1848. At the age of 13 she made her first Holy Communion and felt strongly that she was being called to religious life. When her first attempt at discerning a vocation, in which she passed some time with the "Vallombrosane" Sisters, remained inconclusive, she returned to her family and entrusted herself to the spiritual guidance of a Piarist priest, Fr Celestino Zini, well known for his personal holiness. It was Fr Zini who perceived the spiritual richness within young Marianna and encouraged her to listen to the voice of the Holy Spirit.

At home, when she broached the subject of living a consecrated life within the convent, her father, Francesco, could not bear the thought of being separated from his loving daughter and adamantly forbid it. Marianna resigned herself to living with private vows to God within the confines of her parents' home. When she was 33 years old, Marianna's mother died and this led her father to become even more attached to her and rely on her presence.

At age 40, when she again expressed her will to leave home in order to take up religious life her father said that in order to leave she must take him, her aunt and sister Gemma with her. "I want you to be near me to close my eyes when my last hour strikes", he pleaded with his daughter. Finally, in March of 1889 at the age of 41, with the counsel of Fr Zini, Marianna was joined by four young women who were ready to serve Christ in the very poor in what would later become the Congregation she had long desired to found. The first residence, where she could accommodate her relatives and first four companions, was located in Florence next to the parish Church of St Julian.

Fr Zini, who had become the Archbishop of Siena on 25 March 1889, was hesitant about the combination of family-with-religious life and earnestly sought better accommodations. Divine Providence soon provided another dwelling in a different neighbourhood and the family-community benefited from more spacious premises. The religious spirit and profound union with the Lord of Mother Celestina, as she was now called, expressed itself in her desire to care for the physical and spiritual well-being of the many children who were victims of abandonment or abuse. She opened her first school outside Florence on 28 December 1889. This fledgling religious community sought to provide a Christian education for these poor children and thereby offer them a chance to live a better adult life, not only based on Christian principles but with practical, profession skills as well, according to the teaching of St Joseph Calasanz. But the joyful adventure of establishing a new religious Order, of training young Sisters in the service of the Lord and neighbour, of expressing maternal love in the education of poor children, also came with a heavy cross.

On 5 June 1890, at the age of 19, one of the founding Sisters and the secretary of the newborn Institute, Sr Maura, became sick with consumption and died. Assisting her in her illness and witnessing her slow and steady decline certainly weighed on the heart of her spiritual mother and Foundress. This illness, sorrowful though it was, proved much more bearable than the sorrowful situations of the children that landed on the Sisters' doorstep.

On 22 January 1891, a woman arrived, saying: "My daughter is in bed, completely bruised by the beating her father gave her. Yesterday evening, the poor thing was not able to sell all the matches and he reduced her to that state. She is sick and I cannot take care of her. Please take her in even for a few days. May God reward you!".

On 19 May 1892, Mother Celestina's spiritual director, co-Founder, and guide, Archbishop Zini, died. She would henceforth be the sole director of the newborn Institute. But her virtue and Fr Zini's wise counsel and Rule assisted her in governing the Institute well and in establishing various communities throughout Italy.

Years later, on a September morning in 1899, another sorrowful situation arose in Livorno. A person brought forward three children "orphaned by law", because their father was condemned to 30 years in prison and his little girls were literally left without food, a roof over their head or any support. This was the beginning of the Order's new apostolate to children of prisoners.

Mother Celestina's accomplishments were possible due to a strong spiritual life. She had great devotion to Jesus Crucified and was an ardent apostle of Eucharistic Adoration. Basing her spirituality on that of St Joseph Calasanz she dedicated herself totally to God's little ones and taught the Sisters to be attentive spiritual mothers and expert educators, guided by maternal love in their delicate duty of helping the children entrusted to their care.

She knew how to instil in her Sisters the spirit of holy poverty. Poverty, in fact, was to mark much of her religious life, especially during the period when in 1922, she undertook the establishment of the Institute at Rome, undergoing considerable financial difficulty. She died in Florence on 18 March 1925. Her cause for Beatification was introduced on 12 July 1982; on 6 April 1998 her heroic virtues were proclaimed and she was granted the title of Venerable.

On Sunday, 30 March 2008 she was beatified during a special Mass in Florence by Cardinal José Saraiva Martins, C.M.F., Prefect of Congregation for the Causes of Saints.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/celestina-della-madre-di-dio.html

18 MARZO

BEATA CELESTINA DONATI

Marradi, Firenze, 28 ottobre 1848 – Firenze, 18 marzo 1925

Madre Celestina Donati nacque a Marradi (Firenze) il 26-10-1848. Dotata di profonda umiltà e semplicità, da giovane si consacrò al servizio di Dio con il carisma di una fervente carità verso i fratelli più poveri. Guidata spiritualmente dal P. Scolopio Mons. Celestino Zini, arcivescovo di Siena (Italia) fondò nel 1889 la Congregazione delle Figlie Povere di S. Giuseppe Calasanzio (Calasanziane) con lo scopo di aiutare bambini e giovani in difficoltà. Mori a Firenze il 18 marzo 1925. 

PREGHIERA

Dio, nostro Padre, donaci di imitare lo spirito umile e apostolico della (Venerabile) M. Celestina Donati, il carisma della sua carità verso i poveri, particolarmente verso l'infanzia bisognosa perché priva del calore della famiglia. Fa che possiamo, come lei, comprendere profondamente il messaggio di Gesù: "Chi accoglie uno di questi piccoli, in mio nome, accoglie me!" In questo tempo in cui la vita innocente, ancora nel seno materno viene rifiutata come qualche cosa che non conta sul piano dei diritti umani, concedici di apprezzarla e di onorarla sin dal concepimento come un dono tuo, di amore e di gioia. Signore per l'intercessione della (Venerabile) M. Celestina, donaci le tue grazie spirituali e temporali, perché questa tua serva sia glorificata nella Chiesa. Concedi alla sua Istituzione, Figlie Povere di S. Giuseppe Calasanzio, di continuare, con fervore ed efficacia, il carisma della Madre. 

P. Carlo Cremona 

PREGHIERA

Oh Gesù, che ci avete detto: " chi si umilia sarà esaltato", 

noi confidiamo al Vostro Cuore il vivo desiderio del nostro 

di vedere un giorno glorificata nella Vostra Chiesa,  l'umile Suor Celestina Donati  e con ardire filiale vi chiediamo, 

in segno che questo nostro voto è conforme alla Vostra SS.ma Volontà,

 di accordarci, per intercessione della Vostra Serva, 

la grazia ... (qui si esponga la grazia che si desidera) 

Gesù, Corona delle Vergini, esauditeci  !

Sacro Cuore di Gesù, confido in Voi ! 

Per informazioni relazioni di grazie - profilo bibliografico: 

Casa Generalizia Suore Calasanziane 

Via Faenza. 62 - 50123 Firenze Tel. e Fax 055/217224 

Via delle Calasanziane. 6 00167 Roma - Tel. e Fax 06/6147517 

SOURCE : https://www.preghiereperlafamiglia.it/celestina-donati.htm

Celestina de la Madre de Dios (1848-1925)

Nació en Marradi (Florencia, Italia) el 26 de octubre de 1848 y poco después fue bautizada, con el nombre de Maria Anna, en la parroquia de San Lorenzo. Creció en un ambiente digno y austero, donde resplandecían la rígida honradez del padre, Francesco Donati, entonces en sus primeros pasos de la carrera jurídica, y sobre todo las notables virtudes de su madre, Costanza Civinini, mujer de profundo espíritu cristiano.

A los trece años se acercó por primera vez a recibir el "Pan de vida", y le pareció oír en su interior una voz que le decía: "Ven y sígueme fuera del mundo en la paz tranquila de un claustro". Dócil a esa voz, ya en la adolescencia, habló de su inquietud con su madre y su padre, pero este se opuso radicalmente: no podía resignarse a vivir lejos de su querida hija, y la idea de que se separase para siempre de su lado le angustiaba.

Maria Anna sufría mucho por ello. Reveló su angustia a un hombre de Dios, llamado a ser el ángel de su vida, el padre Celestino Zini, de las Escuelas Pías, que en toda Florencia tenía fama de religioso y sacerdote santo. Desde entonces, fue él su director espiritual y, más tarde, la apoyó en la fundación a la que Dios la había destinado.

Un hecho luctuoso pareció frustrar su esperanza: la muerte de su madre. Sin embargo, a pesar de las circunstancias adversas, con la certeza de que era Dios quien la llamaba, el 6 de enero de 1888 comunicó a su padre su decisión irrevocable de consagrarse a Dios.

Su primer pensamiento fue reunir en torno a sí a algunas mujeres que colaboraran con ella en la educación de niñas pobres y abandonadas. A los 41 años, en 1889, por consejo e impulso del padre Celestino Zini, fundó la congregación de las Hijas Pobres de San José de Calasanz, llamadas calasancianas, con el fin de educar cristianamente a las niñas pobres y, algún tiempo más tarde, también a las hijas e hijos de los detenidos en las cárceles. Tomó entonces el nombre de madre Celestina de la Madre de Dios.

En 1892 murió el padre Zini, su guía espiritual, que mientras tanto había llegado a ser arzobispo de Siena, y toda la responsabilidad del nuevo instituto quedó en sus manos. Lo gobernó con sabiduría y prudencia, extendiéndolo por todas las regiones de Italia. Supo infundir en sus hijas el espíritu de pobreza que ella misma vivió durante toda su vida, a pesar de las innumerables dificultades que le supuso para la gestión de la congregación. Con profunda humildad exponía todos sus problemas a sus superiores eclesiásticos, ateniéndose dócilmente a sus directrices.

Cuando logró establecer una casa de su instituto en Roma, tuvo que afrontar grandes apuros económicos, pues no encontraba personas generosas que la ayudaran. El 26 de octubre de 1923 la madre Celestina, acompañada de otras tres hermanas, fue recibida por el Papa Pío XI, al que habló con voz conmovida de su deseo de fundar una casa en Roma. El Santo Padre la escuchó con atención y, levantando la mano para bendecirla, le dijo: "Bien. Habéis comenzado con poco. Tened fe. La Providencia os ayudará". Y así fue. Aun contrayendo notables deudas, logró el establecimiento definitivo de su casa en Roma. La primera ayuda económica notable se la dio el mismo Papa, a través de su limosnero, como regalo de Navidad: cinco mil liras.

Las dos primeras niñas que acogió en la casa de Roma fueron dos hermanitas cuyo padre estaba preso en la cárcel de "Regina caeli". También la tercera tenía su padre en prisión. Al encomendarlas a sus religiosas, la madre Celestina les dijo: "Estas pobres niñas no tienen nada. Vosotras debéis ver en ellas la imagen de Jesús".

En una de sus cartas exhortaba así a sus religiosas: "Orad mucho. Educad a las niñas a ser amables. Haced que se fundamenten bien en la doctrina cristiana, en el horror al pecado, a la mentira, a la desobediencia. Recordadles siempre la presencia de Dios. Alegradlas con la música sacra. Haced que amen el estudio y el trabajo".

Se preocupaba mucho de la salud tanto de sus religiosas como de las niñas. Una de las cosas que más la atribulaba era ver la incomodidad en que vivían, por la escasez de recursos. Le dolía que sufrieran el frío y la humedad.

Todos los que la conocían se asombraban de su actividad incansable, a pesar de estar aquejada por numerosos achaques. Tenía el cuerpo consumido por las fatigas, más que por la edad.

En su última enfermedad, presintiendo que estaba para morir, inflamada de amor a Dios, pidió los últimos sacramentos. Con voz muy débil pidió perdón a todas las religiosas reunidas en torno a ella. Las miró una a una, las bendijo y luego inclinó lentamente la cabeza con un suspiro más prolongado.

La madre Celestina murió en Florencia el 18 de marzo de 1925. Diez años después se inició su causa de beatificación.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080330_celestina-donati_sp.html

HOMILÍA DEL CARDENAL JOSÉ SARAIVA MARTINS, C.M.F.,
EN LA MISA DE BEATIFICACIÓN


Catedral de Florencia, Italia

Domingo 30 de marzo de 2008


Queridos hermanos y hermanas:

1. La fe nunca es un don recibido una vez para siempre. Es necesario ponerla en juego cada día. Estamos llamados a volver a decir nuestro "sí" al Señor resucitado y a seguirlo, para ser testigos creíbles de su resurrección en el mundo. No siempre es fácil creer, porque son muchas las asechanzas que la vida nos plantea, las pruebas, las dificultades, que a veces parecen insuperables. En ocasiones nos sucede lo que aconteció a los Apóstoles ante las apariciones de Cristo resucitado: tememos que Jesús sea un "fantasma", que no esté vivo y presente. En más de una ocasión hemos experimentado el cansancio de creer, de confiar en el Resucitado con la convicción de que sólo él es verdaderamente la esperanza del mundo.

Los dos episodios del evangelio que se acaban de proclamar se desarrollan en torno a un único tema: el de la fe en Jesús resucitado. Son el eco fiel de lo que aconteció a los Apóstoles después de la muerte de Jesús. La aparición de Jesús a los discípulos es de importancia decisiva para la fe en la Resurrección, para la vida y el futuro de la comunidad. En efecto, como bien sabemos, la comunidad cristiana se construye en torno a Jesús vivo y presente, crucificado y resucitado.

2. Tomás, que no estuvo presente durante la primera aparición de Jesús, no cree en el testimonio de los demás Apóstoles, que afirman haberlo visto resucitado. También él lo había visto, una vez para siempre, pero en la cruz. Su certeza es la certeza cruel de la cruz, y la manifiesta también brutalmente: ver, tocar, poner el dedo. La fe no se basa en ver y tocar, sino en la palabra de los testigos. En realidad, no es fácil creer que Jesús, cuya aventura parece acabar de forma tan trágica, es "el Viviente", que está de nuevo allí, sencillamente, en carne y hueso. Tomás quiere tener una experiencia personal directa. Por eso el apóstol resulta simpático y cercano al hombre moderno, al hombre de la era tecnológico-informática, al hombre de hoy, que no cree sino en lo que puede verificar. Tomás, el dudoso, el práctico, se asemeja mucho al hombre contemporáneo, que declara que no será fácil hacer que se rinda para creer.

Jesús, ocho días después, se aparece por segunda vez estando presente Tomás y quiere satisfacer esa exigencia, pero no alaba su incredulidad; al contrario, dice: "Dichosos los que no han visto y han creído". Creer es fiarse de Cristo, del testimonio de los Apóstoles; y Jesús promete la bienaventuranza, es decir, la felicidad a los que crean sin haber visto. Eso no significa que el creyente no disponga de pruebas, como nos ha recordado san Pedro en la segunda lectura: "Ahora debéis ser afligidos con diversas pruebas, a fin de que la calidad probada de vuestra fe, más preciosa que el oro perecedero que es probado por el fuego, se convierta en motivo de alabanza, de gloria y de honor" (1 P 1, 6-7).

3. Los Hechos de los Apóstoles, en la primera lectura que se ha proclamado, nos enseñan cómo se debe manifestar y alimentar nuestra fe: "Acudían asiduamente a la enseñanza de los Apóstoles, a la comunión, a la fracción del pan y a las oraciones" (Hch 2, 42). Lo que se dice de la primera comunidad de Jerusalén vale, sustancialmente, para la Iglesia de todos los siglos: la alegría, el amor fraterno y la concordia son el fruto de la Pascua, porque el Resucitado da a los creyentes su Espíritu, que los hace "uno" con él y entre ellos.

En este tiempo pascual, en el que la liturgia de la palabra de Dios nos invita a centrar nuestra atención en la Iglesia como comunidad de creyentes nacida de la Pascua de Cristo, debemos hacer que nuestra vida personal y la vida de nuestras comunidades —familia, parroquia, diócesis, congregación— sea aún más misionera. Para lograr mejor este objetivo, la Iglesia, en su atención pastoral, nos ofrece también la ayuda de acontecimientos como el de hoy: la solemne beatificación de una hermana que, con su ejemplo y su intercesión, puede impulsarnos a avanzar más por este camino del compromiso en la vida cristiana.

En efecto, en la Iglesia la historia del Resucitado no se narra como si fuera una hermosa fábula, sino como una historia que se ha seguido desarrollando a través de sus testigos, los cuales, con la fuerza del Espíritu, han sabido anunciar el amor de Cristo entre sus hermanos.

4. Hoy se nos muestra a todos, en su fulgor pascual, el espléndido testimonio de la nueva beata Celestina Donati. La santidad es una belleza que refleja y difunde el resplandor de la Pascua, una belleza con la que Florencia se enriquece ulteriormente, aunque ya esté notablemente presente en su comunidad eclesial, pues, como solía decir La Pira, es "ciudad teologal, ciudad de perfecta belleza, perla del mundo" (cf. La preghiera, forza motrice della storia, Città Nuova, p. 519). Y tú, Iglesia de Florencia, hermosa gracias a tus santos, desde hoy lo eres aún más por la santidad de la beata Celestina Donati. Debemos aprender a admirar las obras maestras de la gracia, como hacemos con las demás obras maestras que posee Florencia, sin igual en el mundo.

Maria Anna Donati, como se llamaba en el siglo, bajo la sabia dirección del padre escolapio Celestino Dini —después arzobispo de Siena—, con quien se encontró en la iglesia de San Juan Bautista, maduró su vocación, conociendo cada vez más profundamente la espiritualidad calasanciana. Se consagró totalmente al Señor, dedicándose al servicio de las niñas más pobres y necesitadas de cuidados, fundando con este fin la nueva congregación de religiosas, conocida hoy como Calasancianas.

Supo unir contemplación y acción: vivió con profunda intensidad la devoción a Jesús crucificado y fue ardiente apóstol de la adoración perpetua de la Eucaristía. Aún hoy, aquí en Florencia, en la iglesia de san Julián, en vía Faenza, prosigue la adoración perpetua de la Eucaristía que ella inició. En efecto, ella quería que sus hijas "acamparan bajo el Sagrario".

Dedicada totalmente al servicio de las niñas y de las jóvenes, sobre todo en favor de las más desvalidas —como, por ejemplo, las hijas de los detenidos en las cárceles—, se convirtió en madre atenta y educadora experta. En su labor pedagógica la impulsaba un amor exquisitamente materno, impregnado de humildad, delicadeza y ternura. A menudo decía a sus hijas: "Veneremos en las niñas la infancia de Jesús".

Esa atención y delicadeza son sumamente actuales, como lo demuestra el llamamiento hecho por el Papa Benedicto XVI en este mes de marzo: "Aprovecho la oportunidad para elevar mi voz en favor de la infancia: cuidemos a los niños. Es necesario amarlos y ayudarles a crecer. Lo digo a los padres, pero también a las instituciones. Al hacer este llamamiento, pienso en los niños de todas las partes del mundo, particularmente en los más indefensos, en los explotados o víctimas de abusos" (Ángelus del domingo 2 de marzo: L'Osservatore Romano, edición en lengua española, 7 de marzo de 2008, p. 4)

5. Benedicto XVI habla con frecuencia de "emergencia educativa", que significa sobre todo "transmitir a las nuevas generaciones los valores fundamentales de la existencia y del comportamiento correcto". En repetidas ocasiones ha destacado la dificultad de educar hoy y también el riesgo de que, frente a esas dificultades, los educadores sientan la tentación de renunciar a su misión, especialmente ante un clima invasor, "ante una mentalidad y una forma de cultura que llevan a dudar del valor de la persona humana, del significado mismo de la verdad y del bien; en definitiva, de la bondad de la vida" (Carta del Papa Benedicto XVI a la diócesis de Roma sobre la tarea urgente de la educación, 21 de enero de 2008: L'Osservatore Romano, edición en lengua española, 15 de febrero de 2008, p. 9).

Contemplando a la beata Celestina y la valiosa herencia que nos deja a través de las obras de sus religiosas, seguimos creyendo que también en nuestro tiempo es posible educar en el bien, más aún, que se trata de una pasión que, a ejemplo de la beata madre Donati, debemos llevar en el corazón, una empresa común a la que cada uno está llamado a contribuir.

Por tanto, la nueva beata deja una gran herencia —no sólo a sus religiosas— como guía y estímulo en nuestro camino hacia el futuro, para hacer todo lo que esté a nuestro alcance en el vasto y complejo campo de la educación y de la formación de la persona, recordando siempre lo que nos enseña el Santo Padre en su encíclica Spe salvi: "Sólo una esperanza fiable puede ser el alma de la educación, como de toda la vida" (cf. Carta del Santo Padre Benedicto XVI a la diócesis de Roma sobre la tarea urgente de la educación).

La beatificación de la madre Donati es, en definitiva, una cordial invitación a poner en Dios nuestra esperanza, a confirmarnos en la certeza de que sólo él es "la esperanza que supera todas las decepciones; sólo su amor no puede ser destruido por la muerte (...). La esperanza que se dirige a Dios no es jamás una esperanza sólo para mí; al mismo tiempo, es siempre una esperanza para los demás: no nos aísla, sino que nos hace solidarios en el bien, nos estimula a educarnos recíprocamente en la verdad y en el amor" (Carta del Papa Benedicto XVI a la diócesis de Roma sobre la tarea urgente de la educación).

SOURCE : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20080330_beatif-donati_sp.html

Den salige Celestina Donati (1848-1925)

Minnedag: 18. mars

Den salige Celestina ble født som Maria Anna Donati den 28. oktober 1848 i Marradi i provinsen Firenze i regionen Toscana i Midt-Italia. Hun følte seg snart kalt til ordensliv, så hun tilbrakte derfor en tid av refleksjon hos nonner i vallombrosanerordenen (Congregatio Vallis Umbrosae Ordinis Sancti Benedicti – CVUOSB). Men dette eksperimentet var ingen suksess, så hun vendte tilbake til familien.

Hennes åndelige veileder ble piaristpateren p. Celestino Zini SP, som tilhørte kongregasjonen «Ordensprester for Religiøse Skoler» (Ordo Clericorum Regularium Pauperum Matris Dei Scholarum Piarum – SP), i daglig tale piarister. Kongregasjonen kaltes på italiensk Le Scuole Pie (religiøse skoler), og medlemmene var og er også fortsatt kjent som scolopi, skolopianere. Kongregasjonen ble grunnlagt i 1617 av den hellige Josef av Calasanz (1556-1648).

P. Celestino forsto det skjulte potensialet hos den unge kvinnen, og med utsøkt åndelig takt fikk han henne til å lytte til Den Hellige Ånds røst. På hans råd grunnla hun som 41-åring i 1889 den nye kongregasjonen «Fattige døtre av den hellige Josef Calasanz» (Congregazione delle Figlie Povere di San Giuseppe Calasanzio – FPSGC). De kalles også Calasanzinersøstre (Calasanziane). Hun tok ordensnavnet «Celestina av Guds Mor (Celestina della Madre di Dio). Kongregasjonens formål var å gi fattige barn en kristen utdannelse, senere også å utdanne unge menn og kvinner som satt i fengsel.

I 1892 døde hennes åndelige veileder p. Zini, som i mellomtiden var blitt erkebiskop av Siena, og hun fikk alt ansvaret for kongregasjonen. Hun ledet den med stor dyktighet, og den spredte seg til alle regioner i Italia. Men hun var av en svært ydmyk natur og forela alle problemer for sine kirkelige overordnede og fulgte deres direktiver. Med hjelp fra mange personer fikk hun etablert instituttet også i Roma.

Moder Celestina døde den 18. mars 1925 i Firenze i Italia. Hennes saligkåringsprosess ble igangsatt ti år senere, og den 12. juli 1982 kom dekretet som formelt åpnet prosessen. Den 6. april 1998 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent av pave Johannes Paul II (1978-2005) og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 1. juni 2007 undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn.

Hun ble saligkåret den 30. mars 2008 i katedralen Santa Maria del Fiore i Firenze. Som vanlig under dette pontifikatet ble seremonien ikke ledet av paven selv, men av hans personlige utsending, i dette tilfelle kardinal José Saraiva Martins CMF, prefekt for Helligkåringskongregasjonen i Vatikanet. Erkebiskopen av Firenze, kardinal Ennio Antonelli, koncelebrerte messen. Hennes minnedag er dødsdagen 18. mars.

Blant de mange husene som Calasanzinersøstrene driver, er også oasen Mamma Bella i Campi Salentina nær Lecce i provinsen Puglia (Apulia) i Sør-Italia. I kirken der hviler de jordiske restene av den hellige Pompilius Maria Pirrotti SP (1710-56). Søstrene der arbeider spesielt blant albanske innvandrere. Kongregasjonen er for tiden aktiv i Italia, Brasil, Nicaragua og Romania.

Kilder: santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2008-04-06 13:26

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/madonati

Voir aussi : http://umanesimi.blogspot.com/2018/12/gabbato-lo-santo-15-dalla-parte-delle.html

https://www.youtube.com/watch?v=3sWvlMgK8EY