Bienheureuse Célestine de
la Mère de Dieu
Fondatrice de la
congrégation de Saint Joseph de Calasanz (+ 1925)
Maria Anna Donati naquit
à Marradi, près de Florence, le 26 octobre 1848. Dotée d'une profonde humilité
et d'une grande simplicité, dès sa jeunesse, elle se consacre au service de
Dieu avec un fervent charisme envers les frères plus pauvres, guidée
spirituellement par le Père Piariste Célestin Ziani, archevêque de Sienne, elle
fonda en 1889 la congrégation des Filles pauvres de Saint Joseph
de Calasanz (Calasantiennes) avec le but d'aider les enfants et les
jeunes en difficulté. Elle est morte à Florence le 18 mars 1925.
Elle vit la congrégation
se développer au Brésil, à San Salvador Bahia, en Roumanie, au Nicaragua.
Mère Célestine de la Mère
de Dieu a été béatifiée le 30 mars 2008 en la cathédrale de Florence par le
Cardinal José Saraiva Martins. Son témoignage est exemple pour l'Église de nos
jours.
- "Je suis heureux
d'indiquer aujourd'hui comme exemple à imiter, Mère Celestina Donati,
fondatrice de la Congrégation des Figlie povere di San Giuseppe Calasanzio, qui
sera proclamée bienheureuse aujourd'hui à Florence." Dimanche de la divine
Miséricorde, 30 mars 2008, Benoît
XVI à Castelgandolfo.
- Homélie du Card. José
Saraiva Martins à l'occasion de la béatification de Celestina della Madre di
Dio célébrée à Florence, Italie (30 mars 2008) [Espagnol]
- La Beatificazione di
Celestina della Madre di Dio: la ricorda suor Germana Filippi Farmar (Radio
Vatican - 30 mars 2008 - en italien)
- biographie
en anglais site du Vatican.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11098/Bienheureuse-Celestine-de-la-Mere-de-Dieu.html
Béatification à Florence
de Mère Célestine Donati
Une éducatrice mue par
son amour maternel envers les jeunes
MARS 31, 2008 00:00REDACTIONÉGLISE
CATHOLIQUE
ROME, Lundi 31 mars 2008
(ZENIT.org)
– Mère Célestine de la Mère de Dieu (Maria Anna Donati, 1848 -1925), une
« ardente apôtre de l’adoration perpétuelle » et une éducatrice mue
par son « amour maternel » envers les jeunes, a été béatifiée
dimanche après-midi, à Florence, en Italie.
Benoît XVI a annoncé
cette béatification à l’occasion de la prière mariale du Regina Caeli,
dimanche, de Castelgandolfo, en disant : « Je suis heureux d’indiquer
aujourd’hui comme exemple à imiter, Mère Célestine Donati, fondatrice de la
Congrégation des Filles pauvres de saint Joseph de Calasanz, qui sera béatifiée
aujourd’hui à Florence ».
Le cardinal préfet de la
Congrégation romaine pour les causes des saints, José Saraiva Martins a présidé
la célébration en la cathédrale de Florence.
Il a évoqué, dans son homélie
ce « témoignage splendide » de la nouvelle bienheureuse, dont la vie
est marquée par l’union « de la contemplation et de l’action » et une
« dévotion profonde et intense à Jésus crucifié ».
Pour le cardinal
portugais, Mère Célestine s’est aussi « dévouée totalement au service des
petites filles et des jeunes filles, surtout les plus défavorisées, comme par
exemple les filles des prisonniers ».
Pour elle, elle a été une
« mère attentive, et une éducatrice experte », car, dans son œuvre
pédagogique, « faite d’humilité, de délicatesse, et de tendresse »,
elle était « guidée par un amour maternel exquis », a souligné le
cardinal Saraiva Martins.
« En regardant vers
Mère Célestine et vers le précieux héritage qu’elle nous laisse », a
ajouté le cardinal préfet, « continuons à croire qu’à notre époque aussi,
éduquer au bien est possible ; il s’agit même d’une passion que nous
devons porter dans notre cœur, à l’exemple de la bienheureuse Mère
Donati : c’est une entreprise commune à laquelle chacun est appelé à apporter
sa contribution ».
Une vocation qui ne put
se réaliser qu’à 41 ans, une fois surmontée l’opposition paternelle. C’est en
effet en 1889 qu’avec 4 compagnes, elle put réaliser le projet auquel elle se
sentait appelée par Dieu : se consacrer totalement à Lui et se mettre au
service de l’éducation des petites filles et des jeunes filles pauvres.
Elle suivit les principes
d’éducation mis au point par saint Joseph de Calasanz, fondateur des
« Scolopes », une congrégation dont Mgr Celestino Zini, son père
spirituel était membre.
La congrégation de celles
qu’on appela les « Calasanziane », assuma plus particulièrement cette
responsabilité auprès des enfants de détenus.
Elle fut aussi encouragée
par le bienheureux Bartolo Longo, avocat qui s’occupait des détenus à Pompéi,
où il fonda le sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire.
Et elle reçut également
les encouragements du pape Pie XI qui lui accorda une audience.
Elle vit la congrégation
se développer au Brésil, à San Salvador Bahia, en Roumanie, au Nicaragua.
Elle s’est éteinte à
Florence, le 18 mars 1925. Sa cause de béatification fut ouverte une dizaine d’années
plus tard. Et Jean-Paul a approuvé le décret affirmant qu’elle avait vécu les
vertus humaines et chrétiennes de façon héroïque. Le 1er juin 2007, Benoît XVI
a ordonné la publication du décret reconnaissant l’authenticité d’un miracle dû
à son intercession, ouvrant ainsi la voie à sa béatification.
Anita S. Bourdin
MARS 31, 2008 00:00ÉGLISE
CATHOLIQUE
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/beatification-a-florence-de-mere-celestine-donati/
Beata Celestina della Madre
di Dio Donati
Blessed
Celestine of the Mother of God
Also
known as
Celestina Donati
Maria Anna Donati
Marianna Donati
Profile
She early felt drawn
to religious
life. Founded the Congregation of the Daughters of the Poor of Saint
Joseph Calasanzio (Calasanzian Sisters) in 1889 with
a mission to teach the poor and
the children of prisoners.
Born
26
October 1848 in
Marradi, Florence, Italy as Maria
Anna Donati
18
March 1925 in Florence, Italy of
natural causes
6
April 1998 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
30
March 2008 by Pope Benedict
XVI
recognition celebrated at
the Cathedral of Florence, Italy,
presided by Cardinal José
Saraiva Martins
Additional
Information
other
sites in english
webseiten
auf deutsch
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
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MLA
Citation
“Blessed Celestine of the
Mother of God“. CatholicSaints.Info. 17 March 2023. Web. 6 June 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-celestine-of-the-mother-of-god/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-celestine-of-the-mother-of-god/
Bl. Celestina of the
Mother of God (1848-1925)
Religious, Foundress of the Daughters of the Poor of St Joseph Calasanz
Marianna Donati, who
became the Foundress of the Congregation of the Daughters of the Poor of St
Joseph Calasanz, known as the Calasanctian Sisters, was born at Marradi,
Florence, Italy, on 26 October 1848. At the age of 13 she made her first Holy
Communion and felt strongly that she was being called to religious life. When
her first attempt at discerning a vocation, in which she passed some time with
the "Vallombrosane" Sisters, remained inconclusive, she returned to
her family and entrusted herself to the spiritual guidance of a Piarist priest,
Fr Celestino Zini, well known for his personal holiness. It was Fr Zini who
perceived the spiritual richness within young Marianna and encouraged her to
listen to the voice of the Holy Spirit.
At home, when she broached
the subject of living a consecrated life within the convent, her father,
Francesco, could not bear the thought of being separated from his loving
daughter and adamantly forbid it. Marianna resigned herself to living with
private vows to God within the confines of her parents' home. When she was 33
years old, Marianna's mother died and this led her father to become even more
attached to her and rely on her presence.
At age 40, when she again
expressed her will to leave home in order to take up religious life her father
said that in order to leave she must take him, her aunt and sister Gemma with
her. "I want you to be near me to close my eyes when my last hour
strikes", he pleaded with his daughter. Finally, in March of 1889 at the
age of 41, with the counsel of Fr Zini, Marianna was joined by four young women
who were ready to serve Christ in the very poor in what would later become the
Congregation she had long desired to found. The first residence, where she
could accommodate her relatives and first four companions, was located in
Florence next to the parish Church of St Julian.
Fr Zini, who had become
the Archbishop of Siena on 25 March 1889, was hesitant about the combination of
family-with-religious life and earnestly sought better accommodations. Divine
Providence soon provided another dwelling in a different neighbourhood and the
family-community benefited from more spacious premises. The religious spirit
and profound union with the Lord of Mother Celestina, as she was now called,
expressed itself in her desire to care for the physical and spiritual
well-being of the many children who were victims of abandonment or abuse. She
opened her first school outside Florence on 28 December 1889. This fledgling
religious community sought to provide a Christian education for these poor
children and thereby offer them a chance to live a better adult life, not only
based on Christian principles but with practical, profession skills as well,
according to the teaching of St Joseph Calasanz. But the joyful adventure of
establishing a new religious Order, of training young Sisters in the service of
the Lord and neighbour, of expressing maternal love in the education of poor
children, also came with a heavy cross.
On 5 June 1890, at the
age of 19, one of the founding Sisters and the secretary of the newborn
Institute, Sr Maura, became sick with consumption and died. Assisting her in
her illness and witnessing her slow and steady decline certainly weighed on the
heart of her spiritual mother and Foundress. This illness, sorrowful though it
was, proved much more bearable than the sorrowful situations of the children
that landed on the Sisters' doorstep.
On 22 January 1891, a
woman arrived, saying: "My daughter is in bed, completely bruised by the
beating her father gave her. Yesterday evening, the poor thing was not able to
sell all the matches and he reduced her to that state. She is sick and I cannot
take care of her. Please take her in even for a few days. May God reward
you!".
On 19 May 1892, Mother
Celestina's spiritual director, co-Founder, and guide, Archbishop Zini, died.
She would henceforth be the sole director of the newborn Institute. But her
virtue and Fr Zini's wise counsel and Rule assisted her in governing the
Institute well and in establishing various communities throughout Italy.
Years later, on a
September morning in 1899, another sorrowful situation arose in Livorno. A
person brought forward three children "orphaned by law", because
their father was condemned to 30 years in prison and his little girls were
literally left without food, a roof over their head or any support. This was
the beginning of the Order's new apostolate to children of prisoners.
Mother Celestina's
accomplishments were possible due to a strong spiritual life. She had great
devotion to Jesus Crucified and was an ardent apostle of Eucharistic Adoration.
Basing her spirituality on that of St Joseph Calasanz she dedicated herself
totally to God's little ones and taught the Sisters to be attentive spiritual
mothers and expert educators, guided by maternal love in their delicate duty of
helping the children entrusted to their care.
She knew how to instil in
her Sisters the spirit of holy poverty. Poverty, in fact, was to mark much of
her religious life, especially during the period when in 1922, she undertook
the establishment of the Institute at Rome, undergoing considerable financial
difficulty. She died in Florence on 18 March 1925. Her cause for Beatification
was introduced on 12 July 1982; on 6 April 1998 her heroic virtues were
proclaimed and she was granted the title of Venerable.
On Sunday, 30 March 2008
she was beatified during a special Mass in Florence by Cardinal José Saraiva
Martins, C.M.F., Prefect of Congregation for the Causes of Saints.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080330_celestina-donati_en.html
Blessed Celestina Donati Foundress
Marradi, Florence, October 28, 1848 – Firenze, 18 March 1925
Maria Anna Donati was
born in Marradi (Firenze) on October 28, 1848, she soon felt attracted by the
religious life, so she spent a period of reflection at the Sisters Vallombrosa,
but the experience was not successful. She returned to her family and was entrusted
the spiritual guidance of father Celestino Piarist Zini, who saw the hidden
possibilities of the young and experienced spiritual touch, and led her to
listen to the voice of the Holy Spirit. With his advice, at age 41, she founded
the new Congregation of the “Daughters of St. Poor Joseph Calasanz” in 1899,
known as “Calasanziane” its purpose was educating poor Christian girls, which
was later expanded to education of the children of prisoners.
The message of Calasanz,
endorsed by Mother Celestina Donati, who, upon taking her vows, had changed her
name from Mary Anne, is always alive and present, who is active in using social
skills, but also a “more” of human and civil especially the “extra soul” that
comes from faith. In 1892 her spiritual director and driving force, Father
Zini, died. Meanwhile he had become archbishop of Siena, all the responsibility
the institution remained his, he governed wisely, spreading in all regions of
Italy.
She knew how to instill
in her daughters the spirit of poverty that accompanied all her life, creandole
many difficulties in the management of the Institute. Humble in nature, she
posed any problem to her ecclesiastical superiors, following with docility to
their managerial employees, worked to establish the Institute in Rome,
contracting considerable debt, and succeeded with the help of many people.
Celestina Mother died in
Florence on March 18, 1925, ten years later began the cause for her
beatification, July 12, 1982 was published the decree of introduction, April 6
,1998 she was the one on heroic virtues and the title of Venerable.
Among the many houses
that her Calasanziane sisters run, there is the “oasis calasanziana” Mamma
Bella “on Salentine Fields, near Lecce, in whose church lie the relics of the
saint Calasanz Pompilio Maria Pirrotta, who lived in these places and that the
so called Madonna. The work of the sisters goes beyond that with salentini now
with Albanian immigrants.
She was beatified in
Florence on March 30, 2008.
Source: Santi
e Beati
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/03/18/blessed-celestina-donati-march-18/
Beata Celestina Donati Fondatrice
Marradi, Firenze, 28
ottobre 1848 – Firenze, 18 marzo 1925
Avere tutto e sentire che
comunque ti manca qualcosa. A Maria Anna Donati davvero non manca nulla, tra
affetti familiari, buona istruzione, salute e simpatia. Per di più, particolare
non trascurabile, la sua famiglia ha un patrimonio ingente e per lei, forse,
c’è anche un buon partito, almeno nelle fantasie di papà. Che proprio non
riesce ad ammettere un futuro da religiosa per quella sua figlia, sulla quale,
al di là delle di lei inclinazioni, lui ha altri progetti. Di antica e stimata
famiglia fiorentina, Maria Anna nasce, ultima di sei figli, nel 1848 a Marradi,
dove papà è funzionario del granducato; e poiché la sua professione di giudice
lo obbliga a continui spostamenti, la famiglia lo segue anche a Cortona e a
Siena, prima di ritornare a fine carriera definitivamente a Firenze. Cresce
particolarmente devota, straordinariamente matura, precocemente incline alla
vita religiosa. Un periodo di riflessione e di ricerca vocazionale presso le
suore Vallombrosane non ha esito positivo, e questo rafforza papà nella sua
contrarietà all’ingresso in convento di quella figlia un po’ speciale, che
prega tanto e che si prende così a cuore i bisogni degli altri. Maria Anna
pazientemente attende: fino ai 41 anni, assolvendo fedelmente anche ai suoi
doveri di figlia; docilmente obbediente, ma anche fortemente determinata a
seguire prima o poi la sua vocazione. E’ padre Celestino Zini a sostenerla in
questo periodo di ricerca e di paziente attesa; direttore spirituale
particolarmente illuminato, scopre in lei i germi di una vocazione autentica che
sapientemente coltiva, aiutandola ad innamorarsi perdutamente di Dio. Per di
più, da buon padre scolopio, le trasmette anche la spiritualità e il carisma
del suo fondatore, San Giuseppe Calasanzio, che si concretizza nell’educazione
della gioventù. Così lei, quando è libera di volare dove la vocazione la
spinge, comincia con l’aprire una scuola gratuita per le ragazze povere o non
accompagnate: si è accorta infatti di quanto l’ignoranza le esponga
maggiormente allo sfruttamento e alla sottomissione di persone senza scrupoli,
che a fine Ottocento già non mancano. Spesso le opere di Dio nascono da episodi
di per sé insignificanti o molto semplici: come per don Bosco, che ha iniziato
col primo orfano cui ha spalancato le porte di casa sua, così per Maria Anna,
il giorno in cui si vede affidare una bimba, che la mamma vuole sottrarre alle
continue violenze del papà. Sono così gettate le basi delle “Figlie Povere di
San Giuseppe Calasanzio”, o, più semplicemente, delle “Calasanziane”, come la
gente impara presto a chiamarle. E’ un progetto che le nasce in cuore dettato
dal bisogno, che però ha tutta l’approvazione e il necessario accompagnamento
di padre Celestino Zini, in omaggio al quale lei, insieme ai voti, prende il
nome di Celestina. La sua attenzione si concentra subito sulle figlie dei
detenuti, che oltre alla povertà hanno spesso alle spalle una miseria morale
insieme alla mancanza della figura paterna. Fa, cioè, a Firenze quanto a Pompei
sta facendo il beato Bartolo Longo per i figli dei detenuti., ma è un
intervento che ancora suscita diffidenza e scandalo, tanto è poca la
considerazione che all’epoca si ha per chi è in carcere. Ci vuole tempo e
pazienza perché Madre Celestina riesca a far convergere sulla sua opera la
beneficenza dei ricchi fiorentini, trasformando la loro “carità da salotto” in
concreti interventi per i bisognosi. Nonostante ciò i debiti sono i suoi più
fedeli compagni, fino alla morte. Per lei, figlia di un giudice e con
un’educazione rigida che non ammette indebitamenti, è una sofferenza continua,
tanto che la si sente esclamare più di una volta: “Cristo c’è morto sui chiodi,
noi ci viviamo”, dove i chiodi sono rappresentati dalla cronica mancanza di
denaro che non la fa vergognare di tendere continuamente la mano, e che
malgrado tutto non bastano mai. Alle sue suore insegna che “le bambine sono il
tempio della SS. Trinità”, che bisogna “venerare in loro l’infanzia di Gesù e
per questo non siamo degne di stare loro appresso”, mentre raccomanda di
mettere un “supplemento d’anima” in quello che fanno, perché il loro non sia
semplicemente un intervento “sociale”. . Madre Celestina Donati muore il 18
marzo 1925 ed è stata beatificata il 30 marzo dello scorso anno, mentre le sue
suore, ora appena un centinaio, sono presenti in Italia, Brasile, Salvador,
Romania, come lei sempre a servizio dei poveri più poveri.
Autore: Gianpiero Pettiti
Maria Anna Donati nacque
a Marradi (Firenze) il 28 ottobre 1848, ben presto si sentì attratta dalla vita
religiosa, trascorse così un periodo di riflessione presso le Suore
Vallombrosane, ma l’esperienza non ebbe buon esito.
Ritornata in famiglia si
affidò alla guida spirituale del padre scolopio Celestino Zini, che intuì le
possibilità nascoste della giovane e con esperto tatto spirituale, la condusse
all’ascolto della voce dello Spirito Santo.
Con il suo consiglio,
arrivata ai 41 anni giunse così a fondare nel 1889 la nuova Congregazione delle
“Figlie Povere di S. Giuseppe Calasanzio” dette “Calasanziane” con il fine di
educare cristianamente le bambine povere e qualche tempo dopo anche
dell’educazione delle figlie e dei figli dei carcerati.
Il messaggio del
Calasanzio, fatto proprio da madre Celestina Donati, che prendendo i voti aveva
cambiato il nome di Maria Anna, è sempre vivo e presente; chi opera nel sociale
usa la professionalità, ma anche un “di più” di umano e civile e soprattutto
quel “supplemento d’anima” che viene dalla fede.
Nel 1892 morì il suo
direttore spirituale e sua guida padre Zini, che era divenuto nel frattempo
arcivescovo di Siena; tutta la responsabilità dell’Istituzione restò sua, che
la governò saggiamente, diffondendola in tutte le regioni d’Italia.
Seppe infondere nelle sue
figlie lo spirito di povertà, che l’accompagnò per tutta la vita, creandole
tantissime difficoltà nella gestione dell’Istituto. Di natura umilissima,
poneva ogni problema ai suoi superiori ecclesiastici, attenendosi docilmente
alle loro direttive; si adoperò per stabilire il suo Istituto a Roma,
contraendo anche debiti notevoli e ci riuscì con l’aiuto di molte persone.
Madre Celestina morì a
Firenze il 18 marzo 1925; una decina d’anni dopo si cominciò ad istruire la
causa per la sua beatificazione, il 12 luglio 1982 uscì il decreto
d’introduzione; il 6 aprile 1998 si ebbe quello sull’eroicità delle virtù e il
titolo di venerabile.
Fra le tante Case che le
sue suore “Calasanziane” gestiscono, c’è l’oasi calasanziana “Mamma Bella” a
Campi Salentina, vicino Lecce, nella cui chiesa riposano le reliquie del santo
calasanziano Pompilio Maria Pirrotti, che visse in questi luoghi e che così
chiamava la Madonna. L’opera delle suore prosegue oltre che con i salentini ora
anche con gli immigrati albanesi.
E' stata beatificata a
Firenze il 30 marzo 2008.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91472
Celestina della Madre di
Dio
(1848-1925)
BEATIFICAZIONE:
- 30 marzo 2008
- Papa Benedetto
XVI
RICORRENZA:
- 18 marzo
Religiosa italiana,
fondatrice della Congregazione delle Figlie Povere di San Giuseppe Calasanzio
“Cristo c’è morto sui
chiodi, noi ci viviamo”
Marianna Donati, who
became the Foundress of the Congregation of the Daughters of the Poor of St
Joseph Calasanz, known as the Calasanctian Sisters, was born at Marradi,
Florence, Italy, on 26 October 1848. At the age of 13 she made her first Holy
Communion and felt strongly that she was being called to religious life. When
her first attempt at discerning a vocation, in which she passed some time with
the "Vallombrosane" Sisters, remained inconclusive, she returned to
her family and entrusted herself to the spiritual guidance of a Piarist priest,
Fr Celestino Zini, well known for his personal holiness. It was Fr Zini who
perceived the spiritual richness within young Marianna and encouraged her to
listen to the voice of the Holy Spirit.
At home, when she
broached the subject of living a consecrated life within the convent, her
father, Francesco, could not bear the thought of being separated from his
loving daughter and adamantly forbid it. Marianna resigned herself to living with
private vows to God within the confines of her parents' home. When she was 33
years old, Marianna's mother died and this led her father to become even more
attached to her and rely on her presence.
At age 40, when she again
expressed her will to leave home in order to take up religious life her father
said that in order to leave she must take him, her aunt and sister Gemma with
her. "I want you to be near me to close my eyes when my last hour
strikes", he pleaded with his daughter. Finally, in March of 1889 at the
age of 41, with the counsel of Fr Zini, Marianna was joined by four young women
who were ready to serve Christ in the very poor in what would later become the
Congregation she had long desired to found. The first residence, where she
could accommodate her relatives and first four companions, was located in
Florence next to the parish Church of St Julian.
Fr Zini, who had become
the Archbishop of Siena on 25 March 1889, was hesitant about the combination of
family-with-religious life and earnestly sought better accommodations. Divine
Providence soon provided another dwelling in a different neighbourhood and the
family-community benefited from more spacious premises. The religious spirit
and profound union with the Lord of Mother Celestina, as she was now called,
expressed itself in her desire to care for the physical and spiritual
well-being of the many children who were victims of abandonment or abuse. She
opened her first school outside Florence on 28 December 1889. This fledgling
religious community sought to provide a Christian education for these poor
children and thereby offer them a chance to live a better adult life, not only
based on Christian principles but with practical, profession skills as well,
according to the teaching of St Joseph Calasanz. But the joyful adventure of
establishing a new religious Order, of training young Sisters in the service of
the Lord and neighbour, of expressing maternal love in the education of poor
children, also came with a heavy cross.
On 5 June 1890, at the age
of 19, one of the founding Sisters and the secretary of the newborn Institute,
Sr Maura, became sick with consumption and died. Assisting her in her illness
and witnessing her slow and steady decline certainly weighed on the heart of
her spiritual mother and Foundress. This illness, sorrowful though it was,
proved much more bearable than the sorrowful situations of the children that
landed on the Sisters' doorstep.
On 22 January 1891, a
woman arrived, saying: "My daughter is in bed, completely bruised by the
beating her father gave her. Yesterday evening, the poor thing was not able to
sell all the matches and he reduced her to that state. She is sick and I cannot
take care of her. Please take her in even for a few days. May God reward
you!".
On 19 May 1892, Mother
Celestina's spiritual director, co-Founder, and guide, Archbishop Zini, died.
She would henceforth be the sole director of the newborn Institute. But her
virtue and Fr Zini's wise counsel and Rule assisted her in governing the
Institute well and in establishing various communities throughout Italy.
Years later, on a
September morning in 1899, another sorrowful situation arose in Livorno. A
person brought forward three children "orphaned by law", because
their father was condemned to 30 years in prison and his little girls were
literally left without food, a roof over their head or any support. This was
the beginning of the Order's new apostolate to children of prisoners.
Mother Celestina's
accomplishments were possible due to a strong spiritual life. She had great
devotion to Jesus Crucified and was an ardent apostle of Eucharistic Adoration.
Basing her spirituality on that of St Joseph Calasanz she dedicated herself
totally to God's little ones and taught the Sisters to be attentive spiritual mothers
and expert educators, guided by maternal love in their delicate duty of helping
the children entrusted to their care.
She knew how to instil in
her Sisters the spirit of holy poverty. Poverty, in fact, was to mark much of
her religious life, especially during the period when in 1922, she undertook
the establishment of the Institute at Rome, undergoing considerable financial
difficulty. She died in Florence on 18 March 1925. Her cause for Beatification
was introduced on 12 July 1982; on 6 April 1998 her heroic virtues were
proclaimed and she was granted the title of Venerable.
On Sunday, 30 March 2008
she was beatified during a special Mass in Florence by Cardinal José Saraiva
Martins, C.M.F., Prefect of Congregation for the Causes of Saints.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/celestina-della-madre-di-dio.html
18 MARZO
BEATA CELESTINA DONATI
Marradi, Firenze, 28
ottobre 1848 – Firenze, 18 marzo 1925
Madre Celestina Donati
nacque a Marradi (Firenze) il 26-10-1848. Dotata di profonda umiltà e
semplicità, da giovane si consacrò al servizio di Dio con il carisma di una fervente
carità verso i fratelli più poveri. Guidata spiritualmente dal P. Scolopio
Mons. Celestino Zini, arcivescovo di Siena (Italia) fondò nel 1889 la
Congregazione delle Figlie Povere di S. Giuseppe Calasanzio (Calasanziane) con
lo scopo di aiutare bambini e giovani in difficoltà. Mori a Firenze il 18 marzo
1925.
PREGHIERA
Dio, nostro Padre, donaci
di imitare lo spirito umile e apostolico della (Venerabile) M. Celestina
Donati, il carisma della sua carità verso i poveri, particolarmente verso
l'infanzia bisognosa perché priva del calore della famiglia. Fa che possiamo,
come lei, comprendere profondamente il messaggio di Gesù: "Chi accoglie
uno di questi piccoli, in mio nome, accoglie me!" In questo tempo in cui
la vita innocente, ancora nel seno materno viene rifiutata come qualche cosa
che non conta sul piano dei diritti umani, concedici di apprezzarla e di
onorarla sin dal concepimento come un dono tuo, di amore e di gioia. Signore
per l'intercessione della (Venerabile) M. Celestina, donaci le tue grazie
spirituali e temporali, perché questa tua serva sia glorificata nella Chiesa.
Concedi alla sua Istituzione, Figlie Povere di S. Giuseppe Calasanzio, di
continuare, con fervore ed efficacia, il carisma della Madre.
P. Carlo Cremona
PREGHIERA
Oh Gesù, che ci avete
detto: " chi si umilia sarà esaltato",
noi confidiamo al Vostro
Cuore il vivo desiderio del nostro
di vedere un giorno
glorificata nella Vostra Chiesa, l'umile Suor Celestina Donati e
con ardire filiale vi chiediamo,
in segno che questo
nostro voto è conforme alla Vostra SS.ma Volontà,
di accordarci, per
intercessione della Vostra Serva,
la grazia ... (qui si
esponga la grazia che si desidera)
Gesù, Corona delle
Vergini, esauditeci !
Sacro Cuore di Gesù,
confido in Voi !
Per informazioni
relazioni di grazie - profilo bibliografico:
Casa Generalizia Suore
Calasanziane
Via Faenza. 62 - 50123
Firenze Tel. e Fax 055/217224
Via delle Calasanziane. 6
00167 Roma - Tel. e Fax 06/6147517
SOURCE : https://www.preghiereperlafamiglia.it/celestina-donati.htm
Celestina de la Madre de
Dios (1848-1925)
Nació en Marradi
(Florencia, Italia) el 26 de octubre de 1848 y poco después fue bautizada, con
el nombre de Maria Anna, en la parroquia de San Lorenzo. Creció en un ambiente
digno y austero, donde resplandecían la rígida honradez del padre, Francesco
Donati, entonces en sus primeros pasos de la carrera jurídica, y sobre todo las
notables virtudes de su madre, Costanza Civinini, mujer de profundo espíritu
cristiano.
A los trece años se
acercó por primera vez a recibir el "Pan de vida", y le pareció oír
en su interior una voz que le decía: "Ven y sígueme fuera del mundo en la
paz tranquila de un claustro". Dócil a esa voz, ya en la adolescencia,
habló de su inquietud con su madre y su padre, pero este se opuso radicalmente:
no podía resignarse a vivir lejos de su querida hija, y la idea de que se
separase para siempre de su lado le angustiaba.
Maria Anna sufría mucho
por ello. Reveló su angustia a un hombre de Dios, llamado a ser el ángel
de su vida, el padre Celestino Zini, de las Escuelas Pías, que en toda
Florencia tenía fama de religioso y sacerdote santo. Desde entonces, fue él su
director espiritual y, más tarde, la apoyó en la fundación a la que Dios la
había destinado.
Un hecho luctuoso pareció
frustrar su esperanza: la muerte de su madre. Sin embargo, a pesar de las
circunstancias adversas, con la certeza de que era Dios quien la llamaba, el 6
de enero de 1888 comunicó a su padre su decisión irrevocable de consagrarse a
Dios.
Su primer pensamiento fue
reunir en torno a sí a algunas mujeres que colaboraran con ella en la educación
de niñas pobres y abandonadas. A los 41 años, en 1889, por consejo e impulso
del padre Celestino Zini, fundó la congregación de las Hijas Pobres de San José
de Calasanz, llamadas calasancianas, con el fin de educar cristianamente a las
niñas pobres y, algún tiempo más tarde, también a las hijas e hijos de los
detenidos en las cárceles. Tomó entonces el nombre de madre Celestina de la
Madre de Dios.
En 1892 murió el padre
Zini, su guía espiritual, que mientras tanto había llegado a ser arzobispo de
Siena, y toda la responsabilidad del nuevo instituto quedó en sus manos. Lo
gobernó con sabiduría y prudencia, extendiéndolo por todas las regiones de Italia.
Supo infundir en sus hijas el espíritu de pobreza que ella misma vivió durante
toda su vida, a pesar de las innumerables dificultades que le supuso para la
gestión de la congregación. Con profunda humildad exponía todos sus problemas a
sus superiores eclesiásticos, ateniéndose dócilmente a sus directrices.
Cuando logró establecer
una casa de su instituto en Roma, tuvo que afrontar grandes apuros económicos,
pues no encontraba personas generosas que la ayudaran. El 26 de octubre de 1923
la madre Celestina, acompañada de otras tres hermanas, fue recibida por el Papa
Pío XI, al que habló con voz conmovida de su deseo de fundar una casa en Roma.
El Santo Padre la escuchó con atención y, levantando la mano para bendecirla,
le dijo: "Bien. Habéis comenzado con poco. Tened fe. La Providencia
os ayudará". Y así fue. Aun contrayendo notables deudas, logró el
establecimiento definitivo de su casa en Roma. La primera ayuda económica
notable se la dio el mismo Papa, a través de su limosnero, como regalo de
Navidad: cinco mil liras.
Las dos primeras niñas
que acogió en la casa de Roma fueron dos hermanitas cuyo padre estaba preso en
la cárcel de "Regina caeli". También la tercera tenía su padre en
prisión. Al encomendarlas a sus religiosas, la madre Celestina les dijo:
"Estas pobres niñas no tienen nada. Vosotras debéis ver en ellas la imagen
de Jesús".
En una de sus cartas
exhortaba así a sus religiosas: "Orad mucho. Educad a las niñas a ser
amables. Haced que se fundamenten bien en la doctrina cristiana, en el horror
al pecado, a la mentira, a la desobediencia. Recordadles siempre la presencia
de Dios. Alegradlas con la música sacra. Haced que amen el estudio y el
trabajo".
Se preocupaba mucho de la
salud tanto de sus religiosas como de las niñas. Una de las cosas que más la
atribulaba era ver la incomodidad en que vivían, por la escasez de recursos. Le
dolía que sufrieran el frío y la humedad.
Todos los que la conocían
se asombraban de su actividad incansable, a pesar de estar aquejada por
numerosos achaques. Tenía el cuerpo consumido por las fatigas, más que por la
edad.
En su última enfermedad,
presintiendo que estaba para morir, inflamada de amor a Dios, pidió los últimos
sacramentos. Con voz muy débil pidió perdón a todas las religiosas reunidas en
torno a ella. Las miró una a una, las bendijo y luego inclinó lentamente la
cabeza con un suspiro más prolongado.
La madre Celestina murió
en Florencia el 18 de marzo de 1925. Diez años después se inició su causa de
beatificación.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/2008/ns_lit_doc_20080330_celestina-donati_sp.html
Domingo 30 de marzo de 2008
Queridos hermanos y
hermanas:
1. La fe nunca es un don
recibido una vez para siempre. Es necesario ponerla en juego cada día. Estamos
llamados a volver a decir nuestro "sí" al Señor resucitado y a
seguirlo, para ser testigos creíbles de su resurrección en el mundo. No siempre
es fácil creer, porque son muchas las asechanzas que la vida nos plantea, las
pruebas, las dificultades, que a veces parecen insuperables. En ocasiones nos
sucede lo que aconteció a los Apóstoles ante las apariciones de Cristo
resucitado: tememos que Jesús sea un "fantasma", que no esté vivo y
presente. En más de una ocasión hemos experimentado el cansancio de creer, de
confiar en el Resucitado con la convicción de que sólo él es verdaderamente la
esperanza del mundo.
Los dos episodios del
evangelio que se acaban de proclamar se desarrollan en torno a un único tema:
el de la fe en Jesús resucitado. Son el eco fiel de lo que aconteció a los
Apóstoles después de la muerte de Jesús. La aparición de Jesús a los discípulos
es de importancia decisiva para la fe en la Resurrección, para la vida y el
futuro de la comunidad. En efecto, como bien sabemos, la comunidad cristiana se
construye en torno a Jesús vivo y presente, crucificado y resucitado.
2. Tomás, que no estuvo
presente durante la primera aparición de Jesús, no cree en el testimonio de los
demás Apóstoles, que afirman haberlo visto resucitado. También él lo había
visto, una vez para siempre, pero en la cruz. Su certeza es la certeza cruel de
la cruz, y la manifiesta también brutalmente: ver, tocar, poner el dedo. La fe
no se basa en ver y tocar, sino en la palabra de los testigos. En realidad, no
es fácil creer que Jesús, cuya aventura parece acabar de forma tan trágica, es
"el Viviente", que está de nuevo allí, sencillamente, en carne y
hueso. Tomás quiere tener una experiencia personal directa. Por eso el apóstol
resulta simpático y cercano al hombre moderno, al hombre de la era
tecnológico-informática, al hombre de hoy, que no cree sino en lo que puede
verificar. Tomás, el dudoso, el práctico, se asemeja mucho al hombre
contemporáneo, que declara que no será fácil hacer que se rinda para creer.
Jesús, ocho días después,
se aparece por segunda vez estando presente Tomás y quiere satisfacer esa
exigencia, pero no alaba su incredulidad; al contrario, dice: "Dichosos
los que no han visto y han creído". Creer es fiarse de Cristo, del
testimonio de los Apóstoles; y Jesús promete la bienaventuranza, es decir, la
felicidad a los que crean sin haber visto. Eso no significa que el creyente no
disponga de pruebas, como nos ha recordado san Pedro en la segunda lectura:
"Ahora debéis ser afligidos con diversas pruebas, a fin de que la calidad
probada de vuestra fe, más preciosa que el oro perecedero que es probado por el
fuego, se convierta en motivo de alabanza, de gloria y de honor" (1 P 1,
6-7).
3. Los Hechos de los
Apóstoles, en la primera lectura que se ha proclamado, nos enseñan cómo se debe
manifestar y alimentar nuestra fe: "Acudían asiduamente a la enseñanza de
los Apóstoles, a la comunión, a la fracción del pan y a las oraciones" (Hch 2,
42). Lo que se dice de la primera comunidad de Jerusalén vale, sustancialmente,
para la Iglesia de todos los siglos: la alegría, el amor fraterno y la
concordia son el fruto de la Pascua, porque el Resucitado da a los creyentes su
Espíritu, que los hace "uno" con él y entre ellos.
En este tiempo pascual,
en el que la liturgia de la palabra de Dios nos invita a centrar nuestra
atención en la Iglesia como comunidad de creyentes nacida de la Pascua de
Cristo, debemos hacer que nuestra vida personal y la vida de nuestras
comunidades —familia, parroquia, diócesis, congregación— sea aún más misionera.
Para lograr mejor este objetivo, la Iglesia, en su atención pastoral, nos
ofrece también la ayuda de acontecimientos como el de hoy: la solemne
beatificación de una hermana que, con su ejemplo y su intercesión, puede
impulsarnos a avanzar más por este camino del compromiso en la vida cristiana.
En efecto, en la Iglesia
la historia del Resucitado no se narra como si fuera una hermosa fábula, sino
como una historia que se ha seguido desarrollando a través de sus testigos, los
cuales, con la fuerza del Espíritu, han sabido anunciar el amor de Cristo entre
sus hermanos.
4. Hoy se nos muestra a
todos, en su fulgor pascual, el espléndido testimonio de la nueva beata Celestina Donati. La santidad es
una belleza que refleja y difunde el resplandor de la Pascua, una belleza con
la que Florencia se enriquece ulteriormente, aunque ya esté notablemente presente
en su comunidad eclesial, pues, como solía decir La Pira, es "ciudad
teologal, ciudad de perfecta belleza, perla del mundo" (cf. La
preghiera, forza motrice della storia, Città Nuova, p. 519). Y tú, Iglesia de
Florencia, hermosa gracias a tus santos, desde hoy lo eres aún más por la
santidad de la beata Celestina Donati. Debemos aprender a admirar las obras
maestras de la gracia, como hacemos con las demás obras maestras que posee
Florencia, sin igual en el mundo.
Maria Anna Donati, como
se llamaba en el siglo, bajo la sabia dirección del padre escolapio Celestino
Dini —después arzobispo de Siena—, con quien se encontró en la iglesia de San
Juan Bautista, maduró su vocación, conociendo cada vez más profundamente la
espiritualidad calasanciana. Se consagró totalmente al Señor, dedicándose al
servicio de las niñas más pobres y necesitadas de cuidados, fundando con este
fin la nueva congregación de religiosas, conocida hoy como Calasancianas.
Supo unir contemplación y
acción: vivió con profunda intensidad la devoción a Jesús crucificado y fue
ardiente apóstol de la adoración perpetua de la Eucaristía. Aún hoy, aquí en
Florencia, en la iglesia de san Julián, en vía Faenza, prosigue la adoración
perpetua de la Eucaristía que ella inició. En efecto, ella quería que sus hijas
"acamparan bajo el Sagrario".
Dedicada totalmente al
servicio de las niñas y de las jóvenes, sobre todo en favor de las más
desvalidas —como, por ejemplo, las hijas de los detenidos en las cárceles—, se
convirtió en madre atenta y educadora experta. En su labor pedagógica la
impulsaba un amor exquisitamente materno, impregnado de humildad, delicadeza y
ternura. A menudo decía a sus hijas: "Veneremos en las niñas la infancia
de Jesús".
Esa atención y delicadeza
son sumamente actuales, como lo demuestra el llamamiento hecho por el Papa
Benedicto XVI en este mes de marzo: "Aprovecho la oportunidad para elevar
mi voz en favor de la infancia: cuidemos a los niños. Es necesario amarlos y
ayudarles a crecer. Lo digo a los padres, pero también a las instituciones. Al
hacer este llamamiento, pienso en los niños de todas las partes del mundo,
particularmente en los más indefensos, en los explotados o víctimas de
abusos" (Ángelus del
domingo 2 de marzo: L'Osservatore Romano, edición en lengua española,
7 de marzo de 2008, p. 4)
5. Benedicto XVI habla
con frecuencia de "emergencia educativa", que significa sobre todo
"transmitir a las nuevas generaciones los valores fundamentales de la
existencia y del comportamiento correcto". En repetidas ocasiones ha
destacado la dificultad de educar hoy y también el riesgo de que, frente a esas
dificultades, los educadores sientan la tentación de renunciar a su misión, especialmente
ante un clima invasor, "ante una mentalidad y una forma de cultura que
llevan a dudar del valor de la persona humana, del significado mismo de la
verdad y del bien; en definitiva, de la bondad de la vida" (Carta
del Papa Benedicto XVI a la diócesis de Roma sobre la tarea urgente de la
educación, 21 de enero de 2008: L'Osservatore Romano, edición en
lengua española, 15 de febrero de 2008, p. 9).
Contemplando a la beata
Celestina y la valiosa herencia que nos deja a través de las obras de sus
religiosas, seguimos creyendo que también en nuestro tiempo es posible educar
en el bien, más aún, que se trata de una pasión que, a ejemplo de la beata
madre Donati, debemos llevar en el corazón, una empresa común a la que cada uno
está llamado a contribuir.
Por tanto, la nueva beata
deja una gran herencia —no sólo a sus religiosas— como guía y estímulo en
nuestro camino hacia el futuro, para hacer todo lo que esté a nuestro alcance
en el vasto y complejo campo de la educación y de la formación de la persona,
recordando siempre lo que nos enseña el Santo Padre en su encíclica Spe
salvi: "Sólo una esperanza fiable puede ser el alma de la educación,
como de toda la vida" (cf. Carta
del Santo Padre Benedicto XVI a la diócesis de Roma sobre la tarea urgente de
la educación).
La beatificación de la
madre Donati es, en definitiva, una cordial invitación a poner en Dios nuestra
esperanza, a confirmarnos en la certeza de que sólo él es "la esperanza
que supera todas las decepciones; sólo su amor no puede ser destruido por la
muerte (...). La esperanza que se dirige a Dios no es jamás una esperanza sólo
para mí; al mismo tiempo, es siempre una esperanza para los demás: no nos
aísla, sino que nos hace solidarios en el bien, nos estimula a educarnos
recíprocamente en la verdad y en el amor" (Carta
del Papa Benedicto XVI a la diócesis de Roma sobre la tarea urgente de la
educación).
Den salige Celestina
Donati (1848-1925)
Minnedag: 18.
mars
Den salige Celestina ble
født som Maria Anna Donati den 28. oktober 1848 i Marradi i provinsen Firenze i
regionen Toscana i Midt-Italia. Hun følte seg snart kalt til ordensliv, så hun
tilbrakte derfor en tid av refleksjon hos nonner i vallombrosanerordenen (Congregatio
Vallis Umbrosae Ordinis Sancti Benedicti – CVUOSB). Men dette
eksperimentet var ingen suksess, så hun vendte tilbake til familien.
Hennes åndelige veileder
ble piaristpateren p. Celestino Zini SP, som tilhørte kongregasjonen
«Ordensprester for Religiøse Skoler» (Ordo Clericorum Regularium Pauperum
Matris Dei Scholarum Piarum – SP), i daglig tale piarister. Kongregasjonen
kaltes på italiensk Le Scuole Pie (religiøse skoler), og medlemmene
var og er også fortsatt kjent som scolopi, skolopianere. Kongregasjonen
ble grunnlagt i 1617 av den hellige Josef av Calasanz (1556-1648).
P. Celestino forsto det
skjulte potensialet hos den unge kvinnen, og med utsøkt åndelig takt fikk han
henne til å lytte til Den Hellige Ånds røst. På hans råd grunnla hun som
41-åring i 1889 den nye kongregasjonen «Fattige døtre av den hellige Josef
Calasanz» (Congregazione delle Figlie Povere di San Giuseppe Calasanzio –
FPSGC). De kalles også Calasanzinersøstre (Calasanziane). Hun tok
ordensnavnet «Celestina av Guds Mor (Celestina della Madre di Dio).
Kongregasjonens formål var å gi fattige barn en kristen utdannelse, senere også
å utdanne unge menn og kvinner som satt i fengsel.
I 1892 døde hennes
åndelige veileder p. Zini, som i mellomtiden var blitt erkebiskop av Siena, og
hun fikk alt ansvaret for kongregasjonen. Hun ledet den med stor dyktighet, og
den spredte seg til alle regioner i Italia. Men hun var av en svært ydmyk natur
og forela alle problemer for sine kirkelige overordnede og fulgte deres
direktiver. Med hjelp fra mange personer fikk hun etablert instituttet også i
Roma.
Moder Celestina døde den
18. mars 1925 i Firenze i Italia. Hennes saligkåringsprosess ble igangsatt ti
år senere, og den 12. juli 1982 kom dekretet som formelt åpnet prosessen. Den
6. april 1998 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent av pave Johannes Paul II
(1978-2005) og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 1.
juni 2007 undertegnet pave Benedikt XVI dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn.
Hun ble saligkåret den
30. mars 2008 i katedralen Santa Maria del Fiore i Firenze. Som vanlig under
dette pontifikatet ble seremonien ikke ledet av paven selv, men av hans
personlige utsending, i dette tilfelle kardinal José Saraiva Martins CMF,
prefekt for Helligkåringskongregasjonen i Vatikanet. Erkebiskopen av Firenze,
kardinal Ennio
Antonelli, koncelebrerte messen. Hennes minnedag er dødsdagen 18. mars.
Blant de mange husene som
Calasanzinersøstrene driver, er også oasen Mamma Bella i Campi Salentina nær
Lecce i provinsen Puglia (Apulia) i Sør-Italia. I kirken der hviler de jordiske
restene av den hellige Pompilius Maria
Pirrotti SP (1710-56). Søstrene der arbeider spesielt blant albanske
innvandrere. Kongregasjonen er for tiden aktiv i Italia, Brasil, Nicaragua og
Romania.
Kilder:
santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2008-04-06 13:26
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/madonati
Voir aussi : http://umanesimi.blogspot.com/2018/12/gabbato-lo-santo-15-dalla-parte-delle.html