Bienheureux Marie-Eugène
de l'Enfant-Jésus
Fondateur de l'Institut
séculier carmélitain Notre-Dame-de-Vie (+1967)
Le Serviteur de Dieu Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, prêtre de notre Ordre, fondateur (1894-1967):
Natif du Gua, dans l'Aveyron, Henri Grialou rejoignit les carmes déchaux à Avon en 1922, à la suite à son ordination presbytérale. Fondateur de l'Institut séculier carmélitain Notre-Dame de Vie à Venasque, en 1932, il occupa plusieurs charges de gouvernement dans l'Ordre et au sein de sa Province d'Avignon-Aquitaine. Il écrivit la synthèse de spiritualité carmélitaine 'Je veux voir Dieu'. (site du Carmel en France)
- Père Marie-Eugène (1894-1967), livré à la grâce de Dieu
Le 19 décembre 2011, le Pape Benoît XVI a reconnu l'héroïcité des vertus du père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus.
Le 4 mars 2016, Vers la béatification du père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus, promulgation du décret du pape François.
Le 19 novembre 2016, béatification du père Marie-Eugène à Avignon:
Le père carme Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus a été béatifié le 19 novembre 2016 à 11 heures au Parc des expositions de la cité papale au cours d'une messe présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Dans son homélie, il a relevé trois caractéristiques de la vie du père Marie-Eugène: la prière comme expression de la foi, l'abandon à la Providence et la joie comme expression de la charité. La fête locale du nouveau bienheureux est fixée au 4 février...
Béatification
du père carme Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (Radio Vatican)
«La sainteté, c'est la
force de Dieu dans la faiblesse de l'homme»
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12564/Bienheureux-Marie-Eugene-de-l-Enfant-Jesus.html
LE PÈRE MARIE-EUGÈNE
Pourquoi une rubrique
entière dédiée à Henri Grialou (1894-1967), qui deviendra le père Marie-Eugène
de l’Enfant-Jésus ?
Eh bien, parce que cet
homme est tout à la fois prêtre, prédicateur, carme, directeur spirituel,
écrivain, responsable dans l’Ordre du Carmel, et fondateur de l’institut
Notre-Dame de Vie.
Par son itinéraire
intérieur et son engagement dans l’Église, le père Marie-Eugène est un guide
averti sur les chemins de la vie humaine. Il poursuit sa mission : conduire
à Dieu
Son secret :
“Toute ma vie a été basée sur la découverte de l’Esprit Saint. Je l’appelle mon ami, et je crois que j’ai des raisons pour cela.”
Oui, j’ai compris la miséricorde : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus en a
senti la douceur, j’en sens la puissance.”
Son témoignage est lumineux
au seuil du 3ème millénaire.
La cause de béatification du père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus a été ouverte dans le diocèse d’Avignon en 1984.
Les documents de l’enquête diocésaine ont été transmis à la Congrégation pour la cause des saints en 1994.
le père Marie-Eugène a été déclaré vénérable le 19 décembre 2011.
Le 19 novembre 2016 a été
célébrée sa béatification en Avignon.
SOURCE : https://www.notredamedevie.org/le-pere-marie-eugene/
Vénasque : le Pape
François signe la Béatification du Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus
Publié le 04/03/2016.
Le Pape François a signé l'autorisation de la Béatification du Père Marie-Eugène de l'enfant Jésus de Vénasque.
Carme Fondateur de l'institut Notre Dame de Vie, il est décédé en 1967.
Le Pape François a donné le 4 Mars 2016 son accord pour la Béatification
du Père Henri Grialou plus connu sous le nom de Père Marie-Eugène de
l'enfant Jésus, ordonné Prêtre en 1922, Religieux de l'Ordre du Carmel et
Fondateur de l'institut Notre Dame de Vie de Vénasque.
Il est décédé en 1967 à Venasque à l'âge de 73 ans.
Par la Béatification, l'Église Catholique déclare officiellement le Père
Marie-Eugène "Bienheureux" et en fait un exemple pour la Communauté.
Une double enquête a été nécessaire pour obtenir l'accord du Vatican. La
première étude portant sur sa vie a duré 30 ans et a abouti le 19 Décembre 2011
à sa reconnaissance par le Pape Benoît XVI comme
"Vénérable".
La seconde étude a porté sur un possible miracle. Il s'agit de la guérison
subite et définitive d'un nourrisson survenu dans les années 1980.
La Béatification du Père Marie-Eugène est un encouragement adressé aux fidèles pour qu'ils confient leurs intentions à sa prière.
C'est l'aboutissement d'un processus entamé dans le diocèse d'Avignon en 1984.
La Cérémonie de Béatification aura lieu eu cours d'une Messe solennelle présidée
par le Cardinal responsable de la Congrégation pour les causes des Saints, avec
la lecture du décret de Béatification.
La date de cette Messe n'est pas encore fixée, elle se déroulera dans le
diocèse d'Avignon où le Père Marie Eugène a terminé sa vie exemplaire.
Par cette décision pontificale, le Père Marie-Eugène n'est pas encore élevé au
rang de Saint, mais il sera peut-être un jour Canonisé.
La Béatification est en effet la première étape indispensable dans le processus
qui conduit à la Canonisation.
Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
Fondateur de l’Institut « Notre-Dame de Vie »
Marie-Eugène de l’Enfant
Jésus, au siècle Henri Grialou, naît le 2 décembre 1894 à Gua (Aveyron), dans
une famille d'origine rurale modeste et catholique fervente du bassin minier de
Cransac. Son père Auguste meurt d'une pneumonie en 1904 alors qu'Henri est à
peine âgé de dix ans, et l'enfant magnifiera alors la figure maternelle ; sa
mère, née Marie Miral, se consacre à l'éducation de ses cinq enfants (2 garçons
et 3 filles).
Encore enfant, il
s’oriente vers le sacerdoce. Il fait une partie de ses études chez les Pères du
Saint-Esprit de Susa (Piémont, Italie). Il entre en octobre 1908 au petit
séminaire de Graves puis, en 1911, au grand séminaire du diocèse de Rodez.
Devançant volontairement l'appel pour le service militaire en 1913, il se trouve encore sous les drapeaux quand éclate la déclaration de la guerre. Il obtient le grade de lieutenant dans le 122e Régiment d'infanterie de Rodez, et il combat pendant toute la Première Guerre mondiale où il expérimente la puissante protection de Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Il est démobilisé en 1919. L'année suivante, pendant la retraite de préparation à l’ordination au sous-diaconat, Henri Grialou lit un Abrégé de la vie de saint Jean de la Croix.
La découverte de ce saint lui révèle sa vocation au Carmel de la Réforme
thérésienne où il entre au lendemain de son ordination sacerdotale, le 4
février 1922. Il prend le nom de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.
Fortement saisi par la grâce prophétique et mariale du Carmel dans son double mouvement de contemplation et d’action, le Père Marie-Eugène pressent très tôt sa mission : comme carme, puis comme fondateur d’un institut séculier, il servira passionnément son Ordre et l’Église.
Dès les débuts de son ministère, il s’emploie à diffuser la doctrine spirituelle des Maîtres du Carmel et, convaincu de l’actualité de l’héritage de Thérèse de Jésus (Thérèse d’Avila), il travaille à renforcer la vitalité des Carmels de France.
Appelé par Dieu à transmettre sa grâce à un grand nombre d’hommes, il fonde à
Venasque (Vaucluse, France), en 1932, l’Institut séculier « Notre-Dame de
Vie » dont les membres, laïcs et prêtres, veulent témoigner du Dieu vivant
et le révéler aux hommes de notre temps. Son désir est d’ouvrir à tous les
chrétiens, en plein monde et dans la vie ordinaire, les chemins de la
contemplation et de la sainteté.
En 1948 il est nommé Visiteur Apostolique par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Dans l’Ordre, il assume diverses charges parmi lesquelles celles de Définiteur
Général (1937-1954) et de Vicaire Général (1954-1955). Il sera Provincial des
Carmes Déchaux d’Avignon-Aquitaine de 1957 à 1960. Il réside définitivement à
l'Institut « Notre-Dame de Vie » à partir de 1961. Réélu provincial
d'Avignon-Aquitaine en 1963 (jusqu'à sa mort), il poursuit aussi la fondation
de son Institut qui a été reconnu de droit pontifical le 24 août 1962.
Son maître ouvrage, ‘Je veux voir Dieu’, synthèse des richesses doctrinales du Carmel, nous livre sa propre expérience spirituelle.
Il passe sur l’autre rive de la Vie le 27 mars 1967, un lundi de Pâques, jour
où lui-même aimait célébrer la joie pascale de Marie, Mère de Vie.
Sa cause de béatification a été ouverte par le diocèse d'Avignon le 7 avril 1985. Le 19 décembre 2011, le pape Benoît XVI (Joseph Aloisius Ratzinger, 2005-2013) reconnaît les vertus héroïques du Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, et le déclare vénérable.
Le 3 mars 2016, le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) signe le décret
reconnaissant le caractère miraculeux d'une guérison obtenue par son intercession,
ouvrant ainsi la voie à la célébration de sa béatification.
Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus a été béatifié le 19 novembre 2016 au Parc des expositions d’Avignon au cours d’une messe présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.
La fête locale est fixée au 4 février, jour anniversaire de son ordination
sacerdotale.
Pour approfondissements :
>>> Lettre
du 23 novembre 2004: Père Marie-Eugène
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/66edda56-ca2a-4512-b9a7-b88e8363d69b
La chapelle de Vénasque où le Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (Henri Grialou) a été inhumé
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967)
Henri Grialou, né dans une famille modeste de l’Aveyron est le troisième enfant
d’une fratrie de cinq. Il sut garder une joie communicative à travers une vie
difficile. Il est orphelin de père à 10 ans et déjà attiré vers le sacerdoce. A
dix-sept ans, séminariste, à dix-neuf, soldat, il est mobilisé à vingt ans dès
le début de la première guerre mondiale. Auparavant, vers 1908, une lecture lui
fait découvrir la vie de Sœur Thérèse de Lisieux (pas encore canonisée) qu’il
ne cessera d’approfondir. A la fin de la guerre, il retournera au séminaire.
Une carmélite de Rodez lui donne un livre : « Abrégé de la vie de
saint Jean de la Croix ». Après sa lecture, brusquement, en un éclair, il
reçoit l’appel du Carmel. A 28 ans, le soir de son ordination sacerdotale, le 4
février 1922, il s’apprête à tout quitter (surtout sa mère, très opposée à sa
vocation de carme). Trois semaines après, il entre chez les Carmes et reçoit le
nom de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus. Dès le début de son noviciat, le Père
Marie-Eugène fait la découverte de l’oraison, occupation dominante de sa vie
comme elle le fut pour Thérèse d’Avila. Il occupa des charges importantes dans
l’Ordre du Carmel. Sa grande œuvre sera la fondation de l’institut séculier
« Notre Dame de Vie » à partir de 1932, qui comprendra trois
branches : laïcs hommes et femmes, et prêtres. Il meurt le 27 mars 1967 et
est béatifié en 2016. Il nous laisse « Je veux voir Dieu » :
œuvre magistrale et véritable somme spirituelle pour laquelle il puise
largement dans la pensée et les écrits des deux Thérèse et de saint Jean de la
Croix.
A l’école de Bienheureux
Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus
« Qu’importent les
qualités naturelles ! La grande richesse, c’est d’être pris par l’Esprit,
d’être transformé par l’Esprit. » (Conférence 17 août 1966)
« Tel est
l’enfant : un être essentiellement pauvre et confiant, qui est convaincu
que sa pauvreté est son plus précieux trésor. » (Je veux voir Dieu p.
841)
« La lumière de la
Vierge ne brille jamais plus douce que dans les ténèbres. […] Ombre silencieuse
dans la nuit, Marie répand la douceur sans supprimer la souffrance, crée une
douce pénombre, sans dissiper l’obscurité. » (Je veux voir Dieu p.
893-894)
« Un saint vivant
n’est pas immobile, et l’Esprit Saint ne le quitte pas dans les moments
difficiles. La grande preuve de sainteté n’est pas de ne pas avoir de tentation
ou de lassitude, non, mais c’est de toujours marcher, de réagir, de monter vers
Dieu. » (Pensée du Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus)
Bienheureux Marie-Eugène
de l’Enfant-Jésus : une belle figure du passé, témoin pour
aujourd’hui (témoignage d’une sœur du carmel d’Angers)
C’est grâce à une consacrée de l’institut Notre-Dame de Vie que j’ai appris à connaître et apprécier le Père Marie-Eugène. Juste avant mon entrée au Carmel, en octobre 1985, elle m’a offert « Je veux voir Dieu » avec cette dédicace :
« Que Notre Mère Sainte Thérèse te fasse trouver dans ces pages lumière et grâce pour la suivre dans les profondeurs de son intimité avec Dieu. De la part du Père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus » Peut-on mieux dire ce qu’apporte la lecture de cette « somme spirituelle » ? La grande connaissance des saints du Carmel qu’avait acquise, au fil d’innombrables lectures, le Père Marie-Eugène, lui permet de nous présenter leur doctrine avec clarté et profondeur. Quand j’ai besoin d’un éclairage particulier, je retrouve aisément, avec l’aide du précieux index, ce que j’aurais bien du mal à trouver par moi-même…
Le Père Marie-Eugène a aussi un message propre à transmettre au monde
d’aujourd’hui, qui a tant besoin de retrouver une intériorité. Sans cesse, il
rappelle l’importance de la relation à Dieu dans la prière, en toute gratuité,
indépendamment de ce que l’on peut ressentir, puisque Dieu aime travailler
« de nuit », dans le secret. Par exemple, ce passage d’une lettre m’a
beaucoup marquée au cours de certains temps de retraite :
« Laisse-toi aller à la reconnaissance et à l’abandon et ne regarde pas
trop ce qui se passe en toi ni comment le bon Dieu agit. Ce n’est pas le
moment. Nous arrêtons la grâce et prolongeons les étapes de son action en
voulant en prendre conscience pour la vivre et parfois en nourrir notre
amour-propre. Il faut s’oublier le plus possible pour Le regarder Lui seul,
jusqu’à ne pas savoir s’il fait beau ou mauvais en soi. Alors le bon Dieu est
le maître en nous et dans cette obscurité favorable à son action Il nous transforme
profondément. »
SOURCE : https://www.diocese49.org/bienheureux-marie-eugene-de-l-enfant-jesus
BIENHEUREUX MARIE-EUGÈNE
DE L'ENFANT-JÉSUS
1894-1967
Carme, fondateur de
l'institut Notre-Dame de Vie
Ordonné prêtre en 1922,
Henri Grialou, Père Marie Eugène de l'Enfant Jésus au Carmel, est l'auteur
d'une somme de la spiritualité carmélitaine : Je veux voir Dieu. Très proche du
carmel de Lisieux, il a activement participé aux fêtes de la béatification et
de la canonisation de Thérèse et a longtemps conseillé Mère Agnès, encourageant
entre autres la publication totale des écrits de Thérèse. Il a également fondé
l'Institut Notre-Dame de Vie qui rassemble des personnes consacrées vivant dans
le monde la spiritualité carmélitaine.
Le 19 décembre 2011, le
Pape Benoît XVI a reconnu l'héroïcité des vertus du Père Marie Eugène, le
déclarant Vénérable, ce qui signifie qu'après avoir étudié les témoignages de
ceux qui l’ont connu, lu les écrits, les lettres et l’enseignement du père
Marie-Eugène, l’Eglise a reconnu en lui un modèle de vie selon l’Evangile.
"L’Esprit Saint est
l’architecte, l’artisan qui édifie l’Église. Pour que le travail de l’apôtre
soit vraiment efficace, il faut qu’il soit fait en collaboration avec l’Esprit
Saint. Nous, nous sommes les petits apprentis, nous lui faisons passer les
outils, nous plaçons les pierres comme il nous le dit. Nous sommes ses
coopérateurs… pas les maîtres, mais les coopérateurs.
Cela suppose que nous
fassions tout en communion avec l’Esprit Saint. Il faut toujours « tirer
la sonnette » de l’Esprit Saint : nous en avons besoin à tout
instant. Nos relations avec l’Esprit Saint doivent être intimes,
continuelles."
"Des gens qui
cherchent Dieu, il y en a partout... Ah ! Si je pouvais les atteindre tous et
leur parler de l'Amour infini !" (P.M-E)
"La sainteté consiste
dans une tel état de pauvreté qu’on soit obligé à tout instant de tout demander
à l’Esprit Saint, qu’on soit suspendu à son secours et convaincu que sans sa
grâce, on ne peut rien faire…"
"Les plaies que nous
portons, la faiblesse dont nous sommes pétris, l’absence de vertu, le manque
d’intelligence pénétrante… tout ce que nous nous plaignons de ne pas
avoir : qu’importent nos faiblesses ! Notre misère n’est pas un
obstacle. Nos misères deviennent des sources de lumière quand elles sont
placées sous la lumière de Dieu…. Pourquoi ? Parce qu’elles appellent la
miséricorde de Dieu."
"Des gens qui
cherchent Dieu, il y en a partout... Ah ! Si je pouvais les atteindre tous et
leur parler de l'Amour infini !" (P.M-E)
"L’oraison est en
quelque sorte le soleil et le centre de toutes les occupations de la journée.
On a l’impression chaque soir qu’on n’a guère fait que cela d’important… On ne
perd rien, on retrouve tout et tout le monde en Jésus."
Le Père Marie-Eugène de
l'Enfant Jésus a été béatifié
Also
known as
Marie-Eugene of the Child
Jesus
Marie-Eugène de
l’Enfant-Jésus
Profile
Son of Auguste Grialou
and Marie Miral; his father died of pneumoniaStudied
in Graves and Rodez in France;
during his time in seminary he
developed a devotion to Saint Thérèse
of Lisieux. His studies were
interrupted by World War I; he served on the front lines, rose to the rank
of Lieutenant,
and was awarded the chevalier in the Legion of Honor with the military cross.
He and his men believed they were under the protection of Saint Thérèse
of Lisieux. In 1920 he
discovered the writings of Saint John
of the Cross and was drawn to the Carmelites. Ordained as
a professed priest of
the Order of Discalced Carmelites on 4 February 1922,
taking the name Marie-Eugène de L’Enfant-Jésus. Founded the Secular
Institute of Notre-Dame de Vie in 1932 in
Venasque, France.
Definitor General of the Carmelites from 1937 to 1954. Pope Pius XII appointed
him an Apostolic Visitor in 1948 with
a mission to travel to Carmelite houses
and revitalize the spritual lives of the brothers and sisters. Vicar-General of
the Carmelites from 1954 to 1955.
Born
2 December 1894 in
Le Gua, Aveyron, France
Easter Monday, 27 March 1967 in
Venasque, Vaucluse, France
19
December 2011 by Pope Benedict
XVI
19
November 2016 by Pope Francis
beatification celebrated
at the Parc des Expositions, Avignon, France,
presided by Cardinal Angelo
Amato
Additional
Information
other
sites in english
video
sites
en français
fonti
in italiano
Congregazione delle Cause dei Santi
Readings
traditus gratiae Dei (surrendered
to the grace of God) – Venerable Henri’s life motto
MLA
Citation
“Blessed Henri
Grialou“. CatholicSaints.Info. 28 January 2022. Web. 23 September 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-henri-grialou/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-henri-grialou/
Beato Maria Eugenio di
Gesù Bambino (Henri Grialou) Sacerdote carmelitano, fondatore
Le Gua, Francia, 2
dicembre 1894 – Venasque, Francia, 27 marzo 1967
Padre Maria Eugenio di
Gesù Bambino, al secolo Henri Grialou, aveva iniziato la sua formazione nel
seminario diocesano di Rodez, ma entrò nell’Ordine dei Carmelitani Scalzi dopo
l’ordinazione sacerdotale, perché si era appassionato alla dottrina di santa
Teresa di Gesù Bambino e di san Giovanni della Croce. Rivestì vari incarichi di
responsabilità nel suo Ordine, curando in particolare le comunità femminili in
Francia. Dal 1955 poté dedicarsi quasi a tempo pieno all’opera cui aveva dato
inizio quando, nel 1929, aveva iniziato a fare da direttore spirituale ad
alcune giovani donne: l’Istituto Secolare Nostra Signora della Vita, che oggi
comprende sacerdoti incardinati e consacrati laici, sia uomini sia donne. Morì
il 27 marzo 1967 a Venasque, presso il santuario di Nostra Signora della Vita,
dove sono custoditi i suoi resti mortali. È stato beatificato il 19 novembre
2016 ad Avignone.
Infanzia e vocazione
Henri Grialou nacque il 2
dicembre 1894 a Le Gua, frazione di Rodez, nel dipartimento dell’Aveyron; era
il terzo dei cinque figli di Auguste, minatore di professione, e Marie. La
famiglia si trasferì a Cransac, cittadina mineraria, per motivi di lavoro del
padre, che però si ammalò di tubercolosi: a nemmeno dieci anni, Henri era già
orfano di padre. Il fratello maggiore, Marius, divenne quindi l’uomo di casa.
Tutte le mattine, prima
di andare a scuola dai Fratelli delle Scuole Cristiane, Henri passava per la
chiesa del suo paese, spingendosi fin sul presbiterio. Fu in quel modo che, col
tempo, comprese di essere chiamato al sacerdozio. Tuttavia, non voleva pesare
sulla sua famiglia, che era diventata ancora più povera con la scomparsa del
padre.
Allievo della Scuola
apostolica dei Missionari dello Spirito Santo
Nel 1905 gli venne
offerto di andare a studiare nella Scuola apostolica (una struttura per accogliere
gratuitamente gli aspiranti al sacerdozio, non necessariamente nella
congregazione che la gestisce) dei Missionari dello Spirito Santo a Susa, in
Piemonte. Partì, completamente solo, nel mese di settembre.
Dopo due anni tornò in
Francia, ma portò con sé la nostalgia delle Alpi e un accresciuto desiderio di
diventare sacerdote. Messa di fronte alla determinazione del figlio, la vedova
Grialou gli permise di entrare nel Seminario minore di Rodez, impegnandosi a
fondo per pagargli la retta.
La scoperta di santa
Teresa di Gesù Bambino
Durante quel periodo,
Henri fece la scoperta spirituale che lo segnò per sempre: leggendo il libro
«La rose effuillée» («La rosa sfogliata»), conobbe Teresa di Gesù Bambino, non
ancora Beata né Santa. Nessun’opera, prima d’allora, lo aveva tanto colpito: in
seguito, poté definire la giovane carmelitana di Lisieux «un’amica d’infanzia».
Anche per via di quell’influsso, il giovane si domandò spesso se Dio non lo
volesse missionario.
Tuttavia, la prima guerra
mondiale era alle porte. Nel 1913 si arruolò volontario nell’esercito francese
e prese parte nelle principali campagne belliche. Sei anni dopo tornò in
Seminario: aveva ottenuto il grado di luogotenente e aveva ricevuto le
decorazioni della croce di guerra e la Legion d’onore. Soprattutto, era
orientato più che mai al sacerdozio.
La chiamata al Carmelo
Ormai nel Seminario
maggiore, si stava preparando a ricevere gli Ordini sacri. La sera del 13
dicembre 1920, durante il ritiro in preparazione al diaconato, Henri stava
leggendo un compendio della vita di san Giovanni della Croce. All’improvviso,
comprese che Dio volesse che lui entrasse al Carmelo.
La sua prima reazione fu
di credere di stare impazzendo, come gli confermò il direttore spirituale. Il
suo vescovo voleva che si mettesse a disposizione delle missioni diocesane,
mentre sua madre gli rispose che poteva partire, ma che piuttosto si sarebbe
uccisa. Per giunta, lui non aveva la minima idea di dove trovare un convento
carmelitano in Francia: in effetti, i padri erano rientrati da poco dall’esilio
in Belgio e si erano stabiliti, il 24 agosto 1920, ad Avon, presso
Fontainebleau.
Novizio carmelitano
Attese l’ordinazione
sacerdotale per mettere in atto la sua decisione. Il 4 febbraio 1922
divenne quindi sacerdote e venti giorni dopo, senza dire nulla a nessuno, entrò
nel Carmelo di Avon. Il 10 marzo 1923, con la vestizione religiosa, prese il
nome di padre Maria Eugenio di Gesù Bambino.
Nel corso del noviziato,
approfondì la spiritualità dei santi carmelitani, specie di santa Teresa di
Gesù. In particolare, comprese l’importanza dell’orazione mentale come centro
delle varie occupazioni della vita.
Primi tempi
dell’apostolato
Poco più di un mese dopo
la vestizione, l’Ordine Carmelitano era in festa per la beatificazione di
Teresa di Lisieux, canonizzata il 17 maggio 1925. L’anno seguente, il 24 agosto
1926, san Giovanni della Croce venne proclamato Dottore della Chiesa. Padre
Maria Eugenio, che ormai era sulla trentina, fu incaricato di predicare tridui
in onore dei due Santi in tutta la Francia.
Destinato al convento
carmelitano di Lilla dall’11 agosto 1924, divenne anche, nel gennaio 1925,
direttore della rivista «Le Carmel», che sotto la sua direzione accrebbe il
numero degli abbonati: da 300 a 2000 in poco meno di due anni.
Una nuova e importante
intuizione
La sua attività di
predicatore gli fece percepire che specialmente i laici avessero bisogno di un
approfondimento spirituale maggiore, quello stesso che lui aveva trovato al
Carmelo. Riconobbe dunque di essere chiamato a mostrare alle anime la via
dell’unione tra contemplazione e azione, tramite la preghiera e la vita nello
Spirito.
Intanto, però, venne
trasferito al convento del «Petit Castelet» a Tarascona come priore, accettando
di curare l’educazione di bambini che sembrassero avere germi di vocazione
carmelitana solo perché presentiva che Dio aveva in serbo altro per lui.
L’incontro con Marie Pila
e le sue compagne
In effetti il 19 maggio
1929, Domenica di Pentecoste, fu avvicinato da tre giovani insegnanti, Marie
Pila, Jeanne Grousset e Germaine Romieu, inviate a lui dalla priora del Carmelo
di Beaune in Borgogna. Anche loro avevano un’ardente sete di verità e si erano
accostate alla spiritualità carmelitana, ma si erano viste rispondere che la
clausura non faceva per loro.
Padre Maria Eugenio
chiese a Marie di prendersi un anno sabbatico dall’insegnamento – insieme alle
colleghe aveva fondato una scuola privata a Marsiglia, il Cours Notre Dame de
France – e di trascorrerlo presso l’antico santuario di Nostra Signora della Vita,
nel dipartimento di Vaucluse; intanto, avrebbe impartito a lei e alle compagne
delle lezioni sull’orazione mentale.
L’improvvisa nomina a
priore del convento «L’ermitage» di Agen, che era pure sede di noviziato, lo
costrinse ad accelerare la formazione del gruppetto: il 13 marzo 1932 accolse
la loro professione nel Terz’Ordine Carmelitano e il giorno seguente le
accompagnò a Nostra Signora della Vita.
Definitore generale
Fu poi priore a
Montecarlo (1936). Le sue responsabilità nell’Ordine aumentarono quando, nel
corso del Capitolo generale svolto a Venezia nel 1937, venne eletto terzo
definitore generale e dovette quindi trasferirsi a Roma.
Vi risiedette stabilmente
salvo negli anni dal 1940 al 1945, quando venne incaricato di viaggiare per i
conventi femminili carmelitani di Francia per predicare ritiri, consigliare e
confortare le comunità provate dalla seconda guerra mondiale.
Nasce l’Istituto Nostra
Signora della Vita
Approfittò di
quell’occasione per recarsi spesso a Nostra Signora della Vita, dove il 24
agosto 1937 era stata creata una Fraternità del Terz’Ordine Carmelitano, con
Marie Pila come superiora. Il 15 agosto 1946 divenne una Pia Unione, col nome
di Istituto Nostra Signora della Vita e senza cambiare la superiora.
Il 26 aprile 1947 padre
Maria Eugenio venne eletto primo definitore generale e, nel settembre
successivo, nominato visitatore apostolico per le Carmelitane scalze francesi.
L’11 luglio successivo ricevette alcuni giovani di Bordeaux, che stavano
cercando un contesto in cui esprimere le loro aspirazioni spirituali: sarebbero
diventati il ramo maschile.
Nel 1948, l’anno seguente
alla promulgazione della Costituzione apostolica «Provida Mater Ecclesiae»
sugli Istituti secolari, anche quello di Nostra Signora della Vita rientrò in
quella categoria, diventando Istituto secolare di diritto diocesano.
Visite ai conventi in
Francia e in Oriente
Il 3 gennaio 1953 accettò
di occuparsi, come inviato della Sacra Congregazione dei Religiosi, di
organizzare i conventi femminili in federazioni: in tutto visitò 142 conventi
nella sola Francia. Visitò anche le comunità in Oriente, sia maschili sia femminili,
raccomandando il primato della vita contemplativa secondo gli insegnamenti di
santa Teresa d’Avila.
Il suo capolavoro:
«Voglio vedere Dio»
Nel mezzo della sua
incredibile attività ebbe il tempo di pubblicare il suo capolavoro, «Voglio
vedere Dio». Uscito inizialmente in due tomi, «Voglio vedere Dio» del 1959 e
«Sono figlia della Chiesa» del 1961 (l’ultima traduzione italiana, in un volume
unico, è del 2010), raccoglie le conferenze impartite ai primi membri
dell’Istituto, ampliate e accresciute.
In sintesi, mostra che
l’incontro con Dio può avvenire, nella fede, sin da quando si è sulla terra; il
tutto attraverso i principali maestri del Carmelo, cui è associata santa Teresa
di Gesù Bambino. L’opera è destinata a ogni tipo di persone, perché, come aveva
commentato il suo autore: «Le persone che cercano Dio sono ovunque. Ah, se
potessi raggiungerle tutte e parlare loro dell’Amore infinito!».
Vicario Generale dei
Carmelitani e consolidamento dell’Istituto
Una nuova pagina del suo
cammino si aprì alla morte del Superiore generale dei Carmelitani, avvenuta
durante un viaggio in Messico: padre Maria Eugenio divenne Vicario generale per
diciotto mesi, fino al successivo Capitolo del 1955.
Una volta rientrato in
Francia e divenuto Provinciale della Provincia di Avignone-Aquitania, poté
dedicarsi pienamente al consolidamento dell’Istituto, che il 23 ottobre 1954
aveva visto la creazione della Pia Unione dei Figli di Nostra Signora della
Vita a Bordeaux, poi trasferita, nel 1970, nella diocesi di Avignone.
Il 22 aprile 1960 fu
riconosciuto dall’arcivescovo di Avignone un gruppo di sacerdoti, diventati il
20 maggio 1961 la Pia Unione dei Sacerdoti di Nostra Signora della Vita, i cui
membri emisero i primi voti il 29 dicembre 1964. Quanto ai membri laici uomini,
professarono il loro impegno definitivo nel 1966. L’Istituto, intanto, aveva
ricevuto l’approvazione pontificia il 24 agosto 1962.
Gli ultimi anni e la
morte
Padre Maria Eugenio, che
era stato rieletto per altre due volte come Provinciale, sentiva che la sua
salute non era più come una volta: «Non sono più fatto di ferro», disse quasi
scherzando, «ma di alluminio».
Una seria polmonite, che
lo colpì il 18 febbraio 1965, lo spinse a lasciare le sue ultime consegne:
«Questo è il testamento che vi lascio, chiedendo la grazia che Dio, che lo
Spirito Santo scenda su di voi, cosicché tutti voi possiate dire il prima
possibile che lo Spirito Santo è vostro amico, che lo Spirito Santo è vostra
luce, che lo Spirito Santo è vostro Maestro».
La sua vita ebbe termine
il 27 marzo 1967, a Venasque, presso il santuario di Nostra Signora della Vita.
Era il Lunedì di Pasqua, giorno in cui, dieci anni prima, aveva scelto come
data in cui ricordare proprio Nostra Signora della Vita.
La causa di
beatificazione
La prima fase della causa
di beatificazione di padre Maria Eugenio si è svolta nella diocesi di Avignone
dal 7 aprile 1985 al 5 marzo 1994, ma ha ottenuto il nulla osta dalla Santa
Sede il 27 settembre 1985. L’inchiesta diocesana, completata da un breve processo
rogatorio (3-5 aprile 1990, a Tokyo), è stata convalidata il 24 marzo 1999. La
“Positio super virtutibus” è stata trasmessa a Roma nel 2000.
Dieci anni dopo, il 14
luglio 1990, i Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi
hanno dato parere positivo circa l’esercizio in grado eroico delle virtù
cristiane da parte dell’allora Servo di Dio; opinione confermata dalla riunione
dei cardinali e vescovi membri della stessa Congregazione l’11 ottobre 2011. Il
19 dicembre 2011 papa Benedetto XVI ha autorizzato la promulgazione del decreto
che dichiarava Venerabile padre Maria Eugenio.
Il miracolo e la
beatificazione
Risale agli anni ’80 del
secolo scorso il miracolo che lo ha portato alla beatificazione. Un neonato,
venuto alla luce con delle grosse cisti, aveva subito due operazioni, una a
undici giorni dalla nascita, l’altra tre giorni dopo la prima. Alcuni giorni
più tardi, il chirurgo notò una perdita da una piaga del dotto toracico, mentre
il piccolo, di ventotto giorni, rischiava di morire.
Una prozia, al ricevere
una lettera dai genitori che annunciava di prepararsi al peggio, chiese subito
l’intercessione di padre Maria Eugenio: quello stesso giorno, senz’alcuna
avvisaglia, il flusso si bloccò e il bambino cominciò a prendere peso, sotto lo
stupore dei medici.
Il 28 maggio 2015 la
Consulta medica della Congregazione delle Cause dei Santi affermò il carattere
inspiegabile della guarigione, su cui si pronunciarono, attribuendo
l’intercessione al sacerdote carmelitano, i consultori teologi il 1° dicembre
2015. Il 1° marzo 2016 i Cardinali e Vescovi hanno confermato quest’opinione.
Due giorni più tardi, il 3 marzo 2016, papa Francesco ha autorizzato la
promulgazione del decreto con cui il fatto era da ritenersi miracoloso.
Il rito di beatificazione
si è svolto il 19 novembre 2016 al Parc des Expositions di Avignone, presieduto
dal cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi,
come delegato del Santo Padre. Non è stata la prima volta per un evento del genere,
anche se i precedenti sono molto più antichi: Tommaso d’Aquino, nel 1322, e Ivo
di Tréguier, nel 1347, sono infatti stati canonizzati nel palazzo dei Papi.
L’Istituto Nostra Signora
della Vita oggi
L’Istituto Nostra Signora
della Vita, di diritto pontificio dal 21 novembre 1973, è oggi composto da tre
rami autonomi: sacerdoti, laici e laiche; in tutto conta circa 600 membri,
sparsi in tutto il mondo.
Ad essi si unisce un
centinaio di coppie, secondo i desideri del Beato fondatore, che desiderava
pure un’organizzazione perché i coniugati potessero partecipare, nell’ambiente
familiare, alla vocazione dell’Istituto.
Alcuni dei sacerdoti
incardinati in esso si occupano dello Studium di Nostra Signora della Vita, una
struttura internazionale di formazione teologica ufficialmente riconosciuta e
annessa all’omonimo santuario di Venasque, dove riposano i resti del Beato
Maria Eugenio e di Marie Pila, cofondatrice del ramo femminile.
Autore: Emilia
Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/97038
Voir aussi : http://voiemystique.free.fr/marie_eugene_de_lenfant_jesus.htm