Saint Gaétan Catanoso
Prêtre - fondateur de la Congrégation des Sœurs
Véroniques de la Sainte Face (✝ 1963)
Le Pape Jean-Paul II le béatifia le 4 mai 1987 et Benoît XVI le canonisa le 23 octobre 2005.
"La Messe quotidienne et l'adoration fréquente du Sacrement de l'autel furent l'âme de son sacerdoce: avec une charité pastorale ardente et inlassable, il se consacra à la prédication, à la catéchèse, au ministère des Confessions, aux pauvres, aux malades et à la maturation des vocations sacerdotales. Aux Sœurs Véroniques de la Sainte-Face, qu'il fonda, il transmit l'esprit de charité, d'humilité et de sacrifice, qui avait animé toute son existence." Homélie du Pape Benoît XVI
Gaetano Catanoso (1879-1963) biographie site du Vatican.
À Reggio en Calabre, l’an 1953, Gaétan Catanoso, prêtre, qui fonda la Congrégation des Sœurs Véroniques de la Sainte Face en faveur des pauvres et pour le service des délaissés.
Martyrologe romain
«Vous devez vous rendre dans les endroits les plus isolés et abandonnés, là où les autres congrégations refusent d'aller. Votre mission consiste à récolter les épis abandonnés par les moissonneurs»
Père Gaétan
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11571/Saint-Gaetan-Catanoso.html
Gaetano Catanoso (1879-1963)
Il naquit le 14 février
1879 à Chorio di San Lorenzo (archidiocèse de Reggio Calabria, Italie), dans
une famille d'agriculteurs profondément chrétiens. Il entra à 10 ans au
séminaire archiépiscopal de Reggio et fut ordonné prêtre le 20 septembre 1902.
Pendant deux ans, il fut
Préfet d'ordre au séminaire, puis, en 1904, il fut nommé curé de Pentidattilo,
un village pauvre et isolé de la Calabre. Il partagea la vie difficile des
habitants, se faisant "tout à tous". Ressentant une profonde dévotion
pour la Sainte Face du Seigneur, il se consacra à en diffuser le culte parmi la
population, en faisant participer les prêtres et les laïcs à l'apostolat de la
réparation des péchés. "La Sainte Face est ma vie", disait-il. Avec
une heureuse intuition, il unit cette dévotion à la piété eucharistique.
En 1918, il devint
"Missionnaire de la Sainte Face", s'inscrivant à l'archiconfrérie de
Tours. L'année suivante, il institua dans son village la Pieuse Union de la
Sainte Face. Il fonda l'OEuvre des Clercs pauvres pour offrir aux jeunes
garçons démunis la possibilité d'accéder au sacerdoce.
De 1921 à 1940, il fut
curé de l'église "Santa Maria della Purificazione" à Reggio, où il
exerça une activité encore plus vaste. Il accomplit également les fonctions
suivantes: directeur spirituel du séminaire archiépiscopal (1922-49),
aumônier des hôpitaux Réunis (1922-33), confesseur des Instituts religieux de
la ville et de la prison (1921-50); chanoine pénitencier de la cathédrale
(1940-63); Recteur de la Pieuse Union de la Sainte Face, qui fut transférée de
Pendatillo à Reggio en 1950.
La célébration de la
Messe et l'adoration de l'Eucharistie occupaient une place centrale dans sa
vie. L'idée de donner vie à une Congrégation religieuse féminine pour diffuser
la dévotion à la Sainte Face et apporter un réconfort aux prêtres ayant besoin
d'aide et aux paroisses les plus perdues et les plus isolées de la Calabre,
commença ensuite à se concrétiser en lui.
En 1934, encouragé par
son ami Dom Orione, il fonda la Congrégation des Soeurs véroniques de la Sainte
Face, qui fut canoniquement approuvée en 1953. Il projeta ensuite la
construction d'un sanctuaire consacré à la Sainte Face, mais n'eut pas la
possibilité de voir son projet réalisé avant sa mort, qui survint le 4 avril
1963 à Reggio.
Le Pape Jean-Paul II le
béatifia le 4 mai 1987.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_catanoso_fr.html
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce!
Chers frères et soeurs!
En ce XXX Dimanche du temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit de divers motifs d'action de grâce et de supplication à Dieu. Au même moment se concluent l'Année de l'Eucharistie et l'Assemblée ordinaire du Synode des Evêques, consacrée précisément au mystère eucharistique dans la vie et dans la mission de l'Eglise, alors que dans quelques instants seront proclamés saints cinq Bienheureux: Mgr Józef Bilczewski, Evêque, les prêtres Gaetano Catanoso, Zygmunt Gorazdowski et Alberto Hurtado Cruchaga, et le religieux capucin Felice da Nicosia. En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions, un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la mission. C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes présentes, en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de diverses nations, avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints. La liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie comme source de sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde: ce précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la plénitude de l'amour de Dieu.
La Parole du Seigneur, qui vient de retentir dans l'Evangile, nous a rappelé que dans l'amour se résume toute la loi divine. Le double commandement de l'amour de Dieu et de notre prochain contient les deux aspects d'un unique dynamisme du coeur et de la vie. Jésus conduit ainsi à son achèvement la révélation antique, sans ajouter de nouveau commandement, mais en réalisant en lui-même et dans sa propre action salvifique la synthèse vivante des deux grandes paroles de l'Ancienne Alliance: "Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton coeur..." et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (cf. Dt 6, 5; Lv 19, 18). Dans l'Eucharistie, nous contemplons le Sacrement de cette synthèse vivante de la loi: le Christ nous remet en lui-même la pleine réalisation de l'amour pour Dieu et de l'amour pour nos frères. Et c'est cet amour qu'il nous communique lorsque nous nous nourrissons de son Corps et de son Sang. C'est alors que peut se réaliser en nous ce que saint Paul écrit aux Thessaloniciens dans la seconde Lecture d'aujourd'hui: "Vous vous êtes tournés vers Dieu, abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et véritable" (1 Th 1, 9). Cette conversion est le principe du chemin de sainteté que le chrétien est appelé à réaliser dans sa propre existence. Le saint est celui qui est tellement fasciné par la beauté de Dieu et par sa vérité parfaite qu'il en est progressivement transformé. Pour cette beauté et cette vérité, il est prêt à renoncer à tout, même à lui-même. L'amour de Dieu lui suffit et il en fait l'expérience dans le service humble et désintéressé rendu à son prochain, en particulier aux personnes qui ne sont pas en mesure d'y répondre. Combien est providentiel, dans cette perspective, le fait qu'aujourd'hui, l'Eglise indique à tous ses membres cinq nouveaux saints qui, nourris du Christ, Pain vivant, se sont convertis à l'amour et ont orienté toute leur existence à partir de celui-ci! Dans diverses situations et à travers divers charismes, ils ont aimé le Seigneur de tout leur coeur et ils ont aimé leur prochain comme eux-mêmes et sont "ainsi devenus un modèle pour tous les croyants" (1 Th 1, 6-7).
Saint Józef Bilczewski fut un homme de prière. La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété rythmaient ses journées. Un temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique.
Saint Zygmunt Gorazdowski est également devenu célèbre en raison de sa dévotion fondée sur la célébration et sur l'adoration de l'Eucharistie. Vivre l'offrande du Christ l'a conduit vers les malades, les pauvres et les indigents.
La profonde connaissance de la théologie, de la foi et de la dévotion eucharistique de Józef Bilczeski ont fait de lui un exemple pour les prêtres et un témoin pour tous les fidèles.
Zygmunt Gorazdowski, en fondant l'Association des Prêtres, la Congrégation des Soeurs de Saint-Joseph, et bien d'autres institutions caritatives, s'est toujours laissé conduire par l'esprit de communion, qui se révèle pleinement dans l'Eucharistie.
"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur... et ton prochain comme toi-même" (Mt 22, 37.39). Tel était le programme de vie de saint Alberto Hurtado, qui chercha à s'identifier au Seigneur et à aimer les pauvres avec le même amour. La formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière et par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et l'abandon total à la volonté de Dieu, il trouva la force de son apostolat. Il fonda El Hogar de Cristo pour les plus pauvres et pour les sans-abris, leur offrant un milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal se distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres, étant la véritable image vivante du Maître, "doux et humble de coeur". A la fin de ses jours, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force de continuer à répéter: "Je suis content, Seigneur, je suis content", exprimant ainsi la joie avec laquelle il avait toujours vécu.
Saint Gaetano Catanoso fut le promoteur et l'apôtre de la Sainte Face du Christ. "La Sainte Face - affirmait-il - est ma vie. Elle est ma force". Avec une heureuse intuition, il associa cette dévotion à la piété eucharistique. Il s'exprimait ainsi: "Si nous voulons adorer le Visage royal de Jésus... nous le trouvons dans la divine Eucharistie, où, avec le Corps et le Sang de Jésus Christ, se cache sous le voile immaculé de l'Hostie, le Visage de Notre Seigneur". La Messe quotidienne et l'adoration fréquente du Sacrement de l'autel furent l'âme de son sacerdoce: avec une charité pastorale ardente et inlassable, il se consacra à la prédication, à la catéchèse, au ministère des Confessions, aux pauvres, aux malades et à la maturation des vocations sacerdotales. Aux Soeurs véroniques de la Sainte-Face, qu'il fonda, il transmit l'esprit de charité, d'humilité et de sacrifice, qui avait animé toute son existence.
Saint Felice da Nicosia aimait répéter en toutes circonstances, joyeuses ou tristes: "Ainsi soit-il pour l'amour de Dieu". Nous pouvons ainsi comprendre combien était intense et concrète en lui l'expérience de l'amour de Dieu révélé aux hommes dans le Christ. Cet humble Frère capucin, illustre fils de la terre de Sicile, austère et pénitent, fidèle aux plus authentiques expressions de la tradition franciscaine, fut progressivement modelé et transformé par l'amour de Dieu, vécu et réalisé dans l'amour du prochain. Frère Felice nous aide à découvrir la valeur des petites choses qui rendent la vie plus précieuse et nous enseigne à percevoir le sens de la famille et du service à nos frères, en nous montrant que la joie véritable et durable à laquelle aspire le coeur de tout être humain est fruit de l'amour.
Chers et vénérés Pères synodaux, pendant trois semaines, nous avons vécu ensemble un climat de ferveur eucharistique renouvelée. Je voudrais désormais, avec vous et au nom de tout l'épiscopat, envoyer un salut fraternel aux Evêques de l'Eglise qui est en Chine. C'est avec beaucoup de peine, que nous avons ressenti l'absence de leurs représentants. Je veux toutefois assurer à l'ensemble des Evêques chinois que nous sommes proches d'eux, de leurs prêtres et de leurs fidèles par la prière. Le chemin de souffrance des communautés confiées à leur soin pastoral est présent dans notre coeur: il ne demeurera pas sans fruit parce qu'il représente une participation au Mystère pascal, à la gloire du Père. Les travaux synodaux nous ont permis d'approfondir les aspects fondamentaux de ce Mystère confié à l'Eglise depuis le début. La contemplation de l'Eucharistie doit pousser tous les membres de l'Eglise, en premier lieu les prêtres, ministres de l'Eucharistie, à raviver leur engagement de fidélité. C'est sur le mystère eucharistique, célébré et adoré, que se fonde le célibat que les prêtres ont reçu comme don précieux et signe de l'amour sans partage envers Dieu et envers le prochain. Pour les laïcs aussi, la spiritualité eucharistique doit constituer le moteur intérieur de toute activité et aucune dichotomie n'est admissible entre la foi et la vie, dans leur mission d'animation chrétienne du monde. Alors que se conclut l'Année de l'Eucharistie, comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les nombreux dons offerts à l'Eglise au cours de ce temps? Et comment ne pas reprendre l'invitation du bien-aimé Pape Jean-Paul II à "repartir du Christ"? Comme les disciples d'Emmaüs qui, le coeur réconforté par la parole du Ressuscité et illuminés par sa présence vivante, reconnue dans la fraction du pain, revinrent en hâte à Jérusalem et devinrent des témoins de la Résurrection du Christ, nous aussi, nous reprenons notre chemin, animés par le vif désir de témoigner du mystère de cet amour qui donne l'espérance au monde.
Dans cette perspective, s'inscrit parfaitement cette Journée mondiale des Missions que nous célébrons aujourd'hui, à laquelle le vénéré Serviteur de Dieu Jean-Paul II avait donné pour thème de réflexion: "Mission: Pain rompu pour la vie du monde". La Communauté ecclésiale, quand elle célèbre l'Eucharistie, spécialement le Jour du Seigneur, prend toujours davantage conscience du fait que le sacrifice du Christ est "pour tous" (Mt 26, 28) et que l'Eucharistie pousse le chrétien à être "pain rompu" pour les autres, à s'engager pour un monde plus juste et plus fraternel. Aujourd'hui encore, face aux foules, le Christ continue à exhorter ses disciples: "Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Mt 14, 16) et, en son nom, les missionnaires annoncent et témoignent de l'Evangile, parfois même au prix du sacrifice de leur vie. Chers amis, nous devons tous repartir de l'Eucharistie. Que Marie, Femme eucharistique, nous aide à l'aimer, à "demeurer" dans l'amour du Christ, pour être intimement renouvelés par Lui. Docile à l'action de l'Esprit et attentive aux nécessités des hommes, l'Eglise sera alors toujours davantage un phare de lumière, de vraie joie et d'espérance, réalisant pleinement sa mission de "signe et moyen de l'unité de tout le genre humain" (Lumen gentium, n. 1).
© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana
Saint Gaétan
CATANOSO
Nom: CATANOSO
Prénom: Gaétan (Gaetano)
Pays: Italie
Naissance:
14.02.1879 à Chorio de San Lorenzo (Calabre)
Mort: 04.04.1963
Etat: Prêtre - Fondateur
Note: 1902 Prêtre. 1921
Curé de Santa Maria della Candelora, à Reggio Calabria. Fonde la Congrégation
des Filles de Sainte Véronique, Missionnaires de la Sainte Face. Construit un
sanctuaire consacré à la Sainte Face.
Béatification:
04.05.1997 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 23.10.2005 à
Rome par Benoît XVI
Fête: 4 avril
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1997 n.18 p.2-3 - n.21 p.4 - 2005 n.43 p.1-3.24
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1997 n.12 p.599
Notice
Au terme du synode des
évêques sur l’Eucharistie, clôturant l’Année eucharistique voulue par Jean Paul
II, le Pape Benoît XVI, son successeur, canonise le Dimanche 23 octobre 2005
(Dimanche des Missions) cinq Bienheureux qui se sont distingués par leur dévotion
eucharistique, notamment Saint Gaétan Catanoso.
Gaetano (Gaétan) Catanoso
naît à Chorio de San Lorenzo (Arcidiocèse de Reggio di Calabria - Calabre) en
1879. Ordonné prêtre en 1902, il est nommé en 1904 curé de Pontidattilo, petit
village de montagne très pauvre, puis de Sainte Marie de la Purification
(Candelora) à Reggio en 1921, où il restera de longues années. Il a une
spiritualité orientée vers la Sainte Face et la Réparation, et il s’inscrit à
l’Archiconfrérie de Tours (France). Il répand cette dévotion dans la Péninsule
au moyen d’une revue. Il répète souvent qu'il voudrait être le Cyrénéen pour
aider le Christ à porter sa croix dont la lourdeur est due plus à nos péchés
qu'au poids physique du bois. Dans le visage de chaque homme qui souffre, il
voit "le Visage ensanglanté et défiguré du Christ". En bon pasteur,
il se prodigue pour le bien de son troupeau (catéchisme, dévotion eucharistique
et mariale), il assiste orphelins et malades, et soutient spirituellement les
séminaristes et les jeunes prêtres.
En 1934, encouragé par
son ami don Orione 2,
il fonde les "Sœurs de la Sainte Face", destinées à essuyer le visage
du Christ, blessé et souffrant, chez tous les "crucifiés" du monde
actuel. Une première maison est ouverte en 1935 à Riparo en Calabre. En plus de
leur prière réparatrice, elles assurent un service de catéchèse et de charité
dans les endroits les plus pauvres et les plus isolés. Il leur répète
souvent : « Vous devez aller dans les centres les plus délaissés, là
où les autres congrégations refusent d’aller ; votre place est de recueillir
les épis échappés aux moissonneurs. » En l’honneur de la Sainte Face, il
entreprend la construction d'un sanctuaire, c'est son dernier grand ouvrage. Il
meurt en 1963 et le sanctuaire est inauguré en 1972.
Sa vie "constitue
pour tous une invitation pressante à rechercher dans les valeurs éternelles de
la foi et de la tradition chrétienne les bases pour édifier le progrès
authentique de la société" (Jean Paul II).
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0399.htm
Gaetano Catanoso, troisième de huit enfants, naît à Chorio di San Lorenzo (archidiocèse de Reggio de Calabre, Italie) le 14 février 1879, de Antonio et Antonina Tripodi, agriculteurs profondément chrétiens. Il est baptisé le même jour et en 1882 reçoit le Sacrement de la Confirmation.
Gaetano Catanoso (1879-1963)
Gaetano Catanoso was
born on 14 February 1879 in Chorio di San Lorenzo, Reggio Calabria, Italy. His
parents were wealthy landowners and exemplary Christians.
Gaetano was ordained a
priest in 1902, and from 1904 to 1921 he served in the rural parish of
Pentidattilo.
Fr Catanoso had a great
devotion to The Holy Face of Jesus, and began "The Holy Face"
Bulletin and established the "Confraternity of the Holy Face" in
1920. He once wrote: "The Holy Face is my life. He is my
strength".
Versatility, openness to
God's will
On 2 February 1921, he
was transferred to the large parish of Santa Maria de la Candelaria, where
he remained until 1940. He was very versatile and his ability to peacefully and
diligently serve in such contradictory parish realities earned him the
reputation of holiness.
Because he was not
conditioned by exterior factors, positive or negative, Fr Gaetano worked well
in all situations and settings, striving always to deepen his union with Christ
and to do God's will for the good of those entrusted to his pastoral care. He
desired nothing more than to serve at the country parish of Pentidattilo, and
his appointment to
Candelaria did not make him "puffed up".
As parish priest of
Candelaria, he drew people to Christ by reviving Eucharistic and Marian
devotions. He opened institutions, promoted catechetical instruction and
crusaded against blasphemy and the profanation of feast days.
Fr Gaetano felt it his
duty as a priest to help children and youth who lacked role models and risked
being corrupted, as well as abandoned older persons and priests who were
isolated and without support. He even helped restore churches and Tabernacles
left to decay.
In short, he saw the Face
of Christ in all who suffered and would say: "Let us all work to
defend and save the orphans, those who are abandoned. There are too many
dangers and there is too much misery. With Jesus let us turn our gaze to the
abandoned children and youth: today, humanity is more morally sick than
ever".
Fr Catanoso often spent
hours or entire days in prayer before the Tabernacle, and in the parish and
beyond he promoted Eucharistic Adoration. He also set up so-called
"flying-squads", teams of priests willing to cooperate in the
parishes by giving homilies and hearing confession on these occasions.
Spiritual assistance,
Founder
From 1921 to 1950 he
served as confessor at religious institutes and in the Reggio Calabria prison.
He was also hospital chaplain and spiritual director of the Archiepiscopal
Seminary.
In 1934, Fr Catanoso
founded the "Congregation of the Daughters of St Veronica, Missionaries of
the Holy Face"; its mission: constant prayer of reparation, humble
service in worship, catechesis, assistance to children, youth,
priests and the elderly. The first convent was opened in Riparo, Reggio
Calabria.
When the Archbishop
curtailed the activities of the Congregation, Fr Catanoso showed great docility
in accepting this decision.
Finally, however, on 25
March 1958, the Constitutions he had written received diocesan approval.
Fr Catanoso died on 4
April 1963, after an exemplary life. He was beatified by Pope John Paul II on 4
May 1997.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_catanoso_en.html
CANONIZATION OF THE BLESSEDS:
HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI
Venerable Brothers in the Episcopate and in the Priesthood,
Dear Brothers and Sisters,
On this 30th Sunday of Ordinary Time, our Eucharistic celebration is enriched for various reasons that impel us to give thanks to God.
The Year of the Eucharist and the Ordinary General Assembly of the Synod of Bishops, dedicated precisely to the mystery of the Eucharist in the life and mission of the Church, have concurrently come to an end. And in a short while, five Blesseds will be canonized: Archbishop Jozef Bilczewski; Gaetano Catanoso, Zygmunt Gorazdowski and Alberto Hurtado Cruchaga, priests; and Felix of Nicosia, a Religious Capuchin Friar.
Furthermore, today is "World Mission Sunday", a yearly appointment that reawakens missionary ardour in the Ecclesial Community.
With joy I greet all who are present; first, the Synod Fathers, and then, the pilgrims who have come from various nations, together with their Pastors, to celebrate the new Saints.
Today's liturgy invites us to contemplate the Eucharist as the source of holiness and spiritual nourishment for our mission in the world: this supreme "gift and mystery" manifests and communicates to us the fullness of God's love.
The Word of the Lord, just proclaimed in the Gospel, has reminded us that all of divine law is summed up in love. The dual commandment to love God and neighbour contains the two aspects of a single dynamism of the heart and of life. Jesus thus brings to completion the ancient revelation, not by adding an unheard-of commandment, but by realizing in himself and in his work of salvation the living synthesis of the two great commands of the Old Covenant: "You shall love the Lord your God with your whole heart..." and "You shall love your neighbour as yourself" (cf. Dt 6: 5; Lv 19: 18).
In the Eucharist we contemplate the Sacrament of this living synthesis of the law: Christ offers to us, in himself, the complete fulfilment of love for God and love for our brothers and sisters. He communicates his love to us when we are nourished by his Body and Blood.
In this way, St Paul's words to the Thessalonians in today's Second Reading are brought to completion in us: "You turned to God from idols, to serve him who is the living and true God" (I Thes 1: 9). This conversion is the beginning of the walk of holiness that the Christian is called to achieve in his own life.
The saint is the person who is so fascinated by the beauty of God and by his perfect truth as to be progressively transformed by it. Because of this beauty and truth, he is ready to renounce everything, even himself. Love of God is enough for him, experienced in humble and disinterested service to one's neighbour, especially towards those who cannot give back in return.
In this perspective, how providential it is today that the Church points out to all her members five new saints who, nourished by Christ, the Living Bread, were converted to love; this marked their entire life!
In different situations and with different charisms, they loved the Lord with all their heart and their neighbour as themselves, so as to become "a model for all believers" (I Thes 1: 6-7).
St Jozef Bilczewski was a man of prayer. The Holy Mass, the Liturgy of the Hours, meditation, the Rosary and other pious practices formed part of his daily life. A particularly long time was dedicated to Eucharistic adoration.
St Zygmunt Gorazdowski also became famous for his
devotion founded on the celebration and adoration of the Eucharist. Living
Christ's offering urged him toward the sick, the poor and the needy.
The deep knowledge of theology, faith and Eucharistic devotion of Jozef Bilczewski made him an example for priests and a witness for all the faithful.
In founding the Association of Priests, the Congregation of the Sisters of St Joseph and many other charitable institutions, Zygmunt Gorazdowski always allowed himself to be guided by the spirit of communion, fully revealed in the Eucharist.
"You shall love the Lord your God with your whole heart.... You shall love your neighbour as yourself" (Mt 22: 37, 39). This was the programme of life of St Alberto Hurtado, who wished to identify himself with the Lord and to love the poor with this same love. The formation received in the Society of Jesus, strengthened by prayer and adoration of the Eucharist, allowed him to be won over by Christ, being a true contemplative in action. In love and in the total gift of self to God's will, he found strength for the apostolate.
He founded El Hogar de Cristo for the most needy and the homeless, offering them a family atmosphere full of human warmth. In his priestly ministry he was distinguished for his simplicity and availability towards others, being a living image of the Teacher, "meek and humble of heart". In his last days, amid the strong pains caused by illness, he still had the strength to repeat: "I am content, Lord", thus expressing the joy with which he always lived.
St Gaetano Catanoso was a lover and apostle of the Holy Face of Jesus. "The Holy Face", he affirmed, "is my life. He is my strength". With joyful intuition he joined this devotion to Eucharistic piety.
He would say: "If we wish to adore the real Face of Jesus..., we can find it in the divine Eucharist, where with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of Our Lord is hidden under the white veil of the Host".
Daily Mass and frequent adoration of the Sacrament of the Altar were the soul of his priesthood: with ardent and untiring pastoral charity he dedicated himself to preaching, catechesis, the ministry of confession, and to the poor, the sick and the care of priestly vocations. To the Congregation of the Daughters of St Veronica, Missionaries of the Holy Face, which he founded, he transmitted the spirit of charity, humility and sacrifice which enlivened his entire life.
St Felix of Nicosia loved to repeat in all situations, joyful or sad: "So be it, for the love of God". In this way we can well understand how intense and concrete his experience was of the love of God, revealed to humankind in Christ.
This humble Capuchin Friar, illustrious son of the land of Sicily, austere and penitent, faithful to the most genuine expressions of the Franciscan tradition, was gradually shaped and transformed by God's love, lived and carried out in love of neighbour.
Bro. Felix helps us to discover the value of the little things that make our lives more precious, and teaches us to understand the meaning of family and of service to our brothers and sisters, showing us that true and lasting joy, for which every human heart yearns, is the fruit of love.
Dear and venerable Synod Fathers, for three weeks we have lived together an atmosphere of renewed Eucharistic fervour. Now I would like, with you and in the name of the entire Episcopacy, to extend a fraternal greeting to the Bishops of the Church in China.
With deep sorrow we felt the absence of their representatives. Nevertheless, I want to assure all of the Chinese Bishops that, in prayer, we are close to them and to their priests and faithful. The painful journey of the communities entrusted to their pastoral care is present in our heart: it does not remain fruitless, because it is a participation in the Paschal Mystery, to the glory of the Father.
The work of the Synod enabled us to deepen the important aspects of this mystery, given to the Church from the beginning. Contemplation of the Eucharist must urge all the members of the Church, priests in the first place, ministers of the Eucharist, to revive their commitment of faithfulness. The celibacy that priests have received as a precious gift and the sign of undivided love towards God and neighbour is founded upon the mystery of the Eucharist, celebrated and adored.
For lay persons too, Eucharistic spirituality must be
the interior motor of every activity, and no dichotomy is acceptable between
faith and life in their mission of spreading the spirit of Christianity in the
world.
With the closing of the Year of the Eucharist, how can we not give thanks to God for the many gifts granted to the Church during this time? And how can we not take up once again the invitation of our beloved Pope John Paul II to "start afresh from Christ"?
Like the disciples of Emmaus, whose hearts were kindled by the words of the Risen One and enlightened by his living presence recognized in the breaking of the bread, who hurriedly returned to Jerusalem and became messengers of Christ's Resurrection, we too must take up the path again, enlivened by the fervent desire to witness to the mystery of this love that gives hope to the world.
It is in this Eucharistic perspective that today's World Mission Sunday is well situated, to which the venerated Servant of God John Paul II gave as the theme for reflection: Mission: bread broken for the life of the world.
When the Ecclesial Community celebrates the Eucharist,
especially on Sunday, the Day of the Lord, it better understands that Christ's
sacrifice is "for all" (Mt 26: 28), and that the Eucharist urges
Christians to be "bread broken" for others, to commit themselves to a
more just and fraternal world.
Even today, faced with the crowds, Christ continues to exhort his disciples: "Give them something to eat yourselves" (Mt 14: 16), and in his Name, missionaries proclaim and witness to the Gospel, sometimes with the sacrifice of their lives.
Dear friends, we must all start afresh from the Eucharist. Mary, Woman of the Eucharist, will help us to "fall in love" with it, she will help us to "remain" in Christ's love, to be deeply renewed by him.
Docile to the Spirit's action and attentive to the needs of others, the Church will be evermore a beacon of light, of true joy and hope, fully achieving its mission as "sign and instrument... of unity among all men" (Lumen Gentium, n. 1).
© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana
Blessed Gaetano Catanoso
(AC)
(also known as Cajetan)
Born at Chorio di San
Lorenzo, Reggio Calabria, Italy, February 14, 1879; died April 4, 1958;
beatified May 4, 1998. Gaetano was the son of wealthy, pious Christian parents.
After his ordination in 1902, he gained a reputation for holiness while serving
as a parish priest. His sensitivity to sin and desire to make reparation for
them caused him to establish a confraternity of the Holy Face in his parish,
which spread through a newsletter launched in 1920. In addition to this lay
association, Gaetano founded the Poor Clerics to encourage priestly vocations.
In 1921, he was
transferred to Santa Maria de la Candelaria in Reggio Calabria, where he
revived Marian and Eucharistic devotions, intensified catechetical instruction,
and crusaded for observance of liturgical feasts. He also encouraged cooperation
among parish priests to provide missions, especially during Lent and May, by
going to different parishes than their own to preach and hear confessions.
For 29 years Father
Catanoso served as spiritual director to various religious institutes, the
local prison, a hospital, and the archepiscopal seminary. In 1929, he offered
himself as "a victim of love" to the Sacred Heart of Jesus. In 1935
in Ripario, Reggio Calabria, he founded the Congregation of the Daughters of
Saint Veronica (Missionaries of the Holy Face) to offer continual prayers of
reparation, catechesis, and other service to poor children, priests, and the
elderly. His holiness was exhibited in his docility in obeying his archbishop's
request that he curtail the activities of the congregation. Nevertheless, the
constitutions of the institute, which he had written, were approved by the
diocese March 25, 1958 (L'Observattore Romano)
Also known as
Cajetan Catanoso
Profile
Born to a wealthy, pious family. Ordained on 20
September 1902,
he served as a parish priest.
Established a Confraternity of the Holy Face in his parish,
which spread through a newsletter launched in 1920.
Founded the Poor Clerics to encourage priestly vocations.
Transferred to Santa Maria de la Candelaria parish in Reggio
Calabria, Italy in 1921.
There he revived Marian and
Eucharistic devotions, improved catechesis,
and worked for observance of liturgical feasts.
Worked for cooperation among local priests to
provide missions by preaching and
hearing confessions in
each others parishes.
Spiritual director for several religious institutions, a prison, hospital and seminary for
decades. Founded the Congregation of the Daughters of Saint
Veronica (Missionaries of the Holy Face) in 1935 to teach,
offer perpetual prayers,
and work with the poor;
they received diocesan approval
in 1958.
Born
14
February 1879 at
Chorio di San Lorenzo, Reggio
Calabria, Italy
4 April 1953 in Reggio
Calabria, Italy of
natural causes
3 March 1990 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
4 May 1997 by Pope John
Paul II
23 October 2005 by Pope Benedict
XVI at Rome, Italy
Reggio
Calabria, Italy (given
on 10
March 2010)
Additional Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
other sites in english
Vultus Christi: An Apostle of the Holy Face
Vultus Christi: Canonized Twelve Years Ago: A Patron of
Parish Priests
Vultus Christi: Feast of Saint Gaetano Catanos
Vultus Christi: Collects: Memorial of Saint Gaetano
Catanoso
Vultus Christi: Parish Priest, Spiritual Father, Adorer of the
Eucharistic Face of Jesus
Vultus Christi: A Patron of Parish Priests
images
webseiten auf deutsch
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
Basilica Cattedrale di Reggio Calabria
Suore
Veroniche del Volto Santo
nettsteder i norsk
Readings
Saint Gaetano Catanoso was a lover and apostle of the
Holy Face of Jesus. “The Holy Face”, he affirmed, “is my life. He is my
strength”. With joyful intuition he joined this devotion to Eucharistic piety.
He would say: “If we wish to adore the real Face of Jesus…, we can find it in
the divine Eucharist, where with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face
of Our Lord is hidden under the white veil of the Host”. Daily Mass and
frequent adoration of the Sacrament of the Altar were the soul of his
priesthood: with ardent and untiring pastoral charity he dedicated himself to
preaching, catechesis, the ministry of confession, and to the poor, the sick
and the care of priestly vocations. To the Congregation of the Daughters
of Saint Veronica, Missionaries of the Holy Face, which he founded, he
transmitted the spirit of charity, humility and sacrifice which enlivened his
entire life. – from the canonization homily
by Pope Benedict
XVI, 23 October 2005
MLA Citation
“Saint Gaetano Catanoso“. CatholicSaints.Info. 30
May 2020. Web. 7 April 2021.
<http://catholicsaints.info/saint-gaetano-catanoso/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-gaetano-catanoso/
Parish Priest, Spiritual Father, Adorer of the
Eucharistic Face of Jesus
September 19, 2006
The Priest of the Holy Face of Jesus
Gaetano Catanoso was born on 14 February 1879 in Chorio di San Lorenzo, Reggio
Calabria, Italy. His parents, wealthy landowners, were exemplary Christians.
Gaetano was ordained a priest in 1902, and from 1904 to 1921 he served in the
rural parish of Pentidattilo.
The Holy Face of Jesus illumined Father Catanoso’s
life. He venerated the Holy Face as depicted in the image of Veronica’s Veil
diffused by the Carmel of Tours in France. He began “The Holy Face” Bulletin
and established a local chapter of the “Archconfraternity
of the Holy Face” in 1920. “The Holy Face,” he wrote, “is my life.”
Saint Gaetano directed anyone seeking the Face of Christ to the Most Holy
Eucharist, saying, “If we wish to adore the real Face of Jesus, we can find it
in the divine Eucharist where, with the Body and Blood of Jesus Christ, the
Face of our Lord is hidden under the white veil of the Host.”
A Parish Priest
On 2 February 1921, Father Catanoso was transferred to the large parish of
Santa Maria de la Candelaria. He served there until 1940. The daily celebration
of Holy Mass and Eucharistic adoration were the soul of his priesthood and the
sustenance of his apostolate.
As the parish priest of Candelaria, Saint Gaetano drew
people to Christ in the Sacrament of the Altar and renewed devotion to the
Madonna. The plight of orphans moved him to undertake a number of charitable
initiatives. He played an active role in the catechetical instruction of
children and young people. Deeply moved by the message of the Blessed Virgin
Mary at La Salette, Father Gaetano preached against blasphemy and taught the
faithful to sanctify Sundays and the feasts of the Church.
Father Catanoso was compelled to reach out to orphans and to children suffering from neglect and abuse. He sought to provide youth with Christian role models. His charity extended to the forsaken elderly and to priests who found themselves isolated and without support. In all who suffered Father Gaetano saw the Face of Christ. His ardent love for the Most Holy Eucharist found expression in the restoration of churches and abandoned tabernacles.
“The Missionary of the Holy Face” spent hours or entire days in prayer before
the Tabernacle. In his parish and beyond it he promoted Eucharistic Adoration
in the spirit of reparation. He set up “flying-squads” of priests willing to
assist other priests by preaching and hearing confessions on special occasions.
In 1915 Saint Gaetano published for the first time a “Eucharistic Holy Hour”
for priests. Saint Gaetano never let a single day pass without speaking of the
Holy Face of Jesus.
Father Gaetano patiently accepted sickness and, in the
last stage of his life, blindness, desiring to unite himself to the saving
Passion of Christ. In 1929 he offered himself as a victim priest to the Heart
of Jesus.
Saint Gaetano’s devotion to the Madonna was tender and childlike. He began
praying the rosary daily as a little boy and remained faithful to the practice
until his death. The rosary never left his hands, becoming for him a ceaseless
prayer of the heart. To all who approached him for spiritual counsel he
communicated his love of the Mother of God and his confidence in her
intercession.
Spiritual Father and Founder
From 1921 to 1950 Saint Gaetano served as confessor to various religious
communities and in the Reggio Calabria prison. He served as spiritual director
of the Archdiocesan Seminary. Everyone called him “Father,” a title not
normally given parish priests in Italy. He was, in fact, a beloved spiritual
father generating holiness of life in countless priests and consecrated women.
Father Gaetano’s simple and ardent preaching attracted sinners to the
contemplation of the Holy Face of Jesus and inspired souls to imitate his life
of adoration and reparation.
In 1934, Father Catanoso founded in Riparo, Reggio Calabria,
the Congregation of the Sisters Veronicas of the Holy Face of Jesus. The
Sisters devote themselves to Eucharistic adoration and reparation to the Holy
Face, catechesis, assistance to children, youth, priests and the elderly.
Father Gaetano Catanoso died on the Thursday of
Passion Week, April 4, 1963. Pope John Paul II beatified him on May 4, 1997.
Pope Benedict XVI canonized him on October 23, 2005. The liturgical memorial of
Saint Gaetano Catanoso was fixed on September 20, the date of his ordination to
the holy priesthood.
SOURCE : https://vultuschristi.org/index.php/2006/09/parish-priest-spiritual-father/
Apostle of the
Holy Face of Jesus: St Gaetano Catanoso
September 22, 2017
The liturgical memorial of Saint Gaetano Catanoso occurs on September 20th.
Pope Benedict XVI canonized him on October 23, 2005. In the homily of the Mass
of Canonization, the Holy Father said:
Saint Gaetano Catanoso was a lover and apostle of the
Holy Face of Jesus. “The Holy Face”, he affirmed, “is my life. He is my
strength”. With joyful intuition he joined this devotion to Eucharistic piety.
He would say: “If we wish to adore the real Face of Jesus…, we can find it in
the divine Eucharist, where with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face
of Our Lord is hidden under the white veil of the Host”. Daily Mass and
frequent adoration of the Sacrament of the Altar were the soul of his
priesthood: with ardent and untiring pastoral charity he dedicated himself to
preaching, catechesis, the ministry of confession, and to the poor, the sick
and the care of priestly vocations. To the Congregation of the Daughters of St
Veronica, Missionaries of the Holy Face, which he founded, he transmitted the
spirit of charity, humility and sacrifice which enlivened his entire life.
SOURCE : http://vultuschristi.org/index.php/2017/09/an-apostle-of-the-holy-face-of/
Saint Gaetano Catanoso
Antiphon: Lord, when was it that we saw Thee
hungry and fed Thee,
or thirsty and gave Thee drink?
When was it that we saw Thee a stranger,
and brought Thee home,
sick or in prison and came to Thee?
And the King will answer them:
Believe me, when you did it to one of the least of my
brethren here,
you did it to me.
V. Pray for us, Saint Gaetano.
R. That we may be made worthy of the promises of
Christ.
Let us pray.
Stir up, O Lord, in our hearts
the spirit of adoration and reparation
that filled Saint Gaetano, Your priest,
that we, having our eyes fixed, like his,
on the Eucharistic Face of Jesus,
may live in ceaseless prayer
and in the humble service of those
most in need of compassion.
Through our Lord Jesus Christ, Your Son,
who lives and reigns with You in the unity of the Holy
Spirit,
God, forever and ever.
The Priest of the Holy Face of Jesus
Gaetano Catanoso was born on 14 February 1879 in Chorio di San Lorenzo, Reggio Calabria, Italy. His parents, prosperous landowners, were exemplary Christians. Gaetano was ordained a priest in 1902, and from 1904 to 1921 he served in the rural parish of Pentidattilo.
Adorer of the Eucharistic Face
The Holy Face of Jesus illumined Father Catanoso's life. He venerated the Holy Face as depicted in the image of Veronica's Veil diffused by the Carmel of Tours in France. He began "The Holy Face" Bulletin and established a local chapter of the "Archconfraternity of the Holy Face" in 1920. "The Holy Face," he wrote, "is my life." Saint Gaetano directed anyone seeking the Face of Christ to the Most Holy Eucharist, saying, "If we wish to adore the real Face of Jesus, we can find it in the divine Eucharist where, with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of our Lord is hidden under the white veil of the Host."
A Eucharistic Parish Priest
On 2 February 1921, Father Catanoso was transferred to the large parish of Santa Maria de la Candelaria. He served there until 1940. The daily celebration of Holy Mass and Eucharistic adoration were the soul of his priesthood and the sustenance of his apostolate.
As the parish priest of Candelaria, Saint Gaetano drew
people to Christ in the Sacrament of the Altar and renewed devotion to the
Madonna. The plight of orphans moved him to undertake a number of charitable
initiatives. He played an active role in the catechetical instruction of
children and young people. Deeply moved by the message of the Blessed Virgin
Mary at La Salette, Father Gaetano preached against blasphemy and taught the
faithful to sanctify Sundays and the feasts of the Church.
Father Catanoso was compelled to reach out to orphans and to children suffering from neglect and abuse. He sought to provide youth with Christian role models. His charity extended to the forsaken elderly and to priests who found themselves isolated and without support. In all who suffered Father Gaetano saw the Face of Christ. His ardent love for the Most Holy Eucharist found expression in the restoration of churches and abandoned tabernacles.
Servant of Priests
"The Missionary of the Holy Face" spent hours or entire days in prayer before the Tabernacle. In his parish and beyond it he promoted Eucharistic Adoration in the spirit of reparation. He set up "flying-squads" of priests willing to assist other priests by preaching and hearing confessions on special occasions. In 1915 Saint Gaetano published for the first time a "Eucharistic Holy Hour" for priests. Saint Gaetano never let a single day pass without speaking of the Holy Face of Jesus.
Victim Priest
Father Gaetano patiently accepted sickness and, in the last stage of his life, blindness, desiring to unite himself to the saving Passion of Christ. In 1929 he offered himself as a victim priest to the Heart of Jesus.
La Madonna
Saint Gaetano's devotion to the Madonna was tender and childlike. He began praying the rosary daily as a little boy and remained faithful to the practice until his death. The rosary never left his hands, becoming for him a ceaseless prayer of the heart. To all who approached him for spiritual counsel he communicated his love of the Mother of God and his confidence in her intercession.
Spiritual Father and Founder
From 1921 to 1950 Saint Gaetano served as confessor to various religious communities and in the Reggio Calabria prison. He served as spiritual director of the Archdiocesan Seminary. Everyone called him "Father," a title not normally given parish priests in Italy. He was, in fact, a beloved spiritual father generating holiness of life in countless priests and consecrated women. Father Gaetano's simple and ardent preaching attracted sinners to the contemplation of the Holy Face of Jesus and inspired souls to imitate his life of adoration and reparation.
In 1934, Father Catanoso founded in Riparo, Reggio
Calabria, the Congregation of the Sisters Veronicas of the Holy Face of Jesus.
The Sisters devote themselves to Eucharistic adoration and reparation to the
Holy Face, catechesis, assistance to children, youth, priests and the elderly.
Canonized Three Years Ago
Father Gaetano Catanoso died on the Thursday of Passion Week, April 4, 1963. Pope John Paul II beatified him on May 4, 1997. Pope Benedict XVI canonized him on October 23, 2005. The liturgical memorial of Saint Gaetano Catanoso was fixed on September 20, the date of his ordination to the holy priesthood.
An American Cousin
Saint Gaetano's American cousin, Justin Catanoso, wrote a book recounting his experience of having a saint in the family. Visit Justin's website here.
SOURCE : http://vultus.stblogs.org/2009/09/saint-gaetano-catanoso-patron.html
San Gaetano Catanoso Fondatore
Morì il 4 aprile 1963, fu beatificato da Papa Giovanni Paolo II il 4 maggio 1997 e canonizzato nel 2005.
Gaetano disse: "Sono venuto per farmi prete". È per Gesù solo che si possono vivere avventure così: fragile di salute, ma ardente di cuore per il suo ideale, prese a impegnarsi con serietà, a crescere nell’amore di Dio e del prossimo. Di tanto in tanto, ritornava in famiglia per ristabilirsi in salute, ma gli era impossibile scoraggiarsi.
"Chi te lo fa fare, una vita così?" – potremmo dire noi. Risposta: "Gesù solo". Solo Gesù e nessun altro.
A 16 anni, già vestito l’abito talare, tenne la prima predica alla gente del suo paese natio, meravigliando tutti per il fervore con cui parlò di Gesù presente nel SS.mo Sacramento dell’altare e della Madonna, sua e nostra Madre. "È stato un episodio molto bello – dirà un giorno – un anticipo della mia futura missione sacerdotale".
Parroco, padre, riparatore
Era nato, Gaetano Catanoso, a Chorio di S. Lorenzo (RC), il 14 febbraio 1879. I suoi genitori erano proprietari terrieri con coloni a lavorare nelle loro terre. Il ragazzo crebbe in una famiglia ricca di fede e di figli. In Seminario, i superiori temono però che non arrivi all’altare, ma lui, stupendo tutti, cresce in modo brillate così che dirà di se stesso: "Anche l’asinello ce l’ha fatta".
È ordinato sacerdote a Reggio Calabria il 20 settembre 1902. E’ così contento quel giorno che esclama: "O parenti, e amici chiamati a prender parte alla mia festa, pregate il Cuore di Gesù che mi renda santo". Giura di non commettere mai alcun peccato né mortale né veniale deliberato e di stare alla presenza di Dio ogni istante della sua vita.
Nel 1904, a soli 25 anni, va parroco a Pentadattilo, un piccolo borgo sull’Aspromonte, dove rimarrà fino al 1921. E’ innamorato di Dio e trascorre gran parte del suo tempo in chiesa, in adorazione a Gesù Eucaristico, dopo aver celebrato la S. Messa, centro della sua giornata e della sua vita, come farebbe, se potesse, un angelo. Confessa a lungo, ogni giorno, e presto si rivela un ottimo direttore spirituale: non vengono soltanto i parrocchiani al suo confessionale, ma molti dei dintorni e poi da lontano, anche molti confratelli sacerdoti.
Si dedica con amore di padre alla sua gente, ai bambini e ai ragazzi, agli anziani e ai malati, ai più poveri. Istruisce i giovani con una scuola serale gratuita, chiama i fedeli a prender parte alla S. Messa, in modo consapevole e fervoroso. E’ inviato a predicare missioni e a confessare in altre parrocchie della diocesi e fuori diocesi. Diventa la guida di tanti sacerdoti, di religiosi e di suore, di anime consacrate.
Nel silenzio della sua chiesa, don Gaetano matura una grande missione. Nel 1915, quando già gode fama di santità, per i consacrati, ma senza escludere nessuno, inizia a stampare un periodico: "L’ora eucaristica sacerdotale". Nel 1918, incontra don Luigi Orione, che nel 1908 si era distinto per la sua carità durante il terremoto di Messina e Reggio Calabria, e si infiamma di nuovo zelo apostolico.
Si avvicina la sua "ora". Nell’agosto 1843, Papa Gregario XVI a Roma aveva istituito la Confraternita del Volto Santo di Gesù, al fine di riparare le offese contro di Lui, soprattutto la bestemmia. Nel medesimo mese, al Carmelo di Tours, in Francia, Gesù si rivelava all’umile portinaia, suor Maria: "Il mio Cuore è bestemmiato ovunque: i fanciulli stessi bestemmiano. Con la bestemmia, il peccatore mi maledice in faccia, mi investe apertamente e pronuncia lui stesso il mio giudizio e la sua condanna. Io cerco delle Veroniche per asciugare il mio divin Volto, poiché esso ha pochi adoratori". Così il 27 ottobre 1845, nasceva a Tours il movimento della riparazione al Volto Santo di Gesù.
Don Gaetano ne viene a conoscenza e nel 1918 si iscrive al sodalizio dei Missionari del Santo Volto di Tours. L’anno seguente erige nella sua parrocchia la Confraternita del Santo Volto: "Uniamoci nella devozione al Volto Santo, per riparare i nostri peccati, in primo luogo la bestemmia e la profanazione della festa, per la conversione dei peccatori. Vogliamo diventare anime riparatrici, contribuire al trionfo della Chiesa, partecipare alle sublimi ricompense promesse da Nostro Signore".
Come Veronica per Gesù
Dal 1921 è parroco di S. Maria della Purificazione a Reggio Calabria. Nella sua parrocchia realizza un centro irradiante di vita eucaristica, divulgando con ogni mezzo l’amore al Volto Santo di Gesù, adorato nella SS.ma Eucaristia, sua presenza reale e Sacrificio al Padre, servito nei fratelli più poveri. Continua la sua itineranza di predicatore per la diocesi e per la Calabria.
Attorno a lui nasce un vasto sodalizio di anime. È cappellano delle carceri e dell’ospedale di Reggio, direttore spirituale del Seminario diocesano, poi canonico penitenziere in cattedrale. Nelle sue predicazioni attraverso l’Aspromonte, incontra numerosi ragazzi che non possono realizzare la loro vocazione sacerdotale per mancanza di mezzi: don Gaetano, dal 1921 fa nascere l’Opera vocazione per i chierici poveri e ne conduce diversi al sacerdozio. Nel medesimo tempo, progetta un’altra grande opera.
Nel 1934, benché già minato nella salute, ma indomabile per il suo amore a Dio e per il suo zelo per la salvezza delle anime, fonda una Famiglia religiosa votata alla preghiera riparatrice, all’evangelizzazione e all’assistenza della gioventù, a cominciare dall’infanzia, degli anziani, raggiungendo paesi sperduti di montagna, privi di strade e abbandonati sotto ogni aspetto.
Nascono così le Suore Veroniche del Santo Volto di Gesù, perché "come la Veronica asciugò il Volto piagato di Gesù sulla via del Calvario, esse lo adorino, e lo amino perdutamente nell’Eucaristia e gli asciughino le lacrime e le piaghe nei più poveri e nei più soli".
Tutti ormai lo chiamano "padre": è davvero il Padre delle anime, dei sacerdoti, dei consacrati e anche dei peccatori. Lo leggono con attenzione sul suo bollettino Il Volto Santo da cui imparano la sua spiritualità e il suo stile di vita. Lo ascoltano nella sua predicazione semplice e ardente. Trovano consolazione e coraggio dalla sua affezione alla Madonna, da lui amata e seguita soprattutto nel messaggio da Lei rivelato a La Salette, nel 1846, con l’invito forte alla conversione dal peccato, alla riparazione dei peccati dell’umanità, al ritorno continuo a Dio.
Anche i suoi Arcivescovi, da quello che lo ha ordinato a Mons. Giovanni Ferro giunto in diocesi nel 1950, lo guardano con ammirazione e venerazione, come a guida e Padre spirituale amabile e autorevolissimo: sarà Mons. Ferro ad approvare il 25 marzo 1958, le Suore Veroniche e ad accogliere l’ultimo progetto di don Gaetano: la costruzione del Santuario del Volto Santo che dovrà diventare, secondo le sue parole, "il centro dell’adorazione perpetua e della riparazione contro la bestemmia e la profanazione della festa".
Tabernacolo vivente
La sua predicazione, i suoi scritti sono un mare di luce e di amore più splendente del mare che circonda la sua terra. "Se vogliamo adorare il Volto Santo di Gesù e non solo la sua immagine, questo Volto noi lo troviamo nella divina Eucaristia, dove con il Corpo e il Sangue di Gesù, si nasconde sotto il bianco velo dell’Ostia santa, il Volto di Nostro Signore".
"Non lasciate passare un giorno senza aver parlato del Volto Santo. Fate comprendere il dovere della riparazione e la vostra parola sia come il lievito che fermenta la farina".
"Amate Gesù Sacramentato. Non lo dimenticate mai. Non lo lasciate solo nel Tabernacolo, andate a visitarlo. Non è l’immagine di Nostro Signore come è l’immagine di un santo, ma è la realtà: Gesù vivo in Corpo, Sangue, Anima e Divinità. Andate, parlate con Gesù, discorrete con Gesù, vivete di Gesù, consolate Gesù, fate tutto con Gesù, allora porterete Gesù alle anime".
"Pregate la Madonna. Quando la Madonna si volle manifestare afflitta e amareggiata, comparve con il Rosario in mano. Non dimenticate Lourdes, La Salette, Fatima. La Madonna parla anche di grandi castighi e chiede preghiere e penitenza. Consoliamo il Cuore della Mamma. Amate la Madonna e nella vostra vita, sarete felici".
Nella sua lunga vita, le difficoltà e le umiliazioni non gli erano mai mancate, ma lo sostiene una fede eroica nel Signore Gesù, ogni giorno più amato e vissuto fino all’identificazione con Lui: "Non scoraggiatevi, il Signore ci vuole tanto bene, le sofferenze passano, il premio per il Cielo rimane. Coraggio e avanti nel Signore".
P. Gaetano Catanoso va incontro a Dio al sorgere del 4 aprile 1963, giovedì della Passione del Signore. Chi lo conosce, lo definisce una luce che brillava, la bontà in persona, un tabernacolo vivente di Dio. "Lo trovavo sempre con il Rosario in mano", dirà di lui il suo Arcivescovo Mons. Ferro.
La sua fama di santità dilaga, confermata da una prodigiosa guarigione gravissima malattia di una Suora, avvenuta il giorno stesso della sua morte. Nel 1997, il Papa Giovanni Paolo II lo iscriveva tra i beati, e il Papa Benedetto XVI recentemente lo ha proclamato santo. Il bambino partito sull’asino per farsi prete, è giunto alla gloria degli altari e a una straordinaria irradiazione di Verità e di luce sul nostro tempo: anche oggi, più che mai, siamo assetati di Dio e cerchiamo il Volto Santo di Gesù, il Figlio suo, nostro Salvatore: unico Salvatore.
E la beatificazione del sacerdote Gaetano Catanoso ebbe anche due aspetti straordinari, uno che essendo morto solo 34 anni prima, egli era conosciuto da tanti suoi contemporanei ancora viventi e poi che nella storia bimillenaria della Chiesa reggina, egli era il primo prete diocesano a diventare beato.
Gaetano Catanoso, terzogenito di otto figli, nacque a Chorio di S. Lorenzo (Reggio Calabria) il 14 febbraio 1879; a 10 anni nell’ottobre 1889 entrò nel Seminario Arcivescovile di Reggio Calabria e per motivi di salute fu costretto a vari ritorni temporanei in famiglia e proprio in uno di questi ritorni, aveva solo 15 anni, s’improvvisò predicatore nella chiesa di Chorio, attirando l’attenzione degli ascoltatori; presagio della sua futura missione sacerdotale.
Fu ordinato sacerdote il 20 settembre 1902 dal cardinale Gennaro Portanova, arcivescovo di Reggio. Per due anni rimase nel Seminario come prefetto d’ordine, fino al marzo 1904, quando venne nominato parroco a Pentidattilo, piccolo paese montano dell’Aspromonte sul versante ionico, isolato e poverissimo.
Qui il giovane parroco condivise con i suoi fedeli una vita fatta di stenti e privazioni, sperimentando ogni giorno il peso di un sottosviluppo che favoriva l’inerzia, l’emigrazione all’estero, la rassegnazione.
Promosse la devozione al “Volto Santo”, di cui nel 1918 divenne missionario aderendo all’Arciconfraternita di Tours in Francia e nel 1919 ottenne di erigere nella sua parrocchia di Pentidattilo, una “Confraternita del Volto Santo”; nel 1920 diede vita allo stampato “Il Volto Santo” che si diffuse in tutta la penisola.
Pur essendo costretto ad essere pastore di una piccola località sui monti, ebbe la volontà di conoscere, divenire amico, condividere le opere sociali ed assistenziali, di due futuri beati: Luigi Orione e Annibale Maria Di Francia, appoggiandone lo sviluppo anche in terra calabrese.
Nel 1921 fu nominato parroco nella chiesa di S. Maria della Candelora o della Purificazione, nella città di Reggio Calabria; qui fu parroco fino al 1940; la sua opera pastorale ebbe uno spazio più vasto, ravvivò nel popolo la devozione eucaristica e mariana, promosse l’istruzione catechistica e la crociata contro la bestemmia; indisse Missioni per il popolo, sia in Quaresima, sia nel mese di maggio, coordinando le cosiddette “Squadre Volanti”, ossia sacerdoti ben disposti ad aiutare i parroci in queste Missioni, sia per le confessioni, sia per le predicazioni.
Nel 1930 divenne canonico del Capitolo della Cattedrale; sempre ricco del carisma di diffondere la riparazione delle offese e la devozione al Volto Santo del Signore sofferente, continuò ad esserne un zelante missionario e nel dicembre 1934 s’impegnò con tutte le sue energie a fondare la Congregazione delle “Suore Veroniche del Volto Santo”, con lo scopo specifico di erigere asili e scuole di formazione catechistica nei posti più sperduti, lontani e disagiati.
Nel luglio 1935 vi fu la vestizione delle prime suore e a dicembre l’apertura della prima Casa a Riparo, nella periferia di Reggio Calabria; nel 1956 ne stese le Costituzioni e nel 1957 iniziò la costruzione della Casa Madre; l’Istituzione delle Suore Veroniche ebbe l’approvazione diocesana il 25 marzo 1958.
Ormai sessantenne, pur continuando a stimolare e guidare spiritualmente le sue suore, si dedicò con grande abnegazione alle confessioni, diventando di fatto “il confessore della Chiesa reggina”, e direttore spirituale di vari Istituti religiosi.
Ebbe la consolazione verso il termine della sua vita, di vedere realizzato l’altro grande sogno, di un santuario dedicato al Volto Santo, eretto presso la Casa-madre delle Suore Veroniche.
Alle suore ripeteva spesso “Voi dovete andare nei centri più abbandonati, là dove altre Congregazioni rifiutano di andare; il vostro posto è quello di raccogliere le spighe sfuggite ai mietitori”. E sempre parlando delle sue suore, Gaetano Catanoso diceva: “Le suore che io volevo non dovevano avere né casa, né mobili, né giardino, dovevano essere ricche di povertà e senza pretese, accontentandosi di tutto, come dono del Signore. Le presi dal popolo, anime semplici e le mandai così, come gli Apostoli di Nostro Signore, senza nulla, nei paesi che più avevano bisogno”.
Morì a Reggio Calabria il 4 aprile 1963 e la sua santa morte e la sua eroica vita, indusse la Chiesa di Reggio Calabria e le Suore Veroniche a richiedere il processo per la sua beatificazione; la causa iniziò il 15 dicembre 1981, fu proclamato venerabile il 3 aprile 1990 e beato il 4 maggio 1997 in Piazza S. Pietro, da papa Giovanni Paolo II.
Papa Benedetto XVI, nella sua prima cerimonia di canonizzazione, lo ha proclamato santo il 23 ottobre 2005 in piazza San Pietro.
Autore: Antonio Borrelli
20 settembre: memoria di San Gaetano Catanoso
(1879-1963), patrono della provincia di Reggio Calabria
News del 19/09/2020 Torna all'elenco delle news
Gaetano Catanoso nacque a Chorio di San Lorenzo,
nell’Arcidiocesi di Reggio Calabria-Bova, il 14 febbraio 1879 da Antonio
Catanoso e Antonina Tripodi, agricoltori profondamente cristiani. Lo stesso
giorno ricevette il Battesimo e nel 1882 il sacramento della Confermazione.
All’età di dieci anni, avvertita la chiamata al
sacerdozio, entrò nel Seminario Arcivescovile di Reggio.
Terminato il periodo di formazione, fu ordinato
sacerdote dal Cardinale Gennaro Portanova, il 20 settembre 1902. In quella
occasione manifestò pubblicamente il proposito di voler essere un degno
ministro di Cristo e ai parenti ed amici domandò di pregare per lui affinché il
Cuore di Gesù lo avesse condotto alla santità. Fece allora la promessa di non
commettere mai alcun peccato deliberato e di stare alla presenza di Dio ogni
istante della vita.
Parroco a Pentidattilo
Per due anni fu prefetto d’ordine in Seminario. Quindi,
nel 1904, venne nominato parroco di Pentidattilo, un piccolo paese
dell’Aspromonte, dove prosperava la povertà, l’analfabetismo, l’ignoranza
religiosa e dove la gente viveva in silenzio il dramma dell’emarginazione e
talvolta della prepotenza. Il Catanoso, senza attardarsi in teorizzazioni
pastorali o sociologiche, si dedicò immediatamente ed interamente alla missione
di pastore, facendosi tutto a tutti. Condivise le privazioni, i disagi, le
gioie e le pene della sua gente.
Fin d’allora il popolo ravvisò in lui il carisma della
paternità e spontaneamente cominciò a chiamarlo «padre », appellativo che mai
più lo avrebbe abbandonato, perché meglio di ogni altro qualificava la sua
personalità sacerdotale e pastorale.
Fu diligente nell’annuncio della parola di Dio e
nell’insegnamento della dottrina cristiana, edificante nella celebrazione dei
divini misteri, assiduo al ministero delle Confessioni, generoso con le
famiglie bisognose, premuroso con i malati. Per i giovani, che non potevano
frequentare le scuole pubbliche, aprì una scuola serale gratuita ed egli ne fu
l’insegnante.
Collaborò nella predicazione e nell’amministrazione
del sacramento della Penitenza con i parroci più vicini.
Missionario del Volto Santo
A Pentidattilo fu come incendiato dalla devozione al
Volto sofferente del Signore. Abbracciò la missione di diffonderne il culto tra
il popolo e di coinvolgere i sacerdoti e i laici nell’apostolato della
riparazione dei peccati, specialmente della bestemmia e della profanazione
delle feste religiose. « Il Volto Santo — affermava — è la mia vita. Lui è la
mia forza »; ed ancora: «Gesù ha bisogno di molte Veroniche per i peccati di
bestemmia e di sacrilegio e di molti Cirenei per la Croce sempre più pesante
dei più poveri senza conforto e senza aiuto ». Con una felice intuizione unì
questa devozione alla pietà eucaristica. Al riguardo scriveva: «La devozione al
Volto Santo si incentra nel sacro velo della Veronica dove nostro Signore
impresse col suo preziosissimo sangue i lineamenti della sua Faccia divina. È
una reliquia preziosissima che la Chiesa conserva e che noi adoriamo. Ma se
vogliamo adorare il Volto reale di Gesù, non l’immagine sola, questo Volto noi
lo troviamo nella divina Eucaristia, ove col Corpo e Sangue di Gesù Cristo si
nasconde sotto il bianco velo dell’ostia il Volto di Nostro Signore ». E
siccome Cristo è presente anche in ogni uomo che soffre, si sforzò di riportare
l’immagine del Creatore sul volto di tutti coloro che ne fossero privi a causa
del peccato.
Nel 1918 divenne «Missionario del Volto Santo »,
iscrivendosi all’Arciconfraternita di Tours. L’anno successivo istituì a
Pentidattilo la Pia Unione del Volto Santo e più tardi fondò un bollettino che
diffondeva tale devozione.
Promotore dell’Opera dei Chierici Poveri
Convinto che la rinascita spirituale e morale delle
popolazioni calabresi non sarebbe stata possibile senza l’attività pastorale
dei sacerdoti, promosse l’Opera dei Chierici Poveri, il cui scopo era quello di
offrire ai giovani, sprovvisti di mezzi, il necessario per poter raggiungere il
Sacerdozio. «Chiamiamo a raccolta — scriveva — tutte le nostre energie per dare
alla Chiesa molti e santi sacerdoti, aiutando le vocazioni povere. È
specialmente nelle nostre campagne dove si trovano i fiori più belli che
aspettano la mano pietosa che li raccolga e li trapianti nell’aiuola del
Signore. Non sono dunque le vocazioni che vengono a mancare, come vanno
ripetendo alcuni che hanno il cuore chiuso alla generosità ». Ed aggiungeva:
«Ben volentieri vorrei si convertisse in lagrime tutto il mio sangue, se con
questo sacrificio potessi portare avanti tante vocazioni povere, che domani
diminuiranno il pianto della Chiesa, che è madre delle anime, e il pianto di
tante anime confortate dal ministero sacerdotale ».
L’impegno pastorale a Reggio Calabria
Dal 1921 al 1940 fu parroco, nella città di Reggio,
della Chiesa di Santa Maria della Purificazione (detta anche della Candelora),
dove, coadiuvato dal fratello sacerdote, don Pasqualino, svolse un’attività
ancora più intensa e più vasta. Tra i suoi impegni, un posto preminente
occuparono l’evangelizzazione, la catechesi, le missioni al popolo, il culto
dell’Eucaristia, il ministero delle Confessioni, l’assistenza ai poveri, ai
malati e ai perseguitati da associazioni criminose, l’opera delle vocazioni
sacerdotali, l’accoglienza di quanti ricorrevano a lui. Non volle mai porre
limiti al suo zelo apostolico e ben se ne accorsero i suoi superiori che gli
affidarono anche altri incarichi, spesso alquanto gravosi: direttore spirituale
del Seminario Arcivescovile (1922-1949), cappellano degli Ospedali Riuniti
(1922- 1933), confessore degli Istituti Religiosi cittadini e del carcere
(1921- 1950), canonico penitenziere della Cattedrale (1940-1963), rettore della
Pia Unione del Volto Santo, trasferita da Pentidattilo a Reggio nel 1950, con
decreto di Mons. Demetrio Moscato, Arcivescovo di Salerno ed Amministratore
Apostolico di Reggio e di Bova.
Fondatore delle Suore Veroniche del Volto Santo
Negli anni trascorsi nell’Aspromonte, il Catanoso era venuto a diretto contatto con una difficile realtà sociale e religiosa. «Ancora nel lontano 1920 — scriveva — visitando molti paesi sperduti sui monti della Calabria e predicando in quasi tutte le parrocchie dell’Arcidiocesi, ho sentito una stretta al cuore nel vedere tanti bambini innocenti esposti alla corruzione, tanti giovanetti senza guida e senza orientamento nella vita, troppe chiese povere spoglie e tanti tabernacoli senza il dovuto decoro, sacerdoti sofferenti e senza assistenza ».
Cominciò così a concretizzarsi in lui il pensiero di dar vita ad una congregazione religiosa femminile, che avesse propagato la devozione al Volto Santo di Gesù e portato conforto ai sacerdoti più bisognosi ed aiuto alle parrocchie più sperdute ed abbandonate.
Nel 1934, pertanto, incoraggiato anche da San Luigi Orione, che gli era amico da tempo, fondò le Suore Veroniche del Volto Santo, che nel 1953 vennero canonicamente approvate dall’Arcivescovo Giovanni Ferro e, poi anche dalla Santa Sede.
Egli stesso disse che le sue suore dovevano essere «gente che sa parlare alla
propria gente, che ama il Signore in semplicità, che non chiede se nel paese
dove è mandata c’è la casa o il giardino. Gente che va senza pretendere nulla,
che si sacrifica, che soffre, che aiuta la Chiesa ». Aggiungeva: « Il vostro
posto è quello che gli altri hanno rifiutato, tra la gente più povera e più
umile ». Secondo questi criteri guidò il suo Istituto, aiutandolo a superare
non poche difficoltà e ad estendersi in varie parrocchie dell’Arcidiocesi di
Reggio ed oltre.
Un tempio per il Signore
Per dare ulteriore sviluppo e vigore a quella
devozione che era il fulcro della sua spiritualità e del suo apostolato,
progettò la costruzione di un tempio dedicato al Volto Santo. Il sopraggiungere
della morte non gli permise di vederne la realizzazione. La Provvidenza, però,
gli concesse molto di più; gli concesse di poter fare della sua persona un
tempio spirituale per il Signore (cf. 2 Cor 6, 26), un vero santuario vivente,
che fu un punto di riferimento per l’intera città di Reggio.
A lui ricorrevano con fiducia gli Arcivescovi della
città, i sacerdoti, le suore, i seminaristi, i laici, che trattava sempre con
tenerezza e cordialità. Non spezzava la canna incrinata e non spegneva il
lucignolo fumigante (cf. Mt 12, 20), invece incoraggiava tutti a lodare Dio con
la propria vita e a vincere il male con il bene.
Con i poveri, per i poveri
Autentico missionario del Vangelo, non si limitò a
santificare se stesso, ma con la parola, gli scritti e le opere dette una
splendida testimonianza di fedeltà a Cristo e promosse una pacifica e
progressiva mobilitazione di anime, concretamente ed umilmente impegnate a
migliorare le condizioni religiose della Calabria. Non restò indifferente
neppure ai mali sociali, che sono la naturale conseguenza del peccato. Quindi,
con la forza della carità e dell’umiltà, cercò di restituire ai poveri la loro
dignità e di estirpare dalla società tutto ciò che si oppone al disegno divino.
La centralità dell’Eucaristia e la devozione alla
Madonna
Coltivò la sua vita interiore, riuscendo ad
armonizzare la dedizione alle anime con l’amore al raccoglimento e alla
preghiera.
La Messa celebrata ogni giorno e la frequente
adorazione del Sacramento dell’altare furono l’anima del suo sacerdozio e il
sostegno del suo apostolato. Documento importante della centralità che
l’Eucaristia ebbe nella sua vita è l’«Ora eucaristica sacerdotale », da lui
pubblicata per la prima volta nel 1915. Praticò il sacrificio, la
mortificazione e la penitenza. Accettò con pazienza le malattie e la cecità che
l’afflisse nell’ultimo scorcio di vita. Non solo evitò attentamente ogni forma
di peccato, ma fu un banditore instancabile dell’apostolato della riparazione.
Egli stesso, nel 1929, si offrì vittima al Cuore di Gesù, desiderando di completare
nella propria carne quello che manca ai patimenti di Cristo, a favore del suo
corpo che è la Chiesa (cf. Col 1, 24). Nutrì per la Vergine Maria una devozione
semplice e fervorosa, che irradiò tra le sue suore e il popolo.
Fin dalla fanciullezza aveva imparato a recitare
quotidianamente il rosario e continuò a farlo fino alla morte. La corona del
rosario era sempre tra le sue mani.
La morte
Anche nella vecchiaia, per quanto gli fu possibile,
non tralasciò mai i suoi doveri sacerdotali e i suoi impegni pastorali, mentre
con grande serenità si preparava all’incontro definitivo con Dio. Nell’ultima
malattia spesso sussultava di gioia esclamando: «Com’è bello il Signore! Com’è
bello il Signore! ».
Con il conforto dei sacramenti, si spense santamente
il 4 aprile 1963 a Reggio, nella Casa Madre della Congregazione che lui aveva
fondato.
Il clero e il popolo, che lo consideravano santo,
parteciparono numerosi ai solenni funerali, presieduti dall’Arcivescovo, il
quale, avendolo ben conosciuto, potè dire che il Padre Catanoso era stato «un
piissimo sacerdote che ha sempre insegnato nella sua lunga vita come si ama e
si serve il Signore ».
Fu annoverato tra i Beati da Papa Giovanni Paolo II,
il 4 maggio 1987 e proclamato Santo il 23 ottobre 2005.
tratto da www.vatican.va
LEGGI SU www.avveniredicalabria.it
Omelia di Papa Benedetto XVI in occasione della santificazione
"Gesù porta così a compimento la rivelazione
antica, non aggiungendo un comandamento inedito, ma realizzando in se stesso e
nella propria azione salvifica la sintesi vivente delle due grandi parole
dell’antica Alleanza: "Amerai il Signore Dio tuo con tutto il cuore…"
e "Amerai il prossimo tuo come te stesso" (cfr Dt 6,5; Lv 19,18).
Nell’Eucaristia noi contempliamo il Sacramento di questa sintesi vivente della
legge: Cristo ci consegna in se stesso la piena realizzazione dell’amore per
Dio e dell’amore per i fratelli. E questo suo amore Egli ci comunica quando ci
nutriamo del suo Corpo e del suo Sangue. Può allora realizzarsi in noi quanto
san Paolo scrive ai Tessalonicesi nell’odierna seconda Lettura: "Vi siete
convertiti, allontanandovi dagli idoli, per servire al Dio vivo e vero" (1
Ts 1,9). Questa conversione è il principio del cammino di santità che il
cristiano è chiamato a realizzare nella propria esistenza. Il santo è colui che
è talmente affascinato dalla bellezza di Dio e dalla sua perfetta verità da
esserne progressivamente trasformato. Per questa bellezza e verità è pronto a
rinunciare a tutto, anche a se stesso. Gli basta l’amore di Dio, che sperimenta
nel servizio umile e disinteressato del prossimo, specialmente di quanti non
sono in grado di ricambiare. Quanto provvidenziale, in questa prospettiva, è il
fatto che oggi la Chiesa additi a tutti i suoi membri cinque nuovi Santi che,
nutriti di Cristo Pane vivo, si sono convertiti all’amore e ad esso hanno
improntato l’intera loro esistenza! In diverse situazioni e con diversi
carismi, essi hanno amato il Signore con tutto il cuore e il prossimo come se
stessi "così da diventare modello a tutti i credenti" (1 Ts 1,6-7).
San Gaetano Catanoso fu cultore ed apostolo del Volto
Santo di Cristo. "Il Volto Santo - affermava - è la mia vita. È lui la mia
forza". Con una felice intuizione egli coniugò questa devozione alla pietà
eucaristica. Così si esprimeva: "Se vogliamo adorare il Volto reale
di Gesù... noi lo troviamo nella divina Eucaristia, ove col Corpo e Sangue di
Gesù Cristo si nasconde sotto il bianco velo dell'Ostia il Volto di Nostro
Signore". La Messa quotidiana e la frequente adorazione del Sacramento
dell'altare furono l'anima del suo sacerdozio: con ardente ed
instancabile carità pastorale egli si dedicò alla predicazione, alla catechesi,
al ministero delle Confessioni, ai poveri, ai malati, alla cura delle vocazioni
sacerdotali. Alle Suore Veroniche del Volto Santo, che egli fondò, trasmise lo
spirito di carità, di umiltà e di sacrificio, che ha animato l'intera sua
esistenza".
tratto dall' Omelia di Papa Benedetto XVI, Piazza San Pietro, Giornata Missionaria Mondiale, Domenica, 23 ottobre 2005 (© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana)
San Gaetano Catanoso Patrono della Provincia Reggina
La Santa Sede (Congregazione per il Culto divino e la
Disciplina dei Sacramenti) ha accolto la richiesta inoltrata - in data 10 Marzo
2010 - dall'Arcivescovo di Reggio Calabria-Bova Mons. Vittorio Luigi Mondello
volta ad ottenere che San Gaetano Catanoso diventasse il santo Patrono della
Provincia di Reggio Calabria.
E così ha provveduto a nominarlo ufficialmente Patrono
della Provincia.
Un autentico evento che servirà a rafforzare l'amore di tutti i cristiani delle
nostre città e dei nostri paesi verso il santo Presbitero che ha dato una
testimonianza forte e indimenticabile della sua appartenenza a Cristo, il cui
Volto Santo ha cercato lungo tutta la sua vita nel mistero dell'Eucaristia e
nella vita degli ultimi, dei poveri e degli abbandonati.
(trattodall'Avvenire di Calabria)
San Gaetano Catanoso Patrono della Provincia Reggina
Per decisione della Santa Sede che ha accolto la
richiesta dell’Arcivescovo Mondello
La Santa Sede (Congregazione per il Culto divino e la
Disciplina dei Sacramenti) ha accolto la richiesta inoltrata - in data 10 Marzo
2010 - dall’Arcivescovo Mons. Vittorio Mondello volta ad ottenere che San
Gaetano Catanoso diventasse il santo Patrono della Provincia di Reggio
Calabria. E così ha provveduto a nominarlo ufficialmente Patrono della
Provincia. Un autentico evento che servirà a rafforzare l’amore di tutti i
cristiani delle nostre città e dei nostri paesi verso il santo Presbitero che
ha dato una testimonianza forte e indimenticabile della sua appartenenza a
Cristo, il cui Volto Santo ha cercato lungo tutta la sua vita nel mistero
dell’Eucaristia e nella vita degli ultimi, dei poveri e degli abbandonati. Pubblichiamo
di seguito il testo della Congregazione prima nella lingua latina e poi in una
nostra traduzione in italiano.
Il testo latino
Sanctum Caietanum Catanoso, qui, humanarum miseriarum misertus, quae ex legis et caritatis Dei ignorantia manant, Christum ipsum super viam Crucis tamquam novus Cyrenaeus in humilitate ac simplicitate secutus est et indefessam dedit operam pro egenorum derelictorumque salute, christifideles publicae custodiae muneribus praepositi in Rheginiensi Calabriae Provincia recolunt eiusque assidue prosequuntur memoriam.Inde Excellentissimus ac Reverendissimus Dominus Victorius Aloysius Mondello, Archiepiscopus Rheginiensis-Bovensis, communia excipiens vota, electionem Sancti Caietani Catanoso, presbyteri, in Patronum apud Deum Praepositorum muneribus publicae custodiae in Rheginiensi Calabriae Provincia approbavit. Idem vero, litteris die 10 mensis Martii anno 2010 datis, enixe rogavit, ut huiusmodi electio et approbatio, iuxta Normas de Patronis consituendis, confirmarentur.
Congregatio porro de Cultu Divino et Disciplina Sacramentorum, vigore
facultatum a Summo Pontifice Benedicto XVI tributarum, attentis expositis, cum
electionem et approbationem ad iuris praescripta peractas esse constet, dictis
precibus perlibenter annuit atque Sanctum Caietanum Catanoso, Presbyterum, Patronum apud Deum Christifidelium
muneribus publicae custodiae praepositorum intra fines Rheginiensis in Calabria
Provinciae
confirmat, omnibus cum iuribus et privilegiis liturgicis iuxta rubricas
consequentibus.
Contrariis quibuslibet minime obstantibus.
Ex aedibus Congregationis de Cultu Divino et Disciplina Sacramentorum, die 27 mensis Aprilis anno 2010, in commemoratione Santi Anselmi, episcopi Cantuariensis et doctoris Ecclesiae.
Antonius Card. Canizares Llovera
Praefectus Josephus Augustinus Di Noia, OP Archiepiscopus a Secretis
La traduzione in italiano
I fedeli cristiani preposti nella Provincia Reggina della Calabria alla pubblica amministrazione coltivano il culto di san Gaetano Catanoso, il quale, prendendo su di sé le miserie della gente, che derivano dall’ignoranza della legge e della carità di Dio, seguì in umiltà e semplicità come un novello Cireneo lo stesso Cristo sulla via della Croce e offrì la sua indefessa opera per la salvezza dei poveri e degli abbandonati.
Per questo l’Eccellentissimo e Reverendissimo Mons. Vittorio Luigi Mondello, Arcivescovo Reggino-Bovese, accogliendo i comuni auspici, approvò la scelta di san Gaetano Catanoso, sacerdote, quale Patrono presso Dio delle Persone preposte alla pubblica amministrazione della Provincia Reggina della Calabria. E così, con una lettera del 10 del Mese di Marzo del 2010, ha rivolto una speciale supplica perché questa Congregazione, secondo le Norme relative alla istituzione dei santi Patroni, confermasse la scelta effettuata.
La Congregazione per il Culto divino e la disciplina dei Sacramenti, pertanto, in virtù delle facoltà concesse dal Sommo Pontefice Benedetto XVI, fatta attenzione a quanto esposto, constatando che la scelta e l’approvazione è stata compiuta in fedeltà alle disposizioni del diritto, ben volentieri accoglie la predetta supplica e conferma San Gaetano Catanoso, Sacerdote, Patrono presso Dio dei Fedeli cristiani preposti alla Pubblica amministrazione dentro i confini della Provincia Reggina della Calabria con gli tutti gli annessi diritti e privilegi liturgici secondo le norme.
Non tenendo in alcun conto qualsiasi cosa contraria.
Dalla sede della Congregazione per il Culto divino e la Disciplina dei
Sacramenti il 27 Aprile dell’anno 2010, giorno della memoria liturgica di S.
Anselmo, vescovo di Canterbury e dottore della Chiesa.
Antonio Card. Canizares Llovera
Prefetto Giuseppe Agostino Di Noia, OP Arcivescovo Segretario
SANTO PADRE GAETANO CATANOSO
II Santo Gaetano Catanoso nacque a Chorio di San Lorenzo, nell'Arcidiocesi di Reggio Calabria, il 14 febbraio 1879 da Antonino Catanoso e Antonina Tripodi, agricoltori profondamente cristiani. Lo stesso giorno ricevette il Battesimo e nel 1882 il sacramento della Confermazione.
All'età di dieci anni, avvertita la chiamata al sacerdozio, entrò nel Seminario Arcivescovile di Reggio.
Terminato il periodo di formazione, fu ordinato sacerdote dal Cardinale Gennaro Portanova, il 20 settembre 1902. In duella occasione manifestò pubblicamente il proposito di voler esser un degno mi-nistro di Cristo e ai parenti ed amici domandò di pregare per lui affinché il Cuore di Gesù lo avesse condotto alla santità. Fece allora promessa di non commettere mai alcun peccato deliberato e di stare alla presenza di Dio ogni istante della vita.
Per due anni fu prefetto d'ordine in Seminario.
PARROCO A PENTIDATTILO
Nel 1904, venne nominato Dittereo parroco di
Pentidattilo, un piccolo paese dell'Aspromonte, dove prosperava la povertà,
l'analfabetismo, l'ignoranza religiosa e dove la gente viveva in silenzio il
dramma dell'emarginazione e talvolta della prepotenza. Il Santo, senza
attardarsi in teorizzazioni pastorali o sociologiche, si dedicò immedia¬tamente
ed interamente alla mis¬sione di pastore, facendosi tutto a tutti. Condivise le
privazioni, i disagi, le gioie e le pene della sua gente. Fin d'allora il
popolo ravvisò in lui il carisma della paternità e spontaneamente cominciò a
chiamarlo "padre", appellativo che mai più lo avrebbe abbandonato,
perché meglio di ogni altro qualificava la sua personalità sacerdotale e
pastorale. Fu diligente nell'annuncio della parola di Dio e nell'insegnamento
della dottrina cristiana, edificante nella celebrazione dei divini misteri,
assidua al ministero delle Confessioni, generoso con le famiglie bisognose,
premuroso con i malati. Per i giovani, che non potevano frequentare le scuole
pubbliche, aprì una wscuola serale gratuita egli ne fu l’insegnante. Collaborò
nella predicazione e nell’amministrazione del Sacramento della penitenza con i
parroci vicini.
PROMOTORE DELL’OPERA DEI CHIERICI POVERI
Convinto che la rinascita spirituale e morale delle popolazioni calabresi non sarebbe stata possibile senza l'attività pastorale dei sacerdoti, promosse l'Opera dei Chierici Poveri, il cui scopo era quello di offrire ai giovani, sprovvisti di mezzi, il necessario per poter raggiungere il Sacerdozio.
mano pietosa che li raccolga e li tra pianti nella aiuola del Signore".
MISSIONARIO DEL VOLTO SANTO SPIRITUALITA’
A Pentidattilo fu come incendiato dalla devozione al Volto sofferente del Signore. Abbracciò la missione di diffonderne il culto tra il popolo e di coinvolgere i sacerdoti e i laici nel l'apostolato della riparazione dei peccati, specialmente della bestemmia e della profanazione delle feste religiose. "Il Volto Santo - affermava - è la mia vita. Lui è la mia forza"; ed ancora: “ Gesù ha bisogno di molte Veroniche per i peccati di bestemmia e di sacrilegio e di molti Cirenei per la Croce sempre più pe¬sante dei più poveri senza conforto e senza aiuto". Con una felice intuizione unì questa devozione alla pietà eucaristica. AI riguardo scriveva: "La devozione al Volto Santo si incentra nel sacro velo della Veronica dove nostro Signore impresse col suo preziosissimo sangue i lineamenti della sua Faccia divina. È una reliquia preziosissima che la Chiesa conserva e che noi adoriamo. Ma se vogliamo adorare il Volto reale di Gesù, non ]'immagine sola, questo Volto noi lo troviamo nella divina Eucaristia, ove col Corpo e Sangue di Gesù Cristo si nasconde sotto il bianco velo dell'ostia il Volto di Nostro Signore". E siccome Cristo è presente anche in ogni uomo che soffre, si sforzò di ri¬portare l'immagine del Creatore sul volto di tutti coloro che fossero privi a causa del peccato.
Nel 1918 divenne "Missionario de) Volto Santo", iscrivendosi
all'Arciconfaternita di Tours. L'anno successivo istituì a Pentidattilo la Pia
Unione del Volto Santo e nel 1920 fondò un bollettino mensile che diffondeva
tale devozione anche al Nord Italia.
L’IMPEGNO PASTORALE DI REGGIO CALABRIA
Dal 1921 al 1940 fu parroco, nella città di Regolo, della chiesa di S. Maria
della Purificazione (detta anche della Candelora), dove svolse un'attività
ancora più intensa e più vasta. Tra i suoi impegni, un posta preminente
occuparono l'evangelizzazione, la catechesi, le missioni al popolo, il culto
dell'Eucaristia, il ministero delle Confessioni, l'assistenza ai poveri, ai
malati e ai perseguitati da associazioni criminose, l'opera delle vocazioni
sacerdotali, l'accoglienza di quanti ricorrevano a lui. Direttore spirituale
del Seminario Arcivescovile (dal 1922-1949), confessore degli Istituti
religiosi cittadini e delle carceri. Canonico Penitenziere della Cattedrale
(1940-195()).
FONDATORE DELLE SUORE VERONICHE DEL VOLTO SANTO
Negli anni trascorsi nell'Aspromonte (parroco a Pentidattilo dal 1904 al 1921), San Gaetano era venuto a diretto contatto con una difficile realtà sociale e religiosa." Nel lontano 1920 scriveva visitando molti paesi sperduti sui monti della Calabria e predicando in quasi tutte le parrocchie dell'Arcidiocesi:
“Ho sentito una stretta al cuore nel vedere tanti bambini innocenti esposti alla corruzione, tante giovanette senza guida e senza orientamento nella vita, troppe chiese povere e spoglie e tanti tabernacoli senza il dovuto decoro. Sacerdoti sofferenti e senza assistenza”.
Cominciò così a concretizzarsi in lui il pensiero di dar vita ad una Congregazione religiosa femminile, che avesse propagato la devozione al Volto Santo di Gesù e portato conforto ai Sacerdoti più bisognosi ed aiuto alle parrocchie più sperdute ed abbandonate.
La nascita della Congregazione delle Suore Veroniche del Volto Santo risale al
2 dicembre 1934, allorché Padre Gaetano Catanoso poté accogliere, in una casa
della famiglia "Sorgonà" in Reggio Calabria, le prime postulanti.
-L'idea era rimasta nascosta - scriveva nella sua
prima lettera collettiva alle Suore - sin dal 1924, come "il piccolo
granello di senapa ". Dieci anni di gestazione nei quali molte anime
offrivano nelle parrocchie, in Istituti religiosi, nell'ospedale specie nel
reparto tubercolosi, preghiere e sacrifici al Signore perché il seme potesse
vedere al più presto la luce ".
Fu incoraggiato anche da San Luigi Orione, che gli era amico da tempo.
Il Carisma peculiare del nuovo Istituto religioso, Padre Catanoso l'aveva
indicato e specificato più volte attraverso circolari, appelli e articoli: sul
periodico "Il Volto Santo" da lui diretto.
"Le Figlie di Santa Veronica, - ribadisce in uno scritto del gennaio 1937 - hanno per missione speciale la propagazione della devozione al Volto Santo di Gesù, con conseguente riparazione delle bestemmie e delle profanazioni contro il nome santo di Dio. A tal fine il loro apostolato operoso viene svolto fra la gente umile, nei paesi remoti e nelle borgate di campagna dove si giunge camminando a piedi, con la scuola di catechismo, asili per l’infanzia, laboratori per le ragazze, assistenza ai moribondi, cura della suppellettile delle chiese delle cappelle e in tutte le altre forme che la divina carità di nostro Signore sa suscitare per il ministero di anime votate al suo servizio”.
Gente che va senza pretendere nulla, che si sacrifica, che soffre, che aiuta la Chiesa. E aggiungeva:
"Il vostro posto è quello che gli altri hanno rifiutato, tra la gente più povera e più umile ".
Padre Catanoso riuscì ad acquistare nel 1940 nel rione Spirito Santo alcune baracchette. Le offerte di tante anime generose, gli consentirono nel 1957 di demolirle per dare inizio alla costruzione della Casa Madre, definitivamente completata nella struttura attuale nel 1960.
Guidò il suo Istituto, aiutandolo a su¬perare non poche difficoltà e ad
estendersi in varie parrocchie dell'Arcidiocesi di Reggio ed oltre.
PADRE DEGLI ORFANI
"Padre degli orfani" è uno dei titoli che, sull'esempio dei grandi Santi più si addice allo zelo inesausto d Padre Catanoso, il quale seppe scorgere e contemplare in ogni uomo sofferente il Cristo della Via Crucis. I bambini orfani furono per questo suoi prediletti.
Nei mesi terribili della guerra, per sottrarre i piccoli rimasti soli al mondo
alla crudeltà della emarginazione come dai pericoli della strada, lanciò un
accorato e struggente appello a tutti i devoti del Volto Santo
"Per dare ai tanti bambini innocenti una
casa, un pane, un affetto di mamma il vero amore di Gesù. Di tutti i denari
che maneggerete in questo mondo, porterete nell’ 'altro quel tanto
che avrete speso in opere di bene. Se volete, quindi, diventare veramente
ricchi, conviene che diate ai poveri e che diate a costo di qualche sacrificio
".
Non si diede pace finché nel 1943 assecondato da tante
anime buone non riuscì ad accogliere in alcune stanzette acquistate accanto
alla Casa delle Suore Veroniche un gruppo d piccoli orfani che il flagello
della guerra aveva posto in condizioni disperate. Nel 1948 riuscì a trasformare
nella cittadina di Scilla, con l'aiuto generoso degli Scillesi emigrati in
America, un vecchio edificio in una,serena abitazione che accolse una ventina
di orfanelle provenienti da varie località della Calabria. Oggi, il
suddetto edificio è divenuto "Casa Alloggio per anziane".
SCUOLE MATERNE
Tra le finalità che Padre Catanoso assegnò sin dall'inizio del loro apostolato alle Suore Veroniche, gli Asili, concepiti come centri di formazione cristiana, di assi¬stenza ai bambini, luogo d'incontro per le ragazze con scuole di cucito e di ricamo, ebbero un'importanza preminente. Sorti, a cominciare dal 1935, in paesi preferibilmente rurali, per lo più poveri, isolati e sperduti tra le montagne come Roghudi, Chorio di Roghudi, Roccaforte, Bivongi, Solano, gli "Asili di Padre Catanoso" - come venivano chiamati - svolsero una funzione provvidenziale di risveglio religioso e di vero progresso civile, in tempi in cui quasi tutti i paesi di montagna, privi assai spesso di strade di accesso, vivevano sotto ogni aspetto nel più squallido e iniquo abbandono. In questo senso si può dire che Padre Catanoso, il quale amò e servì la Calabria con tutte le sue forze e passione di figlio, fu un pioniere. Le scuole materne gestite dalle Suore Veroniche sono oggi 16, dislocate nelle Diocesi di Reggio Calabria, Salerno, Roma, nelle lontane Filippine e in Africa, dove spinge l’urgenza del volto umano di Gesù.
CASE DI RIPOSO
L'assistenza agli ammalati. Il servizio agli anziani che, da parroco prima a Pentidattilo e poi alla Candelora di Reggio, costituiva il suo assillo quotidiano, è stato uno degli obiettivi che Padre Catanoso indicò nel programma di apostolato alle Suore Veroniche.
Fra i tanti "sogni" alimentati dal fuoco interiore del suo zelo per le anime, specie di quelle più biso¬gnose, un posto a parte ebbero le Case di Riposo che potessero accogliere soprattutto le donne anziane rimaste sole al mondo, senza alcun sollievo e conforto familiare.
Attraverso questa Famiglia religiosa di Missionarie del Volto Santo, riconosciuta canonicamente il 25 marzo 1958, costituita in Istituto di diritto Pontificio 1'8 dicembre 1980, il Santo Gaetano Catanoso continua a servire ed amare il fratello stremato dalla fatica, dal dolore e dalla povertà.
LA MORTE
Gli ultimi anni di vita, Padre Catanoso, li trascorse in una piccola stanzetta
dell'Istituto delle Suore Veroniche nel rione Spirito Santo, dove sacerdoti e
laici accorrevano per la confessione (era considerato nella Diocesi il
"Padre Spirituale", per consigli o solo per la gioia di vederlo ed
ascoltarlo. Padre Catanoso accoglieva chiunque, piccolo o grande che gli
capitava d'incontrare, amava
ripetere:
"IN DOMINO - DEO GRATIAS". Nell'ultima
malattia spesso sussultava esclamando:
"Com'è bello il Signore! Com'è bello il
Signore!".
Con il conforto dei sacramenti, si spense santamente il 4 aprile 1963 a Reggio, nella Casa Madre della Congregazione che lui aveva fondato.
Il clero e il popolo, che già lo considera¬vano santo, parteciparono numerosi
ai solenni funerali, presieduti dall’'Arcivescovo Mons. Giovanni Ferro, il
quale, avendolo conosciuto, poté dire che il Padre Catanoso era stato "un
piissimo sacerdote che ha sempre insegnato nella sua lunga vita Come si ama e
si serve il Signore".
SOURCE : http://suoreveroniche.altervista.org/pagina-533041.html
Gaetano Catanoso
Gedenktag katholisch: 4. April 1963
Name bedeutet: aus Gaëta stammend (latein.)
Priester, Ordensgründer
* 14. Februar 1879 in Chorio,
Ortsteil von San Lorenzo bei Reggio di Calabria in Italien
† 4. April 1963 in Reggio
di Calabria in Italien
Gaetano, drittes von acht Kindern des wohlhabenden
Bauern Antoninoo Catanoso und seiner Frau Antonia, kam im Alter von zehn Jahren
ins Priesterseminar nach
Reggio di Calabria und wurde 1902 zum Priester geweiht.
Er wirkte dann ab 190 im Bergdorf Pentedattilo,
wo er sich besonders für die Verehrung des Volto Santo, des Abbildes Christi,
einsetzte, darüber eine Zeitschrift herausgab und 1919 in seinem Dorf
die Confraternita del Volto Santo, die Vereinigung vom Heiligen
Antlitz gründete. Enge Freundschaft pflegte er zu Luigi
Orione und Annibale
Maria di Francia.
1921 wurde Gaetano Priester an der Kirche Santa
Maria della Candelora in Reggio di Calabria, 1930 zum
kanonischen Pönitentiar an
der Kathedrale ernannt.
Er wirkte zudem als Beichtvater verschiedener Ordenshäuser sowie als
Krankenhausseelsorger und von 1922 bis 1949 als Spiritual des Priesterseminars.
Er förderte den Religionsunterricht sowie den Kreuzzug gegen
Gotteslästerung und die Verunehrung von Feiertagen. Die von ihm
gegründeten Squadre Volanti, Fliegende Truppen, waren Priester, die
in der Fastenzeit und während des Marienmonats
Mai die Pfarreien verstärkten und dort Volksmissionen abhielten.
1934 gründete Gaetano Catanoso die Kongregation der Suore Veroniche del Volto Santo, Veronika-Schwestern des heiligen Abbildes (Christi) mit den Aufgaben ewige Anbetung, Katechese sowie Werke der Nächstenliebe an Kindern und Jugendlichen, Priestern und Senioren; die Schwestern sollten - wie einst Veronika - in ihren Mitmenschen Christus finden.
1943 eröffnete
Catanoso ein provisorisches Waisenheim für die Kinder, die während des Zweiten
Weltkrieges ihre Eltern verloren hatten; heute ist dort das Mutterhaus der Veronika-Schwestern. Die
tägliche Messe, die Verehrung des Volto Santo und die häufige
Anbetung der Eucharistie zeichneten
Gaetano aus.
Denkmal, 1998, an der Kirche in
Chorio
Die Kirche des Mutterhauses der Veronika-Schwestern,
die unter Gaetano Catanoso besonders der Verehrung des Volto Santo gewidmet
war, wurde nach der Heiligsprechung zum Santuario Volto
Santo und San Gaetano Catanoso. In einem Neubauviertel am Stadtrand -
offenbar sozialer Brennpunkt - wurde ihm die Kirche
San Gaetano Catanoso geweiht.
Kanonisation: Gaietano wurde von
Papst Johannes
Paul II. am 4. Mai 1997 selig- und von Papst Benedikt XVI.
am 23. Oktober 2005 heiliggesprochen.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienG/Gaetano_Catanoso.html
Den hellige Cajetan Catanoso (1879-1963)
Minnedag: 4.
april
Den hellige Cajetan Catanoso (it: Gaetano; lat:
Caietanus) ble født den 14. februar 1879 i Chorio di San Lorenzo i regionen og
erkebispedømmet Reggio Calabria i Sør-Italia. Hans foreldre var Antonio
Catanoso og Antonina Tripodi, velstående landeiere og fromme, eksemplariske
kristne. Han ble døpt samme dag og i 1882 ble han fermet (konfirmert).
Allerede som tiåring ble han klar over sitt prestekall
og begynte på erkebispedømmets presteseminar i Reggio. Etter å ha avsluttet sin
formasjonsperiode ble han presteviet den 20. september 1902 av kardinal Gennaro
Portanova. I to år var hans ordensprefekt ved presteseminaret før han i 1904
ble utnevnt til sogneprest i Pentedattilo øst i regionen, hvor han ble til
1921.
Mens han tjente som sogneprest, fikk han ry for
hellighet. Han hadde en sterk følelse av verdens synd og behovet for soning,
noe han uttrykte i andakten til Jesu hellige Ansikt. I sin menighet etablerte
han i 1919 et broderskap for Det hellige Ansikt, la Pia Unione del Volto
Santo, og i 1920 startet han tidsskriftet «Det hellige Ansikt». Han fremmet
også foreningen «fattige klerikere», som arbeidet for å fremme prestekall.
I 1921 ble p. Catanoso sogneprest for menigheten Santa
Maria de la Candelaria i Reggio Calabria. Der gjenopplivet han de eukaristiske
og marianske andaktene, og han fremmet katekesen og det som gikk under
betegnelsen «korstoget» mot blasfemi og profanering av festdager. Han
oppmuntret til folkemisjoner, særlig i fastetiden og i mai måned, og han
organiserte omreisende grupper av prester som var villige til å reise rundt til
menighetene under slike folkemisjoner og preke og høre skriftemål.
Fra 1921 til 1950 var Cajetan skriftefar i
forskjellige ordensinstitutter og i fengselet i Reggio Calabria. Han var også
sykehusprest og åndelig veileder på erkebispedømmets presteseminar. I 1929 viet
han seg som «en kjærlighetens offergave» til Jesu Hellige Hjerte. I 1950
flyttet han hovedkvarteret for broderskapet for Jesu ansikt til Reggio
Calabria.
Dette ble en formell grunnleggelse i 1934 som
kongregasjonen «Døtre av den hellige Veronika av
Det hellige Ansikt» (Congregazione delle Suore Veroniche del Volto Santo),
som i særlig grad skulle vie seg til gudstjeneste, bønn, katekese og
nestekjærlighet, spesielt overfor barn, ungdom, prester og eldre. Det første
huset ble åpnet i Riparo i Reggio Calabria, og de første søstrene ble ikledd
drakten i 1935.
Cajetan viste stor ro da erkebiskopen ved en anledning begrenset kongregasjonens virksomhet. De konstitusjonene han hadde skrevet for kongregasjonen, fikk biskoppelig approbasjon den 25. mars 1958. Til slutt ble det bygd en helligdom til ære for Det hellige ansikt ved siden av moderhuset til Veronikasøstrene i utkanten av Reggio Calabria.
Den avgjørende innflytelsen i hans liv var den
salige Aloisius
Orione og hans «Lille verk av Det guddommelige forsyn», som skulle gi
hjelp til de mest trengende, uansett hvem og hvor de var: slumbeboere,
foreldreløse eller jordskjelvofre. Det «Lille verket» var inspirasjonen til
Veronikasøstrene og deres misjon til de mest forlatte delene av landet og
samfunnet. Før Don Catanoso døde, hadde han skissert ideen til en
prestekongregasjon som skulle bli kjent som Cirenei «kyreneerne»,
etter Simon av Kyrene, som ganske enkelt skal være tilgjengelig for postering i
de mest avsidesliggende områdene av et bispedømme etter biskopens ønske.
Cajetan Catanoso døde den 4. april 1963 i Reggio
Calabria, 84 år gammel, etter å ha tilbrakt sine siste dager i kontinuerlig
bønn. Hans ry for hellighet økte gradvis.
Hans saligkåringsprosess ble åpnet i 1981. Den 3. mars
1990 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk
tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 25. juni 1996 undertegnet pave
Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret av paven den 4. mai
1997 i Roma. Den 20. desember 2004 undertegnet pave Johannes Paul II et dekret
fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et nytt mirakel på hans forbønn,
noe som åpnet veien for hans helligkåring. Han ble helligkåret i Roma den 23.
oktober 2005 av pave Benedikt XVI sammen med fire andre i denne pavens første
helligkåringsseremoni. Hans minnedag er dødsdagen 4. april.
Kilder: Butler
(IV), Index99, KIR, Patron Saints SQPN, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît,
EWTN/OR - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2005-07-03 16:58 -
Sist oppdatert: 2005-10-22 23:51
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/kcatanos