samedi 2 avril 2016

Bienheureuse MARIA de SAINT JOSEPH (LAURA EVANGELISTA ALVARADO CARDOZO), religieuse augustine récolette et fondatrice


Laura Evangelista Alvarado Cardozo

1875-1967

Née le 25 avril 1875 à Choroní (Aragua, Vénézuéla), Laura était la fille du colonel Clemente Alvarado et de Margarita Cardozo, dont elle reçut la profonde dévotion au Christ et à l’Eucharistie. Mais les parents n’étaient pas (encore) mariés à l’Eglise.

Le deuxième prénom de Laura, Evangelista, lui fut donné en souvenir de l’Evangéliste saint Marc, fêté le jour de sa naissance. Certains dirent qu’elle s’appelait Elena, mais il semble qu’ils se trompèrent.

La famille se déplaça bientôt à Maracay, où Laura acheva ses études.

En 1888, elle reçut la Première communion, et fit alors ses premiers vœux. Peu après elle enseigna le catéchisme aux enfants qui se préparaient à leur tour à la Première communion.

En 1892, à dix-sept ans, elle reçut le scapulaire du Carmel ; l’année suivante, elle fit partie des Filles de Marie, et renouvela ses vœux.

Quand son père fut très malade, elle pria de tout son cœur pour qu’il acceptât de recevoir le Sacrement des malades, mais surtout pour qu’il se mariât devant l’Eglise et devant le Prêtre. Le papa accepta et Laura, en action de grâce à Dieu, promit de garder l’abstinence perpétuelle de viande, ce qu’elle observa fidèlement pendant dix ans, jusqu’à ce qu’un prêtre l’en dispensât, pour sa santé.

Toute jeune, Laura aimait travailler comme bénévole à l’hôpital. En 1897, elle s’engagea comme volontaire à l’hôpital de Maracay. Dès lors, elle s’occupa fébrilement des plus pauvres, avec tant de dévouement et de bons résultats, que l’aumônier lui confia la direction et l’administration de l’établissement.

En 1900, comme couronnement de cet engagement, et avec quelques autres jeunes filles qui partageaient le même idéal, Laura fonda la congrégation des Augustines Récolettes du Vénézuéla, dont elle fut elle-même la supérieure dès 1903, désormais avec le nom de María de Saint-Joseph.

Par la suite, la mère María de Saint-Joseph prendra en charge d’autres centres de soins, par exemple à Maracaibo, Caracas, Coro, Ciudad Bolivar. Les Religieuses voulaient s’occuper particulièrement des petites filles abandonnées et des vieillards.

En 1901, elle fonda l’institut augustinien Doctor Gualdrón ainsi que l’institut Madre María.

Le 2 avril 1967, une thrombose s’abattit sur cette colonne de l’Eglise vénézuélienne. Elle mourut ainsi à Maracay, à quatre-vingt onze ans.

Mère María de Saint-Joseph a été béatifiée en 1995.

Le miracle reconnu pour cette béatification, fut la guérison totale et inespérée d’une Consœur, totalement invalide, à qui déjà la Mère Fondatrice avait prédit la guérison.




Bienheureuse Marie de Saint-Joseph (Laure Alvarado)

Religieuse - Fondatrice ( 1967)

Née en 1875, Laure Alvarado Cardozo était administratrice de l'hôpital de Maracay au Vénézuela, elle fonde avec le père Lopez Avelido les Augustines Récollettes du Sacré-Cœur de Jésus qui s'occupe des malades, des personnes âgées et des orphelins. Sa dévotion à la Sainte Vierge lui fait prendre le nom de Marie de Saint-Joseph. Elle est désignée supérieure générale. Elle le resta pendant près de 50 ans, s'occupant des nombreuses fondations de l'institut et mourut à l'âge de 92 ans.

Béatifiée par Jean-Paul II le 7 mai 1995, c'est la première bienheureuse du Vénézuela.


À Maracay au Vénézuéla, en 1967, la bienheureuse Marie de Saint-Joseph (Laure Alvarado), vierge, qui fonda les Augustines Récollettes du Sacré-Cœur, et montra un souci continuel et une extrême charité pour les jeunes filles orphelines, les vieillards et les pauvres abandonnés.


Martyrologe romain

"Je voudrais vivre et mourir en chantant le Magnificat"




Bienheureuse Marie de Saint Joseph ALVARADO CARDOZO

Nom: ALVARADO CARDOZO
Prénom: Laure (Laura)
Nom de religion: Marie de Saint Joseph (Maria de San José)
Pays: Venezuela

Naissance: 25.04.1875  à Chorom (Venezuela)
Mort: 02.04.1967  à Maracay
Etat: Religieuse - Fondatrice

Note: 08.12.1892 vœu de virginité perpétuelle. En 1901, avec le Père Lopez Avelido, elle fonde les Sœurs Augustines Récollettes du Cœur de Jésus, pour les malades, les personnes âgées et les orphelins. Première bienheureuse du Venezuela.

Béatification: 07.05.1995  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 2 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1995 n.20 p.2-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n.11 p.564
Notice

Née en 1875, à Chorom, au Venezuela, Laura Alvarado Cardozo fait sa première communion à 13 ans en la fête de l'Immaculée Conception. En ce jour, elle émet un vœu privé de virginité, sa consacrant au Christ qu'elle choisit comme Époux. En cette même fête, le 8 décembre 1892, âgée de 17 ans, elle renouvellera ce vœu en présence de son directeur spirituel. Sa grande dévotion eucharistique s'exprime par l'adoration du Saint Sacrement de jour et de nuit, et par la préparation d'hosties qu'elle distribue gratuitement aux prêtres, exemple suivi par ses Filles encore aujourd'hui. Pour les malades en qui elle voit Jésus souffrant, elle se dévoue lors d'une épidémie dans sa ville de Maracay en 1893, et en 1901, elle fonde dans cette même ville la Congrégation des "Sœurs Augustines récollettes du Cœur de Jésus", consacrée à l'assistance des personnes âgées, des orphelins et des laissés pour compte. Bref, elle choisit ceux que le monde ordinairement rejette et elle inculque à ses Filles cet amour de prédilection pour eux. Elle a une tendre piété mariale qui lui fait choisir en religion le nom de Maria de San José, et qui lui inspire ces paroles: "Je voudrais vivre et mourir en chantant le Magnificat". Cette femme simple de notre temps, digne d'être offerte en exemple à son peuple, meurt en 1967, à 92 ans. Elle est béatifiée en 1995 par Jean Paul II, en présence du Président de la République du Venezuela. Elle est la première Bienheureuse de ce pays.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0353.htm


Blessed María of St. Joseph (AC)
(also known as Laura Evangelista Alvarado Cardozo)

Born at Choroni, Venezuela, April 25, 1875; died at Maracay, Venezuela, April 2, 1967; beatified May 7, 1995.


Laura Evangelista's made her First Holy Communion on August 15, 1888--a day she could never forget because that was also the day she made a private vow of virginity and consecrated herself to her bridegroom, Jesus Christ. At the age of 17, she made the same vow under the spiritual guidance of her parish priest, Vicente López Aveledo.

She was already working for her living and teaching poor children the catechism in her home, when a smallpox epidemic struck Maracay. Father Vicente opened a hospital and she tended the sick despite the poverty of the people and difficulty of the situation. Yet she never lost hope. Continually she would utter the motive of her life: "My Jesus, the ideal I seek is You and You alone. Nothing frightens me. I want to be a saint, but a true saint."

Her spiritual director, Father Vicente, founded a congregation of nursing sisters--the Augustinian Recollects of the Heart of Jesus-- to tend to the sick, elderly, and orphans in 1901. The following year Laura Evangelista reaffirmed her adolescent vow. On September 13, 1903, she was recognized as the foundress of the community, professed her perpetual vows, and took the name María de San José.

Much like Mother Teresa of Calcutta's modern-day sisters, Mother Maria's sisters cared for the poorest of the poor. She would say, "Those rejected by everyone are ours; those no one want to take are ours." And so they founded 37 homes for the elderly and orphans; thus, spreading Christ's love more deeply into the hearts of those in La Victoria, Villa de Cura, Coro, Calabozo, Ocumare del Tuy, Barquisimeto, Los Teques, San Felipe, Puerto Cabello, Caracas and Valencia.

Mother María's life was a union of loving service and deep contemplation, especially before the Blessed Sacrament where she would spend hours in intimate conversation with Jesus. Her love of the Holy Eucharist drew her to make hosts with her own hands for distribution to parishes--a work she recommended to her daughters.


She died at the age of 92 after a long, patiently borne illness. At her request she was buried in the chapel of the Immaculate Conception Home in Maracay. There thousands of pilgrims visit her shrine to thank her for her intercession on their behalf (L'Observattore Romano). 






Beata Maria di San Giuseppe Alvarado (Laura Alvarado Cardozo) Fondatrice


Choroni, Venezuela, 25 aprile 1875 – Maracay, Venezuela, 2 aprile 1967

La beata venezuelana Maria di San Giuseppe (al secolo Laura Alvarado Cardozo), vergine, fondò la Congregazione delle Suore Agostiniane Recollette del Cuore di Gesù e si dimostrò sempre amorevolmente premurosa verso le orfanelle, i vecchi ed i poveri abbandonati. Giovanni Paolo II la beatificò il 7 maggio 1995.

Martirologio Romano: A Maracay in Venezuela, beata Maria di San Giuseppe (Laura) Alvarado, vergine, che fondò le Agostiniane Recollette del Sacro Cuore e fu sempre amorevolmente sollecita verso le ragazze orfane, gli anziani e i poveri abbandonati.

Sempre più spesso la cattolica America Latina, sta donando alla cristianità, esemplari figure di santi e beati fioriti in quelle terre, che da cinque secoli hanno visto l'opera apostolica ed eroica di tanti missionari, i cui frutti più preziosi sono proprio i santi e beati nativi di quelle Nazioni, ormai con maggioranza cattolica.

La Beata Maria di S. Giuseppe, è una di queste eccelse figure sorte nella terra venezuelana; ella nacque con il nome di Laura Alvarado Cardozo a Choroni, un paesino sulla costa dell'Oceano Pacifico, nello Stato di Aragua, Venezuela, il 25 aprile 1875, primogenita dei quattro figli di Clemente Alvarado e Margherita Cardozo.

Il padre originario delle Isole Canarie, non era cattolico praticante ed operava nel campo del commercio; la madre era venezuelana e fervente cristiana; a due anni Laura ricevette il Sacramento della Cresima.

Per poter dare un'appropriata educazione ai figli, la famiglia Alvarado Cardozo, si trasferì a Maracay dove Laura frequentò le scuole fino al 1892, quando aveva 17 anni; distinguendosi per l'intelligenza precoce e l'ottimo carattere.

Formata dalla religiosità della madre e della nonna paterna, sin da fanciulla espresse il desiderio di consacrarsi a Dio, ma l'opposizione paterna la bloccò.

Terminati gli studi nel 1892, confidò al suo parroco e direttore spirituale, don Vicente Lopez Aveledo, il suo ardente desiderio di farsi suora di clausura, ma questi le consigliò di attendere, nel frattempo l'8 dicembre 1892 a 17 anni, fece il voto di perpetua verginità e divenne una delle più fedeli collaboratrici del parroco.

Per la mancanza di conventi di clausura in Venezuela, dovette accantonare la sua aspirazione e prese a lavorare il 3 novembre 1893, in un piccolo ospedale aperto dal suo parroco a Maracay, per soccorrere gli abitanti colpiti da un'epidemia di vaiolo, che seminava desolazione e morte, soprattutto tra i poveri.

Lavorò in questo luogo spendendo tutte le sue energie, niente la faceva vacillare animata com'era di raggiungere una vera santità di vita; con altre quattro amiche, prestò la sua opera gratuitamente nell'ospedale per quasi nove anni, spinta dal suo amore verso i poveri e dalla speranza di fondare prima o poi un Istituto per i poveri e per le orfanelle. Il gruppo di volontarie prese il nome di 'Samaritanes' e Laura Alvarado Cardozo ne fu la direttrice.

L'11 febbraio 1901, ottenuto il permesso dell'arcivescovo di Caracas, fondò insieme a padre Lopez Aveledo, una congregazione di suore dedite all'assistenza e alla cura dei malati, degli orfani e degli anziani, con il nome di “Hermanas hospitalarias de S. Augustín”, Laura insieme a tre giovani vestì l'abito agostiniano, iniziando il Noviziato, fu nominata superiora del nascente Istituto, carica che manterrà fino al 1960.

Il 22 gennaio 1902, fece la professione religiosa prendendo il nome di suor Maria di S. Giuseppe; il 28 settembre 1903, la Sacra Congregazione dei Religiosi approvò gli statuti dell'Istituzione.

La sua ardente carità la portò a percorrere quasi tutto il territorio del Venezuela, fondando più di 35 Case per i poveri, a partire dal 1905 con la prima casa per le orfanelle, che aveva sempre sognato.

Gli abitanti di tante città e villaggi, conobbero l'impegno di quella suora, asciutta, con il volto di asceta e di mistica, apparentemente debole e malaticcia ma carica di forza interiore e di ardente carità senza limiti.

Nelle sue case trovavano accoglienza i più diseredati della società, soleva dire alle sue figlie: “I rifiutati da tutti, quelli sono i nostri; quelli che nessuno vuole sono i nostri”.

Le sue giornate erano dedicate alla cura dei poveri e delle bambine, trascorreva lunghe ore davanti al Tabernacolo in adorazione, da qui traeva la forza da mettere poi al servizio dei bisognosi.

L'approvazione diocesana, arrivò solo il 17 settembre 1927, dando loro la denominazione di “Suore Ospedaliere Agostiniane”; il 10 maggio 1950 su richiesta della Madre Fondatrice, la Congregazione venne aggiunta all'Ordine degli Agostiniani Recolletti e il 15 novembre 1952 fu elevata a Congregazione di Diritto Pontificio, con il nome di “Suore Agostiniane Recollette del Cuore di Gesù”.
Nel 1960 Madre Maria di S. Giuseppe ormai di 85 anni, fu sostituita nella carica di Superiora Generale e poté così ritirarsi nella Casa di 'Hogar' di Maracay, dove passò gli ultimi anni della sua lunga vita dedita alla preghiera e alla fabbricazione delle ostie necessarie per la parrocchia di Maracay e di altre parrocchie, che col tempo diventarono migliaia e migliaia di ostie, che la Madre distribuiva gratuitamente; come fanno tuttora le sue figlie.

Morì in odore di santità, dopo lunga malattia il 2 aprile 1967 a 92 anni; i funerali furono una vera apoteosi, con la partecipazione di Autorità civili e religiose, con aerei che lanciavano petali di rose sulla folla.

Fu sepolta nella Cappella della Casa delle Orfane di Maracay; dal settembre 1994 la sua salma incorrotta, è stata collocata in un sarcofago di cristallo e bronzo.

Il 9 ottobre 1983 si diede inizio alla causa di beatificazione; è stata proclamata Beata il 7 maggio 1995 da papa Giovanni Paolo II; la sua celebrazione è al 2 aprile.


Autore: Antonio Borrelli