Saint Maxime
Martyr (+ 250)
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6775/Saint-Maxime.html
† 251
L'empereur Dèce, ayant
résolu d'exterminer notre sainte religion, fit publier par tout l'empire des
édits qui ordonnaient aux chrétiens d'adorer les idoles. Maxime, qui était
d'Asie et marchand de condition, se déclara hautement pour serviteur de Jésus-Christ.
On l'arrêta aussitôt, et on le conduisit devant le proconsul Optime.
Le proconsul, après lui
avoir demandé son nom, ajouta : « De quelle profession
êtes-vous ? Maxime : De condition libre, mais serviteur de
Jésus-Christ. Le proconsul : Quelle est votre profession? Maxime : Je
suis un homme du peuple, et je vis de mon négoce. Le proconsul : Êtes-vous
chrétien ? Maxime Oui, je le suis, quoique pécheur – Le
proconsul : N'avez-vous pas connaissance des édits qui ont été publiés
depuis peu ? Maxime : Quels édits ? et que portent-ils ? Le
proconsul : Que tous les chrétiens aient à renoncer à leur superstition et
à reconnaître le vrai prince à qui tout obéit, et qu'ils adorent ses dieux.
Maxime : Je connais cet édit impie ; et c'est cela même qui m'a porté
à confesser publiquement ma religion. Le proconsul : Puisque vous êtes
informé de la teneur des édits, sacrifiez donc aux dieux. – Maxime :
Je ne sacrifie qu'à un seul Dieu, et je me félicite de lui avoir sacrifié dès
ma jeunesse. Le proconsul : Sacrifiez pour sauver votre vie ; car je
vous déclare que si vous désobéissez, je vous ferai expirer dans les tourments.
Maxime : C'est ce que j'ai toujours désiré je ne me suis fait connaître
que pour avoir l'occasion de quitter promptement cette misérable vie, afin d'en
posséder une qui est éternelle ».
Alors le proconsul lui
fit donner plusieurs coups ; il lui disait en même temps « Sacrifiez,
Maxime, sacrifiez pour vous délivrer des tourments. Maxime : Ce qu'on
souffre pour le nom de Jésus-Christ n'est point un tourment, c'est une vraie
consolation mais si j'avais le malheur de m'écarter de ce qui est prescrit dans
l'Évangile, ce serait alors que je devrais m'attendre à des supplices éternels.
Le proconsul, irrité de sa résistance, ordonna qu'il fût étendu sur le
chevalet ; et pendant qu'on le tourmentait, il lui répétait souvent ces
paroles : « Renonce, misérable, à cet entêtement insensé, et sacrifie
enfin pour sauver ta vie. – Maxime : Je la perdrais, et c'est pour la
conserver que je ne sacrifie pas. Vos bâtons, vos ongles de fer, votre feu, ne
me causeront aucune douleur, parce que la grâce de Jésus-Christ est en
moi ; elle me délivrera de vos mains, pour me mettre en possession du
bonheur dont jouissent tant de Saints qui, dans le même combat, ont triomphé de
votre cruauté ; et c'est par la vertu de leurs prières que j'obtiens cette
force et ce courage que vous voyez en moi.
Le proconsul, désespérant
de pouvoir vaincre le soldat de Jésus-Christ, prononça la sentence suivante
« J'ordonne que Maxime, qui a refusé d'obéir aux édits, soit lapidé pour
servir d'exemple aux chrétiens ». Maxime fut aussitôt enlevé par une
troupe de satellites, qui le conduisirent hors de la ville, où ils
l'assommèrent à coups de pierres. Son martyre arriva en 250 ou 251.
Saint Maxime est honoré
par les Grecs le 14 mai, qui fut le jour de sa mort. Il est nommé sous le 30
avril dans le martyrologe romain.
SOURCE : P. Giry : Les
petits Bollandistes : vies des saints. T. V. Source : http://gallica.bnf.fr/ Bibliothèque
nationale de France.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/maxime_dephese.htm
ACTES DE SAINT MAXIME, A
ÈPHÈSE OU A LAMPSAQUE, L'AN 250.
Le martyr Maxime s'était
livré lui-même ; mais on ne sait pas au juste dans quelle ville il fut mis à
mort. Le proconsul d'Asie, Optimus, paraît être arrivé à Ephèse, capitale de la
province, en avril 250. Presque aussitôt après, il entreprit dans sa province
un voyage d'inspection, au cours duquel il visita Lampsaque; et las indications
fournies par les actes ne présentent rien qui puisse trancher le litige entre
l'une ou l'autre ville.
Les Actes ont une
authenticité absolue.
BOLL. Act. SS.
31/III, Mart. III, 903-9055. — RUINART, Act. sinc., p. 143 et suiv. —
BARONIUS, ad. ann. 254, n. 24 et suiv. — « Les actes de saint
Maxime disent seulement qu'il souffrit apud Asiam, mais indiquent le 14
mai comme la date de son martyre. Or, à la même date, les saints Pierre, André
et Denise fuient mis à mort à Lampsaque. (RUINART, p. 149.) A moins de sup.
poser une erreur, soit dans la Passion de ces derniers martyrs soit dans celle
de saint Maxime, il faut admettre que celui-ci souffrit dans la même ville.
Cependant plusieurs anciens martyrologes mettent au 30 avril la fête de saint
Maxime. Si cette date est celle de son martyre, il peut avoir eu lieu quand le
proconsul était encore à Ephèse. » P. ALLARD, Hist. des perséc., t.
II, p. 393 et suiv. — KRÜGER, Gesch. der Altchr. Litteratur, dans Grundriss
der Theologischen Wissenschaften, IX» partie, p. 242, propose Ephèse.
L'empereur Dèce résolut
d'opprimer et d'écraser la loi chrétienne. Il décréta que, dans l'univers entier,
tous les chrétiens abandonneraient le Dieu vivant et véritable et
sacrifieraient aux démons ; ceux qui s'y refuseraient seraient torturés. A
cette époque, un serviteur de Dieu, d'une vraie sainteté, nommé Maxime, vint se
livrer lui-même. C'était un homme du peuple qui gérait un commerce. Il fut donc
arrêté et traduit devant le proconsul d'Asie.
— « Comment t'appelles-tu
?
— Maxime.
— Quelle est ta condition
?
— Né libre, mais esclave
du Christ.
— Quelle est ta
profession ?
— Homme du peuple, vivant
de mon négoce.
— Tu es chrétien ?
— Oui, quoique pécheur.
— N'as-tu pas connu les
décrets récents des invincibles empereurs ?
— Lesquels ?
— Ceux qui ordonnent à
tous les chrétiens d'abandonner leur vaine superstition, de reconnaître le vrai
prince à qui tout est soumis, et d'adorer ses dieux.
— J'ai connu l'ordonnance
impie portée par le roi de ce siècle, c'est pourquoi je me suis livré.
— Sacrifie aux dieux.
— Je ne sacrifie qu'à un
seul Dieu, à qui je suis heureux d'avoir sacrifié dès l'enfance.
— Sacrifie, et tu seras
sauvé ; si tu refuses, je te ferai périr dans les tourments.
— Je l'ai toujours désiré
: c'est pourquoi je me suis livré afin d'échanger cette vie misérable et courte
contre la vie éternelle. »
Le proconsul le fit
battre de verges.
Pendant ce supplice, il
dit : « Sacrifie, Maxime, et tu seras délivré de ces tortures.
— Ce qu'on souffre pour
le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ n'est pas torture mais plaisir. Si je
m'éloignais des préceptes de mon Seigneur, que j'ai appris dans son évangile,
je n'éviterais pas des tortures, véritables celles-là, et perpétuelles. »
Le proconsul le fit
suspendre au chevalet.
Pendant ce supplice, il
dit : « Reviens, malheureux, de ta folie, et sacrifie afin de sauver ta vie.
— Je me sauve la vie si
je ne sacrifie pas; si je sacrifie, je la perds. Ni les verges, ni les ongles de
fer, ni le feu, ne me font souffrir parce que la grâce de Dieu,qui sera môn
salut éternel, demeure en moi ; et cela grâce à l'intercession de tous les
saints qui, combattant un pareil combat, ont triomphé de vos inepties, et nous
ont laissé les exemples des vertus. »
Le proconsul dit alors :
« Puisque Maxime a refusé d'obéir aux lois et de sacrifier à la grande Diane,
la divine clémence a ordonné qu'il serait lapidé, afin de servir d'exemple aux
autres chrétiens ».
Les valets de Satan
s'emparèrent de l'athlète du Christ, tandis qu'il rendait grâces au Dieu et
Père par son Fils Jésus-Christ, qui l'avait jugé digne de vaincre le diable. On
le conduisit hors de la ville, et il rendit l'âme, tué à coups de pierres.
Maxime, serviteur de
Dieu, a été martyrisé dans la province d'Asie, le deuxième des ides de mai,
sous le règne de l'empereur Dèce et le proconsulat d'Optimus Notre-Seigneur
Jésus-Christ règne ; à Lui soit la gloire dans les siècles des siècles. Amen.
LES
MARTYRS, TOME II. LE TROISIÈME SIÈCLE. DIOCLÉTIEN. Recueil de pièces
authentiques sur les martre depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe
siècle. Traduites et publiées Par le B. P. DOM H. LECLERCQ, Moine
bénédictin de Saint-Michel de Farnborough. Imprimi potest FR. FERDINANDUS
CABROL, Abbas Sancti Michaelis Farnborough. Die 15 Martii 1903. Imprimatur.
Pictavii, die 24 Martii 1903. + HENRICUS, Ep. Pictaviensis.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/martyrs/martyrs0002.htm#_Toc90634906
Maximus of Ephesus M (RM)
Died May 14, c. 251.
Maximus, a citizen of Ephesus, was a merchant by profession. On the publication
of the edict of Decius against the Christians in 250, he presented himself to
Proconsul Optimus as a Christian and was martyred. His proconsular Acta are
still state that when Optimus asked his name and state in life, Maximus
responded: "I am born free, but am the slave of Jesus Christ."
Optimus: "What is
your profession?"
Maximus: "I am a
plebeian, and live by my dealings."
Optimus: "Are you a
Christian?"
Maximus: "Yes, I am,
though a sinner."
Optimus: "Have not
you been informed of the edicts that are lately arrived?"
Maximus: "What
edicts, and what are their contents?"
Optimus: "That all
the Christians forsake their superstition, acknowledge the true prince whom all
obey, and adore his gods."
Maximus: "I have
been told of that impious edict, and it is the occasion of my appearing
abroad."
Optimus: "As then
you are apprised of the edicts, sacrifice to the gods."
Maximus: "I
sacrifice to none but that God to whom alone I have sacrificed from my youth,
the remembrance of which affords me great comfort."
Optimus: "Sacrifice
as you value your life: if you refuse to obey, you shall expire in
torments."
Maximus: "This has
ever been the object of my desires: it was on this very account that I appeared
in public, to have an opportunity offered me of being speedily delivered out of
this miserable life, to possess that which is eternal."
Then the proconsul
commanded him to be beaten, and in the meantime said to him, "Sacrifice,
Maximus, and you shall be no longer tormented."
Maximus: "Sufferings
for the name of Christ are not torments, but comfortable unctions; but if I
depart from his precepts contained in the Gospel, then real and eternal
torments would be my portion."
Next, Optimus ordered him
to be stretched on the rack, and while he was tortured, said to him,
"Renounce, wretch, your obstinate folly, and sacrifice to save your
life."
Maximus: "I shall
save it if I do not sacrifice; I shall lose it if I do. Neither your clubs, nor
your our iron hooks, nor your fire, give me any pain, because the grace of
Jesus Christ dwells in me, which will deliver me out of your hands to put me in
possession of the happiness of the saints, who have already, in this same
conflict, triumphed over your cruelty. It is by their prayers I obtain this
courage and strength which you see in me."
Optimus: "I command
that Maximus, for refusing to obey the sacred edicts, be stoned to death, to
serve for an example of error to all Christians."
Saint Maximus was
immediately seized by the executioners and carried outside the city walls,
where they stoned him to death. The Greeks honor him on May 14; the Roman
Martyrology today (Benedictines, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0430.shtml
April 30
St. Maximus, Martyr
From his original acts in
Surius, Baronius, Henschenius, Ruinart, Fleury, Tillemont, &c
A.D. 251
MAXIMUS was an inhabitant
of Asia, and a merchant by profession. Decius having formed an impious but vain
design of extirpating the Christian religion, published edicts over the whole
empire to enforce idolatry, commanding all to adore idols. Maximus having
openly declared himself a Christian, he was immediately apprehended, and
brought before Optimus, the proconsul of Asia, who, after asking him his name,
inquired also after his condition. He replied:—“I am born free, but am the
slave of Jesus Christ.” Proconsul.—“What is your profession?” Maximus.—“I am a
plebeian, and live by my dealings.” Proconsul.—“Are you a Christian?”
Maximus.—“Yes, I am, though a sinner.” Proconsul.—“Have not you been informed
of the edicts that are lately arrived?” Maximus.—“What edicts? and what are
their contents?” Proconsul.—“That all the Christians forsake their
superstition, acknowledge the true prince whom all obey, and adore his gods.”
Maximus.—“I have been told of that impious edict, and it is the occasion of my
appearing abroad.” Proconsul.—“As then you are apprised of the edicts,
sacrifice to the gods.” Maximus.—“I sacrifice to none but that God to whom
alone I have sacrificed from my youth, the remembrance of which affords me
great comfort.” Proconsul.—“Sacrifice as you value your life: if you refuse to
obey you shall expire in torments.” Maximus.—“This has ever been the object of
my desires: it was on this very account that I appeared in public, to have an
opportunity offered me of being speedily delivered out of this miserable life,
to possess that which is eternal.” Then the proconsul commanded him to be
bastinadoed, and in the mean time said to him, “Sacrifice, Maximus, and thou
shalt be no longer tormented.” Maximus.—“Sufferings for the name of Christ are
not torments, but comfortable unctions: 1 but
if I depart from his precepts contained in the gospel, then real and eternal
torments would be my portion.” The proconsul then ordered him to be stretched
on the rack, and while he was tortured said to him: “Renounce, wretch, thy
obstinate folly, and sacrifice to save thy life.” Maximus.—“I shall save it if
I do not sacrifice; I shall lose it if I do. Neither your clubs, nor your iron
hooks, nor your fire give me any pain, because the grace of Jesus Christ
dwelleth in me, which will deliver me out of your hands to put me in possession
of the happiness of the saints, who have already in this same conflict
triumphed over your cruelty. 2 It
is by their prayers I obtain this courage and strength which you see in me.”
The proconsul then pronounced this sentence on him: “I command that Maximus,
for refusing to obey the sacred edicts, be stoned to death, to serve for an
example of terror to all Christians.” St. Maximus was immediately seized by the
executioners and carried without the city walls, where they stoned him on the
14th of May. Thus his acts. The Greeks honour him on the day of his death: the
Roman Martyrology on the 30th of April. He suffered in 250 or 251.
Note 1. Hæc non sunt
tormenta, sed sunt unctiones. [back]
Note 2. Omnium
sanctorum orationibus qui in hac colluctatione certantes, vestras superaverunt
insanias, nobisque virtutum exempla reliquerunt. Ruin, p. 145. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/302.html
San Massimo Martire
m. 250 circa
Martirologio
Romano: Nella provincia d’Asia, nell’odierna Turchia, san Massimo,
martire, che si racconta abbia reso lo spirito a Dio durante la persecuzione
dell’imperatore Decio patendo la lapidazione.