Bienheureux Zéphyrin
Agostini
Prêtre fondateur des
Ursulines Filles de Marie Immaculée (+ 1896)
Prêtre fondateur des
Ursulines Filles de Marie Immaculée pour l'éducation de la jeunesse
défavorisée.
"Il y a 150 ans (le
1er novembre 1856), la petite 'semence' de la famille religieuse des
Sœurs Ursulines, Filles de Marie Immaculée (F.M.I), était jetée par la
divine Providence dans le terrain de la paroisse des Saints Nazaro et Celso, à
Vérone (Italie). Par la grâce du Seigneur et le zèle infatigable du curé, le
bienheureux Zefirino Agostini, ainsi que par la générosité de quelques jeunes
filles de l’Oratoire marial, cette semence initiale s’est peu à peu transformée
en une petite plante, puis un grand arbre, qui déploie actuellement ses racines
bien au-delà de l’Italie.
Les Ursulines Filles de
Marie Immaculée sont nées suite à un projet du bienheureux don Zefirino
Agostini (1813 - 1896), lequel était très soucieux de répondre aux besoins de
son peuple, en particulier des jeunes filles du quartier de 'Veronetta', vaste
territoire très peuplé, caractérisé par une forte immigration de familles en
quête de travail."
(source: Église
catholique romaine à Genève)
Zéphyrin ou Zephirin
Agostini (1813-1896) Béatifié le 25 octobre 1998 par Jean-Paul II
(homélie en
anglais - en
italien )
À Vérone en Vénétie, l’an
1896, le bienheureux Zéphyrin Agostini, prêtre, qui se consacra au ministère de
la prédication, à la catéchèse et à la formation chrétienne, chercha de toutes
les façons à œuvrer pour la jeunesse, les pauvres et les malades, et fonda pour
eux la Congrégation des Ursulines Filles de Marie immaculée.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11574/Bienheureux-Zephyrin-Agostini.html
Bienheureux Zéphyrin
AGOSTINI
Nom: AGOSTINI
Prénom: Zéphyrin
(Zefirino)
Pays: Italie
Naissance: 1813
Mort: 06.04.1896
Etat: Prêtre - Fondateur
Note: Diocèse de Vérone.
Fondateur des Ursulines Filles de Marie-Immaculée
Béatification:
25.10.1998 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 6 avril
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1998 n.43 p.3
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1998 n.21 p.1049
Notice
Don Zéfirin (Zefirino)
Agostini est né en 1813. Malgré les innombrables difficultés qu'il a
rencontrées dans sa vie, il ne perdit jamais courage. Il nous apparaît
aujourd'hui comme un témoin humble et solide de l'Évangile, au cours d'une
période féconde pour l'Église de Vérone, durant la deuxième moitié du 19e siècle.
Sa foi fut solide, son œuvre caritative efficace et son esprit sacerdotal
ardent. L'amour du Seigneur le soutint dans son apostolat consacré aux plus
pauvres, et notamment à l'éducation chrétienne des jeunes filles les plus
indigentes. Il avait parfaitement compris l'importance primordiale de la femme
dans l'assainissement de la société et son rôle d'éducatrice pour inculquer les
valeurs de liberté, d'honnêteté et de charité. Il fonda les "Ursulines
Filles de Marie Immaculée". Il leur faisait cette recommandation:
"Que les jeunes filles pauvres soient l'objet le plus cher de vos soins et
de vos attentions. Sensibilisez leurs esprits, éduquez leurs cœurs à la vertu
et sauvez leurs âmes du contact pestiféré avec le monde corrompu". (Cf
homélie de béatification du 25.10,1998). Il mourut en 1895.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0435.htm
ZEFIRINO AGOSTINI
Prêtre, Fondateur,
Bienheureux
(1813-1896)
Zefirino Agostini naquit
à Verona, Italie, le 24 septembre 1813. Les études théologiques terminés dans
le Séminaire diocésain, a reçu l’ordination sacerdotal le 11 mars 1837, et
initia son ministère comme Vicaire coopérateur dans la Paroisse des saints Nazaire
et Celse et comme Assistent de l'Oratoire des jeunes et de la catéchèse. Il
exerça aussi la fonction de Vice-chancelier de la Curie et accompagna l'Évêque
de Vérone dans plusieurs visites pastorales.
En 1845 il fut nommé curé
de la vaste paroisse des saints Nazaire et Celse, charge que le Père Agostini
exerça pendant 51 ans avec un infatigable zèle pastoral en vue de la
sanctification des âmes.
Au cours de toutes ces
années d’apostolat intense, les difficultés n’ont pas manqué : trois
guerres ― 1848, 1859 et 1866 ― pendant lesquelles il se
préoccupa du soin des nombreux blessés et, en 1855 l’épidémie de choléra dont
furent victimes beaucoup de ses paroissiens, malgré les soins prodigués par le
bon et actif pasteur.
Sa vie sacerdotale se
caractérisa encore comme fondateur, non point à la suite d’une option
programmée, mais à cause d’une série de circonstances qui l’amenèrent à
réaliser les desseins de Dieu. En effet, pour pouvoir bénéficier d’une aide pastorale,
spécialement auprès de la population féminine, il eût recours à des instituts
religieux déjà existants, comme les Filles de la Charité Connossienne. Mais il
n’obtînt pas le succès escompté, ce qui le mena à prendre d’autres initiatives
plus aptes à mener à bien ses projets concernant la promotion de la jeunesse
féminine.
Partant de l’Oratoire
pour les jeunes qu’il animait lui-même selon l’idéal de sainte Angèle Mérici,
il fit naître un groupe de collaborateurs qui s’occupa de l’École de charité
pour les jeunes. À partir de 1860 certaines de ces collaboratrices commencèrent
une vie en communauté, et le Père Zefirino Agostini les confia aux soins des
Sœurs de Marie Enfant. Ce ne fut que plus tard, en 1869, que, convaincu de la
pérennité de l’œuvre il donna à celle-ci une physionomie propre, en s’inspirant
de l’œuvre de saint Angèle Mérici.
Le Père Agostini fut
chargé, en cette année 1869 de reconstituer dans le diocèse la “Compagnie de
Sainte-Ursule” et là encore il mit tout en œuvre pour constituer un groupe de
jeunes capables de lui venir en aide dans l’apostolat paroissial. Cette semence
germa petit à petit et, avec l’aide de Dieu, il en est sortie la Congrégation
des Sœurs Ursulines Fille de Marie immaculée, chargées de l’apostolat envers le
prochain et particulièrement auprès des jeunes.
La mission de fondateur
ne diminua en rien son zèle en tant que curé de paroisse, mais fut cause, par
contre, d’un certain nombre de problèmes économiques et d’un surcroît de
travail. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer avec le même zèle son
ministère paroissial, intensifiant la catéchèse, l’assistance caritative et la
formation chrétienne des âmes qui lui avait été confiées. Ses notes
manuscrites ― esquisses d’homélies, de sermons et de directives spirituelles ― témoignent
de ce zèle infatigable dans la propagation de la Parole divine et de
l’orientation spirituelle de tous, surtout les séminaristes et même des prêtres
qui avaient recours à lui pour des exercices spirituels.
Le père Zefirino
Agostini, retourna à la Maison du Père le 6 avril 1896, âgé de 83 ans, laissant
derrière lui l’exemple à suivre d’une vie toute consacrée à Dieu et aux âmes et
un “patrimoine” spirituel à propager, non seulement en Italie, mais dans tous
l’univers catholique.
La Congrégation des Cœurs
Ursulines Filles de Marie Immaculée, qu’il avait fondée, a des maisons dans
divers pays, outre l’Italie :
Madagascar, Suisse,
Amérique Latine ― Uruguay dès 1965, Brésil depuis 1979 et Paraguay
dès 1992.
Leur mission reste
toujours la même, celle prônée par leur fondateur : l’instruction de la
jeunesse féminine.
Le Père Zefirino Agostini
fut béatifié par le Pape Jean-Paul II, le 25 octobre 1998, place Saint-Pierre,
à Rome.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/zefirino_agostini.htm
Bienheureux Zefirino
Agostini
Zefirino Agostini est né à Vérone le 24 septembre 1813.
Appelé à la vie sacerdotale, il se distingua au Séminaire par la piété et la réussite dans les études.
Après son ordination sacerdotale, le 11 mars 1837, il se dédia tout de suite, corps et âme, à son ministère, comme vicaire dans sa Paroisse de S. Nazaro et Celso.
Celle-ci fut confiée à sa cure pastorale de Curé le 29 juin 1845, où il est resté jusqu'à sa mort. À l'exemple du Christ, Bon Pasteur,il se consacra aux laissés-pour-compte de son milieu, spécialement les jeunes filles de sa Paroisse.
Il fut aidé par ses premières collaboratrices qui prendront le nom d'Ursulines Filles de Marie Immaculée, en 1869.
Fondateur de la Compagnie de Sainte Ursule à Vérone,il proposa à ses filles
Angèle Merici, comme mère et modèle d'éducatrice sainte.Il leur recommanda
d'être des héritières attentives et fidèles de son esprit dans l'éducation
humaine et chrétienne des jeunes.
Il mourut le 6 avril 1896, à 83 ans.
Le 25 octobre 1998, le Pape Jean Paul II l'a proclamé "Bienheureux",
dans la Basilique de Saint Pierre à Rome.
SOURCE : vocations-reims.cef.fr/monbiograf/120.html
Zefirino Agostini
1813-1896
Aîné des deux enfants de
Antonio Agostini et Angela Frattini, Zefirino naquit à Verona le 24 septembre,
baptisé quatre jours après. Monsieur Agostini était médecin et bon chrétien.
Zefirino fit de bonnes
études au Grand séminaire et fut ordonné prêtre en 1837.
Nommé vicaire dans sa
propre paroisse des Saints-Nazaire-et-Celse, il reçut aussi la charge de
vice-chancelier de l’évêché et accompagna fréquemment l’évêque dans ses tournées
pastorales ; puis il fut curé de la même paroisse à partir de 1845, jusqu’à la
mort.
Cette période fut lourde
à cause des guerres qui travaillaient l’Italie (en 1848, 1859 et 1866) et aussi
à cause de la grande épidémie de choléra de 1855.
Pour l’assister dans son
activité pastorale, surtout en direction de la jeunesse féminine, il s’entoura
de pieuses personnes qui voulaient travailler dans l’esprit de sainte Angela
Merici, fondatrice des Ursulines (voir au 27 janvier). Peu à peu ces personnes
en vinrent à vivre en communauté, et devinrent, sous l’inspiration de don
Zefirino, les Ursulines Filles de Marie Immaculée.
Ce fut bien sûr une
responsabilité supplémentaire pour don Zefirino, qui continua à se dépenser de
toutes ses forces pour répandre la Parole de Dieu.
Il mourut le 6 avril
1896, et fut béatifié en 1998.
SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-zefirino-agostini-116058461.html
ZEFIRINO AGOSTINI
Prêtre, Fondateur, Bienheureux
(1813-1896)
Zefirino Agostini naquit à Verona, Italie, le
24 septembre 1813. Les études théologiques terminés dans le Séminaire
diocésain, a reçu l’ordination sacerdotal le 11 mars 1837, et initia son
ministère comme Vicaire coopérateur dans la Paroisse des saints Nazaire et
Celse et comme Assistent de l'Oratoire des jeunes et de la catéchèse. Il exerça
aussi la fonction de Vice-chancelier de la Curie et accompagna l'Évêque de
Vérone dans plusieurs visites pastorales.
En 1845 il fut nommé curé
de la vaste paroisse des saints Nazaire et Celse, charge que le Père Agostini
exerça pendant 51 ans avec un infatigable zèle pastoral en vue de la
sanctification des âmes.
Au cours de toutes ces
années d’apostolat intense, les difficultés n’ont pas manqué : trois
guerres ― 1848, 1859 et 1866 ― pendant lesquelles il se
préoccupa du soin des nombreux blessés et, en 1855 l’épidémie de choléra dont
furent victimes beaucoup de ses paroissiens, malgré les soins prodigués par le
bon et actif pasteur.
Sa vie sacerdotale se
caractérisa encore comme fondateur, non point à la suite d’une option
programmée, mais à cause d’une série de circonstances qui l’amenèrent à
réaliser les desseins de Dieu. En effet, pour pouvoir bénéficier d’une aide
pastorale, spécialement auprès de la population féminine, il eût recours à des
instituts religieux déjà existants, comme les Filles de la Charité
Connossienne. Mais il n’obtînt pas le succès escompté, ce qui le mena à prendre
d’autres initiatives plus aptes à mener à bien ses projets concernant la
promotion de la jeunesse féminine.
Partant de l’Oratoire
pour les jeunes qu’il animait lui-même selon l’idéal de sainte Angèle Mérici,
il fit naître un groupe de collaborateurs qui s’occupa de l’École de charité
pour les jeunes. À partir de 1860 certaines de ces collaboratrices commencèrent
une vie en communauté, et le Père Zefirino Agostini les confia aux soins des
Sœurs de Marie Enfant. Ce ne fut que plus tard, en 1869, que, convaincu de la
pérennité de l’œuvre il donna à celle-ci une physionomie propre, en s’inspirant
de l’œuvre de saint Angèle Mérici.
Le Père Agostini fut
chargé, en cette année 1869 de reconstituer dans le diocèse la “Compagnie de
Sainte-Ursule” et là encore il mit tout en œuvre pour constituer un groupe de
jeunes capables de lui venir en aide dans l’apostolat paroissial. Cette semence
germa petit à petit et, avec l’aide de Dieu, il en est sortie la Congrégation
des Sœurs Ursulines Fille de Marie immaculée, chargées de l’apostolat envers le
prochain et particulièrement auprès des jeunes.
La mission de fondateur
ne diminua en rien son zèle en tant que curé de paroisse, mais fut cause, par
contre, d’un certain nombre de problèmes économiques et d’un surcroît de
travail. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer avec le même zèle son
ministère paroissial, intensifiant la catéchèse, l’assistance caritative et la
formation chrétienne des âmes qui lui avait été confiées. Ses notes
manuscrites ― esquisses d’homélies, de sermons et de directives
spirituelles ― témoignent de ce zèle infatigable dans la propagation de
la Parole divine et de l’orientation spirituelle de tous, surtout les
séminaristes et même des prêtres qui avaient recours à lui pour des exercices
spirituels.
Le père Zefirino
Agostini, retourna à la Maison du Père le 6 avril 1896, âgé de 83 ans, laissant
derrière lui l’exemple à suivre d’une vie toute consacrée à Dieu et aux âmes et
un “patrimoine” spirituel à propager, non seulement en Italie, mais dans tous
l’univers catholique.
La Congrégation des Cœurs
Ursulines Filles de Marie Immaculée, qu’il avait fondée, a des maisons dans
divers pays, outre l’Italie :
Madagascar, Suisse,
Amérique Latine ― Uruguay dès 1965, Brésil depuis 1979 et Paraguay
dès 1992.
Leur mission reste
toujours la même, celle prônée par leur fondateur : l’instruction de la
jeunesse féminine.
Le Père Zefirino Agostini
fut béatifié par le Pape Jean-Paul II, le 25 octobre 1998, place Saint-Pierre,
à Rome.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/zefirino_agostini.htm
Also
known as
Zephyrinus Agostini
Profile
Oldest son of Antonio
Agostini, a physician,
and Agela Frattini; his father died when
Zefirino was very young. Ordained on 11 March 1837. Curate, youth minister
and catechist at
Saint Nazarius church for 8 years.
Assigned as priest to
a very poor parish in 1845.
Established after-school programs
for girls,
religious instruction for mothers,
and education for women.
Initiated excited devotion to Saint Angela
Merici among his female parishioners, and founded the Pious Union
of Sisters Devoted to Saint Angela Merici whose rule was approved by Bishop Ricabona
in 1856.
On 2
November 1856,
he opened his first charitable school for poor girls.
After 1860 some
of the local women who
worked at the school chose
community life; Father Agostini
prepared the first rule for the community, and on 24
September 1869 the
first twelve Ursulines made
their profession. On 18
November 1869,
they founded the Congregation of Ursulines, Daughters of Mary Immaculate.
Born
24
September 1813 at Verona, Italy
6 April 1896 at Verona, Italy of
natural causes
22
January 1991 by Pope John
Paul II (promulgation of decree on heroic virtues)
25
October 1998 by Pope John
Paul II
Congregation
of Ursulines, Daughters of Mary Immaculate
Pious
Union of Sisters Devoted to Saint Angela Merici
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Readings
Do not be dismayed by
toil or suffering, nor by the meager fruit of your labours. Remember that God
rewards not according to results, but effort. – Blessed Zefirino, 1874
MLA
Citation
“Blessed Zefirino
Agostini“. CatholicSaints.Info. 18 February 2023. Web. 7 April 2023.
<http://catholicsaints.info/blessed-zefirino-agostini/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-zefirino-agostini/
MASS FOR THE
BEATIFICATION OF:
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday, 25 October 1998
1. “The lowly will
hear me and be glad” (Ps 33 [34]:3).
With these words today’s
liturgy invites us to rejoice as we give thanks to the Lord for the gift of
these new blesseds. The Church’s joy is expressed in the song of praise that
the assembly lifts to heaven. Yes, let the lowly hear and be glad as they consider
what God accomplishes in the lives of his faithful servants. The Church, which
is the “People of the lowly”, hears and rejoices because in these members,
enrolled among the blessed, she sees a reflection of the heavenly Father’s
merciful love. At this liturgy let us make our own the inspired words of Jesus:
“Blessed are you, Father, Lord of heaven and earth; you have revealed to little
ones the mysteries of the kingdom” (Gospel acclamation).
The “little ones”: how
different is human logic from the divine! The “little ones”, according to the
Gospel, are those who know they are God’s creatures and shun all presumption:
they expect everything from the Lord and so are never disappointed. This is the
basic attitude of the believer: faith and humility are inseparable. Proof of
this is the witness given by the new blesseds: Zefirino Agostini, Antônio
de Sant’Anna Galvão, Faustino Míguez and Theodore Guérin. The greater a
person’s faith, the “littler” he feels, in the image of Jesus Christ, who,
“though he was in the form of God, ... emptied himself” (Phil 2:6-7) and
came among men as their servant.
2. The new blesseds
are examples for us to imitate and witnesses to follow. Their lives show
that the strength of little ones is prayer, as this Sunday’s word of God
emphasizes. The saints and blesseds are first of all men and women of prayer:
they bless the Lord at all times, his praise is ever in their mouth; they cry
out and the Lord hears them, and from all their distress he rescues them, as
the responsorial psalm reminds us (cf. Ps 33 [34]:2, 18). Their
prayer pierces the clouds, is ceaseless and untiring, and never rests until the
Most High responds (cf. Sir 35:16-18).
The prayerful power of
spiritual men and women is always accompanied by a deep sense of their own
limitations and unworthiness. It is faith, not presumption, that nurtures the
courage and fidelity of Christ’s disciples. Like the Apostle Paul, they know
that the Lord has reserved a crown of righteousness for those who await his
appearing with eager longing (cf. 2 Tm 4:8).
3. “The Lord stood
by me and gave me strength” (2 Tm 4:17).
These words of the
Apostle to Timothy certainly apply to Fr Zefirino Agostino, who never lost
heart despite countless difficulties. He stands before us today as a humble,
steadfast witness to the Gospel in the latter half of the 19th century, a
fruitful period for the Church in Verona. His faith was steadfast, his
charitable work effective, and ardent was the priestly spirit that distinguished
him.
The love of the Lord
spurred him in his apostolate to the poor, especially in the Christian
education of girls, particularly the most needy. He understood well the
important role women play in the rehabilitation of society by teaching the
values of freedom, honesty and charity.
He advised the Ursulines,
his spiritual daughters: “Poor girls: let them be the favourite object of your
care and attention. Awaken their minds, teach their hearts virtue and save
their souls from malignant contact with the wicked world” (Scritti alle
Orsoline, 289). May his example strongly encourage those who honour him today
as blessed and invoke him as their protector.
4. “The Lord stood
by me and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tm 4:17).
This message of St Paul
to Timothy is well reflected in the life of Friar Antônio de Sant’Anna
Galvão, who fulfilled his religious consecration by dedicating himself with
love and devotion to the afflicted, the suffering and the slaves of his era in
Brazil.
Let us thank God for the
continual blessings granted through the powerful evangelizing influence which
the Holy Spirit has exercised in so many souls down to our day through Friar
Galvão. His authentically Franciscan faith, evangelically lived and apostolically
spent in serving his neighbour, will be an encouragement to imitate this “man
of peace and charity”. His mission of founding “Recolhimentos” dedicated to Our
Lady and to Providence still bears astounding fruit: he was a fervent adorer of
the Eucharist, a teacher and defender of Gospel charity, a wise spiritual
director for many souls and a defender of the poor. May Mary Immaculate,
whose “son and everlasting slave” Friar Galvão considered himself,
enlighten the hearts of the faithful and awaken in them a hunger for God and a
commitment to serving his kingdom through their own witness of authentic
Christian life.
5. “He who humbles
himself will be exalted” (Lk 18:14). These words of Jesus which we have
heard in the Gospel are fulfilled as the Piarist priest, Faustino Míguez,
is raised to the glory of the altars. By renouncing his own ambitions, the new
blessed followed Jesus the Teacher and dedicated his life to teaching children
and young people in the style of St Joseph Calasanz. As an educator, his goal
was the formation of the whole person. As a priest, he continually sought the
holiness of souls. As a scientist, he was able to alleviate sickness by freeing
humanity from physical suffering. In school and the street, in the confessional
and the laboratory, Fr Faustino Míguez was the very image of Christ, who
welcomes, pardons and gives life.
A “man of the people and
for the people”, everything and everyone were his concern. Thus, he observed
the conditions of ignorance and marginalization in which women lived, whom he
regarded as the “soul of the family and the most important part of society”. To
guide them from their childhood years on the path of human and Christian
advancement, he founded the Calasanctian Institute of the Divine Shepherdess
for the education of girls in religion and the arts.
His shining example, an
interweaving of prayer, study and apostolate, continues today in the witness of
his daughters and of the many teachers who courageously and joyfully work to
imprint the image of Jesus on the minds and hearts of young people.
6. “The Lord stood
by me and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tm 4:17).
In these words to Timothy, St Paul looks back across the years of his apostolic
ministry and affirms his hope in the Lord in the face of adversity.
The words of the Apostle
were engraved on Mother Theodore Guérin’s heart when she left her native
France in 1840 with her five companions to face the uncertainties and dangers
of the frontier territory of Indiana. Her life and work were always guided by
the sure hand of Providence, in which she had complete confidence. She
understood that she must spend herself in God’s service, seeking always his
will. Despite initial difficulties and misunderstandings, and subsequent
crosses and afflictions, she felt deeply that God had blessed her Congregation
of the Sisters of Providence, giving it growth and forging a union of hearts
among its members. In the congregation’s schools and orphanages, Mother
Theodore’s witness led many young boys and girls to know the loving care of God
in their lives.
Today she continues to
teach Christians to abandon themselves to the providence of our heavenly Father
and to be totally committed to doing what pleases him. The life of Bl. Theodore
Guérin is a testimony that everything is possible with God and for God. May her
spiritual daughters and all who have experienced her charism live the same
spirit today.
7. Dear brothers and
sisters who have come from various parts of the world for this festive
celebration, I warmly greet you and thank you for your presence!
May the witness offered
by the new blesseds encourage us to advance generously on the way of the
Gospel. By looking at those who found favour with God because of their humble
submission to his will, may our spirit feel moved to follow the Gospel with
patient and constant generosity.
“He whose service is
pleasing to the Lord will be accepted, and his prayer will reach to the
heavens” (Sir 35:16). Here is the great lesson which our brothers and
sister offer us: to honour, love and serve God with our whole life, always
knowing that “everyone who exalts himself will be humbled, but he who humbles
himself will be exalted” (Lk 18:14).
May God generously open
the treasures of his mercy to all: he who “hears the cry of the oppressed” (Sir 35:13);
who “is close to the broken-hearted” (Ps 33 [34]:19); who rescues the poor
“from all their distress” (Ps 33 [34]:18); who gives satisfaction to the
just and affirms the right (cf. Sir 35:18).
May the Virgin Mary,
Queen of All Saints, obtain the gift of humility and fidelity for us and for
every believer, so that our prayer may always be genuine and pleasing to the
Lord.
Amen.
© Copyright 1998 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/1998/documents/hf_jp-ii_hom_25101998_beat.html
BL. ZEFIRINO AGOSTINI,
the elder of two sons, was born on 24 September 1813 in Verona, Italy, to
Antonio Agostini and Angela Frattini. Their father was a doctor and they grew
up in a true Christian family. He was baptized an 28 September 1813 in the
Church of Sts Nazarius and Celsus, which would later become his place of work.
After his father's death
they were raised by their mother, whose wisdom and gentleness would make a
lasting impression on Zefirino. Zefirino wanted to be a priest; he attended the
local schools and studied philosophy at the seminary as a day student, always
showing love for his vocation and attention to the problems of his time. He was
ordained on 11 March 1837 by Bishop Grasser of Verona and celebrated his first
Mass in St Nazarius Church. Here he was a curate for eight years, in charge of
the boys' recreational programme and the teaching of Christian doctrine.
In 1845 he was named
parish priest. Given its size, poverty and problems, some said his acceptance
of this post was "truly heroic". With deep devotion to God and ardent
love for his people, Fr Agostini could accept people and their sufferings with
a fatherly heart and discern the signs of the times with prophetic vision. His
first commitment was to find time for the Lord and cultivate familiarity with
him in daily prayer.
His openness to God
produced an ardent apostolic zeal, which made him tirelessly attentive to all
his parishioners. Among his many activities for the poor and needy, he showed
his concern for the education of women by establishing an after-school
programme for girls and attending to the religious instruction of their
mothers. The moral and material poverty of young girls prompted him to take a
special interest in them. He discovered St Angela Merici and her ideals. He
spoke enthusiastically about her to young women and celebrated her feast-day as
early as 1855. The Holy Spirit and the need to rescue and educate girls spurred
him to accept an offer made by three young members of the after-school
programme to devote themselves, like St Angela, to the neediest.
After patient waiting and
much prayer, Fr Agostini realized that following St Angela's example was the
Lord's will. Trusting in Providence, although he lacked the means, he succeeded
in founding the Pious Union of Sisters Devoted to St Angela Merici. Their rule
was approved by Bishop Ricabona in 1856. That same year, on 2 November, he
opened his first charitable school for poor girls. The first women to assist
him lived with their families. After 1860 some chose community life and Fr
Agostini prepared the first rule for the Ursuline community, which was approved
that year. On 24 September 1869 the first 12 Ursulines made their profession;
on 18 November, the Congregation of Ursulines, Daughters of Mary Immaculate was
founded. Some continued to help in the parish while living at home.
Fr Agostini cared for all
with respect seeking nothing but God's will and the good of souls. Those who
knew him described him as humble and persevering full of pastoral zeal. In 1874
he made revealing remark to his sisters: "Do no be dismayed by toil or
suffering, nor by the meager fruit of your labours. Remember that God rewards
not according to results, but effort". He worked tirelessly for the glory
of God, irresistibly drawn to the crucified Lord. He died on 6 April 1896.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20190126075842/http://www.ewtn.com/library/mary/bios98.htm#AGOSTINI
Blessed Zefirino Agostini
(AC)
Born in Verona, Italy,
September 24, 1813; died there on April 6, 1896; beatified October 24, 1998.
Blessed Zefirino was the
elder son of the physician Antonio Agostini and his wife Angela Frattini. Upon
the death of the pious Antonio, the two boys were raised by their mother with a
gentleness and wisdom that left its mark on the souls of her children and led
Zefirino to his priestly vocation.
Following his ordination
on March 11, 1837, at the hands of Bishop Grasser of Verona, Zefirino was
assigned to the poor parish of Saint Nazarius, where he had been baptized on
September 28, 1813. The first eight years he had responsibility for teaching
the catechism and running the recreational program for boys.
In 1845, he was named
pastor. Although the parish was large and poor, Father Agostini never allowed
his fatherly heart to be overcome by its problems. He knew that his first
priority was to develop his relationship with God through personal prayer
because God was the source of his joy and power to do good.
God filled Father
Agostini with apostolic zeal. He established an after-school program for girls
and catechetical instruction for their mothers. To inspire women, he held up
the ideal of Saint Angela Merici and celebrated her feast. Three young women followed
that inspiration and devoted themselves to the neediest in the community.
Realizing that this was
indeed God's will, Father Agostini founded the Pious Union of Sister Devoted to
Saint Angela Merici, even though he lacked the means to support them. Their
rule was approved by Bishop Ricabona in 1856 and the first charitable school
was opened in November. The first women who assisted him in this endeavor
continued to live with their families until after 1860 when Father Agostini
wrote a rule that was approved for the first Ursuline community. On September
24, 1869, the first twelve Ursuline Daughters of Mary Immaculate made their
professions. They had the option of living in community or with their families.
Father Agostini's
humility and trust in the providence of God was revealed clearly in his 1874
statement to the sisters: "Do not be dismayed by toil or suffering, nor by
the meager fruit of your labors. Remember that God rewards not according to
results, but effort" (L'Observattore Romano).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0406.shtml
Quote
of the Day – 6 April – Saturday of the Fourth week of Lent, Year C and the
Memorial of Blessed Zefirino Agostini (1813-1896)
“Do not be dismayed by
toil or suffering,
nor by the meagre fruit of your labours.
Remember that God rewards,
not according to results but effort.”
Blessed Zefirino, 1874
POSTED INSAINT OF THE DAY
Saint
of the Day – 6 April – Blessed Zefirino Agostini (1813-1896)
Posted on April
6, 2019
Saint of the Day – 6
April – Blessed Zefirino Agostini (1813-1896) Priest, Apostle of the Poor and
Founder of the Pious Union of Sisters Devoted to Saint Angela Merici and the
Ursuline Sisters of the Daughters of Mary Immaculate of which orders he is the
Patron.
Blessed Zefirino Agostini was born in Verona, Italy on
24 September 1813. He was the oldest son of his parents,
his father was a physician, who died when Zefirino was very young.
Blessed Zefirino
commenced his studies for the priesthood at the age of eighteen and was
Ordained on 11 March 1837. He was then and was assigned to a very
poor parish in Verona. There he established an after-school
programs for girls, religious education for mothers and education for women.
He began a devotion to
Saint Angela Merici for the female parishioners and founded the Pious Union of
Sisters Devoted to Saint Angela Merici whose rule was approved by Bishop
Ricabona in 1856.
On All Souls Day of that
same year, he opened his first charitable school of poor girls. In 1860,
local women who worked in the school chose community life and Father Agostini
prepared the first rule for the community and on 24 September 1869, the first
12 Ursulines made their profession. On 18 November 1869, they
founded the Congregation of Ursulines, Daughters of Mary Immaculate.
Father Agostini died on 6 April 1869 in Verona, Italy
of natural causes. His order received diocesan approval
on 24 June 1923 while the papal decree of praise of Pope Pius XI was issued on
14 March 1932 and full papal approval for the institute came on 3 April 1940
from Pope Pius XII during World War II. The order now operates in
places such as Switzerland and Benin and as of 2005 has 628 religious in 78
houses.
He was Beatified on 25
October 1998 by St Pope John Paul II, after approval of the required miracle.
At the Beatification St John Paul said:
“The Lord stood by me and
gave me strength” (2 Tm 4:17).
“These words of the
Apostle to Timothy certainly apply to Fr Zefirino Agostino, who never lost
heart despite countless difficulties. He stands before us today as
a humble, steadfast witness to the Gospel in the latter half of the 19th
century, a fruitful period for the Church in Verona. His faith was
steadfast, his charitable work effective and ardent was the priestly spirit
that distinguished him.
The love of the Lord
spurred him in his apostolate to the poor, especially in the Christian
education of girls, particularly the most needy. He understood well
the important role women play in the rehabilitation of society by teaching the
values of freedom, honesty and charity.
He advised the Ursulines,
his spiritual daughters: “Poor girls, let them be the favourite
object of your care and attention. Awaken their minds, teach their
hearts virtue and save their souls from malignant contact with the wicked
world” (Scritti alle Orsoline, 289). May his example strongly
encourage those who honour him today as blessed and invoke him as their
protector.”
SOURCE : https://anastpaul.com/category/saint-of-the-day/page/124/
SANTA MESSA PER LA
BEATIFICAZIONE DI QUATTRO SERVI DI DIO:
OMELIA DEL SANTO PADRE
GIOVANNI PAOLO II
Domenica, 25 ottobre 1998
1. "Ascoltino
gli umili e si rallegrino" (Sal 33,3).
Con queste parole,
l'odierna liturgia ci invita alla gioia, mentre rendiamo grazie al Signore per
il dono dei nuovi Beati. La gioia della Chiesa si esprime nel canto di lode,
che l'assemblea innalza verso il cielo. Sì, gli umili ascoltino e si rallegrino
considerando le opere che Iddio compie nella vita dei suoi servi fedeli. La
Chiesa, che è il "Popolo degli umili", ascolta e si rallegra, perché
in questi suoi membri, annoverati fra i Beati, vede riflesso l'amore
misericordioso del Padre celeste. Con la liturgia, facciamo nostre le parole
ispirate di Gesù: "Benedetto sei tu, Padre, Signore del cielo e della
terra, perché ai piccoli hai rivelato i misteri del regno dei cieli"
(Canto al Vangelo).
I "piccoli":
quanto diversa è la logica degli uomini rispetto a quella divina! I
"piccoli", secondo il Vangelo, sono le persone che, sapendo di essere
creature di Dio, rifuggono da ogni presunzione: ripongono ogni loro attesa nel
Signore e per questo mai restano deluse. Questo è l'atteggiamento fondamentale
del credente: fede e umiltà sono inscindibili. Ne è prova anche la
testimonianza resa dai nuovi Beati: Zefirino Agostini, Antonio de
Sant'Anna Galvão, Faustino Míguez e Theodore Guerin. Più una persona è grande
nella fede e più si sente "piccola", ad immagine di Cristo Gesù, il
quale, "pur essendo di natura divina ... spogliò se stesso" (Fil 2,6-7)
e venne tra gli uomini come loro servo.
2. I nuovi Beati
sono per noi esempi da imitare e testimoni da seguire. Essi hanno confidato in
Dio. La loro esistenza dimostra che la forza dei piccoli è la preghiera,
come mette in luce la Parola di Dio dell'odierna Domenica. I Santi, i Beati
sono anzitutto uomini e donne di preghiera: benedicono il Signore in ogni
tempo, sulla loro bocca vi è sempre la sua lode; gridano e il Signore li
ascolta, li salva da tutte le loro angosce, come ci ha ricordato il Salmo
responsoriale (cfr Sal 33,2.18). La loro preghiera penetra le nubi, è
incessante, non si stanca e non viene meno, finché l'Altissimo non sia
intervenuto (cfr Sir 35,16-18).
La potenza orante degli
uomini e delle donne spirituali si accompagna sempre in essi con il sentimento
vivo della propria limitatezza e indegnità. E' la fede, e non la presunzione,
che alimenta nei discepoli di Cristo il coraggio e la fedeltà. Essi, come
l'apostolo Paolo, sanno che il Signore riserva la corona di giustizia per
quanti attendono con amore la sua manifestazione (cfr 2 Tm 4,8).
3. “Il Signore mi è
stato vicino e mi ha dato forza” (2 Tm 4, 17).
Queste parole
dell’Apostolo a Timoteo ben si applicano a Don Zefirino Agostini, il
quale, pur tra innumerevoli difficoltà, non si perse mai d’animo. Egli ci
viene presentato oggi come umile e saldo testimone del Vangelo nel fecondo
periodo della Chiesa veronese del secondo Ottocento. Salda fu la sua fede,
efficace la sua azione caritativa e ardente lo spirito sacerdotale che lo
contraddistinse.
L’amore del Signore lo
sospinse nel suo apostolato rivolto ai più poveri, ed in particolare
all’educazione cristiana delle fanciulle, specialmente più bisognose. Egli
aveva ben compreso l'importanza della donna quale protagonista del risanamento
della società, nei suoi ruoli di educatrice ai valori della libertà,
dell’onestà e della carità.
Raccomandava alle Orsoline,
sue figlie spirituali: “Le fanciulle povere: siano esse il più caro oggetto
delle vostre cure, delle vostre attenzioni. Sensibilizzate le loro menti,
educate a virtù il loro cuore, salvatene le anime dal pestifero contatto del
mondo perverso” (Scritti alle Orsoline, 289). Possa il suo esempio
costituire un valido incoraggiamento per quanti oggi l’onorano come Beato e
l’invocano come protettore.
4. «O Senhor me
assistiu e me deu forças, para que, por meu intermédio, a mensagem do Evangelho
fosse plenamente proclamada» (2 Tim 4,17).
As palavras de S. Paulo
refletem bem a vida do Frei Antônio de Sant'Ana Galvão, que quis
corresponder à própria consagração religiosa, dedicando-se com amor e
devotamento aos aflitos, aos doentes e aos escravos da sua época no Brasil.
Demos graças a Deus pelos
contínuos benefícios outorgados pelo poderoso influxo evangelizador que o
Espírito Santo deu vida até hoje em tantas almas através do Frei Galvão. Sua fé
genuinamente franciscana, evangelicamente vivida e apostolicamente gasta no
serviço ao próximo, servirá de estímulo para o imitar como «homem da paz e da
caridade». A missão de fundar os Recolhimentos dedicados à Nossa Senhora e à
Providência continua produzindo frutos surpreendentes: ardoroso adorador da
Eucaristia, mestre e defensor da caridade evangélica, prudente conselheiro da
vida espiritual de tantas almas e defensor dos pobres. Que Maria Imaculada, de
quem Frei Galvão se considerava como «filho e perpétuo escravo», ilumine os
corações dos fiéis e desperte neles a fome de Deus até à entrega a serviço do
Reino, mediante o próprio testemunho de vida autenticamente cristã.
5. «El que se
humilla será enaltecido» (Lc 18,14). Al elevar a la gloria de los altares
al sacerdote escolapio Faustino Míguez se cumplen estas palabras de
Jesús que hemos escuchado en el evangelio. El nuevo Beato, renunciando a sus
propias ambiciones, siguió a Jesús Maestro y consagró su vida a la enseñanza de
la infancia y la juventud, al estilo de San José de Calasanz. Como educador, su
meta fue la formación integral de la persona. Como sacerdote, buscó sin
descanso la santidad de las almas. Como científico, quiso paliar la enfermedad
liberando a la humanidad que sufre en el cuerpo. En la escuela y la calle, en
el confesionario y el laboratorio, el Padre Faustino Míguez fue siempre
transparencia de Cristo, que acoge, perdona y anima.
«Hombre del pueblo y para
el pueblo», nada ni nadie le fue ajeno. Por eso constata la situación de
ignorancia y marginación en la que vive la mujer, a la que considera el «alma
de la familia y la parte más interesante de la sociedad». Con el fin de guiarla
desde su infancia por el camino de la promoción humana y cristiana, funda el
Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora, para la educación de las
niñas en la piedad y las letras.
Su ejemplo luminoso,
entretejido de oración, estudio y apostolado, se prolonga hoy en el testimonio
de sus hijas y de tantos educadores que trabajan con denuedo e ilusión para
grabar la imagen de Jesús en la inteligencia y el corazón de la juventud.
6. “The Lord stood
by me and gave me strength to proclaim the word fully” (2 Tim 4:17).
In these words to Timothy, Saint Paul looks back across the years of his
apostolic ministry and affirms his hope in the Lord in the face of adversity.
The words of the Apostle
were engraved on Mother Theodore Guerin’s heart when she left her native
France in 1840 with her five companions to face the uncertainties and dangers
of the frontier territory of Indiana. Her life and work were always guided by
the sure hand of Providence, in which she had complete confidence. She
understood that she must spend herself in God’s service, seeking always his
will. Despite initial difficulties and misunderstandings, and subsequent
crosses and afflictions, she felt deeply that God had blessed her Congregation
of the Sisters of Providence, giving it growth and forging a union of hearts
among its members. In the Congregation’s schools and orphanages, Mother
Theodore’s witness led many young boys and girls to know the loving care of God
in their lives.
Today she continues to
teach Christians to abandon themselves to the providence of our Heavenly Father
and to be totally committed to doing what pleases him. The life of Blessed
Theodore Guerin is a testimony that everything is possible with God and for
God. May her spiritual daughters and all who have experienced her charism live
the same spirit today.
7. Carissimi
Fratelli e Sorelle, convenuti da varie parti del mondo per questa festosa
Celebrazione, vi saluto cordialmente e vi ringrazio per la vostra presenza!
La testimonianza offerta
dai nuovi Beati sia per noi un incoraggiamento a proseguire con generosità
sulla strada del Vangelo. Guardando a loro che hanno trovato grazia presso Dio
per la loro umile sottomissione alla sua volontà, possa il nostro spirito sentirsi
sospinto a seguire il Vangelo con paziente e costante generosità.
"Chi venera Dio sarà
accolto con benedizione e la sua preghiera giungerà fino alle nubi" (Sir 35,16).
Ecco la grande lezione che questi nostri fratelli ci offrono: onorare, amare e
servire Iddio con tutta la vita, consapevoli sempre che "chi si esalta
sarà umiliato e chi si umilia sarà esaltato" (Lc 18,14).
Apra Iddio a tutti con
larghezza i tesori della sua misericordia: Egli, che "ascolta proprio la
preghiera dell'oppresso" (Sir 35,13); che "è vicino a chi ha il
cuore ferito" (Sal 33,19); che salva i poveri "da tutte le loro
angosce" (Sal 33,18); che rende soddisfazione ai giusti e
ristabilisce l'equità (cfr Sir 35,18).
La Vergine Maria, Regina
di tutti i Santi, ottenga per noi e per ogni credente il dono dell'umiltà e
della fedeltà, perché la nostra preghiera sia sempre autentica e gradita al
Signore.
Amen.
© Copyright 1998 -
Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1998/documents/hf_jp-ii_hom_25101998_beat.html
Beato Zefirino Agostini
Sacerdote e fondatore
Verona, 24 settembre 1813
- Verona, 6 aprile 1896
Il beato Zefirino
Agostini nasce a Verona il 24 settembre 1813. A 18 anni entra in
seminario. Viene ordinato sacerdote nel 1837 e trascorre i primi otto anni di
sacerdozio nella parrocchia natia. Nel 1845 diventa parroco nella parrocchia
dei Santi Nazario e Celso. Da subito intuisce l'importanza delle
associazioni laicali e nel 1856 promuove il sodalizio delle «Sorelle devote di
Sant'Angela», perché lo coadiuvasse nell'educazione della gioventù femminile.
Dal 1860 alcune di queste collaboratrici cominciarono a fare vita comune. Nove
anni più tardi Agostini volle dare a quest'opera un profilo più preciso, ispirandosi
alla spiritualità di sant'Angela Merici. Nasceva così la congregazione delle
«Orsoline di Maria Immacolata». Muore il 6 aprile 1896 a Verona. È stato
beatificato il 25 ottobre 1998. (Avvenire)
Martirologio Romano: A
Verona, beato Zefirino Agostini, sacerdote, che si dedicò al ministero della
predicazione, alla catechesi e alla formazione cristiana e con ogni mezzo si
prese cura dei giovani, dei poveri e dei malati, fondando per il loro bene
anche la Congregazione delle Orsoline Figlie di Maria Immacolata.
La cattolica Verona,
fucina per tutto l’Ottocento di santi, beati, venerabili e servi di Dio, quasi
tutti fondatori di Istituti religiosi, assistenziali e di formazione; annovera
ancora un altro degno figlio, il beato Zefirino Agostini, che nacque a Verona
il 24 settembre 1813.
Rimasto orfano di padre
quando non aveva ancora un anno, fu allevato dalla sola madre Angela Frattini
insieme agli altri fratelli.
Passò l’infanzia e la
fanciullezza presso i nonni paterni a Terrossa (VR), dove imparò a leggere e
scrivere; poi frequentò le scuole presso il ginnasio municipale di Verona; a 18
anni dando seguito alla sua vocazione per il sacerdozio, entrò nel Seminario vescovile
della diocesi, per proseguire negli studi, avendo come insegnante anche il
servo di Dio Nicola Mazza (1790-1865).
Fu ordinato sacerdote
l’11 marzo 1837 da mons. Giuseppe Grasser, vescovo di Verona; trascorse i primi
otto anni di sacerdozio nella parrocchia natia, dal 1837 al 1845, dedicandosi
con zelo all’istruzione del catechismo e all’assistenza dei giovani
dell’oratorio.
Nel contempo lavorava
anche in Curia con diligenza e precisione, come stretto collaboratore dei
vescovi Grasser e Mutti. Il 29 giugno 1845 prese possesso della parrocchia dei
SS. Nazario e Celso, da parecchi anni priva di parroco e lì rimase fino alla
morte.
Tutti i campi della
pastorale parrocchiale, furono curati con zelo, in particolare la predicazione,
la catechesi, i sacramenti della confessione e dell’Eucaristia; aveva il dono
del consiglio giusto e della prudenza. Con intuito pastorale promosse le associazioni
laicali dedite alla formazione spirituale e all’apostolato: come gli Oratori
per la gioventù, la Confraternita della Dottrina Cristiana e del SS.
Sacramento, la Pia Associazione delle Madri Cristiane, il Comitato Parrocchiale
e nel 1856 il Sodalizio delle “Sorelle Devote di S. Angela”, perché lo
coadiuvasse nell’educazione della gioventù femminile.
Dal 1860 alcune di queste
collaboratrici cominciarono a fare vita comune, ma il parroco Agostini non era
ancora convinto di una nuova Istituzione; contattò per lo scopo le Suore di
Maria Bambina e le Figlie della Carità Canossiane. Solo dal 1869 maturò il
convincimento di dover sostenere quest’opera e darle una fisionomia che egli
prese dal pensiero di Sant’Angela Merici; infatti in quell’anno don Zefirino
Agostini ebbe l’incarico dal vescovo Luigi di Canossa, futuro cardinale, di
ricostruire in diocesi la Compagnia di S. Orsola, a cui lui conformò anche il
piccolo gruppo che aveva iniziato la vita in comune e che poi si sviluppò come
Congregazione delle “Orsoline di Maria Immacolata”, di cui elaborò la Regola;
fu riconosciuto come fondatore e padre spirituale della nascente Istituzione e
direttore generale delle Orsoline della diocesi.
Si delinearono così fin
dall’inizio, le due distinte vie, in cui camminavano per lo stesso scopo, le
discepole dell’Agostini: le interne con vita in comune, le esterne viventi
nelle rispettive famiglie.
Nonostante questi grandi
impegni, non trascurò mai l’opera del parroco pastore di anime e anche i fedeli
non scissero mai la figura del parroco da quella del fondatore, infatti quando
nominavano le Orsoline, le chiamavano: “le suore dell’arciprete”; quando compì
50 anni di ministero parrocchiale, ricevé gli elogi pubblici del vescovo e dei
suoi superiori, che ebbero tutti parole di stima per lui e per la fama di
santità, che egli godette in vita presso i contemporanei.
Fu chiamato anche a
predicare esercizi spirituali a seminaristi, a ordinandi, e a sacerdoti, come
apprezzato maestro e guida nella vita spirituale. Per tutto questo il beato
Zefirino Agostini, sacerdote per vocazione, parroco per missione, fondatore per
provvidenziale occasione, offre un esempio ammirevole di vita sacerdotale e di
apostolato parrocchiale, di servizio della parola di Dio e di opera di formazione
alla vita cristiana.
Le suore Orsoline per la
loro specifica missione, sono abilitate ad aiutare le giovani a superare le
difficoltà che si oppongono alla crescita umana e cristiana e dovunque esse
arrivano, appena è possibile, sorge una scuola, quale mezzo efficace per
evangelizzare ed elevare la qualità della vita dei giovani e quindi della
comunità. Il fondatore Agostini aggiunge all’intuizione di s. Angela Merici, il
valore comunitario della testimonianza e della missione compiuta insieme, dice:
”Ciascuna di voi, sposa di Gesù Cristo, ha per compagne altre spose di Cristo e
perciò dovete stimarvi ed amarvi come sorelle… la carità fraterna deve essere
il vincolo che vi unisce e il segnale che vi distingue”.
Don Zefirino morì il 6
aprile 1896 a Verona e la sua salma riposa nella cappella della casa-madre
delle Orsoline Figlie di Maria Immacolata. È stato beatificato da papa Giovanni
Paolo II il 25 ottobre 1998.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91256
Infanzia e prima giovinezza
Zefirino Agostini, al Battesimo Zefirino Eusebio Policarpo, nacque a Verona il 24 settembre 1813, secondogenito di Antonio Ottavio Agostini e Angela Frattini. Suo padre morì il 14 marzo 1814: come medico, era stato chiamato a prestare soccorso ai feriti della battaglia di Caldiero, tra le truppe napoleoniche e quelle austriache, ma aveva contratto il colera. Zefirino e suo fratello Urbano vennero quindi allevati dalla madre, ma passarono l’infanzia e la fanciullezza presso i nonni paterni a Terrossa, in provincia di Verona.
Zefirino frequentò poi il Ginnasio Municipale di San Sebastiano a Verona. A
diciott’anni, però, scelse di frequentare il liceo del Seminario Vescovile,
come studente esterno. Come professore di matematica, meccanica e storia ebbe
don Nicola Mazza (Venerabile dal 2013).
Verso il sacerdozio
Prima della vestizione clericale, i suoi superiori chiesero il parere del parroco di San Paolo in Campo Marzio a Verona, don Stefano Barrai, che l’aveva seguito nell’adolescenza e nella prima giovinezza. Ottenuto un giudizio molto positivo, l’11 novembre ricevette l’abito ecclesiastico e nell’autunno 1833 iniziò i corsi teologici.
Fu ordinato sacerdote l’11 marzo 1837 da monsignor Giuseppe Grasser, vescovo di
Verona. Celebrò la Prima Messa solenne nella parrocchia dei Santi Nazaro e
Celso, nel cui territorio risiedeva la sua famiglia, il 19 marzo 1837, Domenica
delle Palme.
Gli inizi del suo ministero
Trascorse i primi otto anni di sacerdozio come assistente nella parrocchia natia, dal 1837 al 1845, dedicandosi con zelo all’istruzione del catechismo e all’assistenza dei giovani dell’oratorio. Contemporaneamente lavorava come coadiutore di Curia (una sorta di vice-cancelliere) con diligenza e precisione, come stretto collaboratore di monsignor Grasser e del suo successore, monsignor Pietro Aurelio Mutti.
La parrocchia dei Santi Nazaro e Celso era da parecchi anni priva di parroco a causa della vastità del suo territorio e della scarsità di risorse, fattori che scoraggiavano molti sacerdoti. Don Zefirino si rese quindi disponibile ad assumerne la guida: il 29 giugno 1845 compì il suo ingresso solenne come nuovo parroco.
Curò tutti i campi della pastorale parrocchiale, in particolare la
predicazione, la catechesi, i sacramenti della confessione e dell’Eucaristia;
aveva il dono del consiglio giusto e della prudenza. Con intuito pastorale
promosse le associazioni laicali dedite alla formazione spirituale e
all’apostolato, come gli Oratori per la gioventù, la Confraternita della
Dottrina Cristiana e del Santissimo Sacramento, la Pia Associazione delle Madri
Cristiane e il Comitato Parrocchiale.
L’idea di una “scuola di carità”
Nel 1854, durante una riunione con alcune collaboratrici dell’Oratorio Mariano, parlò loro di sant’Angela Merici e della sua passione per l’educazione di bambine e ragazze, grazie alla quale aveva dato vita, nella Brescia del quindicesimo secolo, alla Compagnia di Sant’Orsola.
Poco tempo dopo, tre giovani, Fiorenza Quaranta, Anna Rubinelli e Maria Bollezzoli, gli parlarono: volevano organizzare una “scuola di carità” per le ragazze povere della parrocchia. Don Zefirino cercò di scoraggiarle, dato che servivano anzitutto fondi economici che lui non aveva, ma loro non cedettero. Contattò le Figlie della Carità Canossiane, tra le poche congregazioni che continuavano a essere operanti dopo l’Unità d’Italia, ma senza esito.
A quel punto, invitò le tre giovani a pregare e lo fece lui stesso. In quel
modo, riconobbe che non doveva frenare il volere di Dio. Il 23 ottobre 1856 il
vescovo approvò il regolamento, scritto da don Zeffirino stesso, della “Pia
Unione delle Sorelle di Sant’Angela”. La “scuola di carità” fu aperta il 2
novembre successivo: la prima scolara si chiamava Angela, come la protettrice
della Pia Unione.
Il collegio e le “sorelle interne”
Col tempo cominciarono ad arrivare non solo allieve, ma anche nuove collaboratrici. Dal 1860 alcune di esse cominciarono a fare vita comune presso Casa Astori, dove si era aperto un collegio vero e proprio. Don Zefirino le denominò “sorelle interne” e cominciò a seguirle più intensamente, pur non trascurando le collaboratrici esterne che vivevano in famiglia.
Non era però totalmente convinto di dover avviare una congregazione religiosa,
dato che lo Stato unitario scoraggiava la formazione di nuove realtà simili.
Prese quindi contatto con le Suore di Maria Bambina, col proposito di affidare
a loro l’opera educativa.
La Compagnia delle Orsoline di Maria Immacolata
Nel 1869, però, don Zefirino ebbe l’incarico dal vescovo di Verona, monsignor Luigi di Canossa, futuro cardinale, di ricostruire in diocesi la Compagnia di Sant’Orsola com’era stata pensata da sant’Angela: un’associazione di donne che, non vestendo un abito religioso, vivessero i consigli evangelici restando nel mondo.
Il 21 giugno 1869 il vescovo eresse canonicamente la Compagnia nella parrocchia dei Santi Nazaro e Celso: le “Sorelle Devote di Sant’Angela” diventavano così la Compagnia delle Orsoline di Maria Immacolata. L’aggiunta è probabilmente dovuta alla proclamazione del dogma dell’Immacolata Concezione, avvenuta appena cinque anni prima.
Don Zefirino fu riconosciuto come fondatore e padre spirituale e venne nominato
direttore generale delle Orsoline della diocesi. Il 24 settembre 1869 il
vescovo ammise alla vestizione e alla professione religiosa quarantasette
sorelle interne. La loro superiora designata fu madre Fiorenza Quaranta. Maria
Bollezzoli, invece, passò tra le Pie Madri della Nigrizia fondate da monsignor
Daniele Comboni (canonizzato nel 2003), diventandone la prima superiora generale.
La loro missione specifica
La missione specifica delle Orsoline di Maria Immacolata doveva essere aiutare le giovani a superare le difficoltà che si opponevano alla loro crescita umana e cristiana. Il fondatore aggiunse all’intuizione di sant’Angela il valore comunitario della testimonianza e della missione compiuta insieme.
Così le incoraggiava: «Ciascuna di voi, sposa di Gesù Cristo, ha per compagne
altre spose di Cristo e perciò dovete stimarvi ed amarvi come sorelle… la
carità fraterna deve essere il vincolo che vi unisce e il segnale che vi
distingue».
«Le moneghe de l’ansiprete»
Nonostante questi grandi impegni, don Zefirino non trascurò mai l’opera del pastore di anime. La formazione dei fedeli, la predicazione e la catechesi furono i suoi impegni maggiori: per farsi capire meglio seguiva i suggerimenti di monsignor Innocenzo Liruti, che aveva incoraggiato i sacerdoti veronesi a usare il dialetto.
Anche i parrocchiani non scissero mai la figura del parroco da quella del
fondatore: infatti, quando nominavano le Orsoline, le chiamavano «le moneghe de
l’ansiprete», ossia «le suore dell’arciprete».
Fondatore e parroco, ma anche formatore nella vita spirituale
In occasione del cinquantesimo anniversario del suo ingresso come parroco, ricevette gli elogi pubblici del vescovo e dei suoi superiori. Fu chiamato anche a predicare esercizi spirituali a seminaristi, a ordinandi, e a sacerdoti, come apprezzato maestro e guida nella vita spirituale.
Nel febbraio 1877 fu tra i promotori dei Comitati Parrocchiali dell’Opera dei
Congressi, l’organismo che stava riorganizzando la presenza dei laici cattolici
italiani. Infine, era persuaso che le donne del popolo, specialmente le madri,
fossero l’anima della famiglia e della società.
Gli ultimi anni e la morte
Continuò a tenere incontri di formazione per loro fino al novembre 1895, anche se, l’anno prima, aveva avuto una polmonite. Si riprese a fatica e provò a tornare alle sue normali attività, ma nel marzo 1896 ebbe nuovamente disturbi al cuore e ai reni.
Si aggravò ai primi di aprile: gli fu portato il Viatico e, il 3 aprile,
ricevette l’Unzione degli Infermi. Ai suoi parrocchiani lasciò un’ultima
raccomandazione, come testamento spirituale: «Amatevi a vicenda!».
Morì il 6 aprile 1896, verso le 8.30, a Verona. La sua salma fu posta nel
sepolcro degli iscritti alla Società di Mutuo Soccorso dei Sacerdoti, di cui
era membro. Nel 1948 le Orsoline Figlie di Maria Immacolata cercarono di
ritrovare i suoi resti, ma appresero che erano stati trasferiti nell’ossario
comune della stessa edicola della sua iniziale sepoltura.
Lo sviluppo della congregazione
Alla morte del fondatore, le Orsoline di Maria Immacolata erano poche e sprovviste di mezzi. Col tempo, però, arrivarono altre vocazioni e furono aperte nuove comunità. Appena le figlie di don Zeffirino arrivavano in qualche località, la loro prima opera era avviare una scuola. Così fecero a Verona, Ferrara, Roma, Chieti, Milano, Trieste, Reggio Emilia.
Le sorelle «interne» ed «esterne» lavorarono di comune accordo fino al 18 maggio 1902, domenica di Pentecoste. Ormai la dimensione comunitaria della vita religiosa era diventata predominante per le prime, ormai sempre più simili a una congregazione religiosa, così venne decisa la separazione.
Il 24 giugno 1923 le «interne» vennero erette in congregazione di diritto diocesano, col nome di Suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata, comunemente note come Orsoline di Verona. Il 14 marzo 1932 ebbero il pontificio decreto di lode, seguito, il 3 aprile 1940, dall’approvazione definitiva da parte della Santa Sede.
Nel 1960, anno centenario dalla fondazione, venne avviata la prima comunità in
terra di missione, precisamente nel Madagascar. Seguirono le case in Svizzera,
Uruguay, Paraguay, Brasile, Burkina Faso, Cile e Togo.
L’inizio della causa di beatificazione e canonizzazione e la traslazione dei
resti mortali
Negli anni 1966–‘67, a Verona, si svolse il processo ordinario della sua causa di beatificazione e canonizzazione. Anche per questa ragione, le Suore Orsoline decisero di tentare nuovamente la ricerca dei suoi resti mortali, avvalendosi delle più recenti tecniche scientifiche.
La procedura fu effettuata nei mesi di aprile e maggio 1966: da essa emerse che
gli unici resti ossei riconducibili a don Zefirino erano quelli del teschio.
Vennero quindi traslati il 17 maggio 1967 nella chiesa di S. Angela della Casa
madre delle Suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata, precisamente
nell’abside, a circa due metri dal suolo per evitare l’umidità.
Il riconoscimento delle virtù eroiche
Il 17 aprile 1985 si tenne la riunione dei Consultori Storici della Congregazione delle Cause dei Santi, in quanto la causa, iniziata settant’anni dopo la morte di don Zefirino, era considerata antica o storica. Due anni dopo, venne presentata la “Positio super virtutibus”, completata nel 1984.
Il 16 gennaio 1990, i Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi si pronunciarono a favore della dichiarazione dell’eroicità delle sue virtù. Analogo parere positivo venne dalla riunione dei cardinali e dei vescovi della stessa Congregazione, il 6 novembre 1990. Il 22 gennaio 1991, alla presenza del Papa san Giovanni Paolo II, venne promulgato il decreto con cui don Zefirino veniva dichiarato Venerabile.
Il 3 dicembre 1993, al termine dei restauri della chiesa di Sant’Angela, i suoi
resti ossei vennero nuovamente traslati in un’apposita cappella, sempre
all’interno della chiesa di Sant’Angela, anche in vista della beatificazione.
Il miracolo per la beatificazione
Come possibile miracolo per ottenere la sua beatificazione fu esaminato il caso di madre Maria Pierina Scarmiglian, delle suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata. Nell’autunno 1983 fu colpita da ipertensione endocranica molto grave con manifestazioni neurologiche che richiedevano un intervento chirurgico urgente.
La religiosa, missionaria in Madagascar, rientrò in Italia il 1° gennaio 1984: venne subito ricoverata nel reparto di Neurochirurgia dell’Ospedale di Borgo Trento a Verona. Il 4 e il 13 gennaio le furono praticate due TAC, che confermarono l’esistenza di una neoplasia cranica, grave ma operabile.
Il 14 gennaio le Suore Orsoline di tutte le comunità iniziarono una novena, chiedendo espressamente l’intercessione del fondatore per la loro consorella. Il 23 gennaio, ultimo giorno della novena, era anche il giorno che precedeva l’intervento a cui doveva essere sottoposta madre Maria Pierina. Tuttavia, gli esami clinici preparatori accertarono la scomparsa della malattia.
Dopo alcuni mesi di convalescenza, madre Maria Pierina tornò in Madagascar,
dove rimase fino al 1989, quando venne richiamata in Italia come consigliera
generale e maestra delle novizie. Successivamente venne eletta superiora
generale. Ricoprì tale incarico dal 1995 al 2013.
Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione
La Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi, 24 aprile 1997 si pronunciò circa l’impossibilità di spiegare scientificamente la presunta guarigione di madre Maria Pierina. Il 23 gennaio 1998 venne riconosciuta la natura straordinaria della guarigione di Madre M. Pierina Scarmignan.
Il 6 aprile 1998, a centodue anni dalla morte del loro fondatore, le Suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata ebbero la conferma che la guarigione di madre Maria Pierina era un vero miracolo ottenuto per sua intercessione, tramite il decreto promulgato da san Giovanni Paolo II.
Lo stesso Pontefice beatificò don Zefirino e altri tre candidati agli altari il 25 ottobre 1998, a Roma, fissando la sua memoria liturgica, per la diocesi di Verona e l’Istituto da lui fondato, al 24 settembre, giorno del suo compleanno.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91256
IL NOSTRO FONDATORE
“Arciprete è stanco?”
“Tutt’altro, ricomincerei
di nuovo…”
“Dio può tutto,
preghiera, preghiera”
Queste brevi affermazioni
di don Zefirino ci dicono con quale spirito abbia operato nella sua vita: instancabile
nel servire il Signore con la certezza che solo dall’orazione assidua proviene
la forza per la fedeltà e solo il Signore porta a compimento l’opera iniziata,
come dice il Salmo 137.
Nato a Verona il 24
settembre 1813, secondogenito di Angela Frattini e di Antonio Ottavio Agostini,
visse dapprima nella zona dell’attuale Parrocchia di S. Paolo in Campo Marzio e
poi in quella dei Santi Nazaro e Celso: di quest’ultima, ordinato sacerdote nel
1837, fu dapprima collaboratore e poi parroco dal 1845 fino alla santa morte,
il 24 settembre 1896.
Fu educato soprattutto
dalla brava mamma dato che a circa sei mesi di età perse il padre: era medico e
contrasse una malattia curando i feriti dopo la battaglia di Caldiero nel 1814.
Compi studi regolari e
con profitto e a 18 anni decise di continuare in Seminario, purvivendo da
esterno nella sua casa.
Ponderato nei giudizi,
brillante nell’oratoria, dedito con passione evangelica alla cura delle anime,
si rese conto presto che la gioventù femminile era quella più bisognosa di
aiuti e cercò collaborazione.
Istituì in parrocchia
l’Oratorio femminile (quello maschile era già avviato e vi prestavano il loro
aiuto dei sacerdoti) e desiderò da subito imprimervi lo spirito di S.Angela
Merici avendo conosciuto a Desenzano delle giovani della Compagnia di S.Orsola
che vivevano in famiglia secondo la Regola della santa vissuta tra la fine del
1400 e l’inizio 1500.
Si può anche definire il
parroco della carità: si prendeva cura di ogni situazione e cercava di
provvedere o di far provvedere con sollecitudine paterna.
Già nel 1856 ebbe la
gioia di alcune collaboratrici, che poi saranno le Orsoline Figlie di Maria
Immacolata e potè così anche iniziare la scuola di carità.
Dedito alla predicazione,
si preparava con rigorosa cura e con assidua preghiera. Il suo nobile esempio
sia di sprone ad operare il bene per amore di Dio.
SOURCE : https://www.orsolinefmi.it/la-congregazione/zefirino/
Autentico
maestro di vita cristiana
Zefirino Agostini,
presbitero, fondatore
delle Orsoline Figlie di Maria Immacolata
ANGELO ORLANDI
Zefirino Agostini viene
qualificato con i tre appellativi: sacerdote, parroco e fondatore, che ben
delineano la sua vita e la sua opera. Vi si può aggiungere anche la qualifica
di maestro di vita cristiana. Sono queste caratteristiche che hanno fondato la
stima e la fama di santità presso i fedeli, hanno suscitato la fiducia a
ricorrere alla sua intercessione, e dalle quali ha preso le mosse l'indagine e
l'esame da parte della Chiesa intorno alla sua vita e alle sue virtù.
Zefirino Agostini ascese
al sacerdozio con un cammino che possiamo dire normale, in forza di una scelta
certamente ben ponderata assistita dal consiglio e dall'approvazione dei suoi
educatori e in modo speciale dal suo parroco di san Paolo in Campo Marzio, don
Stefano Barrai, che ne diede testimonianza al momento in cui il giovane si
apprestava a prendere l'abito ecclesiastico per divenire sacerdote. Infatti il
giovane Agostini sotto la guida di don Barrai aveva trascorso la sua
adolescenza e prima giovinezza, nella parrocchia di san Paolo, per ritornare
poi in quella dei santi Nazaro e Celso, dove era nato il 24 settembre 1813.
Ebbe la formazione scolastica ginnasiale nel Ginnasio Municipale di san
Sebastiano a Verona e quella filosofica e teologica nel Seminario Vescovile di
Verona fino al sacerdozio nel marzo del 1837.
Cominciò il suo ministero
come assistente nella sua parrocchia dei santi Nazaro e Celso, con l'incarico
di curare l'oratorio dei giovani e la catechesi. Nello stesso tempo ebbe anche
il compito di coadiutore di Curia, in effetti una specie di vice-cancelliere
vescovile e in alcuni momenti vero e proprio cancelliere nel corso delle visite
pastorali di Mons. Pietro Aurelio Mutti. Accanto a questi compiti il giovane
sacerdote spese le sue energie di mente e di cuore con grande zelo in numerose
predicazioni, a cui si preparava stendendo diligentemente i discorsi e le
istruzioni, di cui restano copiosi manoscritti. Nel 1845 assunse il compito di
parroco della sua vasta parrocchia dei santi Nazaro e Celso; si trattava di una
cura impegnativa per ampiezza di territorio, per numero di abitanti in
condizioni difficili anche perché la parrocchia era economicamente sprovvista
di benefici e di risorse. Don Agostini non si ritrasse di fronte alle
difficoltà e per 51 anni tenne il suo posto con energia ed instancabile
laboriosità, intessendo le sue giornate di intensa preghiera, di ministero
della penitenza, di visite agli ammalati, di catechesi alle varie categorie ed
età dei suoi parrocchiani. Non mancarono nel corso di tanti anni i momenti difficili
e dolorosi, come quelli delle tre guerre (1848, 1859, 1866), quando dovette
prodigarsi nella cura dei feriti, e quelli delle epidemie, tra cui ebbe
particolare rilevanza il colera del 1855. Ma quello che si nota in lui è la
straordinaria fedeltà e lo straordinario impegno nei suoi compiti e nelle
attività che aveva intrapreso. Valga come esempio il fatto che egli tenne
puntualmente le istruzioni alle madri cristiane fino a pochi mesi dalla morte,
precisamente fino al novembre del 1895, benché fosse già afflitto da acciacchi
non lievi. La gente lo sentiva vivamente come il suo parroco, anche se aveva
dato vita ad una nuova istituzione: «le moneghe de l'ansiprete» dicevano,
sottolineando che lui prima di tutto era il parroco.
Divenne anche fondatore,
non per una scelta programmata, ma per una serie di circostanze, che non
possiamo non dire disegno della Divina Provvidenza. Infatti, il suo primo
progetto per avere aiuti all'azione pastorale, specialmente per la popolazione
femminile, fu quello di rivolgersi ad istituti già esistenti, come le Figlie
della Carità Canossiane. Ma non avendo avuto successo in questo tentativo, si
adattò ad accogliere quelle occasioni che gli si presentarono. Dall'oratorio
femminile da lui animato nell'ideale di sant'Angela Merici sorse un gruppo di
collaboratrici per la scuola di carità delle fanciulle e dal 1860 alcune di
quelle collaboratrici cominciarono a far vita comune. Ma don Agostini non era
ancora convinto di una nuova istituzione, tanto che prese contatto con le Suore
di Maria Bambina, con l'intenzione di affidare l'opera a loro. Solo più tardi
nel 1869, maturò il convincimento di dover sostenere l'opera e darvi una
fisionomia, che egli prese da sant'Angela Merici. Infatti in quella data don
Agostini ebbe dal Vescovo Mons. Luigi di Canossa, futuro Cardinale, l'incarico
di ricostruire in diocesi la Compagnia di sant'Orsola e in questo ambito si
mosse anche per formare il piccolo gruppo che aveva iniziato la vita comune e
che poi si sviluppò come congregazione delle Orsoline Figlie di Maria
Immacolata. Ma questa missione di fondatore non eclissò mai la sua figura di
parroco: comportò per lui oneri economici e maggiori impegni, ma non sottrasse
nulla al ministero parrocchiale. Zefirino Agostini nell'esplicare i suoi compiti
sacerdotali, parrocchiali e anche di fondatore, si prodigò in un intenso lavoro
formativo, in una puntuale e assidua catechesi, per la quale non esitava ad
usare il dialetto per farsi capire dal popolino (suggerimento dato già dal
Vescovo Innocenzo Liruti nel 1809), in una interminabile serie di istruzioni e
predicazioni, fatto di cui danno documentazione i suoi manoscritti. Fu chiamato
anche a predicare esercizi spirituali a seminaristi, a ordinandi e a sacerdoti,
come apprezzato maestro e guida nella vita spirituale. Per tutto questo
Agostini, sacerdote per vocazione, parroco per missione, fondatore per
provvidenziale occasione offre un esempio ammirevole di vita sacerdotale e di
apostolato parrocchiale, di servizio della parola di Dio e di opera di formazione
alla vita cristiana.
Attualità di un carisma
basato sulla formazione della persona
Don Zefirino Agostini,
pastore di una vasta e povera Parrocchia della Verona del secondo Ottocento, di
fronte alle molteplici situazioni di difficoltà, scelse di impostare la sua
opera sacerdotale soprattutto sulla formazione. Per questo fu
instancabile educatore e catechista, con la vita e con le opere, animate da
fede e da zelo di carità non comuni.
Tutto egli indirizzava a
formare la persona, perché convinto che solo da una mente illuminata e da un
cuore retto si può sviluppare il bene che dà senso alla vita. Egli ebbe una
premura particolare per la gioventù che vedeva sbandata ed esposta a gravi pericoli
che la minacciavano da ogni parte. Don Agostini riteneva che la sua azione
personale non fosse sufficientemente adatta a raggiungere la gioventù
femminile, per la quale reputava necessario l'impegno educativo della donna, in
particolare della donna consacrata.
Agli inizi della sua vita
sacerdotale, egli venne provvidenzialmente a contatto con la spiritualità e la
figura di s. Angela Merici e tale conoscenza lo determinerà fortemente nella
fondazione delle Orsoline FMI e nella scelta di quello che sarebbe stato lo
«specifico» del loro carisma.
Nel 1856 Don Zefirino
Agostini diede vita al primo nucleo di consacrate secondo lo spirito mericiano:
le «Sorelle Devote di s. Angela Merici», accogliendo la disponibilità di alcune
giovani che desideravano collaborare con il Parroco, imitando S. Angela Merici
per organizzare «una scuola di carità», per l'opera educativa della catechesi e
dell'Oratorio vespertino domenicale. Sono questi gli inizi della Congregazione
delle Orsoline FMI, che affonda le sue radici carismatiche nel ceppo mericiano,
ma che si svilupperà con una forte impronta ecclesiale, ricevuta quale eredità
dal suo Fondatore.
La proposta di Angela
Merici (1474 circa - 1540) era quella di donarsi al Signore con amore sponsale
ed unico, rimanendo al di fuori delle mura del monastero, vivendo nella propria
famiglia e condividendo con essa la fatica del lavoro quotidiano. La fecondità
apostolica, secondo l'intuizione di s. Angela, doveva soprattutto derivare
dalla testimonianza della vita.
La catechesi e
l'insegnamento sarebbero stati assunti più tardi dalle sue figlie per un
processo di contingenze storiche.
Don Agostini raccoglie
tutta l'eredità mericiana nella sua ricchezza, ma adattandola ai bisogni della
Chiesa e del suo tempo, alle diverse situazioni, secondo quanto lo Spirito dà a
lui di cogliere e di far vivere, soprattutto in vista di una missione in favore
delle giovani.
Lo afferma chiaramente
nell'«Avvertenza alle Regole», che consegna alle sue Orsoline: «Non si
propone qui l'osservanza precisa e letterale della Regola di s. Angela, ma
un'osservanza che ne possegga intero lo spirito e questo, per il conseguimento
dello stesso fine, ma confacente alle diverse circostanze e alle possibilità
familiari e personali di ciascuna» (Cfr Sc r. p. 241).
C'è un momento nello
sviluppo dell'Istituzione di Don Agostini nel quale la luce ed il dono dello
Spirito si fanno più chiari ed evidenti: è il momento in cui il carisma assume
una propria ed originale connotazione. Erano trascorsi 12 anni da quel primo
congregarsi che, oltre alle prime tre, aveva riunito altre giovani
dell'Oratorio Mariano per il bene della loro Parrocchia: si era nel 1868. Don
Zefirino Agostini sentiva che ciò che stava avvenendo nella sua Parrocchia ed
in alcune Diocesi d'Italia era «ammirabile consiglio della Provvidenza, la
quale aveva risuscitato lo spirito della gloriosissima s. Angela Merici,
Fondatrice delle Orsoline, per il bene della gioventù, in tempi non dissimili
dai suoi». Egli intuiva che, per dar vita alla nuova Istituzione, il Signore
Iddio lo aveva spinto, quasi per forza, a piantare la nuova vigna ed a superare
tutte le difficoltà, fidando solo in Lui. «Iddio mirava fin d'allora
(1856) a far sorgere le Orsoline Figlie di Maria Immacolata» «come ferventi
seguaci e collaboratrici all'opera di s. Angela per la cristiana educazione
delle fanciulle» (Cfr Sc r. p. 144), dirà, con la certezza che gli
veniva dal sentire la presenza e l'opera di Dio in quello che stava facendo:
ricostituire, in Verona, la Compagnia delle Orsoline.
A queste Orsoline Don
Agostini, in nome di Maria Immacolata, Madre della Chiesa riunita nel Cenacolo
con gli Apostoli, affida l'incarico di essere apostole con la specifica
missione di fare «tutto il bene possibile» al prossimo e segnatamente alle
giovani (Cfr Sc r. p. 193). La missione apostolica che Egli
affidava deriva dall'essere spose di Cristo e quindi anche madri. La verginità,
se è vera, diventa feconda maternità spirituale. L'autentica Orsolina è colei
che, con zelo di carità e oblatività genera anime a Cristo, attraverso un
servizio sereno, semplice, generoso; è colei che si sente «coadiutrice di
Cristo», umile strumento per la sola sua gloria. La vera Orsolina si impegnerà
ad «essere santa di mente, di cuore, di corpo» cioè consacrata al Signore
attraverso la pratica dei Consigli Evangelici di castità, povertà, obbedienza e
tutta dedita al bene delle fanciulle (Cfr Sc r. p. 145). «Essere
sante ed aiutare altri a santificarsi, vivendo una vita evangelica radicale nel
mondo», è il mandato che Don Agostini consegna alle Orsoline di tutti i tempi,
da realizzare nelle modalità proprie della vita religioso-apostolica. Alle
Orsoline FMI Don Agostini affidava in modo particolare la gioventù femminile
della Parrocchia, le giovani da formare alla vita: «Gesù vi ha distinto e
chiamato a servirlo con maggior perfezione, affidando alle vostre mani le cose
più care che egli abbia di sua proprietà, vale a dire tante anime da coltivare
ed educare per Lui... Sì, tanto vuol dire l'essere voi figlie e discepole della
gloriosa s. Angela Merici» (Cfr Sc r. p. 117).
L'«apertura» missionaria
della Congregazione religiosa
M. PIERINA SCARMIGNAN
- Superiora Generale
Zelo ardente e pietà
profonda resero straordinario il suo ordinario operare per il Regno del Signore
e gli diedero il coraggio di iniziare cose nuove, destinate a fiorire
nella Chiesa per il mondo. Lasciandosi guidare dalla provvidenza, come egli
stesso ebbe a dire, gettò il seme di una nuova famiglia religiosa, che sarebbe
divenuta la Congregazione delle Suore Orsoline Figlie di Maria Immacolata.
Spinto dalla desolante realtà, di abbandono e di miseria anche morale, in cui
erano lasciate le bambine della sua parrocchia, sentì il bisogno di un aiuto
che lo affiancasse nell'azione delicata ed urgente della formazione di queste
giovani donne. Aveva la chiara convinzione che anche il futuro di una società
migliore era legato alla statura morale della donna, alla sua saggezza di madre
cristiana.
Le Orsoline di Verona,
nate per la missione educativa che don Agostini ha loro consegnato, sono
presenti oggi, oltre che in Italia, in Madagascar, in Uruguay, Svizzera,
Brasile, Paraguay e Burkina Faso. Il loro servizio apostolico, contrassegnato,
fin dall'inizio, da una infaticabile generosità e offerto con uno stile di vita
semplice, umile e gioioso, ha raggiunto numerose Diocesi italiane fino
all'estremo sud della Locride. Alla morte di Don Zefirino Agostini le Orsoline
erano poche e con pochi mezzi, ma «nelle mani dell'Onnipotente e Misericordioso
Signore... il grano di senape anche se piccolo e dispregevole, fecondato però
dalle grazie celesti nel campo di Dio... poté crescere e moltiplicarsi...».
Infatti il dono di numerose vocazioni offrì alla Congregazione la possibilità
di una capillare presenza pastorale-educativa in tante piccole comunità
parrocchiali (80 nel 1990) ed in alcune grandi scuole a Verona, Ferrara, Roma,
Chieti, Milano, Trieste, Reggio Emilia dove sono state, lungo lo scorrere degli
anni, come le sognava don Agostini: tutte per Dio e per i fratelli, vere madri
spirituali ed autentiche educatrici perché strettamente unite a Cristo con una
alleanza nuziale.
Nel 1960, anno nel quale
l'Istituto celebrava i suoi cento anni di vita, il primo gruppetto di Orsoline
varcava i confini dell'Italia verso il Madagascar. Era quella l'espressione del
nostro grazie al Signore per i suoi tanti doni elargiti alla nostra
Congregazione, un grazie che si è fatto impegno di condivisione e di
solidarietà, grazie che è divenuto rinnovata disponibilità allo Spirito che
chiama nelle sue svariate mediazioni. E se «l'ideale missionario non è
sbocciato improvvisamente fra noi perché molte Orsoline già lavoravano da anni
nei paesi più isolati, ignorati e poveri delle zone depresse dell'Italia»,
tuttavia la realizzazione di questo ideale, progressiva e oculata, ha dato alla
nostra Congregazione un respiro più ampio, quello della Chiesa universale ed
uno zelo apostolico, nella nostra missione educativa, più grande, capace di
andare oltre i confini «di casa», di assumere colori diversi e di esprimersi in
lingue nuove.
Ed allora, mentre la
Congregazione cercava di esprimersi al meglio nel clima conciliare italiano
degli anni sessanta, allargava anche il suo sguardo ed il suo cuore di «madre e
di educatrice di giovani» ad altri Paesi. In Madagascar, dopo un inserimento
nella Diocesi di Tananarive (1960), seguì quello nelle Diocesi di Tamatave
(1976), di Fianarantsoa (1986), di Tsiroanomandidy (1988), di Antsirabe (1990),
di Tuléar (1997) con la progressiva erezione di dodici comunità, tutte
impegnate nell'opera educativa scolastico-parrocchiale, e il Noviziato (1973).
Nel 1964 si formò una
piccola comunità a Basilea (Svizzera) tutta dedita al servizio degli emigrati
italiani. Nel 1965 lo «sguardo» dello zelo missionario della Congregazione si
rivolse verso l'America Latina. Il primo Paese fu l'Uruguay dove attualmente le
Orsoline lavorano nelle Diocesi di Montevideo, Las Piedras e Tacuarembò. Nel
1979 fu il tempo di un entusiasmante inserimento nella Chiesa brasiliana: prima
nello Stato di Rio Grande do Sul, nelle Diocesi di Passo Fundo e di Frederico
Wesphalen, e successivamente nello Stato del Mato Grosso del Nord, nelle
Diocesi di Barra do Garças e di Guiratinga ed ultimamente nello Stato del
Paraná, nella Diocesi di Cascavel. In tutte queste giovani comunità (3
nell'Uruguay e 7 nel Brasile) l'impegno apostolico delle Orsoline è quello
diretto alla formazione umana e cristiana della gioventù dei bairos e dei
barrios poveri, nelle parrocchie e cappelle, nelle scuole e nei gruppi
giovanili. Anche qui la passione educativa e lo zelo per il Regno di Dio
distingue l'Orsolina. Con il suo tipico stile di vita semplice, umile e gioioso
si è inserita in questo mondo latino-americano, solida delle sue radici
carismatiche, aperta e disponibile ad essere parte integrante di questa
cultura. Infine, in questi ultimi anni (1992), la Congregazione, guidata da
quel «filo misterioso» della Provvidenza di Dio, che già aveva guidato don
Agostini, iniziò la sua opera educativa in Paraguay, nella Diocesi di Juan
Bautista e in Burkina Faso, nella Diocesi di Bobo Dioulasso... e dove, un
giorno, lo Spirito ci condurrà. Realtà di notevole importanza, decisiva per la
vitalità del carisma e della missione apostolica che lo esprime, fu, in ogni
Paese, l'arrivo graduale e progressivo di giovani a far parte della nostra
Famiglia Religiosa. E, se la presenza di alcune sorelle italiane garantisce la
continuità con le «radici storiche» della Congregazione, la presenza delle
sorelle malgasce, uruguaiane, brasiliane, paraguaiane... garantisce l'arduo
processo di inculturazione del carisma. Le giovani infatti che attualmente si
trovano nei rispettivi Noviziati (Italia, Madagascar, Brasile, Uruguay) sono
impegnate a formarsi per essere «solide» religiose Orsoline.
La miracolosa guarigione
di una suora dovuta alla sua intercessione
ROLANDO ZERA
Il Decreto approvato dal
Santo Padre riconosce che, grazie all'intercessione di questo Parroco, il
Signore ha concesso a Suor Pierina Scarmignan, attuale Superiora Generale delle
Suore Orsoline F.M.I. l'inestimabile dono del miracolo. Nell'autunno 1983, la
Suora, allora missionaria in Madagascar, era stata colpita da grave patologia cerebrale:
una «ipertensione endocranica molto grave con manifestazioni neurologiche che
richiedevano un intervento chirurgico urgente», come fu diagnosticato dai
medici di Antananarivo. Dietro loro suggerimento Suor M. Pierina rientrò in
Italia il 1° gennaio 1984 e, subito, venne ricoverata nel reparto di
Neurochirurgia dell'Ospedale di Borgo Trento in Verona. Due TAC del cranio,
eseguite rispettivamente il 4 e il 13 gennaio, confermarono la gravità della
patologia al neurochirurgo che si dichiarò disponibile ad un immediato
intervento al cervello.
La notizia si diffuse
immediatamente nella Congregazione e il 14 gennaio le Suore Orsoline tutte
iniziarono una Novena per chiedere al Venerabile don Zefirino Agostini, loro
Fondatore, di intercedere presso Dio la guarigione della Consorella. Il 23
gennaio, al termine della Novena, gli esami clinici preparatori dell'intervento
chirurgico, programmato per il giorno successivo, accertarono la scomparsa di
ogni traccia del male. Suor Pierina era perfettamente guarita, tanto che, dopo
alcuni mesi di doverosa convalescenza, l'8 novembre ritornò alla sua missione
in Madagascar, dove rimase fino al 1989 quando, eletta consigliera generale,
rientrò in Italia, dove le fu affidato anche l'incarico di maestra delle
novizie. Nel frattempo aveva termine il processo canonico per il riconoscimento
delle virtù eroiche del fondatore; processo che, iniziato in diocesi di Verona
nel 1966, si concluse a Roma, quando, il 22 gennaio 1991, in Vaticano, il
relativo decreto fu proclamato alla presenza del Santo Padre. Fra le numerose
grazie attribuite all'intercessione del Fondatore, si rivolse allora
l'attenzione alla guarigione di Suor M. Pierina.
Su di essa, nel 1992 fu
istruito a Verona regolare processo Apostolico allo scopo di raccogliere la
prova testimoniale, documentale e peritale del presunto miracolo. Trasmessi a
Roma, gli Atti processuali furono attentamente vagliati dalla speciale Consulta
medica che, riunitasi in Vaticano il 24 aprile del 1997, giunse alla seguente
conclusione: «La guarigione rapida, completa e duratura, di Suor Pierina
Scarmignan, da processo espansivo endocranico a localizzazione parietale
destra, causa di grave ed acuta ipertensione endocranica con modalità non
spiegabile scientificamente». Circa un anno dopo lo speciale congresso dei
teologi consultori e la congregazione plenaria dei Cardinali, rispettivamente
il 23 gennaio e il 1° aprile 1998, riconoscevano miracolosa la guarigione,
operata da Dio per l'intercessione del Venerabile Servo di Dio Zefirino Agostini.
Il valore comunitario
della testimonianza
CLEMENTE MICHELONI
La Suora Orsolina, per la
sua specifica missione, è abilitata ad aiutare le giovani a superare le
difficoltà che si oppongono alla crescita umana e cristiana. Uno degli aspetti
più significativi ed urgenti della formazione delle giovani sembra essere quello dell'educazione
al discernimento che permette scelte libere di fronte alle proposte
guidate e martellate dai mass media o proposte dalla forza del gruppo.
Il Venerabile Fondatore
direbbe di non agire mai «per capriccio; ma di affidarsi a Dio, che non farà
mai mancare la sua luce e la sua forza, se invocato umilmente. Il Venerabile
Fondatore, a cui premeva formare la mente ed il cuore della gioventù,
sollecitava a «dirozzare le menti» e ad «educare a virtù il cuore» (Scr. p.
209), convinto che la cultura è veicolo e strumento per la formazione
integrale. Così la scuola ha sempre avuto nella Congregazione una funzione
educativa ed evangelizzante. E ancora oggi, dovunque arriva la missionaria
Orsolina, appena è possibile, sorge una scuola, quale mezzo efficace per
evangelizzare ed elevare la qualità della vita dei giovani e quindi della
comunità. Il Fondatore, Don Agostini, aggiunge alla intuizione mericiana, il
valore comunitario della testimonianza e della missione compiuta insieme.
La missione apostolica
avrà maggior efficacia se compiuta con la forza che viene dalla carità
fraterna. «Ciascuna di voi, sposa di Gesù Cristo, ha per Compagne
altrettante spose di Cristo e perciò dovete stimarvi ed amarvi come Sorelle;
(...) la carità fraterna deve essere il vincolo che vi unisce ed il segnale che
vi distingue» (Sc r. p. 10). C'è bisogno di veder realizzata una vita
di vera comunione fraterna, proprio oggi, mentre i rapporti umani si fanno
sempre più difficili e problematici, soprattutto quando non sono sostenuti dai
valori e dalle virtù cristiane.
La missione richiede
capacità di paziente amore: «Dalla croce Gesù esclamò: “Ho sete”: Egli
aveva sete delle anime. Per questo nel Vangelo lo vediamo tutto intento ad
aiutare, a istruire, a perdonare. Ai suoi Apostoli dice: “Come il Padre ha
mandato me, così io mando voi... andate, insegnate”. Sorelle, Cristo ha
chiamato anche voi a questo fine e da ciò vuole conoscere il vostro amore e vi
dice: “se mi amate, non dirò digiunate, flagellatevi, ma salvatemi anime»
(Cfr Sc r. p. 114). «Un bicchiere di acqua fresca non perde la
sua mercede. Quale mercede santificare, preservare salvare anime per il
Signore, che la stima la più preziosa di tutte le sue opere. La grazia di Gesù
Cristo vi aiuti, o Sorelle, ad essere tutte, tutte infiammate dal fuoco di sì
beato zelo» (Scr. p. 115).
S. Angela Merici aveva
promesso alle sue figlie che il seme gettato per ispirazione dello Spirito
Santo avrebbe conservato una perenne fecondità: «La Regola è stata
piantata dalla santa sua mano ed Egli, il Signore, non abbandonerà la Compagnia
finché il mondo durerà». Lo aveva lasciato scritto nel suo Testamento
(Legato XI). E il Venerabile Agostini è convinto che il Signore stesso ha
voluto piantare la vigna della Congregazione, Lui stesso la guiderà e
l'assisterà sempre.
La vitalità
dell'intuizione mericiana è legata al progetto di Dio e alla potenza del suo
Spirito; tale vitalità, le ha permesso di varcare i secoli e incarnarsi in
molteplici «forme storiche», le quali, se fedeli al dono dello Spirito,
conserveranno la stessa efficacia e la stessa perennità. Solo non deve mancare
la fedeltà dinamica, l'adattabilità, la flessibilità nelle situazioni sempre
nuove, incontrate anche dalla Congregazione Orsolina dell'Agostini nel suo
diffondersi nel mondo e nel tempo. La capacità, insita nel carisma mericiano,
di adattarsi ai tempi ed alle diverse realtà, rende possibile all'Orsolina
offrire la novità del Vangelo sia alle giovani di diversa cultura, a
cui viene inviata come missionaria, sia accogliendo con carità là dove si trova
ad operare, condividendo con esse il tesoro inestimabile che alberga nel cuore:
Gesù Cristo Salvatore e Sposo.
SOURCE : http://www.paginecattoliche.it/modules.php?name=News&file=article&sid=459
MISA DE BEATIFICACIÓN DE
CUATRO SIERVOS DE DIOS
1. «Que los humildes
escuchen y se alegren» (Sal 33, 3). Con estas palabras, la liturgia de hoy
nos invita a la alegría, a la vez que damos gracias al Señor por el don de los
nuevos beatos. La alegría de la Iglesia se expresa en el canto de alabanza que
la asamblea eleva al cielo. Sí, que los humildes escuchen y se alegren,
considerando las obras que Dios realiza en la vida de sus siervos fieles. La
Iglesia, que es el «pueblo de los humildes», escucha y se alegra, porque en
estos miembros suyos, incluidos entre los beatos, ve reflejado el amor
misericordioso del Padre celestial. Con la liturgia hacemos nuestras las
palabras inspiradas de Jesús: «Bendito seas, Padre, Señor del cielo y de la
tierra, porque has revelado los secretos del Reino a los pequeños» (Aleluya).
Los «pequeños»: ¡cuán
diferente es la lógica de los hombres con respecto a la divina! Los «pequeños»,
según el Evangelio, son las personas que, reconociéndose como criaturas de
Dios, huyen de toda presunción: ponen toda su esperanza en el Señor y por eso jamás
se quedan defraudadas. Ésta es la actitud fundamental del creyente: la fe y la
humildad son inseparables. Lo prueba también el testimonio que dieron los
nuevos beatos: Ceferino Agostini, Antonio de Santa Ana Galvão, Faustino Míguez
y Teodora Guerin. Cuanto más grande es una persona en la fe, tanto más se
siente «pequeña», a imagen de Cristo Jesús, que, «siendo de condición divina
(...), se despojó de sí mismo» (Flp 2, 6-7), y vino a los hombres como su
servidor.
2. Los nuevos beatos
son para nosotros ejemplos que debemos imitar y testigos que debemos seguir.
Confiaron en Dios. Su existencia demuestra que la fuerza de los pequeños
es la oración, como pone de relieve la palabra de Dios de este domingo. Los
santos, los beatos son, ante todo, hombres y mujeres de oración: bendicen al
Señor en todo momento, en su boca está siempre su alabanza; gritan y el Señor
los escucha, los libra de sus angustias, como nos ha recordado el Salmo
responsorial (cf. Sal 33, 2. 18). Su oración atraviesa las nubes, es
incesante; no descansan y no cejan, hasta que el Altísimo los atiende
(cf. Si 35, 16-18).
La fuerza de la oración
de los hombres y mujeres espirituales va acompañada siempre por la profunda
conciencia de su limitación y de su indignidad. La fe, y no la presunción, alimenta
la valentía y la fidelidad de los discípulos de Cristo. Como el apóstol Pablo,
saben que el Señor reserva la corona de justicia para cuantos esperan con amor
su manifestación (cf. 2 Tm 4, 8).
3. «El Señor me
ayudó y me dio fuerzas» (2 Tm 4, 17).
Estas palabras del
Apóstol a Timoteo se aplican muy bien a don Ceferino Agostini, que, a
pesar de numerosas dificultades, jamás se desanimó. Se nos presenta hoy como
humilde y firme testigo del Evangelio, en el fecundo período de la Iglesia
veronesa de fines del siglo XIX. Fue firme su fe, eficaz su acción caritativa y
ardiente el espíritu sacerdotal que lo caracterizó.
El amor del Señor lo
impulsó en su apostolado dirigido a los más pobres y, en particular, a la
educación cristiana de las muchachas, especialmente las más necesitadas. Había
comprendido muy bien la importancia de la mujer como protagonista de la
renovación de la sociedad, en su papel de educadora en los valores de la
libertad, de la honradez y de la caridad.
A las ursulinas, sus
hijas espirituales, recomendaba: «Las muchachas pobres sean el objeto más
preciado de vuestra solicitud y de vuestras atenciones. Sensibilizad su mente,
educad su corazón en la virtud, y salvad su alma del pestífero contacto con el
mundo perverso» (Escritos a las ursulinas, 289). Que su ejemplo constituya un
aliciente para cuantos hoy lo honran como beato y lo invocan como protector.
4. «El Señor me
ayudó y me dio fuerzas para anunciar íntegro el mensaje» (2 Tm 4,
17).
Estas palabras de san
Pablo a Timoteo reflejan muy bien la vida de fray Antonio de Santa Ana
Galvão, que quiso responder a su consagración religiosa dedicándose con amor y
devoción a los afligidos, a los enfermos y a los esclavos de su época en
Brasil.
Demos gracias a Dios por
los continuos beneficios otorgados mediante la fuerza evangelizadora que el
Espíritu Santo ha infundido hasta hoy en tantas almas, a través de fray Galvão.
Su fe genuinamente franciscana, vivida evangélicamente y gastada
apostólicamente al servicio del prójimo, servirá de estímulo para imitarlo como
«hombre de paz y de caridad». La misión de fundar los Retiros dedicados a
Nuestra Señora y a la Providencia sigue produciendo frutos sorprendentes: fue
fervoroso adorador de la Eucaristía, maestro y defensor de la caridad
evangélica, consejero prudente de la vida espiritual de tantas almas y defensor
de los pobres. Que María Inmaculada, de quien fray Galvão se consideraba «hijo
y esclavo perpetuo», ilumine el corazón de los fieles y suscite en ellos el
hambre de Dios, hasta la entrega al servicio del Reino, mediante su testimonio
de vida auténticamente cristiana.
5. «El que se
humilla será enaltecido» (Lc 18, 14). Al elevar a la gloria de los altares
al sacerdote escolapio Faustino Míguez se cumplen estas palabras de Jesús que
hemos escuchado en el evangelio. El nuevo beato, renunciando a sus propias
ambiciones, siguió a Jesús Maestro y consagró su vida a la enseñanza de la
infancia y la juventud, al estilo de san José de Calasanz. Como educador, su
meta fue la formación integral de la persona. Como sacerdote, buscó sin
descanso la santidad de las almas. Como científico, quiso paliar la enfermedad
liberando a la humanidad que sufre en el cuerpo. En la escuela y la calle, en
el confesionario y el laboratorio, el padre Faustino Míguez fue siempre transparencia
de Cristo, que acoge, perdona y anima.
«Hombre del pueblo y para
el pueblo », nada ni nadie le fue ajeno. Por eso constata la situación de
ignorancia y marginación en la que vive la mujer, a la que considera el «alma
de la familia y la parte más interesante de la sociedad». Con el fin de guiarla
desde su infancia por el camino de la promoción humana y cristiana, funda el
Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora, para la educación de las
niñas en la piedad y las letras.
Su ejemplo luminoso,
entretejido de oración, estudio y apostolado, se prolonga hoy en el testimonio
de sus hijas y de tantos educadores que trabajan con denuedo e ilusión para
grabar la imagen de Jesús en la inteligencia y el corazón de la juventud.
6. «El Señor me
ayudó y me dio fuerzas para anunciar íntegro el mensaje» (2 Tm 4,
17).
Con estas palabras
dirigidas a Timoteo, san Pablo recuerda los años de su ministerio apostólico y
confirma su esperanza en el Señor frente a la adversidad.
Las palabras del Apóstol
se grabaron en el corazón de la madre Teodora Guerin cuando, en el año 1840,
con sus cinco compañeras, abandonó su tierra natal, Francia, para afrontar las
incertidumbres y los peligros del territorio fronterizo de Indiana. Su vida y
su obra estuvieron guiadas siempre por la mano segura de la Providencia, en la
que tenía plena confianza. Comprendió que debía consagrarse al servicio de
Dios, tratando siempre de cumplir su voluntad. A pesar de las dificultades e
incomprensiones iniciales y de los sucesivos sufrimientos y aflicciones, sintió
profundamente que Dios bendecía su congregación de Hermanas de la Providencia,
haciéndola crecer y creando una unión de corazones entre sus miembros. En las
escuelas y los orfanatos de la congregación, el testimonio de la madre Teodora
hizo que numerosos muchachos y muchachas experimentaran en su vida la
protección amorosa de Dios.
Hoy, sigue enseñando a
los cristianos a abandonarse en manos de la providencia de nuestro Padre
celestial y a esforzarse con todo empeño por hacer lo que le agrada. La vida de
la beata Teodora Guerin testimonia que todo es posible con Dios y por Dios. Que
sus hijas espirituales y todos los que han experimentado su carisma vivan ese
mismo espíritu hoy.
7. Amadísimos
hermanos y hermanas, que habéis venido de diversas partes del mundo para
participar en esta solemne celebración, os saludo cordialmente y os agradezco
vuestra presencia.
El testimonio que dieron
los nuevos beatos nos aliente a proseguir con generosidad por el camino del
Evangelio. Al contemplarlos a ellos, que hallaron gracia ante Dios por su
humilde obediencia a su voluntad, nuestro espíritu se sienta impulsado a seguir
el Evangelio con paciente y constante generosidad.
«Quien sirve a Dios, es
aceptado, su plegaria sube hasta las nubes» (Si 35, 16). La gran lección
que nos dan nuestros hermanos es ésta: honrar, amar y servir a Dios con toda
nuestra vida, conscientes siempre de que «todo el que se enaltece será
humillado y el que se humilla será enaltecido» (Lc, 18, 14).
Dios, que «escucha las
súplicas del oprimido» (Si 35, 13); que «está cerca de los atribulados» (Sal 33,
19); que libra a los pobres «de sus angustias» (Sal 33, 18); y que
recompensa a los justos y restablece la justicia (cf. Si 35, 18),
abra a todos con generosidad los tesoros de su misericordia.
Que la Virgen María,
Reina de todos los santos, nos obtenga a nosotros y a todos los creyentes el
don de la humildad y de la fidelidad, para que nuestra oración sea siempre
auténtica y agradable al Señor. Amén.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Ceferino Agostini, Beato
Presbítero y Fundador, 6 de abril
Por: Angelo Orlandi | Fuente: Ursulinas.net
Presbítero y Fundador de
la Congregación de Ursulinas Hijas de María Inmaculada
Martirologio Romano: En
Verona, en Italia, beato Ceferino Agostini, presbítero, que se dedicó al
ministerio de la predicación, catequesis e instrucción cristiana, y trabajó
para ayudar a la juventud, a los pobres y a los enfermos, instituyendo la
Congregación de Ursulinas Hijas de María Inmaculada (1896).
Etimológicamente: Ceferino = Viento suave, es de origen latino.
Fecha de beatificación: 25 de octubre de 1998 por el Papa Juan Pablo II.
Breve Biografia
Ceferino Agostini nació
en Verona el 24 de setiembre de 1813. Fue el mayor de los dos hijos del
matrimonio formado por Antonio Agostini y Angela Frattini. Su padre era un buen
cristiano, médico de profesión.
Ceferino fue bautizado el 28 de septiembre de 1813.
Llamado al sacerdocio, se distinguió en el Seminario por la piedad y el buen
éxito en los estudios. Ordenado Sacerdote el 11 de marzo de 1837, se dedicó
enseguida al ministerio como cooperador en su Parroquia de los Santos Nazario y
Celso, fue nombrado Párroco de la misma el 29 de junio de 1845 y permaneció
allí hasta la muerte.
Grabando en si mismo la imagen del Buen Pastor, dirigió su empeño hacia las
personas más pobres y descuidadas, en particular hacia la juventud de su
Parroquia, ayudado en esto por sus dos primeras colaboradoras, nombradas luego
por él, en el año 1869, Ursulinas Hijas de María Inmaculada.
Fundador de la Compañía de Santa Úrsula en Verona, les indicó a sus hijas como
madre y modelo de Santa educadora a Santa Ángela Merici; las quiso atentas y
fieles herederas de su espíritu acerca de la educación humana y cristiana de la
juventud.
Rico de virtudes murió el 6 de abril de 1896, a la edad de 83 años.
El 25 de octubre de 1998, en la Basílica de San Pedro, Juan Pablo II lo
proclamaba "Beato" y establecía el 24 de setiembre día de su fiesta
litúrgica.
SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/34699/ceferino-agostini-beato.html#modal
25 de Outubro de 1998
1. «Ouçam os humildes e
alegrem-se» (Sl 33, 3).
Com estas palavras, a
liturgia hodierna convida-nos à alegria, enquanto rendemos graças ao Senhor
pelo dom dos novos Beatos. A alegria da Igreja exprime-se no cântico de louvor,
que a assembleia eleva ao céu. Sim, os humildes ouçam e se alegrem considerando
as obras que Deus realiza na vida dos Seus servos fiéis. A Igreja, que é o
«Povo dos humildes», escuta e alegra-se, porque nestes seus membros, incluídos
entre os Beatos, vê reflectido o amor misericordioso do Pai celeste. Com a
liturgia, fazemos nossas as palavras inspiradas de Jesus: «Bendito és Tu, Pai,
Senhor do céu e da terra, porque aos pequeninos revelaste os mistérios do reino
dos céus» (Aclamação ao Evangelho).
Os «pequeninos»: como é
diferente a lógica dos homens em relação à divina! Os «pequeninos», segundo o
Evangelho, são as pessoas que, sabendo ser criaturas de Deus, são avessas a
qualquer presunção: colocam toda a sua expectativa no Senhor e por isso jamais
se desiludem. Esta é a atitude fundamental do crente: fé e humildade são
inseparáveis. Prova disto é também o testemunho prestado pelos novos Beatos:
Zeferino Agostini, Antônio de Sant'Anna Galvão, Faustino Míguez e Teodora
Guerin. Quanto mais uma pessoa é grande na fé tanto mais se sente «pequenina»,
à imagem de Cristo Jesus, o qual, «sendo de condição divina... Se despojou a Si
mesmo » (Fl 2, 6-7) e veio ao meio dos homens como seu servo.
2. Para nós os novos
Beatos são exemplos a imitar e testemunhas a seguir. Eles confiaram em Deus. A
sua existência demonstra que a força dos pequeninos é a oração, como ressalta a
Palavra de Deus deste Domingo. Os Santos, os Beatos são antes de tudo homens e
mulheres de oração, bendizem o Senhor em todo o tempo, nos seus lábios há
sempre louvor; bradam e o Senhor escuta-os, salva-os de todas as suas
angústias, como nos recordou o Salmo responsorial (cf. Sl 33, 2.18).
A sua oração penetra as nuvens, é incessante, não se cansa nem diminui,
enquanto o Altíssimo não intervir (cf. Eclo 35, 16-18).
A força orante dos homens
e das mulheres espirituais é sempre acompanhada pelo sentimento vivo da própria
limitação e indignidade. É a fé, e não a presunção, que alimenta nos discípulos
de Cristo a coragem e a fidelidade. Eles, como o apóstolo Paulo, sabem que o
Senhor reserva a coroa da justiça para todos os que esperam com amor a Sua
manifestação (cf. 2 Tm 4, 8).
3. «O Senhor assistiu-me
e deu-me forças» (2 Tm 4, 17). Estas palavras do Apóstolo a Timóteo
bem se aplicam ao Padre Zeferino Agostini o qual, embora entre
inúmeras dificuldades, jamais perdeu a coragem. Ele é-nos apresentado hoje como
humilde e firme testemunha do Evangelho no fecundo período da Igreja de Verona
nos meados do século XIX. Sólida foi a sua fé, eficaz a sua acção caritativa e
ardente o espírito sacerdotal que o distinguiu.
O amor do Senhor
impeliu-o no seu apostolado voltado para os mais pobres, e em particular para a
educação cristã das jovenzinhas, especialmente as mais necessitadas. Ele
compreendeu bem a importância da mulher como protagonista do saneamento da
sociedade, nos seus papéis de educadora para os valores da liberdade, da
honestidade e da caridade.
Recomendava às Ursulinas,
suas filhas espirituais: «As meninas pobres sejam o mais caro objecto dos
vossos cuidados, das vossas atenções. Sensibilizai as suas mentes, educai para
a virtude o seu coração, salvai as suas almas do funesto contacto do mundo
perverso» (Scritti alle Orsoline, 289). Possa o seu exemplo constituir um
válido encorajamento para quantos hoje o honram como Beato e o invocam como
protector.
4. «O Senhor me assistiu
e me deu forças, para que, por meu intermédio, a mensagem do Evangelho fosse
plenamente proclamada» (2 Tm 4, 17).
Esta mensagem de S. Paulo
a Timóteo reflete bem a vida do Frei Antônio de Sant'Anna Galvão, que quis
corresponder à própria consagração religiosa, dedicando-se com amor e
devotamento aos aflitos, aos doentes e aos escravos da sua época no Brasil.
Demos graças a Deus pelos
contínuos benefícios outorgados pelo poderoso influxo evangelizador a que o
Espírito Santo deu vida até hoje em tantas almas através do Frei Galvão. Sua fé
genuinamente franciscana, evangelicamente vivida e apostolicamente gasta no
serviço ao próximo, servirá de estímulo para o imitar como «homem da paz e da
caridade ». A missão de fundar os Recolhimentos dedicados a Nossa Senhora e à
Providência continua produzindo frutos surpreendentes: ardoroso adorador da
Eucaristia, mestre e defensor da caridade evangélica, prudente conselheiro da
vida espiritual de tantas almas e defensor dos pobres. Que Maria Imaculada, de
quem Frei Galvão se considerava «filho e perpétuo escravo», ilumine os corações
dos fiéis e desperte a fome de Deus até à entrega ao serviço do Reino, mediante
o próprio testemunho de vida autenticamente cristã.
5. «Quem se humilha será
exaltado» (Lc 18, 14). Ao elevar à glória dos altares o sacerdote
escolápio Faustino Míguez, cumprem-se estas palavras de Jesus que
escutámos no Evangelho. O novo Beato, renunciando às próprias ambições, seguiu
Jesus Mestre e consagrou a sua vida à educação das crianças e dos jovens,
conforme o estilo de São José de Calasanz. Como educador, a sua meta foi a
formação integral da pessoa. Como sacerdote, buscou sem cessar a santidade das
almas. Como cientista, quis aliviar a enfermidade libertando a humanidade que
sofre no corpo. Na escola e na rua, no confessionário e no laboratório, o Padre
Faustino Míguez foi sempre transparência de Cristo, que acolhe, perdoa e anima.
«Homem do povo e para o
povo», nada nem ninguém lhe esteve alheio. Constatou a situação de ignorância e
marginalização em que vivia a mulher, a quem considerava a «alma da família e a
parte mais interessante da sociedade ». Com a finalidade de a guiar desde a
infância pelo caminho da promoção humana e cristã, fundou o Instituto
Calasanziano das Filhas da Divina Pastora, dirigido para a educação das meninas
na piedade e nas letras.
O seu exemplo luminoso,
entretecido de oração, estudo e apostolado, prolonga-se hoje no testemunho das
suas filhas e de tantos educadores que trabalham com denodo e alegria, para
gravar a imagem de Jesus na inteligência e no coração da juventude.
6. «O Senhor assistiu-me
e deu-me força a fim de que a palavra fosse anunciada por mim e os gentios a
ouvissem» (2 Tm 4, 17). Nestas palavras dirigidas a Timóteo, São
Paulo olha para trás através dos anos do seu trabalho apostólico, e afirma a
sua esperança no Senhor diante das adversidades. As palavras do Apóstolo
estavam gravadas no coração da Madre Teodora Guerin quando deixou a
França, terra natal, em 1840, com outras cinco companheiras, para enfrentar as
incertezas e perigos do território de fronteira da Indiana. A sua vida e o seu
trabalho foram sempre guiados pela mão segura da Providência, na qual
depositava plena confiança. Tinha entendido que devia dedicar-se plenamente ao
serviço de Deus, procurando sempre a Sua vontade. Apesar das dificuldades e
incompreensões iniciais, e dos sucessivos sofrimentos e aflições, ela sentia
profundamente que Deus havia abençoado a sua Congregação das Filhas da
Providência, fazendo-a crescer e forjando a união dos corações entre os seus
membros. Nas escolas e orfanatos da Congregação, o testemunho da Madre Teodora
levou muitas jovens e moças a conhecerem a solicitude amorosa de Deus na
própria vida.
Hoje, ela continua a
ensinar aos cristãos a abandonarem-se à providência do nosso Pai celeste e a
dedicarem-se totalmente a fazer aquilo que Lhe é agradável. A vida da Beata
Teodora é um testemunho de que, com Deus e por Deus, tudo é possível. Oxalá as
suas filhas espirituais e todos os que fizeram a experiência do seu carisma,
vivam hoje aquele mesmo espírito!
7. Caríssimos Irmãos e
Irmãs, vindos de várias partes do mundo para esta festiva Celebração, saúdo-vos
cordialmente e agradeço a vossa presença!
O testemunho oferecido
pelos novos Beatos seja para nós um encorajamento a prosseguirmos com
generosidade pela estrada do Evangelho. Ao olhar para eles que encontraram
graça junto de Deus pela humilde submissão à Sua vontade, possa o nosso
espírito sentir-se impelido a seguir o Evangelho com paciente e constante
generosidade.
«Aquele que adora a Deus
com alegria será bem recebido, e a sua oração chegará até às nuvens» (Eclo 35,
16). Eis a grande lição que estes nossos irmãos nos oferecem: honrar, amar e
servir a Deus com toda a vida, conscientes sempre de que «aquele que se exalta
ser á humilhado, e quem se humilha será exaltado» (Lc 18, 14).
Deus abra a todos com
liberalidade os tesouros da Sua misericórdia: Ele, que «ouve a oração do
oprimido» (Eclo 35, 13); que «está perto dos aflitos do coração» (Sl 35,
19); que liberta os pobres «de todas as suas angústias» (ibid., v. 18), que dá
satisfação aos justos e restabelece a equidade (cf. Eclo 35, 18). A
Virgem Maria, Rainha de todos os Santos, obtenha para nós e para cada crente o
dom da humildade e da fidelidade, a fim de que a nossa oração seja sempre
autêntica e agradável ao Senhor.
Louvado seja Jesus
Cristo!
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