Sainte Benedetta
Cambiagio
Fondatrice de l'Institut
des Sœurs de Notre-Dame de la Providence (+ 1858)
Bénédicte est née près de
Gênes en Italie. D'accord avec son époux, ils entrèrent chacun dans la vie
religieuse. Elle fonda l'Institut des Sœurs de Notre-Dame de la Providence pour
servir les pauvres et les abandonnés en un inlassable engagement de charité.
Elle se lança dans des œuvres d'accueil pour les jeunes filles abandonnées, se
servant des moyens les plus simples au service de la charité: "Quand Dieu
veut une chose, disait-elle, il ne manque jamais d'accorder les moyens
nécessaires."
Elle fut béatifiée en mai
1987 et canonisée le 19 mai 2002.
Sur le site du Vatican:
"En Bénédicte Cambiagio Frassinello, l'Église nous donne l'exemple d'une
Sainte qui fut à la fois épouse, mère, religieuse et fondatrice." biographie Benedetta Cambiagio Frassinello
(1791-1858), portrait.
À Ronco en Ligurie, l’an
1858, sainte Bénédicte Cambiagio Frasinello, qui renonça spontanément avec son
mari à la vie conjugale et fonda l’Institut des Sœurs bénédictines de la
Providence pour la formation chrétienne des jeunes filles pauvres et abandonnées.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6216/Sainte-Benedetta-Cambiagio.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION
DE 5 BIENHEUREUX
HOMÉLIE DE JEAN PAUL II
1. "Nous les
entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu" (Ac 2,
11)!
Voilà ce que s'exclame, le jour de la Pentecôte, la foule de pèlerins "de
toutes les nations qui sont sous le ciel" (v. 5), en écoutant la
prédication des Apôtres.
Le même émerveillement nous envahit nous aussi, alors
que nous contemplons les grands prodiges accomplis par Dieu dans la vie des
cinq nouveaux saints, élevés à la gloire des autels, précisément le jour de la
Pentecôte: Alonso de Orozco, prêtre, de l'Ordre de Saint-Augustin;
Ignazio da Santhià, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Umile da
Bisignano, religieux, de l'Ordre des Frères mineurs; Paolina du Coeur agonisant
de Jésus, vierge, fondatrice de la Congrégation des Soeurs de l'Immaculée
Conception; Benedetta Cambiagio Frassinello, religieuse, fondatrice de
l'Institut des Soeurs bénédictines de la Providence.
Ils ont parcouru les routes du monde en annonçant et en témoignant le Christ à
travers leur parole et leur vie. C'est pourquoi ils sont devenus des signes
éloquents de la Pentecôte éternelle de l'Eglise.
2. "Recevez
l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront
remis" (Jn 20, 22-23). Avec ces paroles, le Christ Ressuscité
transmet aux Apôtres le don de l'Esprit et, avec celui-ci, le pouvoir divin de
remettre les péchés. La mission de pardonner les fautes et d'accompagner les
hommes sur les voies de la perfection évangélique a été vécue, de façon
particulière, par le prêtre capucin Ignazio da Santhià, qui, par amour du
Christ et pour progresser plus vite dans la perfection évangélique, suivit les
traces du "Poverello" d'Assise.
Ignazio da Santhià a été père, confesseur, conseiller et maître de nombreuses
personnes - prêtres, religieux et laïcs - qui, dans le Piémont de son époque,
avaient recours à sa direction sage et éclairée. Il continue encore aujourd'hui
à rappeler à tous les valeurs de la pauvreté, de la simplicité et de
l'authenticité de vie.
3. "Paix à
vous" (Jn 20, 19.21), dit Jésus en apparaissant aux Apôtres au
Cénacle. La paix est le premier don du Christ Ressuscité aux Apôtres. Umile da
Bisignano, digne fils de la noble terre de Calabre, s'est fait le
porte-parole constant de la paix du Christ, qui est également le principe
inspirateur de la paix sociale. Il a partagé avec Ignazio da Santhià le même
engagement de sainteté, dans le sillage spirituel de saint François d'Assise,
en offrant à son tour un témoignage singulier de charité envers les frères.
Dans notre société, dans laquelle les traces de Dieu semblent trop souvent
disparaître, Frère Umile représente une invitation joyeuse et encourageante à
la douceur, à la bonté, à la simplicité et à un sain détachement des biens
éphémères du monde.
4. "A chacun la
manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun" (1 Co 12,
7). C'est ce qui se produisit dans la vie de saint Alonso de Orozco, de l'Ordre
de saint Augustin. Né dans la ville d'Oropesa, près de Tolède, ses voeux
religieux lui donnèrent l'occasion de visiter de nombreux lieux d'Espagne,
terminant ses jours à Madrid. Son dévouement pastoral au service des plus
pauvres dans les hôpitaux et dans les prisons fait de lui un modèle pour ceux
qui, sous l'impulsion de l'Esprit, fondent toute leur existence sur l'amour de
Dieu et du prochain, selon le mandat suprême de Jésus.
5. L'action de
l'Esprit se manifeste également de façon particulière dans la vie et dans la
mission de Mère Paolina, en l'incitant à constituer, avec un groupe de jeunes
amies, une maison d'accueil, baptisée peu après par la population "Petit
Hôpital Saint-Virgile" et destinée à l'assistance matérielle et
spirituelle des personnes malades et abandonnées. C'est ainsi que naquit, en
réponse aux desseins de la Providence, la première Communauté religieuse du sud
du Brésil, appelée la Congrégation des Petites soeurs de l'Immaculée
Conception. Ce fut dans cet hôpital que le fait d'"être pour les
autres" devint le motif principal de la vie de Mère Paolina. Dans le
service aux pauvres et aux malades, elle devint la manifestation de l'Esprit
Saint, "consolateur parfait; doux hôte de l'âme; très suave
rafraîchissement" (Séquence).
6. "Ô lumière
bienheureuse, tu envahis dans leur profondeur le coeur de tes
fidèles". Les paroles de la Séquence constituent une belle synthèse de
l'existence tout entière de Benedetta Cambiagio Frassinello et elles en
expliquent l'extraordinaire richesse spirituelle.
Guidée par la grâce divine, la nouvelle sainte eut pour souci d'accomplir avec
fidélité et cohérence la volonté de Dieu. Avec une confiance illimitée dans la
bonté du Seigneur, elle s'abandonnait à sa "Providence aimante",
profondément convaincue, comme elle aimait à le répéter, qu'il faut "tout
faire par amour de Dieu et pour lui plaire". Tel est le précieux héritage
que sainte Benedetta Cambiagio Frassinello laisse à ses filles spirituelles, et
qui est aujourd'hui proposé à toute la Communauté chrétienne.
7. "Viens,
Esprit Saint, remplis les coeurs de tes fidèles et allume en eux le feu de ton
amour" (Chant à l'Evangile). Nous faisons nôtre cette invocation de la
liturgie d'aujourd'hui. L'Esprit Saint a radicalement transformé les Apôtres en
ardents hérauts de l'Evangile, qui, par peur, s'étaient tout d'abord enfermés
dans le Cénacle. L'Esprit continue à soutenir l'Eglise dans sa mission
évangélisatrice au cours des siècles, en suscitant à chaque époque des témoins
courageux de la foi.
La Vierge Marie reçut le don de l'Esprit en même temps que les Apôtres
(cf. Ac 1, 14). Avec Elle et en communion avec les nouveaux saints,
nous implorons à notre tour le prodige d'une Pentecôte renouvelée pour
l'Eglise. Nous demandons que l'abondance des dons de l'Esprit Saint descende
sur l'humanité de notre temps.
Viens, Esprit Saint, enflamme les coeurs de tes fidèles! Aide-nous nous aussi à
diffuser dans le monde le feu de ton amour. Amen!
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Libreria Editrice Vaticana
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BENEDETTA
CAMBIAGIO FRASSINELLO (1791 – 1858)
En Bénédicte Cambiagio
Frassinello, l'Église nous donne l'exemple d'une Sainte qui fut à la fois
épouse, mère, religieuse et fondatrice.
Elle se laissa conduire
par l'Esprit à travers ses différentes expériences: celle du mariage, celle
d'éducatrice et celle de la consécration religieuse jusqu'à créer un Institut
qu'elle a dirigé, cas unique dans l'hagiographie chrétienne, avec la
collaboration généreuse et discrète de son mari.
Bénédicte Cambiagio
Frassinello est née à Langasco (Gênes) le 2 octobre 1791 de Joseph et
Françoise Ghiglione et elle a été baptisée deux jours plus tard. Quand elle
était encore une petite fille sa famille déménagea à Pavia.
Sa jeunesse
Ses parents lui donnent
une profonde éducation chrétienne qui enracine dans son âme les principes de la
foi et fonde son caractère à la volonté et à la persévérance. À l'âge de 20 ans
elle a une forte expérience intérieure qui fait grandir son amour pour la
prière et la pénitence et tout particulièrement, son désir de tout abandonner
pour se consacrer entièrement à Dieu. Pourtant le 7 février 1816 elle se marie
avec Jean Baptiste Frassinello, un jeune homme de sa région qui avait lui aussi
déménagé avec sa famille à Vigevano.
Épouse et sœur exemplaire
Le chemin de Bénédicte à
la recherche de la volonté de Dieu fut assez difficile, poussée par cet élan
intérieur à la vie virginale qu'elle avait cultivée depuis son adolescence.
Elle vit dans le mariage deux ans, après lesquels elle eut la joie de
connaître, l'aspect le plus sublime et le plus profond de la virginité
spirituelle. Et ce d'un commun accord avec son mari qui attiré par la sainteté
de Bénédicte, décida de vivre à ses côtés en la considérant désormais comme sa
sœur. Ils s'occupèrent ensemble, d'un seul amour, d'une des sœurs de Bénédicte,
Marie, atteinte d'un cancer à l'estomac et qui vivait chez eux.
Bénédicte et Jean
Baptiste Frassinello firent ainsi l'expérience d'une maternité et d'une
paternité spirituelle dans la fidélité et dans l'amour conjugal sublimé. En
1825 à la mort de Marie, Jean Baptiste entre dans la conmunauté de Somaschi et
Bénédicte dans la communauté des Ursulines à Capriolo.
L'amour conjugal
exclusivement consacré à Dieu
En 1826, en raison de sa
santé, Bénédicte revient à Pavia. Guérie miraculeusement par Saint Jérôme
Emiliani, elle décide de s'occuper des jeunes filles avec l'approbation de
l'Évêque Mgr Louis Tosi. Ayant besoin d'aide, que son père refuse de lui
donner, l'Évêque appelle de nouveau Jean Baptiste, qui quitte le noviciat et
retourne chez son épouse-sœur, en renouvelant avec elle le vœu de parfaite
chasteté devant l'Évêque. Tous les deux se dédient généreusement à l'accueil et
à l'éducation humaine et chrétienne des jeunes filles pauvres et abandonnées.
Éducatrice
L'œuvre de Bénédicte
s'insère dans la vie sociale de Pavia à un moment où l'institution scolaire est
perçue comme véritable source de bien-être. Bénédicte est la première femme de
la ville et de la région qui a compris ce besoin et le gouvernement de l'époque
lui reconnaît le titre de “Promotrice de l'instruction de base” de l'empire
autrichien. Aidée par de jeunes filles bénévoles, auxquelles elle enseigne un
Règlement aussi approuvé par l'autorité Ecclésiastique, Bénédicte uni à
l'enseignement scolaire, la catéchèse et la formation au travail. Ceux-ci sont
l'ensemble des domaines dont elle se sert pour transformer les jeunes filles en
“modèles de vie chrétienne” et assurer ainsi la vraie formation des familles.
Contemplative en
action
Son dévouement perpétuel
jaillit et grandit par sa ferveur eucharistique, par sa contemplation du
Crucifié et par sa certitude que Dieu seul est son soutien et sa défense.
Durant sa vie les expériences mystiques vont se multiplier particulièrement
pendant les fêtes liturgiques sans néanmoins la détoner de ses engagements
quotidiens. Par amour des jeunes filles elle est disposée à toute sorte de
sacrifice: de sa propre personne, de ses biens, de sa renommée en prouvant
ainsi l'incomparable grandeur de la “pédagogie de l'Évangile”.
Capacité de se
détacher
La singularité de l'œuvre
et du programme éducatif de Bénédicte rencontrera l'opposition de quelques
puissants qui se voient frustré leurs projets et ainsi que l'incompréhension de
certains membres du clergé. En juillet 1838 Bénédicte cède son institution à
l'Évêque Tosi et avec son mari et cinq fidèles consœurs, quitte Pavia pour
repartir dans sa région d'origine, la Liguria
Fondatrice
À Ronco Scrivia elle
fonde l'école pour les jeunes filles du peuple et l'Institut des “Sœurs
Bénédictines de la Providence”, elle en écrit les Règlement et Constitution.
Tout ceci révèle le développement de son charisme en étendant à toutes les
jeunes filles l'éducation, l'instruction et la formation chrétienne; tout cela
marqué par sa confiance illimitée et son abandon à la divine Providence, par
amour pour Dieu à travers la pauvreté et la charité.
Développement de l'œuvre
L'institut des Sœurs
Bénédictines de la Providence se développe rapidement. En 1847 il s'étend à
Voghera. Ce siège, après 40 ans de la mort de Bénédicte, suite à l'intervention
de l'Évêque diocésain, deviendra un Institut indépendante. À cette occasion,
les Sœurs obtiennent le nom de “Bénédictines de la Divine Providence” en
mémoire pour leur très pieuse fondatrice.
En 1851 Bénédicte
retourne à Pavia dans un lieu-différent de la première fondation et en 1857
elle ouvre une école dans un village appelé San Quirico.
Dans la joie de
Dieu
Le 21 mars 1858,
Bénédicte meurt à Ronco Scrivia, exactement au jour et à l'heure qu'elle avait
prévu. Autour de sa dépouille, beaucoup de gens se réunirent pour rendre un
dernier hommage, plein d'estime et de regret, à celle que chacun a considéré
“comme une sainte”.
Bénédicte se propose
comme un modèle et une aide:
– pour les personnes
consacrées: se conformer au Christ et s'abandonner à la douce Providence
Divine;
– aux époux: partage
total pour une maternité et une paternité plus profonde;
– aux jeunes: le Christ
source de joie et idéal de vie;
– aux éducateurs:
prévenir, comprendre, ouvrir des nouveaux horizons;
– aux familles qui vivent
des moments difficiles: accepter les difficultés, quand on est obligé de
quitter son pays natal et d'accueillir dans sa maison les familiers éprouvées
par la maladie et les aider à mourir dans la sérénité et dans paix.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/2002/documents/ns_lit_doc_20020519_benedetta_fr.html
Sainte Bénédicte
CAMBIAGIO FRASSINELLO
Nom: CAMBIAGIO
FRASSINELLO
Prénom: Bénédicte
(Benedetta)
Pays: Italie
Naissance:
02.10.1791 à Langasco (Gênes)
Mort: 21.03.1858 à
Ronco Scrivia
Etat: Laïque - Mariée -
Fondatrice
Note: En 1816 elle épouse
Giovanni Battista Frassinello. En 1825, tous deux décident d'entrer dans la vie
religieuse. A Pavie, ils créent ensemble une œuvre pour les jeunes filles
abandonnées, œuvre qu'ils remettent à l'évêque de Pavie. Ils reviennent dans la
région de Gênes. Elle fonde l'Institut des Bénédictines de la Providence pour
l'éducation.
Béatification:
10.05.1987 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
19.05.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 21 mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1987 n.22 - 2002 n.21 p.1-2.7 - n.25 p.8
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1987 p.690
Notice
En Bénédicte Cambiagio
Frassinello, l'Église nous donne l'exemple d'une Sainte qui fut à la fois
épouse, religieuse et fondatrice. Elle se laissa conduire par l'Esprit à
travers ses différentes expériences: celle du mariage, celle d'éducatrice et
celle de la consécration religieuse jusqu'à créer un Institut qu'elle a dirigé,
cas unique dans l'hagiographie chrétienne, avec la collaboration généreuse et
discrète de son mari.
Bénédicte Cambiagio est
née dans la région de Gênes en 1791. Ses parents lui donnent une profonde
éducation chrétienne. À l'âge de 20 ans elle a une forte expérience intérieure
qui fait grandir son amour pour la prière et la pénitence et son désir de tout
abandonner pour se consacrer entièrement à Dieu. Mais ses parents s'opposent à
ce projet et le 7 février 1816 elle se marie avec Jean Baptiste Frassinello.
Après deux ans de mariage marqués par un approfondissement spirituel des deux
époux, ils décident d'un commun accord de vivre comme frère et sœur. Ils
s'occupent alors d'une des sœurs de Bénédicte atteinte d'un cancer. Et tous les
deux se vouent généreusement à l'accueil et à l'éducation humaine et chrétienne
des jeunes filles pauvres et abandonnées. L'œuvre de Bénédicte s'insère dans la
vie sociale de Pavie à un moment où l'institution scolaire est perçue comme
véritable source de bien-être. Bénédicte est la première femme de la ville et
de la région qui a compris ce besoin; elle unit à l'enseignement scolaire, la
catéchèse et la formation au travail.
Son dévouement perpétuel
grandit par sa ferveur eucharistique, par sa contemplation du Crucifié et par
sa certitude que Dieu seul est son soutien et sa défense. Avec une confiance
illimitée dans la bonté du Seigneur, elle s'abandonne à sa 'Providence aimante'
et elle dit: "Lorsque Dieu veut une chose, il ne manque jamais d'accorder
les moyens opportuns." Durant sa vie les expériences mystiques vont se
multiplier particulièrement pendant les fêtes liturgiques sans néanmoins la
détourner de ses engagements quotidiens.
À Ronco Scrivia elle
fonde l'école pour les jeunes filles du peuple et l'Institut des “Sœurs
Bénédictines de la Providence”, elle en écrit les Règlement et Constitution.
Tout ceci révèle le développement de son charisme en étendant à toutes les
jeunes filles l'éducation, l'instruction et la formation chrétienne; L'institut
se développe rapidement.
Le 21 mars 1858,
Bénédicte meurt à Ronco Scrivia exactement au jour et à l'heure qu'elle avait
prévu. Notons comment sa montée au ciel se fait sous les auspices de Saint
Benoît, car elle s'appelait Bénédicte, elle avait fondé des Bénédictines et
elle meurt le jour de la fête de Saint Benoît, plus exactement de son 'passage'
glorieux au ciel (transitus). Jean Paul II l'a béatifiée en 1987 et canonisée
en 2002.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0284.htm
Une sainte qui fut épouse
et mère, puis religieuse et fondatrice
Jean-Paul II indique le
secret de sa force intérieure
21 MARS 2014ANITA BOURDINÉcriture
Sainte, théologie
Le martyrologe romain
fait mémoire, entre autres, le 21 mars, d’une sainte italienne qui fut
épouse et mère, puis religieuse et fondatrice, Bénédicte Cambiagio
Frassinello (1791-1858), du vivant de son mari et avec son aide. Fécondité
inattendue du sacrement du mariage.
Cette jeune femme de
Gênes, en Italie du Nord, a été béatifiée par Jean-Paul II en 1987 et canonisée
par lui en 2002. Elle se laissa conduire par l’Esprit à travers le mariage
puis de la consécration religieuse jusqu’à créer un Institut qu’elle a dirigé –
cas unique dans l’hagiographie chrétienne -, avec la collaboration généreuse et
discrète de son mari.
A l’âge de 20 ans avait
fait une expérience intérieure forte qui fit grandir son amour de la prière et
de la pénitence et son désir de se consacrer à Dieu. Mais, en 1816, elle épousa
Jean-Baptiste Frassinello.
Après deux ans, d’un
commun accord, les époux firent voeu de chasteté. Ensemble, ils soignèrent une
sœur de Bénédicte, Marie, atteinte d’un cancer. En 1825, à la mort de Marie,
Jean-Baptiste entra au noviciat des Pères Somaschi et Bénédicte chez les
Ursulines de Capriolo.
Mais en 1826, en raison
de sa santé, Bénédicte revint à Pavie. Guérie miraculeusement à la prière de
saint Jérôme Emilien, elle décida de s’occuper des jeunes filles, avec
l’approbation de l’évêque Mgr Louis Tosi. L’évêque fit revenir Jean-Baptiste
pour l’aider.
Les époux renouvelèrent
leur vœu de parfaite chasteté devant l’évêque et ils se dédièrent à l’éducation
des jeunes filles pauvres et abandonnées: les “Sœurs Bénédictines de la
Providence” allaient naître.
Le 21 mars 1858, la
fondatrice s’éteignit, au jour et à l’heure qu’elle avait annoncés.
Jean-Paul II a dit d’elle
le jour de sa béatification qu’elle avait su « gagner aussi son
époux, Giovanni Battista Frassinello, à son idéal de don total au
Christ ». C’est ainsi qu’elle fonda cette oeuvre consacrée à l’éducation
des jeunes filles sans ressources.
Le pape indiquait
« le secret de sa force intérieure » dans « l’Eucharistie, force
de courage, de lumière, de constance, le plein abandon à la Providence divine,
le fait de faire tout seulement par amour de Dieu et pour lui faire plaisir ».
C’est ainsi, disait-il,
qu’elle réussit à surmonter « les hostilités suscitées contre elle »,
sûre que « quand Dieu veut une chose, il ne manque pas d’accorder les
moyens nécessaires ».
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/une-sainte-qui-fut-epouse-et-mere-puis-religieuse-et-fondatrice/
Saint Benedicta
Cambiagio Frassinello
Also
known as
Benedetta Cambiagio
Frassinello
Benedikta Frassinello
Benedetta Cambiagio
Profile
Daughter of Giuseppe and
Francesca Cambiagio, she grew up in Pavia, Italy.
At the age of 20 she had a profound mystical experience
that left her devoted to prayer and
desiring a religious life.
However, to go along with her family’s wishes, she married Giovanni
Battista Frassinella on 7
February 1816.
The couple had a normal married life
for two years, but Giovanni, impressed with Benedicta’s holiness and desire
for religious
life, agreed to live continently. The two took care of Benedicta’s little
sister Maria until the girl‘s death from
intestinal cancer in 1825.
Giovanni then joined the Somaschan Fathers, Benedicta became an Ursuline nun.
In 1826 ill
health forced Benedicta to return home to Pavia.
There she began to work with young women in
the area. The work went so well that her husband Giovanni was assigned to help.
The schools continued
to grow and prosper, and Benedicta was appointed Promoter of Public
Instruction in Pavia.
However, no matter how chastely they lived, Benedicta and Giovanni’s unusual
relationship drew gossip and criticism from civil and Church authorities.
To insure that she did not get in the way of the work, in 1838 Benedicta
turned her work over to the bishop of Pavia,
and withdrew to live as a nun at Ronco
Scrivia, Italy.
Not content to withdraw
from the world, Benedicta began all over. With five companions, she founded
the Congregation of the Benedictine Sisters
of Providence dedicated to teaching,
and opened another school.
Living alone, the local authorities found no causes for gossip, and Benedicta
spent her remaining years in prayer and
service.
Born
2
October 1791 at
Langasco, Campomorone, Italy as Benedetta
Cambiagio
21
March 1858 at Ronco
Scrivia, Italy of
natural causes
6
July 1985 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
10
May 1987 by Pope John
Paul II
19
May 2002 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
Additional
Information
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
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em português
MLA
Citation
“Saint Benedicta
Cambiagio Frassinello“. CatholicSaints.Info. 4 November 2021. Web. 19
March 2022. <http://catholicsaints.info/saint-benedicta-cambiagio-frassinello/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-benedicta-cambiagio-frassinello/
CANONIZATION OF 5
BLESSEDS
HOMILY OF JOHN PAUL II
1. "We hear
them announcing in our own tongues the mighty works of God" (Acts
2,11).
On the day of Pentecost,
this is what the crowd of pilgrims "from every nation under
heaven" exclaimed when they listened to the preaching of the Apostles.
On this day of Pentecost,
we are filled with the same wonder, while we contemplate the great miracles
worked by God in the lives of the five new saints raised to the glory of the
altars: Alphonsus
of Orozco, a priest of the Order of St Augustine; Ignatius
of Santhiá, a priest of the Order of the Capuchin Franciscans; Umile
of Bisignano, a religious of the Order of Friars Minor; Pauline
of the Suffering Heart of Jesus, virgin foundress of the Congregation of
the Little Sisters of the Immaculate Conception; Benedetta Cambiagio
Frassinello, religious, foundress of the Congregation of the Benedictine
Sisters of Providence.
They travelled the
highways of the world announcing and witnessing to Christ with their words and
their lives. This is why they have become an eloquent sign of the perennial
Pentecost of the Church.
2. "Receive the Holy
Spirit: whose sins you shall forgive, they are forgiven" (Jn
20, 22-23).
With these words, the
Risen One bestows on the Apostles the gift of the Spirit and with it the divine
power to forgive sins. The Capuchin priest Ignatius
of Santhiá lived uniquely the mission of forgiving sins and of guiding
men and women on the paths of evangelical perfection. For the love of Christ
and to advance more quickly in evangelical perfection he walked in the
footsteps of the Poverello of Assisi.
In the Piedmont of his
time, Ignatius of Santhiá was father, confessor, counsellor and teacher of many
- priests, religious and lay people - who sought his wise and enlightened
guidance. Even today he continues to remind everyone of the values of poverty,
simplicity and authentic Christian life.
3. "Peace be with you" (Jn 20,19.21), Jesus said on appearing to the
Apostles in the Upper Room. Peace was the first gift of the Risen Christ to the
Apostles. The worthy son of the noble region of Calabria, Umile
of Bisignano, became the constant bearer of the peace of Christ which is
also the principle that has to inspire social peace. He shared with Ignatius of
Santhiá the same dedication to holiness in the spiritual school of St Francis
of Assisi and, in his turn, offered a special witness of charity toward his
neighbour.
In our society, in which
all too often the traces of God seem to have vanished, Fra Umile is a joyful
and encouraging invitation to meekness, kindness, simplicity, and a healthy
detachment from the transient goods of this world.
4. "To each one is given the manifestation of the Spirit for the common
good" (I Cor 12,7).
This is what happened in
the life of St
Alphonsus of Orozco of the Order of St Augustine. Born in the town of
Oropesa, Toledo, religious obedience led him to pass through many Spanish
cities and towns until he ended his days in Madrid. His pastoral dedication to
serving the poorest in the hospitals and prisons makes him a model for all who,
under the guidance of the Spirit, base their entire life on the love of God and
of their neighbour, following the great commandment of Jesus.
5. The action of the Holy Spirit is revealed in a special way in the life and
mission of Mother
Pauline. He inspired her to build a home, with a group of young women
friends, that was later called by the people the "Little Hospital of St
Virgilius" and destined to provide material and spiritual assistance to
the suffering and the marginalized. Thus in response to the plans of
Providence, is born the first religious community in Southern Brazil:
named the Congregation of the Little Sisters of the Immaculate Conception. It
was in this hospital that "being-for-others" became the guiding
motive for Mother Pauline. In service to the poor and the suffering,
she became a manifestation of the Holy Spirit who is "the best comforter;
the soul's most welcome guest, sweet refreshment here below" (Sequence).
6. "O most blessed Light, fill the interior of the hearts of your
faithful ". The words of the Sequence are a beautiful summary of the
life of Benedetta
Cambiagio Frassinello and explain its extraordinary spiritual
richness.
Guided by divine grace,
the new saint was concerned to accomplish God's will with fidelity and
coherence. With boundless confidence in the Lord's goodness, she abandoned
herself to his "loving Providence", deeply convinced, as she liked to
repeat, that one must "do everything for
love of God and to please him". This is the
precious inheritance that St Benedetta Cambiagio Frassinello left to her
spiritual daughters that today is offered to the
entire Christian community.
7. "Come, Holy Spirit fill the hearts of your faithful and
enkindle in them the fire of your love" (Gospel Acclamation).
Let us make our own this
invocation of today's liturgy. The Holy Spirit radically transformed the
Apostles who out of fear had locked themselves into the Upper Room, making them
fervent heralds of the Gospel. Down through the ages, the Spirit continues to
support the Church in her evangelizing mission, raising up in every age
courageous witnesses to the faith.
With the Apostles, the
Blessed Virgin Mary received the gift of the Spirit (cf. Acts 1,14). With her,
and in communion with the new saints, let us also implore the miracle of a new
Pentecost for the Church. For the humanity of our time let us ask an abundance
of the gifts of the Holy Spirit.
Come Holy Spirit,
enkindle the hearts of your faithful! Help us to spread the fire of your love
in the world. Amen!
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BENEDETTA CAMBIAGIO FRASSINELLO
(1791 – 1858)
Saint Benedetta Cambiagio
Frasinello was born on 2 October 1791 in Langasco (Genoa) Italy; she died
on 21 March 1858 in Ronco Scrivia in Liguria. She was wife, religious and
foundress. She let the Holy Spirit guide her through married life to the work
of education and religious consecration. She founded a school for the formation
of young women and also a religious congregation, and did both with the
generous collaboration of her husband. This is unique in the annals of
Christian sanctity. Benedetta was a pioneer in her determination to give a high
quality education to young women, for the formation of families for a "new
Christian society" and for promoting the right of women to a complete
education.
Call to marriage, then to
religious life
From her parents
Benedetta received a Christian formation that rooted in her the life of faith.
Her family settled in Pavia when she was a girl. When she was 20 years old,
Benedetta had a mystical experience that gave her a profound desire for a life
of prayer and penance, and of consecration to God. However, in obedience to the
wishes of her parents, in 1816, she married Giovanni Frassinello and lived
married life for two years. In 1818, moved by the example of his saintly wife,
Giovanni agreed that the two should live chastely, "as brother and sister"
and take care of Benedetta's younger sister, Maria, who was dying from
intestinal cancer. They began to live a supernatural parenthood quite unique in
the history of the Church.
Congregation founded by
wife, who is supported by her husband
Following Maria's death
in 1825, Giovanni entered the Somaschi Fathers founded by St Jerome Emiliani,
and Benedetta devoted herself completely to God in the Ursuline Congregation of
Capriolo. A year later she was forced to leave because of ill health, and
returned to Pavia where she was miraculously cured by St Jerome Emiliani. Once
she regained her health, with the Bishop's approval, she dedicated herself to
the education of young girls. Benedetta needed help in
handling such a responsibility, but her own father refused to help her. Bishop
Tosi of Pavia asked Giovanni to leave the Somaschi novitiate and help
Benedettain her apostolic work. Together they made a vow of perfect chastity in
the hands of the bishop, and then began their common work to promote the human
and Christian formation of poor and abandoned girls of the city. Their
educational work was of great benefit to Pavia. Benedetta became the first
woman to be involved in this kind of work. The Austrian government recognized
her as a "Promoter of Public Education".
She was helped by young
women volunteers to whom she gave a rule of life that later received
ecclesiastical approval. Along with instruction, she joined formation in
catechesis and in useful skills like cooking and sewing, aiming to transform
her students into "models of Christian life" and so assure the
formation of families.
Benedictine Sisters of
Providence
Benedetta's work was
considered pioneering for those days and was opposed by a few persons in power
and by the misunderstanding of clerics. In 1838 she turned over the institution
to the Bishop of Pavia. Together with Giovanni and five companions, she moved
to Ronco Scrivia in the Genoa region. There they opened a school for girls that
was a refinement on what they had done in Pavia.
Eventually, Benedetta
founded the Congregation of the Benedictine Sisters of Providence. In her rule
she stressed the education of young girls. She instilled the spirit of
unlimited confidence and abandonment to Providence and of love of God through
poverty and charity. The Congregation grew quickly since it performed a needed
service. Benedetta was able to guide the development of the Congregation until
her death. On 21 March 1858 she died in Ronco Scrivia.
Her example is that of
supernatural maternity plus courage and fidelity in discerning and living God's
will.
Today the Benedictine
Nuns of Providence are present in Italy, Spain, Burundi, Ivory Coast, Peru and
Brazil. They are at the service of young people, the poor, the sick and the
elderly. The foundress also opened a house of the order in Voghera. Forty years
after the death of Benedetta, the bishop separated this house from the rest of
the Order. The name was changed to the Benedictines of Divine Providence who
honour the memory of the Foundress.
She was beatified by John
Paul II on 10 May 1987.
SOURCE :
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/2002/documents/ns_lit_doc_20020519_benedetta_en.html
St. Benedicta Cambiagio Frassinello
Feastday: March 21
Birth: 1791
Death: 1858
Beatified: 10 May 1987 by Pope John Paul II
Canonized: 19 May 2002 by Pope John Paul II at Rome, Italy
Benedetta recieved the
jewel of good christian formation from her devout parents. Always a devoted
youngster, she received the gift of a profound mystical experience at age
twenty, which left her with the desire to pursue a vocation as a religious.
However, her parents preferred strongly that she marry, and in filial piety,
Benedetta bowed to their wishes, and married Giovanni Frassinello, in 1816.
They lived together for two years as man and wife. In 1818, the couple agreed
to live together chastely, dedicated to God. At this same time, they took
Benedetta's younger sister Martha into their home to nurse her through her
final fight with Cancer. When Martha died, in 1825, the two entered religious
orders, Benedetta joining the Ursiline Congregation, and Giovanni the order
founded by St Jerome Emiliani.
Benedetta was forced to
return home because of failing health only a year later, but obtained a
miraculous cure through the intercession of Saint Jerome Emiliani. Now she felt
called to undertake a new work of devoting herself to the education of young
girls. She obtained her bishop's approval, and the bishop also requested that
Giovanni leave the seminary in order to assist Benedetta with the work, because
of the scope of the task. The two took a vow of perfect chastity into the hands
of their bishop, and set out on their joint task.
Benedetta perservered in
following God's will through a very unusual set of circumstances. Her courage
and conviction helped to transform women's education in the region. Although after
first setting out, Giovanni and Benedetta had to endure gossip and calumny that
could have destroyed their work, Benedetta was wise enought to withdraw and
place her beginnings in the hands of the bishop to prevent this, leaving to
live as a nun in Ronco Scrivia.
Eventually, Bendetta was
able to found the Congregation of the Benedictine Sisters of Providence. The
guiding charism of her order is their focus on the education of young girls and
confidence in and abandonment to God in the living out of their vows.
After correctly
predicting the time of her death, Benedicta died peacefully in Ronco Scrivia at
her motherhouse, on March 21 1858.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7094
Saint Benedetta Cambiagio Frassinello: wife, religious, foundress
The saint of the day for March 21st is Saint Benedetta Cambiagio Frassinello
(also known as St. Benedicta Cambiagio Frasinello).
Benedetta Cambiagio Frassinello was born on October 2, 1791 in Langasco (Genoa)
Italy; she died on March 21,1858 in Ronco Scrivia in Liguria. She was a
wife, religious and foundress. She let the Holy Spirit guide her through
married life to the work of education and religious consecration. She founded a
school for the formation of young women and also a religious congregation, and
did both with the generous collaboration of her husband. Benedetta was a
pioneer in her determination to give a high quality education to young women,
for the formation of families for a "new Christian society" and for promoting
the right of women to a complete education.
Call to marriage, then to religious life
From her parents Benedetta received a Christian formation that rooted in her
the life of faith. Her family settled in Pavia when she was a girl. When she
was 20 years old, Benedetta had a mystical experience that gave her a profound
desire for a life of prayer and penance, and of consecration to God. However,
in obedience to the wishes of her parents, in 1816, she married Giovanni
Frassinello and lived married life for two years. In 1818, moved by the example
of his saintly wife, Giovanni agreed that the two should live chastely,
"as brother and sister" and take care of Benedetta's younger sister,
Maria, who was dying from intestinal cancer. They began to live a supernatural
parenthood quite unique in the history of the Church.
Congregation founded by wife, who is supported by her husband
Following Maria's death in 1825, Giovanni entered the Somaschi Fathers founded
by St Jerome Emiliani, and Benedetta devoted herself completely to God in the
Ursuline Congregation of Capriolo. A year later she was forced to leave because
of ill health, and returned to Pavia where she was miraculously cured by St.
Jerome Emiliani. Once she regained her health, with the Bishop's approval, she
dedicated herself to the education of young girls. Benedetta needed help in
handling such a responsibility, but her own father refused to help her. Bishop
Tosi of Pavia asked Giovanni to leave the Somaschi novitiate and help
Benedettain her apostolic work. Together they made a vow of perfect chastity in
the hands of the bishop, and then began their common work to promote the human
and Christian formation of poor and abandoned girls of the city. Their
educational work was of great benefit to Pavia. Benedetta became the first
woman to be involved in this kind of work. The Austrian government recognized
her as a "Promoter of Public Education".
She was helped by young women volunteers to whom she gave a rule of life that
later received ecclesiastical approval. Along with instruction, she joined
formation in catechesis and in useful skills like cooking and sewing, aiming to
transform her students into "models of Christian life" and so assure
the formation of families.
Benedictine Sisters of Providence
Benedetta's work was considered pioneering for those days and was opposed by a
few persons in power and by the misunderstanding of clerics. In 1838 she turned
over the institution to the Bishop of Pavia. Together with Giovanni and five
companions, she moved to Ronco Scrivia in the Genoa region. There they opened a
school for girls that was a refinement on what they had done in Pavia.
Eventually, Benedetta founded the Congregation of the Benedictine Sisters of
Providence. In her rule she stressed the education of young girls. She
instilled the spirit of unlimited confidence and abandonment to Providence and
of love of God through poverty and charity. The Congregation grew quickly since
it performed a needed service. Benedetta was able to guide the development of
the Congregation until her death. On March 21, 1858 she died in Ronco Scrivia.
Her example is that of supernatural maternity plus courage and fidelity in
discerning and living God's will.
Today the Benedictine Nuns of Providence are present in Italy, Spain, Burundi,
Ivory Coast, Peru and Brazil. They are at the service of young people, the
poor, the sick and the elderly. The foundress also opened a house of the order
in Voghera. Forty years after the death of Benedetta, the bishop separated this
house from the rest of the Order. The name was changed to the Benedictines of
Divine Providence who honor the memory of the Foundress.
She was beatified by John Paul II on May 10, 1987.
Quote: "When God wants something, He does not fail to find the
appropriate means." -Saint Benedetta Cambiagio Frassinello
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2015/03/saint-benedetta-cambiagio-frassinello.html
Santa Benedetta Cambiagio
Frassinello Religiosa
Langasco, Genova, 2
ottobre 1791 - Ronco Scrivia, Genova, 21 marzo 1858
Figlia di contadini,
nacque il 2 ottobre 1791, nell'entroterra genovese. Nel 1804 si trasferì a
Pavia. Pur sentendosi votata alla vita religiosa accettò, per esigenze
familiari, di sposare Giovan Battista Frassinello, operaio e fervente
cristiano, originario di Ronco Scrivia. Non ebbero figli. Allora Benedetta, con
il consenso del marito, cercò di realizzare il desiderio di consacrarsi
interamente a Dio. Accolta dalle suore Orsoline di Caprioglio, nel Bresciano,
dovette lasciare per motivi di salute. Rifugiatasi nella preghiera, ebbe la
visione di san Girolamo Emiliani che la guarì. Mentre il marito entrò come
fratello laico tra i Somaschi, lei avviò un'opera di assistenza per le
fanciulle povere. Nel 1827 fondò a Pavia la prima scuola popolare. Dalle ragazze
che la frequentavano prese avvio la Congregazione delle Suore di Nostra Signora
delle Provvidenza. Dodici anni dopo a Ronco Scrivia nascerà la Casa della
Provvidenza. Morì a Ronco Scrivia il 21 marzo 1858. È stata canonizzata da
Giovanni Paolo II il 19 maggio 2002. (Avvenire)
Etimologia: Benedetta =
che augura il bene, dal latino
Martirologio Romano: A
Ronco Scrivia in Liguria, santa Benedetta Cambiagio Frassinello, che
spontaneamente rinunciò insieme al marito alla vita coniugale e fondò
l’Istituto delle Suore Benedettine della Provvidenza per la formazione
cristiana delle giovani povere e abbandonate.
Benedetta Cambiagio
nacque il 2 ottobre 1791 nell’entroterra genovese in una famiglia di contadini,
ultima di sette fratelli. Quando nel 1804 una folta colonia di contadini si
spostarono verso Pavia, anche la sua famiglia si aggregò ad essi.
Nella nuova residenza
trascorsero gli anni e Benedetta ormai adulta, pur sentendosi votata per la
vita religiosa, si indirizzò verso il matrimonio per esigenze familiari. Giunta
ai 25 anni, si unì in matrimonio con Giovan Battista Frassinello, originario di
Ronco Scrivia, operaio emigrato anch’egli a Pavia, fervente cristiano.
Purtroppo dalla loro
unione non nacquero figli, allora Benedetta con il consenso del marito, cercò
di realizzare il sogno della sua gioventù, quello di dedicarsi alla vita
consacrata; dopo un fallito tentativo con le cappuccine di Genova, venne
accolta dalle suore Orsoline di Capriolo in provincia di Brescia, ma dovette
lasciare dopo pochi mesi a causa della salute malferma.
Rifugiatosi nella
preghiera, ebbe la visione di s. Girolamo Emiliani il quale miracolosamente la
guarì. Il marito entrò come fratello laico tra i somaschi e lei prese a
mendicare casa per casa dando così inizio ad un’opera di assistenza per la
fanciulle povere e abbandonate.
Nel 1827 fondava a Pavia
la prima scuola popolare della città; quattro anni dopo le fanciulle superavano
il centinaio e altre persone di buona volontà le si affiancarono per aiutarla
nello scopo. Esse costituirono il primo gruppo della nascente Congregazione
delle Suore di Nostra Signora della Provvidenza, che Benedetta fondò in quel
periodo.
Trascorsero dodici anni
di intenso e fruttuoso lavoro ma gli anticlericali locali presero ad osteggiarla
furiosamente, al punto che la fondatrice dovette lasciare Pavia e cercare un
nuovo posto e insieme a tre suore aprì a Ronco Scrivia (città natale di suo
marito) una scuola, con l’accoglienza anche di ragazze benestanti e altre opere
di carità. Fu chiamata “Casa della Provvidenza” ed è attualmente la casa madre
della Comunità.
Le sue suore furono
chiamate dal popolo ‘benedettine’ facendo riferimento al nome della
fondatrice.
Morì a Ronco Scrivia il
21 marzo 1858 e sepolta nel cimitero del paese, durante la seconda guerra
mondiale nel 1944, un furioso bombardamento alleato sconvolse il piccolo
cimitero e le sue reliquie furono disperse.
Le sue suore tornarono a
Pavia più di un secolo dopo, nel 1961, nell’Istituto “Benedetta
Cambiagio”.
Beatificata da papa
Giovanni Paolo II il 10 maggio 1987, è stata poi elevata agli onori degli
altari come santa il 19 maggio 2002 dallo stesso pontefice.
Elevato esempio di sana
vita coniugale, impregnata di virtù cristiana reciproca dei due coniugi.
Antonio Borrelli
E' la penultima di cinque
figli di Giuseppe Cambiagio e Francesca Ghiglione. Sono piccoli proprietari di
campagna, che verso il 1804 devono emigrare, come altre famiglie contadine
impoverite dalla guerra napoleonica. Si stabiliscono a Pavia, dove nel 1812 va
sposa la maggiore delle figlie, Maria. In Benedetta sembra crescere la spinta
alla vita contemplativa. Ma nel 1816 eccola sposa, a 25 anni, nella
basilica di San Michele.
E pure lo sposo è di
origine ligure: Giovanni Battista Frassinello, nato a Ronco Scrivia. Seguono
due anni di vita coniugale, senza figli, e poi marito e moglie si trovano a
fare quasi da padre e da madre a Maria, la sorella maggiore di Benedetta: è
tornata a Pavia malata di cancro, accolta in casa da loro due, e assistita per
anni. Accanto al letto dell’ammalata, matura in essi una doppia vocazione: in
Benedetta riprende forza l’aspirazione dei suoi anni giovanili alla vita
religiosa; e una “chiamata” simile raggiunge Giovanni, che entra come novizio
tra i Somaschi. Lei invece viene accolta fra le Orsoline di Capriolo (Brescia).
Ma il suo fisico non regge, deve tornare a Pavia e mettersi a letto. Qui arriva
una guarigione di sorprendente rapidità, che lei attribuisce all’intercessione
di Girolamo Emiliani, il santo che ha fondato i Somaschi, pionieri
dell’istruzione popolare. Guarita, dunque, e definitivamente orientata.
A 36 anni, sull’esempio
di Girolamo Emiliani, Benedetta dedicherà la vita alla promozione culturale e
all’educazione religiosa delle bambine abbandonate. Raccoglie alcune
volontarie, mette a disposizione quello che ha di suo, si fa questuante. Trova
anche l’aiuto di alcuni generosi (e tra questi si deve ricordare Angelo
Domenico Pozzi). Il vescovo di Pavia, monsignor Luigi Tosi, decide allora che
Giovanni Frassinello, lasciata la casa dei Somaschi, affianchi Benedetta nel
suo lavoro di fondatrice. Così, nell’autunno del 1826, insieme rinnovano
davanti al vescovo il voto di castità. Nel 1827 apre la prima scuola popolare,
con l’aiuto delle prime volontarie. Col tempo, l’autorità civile (quella
austro-ungarica) le conferirà il titolo di “Promotrice della pubblica
istruzione”. Ma lei nel 1838 deve lasciare Pavia e la scuola, con Giovanni e
con alcune ragazze: troppe avversioni, anche da parte di preti. Si stabilisce a
Ronco Scrivia, paese natale del marito, Regno di Sardegna e diocesi di Genova.
Qui, l’arcivescovo cardinale Tadini promuoverà i riconoscimenti canonici per le
suore-insegnanti, che si chiameranno Benedettine della Divina Provvidenza. E il
terzo millennio le vedrà all’opera in Italia, Spagna, Burundi, Costa d’Avorio,
Perú, Brasile; impegnate, come dice la loro regola, a «prestarsi volentieri
dove è maggiore l’urgenza di fare del bene».
Benedetta vede solo i
primi sviluppi dell’opera, tra cui la nascita di una casa ricovero a Pavia. La
malattia di cui morirà (nell’ora e nel giorno da lei previsti) la coglie mentre
sta andando ad aprire una nuova casa. Sepolta a Ronco Scrivia, i suoi resti
sono andati dispersi nella distruzione del cimitero durante la seconda guerra
mondiale, per un bombardamento anglo-americano nel 1944. Giovanni Paolo II l’ha
beatificata nel 1987 e poi canonizzata nel 2002.
Nella diocesi di Pavia la
sua memoria si celebra il 10 maggio.
Autore: Domenico
Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/46300
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Piazza San Pietro -
Domenica, 10 maggio 1987
1. “In verità, in verità
vi dico: io sono la porta delle pecore” (Gv 10, 7).
Così Cristo dice di se
stesso. Nell’odierna domenica, Giornata Mondiale di Preghiera per le Vocazioni,
leggiamo il testo del Vangelo di Giovanni in cui Gesù chiama se stesso “il buon
pastore”.
Il buon pastore è “la
porta delle pecore”.
Egli portò sul suo corpo
i nostri peccati sul legno della croce, perché, non vivendo più per il peccato,
vivessimo per la giustizia; dalle sue piaghe siamo stati guariti (cf. 1 Pt 2,
24-25).
Tale dottrina è
proclamata dall’apostolo Pietro con la sua viva voce di testimone, il
giorno della Pentecoste, ed è esposta nella sua prima Lettera.
Cristo è “la porta delle
pecore”, perché, mediante il sacrificio della croce, ci ha introdotti
nella vita nuova. E questa nuova vita in Dio è stata confermata dalla
Risurrezione.
2. La Chiesa vive della
fede nel mistero pasquale di Cristo.
Da questa fede nasce la
coscienza della vita nuova, della vita divina, alla quale sono introdotti
tutti coloro che appartengono all’ovile del buon Pastore.
Tale coscienza si
manifesta in modo particolarmente solenne e gioioso, quando alla Chiesa è dato
di rendere testimonianza alla santità dei suoi figli e delle sue figlie. Così
avviene in questo giorno.
Ecco, Cristo crocifisso e
risorto è divenuto “la porta” della santità per questi servi di Dio, che oggi
sono elevati alla gloria degli altari come beati.
3. Cristo fu la “porta”
della santità per il Cardinale Andrea Carlo Ferrari, il quale, dopo essere
stato Vescovo di Guastalla e di Como, resse per ben ventisette anni
l’arcidiocesi di Milano, seguendo con appassionato fervore pastorale le orme
dei grandi predecessori Ambrogio e Carlo.
Sorretto da fede robusta
e zelo illuminato, egli seppe indicare con giudizio sicuro la via da percorrere
fra le nuove e difficili realtà emergenti nel contesto religioso e sociale del
suo tempo. Seppe vedere i problemi pastorali che le circostanze storiche
ponevano, con l’occhio del buon Pastore, indicando i modi per affrontarli e
risolverli. Egli è pertanto un esempio di grande attualità.
Consapevole che
l’ignoranza dei principi essenziali della fede e della vita morale esponeva i
fedeli alla propaganda atea e materialista, organizzò una forma di catechesi
moderna ed incisiva. Anche lo stile pastorale fu da lui rinnovato: ispirandosi
al “buon Pastore”, egli ripeteva con forza che non si doveva attendere
passivamente che i fedeli si avvicinassero alla Chiesa, ma che era
indispensabile tornare a percorrere, come Gesù, le vie e le piazze per andare
loro incontro, parlando il loro linguaggio. Egli visitò per quasi quattro volte
la vasta arcidiocesi ambrosiana, recandosi nelle località più lontane ed
impervie, anche a dorso di mulo ed a piedi, ove da tempo immemorabile non si
era veduto un Vescovo. Per questo, di fronte alla sua pastorale infaticabile,
alcuni dicevano: “È tornato san Carlo!” (Positio super virtutibus, 267).
La sollecitudine del
pastore ebbe espressione anche nella promozione di forme nuove di assistenza,
adeguate al mutare dei tempi. Primi destinatari dell’ammirevole fiorire di
iniziative sociali furono i fanciulli ed i giovani abbandonati, i lavoratori, i
poveri.
Maturò così nel cuore del
Cardinale Ferrari il progetto di una opera, che costituisce oggi una sua
eredità preziosa; la Compagnia di san Paolo, chiamata anche Opera Cardinal
Ferrari. Dall’idea originaria di una Casa del Popolo, che raccogliesse le
organizzazioni di apostolato dei laici e di assistenza dell’arcidiocesi, si
sviluppò una serie di attività ispirate al geniale e coraggioso dinamismo
pastorale dell’Arcivescovo: il “Segretariato del Popolo”, le mense aziendali,
le missioni agli operai, la Casa del Fanciullo e quella per la rieducazione
degli scarcerati, le grandi iniziative nell’editoria cattolica,
l’organizzazione dei pellegrinaggi di massa.
Merito insigne del
Cardinale Ferrari fu proprio quello di percepire con felice intuito l’urgenza
di coinvolgere i laici nella vita della comunità ecclesiale, organizzandone le
forze per una più incisiva presenza cristiana nella società. Fu solerte
promotore dell’Azione Cattolica maschile e femminile che, sotto il suo determinante
impulso, crebbe e da Milano ebbe un benefico influsso su tutta l’Italia. Si
prodigò anche per l’erigenda Università Cattolica ed ebbe la gioia di vederne
l’incipiente attuazione.
Ma il segreto
dell’instancabile azione apostolica del nuovo beato resta la sua vita
interiore, fondata su profonde convinzioni teologiche, soffusa di tenera e
filiale devozione alla Madonna, incentrata su Gesù eucaristico e sul
crocifisso, espressa in un atteggiamento costante di grande bontà verso tutti,
di commossa sollecitudine verso i poveri di eroica pazienza nel dolore. Il 29
settembre 1920, tra i lancinanti dolori del male che lo soffocava, scrisse nel
suo diario queste estreme parole: “Sia fatta la volontà di Dio sempre e in
tutto!”. Il Cardinale Andrea Carlo Ferrari, che ora invochiamo come “beato”,
aiuti anche noi a compiere sempre la volontà di Dio, in cui sta la nostra
santificazione.
4. Al seguito del buon
Pastore, Louis–Zèphirin Moreau consacra la sua vita a condurre il gregge che
gli è stato affidato a Saint–Hyacinthe, nel Canada. Prete, poi Vescovo di
questa giovane diocesi, egli conosceva le sue pecorelle. Egli lavorava
instancabilmente per dar loro il nutrimento, “perché gli uomini abbiano la
vita, perché l’abbiano in abbondanza” (Gv 10, 10). In lui, i fedeli hanno
trovato un uomo interamente donato a Dio e inoltre un autentico intercessore. È
bene che la Chiesa lo onori sempre e lo presenti come un modello pastorale.
Il buon Monsignor Moreau,
sapeva quotidianamente accordare la sua attenzione a ogni persona. Egli
rispettava ciascuno, praticava la carità più completa per i poveri accolti
presso di lui. Amava visitare le parrocchie e le scuole. Egli era vicino ai
preti che consultava, che stimolava. nelle loro azioni, nella loro vita
spirituale, nell’approfondimento intellettuale, affinché essi apportassero ai
cristiani una catechesi illuminata da una fede compresa e vissuta. Il Vescovo
dava prova di un discernimento lucido e ci si poteva affidare alla sua parola
chiara e coraggiosa, sia nell’insegnamento indirizzato a tutti come pure nelle
risposte date a ciascuno.
Cosciente dei bisogni di
una diocesi che si ingrandiva, Monsignor Moreau ha moltiplicato le iniziative
per l’educazione religiosa e scolare dei giovani, le cure dei malati,
l’organizzazione dell’aiuto reciproco e anche la costituzione di nuove
parrocchie, la formazione dei candidati al sacerdozio. In tutti questi campi
egli era audace e superava con pazienza gli ostacoli.
Egli ha cercato la
cooperazione delle congregazioni religiose per numerosi compiti. Comprendendo
tutto il valore della vita consacrata, ha saputo favorire delle fondazioni
audaci nella loro povertà. Ha personalmente contribuito in profondità
all’animazione spirituale e all’orientamento degli istituti religiosi nascenti
o nuovamente stabiliti nella sua diocesi.
Al di là di
Saint–Hyacinthe, Monsignor Moreau era conosciuto come un esemplare uomo di
Chiesa. Egli analizzava con lucidità i problemi della sua epoca; sicuro e
moderato, difendeva i principi e i valori essenziali, lavorava per l’unità fra
i cristiani, assicurava utili mediazioni. Interlocutore attento della Santa
Sede, egli stava in piena comunione con il successore di Pietro del quale
presentava con cura l’insegnamento.
Malgrado la sua fragilità
fisica, egli visse in un’austerità esigente. Non ha potuto far fronte ai suoi
enormi impegni se non con la sua forza che poneva nella preghiera. Si descrive
egli stesso scrivendo: “Noi non faremo bene le grandi cose di cui siamo carichi
se non con un’unione intima con nostro Signore”. Si è potuto chiamarlo il
Vescovo del Sacro Cuore: di giorno in giorno il pastore dava la sua vita per le
sue pecorelle, perché egli le amava dell’amore ardente del Cristo.
5. Ed ora, guardiamo il
prete francese Pierre-François Jamet. Egli ha vissuto la stessa carità ardente
nelle molteplici forme della sua attività sacerdotale. Ci impressiona per il
suo coraggio, per la sua attitudine nell’imprimere alla fede un itinerario di
uomo di alta cultura, di prete fedele, di servitore dei poveri.
Appena ordinato prete, è
subito nominato confessore e consigliere delle Suore del Buon Salvatore. Egli
ne avrà tutti i rischi per esercitare queste cariche durante la Rivoluzione
francese. Dà un esempio di attaccamento fermo alla Chiesa e non abbandona i
suoi cristiani. Nella clandestinità celebra i sacramenti con gioia. Egli vede
chiaramente le minacce che pesano sulla fede, ma pone tutta la sua fiducia nei
doni di Dio.
Universitario rispettato,
l’abate Jamet esercita una pesante carica accademica. Un’educazione
equilibrata, una formazione esigente sul piano intellettuale come sul piano
morale e spirituale, tali sono le preoccupazioni che orientano simultaneamente
la sua azione. In un ambiente dove si oppongono delle convinzioni e delle
fedeltà antagoniste, il Rettore Jamet rispetta le persone, ma assicura con
fermezza lo sviluppo delle istituzioni delle quali ha la responsabilità.
Disponibile e devoto è un vero servitore dell’uomo tanto che egli può compiere
il suo dovere in coscienza.
Pierre-François Jamet non
ha trascurato il servizio dei poveri in nessun momento. Stimola le suore del
Buon Salvatore e le incoraggia a sviluppare le loro opere, diventando il loro
“secondo fondatore”. Noi ammiriamo la sua generosità intrepida, la sua
attenzione nel non lasciare senza cure i più handicappati dei suoi fratelli.
Organizzerà sempre meglio l’accoglienza dei malati mentali: egli li ama al
punto di imparare a curarli, spesso a guarirli. Precursore dell’aiuto ai
sordomuti, dà loro un mezzo per esprimersi, permette loro di ritrovare un linguaggio,
rende loro una dignità. Noi salutiamo in lui un inventore e un creatore della
carità.
Per l’ampiezza della sua
attività Pierre-François Jamet, testimonia anche lui quello che un uomo può
compiere quando la presenza di Dio è in lui. Ho potuto dire: “Mio Dio io sono a
voi, come voi siete a me”. Pastore, conduce le sue pecore sui sentieri della
vita. Trascina particolarmente le suore del Buon Salvatore al seguito del
Redentore e nell’intimità della Santa Trinità. Noi lo riconosciamo quando
riprende la preghiera di Gesù: “Padre Santo, conservate per la gloria del
vostro nome, i fanciulli che mi avete dato, che essi siano sempre uniti”.
6. “Porta” della santità,
infine, Gesù è stato per Benedetta Cambiagio, fondatrice dell’istituto delle
Suore Benedettine della Provvidenza. Donna forte e intraprendente, ella seppe
conquistare al suo ideale di donazione totale a Cristo anche lo sposo, Giovanni
Battista Frassinello, avviando con lui una famiglia aperta all’accoglienza
delle giovani bisognose di sostegno materiale e di guida morale. Ebbe così
inizio un’opera che tanto bene avrebbe fatto, soccorrendo fanciulle prive di
assistenza ed educandole ad essere buone cristiane e generose madri di
famiglia, capaci di onorare se stesse, la società e la Chiesa.
Le fatiche che dovette
sostenere per tradurre in atto tale piano apostolico, furono sempre sorrette da
una fede intrepida, radicata in una profonda umiltà, che ella alimentava nella
quotidiana contemplazione del Crocifisso. Pur nella sua semplicità, ella
poggiava la sua azione su basi fortemente teologiche: l’Eucaristia, fonte di
coraggio, di luce e di costanza; il pieno abbandono alla “amorosa divina
Provvidenza”, il fare tutto e solo per amore di Dio e per piacere a lui. Sta
qui il segreto della forza interiore che la nuova beata seppe dimostrare in
mezzo alle più gravi difficoltà: ebbe ragione delle ostilità suscitate contro
di lei, perché s’abbandonò totalmente alla potenza di Dio, convinta che “quando
Dio vuole una cosa non manca di accordare gli opportuni mezzi”.
La beata Benedetta
Cambiagio Frassinello si pone quindi a tutti noi come esempio di fede viva e di
speranza coraggiosa, tradotte in un infaticabile impegno di carità, che
mediante i mezzi più semplici e più umili sa arrivare al cuore e suscitarvi il
proposito di una vita autenticamente cristiana.
7. Cari nostri fratelli e
sorelle! Andrea! Luigi–Zefirino! Pietro–Francesco! Benedetta!
Ecco “Cristo patì per
voi, lasciandovi un esempio, perché ne seguiate le orme” (1 Pt 2, 21).
Il buon Pastore conosce
le sue pecore ed esse conoscono lui.
Ecco, oggi, lo stesso
Cristo crocifisso e risorto. Cristo nostra Pasqua, chiama ciascuno di voi
per nome:
Andrea!
Louis–Zéphirin!
Pierre–François!
Benedetta!
Su di voi si è compiuta
la chiamata del buon Pastore perché abbiate la vita e l’abbiate in
abbondanza (cf. Gv 10, 10).
La Chiesa ascoltando la
testimonianza della vostra vita gioisce con una vera gioia pasquale.
“Agnus redemit oves”.
La Chiesa adora il suo
Redentore e Sposo. E rallegrandosi della vostra elevazione alla gloria dei
beati, proclama la potenza dell’amore di colui che di generazione in
generazione, di età in età non cessa di essere “porta”.
La porta della santità,
la porta della vita eterna, “la porta delle pecore”!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/benedetta-cambiagio-frassinello.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
CANONIZZAZIONE DI 5 BEATI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
1. "Li udiamo
annunziare nelle nostre lingue le grandi opere di Dio" (At 2, 11)!
Così esclama, nel giorno
di Pentecoste, la folla di pellegrini "di ogni nazione che è sotto il
cielo" (v. 5), ascoltando la predicazione degli Apostoli.
Lo stesso stupore pervade
anche noi, mentre contempliamo i grandi prodigi operati da Dio nell'esistenza
dei cinque nuovi Santi, elevati alla gloria degli altari proprio nel giorno
della Pentecoste: Alonso
de Orozco, presbitero, dell'Ordine di Sant'Agostino; Ignazio
da Santhià, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Umile
da Bisignano, religioso, dell'Ordine dei Frati Minori; Paulina
do Coração Agonizante de Jesus, vergine, fondatrice della Congregazione
delle Irmãzinhas da Imaculada Conceisão; Benedetta
Cambiagio Frassinello, religiosa, fondatrice dell'Istituto delle Suore
Benedettine della Provvidenza.
Essi hanno percorso le
strade del mondo annunciando e testimoniando Cristo con la parola e con la
vita. Per questo sono diventati segno eloquente della perenne Pentecoste della
Chiesa.
2. "Ricevete lo
Spirito Santo; a chi rimetterete i peccati saranno rimessi" (Gv 20,
22-23). Con queste parole il Risorto trasmette agli Apostoli il dono dello
Spirito e con esso il divino potere di rimettere i peccati. La missione di
perdonare le colpe e di accompagnare gli uomini sulle vie della perfezione
evangelica è stata vissuta, in modo singolare, dal sacerdote cappuccino Ignazio
da Santhià, che per amore di Cristo e per progredire più speditamente nella
perfezione evangelica si incamminò sulle orme del Poverello d'Assisi.
Ignazio da Santhià è
stato padre, confessore, consigliere e maestro di molti - sacerdoti, religiosi
e laici - che nel Piemonte del suo tempo ricorrevano alla sua guida saggia e
illuminata. Egli continua ancora oggi a richiamare a tutti i valori della
povertà, della semplicità e della autenticità di vita.
3. "Pace a voi!"
(Gv 20, 19.21), disse Gesù comparendo agli Apostoli nel Cenacolo. La pace
è il primo dono del Risorto agli Apostoli. Della pace di Cristo, principio
ispiratore anche della pace sociale, si è fatto costante portatore Umile
da Bisignano, degno figlio della nobile terra di Calabria. Con Ignazio da
Santhià ha condiviso lo stesso impegno di santità nella scia spirituale di san
Francesco d'Assisi, offrendo a sua volta una singolare testimonianza di carità
verso i fratelli.
Nella nostra società,
nella quale troppo spesso sembrano disperdersi le tracce di Dio, fra' Umile
rappresenta un lieto e incoraggiante invito alla mitezza, alla benignità, alla
semplicità e ad un sano distacco dai beni effimeri del mondo.
4. "En cada uno se
manifiesta el Espíritu para el bien común" (1Co 12, 12). Así
sucedió en la vida de San
Alonso de Orozco, de la Orden de San Agustín. Nacido en la toledana
villa de Oropesa, la obediencia religiosa le llevó a recorrer muchos lugares de
la geografía española, terminando sus días en Madrid. Su dedicación pastoral al
servicio de los más pobres en los hospitales y cárceles hace de él un modelo
para quienes, impulsados por el Espíritu, fundan toda su existencia en el amor
a Dios y al prójimo, según el supremo mandato de Jesús.
[4. "A ciascuno è
data una manifestazione particolare dello Spirito per l'utilità comune" (1
Cor 12, 7). Così avvenne nella vita di san Alonso de Orozco dell'Ordine
di sant'Agostino. Nato a Oropesa, nei pressi di Toledo, l'obbedienza religiosa
lo portò a visitare molti luoghi della geografia spagnola, concludendo i suoi
giorni a Madrid. La sua dedizione pastorale al servizio dei più poveri negli
ospedali e nelle prigioni fa di lui un modello per quanti, spinti dallo
Spirito, fondano tutta la loro esistenza sull'amore a Dio e al prossimo,
secondo il mandato supremo di Gesù.]
5. A ação do Espírito
Santo se manifesta de modo especial também na vida e missão de Madre Paulina,
inspirando-a a constituir, juntamente com um grupo de jovens amigas, uma casa
de acolhida, pouco depois batizada pelo povo de "Hospitalzinho São
Virgílio", destinada a atenção material e espiritual de doentes e
desamparados. Nasce assim, para atender os planos da Providência, a primeira
Comunidade religiosa do sul do Brasil, denominada Congregação das Irmãzinhas da
Imaculada Conceição. Foi neste Hospital, que o ser-para-os-outros constituiu
o pano de fundo da vida de Madre
Paulina. No serviço aos pobres e aos doentes, ela tornara-se manifestação
do Espírito Santo, "consolador perfeito; doce hóspede da alma; suavíssimo
refrigério" (Sequência).
[5. L'azione dello
Spirito Santo si manifesta in modo particolare anche nella vita e nella
missione di Madre Paulina, ispirandola a costituire, insieme a un gruppo di
giovani amiche, una casa di accoglienza, battezzata poco dopo dal popolo come
"Piccolo Ospedale San Virgilio" e destinata all'assistenza materiale
e spirituale delle persone malate e abbandonate. Nacque così, in risposta ai
piani della Provvidenza, la prima Comunità religiosa del Sud del Brasile,
chiamata Congregazione delle Piccole Suore dell'Immacolata Concezione. Fu in
questo ospedale che l'essere-per-gli-altri rappresentò il motivo
principale della vita di Madre Paulina. Nel servizio ai poveri e ai malati
divenne la manifestazione dello Spirito Santo, "consolatore perfetto;
dolce ospite dell'anima; soavissimo refrigerio" (Sequenza).]
6. "O luce
beatissima, invadi nell'intimo il cuore dei tuoi fedeli". Le parole della
Sequenza costituiscono una bella sintesi dell'intera esistenza di Benedetta
Cambiagio Frassinello e ne spiegano la straordinaria ricchezza
spirituale.
Guidata dalla grazia
divina, la nuova Santa si preoccupò di adempiere con fedeltà e coerenza la
volontà di Dio. Con fiducia illimitata nella bontà del Signore, si abbandonava
alla sua "Provvidenza amorosa", profondamente convinta, come amava
ripetere, che bisogna "fare tutto per amore di Dio e per piacere a lui".
E' questa la preziosa eredità che santa Benedetta Cambiagio Frassinello lascia
alle proprie figlie spirituali, e che oggi viene proposta all'intera Comunità
cristiana.
7. "Vieni, Santo
Spirito, riempi i cuori dei tuoi fedeli e accendi in essi il fuoco del tuo
amore" (Canto al Vangelo). Facciamo nostra questa invocazione dell'odierna
liturgia. Lo Spirito Santo ha radicalmente trasformato gli Apostoli, prima
chiusi per paura nel Cenacolo, in ardenti Araldi del Vangelo. Lo Spirito
continua a sostenere la Chiesa nella sua missione evangelizzatrice lungo i
secoli, suscitando in ogni epoca testimoni coraggiosi della fede.
Con gli Apostoli
ricevette il dono dello Spirito la Vergine Maria (cfr At 1, 14).
Insieme a Lei, in comunione con i nuovi Santi, imploriamo a nostra volta il
prodigio di una rinnovata Pentecoste per la Chiesa. Domandiamo che scenda
sull'umanità del nostro tempo l'abbondanza dei doni dello Spirito Santo.
Vieni, Santo Spirito,
infiamma i cuori dei tuoi fedeli! Aiuta anche noi a diffondere nel mondo il
fuoco del tuo amore. Amen!
© Copyright 2002 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
BENEDETTA CAMBIAGIO FRASSINELLO
(1791 – 1858)
In Benedetta Cambiagio
Frassinello la Chiesa ci addita un esempio di Santa che fu sposa, madre,
religiosa e fondatrice.
Ella si lasciò condurre
dallo Spirito attraverso l'esperienza matrimoniale, quella di educatrice e di
consacrazione religiosa fino a fondare un Istituto, che, caso unico
nell'agiografia cristiana, guidò con la collaborazione generosa e discreta del
marito.
Benedetta Cambiagio
Frassinello nasce a Langasco (Genova) il 2 ottobre 1791 da Giuseppe e Francesca
Ghiglione e viene battezzata due giorni dopo. Quando ancora è ragazzina, la sua
famiglia si trasferisce a Pavia.
Giovinezza
Riceve dai genitori una
profonda educazione cristiana che radica nel suo animo i princìpi della fede e
plasma il suo carattere volitivo e perseverante.
Verso i 20 anni ha una
forte esperienza interiore che accresce l'amore alla preghiera e alla penitenza
e, in modo speciale, il desiderio di abbandonare tutto per consacrarsi
interamente a Dio. Ciò nonostante il 7 febbraio 1816 va sposa a Giovanni
Battista Frassinello, un giovane ligure trasferito con la famiglia a
Vigevano.
Sposa-sorella esemplare
Il cammino di Benedetta
alla ricerca della volontà di Dio è abbastanza arduo e difficile, spinta com'è
dall'impulso interiore per una vita verginale, coltivata fin dall'adolescenza.
Vive nel matrimonio due anni, dopo i quali ha la gioia di realizzare, in questo
stato, l'aspetto profondo e sublime della verginità spirituale. In pieno
accordo con lo sposo, che attratto dalla santità di Benedetta ne abbraccia
l'ideale, le vive accanto come sorella. Si occupano entrambi, con singolare
amore, della sorella Maria, gravemente ammalata di cancro intestinale, ospitata
in casa loro.
Benedetta e Giovanni
sperimentano, perciò, una maternità e una paternità spirituali e
soprannaturali, nella fedeltà all'amore coniugale sublimato.
Nel 1825, alla morte di
Maria, Giovanni Battista entra nella comunità dei Somaschi e Benedetta nelle
Orsoline di Capriolo.
Amore coniugale
esclusivamente consacrato a Dio
Nel 1826, a motivo della
salute, Benedetta ritorna a Pavia. Guarita prodigiosamente da San Girolamo
Emiliani, si occupa delle fanciulle con il benestare del Vescovo, mons. Luigi
Tosi.
Avendo bisogno di un
aiuto, che suo padre le rifiuta, il Vescovo richiama Giovanni Battista, il
quale lascia il Noviziato e torna alla sposa-sorella, rinnovando insieme il
voto di castità perfetta nelle mani del Vescovo stesso.
Tutti e due si dedicano
generosamente all'accoglienza e alla educazione umano‑cristiana di fanciulle
povere e abbandonate.
Educatrice
L'opera di Benedetta si
inserisce nella vita sociale di Pavia in un periodo in cui l'istituzione della
scuola è accolta come la vera apportatrice di benessere. È la prima donna della
città e della provincia ad avvertire questo bisogno e l'Imperiale Regio Governo
Austriaco le riconosce il titolo di “Promotrice della Pubblica Istruzione”.
Coadiuvata subito da
alcune giovani volontarie, alle quali dà un Regolamento approvato dall'Autorità
Ecclesiastica, unisce all'insegnamento scolastico la formazione catechistica e
al lavoro. Sono questi gli ambiti di cui si serve per trasformare le fanciulle
in “modelli di vita cristiana” e assicurare in tal modo la vera formazione
delle famiglie.
Contemplativa
nell'azione
La sua costante dedizione
scaturisce e cresce dal fervore eucaristico e dalla contemplazione del
Crocifisso ed è pervasa dalla certezza che Dio solo è il suo sostegno e la sua
valida difesa.
Nella sua vita non
mancano esperienze mistiche che si ripetono, particolarmente, nelle feste
liturgiche senza distoglierla, tuttavia, dai suoi impegni quotidiani.
Per amore delle fanciulle
è disposta ad ogni più arduo sacrificio: della sua persona, dei suoi beni,
perfino della sua fama, mostrando così l'incomparabile grandezza della “pedagogia del Vangelo”.
Capacità di distacco
La singolarità dell'opera
e il programma educativo di Benedetta sono duramente contrastati
dall'opposizione di alcuni potenti, che si vedono frastornati nei loro torbidi
disegni, e anche dall'incomprensione di alcuni membri del clero. Nel luglio
1838 Benedetta cede la sua istituzione al Vescovo Tosi e, con il marito e
cinque fedeli consorelle, lascia Pavia diretta in Liguria.
Fondatrice
A Ronco Scrivia
istituisce la scuola per le fanciulle del popolo e fonda l'Istituto delle “Suore Benedettine della Provvidenza” per le quali scrive le
Regole-Costituzioni. Esse rivelano lo sviluppo del suo carisma pavese,
estendendo a tutte le fanciulle e giovani l'educazione, l'istruzione e la
formazione cristiana, con l'inconfondibile suo spirito di illimitata fiducia e
abbandono alla divina Provvidenza, di amore a Dio attraverso la povertà e la
carità.
Sviluppo dell'Opera
L'Istituto della Suore
Benedettine della Provvidenza si sviluppa rapidamente.
Nel 1847 anche a Voghera.
Questa sede, quarant'anni dopo la morte di Benedetta, per opera del Vescovo
diocesano, diviene di diritto un Istituto indipendente.
In tale circostanza le
Suore assumono la denominazione di “Benedettine della Divina Provvidenza” in
memoria di Benedetta loro piissima Fondatrice.
Nel 1851 Benedetta
ritorna a Pavia, in una località diversa dalla prima fondazione e nel 1857 apre
una scuola in un paese della Valpolcevera, San Quirico.
Entra nel gaudio di
Dio
Il 21 marzo 1858,
Benedetta muore santamente a Ronco Scrivia, in giorno e ora da lei previsti.
Attorno alla sua salma accorre un grande afflusso di gente per l'ultima
manifestazione di stima e di rimpianto a colei che considera una “Santa”.
Benedetta può proporsi
come modello e aiuto:
– alle persone
consacrate: conformarsi a Cristo nell'abbandono all'amorosa divina Provvidenza;
– agli sposi: totale
condivisione per una più profonda maternità e paternità;
– ai giovani: Cristo
fonte di gioia e ideale di vita;
– agli educatori:
prevenire, comprendere, aprire orizzonti;
– alle famiglie che
sperimentano momenti di difficoltà: accettare i disagi, quando si è costretti
ad abbandonare la propria terra e accogliere nella propria casa i familiari
provati dalla malattia e aiutarli a morire serenamente.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/2002/documents/ns_lit_doc_20020519_benedetta_it.html
Benedetta Cambiagio
Frassinello
(1791-1858)
Beatificazione:
- 10 maggio 1987
- Papa Giovanni
Paolo II
Canonizzazione:
- 19 maggio 2002
- Papa Giovanni
Paolo II
- Piazza San Pietro
Ricorrenza:
- 21 marzo
Religiosa, spontaneamente
rinunciò insieme al marito alla vita coniugale e fondò l’Istituto delle Suore
Benedettine della Provvidenza per la formazione cristiana delle giovani povere
e abbandonate
"Bisogna fare tutto
per amore di Dio e per piacere a lui"
Benedetta Cambiagio
Frassinello nasce a Langasco (Genova) il 2 ottobre 1791 da Giuseppe e Francesca
Ghiglione e viene battezzata due giorni dopo. Quando ancora è ragazzina, la sua
famiglia si trasferisce a Pavia.
Riceve dai genitori una
profonda educazione cristiana che radica nel suo animo i princìpi della fede e
plasma il suo carattere volitivo e perseverante.
Verso i 20 anni ha una
forte esperienza interiore che accresce l'amore alla preghiera e alla penitenza
e, in modo speciale, il desiderio di abbandonare tutto per consacrarsi interamente
a Dio. Ciò nonostante il 7 febbraio 1816 va sposa a Giovanni Battista
Frassinello, un giovane ligure trasferito con la famiglia a
Vigevano.
Il cammino di Benedetta
alla ricerca della volontà di Dio è abbastanza arduo e difficile, spinta com'è dall'impulso
interiore per una vita verginale, coltivata fin dall'adolescenza. Vive nel
matrimonio due anni, dopo i quali ha la gioia di realizzare, in questo stato,
l'aspetto profondo e sublime della verginità spirituale. In pieno accordo con
lo sposo, che attratto dalla santità di Benedetta ne abbraccia l'ideale, le
vive accanto come sorella. Si occupano entrambi, con singolare amore, della
sorella Maria, gravemente ammalata di cancro intestinale, ospitata in casa
loro.
Benedetta e Giovanni
sperimentano, perciò, una maternità e una paternità spirituali e
soprannaturali, nella fedeltà all'amore coniugale sublimato.
Nel 1825, alla morte di
Maria, Giovanni Battista entra nella comunità dei Somaschi e Benedetta nelle
Orsoline di Capriolo.
Nel 1826, a motivo della
salute, Benedetta ritorna a Pavia. Guarita prodigiosamente da San Girolamo
Emiliani, si occupa delle fanciulle con il benestare del Vescovo, mons. Luigi
Tosi.
Avendo bisogno di un
aiuto, che suo padre le rifiuta, il Vescovo richiama Giovanni Battista, il
quale lascia il Noviziato e torna alla sposa-sorella, rinnovando insieme il
voto di castità perfetta nelle mani del Vescovo stesso.
Tutti e due si dedicano
generosamente all'accoglienza e alla educazione umano‑cristiana di fanciulle
povere e abbandonate.
L'opera di Benedetta si
inserisce nella vita sociale di Pavia in un periodo in cui l'istituzione della
scuola è accolta come la vera apportatrice di benessere. È la prima donna della
città e della provincia ad avvertire questo bisogno e l'Imperiale Regio Governo
Austriaco le riconosce il titolo di “Promotrice della Pubblica Istruzione”.
Coadiuvata subito da
alcune giovani volontarie, alle quali dà un Regolamento approvato dall'Autorità
Ecclesiastica, unisce all'insegnamento scolastico la formazione catechistica e
al lavoro. Sono questi gli ambiti di cui si serve per trasformare le fanciulle
in “modelli di vita cristiana” e assicurare in tal modo la vera formazione
delle famiglie.
La sua costante dedizione
scaturisce e cresce dal fervore eucaristico e dalla contemplazione del
Crocifisso ed è pervasa dalla certezza che Dio solo è il suo sostegno e la sua
valida difesa.
Nella sua vita non
mancano esperienze mistiche che si ripetono, particolarmente, nelle feste
liturgiche senza distoglierla, tuttavia, dai suoi impegni quotidiani.
Per amore delle fanciulle
è disposta ad ogni più arduo sacrificio: della sua persona, dei suoi beni,
perfino della sua fama, mostrando così l'incomparabile grandezza della
“pedagogia del Vangelo”.
La singolarità dell'opera
e il programma educativo di Benedetta sono duramente contrastati
dall'opposizione di alcuni potenti, che si vedono frastornati nei loro torbidi
disegni, e anche dall'incomprensione di alcuni membri del clero. Nel luglio
1838 Benedetta cede la sua istituzione al Vescovo Tosi e, con il marito e
cinque fedeli consorelle, lascia Pavia diretta in Liguria.
A Ronco Scrivia
istituisce la scuola per le fanciulle del popolo e fonda l'Istituto delle
“Suore Benedettine della Provvidenza” per le quali scrive le
Regole-Costituzioni. Esse rivelano lo sviluppo del suo carisma pavese,
estendendo a tutte le fanciulle e giovani l'educazione, l'istruzione e la
formazione cristiana, con l'inconfondibile suo spirito di illimitata fiducia e
abbandono alla divina Provvidenza, di amore a Dio attraverso la povertà e la
carità.
L'Istituto della Suore
Benedettine della Provvidenza si sviluppa rapidamente.
Nel 1847 anche a Voghera.
Questa sede, quarant'anni dopo la morte di Benedetta, per opera del Vescovo
diocesano, diviene di diritto un Istituto indipendente.
In tale circostanza le
Suore assumono la denominazione di “Benedettine della Divina Provvidenza” in
memoria di Benedetta loro piissima Fondatrice.
Nel 1851 Benedetta
ritorna a Pavia, in una località diversa dalla prima fondazione e nel 1857 apre
una scuola in un paese della Valpolcevera, San Quirico.
Il 21 marzo 1858,
Benedetta muore santamente a Ronco Scrivia, in giorno e ora da lei previsti.
Attorno alla sua salma accorre un grande afflusso di gente per l'ultima
manifestazione di stima e di rimpianto a colei che considera una “Santa”.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/benedetta-cambiagio-frassinello.html
Den hellige Benedikta
Cambiagio Frassinello (1791-1858)
Minnedag: 21.
mars
Den hellige Benedikta
Cambiagio (it: Benedetta) ble født den 2. oktober 1791 i Cilli, et lite område
i innlandslandsbyen Langasco i provinsen og erkebispedømmet Genova i regionen
Liguria i Nord-Italia. Hun kom fra en velstående og kristen familie og var den
fjerde av fem barn av Giuseppe Cambiagio og Francesca Ghiglione. De var en
familie av småbønder, og barna ble oppdratt strengt, men i et kjærlig miljø.
Ingenting er kjent om hennes skolegang, men hun hadde et livlig sinn og elsket
å lese, noe hun brukte til å øke den rudimentære kunnskapen hun kan ha fått
eller ikke på skolen.
Napoleon annekterte
Liguria i 1805. Hans tropper var de siste som plyndret og ødela landet, og
mange ligurere ble tvunget til å reise fra sine jordstykker og se etter en
tryggere eksistens et annet sted. I 1809 reiste familien Cambiagio for å bo i
Pavia i regionen Lombardia, hvor de åpnet en grønnsaksbutikk ved hovedgaten.
Benedikta var involvert i foretaket, som skulle gi familien sitt levebrød, og
hun var snart opptatt med en ustoppelig aktivitet som gradvis førte til en
åndelig tørke som hun fant uutholdelig. I 1812 ble hennes eldste søster Maria
gift.
Benedikta følte seg
trukket til Gud, og helgenbiografiene som hun leste, fascinerte henne og ga
næring til hennes lengsel etter å svare umiddelbart på kallet. Hun var
overbevist om at hun var blitt kalt til et liv i ensomhet og bønn, så en dag
forlot hun huset uten å si et ord til noen og trakk seg tilbake til en hytte i
en steinhule nær en bekk. I likhet med ørkenfedrene levde hun på røtter og
ville bær. Hennes foreldre satte i gang å lete etter henne, og åtte dager
senere var hun hjemme og forlot det hun senere kalte en «veritabel fantasi».
Likevel beholdt hun lengselen etter det religiøse liv, og mens hun ventet på en
anledning for å realisere den, henga hun seg til bønn og bot under ledelse av
sin åndelige far, Giacomo De Filippi, en regelbundet kannik fra Somascha.
Benediktas omfattende
botsøvelser, som gradvis begynte å påvirke hennes helse, uroet foreldrene, som
bestemte seg for å gifte henne bort til en ligurer som syntes å være glad i
henne. Giovanni Battista Frassinello var analfabet, men intelligent og dyktig med
hendene og en rettskaffen ung mann. Fremfor alt var han en god kristen.
Benedikta prøvde å motsette seg foreldrenes plan, men til ingen nytte. Likevel
var hun innerst inne sikker på at Guds forsyn styrte hennes liv, og dette fikk
henne til å hengi seg fullstendig til hans mystiske vilje, en hengivelse som
skulle bli det dominerende trekket ved hennes spiritualitet.
For å oppfylle familiens
ønsker, giftet den fromme unge kvinnen seg som 25-åring med Giovanni Battista
Frassinello, en nidkjær kristen arbeider, opprinnelig fra Ronco Scrivia.
Bryllupet sto den 7. februar 1816 i basilikaen San Michele. Etter to års
barnløst ekteskap, hvor Giovanni ble imponert over hustruens hellighet og
lengsel etter ordensklivet, bestemte de seg for at de fra da av skulle leve som
bror og søster i et såkalt Josefsekteskap. De avla løfter om evig kyskhet og
bestemte seg for å leve et liv fullstendig viet Gud og nestekjærlighet.
Benedikta var hjemsøkt av lengselen etter å redde og rehabilitere de unge
prostituerte som hver kveld samlet seg utenfor universitetet i Pavia for å
lokke studentene. Hun snakket med biskop Luigi Tosi om de moralske problemene
som universitetsstudentene reiste og om det trengende behovet for å gjøre noe
med dem. Hun snakket også med sin skriftefar om situasjonens alvor, men for å
roe henne svarte han bare: «Man kan bare bøye seg for det uunngåelige».
Det unge paret tok
Benediktas storesøster Maria, som var døende av uhelbredelig tarmkreft og som
var forlatt av sin mann, inn i sitt hjem, og de stelte henne kjærlig inntil hun
døde den 9. juli 1825. De to var nå fri til å gjennomføre den planen de lenge
hadde bedt om og tenkt på, nemlig å gå i kloster, hver på sin kant. Etter et
mislykket forsøk hos kapusinersøstrene i Genova sluttet Benedikta seg i slutten
av juli 1825 med godkjennelse fra biskop Tosi til ursulinnene (Ordo
Sanctae Ursulae – OSU) i Capriolo nel Bresciano, mens Giovanni i desember
samme år sluttet seg som legbror til somaskerne (Ordo Clericorum
Regularium a Somascha – CRS), som var grunnlagt av den hellige Hieronymus Emiliani.
Benedikta kastet seg
lykkelig inn i det livet av stillhet og bønn som hun hadde lengtet etter siden
oppveksten, mens kommuniteten ble oppbygd og holdt oppe av hennes nærvær og
energi. Det ble sagt at klosteret en kveld ble angrepet av en gjeng pøbler som
prøvde å komme seg inn i klausuren. De ramponerte inngangsdøren som holdt på å
gi etter da Benedikta åpnet den. Hun sperret veien for dem og spurte med bydende
stemme: «Hva ønsker dere her?» De ventet opplagt ikke en slik bestemt motstand,
så de tuslet bort.
Ettersom tiden gikk, ble
Benedikta klar over et kall til et apostolat blant de unge etter mønster av
Hieronymus Emiliani. Kommuniteten prøvde å få henne bort fra denne tanken, men
hun ble i 1826 så syk at biskopen grep inn og ba henne dra hjem til familien,
en merkelig avgjørelse som angivelig var diktert av en drøm. Benedikta vendte
hjem i dødende tilstand, og der hadde hun en visjon. Hennes foreldre var ved
sengekanten og ventet på hennes siste sukk da hun plutselig løftet ansiktet og
beveget leppene som om hun snakket med noen. Da hun kom til seg selv, sa hun at
samtalen var med Hieronymus Emiliani, som ba henne om å vie sitt liv til jenter
i faresonen. Hun gikk med på det, og hun fikk raskt helsen tilbake.
Straks begynte hun med
biskopens samtykke å vie seg til undervisning av unge jenter. Fordi hun ikke
hadde fått noen barn selv, begynte hun å ta seg spesielt av fattige jenter i
området som var blitt forlatt av sine foreldre og var i faresonen. Mer
overbevist enn noensinne om at Gud på mystisk vis ledet hennes skritt, slo
Benedikta seg den 29. september 1826 ned i et nedslitt hus sammen med en liten
gruppe på syv traumatiserte unge jenter og noen voksne som var interessert i
det arbeidet hun foreslo å gjøre. Det måtte praktisk talt tigge for å overleve.
For å beskytte Benedikta
mot sine forstyrrede foreldre, som betraktet sin datters avgjørelse som en
tilsmussing avfamiliens ære og var fast bestemt på å få henne bort fra hennes
kall, ba biskop Tosi av Pavia Giovanni Battista Frassinello om å forlate
somaskernes novisiat og hjelpe Benedikta i hennes apostoliske arbeid. Sammen
avla de i biskopens hender løfter om fullstendig kyskhet, og deretter begynte
de sitt felles arbeid for å fremme den menneskelige og kristne formasjon av
fattige og forlatte jenter i byen. Deres utdanningsarbeid var av stor nytte for
Pavia. Benedikta ble den første kvinnen som ble involvert i den typen arbeid.
Snart var antallet jenter
over hundre. Den rike eiendomsbesitteren Angelo Pozzi var imponert over
Benediktas arbeid, og han hjalp henne med å skaffe og drive enda et hus.
Foretakets legkarakter ble dermed understreket, og biskopen og sognepresten
hadde bare en rådgivende rolle. Den nye institusjonen kom til å bli kalt
«Benediktas hospits», og de unge jentene «Benedictas». Dette første forsøket på
et forebyggende sosialt tiltak ble snart juridisk godkjent og registrert som en
institusjon i offentlighetens interesse. Skolene fortsatte å vokse og blomstre,
og de østerrikske myndighetene utnevnte Benedikta til «Promotor for offentlig
undervisning» i Pavia.
Teamet under Benediktas
ledelse utgjorde en reell kommunitet, delte de samme idealene og var viet til
tjeneste for de unge jentene i vanskeligheter som de ønsket velkommen.
Benedikta ga kommuniteten en regel som var nært i slekt med en monastisk regel.
Den inkluderte lydighet, anger og bot, ydmykhet, bønn, dyrking av det indre
liv, betingelsesløs hengivelse til forsynet og fremfor alt en stor kjærlighet
til jentene. De materielle midlene som var tilgjengelige for grunnleggersken,
var sparsomme, og ved mange anledninger kunne man bevitne forsynets plutselige
intervensjon. Det var ikke uvanlig ved spisetider å foreslå at beboerne dannet en
prosesjon i hagen eller gjøre et besøk i kapellet før de gikk til refektoriet,
hvor det ikke var noe på tallerkenene. En velgjører syntes alltid å komme i det
øyeblikk, og noen ganger på de merkeligste måter.
Men uansett hvor kyskt
Benedikta og hennes mann levde, ble deres usedvanlige forhold gjenstand for
sladder og kritikk fra sivile og kirkelige myndigheter. Biskopens helse ble
dårligere for hver dag, og i 1838 opprettet han en kommisjon for å hjelpe ham
med administrasjonen av bispedømmet. Flere av kommisjonens medlemmer hadde
tilknytning til enten de jansenistiske eller de josefinske bevegelsene i Pavia.
Disse så Benedikta som en rabiat motstander av deres ulike syn og nølte ikke
med å spre de med hårreisende bakvaskelser om hospitsets grunnlegger. Man hørte
ofte: «De sier at...», og sladderen lyktes til slutt å skape en omfattende
fiendskap mot henne. Da det ble kjent at hun hadde hjulpet en ung mann
økonomisk slik at han kunne fullføre sine studier, ble hun anklaget for selv å
være en umoralsk person. De verste bakvaskelsene kom fra en av de unge
beboerne. I følge henne hadde grunnleggeren tatt jentene med makt fra
foreldrene, utnyttet og mishandlet dem. Noen av dem hadde dødd av utmattelse og
sult og var gravlagt i kjelleren.
Denne bakvaskelsen førte Benedikta
til retten, og på veien til rettsmøtet haglet ikke bare fornærmelser over
henne, men også steiner fra en mobb. Biskop Tosi, som nå hadde vendt seg
fullstendig mot sin tidligere samarbeidspartner, ga henne ordre om ikke bare å
forlate huset, men også byen Pavia. Den 16. juli undertegnet hun et juridisk
dokument som overførte eiendomsretten og retten til å drive husene i Via San
Giovanni til biskopen. I en lydighetens ånd erklærte hun samtidig sin intensjon
om å trekke seg fra institusjonen for å hvile ut. Instituttet skulle deretter
kalles Pia Casa delle Figlie della Carità.
Dagen etter forlot hun
byen sammen med Giovanni Battista og fem medarbeidere. De skulle ha reist til
Rivarolo i Liguria, hvor to prester to år tidligere hadde bedt grunnleggersken
om å begynne et arbeid der etter de samme linjene som i Pavia. Ettersom en annen
religiøs kommunitet i mellomtiden hadde etablert seg i Rivarolo, gikk hun med
på å etablere et hus i Ronco Scrivia nord for Genova, som var mannens fødested,
og arbeide i henhold til sin uvanlige hjertesak, å hjelpe unge, spesielt
jenter, hvis fattigdom utsatte dem for prostitusjonens farer.
I Ronco Scrivia åpnet de
en skole for jenter som var en forbedring i forhold til den i Pavia, et
barnehjem og en dagskole. Sammen med de fem ledsagerne grunnla hun i 1838
instituttet «Benediktinske søstre av Forsynet» (Suore Benedettine della
Provvidenza – SBP), som med mye kjærlighet skulle gi ungdommen en kristen
oppdragelse, spesielt fattige, forlatte jenter i faresonen, og til det formål
opprette hjem, skoler og arbeidsstuer. De skulle ta inn så mange jenter de hadde
mat til. Kongregasjonen vokste raskt siden den utførte et arbeid det var stort
behov for.
Det ble skrevet en regel,
som ble overlevert til kirkelig approbasjon i 1845. Oppbygningen er lik den
regelen som ble trukket opp i Pavia, men denne var ikke ment bare for én
kommunitet, men for en kongregasjon som skulle spre seg utenfor Liguria. Navnet
benediktinsk skyldtes at de valgte den hellige Benedikt som
skytshelgen. Regelen ble approbert i 1856 av erkebiskop A. Charvaz av Genova.
Siden Benedikta nå levde alene, fant ikke myndighetene noen grunn til sladder,
og hun tilbrakte resten av sitt liv i bønn og tjeneste.
I 1847 sendte Benedikta
to søstre som hadde vært med henne fra Pavia, Giustina og Maria Schiapparelli,
til byen Voghera i Piemonte, for å se etter sin far og blinde søster. De fant
fort ut at de moralske og sosiale forholdene der ikke var annerledes enn dem i
Pavia. Med oppmuntring fra sin superior og i instituttets ånd begynte de å
arbeide, og de hadde snart etablert en institusjon for utdannelse av jenter.
Grunnleggersken kom ofte på besøk og ga dem råd, men ga dem så mye frihet og
initiativ som de behøvde. Førti år etter hennes død skilte biskopen i 1905
dette huset ut fra resten av kongregasjonen. Navnet ble endret til
«Benediktinske søstre av Det guddommelige Forsyn» (Suore Benedettine della
Divina Provvidenza – BDP). Begge kongregasjonene eksisterer fortsatt.
Benedikta, som i
mellomtiden var blitt enke, ble kalt tilbake til Pavia i 1851 etter at biskop
Tosi var erstattet av en ny biskop. Hun overtok det tidligere
benediktinerklosteret San Gregorio, hvor hun organiserte et hus for unge
jenter, en skole, et barnehjem og et hybelhus. Men igjen ble hun utsatt for
forfølgelse, og igjen ble hun bedt om å forlate byen og sitt arbeid der. Hun
etterlot to ledsagere for å fortsette arbeidet og dro av gårde mot Quirico,
hvor det var en skole for jenter. Men hun kom aldri dit. Hun ble tvunget til å
stanse i Ronco Scrivia på grunn av et hjerteattakk, og hun døde der den 21.
mars 1858, som da var Benedikt av Nursias minnedag, 66 år gammel.
Ved grunnleggerens død
talte kongregasjonen 200 søstre i 35 hus. Den 29. mars 1926 kom den definitive
kanoniske approbasjonen fra Den hellige Stol, og den 2. mars 1937 fikk
konstitusjonene sin endelige godkjennelse av Roma. Søsterordenen virker i dag i
Italia og Spania og har misjoner i Peru, Burundi, Brasil og Elfenbenskysten. Benedikta
ble saligkåret den 10. mai 1987 av pave Johannes Paul II (1978-2005). Den 20.
desember 2001 undertegnet paven dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble helligkåret den 19. mai 2002 av
pave Johannes Paul II (1978-2005) på Petersplassen i Roma. Hennes minnedag er
dødsdagen 21. mars. Hennes relikvier gikk tapt under Andre verdenskrig da et
voldsomt alliert bombetokt ødela den lille kirkegården hvor hun var gravlagt. I
1961 vendte hennes søstre tilbake til Pavia og instituttet «Benedetta
Cambiagio».
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (III), Index99, Holböck (2), Patron Saints SQPN,
Infocatho, santiebeati.it, en.wikipedia.org, vatican.va, benedettine.net -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2003-06-23 11:47 - Sist oppdatert: 2009-01-26 13:13
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/bfrasine
BENEDITA
CAMBIAGIO FRASSINELLO
(1791 – 1858)
Em Benedita Cambiagio
Frassinello (1791-1858) a Igreja nos mostra um exemplo de Santa, esposa, madre,
religiosa e fundadora.
Ela deixou-se conduzir
pelo Espírito através da experiência matrimonial, a de educadora, e a de
consagração religiosa, até fundar junto com o marido uma congregação que é o
único caso na história da Igreja.
Benedita Cambiagio
Frassinello nasce em Langasco (Génova) no dia 2 de outubro de 1791. Os pais
dela são: José e Francisca Ghiglione e é batizada dois dias depois.
Ainda menina, a família
se muda para Pavia.
Juventude
Recebe dos pais uma
profunda educação cristã que enraíza nela os princípios da fé formando assim um
caráter forte e perseverante. Perto dos vinte anos, vive uma experiência
interior muito forte que a leva a uma vida intensa de oração e penitência e
sente o desejo de abandonar tudo para se consagrar inteiramente a Deus.
Em 7 de fevereiro de
1816, casa-se com João Batista Frassinello, um jovem que chegou de Génova com
os pais.
Esposa
e irmã exemplar
O caminho de Benedita à
procura da bondade de Deus é bastante difícil, sentindo interiormente o desejo
por uma vida virginal desde a adolescência. Vive no matrimônio dois anos, e
depois tem a alegria de realizar, em esse estado, o aspecto profundo e sublime
da virgindade espiritual. De acordo com o marido, atraído pela santidade de
Benedita, segue o ideal dela e moram juntos como irmãos.
Preocupam-se com singular
amor pela irmã Maria, gravemente doente de câncer intestinal e hospedada na
casa deles.
Benedita e José
experimentam então uma maternidade e paternidade espirituais sobrenaturais, na
fidelidade ao amor conjugal sublimado.
Em 1825, quando Maria
morre, João Batista Frassinello entra na comunidade religiosa dos Somascos e
Benedita na comunidade das Irmãs Ursulinas de Capriolo.
Amor conjugal
exclusivamente consagrado a Deus
Em 1826, por problemas de
saúde, Benedita retorna a Pavia. Sarada milagrosamente por S. Jerónimo
Emiliani, começa a se ocupar das jovens e crianças com a aprovação do bispo D.
Luís Tosi.
Precisando de ajuda, que
seu pai não dá a ela, o bispo chama João Batista; ele deixa o noviciado e volta
para a esposa-irmã, renovando juntos o voto de castidade perfeita nas mãos do
bispo.
Os dois se dedicam
generosamente na acolhida e na educação humana e cristã das jovens e crianças
pobres e abandonadas.
Educadora
A obra de Benedita se
introduz na vida social de Pavia num período no qual a instituição escolar é
acolhida como uma verdadeira colaboradora para o bem da sociedade.
É a primeira mulher da cidade
e do Estado a advertir essa necessidade e o governo austríaco reconheceu e deu
para ela o título de “Promotora de Pública Educação”.
É ajudada por algumas
jovens e voluntárias, para as quais prepara um estatuto aprovado pelas
Autoridades Eclesiásticas. Une ao ensinamento escolar a formação catequética e
o trabalho. São estas as “armas” das quais se serve para transformar as jovens
e crianças em modelos de vida cristã e assegurar desse modo a verdadeira
formação delas.
Contemplativa
na ação
A constante dedicação de
Benedita nasce e cresce do fervor eucarístico e da contemplação do crucifixo,
segura de que Deus é o seu sustento e a sua válida defesa.
Na sua vida não faltam
experiências místicas, que se repetem particularmente nas festas litúrgicas,
mas isto não interfere nos compromissos cotidianos da Madre. Por amor das
jovens e crianças está disposta a qualquer sacrifício pessoal ou dos bens
materiais, até da fama, mostrando assim a incomparável grandeza de “pedagogia
do Evangelho”.
Capacidade
de desapego
A particularidade da Obra
e o programa educativo de Benedita são duramente criticados pela oposição de
alguns poderosos, que se sentem contrariados nos torpes desejos, e também pela
incompreensão de algumas pessoas do próprio clero.
Em julho de 1838 Benedita
cede a sua Instituição ao Bispo D. Luís Tosi e, com o marido e cinco irmãs,
deixa Pavia e muda para Ligúria.
Fundadora
Em Ronco Scrivia inicia
uma escola para jovens, e funda a congregação das “Irmãs Beneditinas da
Providência” para as quais escreve as Regras e Constituições. As mesmas revelam
o desenvolvimento do seu carisma, estendendo a todas as jovens e crianças a
educação, a instrução e a formação cristã com o inconfundível espírito de
ilimitada confiança e abandono na Divina Providência, de amor a Deus através da
pobreza e a caridade.
Desenvolvimento
da Obra
O Instituto das Irmãs
Beneditinas da Providência desenvolve-se rapidamente. Em 1847, estabelece-se
também em Voghera. Esta obra, 40 anos depois da morte de Benedita, por
iniciativa do Bispo vira um instituto independente. Nesta circunstância as
irmãs assumem o nome de “Irmãs Beneditinas da Divina Providência” em memória da
fundadora delas, Benedita Cambiagio.
Em 1851, Benedita retorna
a Pavia, para outra cidade desta província.
Em 1857, abre uma escola
na cidade de Valpolcevera chamada S. Quirico.
Entra na alegria do
Senhor
No dia 21 de março de
1858, Benedita morre santamente em Ronco Scrivia, no dia e hora por ela
previstos. Ao redor dela acorre um grande número de pessoas para uma última
manifestação de estima e chorar aquela que consideravam uma Santa.
Benedita pode ser
proposta como modelo e intercessora:
– às pessoas consagradas:
para imitar a Cristo no abandono a amorosa Providência;
– aos esposos: na total
partilha para uma mais profunda maternidade e paternidade;
– aos jovens: Cristo
fonte de alegría e ideal de vida;
– aos educadores:
prevenir, compreender, abrir horizontes;
– às famílias que
experimentam momentos de dificuldades: para que saibam aceitar as dificuldades
quando obrigados a se mudar do lugar de origem; a acolher na família a doença e
ajudar eles a morrer serenamente.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/2002/documents/ns_lit_doc_20020519_benedetta_po.html
Voir aussi : http://faith.nd.edu/s/1210/faith/interior.aspx?sid=1210&gid=609&pgid=13877&cid=28772&ecid=28772&crid=0