mercredi 15 mars 2017

Bienheureux JAN BALICKI, prêtre


Bienheureux Jean-Adalbert Balicki

Prêtre (+ 1948)

Prêtre à Przemyśl en Pologne, il accomplit un ministère diversifié envers tout le peuple de Dieu, en apportant un soin particulier à prêcher l'Évangile et à venir en aide aux jeunes filles perdues.
Béatifié le 18 août 2002 à Cracovie par Jean-Paul II.

"La vie du bienheureux Jan Balicki fut marquée par le service de la miséricorde. Comme prêtre, il a toujours eu un cœur ouvert aux personnes dans le besoin."

Homélie (site du Vatican)

"Dom Jan Balicki consacra à Dieu et aux hommes les années de sa vie de prêtre, comme professeur et formateur des nouveaux prêtres, comme prédicateur estimé par un très grand nombre de personnes, comme confesseur charismatique et comme pasteur à la recherche des brebis qui, pour différentes raisons, s'étaient éloignées du troupeau du Christ."

Biographie (site du Vatican)

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10749/Bienheureux-Jean-Adalbert-Balicki.html

VOYAGE APOSTOLIQUE EN POLOGNE

CÉRÉMONIE DE BÉATIFICATION

DE QUATRE TÉMOINS DE L'AMOUR MISÉRICORDIEUX:

Mgr Zygmunt Szczesny Felinski

Père Jan Adalbert Balicki

Père Jan Beyzym

Soeur Sancja Szymkowiak

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

Cracovie - Parc Blonia

Dimanche 18 août 2002


"Voici quel est mon commandement: vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés" (Jn 15, 12).

Très chers frères et soeurs!

1. Les paroles du Seigneur Jésus que nous venons d'écouter s'inscrivent de façon particulière dans le thème de l'assemblée liturgique d'aujourd'hui, au parc Blonia de Cracovie: "Dieu, riche de miséricorde". Cette devise résume d'une certaine façon toute la vérité sur l'amour de Dieu, qui a racheté l'humanité. "Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ" (Ep 2, 4-5). La plénitude de cet amour s'est révélée dans le sacrifice de la Croix. En effet:  "Nul n'a plus grand amour que celui-ci:  donner sa vie pour ses amis" (Jn 15, 13). Telle est la mesure de l'amour de Dieu! Telle est la mesure de la miséricorde de Dieu!

Lorsque nous sommes conscients de cette vérité, nous nous rendons compte que l'invitation du Christ à aimer les autres, comme Il nous a aimés, nous propose à tous cette même perspective.

Nous nous sentons d'une certaine façon poussés à offrir jour après jour notre vie, en faisant preuve de miséricorde envers nos frères, en utilisant le don de l'amour miséricordieux de Dieu. Nous nous rendons compte que Dieu, en nous accordant la miséricorde, attend que nous soyons les témoins de la miséricorde dans le monde d'aujourd'hui.

2. L'invitation à témoigner de la miséricorde retentit avec une éloquence particulière ici, dans la ville bien-aimée de Cracovie, dominée par le sanctuaire de la Divine Miséricorde de Lagiewniki et par le nouveau temple que j'ai eu hier la joie de consacrer. Ici, cette invitation retentit de façon familière, car elle remonte à la tradition séculaire de la ville, dont le signe distinctif a toujours été la disponibilité à aider les personnes dans le besoin. On ne peut oublier que de nombreux saints et bienheureux - prêtres, personnes consacrées et laïcs - qui consacrèrent leur vie à des oeuvres de miséricorde, font partie de cette tradition. A partir de l'Evêque Stanislas, de la Reine Edwige, de Jean de Kety et de Piotr Skarga, jusqu'à frère Adalbert, Angela Salawa, et le Cardinal Sapieha, les générations de fidèles de cette ville, au cours des siècles, se sont transmis l'héritage de la miséricorde. Aujourd'hui, cet héritage est remis entre nos mains et ne doit jamais tomber dans l'oubli.

Je remercie le Cardinal Franciszek Macharski qui, à travers ses paroles de salut, a voulu nous rappeler cette tradition. Je suis reconnaissant pour l'invitation à visiter ma ville de Cracovie et pour l'hospitalité qui m'a été offerte. Je salue les personnes présentes, en commençant par les Cardinaux et les Evêques, ainsi que ceux qui participent à cette Eucharistie à travers la radio et la télévision.

Je salue toute la Pologne. Je parcours en esprit l'itinéraire lumineux sur lequel sainte Faustyna Kowalska s'est préparée à accueillir le message de la miséricorde - de Varsovie, en passant par Plock, Vilnius, jusqu'à Cracovie - en rappelant également tous ceux qui, sur cet itinéraire, ont coopéré à l'apostolat de la Miséricorde. Je désire saluer nos hôtes. J'adresse des paroles de salut à Monsieur le Président de la République polonaise, à Monsieur le Premier ministre, ainsi qu'aux représentants des Autorités de l'Etat et du territoire. J'embrasse de tout coeur mes concitoyens, en particulier ceux qui souffrent de la pauvreté et de la maladie; ceux qui sont frappés par de multiples difficultés, les chômeurs, les sans abris, les personnes d'un âge avancé et seules, les familles nombreuses. Je leur assure que je suis proche d'eux spirituellement et que je les accompagne constamment par la prière. Mon salut s'étend également à mes concitoyens présents dans le monde. Je salue de tout coeur également les pèlerins réunis ici des divers pays d'Europe et du monde. J'adresse un salut particulier aux Présidents de la Lituanie et de la Slovaquie ici présents.

3. Depuis le début de son existence, l'Eglise, se réclamant du mystère de la Croix et de la Résurrection, prêche la miséricorde de Dieu, signe d'espérance et source de salut pour l'homme. Il semble toutefois qu'aujourd'hui, elle soit appelée de façon particulière à annoncer au monde ce message. Elle ne peut négliger cette mission, si c'est Dieu lui-même qui l'y appelle à travers le témoignage de sainte Faustyna.

Dieu a choisi pour cela notre époque. Peut-être parce que le XX siècle, en dépit des incontestables succès remportés dans de nombreux domaines, a été particulièrement marqué par le "mystère de l'iniquité". Avec cet héritage de bien mais également de mal, nous sommes entrés dans le nouveau millénaire. Face à l'humanité s'ouvrent de nouvelles perspectives de développement et, dans le même temps, des dangers jusqu'à présent inconnus. Souvent, l'homme vit comme si Dieu n'existait pas et prend même la place de Dieu. Il s'arroge le droit du Créateur d'interférer dans le mystère de la vie humaine. Il veut décider, à travers des manipulations génétiques, de la vie de l'homme et déterminer la limite de la mort. En repoussant les lois divines et les principes moraux, il porte ouvertement atteinte à la famille. Il tente de diverses façons de faire taire la voix de Dieu dans le coeur des hommes; il veut faire de Dieu le "grand absent" dans la culture et dans la conscience des peuples. Le "mystère de l'iniquité" continue de marquer la réalité du monde.

En faisant l'expérience de ce mystère, l'homme vit la peur de l'avenir, du vide, de la souffrance, de l'anéantissement. Peut-être précisément à cause de cela, c'est comme si le Christ, à travers le témoignage d'une humble soeur, était entré à notre époque pour indiquer clairement la source du réconfort et de l'espérance qui se trouve dans l'éternelle miséricorde de Dieu.

Il faut faire retentir le message de l'amour miséricordieux avec une vigueur renouvelée. Le monde a besoin de cet amour. L'heure est venue de faire parvenir le message du Christ à tous:  en particulier à ceux dont l'humanité et la dignité semblent se perdre dans le mysterium iniquitatis.

L'heure est venue où le message de la Divine Miséricorde doit répandre l'espérance dans les coeurs et devenir l'étincelle d'une nouvelle civilisation:  la civilisation de l'amour.

4. L'Eglise désire annoncer inlassablement ce message, non seulement par des paroles ferventes, mais par une pratique ardente de la miséricorde. C'est pourquoi elle indique sans cesse des exemples merveilleux de personnes qui, au nom de l'amour de Dieu et de l'homme, "sont allées et ont porté du fruit". Aujourd'hui, elle y ajoute quatre nouveaux bienheureux. Les époques auxquelles ils ont vécu sont différentes, leurs vies personnelles sont diverses. Toutefois, ils sont unis par ce trait de sainteté particulier qui est le dévouement à la cause de la miséricorde.

Le bienheureux Zygmunt Szczesny Felinski, Archevêque de Cracovie, à une époque difficile marquée par le manque de liberté civile, a invité à persévérer dans le service généreux aux pauvres, à fonder des institutions éducatives et des structures caritatives. Il fonda lui-même un orphelinat et une école et fit venir dans la capitale les Soeurs de la Bienheureuse Vierge Marie de la Miséricorde, en soutenant l'oeuvre qu'elles avaient commencée. Après la fin de l'insurrection de 1863, poussé par des sentiments de miséricorde envers ses frères, il défendit ouvertement les persécutés. Le prix payé pour cette fidélité a été la déportation en Russie, pendant vingt ans. Là aussi, il continua à se rappeler des personnes pauvres et abandonnées en faisant preuve à leur égard d'un grand amour, d'une grande patience et d'une grande compréhension. On a écrit de lui que, "au cours de son exil, opprimé par tous, dans la simplicité de la prière, il est toujours resté seul au pied de la Croix, en se confiant à la Divine Miséricorde".

Il s'agit d'un exemple de ministère pastoral, que je veux confier de façon particulière à mes frères dans l'épiscopat. Très chers amis, Monseigneur Felinski soutient vos efforts pour créer et mettre en place un programme pastoral de la miséricorde. Que ce programme constitue votre engagement, tout d'abord dans la vie de l'Eglise et, comme cela est nécessaire et opportun, également dans la vie sociale et politique de la nation, de l'Europe et du monde.

Mû par cet esprit de charité sociale, Monseigneur Felinski s'est profondément engagé dans la défense de la liberté nationale. Cela est nécessaire aujourd'hui également, alors que diverses forces, guidées par une fausse idéologie de liberté, cherchent à s'approprier ce terrain.  Alors qu'une   propagande bruyante de libéralisme, de liberté sans vérité et sans responsabilité, s'intensifie également dans notre pays, les pasteurs de l'Eglise ne peuvent manquer d'annoncer l'unique et infaillible philosophie de la liberté qu'est la vérité de la Croix du Christ. Cette philosophie de liberté est structurellement liée à l'histoire de notre nation.

5. Le désir d'apporter la miséricorde aux plus indigents a conduit le bienheureux Jan Beyzym, jésuite et grand missionnaire - sur l'île lointaine de Madagascar, où, par amour du Christ, il a consacré sa vie aux lépreux. Il servit jour et nuit tous ceux qui vivaient marginalisés et exclus de la vie de la société. A travers ses oeuvres de miséricorde en faveur des personnes abandonnées et méprisées, il a apporté un témoignage extraordinaire. Un témoignage qui a d'abord résonné à Cracovie, puis en Pologne et, enfin, parmi les Polonais à l'étranger. Des fonds ont été recueillis pour construire l'hôpital dédié à la Madone de Czestochowa, qui existe aujourd'hui encore. Un des promoteurs de cette aide a été le saint frère Adalbert.

Je me réjouis que cet esprit de solidarité dans la miséricorde continue à être vivant dans l'Eglise polonaise; c'est ce que manifestent les nombreuses oeuvres d'aide aux communautés frappées par les catastrophes naturelles dans les régions du monde, ainsi que la récente initiative d'acquérir le surplus de production de céréales pour le destiner à ceux qui souffrent de la faim en Afrique. J'espère que cette noble idée pourra se réaliser.

L'oeuvre caritative du bienheureux Jan Beyzym était inscrite dans sa mission fondamentale:  apporter l'Evangile à ceux qui ne le connaissent pas. Voilà le plus grand don de la miséricorde: conduire les hommes au Christ et leur permettre de connaître et de goûter à l'amour. C'est pourquoi je vous demande:  priez afin que dans l'Eglise de Pologne naissent des vocations missionnaires. Soutenez sans cesse les missionnaires par l'aide et la prière.

6. La vie du bienheureux Jan Balicki fut marquée par le service de la miséricorde. Comme prêtre, il a toujours eu un coeur ouvert aux personnes dans le besoin. Son ministère de miséricorde, outre l'aide aux malades et aux pauvres, s'est exprimé avec une énergie particulière à travers le ministère du confessionnal, plein de patience et d'humilité, toujours prêt à rapprocher le pécheur repenti du trône de la grâce divine.

En faisant mémoire de lui, je voudrais dire aux prêtres et aux séminaristes: je vous en prie mes frères, n'oubliez pas que, en tant que dispensateurs de la Divine Miséricorde, vous avez une grande responsabilité; rappelez-vous également que le Christ lui-même vous réconforte par la promesse laissée à travers sainte Faustyna: "Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis s'attendriront à leurs paroles, lorsqu'ils parleront de ma Miséricorde infinie et de la compassion que j'ai pour eux dans mon Coeur" (Journal, 1521 - ed. it. 2001, p. 504).

7. L'oeuvre de la miséricorde a tracé l'itinéraire de la vocation religieuse de la bienheureuse Sancja Szymkowiak, Soeur "séraphique". Déjà, dans sa famille, elle reçut un amour fervent pour le Sacré-Coeur de Jésus, et dans cet esprit, elle fut pleine de bonté pour tous, en particulier pour les plus pauvres et les personnes dans le besoin. Elle commença à apporter de l'aide aux pauvres, d'abord comme membre de l'Association mariale et de l'Association de la Miséricorde de saint Vincent, pour se consacrer ensuite, ayant embrassé la vie religieuse, au service des autres avec davantage de ferveur. Elle accepta les périodes difficiles de l'occupation nazie comme une occasion de se consacrer totalement aux personnes dans le besoin. Elle considérait sa vocation religieuse comme un don de la Divine Miséricorde.

En saluant la Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie des Douleurs - les Soeurs "séraphiques" -, je m'adresse à toutes les religieuses et aux personnes consacrées. Que la bienheureuse Sancja soit votre exemple, votre patronne. Adoptez son testament spirituel synthétisé par une phrase simple:  "Si l'on se consacre à Dieu, il faut se donner jusqu'à se perdre totalement".

8. Frères et soeurs, en contemplant la figure de ces bienheureux, je veux rappeler une fois de plus ce que j'ai écrit dans l'Encyclique sur la Divine Miséricorde:  "L'homme parvient à l'amour miséricordieux de Dieu, à sa miséricorde, dans la mesure où lui-même se transforme intérieurement dans l'esprit d'un tel amour envers le prochain" (Dives in misericordia, n. 14). Si seulement nous pouvions redécouvrir sur cette voie, toujours plus profondément, le mystère de la Miséricorde Divine, et le vivre de façon quotidienne!

Face aux formes modernes de pauvreté qui, comme je le sais, ne manquent pas dans notre pays, nous avons besoin aujourd'hui - comme je l'ai défini dans la Lettre Novo millennio ineunte - d'une "imagination de la charité", dans un esprit de solidarité envers le prochain, afin que l'aide soit un témoignage de "partage fraternel" (cf. n. 50). Que cette "imagination" ne manque pas aux habitants de Cracovie et de toute notre Patrie. Que celle-ci trace le programme pastoral de l'Eglise qui est en Pologne. Puisse le message de la miséricorde de Dieu se refléter toujours dans les oeuvres de miséricorde de l'homme!

Ce regard d'amour est nécessaire pour s'apercevoir du frère qui est à côté de nous, qui, en perdant son travail, sa maison, la possibilité de nourrir dignement sa famille et d'assurer l'instruction de ses enfants, ressent un sentiment d'abandon, d'égarement et de méfiance. Une "imagination de la charité" est nécessaire, pour pouvoir aider un enfant démuni matériellement et spirituellement; pour ne pas tourner le dos au jeune garçon ou à la jeune fille happé par le monde des diverses dépendances  ou  du  crime; pour apporter conseil, réconfort, soutien spirituel et moral à ceux qui entreprennent une lutte intérieure contre le mal. Que ne manque pas l'"imagination" là où une personne dans le besoin supplie:  "Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien". Grâce à l'amour fraternel, que ne manque jamais ce pain. "Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde" (Mt 5, 7).

9. Au cours de mon premier pèlerinage dans ma patrie, en 1979, ici, au parc Blonia, j'ai dit que: "Quand nous sommes forts de l'Esprit de Dieu, nous sommes aussi forts de la foi en l'homme - forts de la foi, de l'espérance et de la charité - qui sont indissociables - et nous sommes prêts à rendre témoignage à la cause de l'homme face à celui à qui cette cause tient vraiment à coeur". C'est pourquoi je vous ai demandé: "Ne dédaignez jamais la charité, qui est la chose "la plus grande" qui s'est manifestée à travers la croix, et sans laquelle la vie humaine n'a ni racines, ni sens" (10 juin 1979, Insegnamenti de Jean-Paul II, II, p. 1521-1522; cf. ORLF n. 28 du 19 juin 1979).

Frères et soeurs, je répète aujourd'hui cette invitation:  ouvrez-vous au plus grand don de Dieu, à son amour, qui, à travers la Croix, s'est manifesté au monde comme amour miséricordieux. Aujourd'hui, alors que nous vivons d'autres temps, à l'aube du nouveau siècle et du nouveau millénaire, continuez à être "prêts à témoigner de la cause de l'homme". Aujourd'hui, de toutes mes forces, je prie les fils et les filles de l'Eglise et les hommes de bonne volonté de ne jamais séparer, quoi qu'il arrive, la "cause de l'homme" de l'amour de Dieu. Aidez l'homme moderne à faire l'expérience de l'amour miséricordieux de Dieu! Que dans sa splendeur et sa chaleur, il sauve son humanité!

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2002/documents/hf_jp-ii_hom_20020818_beatification-krakow.html

Ks. Jan Wojciech Balicki. Archiwum WSD w Przemyślu


Bienheureux Jean-Adalbert Balicki

Prêtre (+ 1948)

Prêtre à Przemmysl en Pologne, il accomplit un ministère diversifié envers tout le peuple de Dieu, en apportant un soin particulier à prêcher l’Évangile et à venir en aide aux jeunes filles perdues.

Béatifié le 18 août 2002 à Cracovie par Jean-Paul II.

"La vie du bienheureux Jan Balicki fut marquée par le service de la miséricorde. Comme prêtre, il a toujours eu un cœur ouvert aux personnes dans le besoin."

Homélie (site du Vatican)

"Dom Jan Balicki consacra à Dieu et aux hommes les années de sa vie de prêtre, comme professeur et formateur des nouveaux prêtres, comme prédicateur estimé par un très grand nombre de personnes, comme confesseur charismatique et comme pasteur à la recherche des brebis qui, pour différentes raisons, s'étaient éloignées du troupeau du Christ."

Biographie (site du Vatican)

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10749/Bienheureux-Jean-Adalbert-Balicki.html

Jan Balicki (1869-1948)  

Dom Jan Adalbert Balicki naquit le 25 janvier 1869 à Staromiescie, dans le quartier de Rzeszów. Il grandit dans une atmosphère familiale très religieuse et décida de se consacrer à Dieu. Après le baccalauréat, il entra au séminaire diocésain de Przemysl. Une fois ordonné prêtre, il accomplit son service pastoral dans la paroisse de Polna et il fut ensuite envoyé à Rome pour approfondir sa formation, qu'il conclut par une maîtrise en théologie à l'Université pontificale grégorienne.

Dès son retour dans son diocèse, il fut nommé professeur de théologie dogmatique au séminaire diocésain. Sa mission de professeur fut animée par une foi profonde et par l'amour de la vérité. C'est avant tout dans la prière qu'il trouva la sagesse et la lumière de l'Esprit Saint. Dans les années 1928-1934, il remplit la fonction de Recteur du séminaire. Il mourut à Przemysl, le 15 mars 1948, en odeur de sainteté.

Dom Jan Balicki consacra à Dieu et aux hommes les années de sa vie de prêtre, comme professeur et formateur des nouveaux prêtres, comme prédicateur estimé par un très grand nombre de personnes, comme confesseur charismatique et comme pasteur à la recherche des brebis qui, pour différentes raisons, s'étaient éloignées du troupeau du Christ.

Dom Balicki, humble prêtre du diocèse de Przemysl, est un exemple lumineux pour tous les fidèles à notre époque, et en particulier pour les prêtres. Il enseigne comment unir la vie contemplative à l'apostolat, comment aider son prochain dans ses besoins matériels et spirituels, comment conquérir la sainteté en évangélisant le monde.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020818_balicki_fr.html

Bienheureux Jean Adalbert BALICKI

Nom: BALICKI

Prénom: Jean Adalbert (Jan)

Pays: Pologne

Naissance: 25.01.1869  à Staromiescie (Galicie)

Mort: 15.03.1948  à Przemysl (Galicie)

Etat: Prêtre

Note: Prêtre le 20 juillet 1892. Professeur de théologie au séminaire de Przemysl. Recteur de 1928 à 1934. Prédicateur, confesseur.

Béatification: 18.08.2002  à Cracovie  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 15 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2002 n. 34 p.3  -  n. 35 p.5 et 11

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Jan (Jean) Adalbert Balicki naît en 1869 à Staromiescie, près de Rzeszow en Galicie (Sud-est de la Pologne). Sa famille est pauvre mais riche en vertus humaines et chrétiennes. Il fait sa scolarité à Rzeszow avec des maîtres de haut niveau, imbus d’amour de la patrie et de culture polonaise. (Notons que l’Autriche catholique reproche à la Russie les excès de sa répression de 1821 et, à partir de 1861, elle tient compte du particularisme polonais dans la Galicie qu’elle contrôle, si bien que l’identité polonaise peut trouver refuge dans ce territoire.) En 1888, après sa scolarité, il entre au séminaire des latins de Przemysl et il est ordonné prêtre en 1892. Pendant un an il est vicaire en paroisse ; là il se fait remarquer comme confesseur, prédicateur et homme de prière. On l’envoie à Rome pour y approfondir sa formation. A ses études, il joint la prière, il lit beaucoup, surtout Saint Thomas d’Aquin et il se pénètre des hauts lieux du christianisme en visitant Rome. L’humus de cette formation lui profitera pendant tout son ministère. Après avoir obtenu une maîtrise de théologie en 1897, il revient dans son diocèse et il est nommé professeur de théologie dogmatique dans son séminaire de Przemysl. Il ne se contente pas d’un enseignement intellectuel; ses leçons sont des méditations des mystère de Dieu et son influence s’étend sur la formation morale de ses élèves. Il est aussi Préfet des études. De plus, en 1928 il est nommé Recteur du Séminaire. Il est chargé de la formation spirituelle, et c’est lui qui, après avoir étudié et prié, présente à l’évêque les candidats à la prêtrise pour l’ordination.

En 1934, sa santé l’oblige à résigner sa charge mais il demeure au séminaire et continue les confessions et la direction spirituelle. Beaucoup témoignent de son don extraordinaire de pénétration des âmes. Il accueille tout homme, pauvre ou pécheur, pourvu qu’il soit sincère. Quand il confesse ses pénitents, non seulement il leur accorde le pardon en donnant l’absolution, mais il veille à leur croissance spirituelle, notamment par des lettres de direction. Doué de toutes les vertus, en particulier l’humilité, sa qualité dominante est l’amour. C’est un homme au grand cœur qui malgré sa faible santé trouve toujours le temps d’accueillir celui qui demande à se confesser. A ce propos, Jean Paul II cite ce que dit le Christ à Sainte Faustine : « Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis s’attendriront à leur parole, lorsqu’ils parleront de ma Miséricorde infinie et de la compassion que j’ai pour eux dans mon Cœur. »

La seconde guerre mondiale détériore sa santé déjà fragile. Il aurait pu se replier dans une région moins dangereuse avec d’autres prêtres, mais il préfère rester dans la zone contrôlée par les Rouges dans l’espoir de faire survivre le séminaire. Atteint d’une double pneumonie et de tuberculose il meurt en 1948. En le béatifiant, le Pape ne fait que répondre à un ancien désir et à un vœu depuis longtemps formulé. En effet le 22 décembre 1975, alors qu’il était Cardinal de Cracovie, il écrivit une lettre à Paul VI lui demandant de présenter Jean Balicki comme modèle pour les prêtres de notre temps.

La béatification du 18 août 2002 à Cracovie

Au cours de son 98e voyage apostolique en dehors de l’Italie, le 8e dans son pays, du 16 au 19 août 2002, Jean Paul II s’est cantonné dans le diocèse de Cracovie, son ancien diocèse comme évêque, en même temps que celui de sa naissance. Le samedi 17 août, il a fait la dédicace du nouveau sanctuaire érigé en l’honneur de la Divine Miséricorde à Cracovie-Lagiewniki (dévotion à la Miséricorde inspirée par le Christ à Sainte Faustine Kowalska  2 . Le lendemain, dimanche 18 août, fut le sommet de son pèlerinage avec la béatification de 4 serviteurs de Dieu polonais (Sigismond Félix FELINSKI  2 , Jean Adalbert BALICKI  2 , Jean BEYZYM  2  et Marie Sancha SZYMKOWIAK  2 ) au parc de Blonie près de Cracovie devant une foule de plus de deux millions de fidèles, le plus grand rassemblement qu’ait jamais connu la Pologne. On pensait que ce voyage du Pape en terre polonaise serait un voyage d’adieu, un voyage ‘sentimental’, de ce pape âgé de 82 ans. Fatigué et près d’achever sa 24e année de pontificat. En fait il a dit des paroles très fortes, déclarant d’emblée dès le premier jour à ses compatriotes dont certains craignent l’avenir et notamment l’entrée de la Pologne dans l’Europe unie ; « Arrêtez d’avoir peur ! » Et lors de l’Audience générale qui a suivi, à Rome, le 21 août, il a donné le sens synthétique de ces béatifications en disant : « J'ai voulu indiquer ces nouveaux bienheureux au peuple chrétien, afin que leurs paroles et leur exemple constituent un élan et un encouragement à témoigner, à travers les faits, de l'amour miséricordieux du Seigneur qui vainc le mal par le bien (cf. Rm 12, 21). Ce n'est qu'ainsi qu'il est possible d'édifier la civilisation de l'amour désirée, dont la force douce s'oppose avec vigueur au mysterium iniquitatis présent dans le monde. C'est à nous, disciples du Christ, que revient la tâche de proclamer et de vivre le profond mystère de la Miséricorde Divine qui régénère le monde, en nous poussant à aimer nos frères et même nos ennemis. Ces bienheureux, ainsi que les autres saints, sont des exemples lumineux de la façon dont l'‘imagination de la charité’, nous permet d'être proches et solidaires de ceux qui souffrent (cf. n. 50), artisans d'un monde renouvelé par l'amour.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0587.htm

Bx Jan Adalbert Balicki

Prêtre en Pologne

Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au ciel (dies natalis) : le 15 mars.

En Pologne et localement : « Jego wspomnienie liturgiczne obchodzone jest 24 października »

 (sa fête liturgique est célébrée le 24 octobre).

Jan Adalbert Balicki naît le 25 janvier 1869 à Staromiescie, dans le quartier de Rzeszów. Il grandit dans une atmosphère familiale très religieuse et décida de se consacrer à Dieu.

Après le baccalauréat, il entra au séminaire diocésain de Przemysl. Une fois ordonné prêtre, il accomplit son service pastoral dans la paroisse de Polna et il fut ensuite envoyé à Rome pour approfondir sa formation, qu'il conclut par une maîtrise en théologie à l'Université pontificale grégorienne.

Dès son retour dans son diocèse, il fut nommé professeur de théologie dogmatique au séminaire diocésain. Sa mission de professeur fut animée par une foi profonde et par l'amour de la vérité. C'est avant tout dans la prière qu'il trouva la sagesse et la lumière de l'Esprit Saint.

Dans les années 1928-1934, il remplit la fonction de Recteur du séminaire.

Il mourut à Przemysl, le 15 mars 1948, en odeur de sainteté.

Dom Jan Balicki consacra à Dieu et aux hommes les années de sa vie de prêtre, comme professeur et formateur des nouveaux prêtres, comme prédicateur estimé par un très grand nombre de personnes, comme confesseur charismatique et comme pasteur à la recherche des brebis qui, pour différentes raisons, s'étaient éloignées du troupeau du Christ.

Dom Balicki, humble prêtre du diocèse de Przemysl, est un exemple lumineux pour tous les fidèles à notre époque, et en particulier pour les prêtres. Il enseigne comment unir la vie contemplative à l'apostolat, comment aider son prochain dans ses besoins matériels et spirituels, comment conquérir la sainteté en évangélisant le monde.

Jan Adalbert Balicki a été beatifié, avec Mgr Zygmunt Szczesny FelinskiPère Jan BeyzymSoeur Sancja Szymkowiak, le 18 août 2002, à Cracovie, par Saint Jean-Paul II qui, au cours de l’homélie a dit :  

« La vie du bienheureux Jan Balicki fut marquée par le service de la miséricorde. Comme prêtre, il a toujours eu un cœur ouvert aux personnes dans le besoin. Son ministère de miséricorde, outre l'aide aux malades et aux pauvres, s'est exprimé avec une énergie particulière à travers le ministère du confessionnal, plein de patience et d'humilité, toujours prêt à rapprocher le pécheur repenti du trône de la grâce divine.

En faisant mémoire de lui, je voudrais dire aux prêtres et aux séminaristes: je vous en prie mes frères, n'oubliez pas que, en tant que dispensateurs de la Divine Miséricorde, vous avez une grande responsabilité; rappelez-vous également que le Christ lui-même vous réconforte par la promesse laissée à travers sainte Faustyna : “Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis s'attendriront à leurs paroles, lorsqu'ils parleront de ma Miséricorde infinie et de la compassion que j'ai pour eux dans mon Cœur” (Journal, 1521 - ed. it. 2001, p. 504). »

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

©Evangelizo.org 2001-2017

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170315&id=14790&fd=0

Tombe de Jan Balicki dans la cathédrale de Przemysl


Bx Jan Adalbert Balicki

L'abbé Jean ( Jan en polonais )  Balicki  ( prononcer Balitski )  naquit le 25 janvier 1869 en Galicie à Staromiescie près de Rzeszow ( prononcer Jechouf en polonais ) dans une famille riche en vertus humaines et chrétiennes.

La Galicie appartenait alors à l'Empire austro-hongrois et était mieux protégée dans son particularisme polonais que la partie polonaise de l'Empire russe.

Il entra au séminaire diocésain de Przemysl (Prömsel en allemand) et après son ordination en 1892 fut vicaire à Polna. Après une année il poursuivit sa formation théologique à l'Université pontificale grégorienne de Rome pendant quatre ans et effectua des voyages à Paris et à Fribourg.

Il avait un amour profond de la Vérité et centrait ses études sur la théologie de saint Thomas d'Aquin. Il devint alors professeur de théologie dogmatique au séminaire de Przemysl, ville qu' il ne quitta plus.

Il se dédiait à Dieu et à ses séminaristes qu'il veillait à confesser régulièrement ainsi que les fidèles dont il avait la responsabilité spirituelle. Il ne se contentait pas que de cela : exemple de fidélité du prêtre à sa vocation sacerdotale, il prolongeait sa direction spirituelle par des entretiens et des lettres pour suivre les progrès spirituels de ses dirigés.

En ses temps troublés, Przemysl capitale de la Ruthénie rouge incorporée à la Pologne au XIIIème siècle était une ville de garnison autrichienne depuis le partage de la Pologne au XVIIIème siècle. Elle avait d'importantes fortifications et était considérée comme le Verdun autrichien. Elle comprenait une population de Polonais et de Ruthènes ukrainiens avec de fortes minorités juives (arrivées à partir du XVIème siècle) et germaniques.  

En octobre 1914, la ville appartenant donc à l'Autriche fut assiégée par l'armée impériale russe qui se battait contre les Empires centraux ( Autriche-Hongrie de l' Empereur François-Joseph, Reich allemand du Kaiser Guillaume ). Elle se rendit le 22 mars 1915 dans un conflit régional qui fit de nombreux morts et plus de 100 000 prisonniers. L'abbé Balicki poursuivit son ministère s' efforçant de garder une certaine neutralité entre Autrichiens et Russes, tandis que l' évêque saint Joseph-Sébastien Pelczar mort en 1924 donnait une impulsion nouvelle aux catholiques de son diocèse.

Mais trois mois après la ville fut reprise par les Autrichiens et les Allemands, tandis que le nationalisme polonais se réveillait. La ville connut une période d'accalmie, lorsque l'Empire russe allié des Occidentaux s'effondra en 1917 et que la Pologne put renaître de ses cendres. Hélas, la région fut vite en proie à un nouveau conflit lorsque la nouvelle Ukraine nationaliste qui avait été appuyée par les Allemands avant leur défaite attaqua la région. Finalement la défaite des Autrichiens et des Allemands permit aux Polonais de contrattaquer les Ukrainiens et la ville devint polonaise le 12 novembre 1918. Après la guerre polono-soviétique de 1919-1920, le rattachement de Przemysl à la Pologne fut confirmé par le traité de Riga du 18 mars 1921.

L' abbé Balicki connaissait une certaine notoriété dans la ville grâce à son apostolat dans une région qui se reconstruisait.

Il devint vice-recteur puis recteur du séminaire entre 1928 et 1934. Sa santé l'obligea alors à résigner sa charge conservant la direction spirituelle des séminaristes en particulier du futur bienheureux Ladislas Findysz.

Il distinguait sept degrés dans le progrès spirituel : avoir une approche sérieuse du sens de la vie, se tenir prêt à se convertir par l'auto-critique, avoir une confiance inaltérable en la prière, cueillir les fruits de la joie de l'Esprit, aimer la souffrance, louer la Miséricorde divine, s'amender sans cesse.

Le 15 septembre 1939 la région fut occupée par les Allemands après une semaine de combats et quelques jours après par l'URSS (alliée neutre du Reich hitlérien) de l'autre côté de la rivière San. Hitler qui se déplaça dans la région voulait en faire une zone ukrainienne, mais elle fut intégrée au Gouvernement Général. La ville était divisée en deux : la vieille ville aux Soviétiques, les faubourgs aux Allemands.

Le séminaire se replia en zone allemande, mais l'abbé Balicki décida de rester dans la vieille ville sous occupation soviétique. Nikita Krouchtchev s'y rendit à cette époque au moment de l'épuration des cadres de l'ancienne Pologne. De nombreux Juifs expulsés par les Allemands affluaient dans cette zone pour tenter de fuir vers l'URSS. Les Soviétiques en installèrent 7000 de force à l'Est de leur " Empire ". 

Le bienheureux Jean Balicki quant à lui fut assigné à résidence dans un autre bâtiment avec Mgr Barda l'évêque de la ville. Le 28 septembre 1939 des nationalistes ukrainiens pro-soviétiques commirent leurs premiers massacres contre la population polonaise.

Les deux hommes menaient une vie de prière dans un confinement sans cesse soumis aux vexations des occupants. En novembre 1939 Mgr Barda protesta officiellement contre l'occupation par des femmes juives, sans doute manipulées par les autorités communistes, de l'évêché. Il fut en punition confiné dans une seule pièce. Le vandalisme anti-catholique se déchaîna dans toute la partie polonaise occupée par les communistes.

Sous l'occupation soviétique qui dura deux ans, 11 562 Polonais trouvèrent la mort. L'élite intellectuelle et administrative de la ville fut décimée. Tous les officiers et un certain nombre de membres de la magistrature, du corps enseignant, des personnalités scientifiques et religieuses furent emprisonnés ou exécutés sommairement. Il fallait démoraliser l'ancienne Pologne dite bourgeoise par les autorités communistes.

Lorsque les Allemands attaquèrent leur ancien " allié " rouge en juin 1941, la ville et ses alentours furent entièrement le 28 juin sous contrôle allemand. Les combats et les exécutions qui eurent lieu par la suite firent 5 662 morts parmi les Polonais. L'abbé Balicki continua à demeurer avec l'évêque et reprit contact avec les séminaristes. Mais la situation empira à partir de juin 1942, les premiers convois de Juifs vers les camps de la mort furent organisés et un ghetto de 22 000 Juifs fut créé. Ils furent presque tous exterminés à Auschwitz et à Belzec. Mgr Barda protesta contre la création de ce ghetto auprès du Commissaire allemand de la ville Gieselman, mais en vain. Près de 600 habitants polonais de Przemysl qui avaient protégé des Juifs partagèrent leur sort et des exécutions publiques eurent lieu à partir de 1943.

De plus en plus malade l'abbé Balicki continuait à soutenir ses dirigés dans ces temps de tourmente.

L'Armée rouge chassa les Allemands le 27 juillet 1944 de Przemysl qui devint avec les nouveaux découpages territoriaux une ville proche de la frontière avec l'URSS.

En 1945, Premysl comptait 22 173 Catholiques, 5 372 Gréco-Catholiques (Ruthènes), 415 Juifs, 284 personnes d'autres confessions. La ville avait perdu 57¨% de sa population ! 17 961 Juifs exterminés par les Allemands, s'ajoutant aux 5 662 tués polonais. Les Soviétiques quant à eux furent responsables de la mort de 11 562 Polonais. Les deux occupations à Przemysl causèrent la mort de 17 227 Polonais et 17 961 Juifs.

L'abbé Balicki s'efforça de résister spirituellement à la nouvelle politique d'athéisme et continua son ministère alliant apostolat et vie contemplative. Contrairement à 1939 où de nombreuses églises furent détruites et les religieux pourchassés, les autorités communistes n'attaquaient plus frontalement le catholicisme, mais le faisaient de manière sournoise.

Malade en février 1948 il fut conduit à l'hôpital où il mourut de tuberculose le 25 mars 1948 regretté par toute la ville.

Dès 1975 Mgr Karol Wojtila évêque de Cracovie, proche de Przemysl, écrivit à Rome pour ouvrir son procès en béatification. Devenu Pape, il le béatifia pour sa fidélité à la Foi et à son ministère sacerdotal, en particulier de direction spirituelle, le 18 août 2002 à Cracovie.

SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-6025731.html


Blessed Jan Adalbert Balicki

Also known as

John Balicki

Giovanni Balicki

Memorial

15 March

Profile

Born to a poor but pious family. Attended twelve years of school in Rzeszow, Poland with teachers who taught a love of Polish culture. Entered the seminary at Przemysl, Poland in September 1888Ordained on 20 July 1892. Assistant pastor of Polna, Poland where he was noted as a gifted preacher and man of prayerStudied at the Pontifical Gregorian University from 1893 to 1897, concentrating on Saint Thomas Aquinas, spending his evenings in prayer, his free time visiting the shrines of the saints. He came to believe that science could also lead a man to God.

Professor of dogmatic theology at the seminary in Przemysl in 1897. Prefect of studies for three years. Reluctant vice-rector of the seminary in 1927; rector in 1928. He considered the spiritual formation of priests his most important mission, studying reports carefully, and praying for help before presenting candidates to the bishop. Spiritual director of Blessed Ladislaus Findysz.

In 1934 his failing health forced him to resign from the seminary posts, but he lived at the seminary, hearing confessions and working as a favourite spiritual director to students. In 1939 when Przemysl was divided between the warring German and Soviet forces, Father Jan stayed in the Soviet sector, hoping to keep the seminary running; soon, however, he was forced to move from the seminary to the bishop‘s residence where he stayed even after the war. In his last years his health failed more and more as his tuberculosis spread. Jan was noted for his gentle discernment of the people who entered his confessional, and his devotion to prayer as a way to know the heart of God.

Father Jan wrote a study of mystical prayer that listed four degrees:

prayer of quiet

prayer of simple union

ecstatic union

perfect union

He gave a list of the seven steps for progress in the spiritual life

serious approach to life

readiness to be critical of self

unshakable confidence in prayer

joy of spirit

love for suffering

praise of divine mercy

continuous self amendment

Born

25 January 1869 in Staromiescie, Poland

Died

15 March 1948 of pneumonia and tuberculosis in Przemysl, Poland

Venerated

19 December 1994 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

18 August 2002 by Pope John Paul II at KrakowPoland

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“Blessed Jan Adalbert Balicki“. CatholicSaints.Info. 7 July 2023. Web. 6 March 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-jan-adalbert-balicki/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-jan-adalbert-balicki/

APOSTOLIC VOYAGE TO POLAND

HOLY MASS AND BEATIFICATIONS:

HOMILY OF THE HOLY FATHER JOHN PAUL II

Błonie, Kraków, 18 August 2002

 

"This is my commandment, that you love one another as I have loved you" (Jn 15:2).

Dear Brothers and Sisters!

1. The words of Jesus which we just heard are closely related to the theme of today’s liturgical assembly in Błonie in Kraków: "God, rich in mercy". This phrase in a way captures the entire truth about the love of God which has redeemed humanity. "God, who is rich in mercy, out of the great love with which he loved us, even when we were dead through our trespasses, made us alive together with Christ" (Eph 2:4-5). The fullness of this love was revealed in the sacrifice of the Cross. For "greater love has no man than this, that a man lay down his life for his friends" (Jn 15:13). Here is the measure of God’s love! Here is the measure of God’s mercy!

Once we recognize this truth, we become aware that Christ’s call to love others even as he has loved us calls all of us to that same measure. We feel in some sense impelled to make our lives a daily offering by showing mercy to our brothers and sisters, drawing upon the gift of God’s merciful love. We realize that God, in showing us mercy, calls upon us to become witnesses to mercy in today’s world.

2. The call to be witnesses of mercy resounds with particular eloquence here, in my beloved Kraków, dominated by the Shrine of Divine Mercy of Łagiewniki and its new church which yesterday I had the joy of consecrating. Here this call sounds familiar, for it appeals to the age-old tradition of the City, which has always been known for its readiness to assist those in need. We cannot forget that this tradition includes the numerous Saints and Beati – priests, consecrated persons and laity – who devoted their lives to works of mercy. Beginning with Bishop Stanislaus, Queen Hedwig, John of Kęty and Piotr Skarga, and continuing to Brother Albert, Angela Salawa and Cardinal Sapieha, this heritage of mercy has been passed down by generations of Christians in this City over many centuries. Today this heritage has been placed in our hands and it must not be forgotten.

I thank Cardinal Franciszek Macharski whose words of greeting have reminded us of this tradition. I am grateful for the invitation to visit my dear Kraków and for the hospitality offered to me. I greet everyone present, beginning with the Cardinals and the Bishops, and all those who share in this Eucharist through radio and television.

I greet the whole of Poland. In spirit I retrace the luminous journey by which Saint Faustina Kowalska was being prepared to receive the message of mercy – from Warsaw, on to Płock, Vilnius and finally Kraków – and I recall all those who cooperated with the Apostle of Mercy on that journey. I embrace with affection my countrymen, particularly the suffering and the sick; those struggling with various difficulties, the unemployed, the homeless, the elderly and the lonely, and families with many children. I assure them of my spiritual closeness and I accompany them constantly in my prayer. My greeting also goes to my countrymen throughout the world. I also offer a heartfelt greeting to the pilgrims who have come here from various countries in Europe and from throughout the world.

3. From the beginning of her existence the Church, pointing to the mystery of the Cross and the Resurrection, has preached the mercy of God, a pledge of hope and a source of salvation for man. Nonetheless, it would appear that we today have been particularly called to proclaim this message before the world. We cannot neglect this mission, if God himself has called us to it through the testimony of Saint Faustina.

God has chosen our own times for this purpose. Perhaps because the twentieth century, despite indisputable achievements in many areas, was marked in a particular way by the "mystery of iniquity". With this heritage both of good and of evil, we have entered the new millennium. New prospects of development are opening up before mankind, together with hitherto unheard-of dangers. Frequently man lives as if God did not exist, and even puts himself in God’s place. He claims for himself the Creator’s right to interfere in the mystery of human life. He wishes to determine human life through genetic manipulation and to establish the limit of death. Rejecting divine law and moral principles, he openly attacks the family. In a variety of ways he attempts to silence the voice of God in human hearts; he wishes to make God the "great absence" in the culture and the conscience of peoples. The "mystery of iniquity" continues to mark the reality of the world.

In experiencing this mystery, man lives in fear of the future, of emptiness, of suffering, of annihilation. Perhaps for this very reason, it is as if Christ, using the testimony of a lowly Sister, entered our time in order to indicate clearly the source of relief and hope found in the eternal mercy of God.

The message of merciful love needs to resound forcefully anew. The world needs this love. The hour has come to bring Christ’s message to everyone: to rulers and the oppressed, to those whose humanity and dignity seem lost in the mysterium iniquitatis. The hour has come when the message of Divine Mercy is able to fill hearts with hope and to become the spark of a new civilization: the civilization of love.

4. The Church desires tirelessly to proclaim this message, not only by convincing words, but by the ready practice of mercy. This is why she ceaselessly holds up stupendous examples of individuals who out of love for God and for man "went forth and bore fruit". Today she adds four new Beati to their number. They lived at different times and led very different lives. But they are united by that particular feature of holiness which is devotion to the cause of mercy.

Blessed Sigismund Felix Feliński, Archbishop of Warsaw, during a difficult period marked by the lack of national freedom, urged everyone to persevere in generous service to the poor and to establish educational institutions and charitable works. He himself founded an orphanage and a school; he also brought the Sisters of Blessed Virgin Mary of Mercy to Warsaw and supported the work they began. After the failure of the insurrection of 1863, in a spirit of mercy towards his brothers and sisters he openly defended the persecuted. This fidelity cost him deportment to the interior of Russa, which lasted twenty years. Even there he continued to be mindful of the poor and distressed, showing them great love, patience and understanding. It has been written of him that "during his exile, oppressed on every side, in the poverty of prayer, he remained always alone at the foot of the Cross, commending himself to Divine Mercy".

His was an example of pastoral ministry which today in a special way I wish to entrust to my Brothers in the Episcopate. Dear Brothers, Archbishop Feliński supports your efforts to create and carry out a pastoral programme of mercy. May this programme be the expression of your commitment, primarily in the life of the Church and then, as fitting and necessary, in the social and political life of the Nation, of Europe and of the world.

Inspired by this spirit of social charity, Archbishop Feliński gave himself fully in defending the freedom of the nation. This is necessary today also, when different forces — often under the guidance of a false ideology of freedom — try to take over this land. When the noisy propaganda of liberalism, of freedom without truth or responsibility, grows stronger in our country too, the Shepherds of the Church cannot fail to proclaim the one fail-proof philosophy of freedom, which is the truth of the Cross of Christ. This philosophy of freedom finds full motivation in the history of our nation.

5. The desire to bring mercy to the neediest led Blessed Jan Beyzym to far-away Madagascar, where, out of love for Christ, he devoted himself to caring for lepers. Day and night he served those who had been emarginated and separated from social life. By his works of mercy on behalf of the abandoned and despised, he bore extraordinary witness. This was a witness that rung out first in Kraków, then in Poland, and afterwards among Poles overseas. Funds were collected to construct the hospital named after Our Lady of Częstochowa, which still stands today. One of those who promoted this help was Saint Brother Albert.

I am pleased that this spirit of solidarity in mercy continues to be active in the Church in Poland; this is seen in the many programmes lending assistance to the communities struck by natural catastrophes in different parts of the world, it is also seen in the recent initiative to purchase surplus grain and send it to those suffering hunger in Africa. I hope that this project will come to fruition.

The charitable work of Blesssed Jan Beyzym was an integral component of his fundamental mission: bringing the Gospel to those who do not know it. This is the greatest gift of mercy: bringing people to Christ and giving them the opportunity to know and savour his love. Therefore I ask you: pray for the birth of missionary vocations in the Church in Poland. Support missionaries unceasingly with your prayers.

6. Blessed Jan Balicki’s life was marked by his service of mercy. As a priest, his heart was always open to the needy. His ministry of mercy, besides offering help to the sick and the poor, found a particularly energetic expression in the confessional, where he was filled with patience and humility, always open to bringing the repentant sinner back to the throne of divine grace.

With this in mind, I turn to the priests and seminarians: I beseech you, Brothers, do not forget that, insofar as you are dispensers of Divine Mercy, you have a great responsibility; remember also that Christ himself comforts you with his promise handed on through Saint Faustina: "Tell my priests that hardened sinners will soften at their words, when they speak of my boundless Mercy and of the compassion that I feel for them in my Heart" (Diary, 1521).

7. The work of mercy traced out a path in the religious vocation of Blessed Santia Janina Szymkowiak, Sister "Seraphica". She had already received from her family an ardent love for the Sacred Heart of Jesus, and in this spirit she was filled with goodness towards others, especially the poor and the needy. She began to lend help to the poor first as a member of the Marian Guild and of the Saint Vincent Mercy Association; then, having embraced the religious life, she devoted herself to the service of others with greater fervour. She accepted the difficult times of the Nazi occupation as an occasion to give herself completely to the needy. She considered her religious vocation a gift of Divine Mercy.

As I greet the Congregation of the Daughters of Our Lady of Sorrows, the "Seraphic" Sisters, I turn to all religious and consecrated persons. Let Blessed Santia be your patron. Make your own her spiritual witness, summarized in a simple phrase: "To give yourself to God, you have to give yourself to the point of totally losing yourself".

8. Brothers and Sisters, as we contemplate these Beati, I wish to recall once more what I wrote in the Encyclical Dives in Misericordia: "Man attains to the merciful love of God, his mercy, to the extent that he himself is interiorly transformed in the spirit of that love towards his neighbor" (No. 14). On this path, may we rediscover ever more profoundly the mystery of Divine Mercy and live it in our daily lives!

Faced with the modern forms of poverty that, as we all know, are not lacking in our country, what is needed today is — as I called it in my Apostolic Letter Novo Millennio Ineunte — "a new ‘creativity’ in charity" (No. 50), in a spirit of solidarity towards our neighbour, so that the help we lend will be a witness of "sharing between brothers and sisters" ( ibid.). May this "creativity" never be lacking in the residents of Kraków and in all the people of our homeland. It represents the pastoral plan of the Church in Poland. May the message of God’s mercy be reflected always in works of human mercy!

We must take a loving look around ourselves if we are to be aware of the neighbour by our side, who — because of the loss of work, home, the possibility to maintain his family in a decent manner and to educate his children — feels a sense of abandonment, of being lost, of distrust. This "creativity in charity" is needed to provide material and spiritual assistance to neglected children; to refrain from turning one’s back on the boy or girl who have gotten lost in the world of addiction or crime; to give advice, consolation, spiritual support to those engaged in an internal struggle with evil. May this "creativity" never be lacking when a needy person pleads: "Give us this day our daily bread!". Thanks to brotherly love, this bread will not be lacking. "Blessed are the merciful, for they shall obtain mercy" (Mt 5:7).

9. During my 1979 pilgrimage to Poland, here in Błonie I said that "when we are strong with the Spirit of God, we are also strong with faith in man — strong with faith, hope and love, which are inseparable — and we are ready to bear witness to the cause of man before those who really have this cause at heart" (Homily at Mass at Błonie Kraskowie, 10 June 1979, 4). Therefore, I asked you: "Never disdain charity, which is ‘the greatest of these’ and which shows itself in the Cross. Without it, human life has no roots and no meaning" (ibid., 5).

Brothers and Sisters, today I repeat this invitation: open yourselves to God’s greatest gift, to his love that, through the Cross of Christ, has revealed itself to the world as merciful love. Today, living in different times, at the dawn of the new century and millennium, continue to be "ready to bear witness to the cause of man". Today, with all my strength, I beseech the sons and daughters of the Church, and all people of good will: never, ever separate "the cause of man" from the love of God. Help modern men and women to experience God’s merciful love! This love, in its splendour and warmth, will save humanity!

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2002/documents/hf_jp-ii_hom_20020818_beatification-krakow.html

Haczów. Sanktuarium MB Bolesnej 1937-1945


Jan Balicki (1869-1948)

Bl. John Adalbert Balicki was born on 25 January 1869 in Staromiescie, Poland (today the district of Rzeszow). He died of pneumonia and TB in Przemysl on 15 March 1948.

Education

John Adalbert was raised in a deeply religious family and, although materially poor, they were a family rich in honesty and virtue. From 1876-1888 he attended the schools of Rzeszow under the guidance of high level educators imbued with a love for Polish culture. In September 1888 he entered the diocesan Seminary of Przemysl. After four years of study and spiritual preparation, he was ordained on 20 July 1892.

The bishop sent him to be assistant pastor in the parish of Polna. He was appreciated as a man of prayer, a patient confessor and a gifted preacher. After about a year, he was sent to Rome to pursue his formation at the Pontifical Gregorian University. During his four years of study (1893-1897), he was aware of a dual responsibility: as a priest, to continue to make progress in Christian perfection, and as a student, to complete his studies. His spiritual approach to theology bore fruit later on in his teaching. He listened to the lectures in the morning. In the afternoon he read the authors referred to and, above all, St Thomas Aquinas. Then he went to the chapel to pray over what he studied. He spent his freetime in Rome visiting the shrines of the Apostles and the rooms of the saints. It was a concrete way of learning about the faith.

Professor of theology, prefect of studies

In the summer of 1897, he returned to Przemysl of the Latins, where he was appointed professor of dogmatic theology in the diocesan seminary. He was convinced that theology is not only the science that regards God, but the science that can turn man to reach God. His lessons were meditations on the mysteries of God and had a good influence on the moral formation of his students. Up till 1900, Fr. Balicki was also prefect of studies.

Rector of the seminary

In 1927, in a spirit of obedience, he accepted the post of vice-rector of the seminary and a year later he was appointed rector. He was concerned about the spiritual formation of the priests. Before he presented the candidates to the bishop, he studied the reports and prayed for light to make the proper decision.

Spiritual direction and confession

In 1934 he was forced to resign as rector and professor of theology due to poor health, but he continued to live at the seminary. From 1934-1939 he could only hear confessions and give spiritual direction. Many of his penitents testified that he had an extraordinary gift of penetrating the profondity of their soul. As confessor he had an open heart for everyone who approached him with sincerity. He was always available for confession despite poor health. He was not just a judge or giver of absolution, but he did all he could to motivate his penitents to grow spiritually. He regularly gave direction through letters.

World War II: restrictions, worsened health

In September 1939, Poland was plunged into the tragedy of the Second World War. Right away the city of Przemysl was divided into two parts: the old section occupied by Soviet troops, and the rest of the city occupied by the Germans. Although the priests and the bishop and his collaborators thought it safer to move to the German side, Fr Balicki remained in the Soviet zone hoping to start again the activity of formation in the Seminary. In the end, he was forced to move into a room in the bishop's temporary housing.

In October 1941, the fighting in the area stopped and the artificial barrier that divided the city was abolished. Fr Balicki stayed there in his temporary room with the bishop.

In the second half of February 1948, he became gravely ill and was diagnosed as having bilateral pneumonia and tuberculosis in its advanced stage. He was admitted to the hospital where he died on 15 March 1948. He was considered by all to be a "holy priest" and "humility in person".

Teaching and example

After his death, the fame of his holiness spread throughout Poland and beyond Poland by means of the Polish emigrants. Eventually the people began to report to the authorities the answers to their prayers in which they begged John Adalbert to intercede for them.

Those who knew him report that his whole life was motivated by the desire to be the least among his brothers. His humility was simple, natural, authentic. There was no room for pride or vanity. He was gentle and careful in his dealings with others. He never desired to call attention to his own pains or sufferings.

What stood out as the fruit of humility was his great love of God and neighbour. Love was the dominant attitude. Humility allowed him to tend constantly toward God. He said that the life of grace was revealed in the dominion of the spirit over the flesh and its disordered inclinations. He stressed the role of the virtues in the growth of the spiritual life, especially mortification, patience and humility. Mortification submits nature to grace, patience, inseparable from love, makes man capable of sacrifice for God, humility dethrones the ego to place the Lord at the centre of his heart.

He held up prayer as the indispensible nourishment for the growth of the interior life and for final perseverance. Prayer is the elevation of the mind and heart to God so that we can live for him and we love God with the love that he infuses into our hearts.

He did a study of mystical prayer in which he emphasized four degrees: prayer of quiet, prayer of simple union, ecstatic union and perfect union.

He also gave a list of the 7 steps for progress in the spiritual life. They are a serious approach to life, readiness to be critical of self, unshakable confidence in prayer, joy of spirit, love for suffering, praise of divine mercy, and continuous self amendment.

Model for Diocesan Priests

On 22 December 1975, the then Cardinal Wojtyła wrote to Paul VI to hold him up as a model for priests in our time.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020818_balicki_en.html


Jedne z drzwi do bazyliki katedralnej w Przemyślu, postacie bł. ks. Jan Wojciech Balicki i Matka Boża Jackowa.
Une des portes de la basilique-cathédrale de Przemyśl, figures du Bienheureux prêtre Jan Wojciech Balicki et Notre-Dame de Jacek.


Beato Giovanni Balicki Sacerdote

15 marzo

Staromies´cie, Polonia, 25 gennaio 1869 - Przemys´l, Polonia, 15 marzo 1948

Nacque il 25 gennaio 1869 a Staromies´cie, oggi quartiere di Rzeszów. Cresciuto in un ambiente familiare assai religioso, decise di consacrarsi a Dio. Dopo l'esame di maturità entrò nel seminario diocesano di Przemys´l. Ordinato sacerdote, per un anno svolse il servizio pastorale nella parrocchia di Polna e fu poi mandato a Roma per continuare gli studi specialistici, conclusi con la laurea in teologia presso la Pontificia Università Gregoriana. Al suo ritorno in diocesi fu nominato professore di teologia dogmatica nel seminario diocesano. La sua missione di professore fu pervasa da fede profonda e dall'amore per la Verità. Nella preghiera, soprattutto, trovò la sapienza e la luce dello Spirito Santo. Negli anni 1928-1934 svolse la funzione di rettore del seminario. Morì a Przemys´l, il 15 marzo 1948, in fama di santità.

Martirologio Romano: A Przemyśl in Polonia, beato Giovanni Adalberto Balicki, sacerdote, che esercitò in vario modo il suo ministero per tutto il popolo di Dio, con una cura particolare per la predicazione del Vangelo e l’assistenza delle giovani in difficoltà.

Don Giovanni Balicki (Jan Wojciech Balicki) nacque il 25 gennaio 1869 a Staromies´cie, oggi quartiere di Rzeszów. Cresciuto in un ambiente familiare assai religioso, decise di consacrarsi a Dio. Dopo l'esame di maturità entrò nel seminario diocesano di Przemys´l. Ordinato sacerdote, per un anno svolse il servizio pastorale nella parrocchia di Polna e fu poi mandato a Roma per continuare gli studi specialistici, conclusi con la laurea in teologia presso la Pontificia Università Gregoriana. 

Al suo ritorno in diocesi fu nominato professore di teologia dogmatica nel seminario diocesano. La sua missione di professore fu pervasa da fede profonda e dall'amore per la Verità. Nella preghiera, soprattutto, trovò la sapienza e la luce dello Spirito Santo. Negli anni 1928-1934 svolse la funzione di rettore del seminario. Morì a Przemys´l, il 15 marzo 1948, in fama di santità. 

Don Giovanni Balicki dedicò a Dio e agli uomini tutti i suoi anni della vita sacerdotale, come professore ed educatore dei nuovi sacerdoti, come predicatore stimato da molti, come confessore carismatico e come pastore in ricerca delle pecore che, per diversi motivi, si erano allontanate dal gregge di Cristo. 

Don Balicki, sacerdote umile della diocesi di Przemys´l, è un magnifico esempio per tutti fedeli anche del nostro tempo, in modo particolare per i sacerdoti. Egli insegna come unire la vita contemplativa con l'apostolato, come aiutare il prossimo nelle sue necessità materiali e spirituali, come conquistare la santità evangelizzando il mondo.

Fonte : Santa Sede

Nato a Staromies´cie, in Polonia, il 25 gennaio 1869, il Beato Giovanni Balicki (Jan Wojciech Balicki) crebbe in una famiglia profondamente religiosa che nutrì in lui la vocazione sacerdotale. Dopo aver conseguito la maturità, entrò nel seminario diocesano di Przemys´l e, completati gli studi, venne ordinato sacerdote.

Il suo ministero sacerdotale fu ricco e multiforme. Inizialmente, svolse il servizio pastorale nella parrocchia di Polna, per poi essere inviato a Roma per approfondire gli studi teologici presso la Pontificia Università Gregoriana, dove ottenne la laurea in teologia.

Al suo ritorno in diocesi, assunse il ruolo di professore di teologia dogmatica nel seminario diocesano, ruolo che ricoprì con dedizione e passione, trasmessa ai suoi studenti attraverso una fede profonda e un amore incondizionato per la Verità. La sua ricerca costante della sapienza divina nella preghiera lo rendeva un esempio di vita per tutti.

Dal 1928 al 1934, ricoprì la carica di rettore del seminario, guidando con saggezza e carisma la formazione dei futuri sacerdoti.

Oltre all'insegnamento, il Beato Giovanni Balicki si dedicò con zelo alla predicazione del Vangelo, diventando un predicatore stimato e ricercato da molti. La sua parola, intrisa di fede e di amore per Dio, risuonava nei cuori dei fedeli, illuminando le loro menti e nutrendo le loro anime.

Il suo ministero includeva anche l'ascolto e la cura delle anime come confessore carismatico. Innumerevoli persone si affidavano a lui per ricevere il perdono e la guida spirituale, trovando in lui un padre e un consigliere saggio e compassionevole.

Il Beato Giovanni Balicki era inoltre un pastore zelante, sempre attento alle necessità del suo gregge. Con instancabile dedizione, si dedicava a cercare le pecore smarrite, accogliendole con amore e misericordia e riportandole all'ovile di Cristo.

La sua umiltà e il suo amore per Dio e per il prossimo lo rendono un modello di riferimento per tutti i fedeli, in particolare per i sacerdoti. Il Beato Giovanni Balicki ci insegna come unire la vita contemplativa all'apostolato, come aiutare il prossimo nelle sue necessità materiali e spirituali e come conquistare la santità evangelizzando il mondo.

La sua esistenza terrena si concluse a Przemys´l il 15 marzo 1948, lasciando in eredità una fama di santità che lo ha portato alla beatificazione il 2002 da parte di Papa Giovanni Paolo II.

Autore: Franco Dieghi

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91082

VIAGGIO APOSTOLICO IN POLONIA

BEATIFICAZIONE DI 4 SERVI DI DIO:

OMELIA DEL SANTO PADRE GIOVANNI PAOLO II

Parco di Błonie, Kraków

Domenica, 18 agosto 2002

 

"Questo è il mio comandamento: che vi amiate gli uni gli altri, come io vi ho amati" (Gv 15, 12).

Carissimi Fratelli e Sorelle!

1. Le parole del Signore Gesù, che abbiamo appena ascoltato, si iscrivono in modo particolare nel tema dell'odierna assemblea liturgica nei Blonia di Cracovia:  "Dio ricco di misericordia". Questo motto riassume in un certo modo tutta la verità sull'amore di Dio, che ha redento l'umanità. "Dio, ricco di misericordia, per il grande amore con il quale ci ha amati, da morti che eravamo per i peccati, ci ha fatti rivivere con Cristo" (Ef 2, 4-5). La pienezza di questo amore si è rivelata nel sacrificio della Croce. Infatti:  "Nessuno ha un amore più grande di questo:  dare la vita per i propri amici" (Gv 15, 13). Ecco la misura dell'amore di Dio! Ecco la misura della misericordia di Dio!

Quando siamo coscienti di questa verità, ci rendiamo conto che l'invito di Cristo ad amare gli altri, come Egli ha amato noi, propone a tutti noi questa stessa misura. Ci sentiamo in un certo modo spinti ad offrire di giorno in giorno la nostra vita, usando misericordia verso i fratelli, avvalendoci del dono dell'amore misericordioso di Dio. Ci rendiamo conto che Dio, concedendoci misericordia, si attende che noi siamo testimoni della misericordia nel mondo di oggi.

2. L'invito a testimoniare la misericordia risuona con singolare eloquenza qui, nell'amata Cracovia, sovrastata dal Santuario della Divina Misericordia di Lagiewniki e dal nuovo tempio, che ieri ho avuto la gioia di consacrare. Qui, quest'invito risuona familiare, perché si richiama alla secolare tradizione della Città, di cui nota particolare è stata sempre la disponibilità ad aiutare i bisognosi. Non si può dimenticare che di questa tradizione fanno parte numerosi Santi e Beati - sacerdoti, persone consacrate e laici - che dedicarono la vita alle opere di misericordia. A partire dal Vescovo Stanislao, dalla Regina Edvige, da Giovanni da Kęty e da Piotr Skarga, fino a Fra' Alberto, Angela Salawa e al Cardinale Sapieha, le generazioni dei fedeli di questa Città lungo i secoli si sono tramandate il retaggio della misericordia. Oggi questo retaggio è stato consegnato nelle nostre mani e non deve cadere nell'oblio.

Ringrazio il Cardinale Franciszek Macharski che, con le sue parole di saluto, ha voluto ricordarci questa tradizione. Sono riconoscente per l'invito a visitare la mia Cracovia e per l'ospitalità offertami. Saluto tutti i presenti, ad iniziare dai Cardinali e Vescovi, nonché coloro che partecipano a questa Eucarestia attraverso la radio e la televisione.

Saluto tutta la Polonia. Percorro idealmente il luminoso itinerario, con cui Santa Faustina Kowalska si è preparata ad accogliere il messaggio della misericordia – da Łódź, attraverso Warsavia, Płock, Vilnius, fino a Cracovia - ricordando anche quanti in questo itinerario hanno cooperato con l'Apostola della Misericordia. Desidero salutare i nostri ospiti. Rivolgo parole di saluto al Signor Presidente della Repubblica Polacca, al Signor Primo Ministro, nonché ai rappresentanti delle Autorità statali e territoriali. Abbraccio con il cuore i miei Connazionali, e particolarmente quelli colpiti dalla sofferenza e dall'infermità; quanti sono provati da molteplici difficoltà, i disoccupati, i senza tetto, le persone di età avanzata e in solitudine, le famiglie con più figli. Assicuro loro che sono spiritualmente vicino e li accompagno costantemente con la preghiera. Il mio saluto s'estende ai Connazionali sparsi nel mondo. Saluto di cuore anche i pellegrini qui convenuti da diversi Paesi d'Europa e del mondo. Un saluto particolare rivolgo ai Presidenti della Lituania e della Slovacchia qui presenti.

3. Dall'inizio della sua esistenza la Chiesa, richiamandosi al mistero della Croce e della Risurrezione, predica la misericordia di Dio, pegno di speranza e fonte di salvezza per l'uomo. Sembra, tuttavia, che oggi è particolarmente chiamata ad annunciare al mondo questo messaggio. Non può trascurare questa missione, se ad essa la chiama Dio stesso con la testimonianza di Santa Faustina.

Dio ha scelto per questo i nostri tempi. Forse perché il ventesimo secolo, nonostante indiscutibili successi in molti campi, è stato segnato, in modo particolare, dal "mistero dell'iniquità". Con questa eredità di bene ma anche di male, siamo entrati nel nuovo millennio. Davanti all'umanità si aprono nuove prospettive di sviluppo e, nel contempo, pericoli finora inediti. Sovente l'uomo vive come se Dio non esistesse, e perfino mette se stesso al posto di Dio. Si arroga il diritto del Creatore di interferire nel mistero della vita umana. Vuole decidere, mediante manipolazioni genetiche, la vita dell'uomo e determinare il limite della morte. Respingendo le leggi divine e i principi morali, attenta apertamente alla famiglia. In vari modi tenta di far tacere la voce di Dio nel cuore degli uomini; vuol fare di Dio il "grande assente" nella cultura e nella coscienza dei popoli. Il "mistero dell'iniquità" continua a segnare la realtà del mondo.

Sperimentando questo mistero, l'uomo vive la paura del futuro, del vuoto, della sofferenza, dell'annientamento. Forse proprio per questo è come se Cristo, mediante la testimonianza di un'umile suora, fosse entrato nei nostri tempi per indicare chiaramente la fonte di sollievo e di speranza che si trova nell'eterna misericordia di Dio.

Bisogna far risuonare il messaggio dell'amore misericordioso con nuovo vigore. Il mondo ha bisogno di quest'amore. È giunta l'ora di far giungere il messaggio di Cristo a tutti: specialmente a coloro la cui umanità e dignità sembrano perdersi nel mysterium iniquitatis. È giunta l'ora in cui il messaggio della Divina Misericordia riversi nei cuori la speranza e diventi scintilla di una nuova civiltà:  della civiltà dell'amore.

4. La Chiesa desidera annunziare instancabilmente questo messaggio, non solo con fervide parole, ma con una sollecita pratica della misericordia. Per questo ininterrottamente indica stupendi esempi di persone che, nel nome dell'amore di Dio e dell'uomo, "sono andate ed hanno portato frutto". Oggi aggiunge a loro quattro nuovi Beati. Diversi sono i tempi nei quali essi sono vissuti, diverse sono le loro vicende personali. Li unisce, però, quel particolare tratto di santità che è la dedizione alla causa della misericordia.

Il Beato Sigismondo Felice Feliński, Arcivescovo di Varsavia, in un difficile periodo segnato dalla mancanza di libertà nazionale, ha invitato a perseverare nel servire generosamente i poveri, ad aprire istituzioni educative e strutture caritative. Egli stesso fondò nella Capitale un orfanotrofio e una scuola, che affidò alle cure della Congregazione delle Suore Francescane della Famiglia di Maria, da lui fondata nel 1857. 

Dopo la caduta dell'insurrezione del 1863, guidato da sentimenti di misericordia verso i fratelli, difese apertamente i perseguitati. Il prezzo pagato per questa fedeltà è stata la deportazione all'interno della Russia, durata vent'anni. Anche lì continuò a ricordarsi delle persone povere e smarrite, mostrando loro grande amore, pazienza e comprensione. È stato scritto di lui che, "durante il suo esilio, oppresso da tutte le parti, nella povertà di preghiera, è rimasto sempre solo ai piedi della Croce, raccomandandosi alla Divina Misericordia".

È un esempio di ministero pastorale, che oggi in modo speciale voglio affidare ai miei Fratelli nell'Episcopato. Carissimi, l'Arcivescovo Felinski sostiene i vostri sforzi per creare e mettere in atto un programma pastorale della misericordia. Questo programma costituisca il vostro impegno, nella vita della Chiesa anzitutto e poi, come necessario e opportuno, nella vita sociale e politica della Nazione, dell'Europa e del mondo.

Mosso da questo spirito di carità sociale, l'Arcivescovo Felinski si è impegnato profondamente nella difesa della libertà nazionale. Questo è necessario anche oggi, quando diverse forze, spesso guidate da una falsa ideologia di libertà, cercano di appropriarsi di questo terreno. Quando una rumorosa propaganda di liberalismo, di libertà senza verità e responsabilità, si intensifica anche nel nostro Paese, i Pastori della Chiesa non possono non annunciare l'unica e infallibile filosofia della libertà che è la verità della Croce di Cristo. Tale filosofia di libertà è strutturalmente legata alla storia della nostra nazione.

5. Il desiderio di portare la misericordia ai più bisognosi ha condotto il Beato Giovanni Beyzym - gesuita, grande missionario - nel lontano Madagascar, dove per amore di Cristo ha dedicato la sua vita ai lebbrosi. Servì giorno e notte coloro che vivevano emarginati ed estromessi dalla vita della società. Con le sue opere di misericordia a favore di persone abbandonate e disprezzate, ha dato una testimonianza straordinaria. Testimonianza prima risuonata a Cracovia, poi in Polonia e quindi fra i polacchi all'estero. Sono stati raccolti fondi per costruire l'ospedale intitolato alla Madonna di Czestochowa, che tutt'oggi esiste. Uno dei promotori di questo aiuto è stato il Santo Fratel Alberto.

Mi rallegro che questo spirito di solidarietà nella misericordia continui ad essere vivo nella Chiesa polacca; lo dimostrano le numerose opere di aiuto alle comunità colpite da catastrofi naturali in diverse regioni del mondo, come anche la recente iniziativa di acquisire la sovrapproduzione di cereali da destinare a chi soffre la fame in Africa. Spero che questa nobile idea possa realizzarsi.

L'opera caritatevole del Beato Giovanni Beyzym era iscritta nella sua missione fondamentale:  portare il Vangelo a coloro che non lo conoscono. Ecco il più grande dono di misericordia:  portare gli uomini a Cristo e permettere loro di conoscerne e gustarne l'amore. Perciò vi chiedo:  pregate affinché nella Chiesa in Polonia nascano vocazioni missionarie. Sostenete ininterrottamente i missionari con l'aiuto e con la preghiera.

6. Dal servizio alla misericordia fu segnata la vita del Beato Giovanni Balicki. Da sacerdote egli ha avuto sempre un cuore aperto ai bisognosi. Il suo ministero di misericordia, oltre all'aiuto ai malati e ai poveri, si è espresso con particolare energia mediante il ministero del confessionale, pieno di pazienza e umiltà, sempre aperto a riavvicinare il peccatore pentito al trono della divina grazia.

Ricordandolo, vorrei dire ai sacerdoti e seminaristi:  vi prego, Fratelli, non dimenticate che, in quanto dispensatori della Divina Misericordia, avete una grande responsabilità; ricordatevi pure che Cristo stesso vi conforta con la promessa tramandata attraverso Santa Faustina:  "Dì ai miei sacerdoti che i peccatori induriti si inteneriranno alle loro parole, quando essi parleranno della mia sconfinata Misericordia e della compassione che ho per loro nel mio Cuore" (Diario, 1521 - ed. it. 2001, p. 504).

7. L'opera della misericordia ha tracciato l'itinerario della vocazione religiosa della Beata Sancja Giannina Szymkowiak, Suora "Serafica". Già dalla sua famiglia ricevette un fervido amore al Sacro Cuore di Gesù, e in questo spirito fu piena di bontà verso tutti, specialmente verso i più poveri e bisognosi. Cominciò a recare aiuto ai poveri prima come membro del Sodalizio Mariano e dell'Associazione della Misericordia di San Vincenzo, per dedicarsi poi, abbracciata la vita religiosa, al servizio degli altri con più fervore. Accettò i tempi duri dell'occupazione nazista quale occasione per consacrarsi completamente ai bisognosi. Considerava la sua vocazione religiosa un dono della Divina Misericordia.

Salutando la Congregazione della Beata Vergine Maria Addolorata - le Suore "Serafiche" -, mi rivolgo a tutte le religiose e persone consacrate. La Beata Sancja sia il vostro esempio, la vostra patrona. Appropriatevi del suo testamento spirituale condensato in una semplice frase:  "Se ci si dedica a Dio, bisogna donarsi fino a perdersi totalmente".

8. Fratelli e Sorelle, contemplando le figure di questi Beati, voglio ricordare ancora una volta quanto ho scritto nell'Enciclica sulla Divina Misericordia:  "L'uomo giunge all'amore misericordioso di Dio, alla sua misericordia, in quanto egli stesso interiormente si trasforma nello spirito di tale amore verso il prossimo" (Dives in misericordia, 14). Potessimo riscoprire su questa strada, sempre più profondamente, il mistero della Misericordia Divina, e viverlo quotidianamente!

Di fronte alle moderne forme di povertà che, come mi è noto, non mancano nel nostro Paese, è necessaria oggi - come l'ho definita nella lettera Novo millennio ineunte - una "fantasia della carità" nello spirito di solidarietà verso il prossimo, così che l'aiuto sia una testimonianza di "fraterna condivisione" (cfr n. 50). Non manchi questa "fantasia" agli abitanti di Cracovia e di tutta la nostra Patria. Essa tracci il programma pastorale della Chiesa in Polonia. Possa il messaggio della misericordia di Dio rispecchiarsi sempre nelle opere di misericordia dell'uomo!

C'è bisogno di questo sguardo d'amore per accorgersi del fratello accanto a noi, che con la perdita del lavoro, della casa, della possibilità di mantenere degnamente la famiglia e dare istruzione ai figli, sperimenta un senso di abbandono, smarrimento e sfiducia. C'è bisogno della "fantasia della carità" per poter aiutare un bambino trascurato materialmente e spiritualmente; per non volgere le spalle al ragazzo o alla ragazza irretiti nel mondo delle varie dipendenze o del crimine; per portare consiglio, consolazione, sostegno spirituale e morale a chi intraprende un combattimento interiore con il male. Non manchi la "fantasia" dove un bisognoso supplica:  "Dacci oggi il pane nostro quotidiano". Grazie all'amore fraterno, non manchi mai questo pane. "Beati i misericordiosi, perché troveranno misericordia" (Mt 5, 7).

9. Durante il mio primo pellegrinaggio in Patria nel 1979, qui ai Blonia ho detto che "quando siamo forti dello Spirito di Dio, siamo anche forti della fede nell'uomo - forti della fede, della speranza e della carità - che sono indissolubili - e siamo pronti a rendere testimonianza alla causa dell'uomo di fronte a colui, al quale sta veramente a cuore questa causa". Perciò vi ho chiesto:  "Non disdegnate mai la Carità che è la cosa "più grande", che si è manifestata attraverso la Croce, e senza la quale la vita umana non ha né radici né senso" (10.06.1979; Insegnamenti di Giovanni Paolo II, II, p. 1521-1522).

Fratelli e Sorelle, oggi ripeto questo invito:  apritevi al dono più grande di Dio, al suo amore che, mediante la Croce di Cristo, si è manifestato al mondo quale amore misericordioso. Oggi, che viviamo in altri tempi, all'alba del nuovo secolo e millennio, continuate ad essere "pronti a rendere testimonianza alla causa dell'uomo". Oggi, con tutta la forza, prego i figli e le figlie della Chiesa e gli uomini di buona volontà di non separare mai e poi mai la "causa dell'uomo" dall'amore di Dio. Aiutate l'uomo moderno a sperimentare l'amore misericordioso di Dio! Che nel suo splendore e calore salvi la sua umanità!

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2002/documents/hf_jp-ii_hom_20020818_beatification-krakow.html

Relikwie bł. ks. Jana Balickiego umieszczone w jednym z ołtarzy kościoła św. Andrzeja w Polnej (małopolska), gdzie był wikariuszem.

Reliques du bienheureux prêtre Jan Balicki placées dans l'un des autels de l'église Saint-Pierre. Andrew à Polna (district de Nowy Sącz, Petite Pologne), où il était vicaire.

Relikwie bł. ks. Jana Balickiego umieszczone w jednym z ołtarzy kościoła św. Andrzeja w Polnej (małopolska), gdzie był wikariuszem.

Reliques du bienheureux prêtre Jan Balicki placées dans l'un des autels de l'église Saint-Pierre. Andrew à Polna (district de Nowy Sącz, Petite Pologne), où il était vicaire.


Jan Balicki

(1869-1948)

Beatificazione:

- 18 agosto 2002

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 15 marzo

Sacerdote, che esercitò in vario modo il suo ministero per tutto il popolo di Dio, con una cura particolare per la predicazione del Vangelo e l’assistenza delle giovani in difficoltà

Questo è il mio comandamento: che vi amiate gli uni gli altri, come io vi ho amati (Gv 15, 12)

Jan Balicki nacque il 25 gennaio 1869 a Staromieście, oggi quartiere di Rzeszów. Cresciuto in un ambiente familiare assai religioso, decise di consacrarsi a Dio. Dopo l'esame di maturità entrò nel seminario diocesano di Przemyśl.

Ordinato sacerdote, per un anno svolse il servizio pastorale nella parrocchia di Polna e fu poi mandato a Roma per continuare gli studi specialistici, conclusi con la laurea in teologia presso la Pontificia Università Gregoriana.

Al suo ritorno in diocesi fu nominato professore di teologia dogmatica nel seminario diocesano. La sua missione di professore fu pervasa da fede profonda e dall'amore per la Verità. Nella preghiera, soprattutto, trovò la sapienza e la luce dello Spirito Santo.

Negli anni 1928-1934 svolse la funzione di rettore del seminario. Morì a Przemyśl, il 15 marzo 1948, in fama di santità.

Dedicò a Dio e agli uomini tutti i suoi anni della vita sacerdotale, come professore ed educatore dei nuovi sacerdoti, come predicatore stimato da molti, come confessore carismatico e come pastore in ricerca delle pecore che, per diversi motivi, si erano allontanate dal gregge di Cristo.

Don Balicki, sacerdote umile della diocesi di Przemyśl, è un magnifico esempio per tutti fedeli anche del nostro tempo, in modo particolare per i sacerdoti. Egli insegna come unire la vita contemplativa con l'apostolato, come aiutare il prossimo nelle sue necessità materiali e spirituali, come conquistare la santità evangelizzando il mondo

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/jan-balicki.html

Obraz bł. ks. Jana Balickiego umieszczony w kościele św. Andrzeja Apostoła w Polnej (małopolska)

Portrait du bienheureux prêtre Jan Balicki placé dans l'église de St. André l'Apôtre à Polna (Petite Pologne)


Den salige Johannes Balicki (1869-1948)

Minnedag:

15. marsDen salige Johannes Adalbert Balicki (pl: Jan Wojciech) ble født den 25. januar 1869 i Staromiescie i Galicia i Polen (i dag distriktet Rzeszow). Han ble oppdratt i en dypt religiøs familie som materielt sett var fattig. Fra 1876 til 1888 gikk han på skoler i Rzeszow, hvor han ble innprentet kjærlighet til polsk kultur. I september 1888 begynte han på bispedømmets seminar i Przemysl. Etter fire års studier og åndelige forberedelser ble han presteviet den 20. juli 1892, 23 år gammel.

Biskopen sendte ham til sognet Polna som assistentprest. Han ble satt pris på som en bønnens mann, en tålmodig skriftefar og en begavet predikant. Etter rundt et år ble han sendt til Roma for å fortsette sin formasjon på det pavelige universitetet Gregoriana. Der studerte han fra 1893 til 1897 og var klar over sitt doble ansvar: som prest å fortsette å utvikle seg i kristen perfeksjon og som student å fullføre sine studier. Hans åndelige tilnærming til teologien bar senere frukt i hans undervisning. Om formiddagen hørte han forelesninger, mens han på ettermiddagen leste forfatterne det ble referert til, og fremfor alt den hellige Thomas Aquinas. Deretter gikk han til kapellet for å be over det han hadde studert. Sin fritid brukte han til å besøke apostlenes helligdommer og helgenenes rom i Roma.

Sommeren 1897 vendte han tilbake til Przemysl, hvor han ble utnevnt til professor i dogmatisk teologi ved et latinske bispedømmets seminar. Han var overbevist om at teologi ikke bare er den vitenskapen som omhandler Gud, men den vitenskapen som kan omvende mennesket til å nå Gud. Hans undervisningstimer var meditasjoner over Guds mysterier og hadde en god innflytelse på studentenes moralske dannelse. Frem til 1900 var p. Balicki også studieprefekt.

I 1927 aksepterte han i lydighetens ånd stillingen som viserektor på seminaret, og et år senere ble han utnevnt til rektor. Han var opptatt av den åndelige formasjon av prestene. Før han presenterte kandidatene til biskopen, studerte han rapportene og ba om opplysning til å treffe den riktige avgjørelsen.

I 1934 var han tvunget til å trekke seg som rektor og professor på grunn av dårlig helse, men han fortsatte å bo på seminaret. Fra 1934 til 1939 kunne han bare høre skriftemål og gi åndelig veiledning. Mange av hans skriftebarn vitnet om at han hadde en ekstraordinær evne til å trenge inn i dypet av deres sjel. Som skriftefar hadde han et åpent hjerte for alle som kom til ham i oppriktighet. Han var alltid tilgjengelig for skriftemål til tross for dårlig helse. Han var ikke bare en dommer eller en som ga absolusjon, men han gjorde alt han kunne for å motivere sine skriftebarn til å vokse åndelig. Han ga regelmessig veiledning pr brev.

I andre halvdel av februar ble p. Johannes Balicki alvorlig syk, og han fikk diagnosen dobbeltsidig lungebetennelse og tuberkulose i fremskredent stadium. Han ble innlagt på sykehuset i Przemysl, hvor han døde den 15. mars 1948. Han ble betraktet av alle som en hellig prest og ydmykheten personlig. Etter hans død spredte hans ry for hellighet seg over hele Polen og ut over landets grenser med polske emigranter. Etter hvert begynte folk å melde fra til myndighetene om svarene på sine bønner hvor de ba Johannes Balicki om å gå i forbønn for dem.

Den 22. desember 1975 skrev daværende kardinal Karol Wojtyla av Kraków til pave Paul VI (1963-78) for å holde frem p. Balicki som en modell for prester i vår tid. Den 15. desember 1994 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 5. juli 2002 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret av paven den 18. august 2002 i Blonie-parken i Kraków i Polen på pavens niende besøk i hjemlandet og sin 98. utenlandsreise som pave. Hans minnedag er dødsdagen 15. mars.

Kilder: Index99, Patron Saints SQPN, vatican.va, EWTN/OR, Kathpress og Zenit 18. august 2002 - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-06 16:05

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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jbalicki


Jan Balicki (1869-1948)

Ksiądz Jan Balicki urodził się 25 stycznia 1869 roku w Staromieściu (dziś dzielnica Rzeszowa). Wychowany w religijnej atmosferze domu rodzinnego, zdecydował poświęcić się Panu Bogu. Po zdanym egzaminie dojrzałości wstąpił do Seminarium Duchownego w Przemyślu. Wyświęcony na kapłana, przez rok pracował duszpastersko w parafii Polna, a potem został wysłany do Rzymu, na studia specjalistyczne, uwieńczone doktoratem na Papieskim Uniwersytecie Gregoriańskim.

Po powrocie do diecezji powierzono mu wykłady z teologii dogmatycznej w Seminarium Duchownym. Jego posługa profesorska była owiana duchem głębokiej wiary i umiłowaniem prawdy. W modlitwie najczęściej szukał mądrości Ducha Świętego. W latach 1928-1934 piastował urząd rektora. Zmarł w Przemyślu, w opinii świętości, 15 marca 1948 roku.

Ksiądz Jan Balicki wszystkie lata życia kapłańskiego poświęcil Bogu i ludziom jako profesor i wychowawca nowych szeregów kapłańskich, jako ceniony kaznodzieja, charyzmatyczny spowiednik, pasterz poszukujący owiec, które, przez różnorodne motywy, oddaliły się od Chrystusowej Owczarni.

Ksiądz Balicki — pokorny kapłan diecezji przemyskiej to wspaniały wzór dla nas wszystkich, a w szczególności dla kapłanów. On ukazuje, jak łączyć życie kontemplacyjne z apostolskim, jak pomagać bliźnim w ich duchowych i materialnych potrzebach, w jaki sposób zdobywać świętość ewangelizując świat.

 SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020818_balicki_pl.html