Bienheureux Jean-Adalbert
Balicki
Prêtre (+ 1948)
Prêtre à Przemyśl en
Pologne, il accomplit un ministère diversifié envers tout le peuple de Dieu, en
apportant un soin particulier à prêcher l'Évangile et à venir en aide aux
jeunes filles perdues.
Béatifié le 18 août 2002 à Cracovie par Jean-Paul II.
"La vie du bienheureux Jan Balicki fut marquée par le service de la miséricorde. Comme prêtre, il a toujours eu un cœur ouvert aux personnes dans le besoin."
Homélie (site du Vatican)
"Dom Jan Balicki consacra à Dieu et aux hommes les années de sa vie de prêtre, comme professeur et formateur des nouveaux prêtres, comme prédicateur estimé par un très grand nombre de personnes, comme confesseur charismatique et comme pasteur à la recherche des brebis qui, pour différentes raisons, s'étaient éloignées du troupeau du Christ."
Biographie (site du Vatican)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10749/Bienheureux-Jean-Adalbert-Balicki.html
VOYAGE APOSTOLIQUE EN
POLOGNE
CÉRÉMONIE DE
BÉATIFICATION
DE QUATRE TÉMOINS DE
L'AMOUR MISÉRICORDIEUX:
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
Cracovie - Parc Blonia
Dimanche 18 août 2002
"Voici quel est mon
commandement: vous aimer les uns les autres comme je vous ai
aimés" (Jn 15, 12).
Très chers frères et
soeurs!
1. Les paroles du
Seigneur Jésus que nous venons d'écouter s'inscrivent de façon particulière
dans le thème de l'assemblée liturgique d'aujourd'hui, au parc Blonia de
Cracovie: "Dieu, riche de miséricorde". Cette devise résume
d'une certaine façon toute la vérité sur l'amour de Dieu, qui a racheté
l'humanité. "Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand
amour dont Il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes,
nous a fait revivre avec le Christ" (Ep 2, 4-5). La plénitude de
cet amour s'est révélée dans le sacrifice de la Croix. En effet:
"Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses
amis" (Jn 15, 13). Telle est la mesure de l'amour de Dieu! Telle
est la mesure de la miséricorde de Dieu!
Lorsque nous sommes
conscients de cette vérité, nous nous rendons compte que l'invitation du Christ
à aimer les autres, comme Il nous a aimés, nous propose à tous cette même
perspective.
Nous nous sentons d'une
certaine façon poussés à offrir jour après jour notre vie, en faisant preuve de
miséricorde envers nos frères, en utilisant le don de l'amour miséricordieux de
Dieu. Nous nous rendons compte que Dieu, en nous accordant la miséricorde,
attend que nous soyons les témoins de la miséricorde dans le monde
d'aujourd'hui.
2. L'invitation à
témoigner de la miséricorde retentit avec une éloquence particulière ici, dans
la ville bien-aimée de Cracovie, dominée par le sanctuaire de la Divine
Miséricorde de Lagiewniki et par le nouveau temple que j'ai eu hier la joie de
consacrer. Ici, cette invitation retentit de façon familière, car elle remonte
à la tradition séculaire de la ville, dont le signe distinctif a toujours
été la disponibilité à aider les personnes dans le besoin. On ne peut
oublier que de nombreux saints et bienheureux - prêtres, personnes consacrées
et laïcs - qui consacrèrent leur vie à des oeuvres de miséricorde, font partie
de cette tradition. A partir de l'Evêque Stanislas, de la Reine Edwige, de Jean
de Kety et de Piotr Skarga, jusqu'à frère Adalbert, Angela Salawa, et le
Cardinal Sapieha, les générations de fidèles de cette ville, au cours des
siècles, se sont transmis l'héritage de la miséricorde. Aujourd'hui, cet
héritage est remis entre nos mains et ne doit jamais tomber dans l'oubli.
Je remercie le Cardinal
Franciszek Macharski qui, à travers ses paroles de salut, a voulu nous rappeler
cette tradition. Je suis reconnaissant pour l'invitation à visiter ma ville de
Cracovie et pour l'hospitalité qui m'a été offerte. Je salue les personnes
présentes, en commençant par les Cardinaux et les Evêques, ainsi que ceux qui
participent à cette Eucharistie à travers la radio et la télévision.
Je salue toute la
Pologne. Je parcours en esprit l'itinéraire lumineux sur lequel sainte Faustyna
Kowalska s'est préparée à accueillir le message de la miséricorde - de
Varsovie, en passant par Plock, Vilnius, jusqu'à Cracovie - en rappelant
également tous ceux qui, sur cet itinéraire, ont coopéré à l'apostolat de la
Miséricorde. Je désire saluer nos hôtes. J'adresse des paroles de salut à
Monsieur le Président de la République polonaise, à Monsieur le Premier
ministre, ainsi qu'aux représentants des Autorités de l'Etat et du territoire.
J'embrasse de tout coeur mes concitoyens, en particulier ceux qui souffrent de
la pauvreté et de la maladie; ceux qui sont frappés par de multiples
difficultés, les chômeurs, les sans abris, les personnes d'un âge avancé et
seules, les familles nombreuses. Je leur assure que je suis proche d'eux spirituellement
et que je les accompagne constamment par la prière. Mon salut s'étend également
à mes concitoyens présents dans le monde. Je salue de tout coeur également les
pèlerins réunis ici des divers pays d'Europe et du monde. J'adresse un salut
particulier aux Présidents de la Lituanie et de la Slovaquie ici présents.
3. Depuis le début de son
existence, l'Eglise, se réclamant du mystère de la Croix et de la Résurrection,
prêche la miséricorde de Dieu, signe d'espérance et source de salut pour
l'homme. Il semble toutefois qu'aujourd'hui, elle soit appelée de façon
particulière à annoncer au monde ce message. Elle ne peut négliger cette
mission, si c'est Dieu lui-même qui l'y appelle à travers le témoignage de
sainte Faustyna.
Dieu a choisi pour cela notre
époque. Peut-être parce que le XX siècle, en dépit des incontestables succès
remportés dans de nombreux domaines, a été particulièrement marqué par
le "mystère de l'iniquité". Avec cet héritage de bien mais
également de mal, nous sommes entrés dans le nouveau millénaire. Face à
l'humanité s'ouvrent de nouvelles perspectives de développement et, dans le
même temps, des dangers jusqu'à présent inconnus. Souvent, l'homme vit comme si
Dieu n'existait pas et prend même la place de Dieu. Il s'arroge le droit du
Créateur d'interférer dans le mystère de la vie humaine. Il veut décider, à
travers des manipulations génétiques, de la vie de l'homme et déterminer la
limite de la mort. En repoussant les lois divines et les principes moraux, il
porte ouvertement atteinte à la famille. Il tente de diverses façons de faire
taire la voix de Dieu dans le coeur des hommes; il veut faire de Dieu le
"grand absent" dans la culture et dans la conscience des peuples. Le
"mystère de l'iniquité" continue de marquer la réalité du monde.
En faisant l'expérience
de ce mystère, l'homme vit la peur de l'avenir, du vide, de la souffrance, de
l'anéantissement. Peut-être précisément à cause de cela, c'est comme si le
Christ, à travers le témoignage d'une humble soeur, était entré à notre époque
pour indiquer clairement la source du réconfort et de l'espérance qui se trouve
dans l'éternelle miséricorde de Dieu.
Il faut faire
retentir le message de l'amour miséricordieux avec une vigueur renouvelée. Le
monde a besoin de cet amour. L'heure est venue de faire parvenir le message du
Christ à tous: en particulier à ceux dont l'humanité et la dignité
semblent se perdre dans le mysterium iniquitatis.
L'heure est venue où le
message de la Divine Miséricorde doit répandre l'espérance dans les coeurs et
devenir l'étincelle d'une nouvelle civilisation: la civilisation de
l'amour.
4. L'Eglise désire
annoncer inlassablement ce message, non seulement par des paroles ferventes,
mais par une pratique ardente de la miséricorde. C'est pourquoi elle indique
sans cesse des exemples merveilleux de personnes qui, au nom de l'amour de
Dieu et de l'homme, "sont allées et ont porté du fruit". Aujourd'hui,
elle y ajoute quatre nouveaux bienheureux. Les époques auxquelles ils ont vécu
sont différentes, leurs vies personnelles sont diverses. Toutefois, ils sont
unis par ce trait de sainteté particulier qui est le dévouement à la cause
de la miséricorde.
Le
bienheureux Zygmunt Szczesny Felinski, Archevêque de Cracovie, à une
époque difficile marquée par le manque de liberté civile, a invité à persévérer
dans le service généreux aux pauvres, à fonder des institutions éducatives et
des structures caritatives. Il fonda lui-même un orphelinat et une école et fit
venir dans la capitale les Soeurs de la Bienheureuse Vierge Marie de la
Miséricorde, en soutenant l'oeuvre qu'elles avaient commencée. Après la fin de
l'insurrection de 1863, poussé par des sentiments de miséricorde envers ses
frères, il défendit ouvertement les persécutés. Le prix payé pour cette
fidélité a été la déportation en Russie, pendant vingt ans. Là aussi, il
continua à se rappeler des personnes pauvres et abandonnées en faisant preuve à
leur égard d'un grand amour, d'une grande patience et d'une grande
compréhension. On a écrit de lui que, "au cours de son exil, opprimé par
tous, dans la simplicité de la prière, il est toujours resté seul au pied de la
Croix, en se confiant à la Divine Miséricorde".
Il s'agit d'un exemple de
ministère pastoral, que je veux confier de façon particulière à mes frères dans
l'épiscopat. Très chers amis, Monseigneur Felinski soutient vos efforts
pour créer et mettre en place un programme pastoral de la miséricorde. Que
ce programme constitue votre engagement, tout d'abord dans la vie de l'Eglise
et, comme cela est nécessaire et opportun, également dans la vie sociale et
politique de la nation, de l'Europe et du monde.
Mû par cet esprit de
charité sociale, Monseigneur Felinski s'est profondément engagé dans la défense
de la liberté nationale. Cela est nécessaire aujourd'hui également, alors que
diverses forces, guidées par une fausse idéologie de liberté, cherchent à s'approprier
ce terrain. Alors qu'une propagande bruyante de
libéralisme, de liberté sans vérité et sans responsabilité, s'intensifie
également dans notre pays, les pasteurs de l'Eglise ne peuvent manquer
d'annoncer l'unique et infaillible philosophie de la liberté qu'est la vérité
de la Croix du Christ. Cette philosophie de liberté est structurellement liée à
l'histoire de notre nation.
5. Le désir d'apporter la
miséricorde aux plus indigents a conduit le bienheureux Jan Beyzym,
jésuite et grand missionnaire - sur l'île lointaine de Madagascar, où, par
amour du Christ, il a consacré sa vie aux lépreux. Il servit jour et nuit tous
ceux qui vivaient marginalisés et exclus de la vie de la société. A travers ses
oeuvres de miséricorde en faveur des personnes abandonnées et méprisées, il a
apporté un témoignage extraordinaire. Un témoignage qui a d'abord résonné à
Cracovie, puis en Pologne et, enfin, parmi les Polonais à l'étranger. Des fonds
ont été recueillis pour construire l'hôpital dédié à la Madone de Czestochowa,
qui existe aujourd'hui encore. Un des promoteurs de cette aide a été le saint
frère Adalbert.
Je me réjouis
que cet esprit de solidarité dans la miséricorde continue à être vivant
dans l'Eglise polonaise; c'est ce que manifestent les nombreuses oeuvres d'aide
aux communautés frappées par les catastrophes naturelles dans les régions du
monde, ainsi que la récente initiative d'acquérir le surplus de production de
céréales pour le destiner à ceux qui souffrent de la faim en Afrique. J'espère
que cette noble idée pourra se réaliser.
L'oeuvre caritative du
bienheureux Jan Beyzym était inscrite dans sa mission fondamentale:
apporter l'Evangile à ceux qui ne le connaissent pas. Voilà le plus grand
don de la miséricorde: conduire les hommes au Christ et leur permettre de
connaître et de goûter à l'amour. C'est pourquoi je vous demande: priez
afin que dans l'Eglise de Pologne naissent des vocations missionnaires.
Soutenez sans cesse les missionnaires par l'aide et la prière.
6. La vie du
bienheureux Jan Balicki fut marquée par le service de la miséricorde.
Comme prêtre, il a toujours eu un coeur ouvert aux personnes dans le besoin.
Son ministère de miséricorde, outre l'aide aux malades et aux pauvres, s'est
exprimé avec une énergie particulière à travers le ministère du
confessionnal, plein de patience et d'humilité, toujours prêt à rapprocher le
pécheur repenti du trône de la grâce divine.
En faisant mémoire de
lui, je voudrais dire aux prêtres et aux séminaristes: je vous en prie mes
frères, n'oubliez pas que, en tant que dispensateurs de la Divine
Miséricorde, vous avez une grande responsabilité; rappelez-vous également
que le Christ lui-même vous réconforte par la promesse laissée à
travers sainte Faustyna: "Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis
s'attendriront à leurs paroles, lorsqu'ils parleront de ma Miséricorde infinie
et de la compassion que j'ai pour eux dans mon Coeur" (Journal, 1521 - ed.
it. 2001, p. 504).
7. L'oeuvre de la
miséricorde a tracé l'itinéraire de la vocation religieuse de la
bienheureuse Sancja Szymkowiak, Soeur "séraphique". Déjà, dans
sa famille, elle reçut un amour fervent pour le Sacré-Coeur de Jésus, et dans
cet esprit, elle fut pleine de bonté pour tous, en particulier pour les plus
pauvres et les personnes dans le besoin. Elle commença à apporter de l'aide aux
pauvres, d'abord comme membre de l'Association mariale et de l'Association de
la Miséricorde de saint Vincent, pour se consacrer ensuite, ayant embrassé la
vie religieuse, au service des autres avec davantage de ferveur. Elle accepta
les périodes difficiles de l'occupation nazie comme une occasion de se
consacrer totalement aux personnes dans le besoin. Elle considérait sa vocation
religieuse comme un don de la Divine Miséricorde.
En saluant la
Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie des Douleurs - les Soeurs
"séraphiques" -, je m'adresse à toutes les religieuses et aux
personnes consacrées. Que la bienheureuse Sancja soit votre exemple, votre
patronne. Adoptez son testament spirituel synthétisé par une phrase
simple: "Si l'on se consacre à Dieu, il faut se donner jusqu'à se
perdre totalement".
8. Frères et soeurs,
en contemplant la figure de ces bienheureux, je veux rappeler une fois de plus
ce que j'ai écrit dans l'Encyclique sur la Divine Miséricorde:
"L'homme parvient à l'amour miséricordieux de Dieu, à sa miséricorde, dans
la mesure où lui-même se transforme intérieurement dans l'esprit d'un tel amour
envers le prochain" (Dives
in misericordia, n. 14). Si seulement nous pouvions redécouvrir sur cette
voie, toujours plus profondément, le mystère de la Miséricorde Divine, et le
vivre de façon quotidienne!
Face aux formes modernes
de pauvreté qui, comme je le sais, ne manquent pas dans notre pays, nous avons
besoin aujourd'hui - comme je l'ai défini dans la Lettre Novo
millennio ineunte - d'une "imagination de la
charité", dans un esprit de solidarité envers le prochain, afin que l'aide
soit un témoignage de "partage fraternel" (cf. n. 50). Que cette
"imagination" ne manque pas aux habitants de Cracovie et de toute
notre Patrie. Que celle-ci trace le programme pastoral de l'Eglise qui est en
Pologne. Puisse le message de la miséricorde de Dieu se refléter toujours dans
les oeuvres de miséricorde de l'homme!
Ce regard d'amour est
nécessaire pour s'apercevoir du frère qui est à côté de nous, qui, en perdant
son travail, sa maison, la possibilité de nourrir dignement sa famille et
d'assurer l'instruction de ses enfants, ressent un sentiment d'abandon,
d'égarement et de méfiance. Une "imagination de la charité" est
nécessaire, pour pouvoir aider un enfant démuni matériellement et
spirituellement; pour ne pas tourner le dos au jeune garçon ou à la jeune fille
happé par le monde des diverses dépendances ou du crime; pour
apporter conseil, réconfort, soutien spirituel et moral à ceux qui
entreprennent une lutte intérieure contre le mal. Que ne manque pas
l'"imagination" là où une personne dans le besoin supplie:
"Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien". Grâce à l'amour
fraternel, que ne manque jamais ce pain. "Bienheureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde" (Mt 5, 7).
9. Au cours de mon
premier pèlerinage dans ma patrie, en 1979, ici, au parc Blonia, j'ai dit
que: "Quand nous sommes forts de l'Esprit de Dieu, nous sommes aussi
forts de la foi en l'homme - forts de la foi, de l'espérance et de la charité -
qui sont indissociables - et nous sommes prêts à rendre témoignage à la cause
de l'homme face à celui à qui cette cause tient vraiment à coeur". C'est
pourquoi je vous ai demandé: "Ne dédaignez jamais la charité, qui est
la chose "la plus grande" qui s'est manifestée à travers la croix, et
sans laquelle la vie humaine n'a ni racines, ni sens" (10 juin
1979, Insegnamenti de Jean-Paul II, II, p. 1521-1522; cf. ORLF n. 28
du 19 juin 1979).
Frères et soeurs, je
répète aujourd'hui cette invitation: ouvrez-vous au plus grand don de
Dieu, à son amour, qui, à travers la Croix, s'est manifesté au monde comme
amour miséricordieux. Aujourd'hui, alors que nous vivons d'autres temps, à
l'aube du nouveau siècle et du nouveau millénaire, continuez à être "prêts
à témoigner de la cause de l'homme". Aujourd'hui, de toutes mes forces, je
prie les fils et les filles de l'Eglise et les hommes de bonne volonté
de ne jamais séparer, quoi qu'il arrive, la "cause de l'homme"
de l'amour de Dieu. Aidez l'homme moderne à faire l'expérience de l'amour
miséricordieux de Dieu! Que dans sa splendeur et sa chaleur, il sauve son
humanité!
© Copyright - Libreria
Editrice Vaticana
Ks.
Jan Wojciech Balicki. Archiwum WSD
w Przemyślu
Bienheureux Jean-Adalbert
Balicki
Prêtre (+ 1948)
Prêtre à Przemmysl en
Pologne, il accomplit un ministère diversifié envers tout le peuple de Dieu, en
apportant un soin particulier à prêcher l’Évangile et à venir en aide aux
jeunes filles perdues.
Béatifié le 18 août 2002
à Cracovie par Jean-Paul II.
"La vie du
bienheureux Jan Balicki fut marquée par le service de la miséricorde. Comme
prêtre, il a toujours eu un cœur ouvert aux personnes dans le besoin."
Homélie (site
du Vatican)
"Dom Jan Balicki
consacra à Dieu et aux hommes les années de sa vie de prêtre, comme professeur
et formateur des nouveaux prêtres, comme prédicateur estimé par un très grand
nombre de personnes, comme confesseur charismatique et comme pasteur à la
recherche des brebis qui, pour différentes raisons, s'étaient éloignées du
troupeau du Christ."
Biographie (site
du Vatican)
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10749/Bienheureux-Jean-Adalbert-Balicki.html
Dom Jan Adalbert Balicki
naquit le 25 janvier 1869 à Staromiescie, dans le quartier de Rzeszów. Il
grandit dans une atmosphère familiale très religieuse et décida de se consacrer
à Dieu. Après le baccalauréat, il entra au séminaire diocésain de Przemysl. Une
fois ordonné prêtre, il accomplit son service pastoral dans la paroisse de
Polna et il fut ensuite envoyé à Rome pour approfondir sa formation, qu'il
conclut par une maîtrise en théologie à l'Université pontificale grégorienne.
Dès son retour dans son
diocèse, il fut nommé professeur de théologie dogmatique au séminaire
diocésain. Sa mission de professeur fut animée par une foi profonde et par
l'amour de la vérité. C'est avant tout dans la prière qu'il trouva la sagesse
et la lumière de l'Esprit Saint. Dans les années 1928-1934, il remplit la
fonction de Recteur du séminaire. Il mourut à Przemysl, le 15 mars 1948, en
odeur de sainteté.
Dom Jan Balicki consacra
à Dieu et aux hommes les années de sa vie de prêtre, comme professeur et
formateur des nouveaux prêtres, comme prédicateur estimé par un très grand
nombre de personnes, comme confesseur charismatique et comme pasteur à la
recherche des brebis qui, pour différentes raisons, s'étaient éloignées du
troupeau du Christ.
Dom Balicki, humble
prêtre du diocèse de Przemysl, est un exemple lumineux pour tous les fidèles à
notre époque, et en particulier pour les prêtres. Il enseigne comment unir la
vie contemplative à l'apostolat, comment aider son prochain dans ses besoins
matériels et spirituels, comment conquérir la sainteté en évangélisant le
monde.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020818_balicki_fr.html
Bienheureux Jean Adalbert
BALICKI
Nom: BALICKI
Prénom: Jean Adalbert
(Jan)
Pays: Pologne
Naissance:
25.01.1869 à Staromiescie (Galicie)
Mort: 15.03.1948 à Przemysl (Galicie)
Etat: Prêtre
Note: Prêtre le 20 juillet 1892. Professeur de théologie au séminaire de Przemysl. Recteur de 1928 à 1934. Prédicateur, confesseur.
Béatification:
18.08.2002 à Cracovie par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 15 mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2002 n. 34 p.3 - n. 35 p.5 et 11
Réf. dans la Documentation
Catholique:
Notice
Jan (Jean) Adalbert
Balicki naît en 1869 à Staromiescie, près de Rzeszow en Galicie (Sud-est de la
Pologne). Sa famille est pauvre mais riche en vertus humaines et chrétiennes.
Il fait sa scolarité à Rzeszow avec des maîtres de haut niveau, imbus d’amour
de la patrie et de culture polonaise. (Notons que l’Autriche catholique
reproche à la Russie les excès de sa répression de 1821 et, à partir de 1861,
elle tient compte du particularisme polonais dans la Galicie qu’elle contrôle,
si bien que l’identité polonaise peut trouver refuge dans ce territoire.) En
1888, après sa scolarité, il entre au séminaire des latins de Przemysl et il
est ordonné prêtre en 1892. Pendant un an il est vicaire en paroisse ; là
il se fait remarquer comme confesseur, prédicateur et homme de prière. On
l’envoie à Rome pour y approfondir sa formation. A ses études, il joint la
prière, il lit beaucoup, surtout Saint Thomas d’Aquin et il se pénètre des hauts
lieux du christianisme en visitant Rome. L’humus de cette formation lui
profitera pendant tout son ministère. Après avoir obtenu une maîtrise de
théologie en 1897, il revient dans son diocèse et il est nommé professeur de
théologie dogmatique dans son séminaire de Przemysl. Il ne se contente pas d’un
enseignement intellectuel; ses leçons sont des méditations des mystère de Dieu
et son influence s’étend sur la formation morale de ses élèves. Il est aussi
Préfet des études. De plus, en 1928 il est nommé Recteur du Séminaire. Il est
chargé de la formation spirituelle, et c’est lui qui, après avoir étudié et
prié, présente à l’évêque les candidats à la prêtrise pour l’ordination.
En 1934, sa santé l’oblige à résigner sa charge mais il demeure au séminaire et continue les confessions et la direction spirituelle. Beaucoup témoignent de son don extraordinaire de pénétration des âmes. Il accueille tout homme, pauvre ou pécheur, pourvu qu’il soit sincère. Quand il confesse ses pénitents, non seulement il leur accorde le pardon en donnant l’absolution, mais il veille à leur croissance spirituelle, notamment par des lettres de direction. Doué de toutes les vertus, en particulier l’humilité, sa qualité dominante est l’amour. C’est un homme au grand cœur qui malgré sa faible santé trouve toujours le temps d’accueillir celui qui demande à se confesser. A ce propos, Jean Paul II cite ce que dit le Christ à Sainte Faustine : « Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis s’attendriront à leur parole, lorsqu’ils parleront de ma Miséricorde infinie et de la compassion que j’ai pour eux dans mon Cœur. »
La seconde guerre mondiale détériore sa santé déjà fragile. Il aurait pu se replier dans une région moins dangereuse avec d’autres prêtres, mais il préfère rester dans la zone contrôlée par les Rouges dans l’espoir de faire survivre le séminaire. Atteint d’une double pneumonie et de tuberculose il meurt en 1948. En le béatifiant, le Pape ne fait que répondre à un ancien désir et à un vœu depuis longtemps formulé. En effet le 22 décembre 1975, alors qu’il était Cardinal de Cracovie, il écrivit une lettre à Paul VI lui demandant de présenter Jean Balicki comme modèle pour les prêtres de notre temps.
La béatification du 18
août 2002 à Cracovie
Au cours de son 98e voyage
apostolique en dehors de l’Italie, le 8e dans son pays, du 16 au 19 août
2002, Jean Paul II s’est cantonné dans le diocèse de Cracovie, son ancien
diocèse comme évêque, en même temps que celui de sa naissance. Le samedi 17
août, il a fait la dédicace du nouveau sanctuaire érigé en l’honneur de la
Divine Miséricorde à Cracovie-Lagiewniki (dévotion à la Miséricorde inspirée
par le Christ à Sainte Faustine
Kowalska 2 .
Le lendemain, dimanche 18 août, fut le sommet de son pèlerinage avec la
béatification de 4 serviteurs de Dieu polonais (Sigismond Félix
FELINSKI 2 , Jean
Adalbert BALICKI 2 , Jean
BEYZYM 2
et Marie
Sancha SZYMKOWIAK 2 )
au parc de Blonie près de Cracovie devant une foule de plus de deux millions de
fidèles, le plus grand rassemblement qu’ait jamais connu la Pologne. On pensait
que ce voyage du Pape en terre polonaise serait un voyage d’adieu, un voyage
‘sentimental’, de ce pape âgé de 82 ans. Fatigué et près d’achever sa 24e année
de pontificat. En fait il a dit des paroles très fortes, déclarant d’emblée dès
le premier jour à ses compatriotes dont certains craignent l’avenir et
notamment l’entrée de la Pologne dans l’Europe unie ; « Arrêtez
d’avoir peur ! » Et lors de l’Audience générale qui a suivi, à Rome,
le 21 août, il a donné le sens synthétique de ces béatifications en
disant : « J'ai voulu indiquer ces nouveaux bienheureux au peuple
chrétien, afin que leurs paroles et leur exemple constituent un élan et un
encouragement à témoigner, à travers les faits, de l'amour miséricordieux du
Seigneur qui vainc le mal par le bien (cf. Rm 12, 21). Ce n'est
qu'ainsi qu'il est possible d'édifier la civilisation de l'amour désirée, dont
la force douce s'oppose avec vigueur au mysterium iniquitatis présent
dans le monde. C'est à nous, disciples du Christ, que revient la tâche de
proclamer et de vivre le profond mystère de la Miséricorde Divine qui régénère
le monde, en nous poussant à aimer nos frères et même nos ennemis. Ces
bienheureux, ainsi que les autres saints, sont des exemples lumineux de la façon
dont l'‘imagination de la charité’, nous permet d'être proches et solidaires de
ceux qui souffrent (cf. n. 50), artisans d'un monde renouvelé par l'amour.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0587.htm
Bx Jan Adalbert
Balicki
Prêtre en Pologne
Dans
le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance
au ciel (dies natalis) : le 15 mars.
En Pologne et localement :
« Jego wspomnienie liturgiczne obchodzone jest 24 października »
(sa fête liturgique
est célébrée le 24 octobre).
Jan Adalbert Balicki naît
le 25 janvier 1869 à Staromiescie, dans le quartier de Rzeszów. Il grandit dans
une atmosphère familiale très religieuse et décida de se consacrer à Dieu.
Après le baccalauréat, il
entra au séminaire diocésain de Przemysl. Une fois ordonné prêtre, il accomplit
son service pastoral dans la paroisse de Polna et il fut ensuite envoyé à Rome
pour approfondir sa formation, qu'il conclut par une maîtrise en théologie à
l'Université pontificale grégorienne.
Dès son retour dans son
diocèse, il fut nommé professeur de théologie dogmatique au séminaire
diocésain. Sa mission de professeur fut animée par une foi profonde et par
l'amour de la vérité. C'est avant tout dans la prière qu'il trouva la sagesse
et la lumière de l'Esprit Saint.
Dans les années
1928-1934, il remplit la fonction de Recteur du séminaire.
Il mourut à Przemysl, le
15 mars 1948, en odeur de sainteté.
Dom Jan Balicki consacra
à Dieu et aux hommes les années de sa vie de prêtre, comme professeur et
formateur des nouveaux prêtres, comme prédicateur estimé par un très grand
nombre de personnes, comme confesseur charismatique et comme pasteur à la
recherche des brebis qui, pour différentes raisons, s'étaient éloignées du
troupeau du Christ.
Dom Balicki, humble
prêtre du diocèse de Przemysl, est un exemple lumineux pour tous les fidèles à
notre époque, et en particulier pour les prêtres. Il enseigne comment unir la
vie contemplative à l'apostolat, comment aider son prochain dans ses besoins
matériels et spirituels, comment conquérir la sainteté en évangélisant le
monde.
Jan Adalbert Balicki a
été beatifié, avec Mgr
Zygmunt Szczesny Felinski, Père
Jan Beyzym, Soeur
Sancja Szymkowiak, le 18 août 2002, à Cracovie, par Saint
Jean-Paul II qui, au cours de l’homélie a dit :
« La vie du
bienheureux Jan Balicki fut marquée par le service de la miséricorde. Comme
prêtre, il a toujours eu un cœur ouvert aux personnes dans le besoin. Son
ministère de miséricorde, outre l'aide aux malades et aux pauvres, s'est
exprimé avec une énergie particulière à travers le ministère du confessionnal,
plein de patience et d'humilité, toujours prêt à rapprocher le pécheur repenti
du trône de la grâce divine.
En faisant mémoire de lui, je voudrais dire aux prêtres et aux séminaristes: je vous en prie mes frères, n'oubliez pas que, en tant que dispensateurs de la Divine Miséricorde, vous avez une grande responsabilité; rappelez-vous également que le Christ lui-même vous réconforte par la promesse laissée à travers sainte Faustyna : “Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis s'attendriront à leurs paroles, lorsqu'ils parleront de ma Miséricorde infinie et de la compassion que j'ai pour eux dans mon Cœur” (Journal, 1521 - ed. it. 2001, p. 504). »
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
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Tombe
de Jan Balicki dans la cathédrale de Przemysl
Bx Jan Adalbert
Balicki
L'abbé Jean (
Jan en polonais ) Balicki ( prononcer Balitski ) naquit le 25
janvier 1869 en Galicie à Staromiescie près de Rzeszow ( prononcer Jechouf en
polonais ) dans une famille riche en vertus humaines et chrétiennes.
La Galicie appartenait
alors à l'Empire austro-hongrois et était mieux protégée dans son
particularisme polonais que la partie polonaise de l'Empire russe.
Il entra au séminaire
diocésain de Przemysl (Prömsel en allemand) et après son ordination en 1892 fut
vicaire à Polna. Après une année il poursuivit sa formation théologique à l'Université
pontificale grégorienne de Rome pendant quatre ans et effectua des voyages
à Paris et à Fribourg.
Il avait un amour profond
de la Vérité et centrait ses études sur la théologie de saint Thomas d'Aquin.
Il devint alors professeur de théologie dogmatique au séminaire de Przemysl,
ville qu' il ne quitta plus.
Il se dédiait à Dieu et à
ses séminaristes qu'il veillait à confesser régulièrement ainsi que les fidèles
dont il avait la responsabilité spirituelle. Il ne se contentait pas que de
cela : exemple de fidélité du prêtre à sa vocation sacerdotale, il prolongeait
sa direction spirituelle par des entretiens et des lettres pour suivre les progrès
spirituels de ses dirigés.
En ses temps troublés,
Przemysl capitale de la Ruthénie rouge incorporée à la Pologne au XIIIème
siècle était une ville de garnison autrichienne depuis le partage de la
Pologne au XVIIIème siècle. Elle avait d'importantes fortifications et était
considérée comme le Verdun autrichien. Elle comprenait une population de
Polonais et de Ruthènes ukrainiens avec de fortes minorités juives (arrivées à
partir du XVIème siècle) et germaniques.
En octobre 1914, la ville
appartenant donc à l'Autriche fut assiégée par l'armée impériale
russe qui se battait contre les Empires centraux ( Autriche-Hongrie de l'
Empereur François-Joseph, Reich allemand du Kaiser Guillaume ). Elle se rendit
le 22 mars 1915 dans un conflit régional qui fit de nombreux morts et plus de
100 000 prisonniers. L'abbé Balicki poursuivit son ministère s' efforçant de
garder une certaine neutralité entre Autrichiens et Russes, tandis que l'
évêque saint Joseph-Sébastien Pelczar mort en 1924 donnait une impulsion
nouvelle aux catholiques de son diocèse.
Mais trois mois après la
ville fut reprise par les Autrichiens et les Allemands, tandis que le
nationalisme polonais se réveillait. La ville connut une période d'accalmie,
lorsque l'Empire russe allié des Occidentaux s'effondra en 1917 et que la
Pologne put renaître de ses cendres. Hélas, la région fut vite en proie à un
nouveau conflit lorsque la nouvelle Ukraine nationaliste qui avait été appuyée
par les Allemands avant leur défaite attaqua la région. Finalement la
défaite des Autrichiens et des Allemands permit aux Polonais de contrattaquer
les Ukrainiens et la ville devint polonaise le 12 novembre 1918. Après la
guerre polono-soviétique de 1919-1920, le rattachement de Przemysl à la Pologne
fut confirmé par le traité de Riga du 18 mars 1921.
L' abbé Balicki
connaissait une certaine notoriété dans la ville grâce à son apostolat dans une
région qui se reconstruisait.
Il devint vice-recteur
puis recteur du séminaire entre 1928 et 1934. Sa santé l'obligea alors à
résigner sa charge conservant la direction spirituelle des séminaristes en
particulier du futur bienheureux Ladislas Findysz.
Il distinguait sept
degrés dans le progrès spirituel : avoir une approche sérieuse du sens de la
vie, se tenir prêt à se convertir par l'auto-critique, avoir une confiance
inaltérable en la prière, cueillir les fruits de la joie de l'Esprit, aimer la
souffrance, louer la Miséricorde divine, s'amender sans cesse.
Le 15 septembre 1939 la
région fut occupée par les Allemands après une semaine de combats et quelques
jours après par l'URSS (alliée neutre du Reich hitlérien) de l'autre côté de la
rivière San. Hitler qui se déplaça dans la région voulait en faire une zone
ukrainienne, mais elle fut intégrée au Gouvernement Général. La ville était
divisée en deux : la vieille ville aux Soviétiques, les faubourgs aux
Allemands.
Le séminaire se replia en
zone allemande, mais l'abbé Balicki décida de rester dans la vieille ville sous
occupation soviétique. Nikita Krouchtchev s'y rendit à cette époque au moment
de l'épuration des cadres de l'ancienne Pologne. De nombreux Juifs
expulsés par les Allemands affluaient dans cette zone pour tenter de fuir
vers l'URSS. Les Soviétiques en installèrent 7000 de force à l'Est
de leur " Empire ".
Le bienheureux Jean
Balicki quant à lui fut assigné à résidence dans un autre bâtiment avec Mgr
Barda l'évêque de la ville. Le 28 septembre 1939 des nationalistes
ukrainiens pro-soviétiques commirent leurs premiers massacres contre la
population polonaise.
Les deux hommes menaient
une vie de prière dans un confinement sans cesse soumis aux vexations des
occupants. En novembre 1939 Mgr Barda protesta officiellement contre l'occupation
par des femmes juives, sans doute manipulées par les autorités communistes,
de l'évêché. Il fut en punition confiné dans une seule pièce. Le
vandalisme anti-catholique se déchaîna dans toute la partie polonaise occupée
par les communistes.
Sous l'occupation
soviétique qui dura deux ans, 11 562 Polonais trouvèrent la mort. L'élite
intellectuelle et administrative de la ville fut décimée. Tous les officiers et
un certain nombre de membres de la magistrature, du corps enseignant, des
personnalités scientifiques et religieuses furent emprisonnés ou exécutés
sommairement. Il fallait démoraliser l'ancienne Pologne dite bourgeoise par les
autorités communistes.
Lorsque les Allemands attaquèrent
leur ancien " allié " rouge en juin 1941, la ville et ses alentours
furent entièrement le 28 juin sous contrôle allemand. Les combats et les
exécutions qui eurent lieu par la suite firent 5 662 morts parmi les Polonais.
L'abbé Balicki continua à demeurer avec l'évêque et reprit contact avec les
séminaristes. Mais la situation empira à partir de juin 1942, les premiers
convois de Juifs vers les camps de la mort furent organisés et un ghetto de 22
000 Juifs fut créé. Ils furent presque tous exterminés à Auschwitz et à Belzec.
Mgr Barda protesta contre la création de ce ghetto auprès du Commissaire
allemand de la ville Gieselman, mais en vain. Près de 600 habitants polonais de
Przemysl qui avaient protégé des Juifs partagèrent leur sort et des exécutions
publiques eurent lieu à partir de 1943.
De plus en plus malade l'abbé
Balicki continuait à soutenir ses dirigés dans ces temps de tourmente.
L'Armée rouge chassa les
Allemands le 27 juillet 1944 de Przemysl qui devint avec les nouveaux découpages
territoriaux une ville proche de la frontière avec l'URSS.
En 1945, Premysl comptait
22 173 Catholiques, 5 372 Gréco-Catholiques (Ruthènes), 415 Juifs, 284
personnes d'autres confessions. La ville avait perdu 57¨% de sa population ! 17
961 Juifs exterminés par les Allemands, s'ajoutant aux 5 662 tués polonais. Les
Soviétiques quant à eux furent responsables de la mort de 11 562 Polonais. Les
deux occupations à Przemysl causèrent la mort de 17 227 Polonais et 17 961
Juifs.
L'abbé Balicki s'efforça
de résister spirituellement à la nouvelle politique d'athéisme et continua
son ministère alliant apostolat et vie contemplative. Contrairement à 1939 où
de nombreuses églises furent détruites et les religieux pourchassés, les
autorités communistes n'attaquaient plus frontalement le catholicisme, mais le
faisaient de manière sournoise.
Malade en février 1948 il
fut conduit à l'hôpital où il mourut de tuberculose le 25 mars 1948 regretté
par toute la ville.
Dès 1975 Mgr Karol
Wojtila évêque de Cracovie, proche de Przemysl, écrivit à Rome pour ouvrir son
procès en béatification. Devenu Pape, il le béatifia pour sa fidélité à la Foi
et à son ministère sacerdotal, en particulier de direction spirituelle, le 18
août 2002 à Cracovie.
SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-6025731.html
Also
known as
John Balicki
Giovanni Balicki
Profile
Born to a poor but
pious family. Attended twelve years of school in
Rzeszow, Poland with teachers who
taught a love of Polish culture.
Entered the seminary at
Przemysl, Poland in
September 1888. Ordained on 20 July 1892.
Assistant pastor of Polna, Poland where
he was noted as a gifted preacher and
man of prayer. Studied at
the Pontifical Gregorian University from 1893 to 1897,
concentrating on Saint Thomas
Aquinas, spending his evenings in prayer,
his free time visiting the shrines of
the saints.
He came to believe that science could also lead a man to God.
Professor of
dogmatic theology at
the seminary in
Przemysl in 1897.
Prefect of studies for three years. Reluctant vice-rector of the seminary in 1927;
rector in 1928.
He considered the spiritual formation of priests his
most important mission, studying reports carefully, and praying for
help before presenting candidates to the bishop.
Spiritual director of Blessed Ladislaus
Findysz.
In 1934 his
failing health forced him to resign from the seminary posts,
but he lived at the seminary,
hearing confessions and
working as a favourite spiritual director to students. In 1939 when
Przemysl was divided between the warring German and
Soviet forces, Father Jan
stayed in the Soviet sector, hoping to keep the seminary running; soon,
however, he was forced to move from the seminary to
the bishop‘s
residence where he stayed even after the war. In his last years his health
failed more and more as his tuberculosis spread.
Jan was noted for his gentle discernment of the people who entered his confessional,
and his devotion to prayer as
a way to know the heart of God.
Father Jan wrote a
study of mystical prayer that
listed four degrees:
prayer of quiet
prayer of simple union
ecstatic union
perfect union
He gave a list of the
seven steps for progress in the spiritual life
serious approach to life
readiness to be critical
of self
unshakable confidence in
prayer
joy of spirit
love for suffering
praise of divine mercy
continuous self amendment
Born
25
January 1869 in
Staromiescie, Poland
15
March 1948 of pneumonia and tuberculosis in
Przemysl, Poland
19
December 1994 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
18
August 2002 by Pope John
Paul II at Krakow, Poland
Additional
Information
Roman Martyrology
other
sites in english
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sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
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MLA
Citation
“Blessed Jan Adalbert
Balicki“. CatholicSaints.Info. 7 July 2023. Web. 6 March 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-jan-adalbert-balicki/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-jan-adalbert-balicki/
APOSTOLIC VOYAGE TO
POLAND
HOMILY OF THE HOLY FATHER
JOHN PAUL II
Błonie, Kraków, 18
August 2002
"This is my
commandment, that you love one another as I have loved you" (Jn 15:2).
Dear Brothers and Sisters!
1. The words of Jesus
which we just heard are closely related to the theme of today’s liturgical
assembly in Błonie in Kraków: "God, rich in mercy". This phrase in a
way captures the entire truth about the love of God which has redeemed
humanity. "God, who is rich in mercy, out of the great love with
which he loved us, even when we were dead through our trespasses, made us alive
together with Christ" (Eph 2:4-5). The fullness of this love was
revealed in the sacrifice of the Cross. For "greater love has no man than
this, that a man lay down his life for his friends" (Jn 15:13). Here
is the measure of God’s love! Here is the measure of God’s mercy!
Once we recognize this
truth, we become aware that Christ’s call to love others even as he has loved
us calls all of us to that same measure. We feel in some sense impelled
to make our lives a daily offering by showing mercy to our brothers and
sisters, drawing upon the gift of God’s merciful love. We realize that God, in
showing us mercy, calls upon us to become witnesses to mercy in today’s world.
2. The call to be
witnesses of mercy resounds with particular eloquence here, in my beloved Kraków,
dominated by the Shrine of Divine Mercy of Łagiewniki and its new church
which yesterday I had the joy of consecrating. Here this call sounds familiar,
for it appeals to the age-old tradition of the City, which has always been
known for its readiness to assist those in need. We cannot forget that
this tradition includes the numerous Saints and Beati – priests, consecrated persons
and laity – who devoted their lives to works of mercy. Beginning with Bishop
Stanislaus, Queen Hedwig, John of Kęty and Piotr Skarga, and continuing to
Brother Albert, Angela Salawa and Cardinal Sapieha, this heritage of mercy has
been passed down by generations of Christians in this City over many
centuries. Today this heritage has been placed in our hands and it must
not be forgotten.
I thank Cardinal
Franciszek Macharski whose words of greeting have reminded us of this
tradition. I am grateful for the invitation to visit my dear Kraków and for the
hospitality offered to me. I greet everyone present, beginning with the
Cardinals and the Bishops, and all those who share in this Eucharist through
radio and television.
I greet the whole of
Poland. In spirit I retrace the luminous journey by which Saint Faustina
Kowalska was being prepared to receive the message of mercy – from
Warsaw, on to Płock, Vilnius and finally Kraków – and I recall all those who
cooperated with the Apostle of Mercy on that journey. I embrace with affection
my countrymen, particularly the suffering and the sick; those struggling with
various difficulties, the unemployed, the homeless, the elderly and the lonely,
and families with many children. I assure them of my spiritual closeness and I
accompany them constantly in my prayer. My greeting also goes to my countrymen
throughout the world. I also offer a heartfelt greeting to the pilgrims who
have come here from various countries in Europe and from throughout the world.
3. From the beginning of
her existence the Church, pointing to the mystery of the Cross and the
Resurrection, has preached the mercy of God, a pledge of hope and a source of
salvation for man. Nonetheless, it would appear that we today have been
particularly called to proclaim this message before the world. We cannot
neglect this mission, if God himself has called us to it through the testimony
of Saint Faustina.
God has chosen our own
times for this purpose. Perhaps because the twentieth century, despite
indisputable achievements in many areas, was marked in a particular way by the
"mystery of iniquity". With this heritage both of good and of evil,
we have entered the new millennium. New prospects of development are opening up
before mankind, together with hitherto unheard-of dangers. Frequently man lives
as if God did not exist, and even puts himself in God’s place. He claims for
himself the Creator’s right to interfere in the mystery of human life. He
wishes to determine human life through genetic manipulation and to establish
the limit of death. Rejecting divine law and moral principles, he openly
attacks the family. In a variety of ways he attempts to silence the voice of
God in human hearts; he wishes to make God the "great absence" in the
culture and the conscience of peoples. The "mystery of iniquity"
continues to mark the reality of the world.
In experiencing this
mystery, man lives in fear of the future, of emptiness, of suffering, of
annihilation. Perhaps for this very reason, it is as if Christ, using the
testimony of a lowly Sister, entered our time in order to indicate clearly the
source of relief and hope found in the eternal mercy of God.
The message of merciful
love needs to resound forcefully anew. The world needs this love. The hour has
come to bring Christ’s message to everyone: to rulers and the oppressed, to
those whose humanity and dignity seem lost in the mysterium iniquitatis.
The hour has come when the message of Divine Mercy is able to fill hearts with
hope and to become the spark of a new civilization: the civilization of love.
4. The Church desires
tirelessly to proclaim this message, not only by convincing words, but by the
ready practice of mercy. This is why she ceaselessly holds up stupendous
examples of individuals who out of love for God and for man "went
forth and bore fruit". Today she adds four new Beati to their
number. They lived at different times and led very different lives. But they
are united by that particular feature of holiness which is devotion to the
cause of mercy.
Blessed Sigismund
Felix Feliński, Archbishop of Warsaw, during a difficult period marked by
the lack of national freedom, urged everyone to persevere in generous service
to the poor and to establish educational institutions and charitable works. He
himself founded an orphanage and a school; he also brought the Sisters of
Blessed Virgin Mary of Mercy to Warsaw and supported the work they began. After
the failure of the insurrection of 1863, in a spirit of mercy towards his
brothers and sisters he openly defended the persecuted. This fidelity cost him
deportment to the interior of Russa, which lasted twenty years. Even there he
continued to be mindful of the poor and distressed, showing them great love,
patience and understanding. It has been written of him that "during his
exile, oppressed on every side, in the poverty of prayer, he remained always
alone at the foot of the Cross, commending himself to Divine Mercy".
His was an example of
pastoral ministry which today in a special way I wish to entrust to my
Brothers in the Episcopate. Dear Brothers, Archbishop Feliński supports your
efforts to create and carry out a pastoral programme of mercy. May this
programme be the expression of your commitment, primarily in the life of the
Church and then, as fitting and necessary, in the social and political life of
the Nation, of Europe and of the world.
Inspired by this spirit
of social charity, Archbishop Feliński gave himself fully in defending the
freedom of the nation. This is necessary today also, when different forces —
often under the guidance of a false ideology of freedom — try to take over this
land. When the noisy propaganda of liberalism, of freedom without truth or
responsibility, grows stronger in our country too, the Shepherds of the Church
cannot fail to proclaim the one fail-proof philosophy of freedom, which is the
truth of the Cross of Christ. This philosophy of freedom finds full motivation
in the history of our nation.
5. The desire to bring
mercy to the neediest led Blessed Jan
Beyzym to far-away Madagascar, where, out of love for Christ, he
devoted himself to caring for lepers. Day and night he served those who had
been emarginated and separated from social life. By his works of mercy on
behalf of the abandoned and despised, he bore extraordinary witness. This was a
witness that rung out first in Kraków, then in Poland, and afterwards among
Poles overseas. Funds were collected to construct the hospital named after Our
Lady of Częstochowa, which still stands today. One of those who promoted this
help was Saint Brother Albert.
I am pleased that
this spirit of solidarity in mercy continues to be active in the Church in
Poland; this is seen in the many programmes lending assistance to the
communities struck by natural catastrophes in different parts of the world, it
is also seen in the recent initiative to purchase surplus grain and send it to
those suffering hunger in Africa. I hope that this project will come to
fruition.
The charitable work of
Blesssed Jan
Beyzym was an integral component of his fundamental mission: bringing
the Gospel to those who do not know it. This is the greatest gift of mercy:
bringing people to Christ and giving them the opportunity to know and savour
his love. Therefore I ask you: pray for the birth of missionary vocations in
the Church in Poland. Support missionaries unceasingly with your prayers.
6. Blessed Jan
Balicki’s life was marked by his service of mercy. As a priest, his heart
was always open to the needy. His ministry of mercy, besides offering help to
the sick and the poor, found a particularly energetic expression in the
confessional, where he was filled with patience and humility, always open to
bringing the repentant sinner back to the throne of divine grace.
With this in mind, I turn
to the priests and seminarians: I beseech you, Brothers, do not forget
that, insofar as you are dispensers of Divine Mercy, you have a great
responsibility; remember also that Christ himself comforts you with his promise handed
on through Saint Faustina: "Tell my priests that hardened sinners will
soften at their words, when they speak of my boundless Mercy and of the
compassion that I feel for them in my Heart" (Diary, 1521).
7. The work of mercy
traced out a path in the religious vocation of Blessed Santia
Janina Szymkowiak, Sister "Seraphica". She had already received
from her family an ardent love for the Sacred Heart of Jesus, and in this
spirit she was filled with goodness towards others, especially the poor and the
needy. She began to lend help to the poor first as a member of the Marian Guild
and of the Saint Vincent Mercy Association; then, having embraced the religious
life, she devoted herself to the service of others with greater fervour. She
accepted the difficult times of the Nazi occupation as an occasion to give
herself completely to the needy. She considered her religious vocation a gift
of Divine Mercy.
As I greet the
Congregation of the Daughters of Our Lady of Sorrows, the "Seraphic"
Sisters, I turn to all religious and consecrated persons. Let Blessed Santia be
your patron. Make your own her spiritual witness, summarized in a simple
phrase: "To give yourself to God, you have to give yourself to the point
of totally losing yourself".
8. Brothers and Sisters,
as we contemplate these Beati, I wish to recall once more what I wrote in
the Encyclical Dives
in Misericordia: "Man attains to the merciful love of God, his
mercy, to the extent that he himself is interiorly transformed in the
spirit of that love towards his neighbor" (No. 14). On this path, may we
rediscover ever more profoundly the mystery of Divine Mercy and live it in our
daily lives!
Faced with the modern
forms of poverty that, as we all know, are not lacking in our country, what is
needed today is — as I called it in my Apostolic Letter Novo
Millennio Ineunte — "a new ‘creativity’ in charity" (No.
50), in a spirit of solidarity towards our neighbour, so that the help we lend
will be a witness of "sharing between brothers and sisters" ( ibid.).
May this "creativity" never be lacking in the residents of Kraków and
in all the people of our homeland. It represents the pastoral plan of the
Church in Poland. May the message of God’s mercy be reflected always in works
of human mercy!
We must take a loving
look around ourselves if we are to be aware of the neighbour by our side, who —
because of the loss of work, home, the possibility to maintain his family in a
decent manner and to educate his children — feels a sense of abandonment, of
being lost, of distrust. This "creativity in charity" is needed to
provide material and spiritual assistance to neglected children; to refrain
from turning one’s back on the boy or girl who have gotten lost in the world of
addiction or crime; to give advice, consolation, spiritual support to those engaged
in an internal struggle with evil. May this "creativity" never be
lacking when a needy person pleads: "Give us this day our daily
bread!". Thanks to brotherly love, this bread will not be lacking.
"Blessed are the merciful, for they shall obtain mercy" (Mt 5:7).
9. During my 1979
pilgrimage to Poland, here in Błonie I said that "when we are strong with
the Spirit of God, we are also strong with faith in man — strong with faith,
hope and love, which are inseparable — and we are ready to bear witness to the
cause of man before those who really have this cause at heart" (Homily at
Mass at Błonie Kraskowie, 10 June 1979, 4). Therefore, I asked you: "Never
disdain charity, which is ‘the greatest of these’ and which shows itself in the
Cross. Without it, human life has no roots and no meaning" (ibid., 5).
Brothers and Sisters,
today I repeat this invitation: open yourselves to God’s greatest gift, to his
love that, through the Cross of Christ, has revealed itself to the world as
merciful love. Today, living in different times, at the dawn of the new century
and millennium, continue to be "ready to bear witness to the cause of
man". Today, with all my strength, I beseech the sons and daughters of the
Church, and all people of good will: never, ever separate "the cause
of man" from the love of God. Help modern men and women to experience
God’s merciful love! This love, in its splendour and warmth, will save
humanity!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Haczów.
Sanktuarium MB Bolesnej 1937-1945
Jan
Balicki (1869-1948)
Bl. John Adalbert
Balicki was born on 25 January 1869 in Staromiescie, Poland (today the
district of Rzeszow). He died of pneumonia and TB in Przemysl on 15 March 1948.
Education
John Adalbert was raised
in a deeply religious family and, although materially poor, they were a family
rich in honesty and virtue. From 1876-1888 he attended the schools of Rzeszow
under the guidance of high level educators imbued with a love for Polish
culture. In September 1888 he entered the diocesan Seminary of Przemysl. After
four years of study and spiritual preparation, he was ordained on 20 July 1892.
The bishop sent him to be
assistant pastor in the parish of Polna. He was appreciated as a man of prayer,
a patient confessor and a gifted preacher. After about a year, he was sent to
Rome to pursue his formation at the Pontifical Gregorian University. During his
four years of study (1893-1897), he was aware of a dual responsibility: as a
priest, to continue to make progress in Christian perfection, and as a student,
to complete his studies. His spiritual approach to theology bore fruit later on
in his teaching. He listened to the lectures in the morning. In the afternoon
he read the authors referred to and, above all, St Thomas Aquinas. Then he went
to the chapel to pray over what he studied. He spent his freetime in Rome
visiting the shrines of the Apostles and the rooms of the saints. It was a
concrete way of learning about the faith.
Professor of theology,
prefect of studies
In the summer of 1897, he
returned to Przemysl of the Latins, where he was appointed professor of
dogmatic theology in the diocesan seminary. He was convinced that theology is
not only the science that regards God, but the science that can turn man to
reach God. His lessons were meditations on the mysteries of God and had a good
influence on the moral formation of his students. Up till 1900, Fr. Balicki was
also prefect of studies.
Rector of the seminary
In 1927, in a spirit of
obedience, he accepted the post of vice-rector of the seminary and a year later
he was appointed rector. He was concerned about the spiritual formation of the
priests. Before he presented the candidates to the bishop, he studied the
reports and prayed for light to make the proper decision.
Spiritual direction and confession
In 1934 he was forced to
resign as rector and professor of theology due to poor health, but he continued
to live at the seminary. From 1934-1939 he could only hear confessions and give
spiritual direction. Many of his penitents testified that he had an
extraordinary gift of penetrating the profondity of their soul. As confessor he
had an open heart for everyone who approached him with sincerity. He was always
available for confession despite poor health. He was not just a judge or giver
of absolution, but he did all he could to motivate his penitents to grow
spiritually. He regularly gave direction through letters.
World War II:
restrictions, worsened health
In September 1939, Poland
was plunged into the tragedy of the Second World War. Right away the city of
Przemysl was divided into two parts: the old section occupied by Soviet troops,
and the rest of the city occupied by the Germans. Although the priests and the
bishop and his collaborators thought it safer to move to the German side, Fr Balicki
remained in the Soviet zone hoping to start again the activity of formation in
the Seminary. In the end, he was forced to move into a room in the bishop's
temporary housing.
In October 1941, the
fighting in the area stopped and the artificial barrier that divided the city
was abolished. Fr Balicki stayed there in his temporary room with the bishop.
In the second half of
February 1948, he became gravely ill and was diagnosed as having bilateral
pneumonia and tuberculosis in its advanced stage. He was admitted to the
hospital where he died on 15 March 1948. He was considered by all to be a
"holy priest" and "humility in person".
Teaching and example
After his death, the fame
of his holiness spread throughout Poland and beyond Poland by means of the Polish
emigrants. Eventually the people began to report to the authorities the answers
to their prayers in which they begged John Adalbert to intercede for them.
Those who knew him report
that his whole life was motivated by the desire to be the least among his
brothers. His humility was simple, natural, authentic. There was no room for
pride or vanity. He was gentle and careful in his dealings with others. He
never desired to call attention to his own pains or sufferings.
What stood out as the
fruit of humility was his great love of God and neighbour. Love was the
dominant attitude. Humility allowed him to tend constantly toward God. He said
that the life of grace was revealed in the dominion of the spirit over the
flesh and its disordered inclinations. He stressed the role of the virtues in
the growth of the spiritual life, especially mortification, patience and
humility. Mortification submits nature to grace, patience, inseparable from
love, makes man capable of sacrifice for God, humility dethrones the ego to
place the Lord at the centre of his heart.
He held up prayer as the
indispensible nourishment for the growth of the interior life and for final
perseverance. Prayer is the elevation of the mind and heart to God so that we
can live for him and we love God with the love that he infuses into our hearts.
He did a study of
mystical prayer in which he emphasized four degrees: prayer of quiet, prayer of
simple union, ecstatic union and perfect union.
He also gave a list of
the 7 steps for progress in the spiritual life. They are a serious approach to
life, readiness to be critical of self, unshakable confidence in prayer, joy of
spirit, love for suffering, praise of divine mercy, and continuous self
amendment.
Model for Diocesan
Priests
On 22 December 1975, the
then Cardinal Wojtyła wrote to Paul VI to hold him up as a model for priests in
our time.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020818_balicki_en.html
Une des portes de la basilique-cathédrale de Przemyśl, figures du Bienheureux prêtre Jan Wojciech Balicki et Notre-Dame de Jacek.
Beato Giovanni Balicki Sacerdote
Staromies´cie, Polonia,
25 gennaio 1869 - Przemys´l, Polonia, 15 marzo 1948
Nacque il 25 gennaio 1869
a Staromies´cie, oggi quartiere di Rzeszów. Cresciuto in un ambiente familiare
assai religioso, decise di consacrarsi a Dio. Dopo l'esame di maturità entrò
nel seminario diocesano di Przemys´l. Ordinato sacerdote, per un anno svolse il
servizio pastorale nella parrocchia di Polna e fu poi mandato a Roma per
continuare gli studi specialistici, conclusi con la laurea in teologia presso
la Pontificia Università Gregoriana. Al suo ritorno in diocesi fu nominato
professore di teologia dogmatica nel seminario diocesano. La sua missione di
professore fu pervasa da fede profonda e dall'amore per la Verità. Nella
preghiera, soprattutto, trovò la sapienza e la luce dello Spirito Santo. Negli
anni 1928-1934 svolse la funzione di rettore del seminario. Morì a Przemys´l,
il 15 marzo 1948, in fama di santità.
Martirologio Romano: A
Przemyśl in Polonia, beato Giovanni Adalberto Balicki, sacerdote, che esercitò
in vario modo il suo ministero per tutto il popolo di Dio, con una cura
particolare per la predicazione del Vangelo e l’assistenza delle giovani in
difficoltà.
Don Giovanni Balicki (Jan
Wojciech Balicki) nacque il 25 gennaio 1869 a Staromies´cie, oggi quartiere di
Rzeszów. Cresciuto in un ambiente familiare assai religioso, decise di
consacrarsi a Dio. Dopo l'esame di maturità entrò nel seminario diocesano di
Przemys´l. Ordinato sacerdote, per un anno svolse il servizio pastorale nella
parrocchia di Polna e fu poi mandato a Roma per continuare gli studi
specialistici, conclusi con la laurea in teologia presso la Pontificia
Università Gregoriana.
Al suo ritorno in diocesi
fu nominato professore di teologia dogmatica nel seminario diocesano. La
sua missione di professore fu pervasa da fede profonda e dall'amore per la
Verità. Nella preghiera, soprattutto, trovò la sapienza e la luce dello Spirito
Santo. Negli anni 1928-1934 svolse la funzione di rettore del seminario. Morì a
Przemys´l, il 15 marzo 1948, in fama di santità.
Don Giovanni Balicki
dedicò a Dio e agli uomini tutti i suoi anni della vita sacerdotale, come
professore ed educatore dei nuovi sacerdoti, come predicatore stimato da molti,
come confessore carismatico e come pastore in ricerca delle pecore che, per
diversi motivi, si erano allontanate dal gregge di Cristo.
Don Balicki, sacerdote
umile della diocesi di Przemys´l, è un magnifico esempio per tutti fedeli anche
del nostro tempo, in modo particolare per i sacerdoti. Egli insegna come
unire la vita contemplativa con l'apostolato, come aiutare il prossimo nelle
sue necessità materiali e spirituali, come conquistare la santità
evangelizzando il mondo.
Fonte : Santa Sede
Nato a Staromies´cie, in Polonia, il 25 gennaio 1869, il Beato Giovanni Balicki (Jan Wojciech Balicki) crebbe in una famiglia profondamente religiosa che nutrì in lui la vocazione sacerdotale. Dopo aver conseguito la maturità, entrò nel seminario diocesano di Przemys´l e, completati gli studi, venne ordinato sacerdote.
Il suo ministero sacerdotale fu ricco e multiforme. Inizialmente, svolse il servizio pastorale nella parrocchia di Polna, per poi essere inviato a Roma per approfondire gli studi teologici presso la Pontificia Università Gregoriana, dove ottenne la laurea in teologia.
Al suo ritorno in diocesi, assunse il ruolo di professore di teologia dogmatica nel seminario diocesano, ruolo che ricoprì con dedizione e passione, trasmessa ai suoi studenti attraverso una fede profonda e un amore incondizionato per la Verità. La sua ricerca costante della sapienza divina nella preghiera lo rendeva un esempio di vita per tutti.
Dal 1928 al 1934, ricoprì la carica di rettore del seminario, guidando con saggezza e carisma la formazione dei futuri sacerdoti.
Oltre all'insegnamento, il Beato Giovanni Balicki si dedicò con zelo alla predicazione del Vangelo, diventando un predicatore stimato e ricercato da molti. La sua parola, intrisa di fede e di amore per Dio, risuonava nei cuori dei fedeli, illuminando le loro menti e nutrendo le loro anime.
Il suo ministero includeva anche l'ascolto e la cura delle anime come confessore carismatico. Innumerevoli persone si affidavano a lui per ricevere il perdono e la guida spirituale, trovando in lui un padre e un consigliere saggio e compassionevole.
Il Beato Giovanni Balicki era inoltre un pastore zelante, sempre attento alle necessità del suo gregge. Con instancabile dedizione, si dedicava a cercare le pecore smarrite, accogliendole con amore e misericordia e riportandole all'ovile di Cristo.
La sua umiltà e il suo amore per Dio e per il prossimo lo rendono un modello di riferimento per tutti i fedeli, in particolare per i sacerdoti. Il Beato Giovanni Balicki ci insegna come unire la vita contemplativa all'apostolato, come aiutare il prossimo nelle sue necessità materiali e spirituali e come conquistare la santità evangelizzando il mondo.
La sua esistenza terrena si concluse a Przemys´l il 15 marzo 1948, lasciando in eredità una fama di santità che lo ha portato alla beatificazione il 2002 da parte di Papa Giovanni Paolo II.
Autore: Franco Dieghi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91082
OMELIA DEL SANTO PADRE
GIOVANNI PAOLO II
Parco di Błonie, Kraków
Domenica, 18 agosto 2002
"Questo è il mio
comandamento: che vi amiate gli uni gli altri, come io vi ho amati" (Gv 15, 12).
Carissimi Fratelli e
Sorelle!
1. Le parole del
Signore Gesù, che abbiamo appena ascoltato, si iscrivono in modo particolare
nel tema dell'odierna assemblea liturgica nei Blonia di Cracovia: "Dio
ricco di misericordia". Questo motto riassume in un certo modo tutta la
verità sull'amore di Dio, che ha redento l'umanità. "Dio, ricco di misericordia,
per il grande amore con il quale ci ha amati, da morti che eravamo per i
peccati, ci ha fatti rivivere con Cristo" (Ef 2, 4-5). La pienezza di
questo amore si è rivelata nel sacrificio della Croce. Infatti:
"Nessuno ha un amore più grande di questo: dare la vita per i propri
amici" (Gv 15, 13). Ecco la misura dell'amore di Dio! Ecco la
misura della misericordia di Dio!
Quando siamo coscienti di
questa verità, ci rendiamo conto che l'invito di Cristo ad amare gli altri,
come Egli ha amato noi, propone a tutti noi questa stessa misura. Ci sentiamo
in un certo modo spinti ad offrire di giorno in giorno la nostra vita, usando
misericordia verso i fratelli, avvalendoci del dono dell'amore misericordioso
di Dio. Ci rendiamo conto che Dio, concedendoci misericordia, si attende che
noi siamo testimoni della misericordia nel mondo di oggi.
2. L'invito a
testimoniare la misericordia risuona con singolare eloquenza qui, nell'amata
Cracovia, sovrastata dal Santuario della Divina Misericordia di Lagiewniki e
dal nuovo tempio, che ieri ho avuto la gioia di consacrare. Qui, quest'invito
risuona familiare, perché si richiama alla secolare tradizione della Città, di
cui nota particolare è stata sempre la disponibilità ad aiutare i
bisognosi. Non si può dimenticare che di questa tradizione fanno parte numerosi
Santi e Beati - sacerdoti, persone consacrate e laici - che dedicarono la vita
alle opere di misericordia. A partire dal Vescovo Stanislao, dalla Regina
Edvige, da Giovanni da Kęty e da Piotr Skarga, fino a Fra' Alberto, Angela
Salawa e al Cardinale Sapieha, le generazioni dei fedeli di questa Città lungo
i secoli si sono tramandate il retaggio della misericordia. Oggi questo
retaggio è stato consegnato nelle nostre mani e non deve cadere nell'oblio.
Ringrazio il Cardinale
Franciszek Macharski che, con le sue parole di saluto, ha voluto ricordarci
questa tradizione. Sono riconoscente per l'invito a visitare la mia Cracovia e
per l'ospitalità offertami. Saluto tutti i presenti, ad iniziare dai Cardinali
e Vescovi, nonché coloro che partecipano a questa Eucarestia attraverso la
radio e la televisione.
Saluto tutta la Polonia.
Percorro idealmente il luminoso itinerario, con cui Santa
Faustina Kowalska si è preparata ad accogliere il messaggio della
misericordia – da Łódź, attraverso Warsavia, Płock, Vilnius, fino a
Cracovia - ricordando anche quanti in questo itinerario hanno cooperato con
l'Apostola della Misericordia. Desidero salutare i nostri ospiti. Rivolgo
parole di saluto al Signor Presidente della Repubblica Polacca, al Signor Primo
Ministro, nonché ai rappresentanti delle Autorità statali e territoriali.
Abbraccio con il cuore i miei Connazionali, e particolarmente quelli colpiti
dalla sofferenza e dall'infermità; quanti sono provati da molteplici
difficoltà, i disoccupati, i senza tetto, le persone di età avanzata e in
solitudine, le famiglie con più figli. Assicuro loro che sono spiritualmente
vicino e li accompagno costantemente con la preghiera. Il mio saluto s'estende
ai Connazionali sparsi nel mondo. Saluto di cuore anche i pellegrini qui
convenuti da diversi Paesi d'Europa e del mondo. Un saluto particolare rivolgo
ai Presidenti della Lituania e della Slovacchia qui presenti.
3. Dall'inizio della
sua esistenza la Chiesa, richiamandosi al mistero della Croce e della
Risurrezione, predica la misericordia di Dio, pegno di speranza e fonte di
salvezza per l'uomo. Sembra, tuttavia, che oggi è particolarmente
chiamata ad annunciare al mondo questo messaggio. Non può trascurare
questa missione, se ad essa la chiama Dio stesso con la testimonianza di Santa
Faustina.
Dio ha scelto per questo
i nostri tempi. Forse perché il ventesimo secolo, nonostante indiscutibili
successi in molti campi, è stato segnato, in modo particolare, dal "mistero
dell'iniquità". Con questa eredità di bene ma anche di male, siamo entrati
nel nuovo millennio. Davanti all'umanità si aprono nuove prospettive di
sviluppo e, nel contempo, pericoli finora inediti. Sovente l'uomo vive come se
Dio non esistesse, e perfino mette se stesso al posto di Dio. Si arroga il
diritto del Creatore di interferire nel mistero della vita umana. Vuole
decidere, mediante manipolazioni genetiche, la vita dell'uomo e determinare il
limite della morte. Respingendo le leggi divine e i principi morali, attenta
apertamente alla famiglia. In vari modi tenta di far tacere la voce di Dio nel
cuore degli uomini; vuol fare di Dio il "grande assente" nella
cultura e nella coscienza dei popoli. Il "mistero dell'iniquità"
continua a segnare la realtà del mondo.
Sperimentando questo mistero,
l'uomo vive la paura del futuro, del vuoto, della sofferenza,
dell'annientamento. Forse proprio per questo è come se Cristo, mediante la
testimonianza di un'umile suora, fosse entrato nei nostri tempi per indicare
chiaramente la fonte di sollievo e di speranza che si trova nell'eterna
misericordia di Dio.
Bisogna far
risuonare il messaggio dell'amore misericordioso con nuovo vigore. Il mondo ha
bisogno di quest'amore. È giunta l'ora di far giungere il messaggio di Cristo a
tutti: specialmente a coloro la cui umanità e dignità sembrano perdersi nel mysterium
iniquitatis. È giunta l'ora in cui il messaggio della Divina Misericordia
riversi nei cuori la speranza e diventi scintilla di una nuova civiltà:
della civiltà dell'amore.
4. La Chiesa
desidera annunziare instancabilmente questo messaggio, non solo con fervide
parole, ma con una sollecita pratica della misericordia. Per questo
ininterrottamente indica stupendi esempi di persone che, nel nome
dell'amore di Dio e dell'uomo, "sono andate ed hanno portato frutto".
Oggi aggiunge a loro quattro nuovi Beati. Diversi sono i tempi nei quali essi
sono vissuti, diverse sono le loro vicende personali. Li unisce, però, quel
particolare tratto di santità che è la dedizione alla causa della
misericordia.
Il Beato Sigismondo
Felice Feliński, Arcivescovo di Varsavia, in un difficile periodo segnato
dalla mancanza di libertà nazionale, ha invitato a perseverare nel servire
generosamente i poveri, ad aprire istituzioni educative e strutture caritative.
Egli stesso fondò nella Capitale un orfanotrofio e una scuola, che affidò alle
cure della Congregazione delle Suore Francescane della Famiglia di Maria, da
lui fondata nel 1857.
Dopo la caduta
dell'insurrezione del 1863, guidato da sentimenti di misericordia verso i
fratelli, difese apertamente i perseguitati. Il prezzo pagato per questa
fedeltà è stata la deportazione all'interno della Russia, durata vent'anni.
Anche lì continuò a ricordarsi delle persone povere e smarrite, mostrando loro
grande amore, pazienza e comprensione. È stato scritto di lui che,
"durante il suo esilio, oppresso da tutte le parti, nella povertà di
preghiera, è rimasto sempre solo ai piedi della Croce, raccomandandosi alla
Divina Misericordia".
È un esempio di ministero
pastorale, che oggi in modo speciale voglio affidare ai miei Fratelli
nell'Episcopato. Carissimi, l'Arcivescovo Felinski sostiene i vostri sforzi per creare
e mettere in atto un programma pastorale della misericordia. Questo programma
costituisca il vostro impegno, nella vita della Chiesa anzitutto e poi, come
necessario e opportuno, nella vita sociale e politica della Nazione,
dell'Europa e del mondo.
Mosso da questo spirito
di carità sociale, l'Arcivescovo Felinski si è impegnato profondamente nella
difesa della libertà nazionale. Questo è necessario anche oggi, quando diverse
forze, spesso guidate da una falsa ideologia di libertà, cercano di
appropriarsi di questo terreno. Quando una rumorosa propaganda di liberalismo,
di libertà senza verità e responsabilità, si intensifica anche nel nostro
Paese, i Pastori della Chiesa non possono non annunciare l'unica e infallibile
filosofia della libertà che è la verità della Croce di Cristo. Tale filosofia
di libertà è strutturalmente legata alla storia della nostra nazione.
5. Il desiderio di
portare la misericordia ai più bisognosi ha condotto il Beato Giovanni
Beyzym - gesuita, grande missionario - nel lontano Madagascar, dove
per amore di Cristo ha dedicato la sua vita ai lebbrosi. Servì giorno e notte
coloro che vivevano emarginati ed estromessi dalla vita della società. Con le
sue opere di misericordia a favore di persone abbandonate e disprezzate, ha
dato una testimonianza straordinaria. Testimonianza prima risuonata a Cracovia,
poi in Polonia e quindi fra i polacchi all'estero. Sono stati raccolti fondi
per costruire l'ospedale intitolato alla Madonna di Czestochowa, che tutt'oggi
esiste. Uno dei promotori di questo aiuto è stato il Santo Fratel Alberto.
Mi rallegro che questo spirito
di solidarietà nella misericordia continui ad essere vivo nella Chiesa polacca;
lo dimostrano le numerose opere di aiuto alle comunità colpite da catastrofi
naturali in diverse regioni del mondo, come anche la recente iniziativa di
acquisire la sovrapproduzione di cereali da destinare a chi soffre la fame in
Africa. Spero che questa nobile idea possa realizzarsi.
L'opera caritatevole del
Beato Giovanni Beyzym era iscritta nella sua missione fondamentale:
portare il Vangelo a coloro che non lo conoscono. Ecco il più grande dono
di misericordia: portare gli uomini a Cristo e permettere loro di
conoscerne e gustarne l'amore. Perciò vi chiedo: pregate affinché nella
Chiesa in Polonia nascano vocazioni missionarie. Sostenete ininterrottamente i
missionari con l'aiuto e con la preghiera.
6. Dal servizio alla
misericordia fu segnata la vita del Beato Giovanni
Balicki. Da sacerdote egli ha avuto sempre un cuore aperto ai bisognosi. Il
suo ministero di misericordia, oltre all'aiuto ai malati e ai poveri, si è
espresso con particolare energia mediante il ministero del confessionale,
pieno di pazienza e umiltà, sempre aperto a riavvicinare il peccatore pentito
al trono della divina grazia.
Ricordandolo, vorrei dire
ai sacerdoti e seminaristi: vi prego, Fratelli, non dimenticate che, in
quanto dispensatori della Divina Misericordia, avete una grande responsabilità;
ricordatevi pure che Cristo stesso vi conforta con la promessa tramandata
attraverso Santa Faustina: "Dì ai miei sacerdoti che i peccatori
induriti si inteneriranno alle loro parole, quando essi parleranno della mia
sconfinata Misericordia e della compassione che ho per loro nel mio Cuore"
(Diario, 1521 - ed. it. 2001, p. 504).
7. L'opera della
misericordia ha tracciato l'itinerario della vocazione religiosa della
Beata Sancja
Giannina Szymkowiak, Suora "Serafica". Già dalla sua famiglia
ricevette un fervido amore al Sacro Cuore di Gesù, e in questo spirito fu piena
di bontà verso tutti, specialmente verso i più poveri e bisognosi. Cominciò a
recare aiuto ai poveri prima come membro del Sodalizio Mariano e
dell'Associazione della Misericordia di San Vincenzo, per dedicarsi poi,
abbracciata la vita religiosa, al servizio degli altri con più fervore. Accettò
i tempi duri dell'occupazione nazista quale occasione per consacrarsi
completamente ai bisognosi. Considerava la sua vocazione religiosa un dono
della Divina Misericordia.
Salutando la
Congregazione della Beata Vergine Maria Addolorata - le Suore
"Serafiche" -, mi rivolgo a tutte le religiose e persone consacrate.
La Beata Sancja sia il vostro esempio, la vostra patrona. Appropriatevi del suo
testamento spirituale condensato in una semplice frase: "Se ci si
dedica a Dio, bisogna donarsi fino a perdersi totalmente".
8. Fratelli e
Sorelle, contemplando le figure di questi Beati, voglio ricordare ancora una
volta quanto ho scritto nell'Enciclica sulla Divina Misericordia:
"L'uomo giunge all'amore misericordioso di Dio, alla sua misericordia, in
quanto egli stesso interiormente si trasforma nello spirito di tale amore verso
il prossimo" (Dives
in misericordia, 14). Potessimo riscoprire su questa strada, sempre più
profondamente, il mistero della Misericordia Divina, e viverlo quotidianamente!
Di fronte alle moderne
forme di povertà che, come mi è noto, non mancano nel nostro Paese, è
necessaria oggi - come l'ho definita nella lettera Novo
millennio ineunte - una "fantasia della carità" nello
spirito di solidarietà verso il prossimo, così che l'aiuto sia una
testimonianza di "fraterna condivisione" (cfr n. 50). Non manchi
questa "fantasia" agli abitanti di Cracovia e di tutta la nostra
Patria. Essa tracci il programma pastorale della Chiesa in Polonia. Possa il
messaggio della misericordia di Dio rispecchiarsi sempre nelle opere di
misericordia dell'uomo!
C'è bisogno di questo
sguardo d'amore per accorgersi del fratello accanto a noi, che con la perdita
del lavoro, della casa, della possibilità di mantenere degnamente la famiglia e
dare istruzione ai figli, sperimenta un senso di abbandono, smarrimento e
sfiducia. C'è bisogno della "fantasia della carità" per poter aiutare
un bambino trascurato materialmente e spiritualmente; per non volgere le spalle
al ragazzo o alla ragazza irretiti nel mondo delle varie dipendenze o del
crimine; per portare consiglio, consolazione, sostegno spirituale e morale a
chi intraprende un combattimento interiore con il male. Non manchi la
"fantasia" dove un bisognoso supplica: "Dacci oggi il pane
nostro quotidiano". Grazie all'amore fraterno, non manchi mai questo pane.
"Beati i misericordiosi, perché troveranno misericordia" (Mt 5,
7).
9. Durante il mio
primo pellegrinaggio in Patria nel 1979, qui ai Blonia ho detto che
"quando siamo forti dello Spirito di Dio, siamo anche forti della fede
nell'uomo - forti della fede, della speranza e della carità - che sono
indissolubili - e siamo pronti a rendere testimonianza alla causa dell'uomo di
fronte a colui, al quale sta veramente a cuore questa causa". Perciò vi ho
chiesto: "Non disdegnate mai la Carità che è la cosa "più
grande", che si è manifestata attraverso la Croce, e senza la quale la
vita umana non ha né radici né senso" (10.06.1979; Insegnamenti di
Giovanni Paolo II, II, p. 1521-1522).
Fratelli e Sorelle, oggi
ripeto questo invito: apritevi al dono più grande di Dio, al suo amore
che, mediante la Croce di Cristo, si è manifestato al mondo quale amore
misericordioso. Oggi, che viviamo in altri tempi, all'alba del nuovo secolo e
millennio, continuate ad essere "pronti a rendere testimonianza alla causa
dell'uomo". Oggi, con tutta la forza, prego i figli e le figlie della
Chiesa e gli uomini di buona volontà di non separare mai e poi mai la
"causa dell'uomo" dall'amore di Dio. Aiutate l'uomo moderno a
sperimentare l'amore misericordioso di Dio! Che nel suo splendore e
calore salvi la sua umanità!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Relikwie
bł. ks. Jana Balickiego umieszczone w jednym z ołtarzy kościoła św. Andrzeja w
Polnej (małopolska), gdzie był wikariuszem.
Reliques du bienheureux prêtre Jan Balicki placées dans l'un des autels de l'église Saint-Pierre. Andrew à Polna (district de Nowy Sącz, Petite Pologne), où il était vicaire.
Relikwie
bł. ks. Jana Balickiego umieszczone w jednym z ołtarzy kościoła św. Andrzeja w
Polnej (małopolska), gdzie był wikariuszem.
Reliques
du bienheureux prêtre Jan Balicki placées dans l'un des autels de l'église
Saint-Pierre. Andrew à Polna (district de Nowy Sącz, Petite Pologne), où il
était vicaire.
Jan Balicki
(1869-1948)
Beatificazione:
- 18 agosto 2002
- Papa Giovanni
Paolo II
Ricorrenza:
- 15 marzo
Sacerdote, che esercitò
in vario modo il suo ministero per tutto il popolo di Dio, con una cura particolare
per la predicazione del Vangelo e l’assistenza delle giovani in difficoltà
Questo è il mio
comandamento: che vi amiate gli uni gli altri, come io vi ho amati (Gv 15, 12)
Jan Balicki nacque
il 25 gennaio 1869 a Staromieście, oggi quartiere di Rzeszów. Cresciuto in un
ambiente familiare assai religioso, decise di consacrarsi a Dio. Dopo l'esame
di maturità entrò nel seminario diocesano di Przemyśl.
Ordinato sacerdote, per
un anno svolse il servizio pastorale nella parrocchia di Polna e fu poi mandato
a Roma per continuare gli studi specialistici, conclusi con la laurea in
teologia presso la Pontificia Università Gregoriana.
Al suo ritorno in diocesi
fu nominato professore di teologia dogmatica nel seminario diocesano. La sua
missione di professore fu pervasa da fede profonda e dall'amore per la Verità.
Nella preghiera, soprattutto, trovò la sapienza e la luce dello Spirito Santo.
Negli anni 1928-1934
svolse la funzione di rettore del seminario. Morì a Przemyśl, il 15 marzo 1948,
in fama di santità.
Dedicò a Dio e agli uomini tutti i suoi anni della vita sacerdotale, come professore ed educatore dei nuovi sacerdoti, come predicatore stimato da molti, come confessore carismatico e come pastore in ricerca delle pecore che, per diversi motivi, si erano allontanate dal gregge di Cristo.
Don Balicki, sacerdote umile della diocesi di Przemyśl, è un magnifico esempio
per tutti fedeli anche del nostro tempo, in modo particolare per i sacerdoti.
Egli insegna come unire la vita contemplativa con l'apostolato, come aiutare il
prossimo nelle sue necessità materiali e spirituali, come conquistare la
santità evangelizzando il mondo
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/jan-balicki.html
Obraz
bł. ks. Jana Balickiego umieszczony w kościele św. Andrzeja Apostoła w Polnej
(małopolska)
Portrait
du bienheureux prêtre Jan Balicki placé dans l'église de St. André l'Apôtre à
Polna (Petite Pologne)
Den salige Johannes
Balicki (1869-1948)
Minnedag:
15. marsDen salige
Johannes Adalbert Balicki (pl: Jan Wojciech) ble født den 25. januar 1869 i
Staromiescie i Galicia i Polen (i dag distriktet Rzeszow). Han ble oppdratt i
en dypt religiøs familie som materielt sett var fattig. Fra 1876 til 1888 gikk
han på skoler i Rzeszow, hvor han ble innprentet kjærlighet til polsk kultur. I
september 1888 begynte han på bispedømmets seminar i Przemysl. Etter fire års
studier og åndelige forberedelser ble han presteviet den 20. juli 1892, 23 år
gammel.
Biskopen sendte ham til sognet
Polna som assistentprest. Han ble satt pris på som en bønnens mann, en tålmodig
skriftefar og en begavet predikant. Etter rundt et år ble han sendt til Roma
for å fortsette sin formasjon på det pavelige universitetet Gregoriana. Der
studerte han fra 1893 til 1897 og var klar over sitt doble ansvar: som prest å
fortsette å utvikle seg i kristen perfeksjon og som student å fullføre sine
studier. Hans åndelige tilnærming til teologien bar senere frukt i hans
undervisning. Om formiddagen hørte han forelesninger, mens han på ettermiddagen
leste forfatterne det ble referert til, og fremfor alt den hellige Thomas Aquinas.
Deretter gikk han til kapellet for å be over det han hadde studert. Sin fritid
brukte han til å besøke apostlenes helligdommer og helgenenes rom i Roma.
Sommeren 1897 vendte han
tilbake til Przemysl, hvor han ble utnevnt til professor i dogmatisk teologi
ved et latinske bispedømmets seminar. Han var overbevist om at teologi ikke
bare er den vitenskapen som omhandler Gud, men den vitenskapen som kan omvende
mennesket til å nå Gud. Hans undervisningstimer var meditasjoner over Guds
mysterier og hadde en god innflytelse på studentenes moralske dannelse. Frem
til 1900 var p. Balicki også studieprefekt.
I 1927 aksepterte han i
lydighetens ånd stillingen som viserektor på seminaret, og et år senere ble han
utnevnt til rektor. Han var opptatt av den åndelige formasjon av prestene. Før
han presenterte kandidatene til biskopen, studerte han rapportene og ba om
opplysning til å treffe den riktige avgjørelsen.
I 1934 var han tvunget
til å trekke seg som rektor og professor på grunn av dårlig helse, men han
fortsatte å bo på seminaret. Fra 1934 til 1939 kunne han bare høre skriftemål
og gi åndelig veiledning. Mange av hans skriftebarn vitnet om at han hadde en
ekstraordinær evne til å trenge inn i dypet av deres sjel. Som skriftefar hadde
han et åpent hjerte for alle som kom til ham i oppriktighet. Han var alltid
tilgjengelig for skriftemål til tross for dårlig helse. Han var ikke bare en
dommer eller en som ga absolusjon, men han gjorde alt han kunne for å motivere
sine skriftebarn til å vokse åndelig. Han ga regelmessig veiledning pr brev.
I andre halvdel av
februar ble p. Johannes Balicki alvorlig syk, og han fikk diagnosen
dobbeltsidig lungebetennelse og tuberkulose i fremskredent stadium. Han ble
innlagt på sykehuset i Przemysl, hvor han døde den 15. mars 1948. Han ble
betraktet av alle som en hellig prest og ydmykheten personlig. Etter hans død
spredte hans ry for hellighet seg over hele Polen og ut over landets grenser
med polske emigranter. Etter hvert begynte folk å melde fra til myndighetene om
svarene på sine bønner hvor de ba Johannes Balicki om å gå i forbønn for dem.
Den 22. desember 1975
skrev daværende kardinal Karol Wojtyla av Kraków til pave Paul VI (1963-78) for
å holde frem p. Balicki som en modell for prester i vår tid. Den 15. desember
1994 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 5. juli 2002 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble
saligkåret av paven den 18. august 2002 i Blonie-parken i Kraków i Polen på
pavens niende besøk i hjemlandet og sin 98. utenlandsreise som pave. Hans
minnedag er dødsdagen 15. mars.
Kilder: Index99,
Patron Saints SQPN, vatican.va, EWTN/OR, Kathpress og Zenit 18. august
2002 - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-06 16:05
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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jbalicki
Jan Balicki (1869-1948)
Ksiądz Jan Balicki
urodził się 25 stycznia 1869 roku w Staromieściu (dziś dzielnica Rzeszowa).
Wychowany w religijnej atmosferze domu rodzinnego, zdecydował poświęcić się
Panu Bogu. Po zdanym egzaminie dojrzałości wstąpił do Seminarium Duchownego w
Przemyślu. Wyświęcony na kapłana, przez rok pracował duszpastersko w parafii
Polna, a potem został wysłany do Rzymu, na studia specjalistyczne, uwieńczone
doktoratem na Papieskim Uniwersytecie Gregoriańskim.
Po powrocie do diecezji
powierzono mu wykłady z teologii dogmatycznej w Seminarium Duchownym. Jego
posługa profesorska była owiana duchem głębokiej wiary i umiłowaniem prawdy. W
modlitwie najczęściej szukał mądrości Ducha Świętego. W latach 1928-1934
piastował urząd rektora. Zmarł w Przemyślu, w opinii świętości, 15 marca 1948
roku.
Ksiądz Jan Balicki
wszystkie lata życia kapłańskiego poświęcil Bogu i ludziom jako profesor i
wychowawca nowych szeregów kapłańskich, jako ceniony kaznodzieja,
charyzmatyczny spowiednik, pasterz poszukujący owiec, które, przez różnorodne
motywy, oddaliły się od Chrystusowej Owczarni.
Ksiądz Balicki — pokorny
kapłan diecezji przemyskiej to wspaniały wzór dla nas wszystkich, a w
szczególności dla kapłanów. On ukazuje, jak łączyć życie kontemplacyjne z
apostolskim, jak pomagać bliźnim w ich duchowych i materialnych potrzebach, w
jaki sposób zdobywać świętość ewangelizując świat.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020818_balicki_pl.html