samedi 6 juillet 2013

Sainte MARIA GORETTI, vierge et martyre



Sainte Maria Goretti, vierge et martyre

Née à Corinaldo (Italie du sud) en 1890 dans une famille très pauvre, elle perdit son père très jeune. Elle fut une enfant très pieuse. A douze ans à peine, elle fut lardée de quatorze coups de poinçon par un jeune voisin, Alessandro, qui tentait de la violer. Elle avait résisté pour ne pas manquer à la pureté et commettre ainsi un grave péché. Elle eut le temps de pardonner à son assassin avant de mourir. Celui-ci se convertit d'ailleurs en 1910 à la suite d'un songe où il vit Marietta dans un jardin semé de lys et lui tendant une fleur. Ayant purgé sa peine, il se jeta au pied de la mère de sa victime qui lui affirma : « Comment ne pourrais-je vous pardonner puisque Marietta l'a fait. ». Ils communièrent côte à côte le jour de Noël. Il termina pieusement sa vie comme jardinier dans un couvent de capucins.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/07/06/855/-/sainte-maria-goretti-vierge-et-martyre


Sainte Maria Goretti

Martyre à 12 ans (+ 1902)

Appelée aussi Marietta par certains...

Elle avait douze ans quand elle préféra mourir pour le Christ, plutôt que de pécher. Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique. Elle est l'aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités. Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d'assurer la subsistance de la famille. Malgré l'exil dans une métairie des Marais Pontins, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure. Toute à l'ardeur de sa première communion, elle subit le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d'elle. Elle résiste. Le garçon insiste. Le 5 juillet 1902, il s'est armé d'un couteau. Maria ne cède pas "C'est un péché, Alessandro!". Le garçon perd la tête. Frappée de quatorze coups de couteau, Maria mourra le lendemain dans de grandes souffrances en ayant pardonné à son meurtrier. Alessandro se convertira en prison. Quarante-cinq ans après la mort de Maria, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain. "Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne. Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu'à la fin de notre vie. C'est pourquoi on peut parler aussi d'un martyr lent et prolongé." Pie XII à la canonisation de sainte Maria.

"Marietta - c'est ainsi qu'on l'appelait familièrement - rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d'être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements." (Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti)

Mémoire de sainte Maria Goretti, vierge et martyre. Elle vécut une jeunesse austère, près de Nettuno dans le Latium, aidant sa mère dans les tâches domestiques et priant avec ferveur. En 1902, à l'âge de douze ans, pour défendre sa chasteté contre un voisin qui voulait l'agresser, elle succomba, percée de coups de poignard.

Martyrologe romain

Message du pape Jean-Paul II à l'évêque d'Albano à l'occasion du centenaire de la mort de Sainte Maria Goretti

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1454/Sainte-Maria-Goretti.html


Sainte Maria Goretti

Allocution pour le centième anniversaire de la naissance de sainte Maria Goretti


Le sang de Maria Goretti, versé en sacrifice de fidélité totale à Dieu, nous rappelle que nous sommes nous aussi appelés à faire don de nous-mêmes au Père. Nous sommes appelés à accomplir la volonté divine pour nous retrouver saints et dignes à ses côtés. Notre vocation à la sainteté qui est la vocation de tout baptisé, est encouragé par l'exemple de cette jeune martyre.

Regardez-la, surtout vous les adolescents, vous les jeunes. Soyez, comme elle, capables de défendre la pureté du coeur et du corps ; efforcez-vous de lutter contre le mal et le péché, en alimentant votre communion avec le Seigneur par la prière, l'exercice quotidien de la mortification et la scrupuleuse observance des commandements.

N'ayez pas peur d'aller à contre-courant, de rejeter les idoles du monde, lorsqu'il s'agit de témoigner par une conduite courageuse, de l'adhésion au Christ chaste et pauvre. Sachez toujours valoriser et aimer la pureté et la virginité.

Maria Goretti, avec son héroïsme silencieux, est maîtresse de foi, de cohérence, de véritable amour. Elle nous enseigne à redécouvrir dans le Christ la valeur de la vérité qui libère l'homme de l'esclavage des réalités matérielles, à savourer le goût de la beauté authentique et du bien qui vainc le mal.

Maria Goretti nous encourage à expérimenter la joie des pauvres qui savent renoncer à tout pourvu qu'ils ne perdent pas l'unique chose nécessaire : l'amitié avec Dieu, qui seul est capable d'affirmer pleinement notre dignité de personnes.

Jean-Paul II, (29 septembre 1991)

SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/07/06.php

Imagem de Santa Maria Goretti 

que está no altar- mor da Capela de Santa Maria Goretti,

 em Currais Novos-RN-Brasil


MESSAGE DU PAPE JEAN PAUL II

À L'ÉVÊQUE D'ALBANO

À L'OCCASION DU CENTENAIRE DE LA MORT

DE SAINTE MARIA GORETTI


A mon Vénéré frère Mgr Agostino VALLINI

Évêque d'Albano


1. Il y a cent ans, le 6 juillet 1902, à l'hôpital de Nettuno, mourait Maria Goretti, sauvagement poignardée le jour précédent dans le petit village de Le Ferriere, dans l'Agro Pontino. En raison de son histoire spirituelle, de la force de sa foi, de sa capacité à pardonner son bourreau, elle figure parmi les saintes les plus aimées du XXème siècle. C'est donc de façon opportune que la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ, à laquelle est confié le soin du Sanctuaire dans lequel repose la dépouille mortelle de la sainte, a voulu célébrer cet événement avec une solennité particulière.

Sainte Maria Goretti fut une jeune fille à laquelle l'Esprit de Dieu accorda le courage de rester fidèle à la vocation chrétienne, jusqu'au sacrifice suprême de la vie. Son jeune âge, le manque d'instruction scolaire et la pauvreté du milieu dans lequel elle vivait n'empêchèrent pas à la grâce de manifester ses prodiges en elle. C'est même précisément dans ces conditions qu'apparut de façon éloquente la prédilection de Dieu pour les personnes humbles. Les paroles avec lesquelles Jésus bénit le Père céleste pour s'être révélé aux petits et aux humbles, plutôt qu'aux sages et aux savants du monde (cf. Mt 11, 25) nous reviennent à l'esprit.

Il a été observé à juste titre que le martyre de sainte Maria Goretti ouvrit ce qui devait être appelé le siècle des martyrs. C'est précisément dans cette perspective, au terme du grand Jubilé de l'An 2000, que j'ai souligné comment "la vive conscience de la pénitence ne nous a pas empêchés de rendre gloire au Seigneur pour ce qu'il a fait au cours de tous les siècles, en particulier au cours du siècle que nous laissons derrière nous, assurant à son Eglise une vaste cohorte de saints et de martyrs" (Novo millennio ineunte, n. 7).

2. Maria Goretti, née à Corinaldo, dans les Marches, le 16 octobre 1890, dut très tôt prendre la route de l'émigration avec sa famille, arrivant, après plusieurs étapes, à Le Ferriere di Conca, dans l'Agro Pontino. Malgré les problèmes liés à la pauvreté, qui ne lui permirent pas d'aller à l'école, la petite Marie vivait dans un milieu familial serein et uni, animé par la foi chrétienne, où les enfants se sentaient accueillis comme un don et étaient éduqués par leurs parents au respect d'eux-mêmes et des autres, ainsi qu'au sens du devoir accompli par amour de Dieu. Cela permit à la petite fille de grandir de façon sereine en nourrissant en elle une foi simple, mais profonde. L'Église a toujours reconnu à la famille le rôle primordial et fondamental de lieu de sanctification pour ceux qui en font partie, à commencer par les enfants.

Dans ce contexte familial, Marie acquit une solide confiance dans l'amour providentiel de Dieu, une confiance qui s'est manifestée en particulier au moment de la mort de son père, frappé par la malaria. "Maman, ne perds pas courage, Dieu nous aidera", disait la petite fille dans ces moments difficiles, réagissant avec force au profond vide laissé en elle par la mort de son père.

3. Dans l'homélie pour sa canonisation, le Pape Pie XII, de vénérée mémoire, indiqua Maria Goretti comme "la petite et douce martyre de la pureté" (cf. Discours et radio-messages, XII [1950-1951], 121), car malgré la menace de mort, elle ne manqua pas au commandement de Dieu.

Quel exemple lumineux pour la jeunesse! La mentalité privée d'engagements, qui envahit une grande partie de la société et de la culture de notre temps, a parfois du mal à comprendre la beauté et la valeur de la chasteté. Il ressort du comportement de cette jeune sainte une perception élevée et noble de sa propre dignité et de celle d'autrui, qui se reflétait dans les choix quotidiens, en leur conférant pleinement leur sens humain. N'y a-t-il pas en tout cela une leçon d'une grande actualité? Face à une culture qui accorde trop d'importance à l'aspect physique de la relation entre homme et femme, l'Eglise continue à défendre et à promouvoir la valeur de la sexualité comme un élément qui touche chaque aspect de la personne et qui doit donc être vécu selon une attitude intérieure de liberté et de respect réciproque, à la lumière du dessein originel de Dieu. Dans cette perspective, la personne se découvre être à la fois la destinataire d'un don et appelée à devenir, à son tour, un don pour l'autre.

Dans la Lettre apostolique Novo millennio ineunte, j'observai que "dans la vision chrétienne du mariage, la relation entre un homme et une femme - relation réciproque et totale, unique et indissoluble - répond au dessein originel de Dieu, qui s'est obscurci dans l'histoire par la "dureté du coeur", mais que le Christ est venu restaurer dans sa splendeur originelle, en révélant ce que Dieu a voulu "depuis le commencement" (Mt 19, 8). Dans le mariage, élevé à la dignité de sacrement, est aussi exprimé le "grand mystère" de l'amour sponsal du Christ pour son Eglise (cf. Ep 5, 32)" (n. 47).

Il est indéniable que l'unité et la stabilité de la famille humaine doivent aujourd'hui faire face à de nombreuses menaces. Mais, heureusement, à côté de celles-ci, on constate une conscience renouvelée des droits des enfants à être élevés dans l'amour, protégés de tous les types de dangers et formés de façon à pouvoir, à leur tour, affronter la vie avec force et confiance.

4. Dans le témoignage héroïque de la sainte de Le Ferriere, le pardon offert à l'assassin et le désir de pouvoir le retrouver, un jour, au paradis est également digne d'une attention particulière. Il s'agit d'un message spirituel et social d'une importance extraordinaire pour notre temps.

Le récent grand Jubilé de l'An 2000, parmi d'autres aspects, a été caractérisé par un profond appel au pardon, dans le contexte de la célébration de la miséricorde de Dieu. L'indulgence divine pour les difficultés humaines se présente comme un modèle exigeant de comportement pour tous les croyants. Le pardon, dans la pensée de l'Eglise, ne signifie pas relativisme moral ou permissivité. Au contraire, il exige la pleine reconnaissance de la faute et la prise en charge de ses propres respon-sabilités, comme condition pour retrouver la paix véritable et reprendre avec confiance son chemin sur la route de la perfection évangélique.

Puisse l'humanité avancer de façon décidée sur la voie de la miséricorde et du pardon! L'assassin de Maria Goretti reconnut la faute commise, il demanda pardon à Dieu et à la famille de la martyre, il expia avec conviction son crime et garda pendant toute sa vie cette disposition d'esprit. La mère de la sainte, pour sa part, lui offrit sans réticence le pardon de la famille, dans la salle du tribunal où se tint le procès. Nous ne savons pas si ce fut la mère qui enseigna le pardon à sa fille ou le pardon offert par la martyre sur son lit de mort qui détermina le comportement de sa mère. Il est toutefois certain que l'esprit de pardon animait les relations au sein de toute la famille Goretti, et c'est pourquoi il put s'exprimer avec tant de spontanéité chez la martyre et sa mère.

5. Ceux qui connaissaient la petite Maria, dirent le jour de ses funérailles: "Une sainte est morte!". Son culte s'est diffusé sur tous les continents, suscitant partout l'admiration et la soif de Dieu. En Maria Goretti resplendit le caractère radical des choix évangéliques, qui ne connaît pas d'obstacles, mais au contraire est soutenu par les sacrifices inévitables requis par l'appartenance fidèle au Christ.

Je montre l'exemple de cette sainte en particulier aux jeunes, qui sont l'espérance de l'Eglise et de l'humanité. A la veille, désormais, de la XVIIème Journée mondiale de la Jeunesse, je désire leur rappeler ce que j'ai écrit dans le Message qui leur était adressé en préparation à cet événement ecclésial tant attendu: "Au plus fort de la nuit, on peut se sentir apeuré et peu sûr, et l'on attend alors avec impatience l'arrivée de la lumière de l'aurore. Chers jeunes, il vous appartient d'être les sentinelles du matin (cf. Is 21, 11-12) qui annonçent l'arrivée du soleil qui est le Christ ressuscité!" (n. 3).

Marcher sur les traces du divin Maître comporte toujours une prise de position décidée en Sa faveur. Il faut s'engager à le suivre partout où il va (cf. Ap 14, 4). Toutefois, les jeunes savent qu'ils ne sont pas seuls sur ce chemin. Sainte Maria Goretti et les nombreux adolescents qui, au cours des siècles, ont payé par le martyre l'adhésion à l'Evangile, se trouvent à leurs côtés pour communiquer à leurs âmes la force de rester fermes dans la foi. C'est ainsi qu'ils pourront être les sentinelles d'un matin radieux, illuminé par l'espérance. Que la Très Sainte Vierge, Reine des Martyrs, intercède pour eux!

En élevant cette prière, je m'unis spirituellement à tous ceux qui prendront part aux célébrations jubilaires au cours de ce centenaire et je vous envoie, Vénéré pasteur diocésain, ainsi qu'aux Pères passionnistes bien-aimés qui oeuvrent dans le Sanctuaire de Nettuno, aux fidèles de sainte Maria Goretti et, en particulier, aux jeunes, une Bénédiction apostolique spéciale, propitiatoire d'abondantes faveurs célestes.

Du Vatican, le 6 juillet 2002



JEAN-PAUL II

ANGELUS

Dimanche 6 juillet 2003


Très chers frères et soeurs!

1. Aujourd'hui, 6 juillet, se conclut la célébration du centenaire de la mort de sainte Maria Goretti, "petite et douce martyre de la pureté", comme la définit mon vénéré prédécesseur Pie XII. Sa dépouille mortelle repose dans l'église de Nettuno, dans le diocèse d'Albano, et sa belle âme vit dans la gloire de Dieu. Que dit aux jeunes d'aujourd'hui cette jeune fille fragile, mais chrétiennement mûre, à travers sa vie, mais surtout sa mort héroïque? Marietta - c'est ainsi qu'on l'appelait familièrement - rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d'être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements. Comme ce message est actuel! Aujourd'hui, on exalte souvent le plaisir, l'égoïsme ou même l'immoralité, au nom de faux idéaux de liberté et de bonheur. Il faut réaffirmer avec clarté que la pureté du coeur et du corps doit être défendue, car la chasteté "préserve" l'amour authentique.

2. Que sainte Maria Goretti aide tous les jeunes à faire l'expérience de la beauté et de la joie de la béatitude évangélique: "Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu" (Mt 5, 8). La pureté de coeur, comme toute vertu, exige un entraînement quotidien de la volonté et une discipline intérieure constante. Elle exige avant tout le recours assidu à Dieu dans la prière.

Les multiples occupations et les rythmes accélérés de la vie rendent parfois difficile de cultiver cette importante dimension spirituelle. Les vacances d'été, toutefois, qui pour certains commencent précisément ces jours-ci, si elles ne sont pas "brûlées" dans la dissipation et le simple divertissement, peuvent devenir une occasion propice pour redonner un souffle à la vie intérieure.

3. Alors que je vous souhaite de tirer profit du repos estival pour croître spirituellement, je confie les jeunes à Marie, resplendissante de beauté. Que Marie, qui a soutenu Maria Goretti dans l'épreuve, aide chacun, en particulier les adolescents et les jeunes, à découvrir la valeur et l'importance de la chasteté pour édifier la civilisation de l'amour.

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Après la prière de l'Angelus:

Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs immigrés et de leurs familles

Ces jours-ci est entrée en vigueur la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs immigrés et de leurs familles, adoptée par l'ONU en 1990. Cet instrument législatif marque un pas important en avant, car il considère le migrant comme une personne unie à sa famille. Tandis que j'exprime ma profonde satisfaction pour cet objectif juridique, je souhaite qu'une plus vaste adhésion des Etats en renforce l'efficacité afin que, à travers l'adoption de mesures semblables et la constante collaboration internationale, le phénomène complexe des migrations puisse se dérouler dans la légalité et le respect des personnes et des familles.

Le Saint-Père s'adressait ensuite aux pèlerins dans différentes langues. Il a dit en français:

Je salue cordialement tous les pèlerins francophones. J'adresse en particulier mes salutations aux représentants des 161 organisations membres de la Caritas internationalis, qui commencent demain leur 17 Assemblée générale sur le thème: Mondialiser la solidarité. Que l'Esprit Saint vous assiste et vous inspire, afin d'aider toute l'Eglise à vivre la charité et à mettre en oeuvre un vrai partage avec les plus pauvres!

Je souhaite à tous un bon dimanche.

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana




Sainte Maria Goretti

Vierge et martyre (1890-1902)

Maria naquit dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d’une famille de sept enfants. En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.

Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Maria, âgée alors que de neuf ans. La petite fille d’une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s’appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l’éloignement du village l’empêchèrent de fréquenter l’école.

La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu’il s’agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement. « Je puis à peine attendre le moment où demain j’irai à la communion », dit-elle l’après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l’Epoux des vierges.

Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l’accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d’être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d’un danger qu’elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.

Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l’adolescente s’esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.

L’occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace : « Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! » La jeune chrétienne s’écria : « Non ! c’est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! » Déchaîné par la passion, n’obéissant plus qu’à son instinct, l’assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.

Lorsqu’Assunta est mise au courant du drame, Maria git mourante à l’hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron : « Et toi, Maria, pardonnes-tu ? lui demanda-t-il. — Oh, oui ! murmura sans hésitation la douce victime, pour l’amour de Jésus, qu’il vienne avec moi au Paradis. » Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d’atroces douleurs, furent celles-ci : « Que fais-tu Alessandro ? Tu vas en enfer ! » et comme elle se détournait dans un ultime effort, son coeur cessa de battre.

Le 24 juin 1950, le pape Pie XII canonisait Maria Goretti, martyre à douze ans pour avoir défendu sa pureté jusqu’à la mort. Dans son allocution, le Saint-Père déclarait : « Elle est le fruit mûr d’une famille où l’on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l’obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l’atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s’unir à Dieu et à croître en vertu. Elle n’était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d’âme des vierges et des martyrs, cette force d’âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité. »

SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/saints/27-sainte-maria-goretti

Châsse de sainte Maria Goretti. 

Major Relics of St. Maria Goretti in St. Joseph Cathedral (Columbus, Ohio). 

Photographie de Nheyob



Sainte Marie GORETTI

Nom: GORETTI

Prénom: Marie (Maria)

Pays: Italie

Naissance: 16.10.1890 à Corinaldo (Province d'Ancône)

Mort: 06.07.1902 à Près de Nettuno (Marais Pontins - Diocèse d'Albano)

Etat: Laïque - Enfant - Martyre

Note: Fillette du Latium (Marais Pontins), martyre de sa fidélité à sa pureté.


Béatification: 27.04.1947 à Rome par Pie XII

Canonisation: 24.06.1950 à Rome par Pie XII

Fête: 6 juillet (Mémoire facultative)


Réf. dans l’Osservatore Romano: 1991 n.41 p.9

Réf. dans la Documentation Catholique: 1950 col.897-902

Notice brève

Maria Goretti naît en 1890 à Corinaldo, région montagneuse de la Province d'Ancône, d'une famille de cultivateurs. La pauvreté les pousse à émigrer non loin de là dans les marais Pontins, encore insalubres, à Nettuno, au diocèse d'Albano. Elle n'a que dix ans quand son père meurt de la malaria. Elle s'occupe alors de ses cinq frères et sœurs tandis que sa mère travaille aux champs. C'est dans l'Eucharistie et la communion fréquente qu'elle vient puiser consolation et réconfort, tant pour son travail que pour vivre en chrétienne. Elle n'a pas tout à fait douze ans lorsqu'un jeune homme habitant la même ferme se met à la solliciter. Exaspéré par la résistance de Marietta, il finit par la menacer d'un poinçon de 20 cm de long, et la frappe de coups répétés. La sainte meurt le lendemain, 6 juillet 1902, après avoir pardonné à son agresseur. Une foule immense assistait à sa canonisation par Pie XII en 1950 dans laquelle se trouvaient et sa mère et son meurtrier converti.

Notice développée

Maria Goretti naît le 16 otobre 1890 à Corinaldo, village perché entre deux monts sur une hauteur fouettée par le vent, situé au sud d'Ancône dans la province des Marches, sur l'Adriatique. Dans ce village, les habitants vénèrent une "Madone, Reine des Martyrs" (la dernière parole de Maria en mourant sera un cri d'amour: "ô Madonna"). Ses parents, Luigi et Assunta, sont pauvres mais très pieux: prière en famille le soir, éducation des enfants dans la crainte de Dieu et le respect de ses commandements. Mais le petit lopin de terre n'arrive pas à nourrir la nombreuse maisonnée: 7 enfants dont Maria est l'aînée. On leur fait miroiter des conditions de vie meilleure dans des exploitations vacantes au sud de Rome. Assunta est attachée à sa maisonnette qu'elle entretient avec un soin méticuleux et elle ne voudrait pas la quitter; mais nécessité fait loi: ils vendent leur ferme et partent.

Après un premier séjour au village de Colle Gianturco, ils se fixent en 1899 dans celui de Ferriere di Conca, au diocèse d'Albano, au sur de Rome sur le bord de la Méditerranée. C'est la région des "marais Pontins" (appelée maintenant Pontine). Malheureusement, à cette époque, les marais ne sont pas encore asséchés et la région est insalubre. Luigi travaille d'arrache-pied, mais il sera bientôt arrêté par le paludisme. Pour comble de malheur, la famille doit collaborer avec un veuf et son fils. Le père, Jean Serenelli, auquel Luigi est associé, est fainéant et buveur. Son fils Alessandro est un jeune homme de 19 ans grossier et vicieux. Luigi a compris le danger de cette proximité. Avant de mourir, en 1900, rongé par la fièvre paludéenne, le typhus et une pneumonie, il dit à sa femme: "Assunta, retourne à Corinaldo!" Mais c'est impossible car elle est liée par son fermage et endettée. La petite Marietta (Maria) n'a que dix ans à la mort de son père. Elle en est très affligée; elle va souvent au cimetière pour prier sur sa tombe. D'autre part elle fait tout pour consoler sa mère et la seconder dans sa lourde tâche. Elle lui dit: "Courage, maman, n'ayez pas peur, nous grandissons. Il suffit que Notre Seigneur nous donne la santé. La Providence nous aidera. Nous lutterons, nous lutterons!"

Marietta a été confirmée dès l'âge de 6 ans. Elle prie sans cesse, avec une prédilection pour le chapelet qu'elle tient toujours enroulé autour de son poignet. "Pourquoi pries-tu tant?" lui demande un jour une amie. "Je prie pour consoler Jésus et Marie de tant de péchés" répond-elle et elle se met à pleurer. Elle désire ardemment faire sa première communion. "Je veux Jésus - dit-elle à sa mère - je ne veux plus être sans Jésus." Mais elle a 10 ans et à l'époque, on ne communie pas avant 11 ans. De plus elle est illettrée et sa mère n'a pas de quoi lui acheter une robe de première communiante. Marietta insiste. Alors l'archiprêtre de Nettuno, la ville voisine, l'interroge et il est surpris par ses connaissances. Les habitants du village se cotisent pour lui fournir le nécessaire et le 29 mai 1902, en la solennité de la Fête-Dieu, maria, avec son frère Angelo et d'autres enfants fait sa première communion dans la petite église de Ferriere. En le recevant dans son cœur Marietta dit à Jésus qu'elle veut se conserver tout entière pour lui.

Le spectacle de cette famille pieuse a quelque influence sur Alessandro. Parfois il participe à la prière du soir et il va à l'église de temps en temps pour une grande fête. Mais peu à peu, la passion le prend à la vue de cette fille, qui, bien qu'elle n'ait pas encore 12 ans, est déjà grande et belle. Il lui fait des sollicitations que d'abord elle ne comprend pas. Puis il se fait menaçant tout en lui disant: "Si tu le dis à ta mère, je te tue." Maria, terrorisée, supplie souvent sa mère de ne pas la laisser seule, mais sans lui dire pourquoi, à cause des menaces d'Alessandro, et Assunta ne comprend pas. Le vendredi 5 juillet 1902, elle lui a réitéré sa demande. Croyant à un caprice, Assunta part tout de même au travail, non loin de là. Maria reste seule pour garder la petite Thérèse encore au berceau. A trois heure de l'après-midi, Alessandro demande à Assunta de le remplacer pour conduire les bœufs. Il gagne alors la maison toute proche et entraîne Maria de force dans la cuisine et exige qu'elle se plie à ses désirs. Maria se débat et lui dit: "Ne fais pas cela! C'est un péché! Tu iras en enfer!" Exaspéré par la résistance de Maria, il la menace d'un poinçon de 20 cm de long qu'il a fabriqué exprès et il la frappe de coups répétés. Il s'éloigne un peu, puis l'entendant encore gémir, il revient à la charge et lui porte de nouveaux coups: 14 en tout. Alerté par les cris de la petite Thérèse, le père Serenelli accourt suivi d'un ouvrier agricole et d'Assunta. Alessandro s'est barricadé dans sa chambre. Les gendarmes intrerviennent et l'emportent, lié, marchant entre deux chevaux. Ils empêchent ainsi la foule hostile qui s'est formée de le lyncher. Maria est conduite à l'hôpital de Nettuno, placée sur un char à bancs dont les secousses avivent la douleur de ses blessures. Le convoi n'arrive qu'à six heures du soir. Les médecins sont étonnés qu'elle vive encore car elle a été atteinte au cœur, au péricarde, aux intestins et au poumon gauche. Attachée sur la table d'opération, Maria a la consolation de voir arriver un prêtre; puis on l'opère pendant deux heures, sans l'endormir. Pendant l'opération et jusqu'à sa mort, Maria meurt de soif, comme Jésus sur la croix, mais on ne peut lui donner à boire par crainte de la péritonite. Avant de mourir, deux grandes grâces lui sont accordées: elle est inscrite dans la "Congrégation des enfants de Marie", et on en dépose la médaille sur sa poitrine haletante. La seconde grâce, c'est la Sainte communion avec l'Extrême Onction. Avant de lui donner l'hostie, le prêtre demande à la victime si elle pardonne à son agresseur comme Jésus a pardonné sur la croix à ses bourreaux. Surmontant un mouvement de répulsion, elle déclare: "Oui, pour l'amour de Jésus je pardonne. Je veux qu'il vienne lui aussi avec moi au Paradis. Que Dieu lui pardonne, car moi je lui ai déjà pardonné." Puis vient l'agonie. Elle meurt le 6 juillet à 3 heure de l'après-midi, premier samedi du mois.

Quant à Alessandro, il ne manifeste aucun repentir. Il est condamné à 30 ans de travaux forcés. Il est dans une prison en Sicile. Après un an, Mgr Blandini, l'évêque du lieu, vient le visiter. Le gardien lui dit: "Vous perdez votre temps. C'est un dur, vous verrez!" Effectivement, il est mal reçu, mais quand il lui parle de Maria et de son pardon, Alessandro se met à pleurer et il écrit une lettre de pardon à l'évêque. Une nuit, en 1910, Maria lui apparaît en songe. Elle est vêtue de blanc; elle cueille des fleurs au jardin du Paradis et lui en offre. Allessandro est libéré plus tôt, pour bonne conduite, après 27 ans de détention tout de même. En 1937 il se rend à Corinaldo où Assunta est retournée vivre. Il se jette à ses pieds. "C'est moi Alessandro! Je viens demander pardon pour l'assassin de votre fille." "Maria vous a pardonné, lui dit-elle, comment ne vous pardonnerais-je pas à mon tour?" Le lendemain - c'était Noël - ils communient côte à côte à la sainte table. Puis tous les deux sont invités à prendre leur repas chez l'archiprêtre. Par la suite Alessandro entre comme jardinier chez les Franciscains. Et c'est sous l'habit de religieux tertiaire franciscain qu'en 1947 il participe à la béatification de Maria, aux côtés d'Assunta et de la famille. Et de même pour la canonisation le 24 juin 1950.

Pour le 100e anniversaire de sa naissance, en 2002, Jean Paul II a adressé un Message spécial à l'Évêque d'Albano en soulignant l'actualité de cette Martyre de la pureté.

SOURCE `http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0068.htm


SAINTE MARIA GORETTI

Vierge et martyre (1890-1902)

Maria naquit dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d'une famille de sept enfants. En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.

Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Maria, âgée alors que de neuf ans. La petite fille d'une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s'appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l'éloignement du village l'empêchèrent de fréquenter l'école.

La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu'il s'agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement. « Je puis à peine attendre le moment où demain j'irai à la communion », dit-elle l'après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l'Epoux des vierges.

Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l'accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d'être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d'un danger qu'elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.

Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l'adolescente s'esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.

L'occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace : « Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! » La jeune chrétienne s'écria : « Non! C'est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! » Déchaîné par la passion, n'obéissant plus qu'à son instinct, l'assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.

Lorsque Assunta est mise au courant du drame, Maria git mourante à l'hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron : « Et toi, Maria, pardonnes-tu ? lui demanda-t-il. - Oh, oui ! murmura sans hésitation la douce victime, pour l'amour de Jésus, qu'il vienne avec moi au Paradis. » Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d'atroces douleurs, furent celles-ci : « Que fais-tu Alessandro ? Tu vas en enfer ! » et comme elle se détournait dans un ultime effort, son cœur cessa de battre.

Le 24 juin 1950, le pape Pie XII canonisait Maria Goretti, martyre à douze ans pour avoir défendu sa pureté jusqu'à la mort. Dans son allocution, le Saint-Père déclarait : « Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à Dieu et à croître en vertu. Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité. »

Résumé tiré de A. Gualandi -- L. Tonini, édition 1947. W. Schamoni, édition 1955, p. 302.

Colonia Santa Maria Goretti (Volano, Trentino) - Statua di Maria Goretti

Colonia Santa Maria Goretti (Volano, Trentino, Italy) - Statue of Maria Goretti


(…)

Discours du pape Pie XII adressé à la jeunesse catholique, contre l'esprit du Mal, au lendemain des cérémonies de Béatification de Ste Maria Goretti :

« Malheur au monde à cause des scandales.

Malheur à ses corrupteurs conscients et volontaires du roman, du journal, de la revue, du théâtre, du film, de la mode indécente.

Malheur à ces jeunes écervelés qui, par une blessure fine et légère, portent l'infection morale dans un coeur encore vierge.

Malheur aux pères et mères qui, dépourvus d'énergie et de prudence, cèdent aux caprices de leurs fils et de leurs filles, renoncent à cette autorité paternelle qui est sur le front de l'homme et de la femme comme reflet de la majesté divine.

Mais malheur aussi à tant de chrétiens de nom et d'illusion qui pourraient sedresser et qui verraient se lever derrière eux des légions de personnes intègres et droites, prêtes à lutter par tous les moyens contre le scandale. La

Justice légale punit - et c'est son devoir - l'assassin d'un enfant. Mais ceux qui ont armé son bras, qui l'ont encouragé, qui, indifférents ou peut-être même avec un sourire indulgent l'ont laissé faire, quelle législation humaine osera jamais ou pourra, si elle le voulait, les punir comme ils le méritent ? Etpourtant, les vrais, les grands coupables, ce sont eux. Sur eux, corrupteurs conscients ou complices inertes, pèse terrible la Justice de Dieu.

Aucun pouvoir humain n'aura-t-il donc en soi-même la force d'émouvoir et de convertir ces coeurs corrompus ou corrupteurs ? La force d'ouvrir les yeux et de secouer la torpeur de tant de chrétiens insouciants ou timides ? Le sang de la martyre et les larmes du meurtrier repenti et pénitent feront ce miracle, Nous l'espérons.»



Sainte Maria Goretti, l’adolescente qui a converti son assassin

Isabelle Cousturié | 05 juillet 2018

Maria Goretti, que nous fêtons ce lundi 6 juillet, n’avait pas encore 12 ans quand elle a été tuée par un jeune homme qui voulait abuser d’elle. Juste avant de mourir, l’adolescente lui a pardonné… Une histoire bouleversante de pardon qui touche du doigt la douceur de la miséricorde.

La basilique Saint-Pierre de Rome est noire de monde, ce 26 juin 1950. La foule est venue de toute l’Italie pour entendre le pape Pie XII proclamer une nouvelle sainte, la plus jeune de toute l’histoire de l’Église. Maria Goretti, décédée 48 ans plus tôt, à l’âge de 11 ans à peine, après avoir été transpercée de quatorze coups de couteau par son jeune voisin, Alessandro, qui voulait abuser d’elle. Le jour de sa canonisation, assis dans les premiers rangs, un vieil homme pleure en silence. C’est lui, Alessandro, bouleversé. Lui, le pécheur pardonné par sa victime au lieu d’être maudit, le criminel repenti…

Alessandro a essayé plusieurs fois de l’aborder, mais en vain. Il est sans cesse repoussé. Un jour, quand la jeune fille est seule chez elle, il se glisse alors à l’intérieur de la maison et c’est le drame…

Nous sommes le 5 juillet 1902. Maria Goretti, une jolie petite fille venue des Marches avec sa famille pour se construire un avenir dans les environs de Rome, est toute seule chez elle. Alessandro, qui l’épie derrière les volets de chez lui, a essayé plusieurs fois de l’aborder, mais en vain. Il est sans cesse repoussé. Il se glisse alors à l’intérieur de la maison et c’est le drame. Il cherche à la saisir. Maria se débat de toutes ses forces et le supplie « ne fais pas cela, c’est un péché » alors qu’il s’apprête au pire. Furieux, il la frappe puis quitte la maison de Maria en hurlant. Les gens accourent et découvrent Maria qui se meurt.

Après le pardon, la conversion

À l’hôpital Orsenigo de Nettuno, Maria sent que la mort est proche. Mais du haut de ses 11 ans (presque 12), elle est en paix. Elle sait qu’elle va rejoindre le Christ. Avant de mourir, après avoir reçu la communion pour la dernière fois, elle confie au prêtre « pour l’amour de Jésus, je pardonne à Alessandro. Je veux qu’il vienne lui aussi avec moi au Paradis. Que Dieu lui pardonne, car moi, je lui ai déjà pardonné ».

Libéré après vingt ans de détention, Alessandro Serenelli a travaillé comme laïc au Couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno. Convaincu que la petite Maria veillait et intercédait pour lui, il est mort en paix au couvent de Macerata, le 6 mai 1970.

Un pardon extraordinaire qui arrivera jusqu’aux oreilles de l’évêque. Et jusqu’à Alessandro, condamné à 30 ans de prison pour son crime. Lui qui continuait à jouer les gros durs, nullement repenti, au fond de sa cellule, est bouleversé par ce pardon : si sa victime ne le maudit pas, serait-ce qu’il n’est pas un monstre, qu’il est digne d’amour et de pardon ? Ce pardon — et celui ensuite, en 1910, de la mère de Maria auprès de laquelle il a reçu aussi la sainte communion — l’ouvre à Dieu, à la douceur de la miséricorde. Il se convertit et demande publiquement pardon pour son crime. 

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Libéré après vingt ans de détention, Alessandro Serenelli a travaillé comme laïc au Couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno. Convaincu que la petite Maria — qui lui était apparue une nuit pour lui offrir des lys, symboles de perfection, de lumière et de vie  — veillait et intercédait pour lui, il est mort en paix au couvent de Macerata, le 6 mai 1970. Les larmes qui coulaient sur ses joues le jour de sa canonisation étaient des larmes de joie et de reconnaissance… À ce moment-là, les fidèles entonnaient un vibrant Te deum de louange et d’actions de grâces…

SOURCE ` https://fr.aleteia.org/2018/07/05/sainte-maria-goretti-ladolescente-qui-a-converti-son-assassin/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

Statue de Sainte Maria Goretti, Église Saint-Martin, Visé (Belgique). 

Statue der Heiligen Maria Goretti in der römisch-katholischen St.-Martins-Kirche von Visé (Belgien)

Photographie de Norbert Schnitzler


Saint Maria Goretti

Memorial

6 July

formerly 5 July

Profile

Beautiful, pious farm girl, one of six children of Luigi Goretti and Assunta Carlini. In 1896 the family moved to Ferriere di Conca. Soon after, Maria’s father died of malaria, and the family was forced to move onto the Serenelli farm to survive.

In 1902 at age twelve, Maria was attacked by 19-year-old farm-hand Alessandro Serenelli. He tried to rape the girl who fought, yelled that it was a sin, and that he would go to hell. He tried to choke her into submission, then stabbed her fourteen times. She survived in hospital for two days, forgave her attacker, asked God‘s forgiveness of him, and died holding a crucifix and medal of Our Lady. Counted as a martyr.

While in prison for his crime, Allessandro had a vision of Maria. He saw a garden where a young girl, dressed in white, gathered lilies. She smiled, came near him, and encouraged him to accept an armful of the lilies. As he took them, each lily transformed into a still white flame. Maria then disappeared. This vision of Maria led to Alessandro’s conversion, and he later testified at her cause for beatification.

Born

16 October 1890 at CorinaldoAnconaItaly

Died

choked and stabbed to death during a rape attempt on 6 July 1902 at the age of 12 at NettunoLazioItaly

buried in the crypt of the Basilica of S. Maria delle Grazie e S. Maria Goretti, Nettuno

Venerated

25 March 1945 by Pope Pius XII (decree of martyrdom)

Beatified

27 April 1947 by Pope Pius XII

Canonized

24 June 1950 by Pope Pius XII

the ceremony was attended by 250,000 including her mother, the only time a parent has witnessed her child‘s canonization

Patronage

against poverty

against the death of parents

children

girls

martyrs

poor people

rape victims

young people in general

 

Children of Mary

 

AlbanoItalydiocese of

 

Albano LazialeItaly (proclaimed on 5 May 1952 by Pope Pius XII)

LatinaItaly

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Roman Martyrology1914 edition

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

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Readings

It is well known how this young girl had to face a bitter struggle with no way to defend herself. Without warning a vicious stranger burst upon her, bent on raping her and destroying her childlike purity. In that moment of crisis she could have spoken to her Redeemer in the words of that classic, The Imitation of Christ: “Though tested and plagued by a host of misfortunes, I have no fear so long as your grace is with me. It is my strength, stronger than any adversary; it helps me and give me guidance.” With splendid courage she surrendered herself to God and his grace and so gave her life to protect her virginity. The life of a simple girl – I shall concern myself only with highlights – we can see as worthy of heaven. Even today people can look upon it with admiration and respect. Parents can learn from her story how to raise their God-given children in virtue, courage, and holiness; they can learn to train them in the Catholic faith so that, when put to the test, God’s grace will support them and they will come through undefeated, unscathed, and untarnished. From Maria’s story carefree children and young people with their zest for life can learn not to be led astray by attractive pleasures which are not only ephemeral and empty but also sinful. Instead they can fix their sights on achieving Christian moral perfection, however difficult that course may prove. With determination and God’s help all of us can attain that goal by persistent effort and prayer. Not all of us are expected to die a martyr‘s death, but we are all called to the pursuit of Christian virtue. So let us all, with God’s grace, strive to reach the goal that the example of the virgin martyrSaint Maria Goretti, sets before us. Through her prayers to the Redeemer may all of us, each in his own way, joyfully try to follow the inspiring example of Maria Goretti who now enjoys eternal happiness in heaven. – from a homily by Venerable Pope Pius XII at the canonization of Saint Maria Goretti

MLA Citation

“Saint Maria Goretti“. CatholicSaints.Info. 5 July 2021. Web. 6 July 2021. <https://catholicsaints.info/saint-maria-goretti/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maria-goretti/

MESSAGE OF JOHN PAUL II
TO THE BISHOP OF ALBANO
FOR THE CENTENARY OF THE DEATH
OF ST. MARIA GORETTI

 

To my Venerable Brother Bishop Agostino Vallini of Albano

1. A hundred years ago, on 6 July 1902, Maria Goretti died in the hospital at Nettuno, brutally stabbed the day before in the little village of Le Ferriere, in the Pontine Marshes. Her spiritual life, the strength of her faith, her ability to forgive her murderer have placed her among the best-loved saints of the 20th century. Appropriately, therefore, the Congregation of the Passion (C.P.), entrusted with the care of the shrine where the saint's remains repose, wanted to celebrate the anniversary with special solemnity.

St Maria Goretti was a girl whom God's Spirit endowed with the courage to stay faithful to her Christian vocation even to the point of making the supreme sacrifice of her life. Her tender age, her lack of education and the poverty of the environment in which she lived did not prevent grace from working its miracles in her. Indeed, it was precisely in these conditions that God's special love for the lowly appeared. We are reminded of the words with which Jesus blesses the heavenly Father for revealing himself to children and the simple, rather than to the wise and learned of the world (cf. Mt 11,25).

It was rightly observed that St Maria Goretti's martyrdom heralded what was to be known as the century of martyrs. It was in this perspective that at the end of the Great Jubilee of the Year 2000, I stressed that "this lively sense of repentance ... has not prevented us from giving glory to the Lord for what he has done in every century, and in particular during the century which we have just left behind, by granting his Church a great host of saints and martyrs" (Novo Millennio ineunte, n. 7).

2. Maria Goretti, born in Corinaldo in The Marches on 16 October 1890, was soon obliged to emigrate with her family, and after sometime they arrived at Le Ferriere di Conca in the Pontine Marshes. Despite the hardships of poverty which even prevented her from going to school, little Maria lived in a serene and united family atmosphere, enlivened by Christian faith, in which the children felt welcomed as a gift and were taught by their parents self-respect and respect for others, as well as a sense of duty based on love of God. This enabled the little girl to grow up peacefully, nourishing her simple but deep faith. The Church has always recognized the role of the family as the first and fundamental place for the sanctification of its members, starting with the children.

In this family environment Maria assimilated steadfast trust in God's provident love, which she showed in particular at the death of her father, who died of malaria. "Mother, be brave, God will help us", the little girl was in the habit of saying in those difficult times, bravely reacting to her deep feeling of loss at her father's death.

3. In the homily for her canonization, Pope Pius XII of venerable memory pointed to Maria Goretti as "the sweet little martyr of purity" (cf. Discorsi e Radiomessaggi, XII [1950-1951], 121), because she did not break God's commandment in spite of being threatened by death.

What a shining example for young people! The non-commital mindset of much of our society and culture today sometimes has a struggle to understand the beauty and value of chastity. A high and noble perception of dignity, her own and that of others emerges from the behaviour of this young saint, was mirrored in her daily choices, giving them the fullness of human meaning. Is not there a very timely lesson in this? In a culture that idolizes the physical aspect of the relations between a man and a woman, the Church continues to defend and to champion the value of sexuality as a factor that involves every aspect of the person and must therefore be lived with an interior attitude of freedom and reciprocal respect, in the light of God's original plan. With this outlook, a person discovers he or she is being given a gift and is called, in turn, to be a gift to the other.

In the Apostolic Letter Novo Millennio ineunte I noted that "in the Christian view of marriage, the relationship between a man and a woman - a mutual and total bond, unique and indissoluble - is part of God's original plan, obscured throughout history by "hardness of heart', but which Christ came to restore to its pristine splendour, disclosing what had been God's will "from the beginning' (Mt 19,8). Raised to the dignity of a sacrament, marriage expresses the "great mystery' of Christ's nuptial love for his Church (cf. Eph 5,32)" (n. 47).

It cannot be denied that today the threats to the unity and stability of the family are many. However, at the same time there is a renewed awareness of the child's right to be raised in love, protected from every kind of danger and educated so as to be able to set out in life with confidence and fortitude.

4. In the heroic testimony of the saint of Le Ferriere, her forgiveness of the man who killed her and her desire to be able to meet him one day in heaven deserve special attention. This spiritual and social message is of extraordinary relevance in our time.

The recent Great Jubilee of the Year 2000, among other aspects, was marked by a profound appeal for pardon in the context of the celebration of God's mercy. The divine indulgence for human shortcomings is a demanding model of behaviour for all believers. Forgiveness, in the Church's opinion, does not mean moral relativism or permissiveness. On the contrary, it demands the full recognition of one's sin and the assumption of one's responsibilities as a condition for rediscovering true peace and for confidently resuming the journey to evangelical perfection.

May humanity start out with determination on the way of mercy and forgiveness! Maria Goretti's murderer recognized the sin he had committed. He asked forgiveness of God and of the martyr's family, conscientiously expiated his crime and lived the rest of his life in this spiritual frame of mind.

The saint's mother, for her part, pardoned him on behalf of the family in the hall of the tribunal where his trial was taking place. We do not know whether it was the mother who taught her daughter to forgive or the martyr's forgiveness on her death-bed that determined her mother's conduct. Yet it is certain that the spirit of forgiveness motivated relations within the whole Goretti family, and for this reason could be so naturally expressed by both the martyr and her mother.

5. Those who were acquainted with little Maria said on the day of her funeral:  "A saint has died!". The devotion to her has continued to spread on every continent, giving rise to admiration and a thirst for God everywhere. In Maria Goretti shines out the radical choice of the Gospel, unhindered, indeed strengthened by the inevitable sacrifice that faithful adherence to Christ demands.

I am especially holding up this saint as an example to young people who are the hope of the Church and of humanity. As we are now so close to the 17th World Youth Day, I would like to remind young people of what I wrote in the Message I addressed to them in preparation for this longed-for ecclesial event:  "In the heart of the night we can feel frightened and insecure, and we impatiently await the coming of the light of dawn. Dear young people, it is up to you to be the watchmen of the morning (cf. Is 21,11-12) who announce the coming of the sun who is the Risen Christ!" (n. 3).

Walking in the footsteps of the divine Teacher always means standing up for him and commiting oneself to follow him wherever he goes (cf. Apoc 14,4). However, on this path, young people know that they are not alone. St Maria Goretti and the many adolescents who down through centuries paid the price of martyrdom for their allegiance to the Gospel, are beside them, to instil in their hearts the strength to remain firm in fidelity. Thus they will be able to become watchmen of a radiant dawn, illumined by hope. May the Blessed Virgin, Queen of Martyrs, intercede for them!

In raising this prayer, I am united in spirit with everyone who will be taking part in the Jubilee celebrations during this centenary year, and I send a special Apostolic Blessing, the pledge of an abundance of heavenly favours, to you, Venerable Diocesan Bishop, to the worthy Passionist Fathers in charge of the Shrine at Nettuno, to the devotees of St Maria Goretti and especially to the young people.

From the Vatican, 6 July 2002.

JOHN PAUL II

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/speeches/2002/july/documents/hf_jp-ii_spe_20020708_santa-maria-goretti.html

Le sanctuaire de Nettuno renfermant la châsse

Santuario di Nostra signora delle Grazie e di Santa Maria Goretti a Nettuno (RM)

Photographie : Stefano.nicolucci at Italian Wikipedia, 2008


Maria Goretti, VM (AC)

Born at Corinaldo, near Ancona, Italy, October 16, 1890; died near Nettuno, Italy, July 6, 1902; beatified 1947 by Pope Pius XII; canonized in 1950; feast day formerly July 5.

Maria was the daughter of a farm laborer, Luigi Goretti, and his wife, Assunta Carlini. She showed marked signs of youthful holiness. There were five other children. The family moved in 1896 to Ferriere di Conca, near Nettuno and Anzio in the Roman Campagna. Soon after, Luigi died of malaria. His wife struggled to support the family, receiving much help and encouragement from Maria. She was well known to her neighbors for her cheerful unselfishness and religious disposition.

In 1902, as Maria sat on the front step mending a shirt, an 18-year-old neighbor, Alexander Serenelli, the son of her father's partner, who lived in the same house with the Gorettis, beckoned Maria into a bedroom, but she refused to go. He grabbed her and pulled her in. She struggled and tried to scream, but he choked her. She cried that she would rather be killed than submit. Alexander began to pull her clothes off and struck her with a dagger. She cried out that she was being killed, and he repeatedly stabbed her in the back and ran away.

She was taken to the hospital, but it was clear she would not live. In her last hours she forgave her murderer, whom it was revealed she had feared for a long time but did not want to cause trouble by naming. She died within a day of the attack.

(Another version of the story says that Alexander attacked her when they were working together in the fields.)

Alexander was sentenced to 30 years of penal servitude and for eight years was unrepentant. One night he had a dream in which Maria gathered flowers and offered them to him, and he experienced a change of heart. He served 27 years, and his first act as a free man was to beg forgiveness from Maria's mother. On Christmas Day 1937, Alexander and Maria's widowed mother received Communion side-by-side. He has been cited as an example by those who advocate for the abolition of the death penalty.

In 1947, Maria was declared blessed by Pope Pius XII, who appeared on the balcony of Saint Peter's with Maria's mother and three of her sisters and brothers. In 1950, she was canonized for her purity in front of the largest crowd ever gathered for a canonization. Alexander was still alive. At the time of her canonization, some 30-40 miracles were recorded as a result of her intercession (Attwater, Benedictines, Delaney, Encyclopedia, White).

Maria Goretti is the patron saint of teenagers, particularly girls, and of the Children of Mary (White).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0706.shtml

La Casa di Santa Maria Goretti, detta la "Cascina Antica" (a destra). Le Ferriere. 

Picture by Torvindus, 2006. 

À droite, la maison où habitait Maria Goretti.


St. Maria Goretti

Saint Maria Goretti (October 16, 1890 – July 6, 1902) is an Italian Roman Catholic Virgin Martyr saint. She is one of the youngest saints of the Roman Catholic Church. She was martyred after dying from multiple stab wounds, inflicted by her attempted rapist after she refused him because of love of Jesus and her loyalty to God's commandments.

Biography

Early life


St. Maria Goretti was born "Maria Teresa Goretti" in the year 1890 in Corinaldo, in the Province of Ancona, then the Kingdom of Italy. She was the third out of six children. By the time she was six, her family had become so poor that they were forced to give up their farm, move, and work for other farmers. Soon, Maria's father became very sick. Luigi Goretti died when Maria was nine. While her brother, mother and sisters worked in the fields, Maria would cook, sew, and keep the house clean. It was a hard life, but the family was very close. They shared a deep love for God and the Faith. She and her family moved to Le Ferriere di Conca, near modern Latina and Nettuno in Lazio, where they lived in a building they shared with another family, the Serenellis.

Maria's martyrdom

On July 5, 1902, finding eleven-year old Maria alone sewing, Alessandro Serenelli came in and threatened her with death if she did not do as he said. She would not submit, however, protesting that what he wanted to do was a mortal sin and warning Alessandro that he would go to Hell . Alessandro at first choked Maria, but when she insisted she would rather die than submit to him, he stabbed her eleven times. The injured yet still-living Maria tried to reach for the door, but Alessandro stopped her by stabbing her three more times before running away.

Maria's little sister Teresa awoke with the noise and started crying, and when Serenelli's father and Maria's mother came to check on the little girl, they found the bleeding Maria and took her to the nearest hospital in Nettuno. She underwent surgery without anesthesia, but her injuries were already beyond anything the doctors could do. Halfway throughout the surgery, Maria woke up. She insisted that it stay that way. The pharmacist of the hospital in which she died asked her, "Maria, think of me in Paradise." She looked to the old man: "Well, who knows, which of us is going to be there first." "You Maria," he replied. "Then I will gladly think of you," Maria said with a smile. The following day, twenty hours after the attack, having expressed forgiveness for her murderer and stating that she wanted to have him in Heaven with her, Maria died of her injuries.

Serenelli's imprisonment and repentance

Alessandro Serenelli was captured shortly after Maria's death. Originally, he was going to be sentenced to death, but since he was a minor at that time the sentence was commuted for 30 years in prison. He remained unrepentant and uncommunicative from the world, for three years, until a local bishop, Monsignor Giovanni Blandini visited him in jail. Serenelli wrote a thank you note to the Bishop asking for his prayers and telling him about a dream, "in which Maria Goretti gave him lilies, which burned immediately in his hands."

After his release, Alessandro Serenelli visited Maria's still-living mother, Assunta, and begged her forgiveness. She forgave him, saying that if Maria had forgiven him on her deathbed then she couldn't do less, and they attended Mass together the next day, receiving Holy Communion side by side. Alessandro reportedly prayed every day to Maria Goretti and referred to her as "my little saint."

Serenelli later became a Capuchin laybrother, living in a convent and working as its receptionist and gardener, until dying peacefully in the year 1970.

Beatification and canonization

On the evening of the beatification ceremonies in Saint Peter's, April 27, 1947, Pope Pius XII walked over to the mother of Maria Goretti, nicknamed "Mamma Assunta" by her neighbors. She almost fainted. "When I saw the Pope coming, I prayed, Madonna, please help me. He put his hand on my head and said, blessed mother, happy mother, mother of a Blessed!" They both had eyes wet with tears.

Three years later on June 24, 1950, Pope Pius XII canonized Blessed Maria Goretti as a Virgin and Martyr saint, the "Saint Agnes of the 20th century." Mamma Assunta was again present at the ceremony, along with her four remaining sons and daughters. She was the first mother ever to attend the canonization ceremony of her child. Alessandro Serenelli, her repentant murderer, was also present at the canonization.

Owing to the huge crowd present, the ceremonies associated with the canonization of Blessed Maria Goretti were held outside of the Basilica of Saint Peter in the Piazza San Pietro on June 24, 1950. Pope Pius XII spoke, not as before in Latin, but in Italian. "We order and declare, that the blessed Maria Goretti can be venerated as a Saint and We introduce her into the Canon of Saints." Some 500,000 people, among them a majority of youth, had come from around the World. Pope Pius XII asked them:

"Young people, pleasure of the eyes of Jesus, are you determined to resist any attack on your chastity with the help of grace of God?"

A resounding "yes" was the answer.

Feast day

Saint Maria Goretti's feast day, celebrated on 6 July, was inserted in the Roman Catholic calendar of saints for the first time when it was revised in 1969. It was not in the General Roman Calendar of 1962.

In art


St Maria Goretti is represented in art as a wavy-haired young girl in farmer clothes or a white dress, with a bouquet of lilies in her hands, and she is sometimes counted among the ranks of the Passionist order since her spiritual formation was guided by the Passionists.

Papal honors for Maria Goretti

Pope Pius XII was not the only Pope who had high praise for the Saint. While most saints are often left to local care after their canonization, St Maria Goretti received two Papal visits to her shrine. On September 14, 1969, Pope Paul VI visited her shrine in Nettuno and honored her with these words:

"The value of Christian virtue is so great, so overwhelming, so imperative, that it is worth more than life. Purity is not just a separate part of our being. It belongs to our existence as a whole, it is essential for our life. Purity brings us in harmony of body and soul."

Ten years later, on September 1, 1979, Pope John Paul II honored St Maria Goretti with a visit and spoke before thousands of faithful:

"Maria Goretti, so illuminating with her spiritual beauty, challenges us to a firm and secure faith in the Word of God, as the only source of truth, to remain firm against the temptations of this world."

"Young people, look at Maria Goretti, don’t be tempted by the tempting atmosphere of our permissive society, which declares, everything is possible. Look to Maria Goretti, love, live, defend your chastity."

"Young people, don’t be afraid to carry the torch of your life, light and ideals into modern society."

SOURCE : http://devotionsandprayers.blogspot.ca/2009/03/st-maria-goretti.html

Igreja Santa Maria Goretti em Porto Alegre, Brasil

St. Maria Goretti

One of the largest crowds ever assembled for a canonization—250,000—symbolized the reaction of millions touched by the simple story of St. Maria Goretti (1890-1902).

She was the daughter of a poor Italian tenant farmer, had no chance to go to school, never learned to read or write. When she made her First Communion not long before her death at age 12, she was one of the older and somewhat backward members of the class.

On a hot afternoon in July, Maria was sitting at the top of the stairs of her house, mending a shirt. She was not quite 12 years old, but physically mature. A cart stopped outside, and a neighbor, Alessandro, 18 years old, ran up the stairs. He seized her and pulled her into a bedroom. She struggled and tried to call for help. “No, God does not wish it,” she cried out. “It is a sin. You would go to hell for it.” Alessandro began striking at her blindly with a long dagger.

She was taken to a hospital. Her last hours were marked by the usual simple compassion of the good—concern about where her mother would sleep, forgiveness of her murderer (she had been in fear of him, but did not say anything lest she cause trouble to his family) and her devout welcoming of Viaticum, her last Holy Communion. She died about 24 hours after the attack.

Her murderer was sentenced to 30 years in prison. For a long time he was unrepentant and surly. One night he had a dream or vision of Maria, gathering flowers and offering them to him. His life changed. When he was released after 27 years, his first act was to go to beg the forgiveness of Maria’s mother.

Devotion to the young martyr grew, miracles were worked, and in less than half a century she was canonized. At her beatification in 1947, her mother (then 82), two sisters and a brother appeared with Pope Pius XII on the balcony of St. Peter’s. Three years later, at her canonization, a 66-year-old Alessandro Serenelli knelt among the quarter-million people and cried tears of joy.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-maria-goretti-2/

Santa Maria Goretti Parish Church. United Nations Avenue Paco, ManilaCity of Manila

July 6

St. Maria Goretti

(1890-1902)

One of the largest crowds ever assembled for a canonization—250,000—symbolized the reaction of millions touched by the simple story of Maria Goretti.

She was the daughter of a poor Italian tenant farmer, had no chance to go to school, never learned to read or write. When she made her First Communion not long before her death at age 12, she was one of the larger and somewhat backward members of the class.

On a hot afternoon in July, Maria was sitting at the top of the stairs of her house, mending a shirt. She was not quite 12 years old, but physically mature. A cart stopped outside, and a neighbor, Alessandro, 18 years old, ran up the stairs. He seized her and pulled her into a bedroom. She struggled and tried to call for help. “No, God does not wish it," she cried out. "It is a sin. You would go to hell for it.” Alessandro began striking at her blindly with a long dagger.

She was taken to a hospital. Her last hours were marked by the usual simple compassion of the good—concern about where her mother would sleep, forgiveness of her murderer (she had been in fear of him, but did not say anything lest she cause trouble to his family) and her devout welcoming of Viaticum, her last Holy Communion. She died about 24 hours after the attack.

Her murderer was sentenced to 30 years in prison. For a long time he was unrepentant and surly. One night he had a dream or vision of Maria, gathering flowers and offering them to him. His life changed. When he was released after 27 years, his first act was to go to beg the forgiveness of Maria’s mother.

Devotion to the young martyr grew, miracles were worked, and in less than half a century she was canonized. At her beatification in 1947, her mother (then 82), two sisters and a brother appeared with Pope Pius XII on the balcony of St. Peter’s. Three years later, at her canonization, a 66-year-old Alessandro Serenelli knelt among the quarter-million people and cried tears of joy.

Comment:

Maria may have had trouble with catechism, but she had no trouble with faith. God's will was holiness, decency, respect for one's body, absolute obedience, total trust. In a complex world, her faith was simple: It is a privilege to be loved by God, and to love him—at any cost.

Quote:

"Even if she had not been a martyr, she would still have been a saint, so holy was her everyday life" (Cardinal Salotti).

Patron Saint of:

Catholic youth

Girls

Teenagers

Youth

SOURCE : http://www.americancatholic.org/features/saints/saint.aspx?id=1436

Kapelle Mariä Geburt in Tiefenellern, Gemeinde Litzendorf, Landkreis Bamberg in Oberfranken


Santa Maria Goretti Vergine e martire

6 luglio

 - Memoria Facoltativa

Corinaldo, Ancona, 16 ottobre 1890 – Nettuno, Roma, 6 luglio 1902

Nacque a Corinaldo (Ancona) il 16 ottobre 1890, figlia dei contadini Luigi Goretti e Assunta Carlini, Maria era la seconda di sei figli. I Goretti si trasferirono presto nell'Agro Pontino. Nel 1900 suo padre morì, la madre dovette iniziare a lavorare e lasciò a Maria l'incarico di badare alla casa e ai suoi fratelli. A undici anni Maria fece la Prima Comunione e maturò il proposito di morire prima di commettere dei peccati. Alessandro Serenelli, un giovane di 18 anni, s' innamorò di Maria. Il 5 luglio del 1902 la aggredì e tentò di violentarla. Alle sue resistenze la uccise accoltellandola.Maria morì dopo un'operazione, il giorno successivo, e prima di spirare perdonò Serenelli. L'assassino fu condannato a 30 anni di prigione. Si pentì e si convertì solo dopo aver sognato Maria che gli diceva avrebbe raggiunto il Paradiso. Quando fu scarcerato dopo 27 anni chiese perdono alla madre di Maria. Maria Goretti fu proclamata santa nel 1950 da Pio XII.

Etimologia: Maria = amata da Dio, dall'egiziano; signora, dall'ebraico

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Santa Maria Goretti, vergine e martire, che trascorse una difficile fanciullezza, aiutando la madre nelle faccende domestiche; assidua nella preghiera, a dodici anni, per difendere la sua castità da un aggressore, fu uccisa a colpi di pugnale vicino a Nettuno nel Lazio. 

I primi anni e la famiglia

Nacque a Corinaldo in provincia di Ancona il 16 ottobre 1890 e fu battezzata lo stesso giorno coi nomi di Maria Teresa. Fu poi cresimata, secondo l’uso dei tempi, in tenera età, il 4 ottobre 1896, quando il vescovo Giulio Boschi giunse in visita pastorale nel paesino.

I genitori, Luigi Goretti e Assunta Carlini, ebbero oltre a lei, la primogenita, altri quattro figli e lavoravano come braccianti agricoli. Stentando nel vivere quotidiano con la numerosa famiglia, decisero di trovare lavoro altrove. Mentre tanti compaesani tentavano l’avventura dell’emigrazione nelle Americhe, essi scelsero, nel 1897, di spostarsi nell’Agro Pontino.

Nell’Agro Pontino

Quella zona, prima della bonifica, iniziata nel 1925 e completata soltanto nel 1939, fungeva da diga naturale fra la parte settentrionale del Lazio e l’immenso acquitrino a sud. Non era certamente un luogo salutare, perché d’estate era invaso dalle zanzare portatrici della malaria. Il chinino, unico farmaco efficace, era soprattutto usato per scopo terapeutico, ma non serviva per lo scopo preventivo.
I Goretti giunsero dapprima nella tenuta del senatore Scelsi a Paliano come mezzadri. Lì conobbero un’altra famiglia, già residente: Giovanni e Alessandro Serenelli, padre e figlio, pure di origine marchigiana; la madre era morta da tempo. 

Quando i rapporti con il proprietario si guastarono, le due famiglie dovettero lasciare Paliano. Fortunatamente trovarono, sempre come mezzadri, un’altra sistemazione nella tenuta del conte Attilio Gori Mazzoleni, a Ferriere di Conca (oggi Borgo Montello).

La morte del padre

Mentre i suoi genitori si adoperavano nel lavoro massacrante dei campi, Maria accudiva alle faccende domestiche, tenendo in ordine la casa colonica e badando ai fratellini più piccoli. Dopo alcuni anni, il 6 maggio 1900, il padre non ritornò a casa, stroncato dalla malaria ai margini della palude. Maria aveva allora 10 anni: prese a confortare la mamma rimasta sola, dicendole che Dio non l’avrebbe abbandonata.

Nonostante il raccolto fosse stato buono quell’anno, la famiglia rimase in debito con il conte Mazzoleni dei diritti di mezzadria, di ben 15 lire dell’epoca. Il proprietario invitò mamma Assunta a lasciare quel lavoro e la casa, perché era impossibile mantenere il rapporto lavorativo legato a un mercato esigente e a un raccolto abbondante e sicuro. 

Tuttavia, dietro la disperata richiesta da parte della donna di restare, perché con cinque figli non aveva dove andare, il conte acconsentì, purché nel rimanere si associasse ai Serenelli, che abitavano nella stessa cascina e coltivavano altri terreni. La soluzione sembrò ideale: i Serenelli padre e figlio coltivavano i campi e Assunta accudiva i figli e le due case, oltre a occuparsi dei lavori sull’aia.

Vita quotidiana alla presenza di Dio

Marietta, com’era soprannominata, si dedicava alla vendita delle uova e dei colombi nella lontana Nettuno, al trasporto dell’acqua che non era in casa come oggi, alla preparazione delle colazioni per i lavoratori nei campi, al rammendo del vestiario. Non aveva più potuto andare a scuola, che già frequentava saltuariamente.

Recitava il Rosario ed era molto religiosa, come d’altronde tutta la famiglia: era definita dalla gente dei dintorni «un angelo di figliola». Con grandi sacrifici e dopo aver molto insistito riuscì a frequentare il catechismo. Con tutta probabilità, fu il 16 giugno 1901, quindi a meno di undici anni (invece dei dodici secondo l’uso del tempo) il giorno in cui ricevette la Prima Comunione.

Da allora partecipò alla Messa nella chiesa della vicina Conca, oggi Borgo Montello, che però da giugno a settembre chiudeva, quando i conti Mazzoleni partivano per sfuggire alla malaria e alle zanzare che proliferavano con il caldo. Allora, sacrificando ore al sonno, si recava a Messa a Campomorto, distante parecchi chilometri. In tutta la sua vita ricevette l’Eucaristia solo cinque volte, perché all’epoca la Comunione frequente non era incoraggiata.

Problemi in famiglia

Intanto i rapporti fra Giovanni Serenelli e Assunta Goretti si incrinarono, in quanto egli, essendo vedovo, le fece ben presto capire che, se lei e la sua famiglia volevano mangiare, doveva sottomettersi alle sue richieste. Siccome Assunta non era disposta a cedere, lui cominciò a controllare tutto, persino raccogliendo di persona le uova nel pollaio.

Alessandro e Maria

Alessandro Serenelli, dotato di un fisico robusto, rappresentava l’orgoglio del padre, non solo perché sapeva lavorare sodo nei campi, ma anche perché, cosa rara in quei tempi fra i contadini, sapeva leggere e scrivere. 

Quando si recava in paese, ritornava sempre con qualche rivista, le cui illustrazioni ritraevano artiste in pose e atteggiamenti ritenuti audaci per l’epoca. Questo suscitava le proteste di Assunta, ma il padre lo giustificava, dicendo che doveva esercitarsi nella lettura.

Alessandro ormai guardava Maria con occhi diversi da qualche anno prima. Cominciò a insidiarla, ma fu sempre respinto da lei. Un giorno le fece apertamente delle proposte peccaminose: al rifiuto di Maria, la minacciò di morte se ne avesse parlato in famiglia. Per non aggravare i già tesi rapporti fra le due famiglie, ubbidì, pur non capendo la situazione.

Il martirio

Il 5 luglio 1902 i Serenelli e i Goretti erano intenti alla sbaccellatura delle fave secche. Maria, seduta sul pianerottolo, guardava l’aia e rammendava una camicia di Alessandro. A un certo punto, lui lasciò il lavoro e con un pretesto si avviò alla casa. Giunto sul pianerottolo, invitò Maria a entrare, ma lei non si mosse: la prese per un braccio e con una certa forza la trascinò dentro la cucina, che era la prima stanza dopo l’ingresso.

La ragazzina capì le sue intenzioni e prese a dirgli: «No, no, Dio non vuole, se fai questo vai all’inferno». Ancora una volta respinto, il giovane andò su tutte le furie: preso un punteruolo che aveva con sé, cominciò a colpirla. Maria lo rimproverava, si divincolava.

Mentre lui, ormai cieco nel suo furore, prese a colpirla con violenza sulla pancia, lei ancora invocava la mamma e supplicava: «Che fai Alessandro? Tu così vai all’inferno…». Quando vide le chiazze di sangue sulle sue vesti, la lasciò, ma capì di averla ferita mortalmente. Il racconto è ricavato dalla deposizione prestata dallo stesso Alessandro Serenelli al Tribunale Ecclesiastico.

La morte

Le grida di Marietta, a malapena sentite dagli altri, fecero accorrere la madre, che la trovò in una pozza di sangue. Fu trasportata nell’ospedale Orsenico di Nettuno: in seguito alla copiosa perdita di sangue e della sopravvenuta peritonite, provocata dalle 14 ferite del punteruolo, i medici fecero di tutto per salvarla.

Nella notte fu vegliata dal suo parroco, don Temistocle Signori, e da un’amica di famiglia, Teresa Cimarelli; mamma Assunta era stata fatta allontanare dai medici. Il giorno seguente ricevette la medaglia delle Figlie di Maria, poi fu predisposto tutto perché avesse gli ultimi Sacramenti.

Prima di darglieli, don Signori chiese a Maria se perdonasse il suo assassino, come Gesù aveva perdonato sulla croce. La sua risposta fu: «Sì, per amore di Gesù gli perdono e voglio che venga vicino a me in Paradiso». Spirò alle 15.45 di domenica 6 luglio 1902: aveva 11 anni, 8 mesi e 21 giorni.

Il frutto del perdono

Alessandro fu processato e condannato a trent’anni di carcere, di cui tre in isolamento speciale; non gli fu dato l’ergastolo perché minorenne. Il terzo anno di segregazione, nel dicembre 1906, fece un sogno: gli parve di vedere Maria, in un campo di gigli, che gli veniva incontro e gli porgeva quei fiori. Ogni volta che ne prendeva uno – in totale quattordici, come i colpi che le inferse – si tramutavano in lingue di fuoco. Il mattino dopo si rivolse al cappellano del carcere: fu quello l’inizio della sua conversione.

Dopo che la pena gli fu abbreviata a ventisette anni per buona condotta, decise di andare da mamma Assunta a chiederle perdono: gli studiosi attestano come data il Natale del 1934. Lei accettò: non poteva fare altrimenti, visto che la figlia l’aveva perdonato per prima. Si accostarono quindi insieme alla Comunione nella Messa di Mezzanotte.

Alessandro lavorò poi come ortolano, anche in vari conventi cappuccini. Morì il 6 maggio 1970, a 88 anni, ormai riconciliato col suo passato.

Maria nella gloria dei Santi

Il 31 maggio 1935, nella diocesi di Albano, si apriva il processo informativo per la sua beatificazione, mentre nel 1938 iniziò il processo apostolico. Il 25 marzo 1945 papa Pio XII riconosceva che la sua morte era stata un martirio in senso pieno, vista la sua personale spiritualità, il concetto di difesa della purezza come dono di Dio e il ribellarsi coscientemente fino alla morte a un atto che non corrispondeva al volere divino. La beatificazione si svolse nella basilica di San Pietro il 27 aprile 1947, presieduta dal Pontefice.

Essendo stata dichiarata martire, non fu necessario indagare un miracolo per beatificarla, mentre per canonizzarla, secondo le norme dell’epoca, ne occorrevano due. L’11 dicembre 1949 furono quindi riconosciute come miracolose due guarigioni attribuite alla sua intercessione: quella di Anna Grossi Musumarra da pleurite e quella di Giuseppe Cupo da un grave ematoma.

Fu quindi stabilito che la cerimonia in cui Maria sarebbe stata iscritta tra i Santi si sarebbe svolta il 24 giugno 1950. La richiesta di biglietti per l’ingresso fu tale che la celebrazione, per la prima volta nella storia della Chiesa, si svolse in piazza San Pietro.

Al rito assistette, come già a quello della beatificazione, anche mamma Assunta, ammalata e seduta su una sedia a rotelle, ma non in piazza, bensì da una finestra del Palazzo Vaticano. Erano presenti anche due fratelli e due sorelle della nuova Santa.

Il culto

La fama di santità di Marietta si diffuse subito dopo il suo assassinio: già il giorno dei suoi funerali, l’8 luglio 1902, una folla imponente venne a prestarle omaggio. Il suo corpo venne poi sepolto, a spese del Comune, nel cimitero di Nettuno.

Ventisei anni dopo, il 26 gennaio 1929, i resti vennero riesumati e messi in una cassetta di zinco, conservata presso il santuario della Madonna delle Grazie a Nettuno, custodito dai padri Passionisti. Nel 1947, in occasione della beatificazione, furono ricomposti in una statua con mani e volto di cera. Dopo i lavori di restauro, nel 1969, hanno trovato sistemazione definitiva nella cripta del santuario, che già da tempo era diventato meta di innumerevoli pellegrinaggi da tutto il mondo. 

Un’altra reliquia è custodita nel santuario a lei dedicato a Corinaldo, sua città d’origine. La sua memoria liturgica cade il 6 luglio, giorno della sua nascita al cielo.

Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flochini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/28150.html


Kolaboy. St. Maria Goretti, Acrylic on fiber board, 12x16 inches


DISCORSO DI SUA SANTITÀ PIO XII

AI FEDELI CONVENUTI A ROMA PER LA

CANONIZZAZIONE DI SANTA MARIA GORETTI*


Piazza San Pietro - Sabato, 24 giugno 1950


Venerabili Fratelli e diletti figli,

Per un amoroso disegno della Provvidenza divina l'esaltazione suprema di una umile figlia del popolo è stata celebrata in questo vespro luminoso con una solennità senza pari e in forma sin qui unica negli annali della Chiesa: nella vastità e nella maestà di questo luogo di mistero, fatto tempio sacro, cui è volta il firmamento che canta le glorie dell'Altissimo; da voi così bramata, prima che da Noi disposta; con un concorso di fedeli numerosissimo, quale non videro mai eguale le altre canonizzazioni; e soprattutto quasi così imposta dall'abbagliante fulgore e dalla inebriante fragranza di questo giglio, ammantato di porpora, che or ora con intimo gaudio abbiamo ascritto all'albo dei Santi : la piccola e dolce Martire della purezza : Maria Goretti.

Perchè, diletti figli, siete accorsi in così sterminato numero alla sua glorificazione? Perchè, ascoltando o leggendo il racconto della sua breve vita, così somigliante a una limpida narrazione evangelica per semplicità di linee, per colore di ambiente, per la stessa fulminea violenza della morte, vi siete inteneriti fino alle lacrime? Perchè Maria Goretti ha conquistato così rapidamente i vostri cuori, fino a divenirne la prediletta, la beniamina? Vi è dunque in questo mondo, apparentemente travolto e immerso nell'edonismo, non soltanto una sparuta schiera di eletti assetati di cielo e di aria pura, ma folla, ma immense moltitudini, sulle quali il soprannaturale profumo della purezza cristiana esercita un fascino irresistibile e promettente : promettente e rassicurante.

Se è vero che nel martirio di Maria Goretti sfolgorò soprattutto la purezza, in essa e con essa trionfarono anche le altre virtù cristiane. Nella purezza era l'affermazione più elementare e significante del dominio perfetto dell'anima sulla materia; nell'eroismo supremo, che non s'improvvisa, era l'amore tenero e docile, obbediente ed attivo verso i genitori; il sacrificio nel duro lavoro quotidiano; la povertà evangelicamente contenta e sostenuta dalla fiducia nella Provvidenza celeste; la religione tenacemente abbracciata e voluta conoscere ogni dì più, fatta tesoro di vita e alimentata dalla fiamma della preghiera; il desiderio ardente di Gesù Eucaristico, ed infine, corona della carità, l'eroico perdono concesso all'uccisore: rustica ghirlanda, ma così cara a Dio, di fiori campestri, che adornò il bianco velo della sua prima Comunione, e poco dopo il suo martirio.

Così questo sacro rito si svolge spontaneamente in un'accolta popolare per la purezza. Se alla luce di ogni martirio fa sempre amaro contrasto la macchia di una iniquità, dietro a quello di Maria Goretti sta uno scandalo, che all'inizio di questo secolo parve inaudito. A distanza di quasi cinquant'anni, tra la spesso insufficiente reazione dei buoni, la congiura del malcostume, valendosi di libri, di illustrazioni, di spettacoli, di audizioni, di mode, di spiagge, di associazioni, tenta di scalzare in seno alla società e alle famiglie, a danno principalmente della fanciullezza anche tenerissima, quelli che erano i presidi naturali della virtù.

O giovani, fanciulli e fanciulle dilettissimi, pupille degli occhi di Gesù e dei Nostri, — dite — siete voi ben risoluti a resistere fermamente, con l'aiuto della grazia divina, a qualsiasi attentato che altri ardisse di fare alla vostra purezza?

E voi, padri e madri, al cospetto di questa moltitudine, dinanzi alla immagine di questa vergine adolescente, che col suo intemerato candore ha rapito i vostri cuori, alla presenza della madre di lei, che, educatala al martirio, non ne rimpianse la morte, pur vivendo nello strazio, ed ora s'inchina commossa ad invocarla, — dite — siete voi pronti ad assumere il solenne impegno di vigilare, per quanto è da voi, sui vostri figli, sulle vostre figlie, affine di preservarli e difenderli contro tanti pericoli che li circondano, e di tenerli sempre lontani dai luoghi di addestramento alla empietà e alla perversione morale?

Ed ora, o voi tutti che Ci ascoltate, in alto i cuori! Sopra le malsane paludi e il fango del mondo si stende un cielo immenso di bellezza. È il cielo che affascinò la piccola Maria; il cielo a cui ella volle ascendere per l'unica via che ad esso conduce: la religione, l'amore di Cristo, la eroica osservanza dei suoi comandamenti.

Salve, o soave e amabile Santa! Martire sulla terra e angelo in cielo, dalla tua gloria volgi lo sguardo su questo popolo, che ti ama, che ti venera, che ti glorifica, che ti esalta. Sulla tua fronte tu porti chiaro e fulgente il nome vittorioso di Cristo (cfr. Apoc. 3, 12); sul tuo volto virgineo è la forza dell'amore, la costanza della fedeltà allo Sposo divino; tu sei Sposa di sangue, per ritrarre in te l'immagine di Lui. A te, potente presso l'Agnello di Dio, affidiamo questi Nostri figli e figlie qui presenti e quanti altri sono a Noi spiritualmente uniti. Essi ammirano il tuo eroismo, ma anche più vogliono essere tuoi imitatori nel fervore della fede e nella incorruttibile illibatezza dei costumi. A te i padri e le madri ricorrono, affinchè tu li assista nella loro missione educativa. In te per le Nostre mani trova rifugio la fanciullezza e la gioventù tutta, affinchè sia protetta da ogni contaminazione e possa incedere per il cammino della vita nella serenità e nella letizia dei puri di cuore. Così sia.

*Discorsi e Radiomessaggi di Sua Santità Pio XII, XII,

Dodicesimo anno di Pontificato, 2 marzo 1950 - 1° marzo 1951, pp. 121 - 123

Tipografia Poliglotta Vaticana

A.A.S., vol. XXXXII (1950), n. 11, pp. 597 - 599.

SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/pius_xii/speeches/1950/documents/hf_p-xii_spe_19500624_santa-maria-goretti_it.html


Two of the stained glass windows in the Cathedral of Saint Paul in St. Paul, Minnesota. 
St. Maria Goretti is on the left and St.John Bosco is on the right.


VISITA PASTORALE A LATINA

DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II

DURANTE LA BENEDIZIONE DEL MONUMENTO

IN ONORE DI SANTA MARIA GORETTI


Piazza Santa Maria Goretti - Domenica, 29 settembre 1991


Carissimi, mi congratulo con voi per questa domenica e per questa solenne circostanza. Ma mi congratulo con voi soprattutto per le strade della Provvidenza, la Provvidenza divina, che ha inviato in questo territorio, all’inizio o piuttosto alla vigilia di un nuovo sviluppo, una sua apostola, piccola, giovane. È venuta dalle Marche, ma la sua breve vita, dodici anni, si è compiuta qui, in questa terra, e così si è aperta una storia di diversi protagonisti che hanno portato avanti il progresso dello sviluppo civico, economico, sociale, culturale di questa terra, di questa città di Latina.

Con tutti loro c’è anche un’altra protagonista, questa giovane martire che ha inaugurato un cammino che conduce oltre questa terra, conduce fino al Regno dei Cieli e rimane con noi come testimonianza, tanto necessaria a noi che, attraverso i processi dello sviluppo materiale diventiamo troppo legati a questo regno della terra.

C’è una che ci parla, una che ci dice che lo sviluppo vero dell’uomo, della persona umana, di ciascuno di noi conduce oltre questa terra, conduce al Regno dei Cieli. Ecco, la piccola santa Agnese del ventesimo secolo, come diceva Pio XII, è stata data a voi come dono di Dio, e insieme con voi io ringrazio la Provvidenza divina per questo dono straordinario.

Ringrazio anche tutti voi che avete preparato questo incontro e che vi avete partecipato, ringrazio l’artista scultore che ha fatto questa statua, ringrazio il coro, ringrazio tutta la vostra comunità cittadina, tutti i concittadini di Santa Maria Goretti, da oggi ancora di più perché è stata dichiarata la vostra Patrona celeste. Concittadini terrestri di una concittadina celeste.

Che il Signore vi benedica. A tutti vorrei offrire questa benedizione apostolica come segno della benedizione divina.

© Copyright 1991 - Libreria Editrice Vaticana


das linke vordere Seitenfenster der neuen Fatimakapelle in Langen bei Bregenz mit der Darstellung der heiligen Maria Goretti


MESSAGGIO DEL SANTO PADRE GIOVANNI PAOLO II
IN OCCASIONE DEL CENTENARIO DELLA MORTE
DI SANTA MARIA GORETTI

Al venerato Fratello
Mons. AGOSTINO VALLINI
Vescovo di Albano

1. Cento anni or sono, il 6 luglio 1902, nell'ospedale di Nettuno moriva Maria Goretti, barbaramente pugnalata il giorno prima nel piccolo borgo di Le Ferriere, nell'Agro pontino. Per la sua vicenda spirituale, per la forza della sua fede, per la capacità di perdonare il suo aguzzino, essa si pone tra le sante più amate del secolo ventesimo. Opportunamente, pertanto, la Congregazione della Passione di Gesù Cristo, a cui è affidata la cura del Santuario nel quale riposano le spoglie della Santa, ha voluto celebrare con particolare solennità la ricorrenza.

Santa Maria Goretti fu una ragazza alla quale lo Spirito di Dio donò il coraggio di restare fedele alla vocazione cristiana sino al supremo sacrificio della vita. La giovane età, la mancanza di istruzione scolastica e la povertà dell'ambiente in cui viveva non impedirono alla grazia di manifestare in lei i suoi prodigi. Anzi, proprio in tali condizioni apparve in modo eloquente la predilezione di Dio per le persone umili. Tornano alla mente le parole con le quali Gesù benedice il Padre celeste per essersi svelato ai piccoli e ai semplici, piuttosto che ai sapienti e ai dotti del mondo (cfr Mt 11, 25).

È stato giustamente osservato che il martirio di santa Maria Goretti aprì quello che sarebbe stato chiamato il secolo dei martiri. E proprio in tale prospettiva, al termine del Grande Giubileo dell'Anno 2000 ho sottolineato come "la viva coscienza penitenziale non ci ha impedito di rendere gloria al Signore per quanto ha operato in tutti i secoli, e in particolare nel secolo che ci siamo lasciati alle spalle, assicurando alla Chiesa una grande schiera di santi e di martiri" (Novo millennio ineunte, 7).

2. Maria Goretti, nata a Corinaldo, nelle Marche, il 16 ottobre 1890, dovette ben presto intraprendere, con la sua famiglia, la via dell'emigrazione, giungendo, dopo varie tappe, a Le Ferriere di Conca nell'Agro pontino. Nonostante i disagi della povertà, che non le permisero neppure di andare a scuola, la piccola Maria viveva in un ambiente familiare sereno e unito, animato da fede cristiana, dove i figli si sentivano accolti come un dono e venivano educati dai genitori al rispetto per sé e per gli altri, oltre che al senso del dovere compiuto per amore di Dio. Ciò consentì alla bambina di crescere serena alimentando in sé una fede semplice, ma profonda. La Chiesa ha sempre riconosciuto alla famiglia il ruolo di primo e fondamentale luogo di santificazione per quanti ne fanno parte, a cominciare dai figli.

In tale contesto familiare Maria assimilò una salda fiducia nel provvido amore di Dio, fiducia manifestatasi particolarmente nel momento della morte del padre, colpito dalla malaria. "Mamma, fatti coraggio, Dio ci aiuterà", ebbe a dire la piccola in quei momenti difficili, reagendo con forza al grave vuoto prodotto in lei dalla morte del papà.

3. Nell'omelia per la canonizzazione, il Papa Pio XII di v.m. indicò Maria Goretti come "la piccola e dolce martire della purezza" (cfr Discorsi e Radiomessaggi, XII [1950-1951], 121), perché, nonostante la minaccia di morte, non venne meno al comandamento di Dio.

Quale fulgido esempio per la gioventù! La mentalità disimpegnata, che pervade non poca parte della società e della cultura del nostro tempo, fatica talora a comprendere la bellezza e il valore della castità. Dal comportamento di questa giovane Santa emerge una percezione alta e nobile della propria e dell'altrui dignità, che si riverberava nelle scelte quotidiane conferendo loro pienezza di senso umano. Non v'è forse in ciò una lezione di grande attualità? Di fronte a una cultura che sopravvaluta la fisicità nei rapporti tra uomo e donna, la Chiesa continua a difendere e a promuovere il valore della sessualità come fattore che investe ogni aspetto della persona e che deve quindi essere vissuto in un atteggiamento interiore di libertà e di reciproco rispetto, alla luce dell'originario disegno di Dio. In tale prospettiva, la persona si scopre destinataria di un dono e chiamata a farsi, a sua volta, dono per l'altro.

Nella Lettera apostolica Novo millennio ineunte osservavo che "nella visione cristiana del matrimonio, la relazione fra un uomo e una donna, - relazione reciproca e totale, unica e indissolubile - risponde al disegno originario di Dio, offuscato nella storia dalla 'durezza del cuore', ma che Cristo è venuto a restaurare nel suo splendore originario, svelando ciò che Dio ha voluto fin 'dal principio' (Mt 19, 8). Nel matrimonio, elevato alla dignità di Sacramento, è espresso poi il 'grande mistero' dell'amore sponsale di Cristo per la sua Chiesa (cfr Ef 5, 32)" (n. 47).

È innegabile che molte sono le minacce odierne all'unità e alla stabilità della famiglia. Fortunatamente, però, accanto ad esse si riscontra una rinnovata coscienza dei diritti dei figli ad essere allevati nell'amore, custoditi da ogni genere di pericoli e formati in modo da poter affrontare a loro volta la vita con fiducia e fortezza.

4. Meritevole di particolare attenzione, nella testimonianza eroica della Santa di Le Ferriere, è poi il perdono offerto all'uccisore e il desiderio di poterlo ritrovare, un giorno, in paradiso. Si tratta di un messaggio spirituale e sociale di straordinario rilievo per questo nostro tempo.

Il recente Grande Giubileo dell'Anno 2000, tra gli altri aspetti, è stato caratterizzato da un profondo richiamo al perdono, nel contesto della celebrazione della misericordia di Dio. L'indulgenza divina per le miserie umane si pone come esigente modello di comportamento per tutti i credenti. Il perdono, nel pensiero della Chiesa, non significa relativismo morale o permissivismo. Al contrario, esso richiede il pieno riconoscimento della propria colpa e l'assunzione delle proprie responsabilità, come condizione per ritrovare vera pace e riprendere fiduciosamente il proprio cammino sulla strada della perfezione evangelica.

Possa l'umanità introdursi con decisione nella via della misericordia e del perdono! L'uccisore di Maria Goretti riconobbe la colpa commessa, domandò perdono a Dio e alla famiglia della Martire, espiò con convinzione il proprio crimine e per tutta la vita si mantenne in queste disposizioni di spirito. La mamma della Santa, per parte sua, gli offrì senza reticenze il perdono della famiglia nell'aula del tribunale dove si tenne il processo. Non sappiamo se sia stata la mamma a insegnare il perdono alla figlia o il perdono offerto dalla Martire sul letto di morte a determinare il comportamento della mamma. È tuttavia certo che lo spirito del perdono animava i rapporti all'interno dell'intera famiglia Goretti, e per questo con tanta spontaneità poté esprimersi sia nella Martire che nella mamma.

5. Quanti conoscevano la piccola Maria, nel giorno del suo funerale ebbero a dire: "È morta una santa!". Il suo culto è andato diffondendosi in ogni Continente, suscitando ovunque ammirazione e sete di Dio. In Maria Goretti risplende la radicalità delle scelte evangeliche, non impedita, anzi avvalorata dagli inevitabili sacrifici richiesti dalla fedele appartenenza a Cristo.

Addito l'esempio di questa Santa specialmente ai giovani, che sono la speranza della Chiesa e dell'umanità. In prossimità, ormai, della XVII Giornata Mondiale della Gioventù, desidero ricordare loro quanto scrivevo nel Messaggio ad essi indirizzato in preparazione di questo tanto atteso evento ecclesiale: "Nel cuore della notte ci si può sentire intimoriti e insicuri; si attende allora con impazienza l'arrivo dell'aurora. Cari giovani, tocca a voi essere le sentinelle del mattino (cfr Is 21, 11-12), che annunciano l'avvento del sole, che è Cristo risorto!" (n. 3).

Camminare sulle orme del divino Maestro comporta sempre una decisa presa di posizione per Lui. Occorre impegnarsi a seguirlo dovunque Egli vada (cfr Ap 14, 4). In questo cammino, tuttavia, i giovani sanno di non essere soli. Santa Maria Goretti e i tanti adolescenti, che nel corso dei secoli hanno pagato con il martirio l'adesione al Vangelo, sono accanto ad essi per infondere nei loro animi la forza di restare saldi nella fedeltà. È così che potranno essere le sentinelle di un radioso mattino, illuminato dalla speranza. La Vergine Santissima, Regina dei Martiri, interceda per loro!

Nell'elevare questa preghiera, mi unisco spiritualmente a tutti coloro che prenderanno parte alle celebrazioni giubilari nel corso di quest'anno centenario ed invio a Lei, venerato Pastore diocesano, ai benemeriti Padri Passionisti impegnati nel Santuario di Nettuno, ai devoti di Santa Maria Goretti e in particolare ai giovani una speciale Benedizione Apostolica, auspicio di abbondanti favori celesti.

Dal Vaticano, 6 Luglio 2002 

IOANNES PAULUS II

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/2002/july/documents/hf_jp-ii_spe_20020708_santa-maria-goretti.html

Altare dedicato a S. Maria Goretti, dove riposano le spoglie di Angelina Pirini



MARIA Goretti, santa

di Isabella Pera - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 70 (2008)

MARIA Goretti, santa. – Seconda di sei figli, nacque a Corinaldo, in provincia di Ancona, da una famiglia di braccianti, il 16 ott. 1890 e fu battezzata il giorno successivo nella chiesa di S. Francesco. Il padre, Luigi, e la madre, Assunta Carlini, sposati nel febbraio 1886, si erano stabiliti in un podere in località La Pregiana. Nel 1897 l’indigenza costrinse i Goretti a trasferirsi dapprima a Paliano, vicino a Fiuggi, nei possedimenti del senatore G. Scelsi – dove furono affiancati nel lavoro da un’altra famiglia marchigiana, i Serenelli – e poi nell’Agro Pontino, in località Ferriere di Conca, non lontano da Nettuno, nelle terre del conte A. Mazzoleni. Il territorio era paludoso e, sebbene la sistemazione in una vecchia costruzione a due piani non fosse tra le peggiori, era altissimo il rischio di contrarre la malaria, che nella zona era causa di diffusa mortalità. I Goretti non ne furono risparmiati: il 6 maggio 1900 Luigi morì e la vedova decise di rimanere in società con i Serenelli per provvedere ai bisogni della famiglia.

Al momento della morte del padre, M. non aveva ancora compiuto dieci anni e di lei non sappiamo molto, neppure del suo aspetto fisico, poiché non ci sono fotografie o ritratti che ne conservino l’immagine, ma solo rappresentazioni successive alla morte, sulla base dei ricordi non sempre coerenti della madre, e della somiglianza con una delle sorelle. Le uniche notizie sono quelle contenute nei processi di beatificazione e canonizzazione, che la descrivono come una bambina minuta, molto timida, che non aveva mai frequentato la scuola e non intratteneva alcun rapporto di amicizia con i suoi coetanei. Come tutte le figlie di contadini, si occupava delle faccende domestiche, badava ai fratelli più piccoli e svolgeva le commissioni per la famiglia, allargata ormai anche a Giovanni Serenelli e al figlio di questo, Alessandro. Il suo universo era tutto racchiuso nella vita familiare, nella quale si trovava senza dubbio in posizione subordinata nei confronti degli adulti, e in una forma di religiosità tradizionale caratterizzata dalla preghiera, l’obbedienza, l’umiltà, il pudore e la devozione: l’unico fatto rilevante nella sua vita fu la prima comunione, più volte rimandata per mancanza di tempo e di denaro, e infine celebrata il 16 giugno del 1901.

Dopo la morte del padre, la convivenza con i Serenelli era divenuta sempre più difficile. Giovanni aveva un carattere autoritario ed era incline all’etilismo; Alessandro, orfano di madre, aveva frequentato la scuola fino alla seconda elementare, per poi imbarcarsi come mozzo, prima che il padre lo richiamasse a coltivare la terra. Nel 1902 aveva diciannove anni, era un ragazzo introverso, abituato a una totale sottomissione alla figura paterna, ma pronto a esercitare la sua autorità maschile nei confronti delle figure più deboli, come le Goretti e in particolare M., dalla quale era attratto. Il 5 luglio 1902, mentre tutta la famiglia era radunata nell’aia, M., seduta sui gradini della scala esterna, vicino all’ingresso di casa, fu avvicinata da Alessandro che, senza essere visto, la spinse all’interno. Non era la prima volta che tentava di costringerla a un rapporto carnale, ma aveva sempre ricevuto rifiuti, ai quali aveva reagito con offese e minacce, che M. non aveva mai confidato a nessuno. In questo caso però la reazione di Alessandro fu feroce: dopo averla immobilizzata la colpì quattordici volte con un punteruolo.

Trasportata all’ospedale di Nettuno, M. morì il pomeriggio del 6 luglio 1902 per la peritonite settica causata dalle ferite e, secondo la testimonianza della madre, dopo aver perdonato il suo assassino.

Serenelli fu arrestato e condotto a Roma, dove, il successivo 15 ottobre, venne condannato a 30 anni di carcere.

La notizia del delitto apparve ne Il Messaggero (La bestia umana. L’efferato delitto della campagna di Nettuno) e La Tribuna (Povera bimba!) il 7 luglio 1902. Entrambi gli articoli considerarono l’episodio alla stregua di un fatto di cronaca, come uno dei molti tentativi di violenza carnale finiti in tragedia, e ricostruirono con una certa precisione la dinamica dell’omicidio, soffermandosi soprattutto sulla psicologia dell’assassino, di cui venivano messe in evidenza la brutalità, la passione non controllata e la devianza, in parte attribuite all’ambiente degradato dell’Agro Romano. Con un certo ritardo rispetto ai quotidiani liberali romani, subito dopo la sentenza di condanna di Serenelli, il periodico cattolico intransigente La Vera Roma (Onore a una martire, 26 ott. 1902) rilesse l’avvenimento in modo del tutto diverso: M. era posta al centro della vicenda, «un’eroina appena dodicenne», morta per difendere la propria verginità contro un brutale assassino, prodotto della degenerazione dell’intera società, che aveva abbandonato i valori cristiani. Tale interpretazione fu ripresa nel 1904 da un opuscolo agiografico di C. Marini, ispirato da una forte polemica nei confronti della modernità. In esso M. diveniva «la martire della purezza», un esempio di moralità per le giovani e per le madri, che dovevano impartire alle loro figlie una vera educazione cristiana, lontana dalle tentazioni della corrotta società liberale.

Dopo molti anni di silenzio, nel 1929 apparve la prima vera biografia di M., scritta dal padre passionista A. Verticchio (Aurelio della Passione), ristampata fino agli anni Cinquanta e tradotta in 60 lingue.

Il 31 maggio 1935, su istanza della sezione diocesana della Gioventù femminile di Azione cattolica di Albano Laziale e sollecitato anche da una lettera postulatoria di Armida Barelli, si apriva il processo informativo per la causa di beatificazione, che venne introdotta presso la s. congregazione dei Riti il 1° giugno 1938. L’intero procedimento ebbe come promotore e postulatore un altro passionista, padre M. Liberati, che si avvalse di numerosi testimoni, tra i quali la madre, Assunta Carlini, e Alessandro Serenelli, la cui versione dei fatti si rivelò determinante per la costruzione dell’immagine eroica fondata sul martirio per la difesa della propria purezza. M. fu proclamata beata il 27 apr. 1947 e il 24 giugno 1950, di fronte a una folla imponente radunata in piazza S. Pietro, Pio XII celebrò il rito della canonizzazione. Si consolidava così un modello di santità femminile rivolto alle giovani donne cattoliche – assai diverso da quello più dinamico di tante fondatrici impegnate nell’assistenza e nell’istruzione – caratterizzato dall’umiltà, la preghiera, la devozione e soprattutto dalla volontà di espiazione dei peccati del mondo moderno, ritenuto sempre più lontano da Dio.

Fonti e Bibl.: Per la ricostruzione della vicenda sono fondamentali gli atti dei processi di beatificazione e canonizzazione, Beatificationis seu declarationis martyrii servae Dei Mariae G., Romae 1938-49, ma anche gli atti del processo penale, conservati in Arch. di Stato di Roma, Corte di Assise di Roma, Anno 1902, b. 78, f. 42, che costituiscono una fonte non influenzata da interventi di tipo agiografico. Tra le numerose biografie si vedano: C. Marini, Cenni biografici della dodicenne M. G. barbaramente trafitta a morte nella difesa della sua castità, Roma 1904; Aurelio della Passione, La s. Agnese del secolo XX. S. M. G. martire della purità, Nettuno 1929; A. Barelli, M. G., Milano 1930; F. Sgariglia, Il giglio di Corinaldo, Milano 1935. Nel 1949 A. Genina girò un film sulla vicenda, Il cielo sulla palude, che riscosse grande successo; dopo la canonizzazione furono pubblicati numerosi opuscoli, volumi, poesie, copioni teatrali, alcuni dei quali anche su Assunta Carlini e A. Serenelli, tutti con intento edificante e celebrativo. A metà degli anni Ottanta apparve la biografia di G.B. Guerri, Povera santa, povero assassino. La vera storia di M. G., Milano 1985, che ricostruiva il contesto storico-sociale della vicenda mettendo in discussione l’immagine emersa dal processo di canonizzazione, cui replicò con uno specifico intervento la congregazione per le Cause dei santi. Il volume contiene un’ampia bibliografia che può essere completata con due contributi di M. Turi, La costruzione di un nuovo modello di comportamento femminile. M. G. tra cronaca nera e agiografia, in Movimento operaio e socialista, I-II (1987), pp. 223-236 e Id., Il «brutto peccato». Adolescenza e controllo sessuale nel modello agiografico di M. G., in Bambini santi. Rappresentazioni dell’infanzia e modelli agiografici, a cura di A. Benvenuti Papi - E. Giannarelli, Torino 1991, pp. 119-146. Profili biografici si trovano in Il grande libro dei santi, diretto da C. Leonardi - A. Riccardi - G. Zarri, Cinisello Balsamo 1998, II, pp. 1320-1323; Bibliotheca sanctorum, VIII, coll. 1072-1076; Enc. cattolica, VII, coll. 136 s. I. Pera

SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/santa-maria-goretti_(Dizionario-Biografico)

Statu vun der Helleger Maria Goretti an der Kierch zu Méchela.


Den hellige Maria Goretti (1890-1902)

Minnedag: 6. juli

Skytshelgen for jenter; for De marianske kongregasjoner (1951)

Den hellige Maria Teresa Goretti ble født den 16. oktober 1890 i Corinaldo, en landsby rundt fem mil utenfor Ancona i regionen Marche i Italia. Hun var den eldste av fem barn av de fattige landarbeiderne Luigi Goretti og Assunta Carlini. Moren var foreldreløs og hadde aldri lært å lese og skrive. I 1896 flyttet hele familien til Colle Gianturco ved Galiano og i 1899 til den lille landsbyen Ferriere di Conca ved Nettuno i regionen Campania, et sumpområde hjemsøkt av malaria. I mai 1900 fikk faren sykdommen og døde, og moren måtte derfor arbeide enda hardere på markene.

Den tiårige Maria, oftest kalt Marietta, måtte ta seg av sine tre små søsken (en var død som spedbarn) og fikk ansvaret for husholdningen. Mens de voksne arbeidet på markene, tok hun seg også av barna til naboen Serenelli, som hadde flyttet fra Corinaldo sammen med dem og som bodde sammen med dem over en gammel låve. Maria kunne derfor ikke gå på skolen, men det store ansvaret modnet henne både på kropp og sjel. Hun var velkjent av naboene for sin uvanlige fromhet og hjelpsomhet, men også for sin munterhet og sitt gode humør. Moren fortalte henne at hun måtte avlyse sin første kommunion fordi hun ikke hadde noen utdannelse, men Marietta gikk på egen hånd til den lokale byen for å få spesialundervisning. Hennes kjærlighet til Jesus Kristus fikk sin store oppfyllelse da hun fikk motta sin første kommunion i mai 1902. Deretter mottok hun kommunionen hver uke. Så fort hun kunne finne en ledig stund mellom alt arbeidet, ba hun rosenkransen.

Da Maria var elleve år, begynte hun å bli plaget av tilnærmelser fra Serenellis eldste sønn, den 18-årige skomakeren Alessandro. Han hadde arbeidet en tid i de nærliggende havnene og hadde fått lite utdannelse. Han var en god arbeider og relativt from, gikk regelmessig til messe og deltok når familien ba rosenkransen. Maria ser ut til å ha akseptert ham som en eldre bror, men i juni 1902 gjorde han to ganger seksuelle tilnærmelser til henne, opphisset av pornografiske bøker. Han truet med å drepe henne hvis hun fortalte det til noen. Maria avviste ham og sa til moren at hun heller ville dø enn å bruke slike ord som Alessandro.

Lørdag den 5. juli 1902, da alle andre var ute på markene, var Maria ute på verandaen og passet på sin minste søster. Alessandro vendte tilbake til huset og tvang henne med inn, hvor han forsøkte å voldta henne og truet med å drepe henne hvis hun gjorde motstand. Hun kjempet mot, og i raseri stakk han henne fjorten ganger med en kniv, før han stakk av. En ambulanse førte Maria til sykehuset i Nettuno, men legene så straks at hun ikke ville overleve. Hennes siste timer var svært rørende. Hun var bekymret for hvor moren skulle sove, og mottok vandringsbrødet med barnlig glede. Den 6. juli 1902 døde hun i Nettuno, rundt 24 timer etter overfallet, etter at hun hadde tilgitt ugjerningsmannen og sagt: «Jeg håper at han også vil slutte seg til meg i Paradis». Moren, sognepresten i Nettuno, en spansk adelskvinne og to nonner hadde alle våket ved sengen hennes om natten.

Alessandro var for ung til dødsstraff, men han ble dømt til 30 års tvangsarbeid. Etter åtte års fengsel uten anger skjedde det en hjertets omvendelse i 1910, da Maria i en drøm ga ham en bukett blomster. Etter 27 år i fengslet ble han i 1929 løslatt som en forandret mann. Det første han gjorde, var å oppsøke Marias mor og ba henne om tilgivelse. Han gikk inn som legbror i kapusinerordenen i Macerata, og juledag 1937 mottok han den hellige kommunion side om side med Marias mor. Han er blitt fremført som et eksempel av dem som går inn for et forbud mot dødsstraff. Han døde i 1970.

Marias saligkåringsprosess ble innledet i 1929, da pasjonistene flyttet hennes legeme til sin helligdom for Vår Frue av Nåden. Alessandro vitnet i saligkåringssaken, og han understreket at under hans angrep hadde Marias appeller vært for hans sjels frelse og at hun hadde tryglet ham om ikke å begå en slik alvorlig synd.

Maria Goretti ble straks æret av folket. Hos henne søkte de beskyttelse da de allierte gikk i land ved Nettuno og krigen truet det fattige området. Hun ble saligkåret den 27. april 1947 av pave Pius XII (1939-58), dog ikke uten kritiske røster. Da paven etter seremonien kom ut på sin balkong, var det sammen med Marias 83-årige mor, to av hennes søstre og en bror. Maria ble helligkåret den 24. juni 1950 (helligkåringsbullen er datert den 25. juni) som martyr for kristen livsførsel. Det skjedde foran en halv million troende på Petersplassen, blant dem moren. Det var første gang i historien at en helgens mor var til stede ved barnets helligkåring. Det var også første gang en helligkåring skjedde utenfor Peterskirken. På tidspunktet for helligkåringen, 48 år etter mordet, var hennes morder ennå i live og også til stede på Petersplassen.

Maria Goretti hviler i kirken Santa Maria delle Grazie e Santa Maria Goretti i Nettuno. Hennes skikkelse betydde mye for den italienske etterkrigsungdommen, og fortsatt strømmer store skarer til hennes grav. Hennes navn er innskrevet i Martyrologium Romanum og hennes fest feires i hele verdenskirken den 6. juli. Hun er skytshelgen for jenter. Det er til nå registrert tretti til førti mirakler på hennes forbønn.

Den 12. mai 2007 ble klosterkirken i Tautra Mariakloster, et kloster for nonner fra trappistordenen eller de reformerte (strenge) cistercienserne (Ordo Cisterciensis Strictioris Observantiae - OCSO) på Tautra i Nord-Trøndelag, vigslet. Da ble det lagt inn relikvier av følgende helgener i alteret: den hellige martyren Maria Goretti (1890-1902), den salige bulgarske pasjonisten, biskopen og martyren Eugenius Vincent Bossilkov CP (1900-1952), den hellige Benedikt av Nursia (ca 480-547), den hellige karmelittsøsteren og kirkelæreren Teresa av Jesusbarnet OCD (1873-1897), den salige spanske trappistoblaten Rafael Arnáiz Barón OCSO (1911-1938) (helligkåret den 11. oktober 2009) og den salige sardinske trappistsøsteren Maria Gabriela Sagheddu OCSO (1914-1939).

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mgoretti


Chiesa di Santa Maria GorettiSan Benedetto dei Marsi