Sainte Maria Goretti, vierge et martyre
Née à Corinaldo (Italie du sud) en 1890 dans une famille très pauvre, elle perdit son père très jeune. Elle fut une enfant très pieuse. A douze ans à peine, elle fut lardée de quatorze coups de poinçon par un jeune voisin, Alessandro, qui tentait de la violer. Elle avait résisté pour ne pas manquer à la pureté et commettre ainsi un grave péché. Elle eut le temps de pardonner à son assassin avant de mourir. Celui-ci se convertit d'ailleurs en 1910 à la suite d'un songe où il vit Marietta dans un jardin semé de lys et lui tendant une fleur. Ayant purgé sa peine, il se jeta au pied de la mère de sa victime qui lui affirma : « Comment ne pourrais-je vous pardonner puisque Marietta l'a fait. ». Ils communièrent côte à côte le jour de Noël. Il termina pieusement sa vie comme jardinier dans un couvent de capucins.
Sainte Maria Goretti
Martyre à 12 ans (+ 1902)
Appelée aussi Marietta par certains...
Elle avait douze ans quand elle préféra mourir pour le Christ, plutôt que de pécher. Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique. Elle est l'aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités. Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d'assurer la subsistance de la famille. Malgré l'exil dans une métairie des Marais Pontins, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure. Toute à l'ardeur de sa première communion, elle subit le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d'elle. Elle résiste. Le garçon insiste. Le 5 juillet 1902, il s'est armé d'un couteau. Maria ne cède pas "C'est un péché, Alessandro!". Le garçon perd la tête. Frappée de quatorze coups de couteau, Maria mourra le lendemain dans de grandes souffrances en ayant pardonné à son meurtrier. Alessandro se convertira en prison. Quarante-cinq ans après la mort de Maria, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain. "Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne. Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu'à la fin de notre vie. C'est pourquoi on peut parler aussi d'un martyr lent et prolongé." Pie XII à la canonisation de sainte Maria.
"Marietta - c'est ainsi qu'on l'appelait familièrement - rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d'être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements." (Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti)
Mémoire de sainte Maria Goretti, vierge et martyre. Elle vécut une jeunesse
austère, près de Nettuno dans le Latium, aidant sa mère dans les tâches
domestiques et priant avec ferveur. En 1902, à l'âge de douze ans, pour
défendre sa chasteté contre un voisin qui voulait l'agresser, elle succomba,
percée de coups de poignard.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1454/Sainte-Maria-Goretti.html
Sainte Maria Goretti
Allocution pour le centième anniversaire de la naissance de sainte Maria
Goretti
Le sang de Maria Goretti, versé en sacrifice de fidélité totale à Dieu, nous
rappelle que nous sommes nous aussi appelés à faire don de nous-mêmes au Père.
Nous sommes appelés à accomplir la volonté divine pour nous retrouver saints et
dignes à ses côtés. Notre vocation à la sainteté qui est la vocation de tout
baptisé, est encouragé par l'exemple de cette jeune martyre.
Regardez-la, surtout vous les adolescents, vous les jeunes. Soyez, comme elle,
capables de défendre la pureté du coeur et du corps ; efforcez-vous de lutter
contre le mal et le péché, en alimentant votre communion avec le Seigneur par
la prière, l'exercice quotidien de la mortification et la scrupuleuse
observance des commandements.
N'ayez pas peur d'aller à contre-courant, de rejeter les idoles du monde,
lorsqu'il s'agit de témoigner par une conduite courageuse, de l'adhésion au
Christ chaste et pauvre. Sachez toujours valoriser et aimer la pureté et la
virginité.
Maria Goretti, avec son héroïsme silencieux, est maîtresse de foi, de
cohérence, de véritable amour. Elle nous enseigne à redécouvrir dans le Christ
la valeur de la vérité qui libère l'homme de l'esclavage des réalités
matérielles, à savourer le goût de la beauté authentique et du bien qui vainc
le mal.
Maria Goretti nous encourage à expérimenter la joie des pauvres qui savent
renoncer à tout pourvu qu'ils ne perdent pas l'unique chose nécessaire :
l'amitié avec Dieu, qui seul est capable d'affirmer pleinement notre dignité de
personnes.
Jean-Paul II, (29 septembre 1991)
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/07/06.php
Imagem de Santa Maria Goretti
que está no altar- mor da Capela de Santa Maria Goretti,
Châsse de sainte Maria Goretti.
Major Relics of St. Maria Goretti in St. Joseph
Cathedral (Columbus, Ohio).
Photographie de Nheyob
Vierge et martyre (1890-1902)
Colonia Santa Maria Goretti (Volano, Trentino) -
Statua di Maria Goretti
Colonia Santa Maria Goretti (Volano, Trentino, Italy) - Statue of Maria Goretti
Sainte Maria Goretti, l’adolescente qui a converti son
assassin
Isabelle
Cousturié | 05 juillet 2018
Maria Goretti, que nous fêtons ce lundi 6 juillet,
n’avait pas encore 12 ans quand elle a été tuée par un jeune homme qui voulait
abuser d’elle. Juste avant de mourir, l’adolescente lui a pardonné… Une
histoire bouleversante de pardon qui touche du doigt la douceur de la
miséricorde.
La basilique Saint-Pierre de Rome est noire de monde,
ce 26 juin 1950. La foule est venue de toute l’Italie pour entendre le pape
Pie XII proclamer une nouvelle sainte, la plus jeune de toute
l’histoire de l’Église. Maria Goretti, décédée 48 ans plus tôt, à l’âge de 11
ans à peine, après avoir été transpercée de quatorze coups de couteau par son
jeune voisin, Alessandro, qui voulait abuser d’elle. Le jour de sa canonisation,
assis dans les premiers rangs, un vieil homme pleure en silence. C’est lui,
Alessandro, bouleversé. Lui, le pécheur pardonné par sa victime au lieu d’être
maudit, le criminel repenti…
Alessandro a essayé plusieurs fois de l’aborder, mais
en vain. Il est sans cesse repoussé. Un jour, quand la jeune fille est seule
chez elle, il se glisse alors à l’intérieur de la maison et c’est le drame…
Nous sommes le 5 juillet 1902. Maria Goretti, une
jolie petite fille venue des Marches avec sa famille pour se construire un
avenir dans les environs de Rome, est toute seule chez elle. Alessandro, qui
l’épie derrière les volets de chez lui, a essayé plusieurs fois de l’aborder,
mais en vain. Il est sans cesse repoussé. Il se glisse alors à l’intérieur de
la maison et c’est le drame. Il cherche à la saisir. Maria se débat de toutes
ses forces et le supplie « ne fais pas cela, c’est un péché » alors
qu’il s’apprête au pire. Furieux, il la frappe puis quitte la maison de Maria
en hurlant. Les gens accourent et découvrent Maria qui se meurt.
Après le pardon, la conversion
À l’hôpital Orsenigo de Nettuno, Maria sent que la
mort est proche. Mais du haut de ses 11 ans (presque 12), elle est en paix.
Elle sait qu’elle va rejoindre le Christ. Avant de mourir, après avoir reçu la communion pour
la dernière fois, elle confie au prêtre « pour l’amour de Jésus, je
pardonne à Alessandro. Je veux qu’il vienne lui aussi avec moi au Paradis. Que
Dieu lui pardonne, car moi, je lui ai déjà pardonné ».
Libéré après vingt ans de détention, Alessandro Serenelli a travaillé comme laïc au Couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno. Convaincu que la petite Maria veillait et intercédait pour lui, il est mort en paix au couvent de Macerata, le 6 mai 1970.
Un pardon extraordinaire qui arrivera jusqu’aux oreilles
de l’évêque. Et jusqu’à Alessandro, condamné à 30 ans de prison pour son crime.
Lui qui continuait à jouer les gros durs, nullement repenti, au fond de sa
cellule, est bouleversé par ce pardon : si sa victime ne le maudit pas,
serait-ce qu’il n’est pas un monstre, qu’il est digne d’amour et de pardon ? Ce
pardon — et celui ensuite, en 1910, de la mère de Maria auprès de laquelle il a
reçu aussi la sainte communion — l’ouvre à Dieu, à la douceur de la
miséricorde. Il se convertit et demande publiquement pardon pour son crime.
Lire aussi :
Ces jeunes qui n’ont pas attendu d’être adultes pour être saints !
Libéré après vingt ans de détention, Alessandro
Serenelli a travaillé comme laïc au Couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno.
Convaincu que la petite Maria — qui lui était apparue une nuit pour lui offrir
des lys, symboles de perfection, de lumière et de vie — veillait et
intercédait pour lui, il est mort en paix au couvent de Macerata, le 6 mai
1970. Les larmes qui coulaient sur ses joues le jour de sa canonisation étaient
des larmes de joie et de reconnaissance… À ce moment-là, les fidèles entonnaient
un vibrant Te deum de louange et d’actions de grâces…
Statue de Sainte Maria Goretti, Église Saint-Martin,
Visé (Belgique).
Statue der Heiligen Maria Goretti in der
römisch-katholischen St.-Martins-Kirche von Visé (Belgien)
Photographie de Norbert Schnitzler
formerly 5 July
Profile
Beautiful, pious farm girl,
one of six children of
Luigi Goretti and Assunta Carlini. In 1896 the
family moved to Ferriere di Conca. Soon after, Maria’s father died of
malaria, and the family was forced to move onto the Serenelli farm to
survive.
In 1902 at
age twelve, Maria was attacked by 19-year-old farm-hand Alessandro
Serenelli. He tried to rape the girl who
fought, yelled that it was a sin, and that he would go to hell. He tried to
choke her into submission, then stabbed her
fourteen times. She survived in hospital for
two days, forgave her attacker, asked God‘s
forgiveness of him, and died holding
a crucifix and
medal of Our
Lady. Counted as a martyr.
While in prison for
his crime, Allessandro had a vision of Maria. He saw a garden where
a young girl,
dressed in white, gathered lilies. She
smiled, came near him, and encouraged him to accept an armful of the lilies. As he
took them, each lily transformed
into a still white flame. Maria then disappeared. This vision of Maria led to
Alessandro’s conversion,
and he later testified at her cause for beatification.
Born
16 October 1890 at Corinaldo, Ancona, Italy
choked and stabbed
to death during a rape attempt
on 6 July 1902 at
the age of 12 at Nettuno, Lazio, Italy
buried in
the crypt of the Basilica of S. Maria delle Grazie e S. Maria Goretti, Nettuno
25 March 1945 by Pope Pius
XII (decree of martyrdom)
27 April 1947 by Pope Pius
XII
the ceremony was attended by 250,000 including
her mother,
the only time a parent has witnessed her child‘s canonization
Albano
Laziale, Italy (proclaimed
on 5 May 1952 by Pope Pius XII)
Storefront
Additional Information
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian
Catholic Truth Society
Communio: Maria Goretti Introduced Her Murderer to Jesus
Friends
of Saint Maria Goretti
Letter of Saint Joseph Abbey, by Dom Antoine Marie, OSB
images
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
Abbé Christian-Philippe Chanut
fonti in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder i norsk
Readings
It is well known how this young girl had to face a
bitter struggle with no way to defend herself. Without warning a vicious
stranger burst upon her, bent on raping her and destroying her childlike
purity. In that moment of crisis she could have spoken to her Redeemer in the words
of that classic, The Imitation of Christ: “Though tested and plagued by a
host of misfortunes, I have no fear so long as your grace is with me. It is my
strength, stronger than any adversary; it helps me and give me guidance.” With
splendid courage she surrendered herself to God and his grace and so gave her
life to protect her virginity. The life of a simple girl – I shall concern
myself only with highlights – we can see as worthy of heaven. Even today people
can look upon it with admiration and respect. Parents can learn from her story
how to raise their God-given children in
virtue, courage, and holiness; they can learn to train them in the Catholic
faith so that, when put to the test, God’s grace will support them and they
will come through undefeated, unscathed, and untarnished. From Maria’s story
carefree children and
young people with their zest for life can learn not to be led astray by
attractive pleasures which are not only ephemeral and empty but also sinful.
Instead they can fix their sights on achieving Christian moral perfection,
however difficult that course may prove. With determination and God’s help all
of us can attain that goal by persistent effort and prayer. Not all of us are
expected to die a martyr‘s
death, but we are all called to the pursuit of Christian virtue.
So let us all, with God’s grace, strive to reach the goal that the example of
the virgin martyr, Saint Maria
Goretti, sets before us. Through her prayers to the Redeemer may all of us,
each in his own way, joyfully try to follow the inspiring example of Maria
Goretti who now enjoys eternal happiness in heaven. – from a homily
by Venerable Pope Pius
XII at the canonization of Saint Maria Goretti
MLA Citation
“Saint Maria Goretti“. CatholicSaints.Info. 5
July 2021. Web. 6 July 2021. <https://catholicsaints.info/saint-maria-goretti/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maria-goretti/
To my Venerable Brother Bishop Agostino Vallini of
Albano
1. A hundred years ago, on 6 July 1902, Maria Goretti
died in the hospital at Nettuno, brutally stabbed the day before in the little
village of Le Ferriere, in the Pontine Marshes. Her spiritual life, the
strength of her faith, her ability to forgive her murderer have placed her
among the best-loved saints of the 20th century. Appropriately, therefore, the
Congregation of the Passion (C.P.), entrusted with the care of the shrine where
the saint's remains repose, wanted to celebrate the anniversary with special
solemnity.
St Maria Goretti was a girl whom God's Spirit endowed
with the courage to stay faithful to her Christian vocation even to the point
of making the supreme sacrifice of her life. Her tender age, her lack of
education and the poverty of the environment in which she lived did not prevent
grace from working its miracles in her. Indeed, it was precisely in these
conditions that God's special love for the lowly appeared. We are reminded of the
words with which Jesus blesses the heavenly Father for revealing himself to
children and the simple, rather than to the wise and learned of the world (cf. Mt 11,25).
It was rightly observed that St Maria Goretti's
martyrdom heralded what was to be known as the century of martyrs. It was in
this perspective that at the end of the Great Jubilee of the Year 2000, I
stressed that "this lively sense of repentance ... has not prevented us
from giving glory to the Lord for what he has done in every century, and in
particular during the century which we have just left behind, by granting his
Church a great host of saints and martyrs" (Novo
Millennio ineunte, n. 7).
2. Maria Goretti, born in Corinaldo in The Marches on
16 October 1890, was soon obliged to emigrate with her
family, and after sometime they arrived at Le Ferriere di Conca in the Pontine
Marshes. Despite the hardships of poverty which even prevented her from going
to school, little Maria lived in a serene and united family atmosphere,
enlivened by Christian faith, in which the children felt welcomed as a gift and
were taught by their parents self-respect and respect for others, as well as a
sense of duty based on love of God. This enabled the little girl to grow up
peacefully, nourishing her simple but deep faith. The Church has always
recognized the role of the family as the first and fundamental place for the
sanctification of its members, starting with the children.
In this family environment Maria assimilated steadfast
trust in God's provident love, which she showed in particular at the death of
her father, who died of malaria. "Mother, be brave, God will help
us", the little girl was in the habit of saying in those difficult times,
bravely reacting to her deep feeling of loss at her father's death.
3. In the homily for her canonization, Pope Pius XII
of venerable memory pointed to Maria Goretti as "the sweet little martyr
of purity" (cf. Discorsi e Radiomessaggi, XII [1950-1951], 121),
because she did not break God's commandment in spite of being threatened by
death.
What a shining example for young people! The
non-commital mindset of much of our society and culture today sometimes has a
struggle to understand the beauty and value of chastity. A high and noble
perception of dignity, her own and that of others emerges from the behaviour of
this young saint, was mirrored in her daily choices, giving them the fullness
of human meaning. Is not there a very timely lesson in this? In a culture that
idolizes the physical aspect of the relations between a man and a woman, the
Church continues to defend and to champion the value of sexuality as a
factor that involves every aspect of the person and must therefore be lived
with an interior attitude of freedom and reciprocal respect, in the light of
God's original plan. With this outlook, a person discovers he or she is being
given a gift and is called, in turn, to be a gift to the other.
In the Apostolic Letter Novo
Millennio ineunte I noted that "in the Christian view of
marriage, the relationship between a man and a woman - a mutual and total bond,
unique and indissoluble - is part of God's original plan, obscured throughout
history by "hardness of heart', but which Christ came to restore to its
pristine splendour, disclosing what had been God's will "from the
beginning' (Mt 19,8). Raised to the dignity of a sacrament, marriage expresses
the "great mystery' of Christ's nuptial love for his Church
(cf. Eph 5,32)" (n. 47).
It cannot be denied that today the threats to the
unity and stability of the family are many. However, at the same time there is
a renewed awareness of the child's right to be raised in love, protected from
every kind of danger and educated so as to be able to set out in life with
confidence and fortitude.
4. In the heroic testimony of the saint of Le Ferriere, her forgiveness of the
man who killed her and her desire to be able to meet him one day in heaven
deserve special attention. This spiritual and social message is of
extraordinary relevance in our time.
The recent Great Jubilee of the Year 2000, among other
aspects, was marked by a profound appeal for pardon in the context of the
celebration of God's mercy. The divine indulgence for human shortcomings is a
demanding model of behaviour for all believers. Forgiveness, in the Church's
opinion, does not mean moral relativism or permissiveness. On the contrary, it
demands the full recognition of one's sin and the assumption of one's
responsibilities as a condition for rediscovering true peace and for
confidently resuming the journey to evangelical perfection.
May humanity start out with determination on the way
of mercy and forgiveness! Maria Goretti's murderer recognized the sin he had
committed. He asked forgiveness of God and of the martyr's family,
conscientiously expiated his crime and lived the rest of his life in this
spiritual frame of mind.
The saint's mother, for her part, pardoned him on
behalf of the family in the hall of the tribunal where his trial was taking
place. We do not know whether it was the mother who taught her daughter to
forgive or the martyr's forgiveness on her death-bed that determined her
mother's conduct. Yet it is certain that the spirit of forgiveness motivated
relations within the whole Goretti family, and for this reason could be so
naturally expressed by both the martyr and her mother.
5. Those who were acquainted with little Maria said on
the day of her funeral: "A saint has died!". The devotion to
her has continued to spread on every continent, giving rise to admiration and a
thirst for God everywhere. In Maria Goretti shines out the radical choice of
the Gospel, unhindered, indeed strengthened by the inevitable sacrifice
that faithful adherence to Christ demands.
I am especially holding up this saint as an example to
young people who are the hope of the Church and of humanity. As we are now so
close to the 17th World Youth Day, I would like to remind young people of what
I wrote in the Message I addressed to them in preparation for this longed-for
ecclesial event: "In the heart of the night we can feel frightened
and insecure, and we impatiently await the coming of the light of dawn. Dear
young people, it is up to you to be the watchmen of the morning (cf. Is
21,11-12) who announce the coming of the sun who is the Risen Christ!" (n.
3).
Walking in the footsteps of the divine Teacher always
means standing up for him and commiting oneself to follow him wherever he goes
(cf. Apoc 14,4). However, on this path, young people know that they are not
alone. St Maria Goretti and the many adolescents who down through centuries
paid the price of martyrdom for their allegiance to the Gospel, are beside
them, to instil in their hearts the strength to remain firm in fidelity. Thus
they will be able to become watchmen of a radiant dawn, illumined by hope. May
the Blessed Virgin, Queen of Martyrs, intercede for them!
In raising this prayer, I am united in spirit with
everyone who will be taking part in the Jubilee celebrations during this
centenary year, and I send a special Apostolic Blessing, the pledge of an
abundance of heavenly favours, to you, Venerable Diocesan Bishop, to the worthy
Passionist Fathers in charge of the Shrine at Nettuno, to the devotees of St
Maria Goretti and especially to the young people.
From the Vatican, 6 July 2002.
JOHN PAUL II
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Le sanctuaire de Nettuno renfermant la châsse.
Santuario di Nostra signora delle Grazie e di Santa
Maria Goretti a Nettuno (RM)
Photographie : Stefano.nicolucci at Italian Wikipedia, 2008
Maria Goretti, VM (AC)
Born at Corinaldo, near Ancona, Italy, October 16, 1890; died near Nettuno,
Italy, July 6, 1902; beatified 1947 by Pope Pius XII; canonized in 1950; feast
day formerly July 5.
Maria was the daughter of a farm laborer, Luigi
Goretti, and his wife, Assunta Carlini. She showed marked signs of youthful
holiness. There were five other children. The family moved in 1896 to Ferriere
di Conca, near Nettuno and Anzio in the Roman Campagna. Soon after, Luigi died
of malaria. His wife struggled to support the family, receiving much help and
encouragement from Maria. She was well known to her neighbors for her cheerful
unselfishness and religious disposition.
In 1902, as Maria sat on the front step mending a shirt, an 18-year-old neighbor, Alexander Serenelli, the son of her father's partner, who lived in the same house with the Gorettis, beckoned Maria into a bedroom, but she refused to go. He grabbed her and pulled her in. She struggled and tried to scream, but he choked her. She cried that she would rather be killed than submit. Alexander began to pull her clothes off and struck her with a dagger. She cried out that she was being killed, and he repeatedly stabbed her in the back and ran away.
She was taken to the hospital, but it was clear she would not live. In her last hours she forgave her murderer, whom it was revealed she had feared for a long time but did not want to cause trouble by naming. She died within a day of the attack.
(Another version of the story says that Alexander attacked her when they were working together in the fields.)
Alexander was sentenced to 30 years of penal servitude and for eight years was unrepentant. One night he had a dream in which Maria gathered flowers and offered them to him, and he experienced a change of heart. He served 27 years, and his first act as a free man was to beg forgiveness from Maria's mother. On Christmas Day 1937, Alexander and Maria's widowed mother received Communion side-by-side. He has been cited as an example by those who advocate for the abolition of the death penalty.
In 1947, Maria was declared blessed by Pope Pius XII, who appeared on the balcony of Saint Peter's with Maria's mother and three of her sisters and brothers. In 1950, she was canonized for her purity in front of the largest crowd ever gathered for a canonization. Alexander was still alive. At the time of her canonization, some 30-40 miracles were recorded as a result of her intercession (Attwater, Benedictines, Delaney, Encyclopedia, White).
Maria Goretti is the patron saint of teenagers,
particularly girls, and of the Children of Mary (White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0706.shtml
La Casa di Santa Maria Goretti, detta la "Cascina
Antica" (a destra). Le Ferriere.
Picture by Torvindus, 2006.
À droite, la maison où habitait Maria Goretti.
St. Maria Goretti
Saint Maria Goretti (October 16, 1890 – July 6, 1902) is an Italian Roman
Catholic Virgin Martyr saint. She is one of the youngest saints of the Roman
Catholic Church. She was martyred after dying from multiple stab wounds,
inflicted by her attempted rapist after she refused him because of love of
Jesus and her loyalty to God's commandments.
Biography
Early life
St. Maria Goretti was born "Maria Teresa Goretti" in the year 1890 in
Corinaldo, in the Province of Ancona, then the Kingdom of Italy. She was the
third out of six children. By the time she was six, her family had become so
poor that they were forced to give up their farm, move, and work for other
farmers. Soon, Maria's father became very sick. Luigi Goretti died when Maria
was nine. While her brother, mother and sisters worked in the fields, Maria
would cook, sew, and keep the house clean. It was a hard life, but the family
was very close. They shared a deep love for God and the Faith. She and her
family moved to Le Ferriere di Conca, near modern Latina and Nettuno in Lazio,
where they lived in a building they shared with another family, the Serenellis.
Maria's martyrdom
On July 5, 1902, finding eleven-year old Maria alone sewing, Alessandro
Serenelli came in and threatened her with death if she did not do as he said.
She would not submit, however, protesting that what he wanted to do was a
mortal sin and warning Alessandro that he would go to Hell . Alessandro at
first choked Maria, but when she insisted she would rather die than submit to
him, he stabbed her eleven times. The injured yet still-living Maria tried to
reach for the door, but Alessandro stopped her by stabbing her three more times
before running away.
Maria's little sister Teresa awoke with the noise and started crying, and when
Serenelli's father and Maria's mother came to check on the little girl, they
found the bleeding Maria and took her to the nearest hospital in Nettuno. She
underwent surgery without anesthesia, but her injuries were already beyond
anything the doctors could do. Halfway throughout the surgery, Maria woke up.
She insisted that it stay that way. The pharmacist of the hospital in which she
died asked her, "Maria, think of me in Paradise." She looked to the
old man: "Well, who knows, which of us is going to be there first."
"You Maria," he replied. "Then I will gladly think of you,"
Maria said with a smile. The following day, twenty hours after the attack,
having expressed forgiveness for her murderer and stating that she wanted to
have him in Heaven with her, Maria died of her injuries.
Serenelli's imprisonment and repentance
Alessandro Serenelli was captured shortly after Maria's death. Originally, he
was going to be sentenced to death, but since he was a minor at that time the
sentence was commuted for 30 years in prison. He remained unrepentant and
uncommunicative from the world, for three years, until a local bishop,
Monsignor Giovanni Blandini visited him in jail. Serenelli wrote a thank you
note to the Bishop asking for his prayers and telling him about a dream,
"in which Maria Goretti gave him lilies, which burned immediately in his
hands."
After his release, Alessandro Serenelli visited Maria's still-living mother,
Assunta, and begged her forgiveness. She forgave him, saying that if Maria had
forgiven him on her deathbed then she couldn't do less, and they attended Mass
together the next day, receiving Holy Communion side by side. Alessandro
reportedly prayed every day to Maria Goretti and referred to her as "my
little saint."
Serenelli later became a Capuchin laybrother, living in a convent and working
as its receptionist and gardener, until dying peacefully in the year 1970.
Beatification and canonization
On the evening of the beatification ceremonies in Saint Peter's, April 27,
1947, Pope Pius XII walked over to the mother of Maria Goretti, nicknamed
"Mamma Assunta" by her neighbors. She almost fainted. "When I
saw the Pope coming, I prayed, Madonna, please help me. He put his hand on my
head and said, blessed mother, happy mother, mother of a Blessed!" They
both had eyes wet with tears.
Three years later on June 24, 1950, Pope Pius XII canonized Blessed Maria
Goretti as a Virgin and Martyr saint, the "Saint Agnes of the 20th
century." Mamma Assunta was again present at the ceremony, along with her
four remaining sons and daughters. She was the first mother ever to attend the
canonization ceremony of her child. Alessandro Serenelli, her repentant
murderer, was also present at the canonization.
Owing to the huge crowd present, the ceremonies associated with the
canonization of Blessed Maria Goretti were held outside of the Basilica of
Saint Peter in the Piazza San Pietro on June 24, 1950. Pope Pius XII spoke, not
as before in Latin, but in Italian. "We order and declare, that the
blessed Maria Goretti can be venerated as a Saint and We introduce her into the
Canon of Saints." Some 500,000 people, among them a majority of youth, had
come from around the World. Pope Pius XII asked them:
"Young people, pleasure of the eyes of Jesus, are you determined to resist
any attack on your chastity with the help of grace of God?"
A resounding "yes" was the answer.
Feast day
Saint Maria Goretti's feast day, celebrated on 6 July, was inserted in the
Roman Catholic calendar of saints for the first time when it was revised in
1969. It was not in the General Roman Calendar of 1962.
In art
St Maria Goretti is represented in art as a wavy-haired young girl in farmer
clothes or a white dress, with a bouquet of lilies in her hands, and she is
sometimes counted among the ranks of the Passionist order since her spiritual
formation was guided by the Passionists.
Papal honors for Maria Goretti
Pope Pius XII was not the only Pope who had high praise for the Saint. While
most saints are often left to local care after their canonization, St Maria
Goretti received two Papal visits to her shrine. On September 14, 1969, Pope
Paul VI visited her shrine in Nettuno and honored her with these words:
"The value of Christian virtue is so great, so overwhelming, so
imperative, that it is worth more than life. Purity is not just a separate part
of our being. It belongs to our existence as a whole, it is essential for our
life. Purity brings us in harmony of body and soul."
Ten years later, on September 1, 1979, Pope John Paul II honored St Maria
Goretti with a visit and spoke before thousands of faithful:
"Maria Goretti, so illuminating with her spiritual beauty, challenges us
to a firm and secure faith in the Word of God, as the only source of truth, to
remain firm against the temptations of this world."
"Young people, look at Maria Goretti, don’t be tempted by the tempting
atmosphere of our permissive society, which declares, everything is possible.
Look to Maria Goretti, love, live, defend your chastity."
"Young people, don’t be afraid to carry the torch of your life, light and
ideals into modern society."
SOURCE : http://devotionsandprayers.blogspot.ca/2009/03/st-maria-goretti.html
Igreja Santa Maria Goretti em Porto Alegre, Brasil
St. Maria Goretti
One of the largest crowds ever assembled for a canonization—250,000—symbolized
the reaction of millions touched by the simple story of St. Maria Goretti (1890-1902).
She was the daughter of a poor Italian tenant farmer, had no chance to go to
school, never learned to read or write. When she made her First Communion not
long before her death at age 12, she was one of the older and somewhat backward
members of the class.
On a hot afternoon in July, Maria was sitting at the top of the stairs of her
house, mending a shirt. She was not quite 12 years old, but physically mature.
A cart stopped outside, and a neighbor, Alessandro, 18 years old, ran up the
stairs. He seized her and pulled her into a bedroom. She struggled and tried to
call for help. “No, God does not wish it,” she cried out. “It is a sin. You
would go to hell for it.” Alessandro began striking at her blindly with a long
dagger.
She was taken to a hospital. Her last hours were marked by the usual simple
compassion of the good—concern about where her mother would sleep, forgiveness
of her murderer (she had been in fear of him, but did not say anything lest she
cause trouble to his family) and her devout welcoming of Viaticum, her last
Holy Communion. She died about 24 hours after the attack.
Her murderer was sentenced to 30 years in prison. For a long time he was
unrepentant and surly. One night he had a dream or vision of Maria, gathering
flowers and offering them to him. His life changed. When he was released after
27 years, his first act was to go to beg the forgiveness of Maria’s mother.
Devotion to the young martyr grew, miracles were worked, and in less than half
a century she was canonized. At her beatification in 1947, her mother (then
82), two sisters and a brother appeared with Pope Pius XII on the balcony of
St. Peter’s. Three years later, at her canonization, a 66-year-old Alessandro
Serenelli knelt among the quarter-million people and cried tears of joy.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-maria-goretti-2/
Santa Maria Goretti Parish Church. United Nations Avenue Paco, Manila, City of Manila
July 6
St. Maria Goretti
(1890-1902)
One of the largest crowds ever assembled for a canonization—250,000—symbolized the reaction of millions touched by the simple story of Maria Goretti.
She was the daughter of a poor Italian tenant farmer, had no chance to go to school, never learned to read or write. When she made her First Communion not long before her death at age 12, she was one of the larger and somewhat backward members of the class.
On a hot afternoon in July, Maria was sitting at the top of the stairs of her house, mending a shirt. She was not quite 12 years old, but physically mature. A cart stopped outside, and a neighbor, Alessandro, 18 years old, ran up the stairs. He seized her and pulled her into a bedroom. She struggled and tried to call for help. “No, God does not wish it," she cried out. "It is a sin. You would go to hell for it.” Alessandro began striking at her blindly with a long dagger.
She was taken to a hospital. Her last hours were marked by the usual simple compassion of the good—concern about where her mother would sleep, forgiveness of her murderer (she had been in fear of him, but did not say anything lest she cause trouble to his family) and her devout welcoming of Viaticum, her last Holy Communion. She died about 24 hours after the attack.
Her murderer was sentenced to 30 years in prison. For a long time he was unrepentant and surly. One night he had a dream or vision of Maria, gathering flowers and offering them to him. His life changed. When he was released after 27 years, his first act was to go to beg the forgiveness of Maria’s mother.
Devotion to the young martyr grew, miracles were worked, and in less than half a century she was canonized. At her beatification in 1947, her mother (then 82), two sisters and a brother appeared with Pope Pius XII on the balcony of St. Peter’s. Three years later, at her canonization, a 66-year-old Alessandro Serenelli knelt among the quarter-million people and cried tears of joy.
Comment:
Maria may have had trouble with catechism, but she had no trouble with faith. God's will was holiness, decency, respect for one's body, absolute obedience, total trust. In a complex world, her faith was simple: It is a privilege to be loved by God, and to love him—at any cost.
Quote:
"Even if she had not been a martyr, she would still have been a saint, so holy was her everyday life" (Cardinal Salotti).
Patron Saint of:
Catholic youth
Girls
Teenagers
Youth
SOURCE : http://www.americancatholic.org/features/saints/saint.aspx?id=1436
Kapelle Mariä Geburt in Tiefenellern, Gemeinde Litzendorf, Landkreis Bamberg in Oberfranken
Santa Maria Goretti Vergine e martire
- Memoria Facoltativa
Corinaldo, Ancona, 16 ottobre 1890 – Nettuno, Roma, 6 luglio 1902
Nacque a Corinaldo (Ancona) il 16 ottobre 1890, figlia dei contadini Luigi Goretti e Assunta Carlini, Maria era la seconda di sei figli. I Goretti si trasferirono presto nell'Agro Pontino. Nel 1900 suo padre morì, la madre dovette iniziare a lavorare e lasciò a Maria l'incarico di badare alla casa e ai suoi fratelli. A undici anni Maria fece la Prima Comunione e maturò il proposito di morire prima di commettere dei peccati. Alessandro Serenelli, un giovane di 18 anni, s' innamorò di Maria. Il 5 luglio del 1902 la aggredì e tentò di violentarla. Alle sue resistenze la uccise accoltellandola.Maria morì dopo un'operazione, il giorno successivo, e prima di spirare perdonò Serenelli. L'assassino fu condannato a 30 anni di prigione. Si pentì e si convertì solo dopo aver sognato Maria che gli diceva avrebbe raggiunto il Paradiso. Quando fu scarcerato dopo 27 anni chiese perdono alla madre di Maria. Maria Goretti fu proclamata santa nel 1950 da Pio XII.
Etimologia: Maria = amata da Dio, dall'egiziano; signora, dall'ebraico
Emblema: Palma
Martirologio Romano: Santa Maria Goretti, vergine e martire, che trascorse una difficile fanciullezza, aiutando la madre nelle faccende domestiche; assidua nella preghiera, a dodici anni, per difendere la sua castità da un aggressore, fu uccisa a colpi di pugnale vicino a Nettuno nel Lazio.
I primi anni e la famiglia
Nacque a Corinaldo in provincia di Ancona il 16 ottobre 1890 e fu battezzata lo stesso giorno coi nomi di Maria Teresa. Fu poi cresimata, secondo l’uso dei tempi, in tenera età, il 4 ottobre 1896, quando il vescovo Giulio Boschi giunse in visita pastorale nel paesino.
I genitori, Luigi Goretti e Assunta Carlini, ebbero oltre a lei, la
primogenita, altri quattro figli e lavoravano come braccianti agricoli. Stentando
nel vivere quotidiano con la numerosa famiglia, decisero di trovare lavoro
altrove. Mentre tanti compaesani tentavano l’avventura dell’emigrazione nelle
Americhe, essi scelsero, nel 1897, di spostarsi nell’Agro Pontino.
Nell’Agro Pontino
Quella zona, prima della bonifica, iniziata nel 1925 e completata soltanto nel
1939, fungeva da diga naturale fra la parte settentrionale del Lazio e
l’immenso acquitrino a sud. Non era certamente un luogo salutare, perché
d’estate era invaso dalle zanzare portatrici della malaria. Il chinino, unico
farmaco efficace, era soprattutto usato per scopo terapeutico, ma non serviva
per lo scopo preventivo.
I Goretti giunsero dapprima nella tenuta del senatore Scelsi a Paliano come
mezzadri. Lì conobbero un’altra famiglia, già residente: Giovanni e Alessandro
Serenelli, padre e figlio, pure di origine marchigiana; la madre era morta da
tempo.
Quando i rapporti con il proprietario si guastarono, le due famiglie dovettero
lasciare Paliano. Fortunatamente trovarono, sempre come mezzadri, un’altra
sistemazione nella tenuta del conte Attilio Gori Mazzoleni, a Ferriere di Conca
(oggi Borgo Montello).
La morte del padre
Mentre i suoi genitori si adoperavano nel lavoro massacrante dei campi, Maria accudiva alle faccende domestiche, tenendo in ordine la casa colonica e badando ai fratellini più piccoli. Dopo alcuni anni, il 6 maggio 1900, il padre non ritornò a casa, stroncato dalla malaria ai margini della palude. Maria aveva allora 10 anni: prese a confortare la mamma rimasta sola, dicendole che Dio non l’avrebbe abbandonata.
Nonostante il raccolto fosse stato buono quell’anno, la famiglia rimase in debito con il conte Mazzoleni dei diritti di mezzadria, di ben 15 lire dell’epoca. Il proprietario invitò mamma Assunta a lasciare quel lavoro e la casa, perché era impossibile mantenere il rapporto lavorativo legato a un mercato esigente e a un raccolto abbondante e sicuro.
Tuttavia, dietro la disperata richiesta da parte della donna di restare, perché
con cinque figli non aveva dove andare, il conte acconsentì, purché nel
rimanere si associasse ai Serenelli, che abitavano nella stessa cascina e
coltivavano altri terreni. La soluzione sembrò ideale: i Serenelli padre e
figlio coltivavano i campi e Assunta accudiva i figli e le due case, oltre a
occuparsi dei lavori sull’aia.
Vita quotidiana alla presenza di Dio
Marietta, com’era soprannominata, si dedicava alla vendita delle uova e dei colombi nella lontana Nettuno, al trasporto dell’acqua che non era in casa come oggi, alla preparazione delle colazioni per i lavoratori nei campi, al rammendo del vestiario. Non aveva più potuto andare a scuola, che già frequentava saltuariamente.
Recitava il Rosario ed era molto religiosa, come d’altronde tutta la famiglia: era definita dalla gente dei dintorni «un angelo di figliola». Con grandi sacrifici e dopo aver molto insistito riuscì a frequentare il catechismo. Con tutta probabilità, fu il 16 giugno 1901, quindi a meno di undici anni (invece dei dodici secondo l’uso del tempo) il giorno in cui ricevette la Prima Comunione.
Da allora partecipò alla Messa nella chiesa della vicina Conca, oggi Borgo
Montello, che però da giugno a settembre chiudeva, quando i conti Mazzoleni
partivano per sfuggire alla malaria e alle zanzare che proliferavano con il
caldo. Allora, sacrificando ore al sonno, si recava a Messa a Campomorto,
distante parecchi chilometri. In tutta la sua vita ricevette l’Eucaristia solo
cinque volte, perché all’epoca la Comunione frequente non era incoraggiata.
Problemi in famiglia
Intanto i rapporti fra Giovanni Serenelli e Assunta Goretti si incrinarono, in
quanto egli, essendo vedovo, le fece ben presto capire che, se lei e la sua
famiglia volevano mangiare, doveva sottomettersi alle sue richieste. Siccome
Assunta non era disposta a cedere, lui cominciò a controllare tutto, persino
raccogliendo di persona le uova nel pollaio.
Alessandro e Maria
Alessandro Serenelli, dotato di un fisico robusto, rappresentava l’orgoglio del padre, non solo perché sapeva lavorare sodo nei campi, ma anche perché, cosa rara in quei tempi fra i contadini, sapeva leggere e scrivere.
Quando si recava in paese, ritornava sempre con qualche rivista, le cui illustrazioni ritraevano artiste in pose e atteggiamenti ritenuti audaci per l’epoca. Questo suscitava le proteste di Assunta, ma il padre lo giustificava, dicendo che doveva esercitarsi nella lettura.
Alessandro ormai guardava Maria con occhi diversi da qualche anno prima.
Cominciò a insidiarla, ma fu sempre respinto da lei. Un giorno le fece
apertamente delle proposte peccaminose: al rifiuto di Maria, la minacciò di
morte se ne avesse parlato in famiglia. Per non aggravare i già tesi rapporti
fra le due famiglie, ubbidì, pur non capendo la situazione.
Il martirio
Il 5 luglio 1902 i Serenelli e i Goretti erano intenti alla sbaccellatura delle fave secche. Maria, seduta sul pianerottolo, guardava l’aia e rammendava una camicia di Alessandro. A un certo punto, lui lasciò il lavoro e con un pretesto si avviò alla casa. Giunto sul pianerottolo, invitò Maria a entrare, ma lei non si mosse: la prese per un braccio e con una certa forza la trascinò dentro la cucina, che era la prima stanza dopo l’ingresso.
La ragazzina capì le sue intenzioni e prese a dirgli: «No, no, Dio non vuole, se fai questo vai all’inferno». Ancora una volta respinto, il giovane andò su tutte le furie: preso un punteruolo che aveva con sé, cominciò a colpirla. Maria lo rimproverava, si divincolava.
Mentre lui, ormai cieco nel suo furore, prese a colpirla con violenza sulla pancia,
lei ancora invocava la mamma e supplicava: «Che fai Alessandro? Tu così vai
all’inferno…». Quando vide le chiazze di sangue sulle sue vesti, la lasciò, ma
capì di averla ferita mortalmente. Il racconto è ricavato dalla deposizione
prestata dallo stesso Alessandro Serenelli al Tribunale Ecclesiastico.
La morte
Le grida di Marietta, a malapena sentite dagli altri, fecero accorrere la madre, che la trovò in una pozza di sangue. Fu trasportata nell’ospedale Orsenico di Nettuno: in seguito alla copiosa perdita di sangue e della sopravvenuta peritonite, provocata dalle 14 ferite del punteruolo, i medici fecero di tutto per salvarla.
Nella notte fu vegliata dal suo parroco, don Temistocle Signori, e da un’amica di famiglia, Teresa Cimarelli; mamma Assunta era stata fatta allontanare dai medici. Il giorno seguente ricevette la medaglia delle Figlie di Maria, poi fu predisposto tutto perché avesse gli ultimi Sacramenti.
Prima di darglieli, don Signori chiese a Maria se perdonasse il suo assassino,
come Gesù aveva perdonato sulla croce. La sua risposta fu: «Sì, per amore di
Gesù gli perdono e voglio che venga vicino a me in Paradiso». Spirò alle 15.45
di domenica 6 luglio 1902: aveva 11 anni, 8 mesi e 21 giorni.
Il frutto del perdono
Alessandro fu processato e condannato a trent’anni di carcere, di cui tre in isolamento speciale; non gli fu dato l’ergastolo perché minorenne. Il terzo anno di segregazione, nel dicembre 1906, fece un sogno: gli parve di vedere Maria, in un campo di gigli, che gli veniva incontro e gli porgeva quei fiori. Ogni volta che ne prendeva uno – in totale quattordici, come i colpi che le inferse – si tramutavano in lingue di fuoco. Il mattino dopo si rivolse al cappellano del carcere: fu quello l’inizio della sua conversione.
Dopo che la pena gli fu abbreviata a ventisette anni per buona condotta, decise di andare da mamma Assunta a chiederle perdono: gli studiosi attestano come data il Natale del 1934. Lei accettò: non poteva fare altrimenti, visto che la figlia l’aveva perdonato per prima. Si accostarono quindi insieme alla Comunione nella Messa di Mezzanotte.
Alessandro lavorò poi come ortolano, anche in vari conventi cappuccini. Morì il
6 maggio 1970, a 88 anni, ormai riconciliato col suo passato.
Maria nella gloria dei Santi
Il 31 maggio 1935, nella diocesi di Albano, si apriva il processo informativo per la sua beatificazione, mentre nel 1938 iniziò il processo apostolico. Il 25 marzo 1945 papa Pio XII riconosceva che la sua morte era stata un martirio in senso pieno, vista la sua personale spiritualità, il concetto di difesa della purezza come dono di Dio e il ribellarsi coscientemente fino alla morte a un atto che non corrispondeva al volere divino. La beatificazione si svolse nella basilica di San Pietro il 27 aprile 1947, presieduta dal Pontefice.
Essendo stata dichiarata martire, non fu necessario indagare un miracolo per beatificarla, mentre per canonizzarla, secondo le norme dell’epoca, ne occorrevano due. L’11 dicembre 1949 furono quindi riconosciute come miracolose due guarigioni attribuite alla sua intercessione: quella di Anna Grossi Musumarra da pleurite e quella di Giuseppe Cupo da un grave ematoma.
Fu quindi stabilito che la cerimonia in cui Maria sarebbe stata iscritta tra i Santi si sarebbe svolta il 24 giugno 1950. La richiesta di biglietti per l’ingresso fu tale che la celebrazione, per la prima volta nella storia della Chiesa, si svolse in piazza San Pietro.
Al rito assistette, come già a quello della beatificazione, anche mamma
Assunta, ammalata e seduta su una sedia a rotelle, ma non in piazza, bensì da
una finestra del Palazzo Vaticano. Erano presenti anche due fratelli e due
sorelle della nuova Santa.
Il culto
La fama di santità di Marietta si diffuse subito dopo il suo assassinio: già il giorno dei suoi funerali, l’8 luglio 1902, una folla imponente venne a prestarle omaggio. Il suo corpo venne poi sepolto, a spese del Comune, nel cimitero di Nettuno.
Ventisei anni dopo, il 26 gennaio 1929, i resti vennero riesumati e messi in una cassetta di zinco, conservata presso il santuario della Madonna delle Grazie a Nettuno, custodito dai padri Passionisti. Nel 1947, in occasione della beatificazione, furono ricomposti in una statua con mani e volto di cera. Dopo i lavori di restauro, nel 1969, hanno trovato sistemazione definitiva nella cripta del santuario, che già da tempo era diventato meta di innumerevoli pellegrinaggi da tutto il mondo.
Un’altra reliquia è custodita nel santuario a lei dedicato a Corinaldo, sua città d’origine. La sua memoria liturgica cade il 6 luglio, giorno della sua nascita al cielo.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flochini
das linke vordere Seitenfenster der neuen Fatimakapelle in Langen bei Bregenz mit der Darstellung der heiligen Maria Goretti
Al venerato Fratello
Mons. AGOSTINO VALLINI
Vescovo di Albano
1. Cento anni or sono, il 6 luglio 1902, nell'ospedale
di Nettuno moriva Maria Goretti, barbaramente pugnalata il giorno prima nel
piccolo borgo di Le Ferriere, nell'Agro pontino. Per la sua vicenda spirituale,
per la forza della sua fede, per la capacità di perdonare il suo aguzzino, essa
si pone tra le sante più amate del secolo ventesimo. Opportunamente, pertanto,
la Congregazione della Passione di Gesù Cristo, a cui è affidata la cura del
Santuario nel quale riposano le spoglie della Santa, ha voluto celebrare con
particolare solennità la ricorrenza.
Santa Maria Goretti fu una ragazza alla quale lo
Spirito di Dio donò il coraggio di restare fedele alla vocazione cristiana sino
al supremo sacrificio della vita. La giovane età, la mancanza di istruzione
scolastica e la povertà dell'ambiente in cui viveva non impedirono alla grazia
di manifestare in lei i suoi prodigi. Anzi, proprio in tali condizioni apparve
in modo eloquente la predilezione di Dio per le persone umili. Tornano alla
mente le parole con le quali Gesù benedice il Padre celeste per essersi svelato
ai piccoli e ai semplici, piuttosto che ai sapienti e ai dotti del mondo
(cfr Mt 11, 25).
È stato giustamente osservato che il martirio di santa
Maria Goretti aprì quello che sarebbe stato chiamato il secolo dei martiri. E
proprio in tale prospettiva, al termine del Grande Giubileo dell'Anno 2000 ho
sottolineato come "la viva coscienza penitenziale non ci ha impedito di
rendere gloria al Signore per quanto ha operato in tutti i secoli, e in
particolare nel secolo che ci siamo lasciati alle spalle, assicurando alla
Chiesa una grande schiera di santi e di martiri" (Novo
millennio ineunte, 7).
2. Maria Goretti, nata a Corinaldo, nelle Marche, il
16 ottobre 1890, dovette ben presto intraprendere, con la sua famiglia, la via
dell'emigrazione, giungendo, dopo varie tappe, a Le Ferriere di Conca nell'Agro
pontino. Nonostante i disagi della povertà, che non le permisero neppure di
andare a scuola, la piccola Maria viveva in un ambiente familiare sereno e
unito, animato da fede cristiana, dove i figli si sentivano accolti come un
dono e venivano educati dai genitori al rispetto per sé e per gli altri, oltre
che al senso del dovere compiuto per amore di Dio. Ciò consentì alla bambina di
crescere serena alimentando in sé una fede semplice, ma profonda. La Chiesa ha
sempre riconosciuto alla famiglia il ruolo di primo e fondamentale luogo di
santificazione per quanti ne fanno parte, a cominciare dai figli.
In tale contesto familiare Maria assimilò una salda
fiducia nel provvido amore di Dio, fiducia manifestatasi particolarmente nel
momento della morte del padre, colpito dalla malaria. "Mamma, fatti
coraggio, Dio ci aiuterà", ebbe a dire la piccola in quei momenti
difficili, reagendo con forza al grave vuoto prodotto in lei dalla morte del papà.
3. Nell'omelia per la canonizzazione, il Papa Pio XII
di v.m. indicò Maria Goretti come "la piccola e dolce martire della
purezza" (cfr Discorsi e Radiomessaggi, XII [1950-1951], 121),
perché, nonostante la minaccia di morte, non venne meno al comandamento di Dio.
Quale fulgido esempio per la gioventù! La mentalità
disimpegnata, che pervade non poca parte della società e della cultura del
nostro tempo, fatica talora a comprendere la bellezza e il valore della
castità. Dal comportamento di questa giovane Santa emerge una percezione alta e
nobile della propria e dell'altrui dignità, che si riverberava nelle scelte
quotidiane conferendo loro pienezza di senso umano. Non v'è forse in ciò una
lezione di grande attualità? Di fronte a una cultura che sopravvaluta la
fisicità nei rapporti tra uomo e donna, la Chiesa continua a difendere e a
promuovere il valore della sessualità come fattore che investe ogni aspetto
della persona e che deve quindi essere vissuto in un atteggiamento interiore di
libertà e di reciproco rispetto, alla luce dell'originario disegno di Dio. In
tale prospettiva, la persona si scopre destinataria di un dono e chiamata a
farsi, a sua volta, dono per l'altro.
Nella Lettera apostolica Novo
millennio ineunte osservavo che "nella visione cristiana del
matrimonio, la relazione fra un uomo e una donna, - relazione reciproca e
totale, unica e indissolubile - risponde al disegno originario di Dio,
offuscato nella storia dalla 'durezza del cuore', ma che Cristo è venuto a
restaurare nel suo splendore originario, svelando ciò che Dio ha voluto fin
'dal principio' (Mt 19, 8). Nel matrimonio, elevato alla dignità di Sacramento,
è espresso poi il 'grande mistero' dell'amore sponsale di Cristo per la sua
Chiesa (cfr Ef 5, 32)" (n. 47).
È innegabile che molte sono le minacce odierne
all'unità e alla stabilità della famiglia. Fortunatamente, però, accanto ad
esse si riscontra una rinnovata coscienza dei diritti dei figli ad essere
allevati nell'amore, custoditi da ogni genere di pericoli e formati in modo da
poter affrontare a loro volta la vita con fiducia e fortezza.
4. Meritevole di particolare attenzione, nella
testimonianza eroica della Santa di Le Ferriere, è poi il perdono offerto
all'uccisore e il desiderio di poterlo ritrovare, un giorno, in paradiso. Si
tratta di un messaggio spirituale e sociale di straordinario rilievo per questo
nostro tempo.
Il recente Grande Giubileo dell'Anno 2000, tra gli
altri aspetti, è stato caratterizzato da un profondo richiamo al perdono, nel
contesto della celebrazione della misericordia di Dio. L'indulgenza divina per
le miserie umane si pone come esigente modello di comportamento per tutti i
credenti. Il perdono, nel pensiero della Chiesa, non significa relativismo
morale o permissivismo. Al contrario, esso richiede il pieno riconoscimento
della propria colpa e l'assunzione delle proprie responsabilità, come
condizione per ritrovare vera pace e riprendere fiduciosamente il proprio
cammino sulla strada della perfezione evangelica.
Possa l'umanità introdursi con decisione nella via
della misericordia e del perdono! L'uccisore di Maria Goretti riconobbe la
colpa commessa, domandò perdono a Dio e alla famiglia della Martire, espiò con
convinzione il proprio crimine e per tutta la vita si mantenne in queste
disposizioni di spirito. La mamma della Santa, per parte sua, gli offrì senza
reticenze il perdono della famiglia nell'aula del tribunale dove si tenne il
processo. Non sappiamo se sia stata la mamma a insegnare il perdono alla figlia
o il perdono offerto dalla Martire sul letto di morte a determinare il
comportamento della mamma. È tuttavia certo che lo spirito del perdono animava
i rapporti all'interno dell'intera famiglia Goretti, e per questo con tanta
spontaneità poté esprimersi sia nella Martire che nella mamma.
5. Quanti conoscevano la piccola Maria, nel giorno del
suo funerale ebbero a dire: "È morta una santa!". Il suo culto è
andato diffondendosi in ogni Continente, suscitando ovunque ammirazione e sete
di Dio. In Maria Goretti risplende la radicalità delle scelte evangeliche, non
impedita, anzi avvalorata dagli inevitabili sacrifici richiesti dalla fedele
appartenenza a Cristo.
Addito l'esempio di questa Santa specialmente ai
giovani, che sono la speranza della Chiesa e dell'umanità. In prossimità,
ormai, della XVII Giornata Mondiale della Gioventù, desidero ricordare loro
quanto scrivevo nel Messaggio ad essi indirizzato in preparazione di questo
tanto atteso evento ecclesiale: "Nel cuore della notte ci si può sentire
intimoriti e insicuri; si attende allora con impazienza l'arrivo dell'aurora.
Cari giovani, tocca a voi essere le sentinelle del mattino (cfr Is 21,
11-12), che annunciano l'avvento del sole, che è Cristo risorto!" (n. 3).
Camminare sulle orme del divino Maestro comporta
sempre una decisa presa di posizione per Lui. Occorre impegnarsi a seguirlo
dovunque Egli vada (cfr Ap 14, 4). In questo cammino, tuttavia, i
giovani sanno di non essere soli. Santa Maria Goretti e i tanti adolescenti,
che nel corso dei secoli hanno pagato con il martirio l'adesione al Vangelo,
sono accanto ad essi per infondere nei loro animi la forza di restare saldi
nella fedeltà. È così che potranno essere le sentinelle di un radioso mattino,
illuminato dalla speranza. La Vergine Santissima, Regina dei Martiri, interceda
per loro!
Nell'elevare questa preghiera, mi unisco
spiritualmente a tutti coloro che prenderanno parte alle celebrazioni giubilari
nel corso di quest'anno centenario ed invio a Lei, venerato Pastore diocesano,
ai benemeriti Padri Passionisti impegnati nel Santuario di Nettuno, ai devoti
di Santa Maria Goretti e in particolare ai giovani una speciale Benedizione
Apostolica, auspicio di abbondanti favori celesti.
Dal Vaticano, 6 Luglio 2002
IOANNES PAULUS II
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Altare dedicato a S. Maria Goretti, dove riposano le
spoglie di Angelina Pirini
MARIA Goretti, santa
di Isabella Pera - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 70 (2008)
MARIA Goretti, santa. – Seconda di sei figli,
nacque a Corinaldo, in provincia di Ancona, da una famiglia di braccianti, il
16 ott. 1890 e fu battezzata il giorno successivo nella chiesa di S. Francesco.
Il padre, Luigi, e la madre, Assunta Carlini, sposati nel febbraio 1886, si
erano stabiliti in un podere in località La Pregiana. Nel 1897 l’indigenza
costrinse i Goretti a trasferirsi dapprima a Paliano, vicino a Fiuggi, nei
possedimenti del senatore G. Scelsi – dove furono affiancati nel lavoro da
un’altra famiglia marchigiana, i Serenelli – e poi nell’Agro Pontino, in
località Ferriere di Conca, non lontano da Nettuno, nelle terre del conte A.
Mazzoleni. Il territorio era paludoso e, sebbene la sistemazione in una vecchia
costruzione a due piani non fosse tra le peggiori, era altissimo il rischio di
contrarre la malaria, che nella zona era causa di diffusa mortalità. I Goretti
non ne furono risparmiati: il 6 maggio 1900 Luigi morì e la vedova decise di
rimanere in società con i Serenelli per provvedere ai bisogni della famiglia.
Al momento della morte del padre, M. non aveva ancora
compiuto dieci anni e di lei non sappiamo molto, neppure del suo aspetto
fisico, poiché non ci sono fotografie o ritratti che ne conservino l’immagine,
ma solo rappresentazioni successive alla morte, sulla base dei ricordi non
sempre coerenti della madre, e della somiglianza con una delle sorelle. Le
uniche notizie sono quelle contenute nei processi di beatificazione e
canonizzazione, che la descrivono come una bambina minuta, molto timida, che
non aveva mai frequentato la scuola e non intratteneva alcun rapporto di
amicizia con i suoi coetanei. Come tutte le figlie di contadini, si occupava
delle faccende domestiche, badava ai fratelli più piccoli e svolgeva le
commissioni per la famiglia, allargata ormai anche a Giovanni Serenelli e al
figlio di questo, Alessandro. Il suo universo era tutto racchiuso nella vita
familiare, nella quale si trovava senza dubbio in posizione subordinata nei
confronti degli adulti, e in una forma di religiosità tradizionale
caratterizzata dalla preghiera, l’obbedienza, l’umiltà, il pudore e la
devozione: l’unico fatto rilevante nella sua vita fu la prima comunione, più
volte rimandata per mancanza di tempo e di denaro, e infine celebrata il 16
giugno del 1901.
Dopo la morte del padre, la convivenza con i Serenelli
era divenuta sempre più difficile. Giovanni aveva un carattere autoritario ed
era incline all’etilismo; Alessandro, orfano di madre, aveva frequentato la
scuola fino alla seconda elementare, per poi imbarcarsi come mozzo, prima che
il padre lo richiamasse a coltivare la terra. Nel 1902 aveva diciannove anni,
era un ragazzo introverso, abituato a una totale sottomissione alla figura
paterna, ma pronto a esercitare la sua autorità maschile nei confronti delle
figure più deboli, come le Goretti e in particolare M., dalla quale era
attratto. Il 5 luglio 1902, mentre tutta la famiglia era radunata nell’aia, M.,
seduta sui gradini della scala esterna, vicino all’ingresso di casa, fu
avvicinata da Alessandro che, senza essere visto, la spinse all’interno. Non
era la prima volta che tentava di costringerla a un rapporto carnale, ma aveva
sempre ricevuto rifiuti, ai quali aveva reagito con offese e minacce, che M.
non aveva mai confidato a nessuno. In questo caso però la reazione di
Alessandro fu feroce: dopo averla immobilizzata la colpì quattordici volte con
un punteruolo.
Trasportata all’ospedale di Nettuno, M. morì il
pomeriggio del 6 luglio 1902 per la peritonite settica causata dalle ferite e,
secondo la testimonianza della madre, dopo aver perdonato il suo assassino.
Serenelli fu arrestato e condotto a Roma, dove, il
successivo 15 ottobre, venne condannato a 30 anni di carcere.
La notizia del delitto apparve ne Il Messaggero (La
bestia umana. L’efferato delitto della campagna di Nettuno) e La Tribuna (Povera
bimba!) il 7 luglio 1902. Entrambi gli articoli considerarono l’episodio alla
stregua di un fatto di cronaca, come uno dei molti tentativi di violenza
carnale finiti in tragedia, e ricostruirono con una certa precisione la
dinamica dell’omicidio, soffermandosi soprattutto sulla psicologia
dell’assassino, di cui venivano messe in evidenza la brutalità, la passione non
controllata e la devianza, in parte attribuite all’ambiente degradato dell’Agro
Romano. Con un certo ritardo rispetto ai quotidiani liberali romani, subito
dopo la sentenza di condanna di Serenelli, il periodico cattolico
intransigente La Vera Roma (Onore a una martire, 26 ott. 1902)
rilesse l’avvenimento in modo del tutto diverso: M. era posta al centro della
vicenda, «un’eroina appena dodicenne», morta per difendere la propria verginità
contro un brutale assassino, prodotto della degenerazione dell’intera società,
che aveva abbandonato i valori cristiani. Tale interpretazione fu ripresa nel 1904
da un opuscolo agiografico di C. Marini, ispirato da una forte polemica nei
confronti della modernità. In esso M. diveniva «la martire della purezza», un
esempio di moralità per le giovani e per le madri, che dovevano impartire alle
loro figlie una vera educazione cristiana, lontana dalle tentazioni della
corrotta società liberale.
Dopo molti anni di silenzio, nel 1929 apparve la prima
vera biografia di M., scritta dal padre passionista A. Verticchio (Aurelio
della Passione), ristampata fino agli anni Cinquanta e tradotta in 60 lingue.
Il 31 maggio 1935, su istanza della sezione diocesana
della Gioventù femminile di Azione cattolica di Albano Laziale e sollecitato
anche da una lettera postulatoria di Armida Barelli, si apriva il processo
informativo per la causa di beatificazione, che venne introdotta presso la s.
congregazione dei Riti il 1° giugno 1938. L’intero procedimento ebbe come
promotore e postulatore un altro passionista, padre M. Liberati, che si avvalse
di numerosi testimoni, tra i quali la madre, Assunta Carlini, e Alessandro
Serenelli, la cui versione dei fatti si rivelò determinante per la costruzione
dell’immagine eroica fondata sul martirio per la difesa della propria purezza.
M. fu proclamata beata il 27 apr. 1947 e il 24 giugno 1950, di fronte a una
folla imponente radunata in piazza S. Pietro, Pio XII celebrò il rito della
canonizzazione. Si consolidava così un modello di santità femminile rivolto
alle giovani donne cattoliche – assai diverso da quello più dinamico di tante
fondatrici impegnate nell’assistenza e nell’istruzione – caratterizzato
dall’umiltà, la preghiera, la devozione e soprattutto dalla volontà di
espiazione dei peccati del mondo moderno, ritenuto sempre più lontano da Dio.
Fonti e Bibl.: Per la ricostruzione della vicenda sono fondamentali gli atti dei processi di beatificazione e canonizzazione, Beatificationis seu declarationis martyrii servae Dei Mariae G., Romae 1938-49, ma anche gli atti del processo penale, conservati in Arch. di Stato di Roma, Corte di Assise di Roma, Anno 1902, b. 78, f. 42, che costituiscono una fonte non influenzata da interventi di tipo agiografico. Tra le numerose biografie si vedano: C. Marini, Cenni biografici della dodicenne M. G. barbaramente trafitta a morte nella difesa della sua castità, Roma 1904; Aurelio della Passione, La s. Agnese del secolo XX. S. M. G. martire della purità, Nettuno 1929; A. Barelli, M. G., Milano 1930; F. Sgariglia, Il giglio di Corinaldo, Milano 1935. Nel 1949 A. Genina girò un film sulla vicenda, Il cielo sulla palude, che riscosse grande successo; dopo la canonizzazione furono pubblicati numerosi opuscoli, volumi, poesie, copioni teatrali, alcuni dei quali anche su Assunta Carlini e A. Serenelli, tutti con intento edificante e celebrativo. A metà degli anni Ottanta apparve la biografia di G.B. Guerri, Povera santa, povero assassino. La vera storia di M. G., Milano 1985, che ricostruiva il contesto storico-sociale della vicenda mettendo in discussione l’immagine emersa dal processo di canonizzazione, cui replicò con uno specifico intervento la congregazione per le Cause dei santi. Il volume contiene un’ampia bibliografia che può essere completata con due contributi di M. Turi, La costruzione di un nuovo modello di comportamento femminile. M. G. tra cronaca nera e agiografia, in Movimento operaio e socialista, I-II (1987), pp. 223-236 e Id., Il «brutto peccato». Adolescenza e controllo sessuale nel modello agiografico di M. G., in Bambini santi. Rappresentazioni dell’infanzia e modelli agiografici, a cura di A. Benvenuti Papi - E. Giannarelli, Torino 1991, pp. 119-146. Profili biografici si trovano in Il grande libro dei santi, diretto da C. Leonardi - A. Riccardi - G. Zarri, Cinisello Balsamo 1998, II, pp. 1320-1323; Bibliotheca sanctorum, VIII, coll. 1072-1076; Enc. cattolica, VII, coll. 136 s. I. Pera
SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/santa-maria-goretti_(Dizionario-Biografico)
Den hellige Maria Goretti (1890-1902)
Minnedag: 6.
juli
Skytshelgen for jenter; for De marianske kongregasjoner
(1951)
Den hellige Maria Teresa Goretti ble født den 16.
oktober 1890 i Corinaldo, en landsby rundt fem mil utenfor Ancona i regionen
Marche i Italia. Hun var den eldste av fem barn av de fattige landarbeiderne
Luigi Goretti og Assunta Carlini. Moren var foreldreløs og hadde aldri lært å
lese og skrive. I 1896 flyttet hele familien til Colle Gianturco ved Galiano og
i 1899 til den lille landsbyen Ferriere di Conca ved Nettuno i regionen
Campania, et sumpområde hjemsøkt av malaria. I mai 1900 fikk faren sykdommen og
døde, og moren måtte derfor arbeide enda hardere på markene.
Den tiårige Maria, oftest kalt Marietta, måtte ta seg
av sine tre små søsken (en var død som spedbarn) og fikk ansvaret for
husholdningen. Mens de voksne arbeidet på markene, tok hun seg også av barna
til naboen Serenelli, som hadde flyttet fra Corinaldo sammen med dem og som
bodde sammen med dem over en gammel låve. Maria kunne derfor ikke gå på skolen,
men det store ansvaret modnet henne både på kropp og sjel. Hun var velkjent av naboene
for sin uvanlige fromhet og hjelpsomhet, men også for sin munterhet og sitt
gode humør. Moren fortalte henne at hun måtte avlyse sin første kommunion fordi
hun ikke hadde noen utdannelse, men Marietta gikk på egen hånd til den lokale
byen for å få spesialundervisning. Hennes kjærlighet til Jesus Kristus fikk sin
store oppfyllelse da hun fikk motta sin første kommunion i mai 1902. Deretter
mottok hun kommunionen hver uke. Så fort hun kunne finne en ledig stund mellom
alt arbeidet, ba hun rosenkransen.
Da Maria var elleve år, begynte hun å bli plaget av
tilnærmelser fra Serenellis eldste sønn, den 18-årige skomakeren Alessandro.
Han hadde arbeidet en tid i de nærliggende havnene og hadde fått lite
utdannelse. Han var en god arbeider og relativt from, gikk regelmessig til
messe og deltok når familien ba rosenkransen. Maria ser ut til å ha akseptert
ham som en eldre bror, men i juni 1902 gjorde han to ganger seksuelle
tilnærmelser til henne, opphisset av pornografiske bøker. Han truet med å drepe
henne hvis hun fortalte det til noen. Maria avviste ham og sa til moren at hun
heller ville dø enn å bruke slike ord som Alessandro.
Lørdag den 5. juli 1902, da alle andre var ute på
markene, var Maria ute på verandaen og passet på sin minste søster. Alessandro
vendte tilbake til huset og tvang henne med inn, hvor han forsøkte å voldta
henne og truet med å drepe henne hvis hun gjorde motstand. Hun kjempet mot, og
i raseri stakk han henne fjorten ganger med en kniv, før han stakk av. En
ambulanse førte Maria til sykehuset i Nettuno, men legene så straks at hun ikke
ville overleve. Hennes siste timer var svært rørende. Hun var bekymret for hvor
moren skulle sove, og mottok vandringsbrødet med barnlig glede. Den 6. juli
1902 døde hun i Nettuno, rundt 24 timer etter overfallet, etter at hun hadde
tilgitt ugjerningsmannen og sagt: «Jeg håper at han også vil slutte seg til meg
i Paradis». Moren, sognepresten i Nettuno, en spansk adelskvinne og to nonner
hadde alle våket ved sengen hennes om natten.
Alessandro var for ung til dødsstraff, men han ble
dømt til 30 års tvangsarbeid. Etter åtte års fengsel uten anger skjedde det en
hjertets omvendelse i 1910, da Maria i en drøm ga ham en bukett blomster. Etter
27 år i fengslet ble han i 1929 løslatt som en forandret mann. Det første han
gjorde, var å oppsøke Marias mor og ba henne om tilgivelse. Han gikk inn som
legbror i kapusinerordenen i Macerata, og juledag 1937 mottok han den hellige
kommunion side om side med Marias mor. Han er blitt fremført som et eksempel av
dem som går inn for et forbud mot dødsstraff. Han døde i 1970.
Marias saligkåringsprosess ble innledet i 1929, da
pasjonistene flyttet hennes legeme til sin helligdom for Vår Frue av Nåden.
Alessandro vitnet i saligkåringssaken, og han understreket at under hans angrep
hadde Marias appeller vært for hans sjels frelse og at hun hadde tryglet ham om
ikke å begå en slik alvorlig synd.
Maria Goretti ble straks æret av folket. Hos henne
søkte de beskyttelse da de allierte gikk i land ved Nettuno og krigen truet det
fattige området. Hun ble saligkåret den 27. april 1947 av pave Pius XII
(1939-58), dog ikke uten kritiske røster. Da paven etter seremonien kom ut på
sin balkong, var det sammen med Marias 83-årige mor, to av hennes søstre og en
bror. Maria ble helligkåret den 24. juni 1950 (helligkåringsbullen er datert
den 25. juni) som martyr for kristen livsførsel. Det skjedde foran en halv
million troende på Petersplassen, blant dem moren. Det var første gang i
historien at en helgens mor var til stede ved barnets helligkåring. Det var
også første gang en helligkåring skjedde utenfor Peterskirken. På tidspunktet
for helligkåringen, 48 år etter mordet, var hennes morder ennå i live og også
til stede på Petersplassen.
Maria Goretti hviler i kirken Santa Maria delle
Grazie e Santa Maria Goretti i Nettuno. Hennes skikkelse betydde mye for
den italienske etterkrigsungdommen, og fortsatt strømmer store skarer til
hennes grav. Hennes navn er innskrevet i Martyrologium Romanum og hennes fest
feires i hele verdenskirken den 6. juli. Hun er skytshelgen for jenter. Det er
til nå registrert tretti til førti mirakler på hennes forbønn.
Den 12. mai 2007 ble klosterkirken i Tautra
Mariakloster, et kloster for nonner fra trappistordenen eller de reformerte
(strenge) cistercienserne (Ordo Cisterciensis Strictioris Observantiae -
OCSO) på Tautra i Nord-Trøndelag, vigslet. Da ble det lagt inn relikvier av
følgende helgener i alteret: den hellige martyren Maria
Goretti (1890-1902), den salige bulgarske pasjonisten, biskopen og
martyren Eugenius
Vincent Bossilkov CP (1900-1952), den hellige Benedikt av Nursia (ca
480-547), den hellige karmelittsøsteren og kirkelæreren Teresa av
Jesusbarnet OCD (1873-1897), den salige spanske trappistoblaten Rafael Arnáiz Barón OCSO
(1911-1938) (helligkåret den 11. oktober 2009) og den salige sardinske
trappistsøsteren Maria Gabriela
Sagheddu OCSO (1914-1939).
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mgoretti