Saint Augustin Zhao Rong, prêtre et martyr
Soldat chinois, il accompagnait un prisonnier, Jean
Gabriel Taurin Dufresse, à Pékin. Il fut converti par son comportement et sa
foi. Revenu chez lui, il se fit baptiser et devint prêtre. Il évangélisa la
province du Si-Chuan, jusqu'au jour où il fut lui-même arrêté. Malade, il
mourut d'épuisement dans sa prison en 1815.
Saint Augustin Zhao Rong
Canonisé avec les Martyrs de Chine (+ 1815)
Soldat, il accompagnait un prisonnier, Jean
Gabriel Taurin Dufresse, à Pékin. Il fut converti par son comportement et
sa foi. Revenu chez lui, il se fit baptiser et devint prêtre. Il évangélisa la
province du Si-Chuan, jusqu'au jour où il fut lui-même arrêté. Malade, il
mourut d'épuisement dans sa prison.
Il
a été canonisé avec les martyrs de Chine, durant le jubilé 2000.
Commémoraison de la passion de saint Augustin Zhao Rong, prêtre et martyr.
Quand sévit la persécution en Chine, il fut arrêté dans la province chinoise de
Sichuan et, déjà malade, mourut d’épuisement en prison, un jour non précisé du
printemps, en 1615. Sa mémoire est célébrée, avec les autres martyrs de Chine, le
9 juillet.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6211/Saint-Augustin-Zhao-Rong.html
Saint Augustin ZHAO RONG
Nom: ZHAO RONG
Prénom: Augustin
Pays: Chine
Naissance: ? (Province du Si-chuan)
Mort: 27.01.1815 à Cheng-du (Province du Yunnan)
Etat: Prêtre - Martyr du Groupe des 120
martyrs de Chine 2
Note: Soldat, escortant des prisonniers dont Mgr Dufresse 2,
il est ému par sa patience et se convertit. Baptisé par le Père Martin Moye.
Prêtre à 35 ans. Martyr en 1815. Cf notice du groupe spécialement le §2.
Béatification: 27.05.1900 à Rome par Léon
XIII
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean
Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.39 p.9-10
- n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.19
p.906-908
Notice
Zhao Rong est originaire du Si-chuan. De famille
païenne, il s'enrole comme soldat à l'âge de 20 ans. En 1785, il se trouve être
de l'escorte qui accompagne à Pékin des prisonniers chrétiens dont le
Père Dufresse 2.
De retour dans son canton de Wuchuan, il est témoin d'une nouvelle persécution
de chrétiens. Parmi les prisonniers, il rencontre le Père Martin Moye (béatifié
en 1954) qui le bouleverse par sa charité, sa prière et la force de sa
catéchèse. Il l'accompagne à sa sortie de prison. Le Père Moye le baptise le
jour de la fête de Saint Augustin, il a alors 30 ans. Les cinq années qui
suivent sont pour lui une sorte de séminaire sur le terrain. Un prêtre chinois
qui le guide le recommande au Vicaire apostolique, Mgr Pottier, qui l'ordonne
prêtre à l'âge de 35 ans. Augustin remplit son ministère avec méthode et patience.
Remarquant son courage et ses capacités, Mgr Pottier l'envoie défricher une
mission difficile chez une minorité Lolo du Yunnan. Lors de la persécution de
l'empereur Jiaqing, il est découvert alors qu'il porte les sacrements à un
malade. Il est conduit à Cheng-du, la capitale provinciale. Le magistrat le
traite durement, tournant sa foi en dérision. On lui applique 60 coups de
bambou sur les chevilles, puis 80 soufflets avec la semelle de cuir. Il meurt
en prison quelques jours plus tard, le 27 janvier 1815.
Augustin Zhao Rong est le premier prêtre chinois à
avoir été martyrisé. C'est la raison qui le fait nommer en tête de la liste des
120 martyrs de Chine canonisés le 1er octobre 2000. Le protomartyr de
Chine est le Père dominicain espagnol François Fernandes
de Capillas 2,
mort en 1648.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0509.htm
SAINT AUGUSTIN ZHAO RONG
Prêtre, martyr
† 1815
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Zhao Rong est originaire du Si-chuan. De famille
païenne, il s'enrôle comme soldat à l'âge de 20 ans. En 1785, il se trouve être
de l'escorte qui accompagne à Pékin des prisonniers chrétiens dont le Père
Dufresse. De retour dans son canton de Wuchuan, il est témoin d'une nouvelle
persécution de chrétiens. Parmi les prisonniers, il rencontre le Père Martin
Moye (béatifié en 1954) qui le bouleverse par sa charité, sa prière et la force
de sa catéchèse. Il l'accompagne à sa sortie de prison. Le Père Moye le baptise
le jour de la fête de Saint Augustin, il a alors 30 ans. Les cinq années qui
suivent sont pour lui une sorte de séminaire sur le terrain. Un prêtre chinois
qui le guide le recommande au Vicaire apostolique, Mgr Pottier, qui l'ordonne
prêtre à l'âge de 35 ans. Augustin remplit son ministère avec méthode et
patience. Remarquant son courage et ses capacités, Mgr Pottier l'envoie
défricher une mission difficile chez une minorité Lolo du Yunnan. Lors de la
persécution de l'empereur Jiaqing, il est découvert alors qu'il porte les
sacrements à un malade. Il est conduit à Cheng-du, la capitale provinciale. Le
magistrat le traite durement, tournant sa foi en dérision. On lui applique 60
coups de bambou sur les chevilles, puis 80 soufflets avec la semelle de cuir.
Il meurt en prison quelques jours plus tard, le 27 janvier 1815.
Augustin Zhao Rong est le premier prêtre chinois à
avoir été martyrisé. C'est la raison qui le fait nommer en tête de la liste des
120 martyrs de Chine canonisés le 1er octobre 2000. Le protomartyr de Chine
est le Père dominicain espagnol François Fernandes de Capillas, mort en 1648.
Béatifié le 27 mai 1900 à Rome par Léon XIII.
Canonisé le 1er octobre 2000 à Rome par Jean Paul
II.
SOURCE : http://voiemystique.free.fr/augustin_zhao_rong.htm
Saints Augustin Zhao Rong et ses compagnons
Martyrs en Chine
Mémoire des saints Augustin Zhao Rong, prêtre, Pierre Sans y Jorda, évêque et leurs compagnons, martyrs en Chine entre 1648 et 1930:
- Évêques : saints Louis Versiglia, Antoine Fantosati, François Fogolla, Gabriel-Taurin Dufresse et Grégoire Grassi.
- Prêtres : saints Céside Giacomantonio, François-Marie Lantrua (Jean de Triora), Joseph-Marie Gambaro, franciscains ; François Diaz del Ricon, François-Fernandez de Capillas, François Serrano, Joachim Royo, Jean Alcober, dominicains ; Léon-Ignace Mangin, Modeste Andlauer, Paul Denn, Remi Isoré, jésuites ; Albéric Crescitelli, de l’Institut pontifical pour les Missions étrangères ; Auguste Chapdelaine et Jean-Pïerre Néel, des Missions étrangères de Paris ; Calliste Caravario, salésien ; François-Régis Clet, Lazariste ; Paul Liu Hanzuo et Thaddée Liu Ruiting.
- Séminaristes : saints Joseph Zhang Wenlan et Paul Chen Changpin
- Catéchistes : saints Jérôme Lu Tingmei, Joachim He Kaizhi, Jean Chen Xianheng, Jean Zhang Tianshen, Joseph Zhang Dapeng, Laurent Wang Bing, Lucie Yi Zenmei, Martin Wu Xuesheng, Pierre Liu Wenynam, Pierre Wu Guosheng.
- Saints et saintes : Agathe Lin Zhao,Agnès Cao Kuiying, André Wang Tianqing, Anne An Jianzhi, Anne Wang, Barbe Cui Lianzhi, Élisabeth Gin Bianzhi, Jean-Baptiste Lou Tingyin, Jean-Baptiste Wu Mantang, Jean-Baptiste Zhao Mingxi, Jean-Baptiste Zhou Wuzui, Jean Wang Guizin, Jean Wu Wengin, Joseph Ma Taishun, Joseph Wang Guiji, Joseph Wang Yumei, Joseph Yuan Gengyin, Joseph Yuan Zaide, Lang Yangzhi, Laurent Bai Xiaoman, Lucie Wang Cheng, Lucie Wang Wangzhi, Madeleine Du Fengju, Marc Ji Tianxiang, Marie An Guozhi, Marie An Lihua, Marie Du Tianshi, Marie Du Zhaozhi, Marie Fan Kun, Marie Fu Guilin, Marie Guo Lizhi, Marie Zhou Wuzhi, Marie Wang Lizhi, Marie Zhao Guoqzhi, Marie Zhao, Marie Zheng Xu, Marie Zhou Wuxhi, Marthe Wang Louzhi, Paul Ke Tingzhu, Paul Lang Fu, Paul Liu Jinde, Paul Wu Juan, Paul Wu Wanshu, Pierre Zhao Mingzhen, Pierre Zhou Rixin, Raymond Li Quenzhen, Rose Chen Aixie, Rose Fao Hui, Rose Zhao, Simon Qin Chunfu, Thérèse Chen Jinxie, Thérèse Zhang Hezhi, Xi Guizi et Zhang Huailu.
À différentes périodes et en divers lieux de Chine, ils ont attesté avec
vigueur l’Évangile du Christ par la parole et par l’action et, à cause de leur
prédication ou de leur confession de foi, ils ont été mis à mort, victimes de
persécutions entre 1648 et 1930.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11922/Saints-Augustin-ZhaoRong-et-ses-compagnons.html
AGOSTINO ZHAO RONG (+ 1815)
ET 119 COMPAGNONS, MARTYRS EN CHINE (+ 1648 – 1930)
1er Octobre 2000
Dès les origines les plus lointaines du peuple chinois (vers le milieu du IIIème millénaire avant J.C.), le sentiment religieux envers l'Être suprême et la piété filiale envers les ancêtres défunts sont les caractéristiques les plus remarquables de sa culture millénaire.
Cette note de pure religiosité se retrouve, plus ou
moins, chez les Chinois de tous les siècles, jusqu'à notre époque où, sous
l'influence de l'athéisme occidental, quelques intellectuels, en particulier
ceux éduqués à l'étranger, ont voulu se débarrasser, comme certains de leurs
maîtres occidentaux, de toute idée religieuse.
Dès le Vème siècle, l'Évangile fut annoncé en Chine et
au début du VIIème siècle, la première église y fut édifiée. Sous la dynastie
des T'ang (618-907), la Communauté chrétienne se développa pendant deux
siècles. Au XIIIème siècle, la compréhension du peuple chinois et de sa culture
dont faisait preuve un missionnaire comme Jean de Montecorvino rendit possible
la mise en route de la première mission catholique dans le Royaume du Milieu
(avec siège épiscopal à Beijin).
Il n'est pas étonnant que spécialement à l'époque
moderne (c'est-à-dire à partir du XVIème siècle, quand les communications entre
Orient et Occident commencèrent à être plus fréquentes), se soit manifesté de
la part de l'Église Catholique le désir de porter à ce peuple la lumière de
l'Évangile afin de valoriser encore plus le trésor de traditions culturelles et
religieuses si riches et si profondes.
À partir donc des dernières décades du XVIème siècle,
plusieurs missionnaires furent envoyés en Chine: des personnes comme Matteo Ricci
et d'autres avaient été choisis avec le plus grand soin, en tenant compte, en
plus de leur esprit de foi et d'amour, de leurs capacités dans l'ordre culturel
et de leurs qualifications dans divers domaines de la science, surtout
l'astronomie et les mathématiques. Ce fut grâce à eux et à l'estime que les
missionnaires montrèrent pour le remarquable esprit de recherche des savants
chinois que purent s'établir des rapports de collaboration scientifique très
utiles qui servirent à leur tour à ouvrir beaucoup de portes, jusqu'à celle de
la cour impériale, et par là, à nouer des relations très profitables avec
diverses personnes de grande valeur.
La qualité de la vie religieuse de ces missionnaires
eut pour effet que beaucoup de personnes de haut niveau ressentirent le besoin
de mieux connaître l'esprit évangélique qui les animait et, par conséquent
d'être instruites de la religion chrétienne, ce qui fut fait d'une manière qui
convenait à leurs caractéristiques culturelles et leur façon de penser. À la
fin du XVIème siècle et au début du XVIIème, nombreux furent ceux qui, après la
préparation requise, demandèrent le baptême et devinrent de fervents chrétiens,
en maintenant toujours avec une légitime fierté leur identité de chinois et
leur culture.
Le Christianisme fut alors perçu comme une réalité qui
ne s'opposait pas aux valeurs les plus hautes des traditions du peuple chinois,
ni se superposait à elles, mais les enrichissait d'une lumière et d'une
dimension nouvelles.
Grâce aux excellents rapports qui existaient entre
certains missionnaires et l'Empereur K'ang-shi lui-même, et grâce aux services
que ces missionnaires avaient rendus pour rétablir lapaix entre le «Tsar» de
Russie et le «Fils du Ciel», c'est-à-dire l'Empereur, ce dernier émit en 1692
le premier décret de liberté religieuse, en vertu duquel ses sujets pouvaient
suivre la religion chrétienne et tous les missionnaires pouvaient la prêcher
dans ses vastes domaines.
Par voie de conséquence, l'action missionnaire et la
diffusion du message chrétien se développèrent notablement et nombreux furent
les chinois qui, attirés par la lumière du Christ, demandèrent à recevoir le
Baptême.
Malheureusement, la pénible question des «rites
chinois» irrita l'Empereur K'ang-shi et prépara la persécution (fortement
influencée par celle du Japon voisin), qui se répandit, ici ou là, ouverte ou
sournoise, violente ou voilée, par vagues successives, de la première décade du
XVIIème siècle à environ la moitié du XIXème siècle, tuant missionnaires et
fidèles laïcs et détruisant de nombreuses églises.
Ce fut exactement le 15 janvier 1648 que les Tartares
Mandchous, ayant envahi la région du Fujian et s'étant montrés hostiles au
christianisme, tuèrent le Bienheureux François Fernández de Capillas, prêtre de
l'Ordre des Frères Prêcheurs. Après l'avoir emprisonné et torturé, ils le
décapitèrent pendant qu'il récitait avec d'autres les mystères douloureux du
Rosaire.
Le Bienheureux François Fernández de Capillas a été
reconnu par le Saint Siège comme le «premier martyr» de la Chine.
Vers le milieu du siècle suivant, le XVIIIème, 5
autres missionnaires espagnols qui avaient exercé leur activité dans les années
1715-1747, furent également tués suite à une nouvelle persécution
commencée en 1729 avec les derniers soubresauts en 1746.C'était l'époque des
Empereurs Yung-cheng et de son fils K'ien-lung.
Le Bienheureux Pierre Sans i Iordà, O.P., Évêque, fut
martyrisé en 1747.
Le Bienheureux François Serrano, O.P., prêtre.
Le Bienheureux Joachim Royo, O.P., prêtre.
Le Bienheureux Jean Alcober, O.P., prêtre.
Le Bienheureux François Diaz, O.P., prêtre.
Ces quatre furent tués le 28 octobre 1748, dans la
ville de Foochow (Fuzhou).
Une nouvelle phase de persécution à l'égard de la
religion chrétienne se déroula au XIXème siècle.
Tandis que le catholicisme avait été autorisé par
quelques Empereurs des siècles passés, l'Empereur Kia-Kin (1796-1821) publia à
son encontre des décrets nombreux et sévères. Le premier remonte à 1805; 2
édits de 1811 étaient dirigés contre ceux des Chinois qui étudiaient pour
recevoir les Ordres sacrés et contre les prêtres qui propageaient la religion
chrétienne. Un décret de 1813 exemptait de tout châtiment les apostats
volontaires, c'est-à-dire les chrétiens qui déclaraient spontanément qu'ils
abandonnaient la foi chrétienne mais frappait tous les autres.
Au cours de cette période, subirent le martyre:
Le Bienheureux Pierre Wu, catéchiste laïc, chinois, né
d'une famille païenne. Il reçut le Baptême en 1796 et passa le reste de sa vie
en annonçant la vérité de la religion chrétienne.Toutes les tentatives pour le
faire apostasier furent vaines.Une sentence de mort fut portée contre lui et il
fut étranglé le 7 novembre 1814. Il fut suivi dans la fidélité au Christ
par,
Le Bienheureux Joseph Zhang Da Peng, catéchiste laïc,
commerçant, baptisé en 1800 et devenu ensuite l'âme de la Mission dans la ville
de Kouy Yang. Emprisonné, il fut étranglé le 12 mars 1815.
En cette année 1815 furent émis 2 autres décrets selon
lesquels on approuvait la conduite du Vice roi du Sichuan qui avait fait
décapiter Monseigneur Dufresse, des Missions Etrangères de Paris et plusieurs
chrétiens chinois.Il s'ensuivit une aggravation de la persécution.
Appartiennent à cette période les martyrs suivants:
Le Bienheureux Jean Gabriel Taurin Dufresse, MEP,
évêque, arrêté le 18 mai 1815, conduit à Chengdu, condamné et exécuté le14
septembre 1815.
Le Bienheureux Augustin Zhao, prêtre diocésain chinois
qui, étant d'abord un des soldats qui escortèrent Mgr Dufresse de Chengdu à
Beijin, avait été frappé par sa patience et avait demandé à faire partie
des néophytes. Une fois baptisé, il avait été envoyé au séminaire et ordonné
prêtre.Arrêté, il eut à souffrir de cruels supplices et mourut en 1815.
Le Bienheureux Jean de Triora, OFM, prêtre, emprisonné
avec les autres au cours de l'été 1815, il fut condamné à mort et étranglé le 7
février 1816.
Le Bienheureux Joseph Yuan, prêtre diocésain chinois,
qui après avoir entendu Mgr Dufresse parler de la foi chrétienne avait été
conquis par la beauté de cette doctrine et devint ensuite un néophyte modèle.
Plus tard, il fut ordonné prêtre et se consacra à l'évangélisation dans divers
districts. Il fut arrêté en août 1816, condamné à la strangulation et exécuté
le 24 juin 1817.
Le Bienheureux François Régis Clet, de la Congrégation
de la Mission, qui, après avoir obtenu la permission d'aller dans les Missions
de Chine, s'était embarqué pour l'Orient en 1791.Arrivé dans le pays, il mena
pendant 30 ans une vie missionnaire mortifiée; soutenu par un zèle inlassable,
il évangélisa trois immenses provinces de l'Empire chinois: le Jiangxi, le
Hubei et le Hunan. Trahi par un chrétien, il fut arrêté et jeté en prison où il
subit d'atroces supplices. Suite à une sentence de l'Empereur, il fut étranglé
le 17 février 1820.
Le Bienheureux Thaddée Liu, prêtre diocésain chinois
qui refusa d'apostasier, disant qu'il était prêtre et qu'il voulait rester
fidèleà la religion qu'il avait prêchée. Condamné à mort, il fut étrangléle 30
novembre 1823.
Le Bienheureux Pierre Liu, catéchiste laïc, chinois,
arrêté en 1814 et condamné à l'exil en Tartarie, où il resta pendant presque
vingt ans. Retourné dans sa patrie, il fut de nouveau arrêté et étranglé le 17
mai 1834.
Le Bienheureux Joachim Ho, catéchiste laïc, chinois,
fut baptisé à l'âge d'environ 20 ans.Au cours de la grande persécution de 1814,
il avait été pris avec beaucoup d'autres fidèles et soumis à de cruelles
tortures.Envoyé en exil en Tartarie, il y resta presque 20 ans. Revenu dans sa
patrie, il fut de nouveau arrêté, et refusa d'apostasier. Sa sentence de mort
de la part de l'Empereur ayant été confirmée, il fut étranglé le 9 juillet
1839.
Le Bienheureux Auguste Chapdelaine, MEP, prêtre du
diocèse de Coutances (France) entra au Séminaire des MEP et s'embarqua pour
la Chine en 1852. Arrivé dans le Guangxi à la fin de 1854, il fut arrêté en
1856, torturé et condamné à mourir dans une cage. Il expira en février
1856.
Le Bienheureux Laurent Bai Xiaoman, laïc chinois,
modeste ouvrier accompagna le Bienheureux Chapdelaine dans l'asile qui
avait été offert aux missionnaires. Il fut arrêté avec lui et conduitau
tribunal. Rien ne put le faire apostasier. Il fut décapité le 25 février
1856.
La Bienheureuse Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une
antique famille chrétienne, elle était engagée dans l'instruction des jeunes
filles récemment converties par le Bienheureux Chapdelaine.Arrêtée, elle fut
condamnée à mourir dans une cage.Elle fut exécutée le 1 mars 1856.
Le 28 février 1858, par ordre du mandarin de MaoKou
(dans la province de Guizhou), furent tués 3 catéchistes, connus comme les
Martyrs de MaoKou.
Ce sont:
le Bienheureux Jérôme Lu Tingmei,
le Bienheureux Laurent Wang Bing,
la Bienheureuse Agathe Lin Zao.
Aux trois, il fut demandé de renoncer à la religion chrétienne.
Comme leur réponse fut négative, ils furent condamnés à la décapitation.
Le 29 juillet 1861, 2 séminaristes et 2 laïcs subirent
en même temps le martyre. De ces 2 laïcs, l'un était cultivateur et l'autre une
veuve qui travaillait comme cuisinière au Séminaire.Ils sont connus comme les
Martyrs de Quingyanzhen (Guizhou).
Ce sont:
le Bienheureux Joseph Zhang Wenlan,
séminariste,
le Bienheureux Paul Chen Chang-Pin, séminariste,
le Bienheureux Jean-Baptiste Luo Tingying, laïc,
la Bienheureuse Marthe Wang-Luo Mande, laïque.
L'année suivante, les 18 et 19 février 1862, cinq
autres personnes donnèrent leur vie pour le Christ: elles sont connues comme
les Martyrs de Kay-tcheou. Ce sont:
le Bienheureux Jean-Pierre Néel, prêtre des Missions
Etrangères de Paris,
le Bienheureux Martin Wu Xuesheng, catéchiste laïc,
le Bienheureux Jean Zhang Tianshen, catéchiste laïc,
le Bienheureux Jean Chen Xianheng, catéchiste laïc,
la Bienheureuse Lucie Yi Zhenmei, catéchiste laïque.
Entre temps, avaient eu lieu, dans le domaine
politique, des événements qui eurent des répercussions considérables sur la vie
des missions chrétiennes.
En juin 1840, le Commissaire impérial de Guangdong,
voulant à juste titre supprimer le commerce de l'opium qui était aux mains des
Anglais, avait fait jeter à la mer plus de 20.000 caisses de cette drogue. Ce
fut là le prétexte de la guerre qui suivit et qui fut gagnée par les Anglais.
Quand elle fut terminée, la Chine dût signer, en 1842, le premier traité
international des temps modernes, suivi très rapidement d'autres avec
l'Amérique et la France. Profitant de l'occasion, la France se substitua au
Portugal comme puissance protectrice des Missions. Par voie de conséquence,
deux décrets furent émis: l'un de 1844, qui permettait aux Chinois de suivre la
religion catholique, et l'autre de 1846 qui supprimait les peines portées
autrefois contre les Chrétiens.
L'Église put alors vivre à découvert et exercer sa
mission, en la développant aussi dans le domaine de l'éducation supérieure,
universitaire et de la recherche scientifique.
Avec la multiplication de divers Instituts culturels
de haut niveau et leur activité très appréciée, des liens toujours plus
profonds s'établirent graduellement entre l'Église et les riches traditions
culturelles de la Chine.
Cette collaboration avec les autorités chinoises
favorisa de façon croissante l'estime mutuelle et le partage des vraies valeurs
qui doivent inspirer toute société civile.
Il se passa ainsi un siècle d'expansion des missions chrétiennes,
exception faite pour la période pendant laquelle s'abattit sur elles le malheur
de l'insurrection de l'«Association de la justice et de l'harmonie»
(généralement connue comme l'insurrection des«Boxers») au début du XXème siècle
qui fut une occasion de l'effusion de leur sang pour beaucoup de
chrétiens.
Il est connu que, dans cette révolte, confluèrent les
sociétés secrètes et la haine accumulée et réprimée contre les étrangers dans
les dernières décades du XIXème siècle, à cause des vicissitudes politiques et
sociales qui suivirent la «guerre de l'opium» et l'imposition de ce qu'on a
appelé les « Traités inégaux» de la part des puissances occidentales.
Mais le mobile de la persécution des missionnaires,
même d'origine européenne, fut très différent.Leur massacre fut provoqué par un
motif purement religieux. Ils furent tués pour le même motif pour lequel furent
exterminés les Chinois qui s'étaient faits Chrétiens. Des documents historiques
indiscutables mettent en évidence la haine anti‑chrétienne qui poussa les
Boxers à tuer les missionnaires et les fidèles locaux qui avaient adhéré à leur
doctrine. En ce qui les concerne, le 1 juillet 1900, un édit fut promulgué dans
lequel il était dit, en substance, que désormais le temps des bonnes relations
avec les missionnaires européens et leurs chrétiens était passé, que les
premiers devaient être immédiatement rapatriés et les fidèles contraints à
l'apostasie, sous peine de mort.
Alors eut lieu le martyre de quelques missionnaires et
de beaucoup de chinois, que l'on peut grouper ainsi:
a) Martyrs de Shanxi, tués le 9 juillet 1900, Frères
Mineurs Franciscains.
le Bienheureux Grégoire Grassi, évêque,
le Bienheureux François Fogolla, évêque,
le Bienheureux Elie Facchini, prêtre,
le Bienheureux Théodoric Balat, prêtre,
le Bienheureux André Bauer, religieux frère.
b) Martyrs du Hunan Méridional, tués le 7 juillet
1900, eux aussi Frères Mineurs Franciscains.
le Bienheureux Antoine Fantosati, évêque,
le Bienheureux Joseph‑Marie Gambaro, prêtre,
le Bienheureux Cesidio Giacomantonio, prêtre ( 4 juillet).
Aux Martyrs Franciscains du premier Ordre, il faut
ajouter sept Franciscaines missionnaires de Marie: 3 françaises, 2 italiennes,1
belge, 1 hollandaise.
La Bienheureuse Marie Hermine de Jésus (Irma
Grivot),
la Bienheureuse Marie de la Paix (Marie Anne Giuliani),
la Bienheureuse Marie Claire (Clelia Nanetti),
la Bienheureuse Marie de Sainte Natalie (Jeanne Marie Kerguin),
la Bienheureuse Marie de Saint Just (Anne Moreau),
la Bienheureuse Marie Adolphine (Anne Dierk),
la Bienheureuse Marie Amandine (Paule Jeuris).
Onze Franciscains séculiers chinois font également
partie des Martyrs de la famille franciscaine.
Le Bienheureux Jean Zhang Huan,
séminariste,
le Bienheureux Patrice Dong Bodi, séminariste,
le Bienheureux Jean Wang Rui, séminariste,
le Bienheureux Philippe Zhang Zhihe, séminariste,
le Bienheureux Jean Zhang Jingguang, séminariste,
le Bienheureux Thomas Shen Jihe, laïc, domestique,
le Bienheureux Simon Qin Cunfu, catéchiste, laïc,
le Bienheureux Pierre Wu Anbang, laïc,
le Bienheureux François Zhang Rong, laïc agriculteur,
le Bienheureux Matthias Feng De, laïc, néophite,
le Bienheureux Pierre Zhang Banniu, laïc, ouvrier.
À ceux-là, il faut ajouter quelques fidèles laïcs
chinois:
le Bienheureux Jacques Yan Guodong,
agriculteur,
le Bienheureux Jacques Zhao Quanxin, domestique,
le Bienheureux Pierre Wang Erman, cuisinier.
Quand la révolte des Boxers, commencée dans le
Shandong, se répandit dans le Shanxi et le Hunan et atteignit même le Tcheli
Sud-Oriental, alors Vicariat Apostolique de Xianxian confié aux Jésuites, les
chrétiens massacrés se comptèrent par milliers.
Parmi eux on compte quatre missionnaires jésuites
français et 52 chrétiens laïcs chinois, hommes, femmes et enfants, le plus
ancien ayant 79 ans, les deux plus jeunes seulement 9 ans. Tous subirent le
martyre au mois de juillet 1900; beaucoup d'entre eux furent massacrés dans
l'église du village de Tchou-Kia-ho, où ils s'étaient réfugiés et étaient en
prière avec les deux premiers des missionnaires suivants:
le Bienheureux Léon Mangin, SJ, prêtre,
le Bienheureux Paul Denn, SJ, prêtre,
le Bienheureux Rémi Isoré, SJ, prêtre,
le Bienheureux Modeste Andlauer, SJ, prêtre.
Les noms et l'âge des chrétiens laïcs chinois sont les
suivants:
la Bienheureuse Marie Zhu neé Wu, environ 50
ans,
le Bienheureux Pierre Zhu Rixin, 19 ans,
le Bienheureux Jean Baptiste Zhu Wurui, 17 ans,
la Bienheureuse Marie Fu Guilin, 37 ans,
la Bienheureuse Barbara Cui née Lian, 51 ans,
le Bienheureux Joseph Taishun, 60 ans,
la Bienheureuse Lucie Wang Cheng, 18 ans,
la Bienheureuse Marie Fan Kun, 16 ans,
la Bienheureuse Marie Chi Yu, 15 ans,
la Bienheureuse Marie Zheng Xu, 11 ans,
la Bienheureuse Marie Du née Zhao, 51 ans,
la Bienheureuse Madeleine Du Fengju, 19 ans,
la Bienheureuse Marie Du née Tian, 42 ans,
le Bienheureux Paul Wu Anjyu, 62 ans,
le Bienheureux Jean-Baptiste Wu Mantang, 17 ans,
le Bienheureux Paul Wu Wanshu, 16 ans,
le Bienheureux Raymond Li Quanzhen, 59 ans,
le Bienheureux Pierre Li Quanhui, 63 ans,
le Bienheureux Pierre Zhao Mingzhen, 61 ans,
le Bienheureux Jean -Baptiste Zhao Mingxi, 56 ans,
la Bienheureuse Thérèse Chen Tinjieh, 25 ans,
la Bienheureuse Rose Chen Aijieh, 22 ans,
le Bienheureux Pierre Wang Zuolung, 58 ans,
la Bienheureuse Marie Gou née Li, 65 ans,
le Bienheureux Jean Wu Wenyin, 50 ans,
le Bienheureux Zhang Huailu, 57 ans
le Bienheureux Marc Ki-T'ien-Siang, 66 ans,
la Bienheureuse Anne An née Xin, 72 ans,
la Bienheureuse Marie An née Guo, 64 ans,
la Bienheureuse Anne An née Jiao, 26 ans,
la Bienheureuse Marie An Linghua, 29 ans,
le Bienheureux Paul Liu Jinde, 79 ans,
le Bienheureux Joseph Wang Kuiju, 37 ans,
le Bienheureux Jean Wang Kuixin, 25 ans,
la Bienheureuse Thérèse Zhang née He, 36 ans,
la Bienheureuse Lang née Lang, 29 ans,
le Bienheureux Paul Lang Fu, 9 ans,
la Bienheureuse Elisabeth Qin née Bian, 54 ans,
le Bienheureux Simon Qin Cunfu, 14 ans,
le Bienheureux Pierre Liu Zeyu, 57 ans,
la Bienheureuse Anna Wang, 14 ans,
le Bienheureux Joseph Wang Yumei, 68 ans,
la Bienheureuse Lucie Wang née Wang, 31 ans,
le Bienheureux André Wang Tianqing, 9 ans,
la Bienheureuse Marie Wang née Li, 49 ans,
le Bienheureux Chi Zhuhe, 18 ans,
la Bienheureuse Marie Zhao née Guo, 60 ans,
la Bienheureuse Rose Zhao, 22 ans,
la Bienheureuse Marie Zhao, 17 ans,
le Bienheureux Joseph Yuan Gengyin, 47 ans,
le Bienheureux Paul Ge Tingzhu, 61 ans,
la Bienheureuse Rose Fan Hui, 45 ans.
Le fait qu'un nombre aussi considérable de fidèles
laïcs chinois aient offert leur vie pour le Christ en même temps que les
missionnaires qui leur avaient annoncé l'Évangile et s'étaient prodigués pour
eux, met en évidence la profondeur des liens que la foi au Christ établit, en
réunissant dans une seule famille des personnes de races et cultures diverses,
étroitement solidaires entre elles, non pour des raisons politiques mais en
vertu d'une religion qui prêche l'amour, la fraternité, la paix et la
justice.
En plus de ceux qui furent massacrés par les Boxers et qui ontété mentionnés ci-dessus, il faut citer le Bienheureux Albert Crescitelli, prêtre des Missions Étrangères de Milan, qui exerçason ministère dans le Shanxi Méridional et fut martyrisé le 21 juillet 1900.
Des années après, 2 membres de la Société Salésienne
de S. Jean Bosco vinrent s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs énumérés
ci-dessus. Ce sont:
le Bienheureux Louis Versiglia, évêque, et
le Bienheureux Callixte Caravario, prêtre.
Ils furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à
Li-Thaul-Tseul.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_zhao-rong-compagni_fr.html
Augustin Zhao Rong († 1815)
et 119 Compagnons
Martyrs en Chine († 1648 - 1930)
Chapelle papale pour la canonisation des Bienheureux
Extraits de l’homélie de Sa Sainteté Jean Paul II
Dimanche 1er octobre 2000
[...] 2. « Les préceptes du Seigneur
apportent la joie » (Ps. resp.). Ces paroles du Psaume responsorial
reflètent bien l'expérience d'Agostino Zhao Rong et de ses 119 compagnons,
Martyrs en Chine. Les témoignages qui nous sont parvenus laissent entrevoir
chez eux un état d'âme empreint d'une profonde sérénité et joie.
L'Église est aujourd'hui reconnaissante au Seigneur,
qui la bénit et l'inonde de lumière à travers la splendeur de la sainteté de
ces fils et filles de la Chine. L'Année Sainte n'est-elle pas le moment le plus
opportun pour faire resplendir leur témoignage héroïque? La jeune Anna Wang,
âgée de 14 ans, résiste aux menaces du bourreau qui la somme d'apostasier, et,
se préparant à être décapité, le visage lumineux, déclare: « La porte du
Ciel est ouverte à tous » et murmure trois fois de suite
« Jésus ». A ceux qui viennent de lui couper le bras droit et qui se
préparent à l'écorcher vif, Chi Zhuzi, âgé de 18 ans, crie avec courage:
« Chaque morceau de ma chair, chaque goutte de mon sang vous répéteront
que je suis chrétien ».
Les 85 autres Chinois, hommes et femmes de tout âge et
de toute condition, prêtres, religieux et laïcs, ont témoigné d'une conviction
et d'une joie semblables en scellant leur fidélité indéfectible au Christ et à
l'Église à travers le don de la vie. Cela est survenu au cours de divers
siècles et en des temps complexes et difficiles de l'histoire de Chine. La
célébration présente n'est pas le lieu opportun pour émettre des jugements sur
ces périodes de l'histoire: on pourra et on devra le faire en une autre
occasion. Aujourd'hui, à travers cette proclamation solennelle de sainteté,
l'Église entend uniquement reconnaître que ces martyrs sont un exemple de
courage et de cohérence pour nous tous et font honneur au noble peuple chinois.
Parmi cette foule de martyrs resplendissent également
33 missionnaires, hommes et femmes, qui quittèrent leur terre et tentèrent de
s'introduire dans la réalité chinoise, en assumant avec amour ses
caractéristiques, dans le désir d’annoncer le Christ et servir ce peuple. Leurs
tombes sont là-bas, représentant presque un signe de leur appartenance
définitive à la Chine, que, même dans leurs limites humaines, ils ont
sincèrement aimée, dépensant pour elle toutes leurs énergies. « Nous
n'avons jamais fait de mal à personne - répond l'Évêque Francesco Fogolla
au gouverneur qui s'apprête à le frapper avec son épée - au contraire,
nous avons fait du bien à de nombreuses personnes ». [...]
Pour un approfondissement biographique :
>>> Agostino Zhao Rong et 119....
[Anglais, Espagnol, Français, Italien]
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Also known as
Augustin Rong Zhao
Augustinus Zhao
Augustine Zhao Rong
9
July on some calendars
28
September as one of the Martyrs
of China
Profile
Soldier.
Escorted Saint Gabriel
John Tauin du-Fresse to Beijing, China during
his missionary work. Convert to Christianity. Priest.
Worked in the Sichuan apostolic vicariate. Arrested for
his faith and
his work. He died in prison.
One of the Martyrs
of China.
Born
c.1746 at
Wuchuan, Guizhou, China
27
January 1815 due
to poor conditions in prison at
Chengdu, Sichuan, China
1
October 2000 by Pope John
Paul II
Additional Information
books
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our
Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
video
fonti in italiano
Martirologio
Romano, 2005 edition
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Saint Augustine Tchao“. CatholicSaints.Info. 30
January 2019. Web. 9 July 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-augustine-tchao/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-augustine-tchao/
St. Augustine Zhao
Rong and Companions
Christianity arrived in China by way of Syria in the
600s. Depending on China’s relations with the outside world, Christianity over
the centuries was free to grow or was forced to operate secretly.
The 120 martyrs in this group died between 1648 and
1930. Most of them (87) were born in China and were children, parents,
catechists or laborers, ranging from nine years of age to 72. This group
includes four Chinese diocesan priests.
The 33 foreign-born martyrs were mostly priests or
women religious, especially from the Order of Preachers, the Paris Foreign
Mission Society, the Friars Minor, Jesuits, Salesians and Franciscan
Missionaries of Mary.
Augustine Zhao Rong was a Chinese solider who
accompanied Bishop John Gabriel Taurin Dufresse (Paris Foreign Mission Society)
to his martyrdom in Beijing. Augustine was baptized and not long after was
ordained as a diocesan priest. He was martyred in 1815.
Beatified in groups at various times, these 120
martyrs were canonized in Rome on October 1, 2000.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-augustine-zhao-rong-2/
Saint Augustine Zhao Rong's and Companions' Stories
Christianity arrived in China by way of Syria in the
600s. Depending on China’s relations with the outside world, Christianity over
the centuries was free to grow or was forced to operate secretly.
The 120 martyrs in this group died between 1648 and
1930. Eighty-seven of them were born in China, and were children, parents,
catechists, or laborers, ranging in age from nine years to 72. This group
includes four Chinese diocesan priests. The 33 foreign-born martyrs were mostly
priests or women religious, especially from the Order of Preachers, the Paris
Foreign Mission Society, the Friars Minor, Society of Jesus, Society of St.
Francis de Sales (Salesians), and Franciscan Missionaries of Mary.
Augustine Zhao Rong was a Chinese soldier who
accompanied Bishop John Gabriel Taurin Dufresse of the Paris Foreign Mission
Society to his martyrdom in Beijing. Not long after his baptism, Augustine was
ordained as a diocesan priest. He was martyred in 1815.
Beatified in groups at various times, these 120
martyrs were canonized together in Rome on October 1, 2000.
Reflection
The People’s Republic of China and the Roman Catholic
Church each have well over a billion members, but there are only about 12
million Catholics in China. The reasons for that are better explained by
historical conflicts than by a wholesale rejection of the Good News of Jesus
Christ. The Chinese-born martyrs honored by today's feast were regarded by
their persecutors as dangerous because they were considered allies of enemy,
Catholic countries. The martyrs born outside China often tried to distance
themselves from European political struggles relating to China, but their
persecutors saw them as Westerners and therefore, by definition, anti-Chinese.
The Good News of Jesus Christ is intended to benefit
all peoples; today’s martyrs knew that. May 21st-century Christians live in
such a way that Chinese women and men will be attracted to hear that Good News
and embrace it.
SOURCE : https://www.franciscanmedia.org/saint-of-the-day/saint-augustine-zhao-rong-and-companions
JUL 9 – ST AUGUSTINE ZHAO RONG & COMPANIONS,
(1746-1815), MARTYRS
Christianity came to China in the 600s. It is
estimated there are twelve million Catholics in China today despite
persecution, martyrdom, and suppression. The Chinese government refuses
to recognize bishops appointed by Rome, rather enforcing a state run “Church”
selecting Chinese appointed bishops. In Chinese, Catholicism is referred
to as Tianzhu jiao (天主教,
Lord of Heaven Religion).
Augustine was a respected highly-ranked Chinese
soldier who accompanied the prisoner Bishop John Gabriel Taurin Dufresse of the
Paris Foreign Mission Society to his beheading in Peking in 1815.
Augustine was so impressed by the tremendous patience and courage of
Bishop John as the bishop boldly chose death over the denial of his beliefs,
Augustine soon realized this man possessed an inner strength that even the
greatest Chinese soldier lacked. Acting on this insight, Augustine was
baptized, and soon became a diocesan priest—despite the fact he knew such an
action was almost a sure sentence to a slow and painful death.
Augustine was not a priest for long, but in the short
time he was, he led many youth to the faith. One of those, an 18-year-old boy
named Chi Zhuzi, was flayed alive in Zhao Rong’s sight shortly before Augustine
himself was tortured and killed.
His captors, many of whom knew Augustine from his Army
captain days, no doubt hoped that torturing the youth in front of their former
mate would lead the priest to renounce the faith for himself and his followers,
so they could call the massacre off. Instead, the steadfast Chi, after having
had his right arm lopped off by the Army, cried out, “Every piece of my flesh,
every drop of my blood will tell you I’m a Christian!” Needless to say, Chi,
Augustine, and all the 119 Chinese youth brought there that day in 1815
glorified God with a martyr’s death.
Lord, you gave your martyrs, St Augustine Zhao Rong
& his companions: Grace, to witness Your True Strength – Love, with their
lives. Death nor torture could distract them. Grant us similar grace so that
neither inconvenience nor unpopularity may distract us from witnessing to You
as well in our lives. Amen.
Love,
Matthew
SOURCE : http://soul-candy.info/2011/10/jul-9-st-augustine-zhao-rong-companions-1746-1815-martyrs/
Sant' Agostino
Zhao Rong Sacerdote e martire
>>> Visualizza la Scheda
del Gruppo cui appartiene
Kweichou, Cina,
1746 circa - Sichuan, Cina, primavera 1815
Etimologia:
Agostino = piccolo venerabile, dal latino
Emblema: Palma, Croce
Martirologio Romano: Nella provincia di Sichuan in
Cina, commemorazione di sant’Agostino Zhao Rong, sacerdote e martire, che,
durante la persecuzione, fu gettato in carcere in quanto cristiano e trovò la
morte in un giorno non precisato di primavera.
Sant’Agostino Zhao Rong nacque a Kweichou in Cina nel
1746 e a ventisei anni, come guardia carceraria di Wu-chuan, fu chiamato a
custodire i cristiani imprigionati durante la persecuzione scoppiata nel 1772.
Tra questi vi era un sacerdote che anche in carcere non esitava a spiegare le
verità della fede cattolica al suo gregge. Questi era così persuasivo con le
sue parole che il carceriere, ascoltandole con attenzione, si ritrovò quasi
involontariamente convertito al cristianesimo.
Ricevette quindi il battesimo e la cresima il 28
agosto, assumendo il nome di Agostino in onore del santo del giorno. Postosi al
servizio dei missionari ricevette l'incarico di battezzare i bambini moribondi
a causa della carestia e, compiuti gli studi teologici necessari, fu ordinato
sacerdote nel 1781. Si distinse in particolare come predicatore, poiché le sue
parole muovevano alle lacrime gli ascoltatori con il racconto della passione di
Gesù. Padre Agostino fu infine inviato a Yunnan a convertire gli aborigeni di
quella regione montagnosa, ma durante la persecuzione del 1815 fu riconosciuto
come cristiano, arrestato e sottoposto a tortura fino a che morì in carcere in
un giorno imprecisato di primavera.
Primo sacerdote di nazionalità cinese di cui sia stato attestato il martirio, Agostino Zhao Rong è stato canonizzato da Papa Giovanni Paolo II il 1° ottobre 2000, durante il grande Giubileo, con altri 119 martiri in terra cinese, ndigeni e missionari. Tra questi ultimi anche alcuni italiani: Giovanni da Triora, Antonino Fantosati, Cesidio Giacomantonio, Giuseppe Maria Gambaro, Gregorio Grassi, Francesco Fogolla (nativo della Diocesi di Pontremoli), Elia Facchini, Alberico Crescitelli, Luigi Versiglia, Callisto Caravario e due suore Francescane Missionarie di Maria (Marianna Giuliani e Clelia Nanetti). Singolarmente Sant’Agostino è festeggiato il 21 marzo, primo giorno di primavera, mentre il 9 luglio ricorre la memoria liturgica comune dei 120 martiri cinesi dei quali Zhao Rong figura come capolista.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/46380
CANONIZZAZIONE DEI BEATI
1 OTTOBRE 2000
Fin dalle più lontane origini del popolo cinese (circa
verso la metà del III millennio avanti Cristo) il sentimento religioso verso
l'Essere Supremo e la pietà filiale e devota verso gli antenati defunti sono le
caratteristiche più spiccate della sua millenaria cultura.
Questa nota di netta religiosità si ritrova, dove più
e dove meno, nei cinesi di tutti i secoli, fino al nostro, quando sotto
l'influsso dell'ateismo occidentale, alcuni intellettuali, specialmente quelli
educati all'estero, hanno voluto sbarazzarsi, come alcuni dei loro maestri
occidentali, di ogni idea religiosa.
Nel secolo V il Vangelo venne annunziato in Cina e,
all'inizio del VII, fu ivi eretta la prima chiesa. Durante la dinastia T'ang
(618-907) la comunità dei cristiani fiorì per due secoli. Nel XIII secolo la
comprensione del popolo cinese e delle sue culture che un missionario come
Giovanni da Montecorvino seppe avere, fecero sì che potesse darsi avvio alla
prima missione cattolica nel «Regno di mezzo» con sede vescovile a Beijin.
Non stupisce che specialmente nell'epoca moderna (cioè
dal XVI secolo, quando le comunicazioni fra oriente ed occidente incominciarono
ad essere in certo modo più frequenti), ci sia stato da parte della Chiesa
Cattolica l'anelito di portare a questo popolo la luce del Vangelo, affinché
questa arricchisse ancora di più il tesoro di tradizioni culturali e religiose
tanto ricche e profonde.
A partire dunque dalle ultime decadi del sedicesimo
secolo vari missionari cattolici furono inviati alla Cina: persone come Matteo
Ricci ed altri erano stati scelti con grande accuratezza tenendo presenti,
oltreché il loro spirito di fede e di amore, le loro capacità culturali e le
loro qualifiche in vari campi della scienza, specialmente dell'astronomia e
matematica. Fu infatti grazie a questi e all'apprezzamento che i missionari
dimostrarono per il notevole spirito di ricerca presente presso gli studiosi
cinesi, che poterono essere stabiliti rapporti di collaborazione scientifica
molto proficui. Questi servirono a loro volta ad aprire molte porte, perfino
quelle della corte imperiale, e con ciò ad intessere relazioni molto proficue
con varie persone di grandi capacità.
La qualità della vita religiosa di questi missionari
fu ciò che indusse non poche persone di alto livello a sentire il bisogno di
conoscere meglio lo spirito evangelico che li animava e, quindi, di essere
istruiti nei riguardi della religione cristiana: il che fu fatto in maniera confacente
alle loro caratteristiche culturali e al modo di pensare. Alla fine del XVI
secolo ed all'inizio del XVII, numerosi furono coloro che, una volta ottenuta
la dovuta preparazione, chiesero il battesimo e divennero ferventi cristiani,
sempre mantenendo con giusta fierezza la loro identità di cinesi e la loro
cultura.
Il cristianesimo fu visto in quel periodo come una
realtà che non si opponeva ai più alti valori delle tradizioni del popolo
cinese, né si sovrapponeva ad essi, ma li arricchiva di una nuova luce e
dimensione.
Grazie agli ottimi rapporti esistenti fra alcuni
missionari e lo stesso imperatore K'ang Hsi; grazie ai loro servizi resi per
ristabilire la pace tra lo «zar» della Russia e il «figlio del cielo», cioè
l'imperatore, questi emanò nel 1692 il primo decreto di libertà religiosa in
virtù del quale tutti i suoi sudditi potevano seguire la religione cristiana e
tutti i missionari potevano predicarla nei suoi vasti domini.
Di conseguenza l'azione missionaria e la diffusione
del messaggio evangelico si svilupparono notevolmente e molti furono i cinesi
che, attratti dalla luce di Cristo, domandarono di poter ricevere il battesimo.
Purtroppo però la penosa questione dei «riti cinesi»
irritò l'imperatore K'ang Hsi e preparò il terreno alla persecuzione
(fortemente influenzata da quella del vicino Giappone) dove più dove meno,
aperta o subdola, violenta o velata, che praticamente si estese con successive
ondate dalla prima decade del secolo XVII a circa la metà del secolo XIX,
uccidendo missionari e fedeli laici e distruggendo non poche chiese.
Fu proprio il 15 gennaio 1648 che i Tartari Manciù,
avendo invaso la regione del Fujian e dimostrandosi ostili alla religione
cristiana, uccisero il Beato Francesco Fernández de Capillas, sacerdote
dell'Ordine dei Frati Predicatori. Dopo averlo imprigionato e torturato, lo
decapitarono mentre recitava con altri i misteri dolorosi del Rosario.
Il Beato Francesco Fernández de Capillas è stato
riconosciuto dalla Santa Sede come Protomartire della Cina.
Verso la metà del secolo seguente, il XVIII, altri
cinque missionari spagnoli, che avevano svolto la loro attività fra gli anni
1715-1747, vennero essi pure uccisi come conseguenza di una nuova ondata di
persecuzione iniziata nel 1729 e con epigoni recrudescenti nel 1746. Era
l'epoca degli imperatori Yung-Cheng e del figlio di lui K'ien-Lung.
Beato Pietro Sans i Yordà, O.P, Vescovo, fu ucciso a
Fuzou nel 1747.
Beato Francesco Serrano, O.P., Sacerdote,
Beato Gioacchino Royo, O.P., Sacerdote,
Beato Giovanni Alcober, O.P., Sacerdote,
Beato Francesco Díaz, O.P., Sacerdote,
furono tutti e quattro uccisi il 28 ottobre 1748.
Una nuova fase di regime persecutorio nei riguardi
della religione cristiana venne poi a verificarsi nel secolo XIX.
Mentre il cattolicesimo era stato autorizzato da
alcuni Imperatori dei secoli precedenti, l'Imperatore Kia-Kin (1796-1821)
pubblicò invece numerosi e severi decreti contro di esso. Il primo risale al
1805; due editti del 1811 erano diretti contro coloro fra i cinesi che
studiavano per ricevere gli ordini sacri e contro i sacerdoti propagatori della
religione cristiana. Un decreto del 1813 esonerava da ogni castigo gli apostati
volontari, cioè i Cristiani che dichiaravano spontaneamente di abbandonare la
fede cristiana, però colpiva tutti gli altri.
In questo periodo subì il martirio il Beato
Pietro Wu, laico catechista, cinese. Nato da famiglia pagana, ricevette il
battesimo nel 1796 e passò il restante della sua vita annunziando la verità
della religione cristiana. Tutti i tentativi per farlo apostatare furono vani.
Emessa la sentenza di morte contro di lui, fu strangolato il 7 novembre 1814.
A questi fece seguito nella fedeltà a Cristo il Beato
Giuseppe Zhang-Dapeng, laico catechista, commerciante, battezzato nel 1800 e
divenuto poi l'anima della missione nella città di Kouy-Yang. Imprigionato,
morì strangolato il 12 marzo 1815.
In questo anno (1815) vennero emessi altri due Decreti
con i quali si approvava la condotta del Vicerè del Sichuan che aveva fatto
decapitare Mons. Dufresse, delle Missioni Estere di Parigi, e parecchi
cristiani cinesi. Ne conseguì un inasprimento della persecuzione.
Sono di quel periodo i seguenti martiri:
Beato Giovanni Gabriele Taurin Dufresse, M.E.P.,
Vescovo, arrestato il 18 maggio 1815, condotto a Chengdu, condannato e
giustiziato il 14 settembre 1815.
Beato Agostino Zhao Rong, Sacerdote diocesano cinese
che, essendo prima uno dei soldati che scortarono Mons. Dufresse da Chengdu a
Beijin, era rimasto commosso dalla pazienza di questi ed aveva quindi chiesto
di essere annoverato fra i neofiti: una volta battezzato, era stato mandato al
Seminario e poi ordinato sacerdote. Arrestato, ebbe a soffrire crudelissimi
supplizi e poi morì nel 1815.
Beato Giovanni da Triora, O.F.M., Sacerdote, messo in
prigione insieme ad altri nell'estate del 1815, fu poi condannato a morte e
morì strangolato il 7 febbraio 1816.
Beato Giuseppe Yuan, Sacerdote diocesano cinese, che,
avendo ascoltato Mons. Dufresse parlare delle fede cristiana, era rimasto
conquiso dalla bellezza di questa e quindi divenuto un esemplare neofita. Più
tardi, ordinato sacerdote e, come tale, dedito alla evangelizzazione in vari
distretti; venne arrestato nell'agosto 1816, condannato allo strangolamento e
in tal modo ucciso il 24 giugno 1817.
Beato Francesco Regis Clet della Congregazione della
Missione, che dopo aver ottenuto il permesso di andare nelle missioni di Cina,
si era imbarcato per l'Oriente nel 1791. Pervenutovi, trascorse per trent'anni
una vita sacrificata di missionario: sostenuto da uno zelo indefesso,
evangelizzò tre immense Province dell'Impero Cinese: il Jiangxi, l'Hubei e
l'Hunan. Tradito da un cristiano, fu arrestato e gettato in prigione ove subì
atroci supplizi. Con sentenza dell'Imperatore egli venne ucciso per
strangolamento il 17 febbraio 1820.
Beato Taddeo Liu, Sacerdote diocesano, cinese, che
rifiutò di apostatare, dicendo che era sacerdote e voleva essere fedele alla
religione che aveva predicato. Condannato a morte fu strangolato il 30 novembre
1823.
Beato Pietro Liu, laico catechista, cinese, arrestato
nel 1814 e condannato all'esilio in Tartaria, ove rimase per quasi venti anni.
Ritornato in patria fu nuovamente arrestato e strangolato il 17 maggio 1834.
Beato Gioacchino Ho, laico catechista, cinese, fu
battezzato all'età di circa 20 anni. Nella grande persecuzione del 1814 era
stato preso con molti altri fedeli e sottoposto a crudeli torture. Inviato in
esilio in Tartaria, vi rimase poi quasi vent'anni; ritornato in patria fu
arrestato nuovamente e si rifiutò di apostatare. In seguito a ciò, una volta
confermata la sentenza di morte da parte dell'Imperatore, fu strangolato il 9
luglio 1839.
Beato Augusto Chapdelaine, M.E.P., sacerdote della
Diocesi di Coutances. Entrato nel Seminario delle Missioni Estere di Parigi, si
imbarcò diretto alla Cina nel 1852; egli giunse nel Guangxi alla fine del 1854.
Arrestato nel 1856, torturato, condannato a morire nella gabbia, spirò nel
febbraio 1856.
Beato Lorenzo Bai Xiaoman, laico, cinese, modesto
operaio, che accompagnò il Beato Chapdelaine nell'asilo che era stato offerto
al missionario e venne con lui arrestato e condotto al tribunale. Niente poté
farlo apostatare. Fu decapitato il 25 febbraio 1856.
Beata Agnese Cao-Guiying, vedova, era nata da antica
famiglia cristiana; essendosi dedicata all'istruzione delle giovani ragazze
recentemente convertite dal B. Chapdelaine, fu arrestata e condannata a morire
nella gabbia, fu giustiziata il 1 marzo 1856.
Il 28 gennaio 1858, per ordine del mandarino di MaoKou
(nella provincia di Guizhou), furono uccisi tre catechisti, conosciuti come
Martiri di MaoKou:
Beato Girolamo Lu Tingmei,
Beato Lorenzo Wang Bing,
Beata Agata Lin Zao.
Tutti e tre erano stati richiesti di rinunciare alla
religione cristiana ed avendo essi dato risposta negativa furono condannati
alla decapitazione.
Il 29 luglio 1861 subirono contemporaneamente il
martirio due seminaristi e due laici, dei quali uno era coltivatore e l'altra
una vedova che prestava la sua opera come cuoca nel seminario. Essi sono noti
come Martiri di Qingyanzhen (Guizhou):
Beato Giuseppe Zhang Wenlan, seminarista,
Beato Paolo Chen Changpin, seminarista,
Beato Giovanni Battista Luo Tingying, laico,
Beata Marta Wang-Luo Mande, laica.
Nell'anno seguente, il 18 e 19 febbraio 1862, diedero
la vita per Cristo altre 5 persone, conosciute come Martiri di Guizhou, e cioè:
Beato Giovanni Pietro Néel, Sacerdote delle Missioni
Estere di Parigi,
Beato Martino Wu Xuesheng, laico catechista,
Beato Giovanni Zhang Tianshen, laico catechista,
Beato Giovanni Chen Xianheng, laico catechista,
Beata Lucia Yi Zhenmei, laica catechista.
Nel frattempo si erano verificati, nel campo della
politica, alcuni episodi che ebbero notevoli ripercussioni sulla vita delle
missioni cristiane.
Nel giugno 1840 il Commissario imperiale di Guangdong,
volendo a ragione sopprimere il commercio dell'oppio che era in mano agli
inglesi, aveva fatto gettare in mare più di 20 mila casse di questa droga. Era
stato questo il pretesto dell'immediata guerra, vinta dagli inglesi. Conclusasi
questa, la Cina dovette firmare nel 1842 il primo trattato internazionale dei
tempi moderni, seguito ben presto da altri con l'America e la Francia.
Approfittando dell'occasione, la Francia si sostituì al Portogallo come potenza
protettrice delle missioni e venne di conseguenza emanato un doppio decreto:
l'uno del 1844 per cui era permesso ai Cinesi di seguire la religione cattolica
e l'altro nel 1846 con il quale le antiche pene contro i cattolici venivano
soppresse.
La Chiesa poté da allora vivere all'aperto ed
esercitare la sua azione missionaria, sviluppandola anche nell'ambito della
educazione superiore, universitaria e della ricerca scientifica.
Con il moltiplicarsi di vari Istituti culturali ad
alto livello e grazie alla loro ben apprezzata attività, vennero gradualmente a
stabilirsi dei legami sempre più profondi fra la Chiesa e la Cina con le sue
ricche tradizioni culturali.
Questa collaborazione con le autorità cinesi favorì in
modo crescente il mutuo apprezzamento e la condivisione di quei veri valori che
devono reggere ogni società civile.
Trascorse così un secolo di espansione delle missioni
cristiane, fatta eccezione per il periodo in cui si abbatté su di esse la
sciagura della insurrezione dell'«Associazione della giustizia e dell'armonia»
(comunemente nota come dei 'Boxers') che si verificò all'inizio del secolo XX e
causò lo spargimento di sangue di molti cristiani.
È noto che in questa rivolta confluirono tutte le
società segrete e l'odio accumulato e represso contro gli stranieri degli
ultimi decenni del secolo XIX a causa delle vicissitudini politiche e sociali
seguite alla «guerra dell'oppio» e all'imposizione dei cosiddetti «Trattati
disuguali» da parte delle Potenze Occidentali.
Ben diverso però fu il movente della persecuzione dei
Missionari anche se erano di nazionalità europea. Il loro eccidio fu
determinato da una causa puramente religiosa: furono uccisi per lo stesso
motivo col quale lo furono i fedeli cinesi che si erano fatti cristiani.
Documenti storici ineccepibili mettono in evidenza l'odio anticristiano dal
quale furono spinti i 'Boxers' a trucidare i Missionari e i fedeli locali che
avevano aderito alla loro dottrina. Nei loro riguardi fu emesso un editto il 1
luglio 1900, in cui si diceva, in sostanza, che ormai il tempo delle buone
relazioni con i Missionari europei e i loro cristiani era passato: che i primi
dovevano essere subito rimpatriati e i fedeli costretti all'apostasia, pena la
morte.
In conseguenza a ciò si verificò il martirio di alcuni
missionari e di molti cinesi che si raggrupparono nei gruppi seguenti:
a) Martiri dello Shanxi, uccisi il 9 luglio 1900, che
sono Frati Minori Francescani:
Beato Gregorio Grassi, Vescovo,
Beato Francesco Fogolla, Vescovo,
Beato Elia Facchini, Sacerdote,
Beato Teodorico Balat, Sacerdote,
Beato Andrea Bauer, Religioso Fratello;
b) Martiri dell'Hunan Meridionale, uccisi il 7 luglio
1900, che sono essi pure Frati Minori Francescani:
Beato Antonino Fantosati, Vescovo,
Beato Giuseppe Maria Gambaro, Sacerdote,
Beato Cesidio Giacomantonio, Sacerdote ( 4 luglio).
Ai martiri francescani del Primo Ordine si aggiungono
sette Francescane Missionarie di Maria, delle quali 3 francesi, 2 italiane,1
belga e 1 olandese:
Beata Maria Ermellina di Gesù (al sec.: Irma Grivot),
Beata Maria della Pace (al sec.: Maria Anna Giuliani),
Beata Maria Chiara (al sec.: Clelia Nanetti),
Beata Maria di Santa Natalia (al sec.: Giovanna Maria Kerguin),
Beata Maria di San Giusto (al sec.: Anna Moreau),
Beata Maria Adolfina (al sec.: Anna Dierk),
Beata Maria Amandina (al sec.: Paola Jeuris).
Dei martiri cinesi della famiglia francescana fanno
pure parte 11 Francescani secolari, tutti cinesi:
Beato Giovanni Zhang Huan, seminarista,
Beato Patrizio Dong Bodi, seminarista,
Beato Giovanni Wang Rui, seminarista,
Beato Filippo Zhang Zhihe, seminarista,
Beato Giovanni Zhang Jingguang, seminarista,
Beato Tommaso Shen Jihe, laico, domestico,
Beato Simone Qin Cunfu, catechista laico,
Beato Pietro Wu Anbang, laico,
Beato Francesco Zhang Rong, laico agricoltore,
Beato Mattia Feng De, laico neofita,
Beato Pietro Zhang Banniu, laico operaio.
Ad essi si aggiungono alcuni fedeli laici cinesi:
Beato Giacomo Yan Guodong, agricoltore,
Beato Giacomo Zhao Quanxin, domestico,
Beato Pietro Wang Erman, cuoco.
Quando la rivolta dei 'Boxers', iniziata nello
Shandong, diffusasi poi nello Shanxi e nell'Hunan, raggiunse anche lo Tcheli
Orientale Meridionale, allora Vicariato Apostolico di Xianxian, affidato ai
Gesuiti, i cristiani uccisi si contarono a migliaia.
Fra questi si trovarono 4 missionari gesuiti francesi
e ben 52 laici cristiani cinesi, uomini, donne e bambini, il più anziano dei
quali aveva l'età di 79 anni, mentre i due più giovani soltanto 9 anni. Tutti
subirono il martirio nel mese di luglio 1900; molti di essi furono uccisi nella
Chiesa del Villaggio di Tchou-Kia-ho in cui si erano rifugiati ed erano in
preghiera insieme ai primi due dei missionari qui sotto elencati:
Beato Leo Mangin, S.J., sacerdote,
Beato Paolo Denn, S.J., sacerdote,
Beato Remigio Isoré, S.J., sacerdote,
Beato Modesto Andlauer, S.J., sacerdote.
I nomi e l'età dei laici cristiani cinesi sono i
seguenti:
Beata Maria Zhu nata Wu, di circa 50 anni,
Beato Pietro Zhu Rixin, di 19 anni,
Beato Giovanni Battista Zhu Wurui, di 17 anni,
Beata Maria Fu Guilin, di 37 anni,
Beata Barbara Cui nata Lian, di 51 anni,
Beato Giuseppe Ma Taishun, di 60 anni,
Beata Lucia Wang Cheng, di 18 anni,
Beata Maria Fan Kun, di 16 anni,
Beata Maria Chi Yu, di 15 anni,
Beata Maria Zheng Xu, di 11 anni,
Beata Maria Du nata Zhao, di 51 anni,
Beata Maddalena Du Fengju, di 19 anni,
Beata Maria Du nata Tian, di 42 anni,
Beato Paolo Wu Anjyu, di 62 anni,
Beato Giovanni Battista Wu Mantang, di 17 anni,
Beato Paolo Wu Wanshu, di 16 anni,
Beato Raimondo Li Quanzhen, di 59 anni,
Beato Pietro Li Quanhui, di 63 anni,
Beato Pietro Zhao Mingzhen, di 61 anni,
Beato Giovanni Battista Zhao Mingxi, di 56 anni,
Beata Teresa Chen Tinjieh, di 25 anni,
Beata Rosa Chen Aijieh, di 22 anni,
Beato Pietro Wang Zuolung, di 58 anni,
Beata Maria Guo nata Li, di 65 anni,
Beato Giovanni Wu Wenyin, di 50 anni,
Beato Zhang Huailu, di 57 anni,
Beato Marco Ki-T'ien-Siang, di 66 anni,
Beata Anna An nata Xin, di 72 anni,
Beata Maria An nata Guo, di 64 anni,
Beata Anna An nata Jiao, di 26 anni,
Beata Maria An Linghua, di 29 anni,
Beato Paolo Liu Jinde, di 79 anni,
Beato Giuseppe Wang Kuiju, di 37 anni,
Beato Giovanni Wang Kuixin, di 25 anni,
Beata Teresa Zhang nata He, di 36 anni,
Beata Lang nata Yang, di 29 anni,
Beato Paolo Lang Fu, di 9 anni,
Beata Elisabetta Qin, nata Bian, di 54 anni,
Beato Simone Qin Cunfu, di 14 anni,
Beato Pietro Liu Zeyu, di 57 anni,
Beata Anna Wang, di 14 anni,
Beato Giuseppe Wang Yumei, di 68 anni,
Beata Lucia Wang nata Wang, di 31 anni,
Beato Andrea Wang Tianqing, di 9 anni,
Beata Maria Wang nata Li, di 49 anni,
Beato Chi Zhuze, di 18 anni,
Beata Maria Zhao nata Guo, di 60 anni,
Beata Rosa Zhao, di 22 anni,
Beata Maria Zhao, di 17 anni,
Beato Giuseppe Yuang Gengyin, di 47 anni,
Beato Paolo Ge Tingzhu, di 61 anni,
Beata Rosa Fan Hui, di 45 anni.
Il fatto che questo considerevole numero di fedeli
laici cinesi abbia offerto la vita a Cristo unitamente ai missionari che
avevano loro annunciato il Vangelo e si erano prodigati per loro mette in
evidenza la profondità dei legami che la fede in Cristo stabilisce, riunendo in
una sola famiglia persone di razze e culture diverse, strettamente solidali fra
loro non già per motivi politici, ma in virtù di una religione che predica
l'amore, la fratellanza, la pace e la giustizia.
Oltre a tutti quelli uccisi dai 'Boxers' finora
menzionati deve ancora essere ricordato il Beato Alberico Crescitelli,
sacerdote del Pontificio Istituto delle Missioni Estere di Milano, il quale
svolse il suo ministero nello Shanxi Meridionale e fu martirizzato il 21 luglio
1900.
Anni più tardi venivano poi ad aggiungersi alla folta
schiera dei Martiri sopra ricordati alcuni Membri della Società Salesiana di S.
Giovanni Bosco:
Beato Luigi Versiglia, Vescovo,
Beato Callisto Caravario, Sacerdote.
Essi furono uccisi insieme il 25 febbraio 1930 a
Li-Thau-Tseul.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_zhao-rong-compagni_it.html
Den hellige Augustin Zhao Rong (1746-1815)
Minnedag: 28.
september
En av de hellige martyrene fra Kina (Den hellige Augustin Zhao Rong og
hans 119 ledsagere)
Den hellige Augustin Zhao Rong [Tchao; Chow] ble født
i 1746 i Wuchuan i provinsen Guizhou [Kouy-Tcheou] i Kina i en hedensk familie.
Som ung mann levde han et temmelig utsvevende liv. Da han var 20 år gammel,
fikk han jobb som betjent i et landsens fengsel. Da en religionsforfølgelse
begynte i 1772, ble mange kristne arrestert og Zhao Ring ble utpekt til å vokte
dem. Blant de katolske fangene var deres misjonær, p. Martinus Moye, kjent som
p. Mei, som forkynte evangeliet for alle sine medfanger. Mange ble omvendt.
Zhao Rong ble svært grepet av p. Meis undervisning til fangene, og siden han
hadde et godt hode, fikk han raskt tak i alt det viktigste i Kirkens lære.
Senere ble p. Mei løslatt og Zhao Rong dro for å
besøke ham og fortsette deres diskusjoner om kristendommen. I 1776 mottok han
dåpen og navnet Augustin. Han fortsatte å vokse i troen og ble en god hjelper
for både p. Mei og p. Lou [Matteus Lou fra Sichuan [Su-Tchuen]?] på mange
måter. P. Mei merket seg hans faste tro og bestemte seg for å lære ham latin,
og han forklarte også Bibelen for ham. I 1779 var det en hungersnød i Sichuan,
og i tillegg brøt det ut pest og mange døde. Augustin ble sendt dit for å
hjelpe, og han døpte mange døende spedbarn.
På grunn av sin hengivenhet til nestekjærlig arbeid og
sin gode beherskelse av troslæren ble han kalt til prest, og han ble ordinert
den 10. mai 1781. Når han besøkte en kristen menighet, pleide han å forkynne i
tre dager, hvor han la vekt på De ti bud, de syv kardinalsynder, botens
sakrament, den hellige eukaristi og Kristi lidelse. Deretter pleide han å høre
skriftemål. Senere dro p. Lou til provinsen Yunnan for å arbeide blant de
innfødte der, og p. Augustin Zhao ble utnevnt som ansvarlig for den vestlige
delen av Sichuan. Som en god hyrde reiste han mye for å kunne nå alle i sin
flokk og ta seg skikkelig av dem.
I 1815 brøt det ut en ny forfølgelse, og han ble
arrestert og måtte tåle fryktelig tortur. Han ble ført tilbake til fengselet,
men da han var 69 år og allerede var syk, døde han i fengslet den 18. desember
1815. Dødsdommen som mandarinen hadde utstedt, ble stadfestet av keiseren, men
da var Augustin allerede i himmelen. [En annen versjon sier at han var en av de
soldatene som i 1785 eskorterte den hellige Gabriel Johannes Taurin Dufresse
fra Tchen-Tou til Beijing, og han ble omvendt av hans holdning. Han ble døpt i
kirken i Sichuan [Su-Tchuen] Senere ble han presteviet og arbeidet i provinsen
Sichuan.]
Augustin ble saligkåret den 27. mai 1900 (dokumentet
(Breve) var datert den 7. mai) av pave Leo XIII (1878-1903) som en av gruppen
«Den salige Gabriel
Johannes Taurin Dufresse og 12 ledsagere». Ordet ledsagere i denne
forbindelse betyr ikke at de faktisk ledsaget ham, men at de led martyrdøden i
Kina og ble saligkåret sammen med ham. Han ble helligkåret den 1. oktober 2000
på Petersplassen i Roma av pave Johannes Paul II som en av de 120 martyrene fra
Kina. Han fikk æren av å stå som representant for dem, og gruppen kalles
offisielt «den hellige Augustin Zhao Rong og hans 119 ledsagere».
De 120 martyrene fra Kina har minnedag 28. september.
Hans minnedag er ellers 9. juli.
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/atchao