Francesco Francia (1450–1517). Légende de Sainte Cécile et de Saint
Valérien, 1504-1506,
Oratory of Saints Cecilia and Valeriano, Bologna / Oratoire de Sainte Cécile, Bologne.
Saint Valérien Martyr à Rome (+260) Fiancé à Sainte Cécile, converti par elle le jour de leur mariage, Saint Valérien fut baptisé par le pape Urbain à qui il avait professé sa foi: "Un seul Dieu, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout et en nous tous" (Eph 4). Il fut condamné à mort avec Tiburce, parce qu'ils donnaient une sépulture aux chrétiens massacrés; avant leur supplice, ils convertirent Maxime, chargé de les exécuter. Tous trois (Valérien, Tiburce et Maxime) sont fêtés le même jour.
A lire aussi: les saints martyrs Tiburce, Valérien et Maxime (abbaye
de Saint Benoît) À Rome, au cimetière de
Prétextat sur la voie Appienne, les saints martyrs Tiburce, Valérien et Maxime. Martyrologe romain SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9951/Saint-Valerien.html Saint Tiburce Martyr à Rome (+260) Voir Saint Valérien.
A lire aussi: les saints martyrs Tiburce, Valérien et Maxime Martyrologe romain SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/976/Saint-Tiburce.html Saint Maxime Martyr à Rome (+260) Voir Saint Valérien.
A lire aussi: les saints martyrs Tiburce, Valérien et Maxime (abbaye
de Saint Benoît) À Rome, au cimetière de
Prétextat sur la voie Appienne, les saints martyrs Tiburce, Valérien et Maxime. Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/975/Saint-Maxime.html Lorenzo Costa (1460–1535). Conversion
de Valérien par le Pape Urbain, 1504-1506,
Oratory of Saints
Cecilia and Valeriano, Bologna On lit au Martyrologe
romain de ce jour : À Rome, sur la voie
Appienne, l’anniversaire des saints Martyrs Tiburce, Valérien et Maxime,
sous l’empereur Alexandre et le préfet Almaque. Les deux premiers,
convertis au Christ par les exhortations de la bienheureuse Cécile et baptisés
par le Pape saint Urbain, furent meurtris à coups de bâton, puis percés par le
glaive, pour la confession de leur Foi. Saint Maxime, camérier du
préfet, touché de leur constance et fortifié par l’apparition d’un Ange, crut
au Christ ; il fut pour ce motif, frappé avec des fouets garnis de plomb
jusqu’à ce qu’il eût rendu l’âme. L’occasion du triomphe de
ces trois Martyrs paraîtra plus amplement dans la vie de sainte
Cécile. Il nous suffira de rappeler ici que, ayant été mariée contre son
gré à un jeune noble du nom de Valérien, elle lui demanda de vivre ensemble
dans la continence. Celui-ci s’y engagea, consentit à recevoir le Baptême des
mains du futur Pape Urbain, et convertit ensuite saint Tiburce, son jeune
frère. Bientôt leur ferveur
éclata au dehors par de grandes aumônes et par la sépulture qu’ils donnaient
aux Martyrs. Almaque, préfet de Rome, en ayant eu connaissance, les cita devant
son tribunal, et, sur leur énergique refus d’adorer les dieux, les condamna,
selon la loi, au fouet, puis à la peine capitale.
L’exécution de l’arrêt
fut confiée à saint Maxime, un des officiers du préfet : touché de leur
constance, il confessa Jésus-Christ, et périt avec eux l’an 178, saint
Éleuthère étant Pape et Marc-Aurèle empereur.
Giovanni Maria Chiodarolo e Cesare Tamaroccio. Battesimo
di Valeriano, 1504-1506,
Oratory of Saints
Cecilia and Valeriano, Bologna SAINTS TIBURCE, VALÉRIEN
ET MAXIME, MARTYRS À ROME SUR LA VIA APPIA Nous sommes en 229: les
persécutions antichrétiennes font rage; l’édit de Constantin sur la liberté de
culte est encore loin. C’est dans ce contexte que vivent, à Rome, les trois
martyrs dont nous nous souvenons aujourd’hui et dont la vénération était déjà
vivante au Ve siècle. Leur histoire est transmise par différentes sources : les
plus complètes sont la Passio de Sainte-Cécile et le Martyrologe Geronimien,
traduit dans le Martyrologe Romain aujourd’hui encore en usage. Valérien et Cécile, un
mariage virginal L’histoire commence avec
Valérien, un noble romain né en 177, qui est marié à Cécile, également fille de
parents aristocrates de haut rang. Bien qu’issue d’une famille païenne, Cécile
devient dès son plus jeune âge disciple de Jésus et à l’insu de tous vivait en
communion avec lui dans la prière continuelle et l’exercice des vertus. Elle
s’est également consacrée à Lui, dans le secret de sa chambre. Ainsi, le jour
de son mariage avec Valérien, elle lui confie son vœu : « Aucune main profane
ne peut me toucher parce qu’un ange me protège - lui dit-il - si vous me
respectez, il t’aimera comme il m’aime ». Valérien est un brave garçon et la
grâce a déjà fait son chemin en lui: il accepte sa femme et leur mariage
virginal. À ce moment, un ange souriant lui apparaît, portant deux couronnes :
l’une de lys pour lui, l’autre de roses pour son épouse. Le martyre et la
conversion de Maxime Valérien se fait baptiser
par le pape Urbain I, devient un chrétien zélé et avec sa foi et ses paroles
inspirées, il parvient à convertir aussi son frère Tiburce. Les deux, avec
Cécile, sortent de nuit pour ensevelir les chrétiens martyrisés en dépit des
interdictions, et pour apporter de la nourriture et du réconfort aux fidèles
cachés. Une nuit, cependant, les deux frères sont découverts, emprisonnés et
condamnés à mort par le préfet Almachie, particulièrement féroces contre les
chrétiens. Avant l’exécution Cécile va leur rendre visite en prison et les
encourage à affronter les épreuves que Dieu leur envoie avec foi et ténacité,
même celle extrême du martyre. Le lendemain, Maxime, le geôlier qui s’était
occupé d’eux, les emmène dans un temple, les forçant à faire des sacrifices aux
dieux, mais devant leur refus, comme la loi le voulait, il les tue. À ce stade,
cependant, Maxime voit les cieux s’ouvrir et les anges descendre pour prendre
les âmes de ces deux chrétiens. L’officier écoute en lui-même l’appel du
Seigneur et se convertit, mais quelques jours plus tard, son sort sera le même
: le martyre. Ensevelir les martyrs est
un crime Dans la Rome païenne et
très antichrétienne, donner une sépulture aux condamnés à mort, surtout pour
des raisons religieuses, est très dangereux: on risque d’être considéré comme
complice et condamné à la peine capitale à son tour. Mais Cécile défie le
destin chaque nuit. Elle le fait même après l’exécution de son mari et de son
beau-frère, ce qui la mène à Pagus, à quatre miles de Rome. Elle le fera
également pour Maxime, enterré séparément dans le cimetière de Pretestato sur
la Voie Appienne. Ce sera le Pape Pascal 1er qui transférera les reliques des
trois martyrs à la basilique dédiée à Sainte-Cécile à Trastevere.
Amico Aspertini (1475–1552). Martyre
de Saint Valérien et de Saint Tiburce, 1504-1506,
Oratory of Saints
Cecilia and Valeriano, Bologna Amico Aspertini (1475–1552). Martyre de Saint Valérien et de Saint Tiburce, 1504-1506, Sts Tiburce, Valérien et
Maxime, martyrs La déposition des Sts
martyrs est attestée ce jour dans le martyrologe Hiéronymien et leur fête dès
le VIe siècle dans le sacramentaire de Vérone. Au VIIe siècle, elle a place
dans le sacramentaire Grégorien. Depuis lors, elle a toujours été célébrée à
Rome. Léon XIII réduisit la
fête au rang de commémoraison lorsqu’il institua celle de St Justin en 1882. ce même 14 avril Eodem die 14 aprilis Sts Tiburce, Valérien et
Maxime, Ss. Tiburtii, Valeriani et Maximi, Martyrum Commémoraison Commemoratio Au Temps Pascal,
Messe Sancti
tui, du Commun de plusieurs Martyrs II, avec l’Épître et l’Évangile de la
messe Protexísti,
du Commun des Martyrs 1, et avec les oraisons ci-dessous. Tempore paschali,
Missa Sancti
tui, de Communi Martyrum II loco, cum Epistola et Evangelio ex Missa Protexísti,
de Communi Mártyrum 1 loco, et cum orationibus ut infra. Hors du Temps pascal,
Messe Sapiéntiam,
du Commun de plusieurs Martyrs II, avec les oraisons ci-dessous. Extra tempus paschale,
Missa Sapiéntiam,,
de Communi plurimorum Martyrum II loco, cum orationibus ut infra. Collecte Faites, nous vous en supplions,
Dieu tout-puissant, que, célébrant la fête de vos saints Martyrs Tiburce,
Valérien et Maxime, nous imitions aussi leurs vertus. Oratio. Præsta, quǽsumus,
omnípotensDeus : ut, qui sanctórum Mártyrum tuórum Tibúrtii, Valeriáni et
Máximi sollémnia cólimus ; eórum étiam virtútes imitémur. Per Dóminum
nostrum. Secrète Que cette hostie, nous
vous en prions, Seigneur, que nous vous offrons en honorant de nouveau la
naissance au ciel de vos saints Martyrs, brise les liens de notre perversité et
nous attire les dons de votre miséricorde. Secreta Hæc hóstia, quǽsumus,
Dómine, quam sanctórum Mártyrum tuórum natalítia recenséntes offérimus :
et víncula nostræ pravitátis absolvat, et tuæ nobis misericórdiæ dona
concíliet. Per Dóminum. Postcommunion Rassasiés par votre don
sacré, nous vous supplions, Seigneur : qu’en célébrant cette fête avec les
hommages qui vous sont dus, nous sentions l’accroissement de notre salut Postcommunio
Sacro múnere satiáti, súpplices te, Dómine, deprecámur : ut, quod débitæ servitútis celebrámus offício, salvatiónis tuæ sentiámus augméntum. Per Dóminum Annibale Carracci (1560–1609). St
Cecilia & St Valeriano crowned by an angel, Leçons des Matines avant
1960 Neuvième leçon. Valérien
était romain et de noble naissance. Sous l’empire d’Alexandre Sévère, cédant
aux exhortations de la bienheureuse vierge Cécile, qu’il avait épousée et qui
était d’une noblesse égale à la sienne, il fut baptisé ainsi que son frère
Tiburce, par le Pape saint Urbain. Almachus, préfet de Rome, apprenant que les
deux frères étaient chrétiens, et qu’après avoir distribué leur patrimoine aux
pauvres, ils s’occupaient à ensevelir les corps des fidèles, les fit
comparaître devant lui, tes reprit sévèrement, et voyant qu’avec une constance
invincible ils confessaient la divinité du Christ et affirmaient hautement que
les dieux n’étaient que de vains simulacres des démons, il ordonna de les
battre de verges. Mais comme on ne parvenait pas à les contraindre par les
coups à révérer la statue de Jupiter, et qu’au contraire ils persévéraient avec
courage dans là vraie foi, ils eurent la tête tranchée à quatre milles de Rome.
Maxime, officier domestique du préfet, qui les avait conduits au supplice,
saisi d’admiration pour leur vertu, se déclara chrétien avec plusieurs autres
serviteurs d’Almachus. Peu après, ils furent tous battus à coups de fouets
garnis de plomb, et de serviteurs du diable qu’ils étaient, ils devinrent les
Martyrs du Christ notre Seigneur. Amico Aspertini (1475–1552). Sépulture
de Saint Valérien et de Saint Tiburce, 1504-1506,
Oratory of Saints
Cecilia and Valeriano, Bologna Dom Guéranger, l’Année
Liturgique Saluons avec amour le
noble triumvirat de martyrs que l’Église Romaine du IIe siècle députe
aujourd’hui vers Jésus ressuscité. C’est Valérien, le noble et chaste époux de
Cécile, qui s’élève au ciel, le front ceint de sa couronne de roses et de lis ;
c’est Tiburce son frère, l’autre conquête de Cécile, portant la palme
triomphale qu’il a sitôt cueillie ; c’est Maxime, qui, voyant monter vers les
cieux les âmes des deux frères, semblables à de jeunes épouses parées pour la
fête nuptiale, s’est épris du désir de les suivre. L’immortelle Cécile plane
sur ce groupe sacré ; car ces trois triomphes sont son ouvrage : il est donc
juste de lui en offrir sa part de gloire. Son sang virginal se mêla aussi à
celui du divin Agneau pascal, quoique à cinq mois de distance ; sa fête est
même renvoyée jusqu’en novembre, où elle brille comme l’un des plus doux rayons
de l’Année liturgique à son déclin. Longtemps d’ailleurs l’Église n’admit que
des fêtes d’un rang secondaire dans la partie de l’année où nous sommes, afin de
ne pas trop distraire la pensée des fidèles de la contemplation de Jésus
ressuscité ; la fète de Cécile qui, dans l’antiquité, était précédée d’une
Vigile, devait mieux développer ses splendeurs dans une autre saison. La sainte Église n’a
conservé, pour ainsi dire, qu’un souvenir de nos trois grands martyrs dans son
Office. On ne doit pas s’en étonner : cette fête est de là plus haute
antiquité, et dans les premiers siècles de l’Église, cette forme d’Office
simple était très usitée. Les trois Nocturnes, aux trois Leçons chacun, étaient
réservés pour les fêtes majeures. Fruits bénis de
l’Apostolat de la grande Cécile, nous nous joignons en ce jour aux Esprits
bienheureux pour saluer votre entrée dans la cour du souverain Roi. Initié par
votre noble épouse, ô Valérien, à la foi du Christ et à la plus sublime vertu,
vous la précédez dans les joies célestes ; mais dans quelques mois elle montera
près de vous, et l’amour qui vous unissait ici-bas recevra de Dieu sa sanction
pour l’éternité. L’Ange vous avait dit sur la terre que vos lis et vos roses ne
se flétriraient jamais ; leur parfum d’amour et de pureté est plus suave encore
dans les cieux qu’il ne le fut dans notre humble séjour. Associé par le sang et
par l’alliance à ces deux anges terrestres, ô Tiburce, vous leur avez dû la
palme que vous remportez en ce jour ; votre heureuse société est maintenant
indissoluble, et vos trois noms sont aussi inséparables au ciel qu’ils le
furent sur la terre. Vous n’avez pas tardé à rejoindre, ô Maxime, les deux
héros que le glaive immola sous vos yeux. Leur sort excita votre envie, et le
Dieu de Cécile ne tarda pas à devenir le vôtre. Vous lui avez donné votre sang
; et en retour, il vous a placé pour jamais près de Cécile, votre mère dans la
foi, près de Tiburce et de Valérien, dont la différence des conditions vous eût
isolé pour toujours sur la terre.
Maintenant donc, ô saints
Martyrs, soyez nos protecteurs, et répondez à nos vœux par des faveurs
nouvelles. Attirez nos cœurs en haut, et parlez de nos besoins à votre Roi immortel.
Vous qui fûtes ses vaillants chevaliers, rendez-nous généreux à votre exemple.
Vous avez méprisé la vie présente ; nous devons la mépriser aussi, pour mériter
de voir éternellement notre divin Ressuscité dont la vue fait vos délices. Le
combat diffère peut-être, mais la récompense qui nous attend doit être
immortelle comme la voue. Plutôt que de trahir le Christ, vous avez donné votre
vie ; notre devoir n’est pas différent du vôtre ; car nous devons comme vous
préférer la mort au péché. Soutenez-nous, ô saints Martyrs, afin que nous
honorions par notre vie cette Pâque qui nous a régénérés. Priez aussi pour la
sainte Église Romaine dont vous êtes tous trois les fils ; les jours de
l’épreuve sont revenus pour elle ; elle a droit de compter sur votre intervention
pour obtenir le secours qu’elle implore. Oratory of Saints
Cecilia and Valeriano, Bologna Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum L’histoire de ces martyrs
est étroitement liée à celle de sainte Cécile dont Valérien fut l’époux et
Tiburce le beau-frère. Quant à Maxime, il était un commentariensis du juge qui
les avait condamnés à mort ; mais, s’étant converti au spectacle de la
constance dont les deux frères avaient fait preuve durant leur martyre, il
partagea leurs peines et leurs couronnes. Sur les tombes de ce groupe de
martyrs s’éleva par la suite une basilique de forme circulaire à cinq absides,
entièrement restaurée par Hadrien Ier. Finalement la solitude du lieu et les
incursions des Lombards désolant la campagne romaine décidèrent Paschal lei à
mettre ces saints corps en sûreté dans l’intérieur de la Ville. De leur tombe
primitive, au cimetière de Prétextât, sur la voie Appienne, les ruines
demeurent à peine aujourd’hui, mais les corps des martyrs sont en grande
vénération dans le titulus Caeciliae. La messe est celle du
Commun des Martyrs au temps pascal, Sancti tui. La fête de saint Justin,
introduite dans le calendrier sous le pape Léon XIII, fit passer en seconde
ligne celle des martyrs du titulus Caeciliae, réduite de ce fait au rang de
simple commémoraison liturgique. Leur messe appartient cependant à la primitive
tradition romaine et se trouve dans tous les Sacramentaires du moyen âge. L’antienne pour l’entrée
du célébrant est tirée du psaume 14 . « Vos élus, Seigneur, vous béniront et
glorifieront votre règne. » A Pâques s’est terminé,
pour les martyrs, le temps des souffrances et a commencé celui de leur joyeux
triomphe dans le Christ. C’est pourquoi, tandis que sur la terre leurs
ossements sont couverts de fleurs et de parfums et qu’aujourd’hui les pieux
baisers des fidèles les réchauffent, comme pour anticiper leur résurrection
finale, leurs âmes dans le ciel, réunies au Christ, chef mystique de l’Église,
chantent désormais les gloires et les triomphes du nouveau royaume messianique. Le répons alléluiatique,
à chanter sur les degrés de l’ambon, semble tiré du livre apocryphe d’Esdras,
auquel ont été aussi empruntés d’autres passages de l’office pascal des
martyrs. Cette dérivation accuse une période liturgique très ancienne, et ces
textes ont pu s’introduire à Rome avec la liturgie byzantine. « Alléluia. Vos
saints, Seigneur, fleuriront comme un lis, et leur odeur en votre présence sera
comme celle d’un baume parfumé. » « Alléluia. » Ps. 115 : « Précieuse devant le
Seigneur est la mort de ses saints, alléluia. » — Mort précieuse, alors même
qu’aux hommes charnels elle pourra sembler cruelle et humiliante, marquée,
comme elle l’est souvent, des stigmates du Calvaire. Selon le Lectionnaire
romain de Würzbourg, la lecture évangélique serait la même qu’aux messes de
vigiles des Apôtres ; elle est tirée de saint Jean, et nous l’avons déjà
rapportée le 20 décembre. Notre Missel actuel
assigne une péricope différente, mais également empruntée à saint Jean (XV,
1-7) ; c’est un passage du dernier discours de Jésus à la Cène. La condition
essentielle pour que nous puissions agir efficacement dans l’ordre surnaturel,
est que nous demeurions en intime union de foi et d’amour avec le principe même
de cette foi surnaturelle, qui est Jésus. S’éloigner de lui équivaut à se
condamner à la stérilité ; relâcher l’union avec lui, c’est s’étioler et se
flétrir comme une branche en qui ne court plus librement la sève ; renoncer à
lui, c’est renoncer aussi à l’héritage paternel du ciel. L’antienne pour
l’offrande des dons par le peuple est tirée du psaume 31 : « Réjouissez-vous, ô
justes, et exultez dans le Seigneur ; soyez glorifiés vous tous qui avez le
cœur droit. » Les cieux de l’Église sont les Apôtres et les martyrs, qui, par
le sacrifice suprême de leur vie, ont donné la preuve de leur foi sublime, et
maintenant, après le combat, ont part au triomphe et aux joies messianiques. Le Sacramentaire
Grégorien assigne cette préface à la fête de ce jour : ... aeterne Deus ; et Te
in Sanctorum Martyrum tuorum festivitate laudare, qui semper es mirabilis in
tuorum commemoratione Sanctorum, et magnae fidei largiris effectum, et
tolerantiam tribuis passionum, et antiqui hostis facis superare machinamentum,
quo egregii Martyres tui ad capiendam supernorum beatitudinem praemiorum,
nullis impediantur retinaculis blandimentorum. Per Christum. L’antienne pour la
Communion du peuple est tirée du psaume 31 : « Réjouissez-vous, ô justes, dans
le Seigneur ; la louange convient bien à ceux qui sont droits de cœur. » Les
justes sont aussi appelés droits, parce que Dieu a imprimé au cœur humain un
élan irrésistible vers lui ; et les impies font preuve d’une fureur satanique,
en détournant de Dieu cette impulsion et en se dirigeant vers le mal. En certains manuscrits du
Sacramentaire Grégorien, la collecte est différente : Caelesti munere saginati,
quaesumus, Domine, Deus noster, ut haec no bis dona Martyr uni tuorum
intercessio beata sanctificet. « Sanctificet », c’est-à-dire, que
l’intercession des martyrs fasse que cette Communion soit vraiment, de notre
part, sainte et fructueuse. Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique Saint Tiburce et ses
compagnons. — Ce noble triumvirat de martyrs (vers 230, à Rome) est l’œuvre de
la célèbre vierge romaine et martyre, sainte Cécile (cf. 22 novembre). Ce sont
Valérien, le noble et chaste époux de Cécile ; Tiburce, son frère, que Cécile
conquit aussi pour le ciel ; Maxime, le serviteur du tribunal, qui les vit se
rendre au supplice avec tant de joie qu’ils semblaient aller aux noces et qui
les suivit. Leurs saints ossements sont honorés actuellement dans l’Église de
Sainte-Cécile.
SOURCE : http://www.introibo.fr/14-04-Sts-Tiburce-Valerien-et Gabriel-François
Doyen d'après Le Dominiquin. Sainte Cécile et Saint Valérian.
Musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc LES ACTES DE SAINTE
CÉCILE, VIERGE ET DES SAINTS VALÉRIEN, TIBURCE ET MAXIME Cécile avait entendu la
voix qui nous dit dans l'Évangile : « Venez à moi vous tous qui travaillez, et
qui êtes accablés, et je vous soulagerai. » Aussi portait-elle toujours sur sa
poitrine les saints Évangiles, qu'elle lisait et relisait nuit et jour au cours
d'une prière ininterrompue. Elle avait un tout jeune fiancé nommé Valérien,
épris de sa beauté. Le jour des noces était fixé. Sous sa robe tissée d'or elle
portait un cilice. Quand vint le jour du mariage, Cécile disait pendant le
concert : « Seigneur, faites que mon coeur et mon âme demeurent immaculés,
qu'ils soient tout entiers à vos préceptes, afin que je ne sois pas confondue.
» Elle jeûna pendant deux
ou trois jours, se recommandant à Dieu, invoquant les Anges, suppliant les
Apôtres et implorant toutes les saintes servantes de Jésus-Christ afin qu'ils
l'aidas-sent ; elle remettait sa chasteté entre les mains de Dieu. La nuit arriva, elle se
trouva seule avec son mari et réclama d'abord un secret absolu sur la
confidence qu'elle voulait lui faire; il s'y engagea. Alors Cécile lui confia
qu'elle était vierge et que celui qui attenterait à sa chasteté, fût-il son
mari, serait frappé de Dieu. Le mari, vivement intrigué de tout ce mystère,
consentit à aller en chercher l'explication chez un évêque qui habitait Rome et
qui avait nom Urbain. Ce personnage catéchisa séance tenante le visiteur, le
baptisa, lui apprit le symbole et le renvoya à Cécile. Dans sa ferveur de
converti, il tenta d'amener à la foi son propre frère Tiburce, dont le même
évêque Urbain acheva l'instruction et consomma la régénération. Turcius Almachius était
alors préfet de la ville ; il ne se passait pas de jour qu'il ne fit mourir
quelque chrétien. Il était défendu de prendre soin de leur sépulture. Néanmoins
Tiburce et Valérien s'y employaient tous les jours, ainsi qu'à l'aumône et à la
prière. Tandis qu'ils s'adonnaient à ces oeuvres, il arriva - les bons ne
sont-il pas toujours à charge aux méchants? - qu'on dénonça leur conduite au
préfet ; on exposa ce que Dieu, par leur entremise faisait aux pauvres, et le
soin qu'ils prenaient d'enterrer ceux que le préfet avait condamnés à mort. Ils
furent arrêtés et comparurent. [Tiburce fut interrogé le
premier, ce fut ensuite le tour de Valérien.] Almachius ordonna que Valérien
fût flagellé. Pendant le supplice, il disait doucement : « Voilà l'heure que je
désirais tant, voilà un jour plus beau que tous les jours de fête. » Tandis
qu'on le battait, le héraut criait : «Ne blasphème pas les dieux et les
déesses. » Valérien criait aux
spectateurs : « Romains, que cette misère ne vous détourne pas de la vérité,
tenez bon, piétinez les idoles de bois et de pierre d'Almachius, car leurs
adorateurs iront au supplice éternel. » Tarquinius, assesseur du
préfet — on l'appelait quelquefois Laccas — dit à l'oreille d'Almachius : «
Saisis l'occasion par les cheveux, commence par débarrasser la terre de cette
femme. Si tu tardes encore, remettant d'un jour à l'autre, ils auront dissipé
toute leur fortune pour les pauvres, et une fois morts, on ne trouvera plus
rien. » Le préfet jugea l'avis bon à suivre et ordonna aux licteurs d'emmener
les condamnés, et s'ils refusaient de sacrifier l'un et l'autre à Jupiter, de
leur couper la tête. Les confesseurs partirent, le greffier Maxime les
escortait, on se rendit au Pagus Triopius. [Pendant la route, le greffier fut
touché de la grâce et se convertit, ainsi que plusieurs appariteurs.] Arrivés à
quatre milles de Rome, il fallait passer devant le portail d'un temple devant
lequel tous les passants étaient tenus de brûler de l'encens à Jupiter. Quand
Tiburce et Valérien arrivèrent, ils furent invités à offrir l'encens ; ils refusèrent,
s'agenouillèrent, et on leur coupa la tète... Almachius, prévenu de ce qui
s'était passé, ordonna de casser la tète à Maxime à coups de fouet plombé.
Cécile, qui avait enseveli près de là Tiburce et Valérien, leur adjoignit
Maxime et fit sculpter un phénix sur son tombeau. [Quelque temps après, on
arrêta Cécile, qui avait eu le temps de céder sa maison à un sénateur nommé
Gordien, à charge de remettre la propriété à l'Église de Rome.] Almachius fit comparaître
Cécile. « Jeune fille, ton nom ? « - Cécile. » « - De quelle condition?
» « - Libre, noble,
clarissime. » « - Je t'interroge sur ta religion et non pas sur
ta famille. » « - Ta question n'est donc pas bien faite,
puisqu'on peut y faire deux réponses. « - Qu'est-ce qui te rend si audacieuse? » « - Le repos de ma conscience et la pureté de ma
foi. » « - Ignores-tu l'étendue de mes pouvoirs? » « - C'est toi qui ignore ton pouvoir. Si tu
m'avais interrogée sur ton pouvoir, je t'aurais répondu en toute vérité. » « - Explique-toi. » « Toute puissance humaine
ressemble à une outre gonflée vent, une piqûre d'aiguille et elle s'affaisse,
et tout ce qui semblait avoir consistance s'est évaporé. » « - Tu as commencé par des insolences, tu
continues. » « Il n'y a d'insolence
qu'à tromper. Ai-je trompé? montre-le, alors je conviendrai de l'insolence,
sinon, repens-toi, tu en as menti. » « Ne sais-tu pas que nos
maîtres, les invincibles empereurs, ont ordonné que tous ceux qui ne voudront
pas nier qu'ils sont chrétiens soient punis, et que ceux qui consentiront à le
nier soient élargis ? » « - Vous vous valez, les
empereurs et ton Excellence. L'ordre qu’ils ont porté prouve leur cruauté et
notre innocence. Si le nom de chrétien était criminel, ce serait à nous de le
nier et à vous de nous le faire confesser, même par force. » « - C'est dans leur
clémence que les empereurs ont pris cette disposition, ils ont voulu vous
fournir un moyen de sauver votre vie. » « - Y a-t-il rien d'aussi scélérat et de plus
funeste aux innocents que d'employer, à l'égard des malfaiteurs, toutes les
tortures afin de leur faire avouer leur crime et leurs complices, vous nous
savez innocents et c'est notre nom seul que vous punissez. Mais nous savons ce
que vaut le nom du Christ et nous nous ne pouvons le renier. Mieux vaut mourir
pour le bonheur que vivre pour la douleur. Nous ne mentons pas et ainsi nous
vous punissons, parce que vous voudriez nous faire mentir. » « - Choisis entre les deux, sacrifie ou bien nie
que tu es chrétienne, et tout sera pardonné. » Cécile se mit à rire : «
O piteux magistrat ! Il veut que je nie afin d'être innocente, et c'est cela
qui me rendra coupable. Si tu veux condamner, il ne faut pas me faire nier ; si
tu veux me renvoyer, renseigne-toi. » « - Voici les témoins ; ils déposent que tu es
chrétienne. Nie-le et tout sera dit. Si tu ne nies pas, ne t'en prends qu'à ta
sottise quand tu seras condamnée. » « - Je désirais cette dénonciation et la peine à
laquelle tu me condamneras sera ma victoire. » « - Malheureuse, j'ai le droit de vie et de mort;
les empereurs me l'ont donné. Comment oses-tu me parler avec cet orgueil? » « - L'orgueil est un, la fermeté est autre. J'ai
parlé avec fermeté mais sans orgueil, car, nous autres, nous condamnons
l'orgueil. Si tu ne craignais pas d'entendre une vérité de plus, je te
montrerais encore une fois que tu as menti. » « - En quoi ai-je menti? » « - Tu as dit que les
empereurs t'ont accordé le droit de vie et de mort. » « - Et j'en ai menti? » « - Oui, et si tu veux, je te le ferai voir. » « - Parle. » « - Tu as dit que les empereurs t'ont donné le
droit de vie et de mort. Or, tu n'as que le droit de mort Tu peux faire perdre
la vie aux vivants, mais tu ne peux pas donner la vie aux morts. Vante-toi
d'avoir reçu des empereurs un ministère de mort. Si tu en dis plus, tu mens, et
cela ne tient pas debout. » « - Assez de bavardages, madame, assez de
fanfaronnades, approche, sacrifie. » « - As-tu perdu les yeux? A la place des dieux, je
vois - et tous ceux qui ont bonne vue en sont là - je vois des pierres, de
l'airain, du plomb. » « - En philosophe, je méprisais tes impertinences
à mon égard, maintenant il s'agit des dieux, c'en est plus que je ne puis
souffrir. » « - Depuis que tu parles, tu n'as dit que
mensonges, folies et sottises. Je te l'ai fait voir. Maintenant te voilà
aveugle, là où il y a une pierre bonne à rien, tu appelles cela : dieu. Je vais
te donner une idée : prends-les en mains, tu verras si ce n'est pas de la
pierre. C'est honteux de faire rire tout le monde de toi. Tout le monde sait
que Dieu est au ciel, mais pour ces pierres, on en pourrait bien faire de la
chaux, elles se détériorent à ne rien faire et ne peuvent te défendre ni
elles-mêmes si on en fait de la chaux, ou si tu péris toi-même. » Le préfet ordonna que
Cécile fût reconduite chez elle et asphyxiée dans la salle de bains de sa
maison. Elle y demeura enfermée un jour et une nuit, pendant qu'on y
entretenait grand feu, mais elle s'y trouvait comme dans un lieu bien aéré et,
Dieu aidant, sans aucun mal, son corps ne portait même pas trace de sueur.
Almachius, prévenu, envoya un licteur pour lui couper la tête dans cette même
salle de bains. Le bourreau lui donna trois coups d'épée et s'en alla; la tête
tenait encore à moitié. Tous ceux que Cécile avait convertis vinrent tremper du
linge et des éponges dans son sang. Elle survécut trois jours encore, pendant
lesquels elle ne cessa de parler, d'encourager dans la foi ceux qui étaient
présents. Elle leur distribua tout ce qu'elle avait et les recommanda à
l'évêque Urbain. A ce dernier elle dit : « Père, j'ai demandé au Seigneur ce
délai de trois jours afin de remettre entre tes mains et ces pauvres et cette
maison pour être consacrée en église pour toujours. » Le troisième jour, elle
mourut pendant qu'elle priait.
SOURCE : https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/SaintsMartyrs/vol_1.htm#_Toc90633666 Short Lives of the Saints – Saints
Tiburtius, Valerian, and Maximus, Martyrs Entry Saint Tiburtius and
Valerian were two wealthy young noblemen of Rome in the reign of Alexander
Severus. They were both pagans, but lived virtuously according to the law of
nature. Valerian, who was a senator of Rome, was espoused to the illustrious
Saint Cecilia. When the marriage-ceremony was performed, however, he learned,
for the first time, that his Christian bride was secretly bound by a vow of
chastity. The young senator, possessed a noble nature. He permitted his wife to
discourse so sweetly and wisely of heavenly things, that he and his brother Tiburtius
were converted and baptized, and became the chaste auxiliaries of Saint Cecilia
in all works of piety and mercy. The prefect. Almachius, hearing of the
wonderful life led by this Christian family, sent for Cecilia and her husband,
and commanded them to renounce their practices of holy charity. As they
remained firm, Valerian and Tiburtius were cast into prison and committed to
the charge of a pagan centurion named Maximus. whom they converted to the
faith. All three, having refused to sacrifice to Jupiter, thus gloriously won
the crown of martyrdom. Palms in their hands,
crowns on their brows. Favorite Practice
– To exert a sweet influence over others in the practice of piety. MLA
Citation Eleanor Cecilia Donnelly.
“Saints Tiburtius, Valerian, and Maximus, Martyrs”. Short
Lives of the Saints, 1910. CatholicSaints.Info.
14 April 2021. Web. 13 April 2022.
<https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saints-tiburtius-valerian-and-maximus-martyrs/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saints-tiburtius-valerian-and-maximus-martyrs/ Francesco Botticini (1446–1498), Saint Cecilia between Saint Valerian and Saint Tiburtius with a Donor, circa 1470, tempera on panel, 52 x 44.5, Thyssen-Bornemisza Museum Saints of the Day – Tiburtius,
Valerius and Maximus Article Died c.190 (?). There is
a Saint Tiburtius buried in the cemetery of Praetextatus on the Via Appia,
together with Saint Valerian and Saint Maximus. Nothing else is known about
them, but all three were given parts in the legend of Saint Cecilia and honored
at Rome from an early date. According to the legend, Valerian was a young pagan
when Cecilia was betrothed to him, not by her own wish, but by the decision of
her parents. Cecilia had determined not to marry, so as to devote herself
entirely to God. On their wedding day, she told Valerian of this vow. So
persuasively did Cecilia speak of her faith that she converted her new husband
to Christianity. He went to the home of his parents and succeeded in converting
his brother, Tiburtius. The two brothers now set
about displaying the virtues of Christian charity. One of these was especially
dangerous: gathering the broken bodies of Christian martyrs and giving them
burial. Tiburtius and Valerian were caught at this work. The prefect Almachius
demanded that they sacrifice to pagan gods. Both refused, so they were taken
outside Rome to Pagus Triopius, where they were beaten, and then beheaded. Maximus was a Roman
official, who was so impressed by their witness to Christ that he became a
Christian and was martyred with them. Cecilia buried the three and in turn was
arrested and killed. The Roman Martyrology says that Tiburtius and the others
suffered under Emperor Alexander, who ruled 222-235 (Attwater, Attwater2,
Benedictines, Bentley, Delaney, Farmer). MLA
Citation Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
4 June 2020. Web. 13 April 2022.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-tiburtius-valerius-and-maximus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-tiburtius-valerius-and-maximus/ Book
of Saints – Tiburtius, Valerian and Maximus Article (Saints) Martyrs (April
14) (3rd
century) Roman Martyrs,
famous from their association with Saint Cecilia,
who had been betrothed to Saint Valerian.
He and his brother Saint Tiburtius,
Roman nobles, were converted to Christianity by Saint Cecilia and baptised by Pope Saint Urban
I. They were put to death on
account of their religion in
the reign of the Emperor Alexander Severus (A.D. 229),
and with them one of their gaolers, Saint Maximus,
who had of his own accord declared himself to be, like them, a believer in
Christ. MLA
Citation Monks of Ramsgate.
“Tiburtius, Valerian and Maximus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
13 April 2017. Web. 13 April 2022.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-tiburtius-valerian-and-maximus/> SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-tiburtius-valerian-and-maximus/ Alejo Vera (1834–1923). Santa Cecilia y San Valeriano,
1866,
230 x 260, Museo del Prado St. Cecilia Virgin and martyr, patroness of church
music, died at Rome. This saint, so often
glorified in the fine
arts and in poetry, is one of the most venerated martyrs of Christian antiquity.
The oldest historical account of St. Cecilia is found in the
"Martyrologium Hieronymianum"; from this it is evident that her feast was
celebrated in the Roman
Church in the fourth century. Her name occurs under different dates in
the above-mentioned martyrology;
its mention under 11 August, the feast of
the martyr Tiburtius,
is evidently a later and erroneous addition,
due to the fact that this Tiburtius, who was buried on
the Via Labicana, was wrongly identified with Tiburtius, the brother-in-law of
St. Cecilia, mentioned in the Acts of
her martyrdom.
Perhaps also there was another Roman martyr of
the name of Cecilia buried on
the Via Labicana. Under the date of
16 September Cecilia is mentioned alone, with the topographical note:
"Appiâ viâ in eâdem urbe Româ natale et passio sanctæ Ceciliæ virginis
(the text is to be thus corrected). This is evidently the day of the burial of
the holy martyr in
the Catacomb of Callistus.
The feast of
the saint mentioned
under 22 November, on which day it is still celebrated, was kept in the church
in the Trastevere quarter at Rome, dedicated to
her. Its origin, therefore, is to be traced most probably to this church. The
early medieval guides
(Itineraria) to the burial-places of Roman martyrs point
out her grave on the Via Appia, next to the crypt of
the Roman bishops of
the third century (De
Rossi, Roma sotterranea, I, 180-181). De
Rossi located the burial-place of Cecilia in the Catacomb of
Callistus in a crypt immediately
adjoining the crypt or chapel of
the popes;
an empty niche in
one of the walls contained, probably, at one time the sarcophagus with the
bones of the saint.
Among the frescoes of a later time with which the wall of the sepulchre are
adorned, the figure of a richly-dressed woman appears
twice and Pope
Urban, who was brought personal into close relation with the saint by
the Acts of
her martyrdom,
is depicted once. The ancient titular church of Rome,
mentioned above was built as early as the fourth century and is still preserved
in the Trastevere. This church was certainly dedicated in the fifth century to
the saint buried on
the Via Appia; it is mentioned in the signatures of the Roman Council of 499 as
"titulus sanctae Caeciliae" (Mansi,
Coll, Conc. VIII, 236). Like some other ancient Christian churches
of Rome,
which are the gifts of the saints whose
names they bear, it may be inferred that the Roman
Church owes this temple to the generosity of the holy martyr herself;
in support of this view it is to be noted that the property,
under which the oldest part of the true Catacomb of
Callistus is constructed, belonged most likely, according to De
Rossi's researches, to the family of
St. Cecilia (Gens Caecilia), and by donation passed
into the possession of the Roman
Church. Although her name is not mentioned in the earliest (fourth century)
list of feasts (Depositio
martyrum), the fact that in the "Sacramentarium Leoniam", a
collection of masses completed about the end of the fifth century, are found no
less than five different masses in honour of
St. Cecilia testifies to the great veneration in which the saint was
at that time held in the Roman
Church ["Sacram. Leon.", ed. Muratori,
in "Opera" (Arezzo, 1771), XIII, I, 737, sqq.]. About the middle of the
fifth century originated Acts of
the martyrdom of
St. Cecilia which have been transmitted in numerous manuscripts;
these acts were also translated into Greek. They were utilized in the prefaces
of the above-mentioned masses of the "Sacramentarium Leonianum". They
inform us, that Cecilia, a virgin of
a senatorial family and
a Christian from
her infancy, was given in marriage by her parents to
a noble pagan youth Valerianus.
When, after the celebration of the marriage, the couple had retired to the
wedding-chamber, Cecilia told Valerianus that she was betrothed to
an angel who
jealously guarded her body; therefore Valerianus must take care not to violate
her virginity.
Valerianus wished to see the angel,
whereupon Cecilia sent him to the third milestone on the Via Appia where he
should meet Bishop
(Pope) Urbanus. Valerianus obeyed,
was baptized by
the pope,
and returned a Christian to
Cecilia. An angel then
appeared to the two and crowned them
with roses and lilies. When Tiburtius, the brother of Valerianus, came to
them, he too was won over to Christianity.
As zealous children
of the Faith both
brothers distributed rich alms and buried the
bodies of the confessors who
had died for Christ.
The prefect, Turcius Almachius, condemned them to death; an officer of the
prefect, Maximus, appointed to execute this sentence, was himself converted and
suffered martyrdom with
the two brothers. Their remains were buried in
one tomb by
Cecilia. And now Cecilia herself was sought by the officers of the prefect.
Before she was taken prisoner,
she arranged that her house should be preserved as a place of worship for
the Roman
Church. After a glorious profession
of faith,
she was condemned to be suffocated in the bath of her own house. But as she
remained unhurt in the overheated room, the prefect had her decapitated in that
place. The executioner let his sword fall three times without separating the
head from the trunk, and fled, leaving the virgin bathed
in her own blood. She lived three days, made dispositions in favour of
the poor,
and provided that after her death her house should be dedicated as a
church. Urbanus buried her
among the bishops and
the confessors, i.e. in the Catacomb of
Callistus. In this shape the whole
story has no historical value; it is a pious romance,
like so many others compiled in the fifth and sixth century. The existence of
the aforesaid martyrs,
however, is a historical fact. The relation between St. Cecilia and Valerianus,
Tiburtius, and Maximus, mentioned in the Acts,
has perhaps some historical foundation. These three saints were buried in
the Catacomb of
Praetextatus on the Via Appia, where their tombs are
mentioned in the ancient pilgrim Itineraria. In the
"Martyrologium Hieronymianum" their feast is
set down under 14 April with the note: "Romae via Appia in cimiterio
Prætextati"; and the octave under
21 April, with the comment: "Rome in cimiterio Calesti via Appia". In
the opinion of Duchesne the octave was celebrated in the Catacomb of
Callistus, because St. Cecilia was buried there.
If, therefore, this second notice in the martyrology is
older than the aforesaid Acts,
and the latter did not give rise to this second feast,
it follows that before the Acts were
written this group of saints in Rome was
brought into relation with St. Cecilia. The time when Cecilia suffered martyrdom is
not known. From the mention of Urbanus nothing can be concluded as to
the time of composition of the Acts;
the author without any authority, simply introduced the confessor of this name
(buried in
the Catacomb of
Praetextatus) on account of the nearness of his tomb to
those of the other martyrs and
identified him with the pope of
the same name. The author of the "Liber
Pontificalis" used the Acts for
his notice of Urbanus.
The Acts offer
no other indication of the time of the martyrdom. Venantius
Fortunatus (Miscellanea, 1, 20; 8,6) and Ado (Martyrology, 22
November) place the death of the saint in
the reign of Marcus
Aurelius and Commodus (about
177), and De
Rossi tried to prove this
view as historically the surest one. In other Western sources of the
early Middle
Ages and in the Greek "Synaxaria" this martyrdom is
placed in the persecution of Diocletian.
P.A. Kirsch tried to locate it in the time of Alexander
Severus (229-230); Aubé, in the persecution of Decius (249-250); Kellner,
in that of Julian
the Apostate (362). None of these opinion is sufficiently established,
as neither the Acts nor
the other sources offer the requisite chronological evidence. The only sure time indication
is the position of the tomb in
the Catacomb of
Callistus, in the immediate proximity of the very ancient crypt of
the popes,
in which Urbanus probably,
and surely Pontianus and Anterus were buried.
The earliest part of this catacomb dates
at all events from the end of the second century; from that time, therefore, to
the middle of the third century is the period left open for the martyrdom of
St. Cecilia. Her church in the
Trastevere quarter of Rome was
rebuilt by Paschal
I (817-824), on which occasion the pope wished
to transfer thither her relics;
at first, however, he could not find them and believed that
they had been stolen by
the Lombards.
In a vision he saw St. Cecilia, who exhorted him to continue his search, as he
had already been very near to her, i.e. near her grave.
He therefore renewed his quest; and soon the body of the martyr,
draped in costly stuffs of gold brocade and with the cloths soaked in her blood
at her feet, was actually found in the Catacomb of
Prætextatus. They may have been transported thither from the Catacomb of
Callistus to save them from earlier depredations of the Lombards in the
vicinity of Rome.
The relics of
St. Cecilia with those of Valerianus, Tiburtius, and Maximus, also those of
Popes Urbanus and Lucius,
were taken up by Pope
Paschal, and reburied under the high
altar of St. Cecilia in Trastevere. The monks of
a convent founded
in the neighbourhood by the same pope were
charged with the duty of
singing the daily Office in this basilica.
From this time the veneration of the holy martyr continued
to spread, and numerous churches were dedicated to her. During the restoration
of the church in the year 1599 Cardinal Sfondrato had the high
altar examined and found under it the sarcophagi, with the relics of
the saints,
that Pope
Paschal had transported thither. Recent excavations beneath the
church, executed at the instigation and expense of Cardinal Rampolla, disclosed
remains of Roman buildings, which have remained accessible. A richly adorned
underground chapel was
built beneath the middle aisle,
and in it a latticed window,
opening over the altar, allows a view of the receptacles in which the bones of
the saints repose.
In a side chapel of
the church there have long been shown the remains of the bath in which,
according to the Acts,
Cecilia was put
to death. The oldest
representations of St. Cecilia show her in the attitude usual for martyrs in
the Christian
art of the earlier centuries, either with the crown of martyrdom in
her hand (e.g. at S. Apollinare Nuovo in Ravenna,
in a sixth-century mosaic)
or in the attitude of prayer,
as an Orans (e.g. the two sixth and seventh-century pictures in
her crypt).
In the apse of
her church in Trastevere is still preserved the mosaic made
under Pope
Paschal, wherein she is represented in rich garments as patroness of
the pope. Medieval pictures
of the saint are
very frequent; since the fourteenth and fifteenth centuries she is given
the organ as
an attribute, or is represented as playing on the organ,
evidently to express what was often attributed to her in panegyrics and poems
based on the Acts,
viz., that while the musicians played at her nuptials she sang in her heart
to God only
("cantantibus organis illa in corde suo soi domino decantabat");
possibly the cantantibus organis was erroneously interpreted
of Cecilia herself as the organist.
In this way the saint was
brought into closer relation with music. When the Academy of Music was founded
at Rome (1584)
she was made patroness of the institute, whereupon her veneration as patroness
of church
music in general became still more universal; today Cecilian societies (musical
associations) exist everywhere. The organ is
now her ordinary attribute; with it Cecilia was represented by Raphael in
a famous picture preserved at Bologna. In another magnificent masterpiece, the
marble statute beneath the high
altar of the above-mentioned church of St. Cecilia at Rome, Carlo
Maderna represented her lying prostrate, just as she had received the
death-blow from the executioner's hand. Her feast is
celebrated in the Latin and the Greek
Church on 22 November. In the "Martyrologium Hieronymainum"
are commemorated other martyrs of
this name, but of none of them is there any exact historical information. One
suffered martyrdom in
Carthage with Dativus in 304. Sources MOMBRITIUS, Sanctuarium,
I, 186 sqq.; BOSIO, Atti di S. Cecilia (Rome, 1600); SURIUS, De
vitis Sanctorum (Venice, 1581), VI, 161 sqq.; LADERCHI, S. Caciliae
virg. et mart. acta ac transtiberina basilica (Rome, 1722); BOLLANDISTS
ed., Bibliotheca hagiographica latina (Brussels, 1898-99), I, 224;
SIMEON METAPHRASTES, in P.G., CXVI; BARONIUS, Annales, ad an. 821, 15 xv
(the spurious document of Pope Paschal I) ; BOLLANDISTS ed., Synaxarium
Constatinopolitanum (Brussels, 1902), 243; Liber Pontificalis, ed.
DUCHESNE, I, xciii sq., 143, and II, 55-57, 65; TILLEMONT, Hist. eccles.,
III, 259 sqq.; De Rossi, Roma Sotterranea, II, xxxii sq.; GUERANGER, Histoire
de Ste Cécile (Paris 1849; 2nd ed., 1852); IDEM, Sainte Cécile et la
société romaine (Paris, 1878); MORSE, BIRKS, and HOLE, in Dict. of
Christian Biog., s.v.; AUBE, Les chrétiens dans l'empire romain (2nd
ed., Paris, 1881), 352 sqq.; ALLARD, Histoire des persécutions, I, 427
sqq.; ERBES, Die heilige Cacilia im Zusammenhang mit der Papstcrypta sowie der
ältesten Kirche Roms, in Zeitschrift fur Kirchengeschichte, IX, 1888, 1
sqq.; P.A. KIRSCH, Die heilge Cacilia, Jungfrau und Martyrin (Ratisbon,
1901); IDEM, Das Todesjahr der heiligen Cacilia, in Stromation
Archaiologikon (Rome, 1900), 42-77; KELLNER, Das wahre Zeitalter der heil.
Cacilia, in Theologische Quartalschrift (Tübingen, 1902), 237 sqq.; (1903),
321 sqq.; (1905), 258 sqq.; DUFOURCQ, Les Gesta martyrum romains (Paris,
1900), 116 sqq., 293 sqq.; MARUCCHI, Basiliques et églises de Rome (Rome,
1902), 438 sqq.; BIANCHI-CAGLIESI, S. Cecilia e sua basilica (Rome,
1902); DETZEL, Christl. Ikonographie (Freiburg im Br., 1896), 220
sqq.; ROHAULT DE FLEURY, Les saints de la Messe, I, pl, 16-17; P. SIXTUS,
Elucubrationes historico-liturgicae de recenti quadem sententia circa aetatem
S. Caeciliae martyris, in Ephemerides liturgicae (Rome, Sept.-Oct.
1907). See also the accounts in BUTLER, Lives of the Saints, 22
November. Kirsch, Johann
Peter. "St. Cecilia." The Catholic Encyclopedia. Vol.
3. New York: Robert Appleton Company, 1908. 14 Apr.
2020 <http://www.newadvent.org/cathen/03471b.htm>. Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to
Sophie Kidder-Chang. Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. November 1, 1908. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York. Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/03471b.htm Bagnacavallo
e Biagio Pupini (attr.), Cecilia e Valeriano incoronati da un angelo, 1505-1506,
Santa Cecilia oratory (Bologna) April 14 SS. Tiburtius, Valerian,
and Maximus, Martyrs See the acts of St.
Cecily, and the remarks of Henschenius, ad 14 Aprilis, t. 2, pp. 203, 220. A.D. 229. THESE holy martyrs have
always been held in singular veneration in the church, as appears from the
ancient calendar of Fronto, the sacramentary of St. Gregory, St. Jerom’s
Martyrology, that of Thomasius, &c. Valerian was espoused to St. Cecily,
and converted by her to the faith; and with her he became the instrument of the
conversion of his brother Tiburtius. Masimus, the officer appointed to attend
their execution, was brought to the faith by the example of their piety, and
received with them the crown of martyrdom, in the year 229. The theatre of
their triumph seems to have been Rome, though some have imagined they suffered
in Sicily. They were interred in the burying place of Prætextatus, which, from
them, took the name of Tiburtius. It was contiguous to that of Calixtus. In
that place Pope Gregory III. repaired their monument in 740; and Adrian I.
built a church under their patronage. But Pope Paschal translated the remains
of these martyrs, of St. Cecily, and the popes SS. Urban and Lucius, into the
city, where the celebrated church of St. Cecily stands. These relics were found
in it in 1599, and visited by the Order of Clement VIII., and approved genuine
by the Cardinals Baronius and Sfondrate. The Greeks vie with the Latins in
their devotion to these martyrs. Most agreeable to the
holy angels was this pious family, converted to God by the zeal and example of
St. Cecily, who frequently assembled to sing together, with heavenly purity and
fervour, the divine praises. We shall also draw upon ourselves the protection,
constant favour, and tender attention of the heavenly spirits, if we faithfully
imitate the same angelical exercise. Mortification, temperance, humility,
meekness, purity of mind and body, continual sighs toward heaven, prayer,
accompanied with tears and vehement heavenly desires, disengagement of the
heart from the world, a pure and assiduous attention to God and to his holy
will, and a perfect union by the most sincere fraternal charity, are virtues
and exercises infinitely pleasing to them. The angels of peace are infinitely
delighted to see the same perfect intelligence and union, which make an
essential part of their bliss in heaven, reign among us on earth, and that we
have all but one heart and one soul. Happy are those holy souls which have
renounced the world, in order more perfectly to form in their hearts the spirit
of these virtues, in which they cease not, day and night, to attend to the
divine praises, and consecrate themselves to Jesus Christ, by employing their
whole life in this divine exercise. Their profession is a prelude to, or rather
a kind of anticipation of, the bliss of heaven. The state of the blessed,
indeed, surpasses it in certain high privileges and advantages. First, They
praise God with far greater love and esteem, because they see and know him much
more clearly, and as he is in himself. Secondly, They praise him with more joy,
because they possess him fully. Thirdly, Their praises have neither end nor
interruption. Yet our present state has also its advantages. First, If our
praises are mingled with tears, compunction, watchfulness, and conflicts, they
merit a continual immense increase of grace, love, and bliss for eternity.
Secondly, Our praises cost labour, difficulty, and pain: they are a purgatory
of love; those of the blessed the reward and the sovereign bliss. Thirdly, We
praise God in a place where he is little loved and little known: we celebrate
his glory in an enemy’s country, amidst the contradiction of sinners. This
obliges us to acquit ourselves of this duty with the utmost fidelity and
fervour. A second motive to excite us to assiduity in this exercise is, that it
associates us already to the angels and saints, and makes the earth a paradise:
it is also, next to the sacraments, the most powerful means of our
sanctification and salvation. With what delight do the holy angels attend and
join us in it! With what awe and fervour, with what purity of heart, ardent
love, and profound sentiments of humility, adoration, and all virtues, ought we
in such holy invisible company to perform this most sacred action! We should go
to it penetrated with fear and respect, as if we were admitted into the
sanctuary of heaven itself, and mingled in its glorious choirs. We ought to
behave at it as if we were in paradise, with the utmost modesty, in silence,
annihilating ourselves in profound adoration with the seraphim, and pronouncing
every word with interior sentiment and relish. From prayer we must come as if
we were just descended from heaven, with an earnest desire of speedily
returning thither, bearing God in our souls, all animated and inflamed by him,
and preserving that spirit of devotion with which his presence filled us at
prayer. Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume IV: April. The Lives of the
Saints. 1866
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/4/141.html Abbazia
di San Valeriano, Diocesi di Vercelli, Via Reale, Robbio Abbazia
di San Valeriano, Diocesi di Vercelli, Via Reale, Robbio Santi Tiburzio, Valeriano
e Massimo Martiri di Roma Roma, 177 - Roma, 14
aprile 229 I tre santi martiri
Tiburzio, Valeriano e Massimo, vissuti nel III secolo a Roma, sono ricordati da
antiche fonti sin dal V secolo, tuttavia vi sono due versioni che trattano la
loro personalità ed esistenza storica; una è legata alla «Passio» di santa
Cecilia († 232), mentre l'altra è riportata dal «Martirologio Geronimiano».
Secondo la «Passio», Valeriano era sposo di Cecilia e da lei convertito, fu
battezzato dal papa Urbano I (222-230) e a sua volta convertì al cristianesimo
il fratello Tiburzio; ambedue furono condannati a morte dal prefetto Almachio,
che li affidò al «cornicularius» Massimo, (ufficiale in seconda del console) il
quale prima di fare eseguire la sentenza, si convertì anche lui, venendo così
condannato e ucciso qualche giorno dopo. Valeriano e Tiburzio furono
martirizzati e sepolti in un posto chiamato Pagus da Cecilia, a quattro miglia
da Roma, ma che non è stato identificato, e che poco dopo seppellì anche
Massimo in un diverso sarcofago. (Avvenire) Etimologia: Tiburzio
= oriundo di Tivoli, dal latino; Valeriano = che sta bene, forte, robus Emblema: Palma Martirologio
Romano: A Roma nel cimitero di Pretestato sulla via Appia, santi Tiburzio,
Valeriano e Massimo, martiri. I tre santi martiri Tiburzio, Valeriano e Massimo, vissuti nel III secolo a Roma, sono ricordati da antiche fonti sin dal V secolo, tuttavia vi sono due versioni che trattano la loro personalità ed esistenza storica; una è legata alla “passio” di s. Cecilia († 232), mentre l’altra è riportata dal ‘Martirologio Geronimiano’. Nel suddetto Martirologio sono citati ben quattro volte, la prima li indica come sepolti nel cimitero di Pretestato e ricordati il 14 aprile e questa versione è quella passata poi nel Martirologio Romano, ancora oggi in uso. Le altre versioni li ricordano come sepolti in altri cimiteri di Roma, ricordati in date diverse, a volte confusi, come il caso di s. Tiburzio con altro omonimo; gli studiosi della materia non sono giunti ad una certezza assoluta, sembra comunque che nel cimitero di Pretestato era sepolto il solo s. Tiburzio con celebrazione al 14 aprile, mentre nel cimitero di Callisto vi erano Massimo e Valeriano con la loro celebrazione al 21 aprile, che vennero poi traslati nel cimitero di Pretestato; sembra che in seguito fu s. Gregorio Magno ad unirli in un’unica celebrazione. Comunque secondo la ‘passio’, Valeriano era sposo di Cecilia e da lei convertito, fu battezzato dal papa Urbano I (222-230) e a sua volta convertì al cristianesimo il fratello Tiburzio; ambedue furono condannati a morte dal prefetto Almachio, che li affidò al “cornicularius” Massimo, (ufficiale in seconda del console) il quale prima di fare eseguire la sentenza, si convertì anche lui, venendo così condannato e ucciso qualche giorno dopo. Valeriano e Tiburzio furono martirizzati e sepolti in un posto chiamato Pagus da Cecilia, a quattro miglia da Roma, ma che non è stato identificato, e che poco dopo seppellì anche Massimo in un diverso sarcofago. I loro sepolcri furono restaurati prima da Gregorio III (731-41) poi da Adriano I (772-795) e finalmente da Pasquale I (817-24) il quale trasferì le loro reliquie nella basilica di S. Cecilia a Trastevere.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/49450 Cappella
di San Valeriano, nei boschi di Val DellaTorre(TO) San Valeriano Martire,
venerato a Cumiana La figura del martire San Valeriano non va assolutamente confusa con quella dell'omonimo presunto promesso sposo della martire romana Santa Cecilia, anche se il loro ricordo si celebra nel medesimo giorno. San Valeriano venerato a Cumiana ed in altre località del Piemonte, rientra nel folto gruppo dei martiri appartenenti alla famosa Legione Tebea, capitanata da San Maurizio, e sterminata nel Vallese nei pressi dell'antica Agaunum, ove oggi sorge il centro di Sainte Maurice. Secondo una tradizione molto consolidata nei territori dell'arco alpino nord occidentale, non tutti i soldati furono uccisi sulle rive del Rodano, molti riuscirono a fuggire e a raggiungere le vallate della Valle d'Aosta, del Piemonte e della Lombardia. In questi luoghi svolsero opera di evangelizzazione presso le popolazioni ancora pagane e testimoniarono col sacrificio della vita la loro fede, o perché raggiunti da altri soldati mandati al loro inseguimento, o uccisi per mano di persecutori locali. La critica agiografica, che molto si è occupata del caso della Legione Tebea, ha tentato di far luce anche su queste altre figure, giungendo a differenti risultati, tra loro spesso in contrasto. Da chi respinge totalmente le varie tradizioni locali di questi tebei fuggitivi, a chi accetta acriticamente ogni particolare delle loro leggende. Non è ovviamente possibile giungere ad una conclusione definitiva od univoca della problematica, dovendo ogni caso essere studiato ed analizzato singolarmente e solo successivamente confrontato con gli altri. E' oggi opinione comune che santi o martiri locali, di cui per i più diversi motivi si perse memoria della loro reale identità, siano stati legati, per motivi agiografici e di necessità cultuale, agli autentici martiri tebei. Il loro numero fu ulteriormente accresciuto dalla traslazione di reliquie, dallo sdoppiamento di personaggi o anche semplicemente per motivi iconografici: bastava, infatti, che un santo fosse ritratto in abiti militari, per essere assimilato ai compagni di San Maurizio. Valeriano dunque, secondo la tradizione, avrebbe raggiunto il territorio di Cumiana e lì si sarebbe dedicato alla diffusione della buona novella presso gli abitanti del luogo. Venne decapitato da un drappello di soldati che scoprirono il suo nascondiglio: il santo, prima di morire si inginocchiò e sulla pietra rimasero impresse le impronte delle sue ginocchia. Sul luogo del martirio, a circa un chilometro dalla frazione di Tavernette, alle pendici del monte Piuerne, venne poi innalzata una cappella votiva, ancor oggi esistente anche se in una più recente riedificazione, in cui è visibile il sasso del prodigio. E' molto probabile che questa tradizione sia da ricollegarsi all'esigenza di sacralizzare un luogo di culto pagano, dove si praticavano particolari riti litici, un fenomeno documentato per numerosi altri santuari dell'arco alpino e non. Poco distante dalla cappella sorge il santuario vero e proprio. L'attuale costruzione venne terminata nel 1787, ma già dal 1454 è documentata la concessione, da parte del vescovo di Torino, di particolari indulgenze a chi avrebbe contribuito, con offerte o prestando manodopera, all'edificazione dell'oratorio in prossimità del sasso, venerato già in precedenza. Dietro l'altare maggiore dell'odierno santuario vi sarebbero ancora delle tracce di affreschi risalenti, molto probabilmente, a questa prima fase edilizia documentata. Purtroppo i tre quadri che ornavano l'interno della chiesa e che rappresentavano altrettanti episodi della vita di San Valeriano, furono rubati negli scorsi decenni, insieme al reliquario in cui era conservata un'insigne reliquia del martire. La festa annuale di San Valeriano si celebra il lunedì dell'Angelo; infatti, non essendo riportato dalla tradizione un dies natalis del santo, il suo nome venne segnato nei calendari al 14 di aprile, giorno in cui è commemorato, come si è detto, l'omonimo martire romano. Poiché tale giorno cade frequentemente in quaresima o nella Settimana Santa, la celebrazione venne fissata al giorno successivo la Pasqua, una giornata festiva che favorisce la partecipazione dei fedeli alla processione fino al pianoro sottostante il santuario e alla successiva celebrazione eucaristica. Il santo, raffigurato nell'arte come un soldato romano, è anche venerato nella località che da lui prende il nome a Borgone di Susa, ove un oratorio, la cui costruzione presenta tracce di una fase romanica, venne edificato in prossimità della grotta in cui Valeriano avrebbe vissuto. forse anche in questo caso il culto del presunto martire tebeo fu una sacralizzazione di un più antico luogo di culto pagano.
Autore: Damiano Pomi
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