mercredi 17 avril 2013

Bienheureuse CHIARA GAMBACORTI (GAMBACORTA), vierge moniale dominicaine



Sainte Claire Gambacorti

Moniale à Pise (+ 1420)

Une sainte du pardon donné à tous ses ennemis. Lorsque son père fut élu à la tête de la République de Pise, il annonça qu'il fiançait sa fille Thora, nommée aussi Clara, avec un jeune noble de la ville, Simon de Massa, âgé de 14 ans. Elle l'épousa, mais ne changea rien de ses habitudes de vivre pour les pauvres. Simon tomba bientôt malade et mourut quelques mois plus tard. Claire voulut entrer chez les clarisses. Son père et son frère s'y opposèrent et l'enfermèrent dans une chambre de la maison. Sa constance les ébranla. Ils acceptèrent enfin qu'elle puisse suivre sa vocation, ce qu'elle fit dans l'humilité et l'obéissance entrant au monastère Saint-Dominique de la ville de Pise. Vingt-quatre ans plus tard, les Visconti envahirent Pise et Pietro Gambacorti fut tué. Claire ne pouvant offrir l'asile à ses deux frères, eut également la douleur de les voir assassinés. La fortune tourna et Appiano Visconti fut à son tour assassiné. Pardonnant à sa famille, Claire recueillit dans son monastère sa femme et ses deux filles, les sauvant de la vengeance populaire. A quelque temps de là, Claire rendit son âme à Dieu.

À Pise en Toscane, l’an 1419, la bienheureuse Claire Gambacorta. Mariée à douze ans, veuve à quinze ans, elle fonda en cette ville, sur l’exhortation de sainte Catherine de Sienne, le premier monastère de Saint-Dominique sous une observance rigoureuse de la Règle, dirigea ses Sœurs avec prudence et charité et pardonna à ceux qui avaient tué son père et ses frères.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/992/Sainte-Claire-Gambacorti.html

Bienheureuse Claire Gambacorti

Vierge, Dominicaine

Patronne de Pise

(1362-1419)

Claire Gambacorti, fille d'illustre famille, vint au monde à Pise. Jeune encore, elle voulut n'avoir d'autre époux que Dieu.

Chaque jour on la voyait s'acheminer vers une humble maison où gisait une pauvre malade abandonnée, dont le corps n'était qu'une plaie; son visage fétide et repoussant, dévoré par un affreux ulcère, n'était plus reconnaissable. L'enfant consolait la pauvre affligée, préparait sa nourriture, faisait son lit, pansait ses plaies et ne s'éloignait jamais sans avoir approché son beau et frais visage de ce visage souillé et infect pour y déposer un baiser affectueux.

La jeune fille, n'ayant pu obtenir le consentement de son père, entre à son insu chez les Clarisses et y prend le voile sous le nom de Claire. Mais aussitôt son frère, furieux, va l'y saisir avec des hommes d'armes et la ramène au palais paternel, où elle est enfermée et abandonnée pendant trois jours. Joyeuse dans son épreuve, elle se livre à la contemplation et goûte en Dieu une paix profonde: "Que mon corps périsse, s'écrie-t-elle, avant qu'il plaise à d'autres yeux qu'à ceux de mon Jésus."

Après de longues et inutiles vexations, sa famille consent enfin à la laisser partir, non au couvent des Clarisses, mais au couvent des soeurs de Saint-Dominique. Ses exemples ranimèrent la ferveur dans la communauté: elle était la plus humble et la plus pauvre; elle ne voulait porter que les vêtements abandonnés par ses soeurs comme trop usés; elle se contentait souvent, pour nourriture, des restes de ses soeurs.

Devenue prieure, elle fut davantage encore le modèle de ses religieuses. Le sacrifice le plus héroïque de sa vie fut de voir son frère, poursuivi par des assassins, frapper à la porte de son couvent, et de ne pouvoir pas lui ouvrir; elle dut se résigner à le voir tomber sous les coups de ses ennemis. Elle ne fut pas moins héroïque à pardonner à celui qui avait massacré son père et ses frères.

Près de mourir, elle disait dans ses souffrances: "Seigneur, me voici en Croix avec Vous!"

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/bienheureuse_claire_gambacorti.html

Bse Claire Gambacorti (1362-1419)

Claire Gambacorti, fille d'illustre famille, vint au monde à Pise. Jeune encore, elle voulut n'avoir d'autre époux que Dieu. Chaque jour on la voyait s'acheminer vers une humble maison où gisait une pauvre malade abandonnée, dont le corps n'était qu'une plaie ; son visage fétide et repoussant, dévoré par un affreux ulcère, n'était plus reconnaissable. L'enfant consolait la pauvre affligée, préparait sa nourriture, faisait son lit, pansait ses plaies et ne s'éloignait jamais sans avoir approché son beau et frais visage de ce visage souillé et infect pour y déposer un baiser affectueux. La jeune fille, n'ayant pu obtenir le consentement de son père, entre à son insu chez les Clarisses et y prend le voile sous le nom de Claire. Mais aussitôt son frère, furieux, va l'y saisir avec des hommes d'armes et la ramène au palais paternel, où elle est enfermée et abandonnée pendant trois jours. Joyeuse dans son épreuve, elle se livre à la contemplation et goûte en Dieu une paix profonde : "Que mon corps périsse, s'écrie-t-elle, avant qu'il plaise à d'autres yeux qu'à ceux de mon Jésus." Après de longues et inutiles vexations, sa famille consent enfin à la laisser partir, non au couvent des Clarisses, mais au couvent des sœurs de Saint-Dominique. Ses exemples ranimèrent la ferveur dans la communauté : elle était la plus humble et la plus pauvre ; elle ne voulait porter que les vêtements abandonnés par ses sœurs comme trop usés ; elle se contentait souvent, pour nourriture, des restes de ses sœurs. Devenue prieure, elle fut davantage encore le modèle de ses religieuses. Le sacrifice le plus héroïque de sa vie fut de voir son frère, poursuivi par des assassins, tomber sous les coups de ses ennemis à la porte du monastère. Elle ne fut pas moins héroïque à pardonner à celui qui avait massacré son père et ses frères. Près de mourir, elle disait dans ses souffrances : "Seigneur, me voici en Croix avec Vous !"

SOURCE : http://sanctuairemarial.com/imprimer_page.php?id_sanctu_article=316&PHPSESSID=nm8cmm741voq1g6d6agncdkhv2

Turino Vanni. Crucifixion with st.Dominic and blessed Chiara Gambacorta (detail) church of San Domenico, Pisa



Blessed Clare Gambacorta, OP Widow (AC)

(also known as Thora or Theodora of Pisa)

Born in Venice(?), Italy, in 1362; died 1419; beatified by Pope Pius VIII in 1830.

Clare, baptized Victoria, was the only daughter of the pre-eminent family of Pisa, which was in political exile at the time of her birth. When Victoria was seven, the family returned triumphantly to Pisa, and her father, Peter Gambacorta, was installed as chief magistrate of the city, a position full of both glory and uncertainty.

Victoria, a pretty and pious child, used to gather the children together to recite the Rosary. She was both devout and penitential; therefore, she did not relish the marriage her father had arranged for her. Nevertheless, as a dutiful daughter she married and became a dutiful, loving wife. When her young husband died of the plague just three years after their marriage, Victoria was grief-stricken. She did truly love him. But now that she was free, she determined that no one was going to urge her to marry again.

In the first year of her marriage, when she was 13, Victoria had met the famous and saintly Catherine of Siena, who had come to Pisa to talk to Victoria's father about he league of cities. The saint had advised the lovely young bride to give her heart to God and her husband.

Now that he was dead, Catherine wrote to the 15-year-old widow saying: "Strip yourself of self. Love God with a free and loyal love." Victoria knew that another marriage was being arranged for her, and before the contract could be concluded she fled to the Poor Clares and took the habit and the religious name Sister Clare.

Her brothers forcibly took her home. They locked her up in a dark little room in her own home. For five months she could neither talk to her friends nor receive the sacraments, but she retained the name Clare, and she wore the Franciscan habit.

The pretty, young prisoner was a daughter of her times, and she managed to get errands done by her friends. One by one, her jewels were sent out and sold, and the money was given to the poor. It was the only active charity she could manage from a prison cell. Finally, on Saint Dominic's day, when her father and brothers were away, her mother got her out and took her to Mass. It was the first time in months that she had been able to receive Communion.

Shortly thereafter, a Spanish bishop came to visit the family, and Clare's father asked him to try to talk some sense into the girl. He apparently did not know that the Spaniard had been confessor to Saint Bridget of Sweden, and that he was highly in sympathy with women who wished to dedicate themselves to God. In the end, Clare's family relented and allowed her to make plans to enter a convent. Her contact with Saint Catherine had convinced her that she could be nothing but a Dominican, so she took refuge with the local community until she could build a convent of her own.

Due to the ravages of plague and schism, many convents, including that of the Dominicans of Pisa, were weak in observance and did not live the common life. Clare wanted a strictly religious form of life, and, within four years, with the help of her stepmother, the new convent was built for her and Blessed Mary Mancini. It was first blessed in 1385, and a strict canonical cloister was imposed upon it, forbidding any man but the bishop and the master general from entering.

Eight years later, this strict enclosure was to cost Sister Clare a terrible loss. Her father was betrayed by a man who had always been his friend, and the volatile public turn against him and killed him in the street outside her convent. One of her brothers also fell in the fight, and a second, wounded, begged to be let into the convent. Clare had to tell him, through the window, that she could not open the door to him. While she watched in horror, he was dragged away and killed.

Some time after this, Sister Clare fell seriously ill and was thought to be dying. She made a curious request: some food from the table of the man who had betrayed and killed her father and brothers. The wife of the guilty man sent a basket of bread and fruit; Sister Clare ate the bread and was cured. Shortly afterwards the man who had seized the power unjustly was killed himself, and she offered sanctuary to his widow and daughters.

Clare's brother, Peter, who had fled from the court to become a hermit about the time she went to the Poor Clares, converted a band of highwaymen and began a community of hermits. When his father and brothers were murdered, he wished to go back to secular life and seek revenge, and Clare talked him out of it.

Clare Gamacorta died after a holy life. Many prodigies were reported at her tomb, and there is an interesting little legend to the effect that every time a sister in her house is about to die, the bones of Blessed Clare rattle in her coffin. This gives the sister warning (Attwater2, Benedictines, Dorcy, Encyclopedia).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0417.shtml

Bl Clare Gambacorta

April 20, 2009 by Mark Armitage

Blessed Clare Gambacorta (born Victoria, and also known, confusingly, as Bl Theodora or Thora of Pisa) was born in 1362 – probably in Venice, where her family (the most important in Pisa) were in political exile. When the young Victoria was aged 7, altered circumstances in the politics of Pisa made it possible for the Gambacorta family to return to their native city, where her father, Peter, was duly instituted chief magistrate.

 Victoria was a devout child, but, being attractive and of good family, was inevitably destined for a politically and socially advantageous marriage. Accepting Peter Gambacorta’s will in this regard, she became (aged 13) a loving and attentive wife. Shortly after Victoria’s marriage, St Catherine of Siena visited Peter in order to discuss politics with Peter, and Catherine met Victoria, offering her advice and encouragement in her endeavours to be both a good Christian and a good wife.

 Tragically, Victoria’s husband succumbed to the plague after fewer than three years of life, and, though she had been perfectly happy as a bride, she was reluctant to marry a second time. Catherine wrote to Victoria (now aged 15, exhorting her to “Strip yourself of self. Love God with a free and loyal love”. Aware that Peter was negotiating another marriage contract on her behalf, Victoria fled the family home, finding refuge with the Poor Clares where she took the name Sister Clare.

In a move reminiscent of the kidnapping of St Thomas Aquinas by his family when he ran away to join the Dominicans, Clare’s brother removed from the convent and returned her to her home were she was kept locked in a dark room, isolated from friends and from the sacramental life of the Church, though, in the authentic spirit of St Francis and St Clare, she did succeed in smuggling jewels out to her friends so that they could be sold to raise money for the poor.

She may have been assisted in this by her sympathetic mother, who once smuggled her out to Mass when her father and brothers were away. Her much less sympathetic father invited a visiting Spanish bishop to talk her round to the family’s way of thinking, but the bishop in question had previously been confessor to St Bridget of Sweden, and, far from persuading Clare to abandon her plans for a religious vocation, he laid the ground for a conversion of heart on the part of the entire Gambacorta family.

Clare did not return to the Poor Clares, however, but, inspired by her earlier encounter with Catherine of Siena, entered a Dominican convent. The local Dominican convent was weak in observance, and, like so may others at the time, did not practise the common life in the way intended by it founder, and Clare, who favoured a stricter and more rigorous interpretation of Dominican life, arranged, with the assistance of her stepmother, for a new convent to be built for her.

The constitutions of the new convent (whose members also included Bl Mary Mancini), imposed a strict canonical cloister on the nuns, and all men (apart from the bishop and the Dominican Master General) were forbidden to enter its walls. By a bitter irony, Peter Gambacorta was killed by a mob (Pisan politics having once more turned against him) in the street outside the convent, together with one of his sons. Another son was wounded, and pleaded to be given sanctuary in the convent. Clare felt she had no choice but to refuse to open the door, and her brother was slain by the mob.

When Clare appeared to be dying, she asked for some food to be sent to her from the table of her father’s murderer, and the man’s wife duly obliged. Clare was healed of her illness, the murderer was himself killed, and his wife (now his widow) and daughters were afforded sanctuary in the convent (so that the bitter irony of earlier events found resolution in a certain kind of poetic bit entirely charitable justice). When death finally came to Clare in 1419, her burial-place was immediately associated with miracles, and a local cult grew up rapidly, as did the legend that, whenever a sister of the community is on the verge of death, Clare’s bones will rattle in her coffin. .

SOURCE : https://saintsandblesseds.wordpress.com/2009/04/20/bl-clare-gambacorta/

Lastra tombale di Chiara Gambacorti


Beata Chiara Gambacorti Vedova, domenicana

17 aprile

Firenze, 1362 - Pisa, 17 aprile 1420

Originaria del potente casato mercantile dei Gambacorti o Gambacorta, che nel Trecento sono diventati per due volte signori in Pisa; nasce nel 1362 forse a Firenze. È conosciuta con il nome di Tora. Già da bambina viene inclusa nei progetti politici e finanziari del padre, il Beato Pietro Gambacorta, che nel 1374 la dà in sposa a un giovane di famiglia importante, Simone Massa. Ma resta vedova tre anni dopo. Dopo aver incontrato a Pisa nel 1375 Caterina da Siena decide di ritirarsi presso le monache Clarisse. Ma non diventerà una di loro, ostacolata dalla famiglia. Entrerà più tardi nel monastero domenicano di Santa Croce, dove prenderà il nome di suor Chiara. Sarà poi madre abbadessa, e farà della sua comunità domenicana un centro di diffusione del movimento riformatore nell'Ordine. I beni dei Gambacorti le servono per farne anche un centro di accoglienza per ogni sorta di poveri. Un giorno battono alla sua porta la moglie e le figlie dell'uomo che ha ucciso suo padre e i suoi fratelli. Troveranno piena accoglienza. Morirà in fama di santità nel 1420. Nel 1830, Pio VIII ne ha confermato il culto come Beata. Il suo corpo è custodito in un altare laterale della Chiesa di Santa Caterina a Pisa.

Martirologio Romano: A Pisa, beata Chiara Gambacorti, che, ancora giovane, rimasta vedova del marito, su esortazione di santa Caterina da Siena, fondò qui il primo monastero domenicano di stretta osservanza e, perdonati gli assassini del padre e dei suoi fratelli, governò le consorelle con prudenza e carità.

«Onora il padre e la madre» recita il quarto comandamento, dettato da Dio a Mosè sul Monte Sinai. Dio è contento che si rispettino e si amino i propri genitori e si dimostri loro riconoscenza, non abbandonandoli, ma assistendoli durante la loro vecchiaia. Di fronte, però, a richieste che secondo la propria coscienza risultano non accettabili, pure il Signore ammette la disubbidienza.
Fra i santi c’è anche chi non ha assecondato i desideri dei propri parenti. È questo il caso di Tora, nata nel 1362, probabilmente a Firenze. Figlia di Pietro Gambacorti, uomo molto potente della città di Pisa, Tora, all’età di sette anni, viene promessa sposa al ricco Simone. La piccola, però, ha già segretamente promesso a Dio di diventare suora. Al dito le hanno infilato l’anello di fidanzamento che lei si toglie mentre prega, per non “offendere” il Signore. Tuttavia, data la giovane età, Tora non riesce a ribellarsi al volere del padre. Così a soli dodici anni si ritrova nel castello dello sposo. Qui la dolce fanciulla ubbidisce alla suocera e al marito e trova anche il tempo per assistere gli ammalati e fare la carità ai poveri.

Il destino, però, ha in serbo per Tora un evento imprevisto: la perdita del giovane sposo dopo soli tre anni di matrimonio. Tora a quindici anni è vedova e torna dai suoi genitori che già progettano per lei un altro vantaggioso matrimonio. Questa volta Tora si ribella tanto che viene considerata pazza. Incoraggiata dalla corrispondenza che tiene con Santa Caterina da Siena – incontrata per due volte a Pisa – si taglia i capelli, si toglie i costosi gioielli e gli eleganti vestiti e si rifugia dalle clarisse nel Convento pisano di San Martino, prendendo il nome di Chiara.

I genitori, sconvolti dalla decisione della figlia, spaventati all’idea di perderla, rapiscono Tora e la tengono prigioniera in casa. La storia della ragazzina che vuole farsi monaca, tenuta segregata dal prepotente Pietro Gambacorti fa il giro della città. Così il papà si convince a lasciare libera la figlia che, questa volta, entra nel Convento domenicano di Santa Croce a Pisa. Anzi, perfino il genitore l’aiuta e la incoraggia, finanziando lui stesso la costruzione di un convento, intitolato a San Domenico e di cui l’umile suora diventa badessa. Chiara trascorre la sua esistenza pregando e aiutando i bisognosi che numerosi bussano alla porta del convento, fino alla sua morte avvenuta a Pisa nel 1420.

Autore: Mariella Lentini

Questa bella figura femminile del tardo Medioevo si può avvicinare a quelle dei grandi riformatori di Ordini religiosi e darci un esempio luminoso di quale tempra cristiana si possa nascondere nell'anima di una giovane fanciulla destinata dal suo rango sociale a tutt'altro tenore di vita. La famiglia Gambacorta, celebre per la sua potenza ed ancor più per le sue sventure, primeggia nella tempestosa vita politica della Repubblica Marinara di Pisa, in quell'oscuro ed appassionato Trecento segnato da guerre e stragi fratricide.

Fin dal 1277 i suoi membri sono annoverati fra gli Anziani e i Consoli di mare e si schierano a favore del popolo minuto contro i ricchi borghesi e soprattutto contro i tiranni. Nel 1355 una bruttissima ora giunge per i Gambacorta, quando sale al potere la fazione opposta: le loro case sono incendiate e distrutte e sette di essi sono decapitati.

Si salva solo Pietro Gambacorta, padre della nostra Beata, che viene con­dannato all'esilio e alla confisca del suo ingente patrimonio.

Durante questo esilio, non si sa con esattezza se a Venezia o a Firenze, nasce nel 1362 la piccola Teodora, detta Tora, che era stata preceduta da cinque fratelli i quali prenderanno parte, in vario modo, alla vita pubblica del tempo. Quando Tora tocca i sette anni, la situazione si capovolge perché suo padre viene richiamato a Pisa e acclamato capo della Repubblica: egli gover­nerà con somma prudenza e fermezza, in modo retto ed intelligente, cercando con sincerità il bene del popolo.

Ma per consolidare il suo dominio, stringe alleanza con il signore Simone Massa e gli promette in sposa la sua Tora, ancora bambina: lei è il pegno di concordia e di pace dopo anni di feroci discordie.

Ella cresce nel palazzo paterno, coltivando in cuore l'ideale di darsi tutta al Signore e si esercita segretamente nella penitenza e nella mortificazione, pregando e digiunando. Quando si prostra davanti al Crocifisso, si toglie dal dito l'anello prezioso, pegno di nozze, dicendo: «Sapete bene, o Signore, che desidero soltanto Voi! ».

A dodici anni, con nel cuore il peso di un grande sacrificio, ella piega la sua volontà a quella paterna e passa a vivere nella casa dello sposo, dove trova ricchezze maggiori e la possibilità di una vita più lussuosa. Ma Tora non dimentica la penitenza e porta il cilicio sotto gli abiti sfarzosi; soccorre i poveri con i beni di cui può disporre, finché la suocera, preoccupata per la sua estrema liberalità, non mette sotto chiave le provviste di casa; frequenta un gruppo di pie dame che vivono in comune nella preghiera e nella carità e si offre per servire un malato impaziente e una donna colpita da un cancro alla faccia, avvicinando senza timore il suo fresco viso a baciare quel volto piagato. Mentre il marito è lontano da casa, Tora cade gravemente malata e Pietro Gambacorta la fa condurre momentaneamente presso di sé.
Nel frattempo però anche Simone Massa si ammala e muore in breve tempo: a quindici anni Tora, spezzati i legami con lo sposo terreno, torna a vivere alle dipendenze dell'autorità paterna.

Pietro vorrebbe ben presto vederla nuovamente sposa, ma ora Tora sente che la chiamata di Dio va attuata anche contro la volontà dei suoi e si oppone alle seconde nozze.

In suo aiuto viene anche Caterina Benincasa, che ella ha conosciuto da poco e dalla cui santità carismatica è fortemente affascinata. Nell'epistolario della Vergine Senese si trovano due lettere inviate a Tora per incoraggiarla a rivendicare la sua libertà di rispondere all'amore dello Sposo divino, rinunziando al mondo e scegliendo lo stato religioso. Il tono delle esortazioni ci dice quanto quella Vedova quindicenne fosse già radicata nel cammino della perfezione cristiana: « ... e senza Sposo non voglio che tu stia. Secondo ch'io ho inteso, pare che Dio s'abbia chiamato a Sé lo sposo tuo... Onde, poiché Dio t'ha sciolta dal mondo, voglio che tu ti leghi con Lui; e sposati a Esso Cristo Crocifisso coll'anello della santissima fede. E guarda che tu non perda il tempo tuo, ma sempre esercitarlo o con l'orazione o con la lettura o con fare alcuna cosa manuale. Io so che tu entrerai ora nel campo delle molte battaglie del demonio e delle creature, che non sarà meno forte battaglia. Ma tu sii forte e costante, fondata in su la viva pietra; e pensa che se Dio sarà con te, nessuno potrà contra di te. A condurti ben sicura al porto di vita eterna ti consiglierei, per tua utilità, che tu entrassi nella navicella della santa obbedienza... ».

In attesa di attuare il suo progetto, Tora distribuisce ai poveri i suoi ricchi vestiti e i suoi gioielli, si taglia i capelli, si chiude nel silenzio e nella preghiera, sopportando pazientemente i rimproveri della madre e i sarcasmi delle cognate. In segreto, attraverso una fedele domestica, prende accordi con le Clarisse del monastero di S. Martino e vi entra, all'insaputa di tutti, il 29 giugno 1378, prendendo insieme all'abito francescano il nome di Chiara. Ma in quel luogo di pace resta un giorno solo: le religiose, minacciate dal fratello Andrea giunto a prelevarla con una schiera armata, perché non sia violata la clausura, gliela consegnano calandola dal muro. Giunta nel suo palazzo, per ordine del padre viene rinchiusa in una stanza, come se fosse in una cella carceraria. È priva di tutto, spesso anche del cibo che si dimenticano di portarle, ma le rimane la grande libertà di intrattenersi con Dio.

Nel suo isolamento l'unica pena è l'impossibilità di confessarsi e di rice­vere la S. Comunione. Ma la madre e una delle cognate, vinte dalla sua dol­cezza e mansuetudine, vengono in suo aiuto e il 4 agosto, festa di S. Domenico, la conducono a Messa dai Frati predicatori. Tornata a casa Tora com­prende che Dio la chiama a servirlo nell'Ordine di S. Domenico.

E presto la Provvidenza viene in suo soccorso, inviandole un santo pre­lato, assai stimato da Pietro Gambacorta, il quale, conosciuta la ferma voca­zione di Chiara, parla benevolmente ai suoi familiari e li convince a desistere dalla loro persecuzione; così viene fatta entrare fra le Domenicane del mona­stero di S. Croce. Poiché in esso non si vive la stretta osservanza domenicana, Chiara ottiene dal padre la costruzione di un nuovo monastero intitolato a S. Domenico, di cui prende possesso con quattro consorelle il 29 agosto 1382.

Ella ha venti anni ed ha volontà ferma e decisa di adeguare la sua vita ai rigori dell'antica disciplina monastica seguendo i canoni fondamentali della vita domenicana: preghiera, studio, silenzio, penitenza, contemplazione. Si mantiene in corrispondenza con il Beato Giovanni Dominici, uno dei principali artefici della riforma dell'Ordine iniziata con il Beato Raimondo da Capua. Con maggiore continuità esercita influsso e direttiva su Sr. Chiara e sulla sua opera riformatrice, il confessore Fra Domenico da Peccioli, il quale insiste affinché venga data allo studio la preminenza che gli spetta, perché la santità sia accompagnata dalla dottrina. Nella nascente comunità perciò, con la più stretta povertà e la più rigida clausura viene curata anche la cultura delle religiose, procurando che esse abbiano i libri necessari, che sappiano leggere e scrivere, che possano praticare la trascrizione dei manoscritti, ornandoli con miniature. Sr. Chiara mantiene corrispondenza epistolare con persone celebri del suo tempo, esortando tutti a vita devota e ad opere di bene: nelle sue lettere spiccano freschezza e semplicità, equilibrio e schiettezza. Anche nella vita religiosa, ella cerca di sovvenire alle necessità dei poveri, servendosi di per­sone buone, che visitano in suo nome prigioni e ospedali. Ma la carità più eroica Chiara la esercita nel perdono delle offese verso coloro che, per rivalità politica e con tradimento, uccidono suo padre e i suoi fratelli.

In quei terribili momenti, al fratello Lorenzo, inseguito dai nemici e ferito mortalmente, ella è costretta a negare il rifugio nel monastero per non venir meno alla legge della clausura. In seguito a questa tragedia familiare, si ammala gravemente e proprio all'assassino del padre e dei fratelli chiede di mandare un poco del cibo della sua mensa, come faceva suo padre quand'era malata, perché possa ristabilirsi.

Pochi anni dopo accoglierà come ospiti nel monastero anche la madre e le sorelle dell'usurpatore, fuggito da Pisa.

Guardando a Cristo, Chiara risponde all'odio con l'amore!

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Eletta priora del monastero, diviene per le consorelle esempio luminoso di ogni virtù e guida sicura nel cammino della perfezione religiosa. Nella Quaresima del 1420 i mali fisici di cui soffre da tempo si inaspriscono tanto che la sua fine terrena appare assai vicina: infatti ella muore il lunedì di Pasqua, 17 aprile 1420.

Il suo corpo viene sepolto nel coro delle Monache, ai piedi dell'altare. Tredici anni più tardi i suoi resti vengono esposti. alla venerazione pubblica. La ratifica ufficiale del culto verrà, tuttavia, solo quattro secoli più tardi con un Decreto della S. Sede emanato il 4 marzo 1830.

www.domenicani.net

Pisa, Santa Caterina, Crocifisso della Beata Chiara Gambacorti, 1390 ca.


Pisa, Santa Caterina, Crocifisso della Beata Chiara Gambacorti, 1390 ca.


Pisa, Santa Caterina, Crocifisso della Beata Chiara Gambacorti, 1390 ca.


Forse il suo nome originario è Teodora oppure Vittoria. Ma tutti la chiamano Tora. È nata nel potente casato mercantile dei Gambacorti o Gambacorta, che nel Trecento sono diventati per due volte signori in Pisa; poi, per due volte, hanno perduto la signoria, e alcuni anche la vita. Altri sono stati banditi per anni dalla città, e tra essi c’era Pietro Gambacorti, padre di Tora, nata nel 1362 forse a Firenze. Ma non sappiamo con certezza dove si trovasse in quel momento la famiglia; o se fosse già ritornata a Pisa, dove nel 1369 Pietro si sarebbe impadronito del potere.

Già da bambina, Tora viene inclusa nei progetti politici e finanziari del padre, che nel 1374 la dà in sposa a un giovane di famiglia importante, Simone Massa: e lei ha dodici anni. Ma Simone muore tre anni dopo, sicché in casa Gambacorti c’è ora una vedova quindicenne. La quale però si nega risolutamente a ogni altro disegno matrimoniale del padre, perché vuole scegliersi un futuro seguendo i consigli di Caterina da Siena. L’ha incontrata a Pisa nel 1375, in primavera e poi in autunno. Più tardi, dopo la morte del marito, riceve sue lettere che la spingono a farsi suora; e, anzi, già le danno suggerimenti pratici di comportamento quotidiano come religiosa: «E guarda che tu non perda il tempo tuo (...), ma sempre esercita il tempo o coll’orazione o colla lezione [lettura] o con fare alcuna cosa manuale, acciocché tu non cada nell’ozio». Su questa spinta, Tora decide di ritirarsi presso le monache Clarisse, ma non è ancora una di loro.

E non lo diventerà, perché la famiglia reagisce duramente alla sua iniziativa: i fratelli la portano via con la forza dal monastero, e per alcuni mesi la tengono in una sorta di prigionia domestica. Ma non serve. Ha deciso, e i suoi si rassegnano a vederla entrare nel monastero domenicano di Santa Croce. Qui Tora veste l’abito religioso e prende il nome di suor Chiara.

È il tempo in cui papa Gregorio XI, tallonato da Caterina, lascia Avignone per ritornare stabilmente in Roma (gennaio1377). Pietro Gambacorti, padrone di Pisa, lo accoglie solennemente durante la sosta a Livorno. E intanto fa costruire in Pisa un monastero nuovo per la figlia, che sarà dedicato a san Domenico. Non solo: vorrebbe anche poter ricevere un’altra volta in città Caterina da Siena. Lei non può più accettare, è ammalata; ma trova il tempo di scrivergli, con belle parole di gratitudine. E con un avviso bene in chiaro: sappia il signore di Pisa che è tempo per lui di “correggere” vita e comportamenti: «Non indugiate, che il tempo è breve e il punto della mortene viene, che non ce n’avvediamo».

Caterina muore nel 1380. Dodici anni dopo c’è in Pisa un’altra congiura contro i Gambacorti, appoggiata dai Visconti di Milano: e Pietro viene assassinato con i figli Benedetto e Lorenzo.

Nel monastero, suor Chiara diventa madre abbadessa, e fa della sua comunità domenicana un centro di diffusione del movimento riformatore nell’Ordine. I beni dei Gambacorti le servono per farne anche un centro di accoglienza per ogni sorta di poveri. E un giorno battono alla sua porta la moglie e le figlie dell’uomo che ha ucciso suo padre e i suoi fratelli. E da quel momento il monastero di Chiara diventa anche la loro casa.

Per le sue monache, Chiara è già santa da viva. E nel giorno della morte, invece del Requiem, le loro voci intonano il Gloria. Il suo corpo si trova ancora nel suo monastero. Nel 1830, il pontefice Pio VIII ne ha confermato il culto come beata.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/90765.html

Pisa, Santa Caterina, Sagrestia, Reliquie della Beata Chiara Gambacorti


GAMBACORTA, Chiara

di Caterina Bruschi - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 52 (1999)

, Chiara. - Nacque probabilmente a Firenze nel 1362 da Pietro e dalla prima moglie di questo e fu battezzata come Tora. Il padre, di eminente famiglia pisana ed esponente di punta della fazione filofiorentina dei bergolini, era infatti in esilio dal 1355 per l’allontanamento della sua famiglia dal governo cittadino.

Giunta a Pisa nel febbraio 1369 - quando Pietro fu richiamato in patria, dando poi di fatto vita a un reggimento signorile durato fino al 1392 - la G. venne promessa, nello stesso anno, a Simone Massa, nelle cui mani il padre la consegnò nel 1374, all’età di dodici anni. Poco tempo dopo si ammalò contemporaneamente al marito; questi mori nel 1377 lasciandola vedova a soli quindici anni. Come aveva già manifestato in tenera età, la G. in quegli anni cominciò a prodigarsi in favore dei poveri e dei malati e prese a ricorrere a pratiche penitenziali personali: digiuni, penitenze, preghiera assidua portati alle estreme conseguenze. Alla famiglia che la esortava a riprendere marito, la G. espresse il chiaro desiderio di entrare in convento, al punto che, aggiungendo ad atteggiamenti ribelli stranezze e mortificazioni, fu creduta pazza dai familiari.

La sua determinazione era accresciuta dalle esortazioni indirizza tele da Caterina Benincasa da Siena - che la G. aveva conosciuto in occasione del soggiorno di quest’ultima a Pisa nel 1375 - con la quale intratteneva una fitta corrispondenza; sempre in quegli anni iniziò inoltre a intessere contatti epistolari con il convento delle clarisse di S. Martino per chiederne l’ammissione. Constatata la scarsa rispondenza dei genitori alle aspirazioni che animavano la sua vita, la G. entrò a loro insaputa nel convento dove assunse il nome di Chiara. Il padre reagì con irruenza inviando i figli armati per riprendersi la figlia.

L’anonima Vita sottolinea con particolare efficacia come l’avversione dei genitori per la scelta della G. fosse dettata principalmente dall’affetto e non da motivazioni di carattere politico ed economico. Del resto, anche sul più formalizzato piano documentario, le concessioni impetrate da Pietro per la successiva fondazione del convento di S. Domenico, furono fatte in nome della «dilecta filia», elemento che non contraddice i toni affettuosi presenti nella Vita sopraccitata.

Dopo il ritorno alla casa paterna e la successiva reclusione nella stessa, iniziò un periodo, di durata imprecisata, durante il quale il G. ebbe modo di chiarire - e fortificare - la propria chiamata alla vita monastica. Fu allora che maturò con maggiore convinzione la propria scelta, per la quale si dimostrò fondamentale l’intervento di direzione spirituale dapprima di Carerina Benincasa, in seguito di Alfonso di Vadaterra, già confessore di Brigida di Svezia. Solo dopo il colloquio con Alfonso, il quale propose un modello di riferimento che non fosse solo l’imitatio Christi e che si avvicinasse di più all’«attiva santità» di Brigida, e la mediazione della nuova moglie di Pietro, una Oretta forse dei Doria di Genova, si giunse alla vera e propria professione monastica. Nel novembre del 1379 la G. entrò nel convento domenicano di S. Croce in Fossa Bandi.

Insoddisfatta dallo scarso rigore della vita claustrale in S. Croce, la G. riuscì a ottenere prima un luogo appartato in cui pregare con più fervore, poi addirittura la fondazione di un nuovo convento intitolato a S. Domenico. In questo, che viene comunemente considerato come il primo convento femminile dell’Osservanza domenicana, la G. entrò con alcune compagne il 29 ag. 1382. La sanzione ufficiale dell’avvenuta fondazione venne conferita da una bolla di Urbano VI del 17 sett. 1385, ratificata poi da una lettera vescovile del 4 maggio 1386 e da un’ulteriore bolla pontificia del 25 luglio 1387 con la quale si approvava canonicamente la comunità, dipendente dalla provincia romana dell’Ordine dei predicatori. La nuova fondazione venne posta nelle mani di Domenico da Peccioli che fu anche confèssore della comunità fino alla propria morte (1408); un ruolo non marginale ebbe anche Giovanni Dominici (Giovanni Bianchini), che si ispirerà all’azione riformatrice della G. nel dare vita, nel 1394, al celebre convento veneziano del Corpus Christi.

Nella nuova sede la G. ricopri il ruolo di sottopriora durante il priorato di Filippa Albizzi, almeno fino al 14 febbr. 1400, data in cui ancora firmava come «indegna monaca di S. Domenico» (Zucchelli, p. 355), quindi succedette come priora, ruolo che fu suo fino alla morte. La vita della G. nella nuova famiglia, tutta improntata alla strettissima e regolamentatissima clausura, verteva su due parallele direttrici: da un lato l’ascesi personale, condotta con rigore in astinenza e povertà, dall’altro il nuovo compito di guida e di consigliera spirituale.

La G. intraprese in questi anni anche una lunga corrispondenza con il mercante pratese Francesco Datini e la moglie, ai quali si rivolgerà sempre come amici e sostenitori per le necessità del convento. Si occupò inoltre della sopravvivenza finanziaria dell’ospizio degli esposti di Pisa dopo che, alla morte della sua guida, Donna Cea, l’istituto era rimasto senza una direzione e senza averi. La crescita della famiglia monastica, seppur gradualmente e lentamente, procedette con continuità fino a raggiungere una quarantina di presenze alla sua morte.

Fedele alla regola del convento, la G. giunse all’estrema concretizzazione del voto di ubbidienza alle norme pontificie, che avevano sancito limiti rigorosi per i contatti con l’esterno. Nel 1392, in occasione dei rivolgimenti politici che condussero alla destituzione del padre e al suo assassinio da parte della fazione filoviscontea capeggiata da Jacopo Appiani, si presentarono alle porte del convento due dei suoi fratelli, feriti durante gli scontri, a chiedere asilo, ma la G. negò loro l’accoglienza per non incorrere nella scomunica. L’episodio, che la Vita presenta come massimo esempio di virtù, propone un modello di fedeltà e ubbidienza alle norme precettistiche: la carità della G. viene maggiormente sottolineata nel successivo episodio dell’accoglimento delle figlie dell’Appiani, e in quello del perdono verso lo stesso Jacopo.

Durante la quaresima del 1419 la G. si ammalò per l’ennesima volta a causa degli stenti e la malattia degenerò presto in sinusite e febbre alta. Mori con i conforti religiosi il lunedì di Pasqua dello stesso anno (17 aprile). Pur mantenendosi le regole della clausura, il corpo fu visitato da un’enorme folla, e sotterrato con grandi onori presso il coro ai piedi dell’altare.

Il culto popolare nei confronti della G. non cessò mai di manifestarsi nel corso degli anni; tuttavia solo il 4 marzo 1830 si giunse a un rescritto di Pio VIII con il quale era decretata, tramite la congregazione dei Riti, la legittimità del culto, esteso alla diocesi pisana e all’Ordine domenicano, da tributare con celebrazioni di rito doppio. La festa liturgica in suo onore viene celebrata tuttora il 17 aprile, mentre quella definita ad concursum populi la quarta domenica dopo Pasqua, giorno nel quale le reliquie della beata sono esposte alla venerazione dei fedeli.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/chiara-gambacorta_(Dizionario-Biografico)