Sainte Angèle Merici
Fondatrice de la Compagnie de Sainte Ursule de
Brescia (✝ 1540)
Sainte Angèle Mérici naît en Italie du Nord, à
Desenzano, entre 1474 et 1478. La première partie de sa vie, heureuse, est de
courte durée. En quelques mois, l’adolescente perd ses parents et l’une de ses
sœurs. Après ces deuils, vers l’âge de 16 ans, son oncle et sa tante, les
Biancosi, la prennent chez eux.
Angèle a déjà entendu l’appel de Dieu, et elle préfère passer son temps avec le
Christ, dans la prière et une vie simple, plutôt que de s’adonner aux plaisirs
mondains.
A 18 ans, afin de pouvoir se consacrer au Seigneur librement et d’être admise régulièrement à la table eucharistique (fait rare à cette époque), elle demande à entrer dans le Tiers-Ordre de Saint-François d’Assise, et devient Sœur Angèle. Elle travaille, prie, participe à la Messe et communie le plus souvent possible. Elle jeûne et mène désormais la vie simple et au service des autres qu’elle désirait.
Elle se sent alors pressée intérieurement d’accomplir sa mission: fonder une « Compagnie » de femmes qui veulent se consacrer au Seigneur. Elles vivront leur consécration sans se retirer de leur lieu de vie. Là où elles seront, elles vivront leur vie de prière et seront attentives aux besoins des autres.
Angèle qui aime beaucoup Sainte Ursule, une martyre du IVe siècle particulièrement populaire à cette époque, la donne comme patronne à sa fondation.
La transformation de la Compagnie en Ordre religieux, après le Concile de Trente (1545-1563), a obligé les filles d’Angèle à entrer dans des cloîtres. Apostoliques, elles ont continué d’être apôtres en devenant éducatrices. Héritières de la «pédagogie» d’Angèle, qui excellait dans l’art d’accueillir et de conduire chacun, les Ursulines ont su alors devenir des formatrices à travers les siècles, et spécialement au service de la jeunesse, selon la mission que l’Eglise leur a confiée.
Angèle meurt le 27 janvier 1540. Elle est canonisée le 27 mai 1807, par Pie VII.
Voir aussi sur le site des Ursulines de l'Union Romaine, 'connaître sainte Angèle Mérici', 'sa vie'
Mémoire de sainte Angèle Merici, vierge. Elle prit d’abord l’habit du
Tiers-Ordre de Saint François et elle réunit des jeunes filles pour les former
aux œuvres de charité; puis, sous le nom de sainte Ursule, elle fonda un Ordre
féminin, avec pour objectif de pratiquer le vie de perfection dans le monde et
d’instruire les adolescentes dans les voies du Seigneur. Elle mourut, cinq ans
après sa fondation, en 1540, à Brescia en Lombardie.
Martyrologe romain
En tout, soyez aimables ! Gardez-vous de vouloir obtenir par la force. En effet, Dieu donne à chaque être humain le libre arbitre. Le Seigneur ne veut faire violence à personne. Il propose seulement, il invite et conseille.
Sainte Angèle Mérici, dans son testament
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/513/Sainte-Angele-Merici.htmlVierge, fondatrice de la Congrégation des Ursulines(1474-1540)
Sainte Angèle Mérici naquit à Desonzano, sur le lac de Garde. Ses parents, profondément chrétiens, désiraient que leurs enfants trouvent leur bonheur dans la gloire de Dieu. Pour réaliser cet idéal, ils avaient fait un vrai sanctuaire de la maison paternelle où chacun travaillait sous le regard de Dieu et récitait la prière en commun. Une lecture dans un livre de piété ou dans la Vie des Saints terminait la journée.
A ces pieuses pratiques, Angèle ajoutait les rigueurs de la pénitence. Elle voua sa virginité au Seigneur à l'âge de neuf ans et renonça le jour même à toute parure. Elle perdit son père vers l'âge de treize ans; sa mère mourut deux ans plus tard. Un oncle nommé Barthélémy la prit alors chez lui et s'attacha à favoriser ses pratiques de dévotion. Six ans s'écoulèrent avant que Dieu vienne lui ravir son unique soeur de sang et de sentiments; le décès de l'oncle Barthélémy suivit de près cette perte vivement ressentie.
Doublement orpheline, Angèle rentra à la maison paternelle, acheva de se dépouiller de tout ce qu'elle possédait et se livra aux plus grandes austérités. Elle était alors âgée de vingt-deux ans. Afin de se sanctifier plus sûrement, elle s'affilia au Tiers-Ordre de Saint-François d'Assise.
En 1506, un jour qu'elle travaillait aux champs, une lumière éclatante l'environna soudain. Angèle vit une échelle s'élever du sol jusqu'au ciel et une troupe innombrable de vierges qui en parcouraient les échelons, soutenues par des anges. Une des vierges se tourna vers elle et lui dit: «Angèle, sache que Dieu t'a ménagé cette vision pour te révéler qu'avant de mourir tu fonderas, à Brescia, une société de vierges semblable à celles-ci.» Dieu fournit à Sa servante les moyens de réaliser cet oracle, seulement vingt ans après la mémorable vision.
La réputation de sainteté d'Angèle Mérici s'était répandue jusque dans la ville de Brescia. Les Patengoli, riche famille et grands bienfaiteurs des oeuvres pies, habitaient cette cité. En 1516, ayant perdu coup sur coup leurs deux fils, ils invitèrent Angèle à venir habiter avec eux pour les consoler dans leur peine. A partir de ce moment, sainte Angèle se fixa à Brescia, édifiant la ville par ses vertus. Chaque jour, on la voyait en compagnie de jeunes filles de son âge, rassembler les fillettes et leur enseigner la doctrine chrétienne, visiter les pauvres et les malades, instruire les grandes personnes qui venaient, en foule, écouter leurs conférences. Ces pieuses filles s'ingéniaient à rechercher les pécheurs jusque dans leur lieu de travail.
Suivant une pratique très usitée à cette époque, sainte Angèle Mérici entreprit plusieurs pèlerinages. Comme elle se rendait un jour à Jérusalem avec un groupe de pèlerins, une mystérieuse cécité se déclara dans la ville de Candie, l'affligeant tout le reste du parcours, pour ne cesser qu'à son retour exactement au même endroit où elle avait perdu l'usage de la vue. Dans cette pénible circonstance, la Sainte vit comme un symbole du renoncement qui devait être à la base de tous ses projets. Le pape Clément VII, instruit des vertus et des miracles de sainte Angèle, lui réserva un accueil des plus bienveillants.
Le souvenir de la merveilleuse vision demeurait toujours au fond de son coeur. Un jour, Angèle réunit douze jeunes filles qui désiraient tendre à la vie parfaite. Elle leur proposa de mener une vie retirée dans leurs demeures et les rassemblaient fréquemment pour les former à la pratique des vertus chrétiennes. En 1533, ce noviciat achevé, sainte Angèle Mérici leur révéla son plan, leur démontrant que l'ignorance religieuse était la cause des ravages exercés par le protestantisme et que la fondation d'une société de religieuses d'une forme nouvelle pour l'époque, unissant la vie contemplative à l'instruction des enfants, constituerait un remède efficace à l'état déplorable qui régnait dans l'Église.
Afin de mieux atteindre toutes les âmes dans le besoin, la fondatrice implanta les bases d'un Ordre sans clôture. Ses soeurs parcouraient les prisons et les hôpitaux, recherchaient les pauvres pour les instruire et rompaient généreusement leur pain avec eux. Remontant le cours du mal jusqu'à sa source, sainte Angèle Mérici pensait qu'on ne pouvait réformer les moeurs que par la famille, laquelle dépendait surtout de la mère. Elle réalisait que la mauvaise éducation des jeunes filles provenait de la carence de mères chrétiennes. Dans les desseins de Dieu, la congrégation des Ursulines devait rayonner à travers le monde par l'éducation des jeunes filles.
Le 25 novembre 1535, à Brescia, les premières religieuses du nouvel institut prononcèrent les trois voeux traditionnels de pauvreté, chasteté et obéissance, ajoutant celui de se consacrer exclusivement à l'enseignement. Sainte Angèle Mérici plaça sa congrégation sous le patronage de sainte Ursule.
Dieu l'avait gratifiée des dons éminents de science infuse et de prophétie. Elle parlait latin sans l'avoir étudié, expliquait les passages les plus difficiles des Livres Saints et traitait les questions théologiques avec une si admirable fermeté et précision, que les plus doctes personnages recouraient volontiers à ses lumières. Ses dernières années furent marquées par de fréquentes extases.
Sainte Angèle Mérici mourut le 28 janvier 1540. Pendant trois nuits, toute la ville de Brescia contempla une lumière extraordinaire au-dessus de la chapelle où reposait le corps de la Sainte qui s'est conservé intact de toute corruption. Le pape Pie VII l'a canonisée en 1807.
Tiré de J.-M. Planchet, édition 1946, p. 217-218 -- Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p. 295-296
SOURCE : http://www.magnificat.ca/cal/fran/06-01.htm
Sainte Angèle Mérici, vierge
Elle naît à Desenzano (Italie du Nord), entre 1474 et
1478. En quelques mois, l’adolescente perd ses parents et l’une de ses sœurs.
Après ces deuils, vers l’âge de 16 ans, son oncle et sa tante, les Biancosi, la
prennent chez eux. Angèle a déjà entendu l’appel de Dieu et préfère passer son
temps avec le Christ, dans la prière. A 18 ans, afin de pouvoir se consacrer au
Seigneur librement et d’être admise régulièrement à la table eucharistique
(fait rare à cette époque), elle demande à entrer dans le Tiers-Ordre de
Saint-François d’Assise, et devient Sœur Angèle. Elle travaille, prie, assiste
à la messe et communie le plus souvent possible. Elle jeûne et mène désormais
la vie simple et au service des autres qu’elle désirait. Elle se sent alors
pressée intérieurement d’accomplir sa mission: fonder une « Compagnie » de
femmes (qu’elle place sous le patronage de sainte Ursule) qui veulent se
consacrer au Seigneur. Elles vivront leur consécration sans se retirer de leur
lieu de vie. Là où elles seront, elles vivront leur vie de prière et seront
attentives aux besoins des autres. La transformation de la Compagnie en Ordre
religieux, après le Concile de Trente (1545-1563), a obligé les filles d’Angèle
à entrer dans des cloîtres. Apostoliques, elles ont continué d’être apôtres en
devenant éducatrices. Héritières de la «pédagogie» d’Angèle, qui excellait dans
l’art d’accueillir et de conduire chacun, les Ursulines ont su alors devenir
des formatrices à travers les siècles, et spécialement au service de la
jeunesse, selon la mission que l’Eglise leur a confiée. Angèle meurt le 27
janvier 1540.
Vers 1474 - 1540
Profondément insérée dans un monde de contrastes et de misères morales, à l’aube des Temps Modernes, Angèle Merici lui apporte, avec le don de sa féminité, le rayonnement de sa foi inébranlable, la transparence de son âme virginale et la puissance féconde de sa charité épanouie dans un service de grande envergure humaine et spirituelle.
Contemplative
Ame captivée par le Seigneur, qu’elle recherche et rencontre partout, car elle le poursuit d’une foi pénétrante et d’un amour toujours en éveil... en ses longues heures de prière, mais aussi en tout lieu où la guide l’intuition d’une tâche à accomplir, en toute personne qu’elle croise sur son chemin... en tout service qu’elle rend selon les besoins et les situations...
Désintéressée et limpide dans la don de son amitié... elle entraîne ceux qui la fréquentent à s’engager à leur tour, avec une attitude « d’humanité », une ouverture fraternelle... qu’elle désigne d’un mot : la « piacevolezza ».
Animatrice éclairée d’un laïcat fervent et agissant qui gravite autour d’elle... Angèle Merici, dans sa fidélité à l’Eglise, lit les « signes des temps », les interprète, passe à l’action, sous la mouvance de l’Esprit, dans une œuvre qui n’a pas de précédent et qui se dessine au fur et à mesure qu’elle-même se laisse faire par Dieu.
Cf. « Visage d’une fondatrice »
Menez une vie nouvelle
Les dates importantes
Vers 1474 : naissance à Desenzano, en Italie du Nord.
Vers 1490 : orpheline, elle part chez son oncle Biancosi, à Salò.
Angèle devient tertiaire franciscaine.
Vers 1496 : retour à Desenzano.
1516 : appelée à Brescia, elle va réconforter Caterina Patengola durement touchée par la guerre.
1517 : elle quitte Caterina pour habiter chez Antonio Romano.
1524 : Pèlerinage en Terre Sainte.
1525 : Pèlerinage à Rome : audience avec Clément VII.
1529 : Départ pour Crémone avec Agostino Gallo pour échapper à la guerre.
1530 : Retour à Brescia où elle vit chez Gallo, en face de l’église Saint-Clément.
1530 et 1532 : Pèlerinages à Varallo.
1532 : Angèle part vivre près de St-Afre.
25 novembre 1535 : Angèle fonde la Compagnie de Sainte-Ursule avec 29 compagnes.
27 janvier 1540 : mort d’Angèle.
24 mai 1807 : canonisation par Pie VII.
SOURCE : http://ursulines.union.romaine.catholique.fr/Sainte-Angele-Merici-sa-vie
Comprendre les Écrits
Les textes que nous appelons « Écrits » de Sainte Angèle Merici n’ont jamais été écrits par elle.
Comme Françoise d’Assise qui a dicté sa règle, Sainte Angèle Merici l’a dictée à son secrétaire, Gabriel Cozzano. Il s’agit de la Règle, composée entre 1533 et 1535, qui contient des indications précieuses sur la manière de vivre dans un esprit évangélique, à la lumière des exemples et de l’enseignement de Jésus-Christ.
Les Avis, composés peu avant la mort de Sainte Angèle en 1540, sont adressés à celles qu’elle appelle des « Colonelles », c’est-à-dire, des supérieures locales à qui elle indique comment exercer leurs responsabilités à l’égard de leurs sœurs. C’est surtout par les Avis et leur portée pédagogique que l’esprit d’Angèle s’est perpétué à travers toute l’histoire des Ursulines.
Le Testament, composé, lui aussi, peu avant la mort d’Angèle s’adresse aux gouvernantes ou « matrones » de la Compagnie, responsables de son administration. Elle s’adresse à des femmes d’expérience, capables d’assumer des responsabilités. Sainte Angèle Merici leur trace toutes les exigences d’une vraie maternité spirituelle, dans un esprit de foi et d’amour.
Les Ecrits d’Angèle Merici datent du 16e siècle. Ils portent donc la marque de son époque. Ils contiennent des allusions à la vie rurale, sociale, politique et militaire ; ils reflètent aussi la spiritualité de son temps. Etant fille de la campagne, Angèle manifeste un amour de la terre et de la nature, des sables de la mer, des gouttes d’eau des pluies, de la multitude des étoiles (R 5, 26). Ses allusions nous plongent aussi dans les loisirs du 16e siècle, des bals, des tournois, des noces tapageuses (R, 3,3) et de l’exubérance effrénée du Carnaval (R4, 10). Elle mentionne la mode féminine de l’époque, faite de couleurs chaleureuses et de broderies d’or et d’argent (R 2 4,6). La plupart des jeunes qui entourent Angèle sont issues de milieux modestes et sont souvent victimes d’injustices sociales et économiques. Elle inscrit dans sa Règle la procédure à suivre si on retient leur salaire ou si on ne leur attribue pas leur héritage (R 11,15-19.) La vie militaire est proche de ses contemporains. Angèle appelle sa fondation une Compagnie, fait allusion à la défense militaire de Brescia, à la forteresse et la tour inexpugnable (Dern. Av 15). Elle appelle ses supérieures locales des colonelles, allusion à une ancienne répartition des quartiers de la ville sous un chef militaire, le colonello.
Certains accents mettent en évidence la spiritualité courante à l’époque d’Angèle Merici. Les jours fréquents de jeûne répondent non seulement à son attrait personnel, mais aussi au climat spirituel de l’époque, car une vie pieuse était inconcevable sans une pratique importante du jeûne. Les mentions faites par Angèle, de reines (R Pr 17 ; Av 5,33), de couronnes (Av 5, 25 ; R 11,36 ; 3e Legs 12), de gloire et d’honneur (une quinzaine de fois !) ; de seigneurs (R 8, 13 ; Av 5,3) sont tirées des milieux princiers de son temps. Ce qui est remarquable, c’est qu’Angèle utilise ces mots pour désigner ses filles, qui, la plupart, sont de très humble origine.
Dans la ville de Brescia, la plus luthérienne de toutes les villes d’Italie, selon le Pape Clément VII, l’influence des réformateurs était importante. Angèle consacre une grande partie du chapitre 7 des Avis à en prévenir ses filles des nouveautés étrangères à l’usage commun de l’Eglise (v.24) En raison du climat délétère de la Renaissance païenne, Angèle met en garde contre les gens mondains ou les faux religieux (Av 7, 1).
Cependant, l’esprit de la contre-Réforme, qui allait mener en 1542 à la convocation du Concile de Trente, travaille déjà les plus fervents.
Angèle Merici en fait partie. Elle se montre très claire par rapport au contenu de la foi. Dans ses écrits nous trouvons d’une manière ou d’une autre presque tous les articles du Credo.
Enfin, grâce au développement de l’imprimerie. Angèle, qui n’a jamais été à l’école, est avide de lectures. Tout son temps libre y passe, nous dit Gallo, et ses Ecrits révèlent une ample connaissance de l’Ecriture, parfois même des Pères de l’Eglise.
En même temps, les Ecrits de Sainte Angèle Merici sont porteurs d’un message pour nous aujourd’hui. Elle insiste sur le sens de la personne, sur le dialogue et la responsabilité partagée, sur une créativité dynamique et confiante. Angèle demande un immense respect pour la personne humaine. Chacune doit être appréciée… aimée (Av Prol 10), comprise (Av 4,12) selon sa condition, son tempérament et sa situation (2e Legs 3) ; réconfortée et encouragée (Av 5,2) selon les lieux et le temps… et suivant ses besoins (Av 2,7) spirituels et temporels (Av 4, 1). Chacune est invitée à développer sa propre personnalité et à grandir, car même celles qui paraissent les plus insignifiantes et les plus dépourvues, peuvent devenir les plus généreuses (Av8, 3-4). Angèle propose la communication et le dialogue dans les relations avec les familles, les sœurs et les supérieures : Elle précise même les différentes étapes à suivre ensemble : information mutuelle, évaluation en commun, décisions à prendre ensemble selon les besoins (7e Legs). Elle innove, à partir des besoins et des appels qu’elle perçoit autour d’elle. Les Ordres religieux sont souvent décadents : elle va proposer une vie de consécration dans le monde, mais avec des règles et des structures semblables à celles de la vie religieuse. La femme est souvent minorisée, sous l’autorité d’un père ou d’un mari. Elle va donner à son Institut un gouvernement féminin, en écrivant une Règle pour des femmes. Sainte Angèle Merici va collaborer avec des laïcs : des veuves de la haute société, chargées de l’administration de la Compagnie, et un groupe d’hommes chargés de la protection légale et juridique de ses membres.
Sa Compagnie, dit-elle, devait durer jusqu’à la fin des temps, car elle avait confié une fois à Cozzano : Plût au Ciel que le monde entier vienne sous cette Règle (Cozzano, Ep. Confort. 963v). Avait-elle prévu l’internationalité de son œuvre ? Peut-être. En tout cas, elle la souhaitait. Elle sut donner à ses filles des conseils d’adaptation, fondée sur la prière, la consultation, la réflexion. Elle ne craignait pas les changements, les évolutions de son œuvre. Tout cela n’était-il pas dans le plan de Dieu, fruit de l’Esprit-Saint ? Ainsi, son œuvre a su s’adapter avec le temps et ses conseils de vie évangélique inspirer religieuses et laïcs aujourd’hui.
Sœur Marie Seynaeve
Ursuline de l’Union Romaine
SOURCE : http://ursulines.union.romaine.catholique.fr/Comprendre-les-Ecrits
Vierge, fondatrice de la « Congrégation des Ursulines »
Source principale : paroissesainteangele.org (« Rév. x gpm »).
ANGÈLE MÉRICI
Morte a Brescia le 27 janvier 1540. Canonisée par Pie VII en 1807. Inscrite au calendrier par Pie IX à la date du 31 mai sous le rite double en 1861.
La fête fut transférée au 1er juin lors de l’institution de la fête de la Bse Marie Reine en 1955.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon. Angèle de Mérici naquit à Desenzano, petite ville des états de Venise, dans le diocèse de Vérone, sur les bords du lac de Garde. Issue de parents pieux, Angèle prit, dès son jeune âge, le plus grand soin du lis de sa virginité, qu’elle avait résolu de conserver toujours intact. Ayant en horreur toutes les parures féminines, elle ne négligea rien pour faire disparaître les charmes de son visage et la beauté de sa chevelure, afin de ne plaire qu’au céleste Époux des âmes. Devenue orpheline étant encore dans la fleur de l’adolescence, elle tenta de s’enfuir dans un désert pour y mener une vie plus austère, mais un de ses oncles l’empêcha de mettre ce dessein à exécution. Toutefois elle sut observer à la maison ce qu’il ne lui était pas permis de pratiquer dans la solitude. Outre un fréquent usage du cilice et de là discipline, elle ne mangeait un peu de viande que dans la maladie, ne prenait de vin qu’aux fêtes de la Nativité et de la Résurrection du Seigneur, et passait même plusieurs jours sans prendre aucune nourriture. Appliquée à la prière, elle prenait sur la terre nue un court et léger sommeil. Le démon, sous la forme d’un ange de lumière, ayant cherché à lui faire illusion, elle le reconnut aussitôt et le mit en fuite. Enfin, après avoir renoncé à son patrimoine, et adopté l’habit et la règle du tiers ordre de saint François, elle joignit la pauvreté évangélique au mérite de la virginité.
Cinquième leçon. Elle ne négligea aucun devoir de charité envers le prochain ; elle donnait aux pauvres, tout ce qui lui restait de la nourriture qu’elle avait mendiée ; on la voyait empressée à soigner les malades. Angèle parcourut, non sans réputation de sainteté, un grand nombre de localités, consolant les affligés, réconciliant les ennemis, retirant de grands pécheurs de la fange du vice. Très fréquemment réconfortée par le pain des Anges, unique objet de son avidité, elle était transportée en Dieu par un si grand amour, que bien souvent on l’a trouvée ravie hors de ses sens. Elle visita avec une piété profonde les lieux saints de Palestine. Pendant ce voyage, ayant perdu la vue en touchant aux rivages de l’île de Candie, elle l’y recouvra au retour et échappa, miraculeusement aussi, aux mains des barbares et à l’imminence d’un naufrage. Elle se rendit enfin à Rome, sous le pontificat de Clément VII, dans le but de vénérer la pierre ferme de l’Église, et avec le vif désir de gagner les abondantes indulgences du jubilé. Le souverain Pontife, dans un entretien avec Angèle, remarqua sa sainteté, et il en parla avec de très grands éloges ; ce fut seulement après avoir reconnu que le Ciel l’appelait ailleurs, qu’il lui permit de quitter Rome.
Sixième leçon. Étant revenue à Brescia, où elle se logea près l’église de Sainte-Afre, Angèle institua dans cette ville, sur l’ordre d’une voix céleste qui s’était fait entendre dans une vision, une nouvelle société de vierges, avec une discipline particulière et des règles empreintes de sainteté, mettant cet institut sous le patronage de sainte Ursule, chef invincible d’une armée de vierges. Peu avant de mourir, elle prédit que cet institut se perpétuerait. Enfin, presque septuagénaire, comblée de mérites, elle s’envola au ciel, le six des calendes de février de l’an mil cinq cent quarante. Son corps, que l’on garda trente jours avant de l’inhumer, demeura flexible et conserva les apparences de la vie. Il fut déposé dans l’église de Sainte-Afre, parmi les autres reliques des Saints qui s’y trouvent en grand nombre. Plusieurs miracles se produisirent aussitôt sur son tombeau. Le bruit s’en étant répandu, non seulement à Brescia et à Desenzano, mais ailleurs encore, on commença à donner à Angèle le nom de Bienheureuse et à placer son image sur les autels. Saint Charles Borromée lui-même, peu d’années après la mort de la servante de Dieu, affirma publiquement à Brescia qu’elle méritait d’être mise par le Saint-Siège au nombre des saintes Vierges. Clément XIII ratifia et confirma par un décret ce culte populaire, approuvé déjà par plusieurs Évêques, et encouragé par de nombreux induits des souverains Pontifes. Enfin, après de nouveaux miracles régulièrement constatés, Pie VII, dans la solennelle canonisation qu’il fit en la basilique Vaticane, le vingt-quatre mai mil huit cent sept, inscrivit Angèle sur la liste des saintes Vierges.
Le jour rayonne d’une double gloire [1] : marqué par le triomphe virginal d’Aurélia Pétronilla au premier âge de l’Église, il est embaumé par le parfum des lis qui ceignent le front d’Angèle de Mérici. Le XVIe siècle, qui naguère offrait au Christ ressuscite la séraphique Madeleine de Pazzi, lui présente aujourd’hui ce nouveau tribut de la sainteté de l’Église. Angèle remplit toute la signification du beau nom qu’elle a reçu. Elle possède dans un corps mortel la pureté des esprits bienheureux, et elle imite leur vol agile, leur céleste énergie, par la vigueur de toutes les vertus. On voit cette héroïne de la grâce céleste abattre à ses pieds tout ce qui pourrait arrêter sa course. Élevée de bonne heure à la plus haute contemplation, une ardeur chevaleresque la pousse jusque sur les plages de l’Orient pour y suivre les traces de l’Époux divin auquel elle s’est donnée. On la voit ensuite visiter la nouvelle Jérusalem, et répandre ses vœux devant la Confession de saint Pierre ; après quoi, rentrée dans son repos, elle fonde un Ordre religieux qui est encore et qui sera toujours l’un des ornements et l’un des secours de la sainte Église.
Le spectacle d’Ursule entourée de sa légion de vierges a séduit le cœur d’Angèle ; il lui faut aussi une armée de filles vaillantes. La noble princesse bretonne affronta les barbares ; Angèle, nouvelle Ursule, livrera bataille au monde et à ses séductions si redoutables pour des âmes encore neuves, et, comme trophée de ses victoires, elle peut montrer les innombrables générations d’adolescentes que son saint institut a sauvées depuis trois siècles, en les initiant à la pratique et à l’amour des vertus chrétiennes.
Vous avez combattu les combats du Seigneur, ô Angèle, et votre vie si remplie d’œuvres saintes vous a mérité un repos glorieux dans l’éternel séjour. Un zèle insatiable pour le service de celui que vous aviez choisi pour Époux, une ardente charité pour tous ceux qu’il a rachetés de son sang divin, forment le caractère de votre existence tout entière. Cet amour du prochain vous a rendue mère d’une famille innombrable ; car nul ne pourrait compter les jeunes enfants qui ont sucé à l’école de vos filles le lait de la saine doctrine et de la piété. Vous avez puissamment contribué, ô Angèle, au maintien de la famille chrétienne en préparant tant de mères et tant d’épouses pour leurs sublimes devoirs ; et combien d’institutions appelées au même but sont sorties de la vôtre pour la consolation de l’Église et l’avantage de la société ! Le Pontife suprême a ordonné que votre nom fût désormais fêté dans toute la catholicité. En promulguant ce décret, il a déclaré qu’il voulait placer sous votre maternelle protection toute la jeunesse de votre sexe exposée aujourd’hui à tant de périls de la part des ennemis de Jésus-Christ et de son Église. Ils ont formé le dessein d’arracher la foi du cœur des épouses et des mères, afin d’anéantir plus sûrement le christianisme, qu’une forte et douce influence a conservé jusqu’ici dans la famille. Déjouez ces noirs complots, ô Angèle ! Protégez votre sexe ; nourrissez en lui le sentiment de la dignité de la femme chrétienne, et la société peut encore être sauvée.
Nous nous adressons aussi à vous, ô épouse du Christ, pour obtenir votre aide dans le parcours de cette année liturgique, où nous retrouvons chaque jour vos traces. Votre ardeur à suivre les divins mystères qui se déroulent successivement à nos yeux vous entraîna au delà des mers. Vous vouliez voir Nazareth et Bethléhem, parcourir la Galilée et la Judée, rendre grâces dans le Cénacle, pleurer sur le Calvaire, adorer le Sépulcre glorieux. Daignez bénir notre marche timide dans ces sentiers que vos pas ont parcourus. Nous voulons vous suivre sur le mont des Oliviers, d’où notre Emmanuel est remonté dans les cieux ; il nous faut pénétrer une seconde fois dans le Cénacle, que le divin Esprit illumine de ses feux. Conduisez-nous sur vos pas, ô Angèle, vers ces lieux bénis dont l’attrait vous arracha à votre patrie, et vous lança à travers les hasards dans une lointaine et périlleuse pérégrination ; élevez nos âmes à la hauteur des augustes mystères qui couronnent le Temps pascal.
[1] Dom Guéranger écrit avant que l’institution de la fête de la Bse Marie Reine soit introduite au calendrier par Pie XII et déplace la célébration de sainte Angèle au 1er juin.
Statue der hl. Angela Merici. Klosterkirche Heilig-Kreuz des Klosters Kalvarienberg in Ahrweiler
Sainte Angèle est la fondatrice des Ursulines, auxquelles elle donna la règle du Tiers-Ordre de saint François. Sa fête fut introduite dans le calendrier de l’Église universelle par Pie IX en 1861. Les pieux pèlerinages d’Angèle en Palestine et à Rome rappellent d’une certaine manière ceux que, environ deux siècles plus tôt, sainte Brigitte de Suède avait accomplis ; ces deux saintes brillèrent par une même foi et trouvèrent le même crédit chez les Papes, si bien que Clément VII ne voulait plus permettre à Angèle de s’éloigner de la Ville éternelle. Après avoir groupé autour d’elle un essaim de vierges sacrées qui s’adonnaient à l’éducation chrétienne des petites filles, Angèle, chargée de mérites, s’envola au ciel le 27 janvier 1540.
La messe est la messe du commun Dilexísti, sauf les collectes.
Prière. — « Seigneur qui avez fait fleurir dans votre Église, par la bienheureuse Angèle, une nouvelle famille de vierges sacrées ; faites-nous la grâce, par son intercession, de mener nous aussi une vie angélique, afin que, ayant renoncé à toutes les joies de la terre, nous méritions de goûter celles de l’éternité. » : Saint Augustin observe que, dans le saint Évangile, toute âme chrétienne est désignée sous le nom de vierge, en tant qu’elle s’abstient des plaisirs illicites et conserve purs de toute tache de péché son corps et son cœur.
Sur les oblations. — « Que l’Hostie que nous vous offrons en mémoire de la bienheureuse Angèle implore pour nous, Seigneur, le pardon de nos péchés et nous obtienne l’aide de votre grâce. » : Il faut remarquer l’ordre suivi : D’abord, les exercices de la voie purgative, pour nous débarrasser du péché ; puis les œuvres de la voie illuminative, pour construire sur ces premiers décombres notre édifice spirituel.
Vivre comme les anges.
Sainte Angèle. — Jour de mort : 27 janvier 1540. Tombeau : à Brescia, dans l’église de Sainte-Afra. Image : On la représente en Ursuline, avec une échelle (sur laquelle, clans une vision, elle monte au ciel avec les Ursulines). Vie : La sainte (née en 1474) est originaire du diocèse de Vérone. Dès sa tendre enfance, elle consacra sa virginité au Christ. A la mort de ses parents, elle aurait voulu se retirer dans la solitude, mais son oncle l’obligea à tenir son ménage. Elle put, enfin, à condition de renoncer à l’héritage paternel, entrer dans le Tiers-Ordre de Saint-François. Au cours d’un pèlerinage aux Lieux-Saints en 1525, elle perdit la vue qu’elle recouvra plus tard. Elle visita à Rome le pape Clément VII. Celui-ci ne voulut pas la laisser repartir avant d’avoir reconnu qu’elle était appelée ailleurs. Elle fonda plus tard à Brescia une association de vierges sous la protection de sainte Ursule. Ce fut le début de l’Ordre prospère des Ursulines. La sainte mourut âgée de près de 70 ans. Son cadavre conserva sa fraîcheur pendant 30 jours après sa mort. Au moment de sa sépulture dans l’église de Sainte-Afra, à Brescia, il se fit des miracles.
Pratique. La sainte porte un nom angélique. Son nom fut le programme de sa vie. Aussi l’Église demande aujourd’hui que, par l’intercession et à l’exemple de la sainte, nous « vivions comme des anges ». L’Église nous montre le moyen d’arriver à cet idéal : le renoncement à ce qui est terrestre. L’Église nous demande de renoncer au monde autant que le comporte notre état. Que pouvons-nous faire dans ce sens ? — Prions pour l’Ordre des Ursulines. — La messe est du commun des vierges (Dilexisti).
SOURCE : http://www.introibo.fr/01-06-Ste-Angele-Merici-vierge
Représentation de sainte Angèle, œuvre d'Henri-Louis-Victor-Gesta, vitrail de l'église, Fanlac, Dordogne, France.
St. Angela Merici
Foundress of the Ursulines, born 21 March, 1474, at Desenzano, a small town on the southwestern shore of Lake Garda in Lombardy; died 27 January, 1540, at Brescia.
Sources
HEIMBUCHER, Orden und Kongregationen (Paderborn, 1896), 1511 sqq., SEEB'CK, Herrlichkeit der katholischen Kirche (Innsbruck, 1900); GUÉRIN, Les petite Bollandsstes (Paris), III, 326 sqq., Bullarii Romani Continuatio, VII, pt. I; her biography has been written in French by BAUTHORS (Abbeville, 1894) at Notre Dame d'Alet (1885), PASTEL, (Paris, 1878); in German by an Ursuline (Innsbruck, 1893), by an Ursuline (Paderborn, 1892), in Italian by GIRELLI (Brescia, 1871);by SALVATORI (Rome, 1807).
Ott, Michael. "St. Angela Merici." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 18 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01481a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by the Cloistered Dominican Nuns of the Monastery of the Infant Jesus, Lufkin, Texas. Dedicated to the Ursuline Sisters.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SAINT ANGELA MERICI
1470-1540
FEAST DAY: JANUARY 27TH
Angela Mericia was born on March 21, 1470 at Disenzano, Lombardy, Italy. At the age of ten she became an orphan, which caused led her to go with her sister to the city of Salo. At Salo she was taken in by her uncle's family. Her sister died very soon after leaving her alone without any immediate family. Angela entered a Franciscan Third order and returned to her original home at Disenzano and converted her home into a school for teaching girls the Catholic catechism. She then opened a second school in Brescia, Italy. Eventually, she founded an order to be known as the Ursulines in 1535, the name being derived from their devotion to St. Ursula. In 1525, she went to Rome and saw Pope Clement VII. The Holy Father wanted her to stay in Rome, but she felt led to return to her school in Brescia. Angela served as the superior of the Ursulines for five years and died on January 27, 1540. In 1544, the Ursulines received papal approval.
INTERCESSORY PRAYER: Today, ask Saint Angela to pray for your needs.
SOURCE : http://jesus-passion.com/saint_angela_merici2.htm
As a young woman she became a member of the Third Order of St. Francis (now known as the Secular Franciscan Order), and lived a life of great austerity, wishing, like St. Francis, to own nothing, not even a bed. Early in life she was appalled at the ignorance among poorer children, whose parents could not or would not teach them the elements of religion. Angela’s charming manner and good looks complemented her natural qualities of leadership. Others joined her in giving regular instruction to the little girls of their neighborhood.
She was invited to live with a family in Brescia (where, she had been told in a vision, she would one day found a religious community). Her work continued and became well known. She became the center of a group of people with similar ideals.
She eagerly took the opportunity for a trip to the Holy Land. When they had gotten as far as Crete, she was struck with blindness. Her friends wanted to return home, but she insisted on going through with the pilgrimage, and visited the sacred shrines with as much devotion and enthusiasm as if she had her sight. On the way back, while praying before a crucifix, her sight was restored at the same place where it had been lost.
At 57, she organized a group of 12 girls to help her in catechetical work. Four years later the group had increased to 28. She formed them into the Company of St. Ursula (patroness of medieval universities and venerated as a leader of women) or commonly the Ursulines, for the purpose of re-Christianizing family life through solid Christian education of future wives and mothers. The members continued to live at home, had no special habit and took no formal vows, though the early Rule prescribed the practice of virginity, poverty and obedience. The idea of a teaching congregation of women was new and took time to develop. The community thus existed as a “secular institute” until some years after Angela’s death.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/stain-angela-merici/
Sainte Angela Merici, Vitrail de l'église Saint-Pierre de Retiers (35).
Angela de'Merici, OSU V (RM)
(also known as Angela of Brescia)
Born in Desenzano (near Lake Garda and Brescia), Lombardy, Italy, March 21, 1470 or 1474; died in Brescia, Italy, January 27, 1540; canonized 1807; feast day formerly on May 31.
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0127.shtml
Saint Angela Merici
Also
known as
- Angela
of Merici
- Angela
de Marici
- 27 January
- formerly 1 June
- formerly 31 May
Profile
Franciscan tertiary at age 15. She received
a vision telling her she would inspire devout women in their vocation.
In Crete, during a pilgrimage to Holy Land, she was
struck blind. Her friends wanted to return home, but she insisted
on going on, visiting the shrines with as much devotion and enthusiasm as if she had her sight. On
the way home, while praying before a crucifix, her sight was restored at the
same place where it had been lost.
In 1535 she gathered a group of girl students and began what would become
the Institute of Saint Ursula (Ursuline Sisters),
founded to teach children, beginning with religion and later
expanding into secular topics; her first schools were in the Italian cities of Desenazno and Brescia.
Born
- 24 January 1540 at Brescia, Italy
- interred in the church
of Saint Afra, Brescia, Italy
- body
incorrupt
- against sickness, illness, or bodily ills
- against the
death of parents
- disabled, handicapped, or physically challenged
people
- sick people
- –
- Brescia, Italy
Additional Information
- Book of Saints, by Father Lawrence George Lovasik, S.V.D.
- Book of Saints, by the Monks of Ramsgate
- Catholic
Encyclopedia, by Michael Ott
- New
Catholic Dictionary
- Patron
Saints for Girls
- Saints of the Day, by Katherine Rabenstein
- books
- other
sites in english
- Catholic Culture
- Catholic Fire
- Catholic
Insight
- Catholic Ireland
- Catholic News Agency
- Catholic Online
- Cradio
- Franciscan Media
- Hagiography
Circle
- Independent
Catholic News
- John Paul
Meenan
- Miniature Stories of the Saints, by Father Daniel A Lord, SJ
- Passionist Nuns
- Philip Kosloski
- Regina Magazine
- Saints
Resource
- Saints Stories for All Ages
- uCatholic
- Wikipedia
- images
- video
- ebooks
- Life of Saint Angela of Merici, by Abby Francois Joseph Parenty
- Saint Angela Merici and
the Ursulines, by Father
Bernard O’Reilly
- sitios
en español
- Martirologio Romano, 2001 edición
- fonti
in italiano
- spletne
strani v slovenšcini
Writings
- Spiritual
Testament
Readings
Disorder in society is
the result of disorder in the family. – Saint Angela Merici
We must give alms. Charity wins souls and draws them to virtue. – Saint Angela Merici
As our Savior says: “A
good tree is not able to produce bad fruit.” He says: A good tree, that is, a
good heart as well as a soul on fire with charity, can do nothing but good and
holy works. For this reason Saint Augustine said: “Love, and do what you will,”
namely, possess love and charity and then do what you will. It is as if he had
said: Charity is not able to sin. Mothers of children, even if they have a
thousand, carry each and every one fixed in their hearts, and because of the
strength of their love they do not forget any of them. In fact, it seems that
the more children they have the more their love
and care for each one is increased. Be sincerely kind to every one according to
the words of our Lord: “Learn of me, for I am meek and humble of heart.” Thus
you are imitating God, of whom it is said: “He has disposed all things
pleasantly.” And again Jesus said: “My yoke is easy and my burden light.” –
from Spiritual Testament by
Saint Angela Merici
If according to times
and needs you should be obliged to make fresh rules and change current things,
do it with prudence and good advice. – Saint Angela Merici
MLA Citation
- “Saint Angela
Merici“. CatholicSaints.Info. 1 September 2020. Web. 26
January 2021. <http://catholicsaints.info/saint-angela-merici/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-angela-merici/
Statue of Angela Merici in Desenzano del Garda, provincia di Brescia in Lombardia.
Source: photo uploaded by User:RicciSpeziari. Photographer: Basilio Speziari
Patron Saints for Girls – The Life
of Saint Angela
God has been often
pleased to operate His grandest works by the agency of instruments which appear
to man to be entirely unsuited to such great ends. What
immense benefits have accrued to religion and society, through the
instrumentability of the Ursuline nuns! Devoted by their institute to the Christian
education of the youth of their own sex, their Order has now flourished for
fully three centuries throughout all the Catholic Kingdoms.
To a poor girl without credit or authority, but
inflamed with the love of God, and filled with zeal for the salvation of her
kind, we are indebted for these ineffable benefits. This girl was called Angela
Merici. She was born in Italy at Dezensano, a town in the States of Venice, in
the diocese of Verona, near the lake of Garda, March 21st, of the year 1470.
Her father and mother were distinguished in their social position, but still
more distinguished were they for their exalted piety. Their first and chief
care was to train up their child in the respect and fear of God.
Angela’s pious disposition greatly facilitated her
early education. From her tenderest, infancy she was grave and modest, loving
secluded life, prayer, and the meditation of heavenly things. The ordinary
amusements of children afforded her no pleasure. Religion, and all that
pertained to it, constituted her delight. The father and mother congratulated
themselves on the piety of their child, and blessed the Lord for it.
Nevertheless, they did not live to witness the full development of those seeds
of virtue, which they had planted in their infant’s heart. They were taken from
this world before their child had grown to girlhood.
Angela, deprived of her parents, was sent to Salo, to
her maternal uncle, with one of her sisters. This sister, older than herself,
partook of her religious tastes. Their uncle, a pious and wealthy man, never
interfered with their holy occupations, but, on the contrary, approved highly
of their designs and acts. The two girls longed for a perfect state of life;
and they therefore resolved to quit the busy city, and spend the remainder of
their lives in solitude. At the time appointed for carrying out their designs,
they withdrew, without telling any one, to a secluded cavern, some distance
from Salo.
Their uncle, alarmed at not finding them returning at
the accustomed hour, was greatly disheartened, and he then set out in search of
them. He at last found them in the solitude they had selected. After making
some observations on what he deemed an imprudent step at such an early moment
of their lives, he brought them home to his house, where they enjoyed the
amplest liberty to follow the impulses of their devotion.
Taking advantage of this kind concession, they
converted their home into a sort of hermitage, where they held unbroken
communion with God. The fame of their austere life and fervor was soon diffused
abroad through the city, where they became objects of the greatest admiration.
But God, who takes delight in testing virtue, was
pleased, in his inscrutable designs, to strew thorns in the path of the two
sisters. Jealous of the possession of our hearts, He wishes to have them
entirely His own, and even at the risk of causing them to suffer. He insensibly
breaks all the bonds that would alienate them from Him.
Angela had lost her father and mother, and this
privation filled her with deep and sincerest grief. Now, only one sister was
left to partake of her pious sentiments, and this dear one was taken from her
by implacable death.
This second stroke was far more terrible for Angela
than the first, or rather it revived all the grief consequent on the first, in
sending an additional affliction on her. The poor young girl now found herself
bereft of all her family joys. Nevertheless, although but fifteen years of age,
she simply said to those who came to console her, “After all, who am I, or why
should I murmur at the decree of God? My sister belongs to Him, why therefore
should He not take her to Himself? Ah! may His name be blessed for evermore.”
Meanwhile Angela’s grief was soon assuaged by the
assurances she received of her sister’s eternal salvation. One day while
meditating on the felicity of the saints, she besought God to reveal to her if
He had taken her sister into His everlasting tabernacles. Her prayer was heard.
Suddenly a dazzling light shone round about her; and she beheld the Virgin
Mary, surrounded by hosts of angels, and at her side that dear sister for whom
she had been weeping. “Continue,” said the sister to her, “to walk
perseveringly in the ways of perfection, and thou shalt one day share with me
the delights of eternal beatitude.”
This apparition and revelation from Heaven, redoubled
the zeal and. ardor of Angela. There was no sacrifice that she was not prepared
to make, in order to reach the exalted glory that had been promised to her.
The Third Order of Saint Francis had been established
at Salo, and our young saint, desiring tp have another additional mean of
sanctification, gladly embraced it. Along with the habit, she put on the spirit
of its holy and humble founder. Angela’s apparel, chamber, and furniture were poor:
she lived on bread, water, and lettuces. On Christmas and Easter-day, she added
a little wine; but she abstained from all food every Monday in Lent. Her
garments were made of the coarsest sack cloth. Her bed was the hard floor, and
taking but scanty rest, she devoted the greater part of night to prayer.
Desiring in every particular to imitate Jesus Christ, she wished to live on
alms, and all her uncle’s remonstrances on this subject could not turn her from
her determination.
The virtues of our Saint excited the envy of the
devil, who, to deceive her, manifested himself to her under the appearance of
an angel; but the humble servant of the Lord recognized the malice of the
tempter. She bowed her forehead to the ground, and exclaimed that her numerous
sins rendered her unworthy of being visited by the angels of God. This act of
humility put the devil to flight; but although victorious, Angela believed it
to be absolutely necessary to arm herself still more strongly against this
adversary, by redoubling the mortifications of her body and the number of her
pious practices.
God never suffers himself to be excelled in
liberality. Angela was generous, and so was God to His servant by the abundance
of spiritual treasures which He poured into her soul. Her daily communions now
became to her a source of ineffable delights, her devotion to the august
Sacrament of the Altar was so ardent, that she spent entire hours on her knees
before the tabernacles of the adorable Eucharist; and often after having passed
whole days thus, she would get up at night to return to the same devout
practice. Then while her hands were crossed on her bossom, and whilst the fire
of divine charity burned in her soul, she would ever and anon give utterance to
such tender sentiments as these, “Sacrament of my God, Jesus, my life and my
love, oh how I love to be near thee! How sweet and tender are the sentiments
thou kindlest in my soul! How kindly hast thou visited me in my sorrows,
changing them into transports of joy! When in thy presence, oh how
insignificant is the whole outward world! Thou, my Jesus, art all sufficient
for me! Ah, chase from my memory the grand productions of art, the sumptuous
dwellings of the great – I desire no other object for my love or admiration
than this great work of my God. Oh, my Jesus! thou containest all good, thou
art all good. Great God, hear my prayers. Let me die before thy tabernacle,
drowned in my tears.” And the flying hours that bring the day-dawn in their
train, found her still before the Adorable Object so dear to her heart.
The death of her uncle determined Angela to return to
Dezensano, her native town, but the change of locality nowise altered her
pursuits, and in this new asylum she was as edifying as at Salo.
At Dezensano there was a sisterhood of the Third Order
of Saint Francis, and Angela now united herself to them. Her companions soon
learned to admire her virtues, her humility, her spirit of mortification, her
charity and her zeal for the salvation of her neighbor. Often would she
converse with them on the desire that she entertained to consecrate herself to
the Christian instruction of young girls. A mysterious vision with which God
favored her, served in great measure to augment this desire, and finally
determined her to undertake this good work. One day while at prayer she saw
before her a mysterious ladder based on the earth and reaching into heaven; a
choir of angels sending forth harmonious strains from divers instruments,
floated around and over her, while a countless crowd of young maidens, their
heads crowned with diamond crowns, alternately ascended and descended the
ladder. Absorbed in the contemplation of this wonder, she heard a voice saying
to her; “Thou knowest, Angela, that God hath sent thee this vision that you
mayst learn to establish a community of chosen virgins: such is the will of
God.”
The humble servant of God after many hesitations, and
conferences with her spiritual guide, made her companions aware of the vision
that she had had, and at last induced them to agree with her in her design.
They therefore collected together in their house the little children of
Dezensano, and began to teach them the Christian doctrine. The results of this
experiment were marvellous. The scholars became singularly remarkable for their
modesty; and even public morality began to ameliorate sensibly. Angela’s
reputation was soon widely diffused, and she had to visit Brescia, the capital
of the province, where her virtues were regarded with the greatest respect.
Angela had been for a long time projecting some holy
pilgrimages; and now she hastened to Mantua in order to have a conference with
sister Hossana d’ Andreasie, a religious of the Order of Penance of Saint
Dominic, and already celebrated for the lustre of her virtues. Thence our Saint
set out for Venice where she courageously embarked on the long and perilous
voyage to Palestine in order to visit the holy places where Jesus Christ
suffered for the salvation of the human race. They disembarked in the is1and of
Candia, where Angela became totalIy deprived of the faculty of sight. Thus
bereft of the consolation which she thought was in reserve for her, our saint
did not lose courage, but persevered in the voyage. Though she could not see
with bodily eyes the spots sanctified by the Redeemer’s footmarks, she would
fain tread that holy soil, and cause herself to be led by the hand through all
the localities identified with the history of our Savior. Oh! who could
describe the throbbings of her heart when she descended into the Lord’s
sepulchre, or visited the place where He expired on the cross! What great
memories crowd over that land – the land of the Manger and of Calvary!
“Between the valley of the Jordan and the plains of
Idumea,” says Chateaubriand, “stretches out a chain of mountains which commences
in the fertile fields of Galilee and loses itself in the sands of the Yemen. In
the centre of these mountains there is an arid basin locked in on all sides by
yellow rocky peaks; these peaks open only on the east, and give glimpses of the
Dead Sea and the distant mountains of Arabia. In the midst of these stony
landscapes, on a broken and inclining site, within the circuit of a wall ages
ago battered by military engines, and strengthened by tottering towers, the eye
rests on vast ruins. Straggling cypresses, and some masses of Arabic masonry
like whitened sepulchres, are scattered over this heap of ruins: such is sad
Jerusalem.
“At first sight of these desolate regions a great
sadness seizes the heart. But passing from solitude to solitude, while the horizon
expands before you, this sadness vanishes by degrees. The traveller experiences
a secret terror, which far from casting down the soul, gives it courage, and
elevates it. Wonderful sights meet the eye on this soil, sanctified by
miracles. The burning sky, the impetuous eagle, the bumble hyssop, the proud
cedars, the sterile fig tree, all the poetry, all the pictures of the Scripture
are there. Every name reveals a mystery, every grotto speaks of the future,
every mountain-peak echoes the accents of prophets. The dried-up torrents, the
rent rocks, the gaping tombs attest this prodigy; the desert seems dumb from
terror, and one is inclined to think that it has not dared to break the silence
since the time when it heard the voice of the Eternal.”
Angela did not tarry long in Jerusalem. She soon
afterwards set sail for Italy, and in Candia where she lost her sight, she
recovered it while kneeling before an image of Jesus Christ crucified. From
Candia she proceeded to Italy. During this voyage they encountered a terrible
tempest, and two vessels of the convoy were entirely wrecked. The ship in which
Angela sailed reached Venice in safety after having struggled against the storm
for fully nine days.
Our Saint remained in Venice with the sisterhood of
the Holy Sepulchre, till she retrieved her shattered health. The fame of her
sanctity attracted the most distinguished of the citizens to her, and many of
them urged her to place herself at the head of the religious establishments
then flourishing in the city of the Doges.
The humble maiden declined this flattering proposal,
and in order to escape the honors the people intended to confer on her, she
left the city secretly, and arrived in Brescia, November 24, 1524.
The Jubilee of 1525 had commenced, and Angela proceeded
to Rome, to partake of the great spiritual favors granted on such a grand
occasion. Pope Clement VII then occupied the chair of Saint Peter, and he not
only admitted Angela to an audience, but gave her a most cordial reception.
Intimately convinced of the eminent merits of our Saint, his Holiness deemed it
his duty to persuade her to fix her abode at Rome, and thus take charge of the
various houses devoted to works of mercy. But Angela never forgot the vision
which intimated that she was to be foundress of an Order, and she therefore
respectfully excused herself to the Pontiff. After receiving his benediction
and sanction, she returned to Brescia.
In the meanwhile, Italy was desolated by wars, which
forced our Saint to leave Brescia; but as soon as peace returned, she laid the
foundations of her celebrated Order. She did nothing without weighing well
every circumstance that might advance or retard her project; and, indeed, her
great humility caused her to entertain doubts of its success.
It was on the 25th November, 1535, that Angela formed
her little community of twenty-seven virgins. She drew up for them a short
rule, divided into twelve chapters. She did not require any dowry with her
postulants, in order that they might have no difficulty in joining her
institute. The duties she imposed on them did not oblige them to live in
common, but they were, nevertheless, admirably suited to carrying out her holy
intentions.
Motived by the holiest spirit of humility, and
despising all earthly fame, our Saint, to conceal her own name, called her new
Institute “Saint Ursula’s.” But although she satisfied her innate modesty by
excluding her own name, she was greatly mortified nevertheless when she heard
the people, all of whom were edified by the young community, styling it the
“Holy Company”, and the “Divine Order.” Angela herself foretold that her
Institute should continue to flourish for ever, as it had for its patroness and
protectress, that illustrious Saint who led so many virgins to martyrdom.
As the number of the sisters increased daily, it
became necessary to elect a superioress to govern the rising community, and for
this purpose Angela assembled all its members. Their choice was soon fixed, and
they all with one accord selected her to govern them. It was with great
repugnance that she accepted this dignity; but she soon proved how worthy she
was of her position. Her sweetness, her goodness, her evertness of temper, won
her the hearts of all her children, and they deemed themselves blessed under
her guidance. As soon as her Institute had been sanctioned by the Bishop of
Brescia, Angela would gladly have retired from the position of superior; and so
desirous was she of this that she alleged her age and infirmities, hoping that
the bishop would release her from this grave responsibility. The instances and
tears of her community, however, compelled her to continue in her place. The
bishop commanded her to retain her authority, and it was in obedience to him
that she continued to hold the appointment. Were it not for this, all the
instances of her community must have been of no avail.
Her submission was soon followed by infirm health, for
she fell sick about the beginning of January, 1540; and from that very moment
she predicted that the time of her decease was not far off. Her first care, now
that she found herself in danger, was to assemble the community, and give the
sisterhood salutary instructions, replete with wisdom. Thenceforth, her only
occupation was to testify to her Divine Master her burning desire of being
united to Him. Feeling her strength beginning to fail, she received the
Sacraments of the Church with admirable fervor. Even to her latest gasp she did
not cease to make acts of faith and hope.
At length, rich in every sort of Christian merits,
aged about seventy years, consumed by the most ardent charity, and consoled
with all the comforts that the Church provides for its children, Angela
peacefully breathed her last sigh, and presented to the Divine Spouse her
unsullied baptismal garment, January 27, 1540.
SOURCE : https://catholicsaints.info/patron-saints-for-girls-the-life-of-saint-angela/
Vorsatzbild auf der Altarplatte des Ursula-Altares in der Ursulinenkirche in Linz von Bartolomeo Altomonte
Giuseppe Fali (1697-1772), Sant'Angela Merici pellegrina
La straordinaria esperienza di S. Angela Merici
(1476 circa-1540)
La vita di sant’Angela Merici si svolge tra la fine del Quattrocento e la prima metà del Cinquecento, in quello straordinario periodo di fermenti intellettuali, di acquisizioni scientifiche ed artistiche che va sotto il nome di Rinascimento.
In questi anni si sviluppa, negli ambienti religiosamente più sensibili, la tendenza ad abbandonare le speculazioni filosofiche e teologiche per ritornare ad una concreta e personale vita cristiana, fondata sulla meditazione e sul vissuto del Vangelo. È in questo humus che matura la straordinaria esperienza spirituale di Angela Merici, concretizzatasi nella fondazione della Compagnia di sant’Orsola, che darà forma ad una nuova dignità della donna con la consacrazione vissuta non più nei chiostri ma nel mondo, all’interno delle famiglie. Il suo profetismo non si manifesta, dunque, in forme apocalittiche e millenaristiche, ma nell’attenzione ai segni dei tempi e nella loro interpretazione.
La novità e l’audacia della proposta di sant’Angela sta nel mettere al centro il modello della chiesa primitiva, il tipo di vita degli apostoli e delle prime comunità cristiane, aprendo in questo modo la strada ad una devotio moderna.
Angela nasce a Desenzano del Garda attorno al 1474 da un esponente della piccola nobiltà rurale, trasferitosi da Brescia alla riviera gardesana probabilmente per esercitare attività mercantili. La vita di Angela è precocemente segnata da lutti: la morte della sorella, a cui era legatissima, e i genitori. È ancora una adolescente quando viene accolta dal facoltoso zio materno a Salò. Qui vi rimarrà per diversi anni e vestirà l’abito di terziaria francescana nel convento dei frati Minori Osservanti di S. Bernardino.
Di questo lungo periodo di formazione, che va dalla fanciullezza alla maturità, sappiamo ben poco. Le scarne notizie tramandate concordano nel sottolineare la sua precoce inclinazione alla preghiera, ai digiuni e alla vita contemplativa. Tuttavia è la morte della sorella a incidere maggiormente sul suo animo, poiché al dolore per la perdita affettiva si aggiunge la trepidazione per la sua destinazione ultraterrena. A questo evento si ricollega la celebre visione consolatrice della “scala” che prefigura la fondazione della Compagnia di S. Orsola. Nella sua emblematicità, Padre Landini, della Congregazione dei Padri della Pace e confessore della Compagnia di S. Orsola, circa quarant’anni dopo la morte di Angela, scrive:(...) “et una volta elevata in spirito, parevagli aprirsi il cielo et uscir una processione meravigliosa d’angeli e di verginelle, scambievolmente a doi a doi” che insieme suonavano e cantavano. Implicito, in questo ininterrotto snodarsi della processione di angeli e vergini che unisce la terra al cielo, è il riferimento alla scala di Giacobbe. Nel 1516 Angela, a circa quarant’anni, si trasferisce a Brescia in casa di Caterina Patengola per consolarla della morte dei figli. Qui incomincia la sua missione di conforto e di consiglio che, a poco a poco, si allargherà ad abbracciare tutti quanti faranno ricorso a lei, alle sue preghiere, alla sua mediazione e alla sua azione pacificatrice.
È per Angela il periodo mistico della preghiera e della carità. A lei si legano in un primo cenacolo spirituale il mercante Antonio Romano, Girolamo Patengola, nipote di Caterina Patengola, l’agronomo Agostino Gallo e Giacomo Chizzola, uno dei più brillanti esponenti del patriziato locale, ambasciatore della Serenissima e fondatore delle Accademie di Rezzato e di Brescia.
Verso il 1520 Angela incomincia a compiere pellegrinaggi ai luoghi santi della cristianità. Da sempre il pellegrinaggio implicava una profonda conversione interiore, tanto da simboleggiare l’umanità in cammino alla ricerca di Cristo. Angela riprende questa modalità devozionale che nel passato aveva contraddistinto la spiritualità di altre sante , come S. Orsola, nobile bretone e martire nel III-IV sec., e a cui Ella dedicherà la Compagnia.
Come primo itinerario (1522) Angela sceglie il sepolcro della beata Osanna Andreasi, morta stigmatizzata nel 1505 a Mantova. Ma è il viaggio in Terra Santa, nel 1524, ad assumere un particolare significato nel suo percorso spirituale. Quando la nave dei pellegrini giunge a Candia (Creta), accade un “segno” straordinario, una sorta di miracolo “capovolto”, cioè la quasi completa perdita della vista, che le impedisce di vedere la Terra Santa. I suoi primi biografi leggono questo episodio in chiave soprannaturale: il Signore la rende cieca nei sensi per costringerla a guardare con gli occhi dello spirito, per affinarla nella comprensione del Suo disegno. Secondo Agostino Gallo, è la stessa Angela a confidargli che essa vide i luoghi santi con gli occhi interiori come se l’havesse veduti con gli esteriori.
Dopo un ritorno fortunoso, in cui uomini ed elementi naturali sembrano congiurare contro la nave dei pellegrini, Angela arriva a Venezia alla fine del 1524. La sua fama di santità si diffonde per la città lagunare e moltissimi religiosi, gentilhuomini, gentildonne si recano a incontrare questa reduce dal pellegrinaggio gerosolimitano, alle cui preghiere gli altri viaggiatori attribuiscono la loro salvezza. Il viaggio l’ha profondamente mutata e la trasformazione deve essere molto evidente: per lei, che ha ormai assunto le connotazioni di una “santa viva”, comincia una nuova dimensione di apostolato pubblico.
Tornata a Brescia, dopo pochi mesi va in pellegrinaggio a Roma per l’anno giubilare del 1525, ove è ricevuta dal Papa che le prospetta l’idea di restare lì nei luogi pii, invito che lei declina.
Quando Angela torna a Brescia, a poco più di cinquant’anni, non è più la stessa “pia donna” partita per il suo primo pellegrinaggio. La geografia della sua vita spirituale l’ha plasmata, l’ha resa più intensa e profonda, sapiente, maggiormente atta a cogliere l’essenza spirituale delle cose. Torna carica di carisma: la santità della sua vita è ormai riconosciuta, dai Luoghi Santi di Gerusalemme a Venezia, centro dei traffici mercantili, a Roma, centro della cristianità, a Milano, forse il più importante centro produttivo italiano.
Il 25 novembre 1535, festa di S. Caterina d’Alessandria, fonda la Compagnia di S. Orsola, che da subito presenta un’ascesi propria, legata al valore escatologico attribuito alla consacrazione verginale vissuta senza voti canonici: questo nuovo stato si propone per coloro che desiderano santificare la propria esistenza né entrando in monastero e neppure nel matrimonio. È la strada di mezzo, la più virtuosa, in quanto in essa al rinnovamento dello spirito, con lo sposalizio mistico, corrisponde una rigenerazione della vita vissuta nel mondo. A questa Compagnia Angela lascia una Regola, Ricordi e Legati di profondo valore ascetico e spirituale, impregnati di un notevole intuito pedagogico.
La nuova condizione di vita consacrata, nata dall’intuizione mericiana, ribalta nei cieli le gerarchie dei destini femminili. Infatti con la nova Compagnia, venuta dal Cielo in forza et possanza dello Spirito Santo, ogni donna ogni donna consacrata può santificare la propria esistenza non rinchiusa fra le mura di un convento, ma vivendo ed operando nel mondo sul modello della chiesa primitiva. Questo implicitamente recava con sé l’attribuzione di dignità ad ogni “stato” o condizione della donna, in un mondo che invece vedeva con sospetto la nubile, fuori dai due stati socialmente riconosciuti del matrimonio e della monacazione; infatti l’unione nuziale con Cristo collocava queste donne fuori dagli schemi tradizionali, restituendo loro la tutela diretta del proprio onore. Certo su di loro vegliava la Compagnia, con le sue strutture gerarchico-materne, ma non può sfuggire la profonda novità di un simile atteggiamento, in un periodo nel quale gli spazi di libertà per la donna cominciavano a ridursi.
All’elaborazione dell’apparato simbolico mericiano concorse un artista d’eccezione, Girolamo Romanino (1484-1559), con la famosa tela che oggi si trova al Brooks Memorial Gallery di Memphis. L’opera costituisce, infatti, una sorta di “manifesto” della Compagnia di sant’Orsola, con santa Caterina d’Alessandria inginocchiata al centro mentre riceve l’anello sponsale da Gesù Bambino, proteso sulle ginocchia di Maria. A sinistra, nella penombra illuminata solo da una fonte di luce lontana come di braci, vi è san Lorenzo, chiara allusione al Vicario generale di Brescia che approvò la Regola. In posizione leggermente arretrata, sulla destra, vi sono sant’Angela con la veste di terziaria francescana e sant’Orsola che, stringendo il vessillo, sembra indicare ad Angela la nuova via da intraprendere.
Si è detto che il matrimonio mistico di Santa Caterina assume una particolare valenza simbolica per le Orsoline, tanto da definire la propria Compagnia come la “Compagnia delle spose di Gesù”. Non sfugge infatti l’importanza simbolica del rito dell’incoronazione, mediante il quale l’orsolina diviene sponsa Christi; nel quadro del Romanino questa dignità è rappresentata dalla corona di santa Caterina, deposta fra le lame della ruota del suo martirio, che ogni figlia di S. Angela raccoglierà e cingerà al termine del proprio “martirio”.
Alla sua morte, il 27 gennaio 1540, quando a Brescia si sparge la voce del suo “transito”, gran folla si riversa nella chiesa di S. Afra, oggi santuario di S. Angela Merici, ove è stato composto il corpo in una bara aperta. Per trenta giorni resta esposto all’incessante pellegrinaggio di fedeli senza che mostri segni di decomposizione ed è il pittore bresciano Moretto (1498-1554) a realizzare il suo ritratto funebre. Raccontano le cronache che dopo la sua morte accaddero eventi straordinari e che nelle prime sere sopra la chiesa di S. Afra apparve un grandissimo splendore o sia una lucidissima stella corrispondente perpendicolarmente al sito dove giaceva il Corpo Beato.
Venerata per oltre due secoli, viene aperto il processo di canonizzazione nel 1757 su richiesta di Madre Luisa Schiantarelli, superiora delle Orsoline di Roma. Un decennio dopo, nel 1768, è proclamata beata da Clemente XIII ed infine canonizzata dal papa Pio VII nel 1807. Pio IX nel 1861 ne estende il culto alla Chiesa universale.
La sua memoria liturgica, celebrata come solennità dalle Compagnie e dagli istituti di Orsoline, ricorre il 27 gennaio.
di Centro Studi Mericiano
SOURCE : http://www.angelamerici.it/index_dettagli.php?get_id=1
Brescia - Chiesa di Sant' Angela Merici
ANGELA Merici, santa
di Nicola Raponi - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 3 (1961)
ANGELA Merici, santa. - Nacque a Desenzano sul
Garda in provincia di Brescia, ma diocesi di Verona, il 21 marzo 1474, da
modesta famiglia, ultima di sei figli, quattro dei quali morti in tenerissima
età. Ricevette dai suoi una assai scarsa formazione intellettuale, ma una
solida educazione cristiana.
Nel 1489 perse il padre e l'unica sorella superstite e
tre anni dopo anche la madre che prima di morire l'affidò a uno zio di Salò
presso il quale A. andò ad abitare. La famiglia dello zio viveva con una certa
agiatezza, e questo ebbe l'effetto di accentuare in lei, di modeste esigenze e
di grande semplicità, l'inclinazione alla penitenza e il desiderio del
chiostro; rimase tuttavia a lungo incerta sulla sua vocazione. Intanto con un
cugino, Bartolomeo Biancosi, che avrebbe più tardi fatto parte di una Compagnia
del Divino Amore in Salò, prese a frequentare la chiesa e il convento di S.
Bernardo dei minori osservanti, facendosi terziaria francescana.
Tornata nel 1500 a Desenzano, ebbe qualche tempo dopo
una visione che le permise di risolvere i suoi dubbi tra la contemplazione e la
vita attiva; rinunciò al monastero e si diede ad opere di carità assistendo ed
aiutando donne e fanciulle della sua città e alleviando i disagi che le guerre
arrecavano in quegli anni tristissimi. Nel 1512 A. fu accolta in casa di una
nobile famiglia desenzanese, i Patengola, dove pur in mezzo alla vita mondana
del Cinquecento erano affiorate esigenze di rinnovamento morale ed esperienze
religiose: una giovane che vi aveva prestato servizio per qualche tempo era
entrata nel convento di S. Croce in Brescia col nome di suor Candida,
mantenendo rapporti spirituali con Caterina Patengola; un figlio di costei,
Costanzo, si era fatto terziario benedettino. Nel 1516 A. seguì la Patengola a
Brescia e rimase con lei ancora un anno, andando poi ad abitare in una modesta
casa, messale a disposizione dal ricco e pio mercante Antonio de' Romani, in
contrada S. Agata.
La decadenza religiosa, i costumi corrotti della
città, la crisi delle famiglie la confermarono nel proposito di dover fare
qualcosa specialmente in favore delle gio vani, alle quali per la penuria degli
uomini, a causa della guerra, e la diffusa scostumatezza, era difficile
sposarsi e sconsigliabile l'ingresso nei monasteri per la loro quasi generale corruzione.
Si prodigava intanto nell'assistenza spirituale, nelle opere di carità, nel
consiglio e nell'istruzione religiosa ai poveri.
In un viaggio del 1520 a Salò, dove venne accolta dal
cugino Biancosi, la sua personalità religiosa fece talmente impressione da
indurre ad una vera e propria conversione un giovane del luogo, Stefano
Bertazzoli, il quale poi con Bartolomeo e Giambattista Scaini e col Biancosi
stesso formò a Salò un gruppo spirituale che nel 1541 diede vita alla Compagnia
del Divino Amore e due anni dopo ad una Confraternita della Carità.
Nel 1521 A. fece un pellegrinaggio a Mantova alla
tomba della beata Osanna Andreasi; nel 1524 con Antonio de' Romani e B.
Biancosi si recò in Terrasanta: durante il viaggio perse stranamente e
improvvisamente la vista che recuperò solo al ritorno. L'anno successivo si
recò a Roma per il giubileo indetto da Clemente VII, da cui ricevette l'invito
di occuparsi dei luoghi pii della città. A. preferì tornare a Brescia, dove in
quegli anni aveva cominciato a realizzare il suo disegno radunando intorno a sé
un primo cerchio di amiche e consorelle che da lei, pur rimanendo ciascuna nel
proprio ambiente, erano seguite e consigliate: domestiche, giovani della media
borghesia e anche signore della nobiltà bresciana, come Ippolita Gallo, sorella
del letterato Agostino, Caterina Chizzola, Bianca Porcellaga.
Nel 1529 andò a visitare a Soncino la mistica e
stimmatizzata Stefana Quinzani - che aveva creato intorno a sé un centro di
spiritualità e di interesse religioso - proseguendo poi per il sacro monte di
Varallo. Al ritorno passò da Milano, accolta da Francesco II Sforza, che avendo
avuto già un incontro con lei a Brescia l'anno precedente, le rivolse l'invito
di fermarsi, invito ripetutole quando poco dopo i due si incontrarono
nuovamente a Cremona, dove A. su invito di Agostino Gallo si era rifugiata, per
evitare i rischi causati dal passaggio in Brescia delle truppe imperiali.
Tornata a Brescia, abitò per qualche tempo presso i
Gallo, stabilendosi poi in una casa vicino alla chiesa di S. Afra officiata dai
canonici lateranensi, uno dei quali, p. Serafino da Bologna, diventò suo
confessore. Qui nel 1530 A. riunì le prime dodici compagne che secondo le sue
intenzioni avrebbero dovuto formare una società religiosa i cui membri, pur
attuando una certa vita comune, avrebbero dovuto restare il più possibile in
contatto con la società, per operare più attivamente al servizio del prossimo.
Con queste stesse dodici si recò nuovamente in pellegrinaggio a Varallo nel
1532 ribadendo il proposito di realizzare l'opera iniziata.
L'anno successivo la Compagnia di S. Orsola - venne
chiamata così probabilmente in seguito ad una visione in cui S. Orsola avrebbe
assicurato alla fondatrice la sua protezione - si trasferì in un oratorio in
piazza del duomo messo a disposizione da Elisabetta de Prato: esso fu sede
della Compagnia sino al 1583. La nascita ufficiale della Compagnia è però da
porsi al 25 nov. 1535, giorno in cui venne steso il verbale di fondazione;
dalle prime dodici sorelle si era già passati a ventotto. L'anno successivo A.
dettò al suo segretario e consigliere, don Gabriele Cozzano, la regola della
Compagnia.
Essa era una manifesta eco della spiritualità
evangelica e della Imitazione; suggeriva di professare nel secolo quelle virtù
che invano si cercavano allora nei chiostri; ma unitamente alla perfezione
individuale richiamava la necessità dell'esercizio delle virtù pratiche,
mediante il lavoro, l'assistenza spirituale e materiale del prossimo, la
carità, l'istruzione religiosa del popolo.
La regola, che provvedeva naturalmente anche
all'ordinamento interno della Compagnia, venne approvata dal cardinale Cornaro,
arcivescovo di Brescia, l'8ag. 1536;quando il cardinale Borromeo nel 1580visitò
la diocesi di Brescia vi apportò qualche ritocco, aggiungendovi ad esempio la
disposizione che rendeva la Compagnia immediatamente soggetta all'Ordinario.
Il 18 marzo 1537 si tenne il primo capitolo ufficiale
della nuova congregazione: le iscritte erano ormai centoventi; A. venne eletta
maestra superiora e madre in perpetuo. Poiché solo una volta al mese le sorelle
si riunivano nell'oratorio, mentre ordinariamente rimanevano nella propria
parrocchia e nel proprio quartiere, si nominarono delle governatrici a cui i
singoli gruppi facessero capo. Si estendevano intanto le adesioni al programma
di rinnovamento morale e di restaurazione religiosa della Merici. Sacerdoti e
uomini di cultura ricorrevano a lei per consigli e suggerimenti spirituali; la
Compagnia, anche per la facilità con cui le sorelle potevano raggiungere ogni
ceto sociale, diventava sempre più efficace strumento di riforma nella vita
cittadina bresciana.
Ammalatasi e sentendo prossima la fine, A. dettò al
Cozzano il testamento spirituale e alcuni ricordi destinati alle sue suore.
Morì il 27 genn. 1540 e fu sepolta nella chiesa di S. Afra; le sue reliquie,
illese nel bombardamento che nel 1945 distrusse la chiesa, sono ora nella
cappella della "Casa di S. Angela" in Brescia.
Venerata subito a Brescia, a Salò e a Desenzano, che
qualche anno dopo la nominò sua protettrice, nel 1568venne istruito il primo
processo informativo. Beatificata da Clemente XIII il 30 apr. 1769,canonizzata
da Pio VII il 24maggio 1807, Pio IX l'11 luglio 1861 ne estese il culto alla
Chiesa universale.
La Compagnia di S. Orsola, approvata dopo la morte
della fondatrice, il 9 giugno 1544d a Paolo III, si diffuse rapidamente in Italia
e fuori contribuendo attivamente alla restaurazione morale e religiosa dei
mondo cattolico nell'età della Riforma. Divisasi successivamente in varie
osservanze, oggi tre istituti ripetono le loro origini da S. Angela Merici: le
orsoline ricostituitesi a Brescia nel secolo scorso, dette orsoline secolari o
angeline; le orsoline di San Carlo, con casa madre a Milano, viventi in
comunità ma senza vincoli di clausura e le cui prime regole furono scritte
appunto dal cardinale Borromeo; le claustrali, con casa generalizia a Roma, che
hanno origine dalla trasformazione in monastero della primitiva casa delle
orsoline di Parigi decretata nel 1612 da Paolo V che annoverò le orsoline fra
gli Ordini religiosi.
Fonti e Bibl.: I Ricordi lasciati alle Madri
Avvisatrici, il Testamento e la Regola della Compagnia di
Sant'Orsola sono stati editi più volte, e da ultimo da A. Cistellini, in Figure
della Riforma pretridentina, Brescia 1948, pp. 198 ss. (della Regola solo
il Prologo).
La bibl. più completa su A. M. e le orsoline in Beiträge
zur Darstellung und zur Geschichte der Ursulinerinnen, VIII, Berlin 1934, e X,
ibid 1937. Cfr. inoltre: G. Lombardi, Vita della beata A. M., Venezia
1778; C. Doneda, Vita di s. A. M. di Desenzano, 2 ediz.,
Brescia 1788; Compendio della vita di sant'A. M. del terzo
Ordine di s. Francesto fondatrice della Compagnia di Sant'Orsola in
occasione della di lei canonizzazione fatta dalla Santità di N. S. Pio
PP. VII, Roma-Milano 1807 (in appendice il Testamento della
santa); P. Hélyot, Dict. des ordres religieux, III, Paris 1847, p.
758; E. Girelli, Della Vita di s. A. M., Brescia 1874; V.
Postel, Histoire de s. A. M. et de tout l'ordre des
Ursulines, 2 vol., Paris 1878; M. V. Neusee, Die heilige A. M.,2
ediz. accresciuta, Freiburg i. B. 1912 (1 ediz. 1893); L. Bouthors, Sainte
A. M. et les origines de l'ordre des Ursulines, Abbeville 1904; M.
Monica, A. M. and hear teaching Idea, New York 1927; L. v.
Pastor, Storia dei Papi, V, Roma 1931, pp. 343 ss.; C. Lubienska Z. S.
U., Swieta Aniela Merici i jei Dzielo, Kraków 1935 (opera notevole, ma
rimasta interrotta al I vol.); P. Guerrini, S. A. M. e la
compagnia di S. Orsola, Brescia 1936; A. Cistellini, Figure della
riforma..., cit., pp. 47-55; G. Garioni-Bertolotti, S. A. M. vergine
bresciana (1474-1540), Brescia 1950; Dict. D'Hist. et de
Géogr. Ecclés., III, coll. 47-50; Encicl. Cattolica, I, coll.
1230S.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santa-angela-merici_(Dizionario-Biografico)
Chiesa di Sant'Angela Merici, a Roma, nel quartiere Nomentano.
Sant'Angela, biografia : http://www.angelamerici.it/redazione_news_doku/00/1_pdf01.pdf
L'expérience extraordinaire de Sainte Angéle Merici : http://www.angelamerici.it/redazione_news_doku/00/1_pdf02.pdf
Milano, chiesa di Sant’Angela Merici.
Voir aussi : http://tedeum-laudamus.blogspot.com/2011/06/saint-angela-merici.html
http://paulbern1.wordpress.com/2011/01/27/st-angela-merici/
http://paulbern1.files.wordpress.com/2011/01/st-angela.jpg