mardi 23 avril 2019

Sainte MARIE-ÉLISABETH HESSELBLAD, religieuse de l'Ordre du Très Saint Sauveur

Sainte Marie-Elisabeth Hesselblad

Religieuse suédoise de l'ordre du Très Saint Sauveur ( 1957)

Religieuse suédoise, elle fut une des pionnières de l'oecuménisme et restaura l'ordre du Très Saint Sauveur appelé aussi de Sainte Brigitte. Elle s'était dévouée pour les malades et c'est auprès d'eux qu'elle découvrit le sens de la croix au coeur de toute vie humaine, révélation ultime de l'amour du Père. Elle s'engagea pour la cause de l'Unité des chrétiens par la prière et le témoignage. Le pape Jean Paul II le souligna lors de sa béatification durant le jubilé 2000.

"Ce n'est qu'en étant des 'spécialistes de l'esprit', comme le fut sainte Brigitte, que vous pourrez incarner fidèlement à notre époque le charisme d'esprit évangélique radical et d'unité, hérité de la bienheureuse Elisabeth Hesselblad. A travers l'hospitalité et l'accueil que vous offrez dans vos maisons, vous pourrez témoigner de l'amour miséricordieux de Dieu envers chaque homme et de l'aspiration à l'unité que le Christ a laissée à ses disciples." Jean-Paul II - audience à l'Ordre du Très Saint Sauveur de Sainte-Brigitte - le 9 février 2004

- 4 juin 2016, canonisations d'un prêtre polonais et d'une religieuse suédoise

- Décret de canonisation signé le 15 mars 2016: le religieux polonais Stanislas de Jésus et Marie (1631-1701), un important représentant de l'école polonaise de spiritualité, et la religieuse suédoise Élisabeth Hesselblad (1870-1957), déclarée Juste parmi les nations en 2004 pour avoir caché des juifs à Rome durant la Seconde guerre mondiale.

Promulgation de décrets du 15 décembre 2015 (en italien): miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Maria Elisabeth Hesselblad, religieuse suédoise fondatrice de l'ordre du St.Sauveur de Ste.Brigitte (1870 - 1957).

À Rome, en 1957, la bienheureuse Marie-Élisabeth Hesselblad, vierge. Née en Suède, après une longue période passée à travailler dans un hôpital, elle restaura l'Ordre du Très Saint Sauveur, fondé par sainte Brigitte, et porta toute son attention à la contemplation, à la charité envers les pauvres et à l'unité des chrétiens.
Martyrologe romain

Bienheureuse Marie-Elisabeth Hesselblad

Religieuse suédoise, elle fut une des pionnières de l'œcuménisme et fonda l'ordre du Très Saint Sauveur appelé aussi de Sainte Brigitte. Elle s'était dévouée pour les malades et c'est auprès d'eux qu'elle découvrit le sens de la croix au cœur de toute vie humaine, révélation ultime de l'amour du Père. Elle s'engagea pour la cause de l'Unité des chrétiens par la prière et le témoignage. Le pape Jean Paul II le souligna lors de sa béatification durant le jubilé 2000. "Ce n'est qu'en étant des 'spécialistes de l'esprit', comme le fut sainte Brigitte, que vous pourrez incarner fidèlement à notre époque le charisme d'esprit évangélique radical et d'unité, hérité de la bienheureuse Elisabeth Hesselblad. A travers l'hospitalité et l'accueil que vous offrez dans vos maisons, vous pourrez témoigner de l'amour miséricordieux de Dieu envers chaque homme et de l'aspiration à l'unité que le Christ a laissée à ses disciples."


Bienheureuse Marie Elizabeth HESSELBLAD
Nom: HESSELBLAD
Prénom: Marie Élizabeth
Nom de religion: Marie Élizabeth
Pays: Suède - Italie

Naissance: 04.06.1870  à Fâglavik (Suède)
Mort: 24.04.1957  à Rome

Etat: Religieuse - Fondatrice
Note: Luthérienne. Émigre à 18 ans aux Etats-Unis. Se convertit (1902). 1904 à Rome s'installe au couvent de Ste-Brigitte de Suède. Vœux en 1906. 1911 fonde l'ordre du Très St-Sauveur et de Ste Brigitte pour prier pour l'union des chrétiens.

Béatification: 09.04.2000  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 24 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.15 p.1-2 – n.16 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice

Marie Élizabeth Hesselblad naît en 1870 à Fâglavik en Suède, cinquième d'une famille de treize enfants, et reçoit le baptême dans l'Église luthérienne. Elle fait une expérience précoce de la pauvreté; à 18 ans, elle émigre aux Etats-Unis dans le but de soutenir financièrement sa famille. Elle travaille comme infirmière à l'hôpital Roosevelt de New York. Les malades catholiques l'impressionnent par leur sérénité et leur confiance en l'aide de Dieu. Elle comprend que la croix est au centre de la vie humaine; elle est révélation ultime de l'amour de notre Père céleste. Sa recherche de la vérité ainsi que sa dévotion à la Mère du Rédempteur la conduisent peu à peu vers l'Église catholique. En 1900, elle assiste à une procession du "Corpus Christi" et, à cette occasion, elle entend une voix intérieure qui lui dit: "Je suis celui que tu cherches". Elle est baptisée en 1902 au couvent de la Visitation, à Washington. Ensuite elle est confirmée à Rome et comprend clairement qu'elle doit consacrer sa vie à l'unité des Chrétiens. Elle est convaincue qu'en écoutant la voix du Christ crucifié, les chrétiens se réuniraient en un seul troupeau sous un seul pasteur (Cf Jn 10,16). En 1904, elle entre au couvent de Sainte-Brigitte de Suède, à Rome. Ce couvent est un carmel, mais bientôt elle obtient une permission spéciale du Pape Pie X pour revêtir l'habit des Brigittines. En 1911, elle reconstitue l'"Ordre du Très Saint-Sauveur et de Sainte-Brigitte" à Rome, puis en Suède, en 1923. Elle insuffle à ses filles sa spiritualité eucharistique et mariale, et son amour de l'Église. Sa charité concrète s'exprime au cours de la Deuxième Guerre mondiale en secourant de nombreuses personnes en difficulté, parmi lesquelles de nombreux juifs. Son couvent est rempli de réfugiés, mais malgré sa mauvaise santé et les difficultés matérielles, elle fait confiance à la Providence. Elle meurt en 1957 à l'âge de 87 ans.

Pionnière de l'œcuménisme, son œuvre et son charisme rappellent aux chrétiens d'Europe les racines évangéliques uniques de leur culture et de leur civilisation. Le 11 avril 2000, des luthériens assistaient à sa béatification.

 DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II
AUX PARTICIPANTES AU IX CHAPITRE GÉNÉRAL
DE L'ORDRE DU TRÈS SAINT SAUVEUR DE SAINTE-BRIGITTE


Lundi 9 février 2004

Chères Soeurs!

1. Votre visite aujourd'hui est pour moi un motif de grande joie et je vous accueille avec plaisir, alors que le IX Chapitre général de votre Ordre du Très Saint Sauveur de Sainte-Brigitte touche à son terme. Avec vous sont rassemblées en esprit, autour du Successeur de Pierre, vos consoeurs qui travaillent dans divers pays du monde. A toutes et à chacune, j'envoie mon plus cordial salut.

Je salue en particulier avec affection l'Abbesse générale, Mère Tekla Famiglietti, qui a été reconfirmée pour six années supplémentaires. En la remerciant pour les sentiments exprimés dans l'hommage qu'elle m'a adressé, je lui présente, ainsi qu'au nouveau Conseil général, mes voeux pour un travail fructueux au service de la Famille "brigidine" de grand mérite, qui s'est développée au cours des dernières années et qui s'est enrichie de nouvelles oeuvres et activités. Je rends grâce à Dieu avec vous pour ce développement apostolique réconfortant et pour la floraison prometteuse de vocations.

2. "Revenir aux racines... pour un renouveau de la vie religieuse":  tel est le thème sur lequel vous avez voulu réfléchir au cours de l'Assemblée capitulaire. Dans un climat de silence et de prière, vous vous êtes placées à l'écoute de l'Esprit Saint afin de discerner les priorités de votre Ordre de nos jours. Tout renouveau authentique demande de retrouver avec sagesse l'esprit des origines, de façon à traduire le charisme de fondation par des choix apostoliques en harmonie avec les exigences des temps. C'est pourquoi, fidèles à la vocation monastique particulière qui caractérise la famille brigidine, vous avez eu le souci de réaffirmer le primat absolu que Dieu doit occuper dans l'existence de chacune de vous et de vos communautés. Vous êtes tout d'abord appelées à être des "spécialistes de l'esprit", c'est-à-dire des âmes enflammées par l'amour divin, contemplatives et constamment consacrées à la prière.

3. Ce n'est qu'en étant des "spécialistes de l'esprit", comme le fut sainte Brigitte, que vous pourrez incarner fidèlement à notre époque le charisme d'esprit évangélique radical et d'unité, hérité de la bienheureuse Elisabeth Hesselblad. A travers l'hospitalité et l'accueil que vous offrez dans vos maisons, vous pourrez témoigner de l'amour miséricordieux de Dieu envers chaque homme et de l'aspiration à l'unité que le Christ a laissée à ses disciples.

Dans la Lettre apostolique Novo millennio ineunte, j'ai écrit que le grand défi du troisième millénaire est de "faire de l'Eglise la maison et l'école de la communion" et que, dans ce but, il faut "promouvoir une spiritualité de communion" (cf. n. 43). Chères soeurs, je vous demande d'être partout les artisans inlassables du "grand oecuménisme de la sainteté". Votre action oecuménique est particulièrement appréciée, car elle concerne les pays du Nord de l'Europe, où la présence des catholiques  est  moins nombreuse et la promotion du dialogue avec les frères des autres confessions chrétiennes importante.
Que la Vierge Marie, Mère du Christ et de l'Eglise, veille sur votre Ordre et que sainte Brigitte et la bienheureuse Elisabeth Hesselblad intercèdent pour vous. Pour ma part, je vous accompagne de mon souvenir quotidien dans le Seigneur, alors que je vous bénis de tout coeur, ainsi que toutes vos communautés.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana


La religieuse suédoise Marie-Elisabeth Hesselblad, « juste parmi les Nations »

En présence de survivants de la shoah
JUIN 07, 2005 00:00REDACTIONÉGLISE CATHOLIQUE

ROME, Mardi 7 juin 2005 (ZENIT.org) – La religieuse suédoise Marie Elisabeth Hesselblad, fondatrice de l’ordre du Saint Sauveur et de Sainte Brigitte, est proclamée « Juste parmi les Nations » par le Mémorial de « Yad Vashem » (www.yadvashem.org): un motif d’espérance, souligne Benoît XVI.
Le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat a en effet adressé au nom du pape un télégramme à l’occasion de la remise, à titre posthume, de cette de reconnaissance de l’institut Yad va-Shem de Jérusalem aux personnes qui, tout en n’étant pas juives, ont contribué à sauver des vies pendant la persécution nazie et la shoah. Le site Internet de Yad va-Shem signalait, au 1er janviuer 2005 dix citoyens suédois ayant reçu cette reconnaissance, dont le plus connu est Raoul Wallenberg.
La salutation du pape a été lue vendredi dernier au palais romain de la chancellerie – territoire du Vatican – par Mgr Leonardo Sandri, substitut de la secrétairerie d’Etat, lors de la rencontre modérée par le président de la communauté juive de Rome, M. Leone Paserman.
Le pape souhaite que cette récompense encourage les efforts pour « promouvoir les valeurs de la paix et de la solidarité ».
Cette reconnaissance a été remise, en présence du maire de Rome, M. Walter Veltroni, par le conseiller de l’ambassade d’Israël en Italie, Shai Cohen, à la nièce de la bienheureuse, Mme Britten Hesselblad Hede, et à l’abbesse générale actuelle de la congrégation, Mère Tekla Famiglietti.
La présence la plus émouvante était celle de M. Piero Piperno, une des personnes sauvées par Mère Hesselblad, qui cachait les juifs persécutés dans le couvent des sœurs à Rome, place Farnèse.
Les deux familles romaines Piperno et Sed, qui s’étaient déplacées de lieu en lieu pour échapper à l’occupant nazi, décidèrent, après le 8 septembre 1943, de revenir à Rome et se réfugièrent au couvent de Sainte Brigitte.
La bienheureuse Marie Elisabeth leur fit voir où ils pouvaient se réfugier d’urgence en cas de descente de police et elle veilla à ce que personne ne les contraigne à assister aux prières des sœurs.
« Mère Elisabeth nous a restitué notre dignité en nous accueillant et en respectant en tout notre vie et notre religion », a affirmé Piero Piperno.
Il ajoutait: « Nous avons cherché désespérément un refuge à ce couvent en nous présentant avec des faux papiers. Mais ma mère a ensuite révélé notre identité à la bienheureuse Elisabeth et son hospitalité, qui était bonne, devint encore meilleure ».
Le rabbin Abramo Alberto Piattelli a cité entre autres cette phrase du Talmud qui affirme: « Qui sauve une vie sauve le monde ».
Pour Mgr Sandri, « si, dans la vision chrétienne, la loi suprême et la norme fondamentale est l’amour du prochain, à quelque peuple ou race qu’il appartienne, tout ceci acquiert une valeur encore plus dense et profonde vis à vis de nos frères juifs, qui ont reçu les mêmes dons de la révélation et de l’alliance divine et sont dépositaires des mêmes promesses ».
Mère Tekla a reconnu comme « surprenant à première vue que les autorités d’Israël aient pensé à conférer une reconnaissance si prestigieuse et si significative à une femme suédoise convertie au catholicisme et devenue religieuse et fondatrice d’un ordre religieux ».
« Toutefois, disait-elle, au-delà des appartenances sociales et religieuses, on compprend par cette reconnaissance honorifique la conscience du caractère central de la personne humaine, la haute et indéniable valeur de tout être humain, et de sa vie comme un droit et un devoir à défendre, promouvoir et développer ».
Religieuse suédoise, fondatrice de l’Ordre du Très Saint Sauveur, dit de « Sainte-Brigitte », Marie Elisabeth Hesselblad (1870-1957) a été béatifiée à Rome pendant le Grand Jubilé de l’An 2000, le 9 avril, comme une pionnière de l’œcuménisme. Luthérienne, elle avait ensuite embrassé la foi catholique et elle avait commencé son apostolat au service des malades.
« Comme sa compatriote, sainte Brigitte, disait le pape à cette occasion, elle acquit également une profonde compréhension de la sagesse de la Croix à travers la prière et dans les événements de sa vie. Son expérience, très précoce, de pauvreté, son contact avec les malades qui l’impressionnaient par leur sérénité et leur confiance en l’aide de Dieu, et sa persévérance, en dépit des nombreux obstacles, pour fonder l’Ordre du Très Saint Sauveur de Sainte-Brigitte, lui enseigna que la Croix est au centre de la vie humaine, et est la révélation ultime de l’amour de notre Père céleste ».





The Servant of God was born in the little village of Faglavik, in the province of Alvsborg, on the 4 June 1870, the fifth of thirteen children born to Augusto Roberto Hesselblad and Cajsa Pettesdotter Dag. The following month she was baptized and received into the Reformed Church of Sweden in her parish in Hundene. Her childhood was lived out in various places, since economic difficulties forced the family to move on several occasions.


In 1886, in order to make a living and to support her family, she went to work first of all in Karlosborg and then in the United States of America. She went to nursing school at the Roosevelt hospital in New York and dedicated herself to home care of the sick. This meant that she continually had to make many sacrifices, which did not do her health any good, but certainly helped her soul to flourish. The contact she had with so many sick catholics and her thirst for truth helped to keep alive in her heart her search for the true flock of Christ. Through prayer, personal study and a deep daughterly devotion to the Mother of the Redeemer, she was decisively led to the Catholic Church and, on the 15 August 1902, in the Convent of the Visitation in Washington, she received conditional baptism from Fr. Giovani Giorgio Hagen, S.J., who also became her spiritual director. Looking back on that moment of grace, she wrote, "In an instant the love of God was poured over me. I understood that I could respond to that love only through sacrifice and a love prepared to suffer for His glory and for the Church. Without hesitation I offered Him my life, and my will to follow Him on the Way of the Cross." Two days later she was nourished by the Eucharist, and then she left for Europe.

In Rome she received the Sacrament of Confirmation and she clearly perceived that she was to dedicate herself to the unity of Christians. She also visited the church and house of Saint Bridget of Sweden (+ 1373), and came away with a deep and lasting impression: "It is in this place that I want you to serve me." She returned to the United States but, her poor health notwithstanding, she left everything and on 25 March 1904 she settled in Rome at the Casa di Santa Brigida, receiving a wonderful welcome from the Carmelite Nuns who lived there. In silence and in prayer she made great progress in her knowledge and love of Christ, fostered devotion to Saint Bridget and Saint Catherine of Sweden, and nourished a growing concern for her people and the Church.

In 1906 Pope Saint Pius X allowed her to take the habit of the Order of the Most Holy Saviour of Saint Bridget and profess vows as a spiritual daughter of the Swedish saint. In the years that followed she strove to bring back to Rome the Order of the Most Holy Saviour, and to that end she visited the few existing Brigettine monasteries in Europe, an experience that brought joys, disappointments and no concrete help. Her dream of bringing to birth a Brigettine community in Rome that was made up of members coming from monasteries of ancient observance, was not realized. However Divine Providence, in ways that were quite unexpected, enabled a new branch to grow from the ancient Brigettine trunk. In fact, on the 9 November 1911, the Servant of God welcomed three young English postulants and refounded the Order of the Most Holy Saviour of Saint Bridget, whose particular mission was to pray and work, especially for the unity of Scandinavian Christians with the Catholic Church.

In 1931 she experienced the great joy of receiving the Holy See’s permission to have permanent use of the church and house of Saint Bridget in Rome. These became the centre of activity for the Order which, driven on by its missionary zeal, also established foundations in India (1937).

During and after the Second World War, the Servant of God performed great works of charity on behalf of the poor and those who suffered because of racial laws; she promoted a movement for peace that involved catholics and non-catholics; she multiplied her ecumenical endeavours and for many people who belonged to other religions or other christian confessions, she was part of their journey towards the Catholic Church.

From the very beginning of her Foundation she was particularly attentive to the formation of her spiritual daughters, for whom she was both a mother and a guide. She implored them to live in close union with God, to have a fervent desire to be conformed to our Divine Saviour, to possess a great love for the Church and the Roman Pontiff, and to pray constantly that there be only one flock and one shepherd, adding, "This is the prime goal of our vocation." She also devoted herself to fostering a unity of spirit within the Order. "The Lord has called us from different nations," she wrote, "but we must be united with one heart and one soul. In the divine Heart of Jesus we will always meet one another and there we seek our strength to face the difficulties of life. May we be strengthened to practice the beautiful virtues of charity, humility and patience. Then our religious life will be the antechamber to Heaven." On other occasions she said, "Our religious houses must be formed after the example of Nazareth: prayer, work, sacrifice. The human heart can aspire to nothing greater."

Throughout her life she remained faithful to what she had written in 1904: "Dear Lord, I do not ask to see the path. In darkness, in anguish and in fear, I will hang on tightly to your hand and I will close my eyes, so that you know how much trust I place in you, Spouse of my soul." Hope in God and in His providence supported her in every moment, especially in times of testing, solitude and the cross. She put the things of Heaven before the things of earth, God’s will before her own, the good of her neighbour before her own benefit.

Contemplating the infinite love of the Son of God, who sacrificed Himself for our salvation, she fed the flame of love in her heart, as manifested by the goodness of her works. Repeatedly to her daughters she said, "We must nourish a great love for God and our neighbors; a strong love, an ardent love, a love that burns away imperfections, a love that gently bears an act of impatience, or a bitter word, a love that lets an inadvertence or act of neglect pass without comment, a love that lends itself readily to an act of charity." The Servant of God was like a garden in which the sun of charity brought to bloom the flowers of the spiritual and corporal works of mercy. She was filled with care and concern for her Sisters, for the poor, the sick, the persecuted Jewish people, for priests, for the children to whom she taught Christian doctrine, for her family and for the people of Sweden and Rome. She was a humble Sister and most obliging to all who sought her help. She always felt a sense of duty and great joy in sharing with others the gifts she had received from the Lord, and this she did with gentleness, graciousness and simplicity. She was prudent in her work for the Kingdom of God, in her speaking, acting, advising and correcting. She had great respect for the religious freedom of non-christians and non-catholics, whom she received gladly under her roof. She practiced justice towards God and neighbour, temperance, self-control, reserve, detachment from the honours and things of the world, humility, chastity, obedience, fortitude in tribulation, perseverance in her praise and service of God, faithfulness to her religious consecration.

She walked with God, clinging to the cross of Christ, who was her companion from the days of her youth. "For me," she said, "the way of the Cross has been the most beautiful of all because on this path I have met and known my Lord and Saviour." Unremittingly her physical suffering went hand in hand with her moral suffering. The cross became particularly heavy and painful during the final years of her life, when the Holy See prepared the Canonical Visit of her Order as her health got progressively worse. In prayer and peaceful submission to God’s will she prepared herself for the final meeting with the Divine Spouse, who called her to Himself in the early hours of 24 April 1957.

The reputation for holiness which surrounded her in life increased after her death, and almost immediately the Vicariate of Rome began the cause for Beatification.


Saint Mary Elizabeth Hesselblad


Also known as
  • Maria Elizabetta Hesselblad
Profile

Fifth of thirteen children born to Augusto Roberto Hesselblad and Cajsa Pettesdotter Dag. Raised in the Reformed Church of Sweden. Due to economic hard times, the family moved regularly.

Emigrated to New York at age 18 to seek work to support her family back in SwedenStudied nursing at Manhattan’s Roosevelt Hospital where she worked as a nurse from 1888; did home care for the sick and aged. Her work took her into the large Catholic population of New York; her interest in the Church grew, and she came to see it as the place closest to Christ. She converted to Catholicism, received conditional baptism on 15 August 1902 by the Jesuit priest Giovani Hagen at Washington.

Pilgrim to RomeItaly in late 1902, receiving Confirmation there. She returned briefly to New York, but then sailed back to Rome to start a religious life. Settled at the Carmelite House of Saint Bridget of Sweden on 25 March 1904. In 1906 she got permission from Pope Pius X to take the habit of the Brigittines (Order of the Most Holy Saviour of Saint Bridget).

She worked to restore the Order in Sweden and Italy, especially in Rome. She returned to her homeland in 1923, ministered to the poor, and tried to revitalize the Brigittine movement there. Received control of Rome‘s Brigittine house and church in 1931. Established Brigittinefoundations in India in 1937. Saved Jews and others persecuted by the Nazis by giving them refuge in Rome; in 2004 she was recognized by Yad Vashem as one of the Righteous Among the Nations for this work.

Born

St. Maria Elizabeth Hesselblad Witnessed to the Power of the Resurrection

This summer, Pope Francis canonized St. Maria Elizabeth Hesselblad (1870-1957)—a Swedish convert to the faith, and only the second saint named from Sweden in history.

Saint Maria Elizabeth Hesselblad was a convert from Lutheranism to Catholicism. She was the fifth of thirteen children, whose family moved frequently due to difficult economic times. She was raised in the Reformed Church of Sweden. At the age of 18, she emigrated to New York to earn money for her family. First she studied nursing at Manhattan’s Roosevelt HospitalShe worked with the sick and aged as a nurse in home care for the Catholics of New York City. Because of her acquaintance with so many Catholics, her interest in the Church grew, and she came to view it as the place where one could be closest to Christ.  In 1902 she converted to Catholicism and received conditional baptism by Giovani Hagen, a Jesuit priest.

Later that year she sailed to Rome where she received her Confirmation. She returned briefly to New York, but then returned to Rome to enter religious life. Mother Mary Elizabeth decided on the Carmelite House of Saint Bridget of Sweden, and in 1906 she received permission to take the habit of the Brigittines (the Order of the Most Holy Saviour of Saint Bridget.) It wasn't her intention to found a new order originally. She only intended to revive the ancient order in the same house where Bridget had lived and died. Her dream was to take the Brigittine Sisters back to Sweden once more and let the order take root wherever God led it. She wanted to spread the true spirit of Christian unity and service to others, as it had been spread by the ancient Order of Saint Bridget. She worked to restore the order in Italy as well, especially in Rome. In 1923 she returned to Sweden where she ministered to the poor and tried to revitalize the Brigittine movement there. In 1937 she was successful in establishing Brigittine foundations in India.

The communities founded by Mother Elizabeth under a central authority without papal enclosure, and her insistence that they are an integral part of the ancient Order of the Most Holy Saviour, gave rise to much criticism and sometimes to controversy. But after thirty years of continuous trials and persevering through difficulties of all kinds, her order was canonically approved and on July 7, 1940, recognized by the Church. Today, her order consists of fifty houses spread over three continents, whose work is the charism given to them by St. Maria Elizabeth Hesselblad.

The Church's newest saint rescued Jews and others persecuted by the Nazis, hiding them in Rome. She was recognized by Yad Vashem as one of the “Righteous Among the Nations” for this heroic work.

Maria Pilar, a Brigittine nun from Spain, told the Catholic News Agency on June 5 that the canonization of their foundress is not only a recognition of her sanctity, but also gives publicity to “the example of a person who lived for God and sought the truth since she was a child—she was Lutheran and sought the truth as a young girl.”

St. Maria Elizabeth “was called to offer a lot in the ecumenism of the Church, so that all religions would be one in Christ, not just in Spain,” she said, and prayed on behalf of her order that the Church would be “one, holy, Catholic and apostolic.”

Similarly, Ulf Silverling, a layman from Stockholm, said the canonization means a lot to the local Catholic community in Sweden since “normally the Catholic Church is described as some exotic experience from immigrants.”

However, “this is a Swedish saint, and it's the second Swedish saint officially in history. She's a follower of St. Bridgette, who was also Swedish, so it's a restoration of the Catholic history in Sweden, actually.”

With nearly 300 people in his group alone, including non-Catholics such as Lutherans, Pentecostals and one Syrian Orthodox priest, Silverling said the event also serves as a strength for the faith of immigrants, who live “in one of the most secularized countries in the world.”

Pope St. John Paul II beatified Mother Maria Elizabeth in 2000. This humble yet great Sister, transfused the treasures of her spirit, her faith and her love to the Institute she founded, with the sole intention of making it a humble instrument for the spreading of the Kingdom of God on earth.


Swedish Sister who hid Jews from the Nazis is to be canonised

 
Blessed Mary Elizabeth is a Righteous Among the Nations
·        
A Swedish Sister who hid Jews from the Nazis during the Second World is to be canonised next year.
Blessed Mary Elizabeth Hesselblad, who refounded the Bridgettines and worked to restore the order in Italy and Sweden, saved the lives of over 60 people by hiding them at the motherhouse in Rome.
Pope Francis approved a miracle attributed to her intercession earlier this week, paving the way for her to be proclaimed a saint.
The Swede, a convert from Lutheranism, was mother superior at the motherhouse in Piazza Farnese during the Second World War.
The hiding of dozens of people at the motherhouse was recounted by an Italian Jew, Piero Piperno, as part of his testimony on behalf of another Bridgettine, Brighton-born Mother Mary Richard Beauchamp Hambrough, whose Cause was opened five years ago.
Mr Piperno told the Times newspaper: “We were three families, 13 in all. We stayed in three rooms, all the men in one, except an uncle who slept in a dark, small room with no windows, and another two for the women. In the beginning we all ate in one room by ourselves.”
For six months –until the Allies liberated Rome – the Piperno family hid in the convent, at every moment fearing potential arrest.
The nuns did not discriminate between the people they helped, he said, and took in Fascist refugees as well as Jews.
He said: “Something which bothered me back then, but which I now understand, was that the nuns that helped us also helped Fascist families. There was great solidarity because everybody was suffering and everybody finally realised we were all in the same boat. “
Blessed Mary Elizabeth, who Yad Vashem has named as a Righteous among the Nations, was beatified by St John Paul II in 2000.
She was born Sweden in 1870 and baptised into the Reform Church. In 1886 she migrated to the United States to earn money for her family back home.
After working as a nurse, she converted to Catholicism in 1902.
Moving to Rome, she dedicated her life and her religious order to prayer and work for the attainment of Christian unity.
She refounded the Order of the Most Holy Saviour of St Bridget, better known as the Bridgettines.
Mother Riccarda later succeeded her as mother superior at the order’s Rome motherhouse.


Santa Maria Elisabetta Hesselblad Vergine, Fondatrice


Faglavik, Svezia, 4 giugno 1870 - Roma, 24 aprile 1957

Elisabeth Hesselblad, nata in Svezia da famiglia luterana, iniziò dalle scuole elementari a percepire su di sé la frattura tra le Chiese, cominciando a pregare per riuscire a trovare il “vero Ovile” di cui aveva letto nel Vangelo. S’imbarcò per cercare lavoro negli Stati Uniti, ma si ammalò dopo essere sbarcata. Una volta guarita, per adempiere a un voto, si dedicò come infermiera all’assistenza dei malati presso il Roosevelt Hospital di New York. Guidata dal gesuita padre Johann Georg Hagen, approfondì la dottrina cattolica e ricevette il Battesimo il 15 agosto 1902. L’anno successivo giunse a Roma e, visitando la casa dove santa Brigida di Svezia aveva vissuto, comprese di doverne proseguire l’opera. Fu quindi accolta dalle Carmelitane che all’epoca custodivano il luogo e, col permesso di papa Pio X, vestì l’abito brigidino. Spese il resto della sua vita per ripristinare l’Ordine Brigidino in ogni parte del mondo. Si adoperò inoltre, negli anni della seconda guerra mondiale, per dare rifugio agli ebrei perseguitati. Morì a Roma il 24 aprile 1957. È stata beatificata in piazza San Pietro a Roma il 9 aprile 2000 e canonizzata nello stesso luogo domenica 5 giugno 2016, insieme al Beato Stanislao di Gesù Maria (al secolo Jan Papczyński).

Martirologio Romano: A Roma, beta Maria Elisabeth Hesselblad, vergine, che, originaria della Svezia, dopo avere per lungo tempo prestato servizio in un ospedale, riformò l’Ordine di Santa Brigida, dedicandosi in particolare alla contemplazione, alla carità verso i bisognosi e all’unità dei cristiani. 

Giovane emigrata negli Stati Uniti

Nacque in Svezia, il 4 giugno 1870, quinta di tredici figli. Di religione luterana, a 18 anni emigrò in America per aiutare economicamente la sua famiglia. Qui visse lunghi anni (1888-1904) solerte infermiera nel grande ospedale Roosvelt di New York, dove a contatto con la sofferenza e la malattia affinò la sua sensibilità umana e spirituale conformandola a quella della sua compatriota Santa Brigida.


L’anelito all’ “unico Ovile”


Fin dall´adolescenza il suo anelito fu la ricerca dell´Unico Ovile. Così lei descrive questa sua ansia nelle “Memorie autobiografiche”:

“Da bambina, andando a scuola e vedendo che i miei compagni appartenevano a molte chiese diverse, cominciai a domandarmi quale fosse il vero Ovile, perché avevo letto nel Nuovo Testamento che ci sarebbe stato “un solo Ovile ed un solo Pastore”. Pregai spesso per essere condotta a quell`Ovile e ricordo di averlo fatto specialmente in un´occasione quando, camminando sotto i grandi pini del mio paese natio, guardai in special modo verso il cielo e dissi: “Caro Padre, che sei nei cieli, indicami dov´è l´unico Ovile nel quale Tu ci vuoi tutti riuniti”. Mi sembrò che una pace meravigliosa entrasse nella mia anima e che una voce mi rispondesse: “O, figlia mia, un giorno te lo indicherò. Questa sicurezza mi accompagnò in tutti gli anni che precedettero la mia entrata nella Chiesa”.


Nella Chiesa cattolica


Guidata da un dotto Gesuita studiò con passione la dottrina cattolica e, con meditata scelta, l´accettò, facendosi battezzare sotto condizione il giorno dell´Assunzione della Beata Vergine Maria del 1902 negli U.S.A. Descrivendo il tempo che precedette questo suo passo nella Chiesa cattolica scrive: “Passarono alcuni mesi durante i quali la mia anima fu immersa in un’agonia che credetti mi avrebbe tolta la vita. Ma la luce venne, e con essa la forza. Per tanto tempo avevo pregato: “O Dio, guidami Luce amabile!” ed effettivamente mi fu concessa una luce benevola e con essa una pace profonda ed una ferma decisione di fare immediatamente il passo decisivo ed entrare nell´unica vera Chiesa di Dio. Oh! bramavo di essere esteriormente quella che ero da tanto tempo nell´interno del mio cuore e scrissi subito alla mia amica al Convento della Visitazione a Washington: “Adesso vedo tutto chiaro, tutti i miei dubbi sono scomparsi, devo divenire immediatamente figlia della vera Chiesa e tu dovrai farmi da madrina...Prega per me e ringrazia Dio e la Beata Vergine”.

Nella primavera del 1903 Maria Elisabetta si trovava a casa in Svezia e prima di partire per far ritorno in America scrisse alla nonna i seguenti versi:


“Ti adoro, grande prodigio del cielo,
Che mi dai cibo spirituale in abito terreno!
Tu mi consoli nei miei momenti bui.
Quando ogni altra speranza per me spenta!.
Al Cuore di Gesù presso la balaustra dell´altare
Eternamente in amore sarò legata”.



A Roma, nella casa di Santa Brigida


Nel 1904 si recò a Roma e, con uno speciale permesso del Papa S. Pio X, vestì l´abito brigidino nella casa di Santa Brigida allora occupata dalle Carmelitane. Prima della partenza mandò a sua sorella Eva un racconto della sua vita sotto forma di preghiera: “Nella mia infanzia Ti vidi nei profondi boschi del mio paese e udii la Tua voce nel sussurro del piano e dell´abete. Ti vidi nella mia prima infanzia, quando il minerale si spezzava risonando dai monti del Norrland...Tu guidasti la mia vita sui grandi oceani...Ti vidi nel mio nuovo paese: nell´abbandono e nella solitudine del cuore. Mi eri vicino. Eri il mio massimo bene! Tu accendesti nel mio animo il desiderio del bene, il desiderio di alleviare la sofferenza, il dolore e la miseria...Camminasti con me nei vicoli stretti e bui dove vivono i Tuoi più piccoli e più dimenticati...Ho sognato il ritorno al mio paese natale, una “Casa della Pace” nella mia dolce patria, ma la Tua voce mi ha chiamata all´eterna Roma - alla casa di S. Brigida...La lotta è stata grande e difficile, ma la Tua voce così esortante. Signore, prendi da me questo calice, che non è mio senza la Tua volontà. Le Tue mani trapassate hai teso verso di me per esortarmi a seguirTi sul sentiero della Croce fino alla fine della vita. Ecce ancilla Domini. “Signore, fai di me ciò che vuoi. Mi basta la Tua Grazia”.


Rifondatrice dell’Ordine brigidino


Dietro ispirazione dello Spirito Santo ricostituì l´Ordine di Santa Brigida (1911), rispondendo alle istanze e ai segni dei tempi, e rimanendo fedele alla tradizione brigidina per l´indole contemplativa e la celebrazione solenne della liturgia. Il suo apostolato fu ispirato dal grande ideale “Ut omnes unum sint” e questo la spinse a dare la sua vita a Dio per unire la Svezia a Roma.

Così scriveva il 4 agosto 1912 in mezzo alle grandi prove degli inizi della sua fondazione: “L´uragano del nemico è grande ma la mia speranza rimane tanto più ferma che un giorno tutto andrà bene. Per la Croce alla luce! Quello che si semina nelle lacrime si raccoglie nella gioia. E il nostro caro Signore ha detto: “Dove due o tre sono riuniti nel Mio nome, io sono in mezzo a loro”. Questo diciamo a Lui affinché Egli supplisca a quello che manca in noi e attorno a noi per il compimento della vocazione alla quale ci ha, così indegne come siamo, chiamate.


Una vita di sacrificio e di gioia


Con molto coraggio e lungimiranza nel 1923 riportò le figlie di Santa Brigida in Svezia. Le sofferenze fisiche l´accompagnarono per tutta la vita. La cronaca di questi anni riporta queste sue parole alle Figlie: “Vedete, il dottore non comprende che io ho una ragione per soffrire e donare le mie pene; desidero, se il Signore le accetta, offrire tutte le mie sofferenze e pene per questa attività e per la Svezia”.

Nel 1936 a una sua Figlia in difficoltà faceva pervenire queste parole: “...La nostra vita è una vita di sacrificio nel servizio di Dio. Il sacrificio è contro la nostra natura - le attrazioni del mondo con le sue soddisfazioni ci attirano - ma come tu già sai, la nostra vita è una vita di sacrificio che ci dona non solo quella pace interiore, ma quella gioia che possiamo trovare nel Signore. Ma per arrivare a questo atto, la donazione di noi stesse a Dio deve essere completa ed incrollabile. Non solo una parte della mia attività! Non solo una parte dei miei desideri! Non solo una parte del mio amore! No, Signore, anche un pensiero che non è per la Tua gloria sia lontano da me, e i battiti del mio cuore siano espressioni del mio amore per Te; così anche il mio desiderio sia di essere un sacrificio di me stessa, nel tuo servizio per la salvezza degli uomini, come Tu vuoi, non come mi piace. Così pensa una sposa di Gesù...”.

Carità durante la seconda guerra mondiale

Tutta la sua vita era stata contraddistinta da una continua carità operosa. Durante la seconda guerra mondiale diede rifugio a molti ebrei perseguitati e trasformò la sua casa in un luogo dove le sue figlie potevano distribuire viveri e vestiario a quanti si trovavano in necessità. In una lettera a sua sorella Eva aveva scritto: “...Quaggiù viviamo in condizioni assai difficili, ma la Provvidenza di Dio ci assiste in molti modi meravigliosi. Abbiamo ancora la casa piena di profughi, in quest´anno di afflizione 1944”.


La morte


Il 24 aprile 1957 dopo una lunga vita segnata dalla sofferenza e dalla malattia morì nella casa di Santa Brigida a Roma, lasciando grande fama di santità tra le sue Figlie Spirituali, nel clero e tra la gente povera e semplice, che la venerò Madre dei poveri e Maestra dello spirito. 


Il processo di beatificazione


Essendo madre Maria Elisabetta morta a Roma, la fase diocesana del suo processo si è svolta nel Vicariato dell’Urbe dal 1987 al 1990, ricevendo il nulla osta dalla Santa Sede il 4 febbraio 1988. La sua “positio super virtutibus” è stata consegnata nel 1996 ed è stata discussa dai consultori teologi il 10 novembre 1988e dai cardinali e vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi il 16 marzo 1999. Dieci giorni dopo, il 26 marzo, il Papa san Giovanni Paolo II ha autorizzato la promulgazione del decreto che la dichiarava Venerabile. 


Il primo miracolo e la beatificazione


Il primo miracolo accertato per intercessione di madre Maria Elisabetta è stata la guarigione inspiegabile di una suora brigidina, indiana d’origine ma di servizio in una casa del Messico, cui era stata diagnosticata una tubercolosi ossea. La beatificazione si è quindi svolta a Roma il 9 aprile 2000, durante il Grande Giubileo, celebrata da san Giovanni Paolo II.


Il secondo miracolo e la canonizzazione


Il prodigio che è invece valso la canonizzazione è quello occorso a un bambino, Carlos Miguel Valdés Rodriguez, nativo di Santa Clara a Cuba. Quando aveva due anni iniziò ad avere disturbi come vomito, cefalea e difficoltà motorie. Dagli esami cui fu sottoposto gli venne diagnosticato un tumore nel cervelletto (precisamente un medulloblastoma desmoplastico cerebrale), grosso circa tre centimetri. Nonostante le due operazioni subite, non migliorò, anzi, rimase paralizzato. 

Dopo tre mesi di spostamenti da un ospedale all’altro, i genitori erano quasi senza speranze, quando una suora brigidina suggerì loro di ricorrere all’intercessione della sua fondatrice. Il 18 luglio 2005, quasi immediatamente dopo che al corpo del piccolo era stata accostata una reliquia della Beata, si notarono progressivi miglioramenti, finché non fu dichiarato guarito. La guarigione è stata riconosciuta come miracolosa col decreto promulgato da papa Francesco il 14 dicembre 2015. 

Lo stesso Pontefice ha canonizzato madre Maria Elisabetta insieme al beato Stanislao di Gesù Maria (al secolo Jan Papczyński) domenica 5 giugno 2016: ancora una volta durante un Giubileo, l’Anno Santo della Misericordia.



Autore: Emilia Flocchini



Promulgazione di Decreti della Congregazione delle Cause dei Santi, 15.12.2015


Ieri, 14 dicembre 2015, il Santo Padre Francesco ha ricevuto in udienza privata Sua Eminenza Reverendissima il Signor Cardinale Angelo Amato, S.D.B., Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi. Nel corso dell’udienza il Santo Padre ha autorizzato la Congregazione a promulgare i decreti riguardanti:

- il miracolo, attribuito all’intercessione della Beata Maria Elisabetta Hesselblad, Fondatrice dell’Ordine del Santissimo Salvatore di Santa Brigida; nata a Fåglavik (Svezia) il 4 giugno 1870 e morta a Roma il 24 aprile 1957;

- il miracolo, attribuito all’intercessione del Servo di Dio Ladislao Bukowiński, Sacerdote diocesano; nato a Berdyczów (Ucraina) il 22 dicembre 1904 e morto a Karaganda (Kazakhstan) il 3 dicembre 1974;

- il miracolo, attribuito all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Mariae Celeste Crostarosa (al secolo: Giulia), Monaca Fondatrice delle Suore del Santissimo Redentore; nata a Napoli (Italia) il 31 ottobre 1696 e morta a Foggia (Italia) il 14 settembre 1755;

- il miracolo, attribuito all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Maria di Gesù (al secolo: Carolina Santocanale), Fondatrice della Congregazione delle Suore Cappuccine dell’Immacolata di Lourdes; nata a Palermo il 2 ottobre 1852 e morta a Cinisi (Italia) il 27 gennaio 1923;

- il miracolo, attribuito all’intercessione della Venerabile Serva di Dio Itala Mela, Oblata Benedettina del Monastero di San Paolo in Roma; nata a La Spezia (Italia) il 28 agosto 1904 ed ivi morta il 29 aprile 1957;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Angelo Ramazzotti, Patriarca di Venezia, Fondatore dell’Istituto per le Missioni Estere; nato a Milano (Italia) il 3 agosto 1800 e morto a Crespano del Grappa (Italia) il 24 settembre 1861;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Giuseppe Vithayathil, Sacerdote diocesano, Fondatore della Congregazione delle Suore della Sacra Famiglia; nato a Puthenpally (India) il 23 luglio 1865 e morto a Kuzhikkattussery (India) l’8 giugno 1964;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Giuseppe Maria Arizmendiarrieta, Sacerdote diocesano; nato a Markina (Spagna) il 22 aprile 1915 e morto a Mondragón il 29 novembre 1976;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Giovanni Schiavo, Sacerdote professo della Congregazione di San Giuseppe; nato a Sant’Urbano (Italia) l’8 luglio 1903 e morto a Caxias di Sul (Brasile) il 27 gennaio 1967;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Venanzio Maria Quadri (al secolo: Antonio), Religioso professo dell’Ordine dei Servi di Maria; nato a Vado di Setta (Italia) il 9 dicembre 1916 e morto a Roma il 2 novembre 1937;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Guglielmo Gagnon, Religioso professo dell’Ordine Ospedaliero di San Giovanni di Dio; nato a Dover (Stati Uniti d’America) il 16 maggio 1905 e morto a Hô Chi Minh City (già Saigon, Vietnam) il 28 febbraio 1972;

- le virtù eroiche della Serva di Dio Teresa Rosa Ferdinanda de Saldanha Oliveira e Sousa, del Terzo Ordine di San Domenico, Fondatrice della Congregazione di Portogallo delle Suore Domenicane di Santa Caterina da Siena; nata il 4 settembre 1837 a Lisbona (Portogallo) ed ivi morta l’8 gennaio 1916;

- le virtù eroiche della Serva di Dio Maria Emilia Riquelme Zayas, Fondatrice dell’Istituto delle Missionarie dei Santissimo Sacramento e della Beata Vergine Maria Immacolata; nata a Granada (Spagna) il 15 agosto 1847 ed ivi morta il 10 dicembre 1940;

- le virtù eroiche della Serva di Dio Maria Speranza della Croce (al secolo: Salustiana Antonia Ayerbe Castillo), Cofondatrice delle Missionarie Agostiniane Recollette; nata a Monteagudo (Spagna) l’8 giugno 1890 ed ivi morta il 23 maggio 1967;

- le virtù eroiche della Serva di Dio Emanuela Maria Maddalena Kalb (al secolo: Elena), Suora professa della Congregazione delle Suore Canonichesse di Santo Spirito in Sassia; nata a Jarosław (oggi Polonia) il 26 agosto 1899 e morta a Cracovia (Polonia) il 18 gennaio 1986;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Nicola Wolf, Laico e Padre di famiglia; nato a Neuenkirch (Svizzera) il 1° maggio 1756 e morto a Sant’Urbano (Svizzera) il 18 settembre 1832;

- le virtù eroiche del Servo di Dio Teresio Olivelli, Laico; nato a Bellagio (Italia) il 7 gennaio 1916 e morto nel campo di concentramento di Hersbruck (Germania) il 17 gennaio 1945.

[02220-IT.01] [Testo originale: Italiano]

[B0996-XX.01]