Sainte Marie-Elisabeth Hesselblad
Religieuse suédoise de l'ordre du Très
Saint Sauveur (✝ 1957)
Religieuse suédoise, elle fut une des
pionnières de l'oecuménisme et restaura l'ordre du Très Saint Sauveur appelé
aussi de Sainte Brigitte. Elle s'était dévouée
pour les malades et c'est auprès d'eux qu'elle découvrit le sens de la croix au
coeur de toute vie humaine, révélation ultime de l'amour du Père. Elle
s'engagea pour la cause de l'Unité des chrétiens par la prière et le
témoignage. Le pape Jean Paul II le souligna lors de sa béatification durant le
jubilé 2000.
"Ce n'est qu'en étant des 'spécialistes de l'esprit', comme le fut sainte Brigitte, que vous pourrez incarner fidèlement à notre époque le charisme d'esprit évangélique radical et d'unité, hérité de la bienheureuse Elisabeth Hesselblad. A travers l'hospitalité et l'accueil que vous offrez dans vos maisons, vous pourrez témoigner de l'amour miséricordieux de Dieu envers chaque homme et de l'aspiration à l'unité que le Christ a laissée à ses disciples." Jean-Paul II - audience à l'Ordre du Très Saint Sauveur de Sainte-Brigitte - le 9 février 2004
- 4 juin 2016, canonisations d'un prêtre polonais et d'une religieuse suédoise
- Décret de canonisation signé le 15 mars 2016: le religieux polonais Stanislas de Jésus et Marie (1631-1701), un important représentant de l'école polonaise de spiritualité, et la religieuse suédoise Élisabeth Hesselblad (1870-1957), déclarée Juste parmi les nations en 2004 pour avoir caché des juifs à Rome durant la Seconde guerre mondiale.
- Promulgation de décrets du 15 décembre 2015 (en italien): miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Maria Elisabeth Hesselblad, religieuse suédoise fondatrice de l'ordre du St.Sauveur de Ste.Brigitte (1870 - 1957).
À Rome, en 1957, la bienheureuse Marie-Élisabeth Hesselblad, vierge. Née en Suède, après une longue période passée à travailler dans un hôpital, elle restaura l'Ordre du Très Saint Sauveur, fondé par sainte Brigitte, et porta toute son attention à la contemplation, à la charité envers les pauvres et à l'unité des chrétiens.
Martyrologe romain
24 AVRIL
Bienheureuse
Marie-Elisabeth Hesselblad
Religieuse suédoise, elle fut une des
pionnières de l'œcuménisme et fonda l'ordre du Très Saint Sauveur appelé aussi
de Sainte Brigitte. Elle s'était dévouée pour les malades et c'est auprès d'eux
qu'elle découvrit le sens de la croix au cœur de toute vie humaine, révélation
ultime de l'amour du Père. Elle s'engagea pour la cause de l'Unité des
chrétiens par la prière et le témoignage. Le pape Jean Paul II le souligna lors
de sa béatification durant le jubilé 2000. "Ce n'est qu'en étant des
'spécialistes de l'esprit', comme le fut sainte Brigitte, que vous pourrez
incarner fidèlement à notre époque le charisme d'esprit évangélique radical et
d'unité, hérité de la bienheureuse Elisabeth Hesselblad. A travers
l'hospitalité et l'accueil que vous offrez dans vos maisons, vous pourrez
témoigner de l'amour miséricordieux de Dieu envers chaque homme et de
l'aspiration à l'unité que le Christ a laissée à ses disciples."
Bienheureuse Marie Elizabeth HESSELBLAD
Nom: HESSELBLAD
Prénom: Marie Élizabeth
Nom de religion: Marie Élizabeth
Pays: Suède - Italie
Naissance: 04.06.1870 à
Fâglavik (Suède)
Mort: 24.04.1957 à Rome
Etat: Religieuse - Fondatrice
Note: Luthérienne. Émigre à 18 ans aux Etats-Unis. Se convertit (1902).
1904 à Rome s'installe au couvent de Ste-Brigitte de Suède. Vœux en 1906. 1911
fonde l'ordre du Très St-Sauveur et de Ste Brigitte pour prier pour l'union des
chrétiens.
Béatification: 09.04.2000 à
Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 24 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000
n.15 p.1-2 – n.16 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Marie Élizabeth Hesselblad naît en 1870 à Fâglavik en Suède, cinquième
d'une famille de treize enfants, et reçoit le baptême dans l'Église
luthérienne. Elle fait une expérience précoce de la pauvreté; à 18 ans, elle
émigre aux Etats-Unis dans le but de soutenir financièrement sa famille. Elle
travaille comme infirmière à l'hôpital Roosevelt de New York. Les malades
catholiques l'impressionnent par leur sérénité et leur confiance en l'aide de
Dieu. Elle comprend que la croix est au centre de la vie humaine; elle est
révélation ultime de l'amour de notre Père céleste. Sa recherche de la vérité
ainsi que sa dévotion à la Mère du Rédempteur la conduisent peu à peu vers
l'Église catholique. En 1900, elle assiste à une procession du "Corpus
Christi" et, à cette occasion, elle entend une voix intérieure qui lui
dit: "Je suis celui que tu cherches". Elle est baptisée en 1902 au
couvent de la Visitation, à Washington. Ensuite elle est confirmée à Rome et
comprend clairement qu'elle doit consacrer sa vie à l'unité des Chrétiens. Elle
est convaincue qu'en écoutant la voix du Christ crucifié, les chrétiens se
réuniraient en un seul troupeau sous un seul pasteur (Cf Jn 10,16). En 1904,
elle entre au couvent de Sainte-Brigitte de Suède, à Rome. Ce couvent est un
carmel, mais bientôt elle obtient une permission spéciale du Pape Pie X
pour revêtir l'habit des Brigittines. En 1911, elle reconstitue l'"Ordre
du Très Saint-Sauveur et de Sainte-Brigitte" à Rome, puis en Suède, en
1923. Elle insuffle à ses filles sa spiritualité eucharistique et mariale, et
son amour de l'Église. Sa charité concrète s'exprime au cours de la Deuxième
Guerre mondiale en secourant de nombreuses personnes en difficulté, parmi
lesquelles de nombreux juifs. Son couvent est rempli de réfugiés, mais malgré
sa mauvaise santé et les difficultés matérielles, elle fait confiance à la
Providence. Elle meurt en 1957 à l'âge de 87 ans.
Pionnière de l'œcuménisme, son œuvre et son charisme rappellent aux
chrétiens d'Europe les racines évangéliques uniques de leur culture et de leur
civilisation. Le 11 avril 2000, des luthériens assistaient à sa béatification.
DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL
II
AUX PARTICIPANTES AU IX CHAPITRE GÉNÉRAL
DE L'ORDRE DU TRÈS SAINT SAUVEUR DE SAINTE-BRIGITTE
Lundi 9 février 2004
Chères Soeurs!
1. Votre visite aujourd'hui est pour moi un
motif de grande joie et je vous accueille avec plaisir, alors que le IX
Chapitre général de votre Ordre du Très Saint Sauveur de Sainte-Brigitte touche
à son terme. Avec vous sont rassemblées en esprit, autour du Successeur de
Pierre, vos consoeurs qui travaillent dans divers pays du monde. A toutes et à
chacune, j'envoie mon plus cordial salut.
Je salue en particulier avec affection l'Abbesse
générale, Mère Tekla Famiglietti, qui a été reconfirmée pour six années
supplémentaires. En la remerciant pour les sentiments exprimés dans l'hommage
qu'elle m'a adressé, je lui présente, ainsi qu'au nouveau Conseil général, mes
voeux pour un travail fructueux au service de la Famille "brigidine"
de grand mérite, qui s'est développée au cours des dernières années et qui
s'est enrichie de nouvelles oeuvres et activités. Je rends grâce à Dieu avec
vous pour ce développement apostolique réconfortant et pour la floraison
prometteuse de vocations.
2. "Revenir aux racines... pour un
renouveau de la vie religieuse": tel est le thème sur lequel
vous avez voulu réfléchir au cours de l'Assemblée capitulaire. Dans un climat
de silence et de prière, vous vous êtes placées à l'écoute de l'Esprit Saint
afin de discerner les priorités de votre Ordre de nos jours. Tout renouveau
authentique demande de retrouver avec sagesse l'esprit des origines, de façon à
traduire le charisme de fondation par des choix apostoliques en harmonie avec
les exigences des temps. C'est pourquoi, fidèles à la vocation monastique
particulière qui caractérise la famille brigidine, vous avez eu le souci de
réaffirmer le primat absolu que Dieu doit occuper dans l'existence de chacune
de vous et de vos communautés. Vous êtes tout d'abord appelées à être des
"spécialistes de l'esprit", c'est-à-dire des âmes enflammées par
l'amour divin, contemplatives et constamment consacrées à la prière.
3. Ce n'est qu'en étant des "spécialistes
de l'esprit", comme le fut sainte Brigitte, que vous pourrez incarner
fidèlement à notre époque le charisme d'esprit évangélique radical et d'unité,
hérité de la bienheureuse Elisabeth
Hesselblad. A travers l'hospitalité et l'accueil que vous offrez dans vos
maisons, vous pourrez témoigner de l'amour miséricordieux de Dieu envers chaque
homme et de l'aspiration à l'unité que le Christ a laissée à ses disciples.
Dans la Lettre apostolique Novo millennio ineunte, j'ai écrit que le
grand défi du troisième millénaire est de "faire de l'Eglise la maison et
l'école de la communion" et que, dans ce but, il faut "promouvoir une
spiritualité de communion" (cf. n. 43). Chères soeurs, je vous
demande d'être partout les artisans inlassables du "grand oecuménisme de
la sainteté". Votre action oecuménique est particulièrement appréciée, car
elle concerne les pays du Nord de l'Europe, où la présence des catholiques
est moins nombreuse et la promotion du dialogue avec les frères des
autres confessions chrétiennes importante.
Que la Vierge Marie, Mère du Christ et de l'Eglise,
veille sur votre Ordre et que sainte Brigitte et la bienheureuse Elisabeth Hesselblad intercèdent pour vous. Pour ma
part, je vous accompagne de mon souvenir quotidien dans le Seigneur, alors que
je vous bénis de tout coeur, ainsi que toutes vos communautés.
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Vaticana
La religieuse suédoise Marie-Elisabeth
Hesselblad, « juste parmi les Nations »
En présence de survivants de la
shoah
ROME, Mardi 7 juin 2005 (ZENIT.org) – La
religieuse suédoise Marie Elisabeth Hesselblad, fondatrice de l’ordre du Saint
Sauveur et de Sainte Brigitte, est proclamée « Juste parmi les Nations » par le
Mémorial de « Yad Vashem » (www.yadvashem.org): un motif
d’espérance, souligne Benoît XVI.
Le cardinal Angelo Sodano,
secrétaire d’Etat a en effet adressé au nom du pape un télégramme à l’occasion
de la remise, à titre posthume, de cette de reconnaissance de l’institut Yad
va-Shem de Jérusalem aux personnes qui, tout en n’étant pas juives, ont
contribué à sauver des vies pendant la persécution nazie et la shoah. Le site
Internet de Yad va-Shem signalait, au 1er janviuer 2005 dix citoyens suédois
ayant reçu cette reconnaissance, dont le plus connu est Raoul Wallenberg.
La salutation du pape a été lue
vendredi dernier au palais romain de la chancellerie – territoire du Vatican –
par Mgr Leonardo Sandri, substitut de la secrétairerie d’Etat, lors de la
rencontre modérée par le président de la communauté juive de Rome, M. Leone
Paserman.
Le pape souhaite que cette
récompense encourage les efforts pour « promouvoir les valeurs de la paix et de
la solidarité ».
Cette reconnaissance a été remise,
en présence du maire de Rome, M. Walter Veltroni, par le conseiller de
l’ambassade d’Israël en Italie, Shai Cohen, à la nièce de la bienheureuse, Mme
Britten Hesselblad Hede, et à l’abbesse générale actuelle de la congrégation,
Mère Tekla Famiglietti.
La présence la plus émouvante
était celle de M. Piero Piperno, une des personnes sauvées par Mère Hesselblad,
qui cachait les juifs persécutés dans le couvent des sœurs à Rome, place
Farnèse.
Les deux familles romaines Piperno
et Sed, qui s’étaient déplacées de lieu en lieu pour échapper à l’occupant
nazi, décidèrent, après le 8 septembre 1943, de revenir à Rome et se
réfugièrent au couvent de Sainte Brigitte.
La bienheureuse Marie Elisabeth
leur fit voir où ils pouvaient se réfugier d’urgence en cas de descente de
police et elle veilla à ce que personne ne les contraigne à assister aux
prières des sœurs.
« Mère Elisabeth nous a restitué
notre dignité en nous accueillant et en respectant en tout notre vie et notre
religion », a affirmé Piero Piperno.
Il ajoutait: « Nous avons cherché
désespérément un refuge à ce couvent en nous présentant avec des faux papiers.
Mais ma mère a ensuite révélé notre identité à la bienheureuse Elisabeth et son
hospitalité, qui était bonne, devint encore meilleure ».
Le rabbin Abramo Alberto Piattelli
a cité entre autres cette phrase du Talmud qui affirme: « Qui sauve une vie
sauve le monde ».
Pour Mgr Sandri, « si, dans la
vision chrétienne, la loi suprême et la norme fondamentale est l’amour du
prochain, à quelque peuple ou race qu’il appartienne, tout ceci acquiert une
valeur encore plus dense et profonde vis à vis de nos frères juifs, qui ont
reçu les mêmes dons de la révélation et de l’alliance divine et sont
dépositaires des mêmes promesses ».
Mère Tekla a reconnu comme «
surprenant à première vue que les autorités d’Israël aient pensé à conférer une
reconnaissance si prestigieuse et si significative à une femme suédoise
convertie au catholicisme et devenue religieuse et fondatrice d’un ordre
religieux ».
« Toutefois, disait-elle, au-delà
des appartenances sociales et religieuses, on compprend par cette
reconnaissance honorifique la conscience du caractère central de la personne
humaine, la haute et indéniable valeur de tout être humain, et de sa vie comme
un droit et un devoir à défendre, promouvoir et développer ».
Religieuse suédoise, fondatrice de
l’Ordre du Très Saint Sauveur, dit de « Sainte-Brigitte », Marie Elisabeth
Hesselblad (1870-1957) a été béatifiée à Rome pendant le Grand Jubilé de l’An
2000, le 9 avril, comme une pionnière de l’œcuménisme. Luthérienne, elle avait
ensuite embrassé la foi catholique et elle avait commencé son apostolat au
service des malades.
« Comme sa compatriote, sainte
Brigitte, disait le pape à cette occasion, elle acquit également une profonde
compréhension de la sagesse de la Croix à travers la prière et dans les
événements de sa vie. Son expérience, très précoce, de pauvreté, son contact
avec les malades qui l’impressionnaient par leur sérénité et leur confiance en
l’aide de Dieu, et sa persévérance, en dépit des nombreux obstacles, pour
fonder l’Ordre du Très Saint Sauveur de Sainte-Brigitte, lui enseigna que la
Croix est au centre de la vie humaine, et est la révélation ultime de l’amour
de notre Père céleste ».
The Servant of God was born in
the little village of Faglavik, in the province of Alvsborg, on the 4 June
1870, the fifth of thirteen children born to Augusto Roberto Hesselblad and
Cajsa Pettesdotter Dag. The following month she was baptized and received into
the Reformed Church of Sweden in her parish in Hundene. Her childhood was lived
out in various places, since economic difficulties forced the family to move on
several occasions.
In 1886, in order to make a living and to support her family, she went to work
first of all in Karlosborg and then in the United States of America. She went
to nursing school at the Roosevelt hospital in New York and dedicated herself
to home care of the sick. This meant that she continually had to make many
sacrifices, which did not do her health any good, but certainly helped her soul
to flourish. The contact she had with so many sick catholics and her thirst for
truth helped to keep alive in her heart her search for the true flock of
Christ. Through prayer, personal study and a deep daughterly devotion to the
Mother of the Redeemer, she was decisively led to the Catholic Church and, on
the 15 August 1902, in the Convent of the Visitation in Washington, she
received conditional baptism from Fr. Giovani Giorgio Hagen, S.J., who also
became her spiritual director. Looking back on that moment of grace, she wrote,
"In an instant the love of God was poured over me. I understood that I
could respond to that love only through sacrifice and a love prepared to suffer
for His glory and for the Church. Without hesitation I offered Him my life, and
my will to follow Him on the Way of the Cross." Two days later she was
nourished by the Eucharist, and then she left for Europe.
In Rome she received the Sacrament of Confirmation and she clearly perceived
that she was to dedicate herself to the unity of Christians. She also visited
the church and house of Saint Bridget of Sweden (+ 1373), and came away with a
deep and lasting impression: "It is in this place that I want you to serve
me." She returned to the United States but, her poor health
notwithstanding, she left everything and on 25 March 1904 she settled in Rome
at the Casa di Santa Brigida, receiving a wonderful welcome from the Carmelite
Nuns who lived there. In silence and in prayer she made great progress in her knowledge
and love of Christ, fostered devotion to Saint Bridget and Saint Catherine of
Sweden, and nourished a growing concern for her people and the Church.
In 1906 Pope Saint Pius X allowed her to take the habit of the Order of the
Most Holy Saviour of Saint Bridget and profess vows as a spiritual daughter of
the Swedish saint. In the years that followed she strove to bring back to Rome
the Order of the Most Holy Saviour, and to that end she visited the few
existing Brigettine monasteries in Europe, an experience that brought joys,
disappointments and no concrete help. Her dream of bringing to birth a
Brigettine community in Rome that was made up of members coming from
monasteries of ancient observance, was not realized. However Divine Providence,
in ways that were quite unexpected, enabled a new branch to grow from the
ancient Brigettine trunk. In fact, on the 9 November 1911, the Servant of God
welcomed three young English postulants and refounded the Order of the Most
Holy Saviour of Saint Bridget, whose particular mission was to pray and work,
especially for the unity of Scandinavian Christians with the Catholic Church.
In 1931 she experienced the great joy of receiving the Holy See’s permission to
have permanent use of the church and house of Saint Bridget in Rome. These
became the centre of activity for the Order which, driven on by its missionary
zeal, also established foundations in India (1937).
During and after the Second World War, the Servant of God performed great works
of charity on behalf of the poor and those who suffered because of racial laws;
she promoted a movement for peace that involved catholics and non-catholics;
she multiplied her ecumenical endeavours and for many people who belonged to
other religions or other christian confessions, she was part of their journey
towards the Catholic Church.
From the very beginning of her Foundation she was particularly attentive to the
formation of her spiritual daughters, for whom she was both a mother and a
guide. She implored them to live in close union with God, to have a fervent
desire to be conformed to our Divine Saviour, to possess a great love for the
Church and the Roman Pontiff, and to pray constantly that there be only one
flock and one shepherd, adding, "This is the prime goal of our vocation."
She also devoted herself to fostering a unity of spirit within the Order.
"The Lord has called us from different nations," she wrote, "but
we must be united with one heart and one soul. In the divine Heart of Jesus we
will always meet one another and there we seek our strength to face the
difficulties of life. May we be strengthened to practice the beautiful virtues
of charity, humility and patience. Then our religious life will be the
antechamber to Heaven." On other occasions she said, "Our religious
houses must be formed after the example of Nazareth: prayer, work, sacrifice.
The human heart can aspire to nothing greater."
Throughout her life she remained faithful to what she had written in 1904:
"Dear Lord, I do not ask to see the path. In darkness, in anguish and in
fear, I will hang on tightly to your hand and I will close my eyes, so that you
know how much trust I place in you, Spouse of my soul." Hope in God and in
His providence supported her in every moment, especially in times of testing,
solitude and the cross. She put the things of Heaven before the things of
earth, God’s will before her own, the good of her neighbour before her own
benefit.
Contemplating the infinite love of the Son of God, who sacrificed Himself for
our salvation, she fed the flame of love in her heart, as manifested by the
goodness of her works. Repeatedly to her daughters she said, "We must
nourish a great love for God and our neighbors; a strong love, an ardent love,
a love that burns away imperfections, a love that gently bears an act of
impatience, or a bitter word, a love that lets an inadvertence or act of
neglect pass without comment, a love that lends itself readily to an act of
charity." The Servant of God was like a garden in which the sun of charity
brought to bloom the flowers of the spiritual and corporal works of mercy. She
was filled with care and concern for her Sisters, for the poor, the sick, the
persecuted Jewish people, for priests, for the children to whom she taught
Christian doctrine, for her family and for the people of Sweden and Rome. She
was a humble Sister and most obliging to all who sought her help. She always
felt a sense of duty and great joy in sharing with others the gifts she had
received from the Lord, and this she did with gentleness, graciousness and
simplicity. She was prudent in her work for the Kingdom of God, in her
speaking, acting, advising and correcting. She had great respect for the
religious freedom of non-christians and non-catholics, whom she received gladly
under her roof. She practiced justice towards God and neighbour, temperance,
self-control, reserve, detachment from the honours and things of the world,
humility, chastity, obedience, fortitude in tribulation, perseverance in her
praise and service of God, faithfulness to her religious consecration.
She walked with God, clinging to the cross of Christ, who was her companion
from the days of her youth. "For me," she said, "the way of the
Cross has been the most beautiful of all because on this path I have met and
known my Lord and Saviour." Unremittingly her physical suffering went hand
in hand with her moral suffering. The cross became particularly heavy and
painful during the final years of her life, when the Holy See prepared the
Canonical Visit of her Order as her health got progressively worse. In prayer
and peaceful submission to God’s will she prepared herself for the final
meeting with the Divine Spouse, who called her to Himself in the early hours of
24 April 1957.
The reputation for holiness which surrounded her in life increased after her
death, and almost immediately the Vicariate of Rome began the cause for
Beatification.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000409_beat-Hesselblat_en.html
Saint Mary Elizabeth Hesselblad
Also known as
- Maria
Elizabetta Hesselblad
Profile
Fifth of thirteen children born to Augusto Roberto
Hesselblad and Cajsa Pettesdotter Dag. Raised in the Reformed Church
of Sweden. Due to economic hard times, the family moved regularly.
Emigrated to New York at age 18 to seek
work to support her family back in Sweden. Studied nursing at Manhattan’s Roosevelt
Hospital where she worked as a nurse from 1888; did home care for the sick and aged. Her work took her into the large Catholic population of New York; her
interest in the Church grew, and she came to see it as
the place closest to Christ. She converted to Catholicism, received conditional baptism on 15 August 1902 by the Jesuit priest Giovani Hagen at Washington.
Pilgrim to Rome, Italy in late 1902, receiving Confirmation there. She returned briefly
to New York, but then sailed back to Rome to start a religious life. Settled at the Carmelite House of Saint Bridget of
Sweden on 25 March 1904. In 1906 she got permission from Pope Pius X to take the habit of the Brigittines (Order of the Most Holy Saviour of Saint Bridget).
She worked to restore the Order in Sweden and Italy, especially in Rome. She returned to her homeland in 1923, ministered to the poor, and tried to revitalize the Brigittine movement there. Received
control of Rome‘s Brigittine house and church in 1931. Established Brigittinefoundations in India in 1937. Saved Jews and others persecuted by the
Nazis by giving them refuge in Rome; in 2004 she was recognized by Yad Vashem as
one of the Righteous Among the Nations for this work.
Born
St. Maria Elizabeth
Hesselblad Witnessed to the Power of the Resurrection
This
summer, Pope Francis canonized St. Maria Elizabeth Hesselblad (1870-1957)—a
Swedish convert to the faith, and only the second saint named from Sweden in
history.
Saint
Maria Elizabeth Hesselblad was a convert from Lutheranism to Catholicism.
She was the fifth of thirteen children, whose family moved frequently due
to difficult economic times. She was raised in the Reformed Church of Sweden.
At the age of 18, she emigrated to New York to earn money for her family. First
she studied nursing at Manhattan’s Roosevelt Hospital. She
worked with the sick and aged as a nurse in home care for the Catholics of
New York City. Because of her acquaintance with so many Catholics, her interest
in the Church grew, and she came to view it as the place where one could be
closest to Christ. In 1902 she converted to Catholicism and received
conditional baptism by Giovani Hagen, a Jesuit priest.
Later
that year she sailed to Rome where she received her Confirmation. She
returned briefly to New York, but then returned to Rome to enter religious
life. Mother Mary Elizabeth decided on the Carmelite House of Saint Bridget of
Sweden, and in 1906 she received permission to take the habit of the Brigittines
(the Order of the Most Holy Saviour of Saint Bridget.) It wasn't her intention
to found a new order originally. She only intended to revive the ancient order
in the same house where Bridget had lived and died. Her dream was to take the
Brigittine Sisters back to Sweden once more and let the order take root
wherever God led it. She wanted to spread the true spirit of Christian unity
and service to others, as it had been spread by the ancient Order of Saint
Bridget. She worked to restore the order in Italy as well, especially in
Rome. In 1923 she returned to Sweden where she ministered to the poor and tried
to revitalize the Brigittine movement there. In 1937 she was successful in
establishing Brigittine foundations in India.
The
communities founded by Mother Elizabeth under a central authority without papal
enclosure, and her insistence that they are an integral part of the ancient
Order of the Most Holy Saviour, gave rise to much criticism and sometimes to
controversy. But after thirty years of continuous trials and persevering
through difficulties of all kinds, her order was canonically approved and on
July 7, 1940, recognized by the Church. Today, her order consists of fifty
houses spread over three continents, whose work is the charism given to them
by St. Maria Elizabeth Hesselblad.
The
Church's newest saint rescued Jews
and others persecuted by the Nazis, hiding them in Rome. She
was recognized by Yad Vashem as one of the “Righteous Among the Nations”
for this heroic work.
Maria
Pilar, a Brigittine nun from Spain, told the Catholic News Agency on June 5
that the canonization of their foundress is not only a recognition of her
sanctity, but also gives publicity to “the example of a person who lived for
God and sought the truth since she was a child—she was Lutheran and sought the
truth as a young girl.”
St. Maria
Elizabeth “was called to offer a lot in the ecumenism of the Church, so that
all religions would be one in Christ, not just in Spain,” she said, and prayed
on behalf of her order that the Church would be “one, holy, Catholic and
apostolic.”
Similarly,
Ulf Silverling, a layman from Stockholm, said the canonization means a lot to
the local Catholic community in Sweden since “normally the Catholic Church is
described as some exotic experience from immigrants.”
However,
“this is a Swedish saint, and it's the second Swedish saint officially in
history. She's a follower of St. Bridgette, who was also Swedish, so it's a
restoration of the Catholic history in Sweden, actually.”
With
nearly 300 people in his group alone, including non-Catholics such as
Lutherans, Pentecostals and one Syrian Orthodox priest, Silverling said the
event also serves as a strength for the faith of immigrants, who live “in one
of the most secularized countries in the world.”
Pope St.
John Paul II beatified Mother Maria Elizabeth in 2000. This humble yet
great Sister, transfused the treasures of her spirit, her faith and her love to
the Institute she founded, with the sole intention of making it a humble
instrument for the spreading of the Kingdom of God on earth.
Swedish Sister who hid Jews from the Nazis is to be canonised
Blessed Mary Elizabeth is a Righteous Among the Nations
·
A Swedish Sister
who hid Jews from the Nazis during the Second World is to be canonised next
year.
Blessed Mary
Elizabeth Hesselblad, who refounded the Bridgettines and worked to restore the
order in Italy and Sweden, saved the lives of over 60 people by hiding them at
the motherhouse in Rome.
Pope Francis
approved a miracle attributed to her intercession earlier this week, paving the
way for her to be proclaimed a saint.
The Swede, a
convert from Lutheranism, was mother superior at the motherhouse in Piazza
Farnese during the Second World War.
The hiding of
dozens of people at the motherhouse was recounted by an Italian Jew, Piero
Piperno, as part of his testimony on behalf of another Bridgettine,
Brighton-born Mother Mary Richard Beauchamp Hambrough, whose Cause was opened
five years ago.
Mr Piperno told the Times newspaper: “We were three families,
13 in all. We stayed in three rooms, all the men in one, except an uncle who
slept in a dark, small room with no windows, and another two for the women. In
the beginning we all ate in one room by ourselves.”
For six months
–until the Allies liberated Rome – the Piperno family hid in the convent, at
every moment fearing potential arrest.
The nuns did not
discriminate between the people they helped, he said, and took in Fascist
refugees as well as Jews.
He said: “Something
which bothered me back then, but which I now understand, was that the nuns that
helped us also helped Fascist families. There was great solidarity because
everybody was suffering and everybody finally realised we were all in the same
boat. “
Blessed Mary
Elizabeth, who Yad Vashem has named as a Righteous among the Nations, was
beatified by St John Paul II in 2000.
She was born Sweden
in 1870 and baptised into the Reform Church. In 1886 she migrated to the United
States to earn money for her family back home.
After working as a
nurse, she converted to Catholicism in 1902.
Moving to Rome, she
dedicated her life and her religious order to prayer and work for the
attainment of Christian unity.
She refounded the
Order of the Most Holy Saviour of St Bridget, better known as the Bridgettines.
Mother Riccarda
later succeeded her as mother superior at the order’s Rome motherhouse.
Santa Maria Elisabetta Hesselblad Vergine,
Fondatrice
Faglavik, Svezia, 4 giugno 1870 -
Roma, 24 aprile 1957
Elisabeth
Hesselblad, nata in Svezia da famiglia luterana, iniziò dalle scuole elementari
a percepire su di sé la frattura tra le Chiese, cominciando a pregare per
riuscire a trovare il “vero Ovile” di cui aveva letto nel Vangelo. S’imbarcò
per cercare lavoro negli Stati Uniti, ma si ammalò dopo essere sbarcata. Una
volta guarita, per adempiere a un voto, si dedicò come infermiera
all’assistenza dei malati presso il Roosevelt Hospital di New York. Guidata dal
gesuita padre Johann Georg Hagen, approfondì la dottrina cattolica e ricevette
il Battesimo il 15 agosto 1902. L’anno successivo giunse a Roma e, visitando la
casa dove santa Brigida di Svezia aveva vissuto, comprese di doverne proseguire
l’opera. Fu quindi accolta dalle Carmelitane che all’epoca custodivano il luogo
e, col permesso di papa Pio X, vestì l’abito brigidino. Spese il resto della
sua vita per ripristinare l’Ordine Brigidino in ogni parte del mondo. Si
adoperò inoltre, negli anni della seconda guerra mondiale, per dare rifugio
agli ebrei perseguitati. Morì a Roma il 24 aprile 1957. È stata beatificata in
piazza San Pietro a Roma il 9 aprile 2000 e canonizzata nello stesso luogo
domenica 5 giugno 2016, insieme al Beato Stanislao di Gesù Maria (al secolo Jan
Papczyński).
Martirologio
Romano: A Roma, beta Maria Elisabeth Hesselblad, vergine, che, originaria
della Svezia, dopo avere per lungo tempo prestato servizio in un ospedale,
riformò l’Ordine di Santa Brigida, dedicandosi in particolare alla
contemplazione, alla carità verso i bisognosi e all’unità dei cristiani.
Giovane emigrata
negli Stati Uniti
Nacque in Svezia, il 4 giugno 1870, quinta di tredici figli. Di religione
luterana, a 18 anni emigrò in America per aiutare economicamente la sua
famiglia. Qui visse lunghi anni (1888-1904) solerte infermiera nel grande
ospedale Roosvelt di New York, dove a contatto con la sofferenza e la malattia
affinò la sua sensibilità umana e spirituale conformandola a quella della sua
compatriota Santa Brigida.
L’anelito all’ “unico Ovile”
Fin dall´adolescenza il suo anelito fu la ricerca dell´Unico Ovile. Così lei
descrive questa sua ansia nelle “Memorie autobiografiche”:
“Da bambina, andando a scuola e vedendo che i miei compagni appartenevano a
molte chiese diverse, cominciai a domandarmi quale fosse il vero Ovile, perché
avevo letto nel Nuovo Testamento che ci sarebbe stato “un solo Ovile ed un solo
Pastore”. Pregai spesso per essere condotta a quell`Ovile e ricordo di averlo
fatto specialmente in un´occasione quando, camminando sotto i grandi pini del
mio paese natio, guardai in special modo verso il cielo e dissi: “Caro Padre,
che sei nei cieli, indicami dov´è l´unico Ovile nel quale Tu ci vuoi tutti
riuniti”. Mi sembrò che una pace meravigliosa entrasse nella mia anima e che
una voce mi rispondesse: “O, figlia mia, un giorno te lo indicherò. Questa
sicurezza mi accompagnò in tutti gli anni che precedettero la mia entrata nella
Chiesa”.
Nella Chiesa cattolica
Guidata da un dotto Gesuita studiò con passione la dottrina cattolica e, con
meditata scelta, l´accettò, facendosi battezzare sotto condizione il giorno
dell´Assunzione della Beata Vergine Maria del 1902 negli U.S.A. Descrivendo il
tempo che precedette questo suo passo nella Chiesa cattolica scrive: “Passarono
alcuni mesi durante i quali la mia anima fu immersa in un’agonia che credetti
mi avrebbe tolta la vita. Ma la luce venne, e con essa la forza. Per tanto
tempo avevo pregato: “O Dio, guidami Luce amabile!” ed effettivamente mi fu
concessa una luce benevola e con essa una pace profonda ed una ferma decisione
di fare immediatamente il passo decisivo ed entrare nell´unica vera Chiesa di
Dio. Oh! bramavo di essere esteriormente quella che ero da tanto tempo
nell´interno del mio cuore e scrissi subito alla mia amica al Convento della
Visitazione a Washington: “Adesso vedo tutto chiaro, tutti i miei dubbi sono
scomparsi, devo divenire immediatamente figlia della vera Chiesa e tu dovrai
farmi da madrina...Prega per me e ringrazia Dio e la Beata Vergine”.
Nella primavera del 1903 Maria Elisabetta si trovava a casa in Svezia e prima
di partire per far ritorno in America scrisse alla nonna i seguenti versi:
“Ti adoro, grande prodigio del cielo,
Che mi dai cibo spirituale in abito terreno!
Tu mi consoli nei miei momenti bui.
Quando ogni altra speranza per me spenta!.
Al Cuore di Gesù presso la balaustra dell´altare
Eternamente in amore sarò legata”.
A Roma, nella casa di Santa Brigida
Nel 1904 si recò a Roma e, con uno speciale permesso del Papa S. Pio X, vestì
l´abito brigidino nella casa di Santa Brigida allora occupata dalle
Carmelitane. Prima della partenza mandò a sua sorella Eva un racconto della sua
vita sotto forma di preghiera: “Nella mia infanzia Ti vidi nei profondi boschi
del mio paese e udii la Tua voce nel sussurro del piano e dell´abete. Ti vidi
nella mia prima infanzia, quando il minerale si spezzava risonando dai monti
del Norrland...Tu guidasti la mia vita sui grandi oceani...Ti vidi nel mio
nuovo paese: nell´abbandono e nella solitudine del cuore. Mi eri vicino. Eri il
mio massimo bene! Tu accendesti nel mio animo il desiderio del bene, il
desiderio di alleviare la sofferenza, il dolore e la miseria...Camminasti con
me nei vicoli stretti e bui dove vivono i Tuoi più piccoli e più
dimenticati...Ho sognato il ritorno al mio paese natale, una “Casa della Pace”
nella mia dolce patria, ma la Tua voce mi ha chiamata all´eterna Roma - alla
casa di S. Brigida...La lotta è stata grande e difficile, ma la Tua voce così
esortante. Signore, prendi da me questo calice, che non è mio senza la Tua
volontà. Le Tue mani trapassate hai teso verso di me per esortarmi a seguirTi
sul sentiero della Croce fino alla fine della vita. Ecce ancilla Domini.
“Signore, fai di me ciò che vuoi. Mi basta la Tua Grazia”.
Rifondatrice dell’Ordine brigidino
Dietro ispirazione dello Spirito Santo ricostituì l´Ordine di Santa Brigida
(1911), rispondendo alle istanze e ai segni dei tempi, e rimanendo fedele alla
tradizione brigidina per l´indole contemplativa e la celebrazione solenne della
liturgia. Il suo apostolato fu ispirato dal grande ideale “Ut omnes unum sint”
e questo la spinse a dare la sua vita a Dio per unire la Svezia a Roma.
Così scriveva il 4 agosto 1912 in mezzo alle grandi prove degli inizi della sua
fondazione: “L´uragano del nemico è grande ma la mia speranza rimane tanto più
ferma che un giorno tutto andrà bene. Per la Croce alla luce! Quello che si
semina nelle lacrime si raccoglie nella gioia. E il nostro caro Signore ha
detto: “Dove due o tre sono riuniti nel Mio nome, io sono in mezzo a loro”.
Questo diciamo a Lui affinché Egli supplisca a quello che manca in noi e
attorno a noi per il compimento della vocazione alla quale ci ha, così indegne
come siamo, chiamate.
Una vita di sacrificio e di gioia
Con molto coraggio e lungimiranza nel 1923 riportò le figlie di Santa Brigida
in Svezia. Le sofferenze fisiche l´accompagnarono per tutta la vita. La cronaca
di questi anni riporta queste sue parole alle Figlie: “Vedete, il dottore non
comprende che io ho una ragione per soffrire e donare le mie pene; desidero, se
il Signore le accetta, offrire tutte le mie sofferenze e pene per questa
attività e per la Svezia”.
Nel 1936 a una sua Figlia in difficoltà faceva pervenire queste parole: “...La
nostra vita è una vita di sacrificio nel servizio di Dio. Il sacrificio è
contro la nostra natura - le attrazioni del mondo con le sue soddisfazioni ci
attirano - ma come tu già sai, la nostra vita è una vita di sacrificio che ci
dona non solo quella pace interiore, ma quella gioia che possiamo trovare nel
Signore. Ma per arrivare a questo atto, la donazione di noi stesse a Dio deve
essere completa ed incrollabile. Non solo una parte della mia attività! Non
solo una parte dei miei desideri! Non solo una parte del mio amore! No,
Signore, anche un pensiero che non è per la Tua gloria sia lontano da me, e i
battiti del mio cuore siano espressioni del mio amore per Te; così anche il mio
desiderio sia di essere un sacrificio di me stessa, nel tuo servizio per la
salvezza degli uomini, come Tu vuoi, non come mi piace. Così pensa una sposa di
Gesù...”.
Carità durante la seconda guerra mondiale
Tutta la sua vita era stata contraddistinta da una continua carità operosa.
Durante la seconda guerra mondiale diede rifugio a molti ebrei perseguitati e
trasformò la sua casa in un luogo dove le sue figlie potevano distribuire
viveri e vestiario a quanti si trovavano in necessità. In una lettera a sua
sorella Eva aveva scritto: “...Quaggiù viviamo in condizioni assai difficili,
ma la Provvidenza di Dio ci assiste in molti modi meravigliosi. Abbiamo ancora
la casa piena di profughi, in quest´anno di afflizione 1944”.
La morte
Il 24 aprile 1957 dopo una lunga vita segnata dalla sofferenza e dalla malattia
morì nella casa di Santa Brigida a Roma, lasciando grande fama di santità tra
le sue Figlie Spirituali, nel clero e tra la gente povera e semplice, che la
venerò Madre dei poveri e Maestra dello spirito.
Il processo di beatificazione
Essendo madre Maria Elisabetta morta a Roma, la fase diocesana del suo processo
si è svolta nel Vicariato dell’Urbe dal 1987 al 1990, ricevendo il nulla osta
dalla Santa Sede il 4 febbraio 1988. La sua “positio super virtutibus” è stata
consegnata nel 1996 ed è stata discussa dai consultori teologi il 10 novembre
1988e dai cardinali e vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi
il 16 marzo 1999. Dieci giorni dopo, il 26 marzo, il Papa san Giovanni Paolo II
ha autorizzato la promulgazione del decreto che la dichiarava Venerabile.
Il primo miracolo e la beatificazione
Il primo miracolo accertato per intercessione di madre Maria Elisabetta è stata
la guarigione inspiegabile di una suora brigidina, indiana d’origine ma di
servizio in una casa del Messico, cui era stata diagnosticata una tubercolosi
ossea. La beatificazione si è quindi svolta a Roma il 9 aprile 2000, durante il
Grande Giubileo, celebrata da san Giovanni Paolo II.
Il secondo miracolo e la canonizzazione
Il prodigio che è invece valso la canonizzazione è quello occorso a un bambino,
Carlos Miguel Valdés Rodriguez, nativo di Santa Clara a Cuba. Quando aveva due
anni iniziò ad avere disturbi come vomito, cefalea e difficoltà motorie. Dagli
esami cui fu sottoposto gli venne diagnosticato un tumore nel cervelletto
(precisamente un medulloblastoma desmoplastico cerebrale), grosso circa tre
centimetri. Nonostante le due operazioni subite, non migliorò, anzi, rimase
paralizzato.
Dopo tre mesi di spostamenti da un ospedale all’altro, i genitori erano quasi
senza speranze, quando una suora brigidina suggerì loro di ricorrere all’intercessione
della sua fondatrice. Il 18 luglio 2005, quasi immediatamente dopo che al corpo
del piccolo era stata accostata una reliquia della Beata, si notarono
progressivi miglioramenti, finché non fu dichiarato guarito. La guarigione è
stata riconosciuta come miracolosa col decreto promulgato da papa Francesco il
14 dicembre 2015.
Lo stesso Pontefice ha canonizzato madre Maria Elisabetta insieme al beato
Stanislao di Gesù Maria (al secolo Jan Papczyński) domenica 5 giugno 2016:
ancora una volta durante un Giubileo, l’Anno Santo della Misericordia.
Autore: Emilia Flocchini
Promulgazione di Decreti della Congregazione delle
Cause dei Santi, 15.12.2015
Ieri, 14 dicembre 2015, il Santo Padre
Francesco ha ricevuto in udienza privata Sua Eminenza Reverendissima il Signor
Cardinale Angelo Amato, S.D.B., Prefetto della Congregazione delle Cause dei
Santi. Nel corso dell’udienza il Santo Padre ha autorizzato la Congregazione a
promulgare i decreti riguardanti:
- il miracolo, attribuito all’intercessione della Beata Maria Elisabetta Hesselblad,
Fondatrice dell’Ordine del Santissimo Salvatore di Santa Brigida; nata a
Fåglavik (Svezia) il 4 giugno 1870 e morta a Roma il 24 aprile 1957;
- il miracolo, attribuito all’intercessione del
Servo di Dio Ladislao Bukowiński, Sacerdote diocesano; nato a Berdyczów
(Ucraina) il 22 dicembre 1904 e morto a Karaganda (Kazakhstan) il 3 dicembre
1974;
- il miracolo, attribuito all’intercessione della
Venerabile Serva di Dio Mariae Celeste Crostarosa (al secolo: Giulia), Monaca
Fondatrice delle Suore del Santissimo Redentore; nata a Napoli (Italia) il 31
ottobre 1696 e morta a Foggia (Italia) il 14 settembre 1755;
- il miracolo, attribuito all’intercessione della
Venerabile Serva di Dio Maria di Gesù (al secolo: Carolina Santocanale),
Fondatrice della Congregazione delle Suore Cappuccine dell’Immacolata di
Lourdes; nata a Palermo il 2 ottobre 1852 e morta a Cinisi (Italia) il 27
gennaio 1923;
- il miracolo, attribuito all’intercessione della
Venerabile Serva di Dio Itala Mela, Oblata Benedettina del Monastero di San
Paolo in Roma; nata a La Spezia (Italia) il 28 agosto 1904 ed ivi morta il 29
aprile 1957;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Angelo
Ramazzotti, Patriarca di Venezia, Fondatore dell’Istituto per le Missioni
Estere; nato a Milano (Italia) il 3 agosto 1800 e morto a Crespano del Grappa
(Italia) il 24 settembre 1861;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Giuseppe
Vithayathil, Sacerdote diocesano, Fondatore della Congregazione delle Suore
della Sacra Famiglia; nato a Puthenpally (India) il 23 luglio 1865 e morto a
Kuzhikkattussery (India) l’8 giugno 1964;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Giuseppe Maria
Arizmendiarrieta, Sacerdote diocesano; nato a Markina (Spagna) il 22 aprile
1915 e morto a Mondragón il 29 novembre 1976;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Giovanni
Schiavo, Sacerdote professo della Congregazione di San Giuseppe; nato a
Sant’Urbano (Italia) l’8 luglio 1903 e morto a Caxias di Sul (Brasile) il 27
gennaio 1967;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Venanzio Maria
Quadri (al secolo: Antonio), Religioso professo dell’Ordine dei Servi di Maria;
nato a Vado di Setta (Italia) il 9 dicembre 1916 e morto a Roma il 2 novembre
1937;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Guglielmo
Gagnon, Religioso professo dell’Ordine Ospedaliero di San Giovanni di Dio; nato
a Dover (Stati Uniti d’America) il 16 maggio 1905 e morto a Hô Chi Minh City
(già Saigon, Vietnam) il 28 febbraio 1972;
- le virtù eroiche della Serva di Dio Teresa Rosa
Ferdinanda de Saldanha Oliveira e Sousa, del Terzo Ordine di San Domenico,
Fondatrice della Congregazione di Portogallo delle Suore Domenicane di Santa
Caterina da Siena; nata il 4 settembre 1837 a Lisbona (Portogallo) ed ivi morta
l’8 gennaio 1916;
- le virtù eroiche della Serva di Dio Maria Emilia
Riquelme Zayas, Fondatrice dell’Istituto delle Missionarie dei Santissimo
Sacramento e della Beata Vergine Maria Immacolata; nata a Granada (Spagna) il
15 agosto 1847 ed ivi morta il 10 dicembre 1940;
- le virtù eroiche della Serva di Dio Maria
Speranza della Croce (al secolo: Salustiana Antonia Ayerbe Castillo),
Cofondatrice delle Missionarie Agostiniane Recollette; nata a Monteagudo (Spagna)
l’8 giugno 1890 ed ivi morta il 23 maggio 1967;
- le virtù eroiche della Serva di Dio Emanuela
Maria Maddalena Kalb (al secolo: Elena), Suora professa della Congregazione
delle Suore Canonichesse di Santo Spirito in Sassia; nata a Jarosław (oggi Polonia)
il 26 agosto 1899 e morta a Cracovia (Polonia) il 18 gennaio 1986;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Nicola Wolf,
Laico e Padre di famiglia; nato a Neuenkirch (Svizzera) il 1° maggio 1756 e
morto a Sant’Urbano (Svizzera) il 18 settembre 1832;
- le virtù eroiche del Servo di Dio Teresio
Olivelli, Laico; nato a Bellagio (Italia) il 7 gennaio 1916 e morto nel campo
di concentramento di Hersbruck (Germania) il 17 gennaio 1945.
[02220-IT.01] [Testo originale: Italiano]
[B0996-XX.01]
SOURCE : http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2015/12/15/0996/02220.html