Bienheureux Mariano de la Mata
Prêtre de l'Ordre de Saint Augustin,
missionnaire au Brésil (✝ 1983)
Mariano de la Mata
"ami des enfants, défenseurs des pauvres et protecteur de la nature"
Mariano de la Mata Aparicio naît
le 31 décembre 1905 à Puebla de Valdavia en Espagne. [...] Il
reçoit l'habit de l'ordre de Saint Augustin des mains du Père Anselme
Polanco... Il poursuit ses études à Valladolid et à Burgos et il est
ordonné prêtre en 1930. Après un temps de ministère en Espagne, il part pour le
Brésil en 1931. Il travaille d'abord en paroisse, puis il enseigne les sciences
naturelles au collège Saint Augustin de Sao Paulo dont il devient supérieur. Le
Père Mariano est un ami de la nature, très sensible à ses beautés, aimant les
plantes et les animaux...et aussi les timbres, dont il fait collection. Il est
attentif à tous, spécialement aux malades et nécessiteux. [...] Simple et
aimable, il est à la portée de tous et très populaire. Coeur aimant, il est
aussi directeur spirituel des "ateliers de sainte Rita" qui
confectionnent des vêtements pour les pauvres. En même temps, cette activité
procure du travail à beaucoup d'associés et le Père Mariano entretient en eux
une vie spirituelle profonde; il fait souvent la tournée de ces ateliers sans
se ménager, et même quand sa vue commence à baisser. Atteint d'un cancer au
pancréas, il meurt à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n'est pas perdue ni son
oeuvre: il existe des milliers d'ateliers de 'sainte Rita' et une grande
institution caritative porte le nom du 'Père Mariano'. (source: abbaye Saint Benoît)
- Homélie du Card. José
Saraiva Martins pendant la cérémonie de béatification de Mariano de la Mata
Aparicio (San Paolo - Brésil, 5 novembre 2006) [Anglais, Espagnol, Italien, Portugais ]
- Mariano de la Mata Aparicio,
O.S.A. (1905-1983) biographie en anglais - site du Vatican
Bienheureux Mariano
de la MATA APARICIO
Nom: MATA APARICIO DE LA
Prénom: Mariano
Nom de religion: Mariano de la Mata Aparicio
Pays: Espagne - Brésil
Naissance: 31.12.1905 à La
Puebla de Valdavia (Palencia, Espagne)
Mort: 05.04.1983 à Sao Paulo (Brésil)
Etat: Prêtre - Religieux
Note: Religieux de l’Ordre de
Saint-Augustin, il est ordonné prêtre en 1930. Ministère au Brésil dès 1931.
Professeur, Vice-provincial, activité caritative et sociale (Ateliers de Sainte
Rita).
Béatification: 05.11.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Sao Paulo (Brésil) présidée par le Card. José Saraiva Martins,
préfet de la congrégation pour les causes des Saints
Canonisation:
Fête: 5 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Mariano de la Mata Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla
de Valdavia en Espagne. Sa famille est profondément chrétienne. Trois
de ses frères deviennent prêtres dans l’Ordre de saint Augustin, et Mariano
suit leur exemple. Il reçoit l’habit de l’ordre des mains du Père Anselme Polanco 2 , futur évêque et martyr de la guerre civile
espagnole, béatifié en 1995. Il poursuit ses études à Valladolid et à Burgos et
il est ordonné prêtre en 1930. Après un temps de ministère en Espagne, il part
pour le Brésil en 1931. Il travaille d’abord en paroisse, puis il enseigne les
sciences naturelles au collège Saint Augustin de Sao Paulo dont il devient
supérieur. Le Père Mariano est un ami de la nature, très sensible à ses
beautés, aimant les plantes et les animaux…et aussi les timbres, dont il fait
collection. Il est attentif à tous, spécialement aux malades et nécessiteux.
Ainsi, pendant un an, il s’occupe d’un étudiant malade et lui permet de
continuer ses études en lui donnant des leçons particulières. Pendant deux
mois, il visite quotidiennement un autre étudiant cloué au lit à l’hôpital,
malgré la grande distance et la fatigue que cela lui cause.
Il est vice-provincial de 1945 à 1948. En 1961, il retourne au collège
Saint Augustin. En même temps, il est vicaire à l’église Saint Augustin de Sao
Paulo. Simple et aimable, il est à la portée de tous et très populaire. Cœur
aimant, il est aussi directeur spirituel des “ateliers de sainte Rita” qui
confectionnent des vêtements pour les pauvres. En même temps, cette activité
procure du travail à beaucoup d’associés et le Père Mariano entretient en eux
une vie spirituelle profonde ; il fait souvent la tournée de ces ateliers
sans se ménager, et même quand sa vue commence à baisser. Atteint d’un cancer
au pancréas, il meurt à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n’est pas perdue ni son
œuvre : il existe des milliers d’ateliers de ‘sainte Rita’ et une grande
institution caritative porte le nom du ‘Père Mariano’.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0748.htm
MARIANO DE LA MATA APARICIO
Prêtre, Religieux augustin, Bienheureux
1905-1983
Mariano de la Mata Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla de Valdavia en
Espagne. Sa famille est profondément chrétienne. Trois de ses frères
deviennent prêtres dans l’Ordre de saint Augustin, et Mariano suit leur
exemple. Il reçoit l’habit de l’ordre des mains du Père Anselme Polanco, futur
évêque et martyr de la guerre civile espagnole, béatifié en 1995. Il poursuit
ses études à Valladolid et à Burgos et il est ordonné prêtre en 1930. Après un
temps de ministère en Espagne, il part pour le Brésil en 1931. Il travaille
d’abord en paroisse, puis il enseigne les sciences naturelles au collège Saint
Augustin de Sao Paulo dont il devient supérieur. Le Père Mariano est un ami de
la nature, très sensible à ses beautés, aimant les plantes et les animaux…et aussi
les timbres, dont il fait collection. Il est attentif à tous, spécialement aux
malades et nécessiteux. Ainsi, pendant un an, il s’occupe d’un étudiant malade
et lui permet de continuer ses études en lui donnant des leçons particulières.
Pendant deux mois, il visite quotidiennement un autre étudiant cloué au lit à
l’hôpital, malgré la grande distance et la fatigue que cela lui cause.
Il est
vice-provincial de 1945 à 1948. En 1961, il retourne au collège Saint Augustin.
En même temps, il est vicaire à l’église Saint Augustin de Sao Paulo. Simple et
aimable, il est à la portée de tous et très populaire. Cœur aimant, il est
aussi directeur spirituel des “ateliers de sainte Rita” qui confectionnent des
vêtements pour les pauvres. En même temps, cette activité procure du travail à
beaucoup d’associés et le Père Mariano entretient en eux une vie spirituelle
profonde ; il fait souvent la tournée de ces ateliers sans se ménager, et
même quand sa vue commence à baisser. Atteint d’un cancer au pancréas, il meurt
à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n’est pas perdue ni son œuvre : il existe
des milliers d’ateliers de ‘sainte Rita’ et une grande institution caritative
porte le nom du ‘Père Mariano’.
Mariano de la Mata Aparicio was born on 31 December
1905 at Puebla de Valdavia, Spain, and was raised in a profoundly Christian
family.
Following the example of his other
three brothers, he entered the Order of St Augustine in 1921 and took the habit
from the hands of a compatriot, Fr Anselm Polanco, the future Bishop of Teruel
who was beatified in 1995.
In 1930, after completing his
studies in Valladolid and Santa Maria de la Vid (Burgos), Mariano was ordained
a priest.
After less than two years of
priestly service in his native Spain, Fr de la Mata Aparicio was destined for
missionary work in Brazil. He arrived there in 1931, and there he remained for
more than 50 years until his holy death in 1983.
His first assignment in Brazil was
as coadjutor in the parish of Taquaritinga, in the State of São Paulo.
Two years later he was transferred
to St Augustine College, where he taught natural sciences until 1949. During
that time he was also director of the college and held the post of vice
provincial superior from 1945 to 1948.
He continued his apostolate in São
Paulo State as professor and superior of Engenheiro Schmidt, where the vice
provincial seminary was located.
In 1961 Fr Mariano returned to
teach at St Augustine College and also took on the duties of spiritual director
of the St Rita of Cascia Workshop and parochial vicar of the Church of St
Augustine.
Fr Mariano is remembered as the
messenger of charity and for his educational work among the neediest of Brazil.
He was a companion to young and old,
especially to the sick. As a Religious priest he spread goodness and simplicity
through his kind and unimposing demeanour.
He was an exemplary priest in
carrying out his apostolic missions as well as supportive and caring towards
his brothers in community. He kept in touch with his family and took an
interest in the events of his faraway homeland.
A man rich in empathy, he lovingly
tended to the needs of those who surrounded him, and went out of his way to
visit the sick regularly, as was the case with Sergio Teixera. Fr Mariano
visited this student of his for an entire year on a regular basis, giving him
private lessons during his illness.
Another student with hepatitis,
Horacio Gentile, was visited almost every day during his 60-day hospital stay
by the holy priest, notwithstanding the great distance and steep climb the
prelate had to endure.
Fr Mariano loved nature, plants and
animals. His heart was sensitive to the beauty of God's creation and could be
moved at its sight. He was also very
interested in stamp collecting.
In the afternoons he could often be
seen on his way to visit the St Rita workshops that employed numerous poor
people who made clothing for the needy. As their spiritual director, Fr Mariano
guided them patiently with his word and his teaching, always faithful to the
Church.
Even with the passing of years, his
waning strength and his diminished vision, the priest continued to make his
pastoral visits.
In early 1983 he was diagnosed with
cancer. He underwent surgery to remove a malignant tumour of the pancreas, but
the cancer continued to spread. He died on 5 April 1983. His mortal remains are
preserved in the Church of St Augustine in São Paulo.
Fr Mariano was an Augustinian
priest of authentic evangelical simplicity. By living according to the spirit
of St Augustine, he realized the fullness of his priestly and religious
vocation.
Moved by love of God, he practised
the Christian virtues to a high degree and faithfully observed his religious
vows. He remains an important model for all simply because he did nothing
extraordinary; rather, it was through the faithful fulfilment of his daily
duties that he reached the heights of sanctity.
The cause for Mariano de la Mata
Aparicio's Beatification was officially opened with the nulla
osta on the part of the Holy See on 14 December 1996. On 20 December
2004 Pope John Paul II, recognizing his heroic virtues, declared him Venerable.
Blessed Mariano de la Mata Aparicio
Profile
One of eight children born to Martina
and Manuel de la Mata Aparicio. Studiedin Valladolid, Spain. Joined the Augustinians on 9 September 1921, taking his solemn vows
on 23 January 1927. Studied in Pisuerga, Spain and then at
the monastery of Saint Maria La
Vid in Burgos, Spain. Ordained on 25 July 1930. Taught at the College La
Encarnación in Llanes, Spain. Missionary to Brazil in July 1931. He became known as
the messenger of charity to the poorest of the poor. Teacher and coordinator of teaching throughout the missionary region.
Born
- 31 December 1905 in La Puebla de Valdavia,
Palencia, Spain
- 20 December 2004 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)
- 5 November 2006 by Pope Benedict XVI
- the beatification miracle involved the healing of a child who had been run over by a truck
- recognition celebrated at
the cathedral in São Paulo, Brazil, Cardinal José Saraiva Martins chief celebrant
HOMILY OF HIS Em.
CARD. JOSÉ SARAIVA MARTINS
Cathedral of São
Paulo, Brazil
Sunday, 5 November 2006
This Sunday we
are celebrating the Solemnity of All Saints. Today, precisely on this Solemnity
here in São Paulo, we are also thanking God for the Augustinian Father, Mariano de la Mata Aparicio, because he has been
enrolled in the "Roll of Blesseds".
Before the end
of the liturgical year, the universal Church commemorates all the Saints on one
day, giving glory and praise to God, "Holy One, Saint among all his
saints". His grace can transform the frail and fragile lives of all who
are determined to follow Jesus Christ more closely in the reflection and light
of his holiness.
"The saints have no need
of honour from us; neither does our devotion add the slightest thing to what is
theirs.... Clearly, if we venerate their memory, it serves us, not them",
we read in St Bernard's words in the Liturgy of the Hours of this Solemnity (Opera
Omnia, Discourse 2).
On this Feast,
therefore, on which we commemorate All the Saints - many of whom are known and
inscribed in the Roll of Saints and Blesseds, and those unknown to us but known
to God - we are also celebrating the mystery of our communion with them.
We believe
"in the communion of saints"; we profess this in the Apostolic Creed.
In other words, we believe in the communion of those who have already been
sanctified by God's grace, with all of us who are called to resemble them.
The Second
Vatican Council proclaimed the universal vocation to holiness: "All
the faithful, whatever their condition or state - though each in his own way -
are called by the Lord to the perfection of sanctity..." (Lumen Gentium, n. 11).
In the
communion of saints, we immediately benefit from those who follow Jesus Christ
faithfully and present to us the greatness of our common vocation to holiness;
it has borne fruit in them and can also bear fruit in us, if we stay faithful
to the Lord and persevere to the last day.
The Book of
Revelation contemplates the vast multitude which had come out of the great
tribulation and was "standing before the throne and before the Lamb"
(Rv 7: 9), rejoicing because "salvation belongs to our God" (Rv
7: 10) through the merits of Christ, who gave himself, even unto death,
for us all.
The number of
the sealed, 144,000, indicates the universality of salvation to which we are
all called, the totality of the new People of Israel open to all the nations.
It is a
community of saints without boundaries, despite the external and internal
difficulties lived in all the ages, for it is of tribulations that the robe of
the "Bride", the Church, is woven.
Those who
dwelled in the Heavenly Jerusalem had "washed their robes and made them
white in the blood of the Lamb" (Rv 7: 14), and held "palm
branches in their hands" (Rv 7: 9), the palms of their praise, their
witness and their glory. They shared in Christ's victory over sin and death, in
his earthly worship in the presence of God, who chose to pitch his tent among
his people.
We who are
still pilgrims on this earth associate ourselves with their triumph while we
wait to follow in their footsteps on the way to holiness. We know that the Lord
precedes us, that he goes before his Church and guides us on the journey as
pilgrims, "aliens in a foreign land" (Acts 7: 6), leading us
straight to him, the source of life and our final destiny of happiness.
Therefore,
today too, through this "multitude of intercessors" who are now
"like God" and see "him as he is" (cf. I Jn 3: 2), let
us ask for an abundance of his mercy and forgiveness and even dare to implore
him: "Set me as a seal upon your heart, as a seal upon your arm; for
love is strong as death" (Sg 8: 6), since love is stronger than death
itself.
We were born of
God and of his love. He called us and we are his children. In Christ, holiness
is wrought in us through the Spirit.
In calling us
to be his children, he has summoned us to "be perfect, as [our] heavenly
Father is perfect" (Mt 5: 48). We are already children of God, but
what we are to become has yet to be manifested.
This is our
hope and in this hope we will be able to purify ourselves in him.
We see that the
saints of all the ages, and also of our time, had their shortcomings. They were
weak and sinful, even if they purified themselves by following the Lord, and
through his redeeming Blood they became strong and holy in him.
The frailty of
the saints also comes to our aid, for it shows us how we can emerge from sin
and begin to live a life of intimacy with the Father, from this very moment and
afterwards for ever, as the only authentic alternative to an unjust and wicked
life.
The
difficulties the saints experienced were the same as ours, greater of course,
but the saints could overcome the temptations of the devil, and by the grace of
God lived the Beatitudes.
In the
"Sermon on the Mount" the Lord proclaims the Beatitudes, announcing
life in the Spirit as an eschatological joy, which at the same time is a
requirement for all who are seated at the Table of his Word. Blessed are those
who spur themselves to live out the Beatitudes to the point of attaining
eternal bliss.
The Beatitudes,
lived first of all by Jesus Christ, are the fulfilment of the Messianic
promise, and when we seek to live them, they become by God's grace an
expression of our loving response to the Covenant sealed by God.
We are blessed
when we are poor in spirit (cf. Mt 5: 3), and in the face of the suffering
caused by such widespread poverty, let us keep a pure heart, a heart in need of
God.
We can be
blessed despite suffering if we offer it meekly (cf. Mt 5: 4) as a
sacrifice of praise, while on this earth we walk towards the Promised Land.
When we weep
for what is worth weeping for, God offers us his comfort until we inherit his
Kingdom (cf. Mt 5: 5).
Constantly
hungering and thirsting after justice (cf. Mt 5: 6), a grace ever open to
God's forgiveness, brings us close to the Table for the Banquet of the Lord's
Body and Blood, where he satisfies the hunger for happiness and life that our
being longs for and yearns.
These first
four Beatitudes express our dependence on God's grace, for God is the One who
reigns.
The last four Beatitudes express our dependence on our brothers and sisters, as
a response of love given to God himself through them.
The acceptance
of God's mercy in our hearts (cf. Mt 5: 7) actually brings us out of
ourselves - in spite of our wretchedness - towards our brothers and sisters -
in spite of their wretchedness -, for God has placed his Heart in both. We
attain God's mercy when we are merciful to others.
By keeping our
arms wide open to those who need us and our hearts ever clear and free of
ambiguity, pure with the transparency of God (cf. Mt 5: 8), we are enabled
to see him in every event and in every person, with the eyes of our hearts
illumined by the light of Christ, who is the light of the Church and of all the
Peoples.
We are blessed
children of God when we live with his grace in peace and are free from
oppression or injustice in a world where violence and suffering are rife (cf.
Mt 5: 9). And when we are persecuted because we desire to live God's
righteousness, we become worthy of the Kingdom of Heaven (cf. Mt 5: 10).
Perfect joy, as the saints lived it, consists in imitating and identifying with
Jesus Christ, also with love for those who may be our enemies.
In today's celebration,
we, the Church on earth, are rejoicing in all the saints who constitute the
Church in Heaven. And in this same joy, as a Beatitude, we receive the strength
to continue on our pilgrimage from the city in this world, in this 21st
century, towards the city in Heaven, for all the centuries in eternity.
Fr Mariano de
la Mata Aparicio of the Order of St Augustine was born 100 years ago. He
responded promptly and faithfully to his call to the consecrated life and to
the ministerial priesthood.
He left his family and his hometown - Puebla de Valdavia, Palencia - and
subsequently, in 1931, obeying his superiors, left his Country, Spain, for
Brazil. Here he found a new homeland in which for 52 years he lived a life of
holiness in the routine of everyday life.
The ministerial
offices he assumed for his Order and the pastoral ministries entrusted to him
by his respective diocesan Bishops that he carried out with diligent fidelity
and great generosity, led to his being held up as an example and a way of
holiness for both the Augustinians and the Augustinian Family and the Dioceses
in which he was born, lived, worked and died for the Kingdom of Heaven.
The Christian
faithful and citizens of Taquaritinga, Engenheiro Schmidt, Rio Preto and São
Paulo will remember this new Blessed, raised to the honour of the altars today
by the decision of the Holy Father, Benedict XVI, and to be imitated as a model
disciple of Jesus Christ.
Many who are
taking part in this celebration knew him and saw him regularly, and could note
the Christian, priestly and religious virtues of this Augustinian who gave such
great glory to God in his love and service to the Church and to all peoples.
Fr Mariano was
poor with the poor, humble with children and sensitive with the sick and the
elderly, hardworking with students, the faithful and the "Officine di
Santa Rita" Association; he was merciful with penitents, pure of heart,
peaceable in the Augustinian religious community and in his family, overcoming
difficulties with prayer and sacrifice, turning to the Virgin Mary through his
constant invocation of Our Lady of Consolation until his departure from this
life.
In both Brazil
and Spain, the remembrance of him will help us to praise and glorify God and to
follow his example.
As the Letter
to the Hebrews advises: "Remember your leaders, those who spoke to
you the word of God; consider the outcome of their life and imitate their
faith. Jesus Christ is the same yesterday and today and for ever"
(13: 7-8).
Let us fix our
gaze on Bl. Mariano de la Mata and on all those who have preceded us in the
faith, the saints known and unknown, all inscribed by the Lord's hand in the
"book of life", so that they may consign to us the gift that they
themselves received and keep for us a place beside God.
Our witness will thus be united with theirs in our time, together with the
witness of Christ, "the faithful witness" (Rv 1: 5), for praise
of his glory.
The Eucharist
is the source of our sanctification and the summit of an authentic Christian
life. Let us hasten to the Lord in this celebration with "the joy and
hope, the grief and anguish of the men of our time" (Gaudium et Spes, n. 1), to receive the
food, the Lord himself, who is our strength and our hope.
In the death
and Resurrection of Christ we already live for him and hope to live with him
for ever.
In his work City of God, St Augustine encourages us to hope in
the Eternal City: "How great will be our peace, where there will be
no evil, no good thing will be lacking and praise is sung of God who will be
all things in all!" (De Civitate Dei, XXII, 30, 1).
May Mary Most
Holy, all the Saints and Bl. Mariano de la Mata, through the sacrifice of Jesus
Christ which we now present to God the Father in unity with the Holy Spirit,
intercede for us so that we may follow in their footsteps on the way towards
holiness "until he comes again". Amen.
Beato Mariano de la Mata Aparicio Sacerdote
agostiniano
La Puebla de Valdavia, Spagna, 31
dicembre 1905 - São Paulo, Brasile, 5 aprile 1983
Il
beato Mariano de la Mata Aparicio nacque in Barrio de la Puebla (Palencia,
Spagna) il 30 dicembre 1905. Entrò nell’Ordine ed emise i voti solernni nel
1927, e nel 1930 venne ordinato sacerdote. Dopo un breve periodo passato in
Spagna, P. Mariano fu inviato nel 1931 in Brasile dove per molti anni esercitò
il ministero apostolico e sacerdotale. Ebbe diversi incarichi durante la sua
vita, tanto di governo che nel campo educativo e parrocchiale. Si distinse come
“messaggero della carità”. Sempre attento ai bisognosi, ai bambini, agli
anziani e malati, fu consolatore ed elemosiniere, con un profondo spirito di
preghiera e con una grande devozione verso l’Eucaristia e la santa Madre di
Dio. La sua opera più significativa fu l’assistenza spirituale a più di duecento
“Laboratori della carità di S. Rita”, istituzione di carattere assistenziale
molto conosciuta nella città di San Paolo del Brasile. Qui morì il 5 aprile
1983 e fu beatificato il 5 novembre del 2006 da Giovanni Paolo II.
Quando la santità di una
persona è universalmente evidente ed incontestabile, la Chiesa non tarda a
riconoscerla: il 5 novembre 2006 infatti, a soli ventitrè anni dalla morte, è
stato beatificato il sacerdote agostiniano Mariano de la Mata Aparicio.
Di origini spagnole, nacque il 31 dicembre 1905 a La Puebla de Valdavia da una
famiglia profondamente cristiana. Come già avevano fatto tre suoi fratelli,
seguendo il loro esempio nel 1921 entrò nell’Ordine Agostiniano. Nel 1930, alla
termine degli studi compiuti a Valladolid ed a Santa Maria de La Vid (Burgos),
ricevette l’ordinazione presbiterale.
Dopo aver esercitato il suo ministero in Spagna per due anni, venne destinato
in Brasile, ove sino alla sua morte svolse diverse attività a carattere
educativo, pastorale e di governo.
Padre Mariano fu un vero e proprio messaggero della carità: amico dei bambini e
degli anziani, cireneo dei malati e dei bisognosi, conforto ed elemosiniere dei
poveri, maestro amico degli alunni, sacerdote fedele osservante dei suoi
compiti religiosi e ministeriali, uomo sensibile anche dinanzi alle meraviglie
della natura, della quale era innamorato.
Nei pomeriggi era frequente vederlo percorrere le vie della città brasiliana
São Paulo, negli ultimi tempi con grande pericolo per la sua incolumità a causa
dei problemi visivi che lo affliggevano, per visitare le circa duecento
officine di Santa Rita, dove si confezionavano vestiti per i poveri e dove gli
associati vivevano una profonda vita spirituale.
La figura di questo religioso, che per oltre cinquant’anni diffuse attorno a sé
simpatia, semplicità e bontà, fu molto popolare in particolar modo nella città
suddetta. Il suo fisico, però, incominciò a dare segnali di stanchezza sin
dall’inizio del 1983. Colpito da un tumore maligno, fu sottoposto ad un
intervento chirurgico, ma come spesso accade in casi simili la malattia
proseguì il suo inesorabile cammino. Circondato dal compianto generale, Padre
Mariano spirò il 5 aprile di tale anno. I suoi resti riposano nella chiesa di
Sant’Agostino presso São Paulo.
Scomparsa la sua persona fisica, non andarono fortunatamente perdute la sua
memoria ed ancor meno la sua opera: oggi proseguono migliaia di “Ritas” nei
suoi “talleres”, ed è sorto il grandioso asilo “Casa do menor P. Mariano”, a
lui intitolato, scuola di arti e uffici per i bambini poveri.
Per meglio trasmettere ai posteri il suo messaggio di amore verso gli ultimi,
si pensò di introdurre la sua causa di canonizzazione. Ottenuto il nulla osta
da parte della Santa Sede in data 14 dicembre 1996, dal 31 maggio 1997 al 16 dicembre
dello stesso anno fu istruita l’inchiesta diocesana presso la Curia diocesana
di São Paulo, nonché due processi rogatoriali a Palencia in Spagna ed a
Cafayate nell’Argentina. La causa è poi proceduta nella fase romana ed ha
portato sino ad oggi al decreto di validità da parte della Congregazione dei
Santi il 12 febbraio 1999, al riconoscimento delle sue virtù eroiche il 20
dicembre 2004, al riconoscimento di un miracolo avvenuto per sua intercessione
il 28 aprile 2006 ed infine alla sua beatificazione il 5 novembre 2006, sotto
il pontificato di Benedetto XVI.
Autore: Fabio Arduino
RITO DI BEATIFICAZIONE DI MARIANO DE
LA MATA APARICIO
OMELIA DEL CARDINALE JOSÉ SARAIVA MARTINS
Cattedrale di San Paolo, Brasile
Domenica, 5 novembre 2006
Apocalisse 7, 2-4.9-14
Salmo 23, 1-2.3-4ab.5-6
1ª Giovanni 3, 1-3.
Matteo 5, 1-12a.
1. Celebriamo in questa domenica la solennità di
"Tutti i Santi". Proprio in questa solennità, oggi, qui a San Paolo
rendiamo grazie a Dio anche per il Padre agostiniano Mariano de la Mata
Aparicio, poiché è stato iscritto nel "Catalogo dei Beati".
Prima della fine dell'anno liturgico, la Chiesa
universale commemora tutti i Santi in un unico giorno, rendendo gloria e lode a
Dio "unico Santo tra tutti i suoi Santi". La sua grazia può
trasformare la vita fragile e debole di quanti si sono proposti di seguire più
da vicino Gesù Cristo, nel riflesso e alla luce della sua santità.
"I Santi non hanno bisogno dei nostri onori e
nulla viene a loro dal nostro culto. È chiaro che, quando ne veneriamo la
memoria, facciamo i nostri interessi, non i loro", leggiamo in san
Bernardo, nella Liturgia delle ore di questa solennità (Opera Omnia, Discorso 2).
In questa festa in cui commemoriamo, quindi, tutti
i santi, molti conosciuti e iscritti nel Catalogo dei Santi e dei Beati e altri
sconosciuti a noi ma noti a Dio, celebriamo anche il mistero della nostra
comunione con loro. Crediamo "alla comunione dei Santi": questo
professiamo nel Credo apostolico, ovvero alla comunione di coloro che sono già
stati santificati dalla grazia di Dio e di tutti noi chiamati a essere come loro.
Il Concilio Vaticano II ha proclamato la vocazione universale alla santità:
"tutti i fedeli cristiani d'ogni stato e condizione sono chiamati dal
Signore, ognuno per la sua via, alla perfezione della santità" (LG 11).
Nella comunione dei santi beneficiamo sin da
adesso di coloro che seguono fedelmente Gesù Cristo e ci proponiamo la
grandezza di una comune vocazione alla santità che, in essi, ha già dato
frutto, ma che può darlo anche in noi se restiamo fedeli al Signore,
perseverando fino all'ultimo giorno.
2. Il libro dell'Apocalisse contempla la
moltitudine immensa che è passata attraverso la grande tribolazione e si trova
già "in piedi davanti al trono e davanti all'Agnello" (Ap 7,
9), rallegrandosi poiché "la salvezza appartiene al nostro Dio" (Ap 7,
10), per merito di Cristo che donò se stesso, fino alla morte, per tutti noi.
Il numero dei segnati, 144.000, indica l'universalità
della salvezza alla quale siamo tutti chiamati, la totalità del nuovo popolo di
Israele aperto a tutte le nazioni. Una comunità di santi senza frontiere,
nonostante le difficoltà esterne e interne vissute in tutte le epoche, poiché è
nella tribolazione che si tesse il vestito della "sposa", la Chiesa.
Coloro i quali abitano nella Gerusalemme celeste "hanno lavato le loro
vesti rendendole candide col sangue dell'Agnello" (Ap 7, 14) e
"portano palme nelle mani" (Ap 7, 9), le palme della loro
lode, della loro testimonianza e della loro gloria. Hanno partecipato alla
vittoria di Cristo sul peccato e sulla morte, nel culto eterno che trascorre
alla presenza di Dio, che ha voluto fare una tenda in mezzo ai suoi.
Noi che siamo ancora pellegrini su questa terra ci
associamo al loro trionfo, in attesa di seguire i loro passi nel cammino verso
la santità, sapendo che il Signore ci precede, va innanzi alla sua Chiesa e ci
accompagna per la strada come "pellegrini in terra straniera" (Atti
7, 6), guidandoci fino a Lui, fonte di vita e nostro ultimo, felice destino.
3. Per questo anche oggi, per mezzo di questa
"moltitudine di intercessori" che sono ora "simili a Dio" e
lo vedono "come egli è" (cfr 1ª Giovanni 3, 2)
chiediamo l'abbondanza della sua misericordia e del suo perdono e osiamo
persino supplicare: "Mettimi come sigillo sul tuo cuore, come
sigillo sul tuo braccio, perché forte come la morte è l'amore" (Cantico
dei Cantici 8, 6), poiché l'amore è più forte della morte stessa.
Siamo nati da Dio e dal suo amore, Lui ci ha
chiamati e siamo suoi figli. In Cristo per mezzo dello Spirito si realizza in
noi la santità; chiamandoci ed essendo suoi figli, ci ha convocati a
"essere perfetti come è perfetto il Padre vostro celeste" (Mt 5,
48). Siamo già figli di Dio, ma ciò che saremo non si è ancora manifestato.
Questa è la nostra speranza e in questa speranza potremo purificarci in Lui.
Vediamo che i santi di tutte le epoche e anche del nostro tempo ebbero difetti
e furono fragili e peccatori, sebbene si siano purificati nel seguire il
Signore e nel suo sangue redentore, ma furono forti e santi in Lui. La
fragilità dei santi viene in nostro aiuto anche perché ci mostra il cammino
attraverso cui possiamo uscire dal peccato e iniziare a vivere sin da adesso, e
dopo senza fine, una vita di intimità con il Padre come unica e autentica
alternativa a una vita ingiusta e malvagia. I santi sperimentarono le nostre
stesse difficoltà, certamente anche di più, ma seppero vincere le tentazioni
del maligno e, con la grazia di Dio, vissero le beatitudini.
4. Nel "discorso della montagna" il
Signore proclama le beatitudini, annunciando la vita nello Spirito come una
gioia escatologica che, al tempo stesso, è esigenza per quanti si siedono alla
mensa della sua parola. Benedetti e beati coloro che si spingono a viverle fino
a giungere alla beatitudine eterna. Le beatitudini, vissute innanzitutto da
Gesù Cristo, sono il compimento della promessa messianica e quando noi
cerchiamo di viverle, con la grazia di Dio, diventano espressione della nostra
risposta di amore all'alleanza sigillata da Dio.
Siamo beati quando siamo poveri in spirito
(cfr Mt 5, 3) e, di fronte alle sofferenze di tanta povertà,
conserviamo un cuore povero, bisognoso di Dio.
Possiamo essere beati nonostante la sofferenza se
la offriamo con mitezza (cfr Mt 5, 4), come sacrificio di lode
mentre ci incamminiamo su questa terra verso la terra promessa.
Quando piangiamo, per ciò per cui vale la pena
piangere, Dio ci offre la sua consolazione fino a quando erediteremo il suo regno
(cfr Mt 5, 5).
Avere sempre fame e sete della giustizia
(cfr Mt 5, 6), una grazia sempre aperta al perdono da parte di
Dio, ci avvicina alla mensa per la festa del suo Corpo e del suo Sangue, nella
quale il Signore sazia la fame di felicità e di vita che il nostro essere anela
e brama.
Queste prime quattro beatitudini esprimono la
nostra dipendenza dalla grazia di Dio, poiché Dio è colui che regna. Le ultime
quattro beatitudini manifestano la nostra dipendenza dai nostri fratelli, come
una risposta di amore data a Dio stesso per mezzo loro.
Accogliere nel cuore la stessa misericordia di Dio
(cfr Mt 5, 7) ci fa uscire da noi stessi - nonostante le
nostre miserie - verso i nostri fratelli - nonostante le loro miserie -
poiché in entrambe Dio ha riposto il suo cuore. Raggiungiamo la
misericordia di Dio quando siamo misericordiosi con gli altri.
Rimanere con le braccia aperte di fronte a quanti
hanno bisogno di noi e con il cuore sempre trasparente e privo di ambiguità,
puro con la chiarezza di Dio (cfr Mt 5, 8), rende possibile
vederlo in ogni evento e in ogni persona, con gli occhi del cuore illuminati
dalla luce di Cristo, che è la luce della Chiesa e di tutte le genti.
Siamo figli di Dio, beati, quando viviamo con la
sua grazia in pace, senza oppressioni né ingiustizie, in un mondo con tante
violenze e sofferenze (cfr Mt 5, 9).
E, quando siamo perseguitati perché desideriamo
vivere sempre la giustizia di Dio, diventiamo degni del regno dei cieli
(cfr Mt 5, 10). La perfetta gioia, come la vissero i santi, consiste
nell'imitare e nell'identificarsi in Gesù Cristo, anche nell'amore verso quanti
si dicono nostri nemici.
Nella celebrazione di oggi noi, la Chiesa sulla
terra, ci rallegriamo per tutti i santi, la Chiesa del cielo. E in questa
stessa gioia, come beatitudine, riceviamo la forza per continuare il nostro
pellegrinaggio dalla città secolare, in questo XXI secolo, verso la città
celeste, per tutti i secoli senza fine.
5. Padre Mariano de la Mata Aparicio, dell'Ordine
di sant'Agostino, nacque cento anni fa e rispose alla sua vocazione alla vita
consacrata e al sacerdozio ministeriale con prontezza e fedeltà. Lasciò la sua
famiglia e la sua cittadina - Puebla de Valdavia (Palencia) - e, in seguito,
nel 1931, obbedendo ai suoi superiori, lasciò il suo Paese, la Spagna, per
andare in Brasile e trovare qui una nuova patria, nella quale visse per
cinquantadue anni una vita di santità nella quotidianità e normalità di tutti i
giorni.
Gli incarichi ministeriali che ricevette dal suo
Ordine e i ministeri pastorali affidatigli dai suoi rispettivi Vescovi
diocesani, portati a termine con fedeltà diligente e con generosità immensa, lo
hanno portato a essere proposto come esempio e cammino di santità, sia per gli
agostiniani e la famiglia agostiniana sia per le diocesi in cui nacque, visse,
lavorò e morì per il Regno dei cieli.
I fedeli cristiani e i cittadini di Taquaritinga,
Engenheiro Schmidt, Rio Preto e San Paolo ricorderanno questo nuovo beato,
elevato oggi, per decisione del Santo Padre Benedetto XVI, all'onore degli
altari, come modello da imitare per seguire Gesù Cristo. Molti di quelli che
partecipano a questa celebrazione lo hanno conosciuto e frequentato di persona,
potendo constatare le virtù cristiane, sacerdotali e religiose di questo
agostiniano che tanto glorificò Dio nell'amore e nel servizio alla Chiesa e a
tutte le genti.
Padre Mariano fu povero con i poveri, umile con i
bambini e sensibile con i malati e gli anziani, lavoratore con gli alunni, i
fedeli e l'associazione delle Officine di Santa Rita, misericordioso con
i penitenti, puro di cuore, pacifico nella comunità dei religiosi
agostiniani e nella sua famiglia, superando le difficoltà con la preghiera e il
sacrificio, rivolgendosi alla Vergine Maria, attraverso
l'invocazione a Nostra Signora della Consolazione, costantemente,
fino al momento in cui lasciò questa vita. Sia in Brasile sia in Spagna il suo
ricordo ci aiuterà a rendere gloria e lode a Dio e a seguire il suo esempio.
Come consiglia la Lettera agli Ebrei: "Ricordatevi dei vostri capi, i
quali vi hanno annunziato la parola di Dio; considerando attentamente l'esito
del loro tenore di vita, imitatene la fede. Gesù Cristo è lo stesso ieri, oggi
e sempre!" (Heb 13, 7-8).
6. Poniamo davanti al nostro sguardo il beato
Mariano de la Mata e quanti ci hanno preceduto nella fede, i santi conosciuti e
quelli sconosciuti, ma iscritti tutti dalla mano del Signore nel "libro
della vita", affinché ci consegnino il dono che essi stessi hanno ricevuto
e ci custodiscano un posto accanto a Dio. Così la nostra testimonianza si unirà
alla loro nel nostro tempo, insieme alla testimonianza di Cristo, "il
testimone fedele" (Ap 1, 5) per la lode della sua gloria.
Nell'Eucaristia risiede la fonte della nostra
santificazione e l'apice di una esistenza autenticamente cristiana. Accorriamo
al Signore in questa celebrazione con "le gioie e le speranze, le
tristezze e le angosce degli uomini d'oggi" (GS 1)
per ricevere il cibo, lo stesso Signore, che è nostra forza e nostra speranza.
Nella morte e resurrezione di Cristo viviamo già per Lui e speriamo di vivere
sempre con Lui.
Sant'Agostino, nella sua opera "La città di
Dio", ci incoraggia a sperare nella città eterna: "Quanto sarà
grande la serenità dove non vi sarà alcun male, non mancherà alcun bene, si
attenderà alle lodi di Dio che sarà tutto in tutti!" (De civ. Dei,
XXII, 30, 1).
Che Maria Santissima, tutti i santi e il beato
Mariano de la Mata, per il sacrificio di Gesù Cristo, che presentiamo adesso a
Dio Padre nell'unità con lo Spirito Santo, intercedano per noi affinché i
nostri passi possano seguire le loro orme nel cammino verso la santità,
"fino a quando Egli ritornerà".
Amen.
Beato Mariano de la
Mata Aparicio, presbítero
Noviembre 5
Nació en una sencilla familia cristiana de Barrio de la Puebla de Valdavia
(Palencia, España), en 1905. Tres hermanos suyos ingresaron antes que él en la
Orden de San Agustín. El P. Mariano estudió en Valladolid y La Vid (Burgos) y
fue ordenado sacerdote en 1930.
Después de dos años en España, embarcó a Brasil donde desplegó una extensa
actividad apostólica en la educación y, sobre todo, en la asistencia diaria a
los pobres, los enfermos y los niños.
El P. Mariano fue un santo de lo cotidiano. De carácter firme, pero
generoso y sensible. Amable y cercano en la relación personal. Devoto fervoroso
de María, enamorado de su sacerdocio y del ministerio sacerdotal, amante de la
Eucaristía que celebraba con singular devoción.
Murió el 5 de abril de 1983. Fue beatificado el 5 de noviembre de 2006 en
la catedral de São Paulo, en Brasil, por el Cardenal José Saraiva Martins,
Prefecto de la Congregación para los Santos que presentó al nuevo beato
diciendo:“El padre Mariano fue pobre con los pobres, humilde con los niños y
sensible con los enfermos y los ancianos, trabajador con los alumnos, los
fieles y la asociación de las Oficinas de Santa Rita, misericordioso con los
penitentes, puro de corazón, pacífico en la comunidad de los religiosos
agustinos y en su familia, superando las dificultades con la oración y el
sacrificio, dirigiéndose constantemente a la Virgen María, bajo la advocación
de Nuestra Señora de la Consolación, hasta el momento en que dejó esta vida”.
Sus restos descansan al lado del altar de su querida Virgen de la
Consolación, en la Iglesia de San Agustín de São Paulo.
HOMILÍA DEL CARDENAL JOSÉ SARAIVA MARTINS
EN LA MISA DE BEATIFICACIÓN
DEL P. MARIANO DE LA MATA APARICIO
Catedral
de São Paulo, Brasil
Domingo 5
de noviembre de 2006
1. En este domingo celebramos la solemnidad
de Todos los Santos. Precisamente en esta solemnidad, hoy, aquí en São Paulo,
damos gracias a Dios también por el padre agustino Mariano de la Mata Aparicio,
que ha sido inscrito en el catálogo de los beatos.
Antes de concluir el Año litúrgico, la Iglesia
universal conmemora a todos los santos en un único día, dando gloria y alabanza
a Dios "único Santo entre los santos". Su gracia puede transformar la
vida frágil y débil de los que se han propuesto seguir más de cerca a
Jesucristo, en el reflejo y a la luz de su santidad.
"Los santos no necesitan de nuestros honores,
ni les añade nada nuestra devoción. Es que la veneración de su
memoria redunda en provecho nuestro, no suyo" (Discurso 2: Opera
Omnia Cisterc. 5, 364 ss), dice san Bernardo en la Liturgia de
las Horas de esta solemnidad.
Por consiguiente, en esta fiesta, en la que
conmemoramos a todos los santos, muchos conocidos e inscritos en el catálogo de
los santos y beatos, y otros más numerosos aún desconocidos por nosotros pero
conocidos por Dios, celebramos también el misterio de nuestra comunión con
ellos. Creemos "en la comunión de los santos", como profesamos en el
Credo apostólico, o sea, en la comunión de los que ya han sido santificados por
la gracia de Dios y de todos nosotros, llamados a ser como ellos. El concilio
Vaticano II proclamó la vocación universal a la santidad: "Todos los
cristianos, de cualquier estado o condición, están llamados, cada uno por su
propio camino, a la perfección de la santidad, cuyo modelo es el mismo
Padre" (Lumen
gentium, 11).
En la comunión de los santos nos beneficiamos ya
desde ahora de los que siguen fielmente a Jesucristo y nos proponemos la
grandeza de una vocación común a la santidad, que en ellos ya ha dado fruto,
pero que puede darlo también en nosotros si permanecemos fieles al Señor,
perseverando hasta el último día.
2. El libro del Apocalipsis contempla la
muchedumbre inmensa que ha pasado por la gran tribulación y ya se encuentra
"de pie delante del trono y del Cordero" (Ap 7, 9),
alegrándose porque "la salvación es de nuestro Dios, que está sentado en
el trono, y del Cordero" (Ap 7, 10), por mérito de Cristo que
se entregó hasta la muerte por todos nosotros.
El número de los marcados, 144.000, indica la
universalidad de la salvación a la que estamos llamados todos, la totalidad del
nuevo pueblo de Israel abierto a todas las naciones. Una comunidad de santos
sin fronteras, a pesar de las dificultades externas e internas que han existido
en todas las épocas, pues es en la tribulación donde se teje el vestido de la
"esposa", la Iglesia.
Los que habitan en la Jerusalén celestial
"han lavado sus vestiduras y las han blanqueado con la sangre del
Cordero" (Ap 7, 14) y "traen palmas en sus manos" (Ap 7,
9), las palmas de su alabanza, de su testimonio y de su gloria. Han participado
en la victoria de Cristo sobre el pecado y la muerte, en el culto eterno que se
realiza en presencia de Dios, que ha querido poner su tienda en medio de los
suyos.
Nosotros, que aún somos peregrinos en esta tierra,
nos asociamos a su triunfo, a la espera de seguir sus pasos por la senda de la
santidad, sabiendo que el Señor nos precede, va delante de su Iglesia y nos
acompaña por el camino como "peregrinos en tierra extranjera" (Hch 7,
6), guiándonos hasta él, fuente de vida y nuestro último destino, un destino
feliz.
3. Por esto, también hoy, por medio
de esta "muchedumbre de intercesores" que ahora ya son
"semejantes a Dios" y lo ven "tal cual es" (cf. 1
Jn 3, 2), pedimos la abundancia de su misericordia y su perdón, e
incluso nos atrevemos a suplicar: "Ponme cual sello sobre tu
corazón, como un sello en tu brazo. Porque es fuerte el amor como la
muerte" (Ct 8, 6), porque el amor es más fuerte que la muerte.
Hemos nacido de Dios y de su amor. Él nos ha
llamado y somos sus hijos. En Cristo, por medio del Espíritu, se realiza en nosotros
la santidad; al llamarnos a ser sus hijos, nos ha convocado a "ser
perfectos como es perfecto vuestro Padre celestial" (Mt 5,
48). Ya somos hijos de Dios, pero no se ha manifestado aún lo que seremos. Esta
es nuestra esperanza y en esta esperanza podremos purificarnos en él. Vemos que
los santos de todas las épocas y también de nuestro tiempo tuvieron defectos y
fueron frágiles y pecadores, aunque se purificaron siguiendo al Señor y con su
sangre redentora; fueron fuertes y santos en él. La fragilidad de los santos
viene en nuestra ayuda también porque nos muestra el camino por el que podemos
salir del pecado y comenzar a vivir desde ahora, y después sin fin, una vida de
intimidad con el Padre como única y auténtica alternativa a una vida injusta y mala.
Los santos experimentaron nuestras mismas dificultades, e incluso más, pero
supieron vencer las tentaciones del maligno y, con la gracia de Dios, vivieron
las bienaventuranzas.
4. En el "sermón de la montaña" el
Señor proclama las bienaventuranzas, anunciando la vida en el Espíritu como una
alegría escatológica que, al mismo tiempo, es exigencia para los que se sientan
a la mesa de su palabra. Benditos y bienaventurados los que se
esfuerzan por vivirlas hasta llegar a la bienaventuranza eterna. Las bienaventuranzas,
vividas ante todo por Jesucristo, son el cumplimiento de la promesa mesiánica y
cuando nos esforzamos por vivirlas, con la gracia de Dios, se transforman en
expresión de nuestra respuesta de amor a la alianza sellada por Dios.
Somos bienaventurados cuando somos pobres de
espíritu (cf. Mt 5, 3) y, ante los sufrimientos de tanta
pobreza, conservamos un corazón pobre, necesitado de Dios.
Podemos ser bienaventurados a pesar del
sufrimiento si lo ofrecemos con mansedumbre (cf. Mt 5, 4),
como sacrificio de alabanza mientras nos encaminamos en esta tierra hacia la
tierra prometida.
Cuando lloramos por lo que vale la pena llorar,
Dios nos ofrece su consuelo hasta que heredemos su reino (cf. Mt 5,
5).
Tener siempre hambre y sed de justicia (cf. Mt 5,
6), una gracia siempre abierta al perdón por parte de Dios, nos acerca a la
mesa para la fiesta de su Cuerpo y de su Sangre, en la cual el Señor sacia el
hambre de felicidad y de vida que nuestro ser anhela y ansía.
Estas primeras cuatro bienaventuranzas expresan
nuestra dependencia de la gracia de Dios, pues Dios es quien reina. Las últimas
cuatro bienaventuranzas manifiestan nuestra dependencia de nuestros hermanos,
como una respuesta de amor dada a Dios mismo por medio de ellos.
Acoger en el corazón la misma misericordia de Dios
(cf. Mt 5, 7) nos hace salir de nosotros mismos, a pesar de
nuestras miserias, hacia nuestros hermanos, a pesar de sus miserias, pues en
ambas Dios ha puesto su corazón. Alcanzamos la misericordia de Dios cuando
somos misericordiosos con los demás.
Permanecer con los brazos abiertos ante quienes
tienen necesidad de nuestra ayuda y con el corazón siempre transparente y sin
ambigüedades, puro con la claridad de Dios (cf. Mt 5, 8), hace
posible verlo en todos los acontecimientos y en todas las personas, con los
ojos del corazón iluminados por la luz de Cristo, que es la luz de la Iglesia y
de todas las gentes.
Somos hijos de Dios, bienaventurados, cuando
vivimos con su gracia en paz, sin opresiones ni injusticias, en un mundo con
tantas violencias y sufrimientos (cf. Mt 5, 9).
Y cuando somos perseguidos porque deseamos vivir
siempre la justicia de Dios, nos hacemos dignos del reino de los cielos
(cf. Mt 5, 10). La perfecta alegría, como la vivieron los
santos, consiste en imitar e identificarse con Jesucristo, también en el amor a
los que se declaran enemigos nuestros.
En la celebración de hoy, nosotros, la Iglesia en
la tierra, nos alegramos por todos los santos, la Iglesia del cielo. Y en esta
misma alegría, como bienaventuranza, recibimos la fuerza para continuar nuestra
peregrinación por la ciudad terrena, en este siglo XXI, hacia
la ciudad celestial, por todos los siglos sin fin.
5. El padre Mariano
de la Mata Aparicio, de la Orden de San Agustín, nació hace cien años y
respondió con prontitud y fidelidad a su vocación a la vida consagrada y al
sacerdocio ministerial.
Dejó su familia y su aldea ―Puebla de Valdavia (Palencia)― y luego, en 1931,
obedeciendo a sus superiores, dejó su país, España, para ir a Brasil, donde
encontró una nueva patria, en la que vivió durante cincuenta y dos años una
vida de santidad en la cotidianidad y normalidad de todos los días.
Los encargos ministeriales que recibió de su Orden
y los ministerios pastorales que le encomendaron sus respectivos obispos
diocesanos, cumplidos con fidelidad diligente y con gran generosidad, lo
llevaron a ser puesto como ejemplo y camino de santidad tanto para los
agustinos y la familia agustiniana, como para las diócesis en donde nació,
vivió, trabajó y murió para el reino de los cielos.
Los fieles cristianos y los ciudadanos de
Taquaritinga, Engenheiro Schmitt, Rio Preto y São Paulo, recordarán a este
nuevo beato, elevado hoy al honor de los altares por decisión del Santo Padre
Benedicto XVI, como modelo digno de imitar para seguir a Jesucristo. Muchos de
los que participan en esta celebración lo conocieron y trataron personalmente,
y pudieron constatar las virtudes cristianas, sacerdotales y religiosas de este
agustino que tanto glorificó a Dios en el amor y el servicio a la Iglesia y a
todas las gentes.
El padre Mariano fue pobre con los pobres, humilde
con los niños y sensible con los enfermos y los ancianos, trabajador con los
alumnos, los fieles y la asociación de las Oficinas de Santa Rita,
misericordioso con los penitentes, puro de corazón, pacífico en la comunidad de
los religiosos agustinos y en su familia, superando las dificultades con la
oración y el sacrificio, dirigiéndose constantemente a la Virgen María, bajo la
advocación de Nuestra Señora de la Consolación, hasta el momento en que dejó
esta vida.
Tanto en Brasil como en España, su recuerdo nos
ayudará a dar gloria y alabanza a Dios y a seguir su ejemplo. Como recomienda
la carta a los Hebreos: "Acordaos de vuestros dirigentes, que os
anunciaron la palabra de Dios y, considerando el final de su vida, imitad su
fe. Jesucristo es el mismo ayer, hoy y siempre" (Hb 13, 7-8).
6. Tengamos ante nuestros ojos al beato
Mariano de la Mata y a los que nos han precedido en la fe, a los santos
conocidos y a los desconocidos, pero escritos todos por la mano del Señor en el
"libro de la vida", para que nos entreguen el regalo que ellos mismos
recibieron y nos conserven un puesto junto a Dios. Así nuestro testimonio se
unirá al suyo en nuestro tiempo, juntamente con el testimonio de Cristo, "el
testigo fiel" (Ap 1, 5), para alabanza de su gloria.
En la Eucaristía reside la fuente de nuestra
santificación y la cumbre de una existencia auténticamente cristiana. Acudamos
al Señor en esta celebración con "las alegrías y las esperanzas, las
tristezas y las angustias de los hombres de hoy" (Gaudium
et spes, 1) para recibir el alimento ―el Señor mismo― que es nuestra
fuerza y nuestra esperanza. En la muerte y resurrección de Cristo vivimos ya
para él y esperamos vivir siempre con él.
San Agustín, en su obra "La ciudad de
Dios", nos alienta a esperar en la ciudad eterna: "¡Cuán grande
será la serenidad donde ya no habrá ningún mal, no faltará ningún bien, se
dedicará a las alabanzas de Dios, que será todo en todos!" (De civ. Dei XXII,
30, 1).
Que María santísima, todos los santos y el beato
Mariano de la Mata, por el sacrificio de Jesucristo, que presentamos ahora a
Dios Padre en la unidad del Espíritu Santo, intercedan por nosotros, a fin de
que nuestros pasos sigan sus huellas en el camino hacia la santidad "hasta
que él vuelva". Amén.
CONGREGAÇÃO PARA AS CAUSAS DOS SANTOS
HOMILIA DO CARDEAL JOSÉ SARAIVA MARTINS
NO SOLENE RITO DE BEATIFICAÇÃO
DE MARIANO DA MATA APARÍCIO
São Paulo (Brasil),
5 de Novembro de 2006
1.
Celebramos neste domingo a Solenidade de Todos os Santos. Precisamente, nesta
solenidade, hoje e aqui em São Paulo, também damos graças a Deus pelo Padre
Mariano da Mata Aparício, da Ordem dos Agostinianos, que foi inscrito no álbum
dos Beatos.
Antes de encerrar o ano litúrgico, a Igreja
universal consagra um dia à comemoração de todos os Santos, dando glória e
louvor a Deus, "o único Santo entre todos os Santos". A sua graça é
capaz de transformar a vida frágil e débil dos que se propuseram seguir mais de
perto Jesus Cristo, reflectindo e irradiando a sua santidade.
"Os Santos não precisam das nossas
homenagens, nem lhes vale nossa devoção. Se veneramos os Santos, sem dúvida
nenhuma, o interesse é nosso, não deles" Lemos em São
Bernardo, na Liturgia das Horas desta solenidade (Opera Omnia, Sermo 2).
Assim, ao comemorar festivamente todos os Santos
muitos deles conhecidos e inscritos no álbum dos Santos e Beatos, e muitos
outros desconhecidos, mas que Deus conhece celebramos também o mistério da
nossa comunhão com eles. Acreditamos na "comunhão dos santos", como
professamos no Símbolo dos Apóstolos; ou seja, acreditamos na comunhão dos que
já foram santificados pela graça de Deus e dos que também são chamados a ser
como eles. O Concílio Vaticano II proclamou a vocação universal à santidade:
"Todos os fiéis cristãos, de qualquer estado ou condição, são chamados,
cada qual por seu caminho, à perfeição da santidade" (LG 11).
Na comunhão dos santos, já agora beneficiamos dos
que seguem fielmente a Cristo e propomo-nos corresponder à grandeza de uma
vocação comum à santidade que, neles, já deu fruto e, em nós, também pode
dá-lo, se formos fiéis ao Senhor e perseverarmos até ao fim.
2. O livro do Apocalipse contempla a multidão
imensa que atravessou a grande tribulação e já se encontra "de pé diante
do trono e do Cordeiro" (Ap 7, 9), alegrando-se porque"a
salvação pertence ao nosso Deus" (Ap 7, 10) e é devida aos
merecimentos de Cristo, que Se entregou, até à morte, por todos nós.
O número dos 144.000 assinalados indica a
universalidade da salvação, a que todos somos chamados; a plenitude do novo
povo de Israel aberto a todas as nações, uma comunidade de Santos sem
fronteiras, apesar das dificuldades externas e internas experimentadas em todos
os tempos, pois é na tribulação que se tece o vestido da "noiva", a
Igreja. Os
que habitam na Jerusalém celeste "lavaram e alvejaram as suas roupas no
sangue do Cordeiro" (Ap 7, 14) e "trazem palmas na mão"
(Ap 7, 9), as palmas do seu louvor, do seu testemunho e da sua glória.
Participaram da vitória de Cristo sobre o pecado e
sobre a morte, no culto eterno que se realiza na presença de Deus que quis
armar a sua tenda no meio de nós.
E nós, que ainda peregrinamos nesta vida terrena,
associamo-nos ao triunfo dos Santos, na esperança de seguir os seus passos no
caminho da sua santidade, sabendo que o Senhor nos precede, vai à frente da sua
Igreja e nos acompanha no caminho como "forasteiros em terra estrangeira"
(Act 7, 6), guiando-nos para Ele, que é a fonte da vida e o nosso
último e feliz destino.
3. Por isso, também hoje, por meio dessa
"multidão de intercessores" que agora são "semelhantes
a Deus" e que O vêem "tal como Ele é" (cf. 1
Jo 3, 2), pedimos a abundância da sua misericórdia e do seu perdão e
até ousamos pedir: "Grava-me como um selo em teu coração, como um selo em
teu braço. Porque o amor é forte como a morte" (Ct 8, 6),
porque o amor é mais forte que a própria morte.
Nascemos de Deus e do seu amor, que nos chamou e
fez-nos seus filhos. De Cristo, pelo Espírito, vem-nos toda a santificação;
d'Ele, que nos chama a ser seus filhos, convocando-nos para "sermos
perfeitos como é perfeito o nosso pai do Céu" (cf. Mt 5,
48). Já somos filhos de Deus, mas ainda não se manifestou o que havemos de ser.
Esta é a nossa esperança, e nesta esperança poderemos purificar-nos n'Ele. É
verdade que os Santos de todos os séculos e os do nosso tempo também tiveram os
seus defeitos e foram frágeis e pecadores, mas purificaram-se na escola do
Senhor e no seu sangue redentor, tornando-se fortes e santos n'Ele. A
fragilidade dos Santos até nos ajuda, porque nos indica o caminho por onde
podemos sair do pecado e viver, já aqui como primícias, e depois na plenitude,
uma vida de intimidade com o Pai, qual verdadeira e única alternativa a uma
vida injusta ou perversa. Os Santos passaram pelas dificuldades por que
passamos, e certamente maiores, mas souberam vencer as tentações do maligno e,
com a graça de Deus, viveram as bem-aventuranças.
4. No "sermão da montanha", o Senhor
pronunciou as bem-aventuranças, indicando a vida no Espírito como uma
perspectiva escatológica que, por sua vez, é exigência para quantos se sentam à
volta da sua palavra e da sua mesa. Bem-aventurados e ditosos os que se dão à
ventura de vivê-las até chegar à bem-aventurança eterna. As bem-aventuranças,
que o próprio Jesus Cristo viveu por primeiro, são a realização da promessa
messiânica e, quando, com a graça de Deus, as pomos em prática, exprimem a
nossa resposta de amor à aliança estabelecida por Deus.
Somos felizes, quando somos pobres em espírito
(cf. Mt 5, 3) e, quando no meio das aflições de tantas
pobrezas, o nosso coração é como o do pobre que confia em Deus.
Apesar do sofrimento, podemos ser ditosos, se com
mansidão (cf. Mt 5, 4) o oferecermos como sacrifício de
louvor, caminhando nesta terra rumo à terra prometida.
Quando choramos pelo que vale a pena chorar, Deus dá-nos a sua consolação até
chegarmos ao seu Reino (cf. Mt 5, 5).
O permanecermos famintos e sedentos de justiça
(cf. Mt 5, 6) justiça entendida como graça, e que Deus mantém
sempre aberta ao perdão leva-nos a abeirar-nos da sua mesa no festim do seu
Corpo e Sangue, onde o Senhor sacia a fome de felicidade e de vida, porque
palpita e anela o nosso ser.
Estas primeiras quatro bem-aventuranças exprimem a
nossa dependência da graça de Deus, pois nelas é Deus quem reina. As quatro
últimas manifestam a nossa dependência dos irmãos, como resposta de amor, dada
ao mesmo Deus neles.
O albergar no coração a mesma misericórdia de Deus
(cf. Mt 5, 7), faz-nos sair de nós mesmos não obstante as
nossas misérias ao encontro dos irmãos não obstante as suas misérias pois numas
e noutras Deus pôs o seu coração. Alcançamos a misericórdia de Deus, quando
somos misericordiosos com os outros.
O estar de mãos abertas perante os que precisam de
nós, e com o coração sempre transparente e sem duplicidade, limpo da clareza de
Deus (cf. Mt 5, 8), faz-nos ver o próprio Deus em cada
acontecimento e em cada pessoa, com os olhos do coração iluminados pela luz de
Cristo, que é a luz da Igreja e a luz dos povos.
Somos filhos de Deus, bem-aventurados quando, com
a sua graça, vivemos pacificamente, sem opressões nem injustiças, no meio de um
mundo cheio de violências e prantos (cf. Mt 5, 9).
E, quando somos perseguidos por querer viver sempre segundo a justiça de Deus,
tornamo-nos merecedores do Reino dos céus (cf. Mt 5, 10). A
perfeita alegria, como a viveram os Santos, consiste em imitar Jesus Cristo e
identificar-se com Ele, inclusive no amor a quantos nos consideram inimigos.
Na celebração de hoje, nós, que formamos a Igreja
da terra, alegramo-nos com todos os Santos, que formam a Igreja do Céu. E nesta
mesma alegria, como bem-aventurança, recebemos a força para continuar a
peregrinar nesta cidade terrena e neste século XXI para a cidade celeste, onde
viveremos pelos séculos sem fim.
5. O Padre Mariano da Mata Aparício, da Ordem de
Santo Agostinho e que nasceu precisamente há 100 anos, respondeu com prontidão
e fidelidade à sua chamada à vida consagrada e ao sacerdócio ministerial.
Deixou a sua família e o seu povo o Bairro de Puebla de Valdavia (Palência) e,
por obediência aos seus superiores, deixou em 1931 a sua nação, a Espanha, para
vir para o Brasil e ter aqui uma nova pátria, onde viveu 52 anos em santidade
de vida no normal e quotidiano, até 1983.
Os encargos ministeriais que recebeu dentro da sua
Ordem e os ministérios pastorais que lhe foram confiados pelos respectivos
bispos diocesanos, desempenhados com minuciosa fidelidade e com imensa
generosidade, levaram-no a ser proposto como exemplo e caminho de santidade,
tanto para os Agostinianos e para a família religiosa, como para as dioceses
onde nasceu, viveu, trabalhou e morreu pelo Reino dos céus.
Os fiéis cristãos e cidadãos de Taquaritinga,
Engenheiro Schmitt, Rio Preto e São Paulo recordarão este novo Beato, elevado
às honras dos altares por decisão do Papa Bento XVI, como modelo a imitar no
seguimento de Cristo. Muitos dos que participam nesta celebração conheceram o
novo Beato e trataram pessoalmente com ele, podendo comprovar as virtudes
cristãs, sacerdotais e religiosas deste Agostiniano que tanto glorificou a Deus
no amor e no serviço à Igreja e a todos.
O Padre Mariano foi pobre com os pobres, humilde
com os humildes e atento aos enfermos e anciãos, solícito com os alunos, os
paroquianos e com os associados das Oficinas de Santa Rita, misericordioso com
os penitentes, puro de coração, pacífico na comunidade dos religiosos
agostinianos e na respectiva família, superando as dificuldades com a oração e
o sacrifício, invocando a Virgem Maria sob o apelativo de Nossa Senhora da
Consolação, em todos os momentos, até à hora de entregar a sua vida. Tanto no
Brasil como na Espanha, a sua memória nos ajudará a dar glória e louvor a Deus
e a seguir o seu exemplo. Como nos aconselha a Carta aos Hebreus:
"Lembrai-vos de vossos dirigentes, que vos pregaram a Palavra de Deus, e,
considerando o fim de sua vida, imitai-lhes a fé. Jesus Cristo é o mesmo, ontem e
hoje e por toda a eternidade" (Hb 13, 7-8).
6. Fixemos o nosso olhar no Beato Mariano da Mata
e em quantos nos precederam na fé, Santos conhecidos e desconhecidos, mas todos
inscritos pelo dedo de Deus no "livro da vida", para que nos alcancem
o dom que eles mesmos receberam, e nos conservem um lugar junto de Deus. Assim,
o nosso testemunho juntar-se-á, no nosso tempo, ao seu, com o testemunho de
Cristo, que é "a testemunha fiel" (Ap 1, 5), para louvor
da sua glória.
Na Eucaristia encontra-se a fonte da nossa
santificação e o cume de uma existência autenticamente cristã. Abeiramo-nos do
Senhor, nesta celebração, com "as alegrias e as esperanças, as tristezas e
as angústias do nosso tempo" (GS 1),
para receber o alimento, o mesmo Senhor, que é a nossa força e a nossa
esperança. Na morte e ressurreição do Senhor já vivemos para Ele e esperamos
viver para sempre com Ele.
Santo Agostinho, no seu livro sobre a "Cidade
de Deus", anima-nos com a esperança da cidade definitiva: "Como será
intensa aquela felicidade, onde não haverá nenhum mal, onde não faltará nenhum
bem, e onde não faremos outra coisa senão louvar a Deus, que será tudo para
todos!"(De Civ. Dei, XXII, 30, 1).
Que a Virgem Maria, Nossa Senhora Aparecida, todos
os Santos e o Beato Mariano da Mata intercedam por nós, para que os nossos
passos possam seguir os seus no caminho da santidade, "até que Ele volte".
Assim seja.