Bienheureux Mariano de la
Mata
Prêtre de l'Ordre de
Saint Augustin, missionnaire au Brésil (+ 1983)
Mariano de la Mata
Prêtre de l'Ordre de Saint Augustin, missionnaire au Brésil pendant 52 ans.
"ami des enfants, défenseurs des pauvres et protecteur de la nature"
(Beato
Padre Mariano de la Mata - site des augustiniens - en espagnol)
Mariano de la Mata
Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla de Valdavia en
Espagne. [...] Il reçoit l'habit de l'ordre de Saint Augustin
des mains du Père Anselme
Polanco... Il poursuit ses études à Valladolid et à Burgos et il est
ordonné prêtre en 1930. Après un temps de ministère en Espagne, il part pour le
Brésil en 1931. Il travaille d'abord en paroisse, puis il enseigne les sciences
naturelles au collège Saint Augustin de Sao Paulo dont il devient supérieur. Le
Père Mariano est un ami de la nature, très sensible à ses beautés, aimant les
plantes et les animaux...et aussi les timbres, dont il fait collection. Il est
attentif à tous, spécialement aux malades et nécessiteux. [...] Simple et
aimable, il est à la portée de tous et très populaire. Coeur aimant, il est
aussi directeur spirituel des "ateliers de sainte Rita" qui
confectionnent des vêtements pour les pauvres. En même temps, cette activité
procure du travail à beaucoup d'associés et le Père Mariano entretient en eux
une vie spirituelle profonde; il fait souvent la tournée de ces ateliers sans
se ménager, et même quand sa vue commence à baisser. Atteint d'un cancer au
pancréas, il meurt à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n'est pas perdue ni son
oeuvre: il existe des milliers d'ateliers de 'sainte Rita' et une grande institution
caritative porte le nom du 'Père Mariano'. (source: abbaye
Saint Benoît)
- Homélie du Card.
José Saraiva Martins pendant la cérémonie de béatification de Mariano de la
Mata Aparicio (San Paolo - Brésil, 5 novembre 2006) [Anglais,
Espagnol, Italien, Portugais ]
- Mariano de la Mata
Aparicio, O.S.A. (1905-1983) biographie
en anglais - site du Vatican
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12484/Bienheureux-Mariano-de-la-Mata.html
Bienheureux Mariano de la
MATA APARICIO
Nom: MATA APARICIO
DE LA
Prénom: Mariano
Nom de religion: Mariano
de la Mata Aparicio
Pays: Espagne - Brésil
Naissance:
31.12.1905 à La Puebla de Valdavia (Palencia, Espagne)
Mort:
05.04.1983 à Sao Paulo (Brésil)
Etat: Prêtre - Religieux
Note: Religieux de
l’Ordre de Saint-Augustin, il est ordonné prêtre en 1930. Ministère au Brésil
dès 1931. Professeur, Vice-provincial, activité caritative et sociale (Ateliers
de Sainte Rita).
Béatification:
05.11.2006 par Benoît XVI
Cérémonie à Sao Paulo (Brésil)
présidée par le Card. José Saraiva Martins, préfet de la
congrégation pour les causes des Saints
Canonisation:
Fête: 5 avril
Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation
Catholique:
Notice
Mariano de la
Mata Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla
de Valdavia en Espagne. Sa famille est profondément chrétienne. Trois
de ses frères deviennent prêtres dans l’Ordre de saint Augustin, et Mariano
suit leur exemple. Il reçoit l’habit de l’ordre des mains du Père Anselme Polanco 2 ,
futur évêque et martyr de la guerre civile espagnole, béatifié en 1995. Il
poursuit ses études à Valladolid et à Burgos et il est ordonné prêtre en 1930.
Après un temps de ministère en Espagne, il part pour le Brésil en 1931. Il
travaille d’abord en paroisse, puis il enseigne les sciences naturelles au
collège Saint Augustin de Sao Paulo dont il devient supérieur. Le Père Mariano
est un ami de la nature, très sensible à ses beautés, aimant les plantes et les
animaux…et aussi les timbres, dont il fait collection. Il est attentif à tous,
spécialement aux malades et nécessiteux. Ainsi, pendant un an, il s’occupe d’un
étudiant malade et lui permet de continuer ses études en lui donnant des leçons
particulières. Pendant deux mois, il visite quotidiennement un autre étudiant
cloué au lit à l’hôpital, malgré la grande distance et la fatigue que cela lui
cause.
Il est vice-provincial de
1945 à 1948. En 1961, il retourne au collège Saint Augustin. En même temps, il
est vicaire à l’église Saint Augustin de Sao Paulo. Simple et aimable, il est à
la portée de tous et très populaire. Cœur aimant, il est aussi directeur
spirituel des “ateliers de sainte Rita” qui confectionnent des vêtements pour
les pauvres. En même temps, cette activité procure du travail à beaucoup
d’associés et le Père Mariano entretient en eux une vie spirituelle profonde ;
il fait souvent la tournée de ces ateliers sans se ménager, et même quand sa
vue commence à baisser. Atteint d’un cancer au pancréas, il meurt à Sao Paulo
en 1983. Sa mémoire n’est pas perdue ni son œuvre : il existe des milliers
d’ateliers de ‘sainte Rita’ et une grande institution caritative porte le nom
du ‘Père Mariano’.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0748.htm
MARIANO DE LA MATA APARICIO
Prêtre, Religieux augustin, Bienheureux
1905-1983
Mariano de la Mata
Aparicio naît le 31 décembre 1905 à Puebla de Valdavia en Espagne.
Sa famille est profondément chrétienne. Trois de ses frères deviennent
prêtres dans l’Ordre de saint Augustin, et Mariano suit leur exemple. Il reçoit
l’habit de l’ordre des mains du Père Anselme Polanco, futur évêque et martyr de
la guerre civile espagnole, béatifié en 1995. Il poursuit ses études à
Valladolid et à Burgos et il est ordonné prêtre en 1930. Après un temps de
ministère en Espagne, il part pour le Brésil en 1931. Il travaille d’abord en
paroisse, puis il enseigne les sciences naturelles au collège Saint Augustin de
Sao Paulo dont il devient supérieur. Le Père Mariano est un ami de la nature,
très sensible à ses beautés, aimant les plantes et les animaux…et aussi les
timbres, dont il fait collection. Il est attentif à tous, spécialement aux
malades et nécessiteux. Ainsi, pendant un an, il s’occupe d’un étudiant malade
et lui permet de continuer ses études en lui donnant des leçons particulières.
Pendant deux mois, il visite quotidiennement un autre étudiant cloué au lit à
l’hôpital, malgré la grande distance et la fatigue que cela lui cause.
Il est vice-provincial de
1945 à 1948. En 1961, il retourne au collège Saint Augustin. En même temps, il
est vicaire à l’église Saint Augustin de Sao Paulo. Simple et aimable, il est à
la portée de tous et très populaire. Cœur aimant, il est aussi directeur
spirituel des “ateliers de sainte Rita” qui confectionnent des vêtements pour
les pauvres. En même temps, cette activité procure du travail à beaucoup
d’associés et le Père Mariano entretient en eux une vie spirituelle
profonde ; il fait souvent la tournée de ces ateliers sans se ménager, et
même quand sa vue commence à baisser. Atteint d’un cancer au pancréas, il meurt
à Sao Paulo en 1983. Sa mémoire n’est pas perdue ni son œuvre : il existe
des milliers d’ateliers de ‘sainte Rita’ et une grande institution caritative
porte le nom du ‘Père Mariano’.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/mariano_de_la_mata_aparicio.htm
House
of memorial of father Mariano de La Mata Aparicio in Barrio de la Puebla,
Palencia, Castile and León
Casa
con memorial del Padre Mariano de La Mata Aparicio en el Barrio de la Puebla,
Palencia, Castilla y León
Blessed Mariano
de la Mata Aparicio
Profile
One of eight children born
to Martina and Manuel de la Mata Aparicio. Studied in Valladolid, Spain.
Joined the Augustinians on 9
September 1921,
taking his solemn vows on 23
January 1927. Studied in
Pisuerga, Spain and
then at the monastery of
Saint Maria La Vid in Burgos, Spain. Ordained on 25
July 1930. Taught at
the College La Encarnación in Llanes, Spain. Missionary to Brazil in
July 1931.
He became known as the messenger of charity to the poorest of
the poor. Teacher and
coordinator of teaching throughout
the missionary region.
Born
31
December 1905 in
La Puebla de Valdavia, Palencia, Spain
5
April 1983 in
São Paulo, Brazil of cancer
interred at
the church of Saint Augustine in São Paulo
20
December 2004 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
5
November 2006 by Pope Benedict
XVI
the beatification miracle involved
the healing of
a child who
had been run over by a truck
recognition celebrated at
the cathedral in
São Paulo, Brazil, Cardinal José
Saraiva Martins chief celebrant
Additional
Information
other
sites in english
Beatification Homily, by Cardinal José Saraiva Martins
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Mariano de la
Mata Aparicio“. CatholicSaints.Info. 5 April 2024. Web. 9 April 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-mariano-de-la-mata-aparicio/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-mariano-de-la-mata-aparicio/
Bl. Mariano de la Mata Aparicio, O.S.A. (1905-1983)
Augustinian Priest and Missionary
Mariano de la Mata
Aparicio was born on 31 December 1905 at Puebla de Valdavia, Spain, and
was raised in a profoundly Christian family.
Following the example of
his other three brothers, he entered the Order of St Augustine in 1921 and took
the habit from the hands of a compatriot, Fr Anselm Polanco, the future Bishop
of Teruel who was beatified in 1995.
In 1930, after completing
his studies in Valladolid and Santa Maria de la Vid (Burgos), Mariano was
ordained a priest.
After less than two years
of priestly service in his native Spain, Fr de la Mata Aparicio was destined
for missionary work in Brazil. He arrived there in 1931, and there he remained
for more than 50 years until his holy death in 1983.
His first assignment in
Brazil was as coadjutor in the parish of Taquaritinga, in the State of São
Paulo.
Two years later he was
transferred to St Augustine College, where he taught natural sciences until
1949. During that time he was also director of the college and held the post of
vice provincial superior from 1945 to 1948.
He continued his
apostolate in São Paulo State as professor and superior of Engenheiro Schmidt,
where the vice provincial seminary was located.
In 1961 Fr Mariano
returned to teach at St Augustine College and also took on the duties of
spiritual director of the St Rita of Cascia Workshop and parochial vicar of the
Church of St Augustine.
Fr Mariano is remembered
as the messenger of charity and for his educational work among the neediest of
Brazil.
He was a companion to
young and old, especially to the sick. As a Religious priest he spread goodness
and simplicity through his kind and unimposing demeanour.
He was an exemplary
priest in carrying out his apostolic missions as well as supportive and caring
towards his brothers in community. He kept in touch with his family and took an
interest in the events of his faraway homeland.
A man rich in empathy, he
lovingly tended to the needs of those who surrounded him, and went out of his
way to visit the sick regularly, as was the case with Sergio Teixera. Fr
Mariano visited this student of his for an entire year on a regular basis,
giving him private lessons during his illness.
Another student with
hepatitis, Horacio Gentile, was visited almost every day during his 60-day
hospital stay by the holy priest, notwithstanding the great distance and steep
climb the prelate had to endure.
Fr Mariano loved nature,
plants and animals. His heart was sensitive to the beauty of God's creation and
could be moved at its sight. He was also very interested in stamp
collecting.
In the afternoons he
could often be seen on his way to visit the St Rita workshops that employed
numerous poor people who made clothing for the needy. As their spiritual
director, Fr Mariano guided them patiently with his word and his teaching,
always faithful to the Church.
Even with the passing of
years, his waning strength and his diminished vision, the priest continued to
make his pastoral visits.
In early 1983 he was
diagnosed with cancer. He underwent surgery to remove a malignant tumour of the
pancreas, but the cancer continued to spread. He died on 5 April 1983. His
mortal remains are preserved in the Church of St Augustine in São Paulo.
Fr Mariano was an
Augustinian priest of authentic evangelical simplicity. By living according to
the spirit of St Augustine, he realized the fullness of his priestly and
religious vocation.
Moved by love of God, he
practised the Christian virtues to a high degree and faithfully observed his
religious vows. He remains an important model for all simply because he did
nothing extraordinary; rather, it was through the faithful fulfilment of his
daily duties that he reached the heights of sanctity.
The cause for Mariano de
la Mata Aparicio's Beatification was officially opened with the nulla
osta on the part of the Holy See on 14 December 1996. On 20 December 2004
Pope John Paul II, recognizing his heroic virtues, declared him Venerable.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061105_la-mata_en.html
RITE OF BEATIFICATION
OF Fr
MARIANO DE LA MATA APARICIO
HOMILY OF HIS Em. CARD.
JOSÉ SARAIVA MARTINS
Cathedral of São Paulo,
Brazil
Sunday, 5 November 2006
This Sunday we are
celebrating the Solemnity of All Saints. Today, precisely on this Solemnity
here in São Paulo, we are also thanking God for the Augustinian Father, Mariano
de la Mata Aparicio, because he has been enrolled in the "Roll of
Blesseds".
Before the end of the
liturgical year, the universal Church commemorates all the Saints on one day,
giving glory and praise to God, "Holy One, Saint among all his saints".
His grace can transform the frail and fragile lives of all who are determined
to follow Jesus Christ more closely in the reflection and light of his
holiness.
"The saints have no
need of honour from us; neither does our devotion add the slightest thing to
what is theirs.... Clearly, if we venerate their memory, it serves us, not
them", we read in St Bernard's words in the Liturgy of the Hours of this
Solemnity (Opera Omnia, Discourse 2).
On this Feast, therefore,
on which we commemorate All the Saints - many of whom are known and inscribed
in the Roll of Saints and Blesseds, and those unknown to us but known to God -
we are also celebrating the mystery of our communion with them.
We believe "in the
communion of saints"; we profess this in the Apostolic Creed. In other
words, we believe in the communion of those who have already been sanctified by
God's grace, with all of us who are called to resemble them.
The Second Vatican
Council proclaimed the universal vocation to holiness: "All the
faithful, whatever their condition or state - though each in his own way - are
called by the Lord to the perfection of sanctity..." (Lumen
Gentium, n. 11).
In the communion of
saints, we immediately benefit from those who follow Jesus Christ faithfully
and present to us the greatness of our common vocation to holiness; it has borne
fruit in them and can also bear fruit in us, if we stay faithful to the Lord
and persevere to the last day.
The Book of Revelation
contemplates the vast multitude which had come out of the great tribulation and
was "standing before the throne and before the Lamb" (Rv 7: 9),
rejoicing because "salvation belongs to our God" (Rv 7: 10)
through the merits of Christ, who gave himself, even unto death, for us all.
The number of the sealed,
144,000, indicates the universality of salvation to which we are all called,
the totality of the new People of Israel open to all the nations.
It is a community of
saints without boundaries, despite the external and internal difficulties lived
in all the ages, for it is of tribulations that the robe of the
"Bride", the Church, is woven.
Those who dwelled in the
Heavenly Jerusalem had "washed their robes and made them white in the
blood of the Lamb" (Rv 7: 14), and held "palm branches in their
hands" (Rv 7: 9), the palms of their praise, their witness and their
glory. They shared in Christ's victory over sin and death, in his earthly
worship in the presence of God, who chose to pitch his tent among his people.
We who are still pilgrims
on this earth associate ourselves with their triumph while we wait to follow in
their footsteps on the way to holiness. We know that the Lord precedes us, that
he goes before his Church and guides us on the journey as pilgrims,
"aliens in a foreign land" (Acts 7: 6), leading us straight to
him, the source of life and our final destiny of happiness.
Therefore, today too,
through this "multitude of intercessors" who are now "like
God" and see "him as he is" (cf. I Jn 3: 2), let us ask for
an abundance of his mercy and forgiveness and even dare to implore him: "Set
me as a seal upon your heart, as a seal upon your arm; for love is strong as
death" (Sg 8: 6), since love is stronger than death itself.
We were born of God and
of his love. He called us and we are his children. In Christ, holiness is
wrought in us through the Spirit.
In calling us to be his
children, he has summoned us to "be perfect, as [our] heavenly Father is
perfect" (Mt 5: 48). We are already children of God, but what we are
to become has yet to be manifested.
This is our hope and in
this hope we will be able to purify ourselves in him.
We see that the saints of
all the ages, and also of our time, had their shortcomings. They were weak and
sinful, even if they purified themselves by following the Lord, and through his
redeeming Blood they became strong and holy in him.
The frailty of the saints
also comes to our aid, for it shows us how we can emerge from sin and begin to
live a life of intimacy with the Father, from this very moment and afterwards
for ever, as the only authentic alternative to an unjust and wicked life.
The difficulties the
saints experienced were the same as ours, greater of course, but the saints
could overcome the temptations of the devil, and by the grace of God lived the
Beatitudes.
In the "Sermon on
the Mount" the Lord proclaims the Beatitudes, announcing life in the
Spirit as an eschatological joy, which at the same time is a requirement for
all who are seated at the Table of his Word. Blessed are those who spur
themselves to live out the Beatitudes to the point of attaining eternal bliss.
The Beatitudes, lived
first of all by Jesus Christ, are the fulfilment of the Messianic promise, and
when we seek to live them, they become by God's grace an expression of our
loving response to the Covenant sealed by God.
We are blessed when we
are poor in spirit (cf. Mt 5: 3), and in the face of the suffering caused
by such widespread poverty, let us keep a pure heart, a heart in need of God.
We can be blessed despite
suffering if we offer it meekly (cf. Mt 5: 4) as a sacrifice of praise,
while on this earth we walk towards the Promised Land.
When we weep for what is
worth weeping for, God offers us his comfort until we inherit his Kingdom (cf.
Mt 5: 5).
Constantly hungering and
thirsting after justice (cf. Mt 5: 6), a grace ever open to God's forgiveness,
brings us close to the Table for the Banquet of the Lord's Body and Blood,
where he satisfies the hunger for happiness and life that our being longs for
and yearns.
These first four
Beatitudes express our dependence on God's grace, for God is the One who
reigns.
The last four Beatitudes
express our dependence on our brothers and sisters, as a response of love given
to God himself through them.
The acceptance of God's
mercy in our hearts (cf. Mt 5: 7) actually brings us out of ourselves - in
spite of our wretchedness - towards our brothers and sisters - in spite of
their wretchedness -, for God has placed his Heart in both. We attain God's
mercy when we are merciful to others.
By keeping our arms wide
open to those who need us and our hearts ever clear and free of ambiguity, pure
with the transparency of God (cf. Mt 5: 8), we are enabled to see him in
every event and in every person, with the eyes of our hearts illumined by the
light of Christ, who is the light of the Church and of all the Peoples.
We are blessed children
of God when we live with his grace in peace and are free from oppression or
injustice in a world where violence and suffering are rife (cf. Mt 5: 9).
And when we are persecuted because we desire to live God's righteousness, we
become worthy of the Kingdom of Heaven (cf. Mt 5: 10). Perfect joy, as the
saints lived it, consists in imitating and identifying with Jesus Christ, also
with love for those who may be our enemies.
In today's celebration,
we, the Church on earth, are rejoicing in all the saints who constitute the
Church in Heaven. And in this same joy, as a Beatitude, we receive the strength
to continue on our pilgrimage from the city in this world, in this 21st
century, towards the city in Heaven, for all the centuries in eternity.
Fr Mariano de la Mata
Aparicio of the Order of St Augustine was born 100 years ago. He responded
promptly and faithfully to his call to the consecrated life and to the
ministerial priesthood.
He left his family and
his hometown - Puebla de Valdavia, Palencia - and subsequently, in 1931,
obeying his superiors, left his Country, Spain, for Brazil. Here he found a new
homeland in which for 52 years he lived a life of holiness in the routine of everyday
life.
The ministerial offices
he assumed for his Order and the pastoral ministries entrusted to him by his
respective diocesan Bishops that he carried out with diligent fidelity and
great generosity, led to his being held up as an example and a way of holiness
for both the Augustinians and the Augustinian Family and the Dioceses in which
he was born, lived, worked and died for the Kingdom of Heaven.
The Christian faithful
and citizens of Taquaritinga, Engenheiro Schmidt, Rio Preto and São Paulo will
remember this new Blessed, raised to the honour of the altars today by the
decision of the Holy Father, Benedict XVI, and to be imitated as a model
disciple of Jesus Christ.
Many who are taking part
in this celebration knew him and saw him regularly, and could note the
Christian, priestly and religious virtues of this Augustinian who gave such
great glory to God in his love and service to the Church and to all peoples.
Fr Mariano was poor with
the poor, humble with children and sensitive with the sick and the elderly,
hardworking with students, the faithful and the "Officine di Santa
Rita" Association; he was merciful with penitents, pure of heart,
peaceable in the Augustinian religious community and in his family, overcoming
difficulties with prayer and sacrifice, turning to the Virgin Mary through his
constant invocation of Our Lady of Consolation until his departure from this
life.
In both Brazil and Spain,
the remembrance of him will help us to praise and glorify God and to follow his
example.
As the Letter to the
Hebrews advises: "Remember your leaders, those who spoke to you the
word of God; consider the outcome of their life and imitate their faith. Jesus
Christ is the same yesterday and today and for ever" (13: 7-8).
Let us fix our gaze on
Bl. Mariano de la Mata and on all those who have preceded us in the faith, the
saints known and unknown, all inscribed by the Lord's hand in the "book of
life", so that they may consign to us the gift that they themselves
received and keep for us a place beside God.
Our witness will thus be
united with theirs in our time, together with the witness of Christ, "the
faithful witness" (Rv 1: 5), for praise of his glory.
The Eucharist is the
source of our sanctification and the summit of an authentic Christian life. Let
us hasten to the Lord in this celebration with "the joy and hope, the
grief and anguish of the men of our time" (Gaudium
et Spes, n. 1), to receive the food, the Lord himself, who is our
strength and our hope.
In the death and
Resurrection of Christ we already live for him and hope to live with him for
ever.
In his work City of
God, St Augustine encourages us to hope in the Eternal
City: "How great will be our peace, where there will be no evil, no
good thing will be lacking and praise is sung of God who will be all things in
all!" (De Civitate Dei, XXII, 30, 1).
May Mary Most Holy, all
the Saints and Bl. Mariano de la Mata, through the sacrifice of Jesus Christ
which we now present to God the Father in unity with the Holy Spirit, intercede
for us so that we may follow in their footsteps on the way towards holiness
"until he comes again". Amen.
Saint of the Day – 5
April – Blessed Mariano de la Mata Aparicio OSA (1905-1983)
Posted on April
5, 2019
Saint of the Day – 5
April – Blessed Mariano de la Mata Aparicio OSA (1905-1983) was a Spanish
Priest, a professed religious of the Order of Saint Augustine, Missionary,
Apostle of Charity, Eucharistic and Marian devotee, Spiritual Director, Teacher
and Professor. He joined the missions in Brazil where he served
until his death and was known for his educational work with the poor.
His age and diminishing health was no obstacle for him throughout his
time in Brazil and it did not hinder his efforts to visit the sick or go out to
be with the people he looked after.
Mariano was born into a
simple Christian family from Barrio de la Puebla de Valdavia (Palencia), Spain,
on 31 December 1905. Three of his brothers preceded him into the
Order of Saint Augustine. He himself studied in Valladolid and La
Vid. He was vested in the habit on 9 September 1921 and in 1922
made his initial profession, he had received the habit from the Blessed
Anselm Polanco (1881–1939) Martyr. In 1926 he was transferred back
to Santa María de la Vid where he completed his theological courses. He
made his solemn profession on 23 January 1927 and he was later ordained to the
priesthood on 25 July 1930. After two years ministering in Spain,
he left for Brazil, where he carried out an extensive apostolate in the field
of education and especially in the daily care of the poor, the infirm and
children.
In 1961 he went to teach
at the Saint Augustine college and also took on the duties of a spiritual
director at the Saint Rita of Cascia Workshop as well as the parochial vicar of
the Saint Augustine church. He tended to the needs of those who
surrounded him and went to visit the sick on a regular basis as was the case
with Sergio Teixera. He visited this student of his for twelve months and gave
him private lessons during his illness. Another student – Horacio Gentile – was
visited during his two month stay in the hospital, notwithstanding the great
distance and steep climb, the prelate had to endure to get to him.
In character he was
remembered as an active and enterprising prelate who was open and communicative
to all, a person of affection and kindness. He organised more than
200 of the Saint Rita Workshops, which attracted poor people to make clothing
that the poor could afford. He was often seen walking down the
streets of São Paulo to pastoral visits, though, even as he aged and his
strength waned and his vision grew dim he still continued all his pastoral
practices.
Fr Mariano may be called
‘a saint of the ordinary.’ He possessed a strong character but was
at the same time, a generous and sensitive individual, friendly and
approachable with all. He was devoted to the Blessed Virgin,
thoroughly committed to his priestly vocation and fervent in his love for the
Eucharist.
Mariano was diagnosed
with cancer in early 1983. He underwent surgery to remove a
malignant tumour but the cancer continued to spread. He died on 5
April 1983 and was Beatified on 5 November 2006 in the Cathedral of Sao Paulo,
Brazil by Cardinal José Saraiva Martins, who said of the new blessed:
“Fr Mariano was poor with
the poor, humble among children and compassionate towards the infirm and the
elderly. He was conscientious with his students, the faithful and
the association of Workshops of Saint Rita (he founded over 200 such workshops
which employ people to make affordable clothing for the poor). He
was merciful toward his penitents, pure of heart and a lover of peace in his
Augustinian community and in his family, overcoming difficulties through prayer
and sacrifice, constantly having recourse to the Virgin Mary under the title of
Our Lady of Consolation up until the moment he departed this life.”
His body rests beside the
altar of his beloved Virgin of Consolation in the Church of Saint Augustine in
Sao Paulo.
As a “saint of the
ordinary,” Father Mariano reminds us that the path to holiness is essentially
simple – it consists in living the Gospel message in a spirit of faith, freedom
and generosity, loving God and neighbour as Jesus instructed us.
Mariano is a modern saint, a saint who lived surrounded by the challenges
of our contemporary world but with the timeless truth and wisdom of the two
great commandments.
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church
provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the
Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the
Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her
teachings. PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 95%
sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray all those
who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! VIEW ALL POSTS
SOURCE : https://anastpaul.com/author/anastpaul/
Blessed Mariano de la
Mata
April 5
Mariano de la Mata
(1905-1983) was an Augustinian missionary in Brazil known for his faithful
observance of his religious obligations, for the loving way in which he
ministered to his people, for his oneness with nature and for his special
concern for the needs of the poor.
Born in Barrio de la
Puebla, Palencia, Spain in 1905, Mariano was raised in a profoundly Christian
family. When he entered the Order of Saint Augustine in 1921, he was the fourth
brother in his family to do so.
After completing his
studies in Valladolid and Santa Maria de la Vid in Burgos, he was ordained a
Priest.
After ministering in
Spain for two years, Mariano was sent to Brazil, where he continued to minister
for the next 50 years.
He was a companion to
young and old, especially those who were sick or in need. He was supportive and
caring towards his fellow friars. He thoroughly enjoyed being out in a natural
environment. He loved flowers and animals and was an avid stamp collector.
He organized more than
200 Saint Rita Workshops, which employed poor people to make sturdy
clothing that the poor could afford.
He was frequently seen
walking down the streets of Sao Paulo on his way to pastoral visits, even as he
aged and his strength waned and his vision grew dim.
Mariano was diagnosed
with cancer in early 1983. He underwent surgery to remove a malignant tumor,
but the cancer continued to spread. He died April 5, 1983.
His remains are preserved
at the Church of Saint Augustine in Sao Paolo.
The cause for his beatification
and canonization was officially opened in 1996. The diocesan investigation in
Sao Paolo, with additional inquiries in Palencia, Spain and Cafayate,
Argentina, concluded in 1997. The Congregation for the Causes of Saints
approved in 1999 the continuation of Mariano's process. A miracle attributed to
the intercession of Mariano de la Mata - the healing of a child who had been
run over by a truck - was unanimously approved February 2, 2005 at the Ordinary
Theological Meeting of the Congregation for Causes of Saints. Mariano was
beatified November 5, 2006 in Sao Paolo, Brazil. Josef Sciberras, O.S.A., the
Augustinian Postulator of Causes, oversees the progress of the cause.
The Beatification of
Mariano de la Mata, O.S.A. took place November 5, 2006 in Sao Paolo, Brazil.
Pope Benedict XVI appointed Cardinal José Saraiva, Prefect of the Congregation
for the Causes of the Saints, to represent him and to preside at the
Beatification.
“We give thanks to God
who pours out abundant love on all of us so that we too will give witness to
the Kingdom, as Fr. Mariano did in such an outstanding way,” commented Fr.
Robert F. Prevost, O.S.A., Prior General (world leader) of the Order of St.
Augustine.
SOURCE : https://www.midwestaugustinians.org/bl-mariano-de-la-mata
Mariano de la Mata
Aparicio
(1905-1983)
BEATIFICAZIONE:
- 05 novembre 2006
- Papa Benedetto
XVI
RICORRENZA:
- 5 aprile
Sacerdote agostiniano e
missionario; la sua opera più significativa fu l’assistenza spirituale a più di
200 “Laboratori della carità di Santa Rita”, istituzione di carattere
assistenziale molto conosciuta nella città di San Paolo del Brasile.
Percorreva le vie di São
Paulo per visitare le circa duecento officine di Santa Rita, dove si
confezionavano vestiti per i poveri e dove gli associati vivevano una profonda
vita spirituale
Mariano de la Mata
Aparicio was born on 31 December 1905 at Puebla de Valdavia, Spain, and
was raised in a profoundly Christian family.
Following the example of
his other three brothers, he entered the Order of St Augustine in 1921 and took
the habit from the hands of a compatriot, Fr Anselm Polanco, the future Bishop
of Teruel who was beatified in 1995.
In 1930, after completing
his studies in Valladolid and Santa Maria de la Vid (Burgos), Mariano was
ordained a priest.
After less than two years
of priestly service in his native Spain, Fr de la Mata Aparicio was destined
for missionary work in Brazil. He arrived there in 1931, and there he remained
for more than 50 years until his holy death in 1983.
His first assignment in
Brazil was as coadjutor in the parish of Taquaritinga, in the State of São
Paulo.
Two years later he was
transferred to St Augustine College, where he taught natural sciences until
1949. During that time he was also director of the college and held the post of
vice provincial superior from 1945 to 1948.
He continued his
apostolate in São Paulo State as professor and superior of Engenheiro Schmidt,
where the vice provincial seminary was located.
In 1961 Fr Mariano
returned to teach at St Augustine College and also took on the duties of
spiritual director of the St Rita of Cascia Workshop and parochial vicar of the
Church of St Augustine.
Fr Mariano is remembered
as the messenger of charity and for his educational work among the neediest of
Brazil.
He was a companion to
young and old, especially to the sick. As a Religious priest he spread goodness
and simplicity through his kind and unimposing demeanour.
He was an exemplary
priest in carrying out his apostolic missions as well as supportive and caring
towards his brothers in community. He kept in touch with his family and took an
interest in the events of his faraway homeland.
A man rich in empathy, he
lovingly tended to the needs of those who surrounded him, and went out of his
way to visit the sick regularly, as was the case with Sergio Teixera. Fr
Mariano visited this student of his for an entire year on a regular basis,
giving him private lessons during his illness.
Another student with
hepatitis, Horacio Gentile, was visited almost every day during his 60-day
hospital stay by the holy priest, notwithstanding the great distance and steep climb
the prelate had to endure.
Fr Mariano loved nature,
plants and animals. His heart was sensitive to the beauty of God's creation and
could be moved at its sight. He was also very interested in stamp collecting.
In the afternoons he
could often be seen on his way to visit the St Rita workshops that employed
numerous poor people who made clothing for the needy. As their spiritual
director, Fr Mariano guided them patiently with his word and his teaching,
always faithful to the Church.
Even with the passing of
years, his waning strength and his diminished vision, the priest continued to
make his pastoral visits.
In early 1983 he was
diagnosed with cancer. He underwent surgery to remove a malignant tumour of the
pancreas, but the cancer continued to spread. He died on 5 April 1983. His
mortal remains are preserved in the Church of St Augustine in São Paulo.
Fr Mariano was an
Augustinian priest of authentic evangelical simplicity. By living according to
the spirit of St Augustine, he realized the fullness of his priestly and
religious vocation.
Moved by love of God, he
practised the Christian virtues to a high degree and faithfully observed his
religious vows. He remains an important model for all simply because he did
nothing extraordinary; rather, it was through the faithful fulfilment of his
daily duties that he reached the heights of sanctity.
The cause for Mariano de
la Mata Aparicio's Beatification was officially opened with the nulla
osta on the part of the Holy See on 14 December 1996. On 20 December 2004
Pope John Paul II, recognizing his heroic virtues, declared him Venerable.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/mariano-de-la-mata-aparicio.html
Beato Mariano de la Mata
Aparicio Sacerdote agostiniano
La Puebla de Valdavia,
Spagna, 31 dicembre 1905 - São Paulo, Brasile, 5 aprile 1983
Il beato Mariano de la
Mata Aparicio nacque in Barrio de la Puebla (Palencia, Spagna) il 30 dicembre
1905. Entrò nell’Ordine ed emise i voti solernni nel 1927, e nel 1930 venne
ordinato sacerdote. Dopo un breve periodo passato in Spagna, P. Mariano fu
inviato nel 1931 in Brasile dove per molti anni esercitò il ministero
apostolico e sacerdotale. Ebbe diversi incarichi durante la sua vita, tanto di
governo che nel campo educativo e parrocchiale. Si distinse come “messaggero
della carità”. Sempre attento ai bisognosi, ai bambini, agli anziani e malati,
fu consolatore ed elemosiniere, con un profondo spirito di preghiera e con una
grande devozione verso l’Eucaristia e la santa Madre di Dio. La sua opera più
significativa fu l’assistenza spirituale a più di duecento “Laboratori della
carità di S. Rita”, istituzione di carattere assistenziale molto conosciuta
nella città di San Paolo del Brasile. Qui morì il 5 aprile 1983 e fu
beatificato il 5 novembre del 2006 da Giovanni Paolo II.
Quando la santità di una
persona è universalmente evidente ed incontestabile, la Chiesa non tarda a
riconoscerla: il 5 novembre 2006 infatti, a soli ventitrè anni dalla morte, è
stato beatificato il sacerdote agostiniano Mariano de la Mata Aparicio.
Di origini spagnole,
nacque il 31 dicembre 1905 a La Puebla de Valdavia da una famiglia
profondamente cristiana. Come già avevano fatto tre suoi fratelli, seguendo il
loro esempio nel 1921 entrò nell’Ordine Agostiniano. Nel 1930, alla termine
degli studi compiuti a Valladolid ed a Santa Maria de La Vid (Burgos),
ricevette l’ordinazione presbiterale.
Dopo aver esercitato il
suo ministero in Spagna per due anni, venne destinato in Brasile, ove sino alla
sua morte svolse diverse attività a carattere educativo, pastorale e di
governo.
Padre Mariano fu un vero
e proprio messaggero della carità: amico dei bambini e degli anziani, cireneo
dei malati e dei bisognosi, conforto ed elemosiniere dei poveri, maestro amico
degli alunni, sacerdote fedele osservante dei suoi compiti religiosi e
ministeriali, uomo sensibile anche dinanzi alle meraviglie della natura, della
quale era innamorato.
Nei pomeriggi era
frequente vederlo percorrere le vie della città brasiliana São Paulo, negli
ultimi tempi con grande pericolo per la sua incolumità a causa dei problemi
visivi che lo affliggevano, per visitare le circa duecento officine di Santa
Rita, dove si confezionavano vestiti per i poveri e dove gli associati vivevano
una profonda vita spirituale.
La figura di questo
religioso, che per oltre cinquant’anni diffuse attorno a sé simpatia,
semplicità e bontà, fu molto popolare in particolar modo nella città suddetta.
Il suo fisico, però, incominciò a dare segnali di stanchezza sin dall’inizio
del 1983. Colpito da un tumore maligno, fu sottoposto ad un intervento
chirurgico, ma come spesso accade in casi simili la malattia proseguì il suo
inesorabile cammino. Circondato dal compianto generale, Padre Mariano spirò il
5 aprile di tale anno. I suoi resti riposano nella chiesa di Sant’Agostino
presso São Paulo.
Scomparsa la sua persona
fisica, non andarono fortunatamente perdute la sua memoria ed ancor meno la sua
opera: oggi proseguono migliaia di “Ritas” nei suoi “talleres”, ed è sorto il
grandioso asilo “Casa do menor P. Mariano”, a lui intitolato, scuola di arti e
uffici per i bambini poveri.
Per meglio trasmettere ai
posteri il suo messaggio di amore verso gli ultimi, si pensò di introdurre la
sua causa di canonizzazione. Ottenuto il nulla osta da parte della Santa Sede
in data 14 dicembre 1996, dal 31 maggio 1997 al 16 dicembre dello stesso anno
fu istruita l’inchiesta diocesana presso la Curia diocesana di São Paulo,
nonché due processi rogatoriali a Palencia in Spagna ed a Cafayate
nell’Argentina. La causa è poi proceduta nella fase romana ed ha portato sino
ad oggi al decreto di validità da parte della Congregazione dei Santi il 12
febbraio 1999, al riconoscimento delle sue virtù eroiche il 20 dicembre 2004,
al riconoscimento di un miracolo avvenuto per sua intercessione il 28 aprile
2006 ed infine alla sua beatificazione il 5 novembre 2006, sotto il pontificato
di Benedetto XVI.
Autore: Fabio
Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92764
RITO DI BEATIFICAZIONE DI
MARIANO DE LA MATA APARICIO
OMELIA DEL CARDINALE JOSÉ
SARAIVA MARTINS
Cattedrale di San Paolo,
Brasile
Domenica, 5 novembre 2006
Apocalisse 7,
2-4.9-14
Salmo 23,
1-2.3-4ab.5-6
1ª Giovanni 3, 1-3.
Matteo 5, 1-12a.
1. Celebriamo in questa
domenica la solennità di "Tutti i Santi". Proprio in questa
solennità, oggi, qui a San Paolo rendiamo grazie a Dio anche per il Padre
agostiniano Mariano de la Mata Aparicio, poiché è stato iscritto nel
"Catalogo dei Beati".
Prima della fine
dell'anno liturgico, la Chiesa universale commemora tutti i Santi in un unico
giorno, rendendo gloria e lode a Dio "unico Santo tra tutti i suoi
Santi". La sua grazia può trasformare la vita fragile e debole di quanti
si sono proposti di seguire più da vicino Gesù Cristo, nel riflesso e alla luce
della sua santità.
"I Santi non hanno
bisogno dei nostri onori e nulla viene a loro dal nostro culto. È chiaro che,
quando ne veneriamo la memoria, facciamo i nostri interessi, non i loro",
leggiamo in san Bernardo, nella Liturgia delle ore di questa solennità (Opera
Omnia, Discorso 2).
In questa festa in cui
commemoriamo, quindi, tutti i santi, molti conosciuti e iscritti nel Catalogo
dei Santi e dei Beati e altri sconosciuti a noi ma noti a Dio, celebriamo anche
il mistero della nostra comunione con loro. Crediamo "alla comunione dei
Santi": questo professiamo nel Credo apostolico, ovvero alla comunione di
coloro che sono già stati santificati dalla grazia di Dio e di tutti noi
chiamati a essere come loro. Il Concilio Vaticano II ha proclamato la vocazione
universale alla santità: "tutti i fedeli cristiani d'ogni stato e
condizione sono chiamati dal Signore, ognuno per la sua via, alla perfezione
della santità" (LG 11).
Nella comunione dei santi
beneficiamo sin da adesso di coloro che seguono fedelmente Gesù Cristo e ci
proponiamo la grandezza di una comune vocazione alla santità che, in essi, ha
già dato frutto, ma che può darlo anche in noi se restiamo fedeli al Signore,
perseverando fino all'ultimo giorno.
2. Il libro
dell'Apocalisse contempla la moltitudine immensa che è passata attraverso la
grande tribolazione e si trova già "in piedi davanti al trono e davanti
all'Agnello" (Ap 7, 9), rallegrandosi poiché "la salvezza
appartiene al nostro Dio" (Ap 7, 10), per merito di Cristo che donò
se stesso, fino alla morte, per tutti noi.
Il numero dei segnati,
144.000, indica l'universalità della salvezza alla quale siamo tutti chiamati,
la totalità del nuovo popolo di Israele aperto a tutte le nazioni. Una comunità
di santi senza frontiere, nonostante le difficoltà esterne e interne vissute in
tutte le epoche, poiché è nella tribolazione che si tesse il vestito della
"sposa", la Chiesa. Coloro i quali abitano nella Gerusalemme celeste
"hanno lavato le loro vesti rendendole candide col sangue
dell'Agnello" (Ap 7, 14) e "portano palme nelle mani" (Ap 7,
9), le palme della loro lode, della loro testimonianza e della loro gloria.
Hanno partecipato alla vittoria di Cristo sul peccato e sulla morte, nel culto
eterno che trascorre alla presenza di Dio, che ha voluto fare una tenda in
mezzo ai suoi.
Noi che siamo ancora
pellegrini su questa terra ci associamo al loro trionfo, in attesa di seguire i
loro passi nel cammino verso la santità, sapendo che il Signore ci precede, va
innanzi alla sua Chiesa e ci accompagna per la strada come "pellegrini in
terra straniera" (Atti 7, 6), guidandoci fino a Lui, fonte di vita e
nostro ultimo, felice destino.
3. Per questo anche oggi,
per mezzo di questa "moltitudine di intercessori" che sono ora
"simili a Dio" e lo vedono "come egli è" (cfr 1ª Giovanni 3,
2) chiediamo l'abbondanza della sua misericordia e del suo perdono e osiamo
persino supplicare: "Mettimi come sigillo sul tuo cuore, come
sigillo sul tuo braccio, perché forte come la morte è l'amore" (Cantico
dei Cantici 8, 6), poiché l'amore è più forte della morte stessa.
Siamo nati da Dio e dal
suo amore, Lui ci ha chiamati e siamo suoi figli. In Cristo per mezzo dello
Spirito si realizza in noi la santità; chiamandoci ed essendo suoi figli, ci ha
convocati a "essere perfetti come è perfetto il Padre vostro celeste"
(Mt 5, 48). Siamo già figli di Dio, ma ciò che saremo non si è ancora
manifestato. Questa è la nostra speranza e in questa speranza potremo
purificarci in Lui. Vediamo che i santi di tutte le epoche e anche del nostro
tempo ebbero difetti e furono fragili e peccatori, sebbene si siano purificati
nel seguire il Signore e nel suo sangue redentore, ma furono forti e santi in
Lui. La fragilità dei santi viene in nostro aiuto anche perché ci mostra il
cammino attraverso cui possiamo uscire dal peccato e iniziare a vivere sin da
adesso, e dopo senza fine, una vita di intimità con il Padre come unica e
autentica alternativa a una vita ingiusta e malvagia. I santi sperimentarono le
nostre stesse difficoltà, certamente anche di più, ma seppero vincere le
tentazioni del maligno e, con la grazia di Dio, vissero le beatitudini.
4. Nel "discorso
della montagna" il Signore proclama le beatitudini, annunciando la vita
nello Spirito come una gioia escatologica che, al tempo stesso, è esigenza per
quanti si siedono alla mensa della sua parola. Benedetti e beati coloro che si
spingono a viverle fino a giungere alla beatitudine eterna. Le beatitudini,
vissute innanzitutto da Gesù Cristo, sono il compimento della promessa
messianica e quando noi cerchiamo di viverle, con la grazia di Dio, diventano
espressione della nostra risposta di amore all'alleanza sigillata da Dio.
Siamo beati quando siamo poveri
in spirito (cfr Mt 5, 3) e, di fronte alle sofferenze di tanta
povertà, conserviamo un cuore povero, bisognoso di Dio.
Possiamo essere beati
nonostante la sofferenza se la offriamo con mitezza (cfr Mt 5, 4),
come sacrificio di lode mentre ci incamminiamo su questa terra verso la terra
promessa.
Quando piangiamo, per ciò
per cui vale la pena piangere, Dio ci offre la sua consolazione fino a quando
erediteremo il suo regno (cfr Mt 5, 5).
Avere sempre fame e sete
della giustizia (cfr Mt 5, 6), una grazia sempre aperta al perdono da
parte di Dio, ci avvicina alla mensa per la festa del suo Corpo e del suo
Sangue, nella quale il Signore sazia la fame di felicità e di vita che il
nostro essere anela e brama.
Queste prime quattro
beatitudini esprimono la nostra dipendenza dalla grazia di Dio, poiché Dio è
colui che regna. Le ultime quattro beatitudini manifestano la nostra dipendenza
dai nostri fratelli, come una risposta di amore data a Dio stesso per mezzo
loro.
Accogliere nel cuore la stessa
misericordia di Dio (cfr Mt 5, 7) ci fa uscire da noi stessi -
nonostante le nostre miserie - verso i nostri fratelli - nonostante le
loro miserie - poiché in entrambe Dio ha riposto il suo cuore.
Raggiungiamo la misericordia di Dio quando siamo misericordiosi con gli altri.
Rimanere con le braccia
aperte di fronte a quanti hanno bisogno di noi e con il cuore sempre
trasparente e privo di ambiguità, puro con la chiarezza di Dio (cfr Mt 5,
8), rende possibile vederlo in ogni evento e in ogni persona, con gli occhi del
cuore illuminati dalla luce di Cristo, che è la luce della Chiesa e di tutte le
genti.
Siamo figli di Dio,
beati, quando viviamo con la sua grazia in pace, senza oppressioni né
ingiustizie, in un mondo con tante violenze e sofferenze (cfr Mt 5,
9).
E, quando siamo
perseguitati perché desideriamo vivere sempre la giustizia di Dio, diventiamo
degni del regno dei cieli (cfr Mt 5, 10). La perfetta gioia, come la
vissero i santi, consiste nell'imitare e nell'identificarsi in Gesù Cristo, anche
nell'amore verso quanti si dicono nostri nemici.
Nella celebrazione di
oggi noi, la Chiesa sulla terra, ci rallegriamo per tutti i santi, la Chiesa
del cielo. E in questa stessa gioia, come beatitudine, riceviamo la forza per
continuare il nostro pellegrinaggio dalla città secolare, in questo XXI secolo,
verso la città celeste, per tutti i secoli senza fine.
5. Padre Mariano de la
Mata Aparicio, dell'Ordine di sant'Agostino, nacque cento anni fa e rispose
alla sua vocazione alla vita consacrata e al sacerdozio ministeriale con
prontezza e fedeltà. Lasciò la sua famiglia e la sua cittadina - Puebla de
Valdavia (Palencia) - e, in seguito, nel 1931, obbedendo ai suoi superiori,
lasciò il suo Paese, la Spagna, per andare in Brasile e trovare qui una nuova
patria, nella quale visse per cinquantadue anni una vita di santità nella
quotidianità e normalità di tutti i giorni.
Gli incarichi
ministeriali che ricevette dal suo Ordine e i ministeri pastorali affidatigli
dai suoi rispettivi Vescovi diocesani, portati a termine con fedeltà diligente
e con generosità immensa, lo hanno portato a essere proposto come esempio e
cammino di santità, sia per gli agostiniani e la famiglia agostiniana sia per
le diocesi in cui nacque, visse, lavorò e morì per il Regno dei cieli.
I fedeli cristiani e i
cittadini di Taquaritinga, Engenheiro Schmidt, Rio Preto e San Paolo
ricorderanno questo nuovo beato, elevato oggi, per decisione del Santo Padre
Benedetto XVI, all'onore degli altari, come modello da imitare per seguire Gesù
Cristo. Molti di quelli che partecipano a questa celebrazione lo hanno
conosciuto e frequentato di persona, potendo constatare le virtù cristiane,
sacerdotali e religiose di questo agostiniano che tanto glorificò Dio
nell'amore e nel servizio alla Chiesa e a tutte le genti.
Padre Mariano fu povero
con i poveri, umile con i bambini e sensibile con i malati e gli anziani,
lavoratore con gli alunni, i fedeli e l'associazione delle Officine di Santa
Rita, misericordioso con i penitenti, puro di cuore, pacifico nella
comunità dei religiosi agostiniani e nella sua famiglia, superando le
difficoltà con la preghiera e il sacrificio, rivolgendosi alla Vergine Maria,
attraverso l'invocazione a Nostra Signora della Consolazione,
costantemente, fino al momento in cui lasciò questa vita. Sia in Brasile sia in
Spagna il suo ricordo ci aiuterà a rendere gloria e lode a Dio e a seguire il
suo esempio. Come consiglia la Lettera agli Ebrei: "Ricordatevi dei
vostri capi, i quali vi hanno annunziato la parola di Dio; considerando
attentamente l'esito del loro tenore di vita, imitatene la fede. Gesù Cristo è
lo stesso ieri, oggi e sempre!" (Heb 13, 7-8).
6. Poniamo davanti al
nostro sguardo il beato Mariano de la Mata e quanti ci hanno preceduto nella
fede, i santi conosciuti e quelli sconosciuti, ma iscritti tutti dalla mano del
Signore nel "libro della vita", affinché ci consegnino il dono che
essi stessi hanno ricevuto e ci custodiscano un posto accanto a Dio. Così la
nostra testimonianza si unirà alla loro nel nostro tempo, insieme alla
testimonianza di Cristo, "il testimone fedele" (Ap 1, 5) per la
lode della sua gloria.
Nell'Eucaristia risiede
la fonte della nostra santificazione e l'apice di una esistenza autenticamente
cristiana. Accorriamo al Signore in questa celebrazione con "le gioie e le
speranze, le tristezze e le angosce degli uomini d'oggi" (GS 1)
per ricevere il cibo, lo stesso Signore, che è nostra forza e nostra speranza.
Nella morte e resurrezione di Cristo viviamo già per Lui e speriamo di vivere
sempre con Lui.
Sant'Agostino, nella sua
opera "La città di Dio", ci incoraggia a sperare nella città
eterna: "Quanto sarà grande la serenità dove non vi sarà alcun male,
non mancherà alcun bene, si attenderà alle lodi di Dio che sarà tutto in tutti!"
(De civ. Dei, XXII, 30, 1).
Che Maria Santissima,
tutti i santi e il beato Mariano de la Mata, per il sacrificio di Gesù Cristo,
che presentiamo adesso a Dio Padre nell'unità con lo Spirito Santo, intercedano
per noi affinché i nostri passi possano seguire le loro orme nel cammino verso
la santità, "fino a quando Egli ritornerà".
Amen.
Den salige Marianus de la
Mata Aparicio (1905-1983)
Minnedag: 5.
april
Den salige Marianus de la
Mata Aparicio (sp: Mariano) ble født den 31. desember 1905 i La Puebla de
Valdavia, en landsby nord i provinsen Palencia i Spania. Hans dypt religiøse
foreldre var Manuel de la Mata og Martina Aparicio, som hadde åtte barn – fire gutter
og fire jenter. Marianus kom fra en familie av augustinere – han var bror av
tre (Hermenegildo, Tomás og Baltasar) og onkel til seks (Santos, Máximo,
Mariano, Martina, Mari Paz og Socorro).
Han gjennomførte sine
humanistiske studier i Preceptoría de Barriosuso før han begynte
på Colegio de los Filipinos i Valladolid, hvor han den 9. september
1921 ble ikledd ordensdrakten som augustiner (Ordo Sancti Augustini –
OSA). Etter novisiatet avla han ett år senere, den 10. september 1922, sine
midlertidige løfter i hendene på husets salige prior Anselm Polanco
Fontecha OSA (1881-1939), fremtidig biskop av Teruel og martyr for den
kristne tro i Den spanske borgerkrig.
Marianus begynte på sine
filosofistudier i provinshovedstaden Pisuerga før han i 1926 flyttet til
klosteret Santa María i La Vid i Burgos, hvor han fortsatte med sine studier i
teologi. Den 11. september 1926 ble han del av den nyopprettede spanske
provinsen, og den 23. januar 1927 avla han sine høytidelige løfter. Han ble
presteviet den 25. juli 1930.
Etter et kort opphold som
lærer i kollegiet La Encarnación i Llanes i Asturias sendte provinsialen ham i
juli 1931 til viseprovinsen Brasil. Han var først i Taquaritinga, hvor han
gjorde tjeneste som prest i to år, før han flyttet til Santo Agostinho, hvor
han underviste samtidig som han var administrator (1942-45) og sekretær.
Fra 1945 til 1948 ledet
han de brasilianske augustinerne som viseprovinsial, og senere (1948-51 og
1960-63) var han rådgiver for sin etterfølger i denne stillingen. Til slutt
hadde han stillingen som kommisjonær og arbeidet på kollegiet Engenheiro
Schemidt som økonom (1951), direktør (1957) og foreleser. I 1961 vendte han
tilbake til San Pablo, hvor han koordinerte undervisningsoppgavene og var
viseprior for skolen San Agustín (1973-77), samtidig som han utførte
sognearbeid.
Marianus var en fysisk
høy og velproporsjonert mann, med tunge briller og overdådig skallethet. Han
var åpen, sjenerøs og vennlig, alltid med et smil. Selv om han hadde et
voldsomt temperament, var han ute av stand til å skjule følelsene og tårene.
Han var kjent som «nestekjærlighetens budbringer» blant de aller fattigste i
Brasil. Han hadde en spesiell omsorg for barn og eldre og besøkte ofte de syke,
og han var en kilde til trøst for alle. Han er mest kjent for den støtte han ga
til mer enn 200 «Oficinas de Caridad de Santa Rita de Cascia», velkjente sentra
i São Paulo som hjalp de mest trengende. Han ga åndelig støtte til de mange
frivillige som arbeidet der, men han var også hovedansvarlig for å søke
økonomisk støtte slik at disse sentrene kunne fortsette sin virksomhet.
Hans nevø Máximo og hans
niese Mari Paz, begge augustinere, reiste fra Colombia og Peru til Brasil for å
være hos onkelen på hans eldre dager. Han døde den 5. april 1983 i São Paulo i
Brasil, 77 år gammel.
Hans saligkåringsprosess
ble åpnet av Den hellige Stol den 14. desember 1996. Den 20. desember 2004 ble
hans «heroiske dyder» anerkjent av pave Johannes Paul II (1978-2005) og han
fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 28. april 2006 undertegnet
pave Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et
mirakel på hans forbønn.
Han ble saligkåret den 5.
november 2006 av pave Benedikt XVI i la Catedral de Sé i São Paulo i
Brasil. Som vanlig under dette pontifikatet ble seremonien ikke ledet av paven
selv, men av hans representant, i dette tilfelle kardinal José Saraiva Martins CMF,
prefekt for Helligkåringskongregasjonen i Vatikanet. Dagen etter ble den første
messen til den nye saliges ære feiret i sognet Santo Agostinho av
kardinal Cláudio
Hummes, frem til 31. oktober erkebiskop av São Paulo og deretter ny prefekt
for Kleruskongregasjonen i Vatikanet.
Kilder: Patron
Saints SQPN, santiebeati.it, newsaints.faithweb.com, vegavaldavia.com,
osa-west.org, agustinos-es.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2006-11-05 17:34
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/maparicio
Beato Mariano de la Mata
Aparicio, presbítero
Noviembre 5
Nació en una sencilla
familia cristiana de Barrio de la Puebla de Valdavia (Palencia, España), en
1905. Tres hermanos suyos ingresaron antes que él en la Orden de San Agustín.
El P. Mariano estudió en Valladolid y La Vid (Burgos) y fue ordenado sacerdote
en 1930.
Después de dos años en
España, embarcó a Brasil donde desplegó una extensa actividad apostólica en la
educación y, sobre todo, en la asistencia diaria a los pobres, los enfermos y
los niños.
El P. Mariano fue un
santo de lo cotidiano. De carácter firme, pero generoso y sensible. Amable y
cercano en la relación personal. Devoto fervoroso de María, enamorado de su
sacerdocio y del ministerio sacerdotal, amante de la Eucaristía que celebraba
con singular devoción.
Murió el 5 de abril de
1983. Fue beatificado el 5 de noviembre de 2006 en la catedral de São Paulo, en
Brasil, por el Cardenal José Saraiva Martins, Prefecto de la Congregación para
los Santos que presentó al nuevo beato diciendo:“El padre Mariano fue pobre con
los pobres, humilde con los niños y sensible con los enfermos y los ancianos,
trabajador con los alumnos, los fieles y la asociación de las Oficinas de Santa
Rita, misericordioso con los penitentes, puro de corazón, pacífico en la
comunidad de los religiosos agustinos y en su familia, superando las
dificultades con la oración y el sacrificio, dirigiéndose constantemente a la
Virgen María, bajo la advocación de Nuestra Señora de la Consolación, hasta el
momento en que dejó esta vida”.
Sus restos descansan al
lado del altar de su querida Virgen de la Consolación, en la Iglesia de San
Agustín de São Paulo.
SOURCE : http://augustinians.net/index.php?page=marianomata_es
HOMILÍA DEL CARDENAL JOSÉ
SARAIVA MARTINS
EN LA MISA DE
BEATIFICACIÓN
DEL P. MARIANO DE LA MATA
APARICIO
Catedral de São Paulo,
Brasil
Domingo 5 de noviembre de
2006
1. En este domingo
celebramos la solemnidad de Todos los Santos. Precisamente en esta solemnidad,
hoy, aquí en São Paulo, damos gracias a Dios también por el padre agustino
Mariano de la Mata Aparicio, que ha sido inscrito en el catálogo de los beatos.
Antes de concluir el Año
litúrgico, la Iglesia universal conmemora a todos los santos en un único día,
dando gloria y alabanza a Dios "único Santo entre los santos". Su
gracia puede transformar la vida frágil y débil de los que se han propuesto seguir
más de cerca a Jesucristo, en el reflejo y a la luz de su santidad.
"Los santos no
necesitan de nuestros honores, ni les añade nada nuestra devoción.
Es que la veneración de su memoria redunda en provecho nuestro, no suyo" (Discurso 2: Opera
Omnia Cisterc. 5, 364 ss), dice san Bernardo en la Liturgia de las
Horas de esta solemnidad.
Por consiguiente, en esta
fiesta, en la que conmemoramos a todos los santos, muchos conocidos e inscritos
en el catálogo de los santos y beatos, y otros más numerosos aún desconocidos
por nosotros pero conocidos por Dios, celebramos también el misterio de nuestra
comunión con ellos. Creemos "en la comunión de los santos", como
profesamos en el Credo apostólico, o sea, en la comunión de los que ya han sido
santificados por la gracia de Dios y de todos nosotros, llamados a ser como
ellos. El concilio Vaticano II proclamó la vocación universal a la
santidad: "Todos los cristianos, de cualquier estado o condición,
están llamados, cada uno por su propio camino, a la perfección de la santidad,
cuyo modelo es el mismo Padre" (Lumen
gentium, 11).
En la comunión de los
santos nos beneficiamos ya desde ahora de los que siguen fielmente a Jesucristo
y nos proponemos la grandeza de una vocación común a la santidad, que en ellos
ya ha dado fruto, pero que puede darlo también en nosotros si permanecemos
fieles al Señor, perseverando hasta el último día.
2. El libro del
Apocalipsis contempla la muchedumbre inmensa que ha pasado por la gran
tribulación y ya se encuentra "de pie delante del trono y del
Cordero" (Ap 7, 9), alegrándose porque "la salvación es de
nuestro Dios, que está sentado en el trono, y del Cordero" (Ap 7,
10), por mérito de Cristo que se entregó hasta la muerte por todos nosotros.
El número de los
marcados, 144.000, indica la universalidad de la salvación a la que estamos
llamados todos, la totalidad del nuevo pueblo de Israel abierto a todas las
naciones. Una comunidad de santos sin fronteras, a pesar de las dificultades
externas e internas que han existido en todas las épocas, pues es en la
tribulación donde se teje el vestido de la "esposa", la Iglesia.
Los que habitan en la
Jerusalén celestial "han lavado sus vestiduras y las han blanqueado con la
sangre del Cordero" (Ap 7, 14) y "traen palmas en sus
manos" (Ap 7, 9), las palmas de su alabanza, de su testimonio y de su
gloria. Han participado en la victoria de Cristo sobre el pecado y la muerte,
en el culto eterno que se realiza en presencia de Dios, que ha querido poner su
tienda en medio de los suyos.
Nosotros, que aún somos
peregrinos en esta tierra, nos asociamos a su triunfo, a la espera de seguir
sus pasos por la senda de la santidad, sabiendo que el Señor nos precede, va
delante de su Iglesia y nos acompaña por el camino como "peregrinos en
tierra extranjera" (Hch 7, 6), guiándonos hasta él, fuente de vida y
nuestro último destino, un destino feliz.
3. Por esto, también
hoy, por medio de esta "muchedumbre de intercesores" que ahora
ya son "semejantes a Dios" y lo ven "tal cual es" (cf. 1
Jn 3, 2), pedimos la abundancia de su misericordia y su perdón, e incluso
nos atrevemos a suplicar: "Ponme cual sello sobre tu corazón, como
un sello en tu brazo. Porque es fuerte el amor como la muerte" (Ct 8,
6), porque el amor es más fuerte que la muerte.
Hemos nacido de Dios y de
su amor. Él nos ha llamado y somos sus hijos. En Cristo, por medio del
Espíritu, se realiza en nosotros la santidad; al llamarnos a ser sus hijos, nos
ha convocado a "ser perfectos como es perfecto vuestro Padre celestial"
(Mt 5, 48). Ya somos hijos de Dios, pero no se ha manifestado aún lo que
seremos. Esta es nuestra esperanza y en esta esperanza podremos purificarnos en
él. Vemos que los santos de todas las épocas y también de nuestro tiempo
tuvieron defectos y fueron frágiles y pecadores, aunque se purificaron
siguiendo al Señor y con su sangre redentora; fueron fuertes y santos en él. La
fragilidad de los santos viene en nuestra ayuda también porque nos muestra el
camino por el que podemos salir del pecado y comenzar a vivir desde ahora, y
después sin fin, una vida de intimidad con el Padre como única y auténtica
alternativa a una vida injusta y mala. Los santos experimentaron nuestras
mismas dificultades, e incluso más, pero supieron vencer las tentaciones del
maligno y, con la gracia de Dios, vivieron las bienaventuranzas.
4. En el
"sermón de la montaña" el Señor proclama las bienaventuranzas,
anunciando la vida en el Espíritu como una alegría escatológica que, al mismo
tiempo, es exigencia para los que se sientan a la mesa de su palabra. Benditos
y bienaventurados los que se esfuerzan por vivirlas hasta llegar a la
bienaventuranza eterna. Las bienaventuranzas, vividas ante todo por Jesucristo,
son el cumplimiento de la promesa mesiánica y cuando nos esforzamos por
vivirlas, con la gracia de Dios, se transforman en expresión de nuestra
respuesta de amor a la alianza sellada por Dios.
Somos bienaventurados
cuando somos pobres de espíritu (cf. Mt 5, 3) y, ante los
sufrimientos de tanta pobreza, conservamos un corazón pobre, necesitado de
Dios.
Podemos ser
bienaventurados a pesar del sufrimiento si lo ofrecemos con mansedumbre
(cf. Mt 5, 4), como sacrificio de alabanza mientras nos encaminamos
en esta tierra hacia la tierra prometida.
Cuando lloramos por lo
que vale la pena llorar, Dios nos ofrece su consuelo hasta que heredemos
su reino (cf. Mt 5, 5).
Tener siempre hambre y
sed de justicia (cf. Mt 5, 6), una gracia siempre abierta al perdón
por parte de Dios, nos acerca a la mesa para la fiesta de su Cuerpo y de su
Sangre, en la cual el Señor sacia el hambre de felicidad y de vida que nuestro
ser anhela y ansía.
Estas primeras cuatro
bienaventuranzas expresan nuestra dependencia de la gracia de Dios, pues Dios
es quien reina. Las últimas cuatro bienaventuranzas manifiestan nuestra
dependencia de nuestros hermanos, como una respuesta de amor dada a Dios mismo
por medio de ellos.
Acoger en el corazón la
misma misericordia de Dios (cf. Mt 5, 7) nos hace salir de nosotros
mismos, a pesar de nuestras miserias, hacia nuestros hermanos, a pesar de sus
miserias, pues en ambas Dios ha puesto su corazón. Alcanzamos la misericordia
de Dios cuando somos misericordiosos con los demás.
Permanecer con los brazos
abiertos ante quienes tienen necesidad de nuestra ayuda y con el corazón siempre
transparente y sin ambigüedades, puro con la claridad de Dios (cf. Mt 5,
8), hace posible verlo en todos los acontecimientos y en todas las personas,
con los ojos del corazón iluminados por la luz de Cristo, que es la luz de la
Iglesia y de todas las gentes.
Somos hijos de Dios,
bienaventurados, cuando vivimos con su gracia en paz, sin opresiones ni
injusticias, en un mundo con tantas violencias y sufrimientos (cf. Mt 5,
9).
Y cuando somos
perseguidos porque deseamos vivir siempre la justicia de Dios, nos hacemos
dignos del reino de los cielos (cf. Mt 5, 10). La perfecta alegría,
como la vivieron los santos, consiste en imitar e identificarse con Jesucristo,
también en el amor a los que se declaran enemigos nuestros.
En la celebración de hoy,
nosotros, la Iglesia en la tierra, nos alegramos por todos los santos, la
Iglesia del cielo. Y en esta misma alegría, como bienaventuranza, recibimos la
fuerza para continuar nuestra peregrinación por la ciudad terrena, en
este siglo XXI, hacia la ciudad celestial, por todos los
siglos sin fin.
5. El padre Mariano
de la Mata Aparicio, de la Orden de San Agustín, nació hace cien años y
respondió con prontitud y fidelidad a su vocación a la vida consagrada y al
sacerdocio ministerial.
Dejó su familia y su
aldea ―Puebla de Valdavia (Palencia)― y luego, en 1931, obedeciendo a sus
superiores, dejó su país, España, para ir a Brasil, donde encontró una nueva
patria, en la que vivió durante cincuenta y dos años una vida de santidad en la
cotidianidad y normalidad de todos los días.
Los encargos
ministeriales que recibió de su Orden y los ministerios pastorales que le
encomendaron sus respectivos obispos diocesanos, cumplidos con fidelidad
diligente y con gran generosidad, lo llevaron a ser puesto como ejemplo y
camino de santidad tanto para los agustinos y la familia agustiniana, como para
las diócesis en donde nació, vivió, trabajó y murió para el reino de los
cielos.
Los fieles cristianos y
los ciudadanos de Taquaritinga, Engenheiro Schmitt, Rio Preto y São Paulo,
recordarán a este nuevo beato, elevado hoy al honor de los altares por decisión
del Santo Padre Benedicto XVI, como modelo digno de imitar para seguir a
Jesucristo. Muchos de los que participan en esta celebración lo conocieron y
trataron personalmente, y pudieron constatar las virtudes cristianas,
sacerdotales y religiosas de este agustino que tanto glorificó a Dios en el
amor y el servicio a la Iglesia y a todas las gentes.
El padre Mariano fue
pobre con los pobres, humilde con los niños y sensible con los enfermos y los
ancianos, trabajador con los alumnos, los fieles y la asociación de las
Oficinas de Santa Rita, misericordioso con los penitentes, puro de corazón,
pacífico en la comunidad de los religiosos agustinos y en su familia, superando
las dificultades con la oración y el sacrificio, dirigiéndose constantemente a
la Virgen María, bajo la advocación de Nuestra Señora de la Consolación, hasta
el momento en que dejó esta vida.
Tanto en Brasil como en
España, su recuerdo nos ayudará a dar gloria y alabanza a Dios y a seguir su
ejemplo. Como recomienda la carta a los Hebreos: "Acordaos de
vuestros dirigentes, que os anunciaron la palabra de Dios y, considerando el
final de su vida, imitad su fe. Jesucristo es el mismo ayer, hoy y
siempre" (Hb 13, 7-8).
6. Tengamos ante
nuestros ojos al beato Mariano de la Mata y a los que nos han precedido en la
fe, a los santos conocidos y a los desconocidos, pero escritos todos por la
mano del Señor en el "libro de la vida", para que nos entreguen el
regalo que ellos mismos recibieron y nos conserven un puesto junto a Dios. Así
nuestro testimonio se unirá al suyo en nuestro tiempo, juntamente con el
testimonio de Cristo, "el testigo fiel" (Ap 1, 5), para alabanza
de su gloria.
En la Eucaristía reside
la fuente de nuestra santificación y la cumbre de una existencia auténticamente
cristiana. Acudamos al Señor en esta celebración con "las alegrías y las
esperanzas, las tristezas y las angustias de los hombres de hoy" (Gaudium
et spes, 1) para recibir el alimento ―el Señor mismo― que es nuestra fuerza
y nuestra esperanza. En la muerte y resurrección de Cristo vivimos ya para él y
esperamos vivir siempre con él.
San Agustín, en su obra
"La ciudad de Dios", nos alienta a esperar en la ciudad eterna:
"¡Cuán grande será la serenidad donde ya no habrá ningún mal, no faltará
ningún bien, se dedicará a las alabanzas de Dios, que será todo en todos!"
(De civ. Dei XXII, 30, 1).
Que María santísima,
todos los santos y el beato Mariano de la Mata, por el sacrificio de
Jesucristo, que presentamos ahora a Dios Padre en la unidad del Espíritu Santo,
intercedan por nosotros, a fin de que nuestros pasos sigan sus huellas en el
camino hacia la santidad "hasta que él vuelva". Amén.
CONGREGAÇÃO PARA AS
CAUSAS DOS SANTOS
HOMILIA DO CARDEAL JOSÉ
SARAIVA MARTINS
NO SOLENE RITO DE BEATIFICAÇÃO
DE MARIANO DA MATA APARÍCIO
São Paulo (Brasil),
5 de Novembro de 2006
1. Celebramos neste
domingo a Solenidade de Todos os Santos. Precisamente, nesta solenidade, hoje e
aqui em São Paulo, também damos graças a Deus pelo Padre Mariano da Mata
Aparício, da Ordem dos Agostinianos, que foi inscrito no álbum dos Beatos.
Antes de encerrar o ano
litúrgico, a Igreja universal consagra um dia à comemoração de todos os Santos,
dando glória e louvor a Deus, "o único Santo entre todos os Santos".
A sua graça é capaz de transformar a vida frágil e débil dos que se propuseram
seguir mais de perto Jesus Cristo, reflectindo e irradiando a sua santidade.
"Os Santos não
precisam das nossas homenagens, nem lhes vale nossa devoção. Se veneramos os
Santos, sem dúvida nenhuma, o interesse é nosso, não deles" Lemos em
São Bernardo, na Liturgia das Horas desta solenidade (Opera Omnia, Sermo 2).
Assim, ao comemorar
festivamente todos os Santos muitos deles conhecidos e inscritos no álbum dos
Santos e Beatos, e muitos outros desconhecidos, mas que Deus conhece celebramos
também o mistério da nossa comunhão com eles. Acreditamos na "comunhão dos
santos", como professamos no Símbolo dos Apóstolos; ou seja, acreditamos
na comunhão dos que já foram santificados pela graça de Deus e dos que também
são chamados a ser como eles. O Concílio Vaticano II proclamou a vocação
universal à santidade: "Todos os fiéis cristãos, de qualquer estado ou
condição, são chamados, cada qual por seu caminho, à perfeição da santidade"
(LG 11).
Na comunhão dos santos,
já agora beneficiamos dos que seguem fielmente a Cristo e propomo-nos
corresponder à grandeza de uma vocação comum à santidade que, neles, já deu
fruto e, em nós, também pode dá-lo, se formos fiéis ao Senhor e perseverarmos
até ao fim.
2. O livro do Apocalipse
contempla a multidão imensa que atravessou a grande tribulação e já se encontra
"de pé diante do trono e do Cordeiro" (Ap 7, 9), alegrando-se
porque"a salvação pertence ao nosso Deus" (Ap 7, 10) e é devida
aos merecimentos de Cristo, que Se entregou, até à morte, por todos nós.
O número dos 144.000
assinalados indica a universalidade da salvação, a que todos somos chamados; a
plenitude do novo povo de Israel aberto a todas as nações, uma comunidade de
Santos sem fronteiras, apesar das dificuldades externas e internas
experimentadas em todos os tempos, pois é na tribulação que se tece o vestido
da "noiva", a Igreja. Os que habitam na Jerusalém celeste
"lavaram e alvejaram as suas roupas no sangue do Cordeiro" (Ap 7,
14) e "trazem palmas na mão" (Ap 7, 9), as palmas do seu louvor,
do seu testemunho e da sua glória.
Participaram da vitória
de Cristo sobre o pecado e sobre a morte, no culto eterno que se realiza na
presença de Deus que quis armar a sua tenda no meio de nós.
E nós, que ainda
peregrinamos nesta vida terrena, associamo-nos ao triunfo dos Santos, na
esperança de seguir os seus passos no caminho da sua santidade, sabendo que o
Senhor nos precede, vai à frente da sua Igreja e nos acompanha no caminho como
"forasteiros em terra estrangeira" (Act 7, 6), guiando-nos para
Ele, que é a fonte da vida e o nosso último e feliz destino.
3. Por isso, também hoje,
por meio dessa "multidão de intercessores" que agora são "semelhantes
a Deus" e que O vêem "tal como Ele é" (cf. 1
Jo 3, 2), pedimos a abundância da sua misericórdia e do seu perdão e até
ousamos pedir: "Grava-me como um selo em teu coração, como um selo em teu
braço. Porque o amor é forte como a morte" (Ct 8, 6), porque o amor é
mais forte que a própria morte.
Nascemos de Deus e do seu
amor, que nos chamou e fez-nos seus filhos. De Cristo, pelo Espírito, vem-nos
toda a santificação; d'Ele, que nos chama a ser seus filhos, convocando-nos
para "sermos perfeitos como é perfeito o nosso pai do Céu" (cf. Mt 5,
48). Já somos filhos de Deus, mas ainda não se manifestou o que havemos de ser.
Esta é a nossa esperança, e nesta esperança poderemos purificar-nos n'Ele. É
verdade que os Santos de todos os séculos e os do nosso tempo também tiveram os
seus defeitos e foram frágeis e pecadores, mas purificaram-se na escola do
Senhor e no seu sangue redentor, tornando-se fortes e santos n'Ele. A
fragilidade dos Santos até nos ajuda, porque nos indica o caminho por onde podemos
sair do pecado e viver, já aqui como primícias, e depois na plenitude, uma vida
de intimidade com o Pai, qual verdadeira e única alternativa a uma vida injusta
ou perversa. Os Santos passaram pelas dificuldades por que passamos, e
certamente maiores, mas souberam vencer as tentações do maligno e, com a graça
de Deus, viveram as bem-aventuranças.
4. No "sermão da
montanha", o Senhor pronunciou as bem-aventuranças, indicando a vida no
Espírito como uma perspectiva escatológica que, por sua vez, é exigência para
quantos se sentam à volta da sua palavra e da sua mesa. Bem-aventurados e
ditosos os que se dão à ventura de vivê-las até chegar à bem-aventurança
eterna. As bem-aventuranças, que o próprio Jesus Cristo viveu por primeiro, são
a realização da promessa messiânica e, quando, com a graça de Deus, as pomos em
prática, exprimem a nossa resposta de amor à aliança estabelecida por Deus.
Somos felizes, quando
somos pobres em espírito (cf. Mt 5, 3) e, quando no meio das aflições
de tantas pobrezas, o nosso coração é como o do pobre que confia em Deus.
Apesar do sofrimento,
podemos ser ditosos, se com mansidão (cf. Mt 5, 4) o oferecermos como
sacrifício de louvor, caminhando nesta terra rumo à terra prometida.
Quando choramos pelo que
vale a pena chorar, Deus dá-nos a sua consolação até chegarmos ao seu Reino
(cf. Mt 5, 5).
O permanecermos famintos
e sedentos de justiça (cf. Mt 5, 6) justiça entendida como graça, e
que Deus mantém sempre aberta ao perdão leva-nos a abeirar-nos da sua mesa no
festim do seu Corpo e Sangue, onde o Senhor sacia a fome de felicidade e de
vida, porque palpita e anela o nosso ser.
Estas primeiras quatro
bem-aventuranças exprimem a nossa dependência da graça de Deus, pois nelas é Deus
quem reina. As quatro últimas manifestam a nossa dependência dos irmãos, como
resposta de amor, dada ao mesmo Deus neles.
O albergar no coração a
mesma misericórdia de Deus (cf. Mt 5, 7), faz-nos sair de nós mesmos
não obstante as nossas misérias ao encontro dos irmãos não obstante as suas
misérias pois numas e noutras Deus pôs o seu coração. Alcançamos a misericórdia
de Deus, quando somos misericordiosos com os outros.
O estar de mãos abertas
perante os que precisam de nós, e com o coração sempre transparente e sem
duplicidade, limpo da clareza de Deus (cf. Mt 5, 8), faz-nos ver o
próprio Deus em cada acontecimento e em cada pessoa, com os olhos do coração
iluminados pela luz de Cristo, que é a luz da Igreja e a luz dos povos.
Somos filhos de Deus,
bem-aventurados quando, com a sua graça, vivemos pacificamente, sem opressões
nem injustiças, no meio de um mundo cheio de violências e prantos (cf. Mt 5,
9).
E, quando somos
perseguidos por querer viver sempre segundo a justiça de Deus, tornamo-nos
merecedores do Reino dos céus (cf. Mt 5, 10). A perfeita alegria,
como a viveram os Santos, consiste em imitar Jesus Cristo e identificar-se com
Ele, inclusive no amor a quantos nos consideram inimigos.
Na celebração de hoje,
nós, que formamos a Igreja da terra, alegramo-nos com todos os Santos, que
formam a Igreja do Céu. E nesta mesma alegria, como bem-aventurança, recebemos
a força para continuar a peregrinar nesta cidade terrena e neste século XXI
para a cidade celeste, onde viveremos pelos séculos sem fim.
5. O Padre Mariano da
Mata Aparício, da Ordem de Santo Agostinho e que nasceu precisamente há 100
anos, respondeu com prontidão e fidelidade à sua chamada à vida consagrada e ao
sacerdócio ministerial. Deixou a sua família e o seu povo o Bairro de Puebla de
Valdavia (Palência) e, por obediência aos seus superiores, deixou em 1931 a sua
nação, a Espanha, para vir para o Brasil e ter aqui uma nova pátria, onde viveu
52 anos em santidade de vida no normal e quotidiano, até 1983.
Os encargos ministeriais
que recebeu dentro da sua Ordem e os ministérios pastorais que lhe foram
confiados pelos respectivos bispos diocesanos, desempenhados com minuciosa
fidelidade e com imensa generosidade, levaram-no a ser proposto como exemplo e
caminho de santidade, tanto para os Agostinianos e para a família religiosa,
como para as dioceses onde nasceu, viveu, trabalhou e morreu pelo Reino dos
céus.
Os fiéis cristãos e
cidadãos de Taquaritinga, Engenheiro Schmitt, Rio Preto e São Paulo recordarão
este novo Beato, elevado às honras dos altares por decisão do Papa Bento XVI,
como modelo a imitar no seguimento de Cristo. Muitos dos que participam nesta celebração
conheceram o novo Beato e trataram pessoalmente com ele, podendo comprovar as
virtudes cristãs, sacerdotais e religiosas deste Agostiniano que tanto
glorificou a Deus no amor e no serviço à Igreja e a todos.
O Padre Mariano foi pobre
com os pobres, humilde com os humildes e atento aos enfermos e anciãos,
solícito com os alunos, os paroquianos e com os associados das Oficinas de
Santa Rita, misericordioso com os penitentes, puro de coração, pacífico na
comunidade dos religiosos agostinianos e na respectiva família, superando as
dificuldades com a oração e o sacrifício, invocando a Virgem Maria sob o
apelativo de Nossa Senhora da Consolação, em todos os momentos, até à hora de
entregar a sua vida. Tanto no Brasil como na Espanha, a sua memória nos ajudará
a dar glória e louvor a Deus e a seguir o seu exemplo. Como nos aconselha a
Carta aos Hebreus: "Lembrai-vos de vossos dirigentes, que vos pregaram a
Palavra de Deus, e, considerando o fim de sua vida, imitai-lhes a
fé. Jesus Cristo é o mesmo, ontem e hoje e por toda a eternidade"
(Hb 13, 7-8).
6. Fixemos o nosso olhar
no Beato Mariano da Mata e em quantos nos precederam na fé, Santos conhecidos e
desconhecidos, mas todos inscritos pelo dedo de Deus no "livro da
vida", para que nos alcancem o dom que eles mesmos receberam, e nos
conservem um lugar junto de Deus. Assim, o nosso testemunho juntar-se-á, no
nosso tempo, ao seu, com o testemunho de Cristo, que é "a testemunha fiel"
(Ap 1, 5), para louvor da sua glória.
Na Eucaristia encontra-se
a fonte da nossa santificação e o cume de uma existência autenticamente cristã.
Abeiramo-nos do Senhor, nesta celebração, com "as alegrias e as
esperanças, as tristezas e as angústias do nosso tempo" (GS 1),
para receber o alimento, o mesmo Senhor, que é a nossa força e a nossa
esperança. Na morte e ressurreição do Senhor já vivemos para Ele e esperamos
viver para sempre com Ele.
Santo Agostinho, no seu
livro sobre a "Cidade de Deus", anima-nos com a esperança da cidade
definitiva: "Como será intensa aquela felicidade, onde não haverá nenhum
mal, onde não faltará nenhum bem, e onde não faremos outra coisa senão louvar a
Deus, que será tudo para todos!"(De Civ. Dei, XXII, 30, 1).
Que a Virgem Maria, Nossa
Senhora Aparecida, todos os Santos e o Beato Mariano da Mata intercedam por
nós, para que os nossos passos possam seguir os seus no caminho da santidade,
"até que Ele volte".
Assim seja.
Voir aussi : https://www.midwestaugustinians.org/bl-mariano-de-la-mata