dimanche 14 juin 2015

Saint MÉTHODE de CONSTANTINOPLE, patriarche et confesseur


Saint Méthode de Constantinople
(790-847)
Méthode est né en Sicile vers 790. Moine retiré dans une petite île, Chio, il défendit le culte des îcones. Il fut emprisonné pendant sept ans pour avoir défendu la vénération des images saintes. En 842, il fut nommé patriarche de Constantinople. Il n’aura de cesse de défendre le culte des îcones et de ramener les fidèles à la foi orthodoxe.


Saint Méthode le Confesseur

Patriarche de Constantinople ( 847)

Ce futur patriarche de Constantinople est né à Syracuse en Sicile et se rendit à Constantinople pour y parfaire ses études. Il voulait faire brillante carrière, mais la rencontre avec un moine lui fit préférer la perfection monastique. Comme il était un intellectuel, on lui confia la charge de copiste. C'était l'époque de la persécution iconoclaste. Il prit la défense du culte des saintes images, et, pour cette raison, il dut s'enfuir et se réfugier à Rome auprès du Pape. Mais le pape le renvoie à Constantinople soutenir les partisans des Images, les icônes. Méthode est arrêté, flagellé et enfermé durant 9 ans dans un étroit cachot. Libéré à la mort de l'empereur, il est cependant mis en liberté surveillée car le nouvel empereur craint son esprit d'indépendance. Devenu patriarche de Constantinople, il fait triompher les Images, cherchant à ramener la paix dans l'Église, indulgent envers ceux qui ont failli durant la persécution. Des moines intransigeants l'accusent. Malgré cela, il restera conciliateur jusqu'à sa mort.


À Constantinople, en 847, saint Méthode, évêque. Alors qu’il était moine, il se rendit à Rome auprès du pape saint Pascal Ier, pour la défense des saintes images et, élevé à l’épiscopat, il célébra avec solennité la victoire de la foi orthodoxe.


Martyrologe romain



Méthode de Sicile ou Constantinople
? 847
 
Méthode était originaire de Sicile, où il naquit dans la seconde moitié du 8e siècle.

Venu à Constantinople au terme de ses études, il rencontra un moine qui lui donna le précieux conseil de ne pas se laisser tromper par les fausses dignités de la terre. Le voilà donc au monastère de Khenolaccos (la Mare aux oies) sur la côte sud de la Mer de Marmara, en face de Constantinople.

Là il complète ses études, transcrit des livres pour la bibliothèque, et devient higoumène, ou supérieur : on l’appellerait en occident Abbé.

Au début du 9e siècle, l’empereur Léon l’Isaurien rouvrit la Querelle des Images (815). La persécution reprit. Méthode, partisan de l’orthodoxie, s’enfuit à Rome, supplier le pape Pascal Ier d’intervenir en faveur des chrétiens, en particulier de Théodore le Studite et ses moines, fidèles partisans du culte des saintes Images.

En 820, Méthode recevait du pape la mission de demander à l’empereur Michel II le rétablissement de Nicéphore sur le siège patriarcal et la liberté pour les défenseurs des saintes Images. Peine perdue : non seulement Méthode fut fort mal reçu, mais il fut flagellé et enfermé dans un cachot aussi étroit qu’un tombeau, en compagnie de deux criminels de droit commun. Ce supplice dura sept années !

L’empereur suivant, Théophile (dont le nom devrait signifier Ami de Dieu), rendit une liberté assez relative à Méthode, dont il appréciait le savoir : il le logea dans son propre palais, pour le consulter à volonté, et même pour l’emmener avec lui dans ses déplacements, ce qui en réalité éloignait de Constantinople le saint higoumène, qui avait une réelle popularité.

A la mort de Théophile (842), Méthode fut vraiment libre et gagna le monastère de Elegmi, mais il restait en contact avec l’impératrice Théodora, qui lui était favorable.

Un concile (843) déposa le patriarche iconoclaste Jean, et élut Méthode sur le siège de Constantinople. Le culte des saintes images fut solennellement approuvé comme lors du IIe concile de Nicée (787), et les évêques et abbés qui s’étaient fourvoyés dans l’erreur furent déposés.

Méthode eut aussi l’idée conciliante de faire admette que l’époux défunt de l’impératrice, Théophile, était mort repentant, ce qui apaisa la fidèle impératrice.

Mais c’est surtout la solennelle procession à Sainte-Sophie, le 11 mars 843, qu’il faut retenir de ce concile, car c’est à partir de cette date que sera traditionnellement célébrée la Fête de l’Orthodoxie dans l’Eglise orientale.

Méthode s’efforça d’appliquer les décrets du concile, non sans difficulté. L’ancien patriarche déposé essaya même de lui susciter des accusations calomnieuses d’adultère, manœuvre indigne d’un prélat, et malheureusement pas unique dans l’historie de l’Eglise.

Mais le saint patriarche eut encore plus de difficultés, inattendues, de la part des moines qui étaient restés fidèles à l’orthodoxie : ceux-ci ne s’accomodaient pas de la paix revenue, et cherchaient à susciter d’autres querelles, au point que Méthode crut nécessaire de jeter l’anathème sur leur monastère de Stoudion ; il comprit son excessive sévérité et s’en repentit. La paix revint totalement avec son successeur.

 L’hydropisie fut la cause de la mort du fidèle patriarche Méthode, le 14 juin 847.

Méthode de Constantinople

Patriarche de Constantinople, Saint

ca. 782-847

Méthode naquit à Syracuse (Sicile) vers 782, probablement d’une famille noble ou aisée, car il reçu une excellente instruction.

A peine débarqué à Constantinople, il s'était vu accoster par un inconnu mystérieux qui lui avait dit : « Beau jeune homme, à la gloire périssable que tu viens chercher ici, pourquoi ne point préférer celle qui ne s'accompagne d'aucun remords et dure éternellement ? » Renonçant d'emblée à ses projets, Méthode s'était fait moine. Il dirigeait un monastère fondé par lui dans l'île de Chio, quand la querelle des images se ranima dans l'Empire (813).

A l'avènement de Michel II (820-829), le pape Pascal envoya Méthode lui demander de rendre à Nicéphore le siège patriarcal de Byzance dont les iconoclastes l'avaient dépossédé. Mais le pape était mal renseigné sur le nouvel empereur. Tout ce qu'obtint son envoyé, ce fut d'être flagellé et ensuite exilé à l'île Saint-André, où il passa sept ans dans le même cachot que deux criminels de droit commun. Fils et successeur de Michel II, l'empereur Théophile (829-842) le rappela d'exil et lui donna l'hospitalité dans son palais, avec toutefois défense d'en sortir. Ainsi le souverain pouvait-il tirer parti de la science de son hôte et de ses talents d'homme d'État, tout en l'empêchant d'exercer aucune influence au-dehors. Cependant une chose arriva qu'il n'avait point prévue ; c'est que Méthode profita de cette détention pour convertir l'impératrice Théodora laquelle, une fois son mari disparu (842), nomma Méthode patriarche de Constantinople et chef de l'Église orientale (843), chassa les iconoclastes de tous les postes qu'ils occupaient, et employa sa longue régence (842-856) à terminer cette absurde querelle des images qui, depuis cent ans, ensanglantait l'Empire.

Il est mort à Constantinople le 14 juin 847.


Methodius I of Constantinople B (RM)


Born in Syracuse, Sicily; died in Constantinople on June 14, 847. Although he was born in a time when many in the Eastern Church were iconoclasts, Methodius courageously defended the attempt of Christian artists to inspire the faithful by means of beautiful icons. The saint was educated in Syracuse. Then he went to Constantinople intending to be a courtier of the emperor, but a holy monk so much impressed him that he decided to retire from the world. He built a monastery on the Greek island of Chios (Khios), intending to stay there for the rest of his life. But the patriarch of Constantinople, Saint Nicephorus, wanted Methodius by his side. Both men boldly stood up against the destroyers of icons, but Nicephorus was deposed and sent into exile by Emperor Leo the Armenian.


Methodius, too, was forced to flee. He was sent to Rome where to report to Pope Saint Paschal I on the destruction of sacred images. In 821, when Michael the Stammerer was enthroned, Methodius returned to Constantinople with a letter from the Pope Paschal demanding the reinstatement of Nicephorus. Instead the emperor condemned Methodius as a seditionist and ordered that he be scourged and exiled.

For seven years he was kept in a tomb or mausoleum with three thieves. One died and his corpse was left to rot in the dungeon alongside the three living prisoners. When Methodius was released, we are told that he looked like a skeleton, but his spirit was unbroken. He resumed his opposition to iconoclasm under Emperor Theophilus, and was called before the emperor. Blamed for his past activities and for the letter that he supposedly incited the pope to write, he replied boldly, "If an image is so worthless in your eyes, how is it that when you condemn the images of Christ you do not condemn the veneration paid to representations of yourself? Far from doing so, you are continually causing them to be multiplied."

There was a respite for a time when Theophilus died in 842 and his widow Theodora took control of the empire as regent for her small son, Michael III. Happily, she supported those who defended icons and repealed all decrees against images. Within 30 days exiled clergy were recalled and images restored to the churches amid rejoicing. In 843, Methodius became patriarch of Constantinople, replacing the iconoclast John the Grammarian.

He had five more years to live. Speedily he summoned a synod in Constantinople that endorsed the decrees of the Second Council of Nicaea declaring icons lawful in the church. An annual 'feast of Orthodoxy,' still observed in the Byzantine Church on the first Sunday of Lent, was instituted to mark this victory for reason and devotion. The patriarch also translated the relics of his predecessor, Nicephorus, to Constantinople. Unfortunately, this period of reconciliation was marred by a quarrel with some of his most ardent supporters--the monks of Saint Theodore Studites--over some of the abbot's writings. The saint died of dropsy. His immediate successor, Saint Ignatius, instituted an annual celebration of Methodius's feast.

Saint Methodius was said to have been a prolific writer, especially of hymns, though few of his writings still exist. Notable among his extant works is a life of Saint Theophanes. He also authored penitential canons, sermons, and an encomium of Saint Dionysius the Areopagite, which some think incorporates the work of Hilduin that he may have seen during his time in Rome (Attwater, Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia, Husenbeth, Walsh).

In art, Saint Methodius is a Greek patriarch holding two candlesticks, one three-branched, one two-branched, or holding a picture of the Last Judgement (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0614.shtml
June 14

St. Methodius, Patriarch of Constantinople, Confessor

HE was a Sicilian of high birth, and very learned. Forsaking the world, he built a monastery in the island of Chio, but was afterwards called to Constantinople by the patriarch St. Nicephorus, whom he accompanied in his two banishments, under the Iconoclast emperor, Leo the Armenian. In 817 he was sent by that patriarch Apocrisiarius or Nuncio to Rome. Upon the news of the death of St. Nicephorus, he returned to Constantinople; but was thrown into prison by the heretical emperor Michael the Stammerer, where he remained till the end of his reign. In 830 he was released by the Catholic empress Theodora, but soon after banished by her impious husband Theophilus. That prince dying in 842, Theodora became regent for her son Michael III., and placed Methodius in the patriarchal chair of Constantinople. He purged that church of heresy, and instituted an annual feast of thanksgiving, called the Festival of Orthodoxy. Having filled that see four years, he died of a dropsy on the 14th of June, 846. His immediate successor, St. Ignatius, celebrated his festival yearly, and it is kept both by the Latin and Greek churches. Having had his jaw broken in the persecution, he wore a bandage under his chin to support it. The works of St. Methodius consist of penitential canons, certain sermons, and an encomium of St. Dionysius the Areopagite, in which some think he made use of the works of Hilduin, which he probably saw at Rome. See his life, written by a contemporary author in the Bollandists, and Fleury, b. 48, n. 48.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume VI: June. The Lives of the Saints.  1866.