Sainte Paule Frassinetti
Fondatrice de la
Congrégation des Sœurs de Sainte-Dorothée (+ 1882)
Paola Frassinetti est née
à Gènes en 1809, son frère était prêtre et elle l'aidait en enseignant aux
pauvres de sa paroisse. C'est ainsi que démarra la congrégation de Sainte
Dorothée qui s'étendit dans toute l'Italie puis sur le continent américain.
Béatifiée en 1930 -
Canonisée le 11 mars 1984 par Jean-Paul II - homélie
en italien
À Rome, en 1882, sainte
Paule Frassinetti, vierge, qui fonda la Congrégation des Sœurs de
Sainte-Dorothée pour l’éducation chrétienne des jeunes filles. Après avoir
surmonté de grandes difficultés au début, elle mit un grand courage, toute la
douceur et tout l’élan qu’il fallait pour développer son œuvre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11809/Sainte-Paule-Frassinetti.html
Paule FRASSINETTI
Paule-Angèle-Marie
Frassinetti naît en 1809 à Gênes. Elle perd sa mère à 9 ans. A 12 ans, elle
doit déjà tenir la maison. Paola aurait voulu se faire religieuse
mais son père a besoin d'elle. Elle attend l'heure de Dieu en travaillant, dans
la prière et la mortification. A l'âge de 19 ans, son rythme de travail
exténuant l'oblige à prendre un temps de repos. Elle se rend auprès de son
frère aîné Joseph (Vénérable), curé de Quinto petit village au bord de la mer.
Là, elle révèle ses dons de catéchiste et elle attire les fillettes. Germe
alors dans son esprit l'idée de fonder un institut pour s'occuper de la
jeunesse pauvre et abandonnée. Le 12 août 1834, six jeunes filles, avec elle,
se consacrent à Dieu sous le nom de "Filles de la Croix". Elles
ouvrent une école. La nuit, elles doivent travailler pour assurer leur
subsistance, mais elles sont enthousiastes et l'école est florissante.
Un prêtre, ami de son
frère, a fondé de son côté un groupe pour s'occuper de la jeunesse pauvre,
dédié à sainte Dorothée. Il fait appel à Paola pour le prendre en charge. Elle
accepte sans hésiter et, en 1835, les "Filles de la Croix" deviennent
"Sœurs de Sainte-Dorothée". La fondatrice se rend à Rome . C'est là
qu'elle passera la plus grande partie de sa vie. Elle est encouragée par le
pape Grégoire XVI qui lui confie en 1844 l'établissement de Saint Onuphre
lequel deviendra la Maison Mère. De même le pape Pie IX sera comme un père pour
elle.
Sainte Paola a été une
disciple de la croix. "Ah, n'importe quelle punition, disait-elle, mais ne
m'enlevez pas ma croix!" – "La force intérieure qui l'entraînait à
vivre si intégralement la "folie" de la croix provenait de sa tendre
dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Elle se rendait compte que nul ne saurait
exercer un véritable apostolat sans avoir imprimé dans son cœur les stigmates
du Christ, sans qu'opère en lui l'ineffable enlacement d'amour et de douleur
synthétisé dans le Sacré-Cœur de Jésus." (Jean-Paul II) Elle a souffert
non seulement de la pauvreté mais de calomnies et de moqueries. Néanmoins de
son vivant, elle voit sa congrégation essaimer au Portugal et au Brésil. Elle
meurt le 12 août 1834. Avec les Sœurs de Sainte-Dorothée, sainte Paola a servi
la promotion de la femme en cultivant "les qualités féminines les plus
délicates qui sont un bienfait pour la société et l'avènement du Royaume du
Christ." (Jean Paul II)
Sainte Paule FRASSINETTI
Nom: FRASSINETTI
Prénom: Paule (Paola)
Nom de religion: Paule
(Paola)
Pays: Italie
Naissance:
03.03.1809 à Gênes
Mort:
11.06.1882 à Rome
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: Son frère Joseph
(Vénérable), curé de paroisse, groupe des jeunes filles, dont Paola, dévouées à
l'apostolat. A 26 ans, Paola fonde l'institut des sœurs de Sainte-Dorothée pour
l'éducation de la jeunesse (approuvé en 1863 par Pie IX). Dévotion au Sacré-Cœur
Béatification:
08.06.1930 à Rome par Pie XI
Canonisation:
11.03.1984 à Rome par Jean Paul II
Fête: 11 juin
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1984 n.12
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1984 p.639
Notice brève
Paula Frassinetti naquit
à Gênes en 1809. D'abord dans la mouvance de son frère prêtre, le vénérable
Joseph Frassinetti, elle se dévoua à l'apostolat, puis fonda, à vingt-six ans,
l'institut des sœurs de Sainte-Dorothée, voué à l'éducation de la jeunesse. Elle
puisait son grand amour de la croix et des épreuves, qui d'ailleurs ne lui
manquèrent pas, dans sa dévotion au Cœur de Jésus, à qui elle consacra son
institut. Cette "folie" de la croix lui inspirait des réflexions
telles que : "Ah, n'importe quelle punition, mais ne m'enlevez pas ma
croix!"
Notice développée
Paule-Angèle-Marie
Frassinetti naît en 1809 à Gênes. Elle perd sa mère à 9 ans. A 12 ans, elle
doit déjà tenir la maison. Paola aurait voulu se faire religieuse
mais son père a besoin d'elle. Elle attend l'heure de Dieu en travaillant, dans
la prière et la mortification. A l'âge de 19 ans, son rythme de travail
exténuant l'oblige à prendre un temps de repos. Elle se rend auprès de son
frère aîné Joseph (Vénérable), curé de Quinto petit village au bord de la mer.
Là, elle révèle ses dons de catéchiste et elle attire les fillettes. Germe
alors dans son esprit l'idée de fonder un institut pour s'occuper de la
jeunesse pauvre et abandonnée. Le 12 août 1834, six jeunes filles, avec elle,
se consacrent à Dieu sous le nom de "Filles de la Croix". Elles
ouvrent une école. La nuit, elles doivent travailler pour assurer leur
subsistance, mais elles sont enthousiastes et l'école est florissante.
Un prêtre, ami de son
frère, a fondé de son côté un groupe pour s'occuper de la jeunesse pauvre,
dédié à sainte Dorothée. Il fait appel à Paola pour le prendre en charge. Elle
accepte sans hésiter et, en 1835, les "Filles de la Croix" deviennent
"Sœurs de Sainte-Dorothée". La fondatrice se rend à Rome . C'est là
qu'elle passera la plus grande partie de sa vie. Elle est encouragée par le
pape Grégoire XVI qui lui confie en 1844 l'établissement de Saint Onuphre
lequel deviendra la Maison Mère. De même le pape Pie IX sera comme un père pour
elle.
Sainte Paola a été une
disciple de la croix. "Ah, n'importe quelle punition, disait-elle, mais ne
m'enlevez pas ma croix!" – "La force intérieure qui l'entraînait à
vivre si intégralement la "folie" de la croix provenait de sa tendre
dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Elle se rendait compte que nul ne saurait
exercer un véritable apostolat sans avoir imprimé dans son cœur les stigmates
du Christ, sans qu'opère en lui l'ineffable enlacement d'amour et de douleur
synthétisé dans le Sacré-Cœur de Jésus." (Jean-Paul II) Elle a souffert
non seulement de la pauvreté mais de calomnies et de moqueries. Néanmoins de
son vivant, elle voit sa congrégation essaimer au Portugal et au Brésil. Elle
meurt le 12 août 1834. Avec les Sœurs de Sainte-Dorothée, sainte Paola a servi
la promotion de la femme en cultivant "les qualités féminines les plus
délicates qui sont un bienfait pour la société et l'avènement du Royaume du
Christ." (Jean Paul II)
Sainte Paola Frassinetti
Vierge, fondatrice de la Congrégation des ‘Sœurs de Sainte-Dorothée’
P |
aule Frassinetti naît
le 3 mars 1809 à Gênes (Ligurie, Italie) et est baptisée le même jour dans la
paroisse S. Stefano. Elle n'a que neuf ans quand sa mère Angela meurt, et à
douze ans, seule fille dans la famille, elle doit tenir la maison. Elle
souhaitait devenir religieuse, mais son père, Giovanni Battista, ayant besoin
d'elle au foyer, le lui refuse. Elle accepte en vivant dans la prière et la
mortification.
À l'âge de 19 ans,
épuisée par toutes les tâches qui lui incombent, et souffrant de troubles
respiratoires, elle part chez son frère aîné Giuseppe, curé de Quinto, petit
village au bord de la mer. Là, elle s'occupe du catéchisme ; ses dons de
pédagogue envers les petits enfants se révèlent, et il lui vient à l'esprit de
fonder un institut pour s'occuper des enfants pauvres et abandonnés. Le 12 août
1834, six jeunes filles, avec elle, se consacrent à Dieu sous le nom de Filles
de la Croix. Elles ouvrent une école. Elles assurent la subsistance de la jeune
congrégation en travaillant la nuit, mais elles sont pleines d'enthousiasme, et
l'école remporte un grand succès.
Un prêtre, ami de son
frère, avait fondé de son côté un groupe pour s'occuper de la jeunesse pauvre,
dédié à Sainte Dorothée. Il demande à Paola de le prendre en charge. Elle
accepte sans hésiter et, en 1835, les ‘Filles de la Croix’ deviennent ‘Sœurs de
Sainte-Dorothée’.
Paola s'en va à Rome, où
désormais elle passera la plus grande partie de sa vie. Le pape Grégoire XVI
(Bartolomeo Cappellari, 1831-1846) l'encourage vivement, et lui confie, en
1844, l'établissement de Sainte-Marie-du-Refuge, près de l'église Sant’Onofrio
del Gianicolo, plus connu sous le nom de Conservatorio Torlonia, qui deviendra
la Maison Mère de la Congrégation. À son tour, le Bx Pie IX (Giovanni
Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) l'aidera et la soutiendra en approuvant
sa fondation en 1863.
Elle meurt sereinement à
Rome, en invoquant la Vierge Marie, le 11 juin 1882. Mais de son vivant, elle a
vu sa congrégation essaimer au Portugal et au Brésil.
Paola Frassinetti a toute sa vie vénéré la Croix. Elle disait : « Ah,
n'importe quelle punition, mais ne m'enlevez pas ma croix ! ». Elle
était animée d'une profonde force intérieure, soutenue par sa dévotion au
Sacré-Cœur.
Les Sœurs de Sainte-Dorothée sont présentes en : Europe (Italie,
Espagne, Malte, Portugal, Royaume Uni, Suisse) ; Amérique du Nord
(U.S.A.) ; Amérique Latine (Brésil, Pérou) ; Afrique (Angola,
Mozambique) ; Asie (Taiwan).
Paola Frassinetti a
été béatifiée le 8 juin 1930 par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti,
1922-1939) et canonisée, le 11 mars 1984, par saint Jean-Paul
II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
SOURCE : https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/c00fb050-c78d-4ae1-a07d-feab273656dd
Azulejos
with Paola Frassinetti in Vila do Conde, Portugal.
Also
known as
Paola Frassinetti
Profile
Only daughter of John and
Angela Frassinetti, she was raised in a pious family; all four of her brothers
became priests.
Paula’s mother died when
the girl was
nine years old. In need of a substitute mother,
Paula turned to Our Lady.
One of Paula’s aunts
moved in to help with the family, but she died three
years later, and at age twelve, Paula took over as homemaker.
Because of the endless chores at home, Paula was not able to attend school.
However, each night her brothers would pass along what they had learned that
day, her father filled
in the gaps, and Paula actually had a good education.
She attended Mass daily,
and prayed her
way though all of her work.
At age 20 she
developed respiratory problems,
and moved in with one of brothers, a village priest in
Quinto, Italy.
When she recovered, Paula, with her brother’s help, opened a parochial school for poor girls in
the area. In 1834,
with a group of like-minded young women,
she founded the Sisters of Saint Dorothy (Frassinetti Sisters), a
congregation dedicated to educating poor children.
They soon opened foundations in Italy, Portugal,
and Brazil,
and were noted for their work with the sick in
the cholera epidemic
that ravaged northern Italy in 1835.
The Sisters received papal approval
in 1863.
Born
11 June 1882 of pneumonia following
a series of strokes
entombed at Saint
Onofria, the Dorothean motherhouse in Rome, Italy
body found incorrupt
in 1906
15 August 1928 by Pope Pius XI (decree
of heroic
virtues)
11 March 1984 by Pope John
Paul II
Additional
Information
The
Holiness of the Church in the 19th Century
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Paula
Frassinetti“. CatholicSaints.Info. 17 September 2021. Web. 11 June 2023.
<http://catholicsaints.info/saint-paula-frassinetti/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-paula-frassinetti/
St. Paula Frassinetti
Paula Frassinetti,
foundress of the Sisters of St. Dorothy, was born in Genoa on March 3rd 1809.
Paula was the only daughter among four brothers. While helping her brother who
was Parish priest in Quinto she felt called to found a religious congregation.
On August 12th 1834 She established the Congregation of the Sisters of St.
Dorothy, which was initially under the title of “Daughters of Holy Faith”.
The Sisters spread in
Rome, Brazil and Portugal until Paula’s death on June 11th 1882. Paula was
Beatified on June 8th 1930 and Canonized on March 11th 1984.
Until date St. Paula’s
body is intact in the Chapel of the Sisters of St. Dorothy in Rome at Salita S.
Onofrio 38.
SOURCE : http://stdorothysmalta.org.mt/aboutus.html
Blessed Paula Frassinetti, Foundress (AC)
Born in Genoa, Italy, 1809; died in 1882; beatified in 1930. Paula lived with her brother who was a parish priest at Quinto near Genoa. There she began to teach the children of the poor, which was the beginning of the Congregation of Saint Dorothy. The congregation has flourished throughout Italy and in the New World (Benedictines, Encyclopedia).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0611.shtml
Paula Frassinetti
(1809-1882)
virgin, foundress of the
Congregation St Dorothea
Paula Frassinetti becomes
a child of God on the same day she is born. She receives baptism in the Parish
of Santo Stefano in Genoa, her native town.
The third child after
Giuseppe and Francesco, Paula grows in the peaceful atmosphere of her home
which is later blessed by the birth of two other boys: Giovanni and Raffaele.
Her mother is a model of virtue for her, and little Paula delicately opens
herself to divine grace which works marvels in her according to God's plan.
Angela, her good mother, does not live to gee the realization of God's plan on
her daughter. She dies leaving Paula, who is only nine years old, to take care
of the house. Days of bewilderment and sorrow follow, during which she does not
spare herself as she gives her father, Giovanni Battista, and her brothers,
loving, delicate attention which demand of her many sacrifices.
Her first Holy Communion
and her brother Giuseppe's ordination are moments of deep reflection for her
who already feels, in the depth of her heart, the divine call. Within the
family circle she learns to read and write, and she also receives her basic
formation.
Her brother Giuseppe, who
is advanced in his theological studies, speaks to her about the things of God,
and Paula listens and accepts his teaching. She hears the call to follow God
more closely, and the Master's words: " Whoever loves father or mother
more than me is not worthy of me", find a deep echo within her.
But her father is not
very enthusiastic: How can he live without his Paula?
And Paula tries to
silence her desire as she awaits God's time, and the occasion presents itself.
At the age of 19 she is
physically tired owing to the strenuous rhythm which her life as a precocious
mother imposes on her, and her brother, Father Giuseppe, who is parish priest
at Quinto, a small seaside village, offers her hospitality for some time. The
pure air of Quinto proves beneficial to her delicate health. Parish life
affords her the opportunity of doing good, as little by little, her gentle ways
attract the youth of the neighbourhood. Every Sunday they go to the woods to
speak about God. These encounters occur often and soon other young girls join
the group. Paula reveals to them the secrets of a life totally dedicated to
God, and she discovers her vocation as an educator. An enthusiastic group which
lives in communion of love, forms itself around Paula. In her mind the idea of
a new institute becomes clear and she confides it to her brother, Father
Giuseppe.
Notwithstanding obstacles
and sufferings, her ideal soon becomes a reality, and six of her companions
overcome the first difficult moments. Paula is determined and she initiates her
work marked by that cross which she will love throughout her whole life, and
which will cause her to exclaim: " Those who suffer most, love most
". Thus on August 12, 1834, in the sanctuary of San Martino in Albaro,
seven young girls dedicate their lives to God. Father Giuseppe, who had
prepared them for this important step, celebrates Mass for them. They are
happy, as within a few hours they will have laid the foundation stone of the
Institute and start to live in community placing their trust in God alone. In
fact they possess nothing; at Quinto, in the small house they have chosen as
their first dwelling, there is poverty. They open a school for very poor
children and they are obliged to work even at night in order to survive. Enthusiasm
is not lacking and this causes the school to flourish. But God's ways are not
our ways: for Paula, sufferings are an evidence of God's will. Cholera breaks
out and rapidly spreads in Genoa and Paula's daughters are there to bring help
and comfort.
In 1835 a priest from
Bergamo - Father Luca Passi, a friend of Father Giuseppe - having known Paula's
apostolic zeal asks her to assume the Pious Work of Saint Dorothy, which he had
founded with the aim of reaching the poorest and most needy youth in their work
and life environment. In this work Paula finds her educational trend, and the
apostolic dimension of her consecration, and she does not hesitate to assume
it. Her sisters will no more be called Daughters of the Faith ", but
Sisters of Saint Dorothy. It is an important moment in the life of that first
group who sees the initial inspiration become more concrete: " To be fully
available in the hands of God to evangelize through education, with a
preference for youth and the poorest ". Others houses are opened in Genoa,
then attention is turned to the centre of Christianity, and just seven years
after the foundation, on May 19, 1841, Paula arrives in Rome accompanied by two
novices. Even here she encounters many difficulties. The first house comprises
two rooms above a stable at the Vicolo SS. Apostoli, but she accepts everything
and a great reward awaits her: she is received in audience by Pope Gregory XVI
who is pleased with the work of the Sisters of Saint Dorothy. The Lord has
spoken to her, and she is happy.
Hardships and sufferings
increase: poverty and sickness afflict the brave sisters who do not have enough
money to buy medicine.
In 1844 the Pope entrusts
Paula with the direction of the Conservatory of S. Maria del Rifugio at S.
Onofrio. By her gentleness and charity Paula transforms the place, and because
of her presence and activity S. Onofrio becomes the Mother House.
In 1846 an anticlerical
spirit spreads throughout Italy. In Genoa even the Dorotheans are molested and
the daughters of Paula are exposed to suffering.
Persecution reaches Rome:
Pius IX, who has succeeded Gregory XVI, is obliged to take refuge at Gaeta, and
Cardinals, Bishops and Prelates all leave Rome. Paula remains alone at the head
of a numerous community and with courageous faith she overcomes those dramatic
moments.
The storm calms down. It
is 1850 and Paula obtains the desired audience with Pius IX who is like a
father to her. Moved by a great love for the Pope and for the church, she goes
to Gaeta, thus repeating the gesture of Saint Catherine of Siena.
Paula begins the last
thirty years of her life which can be defined as the period of great expansion
since the Institute, besides firmly consolidating itself in Liguria and in the
Pontifical State, also extends its work to other parts of Italy and the world.
In fact, various educational centres are established in Rome, and Paula starts
thinking of opening a house in Naples, a boarding school in Bologna and an
orphanage at Recanati.
In 1866 the first
missionaries leave for Brazil and in the same year Portugal is also reached.
Paula sustains her
daughters: " Be burning flames that inflame with God's love all those you
come in contact with".
Difficulties do not
present obstacles to saints. Paula is a woman of great faith: "Our Lord
wills that you cling to Him alone! If your faith were greater how much more
peaceful you would be even when great trials surround and oppress you ".
She lives in complete
abandonment to the Will of God "the unique gem we must seek", as she
says, and which constitutes her paradise: "Will of God - my paradise
"!
In 1878 Pius IX, the Pope
who in his many encounters with Paula always had words of great esteem and
encouragement for her apostolic work, dies.
Paula feels that her
earthly days are coming to a close. It is the dawn of June 11, 1882: She is
serene, and her passing away is tranquil thus bringing into evidence the
richness of her life, as she invokes the Blessed Virgin whom she has always
loved so much: " My Mother, remember I am your child ".
On June 8, 1930 Paula is
declared blessed!
Today, March 11, 1984,
the bells of Saint Peter's ring out again to announce that Paula is a Saint.
Their joyous peal reaches
those parts of the world where the Dorotheans work for God's greater glory and
the extension of His Kingdom: Europe (Italy, Spain, Portugal, Malta, England,
Switzerland), North America (U.S.A.), Latin America (Brazil, Peru), Africa
(Angola, Mozambique), Asia (Taiwan).
Paula lives on in the
Congregation through the deep spirit which animates it: to seek always and in
all things the greater glory of God by a greater service of humanity.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19840311_frassinetti_en.html
St. Paula Frassinetti (1809-1882)
had to live with her brother, who was a priest, after the death of her mother.
She helped her brother with many of the duties within the parish, but she saw a
great need for better education of the poor children of the area. Paula’s
brother, other clergy and the parish congregation established a small school in
a church that had been dedicated to St. Clare. Paula became a sister, and along
with other sisters, they called their new religious congregation the Sisters of
St. Dorothy. The sisters founded several schools, and a trip to Rome earned
them the support of Pope Gregory XVI and after him the support of Pope Pius IX.
The sisters eventually established schools in other countries as well. We honor
Paula on June 12. - See more at: http://www.catholiccourier.com/faith-family/kids-chronicle/saint-for-today/st-paula-frassinetti/#sthash.cUSHRVA9.dpuf
SOURCE : http://www.catholiccourier.com/faith-family/kids-chronicle/saint-for-today/st-paula-frassinetti/
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Paula Frassinetti
Article
Engaged chiefly in higher
education, the Sisters of Saint Dorothea are laboring in Italy and Brazil. The
origin of this flourishing association is an example of the use which
Providence makes of accidental circumstances to call into being great undertakings
for the benefit of mankind. The venerable foundress of the Congregation, Paula
Frassinetti, was born at Genoa on 3 March 1809. Chiefly to recuperate her
failing health she went to dwell with her eldest brother, who was the parish
priest of Quinto. She undertook the care of the girls in the little town. She
soon observed that her words fell on fertile soil. Encouraged by these
circumstances she conceived the idea of gathering others with her into a
conventual society for the education of girls. She spent whole nights before
the tabernacle and practised severe penance to implore God’s blessing on her
work. Her prayers were heard, as is proved by her saintly life, her holy death
on 11 June 1882, and the splendid success of her Congregation.
MLA
Citation
Father Constantine Kempf,
SJ. “Paula Frassinetti”. The Holiness of the
Church in the Nineteenth Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, 1916. CatholicSaints.Info.
28 April 2022. Web. 11 June 2023.
<https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-paula-frassinetti/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-paula-frassinetti/
St. Paula Frassinetti: A
Saint for the Sick
Today's saint of the day is
St. Paula Frassinetti (1809 - 1882) also known as Paola Frassinetti. She was
the only daughter born to John and Angela Frassinetti in Genoa, Italy. The
family is holy and she is well-educated in her faith. All four of her brothers
become priests.
Paula's mother dies when she is only nine years old and she embraces the
Blessed Mother as her new mother. An aunt moves in with the family to run the
household, but after three years she, too, dies, and, at the age of 12, Paula
assumes the responsibility, mothering all four of her brothers. Paula is
educated by her father and her brothers at home. She attends daily Mass and
prays constantly, even while performing her chores. Her brother, Giuseppe, a
theology student, speaks to her of God and she begins to hear the call to
religious life.
At the age of 19, Paula suffers from physically exhaustion and a
respiratory problem. Her brother, Father Giuseppe, who is parish priest at
Quinto, a small seaside village, offers her hospitality for some time. The pure
air of Quinto proves beneficial to her delicate health. Parish life affords her
the opportunity of doing good, as little by little, her gentle ways attract the
youth of the neighborhood. Every Sunday they go to the woods to speak about
God. Paula reveals to her companions the secrets of a life totally dedicated to
God, and she discovers her vocation as an educator. An enthusiastic group which
lives in communion of love, forms itself around Paula. In her mind the idea of
a new institute becomes clear and she confides it to her brother, Father
Giuseppe.
In 1835, a priest from Bergamo - Father Luca Passi, a friend of Father
Giuseppe - having known Paula's apostolic zeal asks her to assume the Pious
Work of Saint Dorothy, which he started with the aim of reaching the poorest
and most needy youth in their work and life environment. , Paula consents and
founds a new religious group, the Sisters of Saint Dorothy. The Sisters of
St. Dorothy were first called to care for the sick in the cholera epidemic that
destroyed northern Italy in 1835.
Paula undergoes difficulties in her work. After months of developing a rule for
the order, she presents it to the Jesuit priests, who ridicule her efforts.
However, she accepts this as she does with all things -- in a spirit of
humility.
Only seven years after the foundation of the order, on May 19, 1841, Paula
arrives in Rome accompanied by two novices. Here she is received in audience
by Pope Gregory XVI who is pleased with the work of the Sisters of Saint
Dorothy. Foundations were soon opened in Italy, Portugal, and Brazil.
Paula died at the age of 73, following a series of strokes. Her last words were
addressed to Our Lady: " My Mother, remember I am your child ".
Paula's incorrupt body is entombed at Saint Onofria, the Dorothean motherhouse
in Rome, Italy. She was canonized on March 11, 1984 by Pope John Paul II.
St. Paula is the patron of sick people.
Quote:
Our Lord wills that you
cling to Him alone! If your faith were greater how much more peaceful you would
be even when great trials surround and oppress you.
~Saint Paula Frassinetti
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2009/06/st-paula-frassinetti-saint-for-sick.html
June
11: Saint Paola Frassinetti
Posted by Jacob
“Our Lord wills that you
cling to Him alone! If your faith were greater how much more peaceful you would
be even when great trials surround and oppress you.”
Today, June 11, we celebrate the feast of Saint Paola Frassinetti (1809-1882),
foundress of the Sisters of Saint Dorothy, devotee to the Sacred Heart of
Jesus, and patron saint of the sick. Saint Paola approached all events and
activities in her life with a profound spirit of service and humility,
embracing her shortcomings, and diligently working to serve the Lord to the
best of her abilities.
Born in Genoa, Italy, Paola was the only daughter in her family of five
children. Her four brothers each became priests, and Paola was well-educated in
the faith as she grew up in this holy family.
When Paola was just nine
years old, her mother died unexpectedly. Paola, as her biography tells us,
turned to Our Blessed Mother, embracing her as her new mother. Paola’s aunt
moved into the family home, to help run the household. Sadly, she, too, died
after only three years. At the young age of 12, Paola assumed the
responsibility of running the household, serving as mother to her four
brothers, and being forced to leave formal education. Instead, her father and
brothers instructed her at home.
Paola’s new schedule
afforded her the opportunity to attend daily Mass, and her internal spiritual
and prayer life blossomed. She prayed constantly, even while performing her
household chores. Her brother, Giuseppe, who was a student in theology at the time,
preparing for the priesthood, served informally as a spiritual director, as
Paola began to hear the call of the Lord—a call that would lead her to a new
religious community.
Just seven years after
assuming the household responsibilities, at the age of 19, Paola was stricken
with a severe respiratory illness, leading to physical exhaustion and inability
to perform most basic functions. She moved in with her brother, Giuseppe—now a
parish priest at the small Italian seaside village of Quinto, for rest and
restoration. The sea air of Quinto proved beneficial, and as she began to
regain her strength, she found ways in which to serve the parish community.
Especially attracted to
her gentle spirit and kindness, the children of the parish gravitated to Paola.
Each Sunday, she would take the children to the woods and speak to them of the
Lord. In Paola, all who met her witnessed a soul in complete devotion and
dedication to the Lord. She inspired many to cluster around her, sharing a
similar faith and devotion, and Paola began to envision a new religious group.
Not long afterwards, a
friend of her brother and fellow priest, Father Luca Passi, invited Paola to
begin a ministry aimed at reaching the poorest and most needy youth in rural
communities. This ministry assisted the youth—most of whom were uneducated and
had to go to work at an early age—in improving both their work and home
environments, while facilitating education and religious instruction. Paola
immediately accepted this mission, and formed a new religious group, the
Sisters of Saint Dorothy. This fledgling order was first called to care for the
sick in the cholera epidemic that destroyed northern Italy in 1835.
Saint Paula advised one
young Sister in the Order: "You must be a visible guardian angel to
your children but a quick-eyed angel, alive to all their needs. Watch over them
with vigilance and prudence, but let them feel you trust them." Paula
was especially sensitive to disfigured children, whom she called "pictures
of God without a frame."
Paola and her sisters were met with challenges and difficulties. Oftentimes,
those who were expected to be most supportive were, in fact, quite the
opposite. For example, after months of developing a rule for the order, she
presented it to the Jesuit priests, who ridiculed her efforts. In
characteristic form, Paola accepted their criticisms and mockery with humility,
redoubling her efforts, and exclaiming, "Those who suffer most, love
most .”
Paola’s example, service,
and devotion did not go unnoticed, however. Only seven years after the founding
of the order, Paola was received in Rome by Pope Gregory XVI, who approved of
the Order, citing Paola’s fine work. The Order quickly spread, with foundations
opened across Italy, Portugal, and Brazil. The Order subsequently spread
throughout the Americas and the world, and remains active today in the care and
ministry of the needy, specifically youth in: Europe (Italy, Spain, Portugal,
Malta, England, Switzerland), North America (U.S.A.), Latin America (Brazil,
Peru), Africa (Angola, Mozambique), and Asia (Taiwan).
Throughout many
difficulties and hardships, the leadership and example of Paola sustained her
sisters. She instructed, "Be burning flames that inflame with God's
love all those you come in contact with.” And "Our Lord wills
that you cling to Him alone! If your faith were greater how much more peaceful
you would be even when great trials surround and oppress you.” Paola lived
in complete abandonment to the Will of God "the unique gem we must
seek,” as she was found of saying: "Will of God - my paradise!”
Saint Paola died of pneumonia at the age of 73, following a series of strokes.
Her last words were addressed to Our Blessed Mother, when she
prayed: "My Mother, remember I am your child.” Her body,
found to be incorrupt in the early 1900s upon translation, is entombed at Saint
Onofria, the Dorothean motherhouse in Rome, Italy. It is venerated there today.
Despite societal and
physical hardships and limitations, Saint Paola Frassinetti overcame obstacles
and worked for the greater good of humanity throughout her life. She inspired
many, founding an order, and living in sickness and poverty throughout her days
of service to better reach those in need. Never placing her own needs before
those of others, Paola continuously sought the Will of God, a message she
transferred to the sisters of her order. We might all take a moment today—and
every day—to listen more closely to the call of Our Lord, quieting those parts
of our hearts which serve only our own desires, and seeking to better
understand what the Lord calls us each to do for others, in our own way.
SOURCE : http://365rosaries.blogspot.com/2011/06/june-11-saint-paola-frassinetti.html
Statue
of Paola Frassinetti in Vila do Conde, Portugal
Paola Frassinetti (1809-1882)
vergine, fondatrice della Congregazione Santa Dorotea
Il 3 Marzo 1809, giorno
della sua nascita, Paola Frassinetti è figlia di Dio. Riceve, infatti, il Battesimo
nella Parrocchia di Santo Stefano in Genova sua città natale.
Terzogenita dopo Giuseppe
e Francesco, Paola cresce serena nella casa paterna che, in seguito viene
allietata dalla nascita di Giovanni e Raffaele. La mamma è il suo più chiaro
esempio di virtù e la piccola si apre delicatamente alla grazia divina che
opera in lei meraviglie secondo il piano di Dio. La buona Angela non farà in
tempo a vedere i progetti del Signore sulla sua figliola. Morirà, infatti,
lasciando Paola, ancora nell'età dei giochi, ad accudire la casa. Sono giorni
di smarrimento e di dolore... Paola ha nove anni! Non si risparmia davvero e ha
per il padre Giovanni Battista e per i fratelli amorose, delicate attenzioni
che le richiedono non poche rinunce e sacrifici.
La sua prima Comunione e
il Sacerdozio del fratello Giuseppe sono momenti di riflessione profonda per
lei che già sente nel cuore le attrattive divine. Apprende in famiglia a
leggere e a scrivere e riceve le basi della sua formazione.
Il fratello Giuseppe,
ormai avanti negli studi di Teologia, le parla delle cose di Dio e Paola
ascolta e accoglie la parola che scende nel suo cuore. Avverte la chiamata a
seguire più da vicino il Signore e in lei risuonano profondamente le parole del
Maestro: " Chi ama il padre e la madre più di me non è degno di me".
Ma... c'è un ma! Il babbo
non è entusiasta: come fare senza la sua Paolina?
E Paola si obbliga a far
tacere quel desiderio aspettando l'ora di Dio. E l'occasione viene.
A 19 anni ha un momento
di stanchezza nel suo stressante ritmo di vita di precoce madre di famiglia e
il fratello Don Giuseppe, parroco di un villaggio della riviera Ligure, la
ospita per qualche tempo. L'aria pura di Quinto è un buon farmaco per la sua salute
delicata. La vita della Parrocchia è palestra di bene per lei che, a poco a
poco, con la sua cordiale affabilità attira le giovani di quella borgata. Tutte
le domeniche vanno nei boschi a parlare di Dio. Gli incontri si ripetono
sovente e il dialogo si apre ad altre giovanette. Paola svela loro il segreto
di una vita tutta per il Signore e scopre le sue attitudini e la sua vocazione
di educatrice. Intorno a lei si costruisce un gruppo impegnato che vive in
comunione d'amore. Nella sua mente si fa chiara l'idea di un nuovo Istituto: si
confida con il fratello Don Giuseppe.
Presto, nonostante gli
ostacoli e le sofferenze, l'ideale sarà una realtà. Sono sei le compagne che
supereranno i primi I momenti tanto difficili. Paola è decisa. Nel segno della
croce ha inizio la sua opera, quella croce che ella amerà j per tutta la vita e
la farà esclamare: " Chi più si sacrifica, più ama ". Così il 12
agosto 1834, nel santuario di S. Martino in Albaro, sette giovani offrono a Dio
la loro vita. La Messa è celebrata dal fratello Don Giuseppe che le aveva
preparate a quel passo così importante. Sono felici; di lì a qualche ora
avrebbero posto la prima pietra del loro Istituto, avrebbero cominciato a
vivere in comunità, ancorandosi all'unica ricchezza: Gesù Cristo. Infatti non
hanno niente, sono povere nella casetta di Quinto che hanno scelto come loro
prima dimora. Aprono una scuola per fanciulle poverissime e così devono
lavorare anche di notte per sopravvivere. L'entusiasmo non manca e di qui i
primi successi della scuola. Ma le vie del Signore non sono le nostre vie: le
sofferenze rappresentano per Paola la prova della volontà di Dio. Il colera
dilaga a Genova e le sue figlie sono sulla breccia per portare aiuto e
conforto.
Nel 1835 un sacerdote
bergamasco - Don Luca Passi, amico di Don Giuseppe - conosciuto l'ardore
apostolico di Paola, le propone di assumere nel suo Istituto la Pia Opera di
Santa Dorotea da lui fondata con lo scopo di raggiungere, nel suo ambiente di
lavoro e di vita, le giovani più povere e bisognose. Paola ritrova
nell'originalità dell'opera la sua linea educativa e la dimensione apostolica
della sua consacrazione e non esita ad inserirla nelle attività del suo
Istituto. Le sue suore non si chiameranno più " Figlie di Santa Fede
" ma Suore di Santa Dorotea. E' un momento importante per la vita di
quella prima comunità che vede concretizzarsi la primigenia ispirazione: "
Essere pienamente disponibili nelle mani di Dio per evangelizzare attraverso
l'educazione, dando la preferenza ai giovani e ai più poveri ".
Sorgono altre case a
Genova e poi è la volta del centro della cristianità. Dopo appena sette anni
dalla fondazione, il 19 maggio 1841, Paola è a Roma accompagnata da due
novizie. Anche qui sorgono varie difficoltà. La prima casa è fatta di due
stanzette sopra una stalla nel Vicolo dei SS. Apostoli. Ma essa accetta tutto.
Una grande ricompensa l'attende: è ricevuta dal Papa Gregorio XVI che si
compiace dell'opera delle Suore Dorotee. Le ha parlato il Signore, è felice.
I disagi e le sofferenze
aumentano: povertà e malattie affliggono quelle eroiche sorelle che non hanno
un soldo nemmeno per le medicine.
Nel 1844 il Papa affida a
Paola la direzione del Conservatorio di S. Maria del Rifugio a S. Onofrio. La
Madre con la dolcezza e la carità dà all'ambiente una nuova impronta e una
svolta decisiva per l'avvenire dell'istituzione. Per la sua presenza e attività
la sede di S. Onofrio diventerà Casa Generalizia.
Nel 1846 uno spirito
antireligioso, più che un pensiero politico, dilaga in Italia. A Genova sono
prese di mira anche le Dorotee. Le figlie di Paola vivono le prime ore di forte
sofferenza.
La tempesta si abbatte
anche su Roma: Pio IX, succeduto a Gregorio XVI, è costretto a rifugiarsi a
Gaeta. Cardinali, Vescovi e Prelati si allontanano dalla capitale. Paola rimane
sola a capo di una numerosa comunità e con fede coraggiosa supera quei
drammatici momenti.
La burrasca si placa. E'
l'anno 1850. Paola ottiene la desiderata udienza di Pio IX che è per lei come
un padre. Si reca a Gaeta, spinta anche da grande amore per il Papa e per la
Chiesa, riecheggiando così il gesto di S. Caterina da Siena.
Incomincia l'ultimo
trentennio della vita della Fondatrice, che possiamo definire il periodo della
grande espansione giacché l'Istituto, oltre che a consolidarsi in Liguria e
nello Stato Pontificio, estende la sua opera nel resto d'Italia e nel mondo.
Infatti sorgono a Roma vari centri educativi e Paola inizia le trattative per
aprire una casa a Napoli, un convitto a Bologna e un orfanotrofio a Recanati.
Nel 1866 partono le prime suore missionarie per il Brasile. Nello stesso anno
altra meta promettente: il Portogallo. Paola sostiene le sue figlie: "
Siate fiaccole e roghi ardenti che dove toccano mettono il fuoco dell'amore di
Dio".
Non sono le difficoltà ad
arrestare il cammino dei santi. Paola é donna di grande fede: " Il Signore
ci vuole appoggiate a Lui solo e se avessimo un poco più di fede quanto più
tranquille staremmo anche in mezzo alle tribolazioni ". Vive l'abbandono
completo alla Volontà di Dio " l'unica gemma che dobbiamo cercare " -
lei dice - e che costituisce il suo paradiso: " Volontà di Dio, paradiso
mio ".
Nel 1878 muore Pio IX, il
Papa che nei suoi numerosi incontri con la Fondatrice, ha sempre avuto parole
di stima e di incoraggiamento per la sua opera apostolica.
Paola sente che la sua laboriosa giornata terrena sta per finire. Sono le prime ore dell'11 giugno 1882: è serena, il suo passaggio è dolce, tranquillo e lascia intravvedere le ricchezze della sua vita. Invoca la Vergine Santa che ha sempre tanto amato: "Madonna mia ricordati che sono tua figlia ".
8 giugno 1930: Paola è beata!
Le campane di San Pietro
ripetono oggi, 11 marzo 1984, il loro suono di gloria per annunciare che Paola
è santa. L'inno festoso giunge ai confini del mondo dove le Dorotee lavorano
per la gloria di Dio e l'espansione del Suo Regno: Europa (Italia, Spagna,
Portogallo, Malta, Inghilterra, Svizzera), America del Nord (U.S.A.), America
Latina (Brasile, Perù), Africa (Angola, Mozambico), Asia (Taiwan).
Paola permane viva nella
Congregazione per lo spirito profondo che la anima: " cercare sempre in
tutto la maggior gloria di Dio nel maggior servizio agli uomini ".
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19840311_frassinetti_it.html
Saint
Paola Frassinetti - Sacro Cuore e San Giacomo - Genoa
Igreja
de Sacro Cuore e San Giacomo di Carignano
Church
of Sacro Cuore e San Giacomo di Carignano
Santa Paola
Frassinetti Vergine
Genova, 3 marzo 1809 -
Roma, 11 giugno 1882
Nella chiesa di Santa
Chiara in Albaro (Genova) il 12 agosto 1834 nasce una comunità di future suore
educatrici saranno le Figlie della Santa Fede, poi Suore di Santa Dorotea. La
fondatrice è Paola Frassinetti, 25 anni. La giovane rimane orfana di madre a 9
anni. Da allora ha dovuto badare al padre e a 4 fratelli con l'aiuto di una
zia. A 22 anni diventa collaboratrice del fratello don Giuseppe, parroco a
Quinto, presso Genova. Nel 1841 va a Roma, per piantare l'istituto da lei
fondato anche lì. Nel 1842 la prima scuola a Santa Maria Maggiore. Seguirà una
fondazione anche a Macerata. L'aiuto di Gregorio XVI e poi di Pio IX sostiene e
carica Paola di nuove incombenze: le affidano il "conservatorio"
(riformatorio femminile) presso Sant'Onofrio al Gianicolo, che diverrà sede
dell'istituto. Nel 1865 le chiedono suore per il Brasile, poi giungerà una
richiesta anche dal Portogallo. Le case delle Figlie di Santa Dorotea nei vari
Paesi diventeranno novanta nel XX secolo. A Sant'Onofrio si concluderà la vita
di Paola nel 1882.
Etimologia: Paola =
piccola di statura, dal latino
Emblema: Giglio
Martirologio
Romano: A Roma, santa Paola Frassinetti, vergine, che, superate molte
difficoltà iniziali, fondò la Congregazione delle Suore di Santa Dorotea per la
formazione cristiana della gioventù femminile, prodigandosi per la sua opera
con forza d’animo e con dolcezza unita a energica passione.
Chiesa di Santa Chiara in Albaro (Genova), 12 agosto 1834: nasce una comunità di future suore educatrici, che sono sette. Aprono un paio di scuole per bambine povere, ricevono nuove aspiranti; ma poi alcune si ammalano, altre se ne vanno, girano maldicenze... Infine il padre della fondatrice la fa tornare a casa. Nascono così le Figlie della Santa Fede, poi Suore di Santa Dorotea, fondate da Paola Frassinetti, 25 anni, di fragile salute, di modi timidi e dolci. E di fortissima volontà. Aveva 9 anni quando le è morta la madre, e ha dovuto badare al padre e a 4 fratelli con l’aiuto di una zia. Dai 12 anni, morta pure la zia, ha fatto da sola. A 22 è diventata collaboratrice del fratello don Giuseppe, parroco a Quinto, presso Genova (e anche lui destinato agli altari). Ha progettato e fatto nascere la fondazione, poi l’ha vista bloccarsi: ma nella Pasqua 1846 la fa ripartire, dopo aver persuaso il padre. La comunità prende forma: l’abito, i primi voti.
Nel 1841 eccola a Roma, per piantare l’istituto anche lì: lei e due novizie, alloggiate sopra le scuderie dei principi Torlonia. Nel 1842 ecco la prima scuola a Santa Maria Maggiore, poi altre in varie parrocchie, una fondazione a Macerata, e una lotta terribile contro l’insufficienza dei mezzi... L’aiuto di Gregorio XVI e poi di Pio IX sostiene e carica Paola di nuove incombenze, di responsabilità, di fatica schiacciante. E questo le piace: con simili prove vuole misurarsi. Le affidano il “conservatorio” (una sorta di riformatorio femminile) presso Sant’Onofrio al Gianicolo. Accettato. Anzi, diverrà sede dell’istituto.
Ma nel 1849 diviene campo di battaglia: truppe francesi contro i volontari della Repubblica Romana, dopo la fuga di Pio IX a Gaeta. Arrivano lì i repubblicani, dipinti come sanguinari, e convinti a loro volta che le suore siano o fanatiche o prigioniere. Poi trovano in loro – per ordine di Paola – accoglienza, soccorso, ospitalità, cure ai feriti... Finisce che i presunti satanassi salutano militarmente ogni suora che incontrano. Corrono poi voci sinistre: Sant’Onofrio andrà a fuoco! Ma non accade nulla; anche perché una suora ha scritto una lettera a Giuseppe Mazzini, triumviro della Repubblica e anche, da piccolo, suo compagno di giochi. "Volontà di Dio, paradiso mio!": è un’esclamazione tipica di Paola. Pare davvero che la sua forza di volontà abbia continuo bisogno di prove, di sfide. Nel 1865 le chiedono suore per il Brasile, e le manda. Ne chiedono per il Portogallo, e lei stessa va a occuparsene sul posto. Le case delle Figlie di Santa Dorotea nei vari Paesi diventeranno novanta nel XX secolo: ma lei lo dice già nel XIX, lei prevede e prepara il futuro, lì in Sant’Onofrio, dove si conclude la sua vita e dove resterà il suo corpo. Nel 1984, Paola Frassinetti viene proclamata santa da Giovanni Paolo II.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/33300
PAOLA FRASSINETTI, santa
di Maria Lupi - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 81 (2014)
PAOLA FRASSINETTI, santa.
– Nacque a Genova nel quartiere Borgo Lanaioli il 3 marzo 1809 da Giovanni
Battista, commerciante, probabilmente di tessuti, e da Angela Viale.
Paola fu terzogenita e
unica femmina di cinque figli: dei suoi quattro fratelli, tutti entrati nello
stato ecclesiastico, il più famoso è il primogenito Giuseppe, fondatore della
congregazione dei Figli dell’Immacolata.
Non frequentò alcuna
scuola, ma ricevette la sua istruzione in casa, sotto la guida del padre e del
fratello maggiore. Dopo la morte della madre (1818) e di una zia (1821),
assunse infatti la direzione della casa trascurando quindi lo studio; tuttavia
il contatto quotidiano e la conversazione con i fratelli le permise comunque di
sviluppare una buona cultura e matura capacità di scrittura, come dimostrano le
sue lettere.
A 22 anni fu mandata dal
padre a Quinto a Mare, dove il fratello Giuseppe era parroco, per aiutarlo, ma
anche per rimettersi in salute. Qui conobbe alcune giovani con le quali iniziò
a pensare a un istituto dedito all’istruzione religiosa e morale delle bambine
e delle ragazze nell’ambito parrocchiale. Il 12 agosto 1834 con sei compagne si
ritirò in una casa a Quinto, dando vita a una comunità denominata Figlie di
Santa Fede. Nel 1835 avvenne l’incontro con il bergamasco don Luca Passi,
fondatore della Pia opera di santa Dorotea, che aveva come scopo la tutela
religiosa e morale delle ragazze attraverso l’impegno di donne laiche abitanti
nella stessa parrocchia. Egli la convinse a inserire la sua azione apostolica
nell’ambito della sua Opera e a cambiare il nome in Maestre di santa Dorotea.
Nel 1836 l’attività
riprese quindi a Genova, dove Paola Frassinetti e le sue prime compagne fecero
la vestizione solenne (4 marzo 1838): loro impegno era inizialmente partecipare
alla vita pastorale parrocchiale, insegnando la dottrina cristiana e fondando
localmente la Pia opera di santa Dorotea, ma ben presto le loro attività si
ampliarono con l’istituzione di scuole e convitti. Rimanendo sempre in
collegamento con l’istituzione di Passi, le Maestre di santa Dorotea aprirono
così a Genova scuole gratuite popolari e un educandato per fanciulle benestanti
dove accogliere ragazze da educare cristianamente e moralmente, impartendo loro
anche una certa istruzione culturale (leggere, scrivere, fondamenti di
aritmetica e grammatica, e poi storia, geografia e lingue a richiesta dei
genitori) e avviandole ai lavori manuali femminili. Nel 1841 insieme a due
compagne si trasferì a Roma per porre il centro della Congregazione nella
capitale della cristianità.
L’impatto con la città
non fu facile, resesi subito conto che la vita religiosa romana non
corrispondeva all’immagine che ci si sarebbe potuti aspettare dalla città del
papa. Trascorso il primo anno in un’angusta casa di via Ss. Apostoli, scomoda
per l’attività che si prefiggevano, l’anno seguente si trasferirono in via
Panisperna, in una casa più grande dove fu possibile mettere in atto le
finalità dell’istituto, accettando ragazze come educande. Qui Paola – che nel
1838 aveva comunque elaborato un primo regolamento, di cui però non è rimasta
traccia – si dedicò anche a stilare le costituzioni della sua Congregazione,
prendendo a modello le regole delle Dame del Sacro Cuore di Maddalena Sofia
Barat. La ragione della scelta dell’istituto francese, da poco insediato a Roma
a Trinità dei Monti, era la comune ispirazione gesuitica: Paola sentiva infatti
un’affinità spirituale con i gesuiti, conosciuti già a Genova, e tra loro
scelse sempre il suo direttore spirituale.
Stimata dal papa e dal
cardinale vicario Costantino Patrizi, nel 1844 le fu affidato, perché lo
riorganizzasse e trasformasse in educandato, il rifugio di S. Onofrio, uno dei
conservatori di Roma allora in forte declino. Lì, nel 1846, trasferì il
noviziato e insediò la casa generalizia della sua Congregazione, mantenendo
l’educandato e le scuole esterne. Il 26 aprile dello stesso anno, con alcune
compagne, fece la professione religiosa, pronunciando un quarto voto di
perseveranza nell’istituto.
A S. Onofrio Paola
Frassinetti visse tutto il resto della vita, pur viaggiando per visitare le
case genovesi e gli altri istituti che nel frattempo si aprivano in varie
località dello Stato pontificio. Dalla congregazione dei Vescovi e regolari
riuscì a ottenere una prima approvazione (decretum laudis) per il proprio
istituto il 22 agosto 1855, ma solo per le case all’interno dello Stato
pontificio (quelle genovesi soppresse nel 1848 riaprirono solo nel 1857); le
Costituzioni, redatte nel 1851, non furono invece approvate, ma
sottoposte ad experimentum per tre anni.
Il lungo iter di
approvazione della regola era dovuto alla non chiara natura giuridica
dell’istituto, affiliato all’opera di don Passi, ma anche abbastanza autonomo,
con una fondatrice che spesso non condivideva le scelte di Passi ed era spinta
dal cardinale vicario, protettore della congregazione, a staccarsene. Il 24
agosto 1860 la congregazione ottenne una prima parziale approvazione,
confermata alla fine il 16 giugno 1863.
Nonostante questi
problemi, Paola Frassinetti godeva di molta stima presso le autorità
ecclesiastiche romane a cominciare dal papa, da cui fu spesso ricevuta in
udienza, tanto che le furono affidate anche le scuole della beneficenza,
istituzioni destinate alle fanciulle del popolo, e nel 1861 la riorganizzazione
del conservatorio della Divina Provvidenza in via di Ripetta. Anche in questo caso
dimostrò notevoli capacità di governo e di organizzazione, riuscendo a
conquistare la fiducia delle novanta ricoverate e trasformando anche questo
istituto in un fiorente educandato. Dopo l’Unità d’Italia diverse case delle
Dorotee nelle Marche furono confiscate e destinate a scopi civili o affidate a
personale laico, soprattutto per la diffidenza che ispirava la vicinanza delle
suore ai gesuiti, ma l’istituto non patì la legge di soppressione degli ordini
religiosi, in quanto si faceva carico di istituti di istruzione pubblica. Fu
necessario però che le suore maestre ottenessero la patente di insegnanti e la
Frassinetti si adeguò, programmando lo studio delle suore secondo il
regolamento delle scuole normali e magistrali (1864). Nel frattempo nel 1866 si
aprirono le prime case all’estero, in Brasile e Portogallo.
Anche a Roma, dopo la
breccia di Porta Pia (20 settembre 1870), l’istituto si trovò a fare i conti
con le ispezioni governative e il pericolo che la casa di S. Onofrio fosse
confiscata, ma l’opera educativa delle Dorotee era apprezzata anche dai nuovi
governanti, dato che fu offerta loro la direzione di un altro conservatorio,
quello dell’Addolorata (1874). Contemporaneamente Paola Frassinetti accettò di
assumere la direzione di diverse scuole e di un convitto nel quartiere
Esquilino (1878) e anche di farsi carico della scuola eretta dal papa a Borgo
Pio per contrastare quelle protestanti (1881).
Nonostante l’età
avanzata, la superiora continuò a dirigere e visitare le sue suore (nel 1875 si
recò fino in Portogallo) e a combattere la battaglia per rivendicare
l’autonomia dagli altri istituti nati dall’Opera di santa Dorotea, scrivendo un
numero cospicuo di lettere, che dimostrano acutezza e autonomia di giudizio,
senso pratico, capacità di trattare disinvoltamente con tutti, dal papa ai
governanti italiani, dai familiari alle sue suore, dai vescovi agli altri
ecclesiastici, mantenendo sempre una grande libertà di spirito.
Morì a Roma in S. Onofrio
l’11 giugno 1882. L’8 giugno 1930 fu dichiarata beata da Pio XI e l’11 marzo
1984 fu proclamata santa da Giovanni Paolo II.
Opere. Profili
spirituali dagli scritti della ven. Paola Frassinetti, Napoli 1907; Lettere,
Roma 1985.
Fonti e Bibl.: Archivio
segreto Vaticano, Congregazione Vescovi e Regolari, Istituti
femminili, b. 5; Roma, Archivio storico del Vicariato, Decreti, 1855, f.
1360. Diffusa la documentazione su Paola Frassinetti in Roma, Archivio della
Casa generalizia delle Dorotee; Genova, Archivio della Casa provinciale delle
Dorotee; Genova, Archivio storico della curia arcivescovile.
Costituzioni e regole
dell’istituto religioso delle suore maestre di s. Dorotea, Roma 1851; C.L.
Morichini, Degl’istituti di pubblica carità ed istruzione primaria e delle
prigioni in Roma, II, Roma 1842, pp. 151-154; G. Moroni, Dizionario di
erudizione storico-ecclesiastica, XX, Venezia 1843, pp. 227 s.; C.L.
Morichini, Degli istituti di carità per la sussistenza e l’educazione dei
poveri e dei prigionieri in Roma, Roma 1870, pp. 558 s., 652-656; A.
Capecelatro, Vita della serva di Dio P. F. fondatrice delle Suore di santa
Dorotea, Roma-Tournay 1900; Memorie intorno alla venerabile serva di Dio
P. F. ed all’istituto da lei fondato, Roma 1908; Romana seu Januen.
Beatificationis et canonizationis ven. servae Dei Paulae F. fundatricis
Congregationis Sororum a S. Dorothea, I-IX, Romae 1922-1931; G.V.
Gremigni, La beata P. F.: compendio della vita, Roma 1930; Vie de la
bienheureuse Paule F., fondatrice de l’Institut de Sainte Dorothée par une
religieuse du même Institut, Paris 1930; Dizionario degli istituti di
perfezione, IV, Milano 1977, coll. 588-590; VIII, Milano , 1988, coll. 677-681;
M. Neirotti, P. F. a Genova: una presenza dinamica nella sua città a
servizio della Chiesa per l’educazione, Genova 1984; P. F.: profilo di una
vocazione, Genova 1984; M.L. Trebiliani, Dal Conservatorio della Divina
Provvidenza all’educandato di S. Dorotea: tappe di una evoluzione, in Dimensioni
e problemi della ricerca storica, 1991, n. 2, pp. 43-56; Ead., P. F.,
in Il gran libro dei santi, III, Cinisello Balsamo 1998, pp. 1553 s.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santa-paola-frassinetti_(Dizionario-Biografico)
Paola Frassinetti Mary Immaculate Parish Church (Levitown Estate, Better Living Subdivision, Don Bosco, Parañaque City) Don Lauro Avenue Solemnly Dedicated on December 8, 2010 Built since 1992 Chaplaincy on August 17, 2003 Consecrated as the 50th Parish Vicariate of San Martin de Porres Roman Catholic Diocese of Parañaque in Districts and barangays Don Bosco
Paola Frassinetti Mary Immaculate Parish Church (Levitown Estate, Better Living Subdivision, Don Bosco, Parañaque City) Don Lauro Avenue Solemnly Dedicated on December 8, 2010 Built since 1992 Chaplaincy on August 17, 2003 Consecrated as the 50th Parish Vicariate of San Martin de Porres Roman Catholic Diocese of Parañaque in Districts and barangays Don Bosco
Paola
Frassinetti Mary Immaculate Parish Church (Levitown Estate, Better Living
Subdivision, Don Bosco, Parañaque City) Don Lauro Avenue Solemnly Dedicated on
December 8, 2010 Built since 1992 Chaplaincy on August 17, 2003 Consecrated as
the 50th Parish Vicariate of San Martin de Porres Roman Catholic Diocese of
Parañaque in Districts and barangays Don Bosco
Den hellige Paula
Frassinetti (1809-1882)
Minnedag: 11.
juni
Den hellige Paula Angela
Maria Frassinetti (it: Paola) ble født den 3. mars 1809 i Genova i Italia og
døpt samme dag i sognekirken San Stefano. Hun var tredje barn og eneste datter
av Giovanni Battista Frassinetti og Angela Viale. Hennes eldre brødre var Josef
og Frans (Giuseppe og Francesco), og senere kom også Johannes og Rafael
(Giovanni og Raffaele). De ble oppdratt i en from familie, men de mistet sin
mor da Paula var ni år gammel. En av Paulas tanter flyttet inn for å hjelpe til
med familien, men hun døde tre år senere, og dermed tok Paula som tolvåring
over ansvaret for huset. Av den grunn kunne hun ikke gå på skole, men hver
kveld fortalte hennes brødre henne hva de hadde lært den dagen. Faren fylte de
resterende hullene, så i virkeligheten fikk Paula en god utdannelse. Hun deltok
daglig i messen og ba hele dagen mens hun arbeidet.
Hennes eldste bror Josef
ble presteviet i 1827, og de tre andre brødrene ble også prester. Josef ble
utnevnt til sogneprest i Quinto al Mare, en av forstedene til Genova som lå ved
havet. Som 20-åring fikk Paula pusteproblemer, og i 1830 sendte faren henne for
å bo hos broren av helsemessige årsaker. Han skulle bli kalt «Italias Curé
d'Ars» og skrev 86 teologiske og asketiske verker. Han grunnla kongregasjonen
«Sønner av Den uplettede Maria» (Figli di Santa Maria Immaculata). Etter
et par måneder i den friske sjøluften kom Paula seg fullstendig.
Noe av det mest
bemerkelsesverdige i Kirkens historie på 1800-tallet var ekspansjonen i
utdanningssystemet. Den skyldtes i en stor grad ordensfolks innsats, spesielt
ordenssøstre i de nye kongregasjonene som var etablert spesielt for utdannelse
av de unge. Paula gjorde fra begynnelsen en stor innsats i menighetens liv, men
etter hvert fant hun sitt kall i undervisningen av fattige barn. Hun snakket
med sin bror og andre prester om dette, og etter hvert bestemte hun seg for å
opprette et selskap som var viet undervisning av barn i samarbeid med
menigheten.
Hun etablerte selskapet
formelt den 12. august 1834 i kirken San Martino i Albaro. Hun tenkte først å
kalle selskapet «Døtre av Den hellige Tro», men i 1838 møtte hun Don Passi,
grunnleggeren av Opera di Santa Dorotea som hadde samme formål som
Paulas institutt. Derfor endret hun navnet på sin grunnleggelse for å bringe
den på linje med hans til «Søstre av den hellige Dorothea»
eller Suore di Santa Dorotea (Sorores Sanctae Dorotheae - SSD).
Selskapet ble formelt en kongregasjon den 4. mars 1838 da Paula og noen av
hennes ledsagere mottok nonnedrakten.
Nonnenes arbeid spredte
seg raskt. I 1835 ble en liten skole åpnet i den genovesiske menigheten San
Teodoro, og to år senere ble to nye hus grunnlagt. Hun fikk det rådet å flytte
til Roma hvis hennes arbeid skulle fungere. Den 19. mai 1841 dro hun dit sammen
med broren og to noviser og fant et beskjedent losji. Men hun vant raskt støtte
hos pave Gregor XVI (1831-46) og senere den salige pave Pius IX (1846-78),
så i 1842 fantes det allerede en kostskole for unge jenter, en dagskole og et
novisiat, alle i nærheten av Santa Maria
Maggiore. Hun etablerte kongregasjonens moderhus ved Sant'Onofrio på
Janiculum. Paulas bror Josef skrev den første regelen som Dorotheasøstrene
skulle følge.
Mellom 1850 og 1859
hersket det en revolusjonær ånd i Italia med omfattende politisk uro. Religiøse
ordener ble oppløst og mange ordensfolk og klerikere fikk ordre om å ikle seg
verdslige klær og forlate sine klostre, skoler og seminarer. Opptøyer og
voldelige mobber ble vanlig. Lov og orden var ikke-eksisterende i Roma, og da
kampene brøt ut der, havnet Dorotheasøstrenes hus i ildlinjen. Men selv om
kulene haglet mot veggene, ble ingen skadet.
I 1863 ga pave Pius IX
kongregasjonen sin endelige godkjennelse. Paula levde lenge nok til å se sin
kongregasjon blomstre i Italia og Den nye verden. Deres berømmelse spredte seg,
og i 1865 ba biskopen av Olinda i Brasil om at noen søstre skulle sendes til
hans bispedømme. Kort etter spurte en jesuittprest om å få sendt noen av dem
til Portugal. Begge steder kom de første misjonærene i 1866.
Det var mange hindre i
Paulas vei og en periode var hun nesten uten ressurser, men hennes takt,
selvoppofrelse og brennende hengivelse og bønneliv triumferte til slutt. Hun
tilbrakte store deler av natten i bønn. Likevel hadde hun en sterkt utviklet
praktisk sans. Hvis hennes nonner sa at de ville dø for å være hos Kristus, var
hennes svar at Gud ikke hadde bedt dem om råd når det gjaldt deres fødselsdag,
og ønsket det heller ikke når det gjaldt dødsdatoen. Hun ble også tilskrevet en
mirakuløs innsikt i personers karakter og kunne lese deres hjerters
hemmeligheter.
Ved en rekke anledninger
uttrykte Paula ønske om å trekke seg tilbake på grunn av sin alder, men hver
gang ble hun hindret av sin skriftefar og sine rådgivere, som mente at det var
Guds vilje at hun skulle fortsette å lede ordenen. Hun fortsatte sitt arbeid
inntil hun ble rammet av tre slag i 1876, 1879 og 1882, og det tredje etterlot
henne fullstendig hjelpeløs. Under hennes siste sykdom fikk hun besøk av den
hellige Johannes
Don Bosco. Utslitt av det harde arbeidet døde Paula den 11. juni 1882 av
lungebetennelse i kongregasjonens moderhus Sant'Onofrio Roma, 73 år gammel.
De mange besøkende til
hennes båre var så overbevist om at hun var en helgen at de berørte hennes
legeme med rosenkranser og medaljer. Den 13. juni ble hun gravlagt på
kirkegården Campo Verano ved basilikaen San Lorenzo fuori le Mura i Roma. I
1906, etter mange års undersøkelser av Paulas liv, utstedte den hellige
pave Pius X et
dekret som tillot at en saligkåringsprosess ble åpnet. Samme år ble hennes grav
åpnet og hennes legeme overført til en provisorisk grav i kapellet i ordenens
moderhus. Hennes legeme ble funnet like friskt, og det samme ble hennes klær.
Hun ble saligkåret den 8.
juni 1930 av pave Pius XI (1922-39). Deretter ble hennes bevarte legeme flyttet
fra sin provisoriske grav til et skrin av sølv og krystall, en gave fra
søstrene og elevene i den brasilianske provinsen. I dette skrinet i kapellet
hviler hennes jordiske rester fremdeles. Hun ble helligkåret den 11. mars 1984
av pave Johannes Paul II i Peterskirken i
Roma, hans sjette helligkåring.
Saligkåringsprosessen for
hennes bror (Paulus) Josef Frassinetti (1804-68) ble innledet i 1939, men er
ennå ikke avsluttet. Hans «heroiske dyder» ble erklært den 14. mai 1991, noe
som ga ham tittelen Venerabilis, «Ærverdig». I dag har kongregasjonen mer
enn 2.000 medlemmer i 90 hus i Italia, Spania, Portugal, Malta, England,
Sveits, USA, Brasil, Peru, Angola, Mosambik og Taiwan.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler, Butler (VI), Benedictines, Bunson, Ball (2), Cruz
(1), Schauber/Schindler, Holböck (2), Index99, KIR, CSO, Patron Saints SQPN,
Bautz, Heiligenlexikon, vatican.va - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2003-06-12 00:38
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/pfrassin