Saints Cyr et Julitte
Martyrisés à Tarse (+ 304)
C'est une belle légende qui désormais accompagne leur vie. Le juge Alexandre, qui vivait à Tarse, aimait à condamner les chrétiens. Saint Cyr avait à peine cinq ans lorsqu'il se faufila dans le tribunal en criant: "Moi aussi, je suis chrétien." Il courait dans les salles du tribunal et personne ne pouvait le rattraper. Il fallut plus d'une demi-heure pour que le juge mette la main dessus. Devant les exclamations de l'enfant, il lui fracassa la tête contre un mur. Sainte Julitte ou Julienne, la mère de saint Cyr, fut également martyrisée. Leur culte se répandit en Gaule, mais surtout près de Nevers et de Versailles: 42 localités portent le nom de cet enfant.
Saint Quilico, du latin Cyricus, le syrien, on est passé insensiblement à Quiricus qui a donné en italien Quirico et Ciro. En français on ne compte pas moins de 12 variantes qui vont de Cyr à Cirgues. Ce prénom très populaire en Corse se dit Quilicu (patronyme Quilici), selon les régions il fut orthographié phonétiquement Quilcu, Chilgu ou Chirgu... (d'après 'Eglise de Corse en prière').
Voir aussi saint Cyr ou saint Cirgues, patron de l'église de St Cirgues, du petit village du même nom, campé sur la rive gauche de l'Allier. Sur le mur nord figure une sorte de bande dessinée qui raconte l'histoire du martyr de St Cyr, ou Cirgues, patron de l'église.
"La légende de saint Cyr:
Au IVe siècle après Jésus Christ, en Asie Mineure, Kérikos (Cyr) et sa mère Julitte, tous deux chrétiens, sont fait prisonniers lors de la persécution de Dioclétien. Tentant plus d'une fois de torturer l'enfant, les soldats virent leur cruauté punie. En effet, tous les gestes néfastes visant à blesser Cyr se retournaient, grâce à l'aide de Dieu, contre les bourreaux qui se retrouvaient tantôt brûlés, tantôt ébouillantés ou encore flagellés... Le juge du palais, fou de rage, en vint à attraper l'enfant par les pieds, et avec violence lui brisa la tête contre les marches du tribunal. St Cyr est dés lors l'un des plus jeunes martyrs de la Chrétienté."
Le prêtre desservant saint Cirq Lapopie nous écrit: "saint Cyr est le patron du village de Saint Cirq Lapopie, dans le Lot, un des plus beaux villages de France. On y voit une statue et un vitrail du saint avec sa maman.
De plus, un livre des saints datant de 1742 précise qu'il fut martyrisé à Tarse en 305, effectivement tué par le gouverneur Alexandre en le projetant contre les marches du tribunal où il siégeait parce que Saint Cirq continuait à proclamer qu'il était chrétien alors qu'il contemplait sa mère subissant la torture. Il mourut donc juste avant elle."
Voir aussi l'Église Saint-Cyr - Sainte-Julitte d'Écuelles 71350 (document de la pastorale du Tourisme et des Loisirs Diocèse dAutun, Chalon et Mâcon)
Des internautes nous signalent:
- St Cyr et Ste Julitte sont les saints patrons de la cathédrale et du diocèse de Nevers depuis l'an 802, sous l'épiscopat de St Jérôme de Nevers et grâce aux libéralités de Charlemagne.
- Saint Cyr et Sainte Julitte sont les saints patrons de la paroisse de Molac en Morbihan, Sainte Julitte est aussi la sainte patronne de Ambon (56, près de Damgan) et il y a une chapelle en son honneur, au bord de l'axe Vannes-Nantes. Il y a aussi une chapelle Sainte Julitte à Tréffléan (56). Sainte Julitte est également donnée comme la mère de saint Patern, l'un des 7 saints fondateurs de la Bretagne. Des fontaines en leur honneur, dans ses paroisses, sont réputées pour aider les enfants à marcher.
- Saint Cyr et sainte Julitte sont également patrons de la petite église de Fontenay-sur-Conie, en Eure-et-Loir (reliquaire du XIIe siècle, dans le choeur).
- Saint Cyr et sainte Julitte sont aussi les saints patrons de l'église de Saint-Cyr en Retz (commune de Villeneuve en Retz) en Loire Atlantique. L'église comporte un tableau du martyr de saint Cyr et sainte Julitte.
- Il existe une église Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Angres (paroisse Notre-Dame des Collines d'Artois) dans le Pas-de-Calais.
- une église à Jarzé (Maine-et-Loire) leur est dédiée.
- L'église de Villejuif, dans le Val-de-Marne, est dédiée à Saint Cyr et Sainte Julitte et possède, outre un tableau du martyre de Saint Cyr, des reliques des 2 saints (un os de la jambe de Saint Cyr, une partie de la mâchoire de Sainte Julitte) avec certificats d'authenticité dans une petite châsse.
- Il existe une église Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Saint-Cyr-sur-Loire (Paroisse de Notre Dame de Choisille, Doyenné de Tours-Nord, Diocèse de Tours) juste au Nord-Ouest de Tours (Indre-et-Loire)
- St Cyr et Ste Julitte sont les patrons de l'église de Volnay en Côte d'Or. Le grand vitrail du chœur représente le martyre de St Cyr.
Au martyrologe romain: dans la région d'Asie mineure, les saints Cyr et
Julitte, martyrs.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1329/Saints-Cyr-et-Julitte.html
SAINT CYR ET SAINTE JULITTE, SA MÈRE *
Also known as
Cyr
Cyricus
Quiriac
Quiricus
15 July (Synaxarium
of Constantinople)
Profile
Son of Saint Julitta.
When Cyriacus was a small child,
his mother was
sentenced to death at Tarsus during the persecutions of Diocletian.
Cyriacus made a childish attack on Alexander, the sentencing magistrate,
and announced that he was a Christian like
his mother.
The angry magistrate threw
the child to
the ground, smashing his skull and killing him
instantly.
Some scholars claim that the entire story is fiction,
and there is no question that earlier writers hugely embellished this popular
and frequently retold story.
Blessed Charlemagne dreamed
he was saved from death by a wild boar during a hunt by
the appearance of a child who promised to save if Charlemagne would
clothe him. The bishop of
Nevers explained that the child was Cyriacus, and that he wanted the emperor to
repair the roof of Saint Cyr’s cathedral.
This led to the Cyriacus’ representation as a naked child riding
a wild boar.
Born
c.301
c.304 at
Tarsus by having his skull crushed
relics enshrined at
Nevers, France,
and in the monastery of
Saint-Amand in Tournai, France
child being
thrown to the ground or down a set of steps by a judge
child thrown
to the ground with a fountain springing from his blood
holding Saint Julitta by
the hand
naked child sitting
on a wild boar
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia, by J P Kirsch
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Martyrs
of the First Ages, by Saint Alphonsus
de Liguori
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Saint Cyriacus of Iconium“. CatholicSaints.Info.
23 June 2020. Web. 26 June 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-cyriacus-of-iconium/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-cyriacus-of-iconium/
Martyre de saint Cyrice et de sainte Julitte. Cote : Français 185 , Fol. 233v. Vies de saints, France, Paris, XIVe siècle, Richard de Montbaston et collaborateurs.
Also known as
Juliot
15 July (Synaxarium
of Constantinople)
Profile
Mother of Saint Cyriacus
of Iconium. Widow.
Moved from Iconium to Isauria to avoid persecution as
a Christian. Tortured and martyred during
the persecutions of Diocletian.
Legend says that from the site of her burial there
erupted a miraculous spring of water that cured the sick and
improved the health of those who immersed in it.
Some scholars claim that the entire story is fiction,
and there is no question that earlier writers hugely embellished this popular
and frequently retold story.
c.304
sources describe several methods, all horridly painful
burned at the stake
holding Saint Cyricus by the hand
martyred,
with a fountain springing from her blood
standing near oxen
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia, by J P Kirsch
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Martyrs
of the First Ages, by Saint Alphonsus
de Liguori
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Saint Julitta of Iconium“. CatholicSaints.Info.
23 June 2020. Web. 26 June 2021. <https://catholicsaints.info/saint-julitta-of-iconium/>
Three predella panels - story of Quiricus and Julietta (a. saints
accused of embracing Christianity; b. Saint Quiricus slaps the judge; c.
martyrdom of the saints), circa 1450
Saint Julitta was
a noble lady of the city of Iconium, in Lycaonia. During
the reign of the Emperors Dioclesian and Maximian, a most cruel tyrant called
Domitian was governor of the province. While the persecution was raging most
violently, Saint Julitta took her infant son Cyr, only three years old, and
accompanied by two female servants, fled for safety to Seleucia, in Isauria;
where, however, she found Alexander, the Proconsul of Cilicia, who exercised a
no less barbarous cruelty than Domitian against those Christians who refused to
sacrifice to the gods. The saint passed from Seleucia to Tharsis, where
Alexander arrived about the same time, Having been recognized, she was arrested
and conducted before the judge with the infant Quiricus in her arms. Fire and incense
were produced, in order that, renouncing Jesus Christ, she might sacrifice; but
the saint answered: “I am a Christian, and therefore am prepared to lose not
only my property, but even my life, rather than deny my God.” The judge
frequently urged her to abjure her faith; but she who wished to compensate her
temporal loss by the acquisition of eternal gains uniformly replied: “I am a
Christian: I cannot deny Jesus Christ.”
Alexander, infuriated by her constancy, ordered that
the child should be torn from her embrace, and that she should be cruelly
scourged; but the holy lady under this torture fervently and continually
repeated: “I am a Christian: I cannot sacrifice to your gods.” Quiricus,
meanwhile, was beholding the agonies of his mother, and struggled to return to
her embrace; but Alexander, to quiet him, placed him on his knee, and
endeavored to kiss him. The child, however, kept his eyes fixed continually
upon his parent, and by plunging and kicking, tried to free himself from the
tyrant, crying out at the same time: “I also am a Christian.” The inhuman
wretch dashed the child from him, and the agonizing mother, seeing the steps of
the throne bespattered with the blood and brains of her infant, exclaimed: “I
give Thee thanks, O my God! for having called my boy be fore me to Thyself.”
The brutal judge, still more infuriated by this excla
mation, caused her sides to be torn with iron hooks, and boiling pitch. to be
poured upon her feet. Meanwhile one of the bystanders said to her: “Julitta,
have pity upon thyself; perish not as thy son has perished; sacrifice to the
gods.” “I cannot,” she replied, “sacrifice to devils and to mute statues. I
adore the Lord Jesus, and wish to meet my son in heaven;” upon which the judge
decreed that she should be beheaded. This sentence filled the saint with joy.
Arrived at the place of her last struggle, she cast herself upon her knees, as
Father Massini relates in his beautiful work of the lives of the Saints,
according to the acts of the martyrs by Ruinart. She then prayed after the
following manner: “O God, who hast been pleased to admit my child to a
participa tion of the glory of Thy saints, turn Thine eyes of mercy towards me
also, and grant me a place among the souls destined to love Thee and adore Thee
forever.” Having finished her prayer her head was at once cut off. It is thus
that Julitta, with her heart all inflamed with holy love and full of joy,
consummated her sacrifice in the year 304.
Gury Nikitin (1620–1691), Saint Quiricus and Saint Juliet. Russian icon, circa 1680
Мчч. Кирик и Улита. Ярославль. Гурий Никитин. 80-е годы XVII века. Дерево, левкас, темпера. Размер - 107 х 90 см. Из церкви Илии Пророка в Ярославле. ЯМЗ, инв
The life of Saint Quiricus and Saint Juliet. Russian
icon., circa 1600
Sts. Quiricus and Julitta
Martyred under Diocletian. The names of
these two martyrs,
who in the early Church enjoyed a widespread veneration, are found in the
"Martyrologium Hieronymianum" (ed. De Rossi-Duchesne, 79) and also in
the calendars and menologies of the
Greek and other Oriental
Churches. According to the Acts of their martyrdom, which
appeared later, and a letter of the sixth century, Julitta fled with her
three-months-old child, Quiricus, from Lycaonia, when the Maximinian persecution broke
out there, to Isauria and thence to Tarsus in Cilicia. She suffered martyrdom in the
last-named city after her child had first been killed before her eyes. The
veneration of the two martyrs was
common in the West at an early date, as is proved by the chapel dedicated to them
in the Church of Santa Maria Antiqua
at Rome, as well
as by testimony from Gaul. Their relics are said to
have been brought to the monastery of
Saint-Amand (Elnonense monasterium) in the Diocese of Tournai. The
feast is observed on 16 June; in the Synaxarium of Constantinople it is set
under the date of
15 July.
Kirsch, Johann Peter. "Sts. Quiricus and
Julitta." The Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York:
Robert Appleton Company, 1911. 27 Jun.
2021 <http://www.newadvent.org/cathen/12614c.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Paul T. Crowley. In Memoriam, Mary Logan and child.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June
1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal
Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/12614c.htm
Retaule de Sant Quirze i Santa Julita de Pere Garcia de Benavarri, Catalonia
Saints Cyricus and Julitta Church, Galatista Fresco,
1830
Golden
Legend – Lives of Saints Quirine and Juliet
Here follow the
Lives of Saints Quirine and Juliet.
Quirine was son of a noble lady of Iconium, which lady
would flee the persecution, and she went with her son Quirine, which then was
but three years old, into the city of Tarsus in Cilicia. And she was there
presented to Alexander the provost, and bare her child in her arms, which when
her two chamberers saw that, anon they fled and left her alone. Then the
provost took the child in his arms, and Juliet his mother refusing to do
sacrifice, he made her to be scourged with raw sinews. And when the child saw
his mother beaten he wept bitterly and made a lamentable noise, but the provost
took it in his arms and danced it upon his knees, and would fain please the
child with kissings and fair words. The child, alway beholding his mother,
abhorred the kissings of the provost, and turned his head away from him with
great indignation and scratched his face with his nails, and gave his cries
consonant into his mother, as he should have said: And I am also christian.
Then he bit the provost, and wrestling with him all to-scratched him. Then the
provost, having indignation hereof and in a great anger, threw down the child
off the steps whereas he sat in judgment, that the tender brain fell abroad out
of his head upon the steps. Then Juliet seeing her son go to heaven tofore her,
gave thankings unto God, and she was thereof right glad. Then it was commanded
that Juliet should be flayed, and burning pitch cast on her, and at the last
her head to be smitten off. And it is found in another legend that Quirine despised
the tyrant as well when he glosed him as when he blamed him, and confessed him
to be christian, howbeit that he was over-young to speak but the Holy Ghost
spake in him. When then the provost demanded of him who had so taught him, he
answered and said: O thou provost I marvel much thy folly which seest me so
young of age, not being yet three years old, and demandest who hath taught me
this divine wisdom; thou mayst clearly see that it cometh from God. When the
child was beaten he cried: I am christian; and the more that he cried, the more
strength among the torments he received. And the judge did do dismember the
mother with the child, and all to-hew them in pieces, and because their members
should not be buried of the christian people, he commanded that they should be
cast and disperpled abroad. But not withstanding they were of an angel gathered
together, and in the night buried by the christian people; whose bodies were
showed in the time of Constantine the Great when peace was in the Church, by a
maid which had been one of her chamberers, that then yet lived, and were had of
all the people in great devotion. They suffered martyrdom about the year of our
Lord three hundred and thirty under Alexander.
SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-lives-of-saints-quirine-and-juliet/
San Quirico Fanciullo, martire
† Asia Minore, 303
Durante la persecuzione di Diocleziano ad Iconio,
città della Licaonia (oggi in Turchia) si trovava Giulitta, donna ricca e
nobile, la quale era rimasta vedova con un figlio in tenera età, Quirico.
Lasciata la sua città e i suoi averi, per sfuggire alla persecuzione, scese con
le sue ancelle verso la Seleucia. Ritenne però prudente proseguire per Tarso,
nella Cilicia, dove fu raggiunta e fatta arrestare col suo bambino dal
governatore romano Alessandro, con l'accusa di essere cristiana. Sottoposta a
lunghi interrogatori per farla abiurare, rifiutandosi di sacrificare agli dei,
confessò la sua fede. Una leggenda narra che Alessandro teneva il fanciullo
sulle sue ginocchia. Quirico, vista la madre sofferente e sentite le sue
parole, si disse anch'egli cristiano e morì scaraventato a terra dal
governatore. La madre, pur impietrita dal dolore, restò ferma nella fede. Poi,
dopo strazianti torture, fu consegnata al boia per essere decapitata. un altro
racconto, però, dice che i due furono arsi vivi ma che i loro corpi,
miracolosamente si mantennero intatti. Il martirio del più giovane martire
cristiano con la madre si colloca intorno al 304.
Patronato: Bambini
Etimologia: Quirico (variante di Ciriaco)
Emblema: Bambino su un cinghiale, Palma
Martirologio Romano: In Asia Minore,
commemorazione dei santi Quirico e Giulitta, martiri.
S. Quirico è uno dei più giovani martiri della cristianità, preceduto dai SS. Innocenti, trucidati da Erode a Betlemme, Giulitta è sua madre.
Durante la persecuzione di Diocleziano ad Iconio, città della Licaonia (regione dell'attuale Turchia) si trovava Giulitta, donna ricchissima e d'alto lignaggio, la quale era rimasta vedova con un figlio in tenera età battezzato coi nome Quirico. lasciata la sua città e i suoi averi, per sfuggire alla feroce persecuzione, scese con le sue ancelle verso la Seleucia. Ritenne però prudente proseguire per Tarso, nella Cilicia, dove fu raggiunta e fatta arrestare coi suo bambino dai crudele governatore romano Alessandro, con l'accusa di essere cristiana. Sottoposta a lunghi interrogatori al fine di farla abiurare, rifiutandosi di sacrificare agli dei, confessò con fermezza: 'lo sono cristiana'. Intanto il governatore Alessandro, che aveva tolto il fanciullo alla madre, lo teneva, quale estremo strumento di persuasione sulle sue ginocchia. Come racconta la Leggenda aurea, il fanciullo vedendo battere sua madre cominciò a piangere e a gridare e, sentendola professarsi cristiana, con franchezza che ha dei soprannaturale, fece altrettanto. Il governatore imbestialito, preso il bambino per un piede, lo scagliò dall'alto dei suo seggio al suolo dinanzi alla madre, in modo che la piccola testa andò a battere contro i gradini dei tribunale, sui quali “schizzarono le tenere cervella”. La madre, pur impietrita dal dolore, restò ferma nella fede ed anzi rese grazie a Dio perché il figlio l'aveva preceduta nella gloria dei Paradiso. Poi anch'essa, dopo strazianti torture, fu consegnata al boia per essere decapitata.
I loro corpi, raccolti da una fedele ancella, furono tenuti nascosti fino a quando il clima di pace e di sicurezza dell'era costantiniana permise che fossero esposti in luogo pubblico.
La data più probabile del loro martirio è il 15 luglio dei 304 (o 305), anche se la loro festa nella Chiesa occidentale è prevalentemente celebrata il 16 giugno.
Il racconto della Passione dei piccolo Quirico e di sua madre Giulitta ebbe
tanta fortuna da venire presto, non solo estesamente divulgata, ma arricchita
di particolari fantastici, tanto da far dubitare della sua stessa storicità.
Non molti anni dopo la loro morte il vescovo di lconio Teodoro, su richiesta
dei vescovo Zosimo, avvalendosi di testimoni attendibili e documenti sicuri
ricostruì fedelmente la drammatica storia di Quirico e Giulitta. l'estensione
dei loro culto nel mondo cristiano è però una sicura garanzia dell'autenticità
storica dei loro martirio.
In Occidente il loro culto si diffuse nel Medioevo soprattutto in Italia,
Francia e Spagna. Il vescovo francese d'Auxerre S. Amatore (o Amanzio) tornando
da una visita ai Luoghi Santi trasportò le reliquie da Antiochia a Marsiglia,
dove furono deposte nell'Abbazia di S. Vittore. Amatore morì nel 418, e da
quest'epoca comincia, forse, la diffusione in Occidente dei culto dei due SS.
Martiri.
In Italia si contano una cinquantina di località che portano il nome di S. Quirico (o Chirico), ma ben più numerosi sono i luoghi di devozione (chiese parrocchiali e non, oratori, etc.). In Campania è individuato come unico luogo di culto la chiesa di Bolano (Salerno), dove la medievale devozione è attestata da un documento di vendita dell'801 (Codex Diplomaticus Cavensis 1,5 - Badia di Cava).
Il nome Quirico, precisano i linguisti, sarebbe la forma volgare di Ciriaco. Entrambi derivano da Kyrios (cioè Signore, in greco) ed equivalgono al latino Dominicus.
Autore: Comunità parrocchiale di Bolano (SA)
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/57400
Santa Giulitta Vedova, martire
† Asia Minore, 303
Durante la persecuzione di Diocleziano ad Iconio,
città della Licaonia (oggi in Turchia) si trovava Giulitta, donna ricca e
nobile, la quale era rimasta vedova con un figlio in tenera età, Quirico.
Lasciata la sua città e i suoi averi, per sfuggire alla persecuzione, scese con
le sue ancelle verso la Seleucia. Ritenne però prudente proseguire per Tarso,
nella Cilicia, dove fu raggiunta e fatta arrestare col suo bambino dal
governatore romano Alessandro, con l'accusa di essere cristiana. Sottoposta a
lunghi interrogatori per farla abiurare, rifiutandosi di sacrificare agli dei,
confessò la sua fede. Una leggenda narra che Alessandro teneva il fanciullo
sulle sue ginocchia. Quirico, vista la madre sofferente e sentite le sue
parole, si disse anch'egli cristiano e morì scaraventato a terra dal
governatore. La madre, pur impietrita dal dolore, restò ferma nella fede. Poi,
dopo strazianti torture, fu consegnata al boia per essere decapitata. un altro
racconto, però, dice che i due furono arsi vivi ma che i loro corpi,
miracolosamente si mantennero intatti. Il martirio del più giovane martire
cristiano con la madre si colloca intorno al 304.
Etimologia: Giulitta = appartenente alla 'gens
Julia', illustre famiglia romana, dal latino
Emblema: Palma
Martirologio Romano: In Asia Minore,
commemorazione dei santi Quirico e Giulitta, martiri.
Giulitta, nativa di Cesarea e di Cappadocia, consumò in questi luoghi il martirio verso il 307.
Gli imperatori Diocleziano e Massimiano avevano pubblicato un editto con il quale si negava ai Cristiani qualunque tutela della legge. Un farabutto di Cesarea ne approfittava, usurpando a Giulitta gran parte del suo patrimonio. Questa istituì causa formale contro l’usurpatore; ma l’accorto uomo protestò che essa non poteva agire legalmente perché cristiana, e che la legge non permetteva alcuna azione legale a chiunque rifiutava l’adorazione degli dèi dell’impero.
Il giudice in conformità agli editti dichiarava naturalmente che Giulitta avrebbe usufruita la protezione della legge unicamente sacrificando agli dèi. Ma Giulitta, per rimanere fedele alla sua fede, si dichiarò disposta e decisa a rinunziare a tutto, anche all’onore e alla vita.
A questa forte professione di fede, il giudice le negò subito qualunque procedimento nella causa. Anzi, come cristiana, le fece le interrogazioni di uso ai martiri citati nei tribunali.
Giulitta, con calma e tranquillità, rispose di essere serva di Gesù Cristo Dio, al quale non avrebbe mai rinunciato. Fu allora condannata alla confisca di tutti i suoi beni e ad essere bruciata viva.
La grave sentenza non intimorì l’eroica Martire, ma si vide in quel momento trasparire dal suo volto tutta la felicità di cui era inondato il suo cuore. Giulitta mostrava a tutti che, con l’aiuto di Dio, una debole donna poteva divenire più forte di qualsiasi supplizio.
Intanto fuori della città era stato acceso un gran rogo dove la Martire doveva essere gettata, e Giulitta andò ad esso come una sposa al banchetto nuziale. La folla dei curiosi era là attorno alla catasta per godere del lugubre spettacolo, ma Dio la volle far testimone di un meraviglioso prodigio: appena Giulitta venne buttata sul fuoco, la sua anima volò a Gesù e il suo corpo, protetto da una arcata di fiamme, rimase illeso e intatto.
Fu seppellita nel vestibolo del tempio della città e vicino alla sua tomba sgorgò prodigiosamente una fontana d’acqua dolce e salutare per gli ammalati.
S. Basilio dice che la Martire ripetè la grazia che il profeta Eliseo fece a quelli di Gerico, mutando con la sua benedizione in acqua dolce e gradita quella che era inquinata.
Autore: Antonio Galuzzi
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/57450
Giovanni Piccina, Santa Quirico i Julitta fresco, 1823, Oratorio di San Quirico, Boccioleto, frazione di Palancato, Vercelli, Italy
De hellige Julitta og Quiricus av Tarsus (d. 304)
Minnedag: 16.
juni
De hellige Julitta (Julietta, Ulita; gr: Ἰουλιττα; fr:
Julitte, Julienne; it: Giulitta, Giuletta, Giulietta; sp: Julita, Yolita; etiop:
Ijaluta) og hennes sønn Quiricus (Qyriacus, Cyricus, Cericus, Cerycus, Cirycus,
Ciricus; gr: Kerykos, Κηρυκος; Quirinus, Kirik, Quiriac, Cerdre, Cergue; it:
Quirico, Quilico, Chirico; sp: Quirce; fr: Cyr, Cirgues) skal ha lidd
martyrdøden i Lilleasia i 304. Legendene om dem er bevart i flere versjoner,
men den mest kjente stammer fra pseudo-Gelasius. Så tidlig som på 500-tallet
ble nemlig Julitta og Quiricus’ akter inkludert i en liste på apokryfe (altså
falske) dokumenter. Denne listen ble tidligere den hellige pave Gelasius I (492-96),
derfor kalles den nå pseudo-Gelasius.
Legenden forteller at Julitta var en from og adelig
kristen kvinne, muligens av keiserlig slekt, som levde i Ikonium (Iconium, gr:
Ikónion) i provinsen Lykaonia i Frygia, i dag Konya i Anatolia i Tyrkia. I
kristenforfølgelsene under keiser Diokletian (284-305) ble hun enke (hennes
manns navn nevnes ikke), og fordi en brutal kristenfiende ved navn Domitian
herjet i hjembyen, avgjorde hun at livet i hjembyen ble for farlig. Hun
etterlot sin store formue og tok med seg sin treårige sønn Quiricus og to
tjenestejenter og flyktet til Seleukia i Pamfylia (i dag Silifke) (en annen
variant forteller at Julitta kom fra Lykaonia og flyktet til Isauria). Men hun
fant til sin skrekk at guvernøren i Seleukia, Alexander, forfulgte kristne på
det sterkeste, så de fire flyktningene fortsatte til Tarsus, hovedstaden i den
romerske provinsen Kilikia (i dag Sørøst-Tyrkia) og den hellige apostelfyrsten Paulus’ fødested.
Men der ble flyktningene gjenkjent, og ulykkeligvis var guvernør Alexander på
besøk i byen akkurat da.
Da Julitta nektet å ofre til den romerske statens guder,
ble hun arrestert og stilt for retten. Historien forteller at hun tok med seg
den tre år gamle gutten til rettssalen. Hun nektet å svare på noen spørsmål om
seg selv, bortsett fra å si at hun var kristen. Domstolen dømte henne til å bli
strukket på pinebenken og bli pisket. Vokterne som skulle føre henne vekk, tok
fra henne sønnen, som begynte å gråte. I et forsøk på å roe ham tok guvernør
Alexander ham på kneet, men gutten var vettskremt og ville tilbake til moren,
så han bet guvernøren i skulderen og kloret ham i ansiktet (en annen versjon
sier at gutten så bort på sin lidende mor og ropte: «Jeg er også en kristen!»).
Da reiste guvernøren seg i raseri, tok gutten etter føttene og kastet ham ned
trappene så hodeskallen ble knust og han døde.
Selv om moren var forsteinet av sorg, sto hun fast i
troen og gråt ikke, men takket Gud for at barnet hadde fått martyrkronen og kom
til himmelen før henne. Dette gjorde guvernøren enda mer rasende, så han
bestemte at hun skulle rives opp i sidene med jernkroker og at hun deretter
skulle halshogges. Med glede lot hun seg torturere ved å bli flådd, bli rullet
i flytende tjære og korsfestet før hun ble halshogd. Likene av både henne og
Quiricus ble kastet utenfor murene sammen med haugen av lik av henrettede
forbrytere, men de to tjenestejentene reddet følgende natt likene av mor og
barn og gravla dem i en hule i nærheten av Tarsus. Da keiser Konstantin den
store ga Kirken fred, viste en av tjenestejentene som fortsatt var i live, de
troende hvor levningene av martyrene var gravlagt. De tok med seg relikviene
hjem for å ære dem der.
Ifølge hymnografen Josef skjedde det mange mirakler
ved deres grav. Et kloster ble bygd nær Konstantinopel til ære for disse
martyrene, og en kirke ble bygd ikke langt fra Jerusalem. Senere synes
relikviene å ha kommet til Antiokia, i alle fall heter det i historien om den
hellige biskop Amator av Auxerre at han hadde funnet dem der på en reise og
brakt dem til Auxerre. Også til Nevers og flere andre steder kom det relikvier
av disse helgenene. Senere skal Quiricus’ levninger ha kommet til klosteret
Elnon eller Saint-Amand (Amandopolis) i Tournai i Flandern. Også i Spania æres
relikvier av en hellig Quiricus, vanligvis kalt San Quirce eller Quirse, men
ifølge bollandistene er det usikkert om dette er den samme eller en annen
helgen ved samme navn. I Portugal kalles han Querido.
Deres martyrium skjedde i år 304 eller 305, angivelig
en 15. juni. Deres martyrium ble minnet i store deler av det romerske rike.
Deres minnedag i de fleste martyrologier er 16. juni, uten at denne datoen
forklares, mens de feires av de ortodokse på dødsdagen 15. juli og den 23.
juli. Armenerne feirer dem 15. juli med liturgisk feiring som femte minnedag
etter Epifani. Koptisk minnedag er 9. juli, mens de syrisk-ortodokse minnes dem
den 15. juli. I Acta Sanctorum behandler bollandisten Papebroch
Julitta og Quiricus utførlig under 16. juni. I Østkirken regnes Julitta og
Quiricus med blant de såkalte «hellige leger». Deres navn står i Martyrologium
Romanum.
I virkeligheten vet vi ingen ting om dem. Det er
sannsynlig at Quiricus var en virkelig martyr i Antiokia,
som Martyrologium Hieronymianum skriver, muligens en barnemartyr, og
det er trolig rundt ham at legendene med tiden har oppstått i flere former. Den
hellige Beda
Venerabilis nevner ikke disse martyrene i sitt martyrologium, enten
fordi han ikke fant deres akter eller fordi han holdt dem for å være apokryfe.
Quiricus opptrer i mange stedsnavn og kirkededikasjoner
i land i Europa og den nære Østen uten sin mor. Quiricus (Cyricus) er den
Saint-Cyr som finnes i hele 42 franske stedsnavn. Det franske militærakademiet
Saint-Cyr har navn etter ham – stedet var opprinnelig et benediktinerkloster.
Hans tilknytning til Frankrike er sterk, delvis fordi
noen av hans relikvier ble brakt fra Antiokia til klosteret Saint-Amand i
bispedømmet Tournai av den hellige biskop Amator av Auxerre på
300-tallet. Populariteten skyldtes også delvis en legende som er gjengitt i Den
gylne legende. Den forteller at den salige keiser Karl den Store (768-814;
keiser fra 800) i en drøm ble reddet fra å bli drept av et villsvin på en jakt
da et barn viste seg for ham og lovte å redde ham hvis han kunne få klær for å
dekke seg til. Biskopen av Nevers tolket dette til å bety at gutten ville at
keiseren skulle reparere taket på katedralen, som var viet til Saint-Cyr.
Quiricus er skytshelgen for Nevers.
I Frankrike ga hans navn opphav til en mangfold av
former. Den mest utbredte er Cyr, mens andre varianter i stedsnavn er Cire,
Cirycus, Cyricus, Quirique, Quiricus, Quiritius, Sire, Cerdre, Cergue, Cergues
(Cher), Cierge, Ciergue, Ciers, Cirgues, Cirice, Cirq, Cric, Cricq, Cy, Cyriac,
Cyrgues, Cyrice; Geyrac, Griède, Quiric, Serdre, Ceyrac, Ciergues, Cirgue,
Circq, Cricq, Cyrice, Quirc. Andre former er Quiricus og Cyrus i Tyskland og
England, samt Qìrqos i Etiopia.
Relikvier av både Julitta og Quiricus finner man i
ulike kirker i Roma. I Italia er det mer enn 200 kirker, klostre og steder som
har tegn på en kult for en eller begge av dem. Kommuner oppkalt etter dem
inkluderer landsbyen San Quirico d’Orcia i området Val d’Orcia i provinsen
Siena i Toscana, Corvino San Quirico i provinsen Pavia, San Chirico Nuovo og
San Chirico Raparo i provinsen Potenza, Serra San Quirico i provinsen Ancona og
Santa Giuletta i provinsen Pavia. Blant kommunene de er skytshelgener for, er
Borgo San Martino i provinsen Alessandria, Cavaria i Cavaria con Premezzo i
provinsen Varese, Cisternino i provinsen Brindisi, Collesalvetti i provinsen
Livorno og Trofarello i provinsen Torino.
De eldste kjente avbildningene av Quiricus er en serie
fresker i Santa Maria Antiqua i Roma fra 700-tallet, mens et antependium fra
1100-tallet i museet i Barcelona viser scener fra hans legende. Det samme gjør
en serie glassmalerier fra 1400-tallet i Issoudun. Hans ikonografiske emblem er
ofte et nakent barn som rir på et villsvin, på grunn av Karl den Stores drøm.
Cyriacus er et navn som bæres av mange hellige, og i
tillegg finnes det i flere former som Kyriakos og Quiriacus, sistnevnte kalles
av lingvister en «vulgær» (folkelig) form. Sjeldnere møtes staveformene
Kyriacus og Kiriacus. Noen ganger erstattet det greske navnet av den latinske
formen Dominikus (lat: Dominicus; it: Domenico; fr: Dominique). Navnene betyr
«tilhører Herren» – Herre på henholdsvis latin og gresk
er Dominus / Kyrios.
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/qjulitta