Portrait
of en:Pope Leo III on the en:Basilica of Saint Paul
Outside the Walls, Rome
Saint Léon III
Pape (96 ème) de 795 à
816 (+ 816)
En difficulté avec la
noblesse romaine, il dut faire appel plusieurs fois au protectorat de
Charlemagne. En 799, durant une procession, il fut même jeté à bas de son
cheval et échappa de justesse aux émeutiers qui voulaient lui crever les yeux.
Charlemagne vint lui-même à Rome et Léon III le couronna du diadème impérial.
Malgré la pression des évêques de France et d'Espagne, il refusa l'introduction
du "Filioque" dans le symbole de Nicée-Constantinople, ce qui était
en usage chez eux, mais pas à Rome.
À Rome, près de saint
Pierre, en 816, saint Léon III, pape, qui donna à Charlemagne, roi des Francs,
la couronne de l’Empire romain et déploya la plus grande ardeur à défendre la
vraie foi en la dignité divine du Fils de Dieu.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1310/Saint-Leon-III.html
The Coronation of Charlemagne, AD 800
The
Coronation of Charlemagne, AD 800
Saint Léon III
Pape - ( + 816)
Romain, il devint pape en
795. Il fut arrêté et torturé à cause de sa lutte contre les factions
insoumises de Rome. Il invoqua l’aide de Charlemagne, qui rétablit la paix dans
la ville et fut couronné empereur d’Occident dans l’église Saint-Pierre de Rome,
en 800. Le pape Léon créa ainsi le Saint Empire Romain et jeta les bases du
Moyen-Age. Léon refusa d’insérer le Filioque dans le Credo de Nicée. Elle ne
sera insérée dans le Credo romain qu’au XIème siècle.
SOURCE : https://viechretienne.catholique.org/saints/1927-saint-leon-iii
Sanctvs Leo papa, Revue de l'art Chrétien, 1893
LE XII JUIN. SAINT LÉON
III, PAPE ET CONFESSEUR.
Voici qu'un parfum de
Noël arrive jusqu'à nous sous les feux de la glorieuse Pentecôte. Léon III,
montant de cette terre, la laisse embaumée du souvenir de l'auguste jour où
l'Enfant-Dieu voulut manifester par lui la plénitude de sa principauté sur les
peuples. La fête de Noël de l'an 800 vit proclamer le Saint-Empire. La
pauvreté, l'obscurité qui, huit siècles auparavant, présidaient à la naissance
du Fils de Dieu, avaient pour but d'attirer nos cœurs ; mais cette faiblesse,
toute de condescendance et de tendresse, était loin d'exprimer le mystère
entier du Verbe fait chair. L'Eglise le redit chaque année, au retour béni de
cette nuit d'amour : « Un petit enfant nous est né, portant sur son épaule le
signe de la principauté ; il sera appelé l'Admirable, le Fort, le Père du
siècle futur, le Prince de la paix (ISAI. IX, 6). » Car c'est la paix qui
derechef resplendit en ce jour sur le Cycle sacré, la paix du Christ vainqueur
et roi sans conteste ; mieux encore que Jean de Sahagun, Léon III mérite en ce
point les hommages du peuple fidèle. Sylvestre nouveau d'un autre Constantin,
par lui seulement la victoire du Verbe divin se révèle absolue.
Successivement le Christ
a triomphé des faux dieux, du césarisme byzantin, des peuples barbares. Une
société nouvelle apparaît, gouvernée par des princes qui reconnaissent tenir de
l'Homme-Dieu leurs couronnes. Au vieil empire romain fondé sur la force, au
césarisme étreignant le monde et le broyant plutôt qu'il ne l'unissait dans
l'étau de fer de sa domination (Dan. II, 40), va succéder la confédération des
nations baptisées qui s'appellera la chrétienté. Mais d'où viendra l'unité à ce
grand corps ? de tous ces princes, égaux par la naissance et les droits, quel
sera le chef ? sur quel fondement doit s'établir sa primauté ? qui suscitera,
qui révélera l'élu du Seigneur, et l'oindra d'une onction si puissante que
jamais les plus puissants rois ne songent à lui disputer la première place dans
leurs conseils ? L'Esprit-Saint, planant sur les peuples ainsi qu'au début de
la création sur les eaux ténébreuses (Gen. I, 2), a longuement élaboré cette
autre création qui doit, elle aussi, attester la gloire de notre Emmanuel
(Apoc. XVII, 15, Psalm. XVIII, 2) ; l'empire nouveau est maintenant préparé ;
il naîtra comme de lui-même, et sans effort, des circonstances que l'éternelle
Sagesse avait divinement ordonnées dans sa force et dans sa douceur (Sap. VIII,
1).
Seule jusqu'ici, entre
les royaumes chrétiens, s'élève la primauté incontestée du pouvoir spirituel.
Plus faible que tous, le successeur de Pierre voit le monde à ses pieds ; la
ville des Césars est devenue la sienne ; par lui, Rome commande toujours aux
nations. Néanmoins son autorité désarmée doit compter avec la violence dont les
assauts, toujours possibles, ont plus d'une fois déjà mis en péril le
patrimoine consacré par les siècles à assurer l'indépendance du vicaire de
l'Homme-Dieu. Elle-même, depuis qu'elle apparaît ainsi dans sa sublime
grandeur, la puissance spirituelle devient l'objet d'ambitions sacrilèges,
toutes prêtes aux plus noires perfidies. Léon III vient d'en faire en personne
la sinistre expérience. Un seigneur laïque et des clercs indignes, unissant
leurs communes convoitises, ont attiré le pontife dans un guet-apens ; le corps
meurtri et sanglant, les yeux crevés, la langue arrachée, il n'a recouvré la
parole et la vue, il n'a conservé la vie, que par le plus éclatant des
miracles. Rome entière, témoin du prodige, s'est répandue en actions de grâces
; Dieu même, cette fois, a délivré son christ ; mais les sicaires n'en restent
pas moins les maîtres de la ville, jusqu'à ce que l'armée du roi des Francs
ramène en triomphe dans son palais la noble victime. Triomphe glorieux, mais
qui, à lui seul, ne garantit point l'avenir : d'autres déjà t’ont précédé,
également dus par l'Église romaine au dévouement de sa fille aînée toujours
prête au premier appel ; or, le bras protecteur une fois éloigné, l'œuvre de
restauration à peine accomplie, de nouvelles trames se reformaient bientôt, à
l'extérieur ou dans Rome même, pour l'usurpation des droits spirituels ou
temporels de la papauté. Des rives du Bosphore, les successeurs de Constantin
ne savent plus qu'applaudir à ces intrigues, et soudoyer les conspirateurs et
les traîtres.
Une telle situation ne
saurait se prolonger. Le pontife souverain doit chercher aux grands intérêts
dont la garde lui est confiée, une sûreté moins précaire ; la paix du monde
chrétien, la paix des âmes et des nations, demande que la première autorité qui
soit sur la terre ne reste pas à la merci d'incessants complots. Il ne suffit
pas même qu'au jour de l'épreuve, et pour le temps qu'elle peut durer, le
vicaire de Jésus-Christ soit assuré de la fidélité d'une nation ou d'un prince
; l'état présent de la société réclame une institution permanente qui puisse, à
Rome, non seulement réparer, mais prévenir les coups de la force ou de la
perfidie.
Déjà sans doute, Pépin le
Bref, en abandonnant ses conquêtes d'Italie au Siège apostolique, a constitué
sans limites aucunes la souveraineté temporelle des pontifes romains; l'usage
du glaive pour sa défense appartient au Pape de plein droit, comme à tout
prince dans ses Etats ; mais, en dehors de l'impossibilité absolue d'en agir
autrement, l'emploi personnel de la force armée répugne au successeur de
l'Apôtre établi par l'Homme-Dieu ici-bas comme le vicaire de son amour (Ambr.
in Luc. X). Ne craignons point cependant pour le maintien des droits sacrés
dont il répond devant les hommes et devant Dieu. Roi lui-même, le successeur de
Pierre choisira, parmi ces rois d'Occident qui se font gloire d'être ses fils,
un prince auquel il puisse confier d'office la protection et la défense de
l'Eglise. Le chef de la milice spirituelle des élus, le portier du ciel, le
dépositaire de la grâce et de l'infaillible vérité, conviera ce prince à
l'honneur de son alliance : alliance sublime, dont la légitimité l'emportera
sur celle de tous les traités conclus entre les puissants de ce monde, parce
que les droits qu'elle a pour but de garantir sont ceux du Roi des rois dans
son représentant, du Seigneur des seigneurs; alliance aux redoutables devoirs,
mais en même temps aux privilèges merveilleux pour l'élu qu'elle appelle. La
noblesse de la race, l'étendue des possessions, la gloire des combats, l'éclat
du génie, ont beau relever un prince ; sa grandeur part de la terre, et
ne dépasse point la mesure de l'humanité. Mais l'allié des pontifes voit sa
dignité s'élever jusqu'au ciel, où résident les intérêts dont il assume la
garde filiale. Protecteur attitré de sa mère l'Eglise, sans empiéter sur le
domaine des autres rois, ses égaux naguère, sans attenter à leur indépendance,
il aura néanmoins le devoir et en conséquence le droit de porter son glaive
partout où l'autorité spirituelle a des droits en souffrance, ou réclame son
concours pour l'accomplissement de sa mission d'enseigner et de sauver les
âmes. Universel en ce sens est son pouvoir, parce qu'universelle est aussi la
mission de la sainte Église. Si réel est ce pouvoir, si distinct de tout autre,
qu'une couronne nouvelle devra s'ajouter pour l'exprimer à celle qu'il tenait
de ses pères, et qu'une onction différente de l'onction royale manifestera dans
sa personne à tous les rois le chef du Saint-Empire, de l'empire romain
renouvelé, agrandi, sans autres bornes que celles du domaine assigné par Dieu
le Père en ce monde à son Fils incarné.
Car c'est bien l'empire
illimité du Fils de Dieu né de Marie, qui se dévoile ainsi dans sa plénitude
admirable. Lui seul possède en toute vérité, par droit de naissance et par
droit de conquête, l'universalité des nations (Psalm. II,8) ; lui seul peut déléguer,
pour son Eglise et par elle, une telle puissance aux rois. Qui nous dira la
grandeur de ce jour où, prosterné devant l'Enfant-Dieu, le plus grand prince
qui fut jamais, Charlemagne, vit ses gloires antérieures comme éclipsées par
l'éclat du titre inattendu qui l'instituait lieutenant du nouveau-né couché
dans la crèche ! Près des restes du premier pape, crucifié par les ordres du
césar Néron, Léon III, de sa pleine autorité, reconstituait l'empire ; au nom
de Pierre et sur sa tombe, il renouait la chaîne brisée des Césars. Aux yeux
des peuples désormais, selon le langage consacré par l'usage des pontifes en
leurs bulles, le pape et l'empereur apparaîtront comme les deux astres
dirigeant la marche du monde : le pape, expression fidèle du Soleil de justice;
l'empereur, tirant son éclat du rayonnement que projette sur lui le pontificat
suprême.
De parricides révoltes
viendront trop souvent, dans la suite, tourner contre l'Église le glaive qui
devait la défendre ; mais elles aussi montreront à leur manière que, de l'aveu
de tous, la papauté est bien, dans ces temps, la seule source de l'empire. On
verra les tyrans de la Germanie, rejetés comme indignes par le pontife romain,
s'emparer violemment de la ville éternelle et créer des antipapes dans le seul
but de pouvoir, par ces faux vicaires de l'Homme-Dieu, être armés soldats de
saint Pierre sur le tombeau du prince des Apôtres. Tant il est vrai que du
Siège apostolique relevait toute grandeur pour la société d'alors ! Les abus,
les crimes, qui se rencontrent partout dans l'histoire de l'humanité, ne
doivent pas faire oublier à des chrétiens que la valeur d'une époque et
l'importance d'une institution se mesurent, pour l'Eglise et pour Dieu, au
progrès dont la vérité leur est redevable. Alors même que l'Eglise souffrait de
la violence des empereurs intrus ou véritables, elle se réjouissait grandement
de voir son Epoux glorifié par la foi des nations reconnaissant qu'en lui
résidait toute puissance. Enfants de l'Église, jugeons du Saint-Empire comme
l’a fait notre mère : il fut la plus haute expression de l'influence et du
pouvoir des papes; c'est dans cette glorification du Christ en son vicaire que
subsista durant mille ans la chrétienté.
L'espace nous manque pour
rapporter ici, dans leur étendue, les magnificences de la fonction liturgique
consacrée durant le moyen âge à créer un empereur. Les Ordres romains qui
nous en ont conservé le détail, sont pleins des plus riches enseignements
où se révèle avec clarté la pensée de l'Église. Le futur lieutenant
du Christ, baisant les pieds du vicaire de l'Homme-Dieu, formulait
d'abord sa profession : il « garantissait, promettait et jurait fidélité
à Dieu et au bienheureux Pierre, s'engageant pour le reste de sa vie sur
les saints Évangiles à la protection et défense de l'Église romaine et de son
chef en tous leurs besoins ou intérêts, sans fraude ni mal engin, selon son
pouvoir et sa science. » Venait ensuite l'examen solennel de la foi et des
mœurs de l'élu, presque identique de tout point à celui qui précède au
Pontifical la consécration des évêques. L'Eglise ayant donc pris ses
sûretés au sujet de celui qui devait être pour elle comme l'évêque du dehors,
alors seulement avait lieu l'ordination impériale. Pendant que le Seigneur
apostolique revêtait ses ornements pour la célébration des Mystères,
deux cardinaux revêtaient lui-même l'empereur élu de l'amict et de l'aube ;
puis ils le présentaient au Pontife qui le faisait clerc, et lui
concédait pour la cérémonie de son couronnement l'usage de la tunique, de la
dalmatique et du pluvial avec la mitre et les chaussures pontificales.
L'onction du prince était réservée au cardinal évêque d'Ostie, consécrateur
attitré des empereurs et des papes. Mais le vicaire de Jésus-Christ remettait
lui-même au nouvel empereur l'anneau, sceau infrangible de sa foi; le glaive
représentant celui du Seigneur des armées, du Très-Puissant chanté dans le
psaume (Psalm. XL. IV, 4) ; le globe et le sceptre, images de l'universel
empire et de l'inflexible justice du Roi des rois ; la couronne enfin, signe de
la gloire que réservait dans les siècles des siècles à sa fidélité ce même Fils
de Dieu dont il était la figure. C'était pendant le Sacrifice qu'avait lieu la
tradition de ces augustes symboles. A l'Offertoire, l'empereur déposait le pluvial
et les insignes de sa dignité nouvelle; en simple dalmatique, il venait à
l'autel, et y remplissait près du pontife souverain l'office de sous-diacre,
comme serviteur de la sainte Eglise et premier représentant du peuple chrétien.
Plus tard, l'étole lui fut donnée; en 153o, au jour de son couronnement,
Charles-Quint assista Clément VII en qualité de diacre, présentant au pape la
patène et l'hostie et offrant le calice avec lui.
Le jour de Noël de l’an
800 ne vit pas se déployer tous ces rites splendides, qui ne se complétèrent
qu'avec les années et les siècles. Léon III avait jusqu'au dernier moment tenu
secret le projet grandiose qu'il méditait en son cœur. Mais ce n'en fut pas
moins un des instants les plus solennels de l'histoire, que celui où Rome, à la
vue de la couronne d'or posée par son pontife au front d'un césar nouveau, fit
retentir ses acclamations : « A Charles, très pieux auguste couronné de Dieu,
au grand et pacifique empereur des Romains, vie et victoire! » Cette création
d'un empire par la seule puissance et volonté du pontife suprême, en un tel
jour, et pour le seul service des intérêts de l'Emmanuel, est bien le
complément qu'attendait la naissance du Fils de Dieu. Quand reviendra l'auguste
solennité, rappelons-nous l'œuvre de saint Léon III, et nous comprendrons mieux
les touchantes antiennes par lesquelles l'Église ouvre la fête : « Le Roi
pacifique a fait paraître sagrandeur ; il a montré sa gloire, ce Roi pacifique,
au-dessus de tous les rois de la terre entière. »
Nous empruntons au
Propre de la ville de Rome le récit de la vie du saint Pape.
Léon, troisième du nom,
naquit à Rome et eut pour père Asuppius. Il fut élevé dès son enfance dans les
dépendances de l'Eglise patriarcale de Latran, et formé à toutes les sciences
divines et ecclésiastiques. Moine de saint Benoit, puis prêtre cardinal, il fut
enfin, d'un accord unanime, créé souverain pontife le jour même de la mort
d'Adrien, l'an sept cent quatre-vingt-quinze. Il occupa le siège vénéré de
saint Pierre vingt ans, cinq mois et dix-sept jours.
Il fut dans le pontificat
ce qu'il s'était montré avant son élévation, plein de bienveillance et de
douceur, adonné à Dieu, charitable au prochain, prudent dans les affaires. Il
fut le père des pauvres et des malades, le défenseur de l'Église, le promoteur
du culte divin. Pour Jésus-Christ et l'Eglise son zèle entreprit les plus
grandes choses, et sa patience supporta les dernières extrémités.
Laissé à demi-mort par
des impies, les yeux crevés, couvert de blessures, il se trouva guéri le
lendemain par un insigne miracle ; ses prières obtinrent la vie aux parricides
auteurs de l'attentat. Il déféra à Charlemagne roi des Francs l'Empire romain.
Il construisit un vaste hospice pour les étrangers, et consacra aux pauvres son
patrimoine avec d'autres biens. Les basiliques de Rome, surtout celle de
Latran, dans le palais de laquelle il bâtit le triclinium célèbre entre tous,
ces édifices sacrés et d'autres encore, furent comblés par lui de tant de
richesses précieuses, qu'on peut à peine le croire. Enfin il couronna sa vie si
pieuse par une sainte mort, la veille des ides de juin, l'an du Seigneur huit
cent seize ; on l'ensevelit au Vatican.
Chargé par le lion de
Juda d'achever sa victoire, vous avez, ô Léon, constitué son règne, proclamé
son empire. Les apôtres avaient prêché, les martyrs versé leur sang, les
confesseurs travaillé et souffert, pour le grand jour où il vous fut donné de
couronner ce travail de huit siècles ; maintenant, et par vous, l'Homme-Dieu
domine au sommet de l'édifice social, non seulement comme pontife en son
vicaire, mais comme seigneur et roi dans son lieutenant, le défenseur armé de
la sainte Église, le chef civil de la chrétienté. Votre oeuvre durera autant
que le Père souverain laissera la gloire de son Fils rayonner dans son plein
éclat sur le monde. Après mille ans , quand la divine lumière sera devenue trop
forte pour leurs yeux lassés et souillés, les hommes se détourneront de
l'Église et renieront ses œuvres. Ils remplaceront Dieu par eux-mêmes, la
puissance du Christ par la souveraineté populaire, les institutions nées du
travail des siècles par l'instabilité de leurs chartes improvisées, l'union du
passé par l'isolement des peuples et l'anarchie dans chaque nation ; dans ce
siècle de ténèbres, ils nommeront lumières les utopies de leur cerveau affolé,
ils appelleront progrès le retour au néant. Le Saint-Empire alors cessera
d'être ; il ne sera plus, comme la chrétienté, qu'un nom dans l'histoire. Mais
l'histoire elle-même cessera bientôt ; car le monde approchera du terme de ses
destinées.
Votre gloire sera grande
dans les siècles des siècles, ô vous par qui l'éternelle Sagesse manifesta la
grandeur de ses vues merveilleuses. Docile instrument de l'Esprit-Saint pour la
glorification de notre Emmanuel, la fermeté n'eut d'égale en vous que la
mansuétude ; et cette humble douceur attira sur vous, dans son œuvre de
conquête, les regards de l'Agneau dominateur de la terre (ISAI. XVI, I). Comme
lui, sous les coups de la trahison, priant pour vos bourreaux, vous dûtes
passer un jour par l'humiliation, par le broiement et l'angoisse de la
mort ; mais c'est à cause de cela que vous furent données à distribuer les
dépouilles des forts (ISAI. LIII), et que, des siècles durant, la
volonté du Seigneur s'exécuta par votre conduite (Ibid. 10),
selon le plan que vous aviez tracé.
Même en nos temps
indignes de vous, bénissez la terre. Fortifiez ceux que l'universelle apostasie
n'a point encore ébranlés. Que du moins leur foi reste pleinement acquise au
Christ. Éloignez d'eux avant tout la fatale erreur d'un libéralisme sans
fondement dans l'Évangile et dans l'histoire, et qui prétend rester chrétien en
déniant au Fils de Dieu la reconnaissance de sa principauté sur toute chair.
Quelle insulte au Père ! quelle inintelligence de la divine Incarnation ! Mais,
en même temps, quelle indélicatesse peut inspirer à ces hommes, qui se disent
dévoués au Seigneur, le choix d'un tel moment pour formuler de pareils
principes ? étrange réparation au Cœur sacré pour la révolte des peuples !
Faites-leur comprendre, ô saint pontife, que le salut n'est point en de
mensongers compromis avec les rebelles ; que le temps est proche où s'imposera
le règne de Dieu, où le soulèvement des nations contre le Seigneur et contre
son Christ tombera sous la moquerie de Celui qui habite dans les cieux
(Psalm. II). Personne alors ne contestera plus l'origine du pouvoir.
Heureux, en ce jour de la vengeance, quiconque aura gardé au Roi le serment de
son baptême (Psalm. LXII, 12) ! Comme le prophète de Pathmos, ses fidèles le
reconnaîtront facilement, quand le ciel s'ouvrira pour lui livrer passage,
lorsqu'il viendra écraser les nations ; car toutes les couronnes du monde
seront sur sa tête, et il portera écrit sur le vêtement de son humanité : Roi
des rois, et Seigneur des seigneurs (Apoc. XIX.).
Dom GUÉRANGER, L’Année
liturgique.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/pentecote/pentecote03/012.htm
LÉON III saint
(750-816) pape (795-816)
Romain de naissance,
Léon III accéda au trône pontifical malgré l'opposition de la famille de
son prédécesseur, Adrien Ier (772-795), et nonobstant une vie
personnelle critiquable. En butte aux attaques de ses ennemis et accusé par eux
de divers crimes, il franchit les Alpes pour obtenir l'assistance de
Charlemagne. Celui-ci descendit en Italie, refusa de juger le pape — qui se
justifia par un serment d'innocence — et reçut à cette occasion des mains du
pontife la couronne impériale, le jour de Noël de l'an 800. Léon III fut
ainsi directement associé à cet événement considérable, qui lia pour longtemps
l'Église et l'Empire.
Par la suite, il
entretint de fort bonnes relations avec Charlemagne et eut à son égard une
attitude déférente et soumise, encore qu'il n'acceptât pas de suivre l'empereur
dans sa position hostile à l'Orient concernant la doctrine de la procession du
Saint-Esprit (querelle du Filioque). Il fit accomplir de nombreux travaux
à Rome et
embellit notamment la Confession de saint Pierre.
À la mort de l'empereur, les ennemis du pape s'agitèrent à nouveau dans la
ville et lui reprochèrent divers méfaits. Il s'en justifia auprès du jeune roi
d'Italie, Bernard, délégué par Louis le Pieux. C'est seulement en 1673 que la
congrégation des Rites, à la suite d'une confusion, semble-t-il, inscrivit le
pape Léon III dans le calendrier des saints.
Marcel PACAUT, « LÉON III saint (750-816) - pape
(795-816) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté
le 12 juin 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/leon-iii/
SOURCE : http://www.universalis.fr/encyclopedie/leon-iii/
Also
known as
Profile
The son of Atyuppius and
Elizabeth. Priest. Cardinal. Papal treasurer.
Elected pope the
day after his predecessor’s burial,
probably so there would not be any outside interference with the decision of the cardinals.
Upon his election, he
sent Charlemagne the
keys of Saint Peter and the standard of the city of Rome, Italy indicating
his choice of Charlemagne as
protector of the city and the see. Charlemagne,
with his letters of congratulations, sent a fortune which Leo used to build
churches and found charitable institutions.
On 25 April 799,
members of Pope Adrian I‘s
family hired thugs to attack Leo in a procession. They scarred his face and
tried to tear out his toungue and eyes to render him unfit for the papacy.
He survived the attack, scarred but tongue and eyes miraculously healed.
He fled to Charlemagne‘s
protection at Paderborn, Germany where
his enemies tried to turn the king against
him. When Leo recovered, Charlemagne escorted
him back to Rome.
In 800 he
conducted a trial of Leo and of his accusers. There was no evidence of Leo’s guilt,
but there was of his accusers, and they were imprisoned.
On Christmas
day in 800,
Leo crowned Charlemagne emperor,
marking the beginning of the Holy Roman Empire.
Born
Papal Ascension
relics at
Saint Peter’s, Rome, Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
notitia
in latin
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Pope Saint Leo
III“. CatholicSaints.Info. 25 September 2022. Web. 11 June 2024.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-leo-iii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-leo-iii/
Article
(Saint)
Pope (12
June) (9th
century) A Roman by birth, who succeeded Hadrian I in the Chair of Saint
Peter (A.D. 795). At the outset of his Pontificate he had to contend with the
unruly factions that hindered all good government in the Italy of that age. He
was himself seized and put to the torture. He called to his help the great
Emperor Charlemagne, who re-established order in Rome, and who was by Pope Leo
crowned Emperor of the West in Saint Peter’s (A.D. 800). Saint Leo himself did
much to build up again the ruined city and more, by his holy and energetic
life, to ensure the peace and prosperity, temporal as well as spiritual, of its
inhabitants. He died June 12, A.D. 816.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Leo
III”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
4 November 2014. Web. 11 June 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-leo-iii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-leo-iii/
St. Leo III, Pope
Feast
day: Jun 12
(December 26, 795
- June 12, 816)
Leo came from a modest
family in southern Italy. He was elected to the office of St. Peter unanimously
by the clergy of Rome following the death of Pope Hadrian. The papacy had
dramatically changed over the 8th century, and many Pope's had
separated themselves from the protection the Byzantine emperors and their
governors in Ravenna. Pope Stephen II had, in 754, sought the support of the
Frankish king Pepin to defeat the invading Lombards. The pope would receive
from Pepin the lands formally conquered by the Lombards, therefore creating the
Papal States. The Lombards remained, and Leo soon found that he had other
enemies within Rome, many of the aristocratic families of the city including
relatives of the late Pope Hadrian who accused the pope of perjury and
adultery.
On April 25, 799, Leo was
attacked while riding in a procession by a gang who sought to cut out his eyes
and tongue. While Leo survived the attack, he was arrested by his enemies,
deposed as pope and imprisoned in a monastery. Leo managed to escape north to
the Franks, who refused to accept the deposition. Leo was escorted back to Rome
where the Franks began an investigation both of the charges against the pope
and the attack upon his person. The emperor Charlemagne arrived in Rome in
November 800 to review the charges in solemn council. The emperor stated that
no one on earth could judge the Apostolic See, but he accepted the pope's
statement of innocence after Leo took an oath purging himself of all charges on
December 23rd.
At Christmas mass at St.
Peters some two days later, Leo crowned Charlemagne as Holy Roman Emperor,
giving Charlemagne equal status with the Byzantine emperors in Constantinople.
This relationship provided protection for the Holy See and allowed Leo to
administer the Papal States, bestowed several decades earlier by Pepin. However
Charlemagne extracted a high price for his support, often interfering in the
work of the church and expecting Leo's tacit approval in all things. Leo began
a building program in Rome, restoring and embellishing churches. A great apse
was added to Santa Susanna and a magnificent Byzantine mosaic was installed in
the apse, depicting both Leo and Charlemagne. Leo died on June 12, 816 and was
buried in the old Constantinian basilica of St. Peter. Leo is listed as a saint
based on the miracle of his restored eyes and tongue, following the attack on
his person in 799, his feast day is June 12.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-leo-iii-pope-268
Leo III, Pope (RM)
Born in Rome, Italy; died
June 12, 816; canonized 1673.
Son of Atypius and
Elizabeth, Leo was chief of the pontifical treasury or wardrobe (vestiarius)
and a cardinal-priest of Santa Susanna when he was elected pope on the day his
predecessor, Hadrian I, was buried, December 26, 795. Hadrian's two nephews
both hoped to be made pope themselves. In 799, they incited a gang of young
nobles to attack Leo. On Saint Mark's day Leo was riding in a procession when
these roughs dragged him from his horse, tried to cut out his tongue and
attempted to blind him. Leo escaped to the monastery of Saint Erasmus with the
help of the duke of Spoleto. There he recovered quickly, miraculously according
to some.
Leo enlisted the help of
the most powerful layman of the age, Charlemagne, who was at Paderborn.
Charlemagne provided troops a few months later to guard the pope as he
journeyed from Paderborn back to Rome, where he entered the city amid
rejoicing.
His enemies, however, did
not rest. They accused Leo of perjury and adultery. In 800, Charlemagne came to
Rome and appointed learned commissioners to examine whether any fault in Leo
could account for the attacks made on him. The convened synod found none. Leo
took an oath that he was innocent of any of the charges before the assembled
bishops.
On Christmas Day Leo
crowned Charlemagne as Holy Roman Emperor in Saint Peter's Basilica. This was
the beginning of the Holy Roman Empire, an attempt to realize Saint Augustine's
ideal of the City of God, which profoundly affected European history for many
centuries. On this alliance was founded the unity of medieval Christendom; but
opinions vary about the precise significance of the coronation and whether pope
or emperor gained most from it in authority and protection. Nevertheless, Leo
and the emperor now worked side by side to resolve quarrels throughout the Holy
Roman Empire, and to combat the spread of Islam.
In 804, Leo visited the
emperor and came to an agreement with him about the division of the empire
among Charlemagne's sons. Leo formally agreed to it two years later. With
Charlemagne's help Adoptionism was fought in Spain, but when Charlemagne wanted
the expression Filioque ("and the Son") added to the Nicene Creed,
Leo refused, in part because he would not permit secular interference in
ecclesiastical affairs, and in part because he did not wish to offend the
Byzantine Church.
Generally, the two acted
in concert. They settled the dispute between Canterbury and York (see under
Saint Wilfrid). In the quarrel between Archbishop Wilfrid and King Cenulf of
Mercia, Leo intervened, suspended the archbishop, and put the kingdom under
interdict. After the death of Offa, who had requested that Pope Hadrian create
a metropolitan at Lichfield, Leo restored Canterbury to its former status in
803.
At the suggestion of
Charlemagne, Leo also created a fleet to combat the Saracens, recovered some of
the Church's patrimony in Gaeta with the emperor's help, and was the
beneficiary of much treasure from him. Charlemagne's bounty permitted Leo to
restore many churches both in Rome and Ravenna, help the poor, and patronize
the arts.
When Charlemagne died in
814 and Leo's protection was gone, his enemies again rose against him. He
crushed one conspiracy by executing the ringleader, and another revolt by the
nobles of Campagna, who planned to march on Rome, was suppressed by the duke of
Spoleto. The saint died two years after his great ally, Charlemagne (Attwater,
Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia, Farmer).
Pope Saint Leo is
generally depicted in art as he crowns Charlemagne [Grandes Chroniques de
France, 14th century) (Roeder). A restored, near-contemporary mosaic survives
in the Lateran depicting Saint Peter giving the pallium to Leo and a standard
to Charlemagne (Farmer). Another image from the Grandes Chroniques de France
illustrates the Torture of Leo III.
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0612.shtml
Karl der Große auf der Frontseite des Karlsschreins,
links Papst Leo III., rechts Erzbischof Turpin.
Charlemagne on
the front side of the Shrine of Charlemagne, on the left Pope Leo
III, on the right Archbishop Turpin.
Charlemagne sur
la face avant du châsse de Charlemagne, à gauche le pape Léon III, à droite l'archevêque Turpin.
Karel
de Grote aan de voorkant van het Karelschrijn, links paus Leo
III, rechts aartsbisschop Turpin.
Pope St. Leo III
Date of birth unknown;
died 816. He was elected on the very day his predecessor
was buried (26 Dec., 795), and consecrated on
the following day. It is quite possible that this haste may have been due to a
desire on the part of the Romans to anticipate any interference of
the Franks with
their freedom of election. Leo was a Roman, the son of
Atyuppius and Elizabeth. At the time of his election he
was Cardinal-Priest of St. Susanna,
and seemingly also vestiarius, or chief of
the pontifical treasury, or wardrobe. With the letter informing Charlemagne that
he had been unanimously elected pope, Leo sent
him the keys of the confession of St. Peter, and the
standard of the city. This he did to show that he regarded the Frankish
king as the protector of the Holy
See. In return he received from Charlemagne letters
of congratulation and a great part of the treasure which the king had captured
from the Avars. The acquisition of this wealth was one of
the causes which enabled Leo to be such a great benefactor
to the churches and charitable
institutions of Rome.
Prompted by jealousy or ambition,
or by feelings of hatred and
revenge, a number of the relatives of Pope
Adrian I formed a plot to render Leo unfit to hold
his sacred office. On the occasion of the procession of the
Greater Litanies (25 April, 799), when the pope was
making his way towards the Flaminian Gate, he was suddenly attacked by a body
of armed men. He was dashed to the ground, and an effort was made to root
out his tongue and tear out his eyes. After he had been left for a time
bleeding in the street, he was hurried off at night to the monastery of St.
Erasmus on the Cœlian. There, in what seemed quite a miraculous manner,
he recovered the full use of his eyes and tongue. Escaping from
the monastery,
he betook himself to Charlemagne,
accompanied by many of the Romans. He was received by the Frankish
king with the greatest honour at Paderborn,
although his enemies had filled the king's ears
with malicious accusations against him. After a few months' stay
in Germany,
the Frankish
monarch caused him
to be escorted back to Rome,
where he was received with every demonstration of joy by
the whole populace, natives and foreigners. The pope's enemies
were then tried by Charlemagne's envoys
and, being unable to establish either Leo's guilt or their own
innocence, were sent as prisoners to France (Frankland).
In the following year (800) Charlemagne himself
came to Rome,
and the pope and
his accusers were brought face to face. The assembled bishops declared
that they had no right to judge the pope;
but Leo of his own free
will, in order, as he said, to dissipate any suspicions
in men's minds, declared on oath that
he was wholly guiltless of the charges which had been brought against him. At
his special request the death sentence which had been passed upon his
principal enemies was commuted into a sentence of exile.
A few days later, Leo and Charlemagne again
met. It was on Christmas
Day in St.
Peter's. After the Gospel had been sung, the pope approached Charlemagne,
who was kneeling before the Confession of St. Peter,
and placed a crown upon his head. The assembled multitude at once made
the basilica ring with the shout: "To Charles,
the most pious Augustus, crowned by God,
to our great and pacific emperor life and victory!" By
this act was revived the Empire in the West, and, in
theory, at least, the world was declared by the Church subject
to one temporal head, as Christ had made it subject to
one spiritual head. It was understood that the first duty of
the new emperor was to be the protector of the Roman
Church and of Christendom against
the heathen.
With a view to combining the East and West under the
effective rule of Charlemagne, Leo strove
to further the project of a marriage between him and
the Eastern empress Irene. Her deposition, however (801),
prevented the realization of this excellent plan. Some three years after the
departure of Charlemagne from Rome (801), Leo again
crossed the Alps to see him (804). According to some he went to discuss with
the emperor the division of his territories between his sons. At any rate, two
years later, he was invited to give his assent to the emperor's provisions for
the said partition. Equally while acting in harmony with
the pope, Charlemagne combatted
the heresy of Adoptionism which
had arisen in Spain;
but he went somewhat further than his spiritual guide when he wished
to bring about the general insertion of the Filioque in the Nicene
Creed. The two were, however, acting together
when Salzburg was made the metropolitical city for Bavaria,
and when Fortunatus of Grado was compensated for the loss
of his see of
Grado by the gift of that of Pola. The joint action of
the pope and
the emperor was felt even in England.
Through it Eardulf of Northumbria recovered his kingdom, and the
dispute between Eanbald, Archbishop of York,
and Wulfred, Archbishop of Canterbury,
was regulated.
Leo had, however, many relations with England solely
on his own account. By his command the synod of Beccanceld
(or Clovesho, 803), condemned the appointing of laymen as
superiors of monasteries.
In accordance with the wishes of Ethelheard, Archbishop of Canterbury, Leo excommunicated Eadbert Praen for
seizing the throne of Kent, and withdrew the pallium which
had been granted to Litchfield, authorizing the restoration of the ecclesiastical
jurisdiction of the See
of Canterbury "just as St.
Gregory the Apostle and Master of the nation of
the English had arranged it". Leo was also called upon
to intervene in the quarrels
between Archbishop Wulfred and Cenulf, King of Mercia. Very
little is known of the real causes of the misunderstandings between
them, but, whoever was the more to blame, the archbishop seems
to have had the more to suffer. The king appears to have induced the pope to suspend him
from the exercise of his episcopal functions, and to keep
the kingdom under a kind of interdict for
a period of six years. Till the hour of his death (822), greed of
gold caused Cenulf to continue his persecution of
the archbishop.
It also caused him
to persecute the monastery of Abingdon,
and it was not until he had received from its abbot a
large sum of money that, acting, as he declared, at the request of
"the lord Apostolic and most glorious Pope Leo",
he decreed the inviolability of the monastery.
During the pontificate of Leo, the Church of Constantinople was
in a state of unrest. The monks,
who at this period were flourishing under the guidance of such men as St.
Theodore the Studite, were suspicious of what they conceived to be the lax
principles of their patriarch Tarasius, and were in vigorous
opposition to the evil conduct
of their emperor Constantine VI. To be free to marry Theodota, their
sovereign had divorced his
wife Maria. Though Tarasius condemned the conduct
of Constantine, still, to avoid greater evils, he refused, to the profound
disgust of the monks,
to excommunicate him.
For their condemnation of his new marriage Constantine punished
the monks with imprisonment and
exile. In their distress the monks turned
for help to Leo, as they did when they were maltreated for opposing the
arbitrary reinstatement of the priest whom Tarasius had degraded for marrying Constantine to Theodota.
The pope replied,
not merely with words of praise and encouragement, but also by the dispatch
of rich presents; and, after Michael I came to
the Byzantine throne, he ratified the treaty between him and Charlemagne which
was to secure peace for East and West.
Not only in the last mentioned transaction, but in all matters of importance,
did the pope and
the Frankish
emperor act in concert. It was on Charlemagne's advice
that, to ward off the savage raids of the Saracens, Leo maintained
a fleet, and caused his coast line to be regularly patrolled by his
ships of war.
But because he did not feel competent to keep the Moslem pirates
out of Corsica,
he entrusted the guarding of it to the emperor. Supported by Charlemagne,
he was able to recover some of the patrimonies of the Roman
Church in the neighbourhood of Gaeta,
and again to administer them through his rectors. But when the great
emperor died (28 Jan., 814), evil times
once more broke on Leo. Af fresh conspiracy was formed against him, but on
this occasion the pope was
apprised of it before it came to a head. He caused the chief
conspirators to be seized and executed. No sooner had this plot been
crushed than a number of nobles of the Campagna rose in arms and plundered the
country. They were preparing to march on Rome itself,
when they were overpowered by the Duke of Spoleto, acting under
the orders of the King of Italy (Langobardia).
The large sums of money which Charlemagne gave
to the papal treasury
enabled Leo to become an efficient helper of the poor and
a patron of art, and to renovate the churches, not only of Rome,
but even of Ravenna.
He employed the imperishable art of mosaic not
merely to portray the political relationship between Charlemagne and
himself, but chiefly to decorate the churches, especially his
titular church of St. Susanna. Up to the end of the
sixteenth century a figure of Leo in mosaic was
to be seen in that ancient church.
Leo III was buried in St. Peter's (12 June, 816), where
his relics are
to be found along with those of Sts. Leo
I, Leo
II, and Leo
IV. He was canonized in
1673. The silver denarii of Leo III still extant bear the
name of the Frankish
emperor upon them as well as that of Leo, showing thereby the
emperor as the protector of the Church,
and overlord of the city of Rome.
Sources
Liber
Pontificalis, ed. DUCHESNE, II (Paris, 1892), 1 sqq.; Codex
Carolinus, ed. JAFFÉ (Berlin, 1867); Annales Einhardi (so
called) and other Chronicles, in Mon. Germ.:
Script., I; Carmen de Carolo Magno, in P.L., XCVIII.
Cf. BRYCE, The Holy Roman Empire (London, 1889A);
KLEINKLAUSZ, L'Empire Carolingien (Paris, 1902); HODGKIN, Italy
and her Invaders, VIII (Oxford, 1899); BÖHMER, Regesta
Imperii, ed. MÜHLBACHER, I (Innsbruck, 1908); MANN, The Lives of the
Popes in the Early Middle Ages, II (London, 1906), 1 sqq.
Mann, Horace. "Pope
St. Leo III." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton
Company, 1910. 12 Jun. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/09157b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by WGKofron. With thanks to St.
Mary's Church, Akron, Ohio.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/09157b.htm
Ppaež
korunuje karla Velikého, XVth century
Leo III
Pope, who brought about
the elevation of the Frankish king to the position of emperor of the West, and
thus relieved the Recman pontificate of further subjection to the Greek
emperors, was a native of the Eternal City, and was elected after the death of Adrian
1, Dec. 25, 795, Immediately after his election be communicated the
intelligence to Charlemagne, and, like his predecessors acknowledged
allegiance. Charlemagne replied by a letter of congratulation, which he
entrusted to the abbot Angilbertus, whom he commissioned to confer with the new
pontiff respecting the relations between the see of Rome and the
"Patrician of the Romans," for this was the title which Charlemagne
had assumed. In 796 Leo sent to Charlemagne the keys of St. Peter and the
standard of the city of Rome, requesting the king to send some of his nobles to
administer the oath of allegiance to the people of Rome, and thus the dominion
of Charlemagne was extended over the city and duchy of Rome. In the year 799,
an atrocious assault, the motive of which is not clearly ascertained, was
committed on the person of the pope. While Leo was riding on horseback,
followed by the clergy, and chanting the liturgy, a canon by the name of
Paschal and a sacristan called Campulus. accompanied by many armed ruffians,
fell upon him, threw him from his horse, and dragged him into the convent of
St. Sylvester, when they stabbed him in many places, endeavoring to put out his
eyes and cut out his tongue. Leo, however, was delivered by his friends from
the hands of the assassins, and taken to Spoleti under the protection of the
duke of Spoleti, where he soon after recovered; thence he traveled as far as
Paderborn in Germany, where Charlemagne then was, by whom the pope was received
with the greatest honors. Charlemagne sent him back to Rome with a numerous
escort of bishops and counts, and also of armed men. The pope was met outside
of the city gates by the clergy, senate, and people, and accompanied in triumph
to the Lateran palace. A court composed of the bishops and counts proceeded to
the trial of the conspirators who had attempted the life of the pope, and the
two chiefs, Paschal and Campulus, were exiled to France. From this very lenient
sentence and other concomitant circumstances, it appears that Charlemagne had
greatly at heart the conciliation of the Romans in general, in order to deter
them from betaking themselves again to the protection of the Greek emperors. In
800 Charlemagne himself visited Italy, and was met at Nomentum, outside of
Rome, by the pope, and the next day he repaired to the Basilica of the Vatican,
escorted by the soldiers and the people. After a few days Charlemagne convoked
a numerous assembly of prelates, abbots, and other persons of distinction,
Franks as well as Romans, to examine certain charges brought against the pope
by the partisans of Paschal and Campulus, but no proofs were elicited, and Leo
himself, taking the book of gospels in his hand, declared himself innocent. On
Christmas- day of that year the pontiff officiated in the Basilica of the
Vatican, in presence of Charlemagne and his numerous retinue. As Charlemagne
was preparing to leave the church, the pontiff stopped him, and placed a rich
crown upon his head, while the clergy and the people, at the same moment, cried
out "Carolo piissimo," "Augusto magno imperatori," with
other expressions and acclamations which were wont to be used in proclaiming
Roman emperors. Three times the acclamations were repeated, after which the
pope was the first to pay homage to the new emperor. From that time Charlemagne
left off the titles of king and patrician, and styled himself Augustus and
emperor of the Romans, and he addressed the emperor of Constantinople by the
name of brother. Thus was the Western empire revived 325 years after Odoacer had
deposed Romulus Augustulus, the last nominal successor of the Caesars on the
throne of the West. From that time all claim of the Eastern emperors to the
supreme dominion over the duchy of Rome was at an end, and the popes from the
same date assumed the temporal authority over the city and duchy, in
subordination, however, to Charlemagne and his successors; they began, also, to
coin money, with the pontiff's name on one side and that of the emperor on the
other. In 804 the pope, during Christmas, visited Charlemagne at his court at
Aquisgrana (Aix-la-Chapelle). In the division which Charlemagne made by will of
his dominions among his sons, the city of Rome was declared to belong to him
who should bear the title of emperor. Louis le Debonnaire was afterwards invested
with that title by Charlemagne himself, and we find him accordingly, after the
death of his father, assuming the supreme jurisdiction over that city on the
occasion of a fresh conspiracy which broke out against Leo, the heads of which
were convicted by the ordinary courts of Rome, and put to death. Louis found
fault with the rigor of the sentence and the haste of its execution, and he
ordered his nephew, Bernard, king of Italy, to proceed to Rome and investigate
the whole affair. Leo, who seems to have been alarmed at this proceeding, sent
messengers to the court of Louis to justify himself. Meanwhile he fell
seriously ill, and the people of Rome broke out into insurrection, and pulled
down some buildings he had begun to construct on the confiscated property of
the conspirators. The duke of Spoleti was sent for with a body of troops to
suppress the tumult, when Leo suddenly died in 816, and Stephen IV was elected
in his place. Leo is praised by Anastasius, a biographer of the same century,
for the many structures, especially churches, which he raised or repaired, and
the valuable gifts with which he enriched them. In his temporal policy he
appears to have been more moderate and prudent than his predecessor, Adrian I,
who was perpetually soliciting Charlemagne in his letters for fresh grants of
territory to his see. Thirteen letters of Leo are published in
Labbe's Concilia, 7:1111-1127. He is also considered the author of
the Epistole ad Carolum Magnum imp., ex editlone et cum notis
Hermanni Conringii (Helmst. 1647, 4to). The Enchiridion Leonis
papae, containing seven penitential psalms and some prayers, has been
erroneously attributed to him. See Ph. Jaffi, Reg. Pontific. (Berlin,
1851,4to), p. 215; F. Pagi, Breviarium historico chronologico-criticum illustriora
pontif. (4to), 2:1; J. G. Faber, Lissertatio de Leone III, papa
Romanii (Tubing. 1748, 4to); Milman, Hist. Latin Christianity, 2:454
sq.; Ranke, Hist. of Papacy, 1:24 sq.; Baxmann, Politik der
Papste, 1:304; Neander, Ch. Hist. 2 (see Index); Riddle, Hist.
of Papacy, 1:326; Bower, Hist. Popes, 4:142 sq.; Schrockh, Kirchengesch.
19:600 sq.; 20:510; 22:37 sq.; Reichel, See of Rome in the Middle Ages, p.
72 sq.; Lea, Studies in Church Hist. p. 34 sq., 38, 58, 88 note,
179; Encyl. Cyclop.; Hoefer, Nouv. Biog. Generale, 30:710;
Gfrörer, Kirchengesch. 3:1, 2.
McClintock
and Strong Biblical Cyclopedia
SOURCE : https://www.biblicalcyclopedia.com/L/leo-iii.html
Le pape Leon III couronne Charlemagne empereur le jour de Noël de l'an 800 ; Chroniques de France ou de Saint-Denis, vol. 1, second quart du XIVème siècle.
Le
pape Leon III couronne Charlemagne empereur le jour de Noël de l'an 800 ;
Chroniques de France ou de Saint-Denis, vol. 1, second quart du XIVème siècle.
Medieval
Sourcebook: Einhard: The Life of Charlemagne
24. Habits
Charles was temperate in
eating, and particularly so in drinking, for he abominated drunkenness in
anybody, much more in himself and those of his household; but he could not
easily abstain from food, and often complained that fasts injured his health.
He very rarely gave entertainments, only on great feast-days, and then to large
numbers of people. His meals ordinarily consisted of four courses, not counting
the roast, which his huntsmen used to bring in on the spit; he was more fond of
this than of any other dish. While at table, he listened to reading or music.
The subjects of the readings were the stories and deeds of olden time: he was
fond, too, of St. Augustine's books, and especially of the one entitled
"The City of God."
He was so moderate in the
use of wine and all sorts of drink that he rarely allowed himself more than
three cups in the course of a meal. In summer after the midday meal, he would
eat some fruit, drain a single cup, put off his clothes and shoes, just as he
did for the night, and rest for two or three hours. He was in the habit of
awaking and rising from bed four or five times during the night. While he was
dressing and putting on his shoes, he not only gave audience to his friends,
but if the Count of the Palace told him of any suit in which his judgment was
necessary, he had the parties brought before him forthwith, took cognizance of
the case, and gave his decision, just as if he were sitting on the
Judgment-seat. This was not the only business that he transacted at this time,
but he performed any duty of the day whatever, whether he had to attend to the
matter himself, or to give commands concerning it to his officers.
25. Studies
Charles had the gift of
ready and fluent speech, and could express whatever he had to say with the
utmost clearness. He was not satisfied with command of his native language
merely, but gave attention to the study of foreign ones, and in particular was
such a master of Latin that he could speak it as well as his native tongue; but
he could understand Greek better than he could speak it. He was so eloquent,
indeed, that he might have passed for a teacher of eloquence. He most zealously
cultivated the liberal arts, held those who taught them in great esteem, and
conferred great honors upon them. He took lessons in grammar of the deacon
Peter of Pisa, at that time an aged man. Another deacon, Albin of Britain,
surnamed Alcuin, a man of Saxon extraction, who was the greatest scholar of the
day, was his teacher in other branches of learning. The King spent much time
and labour with him studying rhetoric, dialectics, and especially astronomy; he
learned to reckon, and used to investigate the motions of the heavenly bodies
most curiously, with an intelligent scrutiny. He also tried to write, and used
to keep tablets and blanks in bed under his pillow, that at leisure hours he
might accustom his hand to form the letters; however, as he did not begin his
efforts in due season, but late in life, they met with ill success.
26. Piety
He cherished with the
greatest fervor and devotion the principles of the Christian religion, which
had been instilled into him from infancy. Hence it was that he built the
beautiful basilica at Aix-la-Chapelle, which he adorned with gold and silver
and lamps, and with rails and doors of solid brass. He had the columns and
marbles for this structure brought from Rome and Ravenna, for he could not find
such as were suitable elsewhere. He was a constant worshipper at this church as
long as his health permitted, going morning and evening, even after nightfall,
besides attending mass; and he took care that all the services there conducted
should be administered with the utmost possible propriety, very often warning
the sextons not to let any improper or unclean thing be brought into the
building or remain in it. He provided it with a great number of sacred vessels
of gold and silver and with such a quantity of clerical robes that not even the
doorkeepers who fill the humblest office in the church were obliged to wear
their everyday clothes when in the exercise of their duties. He was at great
pains to improve the church reading and psalmody, for he was well skilled in
both although he neither read in public nor sang, except in a low tone and with
others.
27. Generosity [Charles and the Roman Church]
He was very forward in
succoring the poor, and in that gratuitous generosity which the Greeks call
alms, so much so that he not only made a point of giving in his own country and
his own kingdom, but when he discovered that there were Christians living in
poverty in Syria, Egypt, and Africa, at Jerusalem, Alexandria, and Carthage, he
had compassion on their wants, and used to send money over the seas to them.
The reason that he zealously strove to make friends with the kings beyond seas
was that he might get help and relief to the Christians living under their
rule.
He cherished the Church
of St. Peter the Apostle at Rome above all other holy and sacred places, and
heaped its treasury with a vast wealth of gold, silver, and precious stones. He
sent great and countless gifts to the popes; and throughout his whole reign the
wish that he had nearest at heart was to re-establish the ancient authority of
the city of Rome under his care and by his influence, and to defend and protect
the Church of St. Peter, and to beautify and enrich it out of his own store
above all other churches. Although he held it in such veneration, he only
repaired to Rome to pay his vows and make his supplications four times during
the whole forty-seven years that he reigned.
28. Charlemagne Crowned Emperor
When he made his last
journey thither, he also had other ends in view. The Romans had inflicted many
injuries upon the Pontiff Leo, tearing out his eyes and cutting out his tongue,
so that he had been comp lied to call upon the King for help [Nov 24, 800].
Charles accordingly went to Rome, to set in order the affairs of the Church,
which were in great confusion, and passed the whole winter there. It was then
that he received the titles of Emperor and Augustus [Dec 25, 800], to which he
at first had such an aversion that he declared that he would not have set foot
in the Church the day that they were conferred, although it was a great feast-day,
if he could have foreseen the design of the Pope. He bore very patiently with
the jealousy which the Roman emperors showed upon his assuming these titles,
for they took this step very ill; and by dint of frequent embassies and
letters, in which he addressed them as brothers, he made their haughtiness
yield to his magnanimity, a quality in which he was unquestionably much their
superior.
29. Reforms
It was after he had
received the imperial name that, finding the laws of his people very defective
(the Franks have two sets of laws, very different in many particulars), he
determined to add what was wanting, to reconcile the discrepancies, and to
correct what was vicious and wrongly cited in them. However, he went no further
in this matter than to supplement the laws by a few capitularies, and those
imperfect ones; but he caused the unwritten laws of all the tribes that came
under his rule to be compiled and reduced to writing . He also had the old rude
songs that celeate the deeds and wars of the ancient kings written out for
transmission to posterity. He began a grammar of his native language. He gave
the months names in his own tongue, in place of the Latin and barbarous names
by which they were formerly known among the Franks. He likewise designated the
winds by twelve appropriate names; there were hardly more than four distinctive
ones in use before. He called January, Wintarmanoth; February, Hornung; March,
Lentzinmanoth; April, Ostarmanoth; May, Winnemanoth; June, Brachmanoth; July,
Heuvimanoth; August, Aranmanoth; September, Witumanoth; October, Windumemanoth;
Novemher, Herbistmanoth; December, Heilagmanoth. He styled the winds as
follows; Subsolanus, Ostroniwint; Eurus, Ostsundroni-, Euroauster, Sundostroni;
Auster, Sundroni; Austro-Africus, Sundwestroni; Africus, Westsundroni;
Zephyrus, Westroni; Caurus, Westnordroni; Circius, Nordwestroni; Septentrio,
Nordroni; Aquilo, Nordostroni; Vulturnus, Ostnordroni.
30. Coronation of Louis -
Charlemagne's Death
Toward the close of his
life [813], when he was broken by ill-health and old age, he summoned Louis,
Kigi of Aquitania, his onlv surviving son by Hildegard, and gathered together
all the chief men of the whole kingdom of the Franks in a solemn assembly. He
appointed Louis, with their unanimous consent, to rule with himself over the
whole kingdom and constituted him heir to the imperial name; then, placing the
diadem upon his son's head, he bade him be proclaimed Emperor and is step was
hailed by all present favor, for it really seemed as if God had prompted him to
it for the kingdom's good; it increased the King's dignity, and struck no
little terror into foreign nations. After sending his son son back to
Aquitania, although weak from age he set out to hunt, as usual, near his palace
at Aix-la-Chapelle, and passed the rest of the autumn in the chase, returning
thither about the first of November [813]. While wintering there, he was
seized, in the month of January, with a high fever Jan 22 814], and took to his
bed. As soon as he was taken sick, he prescribed for himself abstinence from
food, as he always used to do in case of fever, thinking that the disease could
be driven off , or at least mitigated, by fasting. Besides the fever, he
suffered from a pain in the side, which the Greeks call pleurisy; but he still
persisted in fasting, and in keeping up his strength only by draughts taken at
very long intervals. He died January twenty-eighth, the seventh day from the
time that he took to his bed, at nine o'clock in the morning, after partaking
of the holy communion, in the seventy-second year of his age and the
forty-seventh of his reign [Jan 28, 814].
31. Burial
His body was washed and
cared for in the usual manner, and was then carried to the church, and interred
amid the greatest lamentations of all the people. There was some question at
first where to lay him, because in his lifetime he had given no directions as
to his burial; but at length all agreed that he could nowhere be more honorably
entombed than in the very basilica that he had built in the town at his own
expense, for love of God and our Lord Jesus Christ, and in honor of the Holy
and Eternal Virgin, His Mother. He was buried there the same day that he died,
and a gilded arch was erected above his tomb with his image and an inscription.
The words of the inscription were as follows: "In this tomb lies the body
of Charles, the Great and Orthodox Emperor, who gloriously extended the kingdom
of the Franks, and reigned prosperously for forty-seven years. He died at the
age of seventy, in the year of our Lord 814, the 7th Indiction, on the 28th day
of January."
Einhard: The Life of
Charlemagne, translated by Samuel Epes Turner (New York: Harper & Brothers, 1880)
Note:
On the life of
Charlemagne, also see online, The Monk of Saint Gall: The Life of
Charlemagne
Einhard wrote in
imitation of the Roman biographer Suetonius (c.69-after 122 CE), especially
his Life
of Augustus, which is also online.
SOURCE : https://sourcebooks.fordham.edu/basis/einhard.asp#Charlemagne%20Crowned%20Emperor
Mosaïque du Triclinium Leoninum
San Leone III Papa
Nato a Roma - Roma, 12
giugno 816
(Papa dal 27/12/795 al
12/06/816)
Romano, il 25 dicembre
dell' 800, in San Pietro, incoronò e consacrò Carlo Magno imperatore. Nell'809,
fece introdurre nel Credo la formula: "qui ex Patre Filioque procedit",
relativa alla Spirito Santo.
Martirologio Romano: A
Roma presso san Pietro, san Leone III, papa, che conferì a Carlo Magno, re dei
Franchi, la corona del Romano Impero e si adoperò con ogni mezzo per difendere
la retta fede e la dignità divina del Figlio di Dio.
Nativo di Roma, fu il primo papa ad essere eletto alla dignità pontificia, dopo che il regno dei Franchi prese ad esercitare sul nuovo stato ecclesiastico, una forma di protezione che garantiva la sicurezza interna ed esterna, mentre il papa assumeva la figura di gran sacerdote, che prega per il popolo cristiano, affinché abbia sempre vittoria su tutti i nemici di Dio.
Leone III dopo la consacrazione avvenuta il 27 dicembre 795, comunicò a Carlo Magno la morte del suo predecessore Adriano I e quindi la sua consacrazione, gli mandò il vessillo della città di Roma, in segno di ossequio e le chiavi della Confessione di S. Pietro con l’invito a mandare un suo rappresentante alla cerimonia del giuramento di fedeltà del popolo romano.
Dovette occuparsi della questione dell’adozionismo teoria sostenuta principalmente dai vescovi spagnoli Felice di Urgel e Elipando di Toledo, questi dicevano che Gesù Cristo come uomo non era il vero Figlio di Dio, ma soltanto suo figlio adottivo.
La questione, già discussa sotto il pontificato del predecessore Adriano I, finì per essere condannata nei sinodi di Ratisbona del 792 e Francoforte del 794, ma Felice volendo discolparsi, si appellò a Carlo Magno, l’intervento del re fece sì che il papa convocasse nell’autunno 798 un sinodo a Roma, in cui fu confermata la condanna delle tesi di Felice.
Carlo Magno allora invitò il vescovo alla sua corte di Aquisgrana dove lo confrontò con il grande erudito Alcuino, disputa che durò sei giorni, alla fine dei quali il vescovo Felice riconobbe l’errore, il re comunque gli tolse l’incarico e lo affidò alla sorveglianza dell’arcivescovo di Lione; essendo ottantenne l’altro vescovo sostenitore dell’eresia, questa decadde per mancanza di altri sostenitori.
Altra questione che interessò il suo pontificato, fu quella del Filioque che vedeva in contrapposizione le due Chiese di Oriente ed Occidente. Nel simbolo o credo Niceno-Costantinopolitano, c’è riguardo la progressione dello Spirito Santo, l’espressione “qui ex Patre procedit”, cioè che procede dal Padre. In Occidente però dal 589 in poi, dal concilio di Toledo, si usava aggiungere la parola Filioque, cioè che lo Spirito Santo procede non solo dal Padre ma anche dal Figlio, così da poter precisare l’uguaglianza e la stessa sostanza delle tre persone della SS. Trinità.
Giacché in Occidente, a partire dalla Spagna, si cominciò a recitare il credo
durante le celebrazioni eucaristiche, questa versione con il Filioque divenne
comune a tutti i fedeli; questo si trasformò in oggetto di discordia fra Greci
e Latini, provocando da ambo le parti accuse di mancanza di ortodossia, prendendo
gli Atti del Concilio di Nicea come argomento interpretativo della questione.
Verso l’807 dopo un periodo di acquiescenza, il contrasto scoppiò di nuovo,
questa volta a Gerusalemme fra i monaci greci e quelli latini; il papa
riaffermò il principio della progressione dello Spirito Santo dal Padre e dal
Figlio e giacché i monaci latini erano dei franchi, rimise la questione a Carlo
Magno, il quale convocò il sinodo di Aquisgrana dell’809 dove dopo ampia
discussione, fu approvata l’aggiunta del Filioque al credo; papa Leone III
approvò la deliberazione, ma volendo essere il padre di tutti, orientali ed
occidentali, non ritenne opportuno farne un obbligo per i Greci.
Papa Leone ebbe già dai primi anni del suo pontificato parecchie avversità, in particolare dai parenti del defunto papa Adriano I, che li aveva favoriti in importanti incarichi ed uffici, quindi fomentarono un odio contro di lui che non poteva continuare a favorirli, fino al punto da organizzare un vero e proprio attentato.
Il 25 aprile 799 mentre il papa si recava a cavallo dal Laterano a S. Lorenzo in Lucina per delle funzioni, fu assalito improvvisamente da alcuni uomini armati che lo tirarono giù da cavallo e presero a maltrattarlo, cercando di accecarlo e tagliargli la lingua; il papa cercò rifugio nella vicina chiesa, dove lo inseguirono gli assalitori; in serata fu portato prigioniero al monastero di S. Erasmo al Celio, dove poi i fedeli riuscirono a liberarlo e a riportarlo a S. Pietro; in seguito fu soccorso dal duca di Spoleto, Guinigi che lo condusse in salvo nella sua città.
Papa Leone III chiese l’intervento di Carlo Magno a cui si erano appellati anche gli avversari; ne seguì un processo durante il quale, il pontefice giurò solennemente di non essere colpevole dei crimini che gli venivano imputati. Il re presente a Roma, due giorni dopo, ricevé il 25 dicembre 800 dalle mani del papa, la corona del Sacro Romano Impero; divenuto così anche imperatore, egli poté pronunziare la sentenza di morte per questi romani attentatori, che poi per l’intervento del papa fu commutata con l’esilio in Francia.
I contrasti fra alcune famiglie patrizie romane contro il papa, continuarono anche dopo la morte di Carlo Magno (814), un nuovo complotto si stava organizzando, ma furono scoperti e accusati di lesa maestà e condannati a morte; il papa agì di sua propria autorità senza ricorrere al successore dell’imperatore, Ludovico, dimostrando una severità che poco si addiceva al capo spirituale della cristianità.
In ogni modo gli studiosi, pur comprendendo gli odi, i rancori, le ostilità che imperavano in quel tempo, non danno una visione benevola della sua autorità, in quanto le accuse contro di lui, sorte all’inizio del suo pontificato, si intensificarono durante i 20 anni del suo governo, fino a richiedere un pubblico giuramento; qualcosa non andava se gli animi invece di rappacificarsi si istigavano sempre più.
Fondò la Scuola Palatina da cui derivò l’Università di Parigi.
Morì il 12 giugno 816 e fu sepolto in S. Pietro. La Sacra Congregazione dei Riti nel 1673, inserì il suo nome nel Martirologio Romano al 12 giugno, ma bisogna dire che nella revisione del 1963 la sua festa è stata eliminata.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/56925
Enciclopedia dei Papi
(2000)
Leone III, santo
Paolo Delogu
Romano di nascita,
sebbene il nome del padre, Azuppio, abbia fatto pensare ad un'origine orientale
della famiglia, fu allevato fin dall'infanzia nel vestiario della Chiesa
romana, l'ufficio che amministrava il tesoro papale. Anche quando fu ordinato
suddiacono e successivamente prete cardinale del titolo di S. Susanna, dovette
conservare un ruolo importante in quell'amministrazione, di cui fu fatto
titolare nel 789, divenendo così uno dei principali collaboratori del
papa Adriano.
È stato notato (H. Geertmann) che taluni restauri e abbellimenti di chiese
romane che gli vengono attribuiti dal Liber pontificalis dovettero essere
realizzati quando era ancora vestarario. La sua biografia mette anche in
rilievo lo zelo con cui si adoperò a procurare ricchezze per il vestiario,
sollecitando elemosine e lasciti testamentari da parte dei fedeli,
ufficialmente per destinarle all'assistenza dei poveri.
Fu eletto papa lo stesso
giorno del seppellimento del predecessore Adriano I, il 26 dicembre 795, e
venne consacrato il giorno seguente. La biografia afferma che clero, nobiltà
laica e popolo di Roma furono concordi nella scelta; mette però anche in
risalto il fatto che egli fosse strenuo difensore degli interessi della Chiesa
e ciò, unito all'ostilità tenacemente mostratagli dalla nobiltà cittadina, ha
fatto pensare che fosse orientato a rafforzare il ruolo del papa e in generale
degli ecclesiastici nel governo di Roma e del dominio temporale della Chiesa
romana, probabilmente a scapito delle concorrenti aspirazioni della nobiltà,
alla quale era appartenuto Adriano.
Giunto al pontificato,
forte dell'esperienza già maturata negli uffici lateranensi, L. mostrò subito
di avere idee chiare sulla situazione politica e istituzionale in cui intendeva
collocare il papato e la stessa città di Roma. Subito dopo l'elezione inviò infatti
al re dei Franchi Carlomagno le chiavi della confessione di S. Pietro e lo
stendardo della città, invitandolo a mandare suoi messi a Roma per ricevere il
giuramento di fedeltà dei Romani. Carlomagno aveva avuto un ruolo decisivo nel
consolidamento del dominio temporale del papato al tempo di Adriano I ed
esercitava una funzione di protezione e sorveglianza su Roma espressa dal
titolo di "patrizio dei romani", che gli era stato attribuito dagli
stessi papi. Tuttavia le prime iniziative di L. enfatizzavano in modo
inconsueto l'autorità del re franco in Roma, non solo per rassicurarlo circa
l'intenzione di mantenere la stretta intesa che aveva caratterizzato il
pontificato di Adriano I, ma anche per impegnarlo saldamente nella protezione
del papa e della sua autorità temporale.
Sembra invece che
Carlomagno considerasse con una certa preoccupazione l'elezione di Leone III.
Nella lettera di congratulazioni che gli fece recapitare dall'abate di Centula
Angilberto, lo esortò ad osservare scrupolosamente i canoni e le costituzioni
dei Padri della Chiesa; inoltre incaricò Angilberto di ammonire L. a vivere
onestamente, rispettare i canoni, tenere sempre a mente quanto fosse breve il
tempo dell'onore terreno e lungo quello della ricompensa eterna e soprattutto di
esortarlo a combattere "l'eresia simoniaca", facendo anche un oscuro
riferimento a conflitti che li avevano opposti. È possibile che con questo
Carlomagno si riferisse alla nota determinazione di L. nel perseguire gli
interessi economici e patrimoniali della Chiesa romana. Tuttavia, sempre per
mezzo di Angilberto, gli fece consegnare, come suo dono per la Chiesa di Roma,
gran parte del tesoro degli Avari, che era stato recentemente conquistato dal
duca del Friuli Erich.
Trovatosi così a disporre
di una straordinaria quantità di ricchezza, L. se ne servì per
intensificare quell'opera
di abbellimento e restauro delle chiese di Roma che aveva probabilmente
iniziato come vestarario. Ne beneficiarono S. Pietro, S. Paolo, la basilica del
Salvatore in Laterano, come pure alcune chiese presso le catacombe. Tra l'altro
fece demolire e ricostruire in dimensioni più grandi la chiesa di S. Susanna di
cui era stato titolare. Fece anche costruire nel patriarchio lateranense un
grande triclinio, una sala per cerimonie, con tre absidi, rivestita con lastre
di marmo e abbellita da colonne di porfido e di marmo. Si trattava di un
edificio destinato alle cerimonie non religiose del papa, che prendeva a
modello le grandi aule dei palazzi imperiali di Costantinopoli e aveva dunque
un significato simbolico molto impegnativo, in quanto suggeriva eguaglianza di
dignità tra il papa e l'imperatore bizantino. La sala fu inoltre decorata con
mosaici che contenevano messaggi politici. Nel catino dell'abside era
raffigurato Cristo in atto di inviare gli apostoli ad evangelizzare il mondo,
esplicito richiamo alla funzione di ammaestramento universale che competeva al
papato; ma nell'arcone sovrastante l'abside erano raffigurati a sinistra Cristo
in trono che consegnava il pallio (la striscia di lana bianca simbolo
dell'autorità spirituale) ad un ecclesiastico e una bandiera all'imperatore
Costantino; a destra s. Pietro che consegnava anch'egli il pallio a L. ed uno
stendardo a Carlomagno. Poiché il mosaico originale non si è conservato ed è
oggi parzialmente ricostruibile solo attraverso disegni seicenteschi ed il
rifacimento settecentesco che si trova nella piazza di S. Giovanni in Laterano
a Roma, l'esatta interpretazione del suo significato è ostacolata soprattutto
dall'incertezza sui personaggi della parte sinistra: si rileva però una
corrispondenza tra la missione affidata da Cristo a un papa (che poteva essere
lo stesso s. Pietro oppure Silvestro) e a Costantino e la missione affidata da
s. Pietro a L. e a Carlomagno: il governo congiunto del popolo cristiano e di
Roma (lo stendardo dato a Carlomagno potrebbe alludere a quello inviatogli da
L.). Carlomagno, ancora solo re, veniva idealmente posto sullo stesso piano di
Costantino, il primo imperatore cristiano, liberatore e benefattore della
Chiesa romana; riceveva però le sue alte funzioni non direttamente da Cristo,
come quello, ma da s. Pietro, e ciò lo legava strettamente alla Chiesa di Roma.
Va osservato che L. fece raffigurare se stesso accanto a Carlomagno anche
nell'abside della rinnovata chiesa di S. Susanna, in un mosaico non conservato,
ma noto anch'esso attraverso disegni seicenteschi. La valutazione del programma
di L. varia anche secondo che si ritengano i mosaici eseguiti prima o dopo gli
avvenimenti del 799 di cui si parlerà più avanti; è comunque evidente che L.
intendeva esprimervi la concezione di un potere papale parallelo e associato a
quello militare del re franco; una concezione che tra l'altro ricordava ai
Romani che il papa poteva contare sul potente aiuto del re. L. utilizzò le
ricchezze donate da Carlomagno anche per dotare le principali basiliche romane
di vasellame liturgico, lampade, cibori e immagini sacre, d'argento e d'oro, e
inoltre di drappi di seta e porpora, che venivano utilizzati come veli negli
intercolunni e come tovaglie per rivestire gli altari. Alcuni di questi erano
decorati con ricami che rappresentavano la passione di Cristo e degli apostoli
e l'episodio evangelico in cui Cristo conferiva a s. Pietro il potere di sciogliere
e legare. Anche queste donazioni dovevano avere un valore politico, in quanto
manifestavano lo splendore e la liberalità del papa attraverso segni che
stavano sotto gli occhi del clero e dei fedeli durante le celebrazioni
liturgiche.
Gli orizzonti di L. non
furono comunque limitati al consolidamento e alla qualificazione del suo
governo in Roma. Nel 798 conferì il pallio arcivescovile ad Arnone, vescovo di
Salisburgo, istituendo la provincia ecclesiastica della Baviera, secondo il
desiderio di Carlomagno e degli stessi vescovi bavaresi, nell'intento di
organizzare meglio la pratica religiosa e di legare la provincia alla Sede
apostolica. Intervenne nelle questioni della Chiesa in Inghilterra, sanzionando
il primato della diocesi di Canterbury, inviando il pallio all'arcivescovo di
York, e sollecitando al re di Mercia l'invio del donativo, o obolo di s.
Pietro, che i re anglosassoni erano soliti corrispondere annualmente al papato
in riconoscimento dello speciale legame che univa le Chiese inglesi a quella
romana. Nel 798, ancora su richiesta di Carlomagno, riunì un concilio di
cinquantasette vescovi che condannò le dottrine adozionistiche sostenute dal
vescovo catalano Felice di Urgell, e comminò la scomunica al medesimo se non si
fosse ravveduto: quegli sosteneva che il Cristo storico era figlio non
naturale, ma adottivo di Dio. Tuttavia la situazione romana ebbe un rilievo
determinante nelle successive vicende del pontificato di Leone III. Il papa
doveva esercitare in modo autoritario il governo di Roma; può essere indicativo
delle sue propensioni il fatto che a lui risale probabilmente l'innovazione di
chiamare la cattedra papale "thronus" anziché "sella".
Inoltre egli dovette continuare ad accaparrare possessi e rendite in favore
dell'amministrazione papale. Ciò può spiegare l'attentato subito da L. quattro
anni dopo l'inizio del pontificato.
Il 25 aprile 799, mentre
si recava a S. Lorenzo in Lucina per celebrarvi la litania maggiore, fu
aggredito nei pressi del monastero di S. Silvestro in Capite da un gruppo di
congiurati capeggiati da due alti funzionari degli uffici lateranensi, il
primicerio dei notai Pasquale e il notaio Campolo, già suoi colleghi durante il
vestarariato e ancora suoi collaboratori nel governo della Chiesa romana. Non è
facile ricostruire le ragioni della loro ostilità; i due appartenevano alla
famiglia nobile di Adriano I e il prosieguo degli eventi mise in luce che erano
appoggiati da numerosi esponenti della nobiltà; è dunque possibile che essi
rappresentassero l'opposizione di parte almeno della nobiltà romana contro
Leone III. Mentre la folla che seguiva il papa si dileguava, i sicari lo
trassero giù dal cavallo, gli strapparono le vesti e cercarono di cavargli gli
occhi e tagliargli la lingua; lo trascinarono poi dentro la chiesa di S.
Silvestro, dove lo bastonarono e cercarono nuovamente di mutilarlo. Poi i
congiurati lo rinchiusero nel monastero, e durante la notte lo fecero
trasportare nel monastero di S. Erasmo sul Celio, che forse ritenevano più
sicuro. Qui però quella stessa notte penetrò il sacellario Albino con un gruppo
di fedeli. Trovarono il papa in buone condizioni e in possesso della vista e
della favella, secondo il biografo papale restituitegli miracolosamente dopo le
mutilazioni; lo presero e lo portarono in S. Pietro, avvisando dell'accaduto il
duca di Spoleto Winichis, incaricato da Carlomagno di sorvegliare Roma e
proteggere il papa. I congiurati non osarono inseguire il papa in S. Pietro,
dove del resto si era raccolto il clero, probabilmente organizzando la difesa;
si vendicarono saccheggiando le case di Albino e dello stesso Leone III.
Intanto giungeva a Roma il duca Winichis, che portò il papa a Spoleto, mentre
dalle città del Lazio giungevano dichiarazioni di lealtà.
La situazione a Roma
restava però grave, tanto che L. ritenne necessario incontrarsi con Carlomagno
per prendere provvedimenti e partì, scortato da ufficiali franchi, alla volta
della Sassonia, dove il re si trovava. Nel luglio 799 giunse a Paderborn,
accolto con grandi onori dal re e dalla corte, anche se Carlomagno non eseguì
quegli atti di reverenza cerimoniale che nel 754 suo padre Pipino aveva
tributato al papa Stefano
II quando si era recato in Francia, cioè il servizio di briglia e
staffa per aiutare il papa a scendere da cavallo. L. si trattenne alcuni mesi a
Paderborn, dove tra l'altro consacrò un altare nella cappella del palazzo
reale, deponendovi reliquie portate da Roma. Ma soprattutto dovette discutere
col re e i suoi consiglieri la situazione di Roma e la restaurazione del suo
governo in città. D'altra parte egli giungeva in un momento in cui nella corte
carolingia era in corso una vivace riflessione sul potere di Carlomagno, che
dominava ormai su gran parte dell'Europa cristiana e combatteva per
sottomettere le popolazioni ancora pagane. Suggestioni classicheggianti
proponevano il modello degli antichi augusti come misura ideale della cresciuta
dignità del re franco. La residenza regia recentemente edificata ad Aquisgrana
era stata salutata come una seconda Roma i cui edifici competevano
simbolicamente con quelli di Costantinopoli, oltre che della Roma antica.
Mentre ancora si attendeva la venuta del papa, uno dei più influenti
consiglieri di Carlomagno, l'anglosassone Alcuino, aveva espresso la
constatazione che sulle spalle del re dei Franchi riposava ormai tutto l'ordine
cristiano del mondo, poiché le altre due persone che insieme con lui ne stavano
ai vertici, il papa e l'imperatore di Bisanzio, erano in quel momento deposti,
mutilati e umiliati: L. nel modo che si è visto; l'imperatore bizantino
Costantino VI deposto e fatto accecare dalla madre Irene, che reggeva
indebitamente l'impero a Costantinopoli. La venuta di L., di cui si accreditò
il miracoloso risanamento, ridava enfasi anche alla funzione di protettore
della Sede apostolica di Carlomagno.
Tuttavia la posizione di
L. a Paderborn venne compromessa dai messaggeri che i congiurati inviarono da
Carlomagno per giustificarsi, accusando a loro volta il papa di adulterio e
spergiuro. Accuse generiche e probabilmente prive di riscontri, che però
dovevano coprire motivazioni, di natura politica, che trovarono qualche credito
in Carlomagno. Campolo era già stato alla corte carolingia come messaggero
papale e doveva godervi di amicizie. L. si trasformò inopinatamente da
accusatore in accusato e il problema più grave divenne quello di accertare
l'attendibilità delle accuse che gli venivano rivolte. I messaggeri dei congiurati
chiedevano addirittura che il papa rinunziasse al papato, ritirandosi in
monastero, oppure che si purgasse delle accuse con un giuramento liberatorio,
che avrebbe comportato una gravissima diminuzione di prestigio e autorità.
Alcuino, informato, affermò che il papa non doveva fare nessuna delle due cose
e che secondo i canoni non poteva essere giudicato da nessuno. Carlomagno, pur
tenendo un atteggiamento prudente, sembra che intendesse approfondire il
fondamento delle accuse rivolte al papa; ciò comportava però una migliore
definizione del suo ruolo in Roma, giacché si trattava di intervenire
nell'esercizio della giustizia criminale, espressione fondamentale della
sovranità, escludendo da essa il papa, almeno in quell'occasione, in quanto
parte in causa. Si poteva dubitare che le competenze del "patrizio dei
romani", creato dagli stessi papi, giungessero a tanto. La soluzione
giuridica poteva essere quella di attribuire a Carlomagno un potere più alto in
Roma, cioè quello imperiale. Per il momento Carlomagno si limitò comunque ad
ordinare un'inchiesta.
Nel novembre 799 L.
rientrò a Roma accompagnato da una delegazione di vescovi e conti franchi
capeggiata dagli arcivescovi Hildebald di Colonia a Arnone di Salisburgo; il 29
novembre fu accolto al ponte Milvio da tutti gli ordini della popolazione
romana: il clero, gli alti funzionari del Laterano, la nobiltà con l'esercito,
il popolo, le donne divise per condizione religiosa e le corporazioni degli
stranieri residenti in Roma, tutti con insegne e stendardi. È probabile che la
cittadinanza, in previsione di un intervento franco, si volesse rappacificare
col papa. L. celebrò subito messa in S. Pietro; l'indomani entrò in Roma e
riprese possesso del Laterano. Alcuni giorni più tardi, nel "triclinium
maior" da lui costruito, i vescovi e i conti franchi iniziarono
l'inchiesta sulle accuse che Pasquale, Campolo e molti altri complici,
appartenenti alla nobiltà romana, muovevano al papa, ma nessuno di loro seppe o
volle sostenerle. I congiurati furono dunque arrestati e inviati in Francia,
sebbene contro di loro non venisse pronunciata una sentenza. La situazione
romana doveva esser apparsa grave ai messi carolingi; Arnone scrisse ad Alcuino
deprecando i "costumi" del papa e lamentando di aver corso rischi ad
opera dei Romani; Alcuino bruciò la lettera dopo averla letta, perché non fosse
causa di scandalo. Tuttavia nell'aprile dell'anno seguente L. scriveva ai
vescovi di Baviera invitandoli ad obbedire ad Arnone che aveva costituito come
loro arcivescovo, a sottostare ai suoi giudizi canonici e in particolare a non
disprezzare le decisioni della Sede apostolica, che erano assunte dal vicario
di s. Pietro. Segno evidente che continuava ad avere un ruolo essenziale nella
politica ecclesiastica dei carolingi.
Finalmente nell'agosto
dell'anno 800 Carlomagno partì per l'Italia con l'esercito. I problemi del suo
intervento in Roma dovevano essere stati ulteriormente approfonditi da entrambe
le parti. Il 23 novembre il papa gli andò incontro insieme ai Romani fino a Mentana,
al XII miglio da Roma; una distanza che nel cerimoniale dell'epoca bizantina
era riservata all'accoglienza dell'imperatore in carica. Dopo il pasto, che
consumarono insieme, il papa tornò a Roma. Il giorno seguente, 24 novembre,
inviò incontro a Carlomagno le bandiere della città, i diversi gruppi della
cittadinanza, le corporazioni degli stranieri, quelle dei Romani, che cantavano
le acclamazioni liturgiche per l'avvento del sovrano. L. stesso aspettava
Carlomagno in cima alla scalinata di S. Pietro, con il clero romano. Essi
entrarono insieme nella basilica fra le acclamazioni.
Sette giorni più tardi il
re convocò un'assemblea di ecclesiastici e nobili franchi e romani, presieduta
da lui stesso e da L., per discutere ancora una volta le accuse rivolte al
papa. Probabilmente furono nuovamente interrogati i responsabili della
congiura, riportati indietro dalla Francia, chiedendo di documentare le loro
accuse, cosa che non seppero fare. D'altra parte i vescovi franchi dichiararono
che non osavano giudicare la Sede apostolica, culmine di tutte le Chiese, né il
papa che secondo i canoni non poteva essere giudicato da nessuno. Intanto
dovevano andare avanti anche altre trattative: l'accoglienza imperiale
tributata a Carlomagno dimostra che L. voleva esaltare l'autorità del sovrano
che veniva a mettere ordine in Roma e risollevare il suo prestigio scosso. Ma
anche i Franchi dovevano considerare che l'intervento di Carlomagno a Roma, in
difesa dell'ordine e della legalità compromessa, richiedeva che al loro re fosse
riconosciuta un'autorità di livello superiore a quello di re o di patrizio. Si
osservava anche che Carlomagno esercitava su tutto l'Occidente il potere degli
antichi cesari, sicché com'era già accaduto al tempo della promozione di suo
padre Pipino da maestro di palazzo a re dei Franchi, diventava opportuno che al
potere effettivo corrispondesse un appropriato titolo d'autorità, nel momento
in cui Carlomagno si accingeva ad esercitare funzioni sovrane anche in Roma.
Tra l'altro l'Impero di Costantinopoli poteva essere considerato vacante,
essendo governato da una donna. Dunque l'attribuzione del titolo imperiale a
Carlomagno si presentava come un passo opportuno e legittimo, che tra l'altro
avrebbe risolto il problema della giurisdizione in Roma, anche se con essa si
sarebbero posti limiti all'autorità del papa nel governo temporale. È possibile
che proprio per questa ragione la nobiltà romana e gli oppositori di L. in Roma
considerassero con favore la promozione di Carlomagno alla dignità imperiale,
che tra l'altro avrebbe consentito di riportare a Roma la sede dell'Impero.
Incertezze potevano esistere sulle modalità dell'elevazione all'impero; nella
storia di Bisanzio erano numerosi gli esempi di imperatori creati nelle
province, attraverso l'acclamazione degli eserciti; tuttavia l'Occidente non
era più una provincia dell'Impero bizantino e la stessa Roma si era sottratta
alla sua sovranità. Comunque la città conservava la fisionomia di sede
imperiale e in essa sarebbe stato legittimo proclamare un imperatore. Restava
però incerto chi avesse titolo a procedere all'acclamazione e quale dovesse
essere il ruolo del papa nella procedura. È possibile che su questo si
discutesse nel mese di dicembre 800, mentre si cercava anche una soluzione al
problema delle accuse contro il papa che non comportasse un intervento
giurisdizionale contro di lui.
Quest'ultimo problema fu
alla fine risolto accogliendo una proposta degli stessi accusatori: il 23
dicembre, in una nuova assemblea di Franchi e Romani tenuta in S. Pietro, L.
salì sull'ambone portando i vangeli e giurò solennemente su di essi di non aver
niente a che fare con i delitti che gli venivano attribuiti. Il clero innalzò
lodi a Dio, alla Vergine e ai santi e venne così conclusa la questione, forse
tenendo presente un caso analogo in cui era stato implicato il papa Pelagio. È
possibile che nella stessa occasione l'assemblea offrisse a Carlomagno
l'elevazione alla dignità imperiale e che egli la accettasse. Questo è quanto
afferma una fonte (Annales Laureshamenses), che pur rappresentando un punto di
vista franco espresso dopo gli eventi, è giudicata sostanzialmente attendibile
dagli studiosi. Ad essa si oppone un famoso passo del biografo di Carlomagno,
Eginardo, secondo il quale Carlomagno avrebbe mostrato tale avversione al
titolo imperiale, da dire che se avesse saputo in precedenza quello che doveva
avvenire il giorno di Natale dell'800, non si sarebbe recato in chiesa,
nonostante la particolare santità della giornata. Tuttavia questa testimonianza
sembra costruita dopo gli eventi; infatti le cerimonie che concretizzarono
l'elevazione di Carlomagno alla dignità imperiale due giorni dopo il giuramento
purgatorio di L. dovettero essere accuratamente predisposte, e difficilmente
all'insaputa di Carlomagno. La stazione liturgica venne spostata da S. Maria
Maggiore, dove abitualmente i papi celebravano i riti del Natale, a S. Pietro;
si predispose il rituale dell'acclamazione da parte del popolo, atto
fondamentale nell'accesso degli imperatori romano-bizantini, cui dovevano
seguire le Laudes, acclamazioni liturgiche cantate dal clero; si preparò anche
una corona per l'incoronazione imperiale. Nella stessa cerimonia doveva poi
essere unto e incoronato re il figlio omonimo di Carlomagno, Carlo, che lo
aveva accompagnato a Roma.
Semmai lo svolgimento
della cerimonia poté irritare Carlomagno. Secondo il rituale bizantino, il papa
- come il patriarca a Costantinopoli - sarebbe dovuto intervenire nella
cerimonia solo dopo che l'imperatore fosse stato acclamato dal popolo, per incoronarlo.
Ciò perché l'atto formale che istituiva un nuovo imperatore era l'acclamazione
popolare. D'altra parte era evidente che il ristabilimento di un imperatore
legittimo a Roma avrebbe messo in crisi la lenta acquisizione di prerogative e
caratteri imperiali che i papi avevano maturato nel corso dell'VIII secolo, e
che erano stati esposti nella cosiddetta "donazione di Costantino";
secondo questo testo, composto probabilmente durante il pontificato di Paolo
I, l'imperatore aveva donato al papa tutte le prerogative e tutti i simboli
del potere imperiale e si era ritirato in Oriente per non interferire con il
loro esercizio in Occidente. La memoria di Costantino e dei suoi rapporti con
la Chiesa romana era certamente presente alla mente di L., come dimostra il
mosaico del triclinio lateranense. Ciò può spiegare il modo in cui si svolse la
cerimonia dell'elevazione di Carlomagno all'impero, il 25 dicembre 800, secondo
il concorde racconto degli Annali franchi e del Liber pontificalis: L. invertì
la successione degli atti rituali e sorprese tutti incoronando Carlomagno prima
che venisse acclamato imperatore dal popolo e dal clero. In questo modo la
promozione all'impero poteva figurare decisa e compiuta dal papa, che risultava
disporre della dignità imperiale nel momento stesso in cui la conferiva
spontaneamente con l'incoronazione. A questo poté riferirsi il disappunto di
Carlomagno di cui parla Eginardo. Del resto il suo fastidio per la dignità
imperiale appena conseguita non fu tale da impedirgli di offrire a s. Pietro,
dopo la messa che seguì all'incoronazione, preziosi oggetti d'oro e d'argento,
evidentemente predisposti per l'occasione. L'assunzione della dignità imperiale
consentì finalmente a Carlomagno di esercitare la giustizia criminale in Roma:
pochi giorni dopo l'incoronazione, fece portare al suo cospetto i congiurati
che vennero giudicati secondo la legge romana e condannati a morte per il
delitto di lesa maestà; l'intervento, forse concordato, di L. valse a tramutare
la pena in quella dell'esilio da scontare in Francia. Carlomagno si trattenne a
Roma fino alla Pasqua di quell'anno, prendendo misure "per l'ordine del
mondo cristiano". I rapporti con L. dovettero aggiustarsi; nell'aprile
dell'801 Alcuino si rallegrava di aver saputo che il papa aveva ridotto
all'obbedienza gli oppositori e che era in termini amichevoli con l'imperatore.
Dopo la partenza di
Carlomagno, L. riprese l'intensa attività di restauri, abbellimenti e donazioni
per le chiese di Roma. Durante il suo pontificato egli restaurò ventuno chiese,
tra cui le principali basiliche apostoliche, più due cimiteri extraurbani;
ricostruì, oltre a S. Susanna, la chiesa dei SS. Nereo e Achilleo; donò suppellettili
liturgiche e arredi per complessive 22.100 libbre d'argento (cioè più di 7
tonnellate) e 1.446 libbre d'oro (più di 470 chili); donò inoltre paramenti
liturgici in seta e altri tessuti pregiati, per lo più importati dall'Oriente,
in ragione di oltre milletrenta pezze. Solo nell'807 distribuì lampadari
d'argento a centodiciannove chiese di Roma, cioè probabilmente a tutte quelle
allora in funzione. Migliorò inoltre le attrezzature ricettive destinate ai
pellegrini presso S. Pietro, facendo costruire due bagni, un ospedale ed altri
edifici. In un momento imprecisabile del suo pontificato progettò anche di
recintare la regione del Vaticano con un muro per cui raccolse anche materiali,
ma in questa iniziativa venne ostacolato e dovette rinunciare.
Questa indefessa attività
indica da un lato che L. continuò a godere di cospicue risorse economiche;
dall'altro che egli intese, dopo le vicende del 799-800, riproporsi con
particolare evidenza nel ruolo di patrono e benefattore della città e delle sue
istituzioni ecclesiastiche. Le risorse economiche dovevano provenire in buona
parte dai redditi della giurisdizione che il papato esercitava nei territori
già bizantini dell'Esarcato ravennate, della Pentapoli, nelle Marche
settentrionali, e del Lazio; non è chiaro se esso avesse ereditato
dall'amministrazione imperiale l'esazione di imposte dirette o indirette; certo
riceveva dalle varie città i proventi della giustizia, giacché una lettera del
papa a Carlomagno lamentava che in alcune occasioni i messi dell'imperatore si
fossero intromessi in quest'attività, incamerandone i profitti e ponendo i
duchi locali nell'impossibilità di versare al papato le somme dovute. L.
istituì inoltre nuove "domuscultae", le grandi aziende agricole
direttamente amministrate dalla Chiesa romana, che andarono ad aggiungersi a
quelle create dai suoi predecessori come fonte di rendite e mano d'opera,
nonostante l'ostilità con cui continuavano ad essere viste dai proprietari
fondiari romani. Contribuivano infine ad alimentare il tesoro papale i doni dei
pellegrini e dei re cristiani; probabilmente lo stesso Carlomagno non smise di
finanziare i restauri di L., sebbene in misura più modesta rispetto ai primi
anni.
Che l'attività di
patronato svolta da L. fosse connessa all'intenzione di riaffermare la sua
autorità su Roma e la natura imperiale della dignità papale, anche dopo la
costituzione di un nuovo imperatore in Occidente, è confermato dalla
costruzione, avvenuta forse nell'801-802, di un altro grande triclinio accanto
alla basilica del Salvatore in Laterano, ancora più imponente di quello
costruito pochi anni prima, giacché all'abside principale si affiancavano sui
lati lunghi della sala altre dieci absidi, in ciascuna delle quali erano
ricavati "accubita", probabilmente divani per le personalità che
prendevano parte alle cerimonie. I muri furono decorati con mosaici
raffiguranti storie degli apostoli; il pavimento fu lastricato in marmo e nel
mezzo della sala fu posta una fontana di porfido. L'impianto generale di questa
sala richiama il grande triclinio dei diciannove letti del palazzo imperiale di
Costantinopoli, ed esprime in modo assai esplicito un confronto competitivo del
papa con l'Impero bizantino. Una volta di più la donazione di Costantino sembra
presente alla mente di L., che del resto dovette utilizzarla anche nei rapporti
con Carlomagno.
Le fonti franche
riferiscono che nell'804, essendosi sparsa la voce che a Mantova era stata
trovata una reliquia del sangue di Cristo, L. si recò nella città per indagare
sul fatto miracoloso e da lì proseguì per la Francia, volendo incontrare
nuovamente Carlomagno. Nel novembre venne accolto al di là delle Alpi, a
St-Maurice, dal figlio di Carlomagno, Carlo, che lo accompagnò a Reims, dove
l'imperatore lo attendeva. Celebrarono insieme il Natale a Quierzy e poi si
spostarono ad Aquisgrana. Il papa tornò a Roma dopo l'Epifania dell'805. Le
ragioni di questo viaggio non sono riportate da nessuna fonte ed è difficile
congetturarle. Non si ha notizia di nuove difficoltà in Roma; piuttosto è probabile
che i problemi riguardassero l'Impero e che L. intendesse avere da Carlomagno
chiarimenti o assicurazioni, che forse l'imperatore era restio a dare. Ciò
potrebbe spiegare il fatto, di per sé eccezionale, del nuovo viaggio oltralpe e
la reticenza delle fonti sui suoi veri motivi. Nell'802 l'imperatrice bizantina
Irene era stata deposta da una congiura di alti funzionari e ufficiali ed era
stato eletto imperatore Niceforo I; non si poteva dunque più considerare
l'Impero romano-bizantino vacante, e ciò dovette accrescere le perplessità che
Carlomagno già manifestava circa la natura e il significato della sua dignità
imperiale. Nello stesso 802 egli aveva rinunziato al titolo di "imperatore
dei romani" per conservare la qualifica di imperatore come dignità personale,
distinta dalla funzione di governo dell'Impero romano. Il nuovo imperatore
bizantino aveva mandato un'ambasceria da Carlomagno per trattare la pace, e
Carlomagno aveva proposto un patto di cui L. venne informato dagli stessi
ambasciatori, che sulla via del ritorno passarono per Roma. I rapporti tra i
due imperatori si guastarono però poco dopo, quando conflitti tra fazioni
politiche nella laguna veneta - ancora sotto la sovranità bizantina - portarono
al prevalere di un gruppo favorevole al collegamento con l'Impero carolingio.
La visita di L. a Mantova, città del Regno italico a ridosso della regione
veneta, poté anche avere l'obiettivo di conoscere meglio la situazione, forse
su richiesta di Carlomagno. Il successivo viaggio in Francia fu forse motivato
dalla preoccupazione che il problema dei rapporti giuridici e ideologici tra i
due Imperi non modificasse il legame del risorto Impero occidentale con Roma e
col papato. È probabile che in questa situazione L. portasse in Francia la
falsa donazione di Costantino, forse per persuadere Carlomagno circa
l'autonomia dell'Occidente e di Roma rispetto all'Impero bizantino. Infatti sul
testo della donazione di Costantino è modellata un'ulteriore formulazione del
titolo imperiale di Carlomagno che figura nell'importante documento con cui,
nell'806, egli predispose la successione, dividendo i suoi Regni fra i suoi tre
figli. Non è certo che nell'incontro dell'804-805 L. discutesse di questo con
l'imperatore.
Nella divisione dell'806
Carlomagno non prese nessuna disposizione per il titolo imperiale. La difesa
del papa e della Chiesa di Roma, che era ben presente alla sua mente come
funzione qualificante del potere imperiale, sarebbe stata esercitata dopo di
lui dai tre figli congiuntamente. Il silenzio sul futuro dell'Impero non
significa peraltro che Carlomagno intendesse far cessare il titolo imperiale
con la sua morte; piuttosto egli doveva attendere che si chiarissero i rapporti
con l'Impero bizantino e forse anche che venisse approfondito il ruolo del papa
nelle questioni dell'Impero. Comunque nell'806 Carlomagno inviò a L. il
complesso dei documenti che regolavano la successione nei suoi Regni,
confermati dal giuramento dei grandi franchi, perché li approvasse, cosa che il
papa fece, sottoscrivendoli di propria mano.
Dopo l'805 Carlomagno e
L. non si incontrarono più, ma conservarono un'intensa pratica di consultazioni
e informazioni reciproche, attraverso il frequente scambio di messaggeri e
lettere. Entrambi erano persuasi di dovere agire d'intesa nelle grandi questioni
di politica ecclesiastica come in quelle relative all'Impero e al dominio
temporale della Chiesa. I rapporti peraltro sembra fossero caratterizzati da
una perdurante diffidenza di Carlomagno nei confronti del papa, di cui questi
si lamentò ripetutamente, cercando di dare prove evidenti di lealtà, senza però
tacere occasionali insoddisfazioni e critiche più o meno aperte per l'operato
del sovrano o dei suoi messi. Nell'808 Carlomagno informò L. di quanto stava
accadendo in Inghilterra, dove il re di Northumbria era stato cacciato dal
Regno, e l'arcivescovo di York era in lite con quello di Canterbury. L. rispose
di essere stato informato dagli stessi anglosassoni, e di avere già inviato un
suo messo in Inghilterra, per il quale chiese l'appoggio di Carlomagno. La
missione di questo diacono romano fu poi causa di attriti: tornando dalla
Britannia insieme ad un messaggero dell'arcivescovo di York, egli rientrò
direttamente a Roma, invece di passare dall'imperatore per informarlo.
Carlomagno sospettò che si volesse tenerlo all'oscuro di intese con
l'arcivescovo di York, e protestò vivacemente col papa, il quale ritenne
opportuno inviargli i due responsabili, pregandolo però di non punirli. In
seguito il messo papale tornò in Inghilterra, ma venne catturato dai pirati
sassoni e fu riscattato dallo stesso imperatore, che lo rimandò dal papa. Nello
stesso periodo L. acconsentì alla richiesta di Carlomagno di insediare
temporaneamente nella diocesi di Pola l'arcivescovo di Grado Fortunato,
sostenitore dell'egemonia franca nella laguna veneta, cacciato dalla sua sede
dal prevalere del partito filobizantino, mentre era in corso il conflitto tra
l'Impero franco e quello bizantino per il controllo della regione. L.
acconsentì, ma espresse riserve sulla figura di Fortunato, invitando Carlomagno
a prendere informazioni e costringere l'arcivescovo a un comportamento più
degno. Un nuovo episodio di questa collaborazione venata di diffidenza e di
screzi avvenne nell'809 ed ebbe ad oggetto una questione religiosa che oppose la
Chiesa romana a quella franca e greca. Il simbolo niceno, o Credo, veniva
recitato dalla Chiesa romana e dalla bizantina nella forma originaria risalente
al IV secolo, ove si diceva che la terza persona della Trinità, lo Spirito,
procedeva dal Padre, sebbene la dottrina consolidata dei padri affermasse che
lo Spirito procedeva congiuntamente dal Padre e dal Figlio.
L'episcopato franco nel
concilio di Francoforte del 794 polemizzò con questa formula e negli anni
seguenti il clero della cappella palatina di Carlomagno prese l'uso di recitare
il Credo con l'aggiunta della parola filioque, esplicitando la doppia
processione dello Spirito. Così sentirono il Credo ad Aquisgrana due monaci
della comunità monastica franca del Monte Oliveto, a Gerusalemme, su cui Carlomagno
esercitava un patronato, grazie ai suoi buoni rapporti col califfo Harun
al-Rashid. Tornati a Gerusalemme essi vollero introdurre il filioque nella
recita del Credo, ma vennero accusati di eresia e perfino aggrediti da monaci
greci di Gerusalemme, e furono costretti a fornire giustificazioni sulla loro
ortodossia alla Chiesa locale. Essi affermarono che la diversa formulazione del
Credo non comportava diversità di fede, e scrissero una lettera a L. per
chiedergli un florilegio di padri greci e latini sulla doppia processione dello
Spirito, perché le poche autorità di cui erano a conoscenza venivano respinte
dai loro oppositori. L. preparò un testo dottrinale che inviò alle Chiese
orientali, per ribadire, sulla base delle autorità patristiche, che lo Spirito
procede egualmente dal Padre e dal Figlio, anche se il simbolo niceno, com'era
cantato tanto dalla Chiesa romana quanto dalla greca, era su questo incompleto;
intanto inviò a Carlomagno la lettera dei monaci gerosolimitani, insieme ad
un'altra del patriarca di Gerusalemme Tommaso. Carlomagno incaricò uno dei
principali dotti della sua corte, Teodulfo d'Orléans, di compilare una raccolta
di testi dottrinali favorevoli alla dottrina del filioque e nello stesso 809
riunì ad Aquisgrana un concilio di vescovi franchi che probabilmente
approvarono l'inserimento del filioque nel Credo. Gli atti del sinodo vennero
portati a Roma da due alti esponenti del clero carolingio. Nel gennaio 810, L.
li esaminò con una commissione di ecclesiastici romani, sembra in animato
contraddittorio con i messi imperiali. Il papa approvava infatti il contenuto
dottrinale degli atti, ma deprecava l'inserimento del filioque nel simbolo
niceno, sostenendo che la formulazione antica non doveva essere cambiata, non
essendo rilevante per la salvezza dei credenti. Replicando alle insistenze
degli ecclesiastici franchi, aggiunse che sarebbe stato auspicabile sospendere
la recita del filioque nella cappella imperiale giacché le altre Chiese
dell'Impero si sarebbero adeguate senza detrimento per la fede. Non si hanno
notizie sul seguito della vicenda a Gerusalemme. Nell'Impero franco l'aggiunta
del filioque nel Credo restò in uso, ma L. prese apertamente le distanze da
questa consuetudine; fece incidere il simbolo niceno, senza il filioque, in
greco e in latino su due scudi d'argento del peso di cento libbre ciascuno, che
fece porre ai lati della porta della confessione di S. Pietro, ribadendo così
la genuinità della tradizione romana.
Negli anni successivi la
questione dell'Impero fu ancora in primo piano con nuovi problemi. Il conflitto
di Carlomagno con l'Impero bizantino giunse a termine nell'812. Il nuovo
imperatore Michele I inviò ad Aquisgrana ambasciatori per stipulare accordi di
pace; essi erano incaricati di proclamare Carlomagno imperatore e
"basileus", eguale all'imperatore bizantino. Ma l'accordo con i
Bizantini dovette comportare da parte franca il riconoscimento che il vero
Impero romano era quello di Costantinopoli, mentre la dignità imperiale di
Carlomagno aveva carattere personale e si giustificava con riferimenti etici e
politici diversi. Questo dovette portare a compimento la propensione di
Carlomagno a sciogliere il suo Impero dalla matrice romana accentuandone invece
il fondamento cristiano e il carattere di dominio su molte genti e popoli. Nel
viaggio di ritorno, gli ambasciatori bizantini passarono da Roma e presentarono
a L. i documenti dell'accordo, nella stessa basilica di S. Pietro. Il papa li
avrebbe approvati e sanzionati, restituendoli agli ambasciatori. Tuttavia la
nuova situazione comportava una sostanziale modifica della sua concezione di un
Impero legato a Roma dal duplice fondamento papale e costantiniano. Non si
conoscono le sue reazioni alle nuove prospettive.
La collaborazione con
Carlomagno continuò negli anni successivi senza mutamenti apparenti: nell'812 e
813 L. lo informò sulle scorrerie di pirati saraceni nelle isole intorno alla
Sicilia e nel golfo di Napoli e sulla pace che successivamente il patrizio
bizantino di Sicilia aveva stipulato con il governatore kalbita della Tunisia.
Riferì anche le contraddittorie notizie che aveva avuto su un tentativo di
usurpazione a Costantinopoli, represso nel sangue dal nuovo imperatore Leone V
Armeno. Da queste lettere si deduce che Roma era raggiunta dalla circolazione
di persone che si muovevano tra l'Oriente bizantino, la Sicilia e l'Africa; una
circolazione che può spiegare anche il regolare arrivo delle notevoli quantità
di tessuti orientali utilizzati per l'addobbo delle chiese romane.
La notizia dell'associazione
all'Impero del figlio di Carlomagno, Ludovico il Pio, avvenuta ad Aquisgrana
nell'813 con una procedura singolare, riuscì certo sgradita al papa. Posta una
corona sull'altare della sua cappella palatina, Carlomagno aveva invitato il
figlio a cingerla, se si sentiva degno dell'Impero. La funzione e il titolo
imperiale erano stati così trasmessi dallo stesso Carlomagno, nella completa
assenza di ogni riferimento papale e romano. Non è infatti documentata nessuna
consultazione col papa e nemmeno una formale comunicazione dell'accaduto. Non è
nemmeno documentata la reazione di L., che comunque dopo la morte di Carlomagno
riconobbe la dignità imperiale di Ludovico il Pio. Sembra peraltro che dal
cambiamento della persona e della stessa fisionomia istituzionale
dell'imperatore egli traesse conclusioni sulle proprie prerogative
giurisdizionali nei domini della Chiesa. Dopo la morte di Carlomagno L. compì
infatti un inequivocabile gesto di autorità nella città di Ravenna, promuovendo
il rifacimento del tetto della basilica di S. Apollinare, sotto la guida di
capimastri romani, e costringendo la popolazione di Ravenna e di altre città
vicine a prestare corvées per i lavori edilizi. Fin dall'instaurazione del
dominio politico del papato nell'Esarcato ravennate, durante la seconda metà
dell'VIII secolo, gli arcivescovi di Ravenna si erano opposti all'ingerenza dei
papi nel governo della città e del territorio, considerando se stessi come
legittimi titolari dell'autorità civile ed ecclesiastica. Nell'808 L. aveva messo
Carlomagno sull'avviso a proposito di discorsi e atteggiamenti dell'arcivescovo
Martino, che diceva di vergognarsi a riferire. L'intervento autoritario in una
delle più illustri e antiche basiliche ravennati, al di là della finalità
pratica, era una manifestazione dell'autorità del papa sulla città. Poco dopo
sembra che L. chiedesse a Ludovico il Pio di costringere Martino a recarsi a
Roma per rendervi ragione di qualcosa di cui non si ha più precisa notizia.
Anche questa iniziativa è comunque espressione di una rivendicazione di
autorità che sotto Carlomagno non era stata manifestata tanto vivacemente.
La dimostrazione più
rilevante del nuovo atteggiamento di L. riguarda comunque i suoi poteri nella
stessa Roma. Nell'815 vi fu un'altra congiura di nobili romani intenzionati ad
eliminare il papa; questi però ne venne informato, riuscì a catturare i
congiurati e li condannò a morte secondo la legge romana. Il problema della
giurisdizione criminale in Roma si ripresentava dunque, ma questa volta L. si
attribuiva la più alta autorità sovrana sulla città, senza fare appello
all'imperatore o ai suoi rappresentanti. Ludovico il Pio, preoccupato, inviò
subito a Roma il nipote Bernardo, che governava come re l'Italia; questi fece
un'inchiesta sull'accaduto; poi L. riuscì a giustificarsi con la corte franca.
Sembra peraltro che l'ostilità dei Romani nei confronti del governo papale non
scemasse. Alla fine dell'anno L. si ammalò, e questo bastò a scatenare tumulti
e violenze, di cui furono bersaglio particolare le aziende agricole create dal
papa, probabilmente espropriando i proprietari delle terre; molte
"domuscultae" furono devastate e incendiate, e i ribelli si
accingevano a saccheggiare anche le sedi ecclesiastiche in Roma, per recuperare
i loro beni. Ancora una volta fu necessario l'intervento del re d'Italia
Bernardo, che fece reprimere i tumulti dal duca di Spoleto Guinigi. Pochi mesi
più tardi, probabilmente il 12 giugno 816, L. moriva, dopo uno dei pontificati
più lunghi della storia del papato; la sua memoria liturgica si celebra in
questo stesso giorno. Fu sepolto in S. Pietro.
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