Saint Landry
Évêque de Paris (+ 656)
Évêque de Paris et fondateur de l'Hôtel-Dieu. Avant son élection épiscopale, il fut peut-être fonctionnaire à la chancellerie du roi Clovis II, vers 640. Selon la tradition, il vendit ses meubles et même des vases sacrés en surnombre, pour secourir les pauvres lors d'une famine. Les Archives nationales de France conservent sa signature originale au bas de l'acte de confirmation royale d'un privilège qu'il avait accordé aux moines de Cluny. Son tombeau était un lieu de pèlerinage à Saint Germain l'Auxerrois.
Voir aussi "...il laisse le souvenir d’une immense charité..." Saint Landry - diocèse de Paris
"...Pendant la famine de 651, il vendit la vaisselle et le vases sacrés pour nourrir son peuple. c’est lui qui aurait fondé l’Hôtel Dieu et amené les bénédictins à Saint Denis..." Saints parisiens.
Un internaute nous signale:
"qu'une statue de Saint Landry se trouve en façade, à droite, de l'église Saint-Germain l'Auxerrois à Paris. La main gauche tient un livre fermé, la droite montre son cœur."
À Paris, vers 656, saint Landry, évêque. Pour venir en aide aux miséreux lors d’une famine, il vendit, rapporte-t-on, les vases sacrés et construisit un hospice près de la cathédrale.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1302/Saint-Landry.html
Saint LANDRY
Ce saint peu connu était évêque de Paris au milieu du VIIe siècle. Il est le cinquième saint Pasteur de notre capitale, après les saints Denis, Marcel, Germain et Céran. Il fut d'autant meilleur évêque que c'était la période des rois fainéants. L'évêque Landry ne chômait pas : il se donnait à plein cœur et sans limites pour incarner la tendresse de Dieu dans un monde dur et indifférent. Il ne pouvait rien refuser aux malheureux et pendant une famine, il n'hésita pas à mettre en vente les vases sacrés, calices et ciboires de sa cathédrale pour venir en aide aux malheureux. C'est lui qui est à l'origine de la fondation de l'Hôtel-Dieu de Paris. On l'a souvent représenté avec une corbeille de pains dans ses mains tendues vers les affamés.
Landry est un nom d'origine germanique qui signifie pays (land) et roi (rik).
Du temps nous reste pour compléter nos connaissances des saints patrons des " corps de métiers " et des professions dans la religion populaire autrefois. Cet usage de se placer sous le patronage de saints " spécialisés et secourables " remonte souvent aux corporations du Moyen Âge et à leurs chapelles dans les cathédrales gothiques des XIIe et XIIIe siècles. Rappelons-nous par exemple l'un des saints protecteurs des cultivateurs, saint Médard (8 juin). Le saint protecteur des vignerons est saint Vincent de Valence en Espagne, qui est vénéré en tant de régions, de la Touraine à la Provence (22 janvier). Les artistes sont sous le patronage du peintre Fra Angelico (18 février). Boulangers et pâtissiers se recommandent de saint Honoré (16 mai). Les dentistes peuvent se référer à sainte Apolline (9 février) et les médecins à saint Luc l'évangéliste (18 octobre). Quant aux journalistes, ils peuvent imiter saint François de Sales le publiciste (24 janvier) et les musiciens peuvent s'inspirer de sainte Cécile (25 novembre). Les chauffeurs de taxis se recommandent à saint Fiacre (30 août), tous les conducteurs à saint Christophe (25 juillet) et les sapeurs-pompiers à sainte Barbe (4 décembre). A suivre !
Rédacteur: Frère Bernard Pineau, OP
SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Landry
Saint Landry, évêque de Paris (VIIe siècle)
Fête le 10 juin
Landry est officier à la chancellerie royale sous Clovis II, fils de Dagobert. Il est élevé au siège épiscopal de Paris vers le milieu du VIIe siècle. Vendant jusqu’à ses meubles et les vases sacrés pour nourrir les affamés, il laisse le souvenir d’une immense charité. Il est sans doute le fondateur de l’Hôtel-Dieu, vers 650. En fait, il dissocie le palais épiscopal et l’Hôtel-Dieu, l’évêché ne pouvant plus loger et soigner selon la tradition, tous ceux, qui viennent y frapper. Il crée alors un bâtiment consacré à l’accueil des malades et des pauvres.
Église Saint-Germain l’Auxerrois
2, place du Louvre, 1er arr. - M° Louvre
Après sa mort, on vient en pèlerinage à sa collégiale Saint-Germain l’Auxerrois où son corps a été enseveli. Les Archives Nationales conservent un document de 654 signé par Landry. Sa statue est visible sur le porche de Saint-Germain l’Auxerrois. Il porte un livre dans sa main gauche, signe de sa science, et sa main droite sur le cœur, signe de son amour pour les pauvres.
Parvis Notre-Dame
4e arr. - M° Cité
Les reliques de saint Landry furent conservées à l’origine dans une chapelle Saint-Landry, rue des Ursins, à l’ancien niveau des berges de la Seine, proche de l’actuel parvis. Vendue à la révolution, elle fut démolie en 1828. Là, se trouvait le port Saint-Landry, le premier de Paris avant l’aménagement de la grève de l’Hôtel de Ville.
Sur le parvis se trouve également l’Hôtel-Dieu, fondé par saint Landry vers l’an 650. Les bâtiments actuels datent du XIXe siècle.
Le square de Charlemagne marque l’emplacement de l’ancien Hôtel-Dieu.
Église Saint-Julien-le-Pauvre
1, rue Saint-Julien le Pauvre, 5e arr. -
M° Saint-Michel
Statue de saint Landry du XVIIe siècle.
Église Saint-François d’Assise
9, rue de Mouzaïa, 19e arr. - M° Botzaris
La crypte est dédiée à saint Landry. L’église
elle-même allait s’appeler Saint-Landry. Le changement de dédicace se fit au
cours de la construction (1913-1926).
SOURCE : http://www.paris.catholique.fr/10-juin-Saint-Landry.html
C’est lui le fondateur du premier hôpital de Paris
Isabelle
Cousturié - Publié le 09/06/18
Au VIIe siècle, pour faire face aux épidémies qui
déciment la population, l'évêque de Paris, Landry, fonde l’Hôtel-Dieu. Ce sera
le seul hôpital de la capitale jusqu'à la Renaissance.
On ne sait pas grand-chose des origines de Saint
Landry, si ce n’est qu’il a un nom germanique et qu’il était officier à la
chancellerie royale vers 640 sous Clovis II. En revanche sa réputation de
grande bonté et de charité envers les plus démunis a traversé les siècles. Son
hagiographe raconte que son empressement à les aider était tel que lors de la
grande famine de 651, il n’a pas hésité à vendre tous ses biens personnels,
jusqu’aux objets liturgiques, pour acheter un peu de pain et le redistribuer.
Piété et soins médicaux
À cette époque, les épidémies sont fréquentes à Paris
et elles déciment la population. Le seul moyen de les endiguer est de regrouper
les malades. Au début saint Landry les héberge à l’évêché, où, par tradition,
l’Eglise accueille tous ceux qui viennent frapper à sa porte pour un peu
d’aide. Mais les places manquent. Landry a alors l’idée de créer un bâtiment
réservé uniquement à l’accueil des malades et des pauvres. Dans sa tâche, une
communauté de moniales l’assiste ainsi que de nobles dames qui se font gloire
de l’aider dans le service aux pauvres. C’est ainsi que juste à côté de
Notre-Dame de Paris, l’hôpital Saint-Christophe voit le jour. C’est le premier
Hôtel-Dieu de Paris.
L’Hôtel-Dieu de Paris photographié par Charles
Marville depuis le quai Saint Michel en 1867.
Piété et soins médicaux y sont immanquablement liés.
D’aspect modeste à l’origine, l’hôpital est agrandi mais non sans subir des
déplacements et reconstructions. Démoli et remplacé à plusieurs reprises au fil
des siècles, il est carrément déplacé au nord du parvis Notre-Dame sous
Napoléon III. L’actuel square de Charlemagne marque l’emplacement de l’ancien
Hôtel-Dieu qui fut le seul hôpital de Paris jusqu’à la renaissance.
Saint Landry, évêque de Paris. 656.
Pape : Saint Eugène Ier. Roi d'Austrasie : Childebert. Roi de Neustrie et de Bourgogne : Clovis II.
" Quidquid tribuitur pauperi non est donum, sed
mutuum, quia quod datur multiplicato sine dubio fructu recipitur."
" L'aumône que l'on fait au pauvre n'est pas un don, mais un prêt, car ce
que nous donnons nous est rendu au centuple."
Saint Grégoire le Grand, ép. 20, Ad Joann. procons.
Parmi les évêques Francs qui florissaient le plus sur
la fin du règne de Clovis II, saint Landry, évêque de Paris, fut un des plus
remarqués pour ses actions vertueuses. Il était Franc de nation : on ne parle
pas de sa naissance. Dès son jeune âge, il s’adonna tellement à la vertu, qu’il
pouvait servir à tous d’un rare exemple de perfection. Notre Seigneur, qui
l'avait choisi pour servir de lumière à plusieurs, l’éleva au siège épiscopal
de Paris, par l’élection qu’en fit le clergé, l’an de Notre Seigneur 650, du
temps de Clovis II, roi des Francs, fils de Dagobert et de Nantilde.
Sa très sainte vie le rendit plus illustre que l’antiquité ou la noblesse de sa
race, puisque l’histoire a remarqué l’un et non pas l’autre. Il se comporta
dignement dans sa charge, s’employant assidûment à la prédication, et à la
pratique des actions héroïques et vertueuses. Il avait un soin particulier pour
soulager les pauvres, nourrir les pèlerins, marier les filles pauvres, assister
les malades et s’employer à toutes sortes d’oeuvres charitables, avec tant de
ferveur et d’affection, que pour ses pieuses et grandes libéralités, il fut
appelé prodigue par les mondains.
Pendant une horrible famine qui, en 651, désola son diocèse, il vendit ou engagea
non seulement tous ses meubles, mais aussi les vases sacrés de l’église, pour
donner du pain à ceux qui en manquaient, et il trouvait sa joie à le leur
distribuer lui-même.
Mais s’il avait de la tendresse et de la charité pour les pauvres, il en avait
particulièrement pour les malades, qui, étant dans l’impuissance de se secourir
eux-mêmes, demandent à être assistés avec plus de soin et de libéralité que les
autres. Il ne se contenta pas de les visiter dans leurs maisons, et de leur
envoyer les remèdes et les aliments qui leur étaient nécessaires et de susciter
des personnes charitables pour leur rendre les bons offices dont ils avaient
besoin ; il voulut étendre sa miséricorde dans les années et dans les siècles
suivants.
Avant lui, Paris ne possédait, pour le soulagement des malades, que les "
Matriculae ", asiles soutenus par les aumônes viagères des riches :
Landry, suivant une tradition généralement reçue dans le diocèse de Paris, fit,
le premier, pour cette capitale, ce que la constitution des empereurs avait
fait pour l’empire romain : il fonda, auprès de son palais épiscopal, avec des
revenus fixes et assurés, un établissement longtemps appelé l’hôpital
Saint-Christophe, et auquel le Moyen Âge imposa le beau nom d’Hôtel-Dieu. Cette
maison fut bâtie sur l’emplacement même de celle d’Erchinoald, maire du palais.
Son bonheur, après les fonctions indispensables de sa
charge, était de se transporter dans cet hôpital, pour y rendre à ces membres
de Jésus-Christ les assistances corporelles et spirituelles que sa prudence lui
inspirait : il est imité tous les jours, non seulement par une sainte
communauté de moniales qui est chargée de ce grand nombre de malades, mais
aussi par beaucoup de nobles dames qui se font gloire de servir Jésus-Christ en
Ses pauvres, et de leur présenter de leurs propres mains les mets et les
remèdes que la charité de ces saintes filles leur a préparés.
Ce fut aussi durant l’épiscopat de saint Landry que la célèbre abbaye de
Saint-Denis, en France, que le roi Dagobert avait fait bâtir, fut remplie d’un
grand nombre de saints moines de l’Ordre Bénédictin, pour y chanter jour et
nuit les louanges de Dieu " Laus perenis ", et y honorer
continuellement les glorieux martyrs saints Denys, saint Rustique et saint
Eleuthère, dont les reliques y avaient été déposées. Notre saint pontife reçut
avec joie cette bienheureuse colonie dans son diocèse; et, afin que les moines
puissent vivre plus tranquilles dans une plus grande séparation et un plus
grand oubli du monde sous l’obéissance et la correction de leur abbé, il les
exempta de sa juridiction directe et de celle de ses successeurs.
Ce privilège fut confirmé dans un concile tenu à Clipy, qui est maintenant le
bourg qu’on appelle Saint-Ouen, où il y avait une maison royale, dont il est
souvent parlé dans l’Histoire de France.
Notre saint évêque s’envola au Ciel le 10 juin 656.
C’est après sa mort que Dieu Se réservait de glorifier Son illustre serviteur.
De nombreux miracles, dus à son invocation et à l’attouchement de son suaire et
d’une de ses dents vinrent attester sa sainteté : qu’il nous suffise d’en
rapporter quelques-uns.
Plusieurs infirmes, atteints de maladies incurables, et abandonnés des
médecins, en ont été miraculeusement guéris ; comme un nommé Raoul, natif de
Gonesse, devenu lépreux ; un soldat nommé Odon, natif de Villejuif, paralytique
; une femme appelée Aveline, tourmentée d’une fièvre et d’hydropisie ; un autre
homme encore de Bagnolet, du nom d’Etienne ; un prêtre appelé Hervé, demeurant
à l’hôpital des lépreux, situé près de Montmartre, affligés de l’esquinancie.
Jean de Soliac ayant été porté en l’église de Saint-Germain l’Auxerrois, le
suaire de saint Landry avec sa dent lui furent imposés, et il les toucha avec
respect, puis s’en retourna avec une grande confiance d’en recevoir du
soulagement. Il ne fut pas plus tôt arrivé à la maison épiscopale, que son
esquinancie se dissipa. Il fut guéri en présence de l’évêque Maurice son oncle,
qui, sachant bien que c’était une chose honorable de manifester les oeuvres que
Dieu fait par l’entremise de Ses Saints, publia lui-même ce miracle au peuple,
dans ses prédications.
Il arriva un jour que le feu ayant pris à une certaine maison, au lieu où est à
présent le grand Châtelet de Paris, appelé alors la porte Royale, il s’alluma
avec une telle violence, par la force du vent, qui était très grand, qu’il
menaçait la ville d’un incendie général. Cependant, voyant que quelque remède
qu’on y pût apporter, il ne laissait pas de s’accroître, et que déjà plusieurs
maisons étaient embrasées et consumées, on eut recours au suaire de saint
Landry, qui était gardé dans l’église de Saint-Germain : il fut promptement
apporté par le doyen de cette église, nommé Hervé. Cette précieuse relique
ayant donc été attachée au bout d’une perche, et opposée aux flammes les plus
violentes, aussitôt le feu commença à se retirer et à diminuer, et s’éteignit
peu à peu, sans faire un plus grand dommage.
Comme un des paroissiens de l’église Saint-Germain l’Auxerrois violait la
sainteté du lieu, en jouant aux dés avec quelques autres, jurant et y faisant
des festins pendant la nuit, saint Landry lui apparut et lui parla en ces
termes :
" Ne savez-vous pas que notre Seigneur a dit " Ma maison est la maison de prière !" Pourquoi donc avez-vous été si téméraire que de profaner ce saint lieu !?"
Et il le fouetta si rudement, que les marques lui demeurèrent longtemps
imprimées sur la peau. Ce qui nous apprend avec quel respect nous devons être
dans l’église, puisque Dieu et Ses saints punissent si rigoureusement les
irrévérences qui s’y commettent.
Un soldat s’étant blessé le genoux d’une épine qu’il s’y était enfoncée, en
ressentait de très grandes douleurs ; de sorte que, faute de l’avoir
soigneusement pansée, il s’y était fait un dangereux apostème : toutefois,
s’étant fait porter sur le tombeau de saint Landry, il en fut guéri par son
intercession, en appliquant le suaire du Saint sur son mal.
La charité inépuisable de notre Saint a inspiré les artistes : ils le
représentent ayant à ses côtés un grand panier d’osier, d’où il puise des pains
qu’il distribue aux pauvres, ou tenant un livre sur lequel est un couteau
ouvert
CULTE ET RELIQUES
Le saint corps fut inhumé dans l’église de Saint—Germain l’Auxerrois. En 1171,
Maurice de Sully leva son corps de terre et le renferma dans une châsse de bois
doré. Mais le 16 septembre 1408, Pierre d’Orgemont tira ces ossements sacrés de
cette première châsse, qui n’était que de bois, et les mit dans une châsse
d’argent, que l’on voyait encore avant 1793, élevée sur une colonne, derrière
le grand Autel de cette église collégiale de Saint-Germain. Il en sépara
néanmoins 2 petits ossements, l’un du cou et l’autre d'un doigt, qui furent
donnés à l’église paroissiale de Saint-Landry, dans la cité : on croit qu’il y
avait là primitivement une chapelle servant d’oratoire au Saint.
Cette châsse a été pillée par les bêtes féroces révolutionnaires, et les
saintes reliques ont disparu, ainsi que celles de l’église Saint-Landry, qui
fut détruite en 1828.
Quelques auteurs pensent que c'est saint Landry dont on voit la statue au
portail de Saint-Germain l'Auxerrois à Paris. Cette statue, du XIVe ou XVe
siècle, aurait été trouvée dans les fouilles de l'église de Saint-Landry, en
1829.
SOURCE : http://hodiemecum.hautetfort.com/
Église Saint-Landry, Paris, no 1 rue Saint-Landry et no 2 rue du Chevet-Saint-Landry.
La partie Nord-Est de l'Hôtel-Dieu couvre son emplacement et celui
de son cimetière
Also known as
Landry
Profile
Bishop of Paris, France from 650.
Founded the first hospital in Paris.
Noted for his work with the poor.
Encouraged the Benedictines to
establish houses in his diocese.
c.661 of
natural causes
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
MLA Citation
“Saint Landericus of Paris“. CatholicSaints.Info.
29 April 2020. Web. 10 June 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-landericus-of-paris/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-landericus-of-paris/
Landericus
(Landry) of Paris B (AC)
Died c. 661.
Landry was consecrated bishop of Paris in 650, and soon perceived that some
proper institution was needed to care for the many sick poor of the city. Close
by his cathedral he built the first major hospital in the city, and dedicated
it to Saint Christopher. So great was the need for this hospital that even
Landry's munificence scarcely cared for those who, through no fault of their
own, needed care and attention. The Parisians used to say that here in every
single bed was a sick person, a dying person, and a dead body. The hospital
later changed its name to the Hôtel-Dieu, and still today, north of Notre Dame,
you can see the modern successor of Landry's great foundation. His generosity
was so great that in times of famine, Landry sold or pawned the sacred vessels
and his own furniture in order to relieve the suffering of the poor. Landry and
23 other bishops subscribed to the charter Clovis II gave to Saint-Denis Abbey
in 653. Saint Landry was buried in the church of Saint-Germain-des-Pres, then
called Saint Vincent's, where his relics, except two bones given to the parish
of Saint-Landry in 1408, are kept in a silver shrine. He is honored with an
office in the new Paris Breviary (Benedictines, Bentley, Encyclopedia,
Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0610.shtml
Today, June 10, we
celebrate the feast day of Saint Landry (Landericus) of Paris (died
661), twenty-seventh bishop of Paris, France. Little is known of the life of
this holy man prior to his bishopric which began in 650 and continued until his
death. During that time, he demonstrated considerable care for the poor, sick,
and needy of the city, worked many miracles, and greatly improved the
healthcare available to those in need.
When Saint Landry was appointed bishop, he was confronted with a city in
desperate need. Poverty and sickness was rampant, and many of the working poor
were unable to meet their most basic needs. Every day, more and more poor and
sick—unable to survive in the countryside—streamed into the city looking for
shelter, healthcare, food, and work… and the few social services available were
already stretched to their limits! Saint Landry worked tirelessly to serve the
children of God—specifically those that no one else would serve. He sold all of
his personal possessions, and then systematically began selling off the
Church’s possessions to better serve the poor. He is reported to have melted
down the extra sacred vessels stored in the Church, using the money to assist
in times of famine and plague.
Saint Landry built the first hospital for the poor in Paris, dedicated to Saint Christopher, placing it directly beside the Cathedral of Notre Dame. This Cathedral hospital (which eventually became the famous hospital Hôtel-Dieu de Paris) would minister to anyone, through the love of Christ, the emerging science of medicine, and Christian charity. Not only did Saint Landry provide healthcare, but food, clothing, and basic needs to the poor of Europe. In time, the hospital and poorhouse became a model for bishops throughout Europe, making the love of Christ shine in the midst of the darkest period of the Dark Ages.
Saint Landry is
also remembered for expanding available religious instruction and guidance to
the citizens of Paris through his welcoming of a community of Benedictine
monks, leading to the institution of the Abbey of Denis.
Upon his death, in 651, Saint Landry was buried in the church of
Saint-Germain-des-Pres, then called Saint Vincent's, where his relics, except
two bones given to the parish of Saint Landry in 1408, are kept in a silver
shrine. His relics, hidden during the French Revolution, have been returned to
their original burial place. Numerous miracles—both during his life and
following his death at his tomb—have been reported.
The life and
miracles of Saint Landry, as recorded in the Golden Legend:
“Saint Landry, of whom hereafter we joyfully shall make memory and solemnity,
was right glorious bishop of Paris… He sat in the chair of the church cathedral
of Paris in that time that the noble Clovis reigned king in France, which by
the great and fervent love that he had to the church of Saint Denis gave to the
same many gifts, and made the said church much rich, as the privileges of the
religious there testify to this day, twenty-six bishops were in the chair of
the church of Paris before Saint Landry as above is said, of whom the names be
written in the privileges of the said church, and nevertheless none of them all
was made archbishop. All the intention of Saint Landry whiles that he lived in
this world was to accomplish misericord, and he himself departed or dealt the
alms to the poor at all times.
We have seen and known that a man which men call Raoul Gracard was smitten
suddenly, and had the head much great and swollen, and was so red in the face
of him that all folk that saw him deemed and held him for a leper Which man
with great haste came to the presence of Saint Landry, and there he confessed
him much devoutly, receiving much benignly his penance, and after he came to
the sudary of the saint and with great devotion kissed it, and when he had done
his offering and vow with much great faith and hope he returned, and unnethe he
was come to his house when he became as whole as ever he was. Be therefore the
name of God praised, who for his good friend Saint Landry he healed so promptly
the foresaid patient.
Upon another time
a squire fell of palsy so much that he could not help himself with foot nor
with hands. His friends seeing him so oppressed of this sickness made a bargain
with a physician for to help him. It happed so that on a day as this poor man
saw himself so oppressed with the said sickness and no remedy might be found to
it, he began for to weep and to reclaim Saint Landry saying: "O blessed
Saint Landry, vouchsafe to behold on my misery," and then he prayed that
they would bear him unto the sepulchre of Saint Landry, which did as he prayed
them. Then the bishop of Paris named Maurice, that was there, seeing the
devotion of the said sick man, prayed to Saint Landry that health he would
impetre unto God for him by his glorious merits, and with one of the teeth of
the saint touched the places on his body that most grieved him, making the sign
of the cross, and anon he became all whole.
Item, it is read of a knight named Gilbert that had a thorn within his knee,
whereto he found no remedy by no manner of medicine and was as desperate, not
only for the dolor and pain that he suffered, but also for fault of hope to be
healed, the which knight made him to be borne into the church of Saint Landry,
and with his sudary did to be made over him the sign of the cross, and anon
after, the thorn issued out from his knee, and was all whole, healed by the
merits of the saint, whom we beseech to pray God for us. Amen.”
Saint Landry was a
practical man, filled with a love of the Lord that led him to service and
charity. Not content to contemplate the plight of the poor and sick, as many
leaders of the day were doing, Landry sacrificed and tirelessly worked to
improve their lives. He sold his possessions and instituted a great center and
model of healing and charity—ministering to both the practical and spiritual
needs of his congregation. All too often we think or wonder or worry, rather
than taking action. We wait for signs or certainty, rather than trying to make
the change we would like to see. Saint Landry reminds us that action—inspired
by the Lord and supported through prayer—can change the lives of those around
us. In the process, it just might change our lives as well, bringing us closer
to the Lord through charity and service!
Prayer for Charity:
O my Jesus, Thou who art very Love,
enkindle in my heart that Divine Fire
which consumes the Saints and transforms them into Thee.
O Lord our God,
we offer Thee our hearts
united in the strongest and most sincere love of brotherhood;
we pray that Jesus in the Blessed Sacrament
may be the daily food of our souls and bodies;
that Jesus may be established as the center of our affections,
even as He was for Mary and Joseph.
Finally, O Lord, may sin never disturb our union on earth;
and may we be eternally united in heaven with Thee
and Mary and Joseph and with all Thy Saints.
Amen.
SOURCE : http://365rosaries.blogspot.ca/2011/06/june-10-saint-landry-of-paris.html
June 10
St. Landry, Bishop
of Paris, Confessor
In Latin
Landericus.] HE succeeded Audobert in that see, in the reign of
Clovis II. about the year 650. In a great famine he distributed among the poor
all his own little furniture, and melted down for their use the sacred vessels
of the church. From the first foundation of ecclesiastical revenues under the
Christian emperors, it was a customary law for every bishop to erect and
maintain a general hospital, which was usually situated near the cathedral.
Thus the ancient Lateran hospital stands near the basilic of that name in Rome,
and St. Landry is said to have first founded in this manner the Hotel-Dieu in
Paris, near his cathedral, the church of our Lady, upon the spot where the
palace of Erchinoald, mayor of the palace, before stood. That hospital is served
by one hundred nuns, and fifty novices of the Order of Hospitalers, following
the rule of St. Austin. They watch almost every motion of the poor patients
with incredible tenderness and patience, giving them all allowances if not
contrary to their health. This hospital seems the largest in the world for the
sick; but it is too much crowded for want of space: that at Milan is more
numerous, but receives the poor who are well. But the hospitals of the Holy
Ghost and of St. Philip Neri at Rome, seem the best regulated in the universe.
See Henschenius and Papebroke, t. 2, Junij, p. 293.
St. Landry was
buried in the church of St. Germain l’Auxerrois, which was then called St.
Vincent’s, as was also the church and abbey since called of St.
Germain-des-Prez. His relics are kept in a silver shrine in the same church of
St. Germain-l’Auxerrois, except two bones which were given in 1408 to the
parish church of St. Landry, which was originally a chapel near the saint’s
house in which he was accustomed to pray. St. Landry subscribed, with
twenty-three other bishops, the charter given by Clovis II. in 653 to the
monastery of St. Denys, the original of which, written on Egyptian paper, is
still preserved. 1 He is honoured with an office in the new Paris
Breviary. 2
Note 1. See
Mabill. Diplomatica, l. 5, tab. 17, l. 6, n. 7. [back]
Note 2. By
the order of St. Landry, Marculphus, a monk of Paris, wrote in 660, Formularum
Ecclesiasticarum libri duo, published with notes by Bignon, and again by Baluze.
They contain copies of charters, recommendatory letters of bishops, and the
like. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/103.html
Article
Here followeth the Life of Saint Landry.
Saint Landry, of whom hereafter we joyfully shall make
memory and solemnity, was right glorious bishop of Paris. We read in the
catalogue that is made and written of the succession, and of the number of
bishops in Paris, how Saint Denis was received by Saint Clement, the which
Saint Denis waited ever for to go thereas he wist the error of the paynims
reigned most. God that guided him brought him to Paris and there he was the
first bishop, and there he ordained clerks and officers for to serve the
church. After Saint Denis was the ninth bishop Saint Marcel, after Saint Marcel
the ninth was Saint Germain, and Saint Landry was the ninth bishop after Saint
Germain and thus it appeareth that he was the twenty-seventh bishop after Saint
Denis. He sat in the chair of the church cathedral of
Paris in that time that the noble Clovis reigned king in France, which by the
great and fervent love that he had to the church of Saint Denis gave to the
same many gifts, and made the said church much rich, as the privileges of the
religious there testify to this day, twenty-six bishops were in the chair of
the church of Paris before Saint Landry as above is said, of whom the names be
written in the privileges of the said church, and nevertheless none of them all
was made archbishop. All the intention of Saint Landry whiles that he lived in
this world was to accomplish misericord, and he himself departed or dealt the
alms to the poor at all times.
We have seen and known that a man which men call Raoul
Gracard was smitten suddenly, and had the head much great and swollen, and was
so red in the face of him that all folk that saw him deemed and held him for a
leper Which man with great haste came to the presence of Saint Landry, and
there he confessed him much devoutly, receiving much benignly his penance, and
after he came to the sudary of the saint and with great devotion kissed it, and
when he had done his offering and vow with much great faith and hope he
returned, and unnethe he was come to his house
when he became as whole as ever he was. Be therefore the name of God praised,
who for his good friend Saint Landry he healed so promptly the foresaid patient.
Upon another time a squire fell of palsy so much that
he could not help himself with foot ne with hands. His friends seeing him so
oppressed of this sickness made a bargain with a physician for to help him. It
happed so that on a day as this poor man saw himself so oppressed with the said
sickness and no remedy might be found to it, he began for to weep and to
reclaim Saint Landry saying: “O blessed Saint Landry, vouchsafe to behold on my
misery,” and then he prayed that they would bear him unto the sepulchre of
Saint Landry, which did as he prayed them. Then the bishop of Paris named
Maurice, that was there, seeing the devotion of the said sick man, prayed to
Saint Landry that health he would impetre unto God for him by his glorious
merits, and with one of the teeth of the saint touched the places on his body
that most grieved him, making the sign of the cross, and anon he became all
whole.
Item, it is read of a knight named Gilbert that had a
thorn within his knee, whereto he found no remedy by no manner of medicine and
was as desperate, not only for the dolour and pain that he suffered, but also
for fault of hope to be healed, the which knight made him to be borne into the
church of Saint Landry, and with his sudary did to be made over him the sign of
the cross, and anon after, the thorn issued out from his knee, and was all
whole, healed by the merits of the saint, whom we beseech to pray God for us. Amen.
SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-saint-landry/
Chœur de la chapelle Saint-Landry de l'église
Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris.
San Landerico di Parigi Vescovo
† 656/7 circa
Martirologio Romano: A Parigi nel territorio della Neustria, sempre in Francia, san Landerico, vescovo, che per assistere i poveri in tempo di carestia si tramanda abbia venduto la sacra suppellettile e costruito un ospedale accanto alla cattedrale.
Landerico (fr. Landry) fu il ventottesimo vescovo di Parigi, intorno alla metà del secolo VII. Egli sarebbe stato dapprima referendario di Clodoveo II e a questo titolo gli sono dedicate le Formulae di Marcolfo. Si conosce di lui una carta in favore di san Dionigi, cui fa allusione un privilegio di Clodoveo II del 22 giugno 654. Il testo attuale è un falso che ha riutilizzato un'altra carta autentica del primo luglio 653.
La tradizione gli attribuisce la fondazione dell'Hotel-Dieu sul luogo dei giardini del maestro di palazzo Erchinoaldo e gli conferisce una grande reputazione di carità. Morì verso il 657.
Dal 1171 i suoi resti risultano sepolti nella chiesa di St-Germin-l'Auxerrois; nel 1408 Pietro d'Orgemont, vescovo di Parigi, li rinchiuse in una cassa d'argento che, durante la processione di santa Genoveffa, teneva il terzo posto. La cassa fu profanata nel 1793; quanto alla chiesetta di St-Landry, posta nell'isola della Cité, venne demolita nel 1829. Con la sua scomparsa e con l'incerta sorte della sua cassa funebre, un tempo a Notre Dame, non restano esempi notevoli dell'iconografia di Lamberto se se ne eccettua la statua nella chiesa di St-Germain-l'Auxerrois di Parigi (secolo XV).
Il santo era invocato contro il fuoco. Oggi è commemorato nella diocesi di Parigi il 10 giugno.
Autore: Gérard Mathon