« Mariage de saint Julien d'Antioche et de sainte Basilisse ». Speculum historiale. V. de Beauvais. XVe.
Saints Julien et
Basilisse
Époux, martyrs à
Antinoé (+ 309)
Ils consacrèrent leurs biens au soulagement des pauvres et leurs forces à soigner les malades qu'ils abritaient dans leur maison.
À Antinoé en Thébaïde, au IVe siècle, les saints Julien et Basilisse, martyrs.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/397/Saints-Julien-et-Basilisse.html
Bas-relief
évoquant la légende de saint Julien au no 42 rue Galande, Paris Ve
San
Giuliano traghetta i lebbrosi sul fiume Potenza, bassorilievo del XIV secolo,
Parigi
Saint Julien
l'Hospitalier et sainte Basilisse
Saint Julien naquit à
Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant DIEU. A l'âge
de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage.
Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, DIEU lui promit que sa
future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour
beaucoup une occasion de salut.
Il consentit alors à
épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent. Le
soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit
dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au cœur de l'hiver.
Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la
virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentît à vivre avec lui dans la
continence parfaite.
Leur vœu fut aussitôt
récompensé, car un chœur de saints et de saintes, conduit par JÉSUS et MARIE,
leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une
harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable.
Leurs parents étant
morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des
malades ; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital. Il y avait des
logements séparés pour les hommes et pour les femmes.
Basilisse avait soin des
personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer
l'hospitalier, avait soin des hommes. La pieuse épouse mourut la première,
après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il
recevrait bientôt la palme du martyre.
En effet, la persécution
s'étant élevée, Julien, connu par son zèle pour la religion de JÉSUS-CHRIST, ne
tarda pas à être jeté en prison. Son interrogatoire, ses supplices, furent
accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions.
DIEU permit que son
épouse Basilisse lui apparût pour lui annoncer que la fin de ses combats était
venue et que bientôt il recevrait la palme tant désirée du martyre. Epargné par
le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9
janvier 313.
Ce fut par une jeunesse
sainte et mortifiée et par une fidèle correspondance à la grâce que Julien obtint
tant de faveurs du Ciel. Jamais DIEU ne se laisse vaincre en générosité. —
LE SEIGNEUR a illustré
Saint Julien par plusieurs miracles, non seulement à son tombeau, où dix
lépreux furent guéris le même jour, mais aussi en plusieurs endroits de la
chrétienté.
Pratique. Évitez l'égoïsme ; vivez pour DIEU et le prochain.
SOURCE : http://je-n-oeucume-guere.blogspot.ca/2010/01/09-janvier-saint-julien-lhospitalier.html
Le calendrier civil, en
lien avec la tradition populaire, se réfère à un autre saint Julien, dit
l'Hospitalier, patron des bateliers, des aubergistes et des voyageurs. Il nous
est surtout connu par un beau conte de Gustave Flaubert, reprenant une histoire
déjà propagée depuis des siècles par Jacques de Voragine dans sa Légende
dorée.
On y racontait que Julien
était un grand chasseur devant l'Éternel, selon une référence au Livre de la
Genèse dans la Bible. Un jour, Julien traquait un cerf qui se met à lui parler,
lui prédisant qu'il deviendrait le meurtrier de ses propres parents. Ce qui
arriva par une erreur tragique. Désespéré, parricide sans l'avoir voulu, Julien
décide de tout faire pour se racheter. Il se dépouille de tous ses biens et
construit près d'un fleuve dangereux une maison d'accueil pour les voyageurs.
Il assure gratuitement leur passage : on le nomme l'hospitalier. Par une nuit
de tempête, il risque sa vie pour faire passer un lépreux qui se révèle à lui
comme étant le Christ. On pense tout de suite à saint Christophe : à invoquer
comme protecteur de tous les voyageurs, des vacanciers en ce début du mois
d'août.
Le prénom Julien vient du
latin Julia, famille illustre de romains qui prétendaient être descendants
directs de Vénus ! Le membre le plus célèbre de cette famille est bien sûr
Jules César.
Rédacteur : Frère Bernard
Pineau, OP
SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Julien-l-hospitalier
Masolino da Panicale (1383–1447),
Scènes de l'histoire de Saint Julien (Julien assassinant son père), 1426,
24 x 43, Musée Ingres
SAINT JULIEN
L’HOSPITALIER
Texte résumé et modifié.
Inspiré de Gustave Flaubert.
Le père et la mère de
Julien habitaient un château, au milieu des bois, sur la pente d’une colline.
On y vivait en paix
depuis si longtemps que la herse ne s’abaissait plus; les fossés étaient pleins
d’eau et des hirondelles faisaient leur nid dans la fente des créneaux.
L’archer qui se promenait
toute la journée sur la courtine, dès que le soleil brillait trop fort,
rentrait dans l’échauguette et s’endormait.
A l’intérieur, tous
respirait l’abondance : les armoires regorgeaient de linge, les tapisseries
protégeaient du froid, les tonnes de vins s’empilaient dans les celliers et les
coffres craquaient sous le poids des sacs d’argent.
Le bon seigneur du lieu,
se promenait dans sa maison, rendant la justice, apaisant les querelles.
Pendant l’hiver, il se faisait lire des histoires. Dès les premiers beaux
jours, il allait se promener le long des chemins et causait avec les manants auxquels
il donnait des conseils.
Après beaucoup
d’aventures, il avait pris pour femme une demoiselle de haut lignage. Elle
était très blanche, un peu fière et sérieuse. A force de prier Dieu, il lui
vint un fils.
Alors, il y eut de
grandes réjouissances qui durèrent trois jours et quatre nuits. On y mangea les
plus rares épices avec des poules grosses comme des moutons.
La mère n’assista pas à
ces fêtes. Elle se tenait dans son lit tranquillement.
Un soir, elle se
réveilla, et elle aperçut, à travers la fenêtre, un vieillard en froc de bure,
avec un chapelet au côté, qui avait toute l’apparence d’un ermite.
Il s’approcha de son
chevet et lui dit :
- “ Réjouis-toi ô mère !
ton fils sera un saint !”
Elle allait crier mais le
vieillard disparut.
Elle entendit les voix
des anges mais sa tête retomba sur l’oreiller. Le lendemain, elle eut soin de
n’en rien dire, ayant peur qu’on ne l’accusât d’orgueil.
Les convives s’en
allèrent au petit jour; et le père de Julien se trouvait en dehors de la poterne.
Quand soudain un mendiant se dressa devant lui, c’était un Bohème à barbe
tressée, avec des yeux aux prunelles flamboyantes.
Il bégaya ces mots :
- “ Ah ! ah! ton fils !…
beaucoup de sang!… beaucoup de gloire!… toujours heureux ! La famille d’un empereur.”
Puis il disparut.
Le châtelain attribua
cette vision à la fatigue “si j’en parle, on se moquera de moi”.
Les époux cachèrent leur
secret. Tous deux chérissaient l’enfant d’un pareil amour.
Quand il eut sept ans, sa
mère lui appris à chanter. Son père, pour le rendre courageux, le hissa sur un
gros cheval. Il ne tarda pas à savoir tout ce qui concerne les destriers. Un
vieux moine très savant lui enseigna l’Écriture sainte, la numération des
Arabes, les lettres latines.
Julien écoutait souvent,
avec émotion, le châtelain et ses compagnons raconter leurs faits d’armes. mais
le soir, au sortir de l’angélus, il puisait dans son escarcelle et, avec
modestie, donnait aux pauvres inclinés devant lui.
Sa place dans la chapelle
était aux côtés de ses parents. Il était très pieux.
Un jour, pendant la
messe, il aperçut, en relevant la tête, une petite souris blanche qui sortait
d’un trou dans la muraille. Après deux ou trois tours, elle s’enfuit par le
trou.
Elle revint chaque
dimanche. Il en était importuné. Pris de haine contre elle il décida de s’en
défaire. Il mit donc des miettes de gâteau sur les marches, et, attendit une
baguette à la main. Au bout d’un long moment, quand la souris parut, il la
frappa avec son bâton et demeura stupéfait devant ce petit corps sanglant qui
ne bougeait plus.
Beaucoup d’oisillons
picoraient les graines du jardin. Il imagina de mettre des pois dans un roseau
creux. Quand il entendait gazouiller, il s’approchait avec douceur puis, en
enflant ses joues, il levait son tube et les bestioles lui pleuvaient
abondamment sur les épaules. Il ne pouvait alors s’empêcher de rire.
Un matin, il vit un gros
pigeon sur le rempart. Avec une pierre, il abattit l’oiseau. Le pigeon aux
ailes cassées palpitait toujours. Julien était irrité de ce qu’il vivait encore
et se mit à l’étrangler. Au dernier raidissement, il faillit s’évanouir.
Un soir, son père décida
qu’il devait être initié à la chasse. Il lui constitua une grande meute et une
fauconnerie avec des piqueurs et des rabatteurs. Mais cela n’intéressait pas
vraiment Julien qui préférait chasser loin du monde, seul avec son cheval, son
faucon et ses chiens.
Quand le cerf commençait
à gémir sous les morsures, il l’abattait prestement puis se délectait à la
furie des chiens qui le dévoraient. Il tua des ours, des taureaux, des
sangliers et des loups…
Un matin d’hiver, il
partit en forêt malgré la neige. Remarquant un coq de bruyère qui, engourdi par
le froid, dormait la tête sous l’aile, il lui faucha les deux pattes. Il
enfonça son poignard dans le corps d’un bouquetin, assomma, avec son fouet, les
grues qui passaient au dessus de sa tête, tua, de loin, à l’aide d’une flèche,
un castor au museau noir.
Il tua bien des
chevreuils, des blaireaux, des daims qui tournaient autour de lui avec un
regard plein de douceur et de supplications. Mais il ne se fatiguait pas de
tuer et n’en gardait pas le souvenir.
Un jour, il vit de
nombreux cerfs entassés dans un vallon. Ils se réchauffaient de leur haleine
que l’on voyait fumer dans le brouillard. L’espoir d’un pareil carnage le
suffoqua de plaisir.
Puis, il se mit à tirer.
Au sifflement de la première flèche, un mouvement agita le troupeau. Le rebord
du vallon était trop haut pour le franchir. Ils bondissaient dans l’enceinte,
cherchant à s’échapper. Les cerfs rendus furieux se battaient. Les flèches
tombaient comme une pluie d’orage. Ils moururent couchés sur le sable.
Puis tout fut immobile.
la nuit allait venir, le ciel était rouge comme une nappe de sang.
Julien s’adossa à un
arbre, contemplant l’énormité du massacre et ne comprenant pas comment il avait
pu le faire.
De l’autre coté du
vallon, il aperçut un énorme cerf noir, une biche et son faon qui tétait les
mamelles de sa mère. Encore une fois, l’arbalète ronfla. Le faon fut tué. Sa
mère regarda le ciel en bramant d’une voix profonde, déchirante, humaine.
Julien la tua.
Le grand cerf l’avait vu.
Il fit un bond mais Julien lui envoya sa dernière flèche. Elle l’atteignit au
front et y resta plantée.
Enjambant par dessus les
morts, le grand cerf s’approcha de Julien comme s’il voulait l’éventrer. Julien
eut une épouvante indicible. L’animal s’arrêta, les yeux flamboyant, solennel
comme un patriarche et comme un justicier. Pendant qu’une cloche tintait au
loin, il répéta trois fois :
“Maudit ! maudit ! maudit
! Un jour, coeur féroce, tu assassineras ton père et ta mère !”
Puis, le cerf mourut.
Julien fut stupéfait. Un
dégoût et une tristesse l’envahit. Accablé, il pleura longtemps.
De retour au château, il
ne dormit pas la nuit. la prédiction du cerf noir l’obsédait. “Non, non, je ne
peux pas les tuer ! “ Puis, “Si je le voulais pourtant?...” et il
avait peur que le diable lui en souffle l’envie.
Durant trois mois, les
parents de Julien s’inquiétèrent du mal de leur fils. Puis, quand il fut
rétabli, il pris la résolution de ne plus chasser.
Son père lui fit cadeau
d’une épée sarrasine. Julien monta sur une échelle pour la prendre en haut d’un
pilier où elle était accrochée. Mais l’épée trop lourde lui échappa des mains.
En tombant, elle coupa le manteau de son père. Julien qui crut l’avoir tué
s’évanouit.
Dès lors, il redouta les
armes. Le vieux moine qui lui avait tout enseigné lui commanda de reprendre de
l’exercice. Il s’initia au maniement de la javeline et y excella bien vite.
Un soir d’été, il
aperçut, tout au fond du jardin, deux ailes blanches qui voletaient. Il pensa
que c’était une cigogne et lança son javelot. Un cri déchirant partit. C’était
sa mère dont le bonnet à longues barbes restait cloué au mur.
Julien s’enfuit du
château et ne reparut plus.
Il s’engagea dans une
troupe d’aventuriers. Grâce à son courage, il commanda sans peine toute la
compagnie. Il échappa toujours à la mort grâce à la faveur divine, car il
protégeait les gens d’église, les veuves les orphelins et les vieillards. Il se
mit au service des grands de ce monde. Il sauva même la vie de l’empereur
d’Occitanie, qui, pour le remercier, lui donna sa fille en mariage. Elle était
très belle. Julien accepta et l’épousa. Il vécurent dans un grand palais de
marbre blanc.
Julien ne faisait plus la
guerre. Il se reposait entouré d’un peuple tranquille. Quelquefois, dans un
rêve, il se voyait comme notre père Adam, au milieu du paradis, entre toutes
ses bêtes; en allongeant les bras, il les faisait toutes mourir.
Des amis l’invitèrent à
chasser, il refusait toujours. Sa femme, pour le divertir faisait venir
jongleurs et danseuses. Ils se promenaient longuement dans la campagne.
Un jour, Julien lui avoua
son horrible pensée. Elle la combattit en raisonnant très bien : son père et sa
mère étaient probablement morts.
Un soir qu’ils étaient
dans leur chambre, Julien entendit le jappement d’un renard puis entrevit dans
l’ombre comme des apparences d’animaux. La tentation était trop forte, il
décrocha son carquois et partit dans la forêt. “Au lever du soleil, je serai revenu
!”
Après son départ,
Arrivèrent au château, deux vieillards poussiéreux. Ils dirent qu’ils
apportaient à Julien des nouvelles de ses parents. Le maître étant absent,
c’est la seigneuresse qui les reçut. Ils demandèrent à la jeune femme si Julien
aimait toujours ses parents, s’il parlait d’eux ? Celle-ci répondait que oui.
Ils avouèrent alors qu’ils étaient eux-mêmes ses parents et donnèrent des
preuves en décrivant leur fils en détail.
Ils racontèrent le long
voyage qu’ils avaient dû faire pour retrouver leur fils ainsi que l’argent
qu’ils avaient dépensés à tel point que maintenant, ils étaient obligés de
mendier.
Lorsque les parents de
Julien découvrirent les richesses du château, ils pensèrent à la prophétie de
l’ermite et du mendiant, de nombreuses années auparavant.
La femme de Julien les
engagea à ne pas l’attendre mais à aller se reposer. Elle les coucha alors dans
son propre lit puis ferma la fenêtre, ils s’endormirent.
Le jour allait paraître
et les petits oiseaux commençaient à chanter.
Pendant ce temps, Julien
marchait d’un pas nerveux dans la forêt. Il vit des sangliers, des loups, des
hyènes qu’il ne put atteindre de ses flèches. Il s’en affligeât et sentait
qu’un pouvoir supérieur avait détruit sa force.
Il y avait dans les
feuillages, des yeux d’animaux, des chats sauvages, des écureuils, des hiboux,
des perroquets, des singes. Julien tira contre eux ses flèches mais elles se
posaient sur les feuilles comme des papillons blancs. Il leur jeta des pierres,
les pierres sans rien toucher retombaient. Il aurait voulu se battre, hurla des
imprécations, étouffait de rage.
Tous les animaux qu’il
avait poursuivis se représentèrent en faisant autour de lui un cercle étroit
comme pour le narguer. Julien se mit à courir, ils le poursuivirent. Le serpent
sifflait, les bêtes puantes bavaient, les singes le pinçaient en grimaçant. Un
ours, d’un revers, lui enleva son chapeau. Une ironie perçait dans leurs
allures sournoises.
Les animaux semblaient
méditer un plan de vengeance.
Le coq chanta. Julien
reconnut au loin les toits de son château et courut de plus belle. Sur le bord
du champ, il vit des perdrix. Il jeta sur elles son manteau tel un filet. Quand
il les eut découvertes, il n’en trouva plus qu’une seule, et morte depuis
longtemps, pourrie.
Cette déception
l’exaspéra. Sa soif de carnage le reprit. Les bêtes manquant, il aurait voulu
massacrer des hommes.
Il arriva enfin chez lui
et se détendit en pensant à sa femme. Elle dormait sans doute, et il allait la
surprendre. Ayant retiré ses sandales, il tourna doucement la serrure, et
entra. Les vitraux garnis de plombs obscurcissaient la chambre. Perdu dans les ténèbres,
il s’approcha du lit.
Quand il voulut embrasser
sa femme, il sentit contre sa bouche l’impression d’une barbe. Il se recula
croyant devenir fou; mais revint auprès du lit et ses doigt touchèrent des
cheveux qui étaient très longs. A côté, c’était bel et bien une barbe qu’il
sentait. La barbe d’un homme, un homme couché avec sa femme. Eclatant d’une
colère démesurée, il bondit sur eux à coups de poignard; il trépignait,
écumait, avec des hurlements de bêtes fauves.
Puis il s’arrêta, il
écoutait maintenant deux râles qui s’affaiblissaient. Cette voix plaintive se
rapprochait, s’enfla, devint cruelle; et il reconnut, terrifié, le bramement du
grand cerf noir.
Alors, il crut voir dans
l’encadrure de la porte, le fantôme de sa femme, une lumière à la main.
Celle-ci épouvantée comprit et s’enfuit en courant , et laissa tomber son
flambeau. Julien le ramassa. Son père et sa mère étaient devant lui, étendus
sur le dos avec un trou dans la poitrine. Leur visages majestueux et doux
avaient l’air de garder comme un secret éternel.
A la fin du jour, il se
présenta à sa femme et lui commanda de ne pas lui répondre, de ne pas
l’approcher et de ne pas le regarder. Il lui donna des instructions pour les
funérailles de ses parents puis partit en abandonnant tout.
Pendant la messe, un
moine, cagoule rabattue resta à plat ventre, les bras en croix et le front dans
la poussière.
Puis il disparut.
Julien s’en alla de par
le monde, recherchant la solitude de la campagne. Mais chaque nuit, en rêve,
son parricide recommençait. Il mendiait çà et là, et son visage était si triste
que jamais on ne lui refusait l’aumône. Le temps qui passait n’apaisait pas sa
souffrance. Il ne se révoltait pas contre Dieu qui lui avait infligé cette
action, et pourtant se désespérait de l’avoir pu commettre. Il résolut alors de
mourir.
Un jour qu’il était au
bord d’une fontaine et qu’il se penchait pour juger de la profondeur de l’eau,
il vit l’image d’un vieillard tout décharné. Sans reconnaître son image,
il se rappela confusément du visage de son père et ne pensa plus à se tuer.
Portant ainsi le poids de
son souvenir, il arriva près d’un fleuve dont la traversée était dangereuse. Il
eu l’idée de mettre son existence au service des autres.
Il aménagea la berge,
répara une vieille barque et s’installa modestement dans une cahute qu’il fit
avec de la terre glaise. Une petite table, un escabeau, un lit de
feuilles mortes et trois coupes d’argile lui servaient de mobilier.
Des gens se présentèrent,
il les fit traverser sans épargner ses peines. Il ne demandait rien en échange.
Certains lui donnaient des restes de victuailles ou des habits usés. D’autres
vociféraient des blasphèmes. Il les reprenait avec douceur et, s’ils
l’injuriaient, il se contentait de les bénir.
Une nuit qu’il dormait,
il crut entendre quelqu’un l’appeler. Il tendit l’oreille mais ne distingua que
le mugissement des flots. Mais la même voix reprit :
- “Julien !”
Elle venait de l’autre
bord. Ce qui paraissait extraordinaire vu la largeur du fleuve.
Une deuxième fois, on
l’appela :
- “Julien !”
Il sortit en tenant sa
lanterne à la main. Un ouragan furieux emplissait la nuit. Les ténèbres étaient
profondes. Julien ne vit rien.
Une troisième fois, la voix se fit entendre :
- “Julien !”
Après un moment
d’hésitation, Julien dénoua l’amarre. L’eau devint tranquille et la barque
glissa jusqu’à l’autre berge où un homme l’attendait.
En s’approchant de lui,
Julien s’aperçut qu’une lèpre hideuse le recouvrait. Cependant, son attitude
avait la majesté d’un roi.
Dès qu’il entra dans sa
barque, elle enfonça prodigieusement, écrasée par son poids. Une secousse la
remonta et Julien se mit à ramer. La grêle cinglait ses mains et la pluie
coulait dans son dos, la traversée dura longtemps.
Quand ils furent arrivé
dans la cahute, Julien ferma la porte et le vit siégeant sur l’escabeau. Le
linceul qui le recouvrait était tombé jusqu’à ses hanches? Sa poitrine et ses
bras étaient recouverts de pustules écailleuses. Il avait un trou à la place du
nez et ses lèvres bleuâtre dégageaient une haleine nauséabonde.
- “ J’ai faim ! “ dit-il.
Julien lui donna ce qu’il
possédait : un vieux morceau de lard et un croûton de pain. Quand il les eut
dévorés, il dit encore :
- “ J’ai soif ! “
Julien lui apporta une
cruche d’eau dont il vit qu’elle était devenue du vin.
- “ J’ai froid ! “ dit
l’homme.
Julien enflamma un paquet
de fougères, au milieu de la cabane.
Le lépreux vint s’y
chauffer.
Puis, d’une voix presque
éteinte, il murmura :
- “ Ton lit ! “.
Julien l’aida doucement à
l’y traîner et étendit sur lui la toile de son bateau. Le lépreux gémissait,
les coins de sa bouche découvraient ses dents, un râle accéléré lui secouait la
poitrine. Puis il ferma ses paupières.
- “ C’est comme de la
glace dans mes os ! Viens près de moi ! “
Julien, écartant la
toile, se coucha sur les feuilles mortes, près de lui, côte à côte.
Le lépreux tourna la
tête.
- “ Déshabille-toi, pour
que j’aie la chaleur de ton corps ! “
Julien ôta ses vêtements;
puis, nu comme le jour de sa naissance, se replaça dans le lit. Il sentait
contre lui la peau du lépreux plus froide qu’un serpent, rude comme une lime.
- “ Ah, je vais mourir…
rapproche-toi, réchauffe-moi avec toute ta personne ! “
Julien s’étala dessus
bouche contre bouche, poitrine contre poitrine.
Alors le lépreux
l’étreignit; ses yeux tout à coup prirent une clarté d’étoile, ses cheveux
s’allongèrent comme les rais du soleil; le souffle de ses narines avait la
douceur des roses.
Puis il se mit à grandir,
touchant de sa tête les murs de la cabane. Le toit s’envola, le firmament se
déployait.
Et Julien monta vers les
espaces bleus, face à face avec Notre Seigneur Jésus-Christ qui l’emportait
vers le ciel.
Et voilà l’histoire de
Saint Julien l’hospitalier, telle, à peu près, qu’on la trouve, sur un
vitrail d’église, dans mon pays.
Fête le 27 janvier ou le
12 février.
SOURCE : http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/julien.htm
Cristofano Allori (1577–1621), Saint
Julien offre I'hospitalité aux pèlerins, circa 1610, 259 x 202, Palazzo
Pitti
SAINT-JULIEN
D'après La Légende
Dorée de jacques de Voragine
On trouve encore un autre
julien qui tua son père et sa mère sans le savoir. Un jour, ce jeune noble
prenait le plaisir de la chasse et poursuivait un cerf qu'il avait fait lever,
quand tout à coup le cerf se tourna vers lui miraculeusement et lui dit : "
Tu me poursuis, toi qui tueras ton père et ta mère ? " Quand Julien eut
entendu cela, il fut étrangement saisi, et dans la crainte que tel malheur
prédit par le cerf lui arrivât, il s'en alla sans prévenir personne, et se
retira dans un pays fort éloigné, où il se mit au service d'un prince; il se
comporta si honorablement partout, à la guerre, comme à la cour, que le prince
le fit son lieutenant et le maria à une châtelaine veuve, en lui donnant un
château pour dot. Cependant, les parents de Julien, tourmentés de la perte de
leur fils, se mirent à sa recherche en parcourant avec soin les lieux où ils
avaient l'espoir de le trouver. Enfin ils arrivèrent au château dont Julien,
était le seigneur : Pour lors saint julien se trouvait absent. Quand sa femme
les vit et leur eut demandé qui ils étaient, et qu'ils eurent raconté tout ce
qui était arrivé à leur fils, elle reconnut que c'était le père et la mère de
son époux, parce qu'elle l'avait entendu souvent lui raconter son histoire.
Elle les reçut donc avec bonté, et pour l'amour de son mari, elle leur donne
son lit et prend pour elle une autre chambre. Le matin arrivé, la châtelaine
alla à l'église; pendant ce temps, arriva Julien qui entra dans sa chambre à
coucher comme pour éveiller sa femme; mais trouvant deux personnes endormies,
il suppose que c'est sa femme avec un adultère, tire son épée sans faire de
bruit et les tue l'un et l'autre ensemble. En sortant de chez soi, il voit son
épouse revenir de l'église; plein de surprise, il lui demande qui sont ceux qui
étaient couchés dans son lit : " Ce sont, répond-elle, votre père et votre
mère qui vous ont cherché bien longtemps et que j'ai fait mettre en votre
chambre. " En entendant cela, il resta à demi mort, se mit à verser des
larmes très amères et à dire : " Ah! malheureux! Que ferais-je ? J'ai tué
mes bien-aimés parents. La voici accomplie, cette parole du cerf; en voulant
éviter le plus affreux des malheurs, je l'ai accompli. Adieu donc, ma chère
sueur, je ne me reposerai désormais que je n'aie su que Dieu a accepté ma
pénitence. " Elle répondit : " Il ne sera pas dit, très cher frère,
que je te quitterai; mais si j'ai partagé tes plaisirs, je partagerai aussi ta
douleur. " Alors, ils se retirèrent tous les deux sur les bords d'un grand
fleuve, où plusieurs perdaient la vie, ils y établirent un grand hôpital où ils
pourraient faire pénitence; sans cesse occupés à faire passer la rivière à ceux
qui se présentaient, et à recevoir tous les pauvres. Longtemps après, vers
minuit, pendant que julien se reposait de ses fatigues et qu'il y avait grande
gelée, il entendit une voix qui se lamentait pitoyablement et priait julien
d'une façon lugubre, de le vouloir passer. A peine l'eut-il entendu qu'il se
leva de suite, et il ramena dans sa maison un homme qu'il avait trouvé mourant
de froid; il alluma le feu et s'efforça de le réchauffer, comme il ne pouvait
réussir, dans la crainte qu'il ne vînt à mourir, il le porta dans son petit lit
et le couvrit soigneusement. Quelques instants après, celui qui paraissait si
malade et comme couvert de lèpre se lève blanc comme neige vers le ciel, et dit
à son hôte : " Julien, le Seigneur m'a envoyé pour vous avertir qu'il a
accepté votre pénitence et que dans peu de temps tous deux vous reposerez dans
le Seigneur. " Alors il disparut, et peu de temps après Julien mourut dans
le Seigneur avec sa femme, plein de bonnes oeuvres et d'aumônes.
Traduction J.-B. M. Roze
GARNIER-FLAMARION, Paris, 1967.
SOURCE : http://www.rouen-histoire.com/Vitraux/Saint_Julien/Legende_Doree.htm
Saint-Julien. Tableau du retable de Saint-Julien de l'église Saint-Léger de Saint-Léger-des-Prés (35).
Saint-Julien. Tableau du retable de Saint-Julien de l'église Saint-Léger de Saint-Léger-des-Prés (35).
Saint-Julien.
Tableau du retable de Saint-Julien de l'église Saint-Léger de
Saint-Léger-des-Prés (35).
Also
known as
Julian Hospitator
Julian the Poor
Giuliano…
Julijan Ubogi
31
August (city and diocese of Macerata, Italy)
last Sunday in August (hunters in Malta)
12
February on some calendars
Profile
Noble layman;
friend and counselor to the king,
he was married to
a wealthy widow.
A stag he
was hunting predicted
he would kill his
own parents. Julian moved far away to avoid his parents, but they found him,
and came to make a surprise visit. His wife gave
them her and Julian’s bed; Julian killed them,
thinking they were his wife and
another man.
As penance, he and
his wife travelled to Rome, Italy as pilgrims seeking absolution.
On his way home, to continue his penance, Julian built a hospice beside a
river, cared for the poor and sick,
and rowed travellers across
the river for free.
Once, after having helped
many, many travellers,
Julian gave his own bed to a pilgrim leper who
had nearly frozen to death. When they had him safely settled, the man suddenly
revealed himself to be an angel. The visitor announced that Christ had accepted
Julian’s penance; the angel then
disappeared.
Immensely popular in
times past; scholars today think the story is likely to be pious fiction,
mistaken for history.
to
obtain lodging while travelling
–
–
Worshipful
Company of Innholders
carrying a leper through
a river
holding an oar
man listening to a
talking stag
with Jesus and Saint Martha as patrons of travellers
young
man killing his parents in bed
young
man wearing a fur-lined cloak, sword,
and gloves
young,
well-dressed man holding a hawk on
his finger
Additional
Information
A
Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
Some Patron Saints, by
Padraic Gregory
other
sites in english
Life of Saint Julian
the Hospitaller, translated by Tony Devaney Morinelli
images
videos
fonti
in italiano
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Julian the
Hospitaller“. CatholicSaints.Info. 16 June 2024. Web. 7 January 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-julian-the-hospitaller/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-julian-the-hospitaller/
Křivoklát, okres Rakovník, Amalín, č. p. 27, restaurace Nad Hradem,
malba svatého Juliána Chudého.
Křivoklát, Rakovník District, Central Bohemian Region, the Czech
Republic. Amalín, house No. 27, restaurant Nad Hradem, a mural of Saint
Julian the Hospitaller.
St. Julian
Feastday: February 12
Patron: of hotel
keepers, travelers, and boatman
According to a pious
fiction that was very popular in the Middle Ages, Julian was of noble birth and
while hunting one day, was reproached by a hart for hunting him and told that
he would one day kill his mother and father. He was richly rewarded for his services
by a king and married a widow. While he was away his mother and father arrived
at his castle seeking him; When his wife realized who they were, she put them
up for the night in the master's bed room. When Julian returned unexpectedly
later that night and saw a man and
a woman in
his bed, he suspected the worst and killed them both. When his wife returned
from church and he found he had killed his parents, he was overcome with
remorse and fled the castle, resolved to do a fitting penance. He was joined by
his wife and they built an inn for travelers near a wide river, and a hospital
for the poor. He was forgiven for his crime when he gave help to a leper in his
own bed; the leper turned out to be a messenger from God who
had been sent to test him. He is the patron of hotel keepers, travelers, and
boatmen. His feast day is
February 12th.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=400
San
Giuliano, santo altare Natività, Chiesa di San Giuliano, Vicenza
St. Julian the Hospitaler
Feastday: February 12
Patron: of
Boatmen, carnival workers, childless people, circus workers, clowns, ferrymen,
fiddlers, fiddle players, hospitallers, hotel-keepers, hunters, innkeepers,
jugglers, knights, murderers, pilgrims, shepherds, to obtain lodging while
traveling, travelers
Death: unknown
Patron saint of boatmen,
innkeepers, and travelers, also called "the Poor." Reported in the
doubtful Golden Legend, Julian slew his noble parents in
a case of mistaken identity. He believed his wife was with another man and
struck them both. His wife returned home from church soon after. In penance,
Julian and his wife went to Rome. Returning after receiving absolution, Julian
built an inn and a hospital for the poor. He even put a leper into his own bed.
That leper was an angel.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4129
Andrea del Castagno (1420–1457),
San Giuliano e il Redentore, circa 1453, tempera, gesso e affresco ,
223 x 209, basilica della Santissima
Annunziata, Firenze
St. Julian the Hospitaller
Feast day: Feb 12
St. Julian the
Hospitaller, or "the Poor Man," came from a wealthy, noble family in
the early 4th century and is a popular saint in Western Europe.
According to a legend,
while Julian was a baby, he was cursed to one-day kill his own parents. His
father wanted him killed, but his mother kept him alive. When he was old enough
to learn of the curse, he left his family to preserve their safety.
While he was hunting, his
mother and father made an unexpected visit to his castle. His wife gave them
one of the best rooms. He received a vision from the devil that his wife was in
his bed with another man, and he returned home to kill whoever was in his bed.
When Julian returned from his hunt and saw the two figures in bed, he assumed
it was his wife with a lover. In a jealous rage, Julian killed his mother and
father.
Julian was so horrified
upon learning the truth that he swore to devote the remainder of his life to
good works. He and his wife then undertook a pilgrimage to a distant country
where he established a hospital.
The hospital was near a
river that was frequently crossed by people prompted to travel by the Holy
Crusades. People frequently drowned crossing this river so Julian took
responsibility of ferrying travelers across and tending to the sick.
One night, the devil
vandalized his house, and blaming it on those he helped, Julian said that he
would never house anyone else ever again. God showed up at his door, asking for
help, and he denied Him. After recognizing him, he retracted his statement and
decided to help all those who needed it once again. /p>
One night, thieves came
into their hospital and killed Julian and his wife in the same way Julian had
killed his mother and father.
“There were great
miracles without end in that place and land,” recounts the legend. “So many
that, as it pleased God, their bodies were brought to Brioude (France).”
St. Julian is considered
the patron of ferrymen, innkeepers and circus performers.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-julian-the-hospitaller-145
Giovanni del Biondo (fl 1356–99). Der
heilige Julian trägt einen Wanderer durch den Fluss, Gemäldegalerie, Berlino
Sts. Julian and Basilissa
Husband and wife; died
at Antioch or, more probably, at Antinoe,
in the reign of Diocletian,
early in the fourth century, on 9 January, according to
the Roman Martyrology, or 8 January, according to
the Greek Menaea. We have no historically certain data
relating to these two holy personages, and more than one
this Julian of Antinoe has
been confounded with Julian of Cilicia. The confusion is easily
explained by the fact that thirty-nine saints of
this name are mentioned in the Roman Martyrology, eight of whom are
commemorated in the one month of January. But little is known of this saint,
one we put aside the exaggerations of his Acts. Forced by his family to marry,
he agreed with his spouse, Basilissa, that they should both preserve
their virginity, and further encouraged her to found a convent for women,
of which she became the superior. while he himself gathered a large number
of monks and
undertook their direction. Basilissa died a
very holy death, but martyrdom was
reserved for Julian. During the persecution of Diocletian he
was arrested, tortured, and put
to death at Antioch,
in Syria,
by the order of the governor, Martian, according to the Latins,
at Antinoe,
in Egypt,
according to the Greeks, which seems more probable. Unfortunately,
the Acts of this martyr belong
to those pious romances
so much appreciated in early times, whose authors, unearned only for the
edification of their readers, drowned the few known facts in a mass
of imaginary details. Like many similar lives of saints,
it offers miracles,
prodigies, and improbable utterances, that lack the
least historical value. In any ease these two saints must
have enjoyed a great reputation in antiquity, and
their veneration was well established before the eighth century. In
the "Martyrologium Hieronymianum" they are mentioned under 6
January; Usuard, Ado, Notker,
and others place them under the ninth, and Rabanus
Maurus under the thirteenth of the same month, while Vandelbert
puts them under 13 February, and the Menology of Canisius under
21 June, the day to which the Greek Menaea assign St.
Julian of Caesarea. There used
to exist at Constantinople a church under
the invocation of these saints,
the dedication of which is inscribed in
the Greek Calendar under 5 July.
Sources
Acta SS. Bolland. Jan. I
(1643), 570-75; MARCHINI, I SS. Giuliano e Basilissa sposi, vergini e
martiri, protettori dei conjugati (Genoa, 1873); TILLEMONT, Mémoires
pour servir à l'hist. eccl. V (Paris, 1698), 799 sqq.; SURIUS, Vit.
Sanct., I (Venice 1581), 61-62.
Clugnet,
Léon. "Sts. Julian and Basilissa." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton
Company, 1910. 12 Feb. 2016 http://www.newadvent.org/cathen/08556b.htm.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Joseph E. O'Connor.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08556b.htm
Julian the Hospitaler
(AC)
(also known as Julian the
Poor Man)
Fictitious; feast day of
January 29 in the Acta Sanctorum appears to be arbitrary. Of the many churches,
hospitals, and other charitable institutions in western Europe which bore or
bear the name of Saint Julian, most commemorate this hero of a romance, a pious
fiction that was very popular in the Middle Ages. There is no evidence to
suggest any historicity whatsoever.
According to the James
Voragine's Golden Legend, Julian the Hospitaler accidentally committed one of
the worst crimes possible: He killed his parents. This was predicted one day
while the nobleman was hunting. A deer reproached Julian for hunting him and
said that in the future he would commit the crime. Afraid of committing such a
terrible crime, Julian migrated to a far land and served the king there so well
that he was knighted and given a rich widow in marriage with a castle for her
dowry.
One day he returned to
his castle and went to the bedroom. Unknown to him, his parents had arrived
unexpectedly, and being tired had got into Julian's own bed. Julian saw two
figures there and not recognizing them under the bedclothes, he supposed them
to be intruders and impetuously stabbed them both to death. He suspected that
another man had been in bed with Julian's own wife. However, he met her as she
was returning home from church. Distraught with grief and guilt, he told her he
was about to leave her, no longer fit to live with decent people. She refused
to abandon him. Together they set out to attempt to make amends for his crime.
They forsook their fine castle and journeyed first to Rome to obtain
absolution, then as far as a swiftly flowing, wide river where they built a
hospital for the poor and an inn for travellers. In addition to this work, they
did penance for Julian's crime by helping travellers across the swift river.
After many years Julian
was awakened one freezing night by a voice from the other side of the river
crying for help. He got up, crossed over, and discovered a man almost frozen to
death. Julian carried the man across the river and warmed him back to life in
his own bed. The poor sufferer appeared to be a leper, but this did not stop
Julian. And when the man recovered, he revealed himself to be a special
messenger from God, sent to test the saint's kindness. "Julian," the
leper said, "Our Lord sends you word that He has accepted your
penance"
There are many saints
named Julian. Some of their stories have mixed with the tale of the Hospitaler
and vice versa. The one with which he is most confused is Julian the Martyr, whose
wife was also named Basilissa. Nevertheless, Julian the Hospitaller's story is
recorded in the sermons of Antoninus of Florence, the 13th-century work of
Vincent of Beauvais, and in one of Gustave Flaubert's Trois Contes (Attwater,
Benedictines, Bentley, Delaney, Farmer).
Saint Julian is depicted
in his identifying scene: killing his parents in bed. Sometimes he is shown (1)
as young, richly dressed with a hawk on his finger (making him difficult to
distinguish from Saint Bavo); (2) holding an oar; (3) wearing a fur-lined
cloak, sword, and gloves; (4) with a stag; or (5) carrying a leper over the
river to his waiting wife Saint Basilissa (Roeder). Julian's legend is
portrayed in several important cycles of 13th-century stained glass at both
Chartres and Rouen, as well as medieval paintings elsewhere (Farmer).
He is the patron of
boatmen, ferrymen, innkeepers, musicians, travellers, and wandering minstrels
(Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0212.shtml
Agnolo
Gaddi (1350–1396), San Nicola e San Giuliano, circa 1393, 200 x 68,
Bayerische
Staatsgemäldesammlungen, Alte Pinakothek
Saint Julian
According to a pious
legend that was very popular in the Middle Ages, St. Julian was of noble
birth and while hunting one day, was reproached by a hart for hunting him and
told that he would one day kill his mother and father.
He was richly rewarded
for his services by a king and married a widow. While he was away his mother
and father arrived at his castle seeking him; When his wife realized who they
were, she put them up for the night in the master’s bed room. When St. Julian
returned unexpectedly later that night and saw a man and a woman in his bed, he
suspected the worst and killed them both. When his wife returned from church
and he found he had killed his parents, he was overcome with remorse and fled
the castle, resolved to do a fitting penance.
He was joined by his wife
and they built an inn for travelers near a wide river, and a hospital for the
poor. He was forgiven for his crime when he gave help to a leper in his own
bed; the leper turned out to be a angel from God who had been sent to test him.
He is the patron of hotel keepers, travelers, and boatmen. His feast day is
February 12th.
SOURCE : http://ucatholic.com/saints/julian/
Agnolo Gaddi (1350–1396), St. Julian murders his parents , Storie di san Giuliano l'ospitaliere, circa 1393, 24,9 x 28,3, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Alte Pinakothek
Agnolo
Gaddi (1350–1396), Penance of St. Julian, Storie di san Giuliano l'ospitaliere, circa 1393, 24,6
x 28,6, Bayerische
Staatsgemäldesammlungen, Alte Pinakothek
St. Julian the Hospitaller
Feast day: February 12
St. Julian the
Hospitaller, or "the Poor Man," came from a wealthy, noble family in
the early 4th century and is a popular saint in Western Europe.
According to a legend,
while Julian was a baby, he was cursed to one-day kill his own parents. His
father wanted him killed, but his mother kept him alive. When he was old enough
to learn of the curse, he left his family to preserve their safety.
While he was hunting, his
mother and father made an unexpected visit to his castle. His wife gave them
one of the best rooms. He received a vision from the devil that his wife was in
his bed with another man, and he returned home to kill whoever was in his bed.
When Julian returned from his hunt and saw the two figures in bed, he assumed
it was his wife with a lover. In a jealous rage, Julian killed his mother and
father.
Julian was so horrified
upon learning the truth that he swore to devote the remainder of his life to
good works. He and his wife then undertook a pilgrimage to a distant country
where he established a hospital.
The hospital was near a
river that was frequently crossed by people prompted to travel by the Holy
Crusades. People frequently drowned crossing this river so Julian took
responsibility of ferrying travelers across and tending to the sick.
One night, the devil
vandalized his house, and blaming it on those he helped, Julian said that he
would never house anyone else ever again. God showed up at his door, asking for
help, and he denied Him. After recognizing him, he retracted his statement and
decided to help all those who needed it once again.
One night, thieves came
into their hospital and killed Julian and his wife in the same way Julian had
killed his mother and father.
“There were great
miracles without end in that place and land,” recounts the legend. “So many
that, as it pleased God, their bodies were brought to Brioude (France).”
St. Julian is considered
the patron of ferrymen, innkeepers and circus performers.
SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/saint/st-julian-the-hospitaller-145
Biagio
Puccini (1675-1721), Saint Julian the Hospitaller, chiesa Sant'Eustachio, Roma
A Garner
of Saints – Saint Julian Hospitator
Article
(French: Julian
Hospitalier; Italian: Giuliano Ospitate): A young nobleman. One day while he
was hunting a stag, the animal turned and said, “You who pursue me shall one
day kill both your father and your mother.” On hearing this he abandoned
everything and departing secretly from home, he entered the service of a prince
with whom he speedily distinguished himself both in war and at the court. The
prince made him a knight and gave him a widow lady to wife with a castle as
dowry. Meanwhile Julian’s parents went about seeking him far and near, and at
length they arrived at his castle at a time when he was away. The wife received
them, and on discovering who they were she gave them her own bed. While the
wife was absent at church Julian returned, and finding a man and a woman in his
bed, concluded that they were his wife and a stranger, and in his fury he slew
them both. On leaving the castle he met his wife retuming from the church, and
filled with surprise he asked her who were the two who were sleeping in their
bed. When she told him, he fell to weeping bitterly, recalling the words of the
stag. Then, bidding his wife farewell he swore that he would allow himself no
rest until he knew that the Lord had pardoned him. But she would not leave him,
and accordingly they went together to the banks of a great river where many had
perished, and in this desert they founded a hospital as a penance and for the
purpose of carrying to the other side of the water those who wished to cross,
receiving there all poor travellers. Long afterwards, as Julian was about to
rest and when he was feeling very fatigued, he heard a voice calling him, it
being the middle of a bitterly cold night, and asking to cross the river.
Julian rose and found a man who was dying of the cold. He took him into the
house, lighted a fire and employed every means to revive him, putting him in
his own bed. Soon afterwards the man, who had appeared sick and leprous, became
transformed into a splendid apparition, and as he ascended into Heaven he said,
“Julian, the Lord has sent me to you to make known to you that he has accepted
your penance, and you and your wife shall shortly repose in Our Lord.”
Instantly he disappeared, and shortly afterwards it happened to them as the
angel had predicted. 29th
January.
Attributes
Stag beside him, carries
boat in hand; or sits in boat crossing a river; usually dressed as a hermit.
MLA
Citation
Allen Banks Hinds, M.A.
“Saint Julian Hospitator”. A Garner of Saints, 1900. CatholicSaints.Info.
20 April 2017. Web. 7 January 2025.
<https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-julian-hospitator/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-julian-hospitator/
Taddeo Gaddi, Scomparto
di polittico con San
Giuliano l'ospitaliere (1330-1366),
tempera su tavola; New York (USA), collezione
privata
San Giuliano
l'ospitaliere
Patronato: Albergatori,
Viaggiatori, Macerata
Etimologia: Giuliano
= appartenente alla 'gens Julia', illustre famiglia romana, dal latino
San Giuliano L'Ospitaliere, protettore della città, è rappresentato a Macerata dappertutto, come protagonista o come santo laterale, nelle chiese, sulle porte d'accesso intorno alle mura, nelle opere conservate in pinacoteca, nell'antico sigillo dell'università, nelle medaglie commemorative del comune, nei palazzi signorili, sugli stendardi.
La sua immagine più antica, a cavallo, è del 1326, una scultura in pietra un tempo nella Fonte maggiore e oggi nell'atrio della pinacoteca comunale; la più scenografica nelle chiesa delle Vergini mentre tiene in mano il modellino della città; la più moderna nel ciclo della vota del presbiterio del Duomo dove negli anni 30 è stata affrescata la storia della sua redenzione dopo un tragico, incredibile evento. Gustave Flubert ne aveva già tratto una novella-romanzo, Saint Julien l'Hospitalier, raccontando con tinte fosche la giovinezza di questo fiammingo patito per la caccia anche violenta, cavaliere infaticabile e carattere vendicativo che non aveva esitato a uccidere il padre e la madre coricati nel suo letto credendoli la moglie e il suo presunto amante.
Poi una vita di espiazione e di preghiera dedicata all'accoglienza dei poveri e al traghetto dei pellegrini da una riva all'altra di un periglioso fiume. Ma sull'identità del santo ci sono non pochi dubbi, in parte espressi anche dalla curia maceratese e che un viaggio a Parigi per confrontare la storia del San Giuliano cui è dedicato il duomo di Macerata con quella della chiesa gemella ; Saint Julien-le Pauvre nel quartiere latino, non hanno chiarito del tutto. La chiesa parigina, costruita dai benedettini tra il 1170 e il 1240 su una originaria cappella del VI secolo dedicata a Saint Julien-l'Hospitalier, faceva parte della ventina di chiese edificate nei dintorni di Notre -Dame, tutte scomparse tranne quella. Situata nel cuore del centro universitario del XII e XIV secolo, fu luogo d'incontro di studenti e mastri, quando le lezioni si tenevano all'aria aperta, e al suo interno si riuniva l'assemblea per l'elezione del Rector Magnificus.
Pare che Dante vi ascoltò le lezioni di Sigieri e che certamente la frequentarono Alberto Magno, Tommaso d'Aquino e Petrarca e più tardi Villon e Rabelais. Solo quando furono costruiti nelle vicinanze i collegi della Montagne Sainte Geneviève tra i quali si impose quello della Sorbona,, la chiesa perdette di importanza. Quanto al santo cui è intitolata, la fama popolare ha sempre fatto coincidere il Giuliano storico con l'ospitaliere, tant'è che in veste di traghettatore compare in piedi sulla barca in un bassorilievo medievale incastrato nella facciata numero 42 della rue de Galande, di fianco alla chiesa: nel vicino giardino, che la separa dalla Senna e dalla fiancata destra dell'imponente Notre-Dame, una fontana in bronzo, questa recente, porta scolpiti tutti intorno a cascata i fatti salienti della sua storia. Ma l'opuscolo predisposto dalla parrocchia di rito greco-melkita e il prete interpellato propendono per l'identificazione del santo con Giuliano martire di Brioude. Il Giuliano leggendario, al quale la voce popolare ha dato il nome di ospitaliere rendendolo patrono di fatto anche nella chiesa di Parigi, sarebbe perciò usurpatore del titolo e in ogni caso, come ribadisce anche l'attento custode, non sarebbe riconosciuto come santo dall'autorità ecclesiastica. Un bell'impiccio per tutte le chiese francesi, italiane e spagnole che lo hanno scelto come loro protettore.
E la reliquia del braccio sinistro conservata nel duomo di Macerata a chi dovrebbe appartenere? Il miracoloso ritrovamento avvenne il 6 gennaio del 1442, e l'atto notarile che lo descrive è depositato nell'archivio priorale mentre le ossa, dopo varie collocazioni, sono conservate in una urna d'argento cesellata dall'orafo Domenico Piani.
Quello che conta è che in nome del patrono, santo reale o possibile, si aggreghino interessi culturali e iniziative utili alla città proprio nel senso e nella direzione dell'"ospitalità". La pensa così il comitato "Amici di San Giuliano" che si è costituito con spirito attivo e che non si preoccupa tanto dei riconoscimenti ufficiali quanto il promuovere in suo nome in tempi tanto angoscianti il valore dell'accoglienza.
Il 14 gennaio 2001, riprendendo un'antica tradizione, è stata innalzata in cielo una stella luminosa in onore del santo e la sua storia raccontata per le vie, quasi in veste di banditore, dall'attore Giorgio Pietroni mentre risuonavano i canti della Pasquella, continuazione allegra di un evento che sarebbe durato troppo poco se esaurito nel giorno dell'Epifania.
Non è citato nel Martirologio Romano, mentre la Bibliotheca Sanctorum lo pone al 29 gennaio.
E' patrono della Diocesi e della città di Macerata che lo festeggiano il 31 agosto.
Autore: Donatella Donati
Domenico Ghirlandaio (1448–1494),
Saint Julien l'Hospitalier, 1473, étail de http://www.wga.hu/art/g/ghirland/domenico/1early/3brozzi1.jpg,
La storia di San Giuliano l’Ospitaliere non è certa. Ne parla per primo nella sua Leggenda Aurea, dove viene descritta la vita di molti santi, il Beato Jacopo da Varazze, frate domenicano vissuto nel XIII secolo. In seguito, la leggenda di questo santo è stata soprattutto diffusa dallo scrittore francese Gustave Flaubert (1821-1880) con la novella Saint Julien l’Hospitalier.
Giuliano sarebbe vissuto nel VII secolo in Belgio. È un nobile cavaliere dal carattere impulsivo e vendicativo. Si narra che un giorno, mentre è a caccia, un cervo, prima di morire, gli abbia profetizzato una tragedia: Giuliano avrebbe ucciso i propri genitori. Il cavaliere, sconvolto, scappa via da casa e si trasferisce lontano. Passano gli anni e si sposa con una castellana.
Un giorno Giuliano si allontana da casa e i suoi genitori, che lo cercano da anni, per caso arrivano nella sua nuova dimora. La nuora li accoglie con calore e affetto e offre loro il letto matrimoniale per farli riposare. Giuliano rincasa prima del previsto, nella notte. Si reca in camera da letto e, convinto di aver scoperto la moglie con l’amante, uccide i propri genitori con la spada, come aveva previsto il cervo. Quando si accorge del tragico errore, Giuliano si dispera e, pentito, per espiare la tremenda colpa, decide di dedicare la sua vita alla preghiera e ai bisognosi. La moglie, sentendosi responsabile dell’accaduto, segue il marito.
La coppia lascia lusso e ricchezze e viaggia per l’Europa aiutando il prossimo. Giuliano apre, poi, una locanda in Italia, in riva a un fiume, nei pressi di Macerata (Marche): ospita i viandanti e li traghetta da una sponda all’altra, soprattutto aiuta i bisognosi e i malati. Da questa accoglienza deriva il nome San Giuliano l’Ospitaliere. La leggenda narra che un giorno Giuliano abbia prestato soccorso a un povero malato di lebbra intirizzito dal freddo. L’uomo si rivela un angelo inviato da Gesù per dire a Giuliano che il suo pentimento è stato accolto.
Patrono di Macerata, il santo protegge albergatori, barcaioli, traghettatori, giostrai, osti, addetti alle mense, pellegrini, viaggiatori.
Autore: Mariella Lentini
Note: Non è citato
nel Martirologio Romano, mentre la Bibliotheca Sanctorum lo pone al 29 gennaio.
E' patrono della Diocesi e della città di Macerata che lo festeggiano il 31
agosto.
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/36750
Saint Julien d'Antioche, XVIIIe s., 240 x 110, Église Saint-Julien et Sainte-Basilisse de Servian.
Saint
Julien d'Antioche, XVIIIe s., 240 x 110, Église Saint-Julien et
Sainte-Basilisse de Servian. Détail du tableau
Medieval Sourcebook. The Life of St. Julian the Hospitaller ©Translation by Tony Devaney Morinelli : https://sourcebooks.fordham.edu/basis/julian.asp
Saint Julian the
Hospitaller: The Iconography : https://www.christianiconography.info/julian.html
Voir aussi : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bude_1247-6862_1988_num_47_4_1736
https://www.christianiconography.info/julian.html