dimanche 20 janvier 2013

Saint FABIEN, Pape et martyr

Papa Fabiano

Médaillon de la frise des papes à Saint-Paul-hors-les-Murs. Il s'agit d'une mosaïque représentant Fabien, 20e pape de l'Église catholique (236-20 janvier 250). Il fait parie de la série de médaillons voulue par Grégoire XVI destinée à remplacer ceux de l'ancienne basilique après l'incendie de 1823.

Portait of en:Pope Fabian in the en:Basilica of Saint Paul Outside the Walls, Rome

Ritratto di it:Papa Fabiano nella it:Basilica di San Paolo fuori la Mura, Roma


Saint Fabien

Pape (20e) de 236 à 250 et martyr (+ 250)

Pape et martyr à Rome, sur la via Appia, durant la persécution de l'empereur Dèce.

Évêque de Rome durant quatorze ans, saint Cyprien de Carthage, son contemporain, l'appelait un homme incomparable et ajoutait que sa mort correspondait à la bonté et à la pureté de sa vie. (Lettre 9)

Voir aussi Les catacombes de Callixte - la crypte des Papes (en italien).

Mémoire de saint Fabien, pape et martyr, en 250. Laïc appelé au pontificat par une disposition divine, il montra un exemple glorieux de foi et de courage en subissant le martyre lors de la persécution de Dèce, en 250. Saint Cyprien se réjouit de ce que son administration irréprochable de l'Église ait eu un aussi digne couronnement. Son corps fut inhumé dans le cimetière de Calliste sur la voie Appienne.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/469/Saint-Fabien.html

Papa Fabiano

Unknown Spanish Painter, Saint Sebastian and Saint Fabian, Late XV century, Aragonese School, From the Shuvalov collection, Hermitage

Неизвестный испанский художник, конец XV века, Арагонская школа, Святой Фабиан и святой Себастьян. Из собрания Шуваловых. Эрмитаж


Saint Fabien

Pape et Martyr

(† 250)

Saint Fabien monta sur la chaire de saint Pierre en 236. Dieu manifesta le choix qu'Il avait fait de lui par une colombe descendue d'En-Haut, qui alla se poser sur sa tête. Une telle entrée dans le gouvernement de l'Église suppose de hautes vertus et promet des événements remarquables, mais l'histoire en a peu conservé le souvenir. Saint Cyprien résume l'éloge de saint Fabien en lui donnant le titre d'homme incomparable. Le martyre couronna sa vie l'an 250.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_fabien.html

Papa Fabiano
Gotischer Flügelaltar. Gestiftet von Balthasar Eggenberger, vor 1470. Graz. Eggenberg Castle. Lady chapel. Winged altar. Madonna and Child, Saints Fabianus and Sebastian

Papa Fabiano
Gotischer Flügelaltar. Gestiftet von Balthasar Eggenberger, vor 1470. Graz. Eggenberg Castle. Lady chapel. Winged altar. Madonna and Child, Saints Fabianus and Sebastian


Saint Fabien, pape et martyr

Il fut pape durant quatorze ans, de 236 à 250. Saint Cyprien de Carthage, son contemporain, l'appelait un homme incomparable et ajoutait que sa mort correspondait à la bonté et à la pureté de sa vie. Il tomba, victime de la persécution de Dèce, en 250.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/01/20/1615/-/saint-fabien-pape-et-martyr

Papa Fabiano

Pietro Perugino  (1448–1523), Papa Fabiano, circa 1481, Cappella Sistina. Cat. no. 13 in Vittoria Garibaldi: Perugino. Catalogo completo. Octavo, Firenze 2000, ISBN 88-8030-091-1


Saint Fabien (236-250)

Fabien fut un excellent administrateur de l’Église.

Il se préoccupa de l’organisation des diocèses de Rome et divisa la ville éternelle en sept districts.

Il fut, lui aussi, martyrisé.

SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_02.htm

Papa Fabiano
Evangelische Stadtkirche Ravensburg (ehem. Karmeliterkirche). Kapelle der Ravensburger Handelsgesellschaft (Gesellschaftskapelle). Fenster des 15. Jahrhunderts: Hl. Papst Fabianus


SAINT FABIEN *

Fabien, comme on dirait fabriquant la béatitude suprême, c'est-à-dire se l’acquérant à un triple droit, d'adoption, d'achat et de combat.

Fabien fut citoyen romain. Le pape étant mort, le peuple était rassemblé pour en élire un autre; Fabien vint, lui aussi, avec la foule, connaître le résultat de l’élection. Et voici qu'une colombe blanche descendit sur sa tête. Tout le monde en fut rempli d'admiration et on le choisit pour pape. Le pape Damase dit qu'il envoya dans toutes les régions sept diacres et il leur adjoignit sept sous-diacres pour recueillir les actes de tous les martyrs. Haymon rapporte ** que l’empereur Philippe, voulant assister aux vigiles de Pâques et participer aux mystères, il lui résista et ne lui permit d'y assister qu'après avoir confessé ses péchés et être resté parmi les pénitents. Enfin la treizième année de son pontificat, il fut décapité par l’ordre de Décius et obtint ainsi la couronne du martyre. Il souffrit vers l’an du Seigneur 253***.

* Bréviaire.

** Hist. sacrée, liv. VI, c. II.

*** Saint Fabien gouverna l’Église Romaine de longues années et souffrit du temps de Dèce. Lors de son élection, il y eut beaucoup de personnes qui virent le Saint-Esprit paraître sur lui sous la forme d'une colombe. Il fit recueillir et écrire les Actes du Martyre des Saints laissés sans précaution chez les notaires. Il fit élever un grand nombre de basiliques dans les cimetières des Saints et en fit la dédicace. C'est lui qui établit que le vieux chrême serait brûlé et que l’on en consacrerait tous les ans du nouveau le jour de la Cène du Seigneur.

La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdccccii

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/025.htm

Papa Fabiano

Atelier of Giovanni de Campo, St. Sebastian and St. Fabiano , fresco, XV century, Caltignaga, Chiesa dei Santi Nazzaro e Celso (Sologno)


Saints Fabien, pape et Sébastien, martyrs

Sur la via Appia, au cimetière de Callixte, déposition de St Fabien, pape (236-250), martyr. Déjà célébré en 336.

Sur la via Appia, au cimetière ad catacumbas qui devait recevoir son nom, déposition de St Sébastien, soldat martyr vers 303. Culte attesté en 336.

Jusqu’au XIIe siècle les deux martyrs furent fêtés séparément. Puis les deux oraisons propres furent accolées à la suite et enfin fusionnèrent.

Leçons des Matines avant 1960

AU DEUXIÈME NOCTURNE.

Quatrième leçon. Fabien, romain d’origine, gouverna l’Église depuis Maximin jusqu’à Dèce. Il divisa les sept régions de la ville entre sept Diacres, qui devaient avoir soin des pauvres. Il créa autant de sous-diacres, qu’il chargea de recueillir les Actes des Martyrs, qui étaient écrits par sept notaires. Le même Pape statua que chaque année en la 5e Férie, dite de la Cène du Seigneur, on renouvellerait le saint Chrême, après avoir brûlé l’ancien. Enfin, le treize des calendes de février, il reçut la couronne du martyre pendant la persécution de Dèce, et fut enseveli au cimetière de Calixte, sur la voie Appienne. Il avait siégé quinze ans et quatre jours, et fait, au mois de décembre, cinq ordinations, par lesquelles il ordonna vingt-deux Prêtres, sept Diacres et sacra onze Évêques pour divers lieux.

Cinquième leçon. Sébastien, dont le père était narbonnais et la mère milanaise, fut cher à Dioclétien à cause de la noblesse de sa naissance et de son courage. Chef de la première cohorte, il aidait de ses services et de ses biens les Chrétiens, dont il pratiquait secrètement la foi, et il fortifiait tellement par ses exhortations ceux qui paraissaient redouter la violence des tourments, qu’un grand nombre d’entre eux se livrèrent spontanément aux bourreaux pour Jésus-Christ. De ce nombre furent deux frères, Marc et Marcellien, qui étaient en prison à Rome chez Nicostrate, dont la femme, nommée Zoé, recouvra, par la prière de Sébastien, la voix qu’elle avait perdue. Ces faits ayant été rapportés à Dioclétien, il fit venir Sébastien, et après l’avoir réprimandé fortement, il s’efforça, par tous les artifices, de le détourner de la foi du Christ. Mais comme il ne gagnait rien, ni par ses promesses ni par ses menaces, il ordonna de le lier à un poteau et de le percer de flèches.

Sixième leçon. Tous le croyant mort, une sainte femme nommée Irène, fit enlever son corps pendant la nuit pour lui donner la sépulture ; mais il fut trouvé vivant, et elle le soigna dans sa maison. Peu après, Sébastien qui avait recouvré la santé se mit sur le passage de Dioclétien et lui reprocha très librement son impiété. A son aspect, l’empereur fut frappé de stupeur, car il le croyait mort ; la nouveauté du prodige et les reproches sévères de Sébastien l’enflammèrent de colère, et il command de le battre de verges jusqu’à ce qu’il rendît son âme à Dieu. Son corps fut jeté dans un cloaque ; mais Lucine, avertie en songe par Sébastien lui-même du lieu où il se trouvait et de l’endroit où il voulait être inhumé, l’ensevelit aux catacombes, et c’est là qu’on édifia depuis une célèbre église sous le nom de Saint-Sébastien.

Papa Fabiano

 Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le retable du chœur (vue partielle, statues de saint Fabien et saint Sébastien).


Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Deux grands Martyrs partagent, sur le Cycle, les honneurs de cette journée : l’un, Pontife de l’Église de Rome ; l’autre, l’un des fidèles de cette Église-Mère. Fabien reçut la couronne du martyre l’an 250, sous la persécution de Décius ; la persécution de Dioclétien couronna Sébastien en 288. Nous considérerons séparément les mérites de ces deux athlètes du Christ.

A l’exemple de ses prédécesseurs, saint Clément et saint Anthéros, le saint Pape Fabien prit un soin particulier de faire rédiger les Actes des Martyrs ; mais la persécution de Dioclétien, qui nous a privés d’un si grand nombre de ces précieux monuments condamnés aux flammes par les Édits impériaux, nous a ravi le récit des souffrances et du martyre de notre saint Pontife. Quelques traits seulement de sa vie pastorale sont arrivés jusqu’à nous ; mais nous pouvons prendre une idée de ses vertus, par l’éloge que fait de lui saint Cyprien, qui l’appelle un homme incomparable, dans une Lettre qu’il écrit au Pape saint Corneille, successeur de Fabien. L’évêque de Carthage célèbre aussi la pureté et la sainteté de la vie du saint Pontife, qui domina d’un front tranquille les orages dont l’Église fut agitée de son temps. On aime à contempler cette tête calme et vénérable sur laquelle une colombe alla se reposer, pour désigner dans Fabien le successeur de Pierre, le jour où le peuple et le clergé de Rome étaient réunis pour l’élection d’un Pontife, après le martyre d’Anthéros. Ce rapport avec le Christ désigné pour le Fils de Dieu, dans les eaux du Jourdain, par la divine colombe, rend plus sacré encore le touchant caractère de Fabien. Dépositaire de la puissance de régénération qui réside dans les eaux depuis le baptême du Christ, il eut à cœur la propagation du Christianisme ; et parmi les Evêques qu’il sacra pour annoncer la foi en divers lieux, l’Église des Gaules en reconnaît plusieurs pour ses principaux fondateurs.

Les jours de votre Pontificat furent longs et orageux, ô Fabien ! Mais, pressentant l’avenir de paix que Dieu réservait à son Église, vous ne vouliez pas que les grands exemples de l’âge des Martyrs fussent perdus pour les siècles futurs, et votre sollicitude veillait à leur conservation. Les flammes nous ont ravi une grande partie des trésors que vous aviez amassés pour nous ; à peine pouvons-nous formuler quelques détails de votre propre vie ; mais nous en savons assez pour louer Dieu de vous avoir choisi dans ces temps difficiles, et pour célébrer aujourd’hui le glorieux triomphe que remporta votre constance. La colombe qui vous désignait comme l’élu du ciel, se reposant sur votre tête, vous marquait comme le Christ visible de la terre ; elle vous dévouait aux sollicitudes et au martyre ; elle avertissait l’Église entière de vous reconnaître et de vous écouter. Vous donc, ô saint Pontife, qui avez eu ce trait de ressemblance avec l’Emmanuel dans le mystère de l’Épiphanie, priez-le pour nous afin qu’il daigne se manifester de plus en plus à nos esprits et à nos cœurs. Obtenez-nous de lui cette docilité à sa grâce, cette dépendance d’amour à l’égard de ses moindres volontés, ce détachement de toutes choses, qui furent l’élément continuel de votre vie, au milieu de cette tourmente qui menaça, durant quinze années, de vous engloutir. Enfin un dernier tourbillon vous enleva, calme et préparé, pour vous porter, par le martyre, jusque dans le sein de Celui qui avait déjà accueilli un si grand nombre de vos brebis. Nous aussi, nous attendons la vague qui doit nous détacher de la grève, et nous pousser jusqu’au ciel ; demandez, ô Pasteur, qu’elle nous trouve prêts. Si l’amour du divin Enfant vit en nous, si nous imitons, comme vous, ô Fabien, la simplicité de la colombe, notre voie est sûre. Nous offrons nos cœurs ; hâtez-vous de les préparer.

Après les glorieux Apôtres Pierre et Paul, qui font sa principale gloire, Rome inscrit en tête de ses fastes ses deux plus vaillants martyrs, Laurent et Sébastien, et ses deux plus illustres vierges, Cécile et Agnès. Or, voici que la partie actuelle du Cycle réclame, pour faire honneur au Christ naissant, une partie de cette noble cour. Laurent et Cécile paraîtront à leur tour pour accompagner d’autres mystères ; aujourd’hui, l’invincible chef de la cohorte prétorienne, Sébastien, est appelé à faire son service près de l’Emmanuel ; demain, Agnès, douce comme l’agneau, intrépide comme le lion, sera admise auprès de l’Époux divin qu’elle a préféré à tout. Le caractère chevaleresque de Sébastien offre plusieurs traits de ressemblance avec celui du grand Archidiacre : l’un dans le sanctuaire, l’autre dans le siècle, ont défié avec un mâle courage les tortures et la mort. A moitié rôti, Laurent défie le tyran de le retourner de l’autre côté ; Sébastien, tout hérissé de flèches meurtrières, n’a pas plutôt senti se cicatriser ses plaies, qu’il court se présenter devant Dioclétien, et appelle un nouveau martyre. Mais nous n’avons à nous occuper aujourd’hui que de Sébastien.

Qu’on se figure un jeune homme, s’arrachant à tous les liens qui le retenaient à Milan sa patrie, par le seul motif que la persécution n’y sévit pas avec assez de rigueur, tandis que la tempête, à Rome, est dans toute sa violence. Il tremble pour la constance des Chrétiens ; mais il sait que, plus d’une fois, les soldats du Christ, couverts de l’armure des soldats de César, se sont introduits dans les prisons, et ont ranimé le courage des confesseurs. C’est la mission qu’il ambitionne, en attendant le jour où il pourra lui-même saisir la palme. Il vient donc soutenir ceux que les larmes de leurs parents avaient ébranlés ; les geôliers même, cédant à l’empire de sa foi et de ses miracles, affrontent le martyre, et jusqu’à un magistrat romain demande à se faire instruire de la doctrine qui donne tant de puissance aux hommes. Comblé des marques de la faveur de Dioclétien et de Maximien-Hercule, Sébastien dispose dans Rome d’une influence si salutaire pour le Christianisme, que le saint pape Caïus le proclame le Défenseur de l’Église.

Après avoir envoyé au ciel d’innombrables martyrs, le héros obtient enfin la couronne pour laquelle il soupirait. Par sa courageuse confession il encourt la disgrâce de Dioclétien, auquel il préfère l’Empereur céleste qu’il avait servi uniquement sous le casque et la chlamyde. Il est livré aux archers de Mauritanie qui le dépouillent, l’enchaînent et le percent de leurs flèches. Si les pieux soins d’Irène le rappellent à la vie, c’est pour expirer sous les coups, dans un hippodrome attenant au palais des Césars.

Tels sont les soldats de notre Roi nouveau-né ; mais avec quelle recherche sa munificence les honore ! Rome chrétienne, capitale de l’Église, s’élève sur sept Basiliques principales, comme l’ancienne Rome sur sept collines ; le nom et la tombe de Sébastien décorent l’un de ces sept sanctuaires. Hors les murs de la ville éternelle, sur la voie Appienne, la Basilique de Sébastien est assise dans la solitude ; elle garde le corps du pieux Martyr et Pontife Fabien ; mais les premiers honneurs de ce temple sont pour l’illustre chef de la milice prétorienne, qui avait voulu être enseveli dans ce lieu, comme un fidèle serviteur, près du puits au fond duquel furent cachés plusieurs années les corps des saints Apôtres, quand il fallut les soustraire aux recherches des persécuteurs.

En retour du zèle de saint Sébastien pour les âmes des fidèles, qu’il désira tant préserver de la contagion du paganisme, Dieu lui a donné d’être l’intercesseur du peuple chrétien contre le fléau de la peste. Ce pouvoir du saint Martyr a été éprouvé, dès l’an 680, à Rome, sous le pontificat de saint Agathon.

Les anciens livres liturgiques contiennent de nombreuses pièces en l’honneur de saint Sébastien ; nous donnerons seulement l’Hymne suivante, qui appartient au Bréviaire Ambrosien :

HYMNE

En ce jour dédié à l’honneur de Sébastien Martyr, notre concitoyen illustre, rendons-lui gloire dans nos chants unanimes.

Ce noble athlète du Christ, plein de l’ardeur du combat, abandonne sa patrie, qui pour lui a moins de dangers, et vient dans Rome affronter la lutte.

C’est là que, sectateur d’une doctrine sublime, repoussant l’idolâtrie, il aspire aux trophées d’un glorieux martyre.

Des nœuds multipliés l’enchaînent au tronc d’un arbre ; c’est là que sa poitrine, comme un bouclier suspendu, sert de but aux traits des archers.

Les flèches se réunissent sur son corps comme une forêt ; mais son âme, plus ferme que l’airain, insulte à la mollesse du fer, et demande à ce fer d’être plus meurtrier.

A voir le sang qui baigne le corps du Martyr, on croirait qu’il a expiré ; mais une chaste femme est venue panser ces plaies enflammées.

Ces blessures profondes inspirent un courage céleste au soldat du Christ ; il va provoquer encore le tyran, et bientôt il expire sous les coups meurtriers.

Maintenant, assis dans les hauteurs du ciel, vaillant guerrier ! éloignez la peste, et gardez même les corps de vos concitoyens.

Au Père, au Fils, et à vous, Esprit-Saint, comme toujours, soit à jamais gloire dans tous les siècles.

Amen.

Vaillant soldat de l’Emmanuel ! vous vous reposez maintenant à ses pieds. Vos blessures sont guéries, et vos palmes sont toujours verdoyantes. Du haut du ciel, jetez les regards sur la chrétienté qui applaudit à vos triomphes. A cette époque de l’année, vous nous apparaissez comme le gardien fidèle du berceau de l’Enfant divin ; l’emploi que vous remplissiez à la cour des princes de la terre, vous l’exercez maintenant dans le palais du Roi des rois. Daignez y introduire et y protéger nos vœux et nos prières.

Avec quelle faveur l’Emmanuel écoutera vos requêtes, lui que vous avez aimé d’un si invincible amour ! Dans l’ardeur de verser votre sang pour son service, un théâtre vulgaire ne vous suffisait pas ; il vous fallait Rome, cette Babylone enivrée du sang des Martyrs, comme parle saint Jean. Mais vous ne vouliez pas cueillir seulement une palme, et monter en hâte dans les cieux ; votre zèle pour vos frères vous rendait inquiet sur leur constance. Vous aimiez à pénétrer dans les cachots où ils rentraient tout brisés par les tortures ; et vous veniez raffermir entre leurs mains la palme chancelante. On eût dit que vous aviez reçu l’ordre de former la milice prétorienne du Roi céleste, et que vous ne deviez entrer au ciel que dans la société des guerriers choisis par vous pour la garde de sa personne.

Enfin, le moment est venu où vous devez songer à votre propre couronne ; l’heure de la confession a sonné. Mais, pour un athlète comme vous, ô Sébastien, un martyre unique ne suffit pas. En vain les archers ont épuisé leurs carquois sur vos membres ; la vie est restée en vous tout entière ; et la victime demeure aussi tout entière pour une seconde immolation. Tels furent les chrétiens du premier âge, et nous sommes leurs fils.

Donc, ô guerrier du Seigneur, considérez l’extrême faiblesse de nos cœurs où languit l’amour du Christ ; prenez pitié de vos derniers descendants. Tout nous effraie, tout nous abat, et trop souvent nous sommes, même à notre insu, les ennemis de la croix. Nous oublions trop souvent que nous ne pouvons habiter avec les Martyrs, si nos cœurs ne sont pas généreux comme le fut le cœur des Martyrs. Nous sommes lâches dans la lutte avec le monde et ses pompes, avec les penchants de notre cœur et l’attrait des sens ; et quand nous avons fait avec Dieu une paix facile, scellée du gage de son amour, nous croyons qu’il ne nous reste plus qu’à cheminer doucement vers le ciel, sans épreuves et sans sacrifices volontaires. Arrachez-nous à de telles illusions, ô Sébastien ! Réveillez-nous de notre sommeil ; et pour cela ranimez l’amour qui dort dans nos cœurs.

Défendez-nous delà contagion de l’exemple, et de l’envahissement des maximes mondaines qui se glissent sous un faux air de christianisme. Rendez-nous ardents pour notre sanctification, vigilants sur nos inclinations, zélés pour le salut de nos frères, amis de la croix, et détachés de notre corps. Par ces flèches qui ont percé vos membres généreux, éloignez de nous les traits que l’ennemi nous lance dans l’ombre.

Armez-nous, ô soldat du Christ, de l’armure céleste que nous décrit le grand Apôtre dans sa Lettre aux Éphésiens ; placez sur notre cœur la cuirasse de la justice, qui le défendra contre le péché ; couvrez notre tête du casque du salut, c’est-à-dire de l’espérance des biens futurs, espérance éloignée également de l’inquiétude et de la présomption ; placez à notre bras le bouclier de la foi, dur comme le diamant, et contre lequel viendront se briser tous les traits de l’ennemi qui voudrait égarer notre esprit pour séduire notre cœur ; enfin, mettez à notre main le glaive de la parole de Dieu, par lequel nous dissiperons toutes les erreurs et renverserons tous les vices ; car le ciel et la terre passent, et la Parole de Dieu reste, comme notre règle et notre espérance.

Défenseur de l’Église, ainsi appelé par la bouche d’un saint Pape Martyr, levez votre épée pour la défendre encore. Abattez ses ennemis, dissipez leurs plans perfides ; donnez-nous cette paix que l’Église goûte si rarement, et durant laquelle elle se prépare à de nouveaux combats. Bénissez les armes chrétiennes, au jour où nous aurions à lutter contre les ennemis extérieurs. Protégez Rome qui honore votre tombeau ; sauvez la France, qui se glorifia longtemps de posséder une partie de vos sacrés ossements. Éloignez de nous les fléaux de la peste et les maladies contagieuses ; écoutez la voix de ceux qui, chaque année, vous implorent pour la conservation des animaux que le Seigneur a donnés à l’homme pour l’aider dans ses labeurs. Enfin, par vos prières, assurez-nous le repos de la vie présente, mais surtout les biens de l’éternité.

Papa Fabiano

 Sochy svatého Fabiána a Šebestiány v Mostecké ulici, Zákupy

Papa Fabiano

Socha svatého Fabiána, Mostecká ulice, Zákupy


Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Double station dans le cimetière de Callixte et en celui « ad Catacumbas ».

Quand cette discipline était encore en vigueur à Rome, on célébrait aujourd’hui une double messe, avec deux stations distinctes, l’une dans le cimetière de Callixte, près de la tombe du pape Fabien, l’autre dans le cimetière voisin ad Catacumbas, près du sépulcre de Sébastien. Telle est la discipline représentée par le Férial Philocalien : XIII kal. Febr. Fabiani in Callisti et Sebastiani in Catacumbas. Les anciens sacramentaires maintiennent cette distinction de messes, attribuant toutefois à saint Sébastien, en raison de la popularité de son culte, la préséance sur le pape Fabien.

En effet, les anciens s’accordent pour attribuer à l’intercession du guerrier martyr, défenseur de l’Église, un grand nombre de prodiges, qui lui valurent la renommée de thaumaturge ; d’où vient que, tant dans la lecture évangélique que dans l’antienne pour la communion, c’est à lui que se rapportent aujourd’hui les paroles de saint Luc disant qu’une grande multitude d’infirmes accouraient, au Sauveur, parce qu’il sortait de Lui une vertu qui les guérissait tous.

Les textes liturgiques actuellement en usage sont ceux de l’antique messe stationnale de saint Sébastien, sauf un petit nombre de modifications. En effet, de nombreux manuscrits omettent entièrement saint Fabien, et le plus ancien Lectionnaire romain, celui du VIIe siècle, tel que nous le fait connaître un manuscrit de Würzbourg, indique pour ce jour non seulement l’épître, mais aussi la leçon prophétique de l’Ancien Testament, selon l’usage romain dans les plus grandes solennités de l’année [1].

Il est inutile d’ajouter que la messe de saint Sébastien, comme toutes les autres, a toujours dans les sacramentaires une préface spéciale. Le fait d’avoir supprimé toutes les anciennes préfaces propres de chaque dimanche et de chaque fête de l’année, qui sont si belles et qui caractérisaient si bien la liturgie romaine, a été un véritable appauvrissement imposé à notre Missel et une grande perte pour la piété ecclésiastique. Peut-on espérer une future correction du Missel iuxta codicum fidem (ainsi qu’il a déjà été fait pour l’antiphonaire Grégorien par Pie X), où les antiques préfaces du Sacramentaire de saint Grégoire reprendraient elles aussi leur place ?

L’antienne pour l’introït est tirée du psaume 78 qui est celui des martyrs : « Qu’arrivent à vous, ô Yahweh, les gémissements des prisonniers ; rendez à nos voisins dans leur sein septante fois autant. Tirez vengeance du sang de vos saints par eux versé. » Dieu fera justice à la fin du monde ; en attendant, ses châtiments sont autant de traits d’amour, puisque en punissant il se propose toujours la correction du pécheur, afin qu’il se convertisse et qu’il vive.

Primitivement les deux messes, celle de saint Sébastien comme celle de saint Fabien, avaient les collectes propres ; quand on fusionna ces deux stations, on se contenta d’ajouter le nom de Sébastien à celui de Fabien aux collectes du Commun des martyrs pontifes.

Aujourd’hui, dans le Missel, la prière est donc la suivante : « Ayez égard, Seigneur, à notre fragilité, et parce que nous nous sentons oppressés sous le poids de nos fautes, que la glorieuse intercession de vos bienheureux martyrs Fabien et Sébastien nous protège. »

Dans le Sacramentaire Grégorien nous avons encore cette autre collecte pour la station ad catacumbas : Deus, qui beatum Sebastianum Martyrem tuum virtute constantiae in passione roborasti ; ex eius nobis imitatione tribue, pro amore tuo prospera mundi despicere, et nulla eius adversa formidare.

La lecture suivante, tirée de l’épître aux Hébreux, déjà assignée dans le Lectionnaire de Würzbourg à la messe de saint Sébastien, décrit sous de vives couleurs toutes les souffrances supportées par les justes de l’Ancien Testament à cause de leur foi. Ce n’est pas simplement, en effet, le fait de souffrir qui nous rend agréables à Dieu, mais, comme l’enseigne l’Apôtre, c’est la confession de la foi au moyen des œuvres vertueuses et des souffrances, qui nous mérite la couronne : Hi omnes testimonio fidei probati inventi sunt. C’est pourquoi l’Église chante à l’office de Tierce : Os, lingua, mens, sensus vigor Confessionem personent, afin qu’à tout moment nous confessions le nom de Jésus-Sauveur, c’est-à-dire en avançant à grands pas dans la voie du salut.

Dans le Cornes de Würzbourg, la seconde lecture de l’Ancien Testament pour la synaxe de ce jour ad catacumbas, est tirée du Livre de la Sagesse (X, 17-20), là où est célébrée la victoire des Israélites sur les Égyptiens, alors que Yahweh fut le vengeur de son peuple et son guide à travers le désert.

Le répons est tiré du célèbre cantique de Moïse dans l’Exode (XV, 11, 6) après le passage de la mer Rouge, et à l’origine il était en relation avec la péricope précédente du Livre de la Sagesse. « Dieu est glorieux dans ses saints, admirable dans la grandeur, il fait des prodiges. Votre droite, Seigneur, s’est glorifiée dans sa puissance même, votre droite a écrasé l’ennemi. »

La mer Rouge dans laquelle Satan a été abattu, c’est le martyre, au moyen duquel les héroïques athlètes du Christ ont triomphé de leurs persécuteurs. Les persécuteurs les ont poursuivis sur les chevalets et sur les bûchers, pour arracher la foi de leur cœur ; mais l’âme invincible des martyrs a atterri saine et sauve au rivage de l’éternité et les bourreaux ont compris toute la honte de leur défaite.

Le verset alléluiatique est tiré du psaume 144 et nous dit la louange que les justes dans le ciel élèvent devant le trône de Dieu et devant le siège de l’Agneau : « Vos saints vous béniront et proclameront la magnificence de votre règne. »

Après la Septuagésime, au lieu du précédent verset alléluiatique, on récite le psaume « trait » comme hier.

L’Évangile (Luc., VI, 17-23) où il est question de l’intervention de Jésus au profit des malades, convient fort bien à saint Sébastien que l’antiquité chrétienne vénérait comme protecteur spécial contre les épidémies. Dans la basilique esquiline de Saint-Pierre-aux-Liens, on conserve encore l’autel avec l’image en mosaïque du grand martyr, que fit ériger le pape Agathon pour libérer Rome de la peste qui la désolait.

Cette dévotion populaire envers saint Sébastien était générale en Italie mais spécialement à Rome, où l’on compte au moins neuf anciennes églises en l’honneur du saint. Outre la basilique ad Catacumbas, il y en avait une dans le Patriarchium du Latran, érigée par le pape Théodore ; une autre s’élevait sur le Palatin, près de l’hippodrome où saint Sébastien avait souffert le martyre ; une autre se trouvait près du Tibre, dans la région Arenula, une quatrième et une cinquième au Borgo, près de Saint-Pierre ; enfin il y en avait une sixième sur la voie papale, là où, selon la tradition, le corps de saint Sébastien aurait été jeté dans un cloaque.

Au moyen âge, le chef de saint Sébastien fut transporté par Grégoire IV sur le mont Cœlius, dans la basilique des Quatre-Saints ; presque en même temps, une partie importante de ses reliques passa à l’abbaye de Saint-Médard de Soissons. A cette occasion une toute petite fiole contenant quelques gouttes de son sang demeura dans l’abbaye impériale de Farfa en Sabine, où les reliques avaient reçu l’hospitalité la nuit qui suivit le départ de Rome du groupe des moines de Soissons.

L’antienne pour l’offrande des dons par le peuple est empruntée au psaume 31 : « Réjouissez-vous, ô justes, dans le Seigneur et faites fête ; et vous tous, 6 droits de cœur, exultez. » Le motif de cette sainte joie c’est la gloire que tire le Seigneur des victoires de ses élus. Aussi, dit le Prophète, que celui qui se glorifie, se glorifie de me connaître : In hoc glorietur qui gloriatur, scire et nosse me.

La secrète est la suivante : « Accueillez favorablement, Seigneur, l’oblation consacrée à célébrer les mérites de vos bienheureux martyrs Fabien et Sébastien, et accordez-nous d’en obtenir un fruit éternel. » Ce fruit éternel c’est la grâce, c’est-à-dire le don de Dieu, qui, de sa nature, n’est pas sujet à révocation ni à repentance. Ce don, au contraire, dans le dessein magnifique de Dieu, veut se développer continuellement dans l’âme, c’est-à-dire se donner de plus en plus à l’homme, afin de le rendre graduellement capable de la possession béatifique de Dieu dans le paradis.

Dans le Sacramentaire Grégorien, nous avons aujourd’hui la préface propre pour la messe stationnale du martyr Sébastien : ... aeterne Deus ; quoniam martyris beati Sebastiani pro confessione nominis tui venerabilis sanguis effusus, simul et tua mirabilia manifestat, quo perficis in infirmitate virtutem, et nostris studiis dat profectum, et infirmis apud Te praestat auxilium, per Christum etc.

L’antienne pour la communion célèbre à nouveau le renom extraordinaire de thaumaturge dont saint Sébastien jouissait dans l’antiquité. Ah ! si les chrétiens connaissaient les inestimables richesses de leur religion ! Dieu a joint des trésors de grâces et de mérites aux moindres actes de notre culte, et nous, au contraire, nous languissons en une multitude de misères et de maux physiques et spirituels, uniquement parce que nous n’avons pas une foi suffisante pour recourir aux remèdes que nous offre la bonté divine (Luc., VI, 17, 19) : « Un grand nombre de malades et de gens tourmentés par des esprits impurs allaient à Lui, parce que de Lui sortait une vertu qui les guérissait tous. »

Cette salutaire vertu du Sauveur n’a pas manqué après l’Ascension. Maintenant encore, nous entrons en contact avec Jésus dans les Sacrements, les inspirations, les prédications, les tribulations de la vie elles-mêmes, et si en toutes ces circonstances nous nous approchions de Lui avec foi, il jaillirait de Lui une vertu apte à guérir toutes nos infirmités.

Après la communion, on récite la collecte suivante : « Réconfortés par le Don sacré auquel nous avons participé, nous vous demandons, ô Seigneur notre Dieu, que par l’intercession de vos saints martyrs Fabien et Sébastien, nous expérimentions l’efficace du Sacrifice qui vient de s’accomplir. Par notre Seigneur, etc. »

Voici ce qu’est le monde aux yeux de la foi : Multitudo languentium une multitude de personnes qui languissent, d’autant plus dignes de compassion que, parmi elles, très peu nombreuses sont celles qui, à la ressemblance des infirmes dont parle aujourd’hui l’Évangile, vont au céleste médecin Jésus.

A la tombe primitive de saint Sébastien, retrouvée récemment apud vestigia Apostolorum sur la voie Appienne, se rapporte un fragment de balustrade (transenna) de marbre avec cette inscription du Ve siècle :

TEMPORIBUS • SANCTI

INNOCENTI • EPISCOPI

PROCLINVS • ET • VRSVS • PRAESBB

TITVLI • BYZANTI

SANCTO • MARTYRI

SEBASTIANO • EX • VOTO • FECERVNT

Ce monument se trouve maintenant au musée du Latran.

[1] 24 : IN NAT SCI SEBASTIANI lec epis beati pauli apos ad ebreos FF sci per fidem uicerunt regna usq. testimonium fidei probati inuenti sunt in xpo ihu dno no.

25 : IN NAT UBI SUPRA lec lib sapi salo. reddidit ds mercidem laboris scorum usq. manuum tuam laudauerunt partier dne ds noster.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Il sortait une force de lui qui guérissait tout le monde.

Nous fêtons deux saints martyrs, pour qui on a eu, de tout temps, une grande dévotion. Leurs noms sont dans les Litanies des saints. Au moyen âge, on invoquait spécialement saint Sébastien contre la peste.

Saint Fabien. — Jour de mort : 20 janvier 250. — Tombeau : à Rome, dans la catacombe de saint Callixte. Image : en pape, avec une colombe ou une épée. Sa vie : Fabien fut élevé à la papauté d’une manière miraculeuse, et gouverna l’Église de 236 à 250. Peu de temps après son élection, l’assassinat de Maximin mit fin à la persécution de cet empereur. Les empereurs qui lui succédèrent étaient favorables au christianisme. Il en résulta une période de paix pour l’Église, sous le règne de Fabien. Celui-ci en profita pour organiser l’Église. A chacun des sept diacres, il assigna une partie de la ville pour avoir soin des pauvres. Les sept sous-diacres eurent mission de recueillir les Actes des martyrs. Quand commença la sanglante persécution de Dèce, Fabien fut une des premières victimes. Il fut martyrisé le 20 janvier 250 et fut enseveli dans la catacombe de saint Callixte, où l’on a même, de notre temps, retrouvé sa pierre tombale.

Pratique : Le pape saint Fabien se préoccupait également du soin des pauvres et de la liturgie. Apprenons de lui à unir la vie liturgique à une charité cordiale et active, à la véritable charité fraternelle du Christ.

Saint Sébastien. — Jour de mort : 20 janvier vers 280. — Tombeau : Dans la catacombe qui porte son nom, sous une magnifique basilique, à Rome. Image : On le représente comme un jeune homme, transpercé de flèches, attaché à un arbre. Sa vie : Autour du nom de Sébastien s’est enroulée toute une guirlande de légendes. Le plus ancien récit historique, au sujet de saint Sébastien, se trouve dans le passage suivant de l’explication des psaumes de saint Ambroise : « Laissez-nous vous proposer l’exemple du saint martyr Sébastien. Il était Milanais par sa naissance. Peut-être, le persécuteur des chrétiens avait-il quitté Milan, ou bien il n’y était jamais venu, ou bien il était quelque peu adouci. Sébastien vit qu’il n’y avait là aucune occasion de combat ou bien qu’il s’amollissait. Il partit donc pour Rome où, à cause du zèle des chrétiens pour leur foi, la lutte était chaude. Il y souffrit, il y fut couronné. »

Au moyen âge, saint Sébastien était considéré -comme un protecteur contre la peste. Paul Diacre raconte qu’en 670, la peste cessa à Rome quand on eut dédié un autel au saint. Voici ce que le bréviaire raconte à son sujet : « Dioclétien chercha par tous les moyens à le détourner de la foi au Christ. Comme il ne réussissait à rien, il ordonna de l’attacher à un pieu et de le percer de flèches. Comme tout le monde le croyait mort, une pieuse femme, du nom d’Irène, le fit enlever pendant la nuit, mais, ayant trouvé qu’il était encore vivant, elle le soigna dans sa propre maison. Peu de temps après, il fut rétabli ; alors, il se présenta devant l’empereur et, avec la plus grande hardiesse, lui reprocha son impiété. L’empereur fut si irrité du blâme sévère du saint, qu’il ordonna de le battre de verges jusqu’à ce qu’il ait rendu l’esprit. Son cadavre fut ensuite jeté dans un cloaque. »

La messe (Intret). — Quand l’Église célèbre une fête de martyr, elle sent battre son cœur, car les martyrs sont ses enfants chéris ; en eux, elle cherche à devenir semblable à son divin Époux et elle peut dire ces paroles : « Avec le Christ je suis attachée à la Croix. » L’Église aime beaucoup célébrer les saints mystères sur le tombeau des martyrs. Par conséquent, nous ne comprendrons complètement le texte, que si nous nous transportons au tombeau des saints et contemplons l’affluence des pèlerins qui se pressent autour de ce tombeau. Les chants psalmodiques supposent presque tous la présence du tombeau.

Quel accent n’a pas l’Introït, en présence du saint corps, qui porte encore sur lui les traces de ses souffrances ! C’est pourquoi l’Église commence par un cri douloureux, pour demander la punition des ennemis. On a l’impression que la furie, l’horreur d’une exécution en masse, a arraché à l’Église ce cri douloureux.

Comme l’Épître est saisissante, auprès du tombeau, quand l’Église nous décrit les terribles souffrances des martyrs, et nous montre les cellules funéraires (les loculi). Celui-ci aussi « a été trouvé éprouvé par le témoignage (le martyre) de la foi ».

Et maintenant, au Graduel, l’Église chante son allégresse au sujet de la gloire de Dieu qui se montre si puissamment dans nos saints. C’est le bras puissant du Seigneur qui a opéré en eux des œuvres si admirables et qui, maintenant encore, fait « des prodiges ».

Pour comprendre l’Évangile, il faut nous rappeler qu’au tombeau des martyrs, il se faisait de nombreuses guérisons miraculeuses et que, depuis l’antiquité, saint Sébastien, spécialement, était honoré comme thaumaturge et protecteur contre la peste. Il était aussi d’usage d’amener des malades à l’église et de placer des linges sur le tombeau, car on était persuadé « qu’une vertu sortait de lui et guérissait tout le monde ».

Que la liturgie ait spécialement ce passage en vue, nous le voyons par la Communion. Il est vrai que cette antienne a un double sens : elle se rapporte non seulement à la vertu miraculeuse du saint tombeau, mais encore à la vertu du corps de Christ (la Communion est donc particulièrement bien choisie) ou, pour mieux dire, dans la messe d’aujourd’hui, la grâce de saint Sébastien passe en nous, car saint Sébastien est la grâce que le Christ nous donne aujourd’hui.

SOURCE : http://www.introibo.fr/20-01-Sts-Fabien-pape-et-Sebastien#nh1

Papa Fabiano

 Cheylard-l'Évêque, statue St.Fabien


Saint Sébastien naquit à Narbonne aux alentours de 260. Ses parents, un noble du pays et une dame de Milan, étaient des chrétiens fervents. Ils s'installèrent à Milan. Devenu adulte, Sébastien se rendit à Rome alors qu'éclatait la neuvième persécution envers les chrétiens. Il s'engagea dans l'armée afin d'être libre de ses mouvements et venir ainsi en aide aux chrétiens martyrisés. L'empereur Dioclétien le nomma capitaine de la garde prétorienne.

On attribue à Sébastien plusieurs guérisons miraculeuses. L'application de la croix sur les lèvres de Zoé, muette depuis six ans lui rendit la parole. Il guérit Chromace, préfet de Rome atteint de la goutte, et baptisa toute sa famille. Mille quatre cents soldats environ suivront cet exemple.

En 288 Dioclétien tenta de le persuader d'abjurer sa foi. Sébastien refusa. Dioclétien ordonna aux archers mauritaniens de le mettre à mort. Sébastien, lié à un arbre et atteint de plusieurs flèches, fut laissé pour mort. Irène, veuve du martyr Catulus, s'aperçut qu'il respirait au moment de l'enterrer. Certains pensèrent alors que les archers avaient volontairement épargné les zones vitales.

Guéri, Sébastien retourna devant l'empereur pour lui reprocher son incroyance. Celui-ci le fit bastonner à mort, un 20 janvier, et ordonna que l'on jetât son corps dans les égouts afin que les chrétiens, disait-il, ne puissent le ressusciter. Une chrétienne, Lucine, à qui il apparut en songe, retrouva, sur ses indications, sa dépouille qui fut enterrée dans les catacombes, non loin du tombeau de saint Pierre. Une église sera construite à cet emplacement.

Saint Sébastien délivra Rome d’une épidémie de peste en 680 et fut dès lors invoqué contre ce fléau et il garda ce rôle protecteur durant Moyen-Age. En 825, sous le règne de Louis le Pieux, le pape Eugène II accorda à Hilduin le transfert de ses reliques dans l'abbaye royale de Saint-Médard, à Soissons. Saint Sébastien est également le patron des marchands de ferraille et des confréries qui veillaient les agonisants et portaient les morts en terre.

Selon la légende, Fabien, laïc romain, était à Rome et parmi les fidèles au moment de la mort du pape Antère pour élire son successeur (10 janvier 236). Quand une colombe vint se poser sur la tête de Fabien, l'assemblée hésitante s'écria : « Il est digne ! » Cette légende inaugure un pontificat de quatorze ans qui va laisser de profondes marques dans l'Eglise du IIIe siècle. La persécution de l'empereur Maximin Ier avait été assez courte et les querelles politiques entre ses éphémères successeurs éloignent pour un certain temps les menaces autour des chrétiens. Ce répit permet à Fabien de remettre en ordre l'Eglise romaine perturbée par de nombreuses années de conflits doctrinaux et par le schisme d'Hippolyte.

Profitant d'une période de paix, il révèle de grandes qualités d'organisateur et jette les bases administratives d'une Rome chrétienne. Il nomme sept diacres à la tête d'un district chacun dans la capitale. Il veille avec une acuité particulière au bon entretien des catacombes où il fait enterrer l'un de ses prédécesseurs, Pontien, et l'adversaire de celui-ci, Hippolyte. Il poursuit avec énergie les clercs coupables de diverses fautes, en particulier Privat, un évêque africain. Fabien envoie aussi sept évêques missionnaires en Gaules. La rédaction des actes des martyrs, entamée sous Antère, se poursuit sous son pontificat.

Il acquiert de fait un prestige qui déborde largement la ville de Rome. C'est vers lui que se tourne par exemple Origène, alors en conflit avec Démétrios, l'évêque d'Alexandrie pour se justifier.

A la fin de 249 le nouvel empereur Dèce déclenche une des plus violentes persécutions contre les chrétiens. Au début de l'année 250, le 20 janvier, Fabien est torturé puis décapité. Il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte où son sarcophage est retrouvé en 1915.

SOURCE : http://www.religion-orthodoxe.com/article-20-janvier-vie-de-saint-sebastien-et-de-saint-fabien--42143364.html

Papa Fabiano

Paris Bordone  (1500–1570). Thronende Maria mit dem Kind und den Heiligen Fabianus, Rochus, Sebastian und Katharina von Alexandrien, Retabel, circa 1548, Berlin State Museums


Pope Saint Fabian

Memorial

20 January

19 January (Ambrosian Rite)

5 August (Eastern calendar)

Profile

Layman farmer. He came into RomeItaly on a day when a new pope was to be elected. A dove flew into the crowd and settled on Fabian’s head; the gathered clergy and laity took this as a sign that Fabian had been anointed by the Holy Spirit, and he was chosen the 20th Pope by acclamation.

He sent Saint Dionysius of Paris and other missionaries to Gaul. Condemned the heresies of Privatus. Martyred in the persecutions of Decius.

Papal Ascension

236

Died

c.250

his relics are long gone, but the stone that covered his grave is still in the catacombs of Saint Callistus, RomeItaly

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

lead workers

Representation

dove

Additional Information

An Old English Martyrology, by George Herzfeld

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Encyclopedia Britannica

Golden Legend

Lives and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Roman Martyrology1914 edition

Roman Missal

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

other sites in english

Catholic Culture

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Martirologio Romano2001 edición

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Martirologio Romano2005 edition

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Svetniki

Readings

It is said that Fabian, after the death of Anteros, came from the country along with others and stayed at Rome, where he came to the office in a most miraculous manner, thanks to the divine and heavenly grace. For when the brethren were all assembled for the purpose of appointing him who should succeed to the episcopate, and very many notable and distinguished persons were in the thoughts of many, Fabian, who was there, came into nobody’s mind. But all of a sudden, they relate, a dove flew down from above and settled on his head as clear imitation of the descent of the Holy Ghost in the form of a dove upon the Savior; whereupon the whole people, as if moved by one divine inspiration, with all eagerness and with one soul cried out “worthy,” and without more ado took him and placed him on the episcopal throne. – Eusebius, Ecclesiastical History, VI:xxix

MLA Citation

“Pope Saint Fabian“. CatholicSaints.Info. 15 May 2024. Web. 19 January 2025. <https://catholicsaints.info/pope-saint-fabian/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-fabian/

Papa Fabiano

Tassullo (Ville d'Anaunia, Trentino), chiesa di San Vigilio - Affreschi: Maestà con i santi Rocco, Fabiano e Sebastiano

Tassullo (Ville d'Anaunia, Trentino, Italy), Saint Vigilius church - Frescos: Maestà with saints Roch, Fabian and Sebastian


SAINT FABIAN, POPE, MARTYR

Pope Fabian reigned as Pope from 235 through 236. It was said that a dove landed on his head during the Papal Conclave. Pope Fabian fought against the many heresies against the Church and especially those originating in Africa. He encouraged the use of catacombs in Rome for Christians to protect themselves. He died in 250.

INTERCESSORY PRAYER: Let us ask Saints Sebastian and Fabian to help us to be constant in our faith, especially when we our faced with great opposition.

SOURCE : http://jesus-passion.com/saint_fabian.htm

Papa Fabiano

Picture of Pope Fabian. Crescens Lajos Dedek and Von Seppelt-Löffler


Book of Saints – Fabian

Article

(SaintPopeMartyr (January 20) (3rd century) A Roman who, while yet a layman, was by a sign from Heaven pointed out as the successor of Saint Antherus (A.D. 236) in Saint Peter’s Chair. This “incomparable man,” as Saint Cyprian styles him, did much for Ecclesiastical discipline, repressed the rigorism of certain heretics of his time, and called to account the famous Origen. He beautified the shrines of the Roman Martyrs, and was himself one of the victims of the Decian persecution (A.D. 250). To Saint Fabian is attributed the Holy Thursday rite of Consecration of the Holy Oils; also by some the alleged Baptism of the Emperor Philip.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Fabian”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 7 June 2017. Web. 19 January 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-fabian/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-fabian/

Papa Fabiano

Glasfenster aus St. Katharinen im St.-Annen-Museum: St. Fabian


New Catholic Dictionary – Pope Saint Fabian

Article

Reigned 236 to 250. Born in Rome, Italydied there. A farmer, he came into the city to attend the papal election. A dove descended onto his head, this was considered a sign from heaven, and he was elected by acclamation. Little is known of his reign. He is said to have divided Rome into seven districts presided over by seven deacons. At his death the government of the Church was well organized and the power of the papacy considerably strengthened. Feast, Roman Calendar, 20 January.

MLA Citation

“Pope Saint Fabian”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 7 June 2017. Web. 19 January 2025. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-fabian/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-saint-fabian/


Fabian, Pope M (RM)

Died 250. On January 10, 236, Saint Fabian succeeded Saint Antheros as pope and governed as bishop of Rome for 14 peaceful years until his martyrdom under Decius. He was a layman, who, according to Eusebius, was chosen because a dove flew in through a window during the election and settled on his head. This 'sign' united the votes of the clergy and people for this layman and stranger. He condemned Bishop Privatus of Lambaesa, Africa, for heresy, brought the body of Saint Pontian, pope and martyr, from Sardinia, and had significant restoration work done on the catacombs. He sought out the relics of Saints Pontian and Hippolytus, who had died in exile, and had them translated to Rome. The Liber Pontificalis credited him with the division of Rome into seven deaconries, which gave the Church of Rome a close-knit structure. Fabian also sent Saint Dionysius (Denis) and other preachers into Gaul.

He was the first victim of the Decian persecutions. Saint Fabian is described by his contemporary, Saint Cyprian, as "an incomparable man, the glory of whose death corresponded with the holiness of his life." He was buried in the catacombs of Saint Callistus; later, some of his relics were taken to the Basilica of Saint Sebastian. The original slab that covered his first tomb, which says clearly in Greek, "Fabian, bishop, martyr," survives. Some of his relics were taken to the Basilica of Saint Sebastian; thereafter the two martyrs were honored with one feast. Fabian's body was rediscovered in 1915 (Attwater2, Benedictines, Coulson, Delaney, Farmer, Husenbeth, White).

Several examples of his writing can be found on the New Advent homepage. Click here for Decrees, First Epistle, Second Epistle, and Third Epistle He is shown in art with a dove by his side; or a tiara and a dove; or a sword or club; or kneeling at a block (to be beheaded) (Roeder, White). Sometimes he is shown (1) with Saint Sebastian because he was martyred on his feast day or (2) with a palm and cross (Roeder). An image of Saint Fabian is included in a painting attributed to Diamante (c. 1430- 1498), which is in the Sistine Chapel at the Vatican in Rome (Coulson).

Pope Saint Fabian is the patron of lead-founders and potters (of whom Saint Sebastian is also patron) (Roeder). 

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0120.shtml

Papa Fabiano

Master of the Dresden Prayer Book, Willem Vrelant, follower (illuminator). Book of Hours, Bruges.St. Fabian holding a book and a sword and St. Sebastian holding arrows and a sceptre, circa 1490


St. Fabian and St. Sebastian have always been venerated together, and their names were coupled in the ancient martyrologies, as they are still in the Litany of Saints.

St. Fabian was Pope from 236 to 250 AD. He promoted the consolidation and development of the Church. He divided Rome into seven diaconates for the purpose of extending aid to the poor. He was one of the first victims of the persecution of Decius, who considered him as a rival and personal enemy.

St. Sebastian, a native of Milan, was an officer in Diocletian's imperial guard. He became a Christian and suffered martyrdom upon orders of the emperor.

The Week of Prayer for Christian Unity

St. Fabian

St. Fabian, a Roman, was as energetic as he was admired and respected. He was able to accomplish a great deal during his long pontificate. Escaping the persecution of Emperor Maximus Thrax, who had been assassinated, Fabian enjoyed peace in the Church under the reigns of succeeding emperors.

One of St. Fabian's first acts was to reorganize the clergy of Rome to better serve the increasing flock. He is also credited with beautifying and enlarging the cemeteries. He ordered paintings to adorn the vaults, and he erected a church above the cemetery of Calixtus.

The Church flourished under St. Fabian as a succession of emperors left the Christians to themselves. This peaceful time came to an abrupt end with the ascension of Emperor Decius. He was a cruel enemy and he decreed that all Christians were to deny Christ by openly worshipping pagan idols. The Church was to lose many followers, but more stood firm to suffer torture and even death. Certainly, one of the first was Pope Fabian. Arrested, he was thrown in prison and died at the hands of his brutal captors. He is buried in the cemetery of Calixtus.

Symbols and Representation: Dove; Papal vestments; Papal tiara

Highlights and Things to Do:

Pope Fabian's two special interests were the poor and the liturgy. Offer your Mass today for someone in spiritual need since this is the worst poverty and the greatest charity.

Read more about St. Fabian:

The Golden Legend

Catholic Encyclopedia

Catholic Ireland

Saints Stories for All Ages

Catholic365

Pope St. Fabian and God's Unexpected Call

Popes in a Year

Pope History

See the statue of St. Fabian on St. Peter's Basilica Colonnade.

St. Fabian's relics are now found in the chapel dedicated to him in San Sebastiano Fuori Le Mura (St. Sebastian Outside the Walls) in Rome. The original stone that covered his grave in the Catacombs of St. Calixtus still remains. Read more about the discovery of De Rossi.

SOURCE : https://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2014-01-20

Papa Fabiano

 Saint Fabien, Maître autel de l'église Saint-Sébastien à Peintre, Jura.


St. Fabian

Feastday: January 20

Death: 250

Eusebius, born just a few years after Fabian's death, tells us how Fabian came to Rome after Pope Anteros died in 236. A layperson, and not a very important one, he may have come for the same reason many still come to Rome today during a papal election: concern for the future of the faith, curiosity about the new pope, a desire to grieve for the pope who had passed. Seeing all the important people gathered to make this momentous decision must have been overwhelming. Which one would be the new pope? Someone known for power? Someone known for eloquence? Someone known for courage?

Suddenly during the discussion, a dove descended from the ceiling. But it didn't settle on "someone known" for anything at all. The dove, according to Eusebius, "settled on [Fabian's] head as clear imitation of the descent of the Holy Spirit in the form of a dove upon the Savior." There must have been something of the Holy Spirit working because everyone suddenly proclaimed Fabian as "worthy" to be pope and this stranger was elected.

To us the dove signifies peace, and this dove was prophetic. Starting close to Fabian's election, the suffering and persecuted Church began a time of peace. The emperor, Philip, was friendly to Christians and not only was the persecution stopped but Christians experienced acceptance.

In this era of peace, Fabian was able to build up the structure of the Church of Rome, appointing seven deacons and helping to collect the acts of the martyrs.

But, in a timeless story, the people who had always been in power were not happy to see the newcomers growing and thriving. There were many incidents of pagans attacking Christians and when Philip died so died the time of peace. The new emperor, Decius, ordered all Christians to deny Christ by offering incense to idols or through some other pagan ritual.

In the few years of peace, the Church had grown soft. Many didn't have the courage to stand up to martyrdom. But Fabian, singled out by symbol of peace, stood as a courageous example for everyone in his flock. He died a martyr in 250 and is buried in the Cemetery of Calixtus that he helped rebuild and beautify. A stone slab with his name can still be found there.

In His Footsteps:

Pray for all places where the Church suffers persecution and for all who face death, danger, or isolation for their faith. But pray especially for all who live where the Church is accepted and thrives in peace that this peace will not make their faith flabby and weak.

Prayer:

Pope Saint Fabian, it's so easy to believe that peace means a life without conflict or suffering. Help us to see that the only true peace is the peace Christ brings. Never let us as a Church or as individual Christians choose to deny our beliefs simply to avoid an unpleasant situation. Amen

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=47

Papa Fabiano

San Sebastiano fuori le Muura, Roma, Italia albani chapel, general view

Papa Fabiano

San Fabiano con angeli in Cappella Albani in San Sebastiano fuori le mura (Rome)


Pope St. FABIAN

(FABIANUS)

Pope (236-250), the extraordinary circumstances of whose election is related by Eusebius (Church HistoryVI.29). After the death of Anterus he had come to Rome, with some others, from his farm and was in the city when the new election began. While the names of several illustrious and noble persons were being considered, adove suddenly descended upon the head of Fabian, of whom no one had even thought. To the assembled brethren the sight recalled the Gospel scene of the descent of the Holy Spirit upon the Saviour of mankind, and so, divinely inspired, as it were, they chose Fabian with joyous unanimity and placed him in the Chair of Peter. During his reign of fourteen years there was a lull in the storm of persecution. Little is known of his pontificate. The "Liber Pontificalis" says that he divided Rome into seven districts, each supervised by a deacon, and appointed seven subdeacons, to collect, in conjunction with other notaries, the "acta" of the martyrs, i.e. the reports of the court-proceedings on the occasion of their trials (cf. Eus., VI, 43). There is a tradition that he instituted the four minor orders. Under him considerable work was done in the catacombs. He caused the body ofPope St. Pontianus to be exhumed, in Sardinia, and transferred to the catacomb of St. Callistus at Rome. Later accounts, more or less trustworthy, attribute to him the consecration (245) of seven bishops as missionaries to Gaul, among them St. Denys of Paris (Greg. of Tours, Hist. Francor., I, 28, 31). St. Cyprian mentions (Ep., 59) the condemnation by Fabian for heresy of a certain Privatus (Bishop of Lambaesa) in Africa. The famous Origendid not hesitate to defend, before Fabian, the orthodoxy of his teaching (Eusebius, Church History VI.34). Fabian died a martyr (20 Jan., 250) at the beginning of the Decian persecution, and was buried in the Crypt of the Popesin the catacomb of St. Callistus, where in recent times (1850) De Rossi discovered his Greek epitaph (Roma Sotterranea II, 59): "Fabian, bishop and martyr." The decretals ascribed to him in Pseudo-Isidore are apocryphal.

Meier, Gabriel. "Pope St. Fabian." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company, 1909. 19 Jan. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/05742d.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Gerald M. Knight.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05742d.htm

Papa Fabiano

Viarago (Pergine Valsugana, Trentino) - Chiesa dei Santi Fabiano e Sebastiano, interno - Statua di san Fabiano

Viarago (Pergine Valsugana, Trentino, Italy) - Saints Fabian and Sebastian church, interior - Statue of saint Fabian


Pope St. Fabian

Eusebius, born just a few years after Fabian’s death, tells us how Fabian came to Rome after Pope Anteros died in 236. A layperson, and not a very important one, he may have come for the same reason many still come to Rome today during a papal election: concern for the future of the faith, curiosity about the new pope, a desire to grieve for the pope who had passed. Seeing all the important people gathered to make this momentous decision must have been overwhelming. Which one would be the new pope? Someone known for power? Someone known for eloquence? Someone known for courage?

Suddenly during the discussion, a dove descended from the ceiling. But it didn’t settle on “someone known” for anything at all. The dove, according to Eusebius, “settled on [Fabian's] head as clear imitation of the descent of the Holy Spirit in the form of a dove upon the Savior.” There must have been something of the Holy Spirit working because everyone suddenly proclaimed Fabian as “worthy” to be pope and this stranger was elected.

To us the dove signifies peace, and this dove was prophetic. Starting close to Fabian’s election, the suffering and persecuted Church began a time of peace. The emperor, Philip, was friendly to Christians and not only was the persecution stopped but Christians experienced acceptance.

In this era of peace, Fabian was able to build up the structure of the Church of Rome, appointing seven deacons and helping to collect the acts of the martyrs.

But, in a timeless story, the people who had always been in power were not happy to see the newcomers growing and thriving. There were many incidents of pagans attacking Christians and when Philip died so died the time of peace. The new emperor, Decius, ordered all Christians to deny Christ by offering incense to idols or through some other pagan ritual.

In the few years of peace, the Church had grown soft. Many didn’t have the courage to stand up to martyrdom. But Fabian, singled out by symbol of peace, stood as a courageous example for everyone in his flock. He died a martyr in 250 and is buried in the Cemetery of Calixtus that he helped rebuild and beautify. A stone slab with his name can still be found there. Broken into four pieces, the stone bears the Greek words, “Fabian, bishop, martyr.”

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/pope-saint-fabian/

Papa Fabiano

Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Municipal Library of Trento


Golden Legend – Saint Fabian

Article

Of Saint Fabian, and the interpretation of his name first.

Fabian is as much to say as making sovereign beatitude or blessedness, that is to wit in getting in three manner wises or manners. First by right and reason of adoption of being in achate, and by victory.

Of Saint Fabian the martyr.

Saint Fabian was a citizen and burgess of Rome, and it happed when the pope was dead that the people assembled for to choose another pope. And Saint Fabian came to the election for to know who should be elect and chosen to that dignity. And anon a white dove descended from heaven and rested upon his head, and when the people saw that they marvelled much, and all they by common accord chose him for to be pope. This holy man Fabian, after when he was pope, he ordained throughout all the countries, seven deacons, and to them seven subdeacons, for to write the lives of martyrs.

There was an emperor in his time named Philip, which was much sinful, and came boldly in the vigil of Easter in to the church for to be houseled and communed, whom the pope drove away and denied to him the communion, until he had gone and shriven him of his sins, and let him stand among the seculars. This holy pope also ordained the chrism in the church. Then at the last when he had been pope thirteen years Decius the emperor commanded to smite off his head, and so he was crowned with the crown of martyrdom the year of our Lord two hundred and fifty-three.

SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-saint-fabian/

Papa Fabiano

Saint fabianus, The Lives and Times of the Popes by Chevalier Artaud de Montor, New York: The Catholic Publication Society of America, 1911. It was originally published in 1842.


The Lives and Times of the Popes – Saint Fabian – A.D. 236

Article

It is said that the electors decided in favor of Fabian, son of Fabius, who was created pope on the 13th of January, 236, because a dove, after hovering about the heads of all present, during the election, at length alighted on the head of Fabian. The fact is stated by Eusebius. To the seven deacon-notaries appointed by Saint Clement I to collect the acts of the martyrs, Fabian added seven subdeacons, to assist the former in a task so pious and so important. He appointed seven other deacons of a superior order to oversee those of whom we have spoken. They were ordered to take care that the acts were written out with details, and hot given in the few scant words to which they had been confined.

Fabian divided Rome into seven Rioni – quarters or districts – as Augustus had divided it into fourteen. That ancient civil division did not please Fabian; while in that which he adopted, the seven deacons who were charged to oversee the seven other deacons, and the seven subdeacons, could take care of the poor in the seven churches. In this ecclesiastical division originated the titles of the Cardinal-deacons, who at first were entitled Regionari. It has been stated that Fabian gave orders that on Holy Thursday the old oil of the holy chrism should be burned. It has also been stated that Fabian decreed that no one should be ordained priest at an earlier age than thirty years; that, in civil judgment, no priest could be either accuser, or judge, or witness; that the faithful should communicate thrice in every year; that priests who had become idiots as the result of illness should no longer be allowed to celebrate the Holy Sacrifice; and that marriage should be prohibited to the faithful to the fourth degree of consanguinity. While recounting these regulations, Novaes adds: “Nevertheless, I believe – although the sovereign pontiffs of the primitive Christian centuries must have made provision for the proper regulation of the Church – I believe and shall always assert that the decretals attributed to the pontiffs earlier than Saint Siricius, that is to say, earlier than the year 385, are apocryphal, with the exception of four decretals in the first three centuries. Those four are – one by Saint Clement, and three by Saint Cornelius. To these we may add some fragments of other genuine documents: viz., fragments of two decretals of Saint Stephen (year 253); of one of Saint Dionysius (year 259); of another of Saint Felix I (269); in the fourth century, two of Saint Julius (year 337); the twelve of Saint Liberius (year 352); and eight of Saint Damasus (year 366); all indicated by Monsignor Bartoli.”

The same prelate also mentions, in his nineteenth chapter, the ninety-seven apocryphal decretals forged by Isidore Mercator, and attributed to the pontiffs who preceded Saint Gregory the Great, the sixty-fifth pope.

Saint Cyprian, speaking of Saint Fabian, calls him an excellent man, and says that the glory of his death was conformable to the purity, the holiness, and the integrity of his life. He had the glory to banish from the Church a new heretic, Privatus, an African, who was previously condemned by a council for enormous faults, and who endeavored by an insidious humility to impose upon the candor of the pope.

Many modern writers have maintained that Saint Fabian baptized the Emperor Philip and his son, also named Philip; in which case Philip, the father, would have been the first Christian emperor. To those who, in common with so many historians who are supported by documents possessing the confidence and respect of all Christendom, maintain that Constantine was the first Christian emperor, Novaes replies, as do some other authors, that the two opinions are not necessarily irreconcilable. He argues that Philip might have been the first Christian emperor, and yet not have dared publicly to profess his Christianity. In all things there are such gradations. Always it is by gradations more or less distant that a free and noble conduct develops itself in the history of a people: there have always been precedents, more or less concealed, which have given the examples, and strengthened the courage of some successor who has been assisted by more favorable circumstances.

Caesarotti does not admit the Christian sentiments attributed to Philip, and he thinks that to doubt them is by no means to do any wrong to our holy religion. He who was a traitor to his prince, and the assassin of his pupil, would be no very desirable acquisition to the Christians; and if Philip had really desired to become a genuine Christian, his first step should have been to take off his crown and trample it under his feet, obtained, as it had been, by so much perfidy. Then he should have passed his whole remaining days in the Station of the Weeping. (The Weepers’ Station, or Station of Tears, was the first of the four degrees of the canonical penance. The penitents could not enter the church; they waited in the porch, covered with sackcloth, confessing their sins, and begging with tears and supplications that the faithful would pray for God’s pardon for them.)

In five ordinations Fabian created either eleven or fourteen bishops, twenty-two priests, and seven or eight deacons. The different numbers are stated by different authors.

He governed the Church about fourteen years.

Having suffered martyrdom in the seventh persecution under Decius, this pope was buried in the cemetery of Saint Calixtus. He is reckoned among the canons regular.

The Holy See remained vacant during more than sixteen months, as the persecution under the Emperor Decius became more and more cruel. In this interval, between the death of Fabian and the election of his successor, the first of the antipopes made his appearance. His name was Novatian. With him began the first schism of the Church. Unfortunately, Novatian, who died at Rome in the pontificate of Sixtus II, had, during nearly two centuries, successors who were attached to that fatal schism which was extinguished by Celestine I.

Fabian kept up a correspondence with Origen, born at Alexandria in 185. Clement of Alexandria was his master. Both sexes crowded to the school of Origen. Few authors have been more industrious than he was, and few men have been admired for as long a time, and no one has been more severely attacked and censured than he was during his life and has been since his death.

His works are an Exhortation to Martyrdom, and Commentaries on the Holy Scripture, which he was perhaps the first to explain as a whole. He labored on an edition of the Scriptures in six columns, entitled Hexaples. In his book of Principia, he has been supposed to have borrowed his system from the philosophy of Plato.

We also owe to Origen the Treatise against Celsus. That enemy of the Christian religion had insolently published his Discourse on Truth, a discourse full of insults and calumnies. In none of his writings has Origen displayed so much of either Christian or profane science as in this; nor in any other work has he brought forward so many strong and solid proofs. It is considered the most perfect and well-written defence of Christianity that antiquity has bequeathed to us.

It is remarkable that the objections of Celsus are in most cases the same that are repeated by the philosophers of our age. Those copyists have not the merit of inventing errors and blasphemies; they are obliged to recur to the sophisms of sophists forgotten for sixteen centuries. Scarcely was Origen dead, when the disputes about his orthodoxy became stronger and warmer. Some Fathers defended him; others, including Saint Basil, and after him some of the commentators, aver that Origen did not think rightly as to the divinity of the Holy Ghost. Origen was condemned in the fifth general council. Saint Augustine wrote against the Origenists.

MLA Citation

Alexis-François Artaud de Montor. “Saint Fabian – A.D. 236”. The Lives and Times of the Popes1911. CatholicSaints.Info. 28 July 2022. Web. 19 January 2025. <https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-fabian-a-d-236/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-fabian-a-d-236/

Papa Fabiano

Picture of Pope Fabian in book of Seppelt-Löffler. 1. Szentek élete Budapest round 1900 and Papstgeschichte 1933. Crescens Lajos Dedek and Von Seppelt-Löffler


January 20

St. Fabian, Pope and Martyr

See Tillemont, T. 3. p. 362

A.D. 250

HE succeeded St. Anterus in the pontificate, in the year 236. Eusebius relates, 1 that in an assembly of the people and clergy, held for the election of a pastor in his room, a dove, unexpectedly appearing, settled, to the great surprise of all present, on the head of St. Fabian; and that this miraculous sign united the votes of the clergy and people in promoting him, though not thought of before, as being a layman and a stranger. He governed the church sixteen years, sent St. Dionysius and other preachers into Gaul, and condemned Privatus, a broacher of a new heresy in Africa, as appears from St. Cyprian. 2 St. Fabian died a glorious martyr in the persecution of Decius, in 250, as St. Cyprian and St. Jerom witness. The former, writing to his successor, St. Cornelius, calls him an incomparable man; and says, that the glory of his death had answered the purity and holiness of his life. 3

The saints made God, and the accomplishment of his holy will, the great object of all their petitions in their prayers, and their only aim in all their actions. “God,” says Saint Austin, 4 “in his promises to hear our prayers is desirous to bestow himself upon us; if you find any thing better than him, ask it, but if you ask any thing beneath him, you put an affront upon him, and hurt yourself by preferring to him a creature which he framed; pray in the spirit and sentiment of love, in which the royal prophet said to him: ‘Thou, O Lord, art my portion.’ 5 Let others choose to themselves portions among creatures, for my part, Thou art my portion, Thee alone I have chosen for my whole inheritance.”

Note 1. Hist. l. 6. c. 29. [back]

Note 2. Cypr. Ep. 30. Ed. Pam. [back]

Note 3. Ep. 44. ad Corn. [back]

Note 4. S. Aug. Conc. 1. in Ps. 34. [back]

Note 5. Ps. lxxii. 26. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume I: January. The Lives of the Saints.  1866

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/1/201.html

Pope St. Fabian and God’s Unexpected Call

Let us all take a note from St. Fabian, especially in these uncertain and uneasy times.

Matthew Sewell BlogsFebruary 4, 2017

St. Fabian served the Church from Jan. 10, 236, to Jan. 20, 250, as our 20th pope, at a time when Christianity was still very much illegal. Despite that, he was able to get along with the imperial government relatively well, and was known for many good deeds — heck, he is a saint, after all. 

St. Cyprian of Carthage thought highly of him, he was known to have exchanged letters with Origen of Alexandria, and he might’ve even been the one who sent St. Denis to Paris in an effort to evangelize the Gauls. Denis, some might remember, is the guy who, after being martyred via beheading, supposedly picked up his head and proceeded to walk six miles while preaching a sermon. But I digress. 

Fabian even ensured that the bodies of his penultimate predecessor, St. Pontian, and an antipope-turned-saint, Hippolytus, were brought back to Rome from the mines of Sardinia. But neither this, what had to be a monumental accomplishment in such an age, nor his saintly connections are what Fabian is most strikingly remembered for. 

Pope Pontian had resigned his post in 235 — making him the first supreme pontiff in history to do so — when both he and Hippolytus were exiled to Sardinia by Roman officials. After him came St. Anterus, but Anterus lasted a mere 43 days, likely dying a martyr’s death under Emperor Maximinus Thrax’s heavy-handed reign. 

So, in early January of the year 236, the Roman Church gathered to find a new Successor of St. Peter. 

Fabian, a mere layman at that point, had come in from the countryside to watch the proceedings. One can almost see this humble farmer or shepherd sitting near the back of the room, curiously looking on as the clandestine assembly discerned a new leader. 

St. Eusebius, the Church’s earliest and best-known historian for that time period, recounts that many worthy candidates were proposed. Over the course of 13 days of deliberation, Fabian, “although present, was in the mind of none.”

On the final day of the proceedings, however, it’s said that a dove “flying down lighted on his head, resembling the descent of the Holy Spirit on the Saviour in the form of a dove.”

Eusebius, writing barely 75 years after Fabian’s death, went on:

Thereupon all the people, as if moved by one Divine Spirit, with all eagerness and unanimity cried out that [Fabian] was worthy, and without delay they took him and placed him upon the episcopal seat. (Ecclesiastical History, VI, XXIX)

You can’t make this stuff up. 

Thankfully, the Church’s leadership had solid intuition in placing Fabian in charge, too. The new pontiff’s reign mercifully coincided with a period of little violence, so Fabian had 14 solid years to govern and build up the Church in relative peace. He’s said to have divided Rome’s Christian communities into seven districts, most notably assigning a deacon to oversee each one and appointing subdeacons to collect stories and acts of the martyrs. 

Fabian’s storied reign ended at the midway point of the third Century, when Decius came to power as Roman emperor. The ensuing Decian persecution, in which Christians were ordered to worship pagan gods or be killed, saw St. Fabian become one of its earliest victims. He received the crown of martyrdom on Jan. 20, 250. 

Okay. So what’s the point? At that election, Fabian walked in expecting to simply witness the election of a new Holy Father. Granted, he surely didn’t expect himself to be called, but we would be remiss to assume that Fabian wasn’t at least open to how and when and where the Holy Spirit wished to move in his life. He did accept the papacy, after all. 

Think for a moment of what must have been running through Fabian’s mind at the moment the dove landed on his head. Not only would there have been surprise at a bird perching on his face, but the simultaneous turning and shouting from the crowd, followed by a sudden urging into a role he could never in a million years have expected for himself. 

And yet, Fabian responded. It’s safe to expect that Fabian was a man of prayer, and it’s obvious that he was a man of action as a result. Let us all take a note from St. Fabian, especially in these uncertain and uneasy times. Let us be people of prayer, and thus people of action, for we can never know when the Spirit will come calling in the most unexpected ways. 

Pope St. Fabian, pray for us!

Keywords:

holy spirit

popes

st. fabian

Matthew Sewell Matthew Sewell is the author of the popular “Popes in a Year” daily email series and hosts The Popecast, a podcast about papal history. Matthew writes about intriguing stories from Church history, the messiness of the Christian life and (occasionally) insights into Catholicism through Denver Broncos football. By day, he works at Flocknote to help parishes and dioceses build a more connected Church. Matthew lives with his family in Spokane, Washington.

SOURCE : https://www.ncregister.com/blog/pope-st-fabian-and-gods-unexpected-call

Papa Fabiano

Giovanni di Paolo  (1403–1482). Saint Fabien et saint Sébastien, 84,5 x 54,5, National Gallery, London

Papa Fabiano

Giovanni di Paolo  (1403–1482). Saint Fabien et saint Sébastien, 84,5 x 54,5, National Gallery, London


San Fabiano Papa e martire

20 gennaio

 - Memoria Facoltativa

sec. III

Fabiano, pontefice a Roma per quattordici anni (dal 10 gennaio del 236 al 20 gennaio del 250), promosse il consolidamento e lo sviluppo della Chiesa. Divise Roma in sette diaconie per l’assistenza dei poveri. Con lui la figura del vescovo di Roma assunse tale prestigio da destare preoccupazione nell’imperatore Decio, sotto il quale subì il martirio. Fu sepolto nel cimitero di Callisto. (Mess. Rom.)

Patronato: Idraulici

Etimologia: Fabiano = dalla romana gens Fabia

Emblema: Palma

Martirologio Romano: San Fabiano, papa e martire, che da laico fu chiamato per grazia divina al pontificato e, offrendo un glorioso esempio di fede e di virtù, subì il martirio durante la persecuzione dell’imperatore Decio; san Cipriano si felicita del suo combattimento, perché diede una testimonianza irreprensibile e insigne nel governo della Chiesa; il suo corpo in questo giorno fu deposto a Roma sulla via Appia nel cimitero di Callisto. 

L’hanno fatto Pontefice sebbene al momento fosse un semplice laico, di origine probabilmente non romana, anche se residente nell’Urbe. Succede a papa Antero, che ha governato la Chiesa per meno di due mesi; e ha la fortuna di vivere tempi tranquilli sotto gli imperatori Gordiano III (morto sui vent’anni) e Filippo, detto l’Arabo per le sue origini. Una parentesi pacifica, che vede anche feste solennissime per i mille anni della città di Roma, nel 248. 

Papa Fabiano tiene rapporti con i cristiani dell’Africa e dell’Oriente, e si dedica all’organizzazione ecclesiale nell’Urbe, dividendone il territorio in sette ripartizioni territoriali. Provvede inoltre a sistemare i cimiteri cristiani, e dà sepoltura a papa Ponziano, deportato in Sardegna ad metalla, cioè nelle miniere, e morto nel 235. Tutte opere da tempi di pace. 

Nel 249, però, Filippo l’Arabo viene ucciso presso Verona dalle truppe del suo rivale Decio, che prende il potere con un programma di rafforzamento interno dell’Impero, contro i pericoli d’invasione ad opera dei barbari, che lo minacciano da tante parti. Per lui, rafforzamento vuol dire anche ritorno all’antica religione romana, per pure ragioni politiche. Si decreta perciò che tutti i sudditi dell’Impero romano dovranno proclamare solennemente e pubblicamente la loro adesione al paganesimo tradizionale, compiendo pubblicamente un atto di culto, che consiste essenzialmente nell’immolazione di qualche animale. Fatto questo, ognuno riceverà il libello, una sorta di certificato attestante la sua qualità di buon seguace degli antichi culti. 

Chi non sacrifica in questa forma pubblica, diventa un fuorilegge, un nemico dello Stato. In Roma, tre commissioni chiamano via via tutti i cittadini alla scelta, che per i pagani costituisce un gesto semplice e naturale, mentre per i cristiani immolare un animale agli dèi di Roma significa rinnegare l’unico Dio di Gesù Cristo, respingere la sua legge. Come sempre, c’è una varietà di comportamenti: alcuni cedono in pieno, per paura o per interesse, compiendo l’atto di culto. Altri cercano scappatoie di ogni genere per avere il libello senza prestare il culto richiesto. E ci sono i cristiani convinti, che dicono un risoluto no, respingendo a viso aperto l’imposizione e affrontando la morte. 

Tra i primi a rifiutarsi di sacrificare agli dèi c’è papa Fabiano, che si spegne nel carcere Tullianum, ma non per morte violenta. Si ritiene, infatti, che l’abbiano lasciato morire di fame e di sfinimento in quella prigione. I cristiani lo hanno poi sepolto nel cimitero di San Callisto, lungo la Via Appia, onorandolo come martire, e l’iscrizione posta allora sul suo sepolcro è giunta fino a noi.

Nella diocesi di Milano la sua memoria si celebra il 18 gennaio.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/25750

Papa Fabiano

Statua di San Fabiano in processione a Valsinni (MT)


FABIANO, santo

di Francesco Scorza Barcellona

Enciclopedia dei Papi (2000)

Successore di Antero nel 236, secondo la datazione del Catalogo Liberiano, più attendibile di quella di Eusebio di Cesarea, che nel Chronicon pone il suo accesso all’episcopato nel 239. Sempre secondo Eusebio (Historia ecclesiastica VI, 29, 1-4) F. sarebbe giunto a Roma dalla campagna e la sua designazione, mentre nessuno faceva il suo nome tra quelli dei possibili candidati, avvenne all’unanimità quando, nell’assemblea riunita per eleggere il vescovo di Roma, una colomba gli si posò sul capo, come nella scena evangelica del battesimo di Gesù: nella sua traduzione della Historia eusebiana, Rufino di Aquileia osserva che questa tradizione era riferita da alcuni a F., da altri a Zefirino.

Poiché con la morte dell’imperatore Massimino gli editti di persecuzione non furono più applicati, il periodo del pontificato di F., sotto Gordiano III (238-244) e Filippo l’Arabo (244-249), fu per la Chiesa relativamente pacifico. Da una lettera di Cipriano di Cartagine (Epistularium 59, 10, 1) si sa che Donato, il suo immediato predecessore, dopo aver fatto deporre Privato, vescovo di Lambesa, ne aveva dato notizia a F., che aveva risposto approvando la sentenza. Secondo la testimonianza di Eusebio (Historia ecclesiastica VI, 36, 4; cfr. Girolamo, ep. 84, 10) Origene aveva indirizzato uno scritto giustificativo a F., all’inizio del suo episcopato: probabilmente faceva parte di questo scritto un frammento trasmesso dalla Suda e da Giorgio Cedreno, in cui Origene parla dell’intensa attività di scrittura cui lo costringeva il suo amico Ambrogio di Nicomedia.

Si ritiene che sia stato F. ad ordinare Novaziano – colui che alla sua morte avrebbe assunto la guida del Collegio presbiterale di Roma, prima di separarsi dalla Chiesa alla elezione di Cornelio come successore di F. – nonostante l’opposizione del clero e di molti laici perché Novaziano aveva ricevuto il battesimo mentre era a letto gravemente malato, circostanza che già allora doveva costituire un impedimento per le ordinazioni: la notizia è riportata nella lettera di Cornelio, successore di F., a Fabio vescovo di Antiochia (cfr. Eusebio di Cesarea, Historia ecclesiastica VI, 43, 17) ma Cornelio non vi fa il nome di F., forse per non macchiare la memoria del suo predecessore.

Il Catalogo Liberiano attribuisce a F. (Fabius) un episcopato di quattordici anni, un mese e dieci giorni: lo stesso numero di anni, ma undici mesi e undici giorni, gli sono assegnati nel Liber pontificalis. F. fu una delle prime vittime della persecuzione di Decio (Eusebio di Cesarea, Historia ecclesiastica VI, 39, 1) nel 250, non nel 252 come affermato nel Chronicon eusebiano, alla data del 20 gennaio attestata dalla Depositio martyrum compresa nella raccolta del Cronografo del 354, mentre il Catalogo Liberiano e il Liber pontificalis riportano erroneamente le date del 19 o del 21 dello stesso mese. Purtroppo non si è meglio informati sulla morte, di cui doveva parlare una lettera del clero romano a Cipriano (cfr. Epistularium 9, 1, 1-2), ma andata perduta. Nella cripta dei papi nel cimitero di Callisto, luogo indicato già nella Depositio martyrum («XIII kal. febr. Fabiani in Calisti», cfr. Codice topografico, p. 17) come quello della sepoltura di F., G.B. de Rossi scoprì nel 1854 i frammenti della lastra sepolcrale del papa, recante l’iscrizione come di prassi per l’epoca, in greco, «Fabianos ep[iskopos] m[a]rt[ys]» (Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, IV, a cura di G.B. de Rossi-A. Ferrua, In Civitate Vaticana 1964, nr. 10694). La qualifica di martire è stata incisa in un momento successivo da una mano diversa, come nel caso dell’epitaffio di papa Ponziano (ibid., nr. 10670), i cui resti furono traslati a Roma dalla Sardegna proprio per cura di Fabiano. Ulteriore conferma della presenza di F. nella cripta papale è data dalla lastra appostavi da papa Sisto III recante i nomi dei vescovi, romani e non, sepolti nel cimitero di Callisto (ibid., nr. 9516). Nessun itinerario altomedievale menziona la presenza di F. nel cimitero; le sue spoglie, insieme a quelle di altri papi, vescovi e martiri sepolti nel cimitero callistiano, al tempo di Pasquale I furono traslate nella chiesa di S. Prassede, come documentato dalla nota iscrizione posta sul primo pilastro della navata destra (cfr. il testo riportato nel Liber pontificalis, II, pp. 63-4). Presunte reliquie del martire sono state trovate nella basilica di S. Sebastiano, in un sarcofago contraddistinto da una lamina del sec. X su cui compare il suo nome.

Il Catalogo Liberiano afferma che F. «regiones divisit diaconibus et multas fabricas per cimiteria fieri iussit». Il primo provvedimento potrebbe essere consistito nella assegnazione delle quattordici regiones romane, due a due, ai sette diaconi della Chiesa locale, a meno che non si voglia vedere in questa notizia il tentativo di retrodatare al sec. III l’istituzione delle sette regioni ecclesiastiche, attestata a partire dal sec. V. Quanto all’attività edilizia nei cimiteri, G.B. de Rossi pensava, tra gli altri lavori, alla costruzione della seconda area del cimitero di Callisto, con la sovrastante esedra triabsidata.

La notizia su F. nel Catalogo Liberiano termina riferendo che dopo il suo martirio furono arrestati e gettati in carcere i presbiteri Mosè e Massimo e il diacono Nicostrato, e che in quel periodo venne dall’Africa Novato, il quale dopo la morte di Mosè, rimasto in prigione undici mesi e undici giorni, riuscì a separare dalla Chiesa Novaziano e altri confessori. Sempre dal Catalogo Liberiano, nella successiva notizia su Cornelio, si è informati che in seguito questi confessori, tra cui il presbitero Massimo, ritornarono alla Chiesa. Su questa vicenda si hanno informazioni contemporanee agli eventi, principalmente nell’epistolario di Cipriano. Questi (Epistularium 27, 4) parla di lettere dei confessori romani Mosè, Massimo e Nicostrato ai confessori cartaginesi Saturnino e Aurelio, ed egli stesso si rivolge ai presbiteri Mosè e Massimo e agli altri confessori definendoli come quelli che in qualità di avanguardia e condottieri hanno mosso le insegne della milizia celeste nella battaglia che allora si combatteva, manifestando il suo apprezzamento per la lettera ai confessori cartaginesi in cui si faceva appello ai precetti evangelici (ibid. 28, 1, 1; 1, 2). A detta di Cipriano (ibid. 55, 5, 1-2), il presbitero Mosè era stato uno dei firmatari di una lettera (ibid. 30) scritta da Novaziano a nome del clero romano, che però nell’attuale intestazione figura come inviata dai «presbyteri et diaconi Romae consistentes»: vi si affrontava la questione dei lapsi, cioè di coloro che avevano ceduto durante la persecuzione, macchiandosi di un peccato di apostasia, rinviando un giudizio su di essi alla fine della persecuzione. La lettera 31 dell’epistolario ciprianeo è invece quella inviata al vescovo di Cartagine dai presbiteri Mosè e Massimo, da Nicostrato e Rufino e dagli altri confessori, per ringraziare Cipriano degli incoraggiamenti ricevuti, elogiandone le attività episcopali.

Lo stesso gruppo è destinatario delle lettere 37 e 46 di Cipriano, indirizzate la prima a Mosè, Massimo e gli altri confessori, la seconda a Massimo, Nicostrato e gli altri confessori. Del gruppo dei confessori romani, oltre a Mosè, Massimo, Nicostrato e Rufino, facevano parte anche Urbano, Sidonio e Macario citati in una lettera di papa Cornelio a Cipriano (ibid. 49, 1, 3; cfr. Cipriano, ibid. 51, 1, 1), e l’africano Celerino (cfr. Cipriano, ibid. 37, 1, 1) che di ritorno a Cartagine sarà ordinato lettore (ibid. 39), autore di una lettera al confessore cartaginese Luciano, e destinatario della sua risposta (ibid. 21; 22). Contro l’affermazione del Catalogo Liberiano, «post passionem eius […] comprehensi sunt», in base all’epistola 27 di Cipriano è verosimile che l’arresto dei confessori sia avvenuto contemporaneamente al martirio di F., in quanto Cipriano li chiama «primores et duces ad nostri temporis proelium», e sicuramente Mosè era ancora in carcere dopo un anno dal suo arresto (cfr. Cipriano, Epistularium 37, 2, 2: «Sic apud seruos Dei annus euoluitur»), quindi più o meno tra la fine del 250 e gli inizi del 251, se si deve credere alla notizia del Catalogo Liberiano secondo cui sarebbe rimasto in carcere undici mesi e undici giorni. Meno bene si spiega con la cronologia degli eventi l’affermazione di Cornelio nella sua lettera a Fabio di Antiochia, secondo cui Mosè quando era ancora in vita avrebbe scomunicato Novaziano e cinque presbiteri che contemporaneamente a lui si erano separati dalla Chiesa (Eusebio, Historia ecclesiastica VI, 43, 20), in quanto la separazione di Novaziano avvenne dopo l’elezione di Cornelio nella primavera dello stesso anno, quando Mosè era già morto, notizia confermata dallo stesso Catalogo Liberiano («postquam Moyses in carcere defunctus est»), anche se non si sa quanto sia effettivamente da mettersi in rapporto con la venuta di Novato di Cartagine a Roma. Cipriano (Epistularium 55, 5, 2) afferma che dopo la sua morte in prigione Mosè fu considerato martire, e sicuramente la sua fine conferì maggior prestigio al gruppo dei confessori romani. Alla sua morte fu Massimo che assunse il ruolo di guida nel gruppo. Ciò non impedì tuttavia che Massimo con altri confessori si schierassero con Novaziano dopo la sua separazione dalla Chiesa, sia pure per un breve periodo: Cornelio accenna a questo episodio nella sua lettera a Fabio di Antiochia facendo il nome del presbitero Massimo, di Urbano, Sidonio e Celerino (Eusebio, Historia ecclesiastica VI, 43, 6), di Massimo, Urbano, Sidonio e Macario nella lettera che scrisse a Cipriano (in Cipriano, Epistularium 49, 1, 3; 2, 2). Questi ultimi indirizzarono una lettera a Cipriano dopo il loro ritorno alla Chiesa (ibid. 53), e il vescovo di Cartagine replicò con la lettera successiva della sua raccolta. Se la lettera con cui Cipriano annuncia l’ordinazione di Celerino risale alla fine del 251, l’adesione di questi confessori allo scisma di Novaziano sarà durata solo pochi mesi. Del gruppo dei confessori romani, si sa da Cipriano che il solo Nicostrato restò fedele a Novaziano (ibid. 49, 2, 5).

Il Liber pontificalis aggiunge poche notizie a quelle del Catalogo Liberiano. F. sarebbe stato romano, figlio di Fabio, avrebbe esercitato il ministero episcopale per quattordici anni, un mese (undici mesi nella seconda redazione) e undici giorni. Avrebbe ordinato ventidue presbiteri, sette diaconi e undici vescovi, e la sua morte sarebbe stata seguita da sette giorni di sede vacante. Il Liber pontificalis riprende dal Catalogo Liberiano la notizia sulla assegnazione da parte di F. delle quattordici regiones romane ai diaconi, aggiungendo che F. istituì sette suddiaconi preposti ai sette notai che dovevano raccogliere fedelmente e integralmente gli atti dei martiri. Il fatto che i suddiaconi siano sette indica che essi sono in relazione con le sette regioni ecclesiastiche di cui lo stesso Liber pontificalis attribuiva l’istituzione a Clemente: sarebbero dunque suddiaconi regionarii, distinti da quelli soprannumerari, compresi nella categoria dei sequentes cleri, cioè precisamente il clero soprannumerario, che il Liber pontificalis, nr. 15, afferma essere stato istituito da papa Vittore: ma è logico pensare che l’istituzione dei sette diaconi regionarii sia anteriore a quella dei diaconi soprannumerari. I sette suddiaconi di Roma sono nominati nella lettera di papa Cornelio a Fabio di Antiochia (Eusebio, Historia ecclesiastica VI, 43, 11): ma di suddiaconi si parla in varie lettere di Cipriano di Cartagine, e si ha motivo di pensare che l’istituzione di questa categoria di chierici sia anteriore alla data indicata dal Liber pontificalis. I notai a cui questi suddiaconi si dicono preposti sono quelli che secondo il Liber pontificalis erano stati istituiti da Clemente. I suddiaconi, benché di istituzione più recente, sono ad essi superiori in quanto membri del clero, ma si sa che già all’epoca di Gregorio I in quella che si può definire la corte papale i notai avevano la precedenza su ogni membro del clero inferiore ai diaconi.

La commemorazione di F. alla data del 20 gennaio è passata dalla Depositio martyrum al Martyrologium Hieronymianum e di qui ai martirologi successivi. Nella collezione delle decretali pseudoisidoriane tre sono sotto il nome di Fabiano.

fonti e bibliografia

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-fabiano_(Enciclopedia-dei-Papi)/

Voir aussi http://www.orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/janvier/fabien.pdf

 http://har22201.blogspot.ca/2013/01/saint-fabien-et-saint-sebastien.html