Saint Anastase
Martyr en Assyrie (+ 628)
Il était le fils d'un
mage perse, mage de profession à l'époque où Chosroès, roi des Perses, mit à
sac la Ville Sainte de Jérusalem (614) et emporta avec lui les reliques de la
Passion retrouvées par sainte Hélène. Anastase était militaire et découvrit peu
à peu le christianisme et Jésus-Christ. Il quitta l'armée, se rendit en Syrie
auprès d'un orfèvre persan qui était chrétien et qui le catéchisa. Baptisé à
Jérusalem, il ne tarda pas à se faire moine. A quelque temps de là, il partit
pour Césarée de Palestine où se trouvait une garnison perse dont il voulut
retirer les soldats de la magie à laquelle ils s'adonnaient. Arrêté et chargé
de chaînes, refusant de renier Jésus-Christ, il fut condamné à transporter les
pierres pour construire la forteresse. Puis, avec d'autres chrétiens de la
ville, il fut reconduit vers la Perse. Un jour, durant la route, les soldats de
l'escorte le suspendirent par une main, attachant à l'autre une lourde pierre
et le laissèrent ainsi pendant quinze jours, entretenant ses douleurs en le
faisant boire et manger, avant de l'étrangler.
À Bethsaloé en Perse,
l’an 628, la passion de saint Anastase, moine et martyr. Après de nombreux
tourments qu’il avait endurés à Césarée de Palestine, il fut encore éprouvé par
les nombreux supplices que lui infligea le roi des Perses Chosroès. Il fut
enfin étranglé près du fleuve, après soixante-dix compagnons, et décapité.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/479/Saint-Anastase.html
Преподобномученик
Анастасий Персиянин. Константинополь. 985 г. Миниатюра Минология Василия II.. Ватиканская
библиотека. Рим. 985
Anastasius
of Persia, Menologion of Basil II
Saint Anastase de Perse
Martyr de l'Ordre des
Carmes
Fête le 22 janvier
Saint Anastase, né en
Perse, au sein de l'idolâtrie, ayant été témoin des pieux hommages que les
Chrétiens rendaient à la Croix du Seigneur, embrassa le Christianisme. Sa
ferveur était si grande, que quelques jours après son baptême, il fut reçu au
nombre des moines. Il priait tous les jours le Seigneur de pouvoir mériter la
couronne du Martyre, jusqu'à ce qu'un jour il lui fut révélé que sa prière
était exaucée. Arrivé à Césarée, en Palestine, il rencontra des Perses adonnés
à la magie, il essaya, mais en vain de les convertir. Ces impies le menèrent à
leur gouverneur, qui lui fit subir les plus cruelles tortures pour le forcer à
abjurer sa Foi. Le Saint demeura inébranlable, il l'envoya au roi Chosroës,
qui, après de nouvelles tortures, le fit mettre à mort avec 72 Chrétiens, le 22
janvier 628. Les miracles opérés par ce Saint Martyrs, surtout par le contact
de son Chef sacré et de son Images furent si nombreux, que le Second Concile de
Nicée témoigne que « à l'aspect des reliques et de l'Image de Saint Anastase,
les démons sont mis en fuite et les malades guéris ». Aussi la pieuse coutume
s'est-elle établie de porter sur soi l'image de la Tête de Saint Anastase, ou
de la placer sur la poitrine des mourants, pour les soutenir dans la dernière
lutte contre l'Enfer; souvent de grandes grâces ont été obtenues par ces
pratiques de dévotion.
Manière de faire une
Neuvaine en l'honneur de Saint Anastase
3 Notre Père, 3 je Vous
salue Marie, 3 Gloire au Père
Priez pour nous, ô Saint
Anastase,
Afin que nous soyons
rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.
O Dieu, force de ceux qui
espèrent en Vous, qui avez fait sortir Saint Anastase de la solitude du Carmel
pour remporter la palme du martyre: faites, nous Vous en prions, qu'animés par
ses exemples nous supportions avec patience les peines salutaires qui nous
surviennent. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Vidi: Brugis, 3 Februarii
1902
E. Rembry, Vic. Gen
SOURCE : http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/08/23/18876960.html
Saint Anastase de Perse
Carme martyr
+ en 628
Il n'est pas aisé de dire
quelles merveilles la sainte Croix du Sauveur opéra dans la Perse, lorsqu'elle
y fut transportée par le roi Chosroës, après qu'il l'eut enlevée du saint
Temple de Jérusalem, sous l'empereur Phocas (614) car elle jeta un si grand
éclat parmi ces peuples idolâtres qu'ils ne faisaient point difficulté de dire
tout haut que le Dieu des chrétiens était descendu dans leur pays; plusieurs
infidèles ouvrirent même les yeux aux vérités de l'Evangile, qu'ils ignoraient
jusqu'alors. Notre Anastase fut de ce nombre. Il s'appelait auparavant
Magundat. Son père, nommé Hau, était mage, et l'instruisit dans l'astronomie,
l'astrologie et dans les folles et pernicieuses sciences qu'on nomme d'un seul
mot magie. Après avoir reçu cette éducation, Magundat alla servir dans les
troupes du roi Chosroës. Il était à peine enrôlé lorsqu'il apprit que les
Perses avaient pris Jérusalem et enlevé la croix de Jésus-Christ, qu'ils
apportaient triomphants à Ctésiphon, pour en ériger un trophée à leur religion,
à la honte de toute la chrétienté. Il voulut savoir pourquoi ce bois était si
célèbre et d'où pouvait venir aux chrétiens une telle vénération pour
l'instrument d'un supplice que l'on regardait comme infâme. Dieu permit qu'il
s'adressât à des chrétiens mêmes qui lui apprirent que Jésus-Christ, Fils de
Dieu, était mort sur ce bois pour sauver les hommes. Il connut ainsi les
premiers principes de la vraie religion, et touché de la beauté de sa morale et
des récompenses qu'elle promet à ceux qui l'observent, il conçut dès lors le
dessein de l'embrasser. Après s'être entretenu quelque temps de ce pieux désir,
il quitta enfin l'armée de Chosroës, et renonçant à sa famille et à son pays,
il se retira dans la ville d'Hiéraple, en Syrie, chez un orfèvre ou monnayeur
persan qui était chrétien. Il apprit son métier et travailla quelque temps chez
lui; mais son principal dessein, ou plutôt son unique désir était d'apprendre
ce qu'il fallait faire pour se rendre digne de la grâce du baptême. Il pria
donc son hôte de l'instruire. Celui-ci, craignant de s'exposer à la cruauté des
Perses qui étaient maîtres du pays s'il passait pour prêcher le christianisme,
se contenta de mener avec lui Magundat à l'église des saints Martyrs. Les
peintures dont ce lieu était orné frappaient vivement les yeux de Magundat; il
en demandait la signification, et il apprenait qu'elles représentaient la
cruauté des tyrans, la patience des chrétiens il admirait au dedans de lui-même
l'héroïsme surhumain de ces glorieuses victimes de l'Evangile. Le désir.
d'embrasser la religion chrétienne le fit partir bientôt après pour Jérusalem,
où il logea encore chez un monnayeur, zélé chrétien, qui, lorsqu'il connut son
désir du baptême, le mena chez un saint prêtre nommé Elie. Celui-ci, ayant reçu
Magundat au rang des catéchumènes, alla le présenter à Modeste qui gouvernait
alors l'Eglise de Jérusalem en qualité de vicaire général pendant l'absence du
patriarche Zacharie, prisonnier chez les Perses.
Magundat reçut le baptême
avec d'autres Persans, et changea son nom en celui d'Anastase, qui est grec, et
dont l'étymologie donnait à entendre qu'il était passé de la mort à la vie. Le
bon prêtre Elie le retint pendant huit jours dans sa maison, revêtu de l'habit
blanc, selon que le devaient porter les nouveaux baptisés durant l'Octave de
leur baptême; il l'exhortait sans cesse à persévérer dans ces saintes
résolutions. Enfin, il lui demanda quel genre de vie il voulait embrasser.
Anastase le pria de l'ordonner moine. Elie lui fit donc quitter l'habit blanc
et le mena au monastère de Saint-Anastase, où l'abbé Justin le reçut sous sa
discipline. On lui donna pour maître un religieux d'une prudence consommée, qui
lui apprit d'abord la langue grecque et le psautier; après quoi il reçut la
tonsure et l'habit religieux. Il passa sept ans dans ce monastère, s'appliquant
aux offices les plus bas. Il était si diligent qu'il trouvait encore assez de
temps, après avoir assisté aux offices divins et s'être acquitté des devoirs de
sa charge, pour s'appliquer à la lecture des bons livres, particulièrement de
ceux qui traitaient de la vie des saints Pères du désert et des combats des
Martyrs. Et ainsi sa première inclination à les imiter se fortifiait de plus en
plus en son coeur; de sorte qu'il ne demandait rien avec plus d'ardeur en ses
prières, que la grâce de souffrir le martyre. Dieu, qui seconde quand il lui
plaît le désir de ses élus, voulut bien lui donner des gages et comme un
avant-goût de cette grâce. Car, une nuit qu'il dormait, il songea qu'il était
au haut d'une montagne où un homme lui présentait une coupe d'or émaillée de
pierres précieuses et toute pleine d'excellent vin, lui disant ces paroles
Prends et bois. Quand il l'eut fait, son âme fut pénétrée d'une telle suavité
que, s'éveillant au même instant, il reconnut que Dieu, par sa miséricorde,
avait exaucé ses prières touchant le martyre qu'il souhaitait avec tant de
passion.
Le matin, qui était la
fête de la Résurrection de Notre-Seigneur, il communiqua son songe, ou plutôt
sa vision, à son père spirituel; et après avoir assisté à tout l'office divin
et reçu la communion avec les autres frères, il prit congé de la compagnie,
partit du monastère sans emporter autre chose que son habit; le Saint-Esprit,
qui était son guide, le conduisit à Césarée en Palestine. Etant entré en cette
ville, il demeura deux jours en prière dans l'église de la sainte Vierge;
ensuite il s'attacha à celle de Sainte-Euphémie, martyre. Mais un jour qu'il y
allait pour continuer ses dévotions, il aperçut quelques personnes qui se
livraient aux opérations de la magie. Il leur fit à ce sujet une douce
remontrance, leur disant que lui aussi avait eu le malheur d'exercer cet art
criminel et les priant d'y renoncer comme lui; il se fit ainsi remarquer, il se
rendit suspect, on le traita comme un espion. Un officier de la garnison
l'arrêta, le retint en prison trois jours, sans lui donner ni à boire, ni à
manger, et le mena devant Barzabane gouverneur de la province pour les Perses,
qui venait d'arriver à Césarée. Anastase se déclare ouvertement chrétien, et
demeure insensible aux plus magnifiques promesses aussi bien qu'aux plus
horribles menaces. Le gouverneur irrité ordonne qu'on lui attache un pied et le
cou avec une grosse chaîne, qu'on le lie à un autre prisonnier et qu'il soit
condamné à porter des pierres en cet état. Les Perses, et surtout ceux de la
province de Rasech, ses compatriotes, lui firent mille insultes ils déchiraient
ses habits, lui arrachaient la barbe, l'accablaient de coups, le chargeaient de
fardeaux énormes, comme un misérable qui était, disaient-ils, l'opprobre de
leur pays.
Quelques temps après,
Barzabane le fit comparaître une seconde fois en sa présence et lui dit qu'il
lui demandait pour la dernière fois s'il voulait revenir à la religion de ses
pères ou rester dans les superstitions chrétiennes, et qu'il écrirait sa
réponse au roi Chosroës pour avoir ses ordres. « Ecris-lui sur mon compte tout
le mal que tu voudras, répondit Anastase, car je suis chrétien ». « Qu'on
l'étende, dit alors le gouverneur, et qu'on le frappe jusqu'à ce qu'il réponde
qu'il est prêt à obéir ». Les bourreaux s'apprêtant à le lier, ce serviteur de
Dieu leur dit: « Laissez, je n'ai pas besoin de liens ». Et il se plaça avec
calme dans la position où ils le voulaient mettre en l'enchaînant. Ils se
mirent alors à le frapper à grands coups de bâton. Le Saint leur dit «
Laissez-moi ôter mon habit, afin qu'il ne soit pas profané. « Vous pouvez
frapper sur ma chair nue, car ce que vous faites là n'est qu'un jeu pour moi.
Dussiez-vous me disséquer membre par membre, je ne renierai point mon Jésus ».
Barzabane l'ayant encore menacé d'écrire au roi: « Fais, dit le Martyr, écris
au roi ». « Quoi donc répliqua le gouverneur, est-ce que tu ne crains pas le
roi? » Le Saint répondit: « Pourquoi craindrais-je ton roi? N'est-il pas un
homme comme toi? Ne mourra-t-il pas comme toi? Comme toi ne pourrira-t-il pas?
Qui dois-je craindre, cet objet corruptible, ton semblable, un peu de boue, ou
Jésus-Christ qui a créé le ciel et la terre? »
Le gouverneur, étonné de
la liberté du martyr, le. fait ramener au cachot. Quelques jours après, dans un
autre interrogatoire, il le pressa encore de sacrifier aux dieux de la Perse: «
A quels dieux faut-il sacrifier? » dit Anastase. « Au soleil, à la lune, au
feu? Pourquoi pas aussi aux montagnes, aux collines et à tout le reste? Dieu me
défend de regarder comme dieux mes serviteurs, et d'adorer les créatures qu'il
a faites pour mon usage ». Barzabane, de plus en plus offensé par ces discours,
renvoya notre Saint en prison, avec menace de le faire mourir dès qu'il aurait
reçu la réponse du roi. En attendant, le confesseur de Jésus-Christ était
condamné à porter des pierres pendant tout le jour. Il augmentait lui-même ses
souffrances; car, refusant à son corps une grande partie du repos dont il avait
besoin, il priait, il récitait les offices divins qu'on faisait dans son
monastère; mais il avait grand soin de ne pas remuer sa chaîne, pour ne pas
troubler le sommeil du prisonnier avec lequel il était attaché. Il reçut de
grandes consolations comme Dieu en réserve à ceux qui souffrent pour lui.
L'abbé Justin, informer de tout ce qu'endurait son disciple pour la cause de
Jésus-Christ, ordonna des prières dans la communauté, et fit partir deux moines
pour l'assister. Le ciel le visitait aussi: un des compagnons d'Anastase le vit
une nuit tout rayonnant de lumière au milieu d'un choeur d'anges qui priaient
avec lui et il montra ce beau spectacle aux autres prisonniers.
Barzabane, après les
interrogatoires dont nous avons parlé, trouvant Anastase invincible, avait
écrit à Chosroës. Il en .reçut une réponse au bout de quelques jours. Faisant
alors amener son prisonnier, il lui dit: « Voici ce que le roi me mande: Abjure
seulement de bouche le christianisme, et je te mettrai en liberté. Alors va où
tu voudras; si tu veux être moine, sois-le; si tu préfères redevenir mage comme
tu l'étais, comme nous le sommes, fais-le ». Le martyr du Christ répondit: « Il
ne m'arrivera jamais de renier mon Jésus ». On le tenta encore par toutes
sortes de promesses, mais inutilement. Enfin le gouverneur lui fit dire: « Je
sais que tu crains tes compatriotes et que tu n'oses renier le Christ devant
eux, mais le roi se contente que tu fasses cette abjuration devant moi et deux
autres personnes seulement, et aussitôt tu es libre ». Le Saint répondit: « Il
ne m'arrivera jamais de renier mon Jésus, ni devant toi ni devant d'autres ».
Barzabane, le voyant inébranlable, lui déclara qu'il avait ordre de l'envoyer
au roi chargé de fers. « Ces fers sont inutiles, dit Anastase; si vous me
mettiez en liberté, je me rendrais de moi-même vers le roi ». Le gouverneur
donna l'ordre de le faire partir dans cinq jours avec deux autres prisonniers
chrétiens. Durant les préparatifs du voyage arriva la fête de l'Exaltation de
la Sainte-Croix, que l'on célébrait le 14 septembre. Anastase, les deux
religieux envoyés par Justin pour le consoler, les deux chrétiens qui devaient
le suivre chez Chosroës, et quelques hommes pieux de Césarée, passèrent cette
nuit à chanter des hymnes, des psaumes, oubliant les souffrances de la prison
pour ne penser qu'aux louanges du Seigneur. Le matin, le commercier ou receveur
des impôts, qui était chrétien, obtint du gouverneur la liberté de mener
Anastase à l'église pour y célébrer cette grande fête; avec promesse de le
ramener ensuite sa prison; car il faut remarquer, que les Perses n'empêchaient
pas l'exercice de la religion chrétienne dans les lieux de leur conquête où ils
l'avaient trouvée établie. Ils en voulaient seulement à ceux de leur pays qui
quittaient la religion de leurs pères pour se faire chrétiens, regardant cette
conversion comme un outrage à leurs dieux et comme un affront qui retombait sur
toute là nation.
La présence du Saint dans
l'assemblée des fidèles fut un sujet de joie universelle elle ranima la piété,
le courage et la foi presque éteinte de plusieurs qui s'étaient laissé abattre
par la prospérité et le succès des armées persanes, par la désolation de la
ville sainte de Jérusalem et la captivité d'un grand nombre de chrétiens. Il
les consola tous, les fortifia par l'exemple de ses souffrances et par ses
discours. On ne pouvait se rassasier de le voir, on baisait ses chaînes avec
respect. Après l'assemblée, le commercier, à force de prières et presque par la
violence, emmena chez lui Anastase avec les deux religieux qui l'accompagnaient;
ils y dînèrent en grande compagnie, après quoi ils retournèrent à la prison.
Cinq jours après, notre
Saint partit pour la Perse, sous bonne garde, avec les deux autres prisonniers
chrétiens; et l'un des deux religieux de son monastère reçut de l'abbé Justin
l'ordre de le suivre partout, et c'est lui qui a écrit, ou du moins dicté les
Actes du martyre d'Anastase, comme témoin oculaire. Dans tous les lieux où
passait le confesseur de Jésus-Christ, les chrétiens se pressaient en foule
autour de lui, pour lui exprimer leur respect et leur admiration, au point que
ces honneurs alarmèrent son humilité. Il en écrivit de la ville d'Hiéraple et
des bords du Tigre, à son abbé, lui demandant ses prières et celles de la
communauté pour que Dieu lui fit la grâce d'achever sa carrière humblement et
courageusement. Dès qu'il fut arrivé à Balsaloë 1, petite ville d'Assyrie, à
deux lieues et demie de Discarthes près de l'Euphrate, où était alors le roi
des Perses, on le mit en prison en attendant des ordres particuliers. Chosroës,
au bout de quelques jours, envoya un magistrat pour l'interroger. Il répondit
comme toujours « qu'il était chrétien, que son Dieu avait créé le ciel et la
terre; si Jésus était mort sur la croix, ç'avait été volontairement pour nous
racheter et détruire l'empire des démons qui régnaient chez les Perses ». Le
juge chercha à l'éblouir par des promesses, lui promettant la faveur du roi et
une des premières places à sa cour. « Je considère les dons de ton roi comme de
la boue », répondit le Saint. Le lendemain, le juge employa les menaces. «
Seigneur, lui dit le martyr avec tranquillité, il est inutile que tu te
tourmentes ainsi. Jésus, mon Dieu, me soutient tu ne parviendras jamais à me
faire abandonner ma foi ». Alors le juge le fit enchaîner et battre à coups de
bâton, en disant: « Voilà ce que tu auras chaque jour à la place des honneurs
que tu refuses. Je serai aussi insensible à tes coups qu'à tes faveurs »,
répliqua Anastase, fais ce que tu voudras ». Il reçut la bastonnade trois jours
de suite. Le juge lefit alors étendre sur le dos et ordonna qu'on lui mît sur
les jambes une grosse pièce de bois appesantie encore par deux hommes montés
sur les deux bouts. Ce supplice était regardé comme insupportable. Anastase le
supporta avec calme, en rendant grâces à Dieu. Le juge, ne sachant plus que
faire, le renvoya en prison, et alla lui-même raconter au roi ce qui s'était
passé et recevoir ses ordres. Pendant ce temps, le geôlier, qui était chrétien,
laissait entrer le religieux qui avait suivi notre Saint et qui venait le
consoler et l'exhorter au bien. Beaucoup de fidèles, qui se trouvaient dans
cette ville, accoururent aussi à la prison et se prosternant aux pieds du
Martyr, baisaient ses chaînes, le conjuraient de prier pour eux et de les
bénir. Et comme il refusait, ils prenaient de la cire, la pressaient contre ses
chaînes pour qu'elles s'y imprimassent et emportaient cette sainte empreinte
comme une bénédiction. Le juge étant de retour, interrogea encore plusieurs
jours notre saint Martyr, et à chaque fois il le faisait battre cruellement.
D'après son ordre, on le pendit par une main, après lui avoir attaché au pied
une grosse pierre. Il resta environ deux heures en cet état. Le voyant
inébranlable, le juge le fit descendre et alla de nouveau consulter le roi.
Il revint, au bout de
cinq jours, avec l'ordre de faire mourir Anastase et les autres prisonniers
chrétiens, en tout soixante-douze. On les conduisit sur le bord du fleuve, et
tous furent étranglés en présence d'Anastase à qui les bourreaux disaient, à la
mort de chacun: « Veux-tu mourir ainsi, ou préfères-tu obéir au roi et
conserver la douce lumière du jour et mille honneurs? » Mais le saint martyr,
élevant les yeux au ciel, rend grâces à Dieu de ce que ses désirs vont être
satisfaits, et dit: « J'espérais que mon corps serait déchiré par vous en mille
pièces pour l'amour de Jésus-Christ. Mais si c'est là la mort que vous me
préparez, je remercie Dieu de ce qu'il va, par des peines si petites,
m'associer à la gloire des saints Martyrs ». Et ainsi, avec une grande joie,
une ineffable allégresse, il subit le même genre de mort que ses compagnons. On
le distingua seulement des autres en lui coupant la tête après l'avoir
étranglé, le 22 janvier de l'an 628, le dix-huitième de l'empire d'Héraclius.
Dieu le distingua d'une façon bien plus remarquable durant la nuit, les chiens
qui dévorèrent les corps des autres martyrs, laissèrent le sien intact; de
sorte que le religieux dont nous avons parlé, et quelques autres chrétiens du
nombre des captifs de Palestine, purent le racheter des bourreaux; ils le
portèrent au monastère de Saint Serge, qui n'était pas éloigné, et d'où est
venu le nom de Sergiopolis à la petite ville de Barsaloë. D'autres disent que
ces saintes reliques furent toutes portées à Césarée en Palestine, et l'on
raconte, dans la quatrième session du second concile de Nicée, que lorsque l'on
fit cette translation, toute la ville alla au-devant en procession, pour
recevoir avec respect un si précieux trésor. Une femme, nommée Areta, des premières
de la ville fut seule assez téméraire pour ne point prendre part à cette pompe,
disant qu'elle ne se dérangeait pas pour les Reliques de Perse. Mais elle fut
bientôt obligée de changer de résolution. Ce Saint lui apparaissant la nuit,
revêtu de son habit de religieux, la reprit sévèrement de son impiété, et en
même temps elle fut saisie de violentes douleurs et perdit la parole. On lui
conseilla de se recommander au saint Martyr pour recouvrer la santé; elle prit
ce parti, et se fit porter à son sépulcre, le reconnut à sa véritable image qui
était auprès de ses reliques et qui lui parut semblable à sa vision, et elle
fut entièrement guérie. Ces saintes reliques furent ensuite portées à
Constantinople où l'impératrice Irène lit depuis bâtir une église en leur
honneur.
Enfin, les actes du
septième concile oecuménique nous apprennent qu'à l'époque où il se tint, Rome
possédait déjà l'image et la tête de saint Anastase, et qu'elles opéraient des
miracles. Le concile se sert même de cet exemple pour autoriser le culte des images.
Il reconnaît au même endroit, comme authentiques, les actes originaux de son
martyre. Ces précieuses reliques furent déposées dans une église de la Sainte
Vierge appelée ad aquas Salvias, près de la porte Capène. Elle a depuis changé
son nom et s'appelle aujourd'hui l'église des saints Vincent et Anastase. Dans
ses images on représente sa décollation; mais on la distingue de celle de saint
Jean-Baptiste en ce que la tête porte une entaille au crâne ou un capuchon de
moine.
Texte extrait des Petits
Bollandistes, volume I
Prière
Priez pour nous, ô Saint
Anastase,
Afin que nous soyons
rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Prions
O Dieu, force de ceux qui
espèrent en Vous, qui avez fait sortir Saint Anastase de la solitude du Carmel
pour remporter la palme du martyre: faites, nous Vous en prions, qu'animés par
ses exemples nous supportions avec patience les peines salutaires qui nous
surviennent. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il
3 Notre Père, 3 je Vous
salue Marie, 3 Gloire au Père
Also
known as
Anastasius XIV
Magundat
Profile
Pagan magician. Soldier in
the army of Persian king Khusrow
II during the campaign that brought the Holy Cross from Jerusalem to Persia.
Magundat was so impressed by the obvious power of the relic,
and the devotion and sanctity of the Christians who
flocked to it, that he converted to Christianity,
left the army,
took the name Anastasius, and became a monk in Jerusalem.
After seven years of prayer and
solitude, Anastasius returned to Persia to convert his
countrymen. He was soon arrested for
his faith,
and was promised high honours if he would deny Christ and return to the service
of Khusrow; he declined. Martyred with
about 70 other Christians whose
names have not come down to us.
Born
in Persia as Magundat
strangled
and beheaded in 628 in Persia
relics translated
to Palestine,
and then to Rome
Additional
Information
An
Old English Martyrology, by George Herzfeld
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian
Catholic Truth Society
Saint
Charles Borromeo Church, Picayune, Mississippi
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Anastasius the
Persian“. CatholicSaints.Info. 15 May 2024. Web. 6 December 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-anastasius-the-persian/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-anastasius-the-persian/
Book of
Saints – Anastasius – 22 January
Article
ANASTASIUS (Saint) Martyr
(January 22) (7th century) A Persian monk who suffered agonies from the most
savage and prolonged torture, and was finally beheaded because of his religion
by Cnosroas, King of Persia (A.D. 628). His head was brought to Rome and
deposited in a church dedicated to him and Saint Vincent, the Spanish Martyr.
Hence, the great veneration in which he is held in the West. In the Acts of the
Seventh Oecumenical Council (A.D. 786), the Acts of Saint Anastasius are
mentioned. They are believed to be the composition of a fellow monk of his who
followed him into Persia. With Saint Anastasius seventy other Christians are
said to have been put to death.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Anastasius”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 16
June 2012.
Web. 7 December 2024.
<http://catholicsaints.info/book-of-saints-anastasius-22-january/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-anastasius-22-january/
St. Anastasius der Perser (+ 628), Kopfreliquiar im Speyerer Dom, Reliquienschreine
Relic of Saint Anastasius, Speyer Cathedral, Speyer, Germany
St. Anastasius der Perser (+ 628), Kopfreliquiar im Speyerer Dom, Reliquienschreine
Relic of Saint Anastasius, Speyer Cathedral, Speyer, Germany
St.
Anastasius der Perser (+ 628), Kopfreliquiar im Speyerer Dom, Reliquienschreine
Relic
of Saint Anastasius, Speyer Cathedral, Speyer, Germany
St. Anastasius XIV
Feastday: January 22
Death: 628
Martyr, originally a
Persian called Magundat. Once a magician, Anastasius was a soldier in the army
of King Khusrow II, ruler of Persia, when that ruler carried the Holy Cross
from Jerusalem to
Persia. He was so impressed with the relic and with the demeanor of the
Christians that he left the army, became a Christian, and then a monk in
Jerusalem. After seven years, Anastasius went to Persia to
convert his own people. He was taken prisoner and promised honors by King
Khusrow if he denied Christ. Remaining constant in the faith, Anastasius was
strangled and beheaded with 68 or 70 other Christians on January 22, 628. His
remains were taken to Palestine, and later Rome.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=1360
The
Carmelite Review – Saint Anastasius the Martyr
A young soldier in the
Persian army figures first in the calendar as a Carmelite, viz, Saint
Anastasius the Martyr. At the time when Chosroes, the King of Persia, was
carrying the true cross as plunder from Jerusalem, our saint became very
inquisitive concerning the Christian religion. Prior to his conversion he
lodged with a pious Christian, and whilst there was exceedingly moved by the
holy pictures which adorned the walls of the house, and from this on Anastasius
inquired daily into the true faith – was duly instructed and baptized. Soon
after baptism the saint joined a community of monks, successors of the Prophet
Elias, whose monastery lay about five miles from Jerusalem. After seven years
spent in great perfection in this monastery, he obtained permission to make a
pilgrimage. Whilst on his journey he was apprehended and cruelly tortured at
Caesarea because he had the courage to reprove some public sinners. After many
sufferings, borne with great patience, the saint was strangled, and afterwards
beheaded. His body was left to be devoured by dogs, but was left untouched. The
head of the saint is today preserved with great veneration at Rome. The rest of
the relics are preserved in the chapel ad Scalas Sanctas, near Saint John
Lateran.
– text taken from the
article “Canonized Carmelites” in the January 1893 edition of The Carmelite
Review magazine, author not listed
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-carmelite-review-saint-anastasius-the-martyr/
New
Catholic Dictionary – Saint Anastasius
Article
(Greek:
resurrection) Martyr (628), died Bethsaloe, Assyria.
A Persian magician and a soldier in the army of Khusrau, he was converted to
Christianity when that monarch carried the Holy Cross from Jerusalem to
Persia. He took the name of Anastasius and lived a monastic life for seven
years. Desiring martyrdom he
went to Caesarea,
where he reproached his countrymen for their magic and fire-worship. He was
sent to Bethsaloe, imprisoned, strangled, and decapitated. Patron of
goldsmiths; invoked against headaches. Relics at Rome. Feast,
Roman Calendar, 22
January.
MLA
Citation
“Saint Anastasius”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 29
July 2012.
Web. 7 December 2024.
<http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-anastasius-of-alexandria/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-anastasius/
An
Old English Martyrology – January 22 – Saint Anastasius
Article
On the same day is the
martyrdom of the holy man Saint Anastasius, who was at first a sorcerer in the
country of Persia, but afterwards he believed in Christ. Cosroas, king of
Persia, ordered him to be hung up by one hand and urged him to forswear the belief
in God. As he would not consent to this, the king ordered him to be beheaded.
The emperor Heraclius seized his body in Persia at the head of an army and
brought it to Rome, and it rests in Saint Paul’s minster at the waters
called Aquae Salviae; there his head is carried about in these days as a
relic for Christian men.
MLA
Citation
George Herzfeld. “January
22 – Saint Anastasius”. An Old English Martyrology, 1900. CatholicSaints.Info.
15 May 2024. Web. 7 December 2024.
<https://catholicsaints.info/an-old-english-martyrology-january-22-saint-anastasius/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/an-old-english-martyrology-january-22-saint-anastasius/
St. Anastasius
St. Anastasius, once
a magician, became a convert of
the Holy Cross and was martyred in
628. He was a soldier in the army of Chosroes when that monarch carried
the Cross from Jerusalem to Persia.
The occasion prompted him to ask for information; then he left the army, became
a Christian,
and afterwards a monk in Jerusalem.
HisPersian name, Magundat, he changed to Anastasius. After seven
years of the most exact monastic observance,
he was moved, as he thought, by the Holy
Ghost to go in quest of martyrdom and
went to Cæsarea, then subject to the Persians.
Reproaching his countrymen for their magic and fireworship, both of
which he had once practised, he was taken prisoner,
cruelly tortured to make him abjure,
amid finally carried down near the Euphrates, to a place called Barsaloe, or
Bethsaloe, according to the Bollandists,
where his sufferings were renewed while at the same time the highest honours in
the service of King Chosroes were promised him if he would renounce Christianity.
Finally, with seventy others, he was strangled to death and decapitated,
22 January, 628. His body, which was thrown to the dogs, but was left untouched
by them, was carried thence to Palestine, afterwards to Constantinople,
and finally to Rome.
Sources
Acta SS., 3 Jan.;
BUTLER, Lives of the Saints, 22 Jan.
Campbell, Thomas. "St. Anastasius." The Catholic Encyclopedia. Vol.
1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 4 Apr.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01455c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by W.S. French, Jr.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01455c.htm
Anastasius the Persian M (RM)
(also known as Magundat)
Died at Bethsaloe, Assyria, January 22, 628. According to his Greek biographer,
Magundat was a young Persian soldier in the army of King Chosroes II when it
captured Jerusalem in 614. He became curious about the Christian religion, and
was impressed by its sublime truths. He returned to Persia, left the military,
and retired to Hierapolis.
There he lodged and often
prayed with a devout Persian Christian silversmith. The religious art that he
saw moved him to inquire more and more about the faith. Finally, he left
Hierapolis, and went to Jerusalem where he was baptized Anastasius by Modestus
and entered a monastery in 621.
Anastasius was always the
first at all spiritual duties, especially in assisting at the Mass. His
attention to pious discourse testified to the sincerity of his soul. He never
read about the triumphs of the martyrs without an abundance of tears, and
burned with an ardent desire to become a martyr himself.
After seven years in the
monastery, he was allowed to go to Caesarea in Palestine to visit holy places
and preach the Gospel to the Persian garrison. He was arrested there, flogged,
and put to hard labor. The governor Marzabanes commanded him to be chained by
the foot to another prisoner, and his neck and one foot also to be linked by a
heavy chain, and condemned him in this condition to carry stones.
Upon hearing of his
troubles, Anastasius's old abbot sent two monks to assist him, and ordered
prayers for him. Meanwhile, Anastasius would pray all night. A Jew reported
having seen him shining in glory and angels praying with him.
The governor called for
him again. Marzabanes had received detailed orders from Chosroes: If Anastasius
would abjure Christianity by word of mouth, he might choose to return to
military service or still remain a Christian and return to the monastery. The
governor added that he might in his heart always adhere to Christ, provided
that he would but once renounce Christ, privately in the presence of the
governor. Anastasius sent back the answer that he would never lie or dissemble.
After repeatedly refusing
to renounce his faith, he was taken in chains to the Euphrates, where an
officer of Chosroes also failed to induce him to apostatize, even with the help
of torture: beatings with staves three days in a row. The martyr's tranquility
and patience astonished the officer, who went again to acquaint the king of his
behavior.
Meanwhile, the Christian
jailer gave everyone free access to the prisoner, and Christians soon filled
the prison. Each one sought to kiss his feet or chains, and kept as relics
whatever had been sanctified by his touch. They also overlaid his fetters with
wax to receive their impression. The saint was embarrassed by all this and
tried to discourage his admirers.
Eventually, together with
68 other Christians, Anastasius was strangled and beheaded at Bethsaloe
(Barsaloe) on the bank of the Euphrates. Their bodies were left exposed to be
devoured by dogs, but they left his body untouched. He body was laid in the
monastery of Saint Sergius nearby, and later moved to Palestine,
Constantinople, and, in 640, Rome where they are enshrined in the chapel ad
Scalas Sanctus near Saint John Lateran. The monk who attended him took his
linen tunic back to his monastery in Palestine.
Anastasius's head was
brought to Rome and enshrined in the church of Saint Vincent and Saint
Anastasius, both celebrated today. Miracles have been attributed to images of
his head, which were approved by the seventh general council (Act. 4).
The cultus of Saint
Anastasius may have come to England by way of Saint Theodore of Canterbury.
Anastasius's vita was rewritten by the Venerable Bede shortly before Bede's
death. Saint Anastasius is honored the same day by both the Roman (including at
Wearmouth and Jarrow) and Orthodox Churches (Attwater, Benedictines,
Encyclopedia, Farmer, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0122.shtml
Sant' Anastasio
(Magundat) Martire in Persia
m. 628
Magundat che da suo padre
Han era stato istruito nella magia, faceva parte dell'esercito persiano,
incuriosito dalla fede cristiana ne volle conoscere il credo. Per questo si
recò a Gerapoli. Si spostò poi a Gerusalemme ove ricevette il Battesimo assumendo
il nome di Anastasio («il risorto») per indicare l'avvenuta conversione. Fu
monaco per sette anni poi andò a Cesarea di Palestina allora soggetta ai
persiani e là catturato e torturato. Avendo fatto parte dell'esercito si chiese
al re Cosroe una decisione nei suoi riguardi. Il re rispose che se abiurava
anche davanti ad una sola persona potevano lasciarlo libero, ma Anastasio
rifiutò. Allora fu preso insieme a due altri compagni di cella e portato a
Bethsaloen in Assiria e là fu sottoposto ad altre torture. Fu costretto ad
assistere all'uccisione dei due compagni e di altri sessantasei cristiani, alla
fine fu strangolato e decapitato. Era il 628. (Avvenire)
Emblema: Palma
Martirologio Romano: A
Sergiopoli in Persia, passione di sant’Anastasio, monaco e martire, che dopo
molti tormenti da lui patiti a Cesarea di Palestina, fu da parte di Cosroe re
dei Persiani afflitto con molti supplizi e, dopo settanta suoi compagni, presso
un fiume fu soffocato e decapitato.
Monaco persiano morto nel 628. Magundat che da suo padre Han era stato istruito nella magia, faceva parte dell’esercito persiano, incuriosito dal fatto che i cristiani venerassero la croce che era uno strumento di morte e di supplizio, ne volle conoscere i rudimenti della religione, quindi recatosi a Gerapoli nella chiesa dedicata ai martiri apprese il loro eroismo. Ammirato, si recò poi a Gerusalemme ove ricevette il Battesimo assumendo il nome di Anastasio ("il risorto") per indicare l’avvenuta conversione.
Fu monaco per sette anni poi andò a Cesarea di Palestina allora soggetta ai persiani e là catturato, fu sottoposto a tormenti crudeli affinché abiurasse il Cristianesimo.
Avendo fatto parte dell’esercito si chiese al re Cosroe una decisione nei suoi riguardi. Il re comprensivo rispose che se abiurava anche davanti ad una sola persona potevano lasciarlo libero, ma Anastasio rifiutò. Allora fu preso insieme a due altri compagni di cella e portato a Bethsaloen in Assiria (detta poi Sergiopoli) dove si trovava il re e là fu sottoposto ad altri terribili tormenti assistendo anche allo strozzamento dei due compagni e di altri sessantasei cristiani, alla fine fu strangolato e decapitato.
Le sue reliquie furono traslate a Roma durante l’impero di Eraclio intorno al 640. Il suo capo era venerato nel monastero detto delle "Acquae Salviae" intitolato poi ai santi Vincenzo ed Anastasio alle Tre Fontane.
Una sua reliquia si venera, sempre a Roma, presso la Scala Santa. L’effige del suo volto recata a Roma alle Tre Fontane è stata una grande sorgente di virtù miracolose fra l’altro confermate dal II Concilio Niceno.
Ancora oggi è molto venerato con la diffusione di medaglie di vari formati da
portare addosso e a cui si dà molta importanza per preservare dai mali.
La sua festa si celebra il 22 gennaio.
Autore: Antonio Borrelli