dimanche 31 janvier 2016

Bienheureuse MARIE-CHRISTINE, reine


Ambito di De Falco. Ritratto di Maria Cristina di Savoia, 1834, huile sur toile, reggia di Caserta

Vénérable Marie-Christine de Savoie

Reine des Deux-Siciles ( 1836)

Le pape François a autorisé la Congrégation des causes des saints à promulguer le décret reconnaissant un miracle attribué à l’intercession de la Vénérable Marie-Christine de Savoie (1812-1836), reine des Deux-Siciles, a indiqué le Vatican le 3 mai 2013.

Lors d’une audience accordée la veille au cardinal Angelo Amato, préfet de ce dicastère, le pape a aussi autorisé la reconnaissance du miracle de la mystique italienne Maria Bolognesi (1924-1980) et des vertus héroïques des deux 'serviteurs de Dieu', première étape vers leur béatification.

Une femme très pieuse qui lutta contre la peine capitale.

Née à Cagliari, en Sardaigne, Marie-Christine était la fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie, dynastie à laquelle ont appartenu les rois d’Italie aux XIXe et XXe siècles. En 1832, elle épousa Ferdinand II, roi des Deux-Siciles, de la dynastie Bourbon. Très pieuse, elle lutta contre la peine capitale, alors très courante à Naples. Elle mourut dans la Cité parthénopéenne après avoir accouché d’un fils unique, François. En 1859, le Vatican la proclama vénérable.


Marie-Christine de Savoie viendra s’ajouter aux nombreux souverains européens élevés à la gloire des autels au cours des siècles. D’autres reines ont été canonisées, comme Marguerite d’Ecosse, Hedwige de Pologne ou Elisabeth du Portugal. Quant à la famille de Savoie, elle compte déjà deux bienheureux et deux vénérables. (Apic/Imedia - Radio Vatican)



Elle est morte le 21 janvier 1836 à Naples



La reine Marie-Christine de Savoie, miraculeuse

2013-05-03 Radio Vatican
Le pape François a autorisé la Congrégation des causes des saints à promulguer le décret reconnaissant un miracle attribué à l’intercession de la Vénérable Marie-Christine de Savoie (1812-1836), reine des Deux-Siciles, a indiqué le Vatican le 3 mai 2013.

Lors d’une audience accordée la veille au cardinal Angelo Amato, préfet de ce dicastère, le pape a aussi autorisé la reconnaissance du miracle de la mystique italienne Maria Bolognesi (1924-1980) et des vertus héroïques des deux "serviteurs de Dieu", première étape vers leur béatification.

Une femme très pieuse qui lutta contre la peine capitale

Née à Cagliari, en Sardaigne, Marie-Christine était la fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie, dynastie à laquelle ont appartenu les rois d’Italie aux XIXe et XXe siècles. En 1832, elle épousa Ferdinand II, roi des Deux-Siciles, de la dynastie Bourbon. Très pieuse, elle lutta contre la peine capitale, alors très courante à Naples. Elle mourut dans la Cité parthénopéenne après avoir accouché d’un fils unique, François. En 1859, le Vatican la proclama vénérable.

Marie-Christine de Savoie viendra s’ajouter aux nombreux souverains européens élevés à la gloire des autels au cours des siècles. D’autres reines ont été canonisées, comme Marguerite d’Ecosse, Edvige de Pologne ou Elisabeth du Portugal. Quant à la famille Savoie, elle compte déjà deux bienheureux et deux vénérables. (Apic/Imedia)



Tombeau de la Bienheureuse Maria Cristina, Cappella dei Borbone, Santa Chiara - Naples

Un miracle, à la prière Marie-Christine de Savoie

Béatification à Naples, en 2014

Les commémorations du bicentenaire de la naissance – le 14 novembre 1812- de la vénérable Marie-Christine de Savoie, se sont conclues jeudi 14 novembre. Marie-Christine de Savoie sera béatifiée à Naples le 25 janvier 2014.

Le postulateur de sa cause, le père Giovangiuseppe Califano, ofm, raconte une guérison, inexplicable du point de vue de la science, obtenue par sa prière et retenue pour sa béatification.

Maria Vallarino, est née à Varazze (Gênes), dans une famille très nombreuse, vers la fin de l’année 1829 ou au début de l’année 1930, comme on le déduit d’une comparaison entre les actes de baptême et de mort. La jeune femme travaillait depuis dix ans comme domestique au service de la marquise Antonia Carrega, à Gênes, quand en juin1866, à l’âge de 36/37 ans elle confia à la noble femme que depuis quelques mois elle avait remarqué une boule grosse comme une noix dans son sein droit. La marquise envoya aussitôt sa domestique chez le docteur Luigi Garibaldi qui pronostiqua une tumeur maligne avec écoulement et, sans lui révéler la gravité de sa maladie, lui prescrivit une thérapie à base de « sangsues, onctions, emplâtres avec cicutine et boissons médicamenteuses ».

La patiente, deux mois plus tard, voyant que les soins ne donnaient aucun résultat positif, et ignorant la nature de son mal, mais soupçonnant qu’il s’agissait de quelque chose de grave, retourna chez le docteur  Garibaldi. Celui-ci lui proposa l’extirpation, mais Maria Vallarino refusa et, de sa propre initiative, se rendit chez le docteur Oldoino Marengo, médecin chirurgien, qui précisa qu’il s’agissait d’un écoulement mammaire au second degré avec résistances tuberculeuses, autrement dit d’une tumeur sirupeuse hautement maligne et incurable; il lui dit de continuer les soins prescrits par le docteur Garibaldi pendant encore 20 jours. Mais comme elle ne voyait aucun bénéfice et que la tuméfaction  augmentait, au bout de 15 jours elle retourna chez le docteur Marengo.

La tumeur avait atteint la taille d’un œuf de poule (…). Il confirma le caractère incurable de la maladie. Maria Vallarino, encore une fois, exclut fermement toute intervention chirurgicale..

C’est à ce moment-là que le Docteur Garibaldi, après avoir vu l’état de prostration dans lequel se trouvait  la patiente, depuis sa consultation avec le docteur Marengo, lui conseilla de se tourner vers la prière. Plus précisément, il lui dit de s’adresser à mademoiselle Virginia Lombardo de Rivarolo Ligure, une infirmière qui répandait la dévotion à la vénérable Marie-Christine de Savoie.

Maria Vallarino s’empressa d’aller trouver Virginia Lombardo qui lui remit des fragments de relique des vêtements de Maria Cristina, en lui recommandant de s’adresser à elle avec confiance. La prière que celle-ci éleva sans cesse au Seigneur est celle-ci: «  Jésus, ô bon Jésus, glorifiez votre Servante Marie-Christine ». A partir de ce moment-là, elle commença à remarquer une rapide réduction du volume de la masse, jusqu’à son élimination totale en quelques jours.

Elle retourna très vite chez le docteur Garibaldi et lui rapporta que la tumeur avait pratiquement disparu. En effet, dit le docteur Garibaldi, « revenue au bout de cinq –six jours, je visitais son sein, et la tumeur ne revint plus ». Entretemps, le docteur Oldoino Marengo avait exprimé à maintes reprises son désir de connaître les développements du cas Vallarino, si bien, qu’après quelques mois, sollicitée par la marquise Carrega et sur ordre de son confesseur, Maria, désormais guérie, se présenta au chirurgien et lui rapporta les faits de son extraordinaire guérison. Marengo resta stupéfait et lui confessa qu’il s’était aperçu que son sein gauche commençait lui aussi à être atteint et que c’est précisément la gravité de son cas qu’il lui avait fait dire qu’il était disposé à l’opérer; mais que désormais elle était complètement « guérie ».

En effet pendant 39 ans Maria Vallarino n’eut aucune récidive, comme on relevé les 6 experts qui l’examinèrent après sa guérison, le 16 décembre 1870, le 12 avril 1875 et le 5 avril 1887. Les experts eux-mêmes, n’ayant trouvé aucune masse dans ses deux seins, ni dans les aisselles, déclarèrent la guérison de Maria Vallarino parfaite et durable. Maria mourut le 11 janvier 1905, à l’âge de 75 ans.
Sur ces faits les médecins de la commission de la Congrégation pour les causes des saints ont déclaré: « Guérison de mademoiselle Maria Vallarino, très rapide, complète, durable et inexplicable (…) de tumeur du sein unie ou bilatérale, pronostic vital réservé (…) thérapie inadéquate et inefficace ».

Le procès de la cause devant conduire à la béatification de la Vénérable Marie-Christine de Savoie s’achève l’année du  bicentenaire de sa naissance (14 nov. 2012 – 14 nov. 2013) et au cours de l’Année de la Foi : c’est extrêmement significatif si nous considérons que les dernières paroles de la Vénérable sur son lit de mort furent cette profession de foi : « Credo, Domine! Credo, Domine! ».


Bse Marie-Christine de Savoie

Reine de Naples et des Deux Siciles 

Maria Cristina Carlotta Giuseppa Gaetana Efisia de Savoie naît le 14 novembre 1812 à Cagliari, en Sardaigne, où ses parents et leur cour s'étaient refugiés après l'annexion du Piémont par la France. 

Maria Cristina est une princesse du royaume de Sardaigne, quatrième et dernière fille du roi Vittorio Emanuele I et Maria, archiduchesse d'Autriche-Este et princesse de Modène.

Le 6 avril 1814 le Piémont est rendu à ses souverains légitimes par le Congrès de Vienne qui leur donne en outre les territoires de l'ancienne République de Gênes. La famille royale et la cour reviennent à Turin où Marie-Christine reçoit l'éducation des princesses de son rang.

Le roi Victor-Emmanuel mène une polltique réactionnaire qui l'oblige à abdiquer en 1821 en faveur de son frère Charles-Félix. Il meurt en 1824. Le roi Charles-Félix s'éteint à son tour en 1831 laissant le trône à un lointain cousin Charles-Albert de Savoie, prince de Carignan qui mène une politique plus libérale.

La reine Marie-Thérèse, mère de la princesse Marie-Christine, meurt en mars 1832 peu de temps avant le mariage de sa dernière fille.

Ses sœurs aînées ayant épousé le duc de Modène, le prince de Lucques et l'empereur d'Autriche, le 21 novembre 1832, Marie-Christine de Savoie épouse le roi Ferdinand II des Deux-Siciles à qui elle donnera un fils : François II, roi des Deux-Siciles (1836-1894). Celui-ci épouse, en 1859, Marie-Sophie de Bavière (1841-1925).

Marie-Christine mourra des suites de ses couches le 31 janvier 1836 à l'âge de 23 ans.

Femme d’une grande piété, elle ne mena pas une vie facile à Naples, à cause de problèmes de santé, mais elle supporta tout avec une grande résignation. Elle fut inhumée en la basilique Santa Chiara de Naples, nécropole des rois des Deux-Siciles.

À l’instar de sa tante Clotilde de France, l’Église catholique romaine l'a comptée parmi les Vénérables par décret du 1859 du Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).

Le 2 mai 2013, le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à reconnaître un miracle qui lui a été attribué.

Maria Cristina de Savoie a été proclamée Bienheureuse le 25 janvier 2014, dans la Basilique Santa Chiara de Naples, par le card.Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape François. La Messe à été présidée par le card. Crescenzio Sepe, archevêque de Naples.
Pour approfondissements (site italien):


Sources principales : assisiofm.it/; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).   ©Evangelizo.org 2001-2016

Une Reine sainte ?

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Reine des Deux-Siciles et Bienheureuse, ce sont les titres que porte maintenant Marie-Christine de Savoie. Nous pourrions penser qu'ils sont incompatibles ou que l'un écarte l'autre. Mais ce samedi, dans la Basilique Sainte-Claire à Naples, elle sera béatifiée et donnée comme exemple de charité ardente, d'amour inconditionnel, de responsabilité qui l'ont menée à être connue de tout le royaume comme la "Reine Sainte".

Marie-Christine naît en Cagliari en 1812, où sa famille s'était réfugiée à cause de l'invasion napoléonienne. Dernière de trois filles, elle suit les déménagements qui commencent, en premier à Nice pour finir à Gênes, après la mort du père.

Petite, apparaissent deux caractéristiques qui marqueront sa personnalité : une force d'esprit hors du commun et une grande foi. Marquée par l'Année Sainte qui se déroule à Rome où elle rencontre à plusieurs reprises le Saint Père, elle attire constamment l'attention de tous par ses qualités et sa beauté.
Après la mort de sa mère, elle est appelée par le Roi Carlos Alberto à Turin, à la cour. Là croît son désir d'être religieuse cloîtrée, mais malgré son caractère fort, écoutant l'avis de son directeur spirituel et du Roi, elle accepte de se marier avec Ferdinand II, des Deux-Siciles.
A ce moment-là, elle dira : "Je ne sais comment j'ai pu changer d'opinion et dire "oui" alors que j'étais totalement inclinée vers la vie religieuse. Je ne peux que le voir comme la volonté de Dieu."
A l'arrivée de Marie-Christine à Naples, la cour se rendit compte que Ferdinand n'avait pas seulement à ses côtés une Reine, mais une conseillère de grande valeur. Le peuple napolitain acclamait déjà sa générosité : N'était-ce pas elle qui, comme cadeau de mariage, avait donné sa dot à 240 jeunes femmes napolitaines qui ne pouvaient se marier ? N'était-ce pas elle qui, avec le reste de ses cadeaux, avait payé l'emprunt de tant de gages au Mont de Piété.
La pluie qui avait accueilli les nouveaux époux dans le port le jour de leur arrivée, avait été compris par beaucoup comme un signe de prospérité, pas seulement pour eux, mais aussi pour tout le Royaume.
Petit à petit, Marie-Christine a conquuis la cour de Naples, avec sa délicatesse et sa constance.
La première qui sentit le changement, fut sa belle-mère qui avait depuis longtemps une relation difficile avec son fils. La patience et la délicatesse de Marie-Christine ont permis que soient de nouveaux unis la mère et le fils.
Peu à peu, son exemple de foi et de cohérence se propagea dans toute la cour, qui n'était pas particulièrement connue pour sa bonne conduite.
Ainsi, la prière et en particulier la Messe, furent introduites dans la vie de la cour et il n'était pas rare de voir les souverains cheminer dans le centre de Naples, dans de grandes capes et sous de larges chapeaux, visiter l'église du Jésus Vieux, où ils allaient demander à la Vierge la grâce d'un fils et écouter les conseils du déjà renommé Père Placido Berchet.
Mais ce ne fut pas la seule chose qui marqua le règne de Marie-Christine à Naples. Elle avait le souci de porter une plus grande attention aux pauvres et aux condamnés à mort. Elle sauva ainsi la vie de beaucoup de condamnés à mort, même à l'un d'entre eux qui avait attenté à la vie de son époux. L'échafaud, pendant les trois ans de règne, ne fut pas utilisé. La loi la plus grande pour la "Reine Sainte" était la Miséricorde.
Avant chaque conseil d'Etat, Ferdinand priait avec sa femme trois Ave Maria, invoquait l'Esprit Saint et recevait d'elle une bénédiction. Pendant que se déroulait le conseil d'Etat, Marie-Christine continuait de prier dans la chapelle du Palais royal.
Le Roi se souviendra, ému, de ces moments, et dira que beaucoup de décisions justes et prudentes étaient dues à son épouse.
Un autre domaine qui attira l'attention de la Reine fut le travail, en particulier celui des femmes. Elle créa pour cela la "Colonia San Leucio" qui se dédiait à la production de soie qui était exportée dans toute l'Europe.
Le statut de cette "Colonia" était très avancé pour l'époque : droits héréditaires égaux pour les hommes et les femmes, éducation scolaire obligatoire, gestion collective du travail et des bénéfices, maison pour les orphelins, etc.
Marie-Christine était la première à utiliser la soie de San Leucio pour ses vêtements, et fut ensuite imitée par de nombreuses personnes des cours européennes.
En 1835, arrive enfin le fils tant désiré. Ils l'avaient espéré et demandé. Mais cette joie fut teintée de douleur à cause des difficultés des derniers mois de grossesse. Le 16 janvier 1836, naît l'héritier du trône, mais la mère souffre d'une infection généralisée. Le 31 du même mois, elle demande à embrasser une dernière fois son petit François, en disant au roi : "Maintenant tu répondras de lui devant Dieu et le peuple… quand il sera grand, tu lui diras que sa mère est morte pour lui."
Elle avait 23 ans quand, au milieu de la consternation générale, elle quitta cette terre. Elle avait cependant marqué profondément non seulement la cour mais aussi tout un peuple. Elle n'avait été reine que 3 ans, mais à cause de sa présence, sa générosité et sa sainteté, elle fut toujours acclamée comme la "Reine Sainte".
Aujourd'hui, 178 ans après sa mort, son exemple se présente à tous comme celui du "bon intendant fidèle" dont parle le livre de l'Apocalypse.


La Vénérable Maria Cristina de Savoie (1812-1836) sera proclamée Bienheureuse Maria Cristina de Savoie


Chers dévots de Sainte Philomène,

Avec une grande joie que je vous communique que le 25 Janvier de cette année en Naples, une dévote très importante de Sainte Philomène sera canonisée.   Tout ça va rendre une meilleure position de notre petite Sainte avec Dieu.

L'histoire de la courte vie de Maria Cristina di Savoie est absolument charmante et pas moins fascinante est sa relation avec Sainte Philomène.

Née à Cagliari en 1812, la Vénérable Marie-Christine de Savoie - première épouse du Roi Ferdinand II et mère de François II, le dernier Roi de Naples - fut un modèle de charité et de piété chrétiennes dans le Royaume des Deux-Siciles. Elle eut une grande dévotion pour Sainte Philomène. Avec son mari Ferdinand II, elle vint pour la première fois au Sanctuaire de Mugnano del Cardinale, le 11 avril 1835. La pieuse Reine était mariée depuis trois déjà et ne donnait aucun signe de fécondité. Tout de suite après la visite au Sanctuaire, l’heureuse nouvelle de la conception de l’héritier au trône fut annoncée ; la Reine attribua cette aide à l’intercession de Sainte Philomène. En gage de reconnaissance, elle voulut que l’on construise à Mugnano un orphelinat féminin dédié à la Sainte, orphelinat que son auguste époux fit réaliser. Elle vint au moins dix fois à Mugnano et, dans le trésor du Sanctuaire, se trouvent ses ex voto. Elle laissa cette terre pour le Ciel le 31 janvier 1836, au milieu de la consternation générale. Elle avait un peu plus de vingt-trois ans et était Reine depuis à peine trois ans. Après les funérailles solennelles, son corps fut inhumé dans la Basilique Sainte Claire à Naples où elle repose encore. La mort de la jeune souveraine provoqua une grande douleur et sa réputation de sainteté s’accrut. Le peuple accourait pour prier sur la tombe de la « Sainte Reine ». Beaucoup de prodiges survinrent par son intercession. Pie IX en 1853 la proclama Vénérable et Pie XI en 1937 déclara ses vertus héroïques. Dans les nombreuses biographies, c’est la grande dévotion de Marie-Christine de Savoie pour Sainte Philomène qui est soulignée.

J'ai été invité par l'archevêque de Naples a la cérémonie de canonisation qui aura lieu le 25 Janvier et dans ce jour là je vais prier pour chacun de vous pour l'intercession de Sainte Philomène et de la Bienheureuse Maria Cristina de Savoie.

Vi invio la benedizione dal sacro altare di Santa Filomena,


Mons. Giovanni Braschi 

Rettore del Santuario di Santa Filomena


Blessed Mary Christina, Queen (AC)

Born in Cagliari, Sardinia, in 1812; died 1836; beatified in 1872. In 1832, Mary Christina, daughter of King Victor Emmanuel of Savoy and Maria Teresa (niece of Emperor Joseph II), married Ferdinand II, king of the two Sicilies. She had one son before her death at age 23 (Benedictines).



Bl. Marie Christine of Savoy

Born at Cagliari, Sardinia, 14 November, 1812; died at Naples, 31 January, 1836. She was the daughter of Victor Emanuel I, King of Sardinia, and of Maria Teresa of Austria, niece of the Emperor Joseph II. She lost her father in 1824 and her mother at the beginning of the year 1832. Charles Albert, who succeeded to the throne of Sardinia, insisted upon her appearing at the court of Turin, and she married Ferdinand II, King of the Two Sicilies (21 November, 1832). She died at the age of twenty-three, after having given birth fifteen days before to a son, Francesco-Maria-Leopold, Duke of Calabria. The renown of her virtues had been so great during her brief life, and after her death the graces obtained by her intercession were so numerous, that the Italian episcopate and many Catholic sovereigns obtained from Pius IX the signature, on 9 February, 1859, of the decree by which the process of her canonization was introduced before the Congregation of Rites. This resulted in her name being inscribed, in 1872 in the list of the Blessed.

Sources

Vie de la vénérable de Dieu Marie-Christine de Savoie, reine des Deux-Siciles (Paris, 1872); GUÉRIN, Les Petits Bollandistes, XV (Bar-le-Duc, 1874), 37-51.

Clugnet, Léon. "Bl. Marie Christine of Savoy." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 31 Jan. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/09666a.htm>.


The Venerable Maria Christina of Savoy (1812-1836) becomes Saint Maria Christina of Savoy


Dear Devotees of Saint Philomena

With great joy I bring you the news that in Naples on January 25th this year a very important devotee of St. Philomena will be canonized. This adds strength to the powerful position our Saint has with God. The story of the short life of Saint Maria Christina of Savoy is absolutely fascinating, no less fascinating than her relationship with St. Philomena.

Born in Cagliari, Italy in 1812, the Venerable Maria Christina of Savoy (first wife of King Ferdinand II and mother of Francis II - the last King of Naples) was a Christian and charitable heroine in the Kingdom of the Two Sicilies. She had a great devotion to St. Philomena, as did her husband, Ferdinand II. Her first visit to the Sanctuary of Mugnano was on April 11, 1835. The Pious Queen had been married for three years, but she had been unable to conceive a child. Immediately after her visit to the Sanctuary, happy news about the conception of an heir to the throne was announced. The Queen attributed her pregnancy to the intercession of St. Philomena. As a sign of recognition, she decided to have an orphanage for girls built in Mugnano dedicated to St. Philomena. This was then built by her august consort.

Maria Christina came ten times to Mugnano and her ex voto are kept in the Sanctuary Treasury. She left this earthly life for Heaven on the 31st of January, 1836 at just twenty-three years old. She had been Queen for only three years. After the solemn funerals, her body was buried in the Neapolitan Basilica of St. Clare, where she rests today.

The death of the young sovereign generated great mourning and increased the fame of her sanctity. People rushed to pray at the tomb of the “Saint Queen.” Many prodigies happened through her intercession. In 1853 Pius IX proclaimed her as Venerable and in 1937 Pius XI declared heroic her virtues. In numerous biographies the great devotion of Maria Christina of Savoy towards St. Philomena is highlighted.

I have been invited to be in attendance at the canonization on Saturday, January 25th and will pray for each of you through the intercession of both St. Philomena and St. Maria Christina of Savoy.


Msgr. Giovanni Braschi

Rector of the Sanctuary of Saint Philomena

Custodian of her Sacred Body