lundi 16 mars 2015

Saint HÉRIBERT de COLOGNE, évêque


Saint Héribert, évêque

Né vers 970, fils du comte de Worms, il fit ses études à l'abbaye de Gorze, près de Metz, un des principaux centres monastiques de la réforme dite grégorienne. Mais rappelé à Worms par son père, il y devient prévôt de la cathédrale et employé à la chancellerie royale. C'est là que le remarque l'empereur Othon III, qui le nomme chancelier pour l'Italie, puis pour l'Allemagne. L'année suivante, il est choisi comme archevêque de Cologne. La veille de Noël 999, Héribert arriva à Cologne, par un froid rigoureux, pieds nus et vêtu de toile. Ainsi, dès son entrée en charge, il ne fit aucun doute qu'il se proposait de vivre dans un esprit évangélique de pauvreté et de simplicité. De même qu'il s'était jusqu'alors, de façon désintéressée, sacrifié pour le bien de l'État et le service de l'empereur, autant il devait prendre soin de son archidiocèse et de ses ouailles. Il se fit remarquer par son zèle, sa douceur, son humilité, sa piété et son amour des pauvres. Héribert est mort le 16 mars 1021, et a été inhumé dans l'église abbatiale de Deutz, qu'il avait fondée en 1003.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/16/13771/-/saint-heribert-eveque

Sant'Eriberto di Colonia


Saint Héribert

Archevêque de Cologne (+ 1021)

Fils du comte de Worms, il fit ses études à l'abbaye de Gorze, près de Metz. Nommé plus tard au siège épiscopal de Cologne, il fut un conseiller écouté de l'empereur germanique Othon III. Il construisit l'abbaye de Deutz sur le Rhin où il est enterré.

Un internaute nous signale: Conjuguant les rôles d'homme d'État et de pasteur dévoué aux pauvres, saint Héribert de Cologne a marqué son époque. Né vers 970, Héribert est envoyé étudier à l'abbaye de Gorze, près de Metz, où il aurait voulu demeurer comme moine. Mais rappelé à Worms par son père, il y devient prévôt de la cathédrale et employé à la chancellerie royale. C'est là que le remarque l'empereur Othon III, qui le nomme chancelier pour l'Italie (dont le nord faisait partie de son empire), puis pour l'Allemagne. Mais l'année suivante, il est choisi comme archevêque de Cologne.

"La veille de Noël 999, Héribert arriva à Cologne, par un froid rigoureux, pieds nus et vêtu de toile. Ainsi, dès son entrée en charge, il ne fit aucun doute qu'il se proposait de vivre dans un esprit évangélique de pauvreté et de simplicité. De même qu'il s'était jusqu'alors, de façon désintéressée, sacrifié pour le bien de l'État et le service de l'empereur, autant il devait prendre soin de son archidiocèse et de ses ouailles. Il se fit remarquer par son zèle, sa douceur, son humilité, sa piété et son amour des pauvres." (Biographie de saint Héribert, sur le site de Remersdael, ville belge dont il est le patron)

Héribert est décédé le 16 mars 1021, et a été inhumé dans l'église abbatiale de Deutz, qu'il avait fondée en 1003. Pour abriter ses restes, les moines ont fait fabriquer un magnifique reliquaire, aujourd'hui conservé dans l'église de Saint-Héribert-le-Neuf, à Deutz (devenue un faubourg de Cologne). Sa mémoire est rappelée en Allemagne, par les catholiques et les luthériens, le 16 mars.

À l’abbaye de Deutz en Allemagne, l’an 1021, le trépas de saint Héribert, évêque. Chancelier de l’empereur Othon III, élu malgré lui au siège épiscopal de Cologne, sans plus tarder, il se dévoua à son clergé et à son peuple, donnant l’exemple des vertus dont il recommandait la pratique dans sa prédication. Il acheva sa course dans le monastère qu’il avait fondé.

Martyrologe romain

Saint-Héribert, patron de Rémersdael

Saint Héribert n'est pas seulement le titulaire de l'église de Rémersdael, mais il est aussi le patron de la localité, comme en témoigne la fontaine St‑Héribert.

Au moment où la commune célèbre une commémoration centenaire, il paraît opportun de retracer pour les habitants l'histoire de leur saint protecteur, qui semble être peu connue.

Saint Héribert fut à la fois un grand homme d'État, chancelier de l'empire germanique, et un éminent pontife, archevêque de Cologne.

Héribert naquit vers l'an 970; il était fils du comte Hugo de Worms. Ses études commencées à l'école du chapitre de cette ville, se continuèrent à l'abbaye de Gorze, près de Metz, où il surpassa les moines par l'étendue de son savoir, ses connaissances théologiques et sa profonde piété. A son retour, l'évêque de Worms le nomma prévôt de la cathédrale, l'ordonna prêtre et le fit entrer dans la chancellerie royale, où convergeaient toutes les activités politiques et administratives de l'empire.

Le jeune clerc n'aurait pu recevoir une meilleure formation diplomatique, mais son séjour à la chancellerie devait en plus avoir une importance décisive sur le cours de sa vie, car c'est là qu'il fut remarqué et apprécié par l'empereur Othon III. Celui-ci en fit, en 993, son chancelier pour les affaires d'Italie, pays compris dans le saint empire romain germanique, et son conseiller intime, son compagnon inséparable. Il voulut aussi lui confier l'évêché de Wurzbourg, mais Héribert se désista en faveur de son frère Henri.

Héribert devait la ferveur royale à son service désintéressé pour l'État Il n'aspirait pas, comme la plupart des nobles de l'entourage impérial, à étendre les possessions de son lignage. Demeurant toujours dans le voisinage d'Othon, il s'appliquait à déjouer les plans irréfléchis de l'impétueux et inexpérimenté monarque, comme inversement de favoriser toutes ses bonnes dispositions et ses actes généreux de dévotion, Il l'accompagna dans ses deux premières expéditions à Rome, assista à son couronnement en 996 et participa activement à plusieurs conciles. Il influença efficacement l'élection de deux papes pieux et capables, Grégoire V et Sylvestre II.

Lorsque Othon lui eut confié en 998 la direction de la chancellerie de l'Allemagne et que les devoirs de cette charge réclamèrent toutes ses forces, Héribert vit avec souci l'exaltation de l'empereur éclater sans retenue et l'induire à l'exagération de sa dignité impériale. Mais, avant qu'il eût pu interposer son ascendant, survint son élection à l'archiépiscopat de Cologne. Il se trouvait à Bénévent, en Italie, où l'empereur l'avait envoyé pour apaiser les troubles, lorsque sans s'y attendre il fut nommé archevêque. Ce choix fut ratifié par le peuple qui proclama son allégresse en s'écriant unanimement, comme jadis à Milan lors de l'élection de saint Ambroise : « Héribert sera notre évêque ». L'empereur lui donna l'investiture, le mettant ainsi en possession des territoires attachés à l'archiépiscopat de Cologne et le pape Sylvestre II lui remit le pallium, symbole de sa nouvelle dignité, consistant en une bande de laine blanche, garnie de croix, portée sur la chasuble.

La veille de Noël 999, Héribert arriva à Cologne, par un froid rigoureux, pieds nus et vêtu de toile. Ainsi, dès son entrée en charge, il ne fit aucun doute qu'il se proposait de vivre dans un esprit évangélique de pauvreté et de simplicité. De même qu'il s'était jusqu'alors, de façon désintéressée, sacrifié pour le bien de l'État et le service de l'empereur, autant il devait prendre soin de son archidiocèse et de ses ouailles. Il se fit remarquer par son zèle, sa douceur, son humilité, sa piété et son amour des pauvres. Il pratiquait de grandes mortifications et portait toujours un cilice sous son habit.

L'empereur s'étant rendu à Rome avec Héribert en l'an 1001, il y fut assiégé dans son palais par le Peuple et obligé de s'enfuir à Ravenne, pour y attendre l'arrivée d'une armée allemande. Il mourut peu après, le 23 janvier 1002, à Paterno, non loin de Viterbe. Comme il l'avait demandé, Héribert, qui se trouvait à son lit de mort, ramena son corps en Allemagne, au prix des plus grands dangers, à travers l'Italie en révolte. Il le fit inhumer à Aix‑la‑Chapelle, à Pâques 1012, dans le tombeau de Charlemagne, au chœur du dôme.

Si on s'était attendu à beaucoup de l'énergie clé Héribert, nul n'aurait osé espérer que cet homme de gouvernement et de cour serait un pasteur d'âmes aussi éminent. Il faisait personnellement le service divin à la cathédrale et y prêchait aux grandes fêtes. Par des visites régulières, il se rendait compte de la situation des paroisses, réprimait les abus et exhortait le clergé à une vie exemplaire. Il trouvait des appuis dans les abbayes et les couvents, qu'il dota généreusement. Il était lié d'amitié avec leurs supérieurs, comme il était aussi en relations suivies avec tous les pieux personnages de son pays.

La fondation de prédilection du grand archevêque fut l'abbaye de Deutz, par laquelle il accomplissait les dernières volontés de son royal ami Othon. L'église, construite avec toute la munificence imaginable, sous la direction d'architectes étrangers qu'il avait lui-même appelés, fut consacrée en 1019. Son action efficace dans l'érection des divers édifices religieux de Cologne ne fit pas défaut. L'achèvement des églises St‑Pantaléon, St‑Séverin, St‑Georges, Ste‑ Marie‑au ‑Capitole fut poursuivi sous son administration et en partie avec son aide financière. Dans notre contrée, il avait consacré, en l'an 1007, l'église paroissiale de Malmedy et, le 28 octobre 1015, avec l'évêque Baldéric de Liège, la cathédrale St‑Lambert, construite dans cette ville par Notger.

Après les églises et les cloîtres, ce furent les pauvres que Héribert eut le plus à cœur. Il les appelait ses «seigneurs et frères», les nourrissait, leur lavait les pieds, leur dispensait tous ses biens. Sa bienfaisance était devenue proverbiale dans les contrées à l'ouest du Rhin, de telle sorte que, durant la famine qui désola en l’an 1002 la France et l'Allemagne, des foules innombrables de malheureux se rendirent à Cologne, où ils s'affaissaient dans les rues, malades et sans abri. L'archevêque chercha à soulager la misère autrement que par des aumônes ; son oeuvre sociale s'exerça d'une manière grandiose, par des moyens modernes. Il créa des hospices et des hôpitaux, organisa des repas publics et fit procéder à des récoltes de reliefs; il alla visiter incognito les refuges et veilla à une stricte justice. Il combattit l'indigence dans les campagnes, où il envoya des clercs qui parcouraient en son nom tout l'archi­diocèse avec des ressources suffisantes.

A son retour d'Italie avec la dépouille mortelle d'Othon III, Héribert s'était vu forcé de remettre les insignes impériaux au duc Henri de Bavière. Ayant abandonné la chancellerie, il se montra hostile à l'accession au trône de ce dernier, qui fut élu. Aussi les rapports entre eux restèrent durant longtemps fort tendus, bien qu'aucun témoignage d'infidélité au nouveau monarque ne pût jamais être reproché au prélat. Il l’accompagna même dans plusieurs expéditions, partageant ses dangers. Henri II, qui n'avait pas d'abord rendu aux mérites et aux vertus de Héribert la justice qui leur était due, reconnut enfin son erreur; il se jeta à ses genoux pour lui demander pardon des torts qu'il avait eus envers lui et, pour les réparer, le nomma chancelier de l'empire. Canonisé, en 1146 par le pape Eugène III, ce souverain est honoré dans l'Église comme saint Henri.

En février 1021. à peine remis d'une maladie, Héribert avait entrepris une nouvelle tournée de visites, mais il ne put aller que jusqu'à Neuss. Une forte attaque de fièvre le força au retour. Revenu par bateau à Cologne, il se fit transporter, malgré ses douleurs dans le dôme pour se recommander, ainsi que son archidiocèse, au Sauveur devant l'autel de la Croix. Il tomba ensuite très rapidement en agonie. Il avait légué aux pauvres par testament tout ce qu'il possédait encore. C'est à eux que s'appliquèrent ses dernières paroles : « Comment vont mes frères ? Souffrent-ils de la disette ? » Le 16 mars 1021, il remettait son âme entre les mains du Créateur. Son corps fut inhumé dans l'octogone de l'église abbatiale de Deutz. En 1230, le pape Grégoire IX inscrivit le grand pontife au canon des saints, le rangeant parmi les confesseurs. La bulle de canonisation louait éloquemment ses oeuvres et ses vertus.

Lambert de Liège, d'abord moine à Deutz, ensuite abbé du monastère St‑Laurent à Liège, mort en 1070, a écrit la vie de saint Héribert. Il signale, à la fin de cet ouvrage, qu'il s'était proposé de faire un second livre relatant ses miracles, mais qu'il avait ensuite renoncé à ce projet. L'existence de ce second livre, demeuré inconnu, était pour cette raison niée par les historiens, lorsqu'en 1847 il a été découvert, faisant suite au premier, dans un volume de la bibliothèque de l'université de Liége et publié dans le tome XVI du Bulletin de la Commission royale d'Histoire. Il comprend 42 chapitres, consacrés chacun à un miracle opéré par saint Héribert après sa mort.

Le glorieux patron de Rémersdael est généralement représenté en habits pontificaux avec la mitre et la crosse, portant sur la main la maquette d'une église, pour rappeler qu'il fut le fondateur de l'abbaye de Deutz et qu’il fit relever et restaurer de nombreuses églises de son diocèse.

La châsse de style roman contenant les ossements de saint Héribert a été confectionnée vers 1165 par l'illustre orfèvre hutois Godefroid de Claire, auteur de celle de Saint‑Hadelin à Visé et du chef du pape saint Alexandre, jadis dans l'église de Xhendelesse. C'est l’œuvre de ce genre remontant au XIIe siècle la plus remarquable et la mieux conservée. Les médaillons émaillés du couvercle représentent entre autres les miracles opérés par le saint, tandis que les extrémités s'ornent des statuettes de la Charité et de l'Humilité symbolisant ses deux vertus prééminentes. Après que l'abbaye de Deutz où elle se trouvait eut été détruite en 1376, la châsse fut transportée à Siegbourg, d'où elle a été ramenée à Deutz en 1896 pour être placée dans l'église St‑Héribert nouvellement construite. Les événements de la dernière guerre l'ont fait transférer provisoirement dans le trésor du dôme de Cologne, dont elle constitue le joyau.

Une société de tir sous le patronage de saint Héribert s'est fondée à Rémersdael le 16 juin 1808.

Le double vocable de saint Héribert, l'illustre prélat colonais, et de sainte Geneviève, patronne de Paris, constitue comme un symbole de la situation de la localité, aux confins de la culture germanique et de la civilisation française.

Le culte de saint Héribert, populaire en Rhénanie, est peu répandu dans notre pays. Il en est de même pour son contemporain, saint Henri. Alors que ce dernier est toutefois inscrit au calendrier liturgique (15 juillet), saint Héribert figure seulement au propre du diocèse de Namur et ce encore à cause d'un ermite de même nom. dont la chapelle se trouvait à l'emplacement du fort St‑Héribert, au sud-ouest de la dite ville. Si l'évêché de Liège ne compte aucune église dédiée à saint Henri, Rémersdael en est l'unique paroisse dont saint Héribert est le patron. À ce titre, les fidèles de la localité, et spécialement les membres de la société qui porte son nom, devraient avoir à cœur d'honorer d'une façon solennelle, le jour de sa fête (16 mars), ce glorieux confesseur pontife, afin de mériter ainsi sa puissante intercession.

SOURCE : http://www.remersdael.be/Biographies/Heribert.html

Sant'Eriberto di Colonia

Bleiglasfenster in der katholischen Pfarrkirche St. Heribert in Kreuzau, Darstellung: Otto III. und der hl. Heribert

Sant'Eriberto di Colonia

Saint Heribert of Cologne walks barefoot through Cologne streets after hearing he has been elected archbishop. Stained glass windows in the church of St. Heribert in Kreuzau, Germany.

Sant'Eriberto di Colonia

Emperor Otto III, Holy Roman Emperor, and Saint Heribert, archbishop of Cologne. Stained glass windows in the church of St. Heribert in Kreuzau, Germany.


Saint Heribert of Cologne

Also known as

Eriberto

Herbert

Bert

Berti

Berto

Heri

Herko

Memorial

16 March

Profile

Son of Duke Hugo of WormsGermanyEducated at the cathedral school at WormsProvost of the cathedralOrdained in 994Chancellor for Italy under King Otto III in 994Chancellor for Germany in 997Archbishop of CologneGermany on 9 July 999. Attended the death-bed of King Otto at Paterno. Initially opposed the ascension of King Henry II, and was imprisoned by him. However, when Henry was elected king on 7 June 1002, Heribert immediately acknowledged him as king, and became one of his advisors. Founded and endowed the Benedictine monastery and church of DeutzGermany. Obtained miracles by prayer, including the end of a drought. Honoured as a saint even during his lifetime.

Born

c.970 at WormsGermany

Died

16 March 1021 at CologneGermany of natural causes

relics in the church at DeutzGermany (part of modern Cologne)

Canonized

1075 by Pope Saint Gregory VII

Patronage

against drought

for rain

 

in Germany

Cologne

Deutz

Representation

archbishop calling down rain by his prayers

man kneeling before Saint Henry II

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

other sites in english

Catholic Online

John Dillon

Regina Magazine

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Santi e Beati

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Svetniki

MLA Citation

“Saint Heribert of Cologne“. CatholicSaints.Info. 2 January 2024. Web. 18 June 2025. <https://catholicsaints.info/saint-heribert-of-cologne/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-heribert-of-cologne/

Book of Saints – Heribert

Article

(Saint) Bishop (March 16) (11th century) A German of noble birth, some time Chancellor to the Emperor Otho III. He was elected Archbishop of Cologne and distinguished himself by his zeal for Church Discipline. He built and endowed the Abbey of Deutz on the Rhine, worked many miracles, and died famous for his holiness (A.D. 1021).

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Heribert”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 2 September 2013. Web. 18 June 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-heribert/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-heribert/

St. Heribert of Cologne

Feastday: October 12

Patron: of Rain

Birth: 970

Death: 1021

Archbishop of Cologne, Germany, and chancellor of Emperor Otto III . He was born in Worms, where he was ordained after being educated by the Benedictines of Gorze in Lorraine, France. Serving Otto III, Heribert was made an archbishop on 998. Heribert accompanied Otto to Italy in 1002, and brought the emperor’s body back to Aachen when Otto died. He also served Emperor St. Henry. Heribert built the monastery of Deutz, on the Rhine and performed miracles, includ­ing ending a drought. He is thus invoked for rains. He died in Cologne on March 16, and was buried at Deutz. Heribert was canonized by Pope St. Gregory VII about 1074. Feast day: March 16. Herlindis  With Relindis, Benedictine abbesses, the daughters of Count Adelard, who built them a convent at Maaseik on the Meuse, Belgium. These saints were friends of Sts. Willibrord and Boniface.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=3735

Heribert of Cologne B (RM)

(also known as Herbert)

Born in Worms, Germany; died in Cologne on March 16, 1022.

As a boy, Saint Heribert was sent to the monastery at Gorze in Lorraine for his studies. Upon his return to Worms, he was given a canonry and ordained. Like so many prelates of his time, he was actively engaged in secular as well as church affairs and not much is known of his personal life. Heribert developed into one of the strongest and most distinguished German statesman of the age: by 994, he had become chancellor to Emperor Otto III.

Heribert was elected archbishop of Cologne in 998. In the depths of winter he took off his shoes and walked into the city where he was consecrated on Christmas Eve 999, and from that time on he always wore a hair shirt underneath the rich robes of an archbishop.

Even as archbishop his duties as chancellor did not end. As imperial chancellor, he travelled with the Otto to Italy and brought back the dead Otto's body to Aachen for burial.

He incensed the ambitious men who wanted to succeed Otto by refusing to hand over the imperial insignia until a new emperor had been properly appointed. Heribert was even imprisoned for a time by Duke Henry of Bavaria for his obstinacy. This man, who became Emperor Saint Henry II, bore a grudge against Heribert for many years, but in the end came to acknowledge the saint's wisdom and probity to the point that Heribert became Henry's chancellor, too.

At a time when many clerical statesmen forgot or neglected their spiritual duties under the pressure of serving the state, Heribert was a devoted chief pastor of his flock. As archbishop he was a rich man; but his entire income was divided between the church and the poor, save for the little that was absolutely necessary for his own needs.

Heribert built the Benedictine monastery at Deutz (outside Cologne) on the Rhein (where he was buried on his death in 1021), was an active peacemaker, maintained strict clerical discipline, and is reputed to have performed miracles, one of which caused a heavy rainfall ending a severe drought and that causes him to be invoked for rain. Already during his lifetime Heribert was looked upon as a saint; after his death, his cultus was encouraged by the monks of Deutz. But the bull of formal canonization, attributed to Pope Saint Gregory VII, is now known to be a forgery, produced in the 17th century (Attwater, Attwater2, Benedictines, Bentley, Delaney).

In art, Saint Heribert is an archbishop calling down rain by his prayers. Sometimes he is shown with Emperor Saint Henry, kneeling before him (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0316.shtml

St. Heribert

Archbishop of Cologne; born at Worms, c. 970; died at Cologne, 16 March, 1021. His father was Duke Hugo of Worms. After receiving his education at the cathedral school of Worms, he spent some time as guest at the monastery of Gorze, after which he became provost at the cathedral of Worms. In 994 he was ordained priest; in the same year King Otto III appointed him chancellor for Italy and four years later also for Germany, a position which he held until the death of Otto III on 23 January, 1002. As chancellor he was the most influential adviser of Otto III, whom he accompanied to Rome in 906 and again in 997. He was still in Italy when, in 999, he was elected Archbishop of Cologne. At Benevento he received ecclesiastical investiture and the pallium from Pope Sylvester II on 9 July, 999, and on the following Christmas Day he was consecrated at Cologne. In 1002 he was present at the death-bed of the youthful emperor at Paterno. While returning to Germany with the emperor's remains and the imperial insignia, he was held captive for some time by the future King Henry II, whose candidacy he first opposed. As soon as Henry II was elected king, on 7 June, 1002, Heribert acknowledged him as such, accompanied him to Rome in 1004, mediated between him and the House of Luxemburg, and served him faithfully in many other ways; but he never won his entire confidence until the year 1021, when the king saw his mistake and humbly begged pardon on the archbishop. Heribert founded and richly endowed the Benedictine monastery and church of Deutz, where he lies buried. He was already honoured as a saint during his lifetime. Between 1073 and 1075 he was canonized by Pope Gregory VII. His feast is celebrated on 16 March.

Ott, Michael. "St. Heribert." The Catholic Encyclopedia. Vol. 7. New York: Robert Appleton Company, 1910. 14 Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/07264a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Breier Scheetz.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/07264a.htm

ST. HERIBERT OF COLOGNE

Feast: March 16

Heribert found his life ambition thwarted by his father, but he made the best of it and found another pathway to holiness. He was born at Worms in the latter part of the tenth century and wanted to become a Benedictine monk, after studying as a youth at the abbey of Gorze. But his father disapproved and called him home; upon his return, he was made a canon of the cathedral and was ordained. He became the chancellor of Emperor Otto III and in 998 became archbishop of Cologne.

Since he could not become a monk, St. Heribert of Cologne cultivated an intense spiritual life, at the same time serving his people and his diocese tirelessly. He accompanied the emperor on a trip to Italy, where the emperor caught smallpox and died. It was Heribert who accompanied the body back to Aachen for burial, carrying with him the imperial insignia for the next emperor, St. Henry II. His relations with the new emperor were not the best, but Heribert served the new ruler loyally.

As time went on, the new emperor learned to appreciate the qualities of his chancellor and toward the end of their lives the two saints were very close. All the money he could spare from his own personal income, Heribert gave to the poor, sent money to priests throughout his diocese to help the destitute, and even went to hospitals and private homes to help the poor and the sick. During a great drought in the city, he led a procession through the streets of the city to the church of St. Severinus, and when he rose from his knees at the altar, a torrential rain came down and the year's harvest was saved. People in that part of Germany still pray to him for rain.

While on a pastoral visitation of his diocese, Heribert became ill with fever and had himself brought back to Cologne. He died a few days later and was buried at the monastery of Deutz, which he had founded with the help of Emperor Otto III. He was revered as a kindly bishop who gave himself intensely to prayer and poured the riches of his own spiritual life on his people. The confidante of emperors, he never lost touch with the God he served or the people to whom he was father and shepherd. He died in the year 1021.

Thought for the Day: Sometimes we can be put in what seems an impossible situation, with duties and obligations that seem to contradict each other. Politics and religion do not mix very well, but some are called to have one foot in both. What is important is that God should come first; then everything else falls into place.

From 'The Catholic One Year Bible': . . . "Don't be afraid!" he said. "I bring you the most joyful news ever announced, and it is for everyone! The Savior—yes, the Messiah, the Lord—has been born tonight in Bethlehem! How will you recognize him? You will find a baby wrapped in a blanket, lying in a manger!"—Luke 2:10-12

Taken from "The One Year Book of Saints" by Rev. Clifford Stevens published by Our Sunday Visitor Publishing Division, Our Sunday Visitor, Inc., Huntington, IN 46750.

Provided Courtesy of:

Eternal Word Television Network

5817 Old Leeds Road

Irondale, AL 35210

www.ewtn.com

SOURCE : http://www.ewtn.com/library/MARY/HERIBERT.HTM

St. Heribert of Köln

Archbishops were awesome figures in the Middle Ages; men of almost plenary authority and prestige, they were powerful leaders who claimed the respect and obedience of their people. Such a man was St. Heribert, Archbishop of Köln (Cologne) from 999 to 1021. The son of Duke Hugo of Worms, Heribert was born about 970.

Ordained a priest early in life, Heribert wanted to enter a Benedictine monastery at one time, but his talents kept him in demand in the world. He was intended by the Bishop of Worms to be his successor, but Otto III, the Holy Roman Emperor, also had his eye on the young man and chose him for the important position of chancellor at the royal court. Heribert was so capable in this post that Otto retained him in it even after he had been chosen to be Archbishop, the latter honor being one Heribert desired no more than he had that of the chancellorship.

Köln was one of the mighty cities of Europe at this time. Sometimes called the "Rome of the North," it was a center for religious and political activity; and Heribert, in his dual capacity as chancellor and Archbishop, had to play a leading role in each field. The formalities of his position did not appeal to him, and he was happiest when he could be doing something for his people: visiting the sick and the poor, giving them alms for their needs, bringing political disputes to a peaceful end — activities for which he became famous.

St. Heinrich II, the successor of Otto III, due to misinformation harbored coldness and suspicion towards the Archbishop. St. Heribert endured this with silence and patience until God Himself satisfied the Emperor's doubts. When St. Heinrich was traveling to Köln to confront the Archbishop, he had a dream in which he saw a stately Bishop standing before him, saying: "Take heed, O Emperor, that you sin not against my fellow-Bishop Heribert. Know that he is dear and pleasing to God. If you dare to do anything against him, you will have to render a severe account." The holy Emperor, always ready to be admonished, immediately recognized his fault. When he met St. Heribert, he fell to his knees and would not rise until he had received his absolution and pardon. Thereafter the Emperor always regarded the Archbishop of Köln as a saint.

One of St. Heribert's many accomplishments was to found a monastery at Deutz, on the opposite bank of the Rhine from Köln, and it was there that he was buried after his death on March 16, 1021.

Perhaps the most important example of virtue in the life of this holy man is his wholehearted obedience to the will of Almighty God. St. Heribert never wished for, and indeed avoided, earthly recognition and fame; yet, the more God asked him to play an active part in the affairs of the world, the more he complied and thus strengthened his spiritual life. He did not seek to justify himself when unjustly accused and suspected, but accepted the will of God with heroic patience.

SOURCE : http://www.salvemariaregina.info/Martyrologies/Heribert.html

Sant'Eriberto di Colonia

Rathausturm Köln mit den Figuren von: Heribert - Bruno I.

Details zu den Statuen: Bildhauer der Heribert-Statue: Friedrich Lindenthal. Bildhauer der Bruno-Statue: John-Michael Bachem

Details zu den Konsolen: Thema der Konsole unter der Heribert-Statue: „Zwei Hunde und ein Knochen“. Herbert Rausch. Thema der Konsole unter der Bruno-Statue: „Esel auf dem Glatteis“. Bildhauer: Herbert Rausch

Sant'Eriberto di Colonia

 Statue des Bischofs Heribert von Köln. Bildhauer:Friedrich Lindenthal. Thema der Konsole unter der Statue: „Zwei Hunde und ein Knochen“. Bildhauer: Herbert Rausch

View of the statue of Heribert of Cologne (c 970 - 1021), archbishop of Cologne and Roman Catholic saint. Statue sculpted by Friedrich Lindenthal. Corbel sculpted by Herbert Rausch ("Two dogs fighting for a bone")


Sant' Eriberto di Colonia Vescovo

16 marzo

Worms (Germania), ca. 970 - Colonia, 16 marzo 1021/1022

Nato intorno al 970 studiò nell'abbazia di Gorze e nella cattedrale di Worms, di cui divenne prevosto. Cancelliere di Ottone III divenne nel 999 arcivescovo di Colonia. Morto Ottone, cadde in disgrazia sotto Enrico II, vivendo nell'ombra fino alla morte, avvenuta intorno al 1021. È invocato per ottenere la pioggia.

Etimologia: Eriberto = guerriero illustre, dal tedesco

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: A Colonia in Germania, sant’Eriberto, vescovo, che, cancelliere dell’imperatore Ottone III, eletto contro il suo volere alla sede episcopale, illuminò incessantemente il clero e il popolo con l’esempio delle sue virtù, alle quali esortava nella predicazione.

Fa carriera molto presto. Anzi, in carriera ci nasce, perché figlio di una casata che è un vivaio di capi per lo Stato, per l’esercito e, purtroppo, anche per la Chiesa. Eriberto fa buoni studi nella scuola della cattedrale a Worms, fucina di ecclesiastici, e poi tra i severi monaci di Gorze presso Metz, nell’attuale Francia. Destinato al sacerdozio, prima di essere ordinato è già cancelliere dell’imperatore Ottone III per gli affari italiani, e non ha ancora 25 anni. Ma l’imperatore ne ha 14, e per lui governa sua madre Teofano. Sacerdote nel 995, quattro anni dopo ecco Eriberto già arcivescovo di Colonia. Al momento della nomina è in Italia insieme all’imperatore, che ora governa a pieno titolo e ama vivere a Roma, come i sovrani dell’antico Impero.

Ricevuta la consacrazione episcopale a Colonia nel 999, tre anni dopo lo ritroviamo ancora in Italia, accanto a Ottone III che è fuggito da una Roma in rivolta, e che sta morendo ventiduenne presso Viterbo, forse di malaria. Eriberto lo assiste nell’agonia e lo accompagna morto nel lungo viaggio verso la Germania – Aquisgrana – con l’esercito imperiale che a volte deve aprirsi la strada con le armi. E finisce a questo punto la sua carriera politica. Ad Aquisgrana lo arrestano su ordine del principe di Baviera, che diventerà poi l’imperatore Enrico II. Una volta rimesso in libertà, Eriberto perde le cariche di Stato, e ben di rado lo consulteranno ancora. Così, per la prima volta, lo ritroviamo a tempo pieno in Colonia.

La disgrazia politica gli ha fatto bene. Impara a essere vescovo sul serio. Scopre la vita dei poveri, e i doveri di ogni uomo di Chiesa verso di loro. Sta in diocesi, ne percorre ogni città e paese, e ben di rado se ne allontana. Non c’è notizia di lui come predicatore o come scrittore, ma si parla sempre più della vita severa che si impone.

Eriberto lo statista diventa il soccorritore e l’amico, l’alleato dei poveri. E accade poi che la riconoscenza della gente gli attribuisca miracoli già da vivo. Quando arriva la pioggia, dopo una tremenda siccità che ha messo la gente alla fame, tutti in Colonia gridano: «Le preghiere di Eriberto ci hanno salvati». Il suo cappellano scampa a una grave malattia, una donna cieca recupera la vista: e riecco ogni volta le voci sul “miracolo del vescovo”. Questa fama persiste lungamente dopo la sua morte, e per secoli si invocherà la sua intercessione per avere la pioggia.

Viene sepolto nella chiesa del monastero da lui fondato a Deutz, nell’attuale area urbana di Colonia. Non c’è un atto ufficiale di canonizzazione per Eriberto: il culto nei suoi confronti è nato spontaneamente, durando nel tempo.Ora il Martirologio romano lo elenca tra i santi, ricordando che egli «ha illuminato il clero e il popolo praticando le virtù che predicava».

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/45550

Sant'Eriberto di Colonia

Heribertschrein, Marienseite mit Petrusseite in St. Heribert, Köln

Raimond Spekking / © Raimond Spekking / CC BY-SA 4.0 (via Wikimedia Commons

Sant'Eriberto di Colonia

Heribertschrein, Hl. Heribert mit zwei Tugenden (Caritas und Humilitas) in St. Heribert, Köln

Raimond Spekking / © Raimond Spekking / CC BY-SA 4.0 (via Wikimedia Commons

Sant'Eriberto di Colonia

Reliquienschrein des Hl. Heribert in der Kirche Neu St. Heribert in Köln, um 1175

Raimond Spekking / © Raimond Spekking / CC BY-SA 4.0 (via Wikimedia Commons

Sant'Eriberto di Colonia

Heribertschrein Marienseite mit Petrusseite in St. Heribert, Köln

Raimond Spekking / © Raimond Spekking / CC BY-SA 4.0 (via Wikimedia Commons

Sant'Eriberto di Colonia

Heribertschrein Marienseite mit Petrusseite in St. Heribert, Köln

Raimond Spekking / © Raimond Spekking / CC BY-SA 4.0 (via Wikimedia Commons


Heribert von Köln

Gedenktag katholisch: 16. März

gebotener Gedenktag im Erzbistum Köln: 30. August (Erhebung der Gebeine)

Tag der Bischofsweihe: 7. Juni, 9. Juli

Gedenktag evangelisch: 16. März

Name bedeutet: im Heer glänzend (althochdt.)

Erzbischof von Köln

* um 970 in Worms in Rheinland-Pfalz

† 16. März 1021 in der Abtei Deutz bei Köln in Nordrhein-Westfalen

Heribert war der Sohn eines - vermutlich adeligen - Hugo, möglicherweise Graf von Worms. Er wurde an der Domschule in Worms und im Kloster der Benediktiner in Gorze bei Metz ausgebildet und dann zum Propst am Dom in Worms und zum Mitglied der königlichen Kapelle ernannt. 995 wurde er zum Priester geweiht. Unter dem nachmaligen Kaiser Otto III. wurde er ab 994 Kanzler für Italien mit Sitz in Ravenna, ab 998 auch für Deutschland. Heribert war damit einer der wichtigsten Mitstreiter Ottos bei der Verwirklichung der Renovatio des Heiligen Römischen Reiches als christlich-karolingisch geprägtem Staat.

999 wurde Heribert, während er noch am zweiten Italienfeldzug Ottos teilnahm, zum Erzbischof von Köln gewählt; die Wahl war umstritten und kam wohl nur aufgrund der Einmischung durch Otto III.' Verbündete zustande. Der Kaiser überreichte ihm den Stab des Petrus und die Kölner Regalien, die Hoheitsrechte samt Grundbesitz. Von Papst Silvester II. erhielt Heribert in Benevent die Bestätigungsurkunde; der ritt über die Alpen zurück, schickte das Pallium und bischöfliche Insignien voraus und betrat Köln barfuß. Er trat hervor als Verwalter und Organisator und kümmerte sich besonders um die Armenfürsorge.

Die beiden Kanzlerämter des Heiligen Römischen Reiches behielt Heribert auch als Erzbischof. Dass er um 1000 mit Kaiser Otto III. der angeblichen Gruftöffnung Karls des Großen im Marienmünster - der früheren Pfalzkapelle und heutigen Dom - in Aachen beiwohnte, auch beim Tod Ottos durch Malaria im Januar 1002 im Castel Paterno bei Faleria nahe Viterbo anwesend war und dessen sterbliche Überreste samt den Reichsinsignien unter schweren Kämpfen von Italien nach Aachen zur Beisetzung neben Karl dem Großen brachte, erzählt die Lebensgeschichte des Rupert von Deutz. Bei der Rückkehr nach Deutschland wurde er zunächst von Herzog Heinrich von Bayern gefangen gehalten, weil er die Kandidatur von Herzog Hermann II. von Schwaben zum Kaiser unterstützt hatte, mit dem er wohl verwandt war; nachdem er sich bereit erklärte, die an Pfalzgraf Ezzo vorausgesandte Heilige Lanze auszuliefern, kam er frei. Nachdem Otto dann beigesetzt war und Herzog Heinrich als Heinrich II. zum König gewählt war, legte Heribert das Kanzleramt nieder. Nach der Rückkehr nach Köln berief er Meinwerk von Paderborn als Kaplan und Kanonikus an die Pfalzkapelle nach Aachen und gründete, wie mit Otto III. vereinbart, - der Überlieferung zufolge am Ort einer Erscheinung der Maria vor ihm - 1003 die Abtei in Deutz, in der er für die Befolgung der Reformen von Gorze sorgte.

Das Verhältnis zu Ottos Nachfolger Heinrich II. blieb lange Zeit von Spannungen geprägt. Die Überlieferung schildert, wie Heinrich zornig nach Köln reiste, aber durch einen Traum eines Besseren belehrt wurde und Heribert um Verzeihung bat. Trotz des angespannten Verhältnisses begleitete er Heinrich II. 1004 auf dessen Feldzug nach Rom. Auch die Stiftung des Bistums Bamberg durch Heinrich II. im Jahre 1007 wurde von Heribert unterstützt.

Gerühmt wurden Heriberts außergewöhnliche Frömmigkeit und seine Freigebigkeit gegenüber Armen. Legenden erzählen, wie Maria ihm und seinem Freund und Nachfolger im Bischofsamt Pilgrim im Traum erschien und Heribert anwies, die Abtei in Köln-Deutz zu gründen. Da die Bauleute kein geeignetes Holz für ein Kreuz fanden, ließ Heribert sich in seinem Obstgarten zum Mittagsmahl decken, schaute in einem Birnbaum eine Kreuzform und ließ den Baum fällen. Bei einer Bittprozession um Regen von St. Severin nach St. Pantaleon in Köln sahen die Beteiligten eine Taube um Heribert kreisen; nach der Messe regnete es. Bei einer Predigt am Palmsonntag hörte Heribert einen Besessenen schreien, betete für ihn und heilte den Herangebrachten. Heribert gilt auch als Ideengeber für das Stift St. Aposteln in Köln, das sein Nachfolger Pilgrim dann erbauen ließ.

Heribert wurde in seiner Gründung in Köln-Deutz bestattet. Die Erhebung der Gebeine fand am 30. August 1147 statt, ihre Übertragung in den kostbaren Schrein in der nach ihm benannten Kirche um 1170; der Schrein zeigt viele Szenen aus seinem Leben.

Kanonisation: Die Kanonisation erfolgte 1147.

Patron von Deutz; für Regen

Stadlers Vollständiges Heiligenlexikon

Catholic Encyclopedia

Der Dom in Worms ist täglich von 9 Uhr bis 17.45 Uhr, im Winter von 10 Uhr bis 16.45 Uhr zur Besichtigung geöffnet. (2019)
Der Dom in Aachen ist täglich von 11 Uhr bis 18 Uhr geöffnet. (2021)

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 31.03.2025

Quellen:

• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München, 2001

• Hiltgard L. Keller: Reclams Lexikon der Heiligen und der biblischen Gestalten. Reclam, Ditzingen 1984

• Jakob Torsy: Der große Namenstagskalender, hg. von Hans-Joachim Kracht. Herder, Freiburg 1998

• http://www.ngi-net.de/lexikon/objekt/Heribert_von_K%F6ln nicht mehr erreichbar

• Charlotte Bretscher-Gisinger, Thomas Meier (Hg.): Lexikon des Mittelalters. CD-ROM-Ausgabe. J.B. Metzler, Stuttgart / Weimar 2000

• Ekkart Sauser. In: Friedrich-Wilhelm Bautz †, Traugott Bautz (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. XXI, Nordhausen 2003

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 4. Herder, Freiburg im Breisgau 1995

• Robert Ernst: Lexikon der Marienerscheinungen, 5. Aufl. Anton-Ruhland-Verlag Altötting 1989

• Richard Mayer (Hg.): Die Heiligen in Deutschland. Verlag Neue Stadt, München 1987

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Heribert von Köln, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienH/Heribert_von_Koeln.htm, abgerufen am 18. 6. 2025

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienH/Heribert_von_Koeln.htm

Hinweise zu Stadlers »Heiligen-Lexikon«Abkürzungen

Sant'Eriberto di Colonia

Neu St. Heribert, Köln

Sant'Eriberto di Colonia

Neu St. Heribert, Köln-Deutz - Luftaufnahme

Sant'Eriberto di Colonia

Cologne (Köln), Germany: Köln-Deutz: Neu St. Heribert


Heribert von Köln

S. Heribertus (Herebertus), Ep. Conf. (16. März, al. 30. Aug.) Der hl. Heribertus ist einer der berühmtesten Kirchenhirten Kölns, »ewigen Andenkens würdig durch den Adel seines Geschlechtes, seine herrlichen Thaten und seine vor und nach dem Tode gewirkten Wunder«. Er wurde in der Stadt Worms am Rhein von ebenso angesehenen als tugendhaften Eltern geboren. Sein Vater Hugo war aus dem edlen Geschlechte der Kammerer von Worms, seine Mutter Tietwidis aus dem Geschlechte der Grafen von Alemannien (nach Andern Rothenburg an der Tauber). Von Kindheit an erhielt er eine vortreffliche Erziehung. Später widmete er sich mit allem Eifer den profanen und heil. Wissenschaften. Darauf ging er in das vom hl. Godegrandus gestiftete Kloster Gorze (Gorcia) in Lothringen und nahm daselbst den Habit der Benedictiner. Schon hatte er die Sorge für das Fleisch und die irdischen Dinge ganz und gar mit Füßen getreten und war im Begriffe, die Gelübde abzulegen, als sein Vater ihn nach Worms zurückrief. Hier fand Bischof Hildebold an dem frommen Jüngling solches Wohlgefallen, daß er ihn zu seinem Nachfolger im bischöflichen Amte vorbereiten wollte. Der Tod hinderte ihn aber an der Ausführung dieses Vorhabens. Er bekam jedoch zu Worms ein Kanonikat und wurde zum Priester geweiht. Kaiser Otto III. erhob ihn zu seinem Kanzler und ernannte auf seine Verwendung Heriberts jüngern Bruder Heinrich, welcher wegen seiner kleinen Statur Hezelin (Heinzelchen) genannt wurde, zum Bischofe von Wirzburg (um das Jahr 995). Der Kaiser schenkte ihm vollkommenes Vertrauen und nahm ihn öfter mit sich nach Rom. Im J. 998 starb Evergerus, der 11. Erzbischof von Köln. Der Wahlkampf nach dessen Bestattung war so heftig, daß eine Spaltung bevorstand. Da schlug der Propst Weselinus, der selbst von einem Theile, und zwar vom Klerus, gewählt worden war, den hl. Heribertus, der damals sich in Italien befand, zum Erzbischofe vor, und dieser Antrag wurde mit größtem Jubel und unter dem Rufe: »Gott sei Dank! Gott sei Lob!« aufgenommen. Eine Deputation wurde abgeschickt, um die Genehmigung des Kaisers zu erlangen, welche dieser auf der Stelle mit Freuden ertheilte. Nicht so leicht ging es aber beim hl. Heribertus selbst. Er habe nichts an sich, sagte er, was eines Bischofes würdig sei; sein Leben sei ihm schon die größte Last; er fürchte den Fall und das Aergerniß des Volkes Gottes um seinetwillen. Nach langem Weigern gab er endlich seine Einwilligung, da der Kaiser eigenhändig an ihn geschrieben hatte. Von Benevent, wo er sich im Auftrage des Kaisers befand, ging er nach Rom, um von den Händen des Papstes Sylvester II. das Pallium zu empfangen, und begab sich dann nach Köln, wo er im Winter des Jahres 999 ohne irgend ein äußeres Zeichen seiner Würde mit bloßen Füßen und unter beständigem Gebete seinen Einzug hielt und sodann am Vorabende des Weihnachtsfestes consecrirt wurde. Es ist schwer zu sagen, mit welchem Eifer er von diesem Tage an dem Predigtamte oblag, wie sehr er beflissen war, den Frieden unter seiner Heerde zu erhalten, und mit welcher Liebe und Aufopferung er den Armen und Nothleidenden hilfreich zur Seite stand. Er verschmähete zwar den äußeren Glanz nicht, weil seine äußere Stellung ihn erheischte; aber unter den seinen mit Gold verbrämten Gewändern trug er ein rauhes Cilicium. Und je mehr ihn die Geschäfte mit der Welt in Verbindung brachten, desto mehr war er besorgt, im innern, gottgeweihten Leben zu wachsen. Das Vertrauen des Kaisers Ottto führte ihn mit demselben bald nach der Besitzergreifung des erzbischöflichen Stuhles wieder nach Italien. Hier starb der Kaiser durch Gift 1 im Januar des Jahres 1002, und Heribert, besorgt für seinen letzten Willen, brachte seine Leiche über Augsburg (s. S. Henricus8) nach Aachen, wo sie durch ihn feierlich beigesetzt wurde. Auch die kaiserlichen Reichsinsignien brachte er mit sich; nur die heil. Lanze, welche nach der Ansicht der damaligen Zeit gerade das größte Kleinod unter jenen Zeichen der Herrscherwürde war, hatte er nach Köln vorausgeschickt. Er konnte nämlich bei den bestehenden Verhältnissen wohl voraussehen, daß die Wiederbesetzung des erledigten Königsthrons große Bewegungen veranlassen werde, und da er jedem Parteigeiste völlig fremd war, daher auch keiner Partei angehören wollte, so hielt er es für Pflicht, die Reichsinsignien, deren Bewahrung ihm anvertraut war, unter seiner Aufsicht zu behalten und sie erst dem wirklichen Könige zu übergeben. Aber Herzog Heinrich von Bayern, der nach Otto's Tode der Nächstberechtigte zum Throne war, gab diesem Betragen des frommen und friedliebenden Erzbischofs eine falsche Deutung, indem er wähnte, Heribert habe die deutsche Krone weit lieber auf dem Haupte eines Andern als auf Heinrichs Haupte zu sehen gewünscht, und so fiel er denn von diesem Augenblicke an in die Ungnade Heinrichs, die dieser, auch da er als Heinrich II. König und Kaiser geworden, den hl. Erzbischof Heribert noch mehrere Jahre merkbar fühlen ließ, obgleich dieser die Reichsinsignien dem Könige Heinrich sogleich übergab und überhaupt bei jeder Gelegenheit als einen der treuesten und dem Kaiser aufrichtig ergebensten Reichsfürsten sich zeigte. Auch blieb er noch als Kanzler thätig, wie Urkunden aus den Jahren 1007 und 1008 bezeugen. Erst gegen das Ende seiner Regierung lernte Kaiser Heinrich die Heiligkeit des großen Erzbischofs kennen und versöhnte sich aufrichtig und in der rührendsten Weise mit ihm, wozu auch der hl. Heribert gern die Hand bot. 2 - Nach dem Tode des Kaisers Otto hoffte der hl. Erzbischof, von allen weltlichen Geschäften abgelöst, einzig dem Wohle seiner Heerde und den Bedürfnissen seiner Diöcese sein Leben weihen zu können. Seine Einkünfte theilte er zwischen der Kirche und den Armen, sich nur das Allernothwendigste vorbehaltend. In Demuth und Verborgenheit besuchte er oft die Armen und Kranken in ihren Wohnungen und in den Spitälern, wusch ihnen die Füße, spendete Almosen und geistlichen Trost und bewirkte durch sein Beispiel, daß auch Andere in Hungersnoth und Krankheiten Herz und Vermögen den Armen schenkten. Auch in andere Städte des Erzbisthums schickte er heimlich bestimmte Summen an bestellte vertraute Priester, um sie an die Bedürftigen vertheilen zu lassen. Das Kloster Deutz, Köln gegenüber, verdankt ihm und dem Kaiser Otto III. seine Entstehung. In öffentlichen Drangsalen nahm er seine Zuflucht zum öffentlichen Gebete und fand oft wunderbare Hilfe. Bei eingefallener großer Trockenheit hielt er einst einen Bittgang von St. Severin nach St. Pantaleon und ermahnte in eindringlicher Rede das versammelte Volk zur Buße und zum Vertrauen. Nach seinem Palaste zurückgekehrt, wiederholte sich das Wunder der hl. Scholastica. Er legte das Haupt in größter Betrübniß in seine Hände und fing an zu beten. Kaum hatte er geendet, als ein erquickender Regen fiel und das Land von Gefahr einer Hungersnoth befreite. Darum wird der Heilige (nach Hack, Bilderkreis S. 322) als Bischof gemalt, durch sein Gebet Regen auf das Land herabziehend. In St. Maria auf dem Capitol heilte er einen Geisteskranken, indem er ihn segnete. Einer blinden Frau war im Traume angezeigt worden, sie werde durch den Ablutionswein des Bischofs nach der hl. Communion die Heilung erlangen, und sie wurde sehend, als sie wirklich davon Gebrauch gemacht hatte. Sein eigener HausKaplan verdankte seiner Fürbitte die Befreiung von einem tödtlichen Fieber. Sein Bisthum und die heil. Orte desselben visitirte er mit größter Genauigkeit, allenthalben die zärtlichsten Beweise väterlicher Milde und Fürsorge zurücklassend. Auf einer solchen Reise ward er zu Neuß von einem gefährlichen Fieber heimgesucht, in welchem er bald seine letzte Krankheit erkannte. Er empfing also mit Andacht die heil. Oelung und die Wegzehrung des Leibes und Blutes unsers Herrn. Darauf ließ er sich nach Köln zurückbringen und im Dom des hl. Petrus zu den Füßen eines Crucifixes niederlegen; hier nämlich wollte er noch einmal sich und seine Heerde dem obersten und unsichtbaren Hirten der Kirche anempfehlen. Dann brachte man ihn in seine Wohnung, wo er bestimmte, was von seinem Vermögen den Kirchen und Wohlthätigkeits-Stiftungen zufließen, was seinen Verwandten, was der Dienerschaft, was den Armen sogleich übergeben werden solle. Als man ihn fragte, wen er zu seinem Nachfolger zu haben wünschte, gab er zur Antwort, daß von den Umstehenden keiner, sondern Pilegrinus (der Erbauer der Kirche zu den heil. Aposteln, 1036) hiezu ausersehen sei. Bald darauf verließ seine fromme Seele die irdische Hülle und ging, von den Engeln Gottes begleitet, in die ewige Ruhe ein am 16. März 1021 (nach Andern 1022). In Deutz wurde sein heil. Leib bestattet und leuchtete bis in die spätenen Zeiten durch mancherlei Wunder. Papst Gregor IX., welcher im J. 1227 den päpstlichen Thron bestieg, erklärte ihn für »heilig«, da Alles, was durch göttliche Zeugnisse bekräftigt werde, der menschlichen zur Bekräftigung nicht mehr bedürfe, und deßhalb zieme es sich, »daß wir ihn, den der Vater im Himmel geehrt hat, auch auf Erden verehren.« Sein Name, der »berühmt ist durch Heiligkeit«, befindet sich auch im Mart. Rom. Reliquien von ihm befinden sich auch in Köln (bei den hhl. Aposteln und St. Cunibert). Seine Translation fand unter dem Erzbischofe Arnold I. am 30. Aug. 1147 statt. Ihrer gedenken zum 30. Aug. auch Grevenus und die Zugaben zu Usuardus. Die Bollandisten aber behandeln ihn am 16. März. (II. 464-490)

1 Im Leben des sel. Bischofs Meinwerk von Paderborn (Jun. I. 514) sind die näheren Umständeseines Todes beschrieben. Der Kaiser hatte sich verleiten lassen, mit der Wittwe des durch ihn enthaupteten Verschwörers Crescentius ein Liebesverhältniß anzuknüpfen. Der hl. Heribert that seine Pflicht und warnte ihn. Umsonst. Die Schönheit dieses Weibes überwog die Rathschläge des Freundes und die Gebote der Vorsicht. Durch sie wurde der Kaiser vergiftet und fand seinen Tod. Schon die Geschichte Samsons hätte ihn bewahren können, wenn überhaupt die Geschichte da wäre, um etwas aus ihr zu lernen. Otto III. war kaum gestorben, aus die Lombarden von Deutschland abfielen.

2 Vgl. Stolberg, »Geschichte der Religion Jesu Christi«, fortgesetzt von Fr. v. Kerz, Bd. XXXIII. 456-460, wo sowohl der Zwiespalt zwischen diesen beiden Heiligen als auch die Versöhnung sehr schön dargestellt ist.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/Stadler/Heribert_von_Koeln.html