mardi 18 janvier 2022

Saint DESLE de LURE (DEICOLA, DEICOLUS, DICHUIL), abbé, missionnaire et fondateur

 

Reliquaire de saint Desle et saint Colombin.
Église Saint-Martin de Lure. Inscription : Sacræ reliquiæ SS Deicoli et Colombini hic requiescunt : « Les reliques sacrées des Saints Deicoli (Desle) et Colombini (Colomban) reposent ici ».


Saint Desle

Fondateur d'un monastère non loin de Luxeuil (+ 625)

ou Déicole.

Compatriote irlandais de saint Colomban, il fonda un monastère non loin de Luxeuil qui donna plus tard naissance à la ville de Lure en Haute-Saône, journal paroissial 'sur les pas de Saint Desle' (diocèse de Besançon). Saint Desle était d'une extraordinaire gaieté: "C'est parce que le Dieu que je possède, personne ne pourra me le ravir."

Disciple le plus proche de Saint Colomban... son culte est demeuré en honneur à la lisière sud de notre diocèse, et spécialement dans la région de Remiremont... Saint Desle naquit en Irlande, 'l'Ile aux Saints', qui a été, jusqu'au seuil du Moyen Age, la grande pourvoyeuse d'apôtres de tout l'Occident, sorte de Palestine océanique qui a répercuté, avec une fidélité extraordinaire, le message évangélique parti des rives du Jourdain... Entré tout jeune à l'Abbaye de Bangor, 'la Vallée des Anges', sur la côte nord-est de l'Ile... Saint Desle suivit Saint Colomban dans les pérégrinations aventureuses qui aboutirent à Luxeuil. Il y passa les vingt années de sa maturité, de 590 à 610. Vie de silence et d'abnégation... Victime des remous politiques qui agitaient les confins de la Bourgogne et de l'Austrasie, toute l'Abbaye de Luxeuil fut dispersée... Mais à peine avait-on fait une lieue que Saint Desle s'écroula épuisé, suppliant son maître de le laisser là pour ne pas compromettre le sort de ses compagnons fugitifs... Saint Desle allait jeter les bases d'un nouveau monastère. Celui-ci, né, comme Luxeuil vingt ans plus tôt, au cœur de la forêt, fit place, sous l'impulsion du fondateur et des nombreux religieux, aussitôt accourus, à la vaste clairière où se développa par la suite la ville de Lure... (d'après l'histoire des saints des Vosges, ouvrage du chanoine Laurent "Ils sont nos aïeux" - diocèse de Saint-Dié)

- 'Lure s'est créée autour d'une abbaye fondée au VIIe siècle par des moines venus d'Irlande, Saint Desle et son disciple Saint Colombin'.

Au monastère de Lure en Bourgogne, au VIIe siècle, saint Déicole, abbé. Irlandais d'origine et disciple de saint Colomban, il fut, dit-on, le fondateur de ce monastère.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5227/Saint-Desle.html

Église Saint-Desle et Saint-Bénigne. Dambelin.


Saint Desle

Saint Desle (Déidole), abbé fondateur de Lure, est né dans le Leinster en Irlande, vers 530. Il est le frère aîné de saint Gall. Entré tout jeune au monastère de Bangor, Desle suivit saint Colomban dans les pérégrinations qui aboutirent à la fondation de Luxeuil en 576. Bien que la vie était fort rude, Desle était connu pour la paix et la joie qui irradiaient de son âme et pouvait être vue sur son visage. Colomban lui demanda un jour : 

« Pourquoi souris-tu toujours ? ». Il répondit simplement : « Parce que personne ne pourra me retirer Dieu ».

Victime des remous politiques qui agitaient les confins de la Bourgogne et de l’Austrasie, le monastère de Luxeuil fut dispersé... Mais à peine avait-on fait une lieue que Desle s’écroula épuisé, suppliant son maître de le laisser là pour ne pas compromettre le sort de ses compagnons. Desle erra un peu dans la forêt régionale. Lorsqu'il eut soif et ne trouva pas de quoi boire, il s'agenouilla en prière. Miraculeusement, une source jaillit sous son bâton de marche. Il s'installa là où l'eau avait jaillit, à Lure (Lutra), dans les Vosges. Bientôt, une communauté se regroupa autour de Desle. Sa sainteté éminente et la multitude de ses miracles attirèrent la vénération de tout le monde et la protection des princes.

Il meurt à Lure en 625.

Saint Desle est fêté le 18 janvier

SOURCE : http://www.eoc-coc.org/accueil/saints-du-mois/janvier/saint-desle/

Saint Desle

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Saint Desle nous intéresse au titre de disciple le plus proche de Saint Colomban, et aussi parce que son culte est demeuré en honneur à la lisière sud de notre diocèse, et spécialement dans la région de Remiremont.

Comme Saint Colomban, Saint Desle naquit en Irlande, l' « Ile aux Saints », qui a été, jusqu'au seuil du Moyen Age, la grande pourvoyeuse d'apôtres de tout l'Occident, sorte de Palestine océanique qui a répercuté, avec une fidélité extraordinaire, le message évangélique parti des rives du Jourdain.
La date exacte de sa naissance n'est pas connue ; on sait seulement qu'elle se situe pendant le pontificat du Pape Vigile (538-555).

Entré tout jeune à l'Abbaye de Bangor, « la Vallée des Anges », sur la côte nord-est de l'Ile, Saint Desle vécut pour ainsi dire dans le sillage de Saint Colomban. De ce fait, la plupart des détails biographiques leur sont communs.

Disons seulement que, très attaché à son maître en sainteté, Saint Desle suivit Saint Colomban dans les pérégrinations aventureuses qui aboutirent à Luxeuil. Il y passa les vingt années de sa maturité, de 590 à 610. Vie de silence et d'abnégation héroïque, sous une règle qui se distinguait de toutes les autres alors en honneur « par son caractère énergique et son austère saveur ». Jeûne quotidien, mortifications continues, travail de l'atelier et des champs, rien ne rebutait la ferveur de Saint Desle qui retrouvait la détente et la joie à chanter, avec ses trois cents frères, les louanges divines dans la vaste église abbatiale où ils se regroupaient pour la messe et les différentes heures de l'office.

Peut-être notre saint avait-il même l'impression d'être là trop heureux tant Dieu peut se permettre d'exigences surprenantes à l'égard des âmes qu'Il a appelées à la perfection et qu'Il soutient de Sa grâce toute puissante.

Vint en effet la terrible épreuve. Victime des remous politiques qui, en ce siècle de fer — au paroxysme de l'ère mérovingienne — agitaient les confins de la Bourgogne et de l'Austrasie, toute l'Abbaye de Luxeuil fut bientôt dispersée, et ses moines expulsés du domaine dont ils avaient fait, en moins de vingt ans, un admirable foyer de culture et de civilisation. Au printemps 610, la caravane monastique prit le chemin de l'exil, le long de la voie romaine conduisant à Besançon.
Mais à peine avait-on fait une lieue que Saint Desle s'écroula épuisé, suppliant son maître de le laisser là pour ne pas compromettre le sort de ses compagnons fugitifs. Ce fut pour tous un arrachement douloureux, et le vieillard se jeta aussitôt dans la forêt, tant pour échapper à la poursuite des sicaires de la reine Brunehaut que pour découvrir une retraite à sa fatigue. Le lieu était propice : sous le nom de Vepræ, il évoquait un canton de cette immensité boisée qui couvrait alors tout le bassin supérieur de la Saône, et dont notre forêt de Darney constitue encore un remarquable vestige.

Cette forêt, à son tour, fut propice à la légende qui, à ce moment critique, semble prendre le relais de l'histoire. Le pieux narrateur se complaît en effet à nous conter le jaillissement d'une source miraculeuse sous le bâton de Saint Desle, la rencontre du berger qui le guide jusqu'à une chapelle dédiée à Saint Martin, près de laquelle le Saint se construit une cabane. Il peut tout à loisir y prier Dieu dans le silence de la nuit, puisque les portes s'ouvrent par la main des Anges, dès qu'il en approche.

Il est intéressant de souligner au passage cette chapelle dédiée, dès ce temps-là, au grand apôtre de la Gaule, à proximité de la même voie romaine Besançon – Toul qui en comporte une autre chez nous, près d'Escles et de Vioménil, aux sources du Madon.

Au travers des persécutions dont Saint Desle triomphe à coups de miracles, Dieu poursuivait son dessein. S'Il avait permis l'accident survenu au départ de Luxeuil, c'était précisément pour en assurer la relève. Retrouvant, avec ses forces physiques, toute sa jeunesse d'âme et le caractère entreprenant de son maître, Saint Desle allait jeter les bases d'un nouveau monastère. Celui-ci, né, comme Luxeuil vingt ans plus tôt, au cœur de la forêt, fit place, sous l'impulsion du fondateur et des nombreux religieux, aussitôt accourus, à la vaste clairière où se développa par la suite la ville de Lure.

Aidé d'abord par la générosité de Berthilde, une pieuse châtelaine du voisinage, Saint Desle attira bientôt, par sa bienfaisance et sa sainteté, l'attention de Clotaire II, le père de Dagobert. Trop heureux d'expier les excès qui avaient marqué son règne. Clotaire dota le monastère naissant d'un vaste domaine et de franchises fort appréciables en ces temps de misère.

En souvenir de Luxeuil, le fondateur de Lure dédia son église abbatiale à Saint Pierre, et devant l'afflux des moines et de la population, en bâtit une autre en l'honneur de Saint Paul.

En bon moine colombaniste, il reprit la règle de Luxeuil, mais — et c'est là une marque de son caractère — en atténua certaines rigueurs, se rapprochant ainsi de la règle bénédictine qui gagnait alors tout l'Occident.

Quoique âgé et perclus d'infirmités, il entreprit le voyage de Rome. L'histoire ne nous dit pas s'il passa par Bobbio, sur la tombe de Saint Colomban, décédé en 615. Le Pape reçut le vénérable Abbé de Lure avec bonté, approuva pleinement sa règle, le comblant par surcroît de reliques et de présents.

Ce fut sa dernière joie. Après avoir confié la crosse à son filleul Saint Colombin, il s'éteignit le 18 janvier 625, et fut inhumé, sur sa demande, dans l'oratoire de la Sainte-Trinité — ne serait-ce pas en souvenir de Saint Patrick et de sa lointaine Irlande ? — contre lequel il avait établi sa demeure à côté de l'Abbaye.

Il va de soi que Lure a voué de tout temps un culte de gratitude à son fondateur, gratitude d'ailleurs perpétuellement entretenue par la protection miraculeuse accordée à la ville tout au long de l'histoire : au cours des siècles du Moyen Age, pendant les guerres de Religion, et spécialement lors de l'invasion des Suédois.

Ses reliques, précieusement conservées, comme le « palladium » de la cité, ont été l'objet d'une vénération particulière et d'un pèlerinage fort en renom. Passant à Lure en 1361, Rodolphe IV, duc d'Autriche, s'en fit remettre quelques fragments qu'on vénère encore dans le trésor de la cathédrale de Vienne.

A l'encontre de tant de Saints dont les reliques ont totalement disparu en 1789, les restes de Saint Desle échappèrent au vandalisme révolutionnaire grâce à l'astucieuse audace des habitants. On peut les voir aujourd'hui encore, avec celles de son disciple Saint Colombin, dans la belle châsse conservée à l'autel latéral de l'église paroissiale.

De nombreux prélèvements opérés au cours des siècles jalonnent l'extension du culte à travers le diocèse de Besançon, dont plusieurs paroisses l'invoquent comme patron.

On sait que 25 paroisses vosgiennes, étirées sur les limites de la Haute-Saône — du Val d'Ajol à Châtillon-sur-Saône — faisaient partie, jusqu'en 1789, du diocèse métropolitain de Besançon. Si aucune d'elles ne se trouve dédiée à Saint Desle, il est curieux, par contre, de constater que son culte s'est répandu dans une région qui a toujours appartenu au diocèse de Toul. Hâtons-nous de dire qu'il s'agit de l'arrondissement de Remiremont, ce qui s’explique. Le Saint-Mont, berceau de Remiremont et foyer de chrétienté de cette portion du massif vosgien, est historiquement une filiale de Luxeuil. Nous l'avons vu à propos de Saint Amé.

Sous une forme ou sous une autre (oratoire, autel, statue, confrérie ou reliques), Saint Desle est fidèlement invoqué à Bellefontaine, Gerbamont, Hadol, Plombières-les-Bains, Ramonchamp, Raon-aux-Bois, Remiremont, Sainte Amé, Saint-Nabord, au Val d'Ajol. Il suffit de consulter les registres, même actuels, de ces paroisses, de s'attarder dans leur cimetière à déchiffrer les tombes, pour trouver souvent le prénom de Del (Delle au féminin). Sans doute est-ce là une pratique authentiquement chrétienne, alors qu'on voit de nos jours trop de parents affubler, au baptême, leurs enfants de prénoms fantaisistes ou païens. Ce qui contraint Monseigneur à leur improviser un autre prénom, valable, quand on les présente à la Confirmation!

Mais il y a plus : une marque de confiance et comme un appel. Donner au nouveau-né le nom de Saint Desle, c'est le placer sous la protection d'un thaumaturge qui, dans la région qui nous préoccupe, a miraculeusement préservé ou guéri des convulsions de nombreux enfants en bas âge. Il est certain que les progrès de la médecine, sinon une baisse de confiance dans le pouvoir des Saints guérisseurs, ont considérablement réduit le champ d'activité de notre Saint. Quoi qu'il en soit et jusqu'au début de ce siècle, la chronique de deux localités, Raon-aux-Bois et Gerbamont, est particulièrement suggestive à cet égard, et le pèlerinage de Saint Desle, le 18 janvier, y est toujours fidèlement en honneur. Raon-aux-Bois accueille chaque année un groupe imposant de pèlerins, qui justifie les vastes proportions données à son église lorsqu'on l'a bâtie en 1866. L'intérêt du pèlerinage se double d'un aspect peut-être plus terre à terre et néanmoins touchant : on y bénit du sel et de l'avoine destinés aux bestiaux que Saint Desle accepte de prendre en charge et de défendre eux aussi de leurs misères, sans préjudice aucun pour les bébés.

Quoique de moindres proportions, le pèlerinage de Gerbamont est fort attachant à d'autres titres. Imaginez une agreste chapelle accrochée au bas des pentes boisées, sur la rive gauche du Bouchot. Erigée, ou plutôt reconstruite, en 1716, elle se trouve être le seul édifice de notre diocèse consacré à Saint Desle. Typiquement vosgienne avec ses allées couvertes de dalles de grès fruste, avec ses bancs faits de poutrelles de sapin grossièrement équarries et sans dossier.

Dédaigneux du confort — c'est, après tout, un lieu de pèlerinage — les bâtisseurs et les pèlerins avaient réservé tous leurs soins pour l'ornementation. Oh ! Ce n'est certes pas du grand art, que cet autel où trône dans sa niche une originale statue de bois du Saint Abbé de Lure. Tout le parement de l'autel, toute la statuaire, sont de la même veine savoureuse, au point que les Beaux-Arts en envisagent le classement.

Longtemps, comme Raon-aux-Bois, Gerbamont fut un centre fréquenté du pèlerinage « curatif » en faveur des petits enfants. Deux ravissantes statuettes en bois doré, sur l'autel, attestent que Saint Desle, nullement jaloux de son exclusivité, tolérait jadis que sa chapelle servît de succursale à deux collègues du Paradis : Saint Hubert qui guérissait de la rage, et Saint Marcoul, des écrouelles.

Et la foi des braves gens répondait à cette complaisante bonté de nos vieux Saints. Si leur intervention ne se justifie plus autant à ce titre, il reste que les chrétiens d'aujourd'hui ont toujours besoin, pour leur âme, de s'inspirer de leur exemple et d'implorer leur secours.

C'est pourquoi d'ailleurs, en dépit de certaines déviations contre lesquelles Monseigneur, en 1955, a mis en garde les pèlerins de Gerbamont, on voit chaque année, au matin du 18 janvier, les fidèles de Ban-de-Vagney, cheminer sur les pentes neigeuses, se signant devant maintes vieilles croix de pierre où Saint Desle, crosse en main, les bénit au passage.

SOURCE : https://dp.catho.ahennezel.info/saint-desle


Église Saint-Desle et Saint-Bénigne. Dambelin.


Saint Deicola

Also known as

Deel

Deicolus

Deille

Delle

Desle

Dichul

Diey

Deicuil

Dicuil

Memorial

18 January

Profile

Older brother of Saint GallMonkStudied at Bangor Abbey under Saint Comgall of Bangor and Saint ColumbaEvangelized in Austrasia and Burgundy in 567. One of the twelve who accompanied Saint Columba to France and helped found the abbey of Luxeuil. When Saint Columba was exiled by Thierry II, Deicola, too old to accompany him, founded the monastery of Lure in the Vosges, France. He then retired to the monastery as a hermit.

Born

in LeinsterIreland

Died

625 at Vosges, France of natural causes

Canonized

Pre-Congregation

Representation

hermit with a wild boar at his feet

hermit with a ray of light shining on him

with King Clothair

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Roman Martyrology1914 edition

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Saints of the Order of Saint Benedict, by Father Aegedius Ranbeck, O.S.B.

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Celtic Saints

Celtic Saints

Wikipedia

images

Santi e Beati

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Deicola“. CatholicSaints.Info. 22 September 2021. Web. 17 January 2022. <https://catholicsaints.info/saint-deicola/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-deicola/

L'église Saint-Desle de Magny-Vernois 70.


St. Deicolus

 (DICHUIL)

Elder brother of St. Gall, b. in Leinster, Ireland, c. 530; d. at Lure, France, 18 January, 625. Having studied at Bangor he was selected as one of the twelve disciples to accompany St. Columbanus in his missionary enterprise. After a short stay in England he journeyed to Gaul, in 576, and laboured with St. Columbanus in Austrasia and Burgundy. At Luxeuil he was unwearied in his ministrations, and yet was always serene and even joyous. When St. Columbanus was expelled by Thierry, in 610, St. Deicolus, then eighty tears of age, determined to follow his master, but was forced, after a short time, to give up the journey, and settled in a deserted place called Lutre, or Lure (French Jura), in the Diocese of Besançon, to which he had been directed by a swineherd. Till his death, he was thenceforth the apostle of this district, where he was given a little church and a tract of land by Berthelde, widow of Weifar, the lord of Lure. Soon a noble abbey was erected for his many disciples, and the Rule of St. Columbanus was adopted. Numerous miracles are recorded of St. Deicolus, including the suspension of his cloak on a sunbeam and the taming of wild beasts. Clothaire II, King of Burgundy, recognised the virtues of the saint and considerably enriched the Abbey of Lure, also granting St. Deicolus the manor, woods, fisheries, etc. of the town which had grown around the monastery. Feeling his end approaching, St. Deicolus gave over the government of his abbey to Columbanus, one of his young monks, and spent his remaining days in prayer and meditation. His feast is celebrated on 18 January. So revered was his memory that his name (Dichuil), under the slightly disguised form of Deel and Deela, is still borne by most of the children of the Lure district. His Acts were written by a monk of his own monastery in the tenth century.

Sources

COLGAN, Acta Sanctorum Hiberniæ (Louvain, 1645); MABILLON, Annal. Benedict; O'HANLON, Lives of the Irish Saints, I; O'LAVERTY, Down and Connor (Dublin, 1880), II; STOKES, Early Christian Art in Ireland (London, 1887).

Grattan-Flood, William. "St. Deicolus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 4. New York: Robert Appleton Company, 1908. 17 Jan. 2022 <http://www.newadvent.org/cathen/04678b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Anthony J. Stokes.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/04678b.htm

L'église Saint-Desle de Magny-Vernois 70.


DEICOLUS OF LURE, ST.

One of the famous Irish peregrini minores; d. c. 625. Deicolus (Deel, Deicola, Delle, Deille, Desle, or the Irish, Dichul) accompanied columban to luxeuil in France. When Columban was expelled in 610, Deicolus went with him but became too ill to continue. He built a hermitage in the vale of Orignon in the Vosges mountains in Burgundy, and in time he was joined by others. This became the great Abbey of Lure (later united to murbach), and a monk of this abbey wrote his life some 300 years after Deicolus died at an advanced age.

Feast: Jan. 18.

Bibliography: J. Colgan, Acta Sanctorum Hiberniae, ed. B. Jennings (Louvain 1645; repr. Dublin 1948) 115–127. Acta Sanctae Sedis Jan. 2:564–574. Monumenta Germaniae Historica: Scriptores 15.2:674–682. L. Besson, Mémoire historique sur l'abbaye et la ville de Lure (Besançon 1846). W. Wattenbach, Deutschlands Geschichtsquelen im Mittelalter bis zur Mitte des 13. Jh. (Stuttgart-Berlin 1904) 1:116, n. 2. J. F. Kenney, The Sources for the Early History of Ireland, v. 1: Ecclesiastical (New York 1929) 208. L. Gougaud, Gaelic Pioneers of Christianity, tr. V. Collins (Dublin 1923) 134–135. J. M. B. Clauss, Die Heiligen des Elsass (Düsseldorf 1935). J. Girardot, La Vie de saint Desle … (Lure 1946). R. Aigrain, Catholicisme 3:545–546.

[R. T. Meyer]

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/deicolus-lure-st

Saints of the Day – Deicolus, Abbot

Article

(also known as Deel, Deicola, Deicuil, Delle, Desle, Dichul, Dicuil)

Born in Leinster, Ireland, c.530; died in Lure (diocese of Besançon), France, c.625. Deicolus, the elder brother of Saint Gall, was one of the 12 disciples of Saint Columbanus who accompanied him to France in 576 and helped to found the great abbey of Luxeuil. Deicolus worked with Columbanus in Austrasia and Burgundy. Though life was not easy, Deicolus was known for the peace and joy that radiated from his soul and could be seen on his face. Columbanus once asked him, “Why are you always smiling?” He simply answered, “Because no one can take God from me.”

When Columbanus was expelled by Thierry in 610, Deicolus succumbed to fatigue just a few miles from Luxeuil. Columbanus blessed the monk who was unable to accompany him into exile because of his age. Deicolus wandered a bit in the forest region. When he became thirsty with no water in sight, he knelt down in prayer. Miraculously, a spring gushed forth under his walking stick. He settled where the water arose at Lure (Lutra) in the Vosges.

But the spring is not the only miracle attributed to Deicolus. The pastor of the nearby chapel of Saint Martin objected to the saint coming there each night to pray. He was troubled by the stranger for whom “doors opened without keys.” Soon, however, a community gathered around the ancient monk. King Clothaire provided funds for the monastery he founded on the site. There Deicolus retired to live as a hermit until his death.

His lonely mountain cell was the beginning of the city of Lure in northeastern France. The abbots of Lure were made princes of the Holy Roman Empire more than 1,000 years later. Deicolus’s cultus is still strong around Lure, where even at the end of the 19th century children’s clothes were washed in the spring because it was reputed to cure childhood illnesses. Deicolus teaches us that joyful souls delight the Lord and others (Attwater2, Benedictines, Coulson, D’Arcy, Daniel-Rops, Delaney, Dubois, Encyclopedia, Gougaud, McCarthy, Montague, Tommasini, Walsh).

Saint Deicolus is pictured as a hermit. A wild boar hunted by King Clothair takes refuge at his feet. Sometimes there is a ray of light on him (Roeder).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 15 May 2020. Web. 17 January 2022. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-deicolus-abbot/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-deicolus-abbot/

Saints of the Order of Saint Benedict – Saint Deicolus, Abbot

Saint Deicolus was a friend of Saint Columban, and travelled with him from Ireland to Gaul, where they lived together at Luxeuil; here they were once reduced to great straits for want of water; and as they went about to seek some, Saint Deicolus was so overcome by thirst and weakness that he could go no further, and was unable even to hold his staff. He besought Columban to excuse him from continuing his journey, and the Saint consented on condition that if he reached convalescence he should return to Luxeuil. Saint Columban and his companions travelled through Burgundy, leaving Deicolus in an almost hopeless state, and the thirst which so tormented him could find no alleviation, for there was no stream or river at hand, nor did any rain appear. The Saint raised his eyes to God, “O, most compassionate Lord,” he said, “who hast preserved my life, be pleased to quench this terrible thirst; hear, for Thy great love, the prayer of a poor pilgrim.” He spoke, and suddenly a limpid stream appeared; and this fountain remains to the present day. Deicolus came upon a man taking care of some swine; the Saint asked him if he could guide him to some church, and on hearing that the poor man dare not leave his charge, he told him that the swine should all gather round the staff which he placed in the ground, and that not one of them should leave the spot. The swineherd believed the word of Saint Deicolus and guided him to the village where the church stood. Deicolus after this time lived a life of contemplation and prayer, and when the Sacristan of the church died, the Saint, in answer to the earnest entreaties of the poor man’s wife, raised him from the dead. He afterwards founded the Monastery of Sutra, and so great was the fame of his sanctity and his numerous miracles, that numbers hastened to fill it. This community was greatly enriched by King Clothaire. Here Saint Deicolus died, some time in the sixth century after the Birth of Christ.

– text and illustration taken from Saints of the Order of Saint Benedict by Father Aegedius Ranbeck, O.S.B.

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-order-of-saint-benedict-saint-deicolus-abbot/

January 18

St. Deicolus, Abbot, Native of Ireland

[In Irish Dichul, called by the French, St. Deel, or Diey.]  HE quitted Ireland, his native country, with St. Columban, and lived with him, first in the kingdom of the East Angles, and afterwards at Luxeu; but when his master quitted France, he founded the abbey of Lutra, or Lure, in the diocess of Besanzon, which was much enriched by king Clothaire II. 1 Amidst his austerities, the joy and peace of his soul appeared in his countenance. St. Columban once said to him in his youth: “Deicolus, why are you always smiling?” He answered in simplicity: “Because no one can take my God from me.” He died in the seventh century. See his life and the history of his miracles in F. Chifflet, and Mabillon, Acta Bened. t. 2. p. 103, both written by a monk of Lure in the tenth century, as the authors of l’Hist. Lit. de la France take notice, t. 6. p. 410. By moderns, this saint is called Deicola; but in ancient MSS. Deicolus. In Franche-comté his name Deel is frequently given in baptism, and Deele to persons of the female sex.

Note 1. The abbot of Lure was formerly a prince of the empire. At present the abbey is united to that of Morbac in Alsace. Lure is situated three leagues from Luxeu, which stands near Mount Vosge, two leagues from Lorrain towards the south. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume I: January. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : https://www.bartleby.com/210/1/184.html

Saint Who? Deicolus of Lure

 Brian O'Neel

A Saint for Senior Citizens • ca. 530–January 18, 625 • Memorial: January 18

Circumstances permitting, we expect the elderly to retire and do their own thing. After all, they have worked hard for decades; now they should enjoy the rewards of their labors. We certainly don’t expect them to bear much fruit during this period in their lives. However, Saint Deicolus of Lure shows us otherwise.

In 576 they arrived in Gaul, modern-day France, and Columban established his base at Luxeuil. The work was hard, but Saint Deicolus did whatever his abbot asked of him in the service of the gospel. People everywhere felt attracted to the monks’ humility, kindness, and charity, like moths to a flame. These men lived simply, subsisting on herbs, vegetables, wild berries, and even tree bark. This was in stark contrast to the barbarians who routinely made raids, the noblemen who pretended at Christianity but were pagan at heart, and many clergy who edified few by their behavior.

Soon huge crowds were flocking to Luxeuil and another monastery Columban established. In fact, so many aspirants came that the monks had to build a third abbey. For twenty years life was good.

But it was too good for some. The local bishops grew jealous of Columban’s popularity and growing influence, although this alone probably wouldn’t have hurt him too badly. What really caused Columban trouble was his John the Baptist–like efforts against royal vice.

King Theuderic II of Burgundy was under the firmly pressed thumb of his grandmother Brunhild, who encouraged him toward licentiousness. She feared that if he married, his queen would either diminish or usurp her power. Theuderic needed little encouragement, and he sired four sons by as many women. At the same time he looked up to Columban, so the saint tried to coax him into a moral lifestyle. This threatened Brunhilda, who stoked the bishops’ resentment of the abbot. In 610, Theuderic sentenced Columban to prison.

Although he was in his eighties and older than Columban, Deicolus resolved that, as he had followed Columban this far, he would not leave him now. Walking with him to jail, the old man lasted just twelve miles. His age and infirmities prevented him from going any farther. He asked Columban to release him to finish out his years there in the woods.

Columban didn’t want to leave the old man. This was his oldest and most faithful companion. But he couldn’t carry him. Furthermore, given the political situation, he couldn’t stay with him. Recognizing this as God’s inscrutable will, Columban sadly bid his countryman Slán a fhágáil ag duine, “Good-bye.” And blessing one another, they parted, never to see one another again this side of heaven.

Saint Columban had once asked Deicolus, “How does it happen that your face is always shining with joy and nothing seems to trouble your soul?”

“Because,” Deicolus said, “nothing can ever part me from my God.”

Now it was just God and he alone in the forest, and a marshy, carnivore- and mosquito-filled forest at that. Deicolus had to find shelter.

Further and further into the woods he went under a burning sun. But at sundown he hadn’t found a suitable place to settle.

The next morning, faint from thirst, he knelt in prayer, asking God to do for him what he had done for Moses in the desert. Filled with faith, Deicolus rose and struck the ground with his walking staff, and water bubbled up, allowing him to drink. Refreshed, he traveled until he came upon a pasture. There he found a herd of swine feeding themselves. The swineherd was shocked to see another person in such a remote place and someone so aged besides, wearing what was to him strange garb. Was this a bandit?

Putting the man at ease, Deicolus asked where he should establish his home. The herdsman suggested the nearby wilderness called Lure, since it had water. When Deicolus asked him to show the way, the man demurred. He couldn’t leave his animals. Deicolus plunged his staff into the ground, assuring his new friend it would guard the pigs in his absence. After taking the saint to his new home and helping him set up his tent, the swineherd returned and found his swine close to the staff.

Not long after Deicolus had built himself a more suitable home, King Clotaire II—cousin of Theuderic and great-grandson of Saint Clotilde and King Clovis—was out hunting boar nearby. Fleeing Clotaire’s hounds, one large porcine specimen sought refuge in the monk’s cell, hiding behind the saint. Deicolus patted the wild pig on his head and, smiling, said, “Since thou hast sought charity here, thou shalt find safety also.”2Out stepped Deicolus onto his stoop. The king’s dogs were in full pursuit of the beast, but they skidded to a stop short of the door. It was as if they dared go no further.

When Clotaire arrived, the scene intrigued him. Who was this aged man living alone in the woods? On learning of Deicolus’s relation to Columban, whom the king loved, His Highness began talking with our saint, and Clotaire left awed by the man’s sanctity. Shortly thereafter he gave Deicolus all the land around Lure as well as the town of Bredana, its church, and a nearby vineyard.

Now, the pastor didn’t think much of the king’s gift. Each night the priest made a show of territoriality by locking the church doors, and each night angels would let Deicolus in. The curate accused him of sorcery and called him an itinerant monk.

The parishioners, however, sensed something else about this strange old fellow. In the spirit of Gamaliel in Acts, they counseled Father that if this man’s work wasn’t of God, it would soon become painfully evident. They would see to that. However, if it was of God, they had no right to stand in his way (see Acts 5:33–39).

Sadly, the more the monk’s holiness became evident, the more jealous and spiteful the pastor became. Finally he encircled the entire church with large branches from nearby thorn bushes. No matter. The next morning Deicolus was found praying before the Blessed Sacrament as usual.

Now this priest was really mad, and he asked the nefariously cruel Count Werfarius to have Deicolus killed. The count agreed. However, immediately on giving the order, the nobleman fell dead. His widow Berthilda sent for the saint. Arriving hot and tired from the journey, Deicolus took off his cloak. When a servant came to take it, he found it suspended, the story says, on a ray of sunlight. Amazed, Berthilda prostrated herself before the holy man’s feet and begged forgiveness for what her husband had attempted.

Deicolus labored to complete a monastery for the many men who had joined him by this time, but the work taxed what was left of his strength. On January 18, 625, knowing he would die that day, he called for his monks. He urged them to follow the law of charity above all others and to persist in their struggle for sanctity and thus heaven, as nothing else matters. After hugging each of them, he rested his head and slept, never to reawaken in this world.

Almost twelve hundred years later, French revolutionaries would destroy Deicolus’s monastery, as they did so many others. But unlike other saints whose remembrance disappeared once their shrines were destroyed, Deicolus is not completely obscure. Indeed, around Lure there are many children named after him. And the water that miraculously sprang up to quench his thirst that one hot day still flows and attracts local pilgrims. On the trees that surround the spring, parents hang their children’s clothes as votive offerings for cures, since this water is especially beneficial against childhood diseases.

Why Saint Deicolus deserves our attention and devotion

Society today so little values our aged, and yet Saint Deicolus accomplished his greatest work in his autumn years. The reason is simple: He always worked for God’s glory rather than his own. “Nothing can ever part me from my God,” he said.

Such beautiful, humble trust in divine providence usually comes only after much experience. Deicolus helps us see what is important and why we should value all our brothers and sisters, regardless of their age or condition. After all, look hard enough at them, and maybe we’ll see Christ.

Dear Lord Jesus, through the prayers of Saint Deicolus, help me follow his example of humility, perseverance in pursuing holiness, and radical reliance on your grace and providence. Also, please enable me to recognize you in all the persons whom I encounter, now and for the rest of my life

Deicolus was born in Ireland, and while a monk there he met and became an early disciple of Saint Columban. When this great monastic discerned God’s call to win souls for Jesus in continental Europe, Deicolus and his brother Saint Gall were among the twelve men chosen to accompany him.

This is an excerpt from Saint Who?: 39 Holy Unknowns by Brian O'Neel.

SOURCE : https://www.franciscanmedia.org/franciscan-spirit-blog/saint-who-deicolus-of-lure

Jan. 18, St. Deicolus, Irish missionary

Jan 18, 2010

by Gerelyn Hollingsworth

Columbanus asked, "Why are you always smiling?"
Deicolus answered, "Because no one can take God from me."
Today is the feast of St. Deicolus, a Leinster man, the older brother of St. Gall.

Both men entered the monastery at Bangor, County Down. When St. Columbanus received permission from the abbot to go out as a missionary, he included Deicolus and Gall among the twelve monks who accompanied him to Britain and then to France, where they founded the Abbey of Luxeuil.

When Columbanus was driven out of France in 610, his disciple Gall accompanied him as far as Lake Constance. Columbanus went on to Italy, where he founded the monastery of Bobbio, and Gall stayed in Switzerland, where, after his death, the Abbey of St. Gall would be built on the site of his hermitage.

Deicolus attempted to leave France with Columbanus and Gall, but he was too old. He was overcome by fatigue a few miles from Luxeuil and remained behind, alone. He settled in a deserted place called Lure. Soon men joined him at what would become the Abbey of Lure, destined to be "one of the richest abbeys of France", that "twelve centuries later numbered princes of the Roman Empire among its abbots."

In 1895, Margaret Stokes, the Irish archaeologist and illustrator, published Three Months in the Forests of France: A Pilgrimage in Search of Vestiges of the Irish Saints in France. She recounted several charming legends of St. Deicolus, including the story of a "huge boar" who took refuge in the monk's cell from King Clothair's pack of hounds. "The saint, laying his hand upon his head, said to him, 'Since thou has sought charity here, thou shalt find safely also.'"

SOURCE : https://www.ncronline.org/blogs/ncr-today/jan-18-st-deicolus-irish-missionary

 

San Deicolo Abate

18 gennaio

† 625 circa

Martirologio Romano: Nel monastero di Lure in Burgundia, nell’odierna Francia, san Deícolo, abate: di origine irlandese e discepolo di san Colombano, si tramanda che abbia fondato quel cenobio.

San Deicolo era originario dell’Irlanda, verde isola che ha donato alla Chiesa non pochi fiori di santità. Insieme con il celebre San Colombano partì per la Gallia, ove fondò la grande abbazia di Luxeuil nei Vosgi. Quando nel 610 Colombano fu esiliato in Italia, Deicolo fondò l’abbazia di Lure, nel territorio della diocesi di Besancon, divenendone il primo abate e trascorrendovi gli ultimi anni di vita, sino alla morte avvenuta verso l’anno 625. Deicolo era noto per essere sempre di buon umore e per i numerosi miracoli compiuti in vita ed in morte, attribuitigli da una biografia risalente al X secolo, scritta da un monaco di Lure. E’ particolarmente invocato contro le convulsioni. In francese il suo nomu è Desle, nome di battesimo assai diffuso ancora oggi nella Franca Contea.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/38240

Voir aussi : http://www.amisaintcolomban.org/wordpress/wp-content/uploads/37_Desle.pdf


jeudi 13 janvier 2022

Bienheureuse VICTORIA DE JESÚS (FRANCISCA INÉS) VALVERDE GONZÁLEZ, vierge religieuse de l'Institut du Bon Pasteur et martyre

 

Bienheureuse Victoria Valverde

Religieuse espagnole martyre de la guerre civile (+ 1937)

décret du 29 juin 2012 (en italien), reconnaissance du martyre de Victoria de Jesús (Francisca Valverde González), religieuse espagnole, tuée en haine de la foi en 1937.

Francisca Inés Valverde González est née le 20 avril 1888. Elle entre comme religieuse à l'institut du Bon Pasteur en 1917. Elle prend le nom de Victoria de Jesús. Nommée supérieure en 1922 puis supérieure à Martos en 1931. C'est une femme à la vie simple et généreuse, servant avec charité.

Au début de la guerre les sœurs quittent l'école et se cachent. Leur couvent est dévasté. Victoria de Jésus est capturée le 12 janvier 1937, interrogée sur le sort de ses sœurs, elle dit: "mes filles n'ont rien fait, je suis responsable de tout". Elle est fusillée le 13 janvier 1937 avec une cinquantaine d'autres détenus.

En espagnol:

Martyrs de la révolution espagnole, béatification de l'année 2013, année de la Foi

Victoria de Jesús (Francisca) Valverde González

Madre Victoria Valverde, Religiosas Calasancias-Martos, Colegio Bilingüe Divina Pastora.

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13078/Bienheureuse-Victoria-Valverde.html

Blessed Francisca Inés Valverde González

Also known as

Victoria Valverde González

Vittoria Valverde Gonzalez

Sister Victoria

Memorial

13 January

Profile

Nun. Member of the Calasanzian Institute, Daughters of the Divine Shepherdess. Superior of the convent-school in Martos, SpainMartyred in the Spanish Civil War.

Born

20 April 1888 in Vicálvaro, MadridSpain

Died

13 January 1937 in the cemetery of Casillas de Martos, JaénSpain

Venerated

28 June 2012 by Pope Benedict XVI (decree of martyrdom)

Beatified

13 October 2013 by Pope Francis

Additional Information

other sites in english

Hagiography Circle

fonti in italiano

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Francisca Inés Valverde González“. CatholicSaints.Info. 12 January 2016. Web. 11 January 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-francisca-ines-valverde-gonzalez/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-francisca-ines-valverde-gonzalez/

Blessed Francisca Ines Valverde Gonzalez

January 13, Blessed.

Source: Catholicsaints.info

Roman Martyrology: In Spain, Nun. Member of the Calasanzian Institute, Daughters of the Divine Shepherdess. Superior of the convent-school in Martos, Spain. Martyred in the Spanish Civil War.

Beatification date: 13 October 2013 by Pope Francis.

SHORT BIOGRAPHY

Francisca Inés María de la Antigua Valverde Gonzales "was born the 20th of April 1888, in Vicálvaro (Madrid), from parents who were poor and supported their family as daily wage workers. For this reason she lived part of her childhood in an orphanage of Alcalá de Henares (Madrid), run by the Daughters of Charity ". There she knew the Piarist Priests of Alcalá de Henares’ Community, who used to lead spiritually some of the orphanage girls, with Francisca being one of them. The strong religious formation received in that time helped young Francisca to nurture the desire of a total consecration to God and to discover the calasanctian vocation.

Her religious formation cuminates with the solemn vows she professed the 17th of September 1916 in Monforte de Lemos. After a year and a half she was transferred to the new foundation in Martos (province of Jaén), where in 1922 she’s appointed Superior of the community. This is her duty until her death: first in Martos, then in Sanlucar de Barramenda (1924-1931), and again in Martos. In the school she teaches embroidery, handicrafts and drawing. Those who knew her more closely remember her as a simple, kind, balanced and very careful person, capable of instilling Christian values and of covering at the same time the needs of the different persons that surrounded her. She feels her own physical fragility when for health reasons she has to give up the direct contact with her students. She was considered timid, perhaps because she was small and physically fragile, or perhaps because she was not able to hide the fear she felt before human violence.

But it was really amazing the courage she manifested in front of an armed enemy who the first day of the war (18th of July) entered shouting in the school of Martos during Mass time. M. Victoria succeeded to avoid the profanation of the Eucharist. During the days after, the school was invaded several times and the sisters had to seek refuge in the houses of friend families. The last that left the school was M. Victoria, together with two other sisters. She never followed those who counseled to abandon the city. She said she was not going to go away while there was even one calasanctian sister in Martos. She was often forced to appear before the republican authority to guarantee for the other sisters, who were living as real prisoners, blamed for being believers and religious.

What was happening made her perfectly aware of the risk she was running and thus she started preparing for martyrdom, asking God to protect all the members of her community. In fact, all were spared, except her. The 11th of January they took her prison, together with other two religious of other congregations, to a place distant 14 km from Martos. Close to the cemetery of Casillas de Martos, after assisting at the execution of 50 people, the three sisters were tortured and murdered with a firearm in the night of the 12/13th of January 1937.

As their bodies were buried all together, M. Victoria’s remains couldn’t be identified in the exhumation undertaken in 1939, and are nowadays kept in the crypt of Nuestra Señora de la Villa de Martos shrine. The process regarding her martyrdom was undertaken in the Diocese of Jaén in the years 1996-1997. The next stage took place in the Vatican Congregation for the Causes of Saints, and concluded with the permission given by Pope Benedict XVI, the 28th of June 2012, to publish the decree on the martyrdom of the Servant of God. The general postulators of the Order participated during the works undertaken in the roman curia.

SOURCE : https://catholic.net/op/articles/1884/cat/1205/blessed-francisca-ines-valverde-gonzalez.html

Beata Vittoria (Francisca Inés) Valverde Gonzalez Vergine e martire

13 gennaio

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Vicálvaro, Spagna, 20 aprile 1888 - Casillas de Martos, Spagna, 13 gennaio 1937

Victoria Valverde González (1888-1937), religiosa del Pio Istituto Calasanziano Figlie della Divina Pastora, la cui Positio super martirio fu consegnata alla Santa Sede in data 28 gennaio del 2000, è stata dichiarata Martire dal Papa Benedetto XVI il 28 giugno 2012 e beatificata sotto il pontificato di Papa Francesco il 13 ottore 2013.

Francisca Inés Valverde González nacque il 20 aprile 1888 a Vicálvaro, Madrid (Spagna), in una famiglia molto semplice.

Rimasta orfana Francisca viene educata in un orfanatrofio delle Figlie della Carità, dove ricevette buona formazione cristiana e dove matura il desiderio di consacrarsi a Dio.

Per la sua attitudine alla vita religiosa, nella primavera del 1910, entra nella comunità di Sanlucar de Barrameda, del Pio Istituto Calasanziano delle Figlie della Divina Pastora fondato a Sanlúcar de Barrameda (Cádice), il 2 gennaio 1885, da San Faustino Míguez González.

Il giorno 28 agosto veste l’abito religioso e assume il nome di Victoria.

A Sanlucar pronunciò i suoi voti temporanei, il 16 settembre 1911, all’età di ventitré anni.

Dopo aver trascorso tre anni nella comunità di Monovar, in provincia di Alicante, il 17 settembre 1916, fece la professione perpetua a Monforte de Lemos, provincia di Lugo.

Nel 1917, anno della fondazione della casa di Martos, in provincia di Jaén, suor Victoria è stata inviata nella nuova comunità. Nel 1922 è nominata superiora della comunità di Martos.

Dopo il periodo in cui viene inviata quale superiora della comunità di Sanlucar de Barrameda, nel 1931 ritorna definitivamente a Martos.

Cinque anni dopo quando nel 1936 la situazione causata dalla guerra civile si complica sempre di più e numerosi religiosi vengono perseguitati e le chiese bruciate o saccheggiate, suor Victoria concede a due delle sue sorelle della sua comunità di riunirsi con le loro famiglie. A Martos rimarranno solo tre suore: suor Victoria, suor Amparo e suor Salesa Bagna.

Costrette a lasciare il convento, furono testimoni di come i miliziani invasero l'intera casa e dissacrarono gli oggetti religiosi trovarono. Lanciarono crocifisso che andò in vari pezzi presero altre immagini sacre per distruggerle, e quello della Divina Pastora, dopo averlo rotto in più parti, lo gettarono su un pilone che si trovava nella fontana di Plaza Fuente Nueva. L'immagine del Bambino Gesù la trascinarono attraverso diverse strade del paese fino a quando non fu distrutta. In precedenza, le suore avevano già consumato le forme sacramentali presenti nella cappella, per evitare così il supposto sacrilegio.

Il 20 luglio le tre religiose dovettero abbandonare la scuola e si stabiliscono a casa di donna Ana Fernandez.

Ma la situazione peggiora sempre più tanto che in diverse occasioni  consigliano suor Victoria di lasciare Martos. La risposta è sempre la stessa: “Finché c'è una religiosa io non me ne vado da Martos”. Inoltre alle sue consorelle diede queste istruzioni: “Se vi chiedono qualcosa, non rispondete a nulla, dite che tutta la responsabilità è della vostra superiora”.

Il 12 gennaio 1937, intorno alle otto del mattino, la milizia arresta suor Victoria e insieme ad altre religiose la conduce in carcere.

All'alba del 13 gennaio, suor Victoria insieme ad altre religiose è stata portata al cimitero di Las Casillas, vicino a Martos.

Sarà uccisa a colpi di fucile, aggrappata alla porta del cimitero.

Uno dei suoi carnefici voleva prendere l'anello della professione perpetua di suor Victoria, e visto il cadavere aveva le mani gonfie per rubarle l’anello, le tagliò il dito.

L'anello successivamente, è stato recuperato ed è conservato tra le reliquie custodite dall'Istituto.

La fama del martirio di suor Victoria  Valverde Gonzalez e altri Servi di Dio si diffuse nella comunità ecclesiale e dopo i diversi processi, la Positio super martirio fu consegnata alla Santa Sede in data 28 gennaio del 2000.

Dopo che il pontefice Benedetto XVI, il 28 giugno 2012 autorizzò la Congregazione delle Cause dei Santi a pubblicare il Decreto super martyrio, suor Victoria  Valverde Gonzalez è beatificata, durante il pontificato Papa Francesco, il 13 ottobre 2013 a Tarragona, in Catalogna.

Autore: Mauro Bonato

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/95725

Victoria de Jesús (Francisca) Valverde González, Beata

Religiosa y Mártir, 13 de enero

Por: . | Fuente: ReligiosasMartiresEnLaGuerra.blogspot.com

Virgen y Mártir

Martirologio Romano: En Casillas de Martos, Jaén, España, Beata Victoria de Jesús, en el siglo Francisca Valverde González, religiosa del Pío Instituto Calasanzio de la Divina Pastora, asesinada por odio a la fe († 1937)

Fecha de beatificación: 13 de octubre de 2013, durante el pontificado de S.S. Francisco.

Breve Biografia

Francisca Inés Valverde González nació el 20 de abril de 1888 en Vicálvaro, Madrid (España).

Era una mujer de vida sencilla, muy delicada de salud, cuya preocupación constante era servir a con diligencia y caridad a quien de su ayuda necesitase. De ella se dice que nunca tuvo enemigos dada su suavidad de trato, su dulzura y caridad con todos; su vida era sencilla y sin ruidos.

Ya como religiosa del Pío Instituto Calasanzio de la Divina Pastora llega a Martos (Jaén) en 1917 con el fin de realizar una fundación. En 1922 es nombrada Superiora de la casa, siendo trasladada poco después a Sanlúcar para regresar a Martos como Superiora en 1931.

Iniciada la Guerra, las Religiosas abandonan el colegio y se esconden en casas de amigos en el mismo Martos. La preocupación de la M. Victoria son sus Hermanas y no piensa abandonar Martos hasta que la última de las Religiosas Calasancias lo haga.

Obligada, junto con las últimas Hermanas que quedaban en el convento, a abandonarlo fueron testigos de como los milicianos invadieron la casa entera y profanando los objetos religiosos que encontraban a su paso: arrojaron un hermoso crucifijo que hicieron pedazos y sacaron otras imágenes para destruirlas, por ejemplo a la de la Divina Pastora después de romperla en varias partes la tiraron a un pilón que había en la fuente de la Plaza Fuente Nueva (que era la del convento) y a la imagen del Niño Jesús la ataron por el cuello y la llevaron arrastrando por varias calles hasta que se hizo pedazos. Previamente las hermanas habían ya consumido las formas sacramentales que había en la capilla evitando así el sacrilegio.

Así permanecerá hasta el 12 de enero de 1937, a altas horas de la noche, es capturada por los milicianos republicanos. Interrogada por el paradero de sus Hermanas, responde: “Mis hijas no han hecho nada, soy yo la responsable de todas y la que debo sufrir lo que a ellas les quieran hacer”.

Pasa esa noche en oración junto a las Superioras de los monasterios de Trinitarias (Beata Francisca de la Encarnación) y Clarisas (Isabel de San Rafael). En la madrugada del 13 de enero son conducidas junto a cincuenta detenidos a las cercanías de Las Casillas. Fusilado aquel grupo, mandan a las Religiosas que entren en el cementerio. Temiendo intenten forzarlas para abusar de ellas, Madre Victoria se aferra a la verja de la puerta del cementerio. Allí comienzan a dispararla, entregando su vida a su amado Jesús.

Uno de sus verdugos quiso quitarle el anillo de profesión perpetua que tenía puesto y no pudiendo hacerlo porque el cadáver tenía las manos hinchadas por lo que para llevar a cabo aquel robo le cortaron el dedo. El anillo luego fue recuperado y es una de las reliquias guardadas por el Instituto.

S.S. Benedicto XVI firmó el 28 de junio de 2012 el decreto con el cual se reconoce el martirio de la Sierva de Dios Victoria de Jesús, lo cual permitió su beatificación que se realizó el 13 de octubre de 2013 en Tarragona, Cataluña, España.

SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/36918/victoria-de-jess-francisca-valverde-gonzlez-beata.html#modal

Vista de Las Casillas de Martos junto al embalse del Víboras.


MADRE VICTORIA VALVERDE

Victoria Valverde González nace el 20 de abril de 1888 en Vicálvaro, provincia de Madrid y es bautizada con el nombre de Francisca Inés de la antigua.De familia sencilla vive su infancia y juventud como cualquier niña de su tiempo.

Durante unos años está internada en un orfanato de las Hijas de la Caridad, allí recibeuna  gran formación cristiana que la ayuda a sentirse llamada a la vocación religiosa como muestra de su infnito amor a Jesús.

Su inquietud por la vida religiosa la lleva a incorporarse a la comunidad de Sanlúcar de Barrameda, allí llega entre marzo o abril de 1910 con el frme deseo de pertenecer al Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora.

El 28 de agosto recibe los hábitos y decide cambiar su nombre por el de Victoria. Es en Sanlúcar donde recibe además sus votos temporales, hablamos ya del 16 de septiembre de 1911, M. Victoria tiene 23 años.

El 17 de septiembre de 1916, habiendo estado durante tres años en la comunidad de Monóvar (Alicante), recibe la Profesión Perpetua en Monforte de Lemos (Lugo).

En 1917, año de la fundación de la casa de Martos (Jaén), M. Victoria llega para incorporarse a la comunidad, allí permanecerá hasta su entrega defnitiva al Señor. Sólo se ausenta unos años cuando es nombrada Superiora de la comunidad de Sanlúcar de Barrameda.

 M. Victoria vuelve defnitivamente a Martos en 1931, años más tarde, en 1937, la situación provocada por la Guerra Civil se complica cada vez más y numerosos religiosos/as son perseguidos/as, las iglesias quemadas o saqueadas, los colegios registrados contínuamente…

Ante esta situación M.Victoria concede a dos de sus hermanas de comunidad reunirse con sus familias, quedando ya sólo tres en Martos, M. Victoria, M. Amparo y M. Salesa Baña.

El 20 de Julio se ven obligadas a abandonar el colegio y se establecen en la casa de Dña. Ana Fernández, familia afín al colegio.

La situación cada vez es más complicada, en varias ocasiones le aconsejan salir de Martos, a lo que ella responde frme y convencidamente “Mientras haya una religiosa yo no me marcho de Martos”

Los días los pasaba rezando y pidiendo a Dios por sus hermanas… en todo momento se hizo cargo de cualquier responsabilidad, de hecho, acudía cada día al ayuntamiento para dar constancia de donde se alojaba cada una, y les tenía dicho “si os preguntan algo, no respondáis nada, decid que toda la responsabilidad es de vuestra superiora”.

El 12 de enero, en torno a las 8 de la tarde, llegan a por M. Victoria, y es conducida junto con tres religiosas más a la cárcel, allí pasan la noche rezando y hablando de cómo será el encuentro con el Padre, al que tanto aman y por el que van a entregar su vida.

 En la madrugada del 12 al 13 de enero, M. Victoria junto a las demás religiosas es conducida al cementerio de Las Casillas, pedanía cercana a Martos, es allí, aferrada a la puerta del cementerio, como hija que quieren acogerse a los brazos del Padre donde M. Victoria es fusilada.

Pasados unos años se exhuman los cuerpos y es llevada y enterrada en una cripta de la Iglesia de la Virgen de la Villa, allí yacen sus restos junto con los de otros mártires.

La gracia del Espíritu nos hace ver la grandeza con la que vivió M. Victoria, y de como aceptó la voluntad de Dios con un AMOR sin límites a El y al Instituto Calasancio, por ello, el 13 de octubre de 2013, será Beatifcada en Tarragona como parte de los acontecimientos propios del Año de la Fe.

SOURCE : https://calasancias-martos.es/m-victoria-valverde/escudo-congregacion

Beata Victoria Valverde

MADRE VICTORIA VALVERDE

Victoria Valverde González nace el 20 de abril de 1888 en Vicálvaro, provincia de Madrid, y es bautizada con el nombre de Francisca Inés de la Antigua. De familia sencilla, vive su infancia y juventud como cualquier niña de su tiempo.

Durante unos años es pupila en un orfanato de las Hijas de la Caridad, y allí recibe una buena formación cristiana que la ayuda a escuchar la Voz de Dios que la llama a seguirle como religiosa en nuestra Congregación. Su inquietud por la vida religiosa la lleva a incorporarse a la comunidad de Sanlúcar de Barrameda, donde llega entre marzo y abril de 1910 con el firme deseo de pertenecer al Instituto Calasancio de Hijas de la Divina Pastora.

El 28 de agosto viste el hábito y decide cambiar su nombre por el de Victoria, como era costumbre en aquella época. Es en Sanlúcar donde recibe además sus votos temporales, hablamos ya del 16 de septiembre de 1911. Entonces, M. Victoria contaba con 23 años.

El 17 de septiembre de 1916, habiendo estado tres años en la comunidad de Monóvar (Alicante), recibe la Profesión Perpetua en Monforte de Lemos (Lugo).

En 1917, año de la fundación de la casa de Martos (Jaén), M. Victoria llega para incorporarse a la comunidad. Allí permanecerá hasta su entrega definitiva al Señor. Sólo se ausenta unos años cuando es nombrada Superiora de la comunidad de Sanlúcar de Barrameda.

M. Victoria vuelve definitivamente a Martos en 1931. Años más tarde, en 1937, la situación provocada por la Guerra Civil se complica cada vez más y numerosos religiosos/as son perseguidos/as, las iglesias quemadas o saqueadas, los colegios registrados continuamente… Ante esta situación M. Victoria concede a dos de sus hermanas de comunidad reunirse con sus familias, quedando ya sólo tres en Martos: M. Amparo, M. Salesa Baña y ella. El 20 de Julio se ven obligadas a abandonar el colegio y se establecen en la casa de Dña. Ana Fernández, familia afín al colegio. La situación cada vez es más complicada, en varias ocasiones le aconsejan salir de Martos, a lo que ella responde firme y convencidamente: “Mientras haya una religiosa yo no me marcho de Martos”.

Los días los pasaba rezando y pidiendo a Dios por sus hermanas… en todo momento se hizo cargo de cualquier responsabilidad, de hecho, acudía cada día al ayuntamiento para dar constancia de donde se alojaba cada una, y les tenía dicho: “si os preguntan algo, no respondáis nada, decid que toda la responsabilidad es de vuestra superiora”.

El 12 de enero, en torno a las 8 de la tarde, la milicia llega busca a M. Victoria, y es conducida junto con tres religiosas más a la cárcel. Allí pasan la noche rezando y hablando de cómo será el encuentro con el Padre, al que tanto aman y por el que van a entregar su vida. En la madrugada del 12 al 13 de enero, M. Victoria junto a las demás religiosas es conducida al cementerio de Las Casillas, cercana a Martos. Allí, aferrada a la puerta del cementerio, como hija que quieren acogerse a los brazos del Padre, es donde M. Victoria es fusilada. Pasados unos años, se exhuman los cuerpos y es llevada y enterrada en una cripta de la Iglesia de la Virgen de la Villa, allí yacen sus restos junto con los de otros mártires.

La gracia del Espíritu nos hace ver la grandeza con la que vivió M. Victoria, y de cómo aceptó la voluntad de Dios con un AMOR sin límites a El y al Instituto Calasancio. Por ello, el 13 de octubre de 2013 es Beatificada en Tarragona como parte de los acontecimientos propios del Año de la Fe. Su testimonio de vida entregada por amor y por la fe, nos fortalece en nuestro caminar cristiano y calasancio.

SOURCE : https://divinapastora.cl/beata-madre-victoria-valverde/

BEATA VICTORIA DE JESÚS VALVERDE

13 de enero

1937 d.C.

Francisca Inés Valverde González nació en Vicálvaro, Madrid (España). Era una mujer de vida sencilla, muy delicada de salud, cuya preocupación constante era servir a con diligencia y caridad a quien de su ayuda necesitase. De ella se dice que nunca tuvo enemigos dada su suavidad de trato, su dulzura y caridad con todos; su vida era sencilla y sin ruidos.

   Solicitó la  entrada al noviciado de las religiosas del Pío Instituto Calasanzio de la Divina Pastora de Sanlúcar de Barrameda en 1910 y el 28 de agosto vistió el hábito en el todavía “Beaterio de la Divina Pastora de Sanlúcar de Barrameda”. Desde este momento toma el nombre de Victoria de Jesús.

   En 1912 es destinada a la Comunidad de Monóvar (Alicante) llevando una vida de sencillez y servicio, en el anonimato, por sólo tres años, pues en 1915 recibe el destino a Monforte de Lemos (Lugo). Aquí solicita los Votos Perpetuos que los emite el día 17 de septiembre de 1916. Llegó a Martos (Jaén) en 1917 con el fin de realizar una fundación. En 1922 fue nombrada Superiora de la casa, siendo trasladada poco después a Sanlúcar para regresar a Martos como Superiora en 1931.

   Iniciada la guerra, las religiosas abandonan el colegio y se esconden en casas de amigos en el mismo Martos. La preocupación de la M. Victoria son sus Hermanas y no piensa abandonar Martos hasta que la última de las Religiosas Calasancias lo haga. Obligada, junto con las últimas Hermanas que quedaban en el convento, a abandonarlo fueron testigos de como los milicianos invadieron la casa entera y profanando los objetos religiosos que encontraban a su paso. Previamente las hermanas habían ya consumido las formas sacramentales que había en la capilla evitando así el sacrilegio. Así permanecerá hasta el 12 de enero de 1937, a altas horas de la noche, es capturada por los milicianos republicanos. Interrogada por el paradero de sus Hermanas, responde: “Mis hijas no han hecho nada, soy yo la responsable de todas y la que debo sufrir lo que a ellas les quieran hacer”.

   Pasó esa noche en oración junto a las Superioras de los monasterios de Trinitarias (Beata Francisca de la Encarnación) y Clarisas (Isabel de San Rafael). En la madrugada del 13 de enero son conducidas junto a cincuenta detenidos a las cercanías de Las Casillas. Fusilado aquel grupo, mandan a las Religiosas que entren en el cementerio. Temiendo intenten forzarlas para abusar de ellas, Madre Victoria se aferra a la verja de la puerta del cementerio. Allí comienzan a dispararla, entregando su vida a su amado Jesús.

   Uno de sus verdugos quiso quitarle el anillo de profesión perpetua que tenía puesto y no pudiendo hacerlo porque el cadáver tenía las manos hinchadas por lo que para llevar a cabo aquel robo le cortaron el dedo. El anillo luego fue recuperado y es una de las reliquias guardadas por el Instituto.

   Hasta el día siguiente estuvieron los cuerpos esparcidos por el suelo y sin enterrar; como el espectáculo horrorizaba nadie quería acercarse al lugar, hasta que el Alcalde de Martos mandó que los enterraran en el mismo cementerio de Las Casillas, donde permanecieron hasta el final de la guerra. Finalizada la contienda, los restos de todos los asesinados en el término de Martos fueron trasladados a la cripta de la llamada Capilla de los Mártires de la Iglesia de la Villa. Fue beatificada por el papa Francisco el 13 de octubre de 2013.

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(Pbro. José Manuel Silva Moreno)

SOURCE : http://www.parroquiasanmartin.com/victoriadejesusvalverde.html

Voir aussi : https://www.institutocalasancio.es/beata-victoria