Saints Abdon et Sennen
Martyrs à Rome
Princes persans qui renoncèrent aux pouvoirs terrestres pour rester fidèles au Christ. Ils furent amenés à Rome, prisonniers à la suite des victoires de l'empereur Dèce. C'est là qu'ils furent égorgés en refusant de renier le Christ.
Abdon et Sennen sont deux saints honorés dans l'église de Drudas, village du diocèse de Toulouse en Haute Garonne.
Ils sont aussi honorés à la fête d'Arles-sur-Tech dans les Pyrénées Orientales. (vidéo)
Également, sur le site de l'abbaye saint Benoît: Abdon et Sennen souffrirent le martyre sous l'empereur Dèce... (récit conforme aux actes publiés par les Bollandistes)
Des internautes nous écrivent:
"Saint-Abdon, patron des tonneliers? Qui était ce saint dont on trouve une statue en pierre polychrome dans l'église d'Ebaty, un oratoire dans un hameau près du château de Rully, la statue avec celle de saint-Sennen près du maître autel dans l’église Notre-Dame à Mercurey, une représentation en fresque dans la Chapelle des Moines deBerzé-la-Villeou dans les boiseries de l’église de Cuiseaux, à qui un pèlerinage est dédié dans la commune de Villers-la-Faye près de Nuits-Saint-Georges?"
"Saint Abdon est également fêté dans la Paroisse Saints Salvy et Rustique en Minervois, diocèse de Montpellier, le 30 juillet, lieu de pèlerinage près du village d'Aigne."
"Saint Abdon était vénéré sur la paroisse de Fontaine-le-Dun, diocèse de Rouen, où une léproserie portait son nom. Une statue de lui est toujours présente dans l'église du village. Son culte s'est ainsi étendu jusqu'en Normandie !"
"Il existe une statue de St Abdon et St Sennen dans l'église de Mercurey (71) et une statue de St Abdon au bord d'un chemin, dans un petit oratoire à Rully (71). Il était invoqué contre la foudre et la grêle. Ces 2 villages sont producteurs de vins de Bourgogne réputés."
"Il y a une statue en pierre de St Abdon dans l'église de Ebaty en sud Côte d'Or. Il est représenté nu-tête avec les mains enchaînées (datée du XVIIe ou XVIIe siècle, avec des traces de polychromie). Ce village est à une douzaine de km de Rully, une quinzaine de Mercurey."
"Ces deux saints sont également les patrons de la paroisse de Messac (35480) en Ille et Vilaine. Les statues (en soldats romains) font partie du retable principal de l'église ancienne, souvent modifié à travers les siècles et qui vient d'être restauré."
"L'église de St Senoux (35580 Ille et Vilaine) est dédiée à St Abdon et St Sennen."
"Ils sont aussi saints patrons de l'église de Mazirat 03420 (statues et vitraux) qui fait partie de la paroisse de la Sainte Famille du diocèse de Moulins."
"il existe aussi une statue de Saint Abdon dans l'église de Messey sur Grosne (71940) dépendant de la paroisse de Saint Vincent des Buis."
"Saint Abdon et Saint Sennen figurent sur deux vitraux du chœur de l'église Saint-Etienne de Cernay (68700); ils sont les patrons secondaires de la paroisse depuis le XVIIe siècle."
"Ils sont patrons du village de Corbarieu 82370 - Église Saint Abdon et Sennen - diocèse de Montauban"
"Saint-Abdon est aussi très présent dans la vallée de l'Yonne; par
exemple, à Cézy (89410), il existe la place de la Croix Saint-Abdon et la croix
de chemin: Croix Saint-Abdon à la Celle Saint Cyr (89116)."
"On retrouve Saint Abdon et Saint Sennen dans les peintures murales qui
ornent le chœur de l'église Saint Fiacre de Ronchères (Yonne) près de
Saint-Fargeau."
"Il y a une statue de saint Abdon dans l'église de Vergheas, paroisse Sainte Marie en Combrailles du diocèse de Clermont, Puy-de-Dôme; bois doré et peint du XIXe siècle. Il est représenté en soldat romain."
"il y a deux belles statues en bois de saint Abdon et de saint Sennen dans l'église de saint-Pierre-Laval 42620, doyenné des Monts de la Madeleine (paroisse Saint Jean en Pacaudois)"
"Saint Abdon et Saint Sennen ont chacun leur statue dans la chapelle Saint Jean Baptiste de l'église paroissiale Saint Georges à Salbris diocèse de Blois."
"Une bulle du pape Clément XI, datée de 1707, est affichée dans la chapelle de Cénat, commune de Saint Didier sur Doulon en Haute-Loire (illustration). Elle place la chapelle sous la protection de Abdon et Cenen."
À Rome, au cimetière de Pontien, sur la voie de Porto, les saints Abdon et
Sennen, martyrs.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1591/Saints-Abdon-et-Sennen.html
Saint Abdon et saint
Sennen
Martyrs
(† 254)
Saint Abdon et saint
Sennen, nobles persans, avaient été comblés de biens et d'honneurs par les rois
de Perse, qui les avaient investis des premières dignités de l'Etat. Cependant,
leur piété et leur zèle pour la foi catholique surpassaient leurs immenses richesses
et la noblesse de leur sang.
L'empereur Dèce, grand
ennemi du christianisme, remporta une victoire décisive contre les rois
persans, devenant par le fait même, maître absolu de plusieurs pays. Ce prince
inique résolut d'exterminer les chrétiens dans tout son empire. Abdon et Sennen
ressentirent une profonde affliction en voyant les cruelles injustices dont
l'indigne empereur accablait les fidèles qui étaient chaque jour victimes
d'odieux procédés. D'un commun accord, ils s'appliquèrent de tout leur pouvoir
à fortifier et encourager leurs frères chrétiens. Ils ensevelissaient les
martyrs, sous peine d'encourir eux-mêmes la terrible colère de leur nouveau
souverain.
Dèce, instruit de leurs
actions, commanda de les arrêter et de les conduire devant son tribunal. Usant
d'abord de douceur à leur égard, il essaya de leur persuader qu'il était
redevable de sa vitoire aux dieux de l'empire, et qu'il était de toute justice
qu'ils les adorassent.
Les deux frères
répondirent à Dèce que les vaincus avaient adoré les mêmes faux dieux que lui,
et n'en avaient cependant pas moins perdu la bataille. Que pour eux, ils
n'adoreraient jamais que le seul vrai Dieu, créateur du ciel et de la terre, et
Son Fils Jésus-Christ qui donnait la victoire aux uns et permettait que les
autres fussent vaincus à cause des desseins cachés de Sa Providence.
Dèce leur déclara qu'il
tenait à tout prix et sous peine de mort, qu'ils adorassent les mêmes dieux que
lui. «La seule raison nous démontre, grand Prince, qu'il ne peut pas y avoir
plusieurs dieux: deux maîtres souverains ne sauraient subsister dans l'empire.
Ce que vous appelez des dieux ne sont que des démons, les singes de la Divinité
dont les hommes sont dupes. Il n'y a qu'un seul Dieu, et c'est ce seul Dieu,
notre souverain Maître et le vôtre, que nous adorons.» «Je saurai bien venger
nos dieux de vos blasphèmes, et vous faire repentir de votre impiété!» répliqua
l'empereur.
Ne pouvant supporter plus
longtemps les propos que saint Abdon et saint Sennen lui tenaient, Dèce ordonna
de charger de chaînes les martyrs et de les enfermer dans une obscure prison;
et quand il s'en retourna pour triompher, il les amena avec lui afin qu'ils
servissent d'ornements à son triomphe. Il les fit ensuite comparaître devant
les membres du sénat leur disant qu'il ne tenait qu'à eux de recouvrer leurs
richesses et leurs dignités, et d'arriver aux premières charges de l'empire;
que pour cela, il leur fallait seulement sacrifier aux dieux. Abdon et Sennen
répondirent à l'empereur qu'ils ne reconnaissaient qu'un Dieu, Jésus-Christ, et
n'adoreraient jamais des idoles qui n'étaient que des démons.
Ils furent renvoyés en
prison, et le lendemain, traînés dans l'amphithéâtre où l'on devait, par force,
leur faire fléchir le genou devant la statue du soleil. Les martyrs, ayant
insulté cette statue, furent fouettés cruellement, et on lâcha contre eux deux
lions et quatre ours. Ces animaux se couchèrent à leurs pieds et devinrent
leurs gardiens de telle façon, que personne n'osait s'approcher d'eux; enfin,
des gladiateurs vinrent mettre fin aux jours des martyrs.
Une fois décapités, les
bourreaux attachèrent les pieds des martyrs et traînèrent leurs corps en
présence de l'idole du soleil. On les laissa là pendant trois jours, sans
sépulture, dans l'intention d'inspirer de la frayeur aux chrétiens. Au bout de
ce temps, le sous-diacre Quirin enleva les précieuses dépouilles et les
ensevelit dans sa maison.
Tiré de l'Abbé Jouve, 1886, deux. éd. tome 3, p. 163-167 -- F.E.C. Edition 1932, p. 265-266 -- Boll., Paris, 1874, tome IX, p. 125-127
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/abdon_sennen.html
« Abdon et Sennen
souffrirent le martyre sous l'empereur Dèce, car cet empereur, puissant à
Babylone et dans d'autres provinces, y trouva des chrétiens qu'il ramena avec
lui à Cordoue, où il les fit périr dans divers supplices. Et deux princes du
pays, Abdon et Sennen, recueillirent les corps de ces martyrs et les
ensevelirent avec honneur. Décius les envoya à Rome chargés de chaînes, et ils
furent amenés devant le sénat et devant l'empereur, et on leur dit que s'ils
voulaient sacrifier, on leur rendrait leurs États, sinon, qu'ils seraient
livrés aux bêtes. Ils restèrent fermes, et ils crachèrent au visage des idoles
; et on les conduisit au cirque, où l'on lâcha deux lions et quatre ours. Et
ces animaux ne leur firent aucun mal ; au contraire, ils se mirent à les
protéger. Alors on perça les martyrs à coups d'épée, et, après leur avoir lié
les pieds, on les traîna et on les jeta près du temple du Soleil. Et, après
qu'ils y eurent demeuré trois jours, le sous-diacre Quirin les recueillit et
les ensevelit dans sa maison. Ils souffrirent vers l'an du Seigneur deux cent
cinquante-trois. Au temps de Constantin, il fut révélé où étaient leur corps,
et ils furent transportés dans la ville de Pontien, où le Seigneur confère, par
leur ministère, de grandes grâces au peuple. »
Jacques de
Voragine, La Légende Dorée, traduite du latin et précédée d'une notice
historique et bibliographique par M. G. D., Paris, Librairie de Charles
Gosselin, 1843
La Depositio martyrum et
le Hiéronymien de 354 annoncent aujourd’hui les martyrs Abdon et Sennen au
cimetière de Pontien, au lieu-dit ad Ursum pileatum sur la via Portuense. Les
sources liturgiques du VIIe siècle sont unanimes à fournir les textes de leur messe.
Depuis lors, les saints Abdon et Sennen ont toujours appartenu au sanctoral
romain.
Leçon des Matines avant
1960.
Troisième leçon. Sous
l’empire de Dèce, Abdon et Sennen, Perses de nationalité, furent accusés
d’ensevelir dans leurs propriétés les corps des Chrétiens qu’on laissait sans
inhumation. L’empereur les ayant fait arrêter, on voulut qu’ils sacrifiassent
aux dieux ; mais ils s’y refusèrent, proclamant d’une manière très énergique la
divinité de Jésus-Christ. Ils eurent à supporter une étroite détention, et
lorsque Dèce revint à Rome, il les fit marcher, chargés de chaînes, devant son
char de triomphe. Entraînés à travers la ville devant les statues des dieux,
ils crachèrent sur ces idoles, en signe d’exécration, ce qui leur valut d’être exposés
aux ours et aux lions, mais ces bêtes féroces n’osèrent pas les toucher. Enfin
après les avoir immolés par le glaive, on leur lia les pieds et on traîna leurs
corps devant l’idole du soleil, mais ils furent secrètement enlevés de ce lieu,
pour être ensevelis par les soins et dans la maison du Diacre Quirinus.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Dans les décrets de
l’éternelle Sagesse, la noble contrée située au delà du Tigre ne doit ouvrir
qu’après l’Occident ses arènes aux combats du martyre. Là aussi, à l’heure
dite, Jésus aura par milliers ses témoins, nullement inférieurs à leurs
devanciers, étonnant par de nouvelles formes d’héroïsme la terre et les cieux.
Mais voici qu’impatients du délai, deux nobles Persans trouvent le secret de
ravir la palme aujourd’hui même. C’est Rome qui, plus véritablement qu’elle ne
le croit, les immole à son éternité. Après avoir soldé pour leur lointain pays
à la ville reine le tribut de leur sang, ils protégeront nos Églises latines et
seront propices aux vœux qui monteront vers eux de la terre d’Occident. La
France ne sera pas la moins bien partagée dans la distribution de leurs
reliques saintes ; et la ville d’Arles-sur-Tech, en Roussillon, gardera jusque
sous les yeux de la génération incroyante des derniers temps le sarcophage à la
source jamais tarie d’où leurs bienfaits s’écoulent avec l’eau mystérieuse.
Écoutez ceux qui vous
implorent, ô Martyrs ! Puisse la foi triompher un jour en ces régions de la
Perse, qui jadis virent éclore tant de fleurs empourprées ornant maintenant les
parterres du ciel. Pour vous, prévenant les temps marqués pour la lutte à votre
terre natale, vous sûtes rencontrer ailleurs l’occasion du combat, et vous
créer dans la mort une patrie nouvelle à laquelle s’est dévouée votre âme.
Bénissez en nous les concitoyens de votre libre choix, et faites-nous parvenir
à l’éternelle et commune patrie des enfants de Dieu ?
Bhx cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Saints Abdon et Sennen,
martyrs.
Station dans le cimetière
de Pontien « ad ursum pileatum ».
Aujourd’hui le Calendrier
Philocalien porte cette note stationnale : 177 Kal. Aug. Abdos et Semnes in
Pontiani, quod est ad ursum pileatum.
Les Actes des deux
martyrs ont subi de telles interpolations de faits légendaires qu’ils
n’inspirent pas confiance. Cependant les antiques monuments du cimetière de
Pontien y suppléent ; là, en effet, dans la crypte sépulcrale d’Abdon et
Sennen, nous voyons encore représentés ces martyrs dans leurs habits persans,
recevant les couronnes du Sauveur.
Au VIIe siècle, leurs
reliques furent transportées du souterrain dans une basilique supérieure.
Cependant l’hypogée où était le tombeau primitif demeura toujours en grande
vénération ; on y creusa même un baptistère où l’on voit peinte la croix gemmée
sortant des eaux. Plus tard, Grégoire IV (826) transféra les corps des saints
Abdon et Sennen dans le titulus Marci.
La Messe est du Commun
sauf les pièces suivantes :
Prière. — « O Dieu, qui
avez répandu sur les saints Abdon et Sennen une grâce si abondante qu’ils
arrivèrent à la gloire du martyre ; accordez à vos fidèles le pardon de leurs
fautes, afin que par les mérites de vos saints ils échappent à tout péril ». Aux
yeux de la chair et du monde, les adversités représentent des maux et des
châtiments qu’on subit mais qu’on n’aime pas. Aux yeux de la foi, au contraire,
les croix et le martyre lui-même sont des grâces précieuses que Dieu réserve à
ses plus intimes amis.
La première lecture (II
Cor., VI, 4-10) est tirée de la péricope déjà assignée au premier dimanche de
Carême, et où l’Apôtre trace, en couleurs vigoureuses, un tableau des vertus
qui font partie à ses yeux de missionnaire, de l’idéal du digne ministre du
Christ : travaux, privations, peines, munificence, douceur à l’égard du
prochain sans en attendre aucune reconnaissance, et sans même trop s’étonner si
aujourd’hui on est en renom chez les peuples et si demain on est couvert
d’injures. A l’Apôtre, le Christ seul suffit.
Le verset alléluiatique
est le suivant : « Alléluia (Sap., III, i). La vie des justes est dans la main
de Dieu, et les cruels persécuteurs ne peuvent y attenter ». Cette pensée doit
nous inspirer une grande paix dans les persécutions contre la foi. Les impies
ne peuvent faire contre l’Église plus que Dieu ne le leur permet ; et même en
ce cas, ils sont simplement comme la cognée entre les mains du Père céleste,
avec laquelle il émonde l’arbre pour qu’il porte un fruit plus abondant.
La première lecture
évangélique assignée en ce jour dans le Lectionnaire de Würzbourg (Matth. XXIV,
4-13) : Videte ne quis vos seducat, se trouve dans le Missel le 15 février. La
seconde — Item alia — servait probablement de texte de rechange, et c’est celle
qui est communément indiquée pour la messe vigiliale des Apôtres. Au lieu des
deux précédentes, le Missel aujourd’hui en indique une troisième (Matth. V,
1-12) qui jadis était également assignée, le 10 juillet, à la fête des sept
Frères martyrs. On la retrouve aussi le Ier novembre. Il s’agit du Sermon sur
la Montagne et des béatitudes entendues non dans le sens où les veut le monde,
qui, dans son évangile, proclame bienheureux celui qui est riche, celui qui
jouit, celui qui est très puissant ; mais au sens chrétien, qui considère la
douleur, le travail, le fait de souffrir persécution pour la vertu, de refréner
la colère et les passions, comme un moyen efficace pour acquérir la vie
éternelle.
Sur les oblations. — «
Que le sacrifice que nous vous offrons, Seigneur, à l’occasion du natale de vos
martyrs, brise les liens de nos fautes et nous obtienne la grâce de votre
miséricorde ». Le Sacramentaire Gélasien porte la collecte suivante : Munera
tibi, Domine, pro sanctorum martyrum Abdo et Senis occisione deferimus ; qui
dum finiuntur in terris, facti sunt cælesti luce perpetui [1]. Un juste
jugement menace l’impie. Il brise le joug suave du Seigneur pour revendiquer
son autonomie et sa liberté, et au contraire, il se constitue esclave du démon
et de sa passion elle-même. Omnis qui facit peccatum,servus est peccati [2]. Il
n’est aucune servitude plus dure et plus honteuse que d’être esclave de
soi-même.
Aujourd’hui le
Sacramentaire Grégorien a une préface propre : Vere dignum... Deus : et te
laudare mirabilem Dominum in Sanctis tuis, quos ante constitutionem mundi in
æternam tibi gloriam præparasti, ut per eos huic mundo veritatis tuæ lumen
ostenderes ; quos ita Spiritu veritatis armasti, ut formidinem mortis per
infirmitatem carnis evincerent. De quorum collegio sunt martyres tui Abdon, et
Sennes, qui in Ecclesiæ tuæ prato sicut rosæ et lilia floruerunt ; quos
Unigeniti tui Sanguis in prælio confessionis, roseo colore perfudit, et ob
præmium passionis, niveo liliorum splendore vestivit. Per quem maiestatem tuatn
etc [3].
Après la Communion. — «
Que ce divin Mystère, Seigneur, nous purifie de nos vices, en sorte que nos
vœux, accompagnés de la médiation de vos martyrs Abdon et Sennen, méritent
d’être accueillis ». Le Sacramentaire Gélasien contient cette autre collecte :
Populum tuum, Domine, perpetua munitione defende, nec difficulter quod pie,
quod iuste postulat consequatur, cui Sanctorum tuorum merita suffragantur [4].
Nous demandons souvent
des grâces au Seigneur ; mais parfois l’obscurcissement dû à nos passions nous
empêche de voir juste, et nos désirs sont désordonnés. — Nescitis quid petatis
[5]. — L’Église veut donc aujourd’hui nous enseigner une méthode merveilleuse
de prière. Il faut d’abord purifier notre cœur, pour obtenir le sens de Dieu ;
nous pourrons ensuite demander avec une pleine confiance, mais à cette
condition : quæ tibi sunt placita postulare [6], comme nous le disons dans une
collecte [7], suppliant au besoin les saints d’intercéder pour nous.
Comme les Actes des
saints Abdon et Sennen rapportent que les cadavres de ces princes persans
furent jetés ante simulacrum Solis, on construisit une église en leur honneur à
cet endroit, c’est-à-dire en face de l’amphithéâtre Flavien, près du piédestal
du colosse de Néron. Cette église, érigée au moyen âge, était encore debout au
temps de saint Pie V.
[1] Seigneur, nous vous
présentons nos dons en l’honneur de la passion des saint martyrs Abdon et
Sennen : qui, pendant qu’ils terminaient le cours de leur vie sur la terre,
sont devenus éternels par la lumière céleste.
[2] Ioan., VIII, 34 :
Quiconque commet le péché est esclave du péché.
[3] Et nous vous louons,
Seigneur, dans vos Saints, que vous avez préparé pour vous dans la gloire
éternelle avant la constitution du monde, pour montrer par eux à ce monde la
lumière de votre vérité ; Et ainsi vous les avez armés de l’Esprit de vérité,
pour qu’ils puissent vaincre la crainte de la mort par la faiblesse de leur
chair. Et de ce collège font partie vos martyrs Abdon et Sennen, qui ont fleuri
dans le prés de votre Église comme les roses et les lys ; Et le Sang de votre
Fils unique, dans le combat de la confession de la foi, les a aspergés de
rouge, et par la récompense de la passion, les a vêtus de la splendeur de neige
des lys.
[4] Seigneur, défendez
d’un secours éternel votre peuple, qu’il obtienne facilement ce qu’il demande
pieusement et justement, puisqu’il est soutenu des mérites de vos Saints.
[5] Matth. 20, 22 ; Marc.
10, 38 : Vous ne savez pas ce que vous demandez.
[6] Demander ce qui vous
plaît.
[7] 9ème dimanche après
la Pentecôte : collecte : Mercredi de la 4ème semaine de Carême, Super populum.
Dom Pius Parsch, Le
guide dans l’année liturgique
Bienheureux ceux qui
souffrent persécution pour la justice.
1. Saint Abdon et saint
Sennen. — Jour de mort : 30 juillet, vers 250. Tombeau : à Rome, dans le
cimetière de Saint-Pontien. Au VIIe siècle, leurs reliques furent déposées dans
l’église supérieure. Grégoire IV transporta leurs corps, en 826, à Saint-Marc. Leur
vie : Abdon et Sennen étaient Persans. Sous l’empereur Dèce, accusés
d’ensevelir les corps des chrétiens abandonnés à la voirie, ils furent mis aux
fers sur un ordre de ce tyran. Comme ils refusaient obstinément d’offrir
l’encens aux idoles et proclamaient Jésus leur Seigneur et Dieu, on les jeta
dans une étroite captivité. Plus tard, lorsque Dèce revint à Rome, on les fit
paraître, chargés de chaînes, à son triomphe. Conduits de force à travers la
ville devant les statues des dieux, ils crachèrent sur ces idoles ; ce qui leur
valut d’être exposés aux ours et aux lions, mais ces bêtes féroces n’osèrent
pas les toucher. Ils furent enfin frappés du glaive ; on leur lia alors les
pieds, et on traîna leurs corps devant l’idole du soleil. Les chrétiens les emportèrent
secrètement, et le diacre Quirinus les ensevelit dans sa maison, au cimetière
de Saint-Pontien. On conserve encore en cet endroit une antique peinture murale
qui représente les deux martyrs, en leurs costumes persans, au moment où ils
reçoivent du Seigneur la couronne de la victoire.
Pratique : « Ensevelir
les morts », c’est pour avoir pratiqué cette œuvre de miséricorde temporelle
que saint Abdon et saint Sennen rendirent au Christ le suprême témoignage de
leur sang. Ils ensevelissaient les martyrs, et, martyrs à leur tour, ils furent
également ensevelis par des mains charitables. Ceci nous rappelle le respect
qu’il faut avoir pour la liturgie des morts.
2. La Messe (Intret). —
Elle est en partie extraite du Commun des martyrs. Les lectures et les oraisons
sont propres. Nous trouvons aujourd’hui un bel exemple du caractère dramatique
de la célébration de la messe dans les temps anciens. C’est un spectacle
composé de quatre scènes distinctes où interviennent, tour à tour, les saints
martyrs, le Christ, le chœur (nous-mêmes) et l’Église.
Transportons-nous par la
pensée au tombeau de nos martyrs. Au cours de la vigile nocturne, nous avons
entendu la lecture des actes des martyrs ; c’est maintenant l’heure de la
messe. Les saints sont présents à nos côtés. Le chœur exprime les sentiments
qu’il éprouve au cours de l’action. Sentiments humains au début. Nous
entendons, rendus avec un grand réalisme, les soupirs des victimes enchaînées,
dans les affres de leur prison, nous voyons comment va bientôt couler leur
sang. La nature se révolte, elle réclame justice.
C’est maintenant l’Église
qui parle pour revendiquer les intérêts de ses enfants ; les martyrs ont acquis
de grands mérites qui doivent obtenir aux fidèles le pardon de leurs fautes
(Oraison).
Les martyrs eux-mêmes
interviennent alors (à l’Épître, comme assez souvent) ; ils nous encouragent
par le récit de leur vie : « Frères, montrons-nous dignes ministres de Dieu par
une grande constance dans les tribulations, dans les nécessités, dans les angoisses,
sous les coups, dans les prisons... » Les saints peuvent prendre ce passage à
la lettre, et ils nous exhortent à une sorte de martyre selon nos diverses
conditions : « dans les émeutes, dans les travaux, les veilles, les jeûnes ;
par la pureté, par la longanimité, par la bonté... » Qui que nous soyons,
riches ou pauvres, estimés ou méprisés, servons le Seigneur ! De nouveau, les
martyrs nous disent ce qu’ils furent pendant leur vie : nous sommes «
considérés comme des imposteurs, et pourtant nous sommes véridiques... comme
des mourants, et pourtant nous vivons : comme des pauvres, nous qui en
enrichissons un grand nombre ; comme des gens dénués, nous qui possédons tout
». Cette Épître dans la bouche de nos saints est singulièrement touchante et
saisissante.
A l’entendre, nous (le
chœur), nous nous faisons une idée nouvelle du martyre : « Dieu est glorifié
dans ses saints, admirable dans sa majesté... » (Graduel).
Voici enfin apparaître le
Christ, Roi des martyrs. Nous l’entendons proférer les béatitudes : «
Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice. Bienheureux
êtes-vous lorsque les hommes vous maudissent et vous persécutent.
Réjouissez-vous et tressaillez de joie, car votre récompense sera grande dans
les cieux » (Évangile).
Le chœur ne sait plus dire autre chose que ces mots : « Dieu est admirable dans ses saints » (Offertoire). Le Sacrifice peut maintenant commencer, le sacrifice du Christ sur le tombeau des martyrs, double sacrifice bien que ne faisant qu’un dans cette union de la tête et des membres. Notre mère l’Église supplie de nouveau que les liens des martyrs nous délivrent des liens du péché.
SOURCE : http://www.introibo.fr/30-07-Sts-Abdon-et-Sennen-martyrs
Also
known as
Abdo
Abdus
Profile
Cooper.
With Saint Senen,
he befriended Christians persecuted under Diocletian. Tortured and executed when
they were found collecting the remains of martyrs in
order to give them a respectable burial. Martyr.
Born
interred in
the Benedictine Abbey of Sainte Marie, Arles, France
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our
Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
webseiten
auf deutsch
Vollständiges
Heiligen-Lexikon
sitios
en español
Martirologio
Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint
Abdon“. CatholicSaints.Info. 5 December 2020. Web. 27 May 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-abdon/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-abdon/
Also
known as
Sennen
Sennes
Senxis
Sennis
Zennen
Profile
Cooper.
With Saint Abdon,
he befriended Christians persecuted under Diocletian. Tortured and executed when
they were found collecting the remains of martyrs in
order to give them a respectable burial. Martyr.
Born
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
book
Our
Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
webseiten
auf deutsch
Vollständiges
Heiligen-Lexikon
sitios
en español
Martirologio
Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio
Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint
Senen“. CatholicSaints.Info. 21 July 2020. Web. 27 May 2021. <https://catholicsaints.info/saint-senen/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-senen/
Sts. Abdon and Sennen
(Variously written
in early calendars and martyrologies Abdo,
Abdus; Sennes, Sennis, Zennen.)
Persian martyrs
under Decius,
about A.D. 250, and commemorated 30
July. The veneration paid
them dates from as early as the third century, though their Acts, written for
the most part prior to the ninth century, contain several fictitious statements
about the cause and occasion of their coming to Rome and
the nature of their torments. It is related in these Acts that their bodies
were buried by
a subdeacon,
Quirinus, and transferred in the reign of Constantine to the Pontian cemetery
on the road to Porto, near the gates of Rome.
A fresco found on the sarcophagus supposed to contain their remains represents
them receiving crowns from Christ. According to Martigny,
this fresco dates from the seventh century. Several cities, notably Florence
and Soissons, claim possession of their bodies, but the Bollandists say
that they rest in Rome.
Sources
Acta SS., 30 July.
MARTIGNY, Dict. des antiq. chrét., 1; CHEETHAM, in Dict. Christ.
Antiq,; BUTLER, Lives of the Saints, July 30.
Wynne, John. "Sts.
Abdon and Sennen." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New
York: Robert Appleton Company, 1907. 27 May
2021 <http://www.newadvent.org/cathen/01032a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Stephen Patrick Wilson. Dedicated
to Barbara May Wilson.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/01032a.htm
Saints of the
Day – Abdon and Sennen
Article
3rd or 4th century. Abdon
and Sennen are said to have been Persian princes or nobles (but may have been
servants) who had become Christians and were captured during one of either
Diocletian’s or Decius’s persecutions – possibly already having been taken
prisoner during a Roman campaign in Persia. In Rome they devoted themselves to serving
Christian prisoners and burying the bodies of martyrs. Following the glorious
tradition of those Christians who preferred death to renouncing Jesus, when the
Romans brought idols to be worshipped by the two saints, Abdon and Sennen spat
on them.
Their story has one
strange twist. The two men were taken to the Roman Coliseum to be torn apart by
wild beasts. But, we are told, the bears and lions simply refused to touch or
harm them. They had to be cut in pieces by gladiators, who thus showed themselves
more savage than untamed animals.
A brave Roman Christian
named Quirinus gathered together their dismembered corpses and buried them. And
when Emperor Constantine the Great became a supporter of Christianity, they
were buried with honor in the cemetery of Pontianus on the via Portuensis.
Their cultus was recorded in the Deposito martyrum written in 354 and in early
Roman Sacramentaries (Benedictines, Bentley, Delaney, Farmer).
In art, Abdon and Sennen
are depicted in a den of lions and bears. They are the patrons of children and
invoked for a good harvest (Roeder). In a 6th- or 7th-century fresco in the
Roman cemetery of Pontianus are painted two martyrs in Persian apparel,
inscribed with the names Abdon and Sennen (Bentley, Farmer).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
21 July 2020. Web. 27 May 2021.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-abdon-and-sennen/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-abdon-and-sennen/
July 30
SS. Abdon and Sennen,
Martyrs
THEY were Persians,
but coming to Rome, courageously confessed the faith of Christ in the
persecution of Decius in 250. They were cruelly tormented, but the more their
bodies were mangled and covered with ghastly wounds, the more were their souls
adorned and beautified with divine grace, and rendered glorious in the sight of
heaven. The Christians at Rome did not treat them as strangers, but as brethren
united to them in the hope of the same blessed country; and after their death
carefully deposited their bodies in the house of a subdeacon called Quirinus.
In the reign of Constantine the Great, their relics were removed into the
ancient burying place of Pontian, so called from some rich man who built it:
called also, from some sign, Ad Ursum Pileatum. It afterwards received its name
from SS. Abdon and Sennon. It was situated near the Tiber, on the road to Porto
near the gates of Rome. The images of these martyrs with Persian bonnets and
crowns on their heads, and their names, are to be seen there at this day in
ancient sculpture. 1 SS.
Abdon and Sennen are mentioned in the ancient Liberian Calendar, and in other
Martyrologies; though their modern acts deserve no notice, as Cardinal Noris
has demonstrated. 2
The martyrs preferred
torments and death to sin, because the love of God above all things reigned in
their breasts. “We say we are Christians,” says Tertullian; 3 “we
proclaim it to the whole world, even under the hands of the executioner, and in
the midst of all the torments you inflict upon us to compel us to unsay it. Torn
and mangled, and weltering in our blood, we cry out as loud as we are able to
cry, That we are worshippers of God through Christ.” Upon which Mr. Reeves
observes, that no other religion ever produced any considerable number of
martyrs except the true one. Do we ever read of any generation of men so greedy
of martyrdom, who thought it long till they were upon the rack, and were so
patient, so cheerful and steadfast under the most intolerable torments?
Socrates was the only philosopher who can be said to have died for his
doctrine; and what a restless posture of mind does he betray, who was esteemed
the best and the wisest of the heathens! With what misgivings, and fits of hope
and fear, does he deliver himself in that most famous discourse, supposed to have
been made by him a little before his death, about a future state? 4 And
neither Phædo, Cebes, Crito, Simmias, nor any other of his greatest friends who
were present at his death, durst maintain either his innocence, or that
doctrine for which he died, in the Areopagus. With what reserve did Plato
himself dogmatize concerning the gods whom he worshipped in public, but denied
in private! How did he dodge about, disguise himself, and say and unsay the
same excellent truths! Only the Christians suffered at this rate, and they held
on suffering for several hundred years together, till they had subdued the
world by dying for their religion. What could engage such a number of men in
such a religion, and support them in it, in defiance of death in the most
shocking forms, but evident truth, and a superior grace and strength from
above?
Note 1. Aringhi Roma
Subterranea, l. 1, c. 25. [back]
Note 2. Noris, Diss.
3, de Epochis Syro-Macedonum. [back]
Note 3. Apol. c.
21. [back]
Note 4. Plato in
Phædo. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VII: July. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/210/7/301.html
Golden
Legend – Lives of Saint Abdon and Saint Sennen
Here follow the Lives of
Abdon and Sennen.
Abdon is said
of abscin in Greek, which is as much to say as cutte in
Latin, and dolos, which is to say, as seeing. He was cut and hewn in his
body and saw God by martyrdom. Sennen is said of senos in Greek, which is as
much to say as wit, and en, that is, in, and thereof is Sennen as in wit,
or senex as old, as who says he was old in wit.
Of Saint Abdon and Saint
Sennen.
Abdon and Sennen suffered
martyrdom under Decius the emperor. When Decius the emperor had surmounted
Babylon and the other provinces, he found some christian men within the city,
and brought them with him bounden to the city of Corduba. And made them there
to die by divers torments. And then Abdon and Sennen, which were as governors
of the country, took the bodies and buried them. Then were they accused and
brought to Decius, and he did do lead them with him bounden in chains to Rome.
Then were they brought tofore Decius, and tofore the senators. Then was it
commanded that they should do sacrifice, and they should have all their things
freely, or else they should be devoured by bitings of wild beasts. But they
despised to make sacrifice, and spit against the false idols and statues; and
then were they drawn to the place of martyrdom, and made to be brought to them
two lions and two bears, which did to them none harm ne touched them not, but
rather kept them from harm. Then began they to cast spears and swords at them,
and at last they were all tohewen with swords, and then they were bound by the
feet and drawn through the town unto the idol of the sun, and when they had
lain there three days, Quirinus, sub-deacon, took the bodies up and buried them
in his house. And they suffered death about the year of our Lord two hundred
and fifty-three.
SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-lives-of-saint-abdon-and-saint-sennen/
Santi Abdon e
Sennen Martiri
† Roma, III secolo
Abdon e Sennen sono
originari della Persia. Convertiti al cristianesimo, furono imprigionati
durante la persecuzione voluta dall'imperatore Decio (III secolo) e legati
insieme in catene furono condotti a Roma, dove furono prima bastonati e quindi
subirono il martirio uccisi con la spada probabilmente al Colosseo.
Le loro reliquie sono
conservate nella basilica di S. Marco Evangelista al Campidoglio dove furono
portate da papa Gregorio IV dal cimitero di Ponziano.
Martirologio
Romano: A Roma nel cimitero di Ponziano sulla via Portuense, santi Abdon e
Sennen, martiri.
Abdon e Sennen sono due
martiri certamente esistiti nel III secolo, che subirono il martirio a Roma; le
notizie che riguardano la loro vita sono leggendarie, ma un fondo di verità ci
deve essere senz’altro. Per prima cosa essi sono ricordati da un gran numero di
testi ufficiali e martirologi, come il “Depositio Martyrum”, il “Martirologio
Geronimiano”, il “Calendario marmoreo di Napoli”, nei “Sacramentari Gelasiano e
Gregoriano”.
Questi testi citano la
deposizione delle reliquie, nel Cimitero di Ponziano dei santi martiri di Roma
‘Abdos et Sennes’; questo cimitero era sulla via Portuense, presso l’attuale
via Alessandro Poerio e citano alcuni come il ‘Martirologio Geronimiano’, la
celebrazione al 30 luglio, data che poi è passata nel ‘Martirologio Romano’,
testo ufficiale in vigore nella Chiesa Cattolica.
Ancora celebri testi
medioevali, ricordano che tanti pellegrini giunti a Roma, visitavano la via
Portuense, entrando nella basilica dove riposavano i loro corpi, questa chiesa
era abbastanza grande e nel ‘Liber Pontificalis’ si dice che fu restaurata dai
papi Adriano I (772-795) e Niccolò I (858-867).
L’ignoto autore della
‘passio’ dei due santi, forse indotto dai loro nomi esotici, li classifica come
due principi persiani, che nella loro condizione di schiavi o di liberti a
Roma, si prodigavano a seppellire i martiri.
Questo loro impegno li fa
accusare presso l’imperatore Decio (200-251), artefice della settima
persecuzione contro i cristiani, che li fa mettere in prigione; in seguito essi
compaiono davanti al Senato, rivestiti da abiti dignitosi ma incatenati.
Giacché rifiutarono, secondo la prassi, di sacrificare agli idoli, vennero
condannati a morte e condotti nell’anfiteatro dove sorgeva il Colosso di
Nerone, fra l’Anfiteatro Flavio e il tempio di Venere, per essere divorati
dalle belve feroci.
Ma essi miracolosamente
ammansirono gli animali, che li evitarono, allora Abdon e Sennen vennero
decapitati dai gladiatori. I loro corpi vennero gettati davanti alla statua del
Sole, dove rimasero tre giorni, finché il diacono Quirino li raccolse
nascondendoli nella sua casa, dove restarono per lunghissimo tempo.
In seguito, grazie ad una
rivelazione (fenomeno che compare in molte vite di santi), vennero ritrovati e
portati nel Cimitero di Ponziano. In questo cimitero vi è un affresco del VI
secolo che li raffigura con barba, vestiti di tunica, con il berretto frigio,
sopra l’affresco una iscrizione latina li nomina senza equivoci; nell’affresco
Abdon appare più maturo con barba corta e rotonda, mentre Sennen ha la barba a
punta e senz’altro più giovane; ancora nello stesso cimitero fu ritrovata una
lampada di terracotta del V secolo, con l’immagine di un personaggio in
preghiera, coperto da un ricco mantello persiano con barba breve e rotonda, in
cui si è voluto identificare Abdon.
Le loro reliquie furono
poi ‘depositate’ nella basilica di S. Marco papa, al tempo di papa Sisto IV
(1471-1484), infatti nel 1948 si rinvenne sotto l’altare maggiore, un’arca
granitica contenente una grande cassa di cipresso con molte reliquie e una
pergamena datata 1474, che indicava la deposizione delle reliquie dei santi
Marco papa, Abdon e Sennen martiri, Restituto ed altri.
Nel Medioevo una parte
delle reliquie furono trasferite ad Arles-sur-Tech nei Pirenei Orientali; la
diocesi francese di Perpignon, appunto nei Pirenei, li venera come suoi
patroni. I due santi sono stati oggetto privilegiato di molte opere artistiche
in varie chiese e cattedrali, in Italia ed in Europa; oltre la ricchezza delle
vesti per indicarne l’origine persiana, spesso portano un diadema regale come
quello attribuito a volte ai Re Magi che appunto erano orientali; ma la
presenza costante è la spada con cui vennero decapitati.
Nella basilica di S.
Marco di Roma c’è un altare con le reliquie ed a loro dedicato.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90207.html
De hellige Abdon og
Sennen (~250 eller ~303)
Minnedag: 30.
juli
Skytshelgener for
bispedømmet Perpignan i Vest-Frankrike; for gartnere, bøttkere, gartnere og
barn; mot øyensykdommer; Abdon skytshelgen for blinde barn
De hellige Abdon (Abdo,
Abdus) og Sennen (Sennes, Sennis, Zennen) var to persiske «subreguli»
(medlemmer av den lavere adelen) – i følge andre kilder frigitte slaver. Sammen
gravla de kristne martyrer. For dette ble de tatt, brakt til Roma og ført for
keiser Decius (249-51) [eller Diokletian (284-305)], som befalte dem å ofre til
de romerske guder. De nektet, og i stedet spyttet de på gudebildene. De ble
ført til Colosseum for å kastes for villdyrene, men det fortelles at bjørnene
og løvene ganske enkelt nektet å røre eller skade dem. De måtte skjæres i biter
av gladiatorer, som dermed viste seg villere enn de utemmede dyrene. En annen
versjon sier at de ble halshogd. Det skjedde enten rundt 250 eller, mer
sannsynlig, rundt 303.
En modig romersk kristen
ved navn Quirinus samlet sammen restene av martyrene og gravla dem. Først da
keiser Konstantin den Store (306-37) ble tilhenger av kristendommen, ble de ærefullt
bisatt på Pontians kirkegård på Via Portuensis.
En annen versjon sier at
de ble brakt til Roma som fanger, og at de i Roma viet seg til å tjene de
fengslede kristne og å gravlegge martyrenes lik. Flere elementer i
deres Acta er åpenbart fiktive, særlig når det gjelder grunnen til at
de kom til Roma og hvordan de ble pint.
Deres fest ble allerede
feiret i 354, som det fremgår av Depositio Martyrum. Deres minnedag er 30.
juli og deres navn står i Martyrologium Romanum. Ved kalenderrevisjonen i 1969
ble minnedagen strøket i den universelle kalenderen og henvist til lokale og
spesielle kalendere.
I 826 ble deres relikvier
overført til kirken San Marco i Roma. I 1948 ble det funnet en kiste fra
1400-tallet under høyalteret der, og den inneholdt et pergament fra 1474 som
bevitnet overføringen av relikviene av den hellige pave Markus (336-36)
og Abdon og Sennen. Et nytt alter ble reist for relikviene av de to martyrene.
Deler av deres relikvier skal ha vært brakt til Arles-sur-Tech. Også Firenze og
Soissons hevder å ha deler av deres relikvier.
I kunsten fremstilles de
med frygiske luer, med palme og sverd, med løver og bjørner liggende for
føttemne, med druer og aks. En freske i den romerske Pontian-kirkegården
forestiller to martyrer med navnene Abdon og Sennen. Listen over romerske
kirker som ble satt opp etter ordre av den hellige pave Pius
V (1566-72), nevner en kirke viet til Abdon og Sennen, og den var
trolig bygd over stedet for deres martyrium, mellom det flaviske amfiteatret og
Venus-templet.
Det finnes også en
gammeltestamentlig Abdon, som var en av de siste dommere i Israel. Han hadde 40
sønner og 30 sønnesønner som sammen red på 70 esler.
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/abdon
Abdon, SS. (1)
[5] 1SS. Abdon et Seunen, MM. (30. Juli).
Hebr. Abdon d.i. Diener, Knecht. Die
hhl. Abdon und Sennen waren beide Perser von Geburt. Es ist
nicht entschieden, ob sie aus freien Stücken nach Rom kamen, wo sie im Jahre
250 unter Decius gemartert wurden, oder ob Decius sie aus Persien im Triumph
als Unterkönige (Subreguli) mit sich nach Rom geführt und sie dort ihres
Glaubens wegen habe martern lassen. Liegt auch dem römischen Brevier letztere
Annahme zu Grunde, so läßt sie sich doch, wie die Kritiker behaupten, nur dann
vertheidigen, wenn nachgewiesen werden kann, daß Decius vor der Thronbesteigung
mit den Persern Krieg geführt habe. Es sei dem übrigens wie ihm wolle, sie
mußten die schrecklichsten Qualen erdulden. Allein je grausamer ihre Leiber
gemartert wurden, desto schöner glänzte an ihnen die Gnade des Himmels. Endlich
wurden sie nach vergeblichen Mühen, sie vom Glauben abwendig zu machen,
enthauptet. Von den Christen in Rom wurden sie nicht als Fremdlinge, sondern
als Brüder behandelt, die durch die Hoffnung derselben Glückseligkeit verbunden
waren. Jene nahmen ihre Leichname heimlich weg und brachten sie in das Haus
eines Subdiacons, Namens Quirinus. Unter Kaiser Constantin d. Großen kamen ihre
Ueberreste auf den Gottesacker Pontian, so genannt von demjenigen, der ihn
hatte aufführen lassen, oder auch Ad Ursum Pileatum geheißen, von
einem Zeichen, das sich daselbst vorfand. Noch jetzt sieht man auf einem Stück
eines alten gehauenen Steinblocks den Namen und die Abbildungen unserer
Heiligen, deren Haupt mit einer Krone und einer persischen Mütze bedeckt ist.
Die Akten dieser hhl. Martyrer sind spätern Ursprungs und verdienen daher, wie
schon Card. Noris bündig nachgewiesen hat, wenig Glauben. Die ausgezeichnete
Verehrung jedoch, deren sie sich stets in der röm. Kirche erfreuten, ist über
allen Zweifel erhaben. Auf Gemälden werdendiese zwei Heiligen gewöhnlich
dargestellt, wie sie gemeinschaftlich ein Schwert halten, um anzudeuten, daß
sie mit ein und demselben Schwerte hingerichtet wurden.
SOURCE : http://www.zeno.org/Heiligenlexikon-1858/A/Abdon,+SS.+(1)
Voir aussi : http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2007/07/30/30-juillet-st-abdon-et-st-sennen-seigneurs-persans-martyrs-a.html