samedi 31 mai 2014

Saint FELICE da NICOSIA (FELIX), religieux capucin


Saint Félix (Jacques Amoroso)

Frère mineur capucin en Sicile (+ 1787)

Filippo Giacomo Amoroso ou Giacomo Felice Amoroso de Nicosie, frère mineur capucin en Sicile. Né en 1715 dans une famille nombreuse, modèle d’obéissance, il ne faisait rien sans permission. Pendant quarante ans, il vécut d'aumône et, bien qu'analphabète, par sa charité et son humilité, il eut un apostolat fructueux; il a été canonisé le 24 février 2005.

À Nicosie en Sicile, l’an 1787, Félix (Jacques Amoroso), religieux, qui, après dix ans de refus, finit par être admis chez les capucins et vécut parmi eux en accomplissant avec simplicité et innocence du cœur les emplois les plus humbles.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11759/Saint-Felix-(Jacques-Amoroso).html

Felice de Nicosia (1715-1787) 

Il naquit à Nicosia (Sicile) le 5 novembre 1715, dans une famille pauvre, mais très pieuse. Il ne suivit pas de scolarité, mais fréquenta assidûment le couvent capucin, proche de chez lui. A l'âge de vingt ans, il demanda au Supérieure du couvent de pouvoir rentrer dans l'Ordre en qualité de laïc, mais pendant huit ans, sa demande ne fut pas acceptée.

En 1743, il réussit finalement à être admis chez les Capucins et on l'envoya faire son noviciat à Mistretta. Il se distingua par sa promptitude à obéir, sa candeur, son humilité et sa patience. C'est ainsi que, le 10 octobre 1744, il prononça ses voeux. Il fut ensuite envoyé au couvent de Nicosie, où on lui confia la tâche de faire les visites. Il passait chaque jour dans les rues du village en demandant l'aumône aux riches et en aidant les pauvres dans le besoin, faisant toujours preuve de réserve et de discrétion. Il était analphabète mais cependant formé à la doctrine chrétienne, car il écoutait les prêches avec ferveur et gardait en mémoire les passages des Écritures lus au couvent pendant les repas. Il éprouvait une grande dévotion pour Jésus crucifié et aimait par dessus tout l'Eucharistie, passant des heures devant le tabernacle, même après de dures journées de travail.

A la fin de sa vie, exténué par les pénitences et les mortifications, il fut relevé de sa charge. A la fin du mois de mai 1787, il fut pris d'une violente fièvre et comprit qu'il était arrivé à sa "dernière maladie". Il s'éteignit le 31 mai 1787.

Il fut béatifié par Léon XIII le 12 février 1888.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_da-nicosia_fr.html


Saint Félix de Nicosie

Frère lai chez les Capucins de Sicile

(1715-1787)

Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au ciel (dies natalis) : le 31 mai. L’Ordre des Frères mineurs le commémore le 2 juin.

Felice, au baptême Filippo Giacomo, naît à Nicosie, en Sicile, le 5 novembre 1715, de Filippo Amoroso et Carmela Pirro.

A dix huit ans, en 1835, il alla frapper à la porte du couvent pour être accueilli en tant que frère lai. Comme il était analphabète, il essuya tout d’abord un refus. Mais il revint à diverses reprises pour renouveler sa demande sans se lasser et sans chercher une autre voie : une vocation « pas facile, éprouvée, mûrie, amplement pesée, et désirée ».

Après dix ans d’attente, il fut finalement accueilli à Mistretta, dans l’Ordre des Frères mineurs conventuels et reçut le nom de frère Félix de Nicosie. Après un an de noviciat, il fit profession religieuse et il fut envoyé à Nicosie où il fut chargé de demander l’aumône pour ses frères. Chaque jour, il parcourait les rues en frappant aux palais des riches en les invitant à partager leur bien-être et aux demeures des pauvres, il apportait réconfort et secours dans leurs besoins quotidiens. Il remerciait chacun en disant : « Que ce soit pour l’amour de Dieu ».

Il avait compris, soulignait le postulateur, que le « secret de la vie, capable d’ouvrir et d’éclairer tout événement, ne consiste pas à indiquer avec force à Dieu notre volonté, mais dans le fait de faire la sienne joyeusement ».

« Cette découverte simple lui a toujours permis, précisait le P. Tessari, partout et en dépit de tout, de voir Dieu et son amour, particulièrement là où c’est plus difficile de le découvrir. Il cherchait seulement à se laisser envahir et remplir par Dieu, il allait immédiatement au cœur des choses, à la racine de la vie ; où tout se recompose dans son harmonie originelle ».

« Pour faire cela, précisait-il, il ne faut pas beaucoup de science, ni tant de paroles. Il suffit de la sagesse essentielle du cœur là où l’Esprit habite, parle et agit. Le silence, plus que le bruit, est toujours le gardien de cela, de façon privilégiée. Une sagesse que le frère Félix connaissait, et surtout qu’il vivait. Pour lui, tout existait en Dieu, source de vie, d’harmonie et de paix. Et à part Dieu, il n’existait plus rien, rien qui comptât vraiment. Il avait tout parié sur Dieu, et sûrement tout lui-même. Sa vie fut apparemment faite de rien et au contraire capable de transformer tout dans le Tout. Et ainsi, là où sa vie risquait de s’enliser, il la transfigurait par l’amour de Dieu, et l’enflammait d’infini ».

Frère Félix tomba malade à la fin du mois de mai 1787 et mourut le 31 mai. L’Ordre des Capucins mit en route sa cause de béatification le 10 juillet 1828. Le procès apostolique se conclut le 12 juillet 1848 à Nicosie. Le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) proclama l’héroïcité de ses vertus le 4 mars 1862.

Felice da Nicosia a été déclaré bienheureux le 12 février 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé à Rome le 23 octobre 2005, par le pape Benoît XVI (Joseph Alois Ratzinger).

SOURCE : http://blog.la-boutique-des-chretiens.com/saint-felix-de-nicosie/

Větřkovice, okres Opava, Česká republika, část Nové Vrbno. Socha svatého Felixe, rozcestí.

Větřkovice, Opava District, Czech Republic, part Nové Vrbno.

Větřkovice, Kreis Opava, Tschechien, Ortsteil Nové Vrbno (Neu Würben).


ROME, Mardi 18 octobre 2005 – Le bienheureux Felice da Nicosia (Félix de Nicosie, (1715-1787) - analphabète et saint ! - fait partie des cinq nouveaux saints que le pape canonisera dimanche prochain, 23 octobre, au terme du synode sur l’Eucharistie et en la Journée mondiale des Missions. 

Frère lai chez les Capucins de Sicile, le bienheureux a vécu au XVIIIe siècle. Il avait la charge de demander l’aumône et il se disait « l’âne du couvent ». 

Le P. Florio Tessari, postulateur de sa cause, a rappelé aujourd’hui au micro de Radio Vatican qu’orphelin de père, Giacomo Amoroso venait d’une famille pauvre. A dix huit ans, en 1835, il alla frapper à la porte du couvent pour être accueilli en tant que frère lai. 

Comme il était analphabète, il essuya tout d’abord un refus. Mais il revint à diverses reprises pour renouveler sa demande sans se lasser et sans chercher une autre voie : une vocation « pas facile, éprouvée, mûrie, amplement pesée, et désirée ». 

Après dix ans d’attente, il fut finalement accueilli à Mistretta, dans l’Ordre des Frères mineurs conventuels et reçut le nom de frère Félix de Nicosie. Après un an de noviciat, il fit profession religieuse et il fut envoyé à Nicosie où il fut chargé de demander l’aumône pour ses frères. Chaque jour, il parcourait les rues en frappant aux palais des riches en les invitant à partager leur bien-être et aux demeures des pauvres, il apportait réconfort et secours dans leurs besoins quotidiens. Il remerciait chacun en disant : « Que ce soit pour l’amour de Dieu ». 

Il avait compris, soulignait le postulateur, que le « secret de la vue, capable d’ouvrir et d’éclairer tout événement, ne consiste pas à indiquer avec force à Dieu notre volonté, mais dans le fait de faire la sienne joyeusement ». 

« Cette découverte simple lui a toujours permis, précisait le P. Tessari, partout et en dépit de tout, de voir Dieu et son amour, particulièrement là où c’est plus difficile de le découvrir. Il cherchait seulement à se laisser envahir et remplir par Dieu, il allait immédiatement au coeur des choses, à la racine de la vie ; où tout se recompose dans son harmonie originelle ». 

« Pour faire cela, précisait-il, il ne faut pas beaucoup de science, ni tant de paroles. Il suffit de la sagesse essentielle du cœur là où l’Esprit habite, parle et agit. Le silence, plus que le bruit, est toujours le gardien de cela, de façon privilégiée. Une sagesse que le frère Félix connaissait, et surtout qu’il vivait. Pour lui, tout existait en Dieu, source de vie, d’harmonie et de paix. Et à part Dieu, il n’existait plus rien, rien qui comptât vraiment. Il avait tout parié sur Dieu, et sûrement tout lui-même. Sa vie fut apparemment faite de rien et au contraire capable de transformer tout dans le Tout. Et ainsi, là où sa vie risquait de s’enliser, il la transfigurait par l’amour de Dieu, et l’enflammait d’infini ». 

Le saint capucin tomba malade à la fin du mois de mai 1787 et mourut le 31 mai. L’Ordre des Capucins mit en route sa cause de béatification le 10 juillet 1828. Le procès apostolique se conclut le 12 juillet 1848 à Nicosie. Pie IX proclama l’héroïcité de ses vertus le 4 mars 1862, et Léon XIII le déclara « bienheureux » le 12 février 1888. Après la suppression du couvent de Nicosie, en 1864, sont corps fut transféré à la cathédrale, en mai 1885 puis dans la nouvelle église des Capucins en 1895.   ( ZENIT.org )

SOURCE : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=news_synode_2110052_derniers_travaux

Saint Félix de Nicosia

Nom: AMOROSO

Prénom: Jacques (Giacomo)

Nom de religion: Félix de Nicosia (Felice da Nicosia)

Pays: Italie

Naissance: 05.11.1715  à Nicosia (Sicile)

Mort: 31.05.1787  à Nicosia

Etat: Frère lai capucin

Note: Cordonnier, illettré, il entre chez les capucins à 28 ans. Profession comme frère lai le 10.10.1744. Frère quêteur.

Béatification: 12 02 1888  à Rome  par Léon XIII

Canonisation: 23.10.2005  à Rome  par Benoît XVI

Fête: 2 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n.43 p.1-3.24

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Au terme du synode des évêques sur l’Eucharistie, clôturant l’Année eucharistique voulue par Jean Paul II, le Pape Benoît XVI, son successeur, canonise le Dimanche 23 octobre 2005 (Dimanche des Missions) cinq Bienheureux qui se sont distingués par leur dévotion eucharistique, notamment Saint Félix de Nicosia.

Filippo Giacomo (Philippe Jacques) Amoroso est né à Nicosia en Sicile, en 1715. Son père, cordonnier, meurt avant sa naissance. C’est une famille pauvre et pieuse. Félix grandit dans la mouvance des Capucins établis dans la ville. Comme son père défunt, il exerce le métier de cordonnier. A 18 ans, il demande à entrer au couvent, mais il essuie d’abord un refus car il est illettré et sa famille a besoin de lui. Il revient à la charge pendant 10 ans et finalement on l’accepte et on l’envoie faire son noviciat au couvent de Mistretta. Au bout d’un an, il fait profession comme frère lai (non prêtre) et revient à Nicosia, où pendant 43 ans il exerce d’humbles fonctions, notamment de frère quêteur. Il arpente les rues, parfaitement recueilli et mortifié, toujours en silence et le rosaire à la main. Il frappe à la porte des riches pour nourrir ses pauvres, et le Dimanche, il visite les prisons. Il a un don de guérison pour les âmes et pour les corps et d’autres charismes. Quand il ne demande pas l’aumône on est sûr de le trouver dans l’église du couvent, devant le Saint Sacrement. Bien qu’il ne sache pas lire, il est cependant formé à la doctrine chrétienne, car il écoute les prêches avec ferveur et garde en mémoire les passages des Ecritures lus au couvent pendant les repas. Très mortifié, il aime méditer la Passion du Christ. En toutes circonstances, joyeuses ou tristes, il aime à répéter : “que ce soit pour l’amour de Dieu”. Il se distingue par sa candeur, son humilité, sa patience. Son confesseur et directeur l’humilie souvent et l’affuble de sobriquets que l’on répète en communauté. Lui-même se nomme ‘l’âne du couvent’. Il se distingue surtout par son obéissance à tel point qu’au jour de sa mort, le 31 mai 1787, il demande à son supérieur la permission de mourir. A la troisième demande, le supérieur accepte. Il susurre une dernière fois : “Que ce soit pour l’amour de Dieu” et il s’éteint en souriant.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0709.htm

CHAPELLE PAPALE POUR LA CONCLUSION  DE 

LA XI ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU SYNODE DES ÉVÊQUES,
POUR LA CLÔTURE  DE L'ANNÉE DE L'EUCHARISTIE
ET POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX:

JÓZEF BILCZEWSKI





HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre


Journée mondiale des Missions


Dimanche 23 octobre 2005

Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce! 

Chers frères et soeurs!

En ce XXX Dimanche du temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit de divers motifs d'action de grâce et de supplication à Dieu. Au même moment se concluent l'Année de l'Eucharistie et l'Assemblée ordinaire du Synode des Evêques, consacrée précisément au mystère eucharistique dans la vie et dans la mission de l'Eglise, alors que dans quelques instants seront proclamés saints cinq Bienheureux:  Mgr Józef Bilczewski, Evêque, les prêtres Gaetano CatanosoZygmunt Gorazdowski et Alberto Hurtado Cruchaga, et le religieux capucin Felice da Nicosia. En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions, un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la mission. C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes présentes, en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de diverses nations, avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints. La liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie comme source de sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde:  ce précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la plénitude de l'amour de Dieu.

La Parole du Seigneur, qui vient de retentir dans l'Evangile, nous a rappelé que dans l'amour se résume toute la loi divine. Le double commandement de l'amour de Dieu et de notre prochain contient les deux aspects d'un unique dynamisme du coeur et de la vie. Jésus conduit ainsi à son achèvement la révélation antique, sans ajouter de nouveau commandement, mais en réalisant en lui-même et dans sa propre action salvifique la synthèse vivante des deux grandes paroles de l'Ancienne Alliance:  "Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton coeur..." et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (cf. Dt 6, 5; Lv 19, 18). Dans l'Eucharistie, nous  contemplons  le Sacrement de cette synthèse vivante de la loi:  le Christ nous remet en lui-même la pleine réalisation de l'amour pour Dieu et de l'amour pour nos frères. Et c'est cet amour qu'il nous communique lorsque nous nous nourrissons de son Corps et de son Sang. C'est alors que peut se réaliser en nous ce que saint Paul écrit aux Thessaloniciens dans la seconde Lecture d'aujourd'hui:  "Vous vous êtes tournés vers Dieu, abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et véritable" (1 Th 1, 9). Cette conversion est le principe du chemin de sainteté que le chrétien est appelé à réaliser dans sa propre existence. Le saint est celui qui est tellement fasciné par la beauté de Dieu et par sa vérité parfaite qu'il en est progressivement transformé. Pour cette beauté et cette vérité, il est prêt à renoncer à tout, même à lui-même. L'amour de Dieu lui suffit et il en fait l'expérience dans le service humble et désintéressé rendu à son prochain, en particulier aux personnes qui ne sont pas en mesure d'y répondre. Combien est providentiel, dans cette perspective, le fait qu'aujourd'hui, l'Eglise indique à tous ses membres cinq nouveaux saints qui, nourris du Christ, Pain vivant, se sont convertis à l'amour et ont orienté toute leur existence à partir de celui-ci! Dans diverses situations et à travers divers charismes, ils ont aimé le Seigneur de tout leur coeur et ils ont aimé leur prochain comme eux-mêmes et sont "ainsi devenus un modèle pour tous les croyants" (1 Th 1, 6-7).

Saint Józef Bilczewski fut un homme de prière. La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété rythmaient ses journées. Un temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique.

Saint Zygmunt Gorazdowski est également devenu célèbre en raison de sa dévotion fondée sur la célébration et sur l'adoration de l'Eucharistie. Vivre l'offrande du Christ l'a conduit vers les malades, les pauvres et les indigents.

La profonde connaissance de la théologie, de la foi et de la dévotion eucharistique de Józef Bilczeski ont fait de lui un exemple pour les prêtres et un témoin pour tous les fidèles.

Zygmunt Gorazdowski, en fondant l'Association des Prêtres, la Congrégation des Soeurs de Saint-Joseph, et bien d'autres institutions caritatives, s'est toujours laissé conduire par l'esprit de communion, qui se révèle pleinement dans l'Eucharistie.

"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur... et ton prochain comme toi-même" (Mt 22, 37.39). Tel était le programme de vie de saint Alberto Hurtado, qui chercha à s'identifier au Seigneur et à aimer les pauvres avec le même amour. La formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière et par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et l'abandon total à la volonté de Dieu, il trouva la force de son apostolat. Il fonda El Hogar de Cristo pour les plus pauvres et pour les sans-abris, leur offrant un milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal se distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres, étant la véritable image vivante du Maître, "doux et humble de coeur". A la fin de ses jours, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force de continuer à répéter:  "Je suis content, Seigneur, je suis content", exprimant ainsi la joie avec laquelle il avait toujours vécu.

Saint Gaetano Catanoso fut le promoteur et l'apôtre de la Sainte Face du Christ. "La Sainte Face - affirmait-il - est ma vie. Elle est ma force". Avec une heureuse intuition, il associa cette dévotion à la piété eucharistique. Il s'exprimait ainsi:  "Si nous voulons adorer le Visage royal de Jésus... nous le trouvons dans la divine Eucharistie, où, avec le Corps et le Sang de Jésus Christ, se cache sous le voile immaculé de l'Hostie, le Visage de Notre Seigneur". La Messe quotidienne et l'adoration fréquente du Sacrement de l'autel furent l'âme de son sacerdoce:  avec une charité pastorale ardente et inlassable, il se consacra à la prédication, à la catéchèse, au ministère des Confessions, aux pauvres, aux malades et à la maturation des vocations sacerdotales. Aux Soeurs véroniques de la Sainte-Face, qu'il fonda, il transmit l'esprit de charité, d'humilité et de sacrifice, qui avait animé toute son existence.

Saint Felice da Nicosia aimait répéter en toutes circonstances, joyeuses ou tristes:  "Ainsi soit-il pour l'amour de Dieu". Nous pouvons ainsi comprendre combien était intense et concrète en lui l'expérience de l'amour de Dieu révélé aux hommes dans le Christ. Cet humble Frère capucin, illustre fils de la terre de Sicile, austère et pénitent, fidèle aux plus authentiques expressions de la tradition franciscaine, fut progressivement modelé et transformé par l'amour de Dieu, vécu et réalisé dans l'amour du prochain. Frère Felice nous aide à découvrir la valeur des petites choses qui rendent la vie plus précieuse et nous enseigne à percevoir le sens de la famille et du service à nos frères, en nous montrant que la joie véritable et durable à laquelle aspire le coeur de tout être humain est fruit de l'amour.

Chers et vénérés Pères synodaux, pendant trois semaines, nous avons vécu ensemble un climat de ferveur eucharistique renouvelée. Je voudrais désormais, avec vous et au nom de tout l'épiscopat, envoyer un salut fraternel aux Evêques de l'Eglise qui est en Chine. C'est avec beaucoup de peine, que nous avons ressenti l'absence de leurs représentants. Je veux toutefois assurer à l'ensemble des Evêques chinois que nous sommes proches d'eux, de leurs prêtres et de leurs fidèles par la prière. Le chemin de souffrance des communautés confiées à leur soin pastoral est présent dans notre coeur:  il ne demeurera pas sans fruit parce qu'il représente une participation au Mystère pascal, à la gloire du Père. Les travaux synodaux nous ont permis d'approfondir les aspects fondamentaux de ce Mystère confié à l'Eglise depuis le début. La contemplation de l'Eucharistie doit pousser tous les membres de l'Eglise, en premier lieu les prêtres, ministres de l'Eucharistie, à raviver leur engagement de fidélité. C'est sur le mystère eucharistique, célébré et adoré, que se fonde le célibat que les prêtres ont reçu comme don précieux et signe de l'amour sans partage envers Dieu et envers le prochain. Pour les laïcs aussi, la spiritualité eucharistique doit constituer le moteur intérieur de toute activité et aucune dichotomie n'est admissible entre la foi et la vie, dans leur mission d'animation chrétienne du monde. Alors que se conclut l'Année de l'Eucharistie, comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les nombreux dons offerts à l'Eglise au cours de ce temps? Et comment ne pas reprendre l'invitation du bien-aimé Pape Jean-Paul II à "repartir du Christ"? Comme les disciples d'Emmaüs qui, le coeur réconforté par la parole du Ressuscité et illuminés par sa présence vivante, reconnue dans la fraction du pain, revinrent en hâte à Jérusalem et devinrent des témoins de la Résurrection du Christ, nous aussi, nous reprenons notre chemin, animés par le vif désir de témoigner du mystère de cet amour qui donne l'espérance au monde.

Dans cette perspective, s'inscrit parfaitement cette Journée mondiale des Missions que nous célébrons aujourd'hui, à laquelle le vénéré Serviteur de Dieu Jean-Paul II avait donné pour thème de réflexion:  "Mission:  Pain rompu pour la vie du monde". La Communauté ecclésiale, quand elle célèbre l'Eucharistie, spécialement le Jour du Seigneur,  prend  toujours  davantage conscience du fait que le sacrifice du Christ est "pour tous" (Mt 26, 28) et que l'Eucharistie pousse le chrétien à être "pain rompu" pour les autres, à s'engager pour un monde plus juste et plus fraternel. Aujourd'hui encore, face aux foules, le Christ continue à exhorter ses disciples:  "Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Mt 14, 16) et, en son nom, les missionnaires annoncent et témoignent de l'Evangile, parfois même au prix du sacrifice de leur vie. Chers amis, nous devons tous repartir de l'Eucharistie. Que Marie, Femme eucharistique, nous aide à l'aimer, à "demeurer" dans l'amour du Christ, pour être intimement renouvelés par Lui. Docile à l'action de l'Esprit et attentive aux nécessités des hommes, l'Eglise sera alors toujours davantage un phare de lumière, de vraie joie et d'espérance, réalisant pleinement  sa  mission de "signe et moyen de l'unité de tout le genre humain" (Lumen gentium, n. 1).

© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20051023_canonizations_fr.html

Филипп из Никозии. Картина неизвестного автора, предположительно XIX век. Представлена на сантино


Saint Felice of Nicosia

Also known as

Felice Amoroso of Nicosia

Filippo Giacomo Amoroso

Memorial

31 May

Profile

Son of a shoemaker, he learned his father‘s trade. Pious, hard working youth. Orphan. At age 19 he tried to enter a Capuchin convent, but was turned away; he tried again; and again; and again. After eight years of pleading, he was admitted on 19 October 1743, taking the name Felix. For 40 years he served as a beggar for his house. Had a great devotion to the Blessed Sacrament. Had the gift of healing, both physical and spiritual, and of bilocation. Worked tirelessly with the sick during a plague epidemic in CeramiItaly in March 1777healing many and coming though it unharmed. He was so devoted to his obedience to his Order that he asked his guardian for permission to die.

Born

5 November 1715 in NicosiaItaly as Giacomo Amoroso

Died

31 May 1787 in NicosiaItaly of natural causes

relics translated to the cathedral of Nicosia in 1891

Venerated

4 March 1862 by Pope Pius IX (decree of heroic virtues)

Beatified

12 February 1888 by Pope Leo XIII

Canonized

23 October 2005 by Pope Benedict XVI at RomeItaly

Additional Information

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Almanacco Siciliano

Hagiography Circle

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Santi e Beati

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“Saint Felice of Nicosia“. CatholicSaints.Info. 7 June 2020. Web. 4 April 2022. <https://catholicsaints.info/saint-felice-of-nicosia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-felice-of-nicosia/

Blessed Felix of Nicosia, OFM Cap. (AC)

Born in Nicosia, Sicily, in 1715; died 1787; beatified in 1888. Saint Felix began life as an apprentice to a cobbler. He tried unsuccessfully several times to become a religious. Finally, Felix was professed as a lay-brother. Like several other holy monks of lowly birth, he became a beggar for the monastery. In the course of his wanderings, he preached the Gospel, reclaimed numerous sinners, and helped the poor and the sick (Benedictines).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0601.shtml

Felix of Nicosia (1715-1787)

FELIX OF NICOSIA was born of the marriage between Filippo Amoroso and Carmela Pirro, in Nicosia, Sicily, on November 5, 1715. He was baptised on the same day, and was given the names Philip James. His father, a shoemaker by trade, died on October 12, 1715, leaving his widow with three children.

The family was poor but very religious. As a young boy, Felix worked in the workshop of the shoemaker Giovanni Cavarelli, close to the Capuchin friary, and so he often had opportunities to visit the community, get to know the friars and admire their way of life. Like most Sicilian boys in those days, he never attended school. The more time he spent with the friars, the more strongly he felt drawn to their life: their joyful austerity, their liberating poverty, their penance and prayer, their charity and missionary spirit.

His vocation tested

At the age of 20 he asked the superior of the friary in Nicosia to speak for him to the Father Provincial of Messina so that he could be admitted to the Order as a lay brother. Being illiterate, he could not be admitted as a cleric, but more importantly, the lay vocation was more suited to his humble, simple nature. His request was repeated for eight successive years, and each time was met with the answer no, but his desire was as strong as ever.

His was a mature vocation, well weighed and ardently longed for. Certainly it is surprising that, after so many refusals, he never tried to join another similar Order. For him, being a man of God and being a Capuchin were one and the same.

In 1743, hearing that the Provincial of Messina was visiting in Nicosia, Felix asked to see him and explained his cherished wish. At last, the Provincial admitted him to the Order and sent him to the friary at Mistretta for his novitiate year.

Felix the Capuchin friar

On October 10, 1743 he began his novitiate, taking the name of Brother Felix. For him, the novitiate was a particularly intense year, spent in the practice of the virtues.

All his biographers tell us that Brother Felix was distinguished for his flair for obedience, his angelic purity, his love of mortification and his truly seraphic patience. It was with these virtues that he made his profession on October 10, 1744.

Through the streets of Nicosia

Immediately after profession his superiors, contrary to the custom, sent him to the friary of Nicosia. In fact it was not common practice to assign a young religious to his own home town, in case he might be distracted by relatives and acquaintances. But Brother Felix’s detachment from earthly affections was such that the superiors considered that no harm would come to his spiritual growth.

He had already made his own the maxim of St Francis, that a friar should live in the world as a pilgrim and a stranger, calling nothing on earth his own, neither house, nor place, nor anything at all.

He was given the job of collecting alms. Every day he would walk through the streets, knocking on the doors of the rich, inviting them to share their prosperity, and of the humble dwellings of the poor, offering them comfort in their daily necessities.

There was a tranquil serenity and discretion about him as he moved through the streets, going from house to house. He would always say ‘thank you’ whenever he received something, and even when he was sent away roughly he would answer: Let it be for the love of God.

Thirsting for Sacred Scripture

Brother Felix was unable to read and write, yet full of Christian doctrine. Whatever he could not learn by reading sacred Scripture, he learned by heart and by being firmly resolved to nourish his soul more and more. And so, he made every effort to absorb the passages of scripture and the edifying books that were read at table in the friary, and lost no opportunity to listen to the sermons in the churches of Nicosia.

Devotions and penances

He was devoted to the crucified Christ. Every Friday he used to contemplate the passion and death of Jesus. Each Friday in March he fasted on bread and water and knelt in choir with his arms outstretched in the form of a cross, meditating before the crucifix.

He had a particular veneration for the Eucharist, spending hours in front of the tabernacle even after having endured the harsh trials of every day. He showed tender devotion to the Mother of God.

His last days

Now relieved of all duties, and physically ill on account of his extreme penances and mortifications, he was always ready for any kind of service, especially for the sick brothers in the friary infirmary. The more his strength declined, the more intense was his concentration on God and his joyful, simple obedience.

At the end of May, 1787 he was overtaken by a sudden, raging fever while working in the garden. His superior, Father Macario, ordered him under obedience to lie down. Brother Felix told the doctor who prescribed medicines for him that they were useless, because this was his final illness. His earthly life came to an end at 2 a.m. on May 31, 1787.

He was beatified by Leo XIII on February 12, 1888.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_da-nicosia_en.html

Beato Felice da Nicosia di Noè Marullo (Chiesa di San Francesco, Mistretta), 1897, Chiesa di San Francesco (Mistretta)


San Felice da Nicosia Religioso Cappuccino

31 maggio

Nicosia, 5 novembre 1715 - Nicosia, 31 maggio 1787

San Felice Da Nicosia (al secolo Giacomo Amoroso), italiano, laico dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini (1715-1787). Per oltre quarant'anni ha offerto il suo servizio di mendicante svolgendo un apostolato itinerante. Analfabeta, ha avuto la scienza della carità e dell'umiltà.

Martirologio Romano: A Nicosia in Sicilia, beato Felice (Giacomo) Amoroso, religioso, che, dopo essere stato rifiutato per dieci anni, entrò infine nell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, dove svolse i più umili servizi in semplicità e purezza di cuore. 

Giacomo Amoroso nacque a Nicosia nel 1715, il padre Filippo era calzolaio e la madre Carmela Pirro badava alla numerosa famiglia. Il padre decise di far lavorare il figlio nella calzoleria più importante del paese affinché si specializzasse in questo mestiere. Giacomo presto imparò il mestiere e nello stesso tempo si era avvicinato alla congregazione dei Cappuccinelli presso il convento di Nicosia. Era per tutto esempio in quanto la sua spiritualità la testimoniava in tutte le cose di ogni giorno. Nel 1733 decise di chiedere di entrare come fratello laico nell'ordine dei Cappuccini, ma non fu accolto, anche a causa delle condizioni economiche precarie della sua famiglia alla quale era fondamentale il suo apporto. Una volta morti i genitori nel 1743 riprovò a chiedere di essere ammesso tra i Cappuccini direttamente al provinciale che era in visita a Nicosia, e, finalmente, dieci anni dopo la sua prima richiesta venne ammesso al noviziato nel convento di Ristretta con il nome di fra Felice. L'anno seguente fece la professione e fu inviato nello stesso suo paese di origine dove per 43 anni esercitò il compito di questuante. Nel convento esercitò vari lavori, portinaio, ortolano, calzolaio e infermiere, fuori era il questuante non solo a Nicosia ma anche nei paesi vicini, Capizzi, Cerami, Mistretta e Gagliano. 

Si definiva "u sciccareddu", l'asinello che carico portava quanto raccolto al convento. 

Aveva una particolare predilezione per i bambini, dalle sue tasche tirava fuori una noce, delle nocciole o delle face le regalava ai fanciulli ed in base al numero di queste cose ricordava loro le piaghe di Gesù, la santissima Trinità, i dieci comandamenti, piccoli regali che però davano l'opportunità a fra Felice di fare una breve e semplice lezione di catechismo. 

Se per strada incontrava poveri con carichi particolarmente pesanti dava loro una mano per aiutarli, aiutava gli ammalati e cercava di fare qualcosa per i più bisognosi. Tutte le domeniche era solito andare a trovare i carcerati. 

Il superiore nonché padre spirituale spesso lo trattava duramente, lo umiliava appioppandogli nomignoli quali poltrone, ipocrita, gabbatore della gente, santo della Mecca, fra Felice rispondeva a ciò dicendo "sia per l'amor di Dio". Ancora il superiore spesso lo obbligò ad esibirsi nel refettorio del convento con abiti carnevaleschi, distribuendo una massa di cenere impastata come fosse ricotta fresca, che miracolosamente lo diventò veramente. 

Fra Felice distribuiva delle striscioline di carta sulle quali erano scritte delle invocazioni alla Beata Vergine e le utilizzava come rimedio infallibile per tutti i mali, appendendole alle porte delle abitazioni dove vi erano sofferenti ammalati o poveri, contrastava il fuoco che aveva attaccato i covoni da trebbiare, oppure appendendole nelle cisterne prive di acqua. Spesso avvenivano grazie ed eventi miracolosi che non facevano altro che accrescere la fama di fra Felice. 

Una volta alleggerito da tutti i servizi data l'avanzata età e la malferma salute si dedicò alla preghiera. 

Verso la fine del mese di maggio 1787 mentre era nel suo orto si accasciò senza più forze e dopo alcuni giorni nel suo letto raccomandandosi a S. Francesco e alla Madonna chiese al superiore il l'obbedienza di morire. Morì il 31 maggio del 1787. Fu dichiarato Beato da papa Leone XIII il 12 febbraio 1888. 

Papa Benedetto XVI, nella sua prima cerimonia di canonizzazione, lo ha proclamato santo il 23 ottobre 2005 in piazza San Pietro. 

La data di culto per la Chiesa universale è il 31 maggio mentre i Frati Cappuccini lo ricordano il 2 giugno.

I poveri sono la persona di Gesù Cristo, e si devono rispettare. Riguardiamo nei poverelli e negli infermi lo stesso Dio, e soccorriamoli con tutto l'affetto del nostro cuore e secondo le proprie nostre forze. Consoliamo con dolci parole i poveri ammalati e prontamente rechiamo loro soccorso. Non cessiamo mai dal correggere i traviati con maniere prudenti e caritative.
(Beato Felice da Nicosia)

Autore: Carmelo Randello

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90637

Felice da Nicosia (1715-1787)

FELICE DA NICOSIA nacque dal matrimonio di Filippo Amoroso e Carmela Pirro, a Nicosia, in Sicilia, il 5 novembre 1715. Venne battezzato lo stesso giorno con i nomi di Filippo Giacomo. Il padre, che esercitava il mestiere di calzolaio, morì il 12 ottobre 1715 lasciando alla vedova tre figli.

La famiglia era povera ma molto religiosa. Da giovanissimo, frequentò la bottega del calzolaio Giovanni Ciavarelli. La vicinanza al convento dei Cappuccini gli diede la possibilità di frequentare la loro comunità, di conoscere i singoli religiosi e ammirare il loro stile di vita.

Come la maggior parte dei ragazzi poveri siciliani del tempo, non andò a scuola.

Nella crescente frequentazione dei frati del convento, si sentiva sempre più fortemente attirato dalla loro vita: gioia in austerità, libertà nella povertà, penitenza, preghiera, carità, spirito missionario.

Vocazione provata

A vent’anni chiese al Superiore del convento di Nicosia di intercedere presso il Padre Provinciale di Messina affinché fosse accolto nell’Ordine in qualità di laico, perché, in quanto analfabeta, non poteva essere ammesso come chierico, ma soprattutto perché tale stato maggiormente si addiceva alla sua indole umile e semplice. Ricevette risposta negativa non solo allora ma anche alle richieste ripetute nei successivi otto anni. Tuttavia il suo desiderio non venne mai meno.

La sua fu una vocazione matura, ampiamente ponderata e desiderata. È sicuramente sorprendente il fatto che non avesse, 86 dopo i diversi no, tentato di entrare a far parte di qualche Ordine affine. Il suo essere uomo di Dio coincideva con l’essere cappuccino.

Nel 1743, venuto a conoscenza che il Padre Provinciale di Messina era a Nicosia per una visita, chiese di potergli esporre il suo desiderio. Finalmente il Provinciale lo accolse nell’Ordine indirizzandolo al convento di Mistretta per l’anno del noviziato.

Frate Cappuccino

Il 10 ottobre 1743 iniziò il noviziato con il nome di Fra Felice. Il noviziato fu per lui un anno particolarmente intenso nell’esercizio delle virtù.

A detta di tutti i biografi, Fra Felice si distinse per lo slancio nell’obbedire, per il candore angelico, per l’amore alla mortificazione, per la pazienza veramente serafica. E fu così che il 10 ottobre 1744 fece la professione.

Per le strade di Nicosia

Subito dopo la professione, fu destinato dai suoi superiori, eccezionalmente, al convento di Nicosia. Non era infatti uso comune indirizzare un giovane religioso nel proprio ambiente d’origine, temendo che potesse essere distratto da parenti e conoscenti. Ma il distacco dagli affetti terreni di Fra Felice era tale che i superiori ritennero che la sua crescita spirituale non ne avrebbe sofferto.

Egli aveva già fatta propria la massima di San Francesco che il frate deve vivere nel mondo come vero pellegrino e forestiero, reputando di non avere nulla di proprio sulla terra, né casa, né luogo, né cosa alcuna.

Gli venne assegnata la mansione di cercatore. Ogni giorno attraversava le vie del paese bussando tanto ai palazzi dei ricchi, invitandoli a condividere il loro benessere, quanto alle umili dimore dei poveri per offrire loro conforto nelle necessità quotidiane.

Passava per le strade e per le case con compostezza e discrezione, ringraziando sempre, sia quando gli veniva offerta qualcosa che quando era scacciato in malo modo, dicendo con dolcezza: Sia per amore di Dio.

Assetato della Sacra Scrittura

Fra Felice era analfabeta. Non era tuttavia privo di dottrina cristiana. Tutto ciò che non poteva apprendere attraverso la lettura della Sacra Scrittura, l’apprendeva attraverso la memoria e la ferma volontà di voler sempre più nutrire la sua anima. Per questo si sforzava di assimilare i brani biblici e i libri edificanti letti in convento durante la mensa e coglieva tutte le occasioni per ascoltare le predicazioni nelle chiese di Nicosia.

Devozioni e penitenze

Fu devoto di Gesù crocifisso. Ogni venerdì, contemplava la passione e la morte di Gesù Cristo. Tutti i venerdì di marzo digiunava a pane ed acqua e stava in coro, con braccia aperte a forma di croce, meditando dinanzi al Crocifisso.

Ebbe un culto particolare all’Eucaristia. Passava ore dinanzi al Tabernacolo, anche dopo aver sostenuto dure fatiche giornaliere. Venerò con tenerezza la Madre di Dio.

Gli ultimi giorni

Alleggerito da ogni incarico, col fisico ormai malato per le estreme penitenze e mortificazioni, era sempre pronto ad ogni forma di servizio, soprattutto per gli ammalati nell’infermeria del convento. Mentre le forze diminuivano, cresceva in intensità la sua concentrazione in Dio e la sua lieta e semplice obbedienza.

Alla fine del mese di maggio del 1787 fu sorpreso da febbre violenta mentre lavorava nell’orto. Il superiore, Padre Macario, lo fece coricare per obbedienza. Al medico che gli prescrisse dei medicinali, Fra Felice disse che erano inutili, perché quella era la sua ultima malattia. Concluse la vita terrena alle due di notte del 31 maggio 1787.

Fu beatificato da Leone XIII il 12 febbraio 1888.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_da-nicosia_it.html

Voir aussi : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140602&id=15378&fd=0

http://nouvl.evangelisation.free.fr/felice_de_nicosia.htm

lundi 19 mai 2014

Sainte PUDENTIENNE (PUDENTIANA, PUDENZIANA) de ROME, vierge et martyre


Sur le Viminal, fête titulaire de la basilique pudentienne. Cette maison d’église fut aménagée au IIIe siècle dans une propriété des Cornelii Pudens, et transformée en basilique par Sirice (384-399).

La fête de sainte Pudentienne apparaît dans l’évangéliaire de 645 au 19 mai, qui est la date attestée par ses Acta pour sa déposition. Mais les sacramentaires ignorent la fête.

Elle connaîtra une rapide diffusion en France au XIe siècle. La fête est adoptée à Rome au XIIe siècle.

On trouve aussi l’appellation de sainte Potentienne.

Textes de la Messe

Eodem die 19 maii

Sanctæ Pudentiannæ

Virginis

Commemoratio
Missa Dilexísti, de Communi Virginum 3 loco.
Oratio C
Exáudi nos, Deus, salutáris noster : ut, sicut de beátæ Pudentiánæ Vírginis tuæ festivitáte gaudémus ; ita piæ devotiónis erudiámur afféctu. Per Dóminum nostrum.
Secreta C
Accépta tibi sit, Dómine, sacrátæ plebis oblátio pro tuórum honóre Sanctórum : quorum se méritis de tribulatióne percepísse cognóscit auxílium. Per Dóminum nostrum.
Postcommunio C
Satiásti, Dómine, famíliam tuam munéribus sacris : eius, quǽsumus, semper interventióne nos réfove, cuius sollémnia celebrámus. Per Dóminum.

ce même 19 mai

Sainte Pudentienne

Vierge

Commémoraison

Messe Dilexísti, du Commun des Vierges 3.

Collecte C
Exaucez-nous, Ô Dieu notre Sauveur, afin que, comme la fête de la Bienheureuse Pudentienne, votre Vierge, nous donne la joie, elle nous enseigne aussi la ferveur d’une sainte dévotion.

Secrète C
Qu’elle soit agréée de vous, Seigneur, l’offrande faite par votre peuple saint en l’honneur de vos Saintes par les mérites desquelles il reconnaît avoir reçu du secours dans la tribulation.

Postcommunion C
Vous avez, Seigneur, nourri votre famille de dons sacrés ; ranimez-nous toujours, s’il vous plaît, grâce à l’intervention de la sainte dont nous celébrons la fête.

Office

Leçon des Matines avant 1960

Neuvième leçon. La vierge Pudentienne, fille du Romain Pudens, ayant perdu ses parents, se consacra toute entière, avec une admirable piété, aux pratiques de la religion chrétienne. D’accord avec sa sœur Praxède, elle distribua aux pauvres l’argent qu’elle avait, retiré de la vente de son patrimoine, puis elle s’adonna au jeûne et à l’oraison. Grâce à ses soins, toute sa famille, composée de quatre-vingt-seize personnes, fut baptisée par le souverain Pontife Pie. L’empereur Antonin ayant porté un édit qui défendait aux Chrétiens d’offrir publiquement le sacrifice, le Pontife célébrait les saints mystères en présence des fidèles dans la maison de Pudentienne. Elle recevait les Chrétiens avec une grande bonté, et leur fournissait les choses nécessaires à la vie. Elle mourut dans l’accomplissement de ces devoirs de la piété chrétienne et fut ensevelie dans le tombeau de son père, au cimetière de Priscille, sur la voie Salaria, le quatorze des calendes de juin.



Giovanni Paolo Rossetti. "Sainte Praxedes et sainte Pudenziana recueillant le Sang des Martyrs", 1621,
église de Santa Pudenziana, Rome

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Un touchant souvenir du premier âge de l’Église Romaine se rattache à ce jour. Une vierge chrétienne, la noble Pudentienne, l’a illustré par son trépas. Fille d’un riche Romain nommé Pudens, de la famille de ce premier Pudens que mentionne saint Paul dans la deuxième Épître à Timothée [1] elle eut le bonheur, ainsi que sa sœur Praxède, d’être initiée dès le berceau à la foi chrétienne, et toutes deux consacrèrent à Jésus-Christ leur virginité. A la mort de leur père, les deux sœurs distribuèrent aux pauvres leur opulent héritage, et consacrèrent leur vie tout entière aux bonnes œuvres. L’Église était à la veille de la persécution d’Antonin. Pudentienne, à peine âgée de seize ans, mais déjà mûre pour le ciel, prit son vol vers l’Époux divin au fort de la tempête. Sa sœur lui survécut assez longtemps ; nous la retrouverons sur le Cycle de la sainte Église au 21 juillet.

La maison de Pudentienne, déjà consacrée, du temps de son aïeul, par le séjour de saint Pierre, fut mise par la vierge elle-même à la disposition du saint pape Pie Ier, et les divins Mystères y furent célébrés. Depuis lors elle est regardée comme l’un des plus augustes sanctuaires de Rome, et dans le cours du Carême la Station nous y a appelés le Mardi de la troisième semaine.

Pudentienne est une tendre fleur que l’Église Romaine offre aujourd’hui au divin Ressuscité. Les siècles n’ont point épuisé son parfum ; et, pure comme son nom, sa mémoire demeurera chère aux enfants de l’Église jusqu’au dernier jour du monde.

Semblable à la colombe de l’Arche, qui ne trouva pas où poser son pied sur le sol encore empreint de la colère de Dieu, vous avez pris votre vol, ô Pudentienne ! et vous êtes venue vous réfugier dans le sein de Jésus votre Pasteur et votre Époux. Ainsi, au dernier jour du monde, les âmes des élus, revêtues de leurs corps glorieux, imiteront le vol de l’aigle, et se rendront autour de Jésus avec la rapidité que le roi des airs met à fondre sur sa proie [2]. Ces âmes fuiront la terre profanée, de même que vous avez fui les abominations de Rome païenne qui s’enivrait du sang des martyrs [3]. Nous saluons votre départ, ô vierge, dans un sentiment d’espérance pour nous-mêmes ; nous saluons votre arrivée près de l’Époux, dans le désir de nous y rencontrer un jour avec vous. Détachez-nous de tout ce qui passe ; faites-nous aimer de plus en plus cette vie nouvelle que la Pâque a répandue en nous ; faites, par vos prières, que nous n’ayons plus d’attrait pour cette autre vie inférieure qui n’est pas celle de Jésus ressuscité. Fille de la sainte Église de Rome, intercédez aussi pour votre mère. Aux jours de Léon XIII elle souffre comme aux jours de Pie Ier. Après avoir régné longtemps sur les nations chrétiennes, elle est abandonnée et désavouée aujourd’hui par des peuples qui lui doivent tout, et qui tournent contre elle ses propres bienfaits. Soyez-lui en aide, ô Pudentienne ! et subvenez à votre auguste mère.

1] II Tim. IV, 21.

[2] Matth. XXIV, 29.

[3] Apoc. XVII, 6.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Station à l’Ecclesia Pudentiana.

Les traditions de l’Église romaine concernant le séjour de saint Pierre dans la maison des Pudens sur le Viminal sont très anciennes. Pudentienne et Praxède seraient les filles de l’hôte fortuné du Prince des Apôtres. Leur tombe, dans les anciens Itinéraires, nous est indiquée au cimetière de Priscille ; mais au IXe siècle les corps furent transportés à l’intérieur de la Ville : Praxède, dans son église titulaire sur l’Esquilin, et Pudentienne dans l’antique domus Pudentiana, ou titre de Pudens, qui, entre temps, avait pris aussi le nom de la Sainte.

C’est très probablement son image, avec la couronne de la victoire entre les mains, qui est représentée dans la mosaïque absidale de cette basilique ; elle remonte au temps du pape Sirice, vers 398 [4].

On trouve la fête de sainte Pudentienne dans l’Antiphonaire de la basilique vaticane du XIIe siècle, mais elle est sûrement beaucoup plus ancienne.

La messe Dilexisti est entièrement du Commun.

Il n’est rien de plus glorieux ni de plus méritoire que de servir l’Église. Si celui qui fait du bien aux pauvres offre l’aumône au Fils de Dieu fait homme et devenu pauvre pour notre amour, quel hommage ne rend pas à l’auguste Trinité, dont elle est comme le reflet et la splendeur, celui qui sert l’Église ?

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Sainte Pudentienne. — Une antique tradition nous dit que saint Pierre, pendant son séjour à Rome, demeura dans la maison du sénateur Pudens. Ce sénateur avait deux filles, Pudentienne et Praxède. Toutes les deux demeurèrent vierges et consacrèrent leur vie au service du prochain. Après la mort de leurs parents, Pudentienne et sa sœur Praxède (fête le 21 juillet) distribuèrent leurs biens aux pauvres. C’est grâce à leurs efforts que toute la maison de Pudens, 96 personnes en tout, se convertit et fut baptisée par le pape saint Pie 1er (+ 154). Quand, sous l’empereur Antonin le Pieux, le culte chrétien fut proscrit, le pape saint Pie célébra la messe dans leur maison. Sainte Pudentienne fut ensevelie dans le tombeau de son père, dans la catacombe de Priscille. Il y a, à Rome, une antique église de station dédiée à sainte Pudentienne.


SOURCE : http://www.introibo.fr/19-05-Ste-Pudentienne-vierge#nh4

Sainte Pudentienne

Fête le 19 mai

Vierge et martyre

(…)

Pudentienne était fille du sénateur Pudens, qui eut l’honneur de loger chez lui le prince des apôtres, lorsque celui-ci vint prendre possession de Rome, au nom de Jésus-Christ. Ce sénateur instruit lui-même par les apôtres et baptisé par eux, garda sans tache jusqu’à sa mort, comme le rapporte le martyrologe romain, la robe d’innocence baptismale.

Son épouse Sabinilla, lui donna quatre enfants, parmi lesquels on remarqua sainte Pudentienne et sa sœur sainte Praxède.

A la mort de ses vieux parents et de sa femme, Pudens, renonçant aux grandeurs de ce monde, se donna tout entier au service de Dieu. Il s’appliqua surtout à élever ses deux filles dans l’amour de la virginité et dans la pratique des préceptes du Seigneur. Sa maison fut changée en église, et après cette bonne œuvre, il émigra de la terre pour passer à Dieu.

Les deux vierges, ses filles, vendirent alors tous leurs biens, afin de les distribuer aux pauvres chrétiens, que les persécutions mettaient dans une extrême misère à cette époque.

Fidèles à l’amour du Christ, fleurs de virginité, elles persévéraient ensemble dans les saintes veilles, le jeûne et la prière. Elles avaient un grand zèle pour propager la foi autour d’elles ; dans ce dessein, elles témoignèrent au pontife saint Pie 1er, le désir qu’elles avaient d’ériger une piscine baptismale dans le titulus ou église paroissiale, fondé par leur père. L’évêque du siège apostolique, accueillit favorablement le projet, désigna lui-même le lieu où la piscine sainte devait être placée, et la construction fut faite sous ses ordres.

Pendant ce temps, les deux serviteurs du Christ, réunirent tous les esclaves qu’elles possédaient à la ville et à la campagne. Ceux qui étaient chrétiens furent affranchis, et l’on commença à instruire les autres, de l’Evangile. Quand ils eurent déclaré leur volonté d’être chrétiens, le Pontife Pie, ordonna de faire la cérémonie légale de leur affranchissement, dans l’église même. Enfin, le saint jour de Pâques, on conféra solennellement le baptême à ces quatre-vingt-six catéchumènes.

Dès lors, la maison des deux vierges Pudentienne et Praxède, devint un lieu de réunions permanentes.

Et comme l’empereur Antonin défendait aux chrétiens de s’assembler en public, les Papes se retiraient secrètement chez elles, pour y offrir les saints mystères, et y administrer les sacrements aux fidèles qui les y venaient trouver. La Sainte avec sa sœur Praxède, les y recevaient tous avec une parfaite charité et avec beaucoup de joie ; elle leur fournissait tout ce qui leur était nécessaire.

Outre ces bons offices que les deux sœurs rendaient aux chrétiens encore en vie, elles n’oubliaient point les morts ; et c’est dans le soin qu’elles prenaient de recueillir les restes des martyrs et de les ensevelir avec respect, qu’elles se sont rendues recommandables.

Après avoir achevé sa seizième année, la vierge Pudentienne émigra de ce monde au ciel. Praxède sa sœur, l’ensevelit. On entoura son corps d’aromates et on le tint caché pendant vingt-huit jours dans l’intérieur du titulus. Enfin, le 19 mai, les chrétiens le transportèrent durant la nuit, à la catacombe de sainte Priscille son aïeule, sur la Via-Salaria, et le déposèrent près de Pudens son père.

Cette mort précieuse devant Dieu eut lieu sous le pontificat de saint Pie 1er, vers l’an 160 ou environ et les détails que nous avons sur cette servante du Christ, sont tirés d’une lettre du prêtre Pastor, frère du saint Pontife Pie 1er.

Les reliques de sainte Pudentienne ne sont point restées dans le tombeau de ses parents ; et c’est la France qui a le bonheur de les posséder. Elles reposent dans l’église de Châtillon-sur-Loing, au diocèse d’Orléans, où elles ont opéré de nombreux miracles.


Praxedes and Pudentia

Martyrs of an unknown era. The seventh-century itineraries to the graves of the Roman martyrs mention in the catacomb of Priscilla two female martyrs called Potentiana (Potenciana) and Praxedis (Praxidis). They occupied adjoining graves in this catacomb (De Rossi, "Roma sott.", 1, 176-7). Of the various manuscripts of the "Martyrologium Hieronymianum" only the Echternach Codex (Cod. Eptern.) gives the name of St. Praxedes on 21 July ("Martyrol. Hieronym.", ed. De Rossi-Duchesne, 94), but it looks like a later addition, and not as if it came from the fourth-century Roman Martyrology. St. Potentiana's name is found under 19 May in the Martyrology of Reichenau. Praxedes and Pudentiana were venerated as martyrs at Rome. Later legends connect them with the founder of the old title-church of Rome, "titulus Pudentis", called also the "ecclesia Pudentiana". Legend makes Pudens a pupil of St. Peter, and Praxedes and Potentiana, his daughters. Later Potentiana became customarily known as "Pudentiana", probably because the "ecclesia Pudentiana" was designated as "eccl. sanctae Pudentianae" and Pudentiana was identified with Potentiana. The two female figures offering their crowns to Christ in the mosaic of the apse in St. Pudentiana are probably Potentiana and Praxedes. The veneration of these martyrs therefore was in the fourth century connected in a particular manner with the "Titulus Pudentis". About that time a new church, "titulus Praxedis", was built near Santa Maria Maggiore, and the veneration of St. Praxedes was now especially connected with it. When Paschal I (817-824) rebuilt the church in its present form he translated to it the bones of Sts. Praxedes, Potentiana, and other martyrs. St. Pudentiana's feast is observed on 19 May, St. Praxedes's on 21 July.

Kirsch, Johann Peter. "Praxedes and Pudentia." The Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton Company,1911. 19 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/12344b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael C. Tinkler.


Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.


Saint Prudentia

19 May

Martyrs of an unknown era. The seventh-century itineraries to the graves of the Roman martyrs mention in the catacomb of Priscilla two female martyrs called Potentiana (Potenciana) and Praxedis (Praxidis). They occupied adjoining graves in this catacomb (De Rossi. "Roma sott.", 1, 176-7).

Of the various manuscripts of the "Martyrologium Hieronymianum" only the Echtemach Codex (Cod. Eptern.) gives the name of St. Praxedes on 21 July ("Martyrol. Hieronym.", ed. De Rossi-Duchesne, 94), but it looks like a later addition, and not as if it came from the fourth-century Romar Martyrology.

St. Potentiana's name is found under 19 May in the Martvrology of Reichenau.

Praxedes and Pudentiana were venerated as martyrs at Rome. Later legends connect them with the founder of the old title-church of Rome, "titulus Pudentis", called also the "ecclesia Pudentiana".

Legend makes Pudens a pupil of St. Peter, and Praxedes and Potentiana, his daughters.

Later Potentiana became customarily known as "Pudentiana ", probably because the "ecclesia Pudentiana" was designated as "eccl. sanctae Pudentianae" and Pudentiana was identified with Potentiana.

The two female figures offering their crowns to Christ in the mosaic of the apse in St. Pudentiana are probably Potentiana and Praxedes. The veneration of these martyrs therefore was in the fourth century connected in a particular manner with the "Titulus Pudentis". About that time a new church, "titulus Praxedis", was built near Santa Maria Maggiore, and the veneration of St. Praxedes was now especially connected with it.

When Paschal I (817-824) rebuilt the church in its present form he translated to it the bones of Sts. Praxedes, Potentiana, and other martyrs. St. Pudentiana's feast is observed on 19 May, St. Praxedes's on 21 July.

SOURCE : http://www.reu.org/public/saints/prudenti.htm

May 19
St. Pudentiana, Virgin
SHE was sister of St. Praxedes, and daughter of Pudens a Roman senator, who was converted to the faith by the apostles SS. Peter and Paul. Her festival is mentioned in the Sacramentary of St. Gregory. Her church in Rome is esteemed the most ancient that is known in the world. It was in the first ages called the church of the Pastor, and is said to have been the palace of Pudens, in which St. Peter lodged and celebrated the divine mysteries. See the Bollandists, and Tillem. t. 2.
Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume V: May. The Lives of the Saints.  1866.
Pudentiana of Rome VM (RM)
(also known as Potentiana)


Died c. 160. A lady of Rome, the daughter of Senator Saint Pudens and sister of Saint Praxedes, Pudentiana is said to have given her wealth to the poor and helped bury martyred Christians. While tradition relates that she died at the age of 16, nothing is known about her life with certainty. The titulus Pudentis or ecclesia Pudentiana in Rome, said to have been her father's palace, is considered the most ancient in the whole world.


It is likely that this name was assumed to be a dedication to Saint Pudentiana, wherein it may simply indicate the original owner, much as in the case of Saint Cecilia. In the early church, it was known as the church of the Pastor because Saint Peter lodged therein and celebrated the Mass there. In revising the Breviary, Pope Benedict XIV declared the acta of Saints Praxedes and Pudentiana unworthy of credence and the feast day was suppressed in the Roman calendar (Attwater2, Benedictines, Coulson, Delaney, Farmer, Husenbeth, Tabor). In art, Saint Pudentiana is generally portrayed with Saint Praxedis. She takes up the blood of martyrs with a sponge. She is venerated in Rome (Roeder).


SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0519.shtml

Saint Pudentiana of Rome

Also known as
  • Potentiana
Profile

Daughter of Saint Claudia of Rome and Senator Pudens; sister of Saint Praxedes. Gave away all her property to the poor, and was persecuted for giving Christian burial to early martyrs who were left to rot. Virgin martyr. The church of Saint Pudentiana, probably the oldest in Rome, Italy is supposed to be built on the site of her home.



Santa Pudenziana di Roma Vergine e martire


Emblema: Palma

Il suo nome abbinato a quello di s. Prassede martire romana sua sorella, figura negli itinerari del sec. VII dai quali risulta che esse erano venerate dai pellegrini nel cimitero di Priscilla sulla via Salaria. 

Inoltre sono menzionate nel ‘Kalendarium Vaticanum’ della basilica di s. Pietro del XII secolo, Pudenziana al 19 maggio e Prassede sua sorella il 21 luglio. 

La loro vita è raccontata nei ‘Leggendari’ o ‘Passionari’ romani, essi furono composti intorno al V-VI sec. ad uso dei chierici e dei monaci per fornire loro le preghiere per gli Uffici religiosi, sia per edificanti e pie letture; i ‘Passionari’ racconti delle vite e delle sofferenze dei santi martiri, si diffusero largamente negli ambienti religiosi dell’Alto e Basso Medioevo. 

Le ‘Gesta’ delle due sante martiri, raccontano, che Pastore, prete di Roma, scrive a Timoteo discepolo di s. Paolo, che Pudente ‘amico degli Apostoli’, dopo la morte dei suoi genitori e della moglie Savinella, aveva trasformato la sua casa in una chiesa con l’aiuto dello stesso Pastore. 

Poi Pudente muore lasciando quattro figli, due maschi Timoteo e Novato e due femmine Pudenziana e Prassede. Le due donne con l’accordo del prete Pastore e del papa Pio I (140-155), costruiscono un battistero nella chiesa fondata dal padre, convertendo e amministrando il battesimo ai numerosi domestici e a molti pagani, il papa visita spesso la chiesa (titulus) e i fedeli, celebrando la Messa per le loro intenzioni. 

Pudenziana (Potentiana) muore all’età di sedici anni, forse martire e viene sepolta presso il padre Pudente, nel cimitero di Priscilla, sulla via Salaria. Dopo un certo tempo, anche il fratello Novato si ammala e prima di morire dona i suoi beni a Prassede, a Pastore e al papa Pio I. 

Il racconto prosegue con una lettera inviata dai tre suddetti all’altro fratello Timoteo, per chiedergli di approvare la donazione ricevuta. Timoteo, che evidentemente era lontano, risponde affermativamente, lasciandoli liberi di usare i beni di famiglia. 

Allora Prassede chiede al papa Pio I, di edificare una chiesa nelle terme di Novato (evidentemente di sua proprietà) ‘in vico Patricius’, il papa acconsente intitolandola alla beata vergine Pudenziana (Potentiana), inoltre erige un’altra chiesa ‘in vico Lateranus’ intitolandola alla beata vergine Prassede, probabilmente una santa omonima. 

Due anni dopo scoppia un’altra persecuzione e Prassede nasconde nella sua chiesa (titulus) molti cristiani; l’imperatore Antonino Pio (138-161) informato, ne arresta e condanna a morte molti di loro, compreso il prete Semetrius; Prassede durante la notte provvede alla loro sepoltura nel cimitero di Priscilla, ma molto addolorata per questi eventi, ottiene di morire martire anche lei qualche giorno dopo. 

Il prete Pastore seppellisce anche lei vicino al padre Pudente e alla sorella Pudenziana. Il racconto delle ‘Gesta’ delle due sante è fantasioso, opera senz’altro di un monaco o pio chierico del V-VI secolo. La loro esistenza comunque è certa, perché esse sono menzionate in molti antichi codici. 

Il 20 gennaio 817 il papa Pasquale I fece trasferire i corpi di 2300 martiri dalle catacombe o cimiteri, all’interno della città, per preservarli dalle devastazioni e sacrilegi già verificatesi durante le invasioni dei Longobardi; le reliquie furono distribuite nelle varie chiese di Roma. 

Quelle di s. Pudenziana nella chiesa di s. Pudente suo padre e quelle di Prassede nella chiesa di s. Prassede che secondo alcuni studiosi non erano la stessa persona. 

Il corpo di s. Pudenziana (Potentiana) venne traslato sia nel 1586, che nel 1710, quando fu restaurata la chiesa poi a lei intitolata, sotto l’altare maggiore; dal IV secolo fino a tutto il VI secolo la chiesa portava il nome del fondatore Pudente (Ecclesiae Pudentiana); dal VII secolo la chiesa cambiò prima il nome in “Ecclesiae S. Potentianae” e poi dal 1600 ad oggi esclusivamente in chiesa di S. Pudenziana, trasferendo così l’intitolazione dal nome del padre a quella della figlia. 

Per quanto riguarda le reliquie di s. Prassede, anch’esse riposano nella chiesa che porta il suo nome, insieme ad alcune della sorella e di altri martiri, raccolte in quattro antichi sarcofagi nella cripta. La celebrazione liturgica è rimasta divisa: s. Prassede al 21 luglio e s. Pudenziana il 19 maggio. 

Una delle più antiche rappresentazioni delle due sante sorelle è un affresco del IX secolo ritrovato nel 1891 nella chiesa Pudenziana, che le raffigura insieme a s. Pietro, inoltre le si vede insieme alla Madonna in una pittura murale in fondo alla cripta della chiesa di santa Prassede, come pure nel grandioso mosaico della conca absidale della stessa chiesa, donato da papa Pasquale I. 

Ad ogni modo le due chiese sono un concentrato di opere d’arte a cui si sono dedicati artisti di ogni tempo, per rendere omaggio alle due sante sorelle romane, testimoni dell’eroicità dei cristiani dei primi secoli.

Autore:
Antonio Borrelli