dimanche 21 janvier 2018

Bienheureux GAUTHIER de BRUGES, évêque



Bienheureux Gautier de Bruges

Évêque de Poitiers ( 1307)

ou Gauthier.

Originaire de Bruges, il s'en vint en France où nous le retrouvons provincial des franciscains. En 1279, contre son gré, il est nommé évêque de Poitiers. Pour de justes raisons sans doute, et avec l'accord du pape, Gautier excommunie son voisin et suffragant (dépendant) l'évêque de Bordeaux, Bertrand de Got, mêlé à la politique. Bertrand s'en souviendra quand il sera élu pape sous le nom de Clément V, lui qui fera venir la papauté en Avignon. Gautier est destitué et emprisonné dans le couvent franciscain de Poitiers. L'évêque déchu acceptera sereinement cette disgrâce. Sur son lit de mort, il demanda que soit placé son appel au jugement de Dieu. Lorsque Clément V eut vent de cela, il vint à Poitiers, fit ouvrir le cercueil, lut le parchemin de Gautier, le fit replacer dans le cercueil et ordonna qu'un mausolée fût construit en l'honneur du serviteur de Dieu.

72e évêque de Poitiers.

Le diocèse de Poitiers communique: "Gautier de Bruges ... est célébré avec les saints évêques de Poitiers le 21 janvier, son nom est bien retenu dans le propre du diocèse."

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5305/Bienheureux-Gautier-de-Bruges.html

Gauthier de Bruges (Bienheureux) (1220- 1307)

Frère mineur, maître en théologie, provincial de Paris, évêque de Poitiers, appelé aussi Gauthier de Zande, ou Gauthier de Poitiers.

SA VIE 


Gauthier est né à Zande, près de Dixmude, en Belgique, vers 1220. Il entra jeune encore chez les Frères mineurs de Bruges d’où il fut envoyé au Studium general de Paris. Il y devint Maître régent entre 1267-1269, et produisit un certain nombre d’ouvrages de théologie, dans la lignée de saint Bonaventure qui était alors le ministre général. Il dut participer à la querelle des séculiers contre les réguliers, pour prendre la défense des Ordres mendiants. Il fut choisi comme ministre provincial de la province de France (Paris) qui en plus de l’Ile de France comprenait la Flandre, le Hainaut, Liège et Namur, de 1272 à 1279.- A la fin de sa charge, le Pape Nicolas III le nomma évêque de Poitiers, le 4 décembre 1279. Il semble avoir tenu une place éminente dans l’épiscopat de France. Il prit position contre le roi Philippe le Bel et soutint le Pape Boniface VIII dans le conflit qui l’opposait au roi de France. De même lors de l’affaire des Templiers, il refusa de souscrire à leur condamnation, ce qui irrita le roi, mais aussi le pape français Clément V (Bertrand de Got), qui avait été manipulé par le roi de France. Le pape, irrité, demanda à Gauthier de donner sa démission, en 1306. Il mourut le 21 janvier 1307, laissant, à Poitiers une réputation de sainteté. Il est inscrit comme bienheureux, dans la liste des évêques de Poitiers, bien qu’il n’ait jamais été formellement béatifié. Il est fêté le 22 janvier.- Les habitants de Poitiers, marchands et magistrats se cotisèrent pour lui élever un tombeau dans l’église du couvent des Frères où il était décédé. Mais ce monument fut détruit, et la tombe profanée lors des guerres de religion.

SON ŒUVRE 


Elle est essentiellement théologique et spirituelle. Gauthier est manifestement un disciple de Bonaventure, mais cependant avec une certaine originalité, en adoptant certaines thèses de Thomas d’Aquin, ou de certains maîtres séculier de l’université. Cependant, il ne semble pas avoir eu une grande influence sur l’école franciscaine. Plus que Bonaventure, et avant Duns Scot, il insiste sur le Primat de la volonté, dans la psychologie et la spiritualité. On connaît , parmi ses œuvres encore conservées :

·         Commentaire sur les 4 livres de Sentences

·         Questions disputées, en particulier : Questions sur la correction fraternelle ; Question sur l’Eucharistie, etc…

·         Sermons « de tempore » et Sermons sur les Saints.

·         Instructions sur l’Office divin.

·         Traité sur la prédication

Blessed Gautier of Bruges


Also known as

  • Guatier Van den Zande
  • Gautier of Poitiers
  • Gualterus Brugensis
  • Gualterus de Brugge
  • Galtier…
  • Gauthier…
  • Gualterus…
  • Gualtiero…
  • Walter…

Memorial

Profile

Member of the Franciscans, joining at the convent of BrugesBelgium c.1240Studied in ParisFrance where he was the spiritual student of Saint Bonaventure of Bagnoregio. He taught theology and served as regent master in Paris from 1267 to 1269Franciscan provincial minister for France in 1269. Part of the Franciscan general chapters in LyonFrance in 1274PaduaItaly in 1276, and AssisiItaly in 1279Wrote a number of theological works, some of which have survived to today.

Chosen bishop of PoitiersFrance by Pope Nicholas III on 4 December 1279; he served for over 25 years. Bishop Gautier was known as an able administrator, for his charity to the poor, and for his defense of the papal and Church rights against incursion from secular authorities. Resigning in 1305, Gautier retired to a convent in Poitiers to spend his remaining years as a prayerful Franciscan monk. Known as a miracle worker and healer.

Born

Died

Beatified

Patronage

SOURCE : https://catholicsaints.info/tag/name-walter/


Beato Gualtiero di Bruges Vescovo


Zande, Ostenda, Belgio, 1225 – poitiers, 21 gennaio 1307

Beato GUALTIERO (fr. Galtier, Gautier; ted. Walter) di BRUGES.

Nacque a Zande (presso Ostenda, Belgio) probabilmente nel 1225. Entrò tra i Frati Minori ca. l'anno 1240, nel convento di Bruges (onde la denominazione Gautier di Bruges). Con tutta probabilità fu discepolo di s. Bonaventura, divenne maestro in teologia ed insegnò a Parigi negli anni 1267-1269. Esercitò la carica di ministro provinciale per la Francia (Turonia) e, come tale, prese parte ai capitoli generali dell'Ordine di. Lione (1274), di Padova (1276) e di Assisi (1279). Il 4 dicembre 1279 papa Nicolò III lo destinò vescovo dell'importante sede di Poitiers, nonostante la decisa resistenza del francescano, appoggiato pure dal generale dell'Ordine, fra Bonagrazia.

Esercitò il suo ufficio dimostrando doti di governo non comuni; nutrì grande amore verso i poveri; in particolare si distinse per la strenua difesa dei diritti della sua Chiesa e dei papi Nicolò III e Bonifacio VIII nei confronti del re Filippo il Bello e dei suoi amici, fra i quali l'arcivescovo di Bordeaux, Bertrand de Got. Quando costui nel 1305 divenne papa Clemente V, la posizione di Gualtiero, a causa degli intrighi del re, divenne quanto mai delicata ed il papa accettò la sua rinuncia all'ufficio episcopale, rinuncia che era stata già presentata in passato nel 1296 e nel 1304 ai papi suddetti. Si ritirò quindi in convento a Poitiers dove mori santamente poco tempo dopo, il 21 gennaio 1307.

Gli vennero attribuiti molti miracoli, dei quali possediamo relazioni e testimonianze giurate coeve; era stimato come efficace il suo patrocinio per la febbre detta «quartana». Ebbe grande risonanza il fatto che Clemente V, nello stesso anno della morte di Gualtiero, si recasse a visitare la sua tomba e lo facesse esumare per conoscere il contenuto di un appello, scritto da Gualtiero e posto fra le sue mani nel sepolcro, nel quale egli proclamava la propria innocenza. In seguito le leggende sorte per offuscare la memoria di Clemente V avrebbero drammatizzato questo avvenimento.

Gualtiero ricevette culto pubblico subito dopo la morte e lo stesso papa Clemente V non si oppose alla pietà popolare; tale culto continuò ininterrottamente, anche dopo che gli Ugonotti nel 1562, profanarono il suo sontuoso sepolcro. Un Ufficio liturgico recitato nella cattedrale di Poitiers in suo onore risale alla fine del sec. XV o agli inizi del XVI. Le testimonianze della venerazione pubblica tributata a G. attraverso i secoli sono innumerevoli. Al giorno d'oggi tuttavia il processo apostolico per un formale riconoscimento di tale culto da parte della S. Sede non è ancora giunto a conclusione.

Fra gli scritti di Gualtiero che ci sono pervenuti (non ancora editi completamente e non tutti di sicura attribuzione) enumeriamo i principali: il Commento alle Sentenze (di cui il libro IV ci è ancora sconosciuto), numerose Questioni disputate, una Istruzione «circa divinum officium» ed alcuni sermoni.
Gualtiero è da annoverarsi fra quei magistri che abbracciarono e propugnarono il sistema agostiniano-bonaventuriano: si può affermare che egli diede un forte impulso e maggior perfezione al moto filosofico-teologico impresso da Alessandro di Hales e da s. Bonaventura alla scuola francescana. Il suo Commento alle Sentenze è una testimonianza dell'aperta reazione di questa scuola contro le tendenze aristoteliche. Tuttavia in varie questioni G. dimostra di apprezzare molto le tesi di s. Tommaso. Tra le sue opinioni più notevoli ricordiamo: la dimostrazione a posteriori dell'esistenza di Dio, accettando però in pari tempo, in qualche modo, l'argomento ontologico, la composizione ilemorfica delle sostanze spirituali, la superiorità della volontà sull'intelletto.

Autore: Rodolfo Toso d'Arenzano

samedi 20 janvier 2018

Sainte MARIA CRISTINA dell'IMMACOLATA CONCEZIONE (ADELAIDE BRANDO), vierge religieuse et fondatrice de la Congrégation des Soeurs Victimes expiatrices de Jésus-Sacrement

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Sainte Marie-Christine de l'Immaculée

Fondatrice des Soeurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement (+ 1906)

Canonisée le 17 mai 2015.


Née à Naples (Italie) le 1er mai 1856, Maria Christina Brando manifesta très tôt une inclination à la prière et à la chasteté. Elle entra en 1876 chez les Sœurs Sacramentines sous le nom de Sœur Maria Cristina de l'Immaculée Conception. En 1878, elle fonda la Congrégation des Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement, qui connut une croissance rapide malgré les difficultés et la santé fragile de la Fondatrice.

L'amour de Dieu et l'amour pour son prochain, que la bienheureuse définissait comme "les deux branches qui partent du même tronc", sont les deux orientations sur lesquelles se fonde le charisme que Mère Brando a transmis aux Sœurs victimes expiatrices.

Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme "transvasé" dans ses œuvres éducatives, qui ont pour objectif de rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de s'ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur.

Béatifiée le 27 avril 2003 - biographie Maria Cristina Brando (1856-1906) - homélie du dimanche de Pâques 2003 pour la béatification de six serviteurs de Dieu - site du Vatican.

- le 17 septembre 2014, le Pape a ordonné la promulgation du décret relatif au miracle de la bienheureuse Marie-Christine de l'Immaculée (Adelaide Brando), religieuse italienne (1856 - 1906), fondatrice des Sœurs expiatoires de Jésus Sacrement.

- le 17 septembre 2014, le Pape François a décidé de convoquer un consistoire pour la canonisation de la bienheureuse Marie-Christine de l'Immaculée (Adelaide Brando)

- Bientôt trois nouvelles saintes (Radio Vatican) Le Pape a décidé que les trois nouvelles saintes, Jeanne-Emilie de VilleneuveMarie-Alphonsine (Maryam Sultanah Danil Ghattas)Marie de Jésus Crucifié (Maryam Baouardy) ainsi que sainte Marie Christine de l'Immaculée, seront inscrites dès cette année à la date liturgique du 17 mai. (VIS du 14 février 2015)

- Lors de son homélie pour la canonisation de quatre religieuses le 17 mai 2015, le Pape a invité à suivre 'l'exemple lumineux' des quatre nouvelles saintes, et à devenir 'des témoins de la résurrection de Jésus', 'demeurer en Dieu et en son amour, pour annoncer avec les paroles et avec la vie la résurrection de Jésus, en témoignant l'unité entre nous et l'amour envers tous'. (Demeurer dans le Christ est le secret des saints)

À Casoria près de Naples, en 1906, la bienheureuse Marie-Christine de l'Immaculée (Adélaïde Brando), vierge, qui consacra sa vie à la formation chrétienne des enfants et fonda la Congrégation des Sœurs Victimes expiatrices de Jésus Eucharistie, pour développer l'adoration du Saint-Sacrement.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11378/Sainte-Marie-Christine-de-l-Immaculee.html

Sainte Maria Cristina dell’Immacolata Concezione

Religieuse et fondatrice des

“Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement”

Marie-Christine, dans le siècle Adelaide Brando, naît à Naples le 1er mai 1856 de Giovanni Giuseppe et de Maria Concetta Marrazzo, qui meurt quelques jours après l’accouchement. 

Elle manifesta très tôt une inclination à la prière et à la chasteté et, en 1876, entra  chez les Sœurs Sacramentines sous le nom de Sœur Maria Cristina de l'Immaculée Conception. 

En 1878, elle fonda la Congrégation des “Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement”, qui connut une croissance rapide malgré les difficultés et la santé fragile de la Fondatrice. Marie Christine Brando émit ses vœux temporaires en 1897. La Congrégation s'installa à Casoria, dans les environs de Naples, et reçut l'approbation canonique du Saint-Siège le 20 juillet 1903. Le 2 novembre, la Fondatrice et d'autres consœurs émirent leur profession perpétuelle.

Elle vécut sa consécration avec générosité, joie et persévérance et remplit ses responsabilités de Supérieure générale avec humilité et prudence. Elle cultiva une dévotion particulière pour l'Incarnation, la Passion et la Mort du Christ et l'Eucharistie. Pour se rapprocher davantage par le corps et l'esprit du tabernacle, elle se fit faire une cellule contiguë à l'Église qu'elle avait fait construire à Casoria. "Le but principal de l'œuvre est la réparation des outrages que reçut le Sacré-Cœur de Jésus dans le Très Saint Sacrement". Les œuvres qui en sont le fruit sont nombreuses:  couvents féminins, pensionnats de jeunes filles, orphelinats, écoles. 

L'amour de Dieu et l'amour pour son prochain, que Marie-Christine définissait comme « les deux branches qui partent du même tronc », sont les deux orientations sur lesquelles se fondent le charisme que Mère Brando a transmis aux Sœurs victimes expiatrices.
Elle meurt le 20 janvier 1906.

Maria Cristina dell’Immacolata Concezione a été reconnue Vénérable le 2 juillet 1994 et béatifiée le 27 avril 2003à Rome par saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005).

Le Saint Père François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) l’a proclamée sainte le 17 mai 2015.

Source principale : vatican.va/news_services/liturgy/saints/ (« Rév. x gpm »).    ©Evangelizo.org 2001-2018

CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE SIX SERVITEURS DE DIEU 

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

II Dimanche de Pâques, 27 avril 2003


1. "Rendez grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour!" (Ps 117, 1). Voici ce que chante l'Eglise aujourd'hui, en ce deuxième dimanche de Pâques, Dimanche de la "Divine Miséricorde". Dans le Mystère pascal, se révèle pleinement le dessein salvifique réconfortant de l'amour miséricordieux de Dieu, dont les saints et les bienheureux du Paradis sont les témoins privilégiés.

Par une coïncidence providentielle, j'ai la joie d'élever aux honneurs des autels six nouveaux bienheureux précisément en ceDimanche où nous célébrons la "Divine Miséricorde". En chacun d'eux, de manière différente, s'est manifestée la tendre et surprenante miséricorde du Seigneur:  Jacques Alberione, prêtre, Fondateur de la Famille paulinienne; Marco d'Aviano, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Maria Cristina Brando, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement; Eugenia Ravasco, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Filles des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie;Maria Domenica Mantovani, vierge, Co-fondatrice de l'Institut des Petites Soeurs de la Sainte-Famille; Giulia Salzano, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs catéchistes du Sacré-Coeur.

2. "Ceux-là (ces signes) ont été mis par écrit... pour qu'en croyant vous ayez la vie en son nom" (Jn 20, 31). La Bonne Nouvelle est un message universel destiné aux hommes de tous les temps. Il est personnellement adressé à chacun et demande à être traduit concrètement dans la vie. Lorsque les chrétiens deviennent des "évangiles vivants", ils se transforment en "signes" éloquents de la miséricorde du Seigneur et leur témoignage atteint plus facilement le cæur des personnes. En tant qu'instruments dociles entre les mains de la Divine Providence, ils marquent profondément l'histoire. C'est ce qui s'est produit pour ces six nouveaux bienheureux, qui proviennent de la chère Italie, une terre féconde en saints.

3. Le bienheureux Jacques Alberione comprit la nécessité de faire connaître Jésus-Christ, Chemin, Vérité et Vie, "aux hommes de notre temps, par les moyens de notre temps" - comme il aimait à dire -, et il s'inspira de l'Apôtre Paul, qu'il définissait "le théologien et l'architecte de l'Eglise", demeurant toujours docile et fidèle au Magistère du Successeur de Pierre, "phare" de vérité dans un monde souvent privé de solides références à des idéaux. "Que ce soit un groupe de saints qui utilise ces moyens", aimait à répéter cet apôtre des temps nouveaux.

Quel formidable héritage laisse-t-il à sa Famille religieuse! Puissent ses fils et ses filles spirituelles conserver intact l'esprit des origines, pour répondre de façon adaptée aux exigences de l'évangélisation du monde d'aujourd'hui.

4. C'est à une époque et dans un contexte différents que resplendit la sainteté du bienheureux Marco d'Aviano, dans l'âme duquel brûlait le désir de prière, de silence, d'adoration du mystère de Dieu. Ce contemplatif itinérant sur les routes d'Europe fut au centre d'un vaste renouvellement spirituel, grâce à une courageuse prédication accompagnée de nombreux prodiges. Prophète désarmé de la miséricorde divine, il fut poussé par les circonstances à s'engager activement pour défendre la liberté et l'unité de l'Europe chrétienne. Le bienheureux Marco d'Aviano rappelle au continent européen, qui s'ouvre en ces années à de nouvelles perspectives de coopération, que son unité sera plus solide si elle se fonde sur les racines chrétiennes communes.

5. Ce que Dieu a accompli à travers Maria Cristina Brando est surprenant. Elle possède une spiritualité eucharistique et expiatrice, qui se partage en deux voies, comme "deux branches qui partent du même tronc":  l'amour de Dieu et l'amour pour le prochain. Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme "transvasé" dans ses oeuvres éducatives, qui ont pour objectif de rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de s'ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur.

6. La bienheureuse Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les Coeurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Coeurs, elle se passionna pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en consacrant une attention particulière à ceux qui étaient "loin" de l'Eglise.

L'expression:  "faire le bien par amour du Coeur de Jésus" et "brûler du désir du bien des autres, en particulier de la jeunesse", résume bien son charisme, qu'elle a légué à son Institut.

7. C'est dans le même sillage que se place la bienheureuse Maria Domenica Mantovani. Cette digne fille de la terre véronaise,  disciple du bienheureux Giuseppe Nascimbeni, s'inspira de la sainte Famille de Nazareth pour se faire "toute à tous", toujours attentive aux nécessités du "pauvre peuple". Sa façon d'être fidèle en toute circonstance, jusqu'au dernier souffle, à la volonté de Dieu,  par qui elle se sentait aimée et appelée,  fut  extraordinaire.  Quel bel exemple de sainteté pour chaque croyant!

8. Que dire, ensuite, de la bienheureuse Giulia Salzano? Anticipant l'avenir, elle fut une apôtre de la nouvelle évangélisation, dans laquelle elle unit l'action apostolique à la prière, offerte sans relâche en particulier pour la conversion des personnes "indifférentes".

Cette nouvelle bienheureuse nous encourage à persévérer dans la foi et à ne jamais perdre confiance en Dieu, qui fait tout. Appelés à être les apôtres des temps modernes, puissent les croyants s'inspirer également de la bienheureuse Giulia Salzano, "afin de communiquer à toutes les créatures la charité immen-se du Christ".

9. "Eternelle est la miséricorde de Dieu!", qui resplendit en chacun des nouveaux bienheureux. A travers eux, Dieu a accompli de grandes merveilles! O Seigneur, ta miséricorde est véritablement éternelle! Tu n'abandonnes pas celui qui a recours à Toi. En même temps que ces nouveaux bienheureux, avec une dévotion filiale, nous te répétons:  Jésus, en Toi je place ma confiance! "Iesu, ufam Tobie!":  les paroles de sainte Faustine Kowalska.

Aide-nous, Marie, Mère de la Miséricorde, à proclamer à travers notre existence que "la miséricorde de Dieu est éternelle". Maintenant et toujours. Amen! Alléluia!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

Maria Cristina Brando (1856-1906)

Née à Naples (Italie) le 1 mai 1856, elle manifesta très tôt une inclination à la prière et à la chasteté.

Elle entra en 1876 chez les Soeurs Sacramentines sous le nom de Soeur Maria Cristina de l'Immaculée Conception.

En 1878, elle fonda la Congrégation des Soeurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement, qui connut une croissance rapide malgré les difficultés et la santé fragile de la Fondatrice. Maria Cristina Brando émit ses voeux temporaires en 1897. La Congrégation s'installa à Casoria, dans les environs de Naples, et reçut l'approbation canonique du Saint-Siège le 20 juillet 1903. Le 2 novembre, la Fondatrice et d'autres consoeurs émirent leur profession perpétuelle. Elle vécut sa consécration avec générosité, joie et persévérance et remplit ses reponsabilités de Supérieure générale avec humilité et prudence. Elle cultiva une dévotion particulière pour l'Incarnation, la Passion et la Mort du Christ et l'Eucharistie. Pour se rapprocher davantage par le corps et l'esprit du tabernacle, elle se fit faire une cellule contiguë à l'Eglise qu'elle avait fait construire à Casoria. "Le but principal de l'oeuvre est la réparation des outrages que reçut le Sacré-Coeur de Jésus dans le Très Saint Sacrement". Les oeuvres qui en sont le fruit sont nombreuses:  couvents féminins, pensionnats de jeunes filles, orphelinats, ou écoles.

L'amour de Dieu et l'amour pour son prochain, que la bienheureuse définissait comme "les deux branches qui partent du même tronc", sont les deux orientations sur lesquelles se fondent le charisme que Mère Brando a transmis aux Soeurs victimes expiatrices.

Elle mourut le 20 janvier 1906.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_brando_fr.html

« Demeurer dans le Christ est le secret des saints » selon le Pape

(RV) Lors de son homélie pour la canonisation de quatre religieuses ce dimanche matin place Saint-Pierre, le Pape a invité à suivre « l’exemple lumineux » des quatre nouvelles saintes, et à devenir « des témoins de la résurrection de Jésus », « demeurer en Dieu et en son amour, pour annoncer avec les paroles et avec la vie la résurrection de Jésus, en témoignant l’unité entre nous et l’amour envers tous ». Comme les apôtres, il faut « comprendre que la mission d’annoncer le Christ ressuscité n’est pas une tâche individuelle : elle est à vivre de manière communautaire, avec le collège apostolique et la communauté ». Ainsi, tout chrétien se situe dans la lignée des douze apôtres, « témoins oculaires de la résurrection », en liant notre foi à leur témoignage « comme à une chaîne ininterrompue déployée au cours des siècles, non seulement par les successeurs des Apôtres, mais par des générations et générations de chrétiens ».

Pour y parvenir, « il faut demeurer dans le Christ ressuscité et dans son amour » conseille le Pape, rappelant la Première Lettre de Jean (4, 16). « Demeurer dans le Christ est le secret des saints » selon lui. L’amour comme fruit, c’est le témoignage donné par la Française Jeanne-Emilie de Villeneuve « qui a consacré sa vie à Dieu et aux pauvres, aux malades, aux prisonniers, aux exploités, devenant pour eux et pour tous signe concret de la miséricorde de Dieu, a relevé François. Cette relation avec Jésus est "l’atmosphère" dans laquelle vit le chrétien et dans laquelle il trouve la force de rester fidèle à l’Évangile » même devant les obstacles et les difficultés.

L'unité, aspect essentiel du témoignage de Jésus

« Demeurer dans l’amour » : Sœur Maria Cristina Brando l’a fait également selon le Pape. « Elle a été complètement conquise par l’amour brûlant pour le Seigneur ; et, de la prière, de la rencontre cœur à cœur avec Jésus ressuscité, présent dans l’Eucharistie, elle recevait la force de supporter les souffrances et de se donner comme pain rompu à beaucoup de personnes loin de Dieu et affamées d’amour authentique » a-t-il dit.

De ce témoignage à rendre à Jésus, il ne faut pas oublier un aspect essentiel selon François : « l’unité entre nous, ses disciples, à l’image de celle qui subsiste entre Lui et le Père ». L’amour du Père appelle également « à cultiver la prière contemplative », comme l’a fait Sœur Marie Baouardy. « Illettrée, elle a su donner des conseils et des explications théologiques avec une grande clarté, fruit du dialogue continuel avec le Saint Esprit » a estimé François. Une « docilité à l’Esprit Saint » qui lui a également permis de devenir « un instrument de rencontre et de communion avec le monde musulman ».

Suivre les traces de ces quatre modèles de sainteté

Enfin, le Pape n’a pas oublié la figure de Sœur Marie Alphonsine Danil Ghattas, qui nous a offert « un exemple clair de l’importance de nous rendre responsables les uns des autres, de vivre l’un au service de l’autre » car elle avait bien compris « ce que signifie irradier l’amour de Dieu dans l’apostolat, en devenant témoin de douceur et d’unité ».

A l’image de ces quatre nouvelles saintes, le Pape a invité chacun à se demander concrètement comment il est témoin du Christ ressuscité aujourd’hui : « suis-je capable de "semer" en famille, dans le milieu de travail, dans ma communauté, la semence de cette unité qu’il nous a donnée ? » a-t-il lancé à la foule de fidèles place Saint-Pierre. La réponse est dans le chemin emprunté par ces « quatre femmes, modèles de sainteté » dont le Pape nous invite à suivre « les traces ». 

SOURCE : http://fr.radiovaticana.va/news/2015/05/17/%C2%AB_demeurer_dans_le_christ_est_le_secret_des_saints_%C2%BB_selon_le_pape/1144760


Bienheureuse Marie Christine de l'Immaculée Conception BRANDO

Nom: BRANDO
Prénom: Marie Christine (Maria Cristina)

Nom de religion: Marie Christine (Maria Cristina) de l'Immaculée Conception
Pays: Italie
Naissance: 01.05.1856  à Naples
Mort: 20.01.1906  à Casoria
Etat: Religieuse – Fondatrice
Note: Fonde en 1878 les Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement. Approbation en 1903.

Béatification: 27.04.2003  à Rome  par Saint Jean Paul II
Canonisation: 17.05.2015 par le Pape François

Fête: 20 Janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2003 n.17 p.1-2
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.11 p.517-519

Notice.

Maria Cristina (Marie Christine) Brando naît à Naples en 1856. Très tôt, elle manifeste des dispositions pour la piété.

Elle dit : « Je dois devenir sainte. Je veux devenir sainte! ».

En 1876, elle fait un essai chez les Sacramentines où elle reçoit le nom de Sœur Marie Christine de l'Immaculée Conception.

Mais après diverses tentatives de Vie Religieuse, elle en revient à son projet primitif auquel elle pense depuis longtemps :

Dans l'appartement qu'elle loue, elle Fonde en 1876 avec quelques autres compagnes une Communauté dans laquelle elles instaurent l'Adoration perpétuelle.

En effet, elle a un Amour ardent pour le Sacré-Cœur et elle souffre des offenses qui lui sont faites dans l'Eucharistie, Sacrement de son Amour, de la part des Chrétiens et même des Prêtres.

Elle veut réparer et expier; elle veut aussi aller vers le prochain, car – pense-t-elle – si on apprend l'Amour de Dieu à ceux qui l'ignorent, ceux-ci deviendront à leur tour des Adorateurs et le Sacré-Cœur sera honoré.

Ainsi tout revient à un but unique : réparer. Elle dit aussi que l'Amour de Dieu et du prochain sont comme « deux branches qui partent du même tronc. »

La croissance de la Communauté est rapide malgré la pauvreté, les obstacles et la santé précaire de la Fondatrice.

Après avoir séjourné en plusieurs endroits, les Sœurs s'établissent à Casoria, non loin de Naples, conseillées par Michel-Ange de Marigliano et le Bienheureux Louis de Casoria.

Elles émettent leurs vœux simples en 1897. Le 16 août 1903, elles reçoivent l'approbation canonique du Saint-Siège.

Leur Congrégation s'appelle : "Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement". La même année, le 2 Novembre, elles font leurs Vœux solennels.

Leur Amour de Jésus-Sacrement se traduit concrètement en œuvres caritatives nombreuses : Couvents, pensionnats de jeunes filles, orphelinats, écoles.
Sœur Marie-Christine fait construire une église à Casoria avec une petite grotte contiguë pour rappeler celle de la Nativité: Elle y passe la nuit et, de là, elle peut voir et Adorer le Saint-Sacrement.
Elle meurt en 1906.

A l'occasion de sa Béatification, Saint Jean-Paul II déclare aux Religieuses venues fêter leur Fondatrice : « Je me tourne avec affection vers les Filles spirituelles de Maria Cristina Brando, qui ont reçu de leur Fondatrice un programme exigeant de vie et de service ecclésial : celui de s'unir au Christ qui s'immole pour l'humanité dans l'Eucharistie et de transmettre leur Amour pour Dieu dans le service humble et quotidien à leurs frères dans le besoin. ».

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SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0612.htm

Deux miracles de sainte Marie-Christine, “amoureuse de l’Eucharistie”

Voici le récit des deux guérisons inexplicables survenues après l’invocation de sainte Marie-Christine de l’Immaculée, et retenues pour sa béatification et pour sa canonisation: l’une aux Philippines, l’autre en Italie.

MAI 18, 2015 16:15ANITA BOURDINCAUSES DES SAINTS

Sainte Marie-Christine de l’Immaculée Brando (1856-1906), “amoureuse de l’Eucharistie”, a fondé les Sœurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement. Deux miracles ont été retenus pour sa béatification, par saint Jean-Paul II et sa canonisation par le pape François, ce dimanche, 17 mai.

Elle a en été béatifiée par le pape Jean-Paul II le 27 avril en 2003, après la reconnaissance d’un premier miracle obtenu par sa prière, en 1992 et reconnu par un décret du 20 décembre 2001.

Une guérison aux Philippines

En 1992, une guérison a été obtenue par sa prière, aux Philippines, à Metro, près de Manille. Une jeune femme de 27 ans, Federica de la Fuente, mère de deux enfants, et hôtesse des “Philippine Air Lines”, souffrait de la maladie de Wegener, une maladie respiratoire incurable, arrivée à un stade avancé : elle avait atteint ses deux poumons et évoluait rapidement, avec de grandes complications. Elle souffrait de crises d’asthme qui dégénéraient en pleurésies. Les différents traitements ne la soulageaient pas et ils furent abandonnés.

Pendant une nuit de souffrances, Federica implora Marie-Christine Brando dont elle avait entendu parler par une religieuse de sa congrégation, sœur Loredana, qui lui avait remis une image de sa fondatrice. La maladie se mit à régresser. En quelques jours, Federica était guérie, de façon inexplicable dans l’état actuel de la science.

L’enfant du miracle

Le miracle retenu pour la canonisation de Mère Marie-Christine a touché un couple de la province de Bénévent ne réussissait pas à avoir d’enfant. Après deux grossesses extra-utérine, les médecins ont dit clairement à Mariangela Di Mauro de se résigner : n’aurait jamais pu mener à bien une grossesse.  Dans sa jeunesse, Mariangela avait été élève dans une école de la fondatrice, n’a pas perdu l’espérance. Et elle se confia à la prière de la bienheureuse Marie-Christine en lui demandant la grâce de devenir mère. Avec son mari, Carmine Cacchillo,  elle participé, en 2003, à une veillée de prière organisée à l’occasion de la béatification de la fondatrice. Elle demanda à la bienheureuse d’intercéder auprès de Jésus pour qu’elle ait un enfant.

Les époux avaient aussi pensé à l’adoption, mais, en 2004, Mariangela mit au monde Pasqualino, en dépit du diagnostic catégorique des médecins qui estimaient qu’elle n’aurait jamais dû ni pu concevoir de nouveau un enfant. »

C’est donc « l’enfant du miracle » qui a permis la canonisation de sainte Marie-Christine de l’Immaculée, ce dimanche, 17 mai 2015.

Le charisme de la nouvelle sainte

Née à Naples (Italie) le 1er mai 1856, Adélaïde Brando manifesta très tôt une inclination à la prière et à la chasteté. 

Elle entra en 1876 chez les Soeurs Sacramentines sous le nom de Soeur Marie-Christine de l’Immaculée Conception. 

En 1878, elle fonda la Congrégation des Soeurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement, qui connut une croissance rapide malgré les difficultés et la santé fragile de la Fondatrice. Marie-Christine Brando émit ses voeux temporaires en 1897. La Congrégation s’installa à Casoria, dans les environs de Naples, et reçut l’approbation canonique du Saint-Siège le 20 juillet 1903.

Le 2 novembre, la Fondatrice et d’autres consoeurs émirent leur profession perpétuelle. Elle vécut sa consécration avec générosité, joie et persévérance et remplit ses reponsabilités de Supérieure générale avec humilité et prudence. Elle cultiva une dévotion particulière pour l’Incarnation, la Passion et la Mort du Christ et l’Eucharistie. Pour se rapprocher davantage par le corps et l’esprit du tabernacle, elle se fit faire une cellule contiguë à l’Eglise qu’elle avait fait construire à Casoria, disant : « Le but principal de l’oeuvre est la réparation des outrages que reçut le Sacré-Coeur de Jésus dans le Très Saint Sacrement ». Les oeuvres qui en sont le fruit sont nombreuses:  couvents féminins, pensionnats de jeunes filles, orphelinats, ou écoles. 

L’amour de Dieu et l’amour pour son prochain, que la bienheureuse définissait comme « les deux branches qui partent du même tronc », sont les deux orientations sur lesquelles se fondent le charisme que Mère Brando a transmis aux Soeurs victimes expiatrices. 

Elle mourut le 20 janvier 1906.

Ce qu’en disait Jean-Paul II

Dans son homélie pour la béatification, saint Jean-Paul II résumait ainsi son charisme : « Ce que Dieu a accompli à travers Maria Cristina Brando est surprenant. Elle possède une spiritualité eucharistique et expiatrice, qui se partage en deux voies, comme « deux branches qui partent du même tronc »: l’amour de Dieu et l’amour pour le prochain. Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme « transvasé » dans ses oeuvres éducatives, qui ont pour objectif de rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de s’ouvrir à l’amour miséricordieux du Seigneur. »

MAI 18, 2015 16:15CAUSES DES SAINTS

Anita Bourdin

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SOURCE https://fr.zenit.org/2015/05/18/deux-miracles-de-sainte-marie-christine-amoureuse-de-l-eucharistie/


Saint Maria Cristina dell’Immacolata Concezione

Also known as

Adelaide Brando

Adelaidis Brando

Maria Cristina Brando

Maria Cristina of the Immaculata

Maria Christina ab Immaculata Conceptione

Sister Maria Cristina of the Immaculate Conception

Memorial

20 January

Profile

Born to a wealthy family, the daughter of Giovanni Giuseppe and Maria Concetta Marrazzo; her mother died with Adelaide was only a few days old. The girl was educated at home, felt an early call to religious life, and attended Mass daily. At age twelve she took a personal vow of chastity, and soon after tried to enter the monastery of the Sacramentine Nuns in NaplesItaly, but was stopped by her father. She eventually gained his approval to enter the Poor Clare monastery at Fiorentine, Italy but twice fell severely ill, and had to return home. Upon her recovery she returned to NaplesItaly, and joined the Sacramentine Nuns as she had wanted originally, making her vows in 1876, and taking the name Sister Maria Cristina of the Immaculate Conception. Her health broke again, and she was forced to return home.

Seeing the constant failure as a sign, while renting a room with the Teresiane Sisters of Torre del Greco in 1878 she founded the group that would become the Congregation of the Sisters, Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament, which returned papal approval on 20 July 1903. Though they had money trouble, and Maria’s health continued to suffer, the Congregation grew quickly, received help from Venerable Michelangelo of Marigliano and Blessed Ludovico of Casoria, and settled in Casoria where Maria served as superior general of the Congregation. Noted for her strong prayer life, devotion to the birth and Passion of Christ, and the Eucharist, she slept every night in a chair in a small grotto where she could rest near the exposed Host.

Born

1 May 1856 in NaplesItaly as Adelaide Brando

Died

20 January 1906 in CasoriaNaplesItaly of natural causes

Venerated

2 July 1994 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

27 April 2003 by Pope John Paul II

Canonized

17 May 2015 by Pope Francis

Additional Information

other sites in english

Hagiography Circle

Vatican

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

notitia in latin

Acta Apostolicae Sedis

Readings

Love of God and of neighbour are two branches that are connected to the same trunk. The love of God gives life to the love of neighbour; and this, in turn, nourishes love towards God. – Blessed Maria Cristina

MLA Citation

“Saint Maria Cristina dell’Immacolata Concezione“. CatholicSaints.Info. 27 January 2019. Web. 20 January 2023. <https://catholicsaints.info/saint-maria-cristina-dellimmacolata-concezione/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maria-cristina-dellimmacolata-concezione/

Maria Cristina Brando (1856-1906)   

Mother Maria Cristina Brando was born in Naples on May 1, 1856 of wealthy parents, Giovanni Giuseppe and Maria Concetta Marrazzo. Her mother died several days after the birth of the Servant of God. 

Possessing a gentle and docile nature, she received a fruitful and sound religious education within her family and, early on, showed clear signs of an inclination toward prayer and celibacy. 

Attracted by the things of God, she fled from worldly vanities, and in addition to a love for solitude, she frequently celebrated the sacrament of the Penance and was a daily communicant. She heeded the teaching of our Savior (cf. Mt 5, 48), and was accustomed to say repeatedly: “I must become holy; I want to be a saint.” Approximately at the age of twelve, before an image the Child Jesus, she professed a vow of perpetual chastity.  

When she perceived that she had a vocation to religious life, she tried to enter the Monastery of the Sacramentine Nuns in Naples, but she prevented from doing so by her father. However she did obtain his consent to be received as a candidate for the Poor Clare Nuns at their Monastery of the Fiorentine. Nevertheless, because of illness she was prevented twice from entering and was forced to return her family for medical care. Following her recuperation, she received permission to enter the Monastery of the Sacramentine Nuns. In 1876 she was vested in the religious habit and took the name of Sister Maria Cristina of the Immaculate Conception. Here, too, she became ill and was forced to abandon the venture that she had undertaken with such great fervor. 

At this point she understood that the moment had arrived for her to dedicate her life to an Institute to which she had always felt a calling. Therefore in 1878, while renting a room with the Teresiane Sisters of Torre del Greco, she laid the foundation for a new religious family that currently bears the name: the Congregation of the Sisters, Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament. The new congregation grew quickly despite economic constraints and other obstacles, as well as the unstable health of the foundress herself. 

After residing in various places, the community, with the guidance of the Servant of God, Michelangelo of Marigliano and of Blessed Ludovico of Casoria, settled in Casoria, not far from Naples. The new Institute encountered numerous difficult situations, but in many ways it also experienced divine Providence and it enjoyed the help of many benefactors and clergy, most especially the priest, Domenico Maglione. The Institute grew with members and new houses and demonstrated great devotion to the Eucharist and diligent care for the education of young boys and girls. 

In 1897 the Servant of God professed temporary vows, and on July 20, 1903 the Congregation received canonical approbation from the Holy See. On November 2 of the same year, the Foundress, together with many of her Sisters, professed perpetual vows.

She lived her consecration with generosity, with perseverance and with spiritual joy. She held the office of superior general with humility, prudence and amiability, giving her sisters continual examples of fidelity to God and to one's vocation and of zeal for the growth of the kingdom of God.

She walked the path of holiness with exactitude and generosity, and with the help of God's grace, she continually progressed in imitation of the Lord, in obedience to the Gospel and in Christian perfection. 

The Servant of God entered eternal life on January 20, 1906, to which, even as a young child, she had always aspired, and for which she had prepared herself so diligently. 

Her Spirituality

The life of Mother Maria Cristina was always characterized by a faith that was simple, consistent and lively, and which was nourished by listening to the word of God, by fruitful celebration of the sacraments, by assiduous contemplation of the eternal truths and by fervent prayer. She particularly cultivated devotion to the Incarnation, to the Passion and Death of Christ and to the Eucharist. In order to be nearer in spirit and in body to the tabernacle, she built a cell adjacent to the church, which she called the ‘grotticella' (the little grotto) recalling the crèche of the Nativity. It was a source of edification for everyone in Casoria. Here she spent every night of her life, seated in a chair, so as to accompany Jesus in the Eucharist, while awake and while resting. 

Her spirituality of expiation was so strong, that it became the charism of the Institute. In fact, among the remaining fragments of her autobiography, written in obedience to her spiritual director, we read: “the principal purpose of this work is reparation for the offenses that are received by the Sacred Heart of Jesus in the Blessed Sacrament, especially so many acts of irreverence and carelessness, sacrilegious communions, and sacraments poorly celebrated, Holy Masses assisted at inattentively and, that which bitterly pierces that Sacred Heart, that so many of his ministers and so many souls that are consecrated to him, align themselves with these ignorant people and thus pierce his heart even more. (...) To the Perpetual Adorers the divine Heart of Jesus wants to entrust the sweet and sublime office of Victims of perpetual adoration and reparation to his Divine Heart, so horribly offended and affronted in the Blessed Sacrament of love. (...) To the Perpetual Adorers, in the active and contemplative lifestyle, (...) the Sacred Heart of Jesus entrusts the sweet office of Victims of Charity and of reparation; of charity because they are entrusted with the care of children.”

In light of this second dimension, various works would be established: collegiate schools for girls, secondary schools for girls, orphanages, boarding and day schools: all for reparation. In fact, bringing the knowledge of the love of God wherever it is not known, makes Him become loved, and in doing so, helps other to avoid those offenses that Mother Cristina lived to expiate. 

This becomes very clear in the two elements which summarize the charism that Mother Brando imparted to her Sisters, Expiatory Victims: the love of God and the love of neighbor, which Blessed Maria Cristina defined as “two branches that originate from the same trunk.”

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_brando_en.html


BEATIFICATION OF SIX NEW SERVANTS OF GOD

HOMILY OF JOHN PAUL II

II Sunday of Easter, 27 April 2003


1. "Give thanks to the Lord for he is good, his love endures forever (Ps 117[118]: 1). This is what the Church sings today on this Second Sunday of Easter, Divine Mercy Sunday. In the Paschal Mystery, the comforting design of salvation, God's merciful love whose privileged witnesses are the saints and blesseds in Heaven, is fully revealed.

By a providential coincidence, I have the joy of raising six new Blesseds to the honours of the altars on this very Sunday on which we celebrate the "Divine Mercy". Each one of them, in a different way, expressed the Lord's tender and wonderful mercy: James Alberione, a priest, Founder of the Pauline Family; Mark of Aviano, a priest of the Order of Friars Minor Capuchin; Maria Christina Brando, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters, Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament; Eugenia Ravasco, virgin, Foundress of the Congregations of the Daughters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary; Maria Domenica Mantovani, virgin, Co-Foundress of the Institute of the Little Sisters of the Holy Family; Julia Salzano, virgin, Foundress of the Congregation of the Catechist Sisters of the Sacred Heart.

2. "These (signs) are written... that believing you may have life in his Name" (Jn 20: 31). The Good News is a universal message destined for the people of all times. It is personally addressed to each one and asks to be expressed in his life style. When Christians become "living Gospels", they are transformed into eloquent "signs" of the Lord's mercy and their witness touches others' hearts more easily. As docile instruments in the hands of divine Providence, they have a profound effect on history. This is how it was with these six new Blesseds, who come from beloved Italy, a land rich in saints.

3. Bl. James Alberione felt the need to make Jesus Christ, the Way, the Truth and the Life, known "to all people of our time with the means of our time", as he liked to say. He was inspired by the Apostle Paul, whom he described as a "theologian and architect of the Church", remaining ever docile and faithful to the Magisterium of the Successor of Peter, a "beacon" of truth in a world that is so often devoid of sound spiritual references. "May there be a group of saints to use these means", this apostle of the new times was in the habit of repeating.

What a formidable heritage he left his religious family! May his spiritual sons and daughters keep intact the spirit of their origins, to respond adequately to the needs of evangelization in the contemporary world.

4. In a different time and context, Bl. Mark of Aviano shone with holiness as his soul burned with a longing for prayer, silence and adoration of God's mystery. This contemplative who journeyed along the highways of Europe was the centre of a wide-reaching spiritual renewal, thanks to his courageous preaching that was accompanied by numerous miracles. An unarmed prophet of divine mercy, he was impelled by circumstances to be actively committed to defending the freedom and unity of Christian Europe. Bl. Mark of Aviano reminds the European continent, opening up in these years to new prospects of cooperation, that its unity will be sounder if it is based on its common Christian roots.

5. All that God worked through Maria Christina Brando is astonishing. Her Eucharistic and expiatory spirituality is expressed in two lines, like "two branches that stem from the same trunk": love of God and love of neighbour. Her desire to take part in Christ's passion, as it were, "overflowed" into educational works, for the purpose of making people aware of their dignity and open to the Lord's merciful love.

6. Bl. Eugenia Ravasco was wholly concerned with spreading love for the Hearts of Christ and Mary. Contemplating these two Hearts, she was passionately devoted to serving her neighbour and joyfully devoted her whole life to young people and the poor. With foresight, she was able to open herself to the pressing needs of the mission, with special concern for those who had "fallen away" from the Church.

The words "doing good for love of the Heart of Jesus", and "burning with desire for the good of others, especially young people" neatly sum up the charism she bestowed on her institute.

7. Bl. Maria Domenica Mantovani followed the same path. This praiseworthy daughter of the region of Verona, a disciple of Bl. Giuseppe Nascimbeni, was inspired by the Holy Family of Nazareth to make herself "all things to all people", ever attentive to the needs of the "poor people". She was extraordinarily faithful, in all circmstances and to her last breath, to the will of God, by whom she felt loved and called. What a fine example of holiness for every believer!

8. Then, what can I say about Blessed Julia Salzano? In advance of her time, she was an apostle of the new evangelization in which she combined apostolic activity with prayer, offered ceaselessly, especially for the conversion of the "indifferent".

This new Blessed encourages us to persevere in faith and never to lose our confidence in God who does all things. Called to be the apostles of modern times, may believers also be inspired by Bl. Julia Salzano "to instil in many creatures the immense charity of Christ".

9. "Eternal is God's mercy" which shines in each one of the new Blesseds. Through them God has worked great marvels! Truly eternal, O Lord, is your mercy! You never abandon those who turn to you. With these new blesseds let us repeat to you with filial confidence:

"Jesus, I trust in you! Iezu, ufam Tobie!", the words of St Faustina Kowalska.

Help us, Mary, Mother of Mercy, to proclaim with our lives that "God's love endures for ever".

Now and forever. Amen! Alleluia!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

Santa Maria Cristina dell'Immacolata Concezione


Santa Maria Cristina dell'Immacolata Concezione (Adelaide Brando) Religiosa e fondatrice

20 gennaio

Napoli, 1 maggio 1856 - Casoria, 20 gennaio 1906

Adelaide Brando, originaria di Napoli, sentì dall’adolescenza la chiamata ad essere interamente del Signore. Entrata inizialmente nel monastero delle Clarisse dette Fiorentine, poi in quello delle Sacramentine di Napoli, prese il nome di suor Maria Cristina dell’Immacolata Concezione, ma dovette lasciare la clausura per motivi di salute. Trasferitasi a Casoria, fondò le Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato, dedite all’adorazione perpetua, all’insegnamento catechistico e scolastico e a varie opere di carità. Morì a Casoria il 20 gennaio 1906, a 49 anni. Beatificata da san Giovanni Paolo II a Roma il 27 aprile 2003, è stata canonizzata da papa Francesco, ancora a Roma, il 17 maggio 2015. I suoi resti mortali riposano nella chiesa adiacente alla Casa madre delle Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato a Casoria, in via Gioacchino D’Anna.

Martirologio Romano: A Casoria vicino a Napoli, beata Maria Cristina dell’Immacolata (Adelaide) Brando, vergine, che dedicò la sua vita alla formazione cristiana dei fanciulli e attraverso la Congregazione delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramento da lei fondata promosse fortemente l’adorazione della santa Eucaristia. 

Adelaide Brando nacque a Napoli il 1° maggio 1856, ultima delle quattro figlie di Giovanni Giuseppe Brando, cassiere del Banco di Napoli, e Concetta Marrazzo. Lo stesso giorno venne battezzata nella chiesa di San Liborio.

Quando aveva appena 12 anni, la notte di Natale del 1868, ai piedi di Gesù Bambino, Adelaide si consacrò a Dio con un voto di perpetua verginità. Desiderando entrare fra le suore Sacramentine, trovò l’opposizione del padre, che però le permise di raggiungere la sorella Maria Pia, clarissa nel monastero delle Clarisse dette Fiorentine in via Chiaia a Napoli. Ma una grave malattia, per ben due volte, la costrinse a lasciare il monastero. 

Ristabilitasi in salute, nel 1875 entrò tra le Adoratrici Perpetue di Gesù Sacramentato (o Sacramentine) del monastero napoletano di San Giuseppe dei Ruffi e l’anno successivo poté indossarne l’abito, prendendo il nome di Maria Cristina dell’Immacolata Concezione. L’adorazione a Gesù Sacramentato, cardine della spiritualità di quelle religiose, era il suo maggior desiderio, ma il Signore dispose diversamente: ancora una volta la salute venne meno. 

Nel 1877 si ritirò come pensionante nel Conservatorio delle Teresiane a Torre del Greco; quando si fu ripresa dalla malattia, ritornò a Napoli. Insieme ad alcune compagne, andò ad abitare in un appartamento della salita Ventaglieri e poi in vico Montemiletto. Anche sua sorella Maria Pia dovette uscire dal convento per malattia: indirizzata a Mugnano nel 1881, vi fondò un santuario dedicato al Sacro Cuore di Gesù.

Suor Maria Cristina ebbe come consiglieri preziosi padre Ludovico da Casoria (canonizzato nel 2014), fra Michelangelo Longo (Venerabile del 2008) e i sacerdoti Raffaele Ferraiolo e Polidoro Schioppa. Il 22 novembre 1884 si trasferì definitivamente nella cittadina di Casoria, in provincia di Napoli, ospitata con il suo gruppo dal canonico Domenico Maglione. 

Qualche anno dopo, nel 1890, vista l’affluenza di altre giovani adoratrici, acquistò la casa degli eredi Costa in via San Rocco e vi si stabilì con la sua comunità, compiendo quanto padre Ludovico le aveva predetto: «In mezzo a questa cittadina erigerai una casa centrale».

Qui l’ormai fondatrice avvertì la necessità di potere erigere un tempio dedicato a Gesù Sacramentato, dove l’adorazione potesse continuare giorno e notte senza interruzione: il 19 febbraio 1893 viene posta la prima pietra della chiesa. Per sé riservò una stanzetta, che chiamò “grotticella”, con un’apertura dalla quale poteva vedere l’altare, così da poter essere ancora più unita alla Divina Vittima del Tabernacolo.

La comunità, oltre allo scopo principale dell’adorazione, si assunse il compito della catechesi e dell’istruzione ai fanciulli. L’approvazione pontificia giunse il 20 luglio 1903; il 16 agosto l’Istituto prese il nome ufficiale di Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato, mentre il 2 novembre si svolsero le professioni perpetue, compresa quella della Fondatrice.

Così lei spiegava alle sue figlie il loro compito specifico nella Chiesa: «Gesù vuole essere amato assai da noi, che portiamo il nome di Vittime. Noi dobbiamo riparare gli oltraggi che Gesù riceve da tutto il mondo.... Abbiamo avuto l’onore grandissimo di essere chiamate Vittime Espiatrici, e dobbiamo esserlo per davvero ... E se non ci infochiamo di amore verso Dio, se non dimostriamo con le opere che in noi c’è vero amore, come ci regge il cuore di prostrarci ai piedi dell’altare e dire al Signore di riparare per gli altri?». 

Madre Maria Cristina si ammalò gravemente il 14 gennaio 1906. Ricevuti i sacramenti, morì sei giorni dopo, il 20 gennaio; a maggio avrebbe compiuto cinquant’anni. Come visse così morì, senza segni soprannaturali, ma con un sorriso di dolcezza che manifestava il suo sì alla volontà di Gesù. 

L’Istituto da lei fondato a Casoria si allargò ad altre numerose case in Italia e all’estero. Le sue figlie, impegnate oggi come allora nell’arduo cammino della virtù, sulla scia del suo luminoso esempio, sono diventate varie centinaia. 

Dato che la sua fama di santità perdurava, venne deciso di aprire il suo processo di beatificazione. La fase informativa durò dal 1927 al 1940, mentre il 1° marzo 1955 giunse il decreto sugli scritti. La fase apostolica, successiva all’introduzione della causa il 4 maggio 1972, si svolse dal 1972 al 1973; la convalida di entrambe le fasi avvenne il 19 maggio 1978. La “positio super virtutibus” venne trasmessa alla Congregazione vaticana per le Cause dei Santi nel 1989. A seguito della riunione dei periti teologi, il 25 gennaio 1994, e della riunione dei cardinali e vescovi membri della Congregazione, il 3 maggio 1994, venne promulgato il decreto che attribuiva a madre Maria Cristina il titolo di Venerabile, reso noto il 2 luglio 1994.

Nel 1995 si svolse il processo diocesano su un probabile miracolo, approvato con il decreto del 20 dicembre 2001. La beatificazione si svolse a Roma, il 27 aprile 2003, presieduta dal Papa, san Giovanni Paolo II.

Come secondo miracolo per ottenere la canonizzazione è stato preso in esame il caso di Mariangela Di Mauro, che nel 2004, dopo due gravidanze extrauterine, poté dare alla luce il figlio Pasqualino dopo essersi affidata alle preghiere della Beata Maria Cristina, essendo ex-allieva delle Vittime Espiatrici. Con il decreto del 17 settembre 2014 è stato effettivamente riconosciuto come evento inspiegabile, aprendo il via alla canonizzazione. 

Il 17 maggio 2015, in piazza San Pietro a Roma, papa Francesco ha ufficialmente posto alla venerazione di tutta la Chiesa cattolica madre Maria Cristina e altre tre Beate, suor Maria Alfonsina Danil Ghattas, suor Giovanna Emilia De Villeneuve e suor Maria di Gesù Crocifisso (Mariam Baouardy).

Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91063

Maria Cristina Brando (1856-1906) 

Madre Maria Cristina Brando nacque a Napoli il 1° maggio 1856 dagli agiati coniugi Giovanni Giuseppe e Maria Concetta Marrazzo, morta pochi giorni dopo la nascita della stessa Serva di Dio. 

Dall'indole mite e docile, ebbe in famiglia una fruttuosa e soda educazione religiosa e ben presto mostrò segni d'una chiara inclinazione alla preghiera e alla continenza.

Attratta dalle cose di Dio, rifuggiva dalle vanità mondane, amava la solitudine, si accostava spesso al sacramento della Penitenza e quotidianamente alla Santa Comunione. Accogliendo l'insegnamento del Redentore (cf. Mt 5, 48), soleva ripetere: “Debbo farmi santa, voglio farmi santa”. Dodicenne emise, davanti all'immagine di Gesù Bambino, il voto di castità perpetua.  

Quando avvertì la vocazione alla vita consacrata espresse il desiderio di entrare tra le Sacramentine di Napoli, ma le fu impedito dal padre. Ottenne però il consenso d'essere ricevuta come candidata dalle Clarisse del Monastero delle Fiorentine. Ma a causa della malattia fu costretta due volte a fare ritorno in famiglia per curarsi. Guarita, ebbe il consenso di entrare nel monastero delle Sacramentine. Nel 1876 vestì l'abito religioso e prese il nome di Suor Maria Cristina dell'Immacolata Concezione. Però anche qui si ammalò; per cui fu costretta a lasciare la strada che aveva intrapresa con tanto fervore.  

A questo punto capì che era arrivato il momento di dare vita all'Istituto cui da tempo s'era sentita chiamata. Perciò, mentre nel 1878 era a pigione presso le Teresiane di Torre del Greco, gettò le fondamenta della nuova famiglia religiosa, che attualmente ha il nome di Congregazione delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato, che crebbe rapidamente nonostante le ristrettezze economiche e le opposizioni, nonché la salute precaria della fondatrice. 

Dopo aver migrato per varie sedi, la comunità, dietro i consigli del Servo di Dio Michelangelo da Marigliano e del Beato Ludovico da Casoria, prese domicilio in Casoria, non lontano da Napoli. Il nuovo Istituto incontrò non poche e non lievi difficoltà, ma fece in molti modi esperienza della divina Provvidenza e poté confidare nell'aiuto di molti benefattori ed ecclesiastici, tra i quali spicca il sacerdote Domenico Maglione. L'Istituto s'incrementò con nuovi membri e case ed ovunque dimostrò devozione verso l'Eucaristia e solerte premura nell'educazione di fanciulli e fanciulle.  

Nel 1897 la Serva di Dio emise i voti temporanei, il 20 luglio 1903 la Congregazione ottenne l'approvazione canonica dalla Santa Sede e il 2 novembre dello stesso anno la Fondatrice, insieme con molte suore, emise la professione perpetua.

Visse con generosità la sua consacrazione, con perseveranza e gioia spirituale, e ricoprì l'ufficio di superiora generale con umiltà, prudenza e amabilità, dando alle consorelle continui esempi di fedeltà a Dio e alla vocazione e di zelo per la crescita del regno di Cristo.

Percorse la via della santità con volontà sollecita e generosa e, con l'aiuto della grazia, progredì ininterrottamente nell'imitazione del Signore, nell'obbedienza al Vangelo e nella cristiana perfezione. La Serva di Dio entrò il 20 gennaio 1906 nella vita eterna, che sempre aveva desiderato, preparandovisi con molta diligenza fin dalla giovinezza. 

Spiritualità

La vita di Madre Cristina è stata sempre illuminata da una fede semplice, ferma e viva, che alimentò con l'ascolto della parola di Dio, con la fruttuosa partecipazione ai sacramenti, con l'assidua meditazione delle verità eterne e con la fervida preghiera. Coltivò particolarmente la devozione verso l'Incarnazione, verso la Passione e Morte di Cristo e verso l'Eucaristia. Per essere più vicina con lo spirito e con il corpo al tabernacolo fece costruire una cella, chiamata, a imitazione del presepe, “grotticella”, contigua alla Chiesa, che aveva fatto edificare a Casoria. In questo luogo passò poi ogni notte della sua vita, seduta su una sedia, a tener compagnia, nella veglia e nel riposo, a Gesù Eucaristia. 

Forte fu la sua spiritualità espiatrice, tanto da divenire il carisma dell'Istituto. Tra i frammenti autografi rimastici della sua autobiografia scritta in obbedienza al direttore di spirito, leggiamo infatti:

“Lo scopo principale dell'opera è la riparazione agli oltraggi che riceve il S. Cuore di Gesù nel SS. Sacramento, specialmente tante irriverenze e noncuranze, comunioni sacrileghe, sacramenti malamente ricevuti, SS. Messe pessimamente ascoltate, e, quel che amaramente trafigge quel Cuore Santissimo, è che tanti suoi ministri e tante anime consacrate a lui si uniscono a questi sconoscenti e maggiormente trafiggono il suo cuore. (...) Alle Perpetue Adoratrici il divin Cuore di Gesù ha voluto affidare il dolce e sublime ufficio di Vittime di perpetua adorazione e riparazione al Suo Divin Cuore orribilmente offeso e oltraggiato nel SS. Sacramento dell'amore. (...) Alle Perpetue Adoratrici di vita mista, (...) il S. Cuore di Gesù affida il dolce ufficio di Vittime di Carità e di riparazione; di carità perché viene loro affidata la cura delle bambine”.

Da questo secondo aspetto nasceranno poi le opere come conservatori femminili, educandati, orfanotrofi, scuole interne ed esterne: tutto per riparare. Infatti, portando la conoscenza di Dio ove non è conosciuto, lo si fa amare, facendo evitare ai fratelli quelle offese che Madre Cristina visse per espiare. 

Si rendono così evidenti le due linee sulle quali si imposta il carisma che Madre Brando ha trasmesso alle Suore Vittime Espiatrici: l'amore di Dio e quello al prossimo, che la Beata definiva come “due rami che partono dallo stesso tronco”.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_brando_it.html

CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

II Domenica di Pasqua, 27 aprile 2003


1. "Celebrate il Signore perché è buono, perché eterna è la sua misericordia" (Sal 117,1). Così canta la Chiesa oggi, in questa seconda domenica di Pasqua, Domenica della Divina Misericordia. Nel Mistero pasquale si rivela appieno il consolante disegno salvifico dell'amore misericordioso di Dio, del quale sono testimoni privilegiati i Santi e i Beati del Paradiso.

Per una provvidenziale coincidenza, ho la gioia di elevare agli onori degli altari sei nuovi Beati proprio in questa Domenica in cui celebriamo la "Divina misericordia". In ciascuno di essi, in maniera diversa, si è manifestata la tenera e sorprendente misericordia del Signore: Giacomo Alberione, presbitero, fondatore della Famiglia Paolina; Marco d'Aviano, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Maria Cristina Brando, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato; Eugenia Ravasco, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria; Maria Domenica Mantovani, vergine, cofondatrice dell'Istituto Piccole Suore della Sacra Famiglia; Giulia Salzano, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del Sacro Cuore.

2. "Questi (segni) sono stati scritti... perché, credendo, abbiate la vita nel suo nome" (Gv 20,31). La Buona Novella è un messaggio universale destinato agli uomini di tutti i tempi. Esso è diretto personalmente a ciascuno e chiede di essere tradotto in vita vissuta. Quando i cristiani diventano "vangeli viventi", si trasformano in "segni" eloquenti della misericordia del Signore e la loro testimonianza raggiunge più facilmente il cuore delle persone. Quali docili strumenti nelle mani della Provvidenza divina, incidono profondamente nella storia. Così è avvenuto per questi sei nuovi Beati, che provengono dalla cara Italia, terra feconda di santi.

3. Il beato Giacomo Alberione intuì la necessità di far conoscere Gesù Cristo, Via Verità e Vita, "agli uomini del nostro tempo con i mezzi del nostro tempo" - come amava dire - , e si ispirò all'apostolo Paolo, che definiva "teologo e architetto della Chiesa", rimanendo sempre docile e fedele al Magistero del Successore di Pietro, "faro" di verità in un mondo spesso privo di saldi riferimenti ideali. "Ad usare questi mezzi ci sia un gruppo di santi", soleva ripetere questo apostolo dei tempi nuovi.

Quale formidabile eredità egli lascia alla sua Famiglia religiosa! Possano i suoi figli e le sue figlie spirituali mantenere inalterato lo spirito delle origini, per corrispondere in modo adeguato alle esigenze dell’evangelizzazione nel mondo di oggi.

4. In un'epoca e in un contesto diversi rifulse per santità il beato Marco d'Aviano, nel cui animo ardeva il desiderio di preghiera, di silenzio e di adorazione del mistero di Dio. Questo contemplativo itinerante per le strade dell'Europa fu al centro di un vasto rinnovamento spirituale grazie ad una coraggiosa predicazione accompagnata da numerosi prodigi. Profeta disarmato della misericordia divina, fu spinto dalle circostanze ad impegnarsi attivamente per difendere la libertà e l'unità dell'Europa cristiana. Al continente europeo, che si apre in questi anni a nuove prospettive di cooperazione, il beato Marco d'Aviano ricorda che la sua unità sarà più salda se basata sulle comuni radici cristiane.

5. Sorprendente è quanto Iddio ha compiuto attraverso Maria Cristina Brando. La sua è una spiritualità eucaristica ed espiatrice, che si articola in due linee come "due rami che partono dallo stesso tronco": l'amore di Dio e quello del prossimo. Il desiderio di prendere parte alla passione di Cristo viene come "travasato" nelle opere educative, finalizzate a rendere le persone consapevoli della loro dignità e ad aprirsi all'amore misericordioso del Signore.

6. Protesa interamente a diffondere l'amore ai Cuori di Cristo e di Maria fu la beata Eugenia Ravasco. Contemplando questi due Cuori, Ella si appassionò al servizio del prossimo e consumò la vita con letizia per i giovani e i poveri. Seppe aprirsi con lungimiranza alle urgenze missionarie, con una speciale sollecitudine per i "lontani" dalla Chiesa.

L'espressione: "fare il bene per amore del Cuore di Gesù" e "bruciare del desiderio del bene degli altri, specialmente della gioventù", ben sintetizza il suo carisma, che ha consegnato al suo Istituto.

7. Sulla medesima scia si colloca la beata Maria Domenica Mantovani. Questa degna figlia della terra veronese, discepola del beato Giuseppe Nascimbeni, si ispirò alla santa Famiglia di Nazaret per farsi "tutta a tutti", sempre attenta alle necessità del "povero popolo". Straordinario fu il suo modo di essere fedele in ogni circostanza sino all'ultimo respiro alla volontà di Dio, dal quale si sentiva amata e chiamata. Che bell'esempio di santità per ogni credente!

8. Che dire, poi, della beata Giulia Salzano? Precorrendo i tempi, fu un’apostola della nuova evangelizzazione, nella quale unì l'azione apostolica alla preghiera, offerta senza sosta specialmente per la conversione delle persone "indifferenti".

Questa nuova Beata ci incoraggia a perseverare nella fede e a non perdere mai la fiducia in Dio, che tutto opera. Chiamati ad essere gli apostoli dei tempi moderni, possano i credenti ispirarsi anche alla beata Giulia Salzano "per infondere in tante creature la carità immensa di Cristo".

9. "Eterna è la misericordia di Dio!", che risplende in ciascuno dei nuovi Beati. Attraverso di loro Iddio ha realizzato grandi meraviglie! Davvero eterna, o Signore, è la tua misericordia! Tu non abbandoni chi a Te ricorre. Insieme a questi nuovi Beati con filiale fiducia ti ripetiamo: Gesù, confido in Te!

Aiutaci, Maria, Madre della Misericordia, a proclamare con la nostra esistenza che "eterna è la misericordia di Dio". Ora e sempre. Amen! Alleluia!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

SANTA MESSA E CANONIZZAZIONE DELLE BEATE:
- GIOVANNA EMILIA DE VILLENEUVE
- MARIA CRISTINA DELL'IMMACOLATA CONCEZIONE BRANDO
- MARIA ALFONSINA DANIL GHATTAS
- MARIA DI GESÙ CROCIFISSO BAOUARDY

OMELIA DEL SANTO PADRE FRANCESCO

Piazza San Pietro

VII Domenica di Pasqua, 17 maggio 2015


Gli Atti degli Apostoli ci hanno presentato la Chiesa nascente nel momento in cui elegge colui che Dio ha chiamato a prendere il posto di Giuda nel collegio degli Apostoli. Non si tratta di assumere una carica, ma un servizio. E infatti Mattia, sul quale cade la scelta, riceve una missione che Pietro definisce così: «Bisogna che […] uno divenga, insieme a noi, testimone della sua risurrezione» - della risurrezione di Cristo (At 1,21-22). Con queste parole egli riassume cosa significa far parte dei Dodici: significa essere testimone della risurrezione di Gesù. Il fatto che dica “insieme a noi” fa capire che la missione di annunciare Cristo risorto non è un compito individuale: è da vivere in modo comunitario, con il collegio apostolico e con la comunità. Gli Apostoli hanno fatto l’esperienza diretta e stupenda della Risurrezione; sono testimoni oculari di tale evento. Grazie alla loro autorevole testimonianza, in molti hanno creduto; e dalla fede nel Cristo risorto sono nate e nascono continuamente le comunità cristiane. Anche noi, oggi, fondiamo la nostra fede nel Signore risorto sulla testimonianza degli Apostoli giunta fino a noi mediante la missione della Chiesa. La nostra fede è legata saldamente alla loro testimonianza come ad una catena ininterrotta dispiegata nel corso dei secoli non solo dai successori degli Apostoli, ma da generazioni e generazioni di cristiani. A imitazione degli Apostoli, infatti, ogni discepolo di Cristo è chiamato a diventare testimone della sua risurrezione, soprattutto in quegli ambienti umani dove più forte è l’oblio di Dio e lo smarrimento dell’uomo.

Perché questo si realizzi, bisogna rimanere in Cristo risorto e nel suo amore, come ci ha ricordato la Prima Lettera di Giovanni: «Chi rimane nell’amore rimane in Dio e Dio rimane in lui» (1 Gv 4,16). Gesù lo aveva ripetuto con insistenza ai suoi discepoli: «Rimanete in me … Rimanete nel mio amore» (Gv 15,4.9). Questo è il segreto dei santi: dimorare in Cristo, uniti a Lui come i tralci alla vite, per portare molto frutto (cfr Gv 15,1-8). E questo frutto non è altro che l’amore. Questo amore risplende nella testimonianza di suor Giovanna Emilia de Villeneuve, che ha consacrato la sua vita a Dio e ai poveri, ai malati, ai carcerati, agli sfruttati, diventando per essi e per tutti segno concreto dell’amore misericordioso del Signore.

La relazione con Gesù Risorto è – per così dire - l’“atmosfera” in cui vive il cristiano e nella quale trova la forza di restare fedele al Vangelo, anche in mezzo agli ostacoli e alle incomprensioni. “Rimanere nell’amore”: questo ha fatto anche suor Maria Cristina Brando. Ella fu completamente conquistata dall’amore ardente per il Signore; e dalla preghiera, dall’incontro cuore a cuore con Gesù risorto, presente nell’Eucaristia, riceveva la forza per sopportare le sofferenze e donarsi come pane spezzato a tante persone lontane da Dio e affamate di amore autentico.

Un aspetto essenziale della testimonianza da rendere al Signore risorto è l’unità tra di noi, suoi discepoli, ad immagine di quella che sussiste tra Lui e il Padre. E’ risuonata anche oggi nel Vangelo la preghiera di Gesù nella vigilia della Passione: «Siano una sola cosa, come noi» (Gv 17,11). Da questo amore eterno tra il Padre e il Figlio, che si effonde in noi per mezzo dello Spirito Santo (cfr Rm 5,5), prendono forza la nostra missione e la nostra comunione fraterna; da esso scaturisce sempre nuovamente la gioia di seguire il Signore nella via della sua povertà, della sua verginità e della sua obbedienza; e quello stesso amore chiama a coltivare la preghiera contemplativa. Lo ha sperimentato in modo eminente suor Maria Baouardy che, umile e illetterata, seppe dare consigli e spiegazioni teologiche con estrema chiarezza, frutto del dialogo continuo con lo Spirito Santo. La docilità allo Spirito Santo l’ha resa anche strumento di incontro e di comunione con il mondo musulmano. Così pure suor Maria Alfonsina Danil Ghattas ha ben compreso che cosa significa irradiare l’amore di Dio nell’apostolato, diventando testimone di mitezza e di unità. Ella ci offre un chiaro esempio di quanto sia importante renderci gli uni responsabili degli altri, di vivere l’uno al servizio dell’altro.

Rimanere in Dio e nel suo amore, per annunciare con la parola e con la vita la risurrezione di Gesù, testimoniando l’unità fra di noi e la carità verso tutti. Questo hanno fatto le quattro Sante oggi proclamate. Il loro luminoso esempio interpella anche la nostra vita cristiana: come io sono testimone di Cristo risorto? E’ una domanda che dobbiamo farci. Come rimango in Lui, come dimoro nel suo amore? Sono capace di “seminare” in famiglia, nell’ambiente di lavoro, nella mia comunità, il seme di quella unità che Lui ci ha donato partecipandola a noi dalla vita trinitaria?

Tornando oggi a casa, portiamo con noi la gioia di quest’incontro con il Signore risorto; coltiviamo nel cuore l’impegno a dimorare nell’amore di Dio, rimanendo uniti a Lui e tra di noi, e seguendo le orme di queste quattro donne, modelli di santità, che la Chiesa ci invita ad imitare.

SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-cristina-brando.html

Maria Cristina Brando

(1856-1906)

BEATIFICAZIONE:

- 27 aprile 2003

- Papa  Giovanni Paolo II

 Celebrazione

CANONIZZAZIONE:

- 17 maggio 2015

- Papa  Francesco

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

RICORRENZA:

- 20 gennaio

Multimedia

Libretto della canonizzazione

Vergine, che dedicò la sua vita alla formazione cristiana dei fanciulli e attraverso la Congregazione delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramento da lei fondata promosse fortemente l’adorazione della santa Eucaristia; Conquistata dall’amore ardente per il Signore; e dalla preghiera, dall’incontro cuore a cuore con Gesù risorto, presente nell’Eucaristia, riceveva la forza per sopportare le sofferenze e donarsi come pane spezzato

"L'amore di Dio e quello per il prossimo sono due rami che partono dallo stesso tronco”

VITA  E  OPERE

    Santa Maria Cristina dell'Immacolata Concezione (al secolo: Adelaide Brando), è nata a Napoli il 1° maggio 1856 da Giovanni Giuseppe e Caterina Marrazzo; fu battezzata nella Parrocchia di San Liborio il giorno seguente.

    Presto s’incamminò per una via di mortificazione e santità, manifestando già da bambina il suo programma di vita: “Voglio farmi santa a qualunque costo”. Le piacevano le immagini sacre, soprattutto quelle di Gesù Bambino. Ricevette l’Eucaristia per la prima volta l’8 dicembre 1864, a 8 anni. Da allora l’Eucarestia fu al centro dei suoi pensieri. Aspirava a diventare una vittima consacrata al Signore e alla riparazione.

    Iniziò così una vita di Eucaristia! “Oh!, diceva, potessi fondare un’opera diretta a risarcire le offese, gli insulti, che Gesù riceve dalla ingratitudine degli uomini ... Oh! se Gesù lo volesse!”. Un passo decisivo fu quello di consacrarsi dinanzi a Gesù Bambino nella notte di Natale 1868.

    Entrò in diverse comunità religiose per realizzare l’ideale della sua vita, ma la debolezza della salute la obbligò a tornare in famiglia. Ciononostante maturò in lei il progetto di fondare un istituto di Suore Adoratrici. Nel 1880 con alcune compagne iniziò a Napoli l’Ado­razione Perpetua.

    La Santa vedeva Gesù nell’Eucarestia. Sentiva che il suo posto era accanto al S. Tabernacolo per offrirsi, con Gesù Ostia, vittima di riparazione ed espiazione perenne.

    Grande aiuto e conforto trovò nel Beato Ludovico da Casoria e nel Ven. Servo di Dio Michelangelo Longo da Mari­gliano.

    Nonostante la sua cura di nascondersi agli occhi del mondo, attratte dalle sue virtù non comuni, alcune giovani chiesero di essere accolte nella sua comunità.

    Dopo alterne vicende, il 22 novembre 1884, su invito del preposito curato di Casoria, il canonico Domenico Maglione (fratello del cardinal Luigi Maglione, Segretario di Stato di Pio XII), la Santa si trasferì a Casoria, con le sue compagne, presso la proprietà Maglione. Coadiuvata dallo stesso preposito, Maria Cristina, in tale periodo, tracciò un programma di regola di vita religiosa.

    Il 16 agosto 1903 l’istituto prese il nome ufficiale di “Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato”.

    Il 2 novembre dello stesso anno, assieme ad altre 19 giovani, fece la professione dei voti perpetui.

    Finalità dell’opera fondata dalla Brando, è: a) adorazione perpetua e promozione del culto divino, b) formazione delle giovani delle classi più umili, c) corsi di esercizi spirituali per le adolescenti, d) insegnamento catechistico e scolastico, e) assistenza delle orfane e varie altre opere assistenziali.

La Santa trascorreva la notte su una sedia dalla quale si vedeva il Tabernacolo, come suo polo di attrazione, per essere in contatto e amoroso dialogo con Gesù, il suo dolce paradiso e affermava “Ho trovato quello che con così ardente desiderio ho cercato: ora lo posseggo e non lo lascerò mai più… Questo è il luogo del mio riposo… qui abiterò… Qui riposerò d’ora innanzi”.

    Pur essendo debole nel fisico, era forte nell’amore a Cristo, da cui non volle mai separarsi: “Egli vuol essere amato assai da noi, che portiamo il nome di Vittime. Abbiamo avuto l’onore grandissimo di essere chiamate Vittime Espiatrici; ebbene, dobbiamo esserlo davvero!”.

    Lo stile di vita di Madre Maria Cristina è spiegabile solo alla luce dell’Euca­restia. Ha voluto la sua comunità essenzialmente come “comunità eucaristica”. La sua vera identità è di essere vittima di Gesù Sacramentato.

    Nata in una famiglia agiata, la povertà era la sua gloria, disprezzava ogni comodità, per godere la beatitudine dei poveri di spirito.

    Fedele all’amore di Cristo, la Beata ha vissuto la perfetta castità fin dalla giovinezza.

    Imitava Cristo obbediente alla volontà del Padre.

    Visse, perciò, la povertà, castità, obbedienza per esprimere la perfetta sequela di Cristo. Insegnava alle novizie: “Fatevi sante e pregate per me che ne ho tanto bisogno”. La Beata era maestra di umiltà e compiva il giovedì santo la lavanda dei piedi alle consorelle e diceva: “Abbiate sempre in mente che l’umiltà, figlie mie, è la base su cui poggia l’edificio spirituale; non vi può essere santità in un’anima senza l’umiltà. Le anime umili formano la compiacenza di Dio”. La Beata si mortificava con digiuni e penitenze per mantenere la temperanza. Era prudente nel parlare e nel correggere, conservando lo spirito di carità.

    Morì il 20 gennaio 1906 raccomandando alle suore della comunità di essere sante, e di osservare esattamente la Regola e le virtù. Esortava, dicendo: “Figlie mie, dovete aiutarvi, compatirvi, scusarvi le une con le altre”. E aggiungeva: “Dobbiamo essere Vittime di fatto, fino a dare la vita per Gesù. Dobbiamo dunque farci sante e sante per forza, perché Gesù ci vuole sante, perché solamente così possiamo espiare e riparare le offese che Gesù riceve dal mondo”.

    Seguendo gli esempi e gli insegnamenti della Fondatrice, la comunità delle Suore è cresciuta non solo in Italia ma in paesi esteri, mantenendo fedeltà al carisma di essere Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato, di promuovere l’amore all’Eucarestia e all’adorazione, e di curare la formazione dei fanciulli e dei giovani.

"ITER" DELLA CAUSA

    Crescendo la fama di santità, alti dignitari della Chiesa, come il Cardinale Luigi Maglione ed il Cardinale Alfonso Castaldo, entrambi di Casoria, il clero, le pubbliche autorità ed il popolo tutto, supplicarono il Cardinale Arcivescovo di Napoli, affinché iniziasse il processo canonico di beatificazione di Madre Maria Cristina della Immacolata Concezione.

    Negli anni 1927-40 furono celebrati i Processi Ordinari sulla fama di santità, sugli scritti e sul non culto.

    Il 4 maggio 1972 fu introdotta la causa di beatificazione e canonizzazione, istruita in Napoli alla presenza del Cardinale Corrado Ursi.

a) In vista della beatificazione

    Il 2 luglio 1994 Giovanni Paolo II promulgò il decreto sulla eroicità delle virtù.

    Nel 1992 avvenne un miracolo nelle Filippine per intercessione di Madre Maria Cristina.

    L’inchiesta diocesana fu celebrata a Manila nel 1995. La validità di tale processo fu riconosciuta con Decreto della Congregazione delle Cause dei Santi il 29 marzo 1996.

    La Consulta Medica del 15 febbraio 2001, affermò che la guarigione era stata rapida, completa e duratura, scientificamente inspiegabile. Il Congresso dei Consultori Teologi del 2 ottobre 2001 e la Sessione dei Cardinali e Vescovi riconobbero che tale guarigione miracolosa era avvenuta per intercessione della Madre Brando.

    Il 20 dicembre 2001 venne promulgato il decreto sul miracolo alla presenza del Papa Giovanni Paolo II. Lo stesso Sommo Pontefice, il 27 aprile 2003, celebrò la beatificazione.

b) In vista della canonizzazione

    In vista della canonizzazione, il 14 aprile 2011 è stato costituito un tribunale a Napoli per l’indagine canonica su un presunto miracolo riguardante l’insperabile caso di gravidanza felicemente portata a termine.

    Il 20 marzo 2013 la Consulta Medica ha riconosciuto l’inspiegabilità del caso.

    Il giorno 24 giugno del 2014 si è riunito il Congresso Peculiare dei Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi per discutere gli aspetti teologici del presunto miracolo. All’una­nimità è stato espresso un parere affermativo, ravvisando, così nell’evento in esame un miracolo operato da Dio per intercessione della Beata Maria Cristina dell’Immacolata Concezione.

    I Cardinali e i Vescovi nella Sessione Ordinaria del 16 settembre 2014 hanno giudicato il caso in esame un vero miracolo attribuito all’intercessione della Beata.

    Il Santo Padre Francesco ha autorizzato la Congregazione delle Cause dei Santi a promulgare il Decreto sul miracolo.

SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-cristina-brando.html

La vita di Madre Cristina è stata sempre illuminata da una fede semplice, ferma e viva, che alimentò con l'ascolto della parola di Dio, con la fruttuosa partecipazione ai sacramenti, con l'assidua meditazione delle verità eterne e con la fervida preghiera. Coltivò particolarmente la devozione verso l'Incarnazione, verso la Passione e Morte di Cristo e verso l'Eucaristia. Per essere più vicina con lo spirito e con il corpo al tabernacolo fece costruire una cella, chiamata, a imitazione del presepe, “grotticella”, contigua alla Chiesa, che aveva fatto edificare a Casoria. In questo luogo passò poi ogni notte della sua vita, seduta su una sedia, a tener compagnia, nella veglia e nel riposo, a Gesù Eucaristia. 

Forte fu la sua spiritualità espiatrice, tanto da divenire il carisma dell'Istituto. Tra i frammenti autografi rimastici della sua autobiografia scritta in obbedienza al direttore di spirito, leggiamo infatti:

“Lo scopo principale dell'opera è la riparazione agli oltraggi che riceve il S. Cuore di Gesù nel SS. Sacramento, specialmente tante irriverenze e noncuranze, comunioni sacrileghe, sacramenti malamente ricevuti, SS. Messe pessimamente ascoltate, e, quel che amaramente trafigge quel Cuore Santissimo, è che tanti suoi ministri e tante anime consacrate a lui si uniscono a questi sconoscenti e maggiormente trafiggono il suo cuore. (...) Alle Perpetue Adoratrici il divin Cuore di Gesù ha voluto affidare il dolce e sublime ufficio di Vittime di perpetua adorazione e riparazione al Suo Divin Cuore orribilmente offeso e oltraggiato nel SS. Sacramento dell'amore. (...) Alle Perpetue Adoratrici di vita mista, (...) il S. Cuore di Gesù affida il dolce ufficio di Vittime di Carità e di riparazione; di carità perché viene loro affidata la cura delle bambine”.

Da questo secondo aspetto nasceranno poi le opere come conservatori femminili, educandati, orfanotrofi, scuole interne ed esterne: tutto per riparare. Infatti, portando la conoscenza di Dio ove non è conosciuto, lo si fa amare, facendo evitare ai fratelli quelle offese che Madre Cristina visse per espiare. 

Si rendono così evidenti le due linee sulle quali si imposta il carisma che Madre Brando ha trasmesso alle Suore Vittime Espiatrici: l'amore di Dio e quello al prossimo, che la Beata definiva come “due rami che partono dallo stesso tronco”.

SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-cristina-brando.html

Voir aussihttps://www.santamariacristinabrando.it/la-fondatrice/

https://gloria.tv/post/qEJAZGh6CsQd4ZD3u1BssLuCZ#70

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=14493&fd=0